Cours FST

Fondamentaux du système
solaire thermique
SES , Charge horaire de la compétence : 60 h
Novembre 2020
Mme. GHAZALI
PLAN
1 Décrire le rayonnement solaire
2 2 Distinguer les différentes applications du solaire thermique
3 Identifier les interconnexions avec d’autres sources de chaleur
4 Savoir définir la performance et l’efficacité énergétique
5 Appliquer les bases d’hydraulique

Description du rayonnement solaire:
Caractériser la ressource solaire ➢ Le SOLEIL
Il y a 4,6 Milliard d’années il n y avait rien ou presque rien,

un nuage de gaz essentiellement composé d’hydrogène et
de poussière, sous l’effet de gravité une zone plus dense
de ce nuage a commencé a attirer l’hydrogène et la
poussière qui se trouve dans les parages , petit à petit la
masse de cette zone a augmenté et quand la masse est
augmentée la gravité augmente aussi , et donc le
phénomène est amorcé.
Caractériser la ressource solaire ➢ Le soleil
Avec le temps toute la matière enivrante va être

attirer au centre du nuage elle va se mettre à
tourner en formant un disque aplatie , au centre la
force d’attraction va devenir tellement importante
que les gaz seront comprimés et la température va
augmenter tellement augmenter qu’une étoile va
voir le jour.
Au final le soleil va absorber presque toute la

matière du disque 99,9% de cette matière, le reste
doit permettre de donner naissance du système
solaire dont notre planète la terre
De quoi est constitué notre soleil?
• Du Fer et autres matériaux
• De l’Hélium et l’Hydrogène
• De l’Azote Sulfurique
Hydrogène 75 % de la masse ou 92 % du volume et d’hélium 25 % de la masse ou 8 % du
volume
Caractériser la ressource solaire ➢ Constitution du soleil
L e soleil est constitué d’hydrogène ce gaz comme toute la matière qui compose l’univers se présente
sous forme d’atome. L’atome c’est un noyau lui-même composé des protons et des neutrons , autour
duquel gravite des électrons et bien l’atome d’hydrogène est un atome qui se résume à un proton
autour duquel gravite un électron.
Revenons à notre soleil à cause de la gravité la matière est comprimé que les gaz s’échauffent et la
température au centre de soleil atteint 15 Millions °C. à cette température l’hydrogène va se
transformer , 4 noyaux d’hydrogènes vont se rapprocher et se fusionner en formant un noyau
d’hélium , c’est ce qu’on appelle la fusion nucléaire .
Caractériser la ressource solaire ➢ Constitution du soleil
➢ 99 % de la masse du système solaire et environ 330 000 fois celle de la

terre.
➢ le noyau:
• centre du soleil la température plus de 15,5 millions de degrés
• la pression un milliard d'atmosphères
➢ La photosphère:
• 4500 K,
• pression 0,01 bar
Caractéristique de la ressource solaire
Quelle est la distance moyenne qui nous sépare du soleil?
• 149,5 x 10 6 km
• 150 000 Km
• 1,5 million de Km
La lumière voyage à une vitesse de 300000 km/s, elle atteint la terre dans environ 8mn
Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques Soleil-Terre
Le soleil c’est l'étoile la plus proche de nous 150. 106 Km

de la terre, une des 400 milliard d'étoiles de notre
Galaxy.
l'unité astronomique UA c’est la distance Terre-Soleil:

1 UA=149 597 870 km
Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques Soleil-Terre
Caractéristique du soleil Valeur
masse 1,989. 1030kg
diamètre 1,392. 109m
masse volumique moyenne 1410 kg/m3
température superficielle 5770 K

Caractériser la ressource solaire ➢ Potentiel théorique de la ressource Solaire
La quantité d’énergie reçu par la terre est considérable. Chaque année ce

sont 1.070000 Pétawatts heure( PWh , soit 1015 Wh) que reçoit la terre,
soit plus de 8OOO fois la consommation énergétique mondiale annuelle (
133PWh en 2005)
• Au Maroc :
Le Maroc dispose d'un potentiel d'énergie solaire très

intéressant, dont un rayonnement solaire incident
moyen variant de 4,7 à 5,6 kWh par jour et par mètre
carré et un nombre d’heures d’ensoleillement qui
oscille entre 2 800 heures/an et 3 400 heures/an
selon les régions.
Source: l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la
Francophonie (IEPF)
La durée d'insolation est mesurée par des

héliographes. La carte d'insolation du Maroc
nous montre:
- Le soleil se montre plus volontiers dans le
sud et l’est du pays que dans le nord.
- Le Maroc dispose d’un gisement solaire de
presque 320 jours/an et d’un potentiel
moyen 5.5kWh/m².jour.

Lancé le 2 novembre 2009 et mobilisant un investissement de 6,8 Mds EUR, le Plan solaire marocain porte sur la
production de 2 000 MW à l’horizon 2020, soit environ 14 % des besoins du Maroc en énergie. Il permettra
d’économiser 1 million de tonnes-équivalent-pétrole (TEP) et d’éviter l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2.
La MASEN (Moroccan Agency for Solar Energy) a été mise en place pour piloter les 5 sites ayant été
identifiés pour abriter les installations. Il s’agit de :
• Ouarzazate (560 MW), site pilote qui devrait générer une production de 1 150 GWh dès 2015, sur une
superficie de 2 500 hectares ;
• Foum el-Oued (500 MW) ;
• Sebkha tah (500 MW) ;
• Aïn Beni Mathar (400 MW) ;
• Boujdour (100 MW).
En complément du Plan solaire marocain, d’autres projets à très long terme pourraient participer au
développement de l’exploitation de l’énergie solaire au Maroc :
• Projet Desertec : lancé en juillet 2009 en Allemagne, il a pour but de fournir à long terme de l’énergie
électrique par un système de centrales thermiques solaires installées dans le Sahara. Le montant des
investissements devrait s’élever à 400 Mds EUR jusqu’en 2050. Néanmoins, ralenti par le contexte de crise
économique en Europe, le projet Desertec est actuellement en suspens.
• Projet Transgreen : le projet consiste à mettre en place un réseau électrique sous-marin dans la Méditerranée
pour acheminer l’électricité solaire produite au Maghreb vers l’Europe. Cette initiative s’inscrit dans le cadre
du Plan solaire méditerannéen. Le consortium sera mené par EDF et compte parmi ses membres les groupes
français Areva, Alstom, les espagnols Abengoa et RED Eléctrica, ou encore l’allemand Siemens.
• Comparaison avec les autres énergies renouvelables: Quelle est la consommation mondiale annuelle?
4
• Comparaison avec les autres énergies renouvelables:

Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques du rayonnement solaire
• Constante solaire
Le Soleil, à notre échelle de temps, envoie

des rayons dotés d’une énergie stable tout
au long de l’année, bien que celle qui
parvient à la Terre varie en fonction de sa
position sur son orbite et donc de sa distance
au Soleil. En moyenne, la constante solaire
est de 1.361 W/m2
La constante solaire correspond au flux solaire reçu sur une surface
de 1 m2 située à 1 UA de distance du Soleil et exposée
perpendiculairement à ses rayons, sans atmosphère pour les
absorber partiellement. Elle s'exprime en W/m2 et varie au cours de
l'année, en fonction de la position de la Terre sur son orbite.
Au périhélie, elle est la plus forte et tourne autour de 1.412 W/m2,
tandis qu'elle est la plus faible au moment de l'aphélie, atteignant
environ 1.320 W/m2, pour une moyenne d'environ 1.361 W/m2.
Cette valeur est à distinguer du rayonnement solaire incident

moyen, qui se calcule en prenant en compte la dissipation de
cette énergie sur l'ensemble de la surface de la Terre, quatre fois
plus importante que la surface du disque équatorial. Ainsi, le
rayonnement solaire incident moyen correspond à la constante
solaire divisée par quatre, soit environ 340 W/m2. Ces données
sont prises en compte dans le bilan radiatif terrestre.
Exercice :
Quelle est la puissance provenant du Soleil reçue par la Terre au niveau de

l’atmosphère , sachant que le Soleil est à 149,5 x106 km de la Terre?
Indication :
1. Le rayonnement solaire se propage suivant une sphère, dans toutes les
directions. Plus le rayon de cette sphère augmente, plus le rayonnement
par unité de surface de cette sphère diminue.
2. La surface de la sphère est égale à : 4 × π × R2
3. La surface du disque est égale à : π × R2
4. Puissance solaire : Ps= 3,84. 1026 W

Puissance solaire : Ps= 3,84. 1026 W
Correction:
𝑃𝑠
Puissance reçu/m² =Pr/m²= 𝑆 𝑠𝑝ℎ𝑒𝑟𝑒 = 1365 W/m²
Sphère soleil-terre
d= 1,5 . 1011 m
Puissance reçu = Pr/m² × S disque = 1,73 × 1017 W
disque terre
Rayon de la terre est égale à 6,37 millions de mètres
𝑃𝑟𝑡
Puissance reçu/m² = 𝑆 𝑠𝑝ℎ𝑒𝑟𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 = 339,21 W/m²
sur terre
Comment expliquer l’alternance du jour et de la nuit ?
Position et mouvement du soleil et ces ➢ Mouvement de la terre par rapport au soleil
conséquences pour le RS
B
M
La Terre décrit une ellipse autour du Soleil et le soleil
n’est pas au centre de l’ellipse mais est situé à l’un
des foyers de l’ellipse. A’ a A
F' O F
La terre tourne également sur son axe et fait
une rotation complète toutes les 24 heures. B’
La lumière du Soleil parvient à éclairer seulement une moitié de la Terre à la fois
Par exemple, lorsqu’il fait jour au Québec, il fait nuit en Australie.

L’alternance du jour et de la nuit sur un cycle de 24 heures s’explique simplement par le fait que la Terre tourne
sur elle-même en 24 heures. Autrement dit, un point éclairé à un moment donné par la lumière du Soleil sera
progressivement emporté dans l’ombre de la Terre à cause de la rotation continue de la Terre sur elle-même. Il
reviendra ensuite dans la partie éclairée par le Soleil. Et ainsi de suite.
En été au Maroc, les jours sont plus longs que les nuits parce que l’hémisphère Nord, dans lequel nous nous
trouvons, est incliné vers le Soleil. La durée d’ensoleillement est donc plus longue dans l’hémisphère Nord que
dans l’hémisphère Sud au cours des mois de notre été. En hiver, c’est le contraire. L’hémisphère sud est incliné
vers le Soleil et c’est l’hémisphère Nord qui bénéficie d’un temps d’ensoleillement plus court. Les journées sont
donc plus courtes en hiver.
Que passerait il si l’axe de rotation de la terre n’est pas incliné ??
Si l’axe de rotation de la Terre n’était pas incliné de 23 degrés par rapport à la

perpendiculaire au plan de révolution de la Terre autour du Soleil, les jours et les nuits
auraient une durée de 12 heures partout sur la Terre (sauf très près des pôles). Mais parce
que l’axe de rotation de la Terre est incliné, la durée des jours et des nuits varie en fonction de
notre position sur la Terre.
Activité : QUIZ
1. Pourquoi fait-il jour ou nuit sur terre?
a. La terre tourne autour du soleil;

b. La lune tourne autour de la terre;
c. La terre possède un axe incliné ;
d. La terre tourne sur elle-même.
2. Vrai ou faux , la terre tourne sur elle-même d’Est en Ouest Vrai Faux
3. Quelle est la durée de révolution de la terre autour du soleil ?

a. 24h
b. 30 jours
c. 365h
d. 365 jours et 6h
4. Qu’est ce qui est responsable du la durée variable des jours et des nuits ?
a. La rotation de la terre sur elle même;

b. L’inclinaison de la terre;
c. La révolution de la terre autour du soleil ;
d. La révolution de la lune autour de la terre.
5. Vrai ou faux , l’alternance jour-nuit est due à la rotation du soleil Vrai Faux
6. Comment s’appelle la journée la plus courte de l’année?

a. Equinoxe d’automne
b. 8h
c. Solstice d’été
d. Solstice d’hiver
7. Comment s’appelle la journée la plus longue de l’année?
b. 12h
d. Equinoxe de printemps
8. Comment appelle-t-on les moments où les jours et les nuits ont la même durée ?
b. Solstice d’hiver
d. Equinoxe de printemps
• Est-ce que en hiver la terre est plus proche ou plus éloignée du soleil ?
En hiver, la Terre est plus proche du Soleil qu’en été, d’environ 5 millions de kilomètres.
Les changements de saison sont causés par deux

phénomènes. D’abord, le mouvement de la Terre autour
du Soleil. Ensuite, l’axe de rotation incliné de la Terre.
La Terre tourne autour d’un axe. Cette ligne imaginaire
va du pôle Sud au pôle Nord. Mais l’axe de rotation de la
Terre n’est pas vertical. Il est plutôt incliné à 23,5°. La
planète penche toujours dans la même direction dans
son orbite autour du Soleil.
Qu’a à voir l’axe incliné de la Terre avec les saisons?
Cela veut dire que, selon les moments de l’année, différentes parties de la planète sont inclinées vers le
Soleil. C’est aussi pour cette raison que les saisons diffèrent selon les régions du globe.
Les saisons se produisent à différents moments dans les différentes parties du monde. L’inclinaison de la Terre
ne change pas pendant qu’elle tourne autour du Soleil. Par contre, la partie de la Terre qui est directement
frappée par les rayons du Soleil, elle, varie.
L’hémisphère Nord est incliné à l’opposé du Soleil de septembre à mars. Ainsi, la moitié nord de la planète
reçoit moins de lumière et de chaleur du Soleil; c’est alors l’automne et l’hiver. Pendant ce temps, l’hémisphère
Sud est penché vers le Soleil. Ce sera donc le printemps et l’été dans la moitié sud de la planète.
Position et mouvement du soleil et ces ➢ Trajectoire annuelle et journalière du soleil
Le mouvement apparent du Soleil, est le mouvement que semble faire en

un jour le Soleil pour un observateur installé sur Terre :
➢ Le matin, le Soleil apparaît à l'Est (bas sur l'horizon, c'est le « lever ») ;
➢ à midi (heure solaire), le Soleil est placé au Sud ou au Nord, et est au plus
haut de sa course apparente ;
➢ le soir, le Soleil est à l'Ouest, bas sur l'horizon, c'est le « coucher ».
Pour plus de clarté, on représente

généralement la course solaire par un
diagramme en coordonnées
rectangulaires.
Position et mouvement du soleil et ces ➢ Composantes du rayonnement solaire
• Rayonnement solaire
Le soleil émet des rayonnements principalement

dans la partie « visible » du spectre (lumière,
entre 400 et 700 nm).
Plus la longueur d’onde du rayonnement est
courte, plus la quantité d’énergie portée par les
photons est grande.
Comme nous l’avons évoqué précédemment dans la vidéo

l’atmosphère ne transmet pas au sol la totalité du rayonnement
solaire qu’elle reçoit:
• Rayonnement direct: C’est la part du rayonnement provenant des
RG= Rdirect + Rdiffus
rayons solaires.
• Rayonnement diffus multidirectionnel: Il provient de la réflexion
par les nuages ou par les poussières de l’atmosphère.
• Rayonnement global: C’est la somme du rayonnement direct et
diffus
Albédo:
L'albédo, grandeur sans dimension, est le rapport de l'énergie solaire réfléchie par Surfaces Albédo
une surface à l'énergie solaire incidente, le terme albédo dérive étymologiquement
Neige fraiche 0,8 à 0,9
du latin albédo qui signifie « blancheur, » et Par définition, l'albédo est une valeur
comprise entre 0 et 1. Neige ancienne 0,5 à 0,7
Parvenant au sol, le rayonnement solaire n’est qu’en partie absorbé. On appelle
Sol rocheux 0,15 à 0,25
albédo la fraction de rayonnement réfléchie par le sol, il dépend directement de la
nature du sol (terre, désert). Sol cultivé 0,07 à 0,14
La surface du sol renvoie vers l'espace une fraction du rayonnement solaire global
Foret 0,06 à 0,2
appelée albédo (a), qui dépend de sa nature et de son état.
Si le rayonnement réfléchi est égal à R. Le flux absorbé par le sol est (1-a).R. Etendu d’eau 0,05
Le tableau donne l’albédo typique de quelques surfaces.
RG= Rdirect + Rdiffus RG= Rdirect + Rdiffus+ Rréfléchi

Outre la composition de l'atmosphère, l'épaisseur d'atmosphère affecte beaucoup le rayonnement.

L’épaisseur d’atmosphère traversée influence donc le

spectre lumineux reçu. Les normes internationales
définissent différents types de spectre : AM1 (pour air mass
1, lorsque le rayonnement a traversé une épaisseur
d’atmosphère), AM0 (spectre à la surface externe de
l’atmosphère), AM1.5 (spectre utilisé pour les tests
standardisés des panneaux solaires correspondant à la
traversée d'une atmosphère et demie).
• La mesure du rayonnement solaire
La mesure du rayonnement solaire total
• Détecteur photodiode • Le pyranomètre d’Eppley


La mesure du rayonnement solaire diffus
• Anneau d’ombrage • Disque d’ombrage


La mesure du rayonnement solaire direct
• Pyrhéliomètre
La mesure du rayonnement solaire réfléchi
• Albédomètre
Deux composantes sont mesurées au minimum.

• On obtient la troisième par soustraction
• Si les trois composantes sont mesurées on peut vérifier la cohérence
Activité : QUIZ
1 . Comment peut-on définir la lumière:
a. La lumière est une onde sonore qui transporte de l’énergie et qui se propage à la vitesse variable.
108 m
b. La lumière est une onde électromagnétique qui transporte de l’énergie et qui se propage à la vitesse de 3. s
c. La lumière est une onde électromagnétique qui transporte de l’énergie et qui se propage à la vitesse de 3.1010 m/s.
2. Quel est le domaine de longueur d’onde de la lumière visible par l’œil humain?
a. Entre 400m et 800 m
b. Entre 400nm et 800 nm
c. Entre 200nm et 400nm
3. L’énergie solaire est transférée à la terre sous forme
a. Lumière uniquement
b. Ondes électromagnétiques
c. Chaleur
4. L’albédo de la terre traduit :
a. L e pouvoir absorbant de la terre
b. Le pouvoir d’émission de la terre
c. Le pouvoir de réflexion de la terre
5. Un objet peint en blanc a un albédo qui se rapproche de :
a. 0
b. 1
c. 0,5
d. 100
6- Quelle sont les types d’interaction possible entre la lumière et la matière:
a. L’absorption
b. La transmission
c. La conversion
d. La diffusion
Caractériser l’énergie du rayonnement disponible ➢ Repérage du soleil
• Coordonnées géographiques terrestres

Un point sur la surface de la terre est repéré par ces coordonnées:
1. Latitude (φ)
Une latitude donne la localisation d’un point par rapport à
l’équateur, elle varie entre 0 et 90°, positivement vers le
pôle Nord et négativement vers le pôle Sud.
• Coordonnées géographiques terrestres

2. Longitude (L)
La longitude d'un lieu donné est l'angle formé par le méridien
de ce lieu avec le méridien d'origine (méridien de Greenwich),
elle est comptée de 0° à 180°, positivement vers l'est et
négativement vers l'ouest.
3. Altitude
L’altitude est l’élévation d’un lieu par rapport au niveau de
la mer, mesurée en mètre (m).
• Position du soleil
Plutôt que d’étudier le mouvement de la terre sur son axe de rotation et sur sa
trajectoire autour du soleil . Le repérage du soleil permettra ainsi le calcul des flux sur
des plan d’orientation quelconques.
La position apparente du soleil est repérée à chaque instant de la journée et de l'année
par deux systèmes de coordonnées:
• Coordonnées horaires;
• Coordonnées horizontales.
Caractériser la ressource solaire ➢ Repérage du soleil
1. Coordonnées horaires
Les coordonnées horaires sont liées à l’heure de l’observation, et n’ont aucune relation avec la position de l´observateur
sur la terre. Elles ont comme plan de référence le plan de l’équateur. Les coordonnées horaires sont au nombre de deux :
• Déclinaison du soleil (δ) : La déclinaison est l'angle que fait la direction d’observation du soleil avec sa projection sur le
plan équatorial. Elle est exprimée en degrés(°). Elle traduit l’inclinaison du plan équatorial par rapport au plan
écliptique. Elle varie au cours de l’année entre -23,45° et +23,45°, elle est nulle aux équinoxes ( 21 mars et 21
Septembre), maximales en été (21 juin) et minimale en hiver (21 décembre).
La valeur de la déclinaison est calculée par la relation suivante : δ = 23,45 Sin[0,98 ( j+284)]
Ou j est le numéro du jour de l’année.

1. Coordonnées horaires
• L’angle horaire étant l’angle ou l’arc compté sur l’équateur dans le sens rétrograde à partir du plan vertical du lieu
passant par le sud jusqu’au plan méridien passant par le centre du soleil. Il mesure la course du soleil dans le ciel.
L’angle horaire définit le temps solaire vrai TSV, il est midi TSV si ω=0 [6]. Exprimé en degrés d’angle, sa valeur est
nulle à midi solaire, elle est négative le matin, positive en après midi et augmente de 15° par heure (un tour de 360°
en 24 heures).
L’angle horaire ω (°) est donné par la formule suivante : ω = 15 (TSV-12)

• Exercice :
Quelle est la déclinaison solaire, δ , le 31 octobre?
Quelle est la déclinaison solaire, δ , le 12 décembre?
Quelle est la déclinaison solaire, δ , le 31 juillet?

Caractériser la ressource solaire ➢ Repérage du soleil
2. Cordonnées horizontales
Les coordonnées horizontales dépendent du lieu d’observation, perpendiculaire à la verticale du lieu. Un objet est
repéré dans ce système de coordonnées par ces composantes:
• Hauteur du soleil (H) La hauteur angulaire du soleil, communément appelée hauteur du soleil ou élévation du soleil, est
l'angle compris entre la direction apparente du soleil avec sa projection sur le plan horizontal du lieu considéré. Sa
valeur est nulle au lever ou au coucher du soleil. Elle varie au cours de la journée en fonction de la déclinaison δ de
l’angle horaire ω, et de la latitude φ. De façon telle que :
Sin H = cos δ. cos ω. cos φ + sin (δ). Sin (φ)
Il s'agit de la formule fondamentale, permettant de connaître, quels que soient le jour, l'heure et le lieu, la hauteur du
soleil sur l’horizon
La hauteur maximale du soleil (à midi solaire) :
π
H max = − 𝝋+δ
𝟐
Calculer la hauteur solaire sachant que la latitude de Ouarzazate est 30,9° et que TSV= 16 pour les dates suivantes:
➢ 30 Mars
➢ 7 Avril
➢ 30 décembre
Azimut du soleil (α ): C'est l'angle compris entre la projection de la direction du
soleil sur le plan horizontal et la direction sud ou nord. Il est mesuré commençant
par le nord ou par le sud soit vers l’est soit vers l’ouest à travers un axe de 360°
(l’azimut est compris entre -180° ≤ ≤ 180°). Dans l’hémisphère nord, l’origine des
azimuts correspond à la direction du sud. L’angle d’azimut est compté positivement
vers l’ouest et négativement vers l’est.
cos(δ).sin(ω)
Sin α =
cos(𝐻)
https://online.seterra.com/fr/vgp/3124
Caractériser l’énergie du rayonnement disponible ➢ Temps solaire vrai
La terre tourne sur elle-même en 23h56min4s c’est la durée du jour sidérale mais son mouvement autour du soleil
fait que le jour solaire ( séparant deux passages du soleil au méridien) est de 24h en moyenne. En fait il s'agit d'une
durée moyenne et donc d'un jour solaire moyen car l'ellipticité de l'orbite de la Terre autour du Soleil et l'obliquité
de la Terre (inclinaison de son axe de rotation par rapport au plan de l'écliptique) entraînent des variations de la
durée du "jour solaire vrai". L'accumulation de ces variations peut atteindre + ou - 16 minutes au cours de l'année.
L'écart entre « jour solaire moyen » et « jour solaire vrai » est appelé « équation du temps » et est détaillé dans la
courbe ci-dessous.
Caractériser l’énergie du rayonnement disponible ➢ Temps solaire vrai

Caractériser l’énergie du rayonnement disponible ➢ Relation entre temps légale et Temps solaire
Les relations se reportant au mouvement du soleil utilisent le temps solaire TS qui diffère du temps légale TL (heure légale) du
lieu considéré. Cette différence est liée à :
• La différence ( fixé par chaque pays) entre l’heure légale TL et l’heure civile TCF du fuseau horaire dans lequel il se trouve :
C= TL- TCF
L’heure civil TCF du fuseau horaire est égale au temps universel TU (temps solaire su méridien de Greenwich) augmenté de la
valeur du décalage horaire
• La variation de la vitesse de la terre sur sa trajectoire autour du soleil qui introduit un terme correctif appelé equation du
temps ET:
Ou j : Numéro du jour de l’année et ω’ = 0,984

• La différence de longitude entre le lieu considéré et le lieu servant de reference au temps légal (en generale le centre du
fuseau): L-Lref
Caractériser l’énergie du rayonnement disponible
Le temps solaire se calcule finalement par la formule :
TS = TL+ET+(Lref - Llieu)/15+C
Caractériser l’énergie du rayonnement disponible
Exercice: Déterminer l’angle horaire et l’heure solaire eu lever et au coucher du soleil
L’angle horaire Wc au coucher du soleil est l’opposé au lever du soleil Wc=-Wl

Caractériser l’énergie du rayonnement disponible ➢ Inclinaison et orientation des capteurs
Pour optimiser au mieux la production d’énergie de votre installation solaire. Il est très important de ne pas sous-
estimer l’importance de l’inclinaison et de l’orientation du panneau solaire. Les critères à prendre en compte pour
un rendement optimal de vos panneaux. Avant de commencer, expliquons brièvement les termes:
• L’inclinaison est l’angle entre le plan du panneau solaire et le sol. Un panneau incliné à 0° est à plat contre le sol ou
horizontal, un panneau à 90° est à la verticale.
• L’orientation est l’angle entre le panneau solaire et l’axe plein Sud. À 0° l’angle d’orientation correspond à un
panneau faisant face au Sud, à 90° à l’Est ou l’Ouest, à 180° au Nord.

Quelle inclinaison du panneau solaire choisir ?
L’inclinaison des panneaux est importante pour optimiser l’irradiation du rayonnement direct et diffus reçu par les
capteurs.
Plus la surface du panneau solaire est perpendiculaire aux rayons incidents du soleil, meilleur est le rendement.
On cherche à produire plus de chaleur l’hiver, car les besoins

en eau chaude sont plus importants et moins de chaleur l’été.
Donc on va chercher à avoir une inclinaison optimale l’hiver,
une inclinaison de 30 à 45° environ par rapport à l’horizontale
assurent les meilleurs rendements pour une installation solaire
à nos latitudes.
Quelle orientation du panneau solaire choisir ?
L’orientation des panneaux solaires est importante pour capter au mieux le soleil et produire un maximum d’énergie. Ainsi
l’installation sera plus vite rentabilisée.
Pour une installation fixe, il faudra privilégier l’orientation des panneaux au sud. C’est l’orientation qui reçoit le plus d’énergie
solaire au cours d’une journée, et ce toute l’année.

Lorsque l’angle d’inclinaison et l’orientation du panneau n’est pas idéal : quel est l’impact sur la production des
panneaux solaires ?
Caractériser l’énergie du rayonnement disponible ➢ Révision : Questionnaire
La latitude est :
• Une longueur représenté en Km
• Une coordonnée géographique représentée par une valeur angulaire
• Une coordonnée avec comme référence le méridien de Greenwich
• Une coordonnée avec comme référence l’équateur
La longitude est:
• Une longueur représenté en Km

• Une coordonnée géographique représentée par une valeur angulaire
• Une coordonnée avec comme référence le méridien de Greenwich
• Une coordonnée avec comme référence l’équateur
En combien de jours la Terre tourne-t-elle autour du Soleil ?

•365
•Entre 365 et 366
•366
En combien d'heures la Terre tourne-t-elle sur elle-même (« jour sidéral ») ?

•12 h
•Un peu moins de 24 h
•24 h
Un méridien est:
• Une ligne imaginaire
• Une ligne physique qui relie les pôles géographiques
• Une ligne imaginaire qui relie les pôles géographiques
• Un réseau
Laquelle des formules suivantes est correcte ?

•Heure solaire = heure légale + Valeur de l'équation du temps + Correction de longitude
•Heure légale = heure solaire + Valeur de l'équation du temps + Correction de latitude
•Heure légale = heure solaire + Valeur de l'équation du temps + Correction de longitude
Quel angle est compris entre 0° et 180° et est accompagné de la mention E ou O ?

•La latitude
•La longitude
•Les deux
Combien de temps met la lumière pour aller du Soleil à la Terre ?

•0,008 s
•8 s
•8 min
• Expliquer le phénomène d’Albédo
• Parlez moi de l’effet d’atténuation
• Parlez moi de saisons
• Expliquer l’alternance jour et nuit
• Comment appelle t on l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre ?
• Parlez moi de la masse d’air
• Parlez moi du potentiel théorique solaire au Maroc
• Comment appelle t on la distance terre -soleil ?

• Comment repérer un point sur terre ?
• Comment repérer le soleil dans le ciel ?
• Parlez moi du temps solaire

Transporter le potentiel du rayonnement en potentiel
➢ Conversion d’énergie
du système solaire thermique
Une source d’énergie ? C’est quoi ?
SOURCES : C’est l’objet qui renferme (qui stocke l’énergie)

Source d’énergie renouvelable : Source dont le stocke peut se renouveler à
l’échelle humaine lors de son exploitation.
Source d’énergie non renouvelable : Source dont le stocke s’épuise lors de
son exploitation.
Source d’énergie renouvelable

Éolien : vent
Énergie Solaire Source d’énergie non renouvelable
hydraulique : (barrage) Uranium : minerais
Énergie hydrolienne : (courants marins) Énergies fossiles : pétrole, charbon,
gaz naturel (mélange de gaz qui
Énergie de la géothermie : (chaleur puisée dans le sol et les peuvent brûler comme le
nappes d’eau phréatiques) méthane)
Énergie des marées : (mouvement de l’eau dû à l’attraction
gravitationnelle de la Lune et du Soleil).
Énergie de la biomasse : (Aliments, bois, déchets des matières

organiques végétales ou animales, les biocarburants fabriqués
à partir du colza, etc …)
C’est quoi une forme d’énergie?
FORMES : C’est la nature (le type ) d’énergie.

CONVERTISSEUR d’énergie : C’est une machine qui transforme une forme d’énergie en
une autre forme d’énergie.
Le convertisseur reçoit de l’énergie à exploiter et la transforme en énergie utile.
Cependant toute l’énergie exploitée n’est pas transformée en énergie utile, une partie est
perdue (dissipée) dans l’environnement (milieu extérieur). Ces pertes sont souvent de
l’énergie thermique.
➢ Conversion d’énergie rayonnante en énergie thermique
L'énergie ne reste pas constamment au même endroit et sous la même forme. Elle peut se déplacer d'un
endroit à l'autre; elle peut aussi passer d'une forme à une autre. Ainsi, il n'y a jamais destruction ou
création d'énergie. C'est la loi de la conservation de l'énergie.
On assiste plutôt à deux phénomènes :
• Les transferts d'énergie
• Les transformations d'énergie

L'énergie rayonnante est la forme d'énergie contenue et transportée par les ondes électromagnétiques, en
particulier par la lumière.
Le Soleil, l'ampoule à incandescence ou le feu dégagent tous de la lumière. Cette lumière constitue la partie
visible du spectre des ondes électromagnétiques. Les ondes transportent de l'énergie d'un endroit à un autre et
on nomme cette énergie l'énergie rayonnante. L'énergie solaire correspond à une forme d'énergie rayonnante.
Les fours à micro-ondes dégagent de l'énergie rayonnante qui permet de chauffer les aliments.
L'énergie transportée par les rayons X nous permet de radiographier nos os.
➢ Conversion d’énergie solaire en énergie thermique
Rayons solaires = flux de photons

Photons = particules énergétiques de la lumière
Chaleur = énergie thermique liée à l’agitation des particules constitutives de la matière (atomes)
Chaleur solaire
Les photons excitent des atomes en leur transmettant une part de leur énergie.
Face à ce gain d’énergie, les atomes s’agitent et s’échauffent.
27 SEPTEMBRE 2012 photons agitation d’atomes chaleur

➢ Conversion d’énergie solaire en énergie thermique
Fonctionnement d'un chauffe-eau solaire

L'eau froide (G-) entre par le tuyau d'arrivée (A) dans un réservoir isolé (B)
servant de chauffe-eau. Elle circule dans le système et traverse des panneaux
solaires (C) qui absorbent les radiations solaires (D). L'énergie solaire est
absorbée par l'eau, ce qui la réchauffe. L'eau, maintenant chaude, retourne
dans le réservoir où la chaleur est distribuée dans le reste de la masse d'eau
par un mouvement de convection. De l'eau chaude (F+) demeure tout de
même dans le haut du réservoir étant donné sa masse volumique plus faible
et devient disponible pour les activités humaines (E).
Identifier les effets de masque
Est considéré comme masque tout élément faisant obstacle aux rayonnement solaire sur un capteur solaire
(thermique ou photovoltaïque).
L’utilisation de l’énergie solaire est en général judicieuse si le ou les masques sont inexistants ou négligeables.
Il est nécessaire de caractériser les différents masques possibles pouvant affecter le captage d’énergie solaire et donc
la production d’énergie.
Types
• Masque lointain (> 100 m) (Colline, montagne)
• Masque proche(< 100 m) (Arbre, bâtiment avoisinant)
• Masque immédiat (Cheminée, antenne, câbles)

Afin de déterminer l'impact des ombres portées par des obstacles sur des modules
photovoltaïques, on effectue un relevé de masque solaire. Ce relevé de masque
permet de déterminer les heures de la journée et la période de l'année pendant
lesquelles le module solaire est à l'ombre.

Pour effectuer un relevé de masque, il faut :

Connaître la trajectoire du soleil. Pour ce faire, on utilise le graphe de la course du soleil.
• Pour chaque obstacle, noter son azimut (par rapport au sud) ainsi que sa hauteur (en °) et les reporter sur
le graphe de la course du soleil.
• Relevé de masque
Le graphe de la course du soleil représente la position

du soleil dans le ciel à toute heure de la journée et de
janvier à décembre.
Cette position du soleil est entièrement déterminé par
deux composantes que sont l'azimut et la hauteur du
soleil.
• Relevé de masque
Le graphe de la course du soleil représente

la position du soleil dans le ciel à toute
heure de la journée et de janvier à
décembre.
Cette position du soleil est entièrement
déterminé par deux composantes que sont
l'azimut et la hauteur du soleil.
Exemple
Si nous voulons déterminer la position du soleil le 20 mars à 9 heures, il suffit de lire sur le graphe l'azimut et la
hauteur correspondant au point d'intersection entre la ligne associée au 20 mars et la ligne associée à 9 heures :
Comment reporter les obstacles sur le graphe de la course du soleil ?
Pour comprendre comment reporter les obstacles sur le graphe de la course du soleil, nous allons traiter un
exemple concret.
Soit la maison ci-dessous sur laquelle deux modules solaires sont installés sur la toiture orientée plein sud.
L'environnement de la maison est constitué d'un arbre et de deux lampadaires.
Ces deux objets (arbre + lampadaires) vont faire de l'ombre aux modules solaires sur la toiture de la maison. Il
reste à savoir à quelles périodes de l'année et de la journée ces objets vont faire de l'ombre aux modules.
Pour répondre à cette question, la méthode est de reporter ces obstacles sur le graphe de la course du soleil.
Supposons que la maison soit située aux alentours de Ouarzazate.
Il faut dans un premier temps se munir du graphe de la course du soleil à Ouarzazate


1ère étape : relever les points caractéristiques de la géométrie des obstacles

Les outils nécessaires pour réaliser cette étape sont une boussole (qui va permettre de mesurer l'azimut d'un
point) et un clinomètre (qui va permettre de mesure la hauteur d'un point).
Ce relevé doit se faire au niveau des modules . Il faut donc monter sur le toit à l'endroit où les modules vont être
posés. Le point A est l'endroit où les mesures doivent être faites :

Une fois qu'on se situe au niveau du point A , on se place face au sud. Pour cela, on prend la boussole qui
nous indique la direction du sud.
Depuis cette position, voici ci-dessous ce qu'on pourrait voir :

A partir de cette vision des obstacles, le but est de

définir des points caractéristiques de la géométrie
des obstacles.
Détails important : Tout ce qui se situe en
dessous des modules ne pourra jamais provoquer
d'ombre aux modules. Ainsi quand on parle de la
géométrie de l'obstacle, on entend tout ce qui se
trouve au dessus des modules.
Par exemple, pour l'arbre, on peut définir 6 points
caractéristiques de sa géométrie, ainsi qu'illustré :
De même pour les lampadaires, on
définit des points caractéristiques de
leur géométrie :
2ème étape :reporter les points caractéristiques

sur le graphe de la course du soleil
Une fois les points caractéristiques déterminés, la suite
consiste à reporter ces points sur le graphe de la course
solaire. Pour cela, on mesure l'azimut et la hauteur de chacun
des points caractéristiques définis précédemment.
L'azimut se mesure avec la boussole. La hauteur se mesure
avec le clinomètre.
Par exemple, la hauteur du point A est l'angle noté H :
L'azimut du point A est l'angle noté AZ

La mesure de l'azimut et de la hauteur est à effectuer pour tous les points définis précédemment.
Ensuite, il suffit de reporter les points sur le graphe de la course du soleil, sachant que l'axe des abscisses de ce
graphe représente l'azimut et l'axe des ordonnées représente la hauteur.
Par exemple, les mesures (avec la boussole et le clinomètre) de l'azimut et de la hauteur du point A ont permis de
savoir que : AZ=20° et H = 35°. On reporte alors ces deux valeurs dans le graphe de la course du soleil, ainsi
qu'illustré ci-dessous :

On reporte ensuite tous les autres points sur le graphe

de la course du soleil :
Le schéma est ce qu'on appelle

un relevé de masque. On constate qu'on
retrouve bien la forme des deux
lampadaires et de l'arbre.
Le relevé de masque issue de l'étape précédente va

nous permettre de savoir à quelle heure de la journée et
à quel moment de l'année, les modules seront à l'ombre.
Reprenons le relevé de masque de l'exemple

précédent:
Comment interpréter ce relevé de masque ?
L'intersection entre le zone hachurée (en rouge) et

la course du soleil correspond aux périodes pendant
lesquelles les modules sont à l'ombre.
Exemples
♦ Le 21 février à 7 heure (heure solaire), les
modules seront à l'ombre, car à cet instant, le soleil
est dans la zone rouege hachurée :
♦ Le 20 mars à 10 heure (heure solaire), les

modules ne seront pas à l'ombre, car à cet
instant, le soleil n'est pas dans la zone
rouge hachurée :
PLAN

Distinguer les différentes applications du solaire thermique
Caractériser les applications du solaire ➢ Les différents modes d’utilisation de l’énergie solaire:
thermique existantes
L’architecture solaire ou solaire passif consiste à laisser

entrer le rayonnement solaire naturellement dans une
construction par l’intermédiaire de surface vitrées et/ou par
la mise en œuvre de façade du type double-peau ou encore
mur trombe.
Prévu dès la conception architecturale, le solaire passif

n’engendre que de faibles surcoûts.
La transformation de l’énergie solaire en électricité trouve

son application à de nombreuses échelles depuis
la calculatrice de poche, la montre sans pile, le chargeur de
téléphone portable jusqu’à des centrales de production de
plus de 1 MW de puissance qui injectent leur énergie sur le
réseau de votre distributeur.
Les produits et systèmes permettant la transformation du
rayonnement solaire en eau chaude sont aujourd’hui fiables et
efficaces. Et les applications sont multiples:
•Production d’eau chaude sanitaire
•Séchage
•Chauffage de piscines
•Eau chaude industrielle
•Désalinisation
•Production de froid !
Caractériser les applications du solaire
➢ Chauffage piscine
• Piscine extérieur:
Le chauffage des piscines extérieures est une des applications les plus
rentables de l’utilisation de l’énergie solaire, et cela pour plusieurs raisons:
▪ La période pendant laquelle les piscines sont utilisées correspond à celle
qui offre le meilleur ensoleillement (mai à septembre).
▪ L’efficacité d’un capteur solaire thermique est inversement proportionnelle
à la température du fluide qui le traverse. Or, la température de l’eau de
baignade est d’environ 26°C.
▪ Le coût de fonctionnement est très faible.
▪ Les besoins d’entretien sont très réduits.
▪ La durée de vie des capteurs solaires est supérieure à celle d’autres
systèmes de chauffage.
• Principe
Le chauffage solaire des piscines extérieures est très simple. Il consiste à envoyer
l’eau du bassin dans les capteurs solaires au moyen de la pompe du système de
filtration2 , dès que la différence de température entre l’eau et les capteurs est
suffisante. La faible différence de température entre l’air extérieur et l’eau de
baignade (+- 26°C) permet d’utiliser des capteurs sans couverture vitrée ni
isolation. Ils se réduisent à un simple absorbeur en matière synthétique, souple
ou rigide, résistante à la chaleur, à la corrosion et aux rayons UV3 . Ces
caractéristiques expliquent leur prix réduit par rapport aux capteurs utilisés pour
le chauffage de l’eau sanitaire et des locaux.
Dimensionnement La dimension du système solaire pour le

chauffage des piscines dépend de plusieurs facteurs : taille
du bassin, température désirée, utilisation d’une
couverture, orientation et inclinaison des capteurs...
Au Maroc, on considère que les piscines extérieures doivent
disposer d’une surface de capteurs au moins égale à 50% de
celle du plan d’eau. Leur orientation doit être vers le Sud et
leur inclinaison se situer autour de 30° de façon à profiter
au mieux du soleil d’été.
Caractériser les applications du solaire ➢ Economies d’abord !
1. Couvertures Pour s’en prémunir, il est indispensable d’utiliser une couverture lorsque la piscine n’est pas
occupée, la nuit bien sûr, mais aussi pendant la journée. Cette couverture ne doit pas être confondue avec une
couverture d’hivernage. Elle se présente sous deux formes : couverture à bulles, dite solaire, ou couverture
isothermique. La couverture à bulle, transparente, laisse passer le rayonnement solaire mais est assez fragile.
La couverture isothermique se compose d’une mousse isolante placée entre 2 couches de vinyle. Opaque, elle
ne laisse pas passer le rayonnement solaire, mais elle offre une meilleure isolation. Elle est aussi plus solide.
Ces 2 modèles de couvertures peuvent être montées sur un enrouleur. L’utilisation d’une couverture permet de
réduire par l’évaporation dans une piscine extérieure et de l‘éliminer presque entièrement dans une piscine
intérieure.
2. Protection contre le vent Parmi les facteurs qui favorisent l’évaporation, le vent joue un rôle majeur.
D’après une étude réalisée aux Etats-Unis, un vent de 3 m/s entraîne une multiplication par 3 des pertes
calorifiques. Les observations montrent qu’une piscine protégée par un bâtiment ou une haie moyenne
consomme moitié moins d’énergie qu’une piscine complètement exposée. Pour être efficace, l’aménagement -
végétation ou bâtiment - doit être suffisamment haut et proche du bassin.

3. Température de l’eau La température de l’eau de baignade, même pour des enfants,
ne devrait pas dépasser 26°C. Il est également utile de savoir qu’une élévation de la
température de 1° C entraîne une augmentation de l’évaporation de 20% et de la
consommation d’énergie de 10%.

➢ Economie supplémentaire
Economies supplémentaires En dehors du chauffage, la circulation d’eau constitue une autre source
importante de consommation d’énergie dans une piscine. La puissance de la pompe ne doit pas être
supérieure aux caractéristiques hydrauliques de votre installation. Dans la majorité des cas, une
pompe de 500W suffit. Certains aménagements au niveau du filtre et de la tuyauterie permettent
de réduire encore cette puissance. De plus, il n’est pas nécessaire de faire fonctionner la pompe en
permanence. Dix heures de circulation suffisent, le mieux étant de répartir ce temps tout au long de
la journée par tranches de 20 minutes au moyen d‘un programmateur.

Ces 3 mesures entraînent une réduction importante:
▪ de la puissance nécessaire pour le chauffage,
▪ de la consommation d’énergie pour le chauffage,
▪ de la consommation d’eau,
• Piscine intérieure
La piscine intérieure présente l’intérêt de pouvoir être utilisée toute l’année. Mais du même coup, la température
que doit fournir le système solaire pour le chauffage de l’eau est nettement supérieure à celle de l’air extérieur. D’où
la nécessité d’utiliser des capteurs vitrés qui, s’accompagnent d’un réservoir avec échangeur . Il faut, de plus, prévoir
un système d’appoint. L’équipement solaire d’une piscine intérieure est donc plus onéreux que celui d’une piscine
extérieure. En plus du chauffage de l’eau, les piscines intérieures requièrent un système de déshumidification de
l’atmosphère, à la fois pour le confort et pour préserver le bâtiment des moisissures. L’utilisation d’une couverture
isothermique limitant très fortement l’évaporation, permet de réduire l’énergie nécessaire à la déshumidification.
➢ Chauffe-eau solaire
Un chauffe eau solaire…Qu’est ce que c’est et comment ça marche ?
 Le soleil peut assurer de 40 à 60% de la production annuelle
d’eau chaude sanitaire d’une famille : il suffit pour cela
d’utiliser directement la chaleur du soleil au moyen d’un
chauffe-eau solaire Eau chaude
 Cet appareil se compose de 2 à 6 m² de capteurs solaires Ballon

de
(indépendants ou intégrés à la toiture, en terrasse, en stockage
auvent…) et d’un ballon de stockage de l’eau chaude avec R

Echangeur
Régulation
échangeur, nommé « ballon solaire », relié au capteur par des
Capteur solaire Circulateur Eau froide
canalisations isolées thermiquement. Des équipements de
sécurité et de régulation complètent le circuit du chauffe-eau
Est-ce que l’on peut produire de l’eau chaude toute l’année ?
 La surface de capteurs installée doit permettre, par une journée bien

ensoleillée, de fournir la totalité des besoins d’eau chaude des
utilisateurs : Il y a des périodes d’autonomie complètes
 En hiver ou pendant les journées peu ensoleillées, l’énergie solaire

peut ne pas être suffisante, et l’eau froide est simplement
préchauffée par le chauffe-eau solaire (30 à 40°C). Une énergie
d’appoint (bois, gaz, fioul, électricité …) est alors nécessaire pour
atteindre la température souhaitée
thermique existantes Un chauffe eau demande-t-il beaucoup d’entretien ?
Pour vérifier son fonctionnement, il y a des opérations d’entretien à effectuer :

 Certaines peuvent être concédées au client :
 Vérification de la pression du liquide dans le circuit des capteurs conformément aux prescriptions du
fabricant
 Par temps ensoleillé, vérification du fonctionnement du régulateur et du circulateur
 Vérification de l’état de propreté des capteurs
 Pour les autres opérations une visite périodique de maintenance préventive de l’installation
est conseillée (nettoyage éventuel des capteurs, de l’état des isolant, de la qualité de l’antigel,
du fonctionnement de la régulation, etc..)
Quels sont les avantages à utiliser un chauffe-eau solaire ?
 préserver les combustibles fossiles ou fissiles
 réduire ses dépenses d’énergie
 Gratuité de la source
 utiliser un matériel fiable et durable


Caractériser les applications du solaire ➢ Chauffe-eau solaire individuel CESI
Le CESI comprend :
• Des capteurs solaires placés généralement en toiture, en remplacement des

tuiles (capteurs intégrés) ou en imposition (capteurs posés).
• Un ballon de stockage installé à l’intérieur du bâtiment, équipé d’un
échangeur solaire intégré.
• Un pack hydraulique (pompe) et de régulation, assurant la circulation du
fluide caloporteur entre le ballon de stockage et les capteurs où il est à
nouveau chauffé.
• Un dispositif de chauffage d’appoin, qui peut être une chaudière gaz, fioul,
bois ou une résistance électrique.
Les chauffe-eaux monoblocs
Ce sont les chauffe-eaux les plus simples :
Le ballon et le capteur solaire forme un seul ensemble compact.
En général, le ballon est fixé en haut du panneau solaire.
Dans un système monobloc, c’est directement l’eau chaude sanitaire qui
circule dans les panneaux.
Réchauffée par le rayonnement solaire, l’eau devient moins dense et
monte dans le ballon.
Il n’y a donc pas besoin de pompe.
L’inconvénient, c’est que la proximité du ballon avec le panneau, fait, sur la
toiture, un ensemble peu esthétique.
Chauffe-eau solaire à circulation forcée
Le chauffe-eau solaire à circulation forcée possède un dispositif de pompage qui vous autorise à placer sa cuve à
l’emplacement qui vous convient.
Le liquide qui circule dans les panneaux solaires est un fluide qui ne craint pas le gel (en général de l’eau glycolée). le
point de solidification par le froid.
Le chauffe-eau à thermosiphon
Pour éviter les inconvénients du système monobloc, tout en conservant l’avantage d’un système simple, on peut
séparer les panneaux du ballon d’eau chaude.
Tant que les panneaux restent plus bas que le ballon de stockage, l’eau va pouvoir circuler naturellement par effet «
thermosiphon ».
Le chauffe-eau auto-vidange
C’est une autre alternative pour éviter le risque de gel.

Elle consiste à vider les panneaux solaires en période de non
utilisation.
Dans ce cas, le ballon est toujours situé plus bas que les
panneaux solaires.
Dès que le soleil ne chauffe plus, la circulation entre les
panneaux et le ballon s’arrête et le circuit se vidange
automatiquement. Dès que l’ensoleillement reprend, la
circulation se remet en route.
Le chauffe-eau solaire à circuit ouvert
Dans ce système, l’eau à chauffer passe directement à

travers le capteur solaire jusqu’au réservoir.
L’inconvénient de cet appareil de chauffage est qu’il y a un
blocage dans les tuyaux en cuivre à l’intérieur du capteur
solaire en raison de la présence d’impuretés dans l’eau. Il
nécessite donc un entretien régulier.
Ce système ne peut pas être utilisé dans des endroits
exposés à des températures inférieures à zéro en raison du gel
de l’eau dans des tuyaux sans additifs empêchant le gel.
Le chauffe-eau solaire à circuit fermé
L’eau du consommateur ne passe pas directement aux
capteurs solaires mais est chauffée à l’intérieur du réservoir par
un échangeur de chaleur immergé dans l’eau à chauffer.
En raison de la fermeture du circuit, la pression peut
s’accumuler lorsque la température augmente. Ceci est un
système qui nécessite l’installation de soupapes de surpression
et d’un vase d’expansion pour des raisons de sécurité.
Avantages et inconvénients de différents types de chauffe-eaux solaires
Type de chauffe-eau solaire Fonctionnement Avantages Inconvénients

Les capteurs sont dissociés du système de stockage. La moins chère installation. Pertes thermiques peuvent être importantes.
La circulation est naturelle : la différence de Très simple. Intégration architecturale est plus difficile.
Les chauffe-eaux
température suffit à la circulation du fluide
monoblocs (thermosiphon). Cette technologie est
particulièrement adaptée aux climats peu froids.
Ce type des systèmes représente la majorité des Emplacement indépendant. Besoin d’une pompe.
installations réalisées actuellement. Il n'y a pas de Possibilité d’éloigner capteurs- Approvisionnement en électricité.
Chauffe-eau solaire à stockage. Régulation.
prescription particulière, et il peut être adapté à tout
Systèmes à grande échelle possibles Fonctionnement interrompu lors de coupures de
circulation forcée type d'installations où la consommation est régulière l’électricité.
et continue.
Un capteur thermosiphon est basé sur le phénomène Pas de pompe. Stockage au-dessus du capteur.
de la circulation naturelle d'un liquide dans une Pas de régulation. Stockage dehors.
Les chauffe-eaux à Pas d’alimentation électrique. (Hors Grands diamètres de tuyaux.
installation du fait de la variation de sa densité en
appoint éventuel) Tuyaux inclinés.
thermosiphon fonction de la température. Simple et indépendant. Pour systèmes de petite taille.
Caractériser les applications du solaire ➢ Le Combi-solaire ou SSC
capteur solaire
La chaleur collectée, portée par le fluide caloporteur, va circuler à
travers le bâtiment et diffuser peu à peu sa chaleur.
• Le plancher solaire direct (PSD) : Un réseau de tuyaux

parcourt le plancher et diffuse peu à peu la chaleur dans
le bâtiment. Le réseau de distribution peut aussi être relié
à une chaudière. Le fluide caloporteur peut alors être
plancher
stocké. solaire
• L’hydroaccumulation : l’énergie solaire est stockée au fur et

ballon de
à mesure qu’elle arrive dans un ballon de stockage et peut stockage
être utilisée pour le chauffage de l’eau sanitaire ou/et le
chauffage domestique.
régulateur
➢ Le Combi-solaire ou SSC
(1) Le fluide caloporteur, qui circule dans les tubes des capteurs, est chauffé par le soleil.
(2) Le fluide caloporteur chauffe l’eau de stockage du ballon tampon.
(3) Toute la maison est ainsi alimentée en eau chaude.
(4) L’eau chaude stockée assure en partie le chauffage de l‘habitat. Elle alimente les émetteurs de chaleur :
radiateurs basse température, plancher chauffant.
(5) Un appoint de chauffage est nécessaire, à la fois pour l’ECS et le chauffage. La chaudière gaz, fioul, bois, ou
l’appoint électrique prend le relais en cas de température d’eau stockée trop faible par manque de soleil.
Caractériser les applications du solaire Synthèse
SSC
CESI 1
Arrivée d’eau froide
Chauffe-Eau Solaire (CES) Système Solaire Combiné (SSC) = production d’eau chaude
= production d’eau chaude sanitaire sanitaire +soutien chauffage + piscine
147
➢ FAIRE DU FROID AVEC LA CHALEUR DU SOLEIL
Alors pourquoi rafraîchir avec l'énergie du soleil ?
•Car la corrélation entre les besoins de rafraîchissement et la
ressource solaire permet de réduire les pics de consommations et
soulager le réseau électrique tout en faisant des économies d'énergie
primaire ;
•Car les fluides frigorigènes utilisés n’ont pas d’impact
environnemental ;
•Car l’absence de compresseur limite la pollution sonore et augmente
la durée de vie des installations tout en limitant la maintenance ;
•Car l’installation produit initialement du chaud pouvant être utilisé pour
le chauffage et/ou la production d’eau chaude sanitaire ; l’énergie
solaire captée est ainsi valorisée tout au long de l’année.
Le principe : le solaire comme source de froid

En rafraîchissement solaire thermique, l’énergie solaire est utilisée pour transmettre de la chaleur à un système
de production :
•Les systèmes dits « fermé », en eau, utilisent une machine à sorption (ABsorption ou Adsorption) qui ne
contient aucun fluide frigorigène et qui transforme par un procédé physique la chaleur en froid. L’eau glacée
doit alors être distribuée dans le bâtiment.
•Les systèmes dits « ouvert », à air, utilisent des centrales de traitement d’air équipées de roues à dessication.
L’air est directement réchauffé, refroidit, humidifié ou déshumidifié.
En été, l'énergie du soleil est collectée grâce à des capteurs solaires thermiques. Cette énergie est
ensuite stockée dans un ballon qui a pour principal but de lisser les variations d'ensoleillement. Cette
énergie est ensuite envoyée vers la machine à absorption qui est alors capable d'extraire de la chaleur du
bâtiment. Finalement, toute l'énergie accumulée dans la machine à absorption est évacuée grâce à un
système de refroidissement. Si nécessaire un appoint frigorifique (machine à compression de vapeur est
utilisée pour compléter la production de frigorie. En été, l’énergie solaire peut également servir à la
production d’eau chaude sanitaire.
En hiver, l'énergie du soleil est collectée par les mêmes capteurs solaires thermiques, puis stockée avant
d'être distribuée au bâtiment pour le chauffage et/ou l’eau chaude sanitaire. Un appoint de chaleur
permettra de couvrir les besoins en absence de la ressource solaire
➢ Utilisation: industrielle
• L’énergie solaire thermique est de plus en plus utilisée dans les maisons pour obtenir de l’eau
chaude ou pour compléter le système de chauffage. Cependant, cette technologie offre aussi un
énorme potentiel d’utilisation dans le secteur industriel où elle a été peu employée jusqu’à
présent. L’énergie solaire thermique peut fournir de forme naturelle et économique, une grande
part de l’énergie calorifique dont l’industrie a besoin.

Centrales solaire thermiques
153
Exercice:
• SECHAGE
• DESSALEMENT D’EAU
154
Différentes types des capteurs solaires thermique
Selon l’application de la chaleur du solaire thermique on doit choisir le type du capteur le plus convenable pour assurer la
température demandée avec un bon rendement:
Le capteur moquette
Ce capteur consiste en un réseau de tubes noirs en

matière plastique, accolés les uns aux autres. Pour
chauffer l’eau d’une piscine, les capteurs peuvent être
insérés dans le circuit de filtration. Ils sont ainsi
directement parcourus par l’eau retournant au bassin
Eau réchauffée
Réseau de tubes noirs

Le capteur moquette
Tubes noirs accolés en plastique dans lesquels circule l'eau du circuit de filtration
Très bon rendement à température ambiante

➢ Température en sortie peu élevée (≈ 40°C)
➢ Appliqués au chauffage des piscines
➢ Note : l'usage d'une simple bâche à bulles
permet déjà d'économiser la moitié de la
puissance de chauffage
Autres applications :
➢ Douche solaire
➢ ECS dans les pays chauds
➢ Couplage possible avec une pompe à chaleur
pour ECS collective (système Hélio PAC)
Le capteur vitré
Il se compose de :
un corps noir qui absorbe le
rayonnement solaire
un fluide caloporteur (principalement
de l’eau mélangée à un antigel)
un isolant thermique
une couverture transparente qui
assure l’effet de serre (vitre)
Le capteur vitré
Intérêt du vitrage : création d'un effet de serre

La vitre transmet le rayonnement solaire mais pas celui émit par l'absorbeur.
Les pertes thermiques par rayonnement et par convection du capteur sont
réduites.
Le capteur vitré
Intégré en toiture
Le capteur vitré
Surimposition de toiture
Le capteur vitré
Pose sur châssis
Le capteur vitré
En auvent
En façade
Le capteur à tube sous vide
Le vide créé à l’intérieur des tubes

permet de réduire les déperditions
en chaleur. Ce capteur atteint ainsi
des températures plus élevées.
Applications : Chauffage solaire, eau chaude sanitaire, industrie

Le capteur à tube sous vide
• Meilleur rendement que les précédents

➢ Température plus élevées en sortie
• Tubes de 5 à 15 cm de diamètre
• Plusieurs systèmes différents peuvent

se combiner
➢ Pour la collection du rayonnement
✓ Tube sous vide simple, absorbeur de type ailette
✓ Face arrière réfléchissante ou réflecteur externe
165
Tube à circulation directe
166
Capteur à tubes sous vide type « caloduc »
Comparaison des températures de sortie pour les trois types de capteurs
à eau
• Capteurs sans vitrage

➢ Polymère
➢ Métallique
• Capteurs plans vitrés

➢ Simple ou double vitrage
• Capteurs à tubes sous vides

➢ A circulation directe
➢ A caloduc
Comparaison des rendements pour les trois types de capteurs à eau en fonction de la température de l'eau en sortie
PLAN

Identifier les interconnexions avec d’autres sources de chaleur
Sources de chaleur
Sources de chaleur
➢ Les options de récupération de l’énergie thermique
- Le frottement
- La combustion
- Effet joule
- Géothermie
- Nucléaire
Sources de chaleur ➢ La combustion
La combustion est une réaction chimique d’oxydation d’un combustible par un comburant.
Sources de chaleur
Le combustible peut être :

Gaz : mélange d’hydrocarbures gazeux avec éventuellement de l’azote et/ou du
dioxyde de carbone. Exemples : gaz naturels, butane et propane commerciaux, air
propané.
Liquide : mélange d’hydrocarbures liquides : diesel, essence, fiouls, contenant des
atomes de C,S,H,O,N ; alcools ; …
Solide : charbons, bois, …
Sources de chaleur
L’équation de combustion : C(S) + O2(g) CO2(g) + chaleur

Sources de chaleur
➢ le comburant est l’air. Il contient l’oxygène qui est l’agent oxydant.
Combustible(méthane, butane..) Chaleur +déchets(cendre+CO2 )

Comburant(O2)
Activation
2C4H10(g)+13O2(g) 8 C O 2 ( g ) + 1 0 H2O(g) + Energie Éclairage

Chauffage
Industrie
Transport
Sources de chaleur ➢ La combustion
2 C4H10 + 13 O2 → 8 CO2 + 10 H2O. Le butane C4H10 33,5 kWh par m3
C3H8+ 5 O2 → 3 CO2+ 4H2O Le propane C3H8 25,9 kWh par m3
CH4+ 2 O2 → CO2+ 2H2O Méthane CH4 8 à 11,5 kWh/m3

Sources de chaleur ➢ La chaudière
Une chaudière est un « générateurs de chaleur ». Il s’agit en effet d’un appareil ou d’une installation qui permet de
transférer de l’énergie thermique à un fluide caloporteur (porteur de chaleur).
Ainsi, tout dispositif produisant de l’eau chaude, de la vapeur d’eau, ou de l’eau surchauffée est considéré comme
une chaudière. Les appareils qui modifient la température d’un fluide thermique (grâce à la combustion) sont
également considérés comme étant des chaudières

Sources de chaleur
Comment fonctionne une chaudière ?
Pour chauffer le fluide caloporteur, la chaudière est équipée d’un corps de chauffe (qui récupère la chaleur produite par un
brûleur) et d’un circuit d’eau intégré.
Un brûleur est un combustible (gaz, fioul, bois, granules…) qui en se consommant, libère une forte source de chaleur.
Dans le cas des chaudières électriques, il n’est plus question de « combustible » mais de « source d’énergie », convertie en
chaleur.
Sources de chaleur
Quels sont les différents types de Chaudière ?

La classification des chaudières se fait sur la base de 8 critères :
• La gamme de puissance: supérieure ou inférieure à 70KW,
• Le système d’installation: sol ou mural,
• L’utilisation: domestique, collective, industrielle…
• Le type de fluide caloporteur: eau, vapeur, fluide, sels,
• La construction: à tubes de fumées ou à tubes d’eau,
• Le type de circulation: naturelle, forcée,
• L’architecture: chaudière à deux passes, chaudière tour,…,
• La source de chaleur: combustion, électrique.
Sources de chaleur
➢ Cette classification nous permet de distinguer 2 types de chaudières:
• Chaudières par combustion.
• Chaudières électriques .
Sources de chaleur ➢ Chaudières par combustion
Chaudière à gaz
La chaudière à gaz classique

Le fonctionnement d’une chaudière à gaz classique passe par les étapes suivantes : le gaz du réseau ou d’une citerne
individuelle (gaz naturel, butane ou propane) arrive dans la chaudière pour être brûlé par
un brûleur. Cette combustion produit de la chaleur, qui est transmise à l’eau ou au liquide caloporteur contenu dans la
chaudière. Ce fluide est ensuite transporté vers les émetteurs de chaleur (radiateurs, plancher chauffant), via un système
de distribution (canalisations et tuyaux). La chaudière à gaz peut également produire et fournir l’eau chaude
sanitaire du logement.
La chaudière à gaz classique chauffe l’eau contenue dans les radiateurs et les émetteurs de chauffage à
une température très élevée ; la quantité de cette eau très chaude envoyée dans le circuit est ensuite ajustée en
fonction de la température de la pièce.
La chaudière à gaz basse température

Ayant vocation à être progressivement remplacées par les chaudières à condensation, les chaudières à gaz basse
température chauffent l’eau à une faible température (autour de 50°C ou 60°C) ; elles l’envoient au fur et à mesure
dans les radiateurs, en fonction des besoins.
La chaudière gaz à condensation

Le fonctionnement d’une chaudière à gaz à condensation passe par l’utilisation de la vapeur d’eau
condensée des gaz de combustion. Normalement perdues, les fumées de combustion contiennent de
l’eau ; en condensant dans la chaudière, cette vapeur augmente la température du liquide caloporteur
(en plus de la combustion classique).
L’eau liquide issue de la condensation de la vapeur d’eau des fumées (les condensats) est ensuite
évacuée via un raccordement au conduit d’évacuation des eaux usées.
L’énergie supplémentaire récupérée par l’utilisation et le refroidissement

des fumées de combustion permet de préchauffer le circuit et
d’augmenter le rendement de la chaudière. Le principe de
fonctionnement de la chaudière à condensation permet ainsi de diminuer
la consommation de gaz et de chauffer le logement de manière
optimale.
Sources de chaleur
Chaudiere à combustion liquide

Sources de chaleur
Une chaudière au fioul est conçue pour chauffer l’eau du réseau de chauffage central et parfois l’eau chaude sanitaire par
combustion de cette énergie fossile dérivée du pétrole. Cette dernière est réputée pour offrir un pouvoir calorifique
important : on estime que la combustion d’un kilo de fioul domestique génère 12 kWh d’énergie.
Le fioul stocké dans une cuve de la chaufferie est pulvérisé et enflammé dans la chambre de combustion de la chaudière. Les
calories ainsi produites permettent la montée en température du circuit d’eau de chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Le
plancher chauffant ou les radiateurs ainsi alimentés transmettent à leur tour ces calories à l’air ambiant pour offrir une
chaleur homogène et agréable. On notera qu’il existe aujourd’hui plusieurs types de chaudière au fioul :
•les chaudières classiques qui chauffent l’eau à 90° ;
•les chaudières basse température qui chauffent l’eau à 50° ;
•les chaudières à condensation qui utilisent les calories de leurs fumées pour préchauffer l’eau afin d’optimiser leur
rendement.
Sources de chaleur
Chaudière à combustion solide

Sources de chaleur
Une chaudière à bois est conçue pour chauffer l’eau sanitaire et du réseau de chauffage grâce à la combustion de
cette énergie .Selon les modèles, cette dernière peut se présenter sous forme de bûches, de plaquettes ,
de briquettes ou de granulés.
La combustion du bois permet la montée en température de l’eau du réseau de chauffage central. Cette eau agit
comme fluide caloporteur assurant le transport des calories produites vers les radiateurs ou le plancher chauffant des
pièces à chauffer qui se chargent de les transférer à l’air ambiant. La plupart des installations prévoit aussi la mise en
chauffe de l’eau sanitaire c’est-à-dire celle disponible à chaque robinet d’eau chaude de l’habitation concernée. Les
fumées de combustion sont évacuées par un conduit spécifique tandis que les cendres, elles s’accumulent dans un
réceptacle prévu à cet effet. L’alimentation en combustible est aujourd’hui le plus souvent automatisée grâce au
couplage d’un dispositif de chargement qui permet ainsi une appréciable autonomie de fonctionnement.
Sources de chaleur ➢ Pompe à chaleur
VIDEO
Sources de chaleur
On appelle « effet Joule» le dégagement de chaleur qui accompagne le passage d'un courant
électrique dans un matériau conducteur lui opposant une résistance.
L'effet Joule résulte du fait que les électrons, en circulant dans le matériau conducteur, font vibrer
les atomes qui le constituent. Lorsque les atomes vibrent, la température augmente.
Sources de chaleur Chaudière électrique
La chaudière électrique se compose de résistances immergées qui s’occupe de réchauffer l’eau du chauffage central:
• La résistance électrique chauffe l’eau chaude qui monte dans le circuit
• L’eau froide descend
• L’eau chaude est libérée dans le circuit par une valve à pression
• L’eau froide repart vers la chaudière grâce à une autre valve pour être chauffée
Systèmes d’appoint dans les systèmes
solaires thermiques
Pourquoi un système d’appoint / hybridation ?

solaires thermiques
Un chauffe eau solaire ne peut pas fournir de l’eau chaude en cas de faible ensoleillement, dans ce cas, il faut
se servir d’un chauffage d’appoint utilisant une source d’énergie conventionnelle (gaz, fioul, électricité, bois).
Cependant:
- Le fonctionnement du chauffage d'appoint ne doit pas réduire le rendement du chauffe eau solaire et la
priorité doit être donnée à l'énergie solaire toujours;
- Le ballon de stockage aura besoin d'une bonne isolation thermique afin de conserver l'énergie solaire au
mieux et réduire le recours au chauffage d'appoint.
solaires thermiques
• Cas le plus favorable
10%
Production appoint
Besoins ECS
Production solaire
90%
Pertes système
Le système solaire couvre en général au maximum 90 % des consommations :
197
solaires thermiques
solaires thermiques
Le système d’appoint
Energie nécessaire pour compléter la
production solaire ou la relayer en cas
d'ensoleillement insuffisant ou nul ce peut
être
• le gaz, Chaudière à gaz
• l'électricité
Résistance électrique
chauffante
➢ Le gaz
solaires thermiques
Appoint au moyen d'une chaudière à gaz

Dans le tiers supérieur du réservoir solaire,
l'appoint s'effectue par un échangeur de
chaleur raccordé à la chaudière à gaz.
➢ Electricité
solaires thermiques
dans le tiers supérieur du réservoir solaire, par une

résistance électrique dotée d'une temporisation. On
parle de système d'appoint interne par accumulation.
Quand la température de l'ECS en haut de ballon est
inférieure à la température de consigne et qu'on est
dans la plage horaire prévue pour la production
d'ECS, la résistance électrique chauffe.
Les configurations possibles
solaires thermiques
L'appoint intégré:
Dans ce cas l’installation ne dispose que d’un seul ballon, pourvue
de deux échangeurs, l’un récupère l’énergie solaire et chauffe
d’abord l’eau située en partie basse du ballon "circuit capteurs".
L’autre échangeur; qui peut être une résistance électrique ou
provenant d’une chaudière à gaz , situé en partie haute, apporte le
complément d’énergie nécessaire à l’obtention du degré
recherché.
solaires thermiques
L'appoint séparé:
Le nombre de jours qu'un chauffe eau solaire puisse
fonctionner sans appoint varie surtout avec le climat, mais
aussi suivant le dimensionnement de l'installation par rapport
aux besoins, l'appoint séparé peut être envisagé dans certains
cas, généralement quand un ballon de stockage existe déjà,
cette configuration comporte alors deux ballon de stockage et
deux échangeurs de chaleurs
solaires thermiques
L'appoint en série:
On peut envisager l'installation d'un chauffe eau solaire en
série avec un chauffe eau électrique conventionnel (existant ou
neuf), l'eau chaude solaire pourrait servir directement ou
transiter par le chauffe eau électrique . Si nécessaire, le
chauffe eau électrique servira comme appoint et pourrait
augmenter la température de l'eau préchauffée par le soleil.
➢ Les configurations d’appoint
solaires thermiques
Cherchez les avantages et les inconvénients de configuration d’appoint intégré et en série

solaires thermiques
Le système d'appoint directement inséré dans le ballon,
Les avantages
•Un seul volume de stockage.
•Moins encombrant qu'un système d'appoint
séparé.
Les inconvénients
•Productivité solaire plus faible qu'un système
d'appoint séparé.
solaires thermiques
L'appoint est placé dans un deuxième réservoir monté en série avec le premier
Les avantages
•Double le volume, en évitant de surdimensionné l'installation.
•Permet de conserver l'ancien ballon utilisé comme appoint.
•Facilite le contrôle : l'eau du premier ballon n'est chauffée que par
l'énergie solaire.
•Meilleure productivité solaire.
Les inconvénients
Nécessite une place plus importante.
Pour une rentabilité et une efficacité accrue, le chauffe-eau solaire et L'appoint doivent respecter
quelques règles de base :
•Toujours préférer l'utilisation du système solaire avant l'énergie d'appoint (couper l'appoint en saison
estivale, favoriser le puisage de l'eau chaude le matin…).
•Le ballon de stockage doit être sur-isolé thermiquement et placé dans un endroit abrité afin de
conserver l'énergie solaire au mieux et réduire le recours au chauffage d'appoint.
•Nettoyer périodiquement l'échangeur de l'appoint et l'échangeur solaire (tous les 3 à 5 ans).
LA REGULATION
solaires thermiques
Le principe de base de la régulation d’un CESI est

simple. Le rôle du dispositif de régulation est de
commander le transfert de l’énergie solaire captée
vers le ballon de stockage, seulement si la
température du fluide caloporteur dans les capteurs
est supérieure à celle de l’eau sanitaire contenue en
partie basse du ballon solaire.
Tb : Température au bas du ballon ou en sortie
La mise en route et l'arrêt de la pompe de circulation
d’échangeur
sont assurés par un régulateur différentiel en fonction Tc : Température à la sortie du capteur
des températures Tb et Tc représentées sur le
schéma simplifié .
LA REGULATION
solaires thermiques
Principe
Eau chaude
Tc
Ballon
de
R
Capteur solaire Régulation stockage
Circulateur Tb Eau froide

La chaleur doit aller des CAPTEURS au STOCKAGE et non l'inverse.
La mise en route et l'arrêt de la circulation sont effectués par un REGULATEUR qui mesure constamment :
➢ Tc : température des capteurs
➢ Tb : température du ballon
Un comparateur intégré au régulateur calcule la valeur correspondant à l’écart de température Tc - Tb (Sortie capteur
; Bas du ballon) : T.
solaires thermiques
La valeur calculée T est alors comparée aux différentiels d’arrêt et de démarrage :
➢ Le circulateur démarre lorsque T = Tc - Tb > DD = différentiel de démarrage

➢ Le circulateur s’arrête lorsque T = Tc - Tb < DA = différentiel d'arrêt
Les valeurs de DD et DA sont parfois réglables par l’installateur. Certaines régulations utilisent le réglage de l’hystérésis
(Différence DD-DA).
Eau chaude
Tc
Ballon
de
R stockage
Capteur solaire Régulation
Circulateur Tb Eau froide

solaires thermiques
solaires thermiques
Mesure Décision Consigne
Action
Systèmes d’appoint dans les systèmes Principe de la régulation
solaires thermiques
En résumé :
Si T°capteur> T°stockage + ∆T1 : la pompe démarre.
Si par contre, T°capteur< T°stockage + ∆T2 : la pompe s’arrête.
Systèmes d’appoint dans les systèmes Principe de la régulation
solaires thermiques
En pratique, on rencontre des ∆T :

Pour les valeurs de démarrage de : 5 à 7 K.
Pour les valeurs d’arrêt de : 3 à 4 K.
solaires thermiques
Principe de la régulation
Température maximale de charge

Tout ballon de stockage possède une température de charge maximale. Le système de régulation
doit prendre en compte correctement cette valeur afin de couper le circulateur pour que cette
température critique ne soit pas atteinte.
Température de sécurité
Lors d’une journée ensoleillée, lorsque l’ensemble du stockage est à température, le circulateur
s’arrête mais la température des capteurs continue, elle, à grimper. Prévoir des soupapes de
sécurité. Ou bien utiliser l’installation autovidangeable.
Principe de la régulation
T °capteur
T °ballon
Pompes
Débit, pression
Vannes
éclairement
Alarme
État des actionneurs
Consigne
solaires thermiques Principe de la régulation
C’est de trouver un compromis permettant de maximiser le

rendement des capteurs (_T°capt entre l’entrée et la sortie du
champ de capteurs faible afin de limiter les pertes) en
augmentant le débit et celui de l’échangeur (_T°stock éleve
pour assurer le transfert du maximum d’énergie en réduisant le
débit).
solaires thermiques
Exercice
Compléter les phrases suivantes, en tenant compte que le différentiel d’arrêt DA= 2°C et que le différentiel de démarrage
DD = 6°C :
➢ La pompe se met en marche lorsque Tb=30°C et Tc = ……°C

➢ La pompe s’arrête lorsque Tc=35°C et Tb= ……°C
solaires thermiques
PLAN

Définir la performance et l’efficacité énergétique
Définir les performances des systèmes
solaires thermiques
Le taux de couverture (fraction solaire):

C’est le pourcentage des besoins assurés par l’installation solaire : rapport entre
l’économie (production solaire) et les besoins.
PRODUCTION BESOINS en ECS
SOLAIRE
TAUX DE COUVERTURE = Énergie d’appoint Énergie d’appoint
BESOINS PRODUCTION SOLAIRE
J F M A M J J A S O N D
solaires thermiques
 La productivité solaire :
C’est la production annuelle d’énergie solaire ramenée au mètre carré de capteurs : kWh/m2.an.
700
Productivité [kWh/m².an]
600
500
400
300
200
100
0
0 5 10 15 20
Surface de capteurs [m²]
Évolution de la productivité en fonction de la surface de capteurs installés pour le cas d’une famille de 4 personnes consommant 200 litres
d’ECS à 50°C par jour disposant d’un ballon biénergie de 300 l
solaires thermiques
• La « rentabilité » ou « temps de retour brut »

• C’est le coût de l’installation rapporté à l’économie produite, qui dépend de l’énergie de
comparaison.
DH
DH
solaires thermiques
Renforcer l’isolation du ballon de stockage
La diminution de la température de l’eau permet de limiter les pertes de tout le réseau. Passer de 60°C à
45°C permet de diminuer les pertes de l’ordre de 30 %. De plus, avec des températures d’eau inférieures à
60°C, les risques de corrosion diminuent fortement.
Mais la gestion de la légionelle impose aujourd’hui de privilégier un stockage à une température minimale de
60°C, surtout si des douches sont présentes sur le réseau.
A priori, un stockage à haute température ne génère pas en

soi une consommation énergétique élevée… pour autant
qu’une isolation renforcée limite drastiquement les pertes.
solaires thermiques
Insuffisance de l’isolation des ballons !!
Pour des ballons existants, une intervention est nécessaire si l’épaisseur d’isolation est inférieure à 5 cm, sans
hésitation.
solaires thermiques
pertes énergétiques du ballon
Pour évaluer les pertes dans un ballon de stockage il est nécessaire de déterminer les paramètres suivants :
• de mesurer T° ballon, la température de surface du ballon,

• Le coefficient d’échange thermique en W/m2.°C
• degré d’écart entre le ballon et l’ambiance en °C
• La surface du ballon en fonction du diamètre D et de la hauteur H
Surface totale d’un cylindre = π x D x H + π x D²/2

solaires thermiques
Pertes énergétiques du ballon
Il est alors possible de connaître la perte énergétique du ballon.
Puissance = K [W/m².°C] x S [m²] x (T°ballon – T°ambiance) [°C]
Exemple :
• Surface du ballon 6 m2 Puissance = 8 x 6 x (60 – 20) = 1920 [W]

• K = 8 W/m2.°C
En multipliant par les 8 760 heures de l’année, on obtient les kWh
• Température du ballon 60°C
perdus :
• Température ambiante 20°C
Pertes d’énergie = 1920 [W] x 8 760 [h] / 1 000 = 10 512 [kWh]
solaires thermiques
Choix d’épaisseur d’isolation
Les constructeurs proposent généralement des épaisseurs de 5, 8 ou 10 cm. Lors de l’acquisition d’un nouveau ballon,
nous recommandons sans hésiter une isolation de 10 cm.
Épaisseur minimale
Contenance en litres
de laine minérale en cm
< 400 10
de 400 à 2 000 12
> 2 000 14
solaires thermiques
Optimiser la stratification de température
La stratification thermique est la répartition verticale de la température dans les fluides. La plupart des fluides ont une
masse volumique (densité) qui diminue avec la température et, en présence de la gravité, le fluide chaud se retrouve au-
dessus du fluide plus froid.
Haute température + faible densité
Basse température + grande densité

solaires thermiques
Si un ballon de 1 000 litres à 50°C est vidé pour moitié, on peut y trouver :
• soit 500 litres d’eau à 50°C (encore exploitables) et

500 litres à 10°C,
• soit 1 000 litres à 30°C, inutilisables…

solaires thermiques
Facteurs qui influencent la stratification
Les facteurs qui favorisent le mélange des températures dans le ballon sont :
• une boucle de distribution non isolée qui génère un retour d’eau trop froide qui “tombe” dans le
réservoir et crée des turbulences,
• une faible isolation des parois qui favorise la circulation interne,
• une vitesse d’arrivée de l’eau froide trop élevée au bas du ballon,
• une absence d’isolation de la tubulure de sortie de l’accumulateur,
solaires thermiques
solutions d’amélioration de stratification
La stratification des températures, assure la valorisation du volume utile et donc supprime tout besoin de
surdimensionnement du stockage, générateur de pertes par l’enveloppe.
Pour réaliser cette stratification correcte, on adoptera :
• un casse-vitesse sur l’arrivée de l’eau froide au bas du ballon,
• une isolation renforcée pour limiter la circulation interne,
• une isolation de la boucle de distribution pour éviter le retour d’eau trop froide qui “tombe” dans le
réservoir et crée des turbulences,
• une isolation soignée de la tubulure de sortie de l’accumulateur
• le choix de la position verticale (il faut absolument éviter de coucher les accumulateurs qui perdent ainsi
une bonne partie de leur volume utile),
solaires thermiques
Evaluation des pertes de distribution
Un mètre de tuyau en acier, de 1 pouce (2,25cm), de diamètre, non isolé, dans lequel circule de l’eau chaude à 70°C et qui
parcourt une ambiance à 20°C a une perte équivalente à la consommation d’une ampoule de 60 W.
K=conductivité de conduite = 0,83 W/m°C
P = (Tec[°C] – Tamb [°C]) x K conduite [W/m°C] x L
Sur 8500h de chauffe : 300kWh/an
Enjeu énergétique : Isoler une conduite diminue les pertes de 90% et est rentabilisé en 1 à 2 ans
solaires thermiques
1. On considère un ballon de stockage définie par les caractéristiques suivantes :
• Hauteur H=1,5m
• Diamètre D=0,9m
a. Calculer la surface de ce ballon
S = π x D x H + π x D²/2 = 3,14*0,9*1,5*3,14*0,9*0,9 = 5,5m2
a. La température à l’intérieur du ballon vaut à 60°C et la température ambiante vaut à 18°C, on estime un coefficient
d’échange de 6W/m2.°C.
Calculer les pertes en W puis calculer les pertes annuelles en kWh si le ballon est utilisé durant toute l’année (8760h).
Pertes en W = K x S x (T°ballon – T°ambiance) = 6*5,5*(60-18) = 1386 W
Pertes d’énergie = 1386 * 8760 = 12 141KWh/an
solaires thermiques
1. Donner les critères de choix de l’épaisseur d’isolation
2. Définir le phénomène de stratification de température
3. Illustrer les facteurs qui influencent la stratification de température
4. Comment améliorer la stratification de température à l’intérieur du ballon de stockage de l’eau chaude sanitaire
5. Donner la formule d’évaluation des pertes d’énergie au niveau des conduites de distribution d’eau chaude sanitaire
6. Donner les solutions de réduction des besoins d’eau chaude sanitaire

Définir les performances des systèmes Solutions de réduction des besoins d’eau chaude
solaires thermiques sanitaire
1. Réduire le temps d’utilisation
La réduction de la durée d’utilisation peut être directe : une robinetterie à fermeture automatique (= bouton poussoir)
dans les installations publiques permet de diminuer drastiquement la consommation d’eau.
Elle peut être aussi indirecte : une robinetterie thermostatique peut entraîner un gain de temps par un réglage plus
rapide de la température de l’eau mitigée.
• Qu'est-ce qu'un mitigeur thermostatique ?

Un mitigeur thermostatique maintient la température exacte de l'eau pendant la
durée de votre douche. Il vous protège des variations brusques d'alimentation
en eau dans le cas où une autre personne utilise de l'eau dans la maison.
2. Réduction de débit
Les débits des anciennes robinetteries de puisage sont de 30 à 50 % supérieurs à ceux de modèles modernes.
mousseurs
régulateur de débit qui réduit la section de passage
Douchette économique
Définir les performances des systèmes Solutions de réduction des besoins d’eau chaude sanitaire
solaires thermiques
3. Placement de mitigeur avec butée
Ce type de robinetterie s’utilise comme un mitigeur classique. Toutefois, un point “dur” ou une butée délimite les 2 zones
de fonctionnement : une zone économique (de 0 à 6 litres/min environ) et une zone de confort (jusqu’à environ
12 litres/min).
4. Réducteurs de pression
Une pression trop importante donne naissance à une vitesse excessive qui provoque une consommation importante, du
bruit dans les canalisations et une fatigue prématurée des équipements (d’où un risque accru de fuites).
Le placement d’un réducteur de pression permet de réduire la pression à un niveau voulu. Il se place chaque fois que la
pression statique d’alimentation dépasse 3 bars dans une adduction domestique (à l’entrée de l’installation, après le
compteur)
Réducteur de pression d’eau.

• Centralisation et décentralisation des procédés de production d’eau chaude

sanitaire
?
Centralisation Décentralisation
Comparaison entre les solutions d'eau chaude centralisées et décentralisées
Pour décider si une solution centralisée ou décentralisée doit être utilisée pour l’alimentation en eau
chaude d’un bâtiment, différents facteurs doivent être pris en compte.
Les coûts d’investissement, les coûts d’installation, la longueur des tuyaux, le confort et la consommation
d’énergie et d’eau jouent un rôle décisif. L’installation doit également fournir de l’eau chaude pour les
différentes utilisations à la bonne température et en quantité suffisante, dans le cas optimal, pour une durée
illimitée et tout en restant économique.
Comparez d’abord, puis décidez !

Comparaison des pertes d'énergie dans les conduites de distribution

Alimentation décentralisée en eau chaude
Alimentation centralisée en eau chaude
Trajets de tuyauterie courts
Trajets de tuyauterie longs
3% Pertes d'énergie
40% Pertes d'énergie 97% Énergie utile pour l'eau chaude
60% Énergie utile pour l'eau chaude
Installation centralisée
Conduits de tuyauterie longs

Stockage d’eau important + Température de l’eau trop élevé
gaspillage d’énergie et d’eau

Installation décentralisé
Conduits de tuyauterie courts

Quantité d’eau appropriée + Température de l’eau appropriée.
=
Efficacité énergétique, adaptation aux besoins
S’il existe des points de puisage à faibles besoins et forts éloignés
de la production centrale, il peut être avantageux de prévoir
des petits chauffe-eau individuels :
soit des instantanés gaz, soit des petits accumulateurs
électriques. Cela permet d’augmenter le confort (diminution du
temps d’attente) et de diminuer les pertes (pertes de l’eau
chaude “qui reste” dans les tuyauteries).
Pour 2 litres d’eau utiles, 4 restent dans la tuyauterie !!!

se laver les mains, mais 4 litres d’eau chaude vont rester dans le
tuyau et se refroidir
Caractéristiques de la centralisation et décentralisation

Type de configuration Avantages Inconvénients
• Formule de simultanéité (faible puissance • Pertes de distribution à cause de

installée) l’éloignement des puisages
Centralisée • coût d'investissement faible • Placement de compteurs pour la
• Encombrement réduit répartition des frais
• Entretien réduit
• rendement de production élevé
• Absence de réseau de distribution • Multiplicité des appareils

• Autonomie de fonctionnement (encombrement,...)
Décentralisée • Facilité de répartition des consommations • Investissement élevé
Mode de préparation et de consommation d’ECS
Généralement on trouve trois systèmes de préparation de l’eau chaude, ces systèmes

dépendent essentiellement le profil journalier de puisage.
Système à préparation
Système à préparation Système à préparation en semi-
instantanée par accumulation pure accumulation/semi-
instantané
Détermination
Détermination de la Détermination du
combinée (Volume +
puissance volume
puissance)
Système à préparation instantanée

Un système de production d’ECS instantané ne comporte pas de volume de stockage.
Son dimensionnement consiste à déterminer la puissance du générateur ou de la
chaudière et de l’échangeur .
En pratique, cette puissance correspondra à la puissance nécessaire pour subvenir aux
besoins maximum en 10 minutes.
Eau froide Échangeur
Eau chaude
Source de chaleur
Système à préparation par accumulation pure
Dans ce cas, l’entièreté des besoins journaliers est stockée. Le stock est reconstitué
souvent durant la nuit.
Le système de production d’ECS est dit « à accumulation totale » lorsqu’il dispose d’une
réserve d’eau chaude correspondante aux besoins journaliers.
L’eau est maintenue chaude dans la réserve indépendamment du puisage.
Le générateur devra avoir un volume suffisant pour satisfaire les besoins de
consommation d’une journée.
Système à préparation en semi-accumulation/semi-instantané
Dans ce type de production, l’eau chaude sanitaire est produite instantanément et stockée dans un ballon
tampon dont le dimensionnement lui permet d’assurer un débit de pointe.
EAU
CHAUDE
ECHANGEUR Ballon
tampon
ENTREE
FLUIDE
PRIMAIRE EAU FROIDE
SORTIE
En France, chaque mètre carré reçoit en moyenne une énergie solaire annuelle de 363 kWh/m².an et l’installation
d’un chauffe-eau- solaire à été installer pour satisfaire un besoin de consommation journalière d’eau chaude 1000 l/j
avec une énergie de 9000 kWh.
1. Calculer l’énergie annuelle reçue par un capteur solaire de 20 m².

2. Calculer la fraction solaire de l’installation.
Le panneau solaire est de forme rectangulaire. Il a les dimensions suivantes: 427 × 633 mm correspondant à
une aire de surface 0,27 m²:
Au Maroc, le soleil fournit en moyenne 1000 W/m².
1. Calculer la puissance absorbée par le panneau solaire.
2. Calculer le rendement du panneau solaire s’il fournit une puissance maximale égale à 30 W.
Pour produire l’eau chaude sanitaire, on utilise un capteur solaire installé sur le toit. La surface du capteur est 3,5 m². Le
soleil fournit chaque jour une énergie égale à 4,80 kWh/m². Le capteur est associé à un ballon de stockage définie par les
caractéristiques suivantes :
• Hauteur H=2m
• Diamètre D=1,4m
1) Quelle est l'énergie thermique apportée chaque jour par le soleil au capteur thermique ?
2) En admettant que les pertes thermiques au niveau du capteur thermique sont de l'ordre de 20 %, quelle est l'énergie
apportée sous forme de chaleur à l'eau, en une journée ?
3) Calculer la surface du ballon
4) La température à l’intérieur du ballon vaut 70°C et la température ambiante vaut à 20°C, on estime un coefficient
d’échange de 6 W/m².°C.
Calculer la puissance des pertes en W puis calculer les pertes annuelles en kWh si le ballon est utilisé durant toute l’année
(8760h).
De nos jours l'exploitation de l'énergie solaire à l'aide de capteurs thermiques est très vaste. Les capteurs solaires thermique
sont avant tout utilisés pour la production d'eau chaude dans les habitations, les centres sportifs, les hôtels et l'industrie.
L’eau chaude de certaines habitations est ainsi obtenue en utilisant des capteurs thermiques solaires.
1) Schématiser les transferts et conversions d’énergie entre le soleil, le capteur solaire et l’absorbeur
2) Le débit de l’eau circulant à l’intérieur des tuyaux est D = 50 L/h
L’eau entre à la température Te=18 °C et sort à la température Ts=54 °C.
Calculer l’énergie reçue par l’eau pendant une durée d’une heure. En déduire la puissance fournie par le capteur solaire.
Données : pour élever de 1°C la température de 1kg (donc 1L) d’eau, il faut fournir une énergie de 4,21 KJ dans les
conditions d’utilisation du capteur solaire. (1 W = J/s & 1 Wh = 3600 J)
3) Le capteur solaire thermique a pour surface S=2,6 m². Calculer le rendement de ce capteur pour une irradiation solaire
reçue de 1000 W/m².
PLAN

C’est quoi l’hydraulique :
L’hydraulique est la science qui traite les lois régissant le mouvement des liquides ainsi que les résistances
qui s’opposent au mouvement.
 C’est une science consacrée à l’étude des conditions d’équilibre des liquides et des répartitions des
pressions qu’elles transmettent.
 Le mot « Hydraulique » a comme origine le mot latin : « hydraulicus », qui, lui-même, tient son origine du
mot ancien « ὕδϱαυλος » qui est la combinaison des deux mots :
ὕδωϱ Ξ eau Αὐλός Ξ Tuyau
25
Pourquoi l’hydraulique :
L’hydraulique a pour objet l’utilisation des connaissances des phénomènes que
présentent les fluides en mouvement et les lois que la nature suit dans la production
de ces phénomènes affin d’utiliser le plus convenablement ces fluides.
Objectifs :
 Le transport d’un fluide ;
 La conversion de l’énergie en utilisant un fluide ;
 Le stockage de l’énergie en utilisant un fluide ;
 La transmission ou le transport de l’énergie en utilisant un fluide.
Ces objectifs peuvent être repartis en deux fonctions principales suivant la nature du
fluide, le débit, la pression de travail, les moyens utilisés et les domaines d’application
: Hydraulique de débit et Hydraulique industrielle.
26
Hydraulique de débit
Le but principal est de transporter un fluide, convertir ou stocker une énergie. Ce

domaine est caractérisé par :
Généralement de l’eau ou parfois des fluides plus visqueux (produits pétroliers,
alcools, …)
Pompe centrifuge (à axe horizontal, à axe vertical, verticalisée, immergée,

submersible, vide-cave, vide-fût, …), ventilateurs, turbines, vannes,
crépines, clapets anti-retour, ballons hydrophores, conduites, pressostats, …
Chauffage, Irrigation, Eau potable, Incendie, Barrage (turbinage, pompage),…
26
Caractéristique des fluide
 Unités de la pression :
La pression s’exprime en N/m². On utilise comme "unité légale" le Pascal :
Il existe d’autres unités, en fonction du domaine de pression étudiée :

 Le bar : 1 bar = 105 Pa ;
L’atmosphère atm : 1 atm = 101325 Pa = pression exercée par une colonne de

mercure de 760 mm ;
 Le mCE (mètre de colonne d’eau : masse volumique prise à 4°C sous 1 atm): 1mCE
= 9807 Pa = pression exercée par 1 m de colonne d’eau.
26
Caractéristiques des fluide
• La masse volumique
La masse volumique d'une substance correspond au rapport de sa masse (m) par son volume (V ).
Elle se note ρ ( lettre grecque qui se prononce rho ) et peut être calculée en utilisant la relation
suivante:
Avec: m en kilogramme ( kg )
V en mètre cube ( m3)
ρ en kilogramme par mètre cube ( kg.m-3)
La masse volumique varie en fonction de la température, voir le tableau des caractéristiques de

l’eau
263
• La densité:
La densité d‘un liquide se note « d « et correspond au rapport de la masse volumique de ce liquide
par la masse volumique de l'eau pure à une température de 4°C.
La densité peut donc être calculée en utilisant la relation suivante:
dsubstance = ρsubstance
ρeau
Les deux masses volumiques doivent être exprimées dans la même unité
La densité n'a pas d'unité
264
• La densité en fonction de la température
• En augmentant la température le liquide devient moins dense alors plus

léger, est c’est le phénomène qui permet la circulation de l’eau dans les
systèmes thermosiphon
265
• La viscosité
Ce phénomène est une caractéristique des fluides en générale, elle intervient fréquemment dans les
équations de la mécanique des fluides, elle traduit, en bref, la résistance d’un fluide à l’écoulement,
car elle ralentit le mouvement du liquide au voisinage des parois.
On peut donc dire de la viscosité qu’elle est la mesure du frottement fluide.
η s’appelle la viscosité dynamique par opposition à la viscosité cinématique, notée v
266
• La viscosité dynamique,
la viscosité dynamique μ (lettre grecque mu) ou η (lettre grecque êta) est le
rapport de la contrainte de cisaillement τ(lettre grecque tau) au gradient de
vitesse perpendiculaire au plan de cisaillement, L’nité de η : Pascal .
Seconde (Pas.s) ou Poiseuille (Pl)
267
Exemple des grandeurs de viscosité La variation de la viscosité de l’eau

de quelque liquides: en fonction de la température
➢Eau : 1,005 Pas.s
➢Essence : 0,652 Pas.s
➢Ethanol: 1,2 Pas.s
➢Glycérine : 1490 Pas.s
➢Huile d’olive: 84 Pas.s
➢Lait: 2 Pas.s
➢Mercure :1,554 Pas.s
➢Miel liquide: 6000 Pas.s
268
• La viscosité cinématique représente la capacité de rétention des particules du fluide et quantifie

sa capacité à s’écouler est le rapport de la viscosité dynamique et de la la masse
volumique du fluide.
• est le coefficient de viscosité cinématique, exprimé en mètre carré par seconde (m2·s−1, m2/s) ;
• μ est le coefficient de viscosité dynamique. Il caractérise l'aptitude du fluide à s'écouler et
s'exprime en pascal-seconde (Pa·s) ;
• ρ est la masse volumique du fluide, en kilogramme par mètre cube (kg·m−3, kg/m3).
269
• La capacité thermique massique
• La capacité thermique massique (Cp) , est déterminée par la quantité d'énergie à apporter par
échange thermique pour élever d'un kelvin la température d’un kg d'une substance
• L'unité du système international est alors le joule par kilogramme-kelvin (J·kg-1·K-1). La

détermination des valeurs des capacités thermiques des substances relève de la calorimétrie.
Pour l’eau on utilise presque toujours de la valeur 4180 J/Kg.K
Cette grandeur sera utilisée pour calculer les besoins énergétiques et le transfert thermique entre
les circuits
270
Dynamique des fluide
• la vitesse
C’est une longueur parcourue dans un temps donné dans les calculs V désigne la vitesse.
La grandeur est le mètre par seconde (m/s)

Toutefois, il est conseillé de respecter une vitesse limite au-dessus de laquelle il y aurait des risques
de vibrations, de coups de bélier et par le fait même, de bruits dans l’installation.
Cette vitesse limite est entre 0,5 m/s et 2 m/s
271
• Le débit
Le débit est la quantité de matière exprimée par une masse (débit massique) ou un volume (débit
volumique) qui passe à chaque unité de temps à travers cette section.
272
Débit massique: Si une masse m de fluide traverse la section de passage

pendant un intervalle de temps t, on pourra calculer le débit massique qm
Débit volumique: Si un volume V franchit la section de passage pendant

l’intervalle de temps t, on calculera le débit volumique qV de la manière
suivante :
On obtient la relation entre le débit massique et le débit volumique:
273
• Relation entre débit et vitesse:
Qv = S * v (m3/s)
Avec S est la section de la conduite en (m2) et V la vitesse du liquide (m/s)

• Principe de la conservation de la masse:
• Pendant le temps « t » il rentre dans cette partie de la conduite une masse
m1, il faut que la même masse en sorte pendant le même temps. On a donc
m1= m2
274
TD et application
Applicaion1 : Calculer qv1 puis qm1 sachant que la vitesse de l’écoulement de l’eau est de 1,2 m/s. Il
s’agit d’un tube de diamètre égal à 18 mm. La masse volumique est considérée égale à 1000
kg/m3.
Correction:
qV= S x w = p x R2x w = 3,14 x (9.10-3)2x 1,2 = 3.10-4 [m3/s]
qm = qVx r = 3.10-4 x 1000 = 0,3 [kg/s]
275
TD et application
• Application2:
• Considérant cette forme de tube et on prend qv1, S1 et V1 de l’application1
• Sachant que d2= 10 mm et d3 = 22 mm

1) Déduire les débits massique qm2 et qm3
2) Calculer les valeurs de V2 et V3
276
TD et application
• Exercice: 3
Le temps de remplissage d’un réservoir de volume V = 10 dm3 est t = 20 s.
L’eau sort d’un tuyau d’alimentation de diamètre d = 15 mm. Quelle est la vitesse de l’eau dans la
section de sortie du robinet ?
Correction:
Section = 1,76. 10-4
Qv = 5.10-4
vitesse = 2,83 m/s
277
Hydrostatique :
Lors d’une plongée sous marine, on constate que la pression de l’eau augmente avec la profondeur. La
pression d’eau exercée sur un sous-marin au fond de l’océan est considérable. De même, la pression de
l’eau au fond d’un barrage est nettement plus grande qu’au voisinage de la surface. Les effets de la
pression doivent être pris en considération lors du dimensionnement des structures tels que les barrages,
les sous marins, les réservoirs…
la statique des fluides, ou hydrostatique étudie les fluides au repos. C'est historiquement le début de la
mécanique des fluides, avec la poussée d'Archimède et l'étude de la pression
L’hydrostatique étudie les conditions d’équilibre des liquides au repos.
278
Hydrostatique :
1. La pression :
La pression est une grandeur scalaire. C’est l’intensité de la composante normale de

la force qu’exerce le fluide sur l’unité de surface. Elle est définie en un point A d’un
fluide par l’expression suivante :
où :
• dS : Surface élémentaire de la facette de centre A (en mètre carré),
• n : Vecteur unitaire en A de la normale extérieure à la surface,
• dFN : Composante normale de la force élémentaire de pression qui s’exerce sur la surface (en Newton),
• PA : pression en A (en Pascal), Sur la surface de centre A, d’aire dS, orientée par sa normale extérieure n , la force de
pression élémentaire dF s’exprime par :
279
Hydrostatique :
Exemple :
Chaque cm2 de surface de notre peau supporte environ 1 kg (force) représentant le poids de l'atmosphère. C'est la
pression atmosphérique au niveau de la mer. Nous ne la ressentons pas car notre corps est incompressible et ses cavités
(estomac, poumons, etc. ) contiennent de l'air à la même pression. Si on s'élève de 5 000 m, la pression atmosphérique
est deux fois plus faible qu'au niveau de la mer car la masse d'air au-dessus de notre tête est alors moitié moindre. D’où
la nécessité d’une pressurisation des avions.
280
2. Equation fondamentale de l’hydrostatique :
Considérons un élément de volume d’un fluide incompressible. Cet élément de volume a la forme d’un
cylindre d’axe (G, u ) qui fait un angle α avec l’axe vertical (O, Z ) d’un repère R(O, X r ,Y r , Z r ). Soit l la
longueur du cylindre et soit dS sa section droite.
Soit G1 d’altitude Z1 et G2 d’altitude Z2, les centres des sections droites extrêmes.
281
Etudions l’équilibre du cylindre élémentaire , l’ensemble des forces agissant sur ce fluide sont de deux natures : des forces de
volume et des forces de surface.
(a) Les forces de volume :
Elles se composent des forces suivantes :
Les forces de pesanteur provenant de la gravité. Elles s’expriment sous la forme suivante :
Avec ϖ = ρ.g
(b) Les forces de surface :
282
283
L’équation fondamentale de l’hydrostatique est déterminée par l’expression suivante:
284
Hydrodynamique :
L’hydrodynamique étudie les propriétés physiques d’un fluide en mouvement. Cette partie aborde l’étude du
mouvement des particules fluides soumises à un système de forces.
On va étudier les fluides fictifs dits « fluides parfaits ». Ils ont la particularité de ne pas avoir de viscosité et de ne
pas développer de la turbulence. Ils permettent d’établir l’équation de Bernoulli facilement.
Les fluides réels engendrent des forces de frottement dues à la turbulence et à la viscosité. La présence de ces
forces induit une perte de charge (énergie) qui est une transformation irréversible de l’énergie mécanique en
énergie thermique.
285
Hydrodynamique :
Equation de conservation de l’énergie :
Théorème de Bernoulli :
la vitesse de l’écoulement du fluide peut varier le long de la trajectoire du fluide; aussi, en sait que la pression
peut varier en fonction de la hauteur (cas statique), aussi de la vitesse du fluide.
Par conséquent, il sera convenable d’avoir une équation qui nous lie la pression, la vitesse de l’écoulement du
fluide et la hauteur pour l’écoulement d’un fluide idéal.
Alors nous avons pression est variable en différentes régions de circuit.
•Quand la vitesse de l’écoulement de l’élément du fluide augmente, ceci veut dire que celui-ci a été
déplacé d’une région de haute pression à une région de basse pression.
•Quand la section transversale d’un tube de courant varie, la pression devra varier le long du tube
lorsqu’il n’existe pas une différence de hauteur. Si la hauteur change, ceci causera une différence de
pression additionnelle.
286
Hydrodynamique :
Sur la figure suivante, on présente un fluide qui, en un temps initial, se trouve entre deux sections
transversales dS1 et dS'1. La vitesse de l’écoulement étant
' v1 et la pression est p1.
dS1
dS1'
M1 dS2 dS2'
z1
v1
(ρ1, v1, S1, z1) M2
z2
v2
(ρ2, v2, S2, z2)
Niveau 0
287
Hydrodynamique :
En un petit intervalle de temps dt, le fluide qui était initialement en (a), s’écoule jusqu’à (b), en parcourant
une distance D1=v1.dt.
(a)
(b)
dS1
dS1' (c) (d)
M1 dS2 dS2'
z1
v1
(ρ1, v1, S1, z1) M2
z2
v2
(ρ2, v2, S2, z2)
Niveau 0
Dans le même intervalle de temps, le fluide qui était initialement en (c) s’écoule
jusqu’à (d), en parcourant une distance D2 = v2.dt.
288
Hydrodynamique
Les aires des deux sections transversales finales sont S1 et S2. De l’équation de continuité, on connait que le volume
du fluide dV qui passe à travers n’importe quelle section transversale durant le temps dt est donné par :
289
Hydrodynamique
• Pour déduire l’équation de Bernoulli, on applique le théorème de l’énergie cinétique à un fluide en une
section d’un tube de courant.
Avec:
dW: le travail fait par le fluide dans le trajet parcouru
dEc: l’énergie cinétique qui possède la masse du fluide en son mouvement
dUp: l’énergie potentielle de la masse du fluide
290
Hydrodynamique
Le Travail : dW
Calculons le travail réalisé sur ce fluide durant dt. La force totale sur la section transversale en (a) est F1 = p1.S1 et la
force en (c) est F2 = p2.S2, où p1 et p2 sont les pressions sur les deux extrémités. Le travail net dW réalisé sur l’élément
durant ce déplacement est :
Le signe négatif du second terme est du au fait que la force en (c) est en direction opposée au déplacement.
En égalisant ce travail au changement de l’énergie totale, cinétique et potentielle, pour l’élément de fluide. L’énergie
entre les sections (a) et (c) ne change pas.
291
Hydrodynamique
Energie cinétique Ec:
L'énergie cinétique (Ec) est l'énergie que possède un corps en mouvement.

Elle est égale au produit de 1/2 par la masse du corps en mouvement par sa vitesse au carré.
appliquant cette relation au fluide on aura:
Au début de l’intervalle de temps dt, le fluide entre (a) et (b) tenait un volume S1.v1.dt de
masse ρ.S1.v1.dt et une énergie cinétique 1 ρ.dV.v1 2 .
2
De forme similaire, à la fin de l’intervalle de temps dt, le fluide entre (c) et (d) tient une énergie cinétique
.
Le changement net de l’énergie cinétique ΔEc durant le temps dt est donné par :
292
Hydrodynamique
Energie pénitentielle Ep:
Energie potentielle de pesanteur est l'énergie que possède un corps du fait de sa position dans un champ de pesanteur,
exprimé par :
Epp = m x g x z
Appliquant cette relation sur le fluide on aura:
l’énergie potentielle pour la masse entre (a) et (b) vaut : dm.g.z1 = ρ.dV.g.z1.
l’énergie potentielle pour la masse entre (c) et (d) à la fin de dt vaut dm.g.z2 = ρ.dV.g.z2. donc, le changement net en
énergie potentielle ΔUp durant dt est donné par :
293
Hydrodynamique
Le théorème de l’énergie cinétique qui indique que la variation de l’énergie cinétique est égale à la somme des
travaux de forces extérieures appliquées, nous permet d’écrire :
On peut l’écrire aussi comme :
Cette dernière c’est l’équation de Bernoulli. Écrite sous cette forme, nous indique, que pour un fluide incompressible,
le travail par unité de volume de fluide (p1-p2) est égale à la somme des changements des énergies cinétique et
potentielle par unité de volume qui passent au cours du flux.
Ou écrite en termes de pression :
294
Hydrodynamique
Cette formule peut être écrite sous une forme plus simplifiée, donnée par :
En divisant tous les termes de cette équation sur le produit ρ.g, on obtient l’équation écrite en
une dimension d’une hauteur (pression exprimée en mètre de colonne de fluide) :
295
TD
296
Les pertes de charge
• Lorsqu’une certaine quantité d’eau circule à travers une installation, cela provoque un frottement. Les
molécules d’eau frottent + ou – contre la paroi intérieure de la tuyauterie en fonction de la rugosité de
cette dernière. Lors du passage dans les coudes, le fluide subit un changement de direction; dans les
réductions, la même quantité de fluide doit passer dans un diamètre inférieur, etc…
• L’ensemble de ces frottements est appelée: les pertes de charge ou pertes de pression
297
Perte de charge linéaires:
• La perte de charge linéaire ou repartie désigne la différence de pression statique entre deux points
d’une tuyauterie rectiligne, sans changement de direction de robinetterie,… elle est proportionnelle
à la distance L séparant ces deux points, cela suppose des longueurs droites en amont et en aval
suffisantes, son expression est:
p = J.L
• J: pertes de charge linéique en Pa/m
• L: longueur de tuyauterie en m
• p : l’ensemble des pertes de charge linéaires dans un tronçon
298
• Les pertes de charge linéaires sont proportionnelles à la longueur L de la conduite, inversement

proportionnelles à son diamètre d, proportionnelle au carré de la vitesse débitante V du fluide.
• V : vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite (m/s)

• d : diamètre de la conduite (m)
• λ : coefficient de perte de charge linéaire. Il dépend du régime d’écoulement et notamment du nombre de
Reynolds Re
• : la masse volumique du fluide en kg/m3
• J: pertes de charge linéique Pa/m
299
• Perte de charge singulière
Quand la conduite subit de brusque variation de section ou de direction, il se produit des pertes de
charges dites singulières, elles sont généralement mesurable et font partie des caractéristiques
de l’installation. On les exprime par :
Ks: Coefficient (sans unité) de pertes de charge. Il dépend de la nature et de la géométrie de

l’accident de forme. Les valeurs de Ks sont données par les constructeurs dans leurs catalogues,
ou on prend des valeurs standard
: La masse volumique du fluide en kg/m3
V : Vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite m/s 300

Pertes de charge total:
• La perte de charge d’un tronçon est la somme des pertes de charges linéaires
dues aux longueurs droites de tuyauteries et des pertes de charges singulières
dues aux incidents de parcours rencontrés.
301
Application:
De l’huile ayant une viscosité dynamique μ = 0,7 Pa.s et une densité d=0,896 est pompée d’un point A vers un
point L. Elle circule dans une canalisation de diamètre d=100 mm formée des six tronçons rectilignes suivants:
- AB de longueur 6 m,
- CD de longueur 12 m,
- EF de longueur 5 m,
- GH de longueur 4 m,
- IJ de longueur 7 m,
- Kl de longueur 8 m.
Le canalisation est équipée :
- de deux coudes à 45 0 : BC, DE : ayant chacun un
coefficient de perte de
charge Kcoude 45=0,2,
- de deux coudes à 900 : FG et JK : ayant chacun un
coefficient de perte de
- d’un coude à 1800 HI: ayant un coefficient de perte de
La pression d’entrée est PA=3bars.
La conduite est supposée horizontale et transporte un
débit volumique qv=2.5 l/s.
Travail demandé :
1) Calculer la vitesse d’écoulement V en m/s.
2) Calculer les pertes de charges linéaires ΔPlineaire sachant
que λ= 1,57.
6) Calculer les pertes de charges singulières ΔPsin .
7) Déterminer la pression de sortie PL.
8) Quelle sera la pression de sortie PL’ si le débit volumique
Qv atteint 5 L/s.
Equilibrage de réseau
L’équilibrage hydraulique d’une installation a pour objectif

d’alimenter chaque émetteur à son débit nominal pour
s’assurer que l’installation est capable de chauffer toutes les
pièces de bâtiment.
305
L’équilibrage d’un réseau hydraulique de chauffage a

pour fonction majeure de compenser les pertes de
charge liées à la distribution entre la source de chaleur et
les émetteurs répartis. L’objectif est de délivrer le bon
débit au bon endroit, en fonction des besoins. Souvent
négligé, l’équilibrage est pourtant garant du confort
thermique pour les occupants
306
Quelles sont les conséquences d’un réseau mal équilibré?
Un défaut d’équilibrage risque d’entraîner :

– des écarts de températures entre les différentes pièces d’une maison,
voire entre les différents appartements ou locaux d’un immeuble
collectif ;
– dans le cas d’une chaudière à condensation : une réduction du
rendement, du fait de l’absence de condensation, liée à un retour à
température trop élevée.
307
L’équilibrage s’effectue à plusieurs niveaux : boucle primaire, colonnes, réseaux horizontaux et émetteurs.
308
Organes d’équilibrage:
• Vannes d’équilibrage statiques
• Té et coude de réglage
• Les robinets thermostatique
• etc
309
Transfert d’énergie entre deux circuits
On parle du transfert thermique lorsqu’il s’agit du circuit fermé (circuit indirect) : Le transfert d’énergie thermique
s’effectue entre le fluide caloporteur et l’eau.
Dans le circuit ouvert (circuit direct), on utilise directement l’eau chauffée par le capteur (Pas d’échangeur thermique)
Circuit indirect
Circuit direct
Source: Renac
Avec Echangeur interne Avec Echangeur externe

Transfert d’énergie entre deux circuits Outils de transfert thermique
Un échangeur de chaleur est un élément, de nature (matériaux de fabrication) et de forme variable,

permettant le transfert de la chaleur d'un fluide à un autre sans qu'ils se mélangent, à condition d’avoir
une différence de température entre ces deux fluides.
Transfert d’énergie entre deux circuits
• Dans le domaine du solaire thermique en trouve plusieurs formes d’échangeur
Echangeur serpentin Echangeur à plaque Echangeur tubulaire

Exemple de schéma possible pour un
Les composants hydrauliques d’une installation solaire
circuit primaire
Le circuit primaire ou circuit solaire
Le circuit primaire (ou circuit de charge solaire) est un

circuit fermé composé de tuyauteries, généralement
en cuivre, qui relient les capteurs (A) à un échangeur
de chaleur (B). Il transporte le fluide caloporteur.
Celui-ci peut atteindre des températures allant de -20
°C en cas de gel à des températures très élevées
(jusqu’à 100 °C dans les capteurs !). Il est donc
impératif que les composants de ce circuit puissent
résister à ces changements importants de
température !
Le circuit primaire est généralement muni des composants suivants :
•Une pompe de circulation (1) assurant la circulation du fluide

caloporteur dans le circuit.
•Un purgeur (2) manuel permettant d’éliminer l’air en partie haute du

circuit lors du remplissage et des entretiens.
•Un clapet anti-retour (3) pour éviter la formation d’un contre-courant de

thermo-circulation qui déchargerait le ballon de stockage de sa chaleur.
•Plusieurs vannes d’isolement (4) pour isoler les composants principaux

du système en cas d’entretien ou de remplacement.
•Un robinet (5) permettant le remplissage et la vidange du circuit en

fluide caloporteur.
Comme pour toute autre boucle hydraulique où un générateur de chaleur est

installé, un dispositif de limitation de pression devra aussi être utilisé. Pour
cela, le circuit primaire comporte :
Une soupape de sécurité (6) munie d’un manomètre destinée à évacuer les
surpressions en cas de surchauffe de l’installation. Cette vanne est raccordée à
un réservoir de collecte du fluide caloporteur avec antigel pour éviter tout rejet
toxique dans le réseau d’égout.
Un vase d’expansion (7), placé du côté aspiration de la pompe de circulation,

chargé d’absorber les différences de volume (Pression) et de récolter la totalité
du fluide caloporteur expulsé des capteurs en cas de surchauffe.
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Pompe de circulation / circulateur
Les pompes de circulation ont pour rôle de permettre la

Symbole hydraulique:
circulation du fluide caloporteur du capteur vers le ballon
(échangeur thermique), puis son retour vers le capteur.
On appelle souvent ces pompes " circulateur ".
La roue(1) de la pompe est
A l’intérieur du corps de pompe, une roue (turbine)
entraînée par le moteur (2)
entraînée à grande vitesse par un moteur, capte le fluide
par l’intermédiaire de l’arbre
à l’aspiration de la pompe et le projette vers son
de liaison (3). L’eau captée à
refoulement. Ces pompes sont dites de type centrifuge.
l’aspiration (4) est expulsée au
On peut facilement en régler le débit en obturant plus ou
refoulement (5)
moins le refoulement. Ceci n’endommage pas la pompe,
car la roue peut tourner même si l’obturation est
complète.
•Les circulateurs à rotor noyé : Ils sont montés directement sur la

tuyauterie. Le moteur est, en partie, directement refroidi par le
fluide caloporteur de l’installation. Ils sont sans entretien et de coût
modeste. Leur rendement est cependant faible mais une partie de
leur perte est récupérée par l’eau de chauffage.
•Les pompes in-line sont aussi directement montées sur la tuyauterie

mais le moteur n’est pas refroidi par le fluide caloporteur. Elles sont
pourvues d’une garniture mécanique qui sépare la pompe du
moteur. Le refroidissement est assuré par un ventilateur. Les pompes
in-line se retrouvent principalement dans les grandes installations.
Les circulateurs standards
On entend par “circulateur standard”, un circulateur à rotor noyé dont

la vitesse de rotation est réglée manuellement et reste fixe quelles que
soient les conditions d’exploitation de l’installation. On retrouve des
circulateurs à 1 ou plusieurs vitesses (3 ou 4)
Les circulateurs électroniques ou à vitesse variable

Les circulateurs électroniques ou “à vitesse variable” sont des
circulateurs dont la vitesse peut être régulée en continu en fonction
de la variation de pression régnant dans le circuit. La régulation de
vitesse est intégrée directement dans le circulateur
Certains circulateurs (c’est valable également pour les circulateurs électroniques) peuvent être équipés d’une coquille
isolante sur mesure qui diminue ses déperditions thermiques.

Les composants hydrauliques d’une installation solaire Purgeur
Un purgeur d'une installation de solaire thermique est un dispositif

manuel ou automatique permettant d’évacuer l’air. La position idéale des
purgeurs se trouve à l’endroit le plus élevé de l’installation.
Généralement, dans les systèmes solaires thermiques, on utilise un
purgeur manuel permettant d’éliminer l’air lors du remplissage et des
entretiens.
Symbole hydraulique OU
Purgeur manuel Purgeur automatique
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Clapet anti-retour
Un clapet anti-retour est un dispositif (une vanne) permettant de contrôler le sens d’un fluide dans une
tuyauterie. Il instaure donc un sens unique de circulation pour le fluide caloporteur.
Le clapet anti-retour intégré empêche tout retour de l’eau chaude dans le circuit d’alimentation en eau froide.
Symbole
hydraulique
Un clapet anti-retour avec isolation

Les composants hydrauliques d’une installation solaire Vannes d’isolement
La vanne d'arrêt ou vanne de sectionnement permet de stopper la circulation d'un réseau hydraulique, pour des besoins
techniques ou de maintenance. L’intérêt réside dans le fait que l’on peut facilement intervenir sur cet élément (pour un
contrôle, un entretien, une réparation, …) sans devoir vider l’ensemble du système hydraulique du liquide qu’il contient.
On limite ainsi les opérations de vidange et de remplissage ainsi que le temps qu’elles requièrent.
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Vannes d’isolement
Vanne avec isolation thermique :
Symbole hydraulique d’une vanne

Les composants hydrauliques d’une installation solaire Vanne à trois voies
Une vanne à trois voies permet de mélanger des fluides à températures différentes ou de diviser les débits
Symbole hydraulique
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Soupape de sécurité
Une soupape de sécurité est un dispositif de protection contre les surpressions, elle permet de réguler la pression d’une
installation en évacuant le fluide surcomprimé. La soupape s’active en fonction de la limite de pression à laquelle elle a
été tarée.
Symbole hydraulique
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Vase d’expansion
Le vase d'expansion est un dispositif capable d'absorber les variations de

volume de l’eau d'un circuit de chauffage en fonction de la température.
L'eau se dilate en chauffant, créant un accroissement de pression dans le circuit.
Le vase d'expansion permet d'absorber ce surplus de pression pour éviter une
détérioration du circuit tout en le maintenant étanche, contrairement à une
soupape de sécurité qui déleste l'installation en laissant le fluide surcomprimé
s'échapper.
Symbole hydraulique
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Groupe de sécurité d’un ballon
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Conduites
Les matériaux utilisés pour les conduites du circuit solaire doivent résister aux contraintes mécaniques possibles dans le
circuit (pression et plage de température en fonctionnement (de – 20 à 150 °C) et être compatibles avec le fluide et les
autres matériaux de l’installation. On utilise principalement des tubes en cuivre, en acier simple ou en acier inoxydable.
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Conduites
Vu les hautes températures auxquelles ces conduites sont soumises, leur isolation est primordiale. Ne résistant qu’à des
températures de l’ordre de 110 – 120 °C, le polyuréthane est à proscrire. On utilisera généralement un caoutchouc
synthétique en mousse capable de résister à des températures de l’ordre de 150 °C.
L’isolant utilisé pour la boucle solaire doit de plus :
• Résister aux U.V. (Ou en être protégé) ;
• Résister à l’humidité ;
• Résister aux attaques des rongeurs et oiseaux ;
• Être étanche (au vent et à la pluie).
• Et bien sûr, avoir une épaisseur suffisante ! (au minimum égale au diamètre du tuyau).
Les composants hydrauliques d’une installation solaire Découplage hydraulique
Le découplage hydraulique permet la séparation du circuit solaire et le circuit secondaire (distribution).
La bouteille de séparation ou de découplage hydraulique est un organe qui permet de rendre hydrauliquement
indépendant deux circuits. Cette séparation ou découplage n'est pas physique, pourtant le primaire possède sa
propre pompe et le secondaire possède une ou plusieurs pompes suivant l'installation.
Quels sont les avantages du découplage hydraulique :
• Etablie un point neutre hydrauliquement.
• Assure un débit constant au primaire.
• Permet une bonne maîtrise du débit et des pressions au secondaire notamment quand plusieurs circuits
fonctionnent indépendamment l'un de l'autre.
Bouteille de découplage hydraulique:

La bouteille de découplage est constituée d'un tube creux et fermé sur lequel se raccordent les tuyauteries de départ
et de retour d'un circuit dit primaire (le plus riche en énergie) et d'un ou plusieurs circuits secondaires.
A l'intérieur des bouteilles, la circulation dépend des débits respectifs des circuits primaire et secondaire
Si Dp= Ds il n'y a pas de circulation verticale d'eau dans la bouteille.

Si Dp > Ds alors le fluide descendent dans la bouteille et recyclés sur le circuit primaire.
Si Dp < Ds alors le fluide remontent dans la bouteille et recyclés sur le circuit secondaire.
Fonctionnement du découplage hydraulique

La bouteille joue un rôle de " tampon " entre l'action de la pompe primaire et de la pompe secondaire. Si les 2
pompes n'ont pas le même débit, le débit en excès sera recyclé au travers la bouteille. Donc, si une des pompes est
trop puissante, elle ne perturbera pas le fonctionnement de l'autre.
Voir vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=jPT6Mw_MA1U&ab_channel=CaleffiHydronicSolutions

Cours FST

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours FST

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours FST

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Fondamentaux du système

2 2 Distinguer les différentes applications du solaire thermique

3 Identifier les interconnexions avec d’autres sources de chaleur

4 Savoir définir la performance et l’efficacité énergétique

5 Appliquer les bases d’hydraulique

Caractériser la ressource solaire ➢ Le SOLEIL

Il y a 4,6 Milliard d’années il n y avait rien ou presque rien,

Caractériser la ressource solaire ➢ Le soleil

Avec le temps toute la matière enivrante va être

Au final le soleil va absorber presque toute la

Caractériser la ressource solaire ➢ Constitution du soleil

Caractériser la ressource solaire ➢ Constitution du soleil

➢ 99 % de la masse du système solaire et environ 330 000 fois celle de la

Quelle est la distance moyenne qui nous sépare du soleil?

Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques Soleil-Terre

Le soleil c’est l'étoile la plus proche de nous 150. 106 Km

l'unité astronomique UA c’est la distance Terre-Soleil:

Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques Soleil-Terre

Caractéristique du soleil Valeur

masse 1,989. 1030kg

diamètre 1,392. 109m

masse volumique moyenne 1410 kg/m3

température superficielle 5770 K

Caractériser la ressource solaire ➢ Potentiel théorique de la ressource Solaire

La quantité d’énergie reçu par la terre est considérable. Chaque année ce

Le Maroc dispose d'un potentiel d'énergie solaire très

La durée d'insolation est mesurée par des

Caractériser la ressource solaire ➢ Potentiel théorique de la ressource Solaire

Caractériser la ressource solaire ➢ Potentiel théorique de la ressource Solaire

Caractériser la ressource solaire ➢ Potentiel théorique de la ressource Solaire

• Comparaison avec les autres énergies renouvelables:

Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques du rayonnement solaire

Le Soleil, à notre échelle de temps, envoie

Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques du rayonnement solaire

Caractériser la ressource solaire ➢ Caractéristiques du rayonnement solaire

Cette valeur est à distinguer du rayonnement solaire incident

Quelle est la puissance provenant du Soleil reçue par la Terre au niveau de

3. La surface du disque est égale à : π × R2

4. Puissance solaire : Ps= 3,84. 1026 W

Rayon de la terre est égale à 6,37 millions de mètres

La lumière du Soleil parvient à éclairer seulement une moitié de la Terre à la fois

Par exemple, lorsqu’il fait jour au Québec, il fait nuit en Australie.

Que passerait il si l’axe de rotation de la terre n’est pas incliné ??

Si l’axe de rotation de la Terre n’était pas incliné de 23 degrés par rapport à la

a. La terre tourne autour du soleil;

3. Quelle est la durée de révolution de la terre autour du soleil ?

a. La rotation de la terre sur elle même;

6. Comment s’appelle la journée la plus courte de l’année?

Les changements de saison sont causés par deux

Qu’a à voir l’axe incliné de la Terre avec les saisons?

Le mouvement apparent du Soleil, est le mouvement que semble faire en

Pour plus de clarté, on représente

Le soleil émet des rayonnements principalement

Comme nous l’avons évoqué précédemment dans la vidéo

RG= Rdirect + Rdiffus RG= Rdirect + Rdiffus+ Rréfléchi

Outre la composition de l'atmosphère, l'épaisseur d'atmosphère affecte beaucoup le rayonnement.

L’épaisseur d’atmosphère traversée influence donc le

• La mesure du rayonnement solaire

La mesure du rayonnement solaire total