Cours Antenne Et Telecoms Spatial
Cours Antenne Et Telecoms Spatial
Cours Antenne Et Telecoms Spatial
Programme :
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Chapitre 1 : LES CARACTERISTIQUES DES ANTENNES
I- Les antennes :
Le rôle d’une antenne est de convertir l’énergie électrique d’un signal en énergie
électromagnétique transportée par une onde électromagnétique (ou inversement). Une
définition traditionnelle est la suivante : « Une antenne d’émission est un dispositif qui assure
la transmission de l’énergie entre un émetteur et l’espace libre où cette énergie va se propager.
Réciproquement, une antenne de réception est un dispositif qui assure la transmission de
l’énergie d’une onde se propageant dans l’espace à un appareil récepteur ».
Le transport d’énergie par une onde électromagnétique va donc permettre le transfert
d’information sans support physique à travers un canal ou une liaison radioélectrique, à
condition que l’onde électromagnétique soit modulée par un signal informatif. Une liaison
radioélectrique est un canal de transmission entre un émetteur et un récepteur, dont le support
de transmission est assuré par des ondes électromagnétiques. Comme tous les canaux de
communication, il est soumis aux problèmes posés par le bruit et les perturbations, qui vont
limiter les performances du système de transmission. Ils sont aussi dépendants des propriétés
de l’antenne qui va donner naissance à l’onde électromagnétique, et à l’environnement autour
de l’antenne qui va influer sur la propagation des ondes électromagnétiques. La connaissance
et la modélisation de la propagation et des antennes sont complexes … mais nécessaires pour
dimensionner un système de transmission sans fils.
Quel que soit la fréquence de fonctionnement de l’antenne, quel que soit sa structure
physique, le rayonnement des antennes est caractérisé par des propriétés communes. Le but de
cette partie est de les présenter. Ces propriétés doivent permettre de répondre aux questions
suivantes :
- Comment une antenne rayonne t-elle la puissance qui lui est fournie dans l’espace ?
Dans quelle(s) direction(s) ?
- Avec quelle efficacité se fait le transfert d’énergie entre la puissance de l’émetteur et
la puissance rayonnée ?
- Sur quelle bande de fréquence l’antenne rayonne de manière optimale ?
- Quelles sont les propriétés données par l’antenne à l’onde électromagnétique émise ?
Bien que les propriétés d’une antenne restent les mêmes qu’elles soient utilisées en émission
ou en réception,
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I.1 Structure générale d’une antenne
Dans cette partie, nous allons considérer uniquement des antennes émettrices. Cependant, il
est nécessaire de supprimer toute distinction entre antenne émettrice et antenne réceptrice, en
introduisant le principe de réciprocité : toute structure qui reçoit une onde électromagnétique
peut transmettre une onde électromagnétique. Une antenne passive peut réciproquement être
utilisée en émission et en réception. Les propriétés de l’antenne resteront les mêmes qu’elle
soit utilisée en émission ou en réception.
La figure 1 présente la structure générale d’une antenne émettrice. (Une antenne réceptrice
présente une structure similaire, l’alimentation est remplacée par un récepteur, le sens des
flèches indiquant le transfert de puissance est inversé) :
- Le signal à transmettre peut provenir d’une ou plusieurs sources (amplitude et phase
des sources indépendantes). Ps correspond à la puissance électrique délivrée par la
source.
- Des amplificateurs et des filtres peuvent être placés entre la source et l’antenne pour
fournir une puissance électrique suffisante aux éléments rayonnants et assurer une
émission (ou une réception) sur une bande étroite.
- L’émetteur ou le récepteur sont reliées à l’antenne par une ligne qui sont en général
des lignes coaxiales ou des guides d’ondes. Ils permettent de transporter une puissance
électrique PA aux éléments rayonnants. La puissance PA est différente de la puissance
PS en raison des pertes liées aux différents éléments reliant la source aux éléments
rayonnants.
- Le réseau de polarisation permet de connecter les signaux à transmettre aux
éléments rayonnants, de les déphaser et/ou de les combiner entre eux. Nous verrons
dans une section future « Réseau d’antennes » comment le fait de combiner plusieurs
antennes entre elles peuvent fournir des propriétés intéressantes à l’antenne
équivalente.
- Les éléments rayonnants assurent la transmission de l’énergie fournie par l’émetteur à
l’espace libre où l’onde va se propager. La puissance rayonnée par l’antenne est notée
PR.
Réciproquement, elle assure la transmission de l’énergie d’une onde EM vers le
récepteur
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Figure 1 – Structure générale d’une antenne
Il est important que l’installation de l’antenne et sa connexion à la source nécessite d’autres
structures non présentées sur le schéma, mais qui vont avoir une influence non négligeable sur
les performances de l’antenne. L’antenne est montée mécaniquement sur un dispositif (un mat
pour une station de base, le châssis d’un téléphone) qui va contribuer à modifier le
rayonnement de l’antenne.
En outre, l’antenne peut être protégée de l’environnement extérieur par un radome, qui peut
absorber une partie du rayonnement.
II-Génération d'onde
a) par des courants, représentés vectoriellement par une densité de courant J en A/m2. C'est le cas
des antennes filaires.
b) par une ouverture dans un volume où règne un champ EM, par exemple l'extrémité ouverte d'un
guide d'onde. C'est le principe des antennes paraboliques.
Les ondes radioélectriques ou ondes hertziennes sont des ondes électromagnétiques qui se
propagent de deux façons :
Le domaine des fréquences des ondes radio s'étend de 9 kHz à 3 000 GHz.
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Il est essentiel de comprendre les principes de la propagation des ondes pour pouvoir prédire
les chances et les conditions d'établissement d'une liaison radio entre deux points de la surface
de la Terre ou entre la Terre et un satellite.
Le niveau du signal reçu à l'extrémité du parcours sera plus ou moins élevé donc plus ou
moins exploitable en fonction de la fréquence d'émission, l'époque par rapport au cycle
solaire, la saison, l'heure du jour, la direction et la distance entre l'émetteur et la station
réceptrice, etc. L'étude des lignes de transmission et des phénomènes de propagation d'un
signal dans une ligne peut aider à optimiser les câbles utilisés dans l'établissement d'un réseau
de transmission ou pour l'alimentation d'une antenne.
Nous allons parler des antennes (ou aériens), dispositifs permettant la transposition d’une énergie
guidée en un champ électromagnétique rayonné en espace libre (ou inversement).
Il existe une multitude de types d’antennes, de tailles et de formes très diverses, aux modes de
fonctionnement plus ou moins complexes. Nous allons définir les caractéristiques et propriétés
communes à ces différents dispositifs ainsi que leurs domaines d’applications.
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Le principe de réciprocité stipule qu'une antenne peut être utilisée indifféremment en émission ou
en réception.
De la rélation
On appelle antenne isotrope une antenne théorique rayonnant uniformément dans toutes les
directions de l'espace. Une telle antenne n'a donc pas de direction de propagation privilégiée; on dit
qu'elle n'est pas directive.
Si l'antenne isotrope est intéressante pour le calcul théorique, il est important de noter qu'elle est
impossible à réaliser dans la pratique…
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III.3 Directivité
La directivité (parfois appelée gain directionnel, ce qui porte à confusion…) d'une antenne est
définie ainsi :
On admet que piso est la densité de puissance émise par une antenne isotrope qui aurait la même
puissance émise PE.
La directivité indique dans quelles directions la densité de puissance est meilleure ou moins bonne
que celle de l'antenne isotrope. La directivité ne dépend pas de r, car les deux densités décroissent
en 1/r2.
Le gain en puissance dépend de la fréquence du signal émis Il est très faible aux basses fréquences
mais atteint des valeurs de 75% à 95% pour des fréquences supérieures à 1 MHz.
Gain
Le gain d'une antenne correspond au meilleur gain directif dans une (évt. plusieurs) direction(s). Les
plus grands gains sont obtenus avec des antennes paraboliques (20 à 60 dB).
Attention Une antenne est un élément strictement passif qui n'amplifie pas le signal ! Son gain, par
définition, représente la concentration de puissance dans une direction privilégiée par rapport à une
antenne isotrope sans pertes.
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De fait, le gain en puissance d'une antenne est un paramètre plus intéressant que sa directivité; en
effet, comme le rendement y est inclus, on peut calculer la densité de puissance en introduisant
directement la valeur de la puissance fournie PF
III.5.1 Exemples
Les gains directifs des deux dipôles sont indépendants de pour des raisons de symétrie (voir
§3.6 et §0).
La Figure ci-dessus illustre les diagrammes de rayonnement G() de ces trois antennes (pour un
rendement maximal =1) pour une valeur quelconque.
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Normalement, il faut considérer un diagramme de rayonnement en 3D. La Figure ci-dessous illustre
le diagramme de rayonnement du dipôle élémentaire en 3D.
III.5.2 Remarques
Si on intègre la densité de puissance p(r, , ) le long d'une sphère de rayon r, on trouve toujours :
En d'autres termes, si une antenne a un gain élevé dans une direction particulière, elle le 'paie'
ailleurs. Par exemple, les deux dipôles ont un gain plus grand que un dans les directions x et
y, mais ils n'émettent rien dans la direction des z. Les deux dipôles sont donc légèrement
Directifs.
Le diagramme de rayonnement d'une antenne directive a l'aspect décrit par la Figure ci-dessous A
noter que le gain est souvent donné en dB.
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En principe, les lobes secondaires sont indésirables pour une antenne directive. Suivant la remarque
du §5.5.2, on se rend compte que plus on les réduit, plus on renforce le lobe principal.
On appelle angle d'ouverture l'angle du cône à G0/2 (3 dB) sur le diagramme de rayonnement.
On peut aussi s'intéresser à l'angle d'ouverture dans le plan vertical. En plus de la construction de
l'antenne il dépend beaucoup de l'environnement de celle-ci : nature du sol, hauteur de l'antenne en
longueurs d'onde, angle de site... Une antenne dont le lobe principal est très large dans le sens
vertical permet à l'angle de départ sur les bandes décamétriques de prendre des valeurs plus faibles
ou plus élevées et donne plus de chance d'activer des modes différents et par conséquent de couvrir
une zone plus grande. Sur la figure, le lobe principal a un angle de départ de 23 degrés mais son
ouverture angulaire est de 25 degrés, ce qui permet à l'angle de départ de s'étaler entre 11 et 45
degrés sans affaiblissement notable.
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Rapport avant arrière
Rapport Avant/Côtés
Cette notion est parfois évoquée pour exprimer l'atténuation des signaux provenant de la droite et de
la gauche de la direction privilégiée de l'antenne. En fait, comme pour le rapport Avant/Arrière, il est
plus instructif de disposer du diagramme de rayonnement de l'antenne dans le plan horizontal.
Une antenne au sol qui rayonne de la même façon dans toutes les directions horizontales (ou
presque) est dite omnidirective (ou quelquefois omnidirectionnelle). C'est le cas, entre autres, de
l'antenne quart-d'onde verticale ou ground-plane.
On utilise l'antenne omnidirective lorsque la direction du correspondant n'est pas connue ou varie en
permanence. C'est le cas du trafic en mobile pour la station fixe comme pour la station mobile. Dans
le trafic local sur VHF où les correspondants sont répartis dans plusieurs directions, il n'est pas aisé
d'avoir à tourner l'antenne à chaque tour de micro. Sur ondes décamétriques, l'antenne omnidirective
évite l'installation et l'utilisation d'un rotor d'antenne ; elle permet aussi d'entendre simultanément dans
toutes les directions.
Au paragraphe des inconvénients, l'antenne omnidirective :
- a en général un gain plus faible qu'une antenne directive
- capte les signaux dans toutes les directions, y compris les signaux indésirables.
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Définitions
La polarisation d'une antenne est celle du champ électrique de l'onde qu'elle rayonne ou qu'elle reçoit
de façon privilégiée, par exemple au travers de son lobe principal.
Si le vecteur champ électrique de l'onde rayonnée par l'antenne se trouve toujours dans le même
plan, du moins tant que l'onde ne subit pas une réflexion sur le sol ou un obstacle, la polarisation est
dite linéaire. Sinon la polarisation de l'onde est elliptique avec le cas particulier de la polarisation
circulaire. Une polarisation linéaire peut être horizontale ou verticale.
Comme c'est le champ électrique qui détermine la polarisation de l'onde, il est généralement possible
de déterminer la polarisation d'une antenne en observant la façon dont le champ électrique est
produit. Sur le dipôle ci-contre on voit que le champ électrique (en rouge) se développe dans des
plans se coupant sur l'axe du dipôle dont l'un est horizontal, comme le dipôle lui-même.
La plupart du temps, il suffit de repérer le point d'alimentation de l'antenne et de voir si on ne serait
pas en présence d'un dipôle (antenne yagi) ou d'un demi-dipôle (ground-plane).
En cas de doute on peut toujours essayer d'utiliser un champmètre muni d'un dipôle demi-onde taillé
sur la fréquence à recevoir et de se placer à quelques longueurs d'onde de l'antenne, en vue directe.
Le signal reçu sera maximum lorsque la polarisation de l'antenne à tester sera la même que celle du
dipôle du champmètre.
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Pertes de transmission dues à une différence de polarisation
C'est particulièrement sur les fréquences supérieures à 30 MHz que la polarisation de l'antenne de
réception doit être la même que la polarisation de l'onde reçue. Sur décamétriques, les liaisons en vue
directe sont rares et il est impossible de prévoir la polarisation de l'onde ayant subie des réflexions sur
le sol ou sur les couches de l'ionosphère.
Selon le cas, un mauvais choix de la polarisation de l'antenne de réception peut se solder par une
perte de 3 dB ou par un affaiblissement très grand (pouvant dépasser 20 décibels).
elliptique Linéaire
Dans la direction optimale du lobe principal, le gain directif G(, ) est égal à G0. On définit
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Quand on utilise une antenne directive (par exemple une antenne parabolique), il est clair
qu'on va chercher à l'orienter de manière optimale pour avoir G(, )=G0. Dans la direction
choisie. Dans ce cas, la PIRE suffit pour connaître la densité de puissance à une distance r
quelconque
Soit une antenne de réception captant une onde dont la densité de puissance vaut p(r,,) et
délivrant une puissance PR .
Donc : Connaissant la surface équivalente d'une antenne et la densité de puissance reçue, on trouve
immédiatement la puissance reçue.
On montre qu'en raison de la réciprocité, la surface équivalente est liée au gain de l'antenne de
réception :
III.7.2 Exemple
Le satellite 'Hot bird 1', lancé en 1995 émet un signal avec les caractéristiques suivantes :
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PIRE = 49 dBW
f = 12 GHz
On montre que la surface équivalente d'une antenne parabolique est (en gros) égale à la moitié de la
surface de son disque.
Donner la puissance reçue par une antenne parabolique de diamètre d=70 cm.
troposphériques, faisceaux hertziens, liaisons par satellite, etc.). On néglige l'influence du sol
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On appelle affaiblissement isotrope le terme :
Donc :
En résumé :
III.8.1 Exemple
Soient deux antennes identiques de gain G0=10 dB et éloignées de 300m. Le signal est émis à
une fréquence f=400 MHz avec une puissance de 2.5 W. Calculer l'affaiblissement de la liaison et la
puissance du signal reçu (exprimé en W).
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I.-8-2 : BILAN HERTZIEN
l’IUT-R, organisme de centralisation des normes télécom préconise une puissance seuil minimalePs
dBm pour assurer la qualité de la transmission ; Ps dépend du débit de la transmission.
exemple :– 82 dBm à 34 Mbit/s correspond aux performances des récepteurs courants utilisés.
Cette marge MB dépend étroitement du partage de puissance entre porteuse et type de modulation
du signal, et se calcule à partir de références fournies par l’IUT-R ; à l’aide de sa valeur, des procédés
de calculs assez complexes permettent de valider le paramètre fondamental de la transmission : p le
temps relatif de dépassement du taux d’erreur TE (TEB en numérique)
Le bilan hertzien est donc un calcul de PR puis de MB conduisant à une validation du FH / norme
préconisée
tout calcul d’émission de puissance s’effectue par le passage à la PIRE (puissance isotrope rayonnée
équivalente)
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on a par définition du gain G : PIRE = Pe.Ge
Si Pe désigne la puissance de l’émetteur, on doit faire intervenir les taux d’affaiblissement 1/ Le dus
aux feeders
la puissance reçue par la parabole de réception est le flux du vecteur de Poynting au travers de son
aire équivalente Ar soit Pr = S.Ar S = PIRE / 4d² ( loi de la photométrie isotrope )
afin de faire apparaître un terme de gain Gr analogue à celui de l’antenne d’émission, on est amené à
écrire par un jeu de produit puis division par le terme (4²) :
afin de tenir compte de la réalité des pertes de lignes en réception (guides d’onde et feeders ) on
utilise dans la pratique le calcul de PR au niveau de l’entrée du récepteur ; par un raisonnement
identique à celui effectué à l’émission, on écrira :
PRdB = PIREdB + GRdB + 20log /4d - LRdB qui se développe enfin sous la forme :
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avec la présence sur le trajet du FH d’obstacles ou d’absorbants ( hydrométéores) créant un
affaiblissement supplémentaire AS on aura au final :
niveau reçu niveau émis gains d’antenne aff. esp. libre pertes de lignes aff. Sup.
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Chapitre 2 : différentes types d’antennes
On va voir les grandes familles d’antennes à l’origine de l’ensemble des structures rayonnantes :
I- L’antenne filaire
L’antenne filaire est la plus simple. Elle est constituée de 2 brins de fil électrique de longueur l/2.
-onde.
La polarisation de cette antenne est celle de son axe principal : Si l’antenne est verticale, la
polarisation est verticale.
Cette antenne est bien évidemment une antenne omnidirectionnelle, elle a donc par nature un gain
faible de l’ordre de 2dBi.
Si on sépare un doublet demi-onde en 2 et qu’on place l’un des brins au dessus d’un plan conducteur
(plan de masse qui agit comme un « miroir »), on obtient une antenne aux caractéristiques
équivalentes mais de dimension moitié.
Le gain est de 3dBi, légèrement plus élevé que le doublet demi-onde car elle ne rayonne que dans la
moitié de l’espace.
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C’est l’antenne la plus simple à réaliser mais il ne faut pas oublier le plan de masse.
L'antenne Yagi ou antenne Yagi-Uda (du nom de ses inventeurs, Hidetsugu Yagi et Shintaro Uda) est
une antenne se caractérisant par une forme qui se rapproche de celle d'un râteau : c’est l’antenne la
plus utilisée par les particuliers pour recevoir la télévision (terrestre). Cette antenne a été brevetée
en 1926.
Le principe est le suivant : on associe sur un même axe un doublet et des brins non alimentés appelés
(a tort) éléments parasites. Ces éléments vont capter le signal émis par l’antenne alimentée et vont
le re-émettre.
L’antenne alimentée est appelée « radiateur », les éléments parasites situés à l’arrière sont appelés «
réflecteurs », ceux situés devant sont appelés « directeurs ».
Le champ émis par l’antenne est la somme de tous les champs émis par tous les éléments. En jouant
sur les positions et les longueur des éléments, on modifie les phases et amplitudes de chacun des
champs électriques re-émis de sorte que le champs soit maximal vers l’avant et minimum vers
l’arrière. On obtient ainsi une antenne directive.
Analogie : On rappelle l’image de la lampe torche qui est constituée d’une ampoule et d’un
réflecteur (miroir) qui permet de concentrer le faisceau lumineux.
Le gain d’une antenne Yagi augmente avec le nombre d’éléments : autour de 6 dB pour une Yagi à 2
éléments, il peut atteindre jusqu'à 18 dB pour une antenne à plus de 20 éléments.
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L’antenne Yagi est le plus souvent utilisée entre 100MHz et 1GHz.
Une antenne parabolique, communément appelée parabole par le grand public, est une antenne
disposant d'un réflecteur en forme de parabole.
Les propriétés géométriques de la parabole permettent de concentrer tous les rayons reçus en un
point unique appelé foyer.
C’est en ce point que l’on placera une petite antenne (la source) qui est alimentée en émission, et qui
capte le signal en réception.
Analogie : Ici encore, on pensera à la lampe torche ou au phare de voiture : le miroir derrière
l’ampoule a la forme d’une parabole.
Souvent, sur les antennes paraboliques, en particuliers sur celles destinées à la réception satellite, la
source est décentrée, le réflecteur est alors une portion de parabole : on parle de « parabole offset ».
La source ne masque pas les ondes reçues, contrairement à la « vraie parabole », ce qui permet
d’obtenir un meilleur gain. Autre avantage, les paraboles offsets sont installées quasi verticalement
alors qu’elles pointent un satellite placé très haut dans le ciel, elles permettent donc un gain de
place.
Parfois, en particulier pour les radars et les faisceaux hertziens, l’antenne parabolique est recouverte
d’une « enveloppe » rigide, le radôme (comme radar et dôme). Le radôme permet de protéger
l’antenne de l’eau et des accumulations de glace. Le matériau ne doit pas introduire de perte de
puissance.
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Gain d’une antenne parabolique
avec :
Plus l’antenne est grande devant la longueur d’onde, plus le gain est important.
Angle d’ouverture
L’angle d’ouverture à -3dB d’une antenne parabolique est lié à la dimension de l’antenne. Plus
l’antenne est grande devant la longueur d’onde, plus le gain est important et plus l’antenne est
directive.
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Il existe de très nombreuses antennes et nous ne pouvons ici les citer toutes.
- L’antenne cadre qui à la forme d’une bobine (parfois sur un noyau de ferrite) utilisée en grandes
ondes.
- L’antenne patch qui est intéressante car réalisée sur un circuit imprimé. Elle est constituée de
plusieurs cellules rayonnantes. Plus les cellules sont nombreuses et plus le gain est important.
Utilisée autour du GHz, en particulier en WiFi
V- Antennes sectorielles
Ils ont pour objectifs de résoudre les PROBLEME DANS LES RESEAUX MOBILES
Le système le plus simple pour garantir la mobilité serait de pouvoir couvrir une large zone où le
mobile serait à portée quelque soit sa position ces antennes sont les composantes les plus visibles
du réseau GSM. On les voit un peu partout, souvent sur des hauts pylônes, sur des toits d’immeubles,
contre des murs, à l’intérieur des bâtiments ; il arrive assez souvent qu’elles soient invisibles puisque
camouflées, pour des raisons esthétiques, à proximité de bâtiment classés « monuments historiques
». Ces antennes permettent de réaliser la liaison Um entre la MS (téléphone mobile) et la BTS.
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Chaque relais GSM est partagé en plusieurs zones d’émission, une pour chaque antenne (sauf
présence de diversité spatiale), habituellement jusqu’à 3 zones par relais, appelées aussi secteur ou
cellule.
Monosectorisé
Est dit monosectorisé un site GSM qui ne possède qu’un seul secteur, c'est-à-dire qui ne gère qu’une
seule cellule. Il y a une seule antenne, ou deux si la diversité spatiale est utilisée, voire jusqu’à trois
pour certains sites omnidirectionnels constitués de trois brins omnidirectionnels.
Ce type de site omnidirectionnel est utilisé en zone rurale pour assurer une couverture assez
Bisectorisé
Un site bisectorisé est un site GSM qui possède deux secteurs, et donc deux cellules distinctes. Le site
peut comporter au moins deux antennes et jusqu’à quatre si la diversité spatiale est utilisée. Ce type
de site sert à couvrir des zones où seuls deux secteurs sont utiles (flanc d’une colline…).
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Trisectorisé
La majorité des sites GSM sont des sites trisectorisés, c'est-à-dire qu’ils sont constitués de trois
cellules, ce qui permet une meilleure intégration au PDF (Plan De Fréquences). Ces sites sont très
répandus en zone rurale et périurbaine, où la couverture n’est quasiment assurée qu’à partir de ce
type de sites.
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Chapitre 3 Télécommunication spatiale
Un satellite artificiel est un objet fabriqué par l’homme , envoyé dans l'espace à l'aide d'un
lanceur et gravitant autour d'une planète ou d'un satellite naturel comme la Lune. La vitesse
imprimée par la fusée au satellite lui permet de se maintenir pratiquement indéfiniment dans
l'espace en décrivant une orbite autour du corps céleste. Celle-ci, définie en fonction de la
mission du satellite, peut prendre différentes formes — héliosynchrone, géostationnaire,
elliptique, circulaire — et se situer à des altitudes plus ou moins élevées classifiées en orbite
basse, moyenne ou haute.
Le premier satellite artificiel Spoutnik I est lancé par l'URSS en 1957. Depuis cette époque,
plus de 5 500 satellites artificiels ont été placés en orbite. Les satellites jouent désormais un
rôle important à la fois sur les plans économique (télécommunications, positionnement ,
prévision météorologique), militaire (renseignement) et scientifique (observation
astronomique, microgravité, observation de la Terre, océanographie, altimétrie). Ils sont, en
particulier, devenus des instruments incontournables pour notre compréhension de l'univers
physique, la modélisation des changements climatiques et le fonctionnement de la société de
l'information.
Les progrès techniques permettent aujourd'hui de mettre en orbite des satellites plus lourds
(jusqu'à 6 tonnes et demi pour les satellites de télécommunications), capables de remplir des
missions toujours plus sophistiquées (satellites scientifiques), avec une grande autonomie. La
durée de vie d'un satellite, variable selon le type de mission, peut atteindre 15 ans. Les
avancées de l'électronique permettent également de concevoir des micro-satellites capables
d'effectuer des missions élaborées.
.
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Figure 1 :
Synoptique des liaisons par satellite
a) Le secteur spatial
Le secteur spatial est constitué du satellite par lui-même, de l’ensemble des stations de contrôle au
sol, c’est à dire les stations télémesure et de télécommande appelées TT&C
(Tracking, Telemetry and Command), ainsi que du centre de contrôle du satellite, où sont décidées
toutes les opérations liées au maintien opérationnel, et où sont vérifiées les fonctions vitales du
satellite.
b) Le secteur terrien
Le secteur terrien est constitué de l’ensemble des stations terriennes, le plus souvent raccordées aux
terminaux des usagers par un réseau terrestre, ou directement, dans le cas de petites stations (VSAT
: Very Small Aperture Terminal), et de stations mobiles. Les stations se distinguent par leur taille, qui
varie selon le volume de trafic à acheminer sur la liaison spatiale, et selon le type de trafic
(téléphone, télévision, données, etc.). Les plus grands sont équipés d’antenne de 30 mètres de
diamètre, et les plus petites antennes ont un diamètre de
0.6 mètre (cas de la réception TV). On distingue les stations fixes, les stations transportables, et les
stations mobiles. Certaines stations sont en même temps émettrices et réceptrices.
D’autres sont uniquement réceptrices, ce sont les RCVO (ReCeiVe Only) : ce sont par exemple, des
stations de réception d’un système de radiodiffusion par satellite, ou d’un système de distribution de
signaux de télévision ou de données.
c) Principe de transmission
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Figure 2 : Synoptique de la structure interne d'un
satellite
Les ondes radioélectriques porteuses émises par les stations terriennes sont reçues par le satellite et
réparties dans les différents canaux selon leur fréquence grâce aux filtres d’entrée de canal (IMUX) :
ces liaisons s’appellent liaisons montantes. Après amplification dans chaque canal, ces porteuses
sont regroupées par des filtres de sortie de canal (OMUX) sur l’antenne d’émission. Le satellite les
émet à son tour, vers les stations terriennes réceptrices : ce sont les liaisons descendantes.
Amplifier les signaux reçus pour les retransmettre sur la liaison descendante. La puissance du
signal à l’entrée du récepteur du satellite est de l’ordre de 100pW à 1nW. La puissance du signal à la
sortie de l’amplificateur d’émission est de l’ordre de 10W à 100W. Le gain en puissance est de l’ordre
de 100 à 130 dB.
Changer la fréquence de l’onde porteuse pour éviter la réinjection d’une fraction de la puissance
émise, dans le récepteur : le pouvoir de réjection des filtres d’entrée à la fréquence de la liaison
descendante s’ajoute à la faiblesse des gains d’antenne d’émission et de réception de la sortie vers
l’entrée pour assurer une isolation de l’ordre de 150 dB.
2. Structure du satellite
Dans la structure d’un satellite, on peut distinguer deux parties principales : la plateforme et la
charge utile.
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Figure 3 : Structure
d'un satellite
de fonctionner. On trouve :
L’alimentation électrique (en rouge) : tous les satellites ont besoin d’énergie pour fonctionner. Le
soleil fournit l’énergie nécessaire pour la plupart des satellites en orbite. Ce système d’alimentation
en énergie utilise des panneaux solaires pour convertir la lumière en énergie électrique, ainsi que des
batteries pour la stocker, et un système de distribution qui transmet l’énergie électrique à chaque
instrument.
Le système de commande (en bleu) : ce système contrôle toutes les fonctions du satellite. C’est le
cerveau du satellite. Le coeur de ce système s’appelle le Flight Computer. Il y a aussi un processeur
d’entrée/sortie qui redirige toutes les données de contrôle qui entrent et sortent du Flight Computer.
Le contrôle d’altitude et d’orbite et les équipements de propulsion (en jaune): ce système permet
au satellite de rester stable et de toujours être orienté dans la bonne direction. Le satellite possède
des capteurs qui lui permettent de connaître son orientation. De plus, le satellite a aussi besoin de
pouvoir se déplacer pour corriger sa position, c’est pourquoi il possède un mécanisme de propulsion.
La performance du système de contrôle d’altitude dépend de l’utilisation du satellite. Un satellite
utilisé pour faire des observations scientifiques a besoin d’un système de contrôle d’une plus grande
précision que pour un satellite de télécommunications.
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sol utilise ces équipements pour transmettre de nouvelles instructions à l’ordinateur du satellite. Ce
système permet aussi de transmettre des images ou autres formes e données enregistrées, aux
ingénieurs se trouvant sur Terre.
Le contrôle thermique (en marron) : le système protège tous les équipements du satellite des
dommages dus à l’environnement spatial. En orbite, un satellite est exposé à de brutaux
changements de températures (de –120° lorsque le satellite est dans l’obscurité, jusqu’à 180° lorsque
le satellite se trouve exposé au soleil). Le contrôle de la température utilise une unité de distribution
de chaleur ainsi qu’un système de couverture thermique pour protéger les équipements
électroniques du satellite de ces brusques changements de température.
La charge utile d’un satellite (en violet) représente tous les équipements permettant au satellite de
réaliser la fonction pour laquelle il est destiné. Pour un satellite de communications, la charge utile
peut représenter les antennes réfléchissant le signal TV ou le signal téléphonique. Pour un satellite
d’observation, la charge utile est composée de caméras digitales et de capteurs d’image pour
prendre des clichés de la surface de la Terre.
Cette charge utile comporte un ensemble de canaux, chaque canal étant équipé d’un amplificateur
d’émission opérant dans une sous bande particulière de la bande totale allouée au satellite. Cette
disposition permet d’offrir, dans chaque canal, une puissance en rapport avec l’état de
développement technologique des amplificateurs micro-ondes embarquables, alors que la mise en
oeuvre d’un seul amplificateur pour l’ensemble de la bande conduirait à
Toute liaison satellite se décompose en deux parties : la liaison montante c’est à dire le transfert du
signal depuis la station émettrice terrienne vers le satellite, et la liaison descendante c’est à dire le
transfert du signal du satellite jusqu’à la station réceptrice terrienne.
Nous avons donc deux bilans de liaisons distincts. Pour chacun des deux nous retrouvons le fameux
paramètre G/T défini dans l’article précédent. Notons également que dans le domaine
spatial nous parlons beaucoup de PIRE ou Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente qui est le
produit de la puissance fournie à l’entrée de l’antenne d’émission par son gain. Comme les
puissances et les antennes utilisées sont très diverses d’une station à une autre, la PIRE fournit
un paramètre commun permettant une vraie comparaison directe et objective entre stations
Nous avons donc introduit les deux paramètres fondamentaux d’une station d’émission -
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réception satellite : le G/T pour la réception et la PIRE pour l’émission. Le satellite est
PIREsol = PIRE de la station terrienne émettrice = Puissance fournie à l’antenne Pe* Gain de
l’antenne Ge
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B = bande passante équivalente de bruit soit en bonne approximation la bande passante des
filtres pour le type de modulation utilisée. Par exemple pour la BLU, B est de 3KHz environ.
Soit (C/N)d le rapport signal sur bruit au niveau de la station de réception sol
PIREsat = PIRE du satellite = Puissance fournie à l’antenne Psat * Gain de l’antenne Gsat
Psat peut se déterminer avec (C/N)m calculé précédemment et le plancher de bruit Pbruit du
B = bande passante équivalente de bruit soit en bonne approximation la bande passante des
Ce bilan de liaison ne prend pas en compte le bruit superposé au signal lors de la liaison Terre
Satellite. Nous faisons comme si la liaison montante n’apportait pas de bruit. Il faut donc
Le rapport signal sur bruit de la liaison global se déduit des deux derniers par la formule
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C/N est le rapport signal sur bruit en sortie du récepteur de la station terrienne.
Cette formule est en fait générale et s’applique pour toute liaison utilisant un transpondeur
Les transmissions par satellite font partie des systèmes de transmission par faisceau hertzien. Les
informations transportées sur une liaison satellite modulent une fréquence dite intermédiaire qui est
elle-même transportée par une fréquence dite porteuse. Moduler une onde consiste à faire varier un
ou plusieurs de ses paramètres (amplitude, fréquence, phase) en fonction des informations à
transmettre.
Du point de vue de l'utilisateur, le comportement global de ces fréquences évolue suivant différents
aspects, en particulier :
- la taille de l'antenne diminue quand la fréquence augmente. La portabilités des petites antennes
est très appréciée aujourd'hui sur le marché.
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- la disponibilité des bandes croit avec la fréquence. On réserve relativement facilement une bande
Ka de nos jours, alors que la place sur les bandes S et L est très précieuse.
2- Techniques d'accès
Dans tout réseau permettant à plusieurs sources de se connecter à diverses destinations, se pose le
problème de l'accès au réseau. Dans les réseaux satellitaires, ce problème est encore plus délicat que
dans les réseaux terrestres : le même canal hertzien est partage par toutes les sources et toutes les
destinations. La conception des réseaux satellitaires doit donc prendre en compte le fait que la bande
passante est limitée et chère, et des méthodes efficaces de partage du canal sont déterminantes. On
distingue alors plusieurs approches pour l'accès au lien, et on se limite à présenter les trois les plus
utilisées.
Dans l'AMRF, on découpe toute la bande de fréquence en M sous bandes qui sont ensuite partagée
par les différents utilisateurs. Cette méthode source du problème d'intermodulation, qui s'amplifie
rapidement avec la puissance utile. On peut perdre jusqu'à la moitie de la capacité de transmission
par rapport à un accès unique.
Station émettrice transmet pendant une tranche de temps predeterminee. L'inconvénient de l'AMRT
par rapport à l'AMRF est la nécessite de synchronisation temporelle entre les différents émetteurs.
Dans l'AMRC (Code Division Multiple Access, CDMA), tous les usagers peuvent utiliser toute la bande
passante tout le temps. Le signal est transmis dans une bande très supérieure à sa bande d'origine.
Le signal émis est combine avec un code pseudo-aleatoire de telle façon qu'il occupe la totalité de la
bande passante disponible. Le récepteur doit corréler le signal reçu avec le même code pour
décrypter ce signal.
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3- Techniques de modulation
La robustesse vis à vis des non linéarités d’amplitude du canal satellitaire.
L’information modulante contenue dans la fréquence instantanée de la porteuse n’est pas affectée
par les distorsions d’amplitude.
la modulation de phase est la technique la plus utilisée pour les transmissions numériques par
satellite, en particulier une modulation par déplacement de phase du type PSK (Phase Shift Keying).
Les plus usuelles sont les modulations à deux et quatre états, du type BPSK (Binary Phase Shift
Keying), et QPSK (Quaternary Phase Shift Keying). (MDP-4)
Des modulations de phase d'ordre supérieur sont possibles mais elles sont peu utilisées, compte tenu
de leur sensibilité au bruit, qui implique à performance égale une puissance plus grande.
La première concerne la robustesse, pour les mêmes raisons évoquées pour le cas de
signaux analogiques.
celle des modulations par déplacement de fréquence du type FSK (Freqeuncy Shift
Keying).
L’efficacité spectrale (bits/s.Hz) d’une modulation numérique s’exprime par le rapport entre le
débit transmis R et la bande radiofréquence B occupée par la porteuse :
=R/B
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