Marketing de L'Agro Alimentaire: Environnement, Stratégies Et Plans D'action
Marketing de L'Agro Alimentaire: Environnement, Stratégies Et Plans D'action
Marketing de L'Agro Alimentaire: Environnement, Stratégies Et Plans D'action
com
MARKETING / COMMUNICATION
MARKETING
DE L’AGRO
ALIMENTAIRE
Environnement, stratégies
et plans d’action
Philippe AURIER
Lucie SIRIEIX
3e édition
© Dunod, 2016
ISBN 978-2-10-075366-6
Remerciements
N
ous souhaitons remercier ici toutes les personnes qui ont participé,
directement ou indirectement, à la réalisation de cet ouvrage.
Tout d’abord, Christian Pinson de l’Insead, qui nous a motivés,
encouragés et aidés à l’origine de ce projet.
Nous remercions aussi nos collègues de Montpellier SupAgro qui nous ont
aidés sur certains aspects liés à la qualité (Hélène Dorche), à la distribution
(Florent Saucède) ou à l’international (Jean-Pierre Couderc, Foued Cheriet)
ainsi que nos collègues montpelliérains avec lesquels nous avons de
nombreux échanges sur les thèmes du marketing ou de l’agroalimentaire.
Nous remercions également tous nos collègues de l’enseignement
supérieur, de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et
de l’Association française du marketing, dont les articles et ouvrages nous
ont permis d’approfondir nos connaissances et notamment tous ceux qui
participent tous les ans à la journée AFM du marketing agroalimentaire
que nous organisons à Montpellier. Cette journée apporte beaucoup à nos
réflexions théoriques et managériales.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
III
Nous remercions tous ceux qui, par leurs questions, leurs relectures et
leurs suggestions, ont permis de tester et d’améliorer le contenu de cet
ouvrage, en particulier Renée Roussel, Dhélia Schmid, Isabelle Llorca, les
étudiants du parcours « chef produit » du MAE de l’IAE et de l’option
Agro-Managers de Montpellier SupAgro et du MSMAEVA de l’EM-Lyon et
Montpellier SupAgro.
Nous remercions enfin nos familles respectives qui ont toujours su nous
encourager, tout au long de ce travail.
Les auteurs dédient cet ouvrage à Cécile, Martial, Renée, Florian, Natacha,
Guilhem, Clément et Mathilde et à tous les proches (ils se reconnaîtront)
avec lesquels ils aiment partager de bons repas.
IV
Sommaire
Remerciements III
Avant-propos 1
Abréviations 5
123
Index 441
VI
Avant-propos
Positionnement de l’ouvrage
Cet ouvrage se veut à la fois :
–– généraliste car les produits alimentaires représentent l’essentiel des
produits de consommation courante. Écrire un ouvrage sur le marketing
de ces produits revient à écrire un manuel sur le marketing des produits
de consommation courante ;
–– spécifique car il présente le marketing d’un secteur particulier : les
produits agroalimentaires. À ce titre, nous le destinons à tous les
étudiants et praticiens de la sphère agroalimentaire qui s’intéressent aux
questions de mise en marché des produits, à la démarche marketing et
à l’orientation consommateur/client.
Contenu de l’ouvrage
Le secteur agroalimentaire présente de nombreuses spécificités dont la
description constitue la première partie de cet ouvrage. Nous avons choisi
d’en présenter deux, qui sont les plus importantes à nos yeux. La première
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Abréviations
Chapitre 1
Découvrir
la consommation
alimentaire
Executive summary
Selon la FAO, les insectes font partie des repas traditionnels d’au
moins deux milliards de personnes et plus de 1900 espèces sont men-
tionnées comme aliments humains. En raison des prix croissants des
protéines animales, de l’insécurité alimentaire, des pressions accrues
sur l’environnement et de la croissance démographique, le potentiel
des insectes pour l’alimentation semble considérable. Dans ces condi-
tions, pourquoi l’entomophagie ne se développe-t‑elle pas de manière
plus rapide dans le monde ?
La consommation alimentaire évolue certes en fonction de fac-
teurs liés à l’environnement, à l’offre (production, disponibilité et
distribution, coûts des produits) ou à des caractéristiques sociodé-
mographiques (composition et revenus des ménages, lieu et mode
d’habitation…) mais ces facteurs ne doivent pas occulter l’impor-
tance des dimensions historique, culturelle, sociale, symbolique et
identitaire de l’alimentation. Si Engel avait mis en relation dès le
xixe siècle le lien entre le revenu des ménages et leur consommation
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Au Moyen Âge, les volailles ou les poissons, mets délicats, sont réser-
vés aux élites sociales. Les nobles, dont les activités principales sont la
guerre et la chasse, consomment beaucoup de gibier, les animaux nés
libres étant considérés comme des animaux nobles. Les gens du peuple,
dont l’estomac est censé être moins fragile, consomment des animaux
plus grossiers tels que le bœuf ou le porc.
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1 Pour plus de détails, voir Pitte J.-C., in Flandrin et Montanari (dir.), Histoire de l’Alimentation,
Paris, Fayard, 1996.
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