02 Principe Fondamental de La Statique
02 Principe Fondamental de La Statique
02 Principe Fondamental de La Statique
1- Référentiel Galiléen
Un référentiel Galiléen est l’association d’un repère d’espace et d’une échelle de temps. En SII, on
considère Galiléen :
tout repère fixe (sans mouvement) par rapport à la Terre ;
ou tout repère en mouvement de translation rectiligne (les trajectoires de ses points sont des
segments de droite) uniforme (vitesse constante) par rapport à la Terre.
Isolement
{3} {2+3}
∑{T }= {T } = {0}
R 0
E →E
i∈E→ j∈E E→E ⇒ =
M 0
A E → E ∀pt A
,
∀pt A
j
4-2 Élaborer une stratégie d'isolement (si les isolements ne sont pas donnés…)
Après avoir identifié les actions mécaniques connues et celles recherchées, le choix des ensembles
isolés diffère selon que l’étude porte sur la détermination :
d’inconnues de liaisons ;
de loi entrée-sortie en effort d’un mécanisme en chaîne ouverte ;
de loi entrée-sortie en effort d’un mécanisme en chaîne fermée.
{ } { }
Rappel : Ti → j = − T j →i
Exemple :
isolons l’ensemble {2+3}. L’inventaire des actions mécaniques extérieures est :
Fv .u
● l’AM du vent sur 3 : {Tvent →3 }=
∀pt P∈( A,u )
0
m 2 . g
● l’AM de la pesanteur sur 2 : {T pes → 2 }=
∀pt P∈( G2 , g )
0
● …
cet ensemble de solides est à l’équilibre. Il est soumis à deux actions mécaniques extérieures
modélisables par des glisseursà l’action dans la liaison glissière, à l’action du vérin.
L’application du PFS permet d’en déduire :…
OU
cet ensemble de solides est à l’équilibre. Appliquons le théorème de la résultante statique :
OU/ET
cet ensemble de solides est à l’équilibre. Appliquons le théorème du moment statique au point
O:
M A,3→ 3
.z 2 = 0
Théorème de la Sur x
1
Vérin 2+3 résultante statique R1 vérin = f ( Rvent →3 , R pes →2 )
→ 2
R2+ 3→2+ 3 .x1 = 0
Théorème du Sur x0
Moteur 1 1+2+3 moment statique en M O , 0 moteur = f ( Rvent →3 , R pes →2 )
O 1→1
Ainsi, si un solide S est en équilibre soumis à deux forces (torseurs glisseurs) alors :
les résultantes sont opposées (même direction, même norme, sens contraire) ;
les droites d’action sont identiques et passent par les points d’application.
Ces résultats permettent de réduire le nombre d’inconnues d’actions mécaniques de liaison : si l’on
note u le vecteur unitaire de la droite d’action AB , alors il ne subsiste qu’une seule inconnue,
l’intensité des résultantes :
F .u
{T1→S } = −{T2→S }=
∀pt∈( A,u )
0
Remarque : les actions mécaniques transmissibles dans les liaisons sphériques, sphères cylindres et
sphères plans sont modélisables par des forces (torseur glisseur).
Avec l’hypothèse de problème plan, (vue dans la suite du cours), d’autres liaisons pourront être
également modélisables par des forces…
Exemple : transmetteur bielle/manivelle
En négligeant l’action de la pesanteur, l’isolement de la bielle 2
conduit au bilan des actions mécaniques extérieures (BAME)
suivant :
X 1→2 .x 2 + Y1→2 . y 2 + Z 1→2 .z 2
- liaison sphérique parfaite : {T1→ 2 }=
B
0
- liaison sphérique parfaite : {T3→ 2 }= X 3→ 2 .x 2 + Y3→ 2 . y 2 + Z 3→2 .z 2
B
0
La bielle 2 étant soumise à deux actions mécaniques
modélisables par des torseurs glisseurs, on en déduit que :
X 12 .x2
{T1→2 } = −{T3→2 }=
∀pt∈( B , x )
0
2
7- Stratégie d’isolement
Pour qu’un mécanisme en chaîne fermée soit contrôlé en position, vitesse et effort, un seul
actionneur est généralement suffisant. Il y a alors une seule chaîne d’énergie/puissance.
Pour déterminer l’action fournie à l’effecteur de cette chaîne d’énergie/puissance afin de la maintenir
en équilibre dans une position imposée, il faut :
2. isoler, solide après solide, en partant d’un isolement qui fait intervenir l’action de l’actionneur
jusqu’à un isolement qui fait intervenir l’action mécanique « de sortie ».
Pour les solides soumis à 2 glisseurs, utiliser, sans démonstration, les résultats du cours.
Pour les autres isolements, si le degré de liberté de la liaison à supprimer est :
- une translation à trajectoire rectiligne : appliquer le théorème de la résultante statique en
projection sur la direction de la translation,
- une rotation : appliquer le théorème du moment statique, en un point de l’axe de rotation, en
projection sur la direction de l’axe.
Problème Plan X i → j .x + Yi → j . y + Z i → j .z X i → j .x + Yi → j . y
(O, x , y ) {T }=
i→ j
.x + M A,i → j . y + N A,i → j .z
=
L
P A, i → j
N
∀P∈( O , x , y ) A, i → j
.z
Problème Plan X i → j .x + Yi → j . y + Z i → j .z Yi → j . y + Z i → j .z
(O, y, z ) {T }=
i→ j
LA,i → j .x + M A,i → j . y + N A,i → j .z
=
P
∀P∈( O , y , z )
LA , i → j . x
Problème Plan X i → j .x + Yi → j . y + Z i → j .z X i → j .x + Z i → j .z
(O, x , z ) {T }=
i→ j
.x + M A,i → j . y + N A, i → j .z
=
L
P A, i → j ∀P∈( O , x , z )
M A, i → j . y
Z 3 →3 .z3
Ou, avec une hypothèse de problème plan (O, yi , zi ) {T }=
31→32
1 2
∀P∈( O , yi , zi )
LP , 31 → 32
. x3
L’hypothèse de problème plan, permet de simplifier l’écriture des torseurs et d’alléger la mise en
oeuvre du principe fondamental de la statique.
Seules 3 équations scalaires seront issues du PFS (au lieu de 6) : 2 pour les résultantes et 1 pour
le moment.
En général, il est mentionné dans l’énoncé d’un problème que l’on est face à un problème plan.
Mais il faut être capable de simplifier les torseurs d’AM en annulant certaines composantes de leurs
éléments de réduction… tout en faisant attention au domaine de validité.
Hypothèse de problème plan: autres actions mécaniques transmissibles dans les liaisons
modélisables pas des forces (torseurs glisseurs)
Rappel : les actions mécaniques transmissibles dans les liaisons sphérique, sphère-cylindre et
sphère-plan sont toujours modélisables par des forces (torseur glisseur).
Avec l’hypothèse problème plan, il faut y rajouter les liaisons pivot et pivot glissant dont l’axe est
perpendiculaire au plan, et les liaisons cylindre-plan de ligne de contact perpendiculaire au plan.
Hypothèses utilisées
La loi entrée-sortie en effort des transmetteurs usuels peut se déterminer rapidement à partir de leur
loi entrée-sortie cinématique, dans les conditions suivantes :
fonctionnement en régime permanent, c’est-à-dire lorsque l’actionneur tourne à vitesse
constante ;
liaisons parfaites entre les pièces qui constituent le transmetteur, pas de phénomènes
dissipatifs (frottement sec ou visqueux) ;
action de la pesanteur sur les pièces qui constituent le transmetteur, et action interne de
ressorts… négligeables devant les autres actions mécaniques mises en jeu.
Si et seulement si ces conditions sont remplies, on peut alors faire comme première approximation
que la puissance est intégralement transmise entre l’entrée et la sortie du transmetteur : Ps = Pe
Rappel : P = C.ω pour un mouvement de rotation
P = F .v pour un mouvement de translation
: 02 Principe Fondamental de la Statique.doc-
ère
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SII CPGE 1 année - Créé le 05/03/2018 –
B-Modéliser | Statique -2 | Principe Fondamental de la Statique
On admettra que les lois entrée-sortie en effort ci-dessous, établies avec les hypothèses
précédentes (fonctionnement en régime permanent, liaisons parfaites, et actions de pesanteur
et interne négligeables) sont valables également, lorsque le mécanisme étudié est à l’équilibre.
ωs
Loi entrée-sortie cinématique : =i ⇒ ωs = i.ωe
ωe
Avec i qui est fonction des diamètres ou nombre de dents ou filets des différents pignons et roues.
Selon la valeur de i (<1 ou >1), on parle de réducteur ou de multiplicateur de vitesse.
1
Loi entrée-sortie en effort avec les hypothèses précédentes : Cs = . Ce
i
Ainsi, un réducteur de vitesse est un multiplicateur de couple,
et un multiplicateur de vitesse est un réducteur de couple.
Transmetteur vis-écrou
Loi entrée-sortie cinématique :
2.π (rad ) → pas (mm) pas pas
⇒ x= .θ ⇒ Vs = . ωe
θ (rad ) → x (mm) 2.π 2.π
pas est le pas de la vis et de l’écrou
2.π
Loi entrée-sortie en effort avec les hypothèses précédentes : Fs = . Ce
pas