Course Volution 2
Course Volution 2
Course Volution 2
⇒ Populations
- communautés reproductrices partageant un même pool génique (T. Dobzhansky)
- Panmixie : union aléatoire des gamètes mais :
. Effet de voisinage / consanguinité de position
. Métapopulation
. polytypisme
⇒ Structure génétique
Métapopulation = réseau de populations locales (ou dèmes) interconnectées mais
génétiquement différenciées
2 exemples :
Colonisation Extinction
Site vacant
Population
locale
Aire de répartition
géographique
Population monomorphe
Population polymorphe
Oui, mais….
variation héréditaire (‘nature’) vs. variation non héréditaire (‘nurture’)
Conditions environnementales
Sagittaire
Allométrie : forme et physiologie
Du sexe….
Haldane : « l’anatomie comparée reflète l’histoire de la lutte pour accroître son rapport
surface/volume »
Espace des formes définies T = coef. de translation
par le modèle de Raup : W = coef. d’expansion
D = distance axe-ouverture
polymorphisme « génétique » vs. polymorphisme « statistique » :
Deux génétiques des populations ?
Aujourd’hui :
Plasticité phénotypique
⇒‘contrainte’ (réponses continues vs.
discontinues ?)
⇒ adaptative : VP = VA + VNA + VµE + VME
( VME)
Typologie des polymorphismes
1. Polymorphismes chromosomiques
- Polychromatisme
- Polymorphisme morphologique
Diversité moléculaire
- Polymorphisme protéinique
- Polymorphismes moléculaires :
aujourd’hui, une solution technique à chaque problème
n AA
fr ( AA) =
N
Fr(AA) fréquence des individus ayant le génotype AA
• Fréquence de l'allèle A :
nombre de gènes A 2n AA + n Aa 1
p= = = fr ( AA) + fr ( Aa)
nombre total de gènes 2N 2
• Fréquence de l'allèle a :
2nAi +∑ nAi A j
1
pi =
2N
j ≠i
= f Ai Ai +
2
∑ f Ai A j
Remarque :
Fr (AA) = 0,30
Fr (Aa) = 0,50
Fr (aa) = 0,20
Fr (A) = 0,50
Fr (a) = 0,50
Hypothèses du modèle :
H1 : hypothèse de la panmixie
H2 : la population a une taille infinie
H3 : la fréquence des gènes n’est pas modifiée d’une génération à la
suivante par mutation, sélection ou migration
P2 individus AA
2pq individus Aa
q2 individus aa
AA Aa aa
p2 2pq q2 (Σ = 1)
Remarque
Si plus de 2 allèles au locus considéré (A1, A2,…, Aj,…An) en fréquence
p1, p2,…,pj,…pn,
ª il existe n(n + 1)/2 génotypes différents et la structure de HW
devient :
• Homozygotes AiAi en fréquence pi2
• Hétérozygotes AiAj en fréquence 2pipj
• ….
Et si les conditions ne sont pas respectées…
Exemple :
Population de bactéries (haploïde, multiplication végétative) : 2
allèles A1 et A2 à un locus.
Hypothèses :
• absence de mutation de A1 Ù A2
• absence de sélection
• absence de migration
• taille infinie de la population
A (p) A (p’)
a (q) a (q’)
× Ø
sélection p’ + 2p’q’ + q’2
2
(modification des
fréquences alléliques)
3.1. La Panmixie
3.2.1. L’autogamie
Reproduction par autofécondation :
• homozygotes AA Ö AA
• homozygotes aa Ö aa
• hétérozygotes Aa Ö disjontion à chaque génération suivant la
formule mendelienne :
AA Aa aa
1/4 1/2 1/4
proportion d'hétérozygotes divisée par 2 à chaque génération
ª population tend rapidement vers l ‘homozygotie totale avec
seulement des individus de génotypes AA et aa.
A la génération g, la proportion d’hétérozygotes est donc :
H g −1 H0
Hg = = g
2 2
Qu’en est-il de la structure allélique ?
A 2
( 4
) (
pg = Dg + 1 H g = Dg −1+ 1 H g −1 + 1 1 H g −1
22
)
( )
pg = Dg −1+ 1 H g −1 = pg −1
2
Mesures de la consanguinité
2 mesures :
a. Coefficient de parenté
- de 2 individus (Malécot 1948) (φPM) : proba que 2 gènes
homologues tirés au hasard chez I et chez J soient
identiques
- proba que 2 allèles tirés au hasard d’1 population
soient identiques
Remarque 2
2 allèles (gènes homologues)
⇒ identiques (par ascendance) = 2
copies sans mutation d’un même gène
ancêtre = gènes autozygotes
⇒ non réplicats d’un seul gène
ancestral = gènes allozygotes.
B C n1 + n2 maillons entre P, A, M
1/2 1/2
n1, n2 : maillons de
B à I ou de C à I
P M
1/2 1/2
I
Ö probabilité pour qu’un gène tiré au hasard chez P et un gène
n1 + n2
tiré au hasard chez M proviennent de A est (1/2) :
AA D = p2 + Fpq = (1 – F)p2 + Fp
Aa Ho = (1 – F) (2pq)
aa R = q2 + Fpq = (1 – F)q2 + Fq
En l’absence de panmixie : fréquences alléliques Ö fréquences génotypiques.
Ø
structure génotypique = ~ fréquences alléliques
(p et q) + ~ ‘régime’ d’association des allèles (F) :
Ainsi, si :
• F > 0 : Hobs < Hatt ; déficit en hétérozygotes ;
• F < 0 : Hobs > Hatt ; excès d’hétérozygotes ;
• F = 0 : Hobs = Hatt ; population à l’équilibre.
Remarques :
• Wright appelle F ‘coefficient de consanguinité de la population’, ce qui est
abusif car, (i) la consanguinité est rarement le seul facteur provoquant un
déséquilibre de la population par rapport à la structure de HW, (ii) un
apparentement généralisé (populations finies) ne provoque pas d’écart à HW.
f(AA) : noir
f(Aa) : blanc
f(aa) : hachuré
3.2.3. L’homogamie
panmixie
fermé
ouvert
modèle de Hardy-Weinberg
absence de sélection…
sélection
Population à l’équilibre :
AA Aa aa
p02 2 p0 q0 q02
w = v.f
9 Si ∆ viabilité et fertilité selon génotypes Ö fréquences génotypiques :
AA Aa Aa
w1 p 2 + 1/ 2 .w2 2 pq
p' =
w
où w = w1.p2 + 2w2. pq + w3 q2 : valeur sélective moyenne de la population
( quantité moyenne de zygotes de la génération suivante)
∆p = pq
(w1 − w2 ) p2 + (w2 − w3 ) q
w
W Ö ∆p (+ ou - ) Ö sens de l’évolution
¾ w1 > w2 < w3 ou w1 < w2 > w3 ; dans ces cas plus complexes, il peut exister
un équilibre où les 2 allèles se maintiennent.
1. Organisme diploïde
2. Reproduction sexuée
3. Générations non recouvrantes
4. Sous-pops indépendantes de taille
N constante
5. Accouplements au hasard
6. Pas de mutation
7. Pas de sélection
Tirage avec
répétitions
L. Excoffier (GENET)
Dérive : définition
générations
Fixation de a Fixation de A
Perte de A Perte de a
1 pop. panmictique mais d’effectif limité => proba Ft pour 2 allèles d’être identiques ≠ 0
Théorie de la coalescence :
N(0, s)
Point de
lâcher
Population totale
Individu diploïde
Sous -
Population
¾ La migration (i) homogénéise les fréquences des pops qui échangent des
gènes, (ii) limite la consanguinité :
- Pour estimer la différenciation, plusieurs locus considérés => identité génétique des 2
populations fondée sur le calcul des moyennes arithmétiques de chacun des termes
précédents :
I = Iab /√ Ia.Ib