Le Bilan Psychologique
Le Bilan Psychologique
Le Bilan Psychologique
Le bilan psychologique
Soit :
- Pour une contribution au diagnostic « psychologique » et /ou psychopathologique (→
psychiatre). Qu’est ce qui va faire la singularité du sujet une fois le diagnostic posé ?
Le rorschach permet d’articuler le plan psychologique au diagnostic. Comment le
patient en est-il arrivé là ? Ce qui peut contribuer à la définition du projet
thérapeutique. Il va capter des choses qui sont infracliniques.
- Mesure de changement après intervention. Il n’y a pas de détail particulier : dépend de
notre vision du besoin. Y a-t-il eu un changement susceptible de changer le sujet ? Le
sujet a une maîtrise, contrôle conscient sur les contenus. Mais inconscient sur le
contenu formel, sur lequel on observe une stabilité lors de test-retest (≠WISC car
mémoire procédurale de 6 mois).
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L’examen psychologique
Définition
Méthode polymorphe pour connaître et comprendre la personnalité d’un individu, qui permet
d’obtenir un éclairage sur la nature et les origines de ses difficultés et qui permet de proposer
des solutions.
Attention !! Le but n’est pas uniquement intellectuel (comprendre) mais besoin d’une réponse.
Il faut que celui qui pose la demande explique la demande. Par exemple, c’est l’interne va
proposer au patient de rencontrer le psychologue. Si le patient est ok, d’accord. !! Être clair
sur le cadre.
Ensuite :
- vérifier la demande du patient,
- s’il y a des réticences : dues au patient ou incapacité interne ? Parano,
psychopathologie, alcool, dépression primaire ou secondaire…
- Consultation du dossier médical,
- avis de l’équipe (aides soignantes, infirmières…).
Possibilités de rencontrer le patient de manière informelle, confidentielle, afin de replacer la
demande et de demander dans quel contexte il préfère avoir la consultation = pour le
désangoisser. Qu’est ce qu’il sait des buts de la consultation ?
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L’entretien clinique
Pour CHILAND, l’entretien clinique entre dans une dimension de relation d’aide, de conseils
et de démarche de soins.
2. Relation d’aide : position subjective qui implique l’empathie (alors que amis et
familles sont dans une position de sympathie)
Attention !! Distance qui permet processus thérapeutique (≠apathie, antipathie,
sympathie).
C. ROGERS : authentique, écoute active (≠flottante comme en psychanalyse) centrée
sur les émotions, et reformulation du contenu émotionnel.
3. Conseils :
Attention !! Pas n’importe comment. Tout dépend du courant thérapeutique dans
lequel le praticien se place.
Attention !! Le secret professionnel ne fait pas fis des lois (si danger…)
Attention !! Resituer le contexte de la demande, expliciter la demande.
→ Faire clarifier la demande. Vient-il de lui-même ? Est-il adressé ? Si oui, dans quel but ?
La neutralité bienveillante
Attention de ne pas émettre de jugement… et faire en sorte que ça n’intervienne pas dans
l’entretien.
L’outil de l’entretien est le clinicien. Pas d’altération de la relation empathique. Le
psychologue doit pouvoir tout entendre. Intérêt sur le contenu et le non verbal. Respecter les
résistances du patient, ses silences. Etre à l’écoute de ce qu’il dit et de ce qu’il montre et lui
renvoyer. La neutralité ne signifie pas qu’il n’y a pas de CT.
La neutralité bienveillante n’est pas indispensable dans tous les cas.
Technique interprétative
= plaquer son propre référentiel théorique sur le patient. Ça peut être tout à fait à côté de ce
que le patient ressent.
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Attention !!! Reste toujours quelque chose de risqué, dimension intuitive de la clinique de part
notre expérience.
1. Le cadre :
Se poser la question du cadre, environnement dans lequel le patient est reçu.
- Quelles sont les motivations : la demande. Consulte t’il de lui-même, à la
demande d’un tiers, qui ? Demander au sujet sa perception de la raison de sa
présence.
→ la faire expliciter
Attention !! Ne pas tomber dans l’interrogatoire, ne pas forcer les résistances du patient,
tendre vers la neutralité bienveillante (le laisser s’exprimer sur ce qu’il veut sans être
systématiquement remis en cause). Si la demande ne concerne qu’un seul symptôme, attention
de ne pas se focaliser exclusivement dessus, mais ne pas le délaisser non plus.
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A l’issue de ces investigations, émettre des hypothèses sur la nature des troubles, leurs
facteurs de maintient.
Avoir éventuellement recourt à un bilan pour confirmer ou infirmer les hypothèses.
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Depuis peu de temps (mars 2002) le patient a accès au dossier de soin. Le bilan psychologique
ne fait pas systématiquement partie du dossier mais il peut. Donc il faut faire attention.
Il va témoigner de la crédibilité du psychologue.
But : répondre à une ou des questions qui proviennent très rarement du sujet (mais famille,
psychiatre…).
Rmq : faire expliciter la demande. La psychologue est libre de choisir sa méthode.
Recherche de trouble de personnalité ? Diagnostic différentiel ? => Objectif clair et précis.
Précision diagnostique, indication thérapeutique, mesure d’un changement (après thérapie) =>
utilité
On évalue les aptitudes et la personnalité. Rmq : clarifier ce que le patient attend du bilan,
a-t-il une demande, si sait il pourquoi il est là ? (Pour faire le point sur votre capacité
d’attention, mémoire…).
Retour au sujet : règle déontologique, qu’il soit systématique. Favoriser un retour oral
plutôt qu’un retour écrit afin d’éviter de la figer. Présenter sous forme d’hypothèses, avec
beaucoup d’humilité et demander l’avis au patient. Demander fréquemment ce que le
patient entend et n’entend pas. « Qu’avez-vous retenu de ce bilan? » qu’il fasse une synthèse.
Si adressé à un psychiatre, citer les outils utilisés. Si c’est un somaticien, nommer et expliquer
brièvement le test (ex : TAT, test dans lequel il est demandé au sujet de raconter une
histoire…)
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Conclusion : reprend la question posée, y répond avec des arguments forts, mention des
points positifs repérés, proposition psychothérapeutique argumentée et proposer quelques
cibles thérapeutiques.