UE4 - Audit - Fiches Cours
UE4 - Audit - Fiches Cours
UE4 - Audit - Fiches Cours
27 février 2014
19 février 2015 AUDIT
FICHES DE COURS
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PROGRAMME OFFICIEL
DE L’UE 4
60 h pour l'audit et le contrôle interne sur 180 h au total pour l'UE 4 "Comptabilité et
audit".
2 - Le contrôle interne
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Fiche n°1
La réglementation à connaitre
Le code de déontologie
Il définit la déontologie à laquelle est soumis le commissaire aux comptes dans
l'accomplissement de sa mission. Ses dispositions s'imposent à tout commissaire aux comptes,
quel que soit son mode d'exercice. Le code de déontologie paru au JO le 17 novembre 2005 a
ensuite fait l'objet de plusieurs modifications. Il constitue l'annexe 8-1 du livre VIII du code de
commerce (téléchargeable gratuitement sur www.legifrance.gouv.fr et sur www.cncc.fr)
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Cependant, c'est le décret du 12 août 1969 (aujourd'hui codifié aux articles R. 821-1 et suivants
du Code de commerce) qui érige véritablement le commissariat en une profession.
Ces textes sont téléchargeables gratuitement sur de nombreux sites parmi lesquels :
'www.cncc.fr'
'www.legifrance.gouv.fr'
Les normes d'exercice professionnel (NEP) constituent l'ensemble des règles que le
commissaire aux comptes doit suivre dans l'exercice de ses missions. La LSF en a confié
l'élaboration à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes qui les transmet au
Garde des Sceaux pour homologation après avis du H3C. Ce caractère public les rend
opposables aux tiers et institutionnalise le rôle normalisateur de la Compagnie. Ces normes ont
pour objet :
La définition de la démarche d'audit du commissaire aux comptes
L'organisation de ses travaux
L'éthique et le comportement professionnel
Les normes d'audit sont issues du référentiel international d'audit élaboré par l'International
Federation of Accountants (www.ifac.org), une association dont les membres sont des
organisations professionnelles de comptables. Un Comité de l'IFAC, l'International Auditing and
Assurance Standards Board (IAASB), élabore les International Standards of Auditing (ISA).
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L'ANC permet également à la France de peser davantage dans les débats sur les normes
comptables internationales en coordonnant les prises de position à toutes les étapes
d'élaboration de ces normes.
Ces deux textes ont été remplacés par la directive 2013/34 du 26 juin 2013. Celle-ci est
téléchargeable gratuitement sur le site de l'Union européenne.
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Fiche n°2
Le HAUT CONSEIL DU
COMMISSARIAT AUX COMPTES
w.H3C.org
Rôle du H3C
Le législateur l'a investi de deux missions essentielles :
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• trois magistrats, issus de la Cour de cassation, de la Cour des comptes et
de l’ordre judiciaire, le président étant le magistrat issu de la Cour de
cassation ;
• le président de l’Autorité des Marchés Financiers ou son représentant, un
représentant du ministère de l’économie, un professeur des universités
spécialisé en matière juridique, économique ou financière ;
• trois personnalités qualifiées dans les matières économiques et financière :
deux ayant compétences en matière d’appel public à l’épargne, une ayant
compétence dans le domaine des petites et moyennes entreprises ou en
matière d’associations ;
• trois commissaires aux comptes, dont deux ayant une expérience du
contrôle des comptes des personnes ou des entités qui procèdent à des
offres au public ou qui font appel à la générosité publique.
Les membres sont nommés par décret pour six ans, renouvelables par
moitié tous les trois ans.
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Fiche n°3
Les NEP
Les commissaires aux comptes exercent leur mission conformément aux normes
internationales d'audit adoptées par la Commission européenne dans les conditions définies
par la directive 2006/43/CE du 17 mai 2006 [modifiée le 16 avril 2014]. En l'absence de
norme internationale d'audit adoptée par la Commission, ils se conforment aux normes
d'exercice professionnel élaborées par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes
et homologuées par le garde des sceaux, ministre de la justice, après avis du Haut Conseil du
commissariat aux comptes.
Lorsqu'une norme internationale d'audit a été adoptée par la Commission européenne dans les
conditions définies à l'alinéa précédent, le garde des sceaux, ministre de la justice, peut,
d'office, après avis de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes et du Haut
Conseil du commissariat aux comptes, ou sur proposition de la Compagnie nationale et après
avis du Haut Conseil, imposer des diligences ou des procédures complémentaires ou, à titre
exceptionnel, écarter certains éléments de la norme afin de tenir compte de spécificités de la
loi française. Les procédures et diligences complémentaires sont communiquées à la
Commission européenne et aux autres Etats membres préalablement à la publication. Lorsqu'il
écarte certains éléments d'une norme internationale, le garde des sceaux, ministre de la justice,
en informe la Commission européenne et les autres Etats membres, en précisant les motifs de
sa décision, six mois au moins avant la publication de l'acte qui le décide ou, lorsque ces
spécificités existent déjà au moment de l'adoption dela norme internationale par la
Commission européenne, trois mois au moins à compter de sa publication au Journal officiel
des Communautés européennes.
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L'obligation d'utiliser les ISA ne modifiera quasiment pas les modalités du
contrôle légal en France car, depuis 1987 et surtout 2005, les normes d'exercice
professionnel applicables en France sont très proches, voir calquées, sur les ISA.
Cette similitude est conforme à la délibération du H3C du 3 janvier 2006.
c) Normes d'exercice professionnel (les NEP) : elles sont établies par la CNCC
puis homologuées par le garde des Sceaux après un avis donné par le H3C ;
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pratiques professionnelles peuvent être sources de NEP. Par exemple la CNCC
a publié en novembre 2011 une norme de bon exercice (NBE) relative à la
démarche d'optimisation de la communication du commissaire aux comptes
avec le dirigeant de PME (4 p.)
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Fiche n°4
CODE DE DÉONTOLOGIE DE LA PROFESSION DE
COMMISSAIRE AUX COMPTES
Ayant donné lieu à un décret, le CDP est également téléchargeable gratuitement sur
'www.legifrance.gouv.fr".
Le premier rôle d'un code de déontologie est de poser des principes d'éthique
(des principes fondamentaux de comportement : indépendance, objectivité,
intégrité, compétence…) qui permettent d'assurer le service d'intérêt général de
qualité requis par la loi ou d'autres textes. Le code équivaut, en ce sens, à une
charte qui garanti les intérêts des usagers grâce à l'existence d'une éthique
professionnelle forte et respectée par les membres de la profession : "Les
personnes qui exercent une profession dans laquelle elles mettent leurs
connaissances et leurs aptitudes au service des activités d'autres personnes ont
des responsabilités et des obligations envers ceux qui font appel à leurs travaux.
Une condition préalable essentielle pour tout groupe réunissant ces personnes est
l'acceptation et le respect des normes d'éthique professionnelle règlementant
leurs relations avec les clients, les employeurs, les employés, les confrères et le
public en général" (Guideline on Professional Ethics for the Accountancy
Profession, in "IFAC Handbook", 1980, p. 0-5).
L. 822-16
Un décret en Conseil d'Etat approuve un code de déontologie de la profession, après avis du
Haut Conseil du commissariat aux comptes et, pour les dispositions s'appliquant aux
commissaires aux comptes intervenant auprès des personnes et entités faisant appel public à
l'épargne, de l'Autorité des marchés financiers.
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Articles 1er et 2
Titre Ier - principes fondamentaux de comportement
Titre II – interdictions - situations a risque et mesures de sauvegarde
Titre III – acceptation, conduite et maintien de la mission du commissaire aux
comptes
Titre IV – exercice en réseau
Titre V - liens personnels, financiers et professionnels
Titre VI – honoraires
Article 3 - Intégrité
Article 4 - Impartialité
Article 5 - Indépendance
Article 6 - Conflit d’intérêts
Article 7 - Compétence
Article 8 - Confraternité (et conciliation)
Article 9 - Discrétion (et secret professionnel)
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Fiche n°5
Le rapport sur les comptes
a) NEP 700 du 18 juillet 2007 Rapport du commissaire aux comptes sur les
comptes annuels et consolidés ; article A. 823-26 du code de commerce
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Document précieux : CNCC : "Les rapports des commissaires aux comptes sur les
comptes annuels et consolidés", Note d'information n° 1, février 2010, 272 p.
Exemple d’un rapport annuel sur les comptes individuels d’une société
cotée :
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale,
nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre N sur :
– le contrôle des comptes annuels de la société XXX, tels qu’ils sont joints au
présent rapport,
– la justification de nos appréciations,
– les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel
applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences
permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent
pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen
d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations
figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes
comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation
d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés
sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes
comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de
la société à la fin de cet exercice.
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l’environnement économique et financier qui rend difficile l’appréhension des
perspectives d’activité. C’est dans ce contexte que conformément aux dispositions de
l’article L.823.9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres
appréciations que nous portons à votre connaissance :
La société évalue annuellement la valeur d’inventaire de ses immobilisations
financières et participations selon la méthode décrite dans la note 1 de l’annexe
relative aux règles et méthodes comptables. Nous avons revu l’approche utilisée par la
société et, sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés
du caractère raisonnable des estimations retenues par la société au 31 décembre N.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit
des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de
notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.
Exemple d’un rapport annuel sur les comptes consolidés de cette même
société cotée :
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale,
nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre N sur :
– le contrôle des comptes consolidés de la société XXX, tels qu’ils sont joints au
présent rapport ;
– la justification de nos appréciations ;
– la vérification spécifique prévue par la loi.
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Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel
applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences
permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne
comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages
ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et
informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier
les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la
présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous
avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du
résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la
consolidation.
– Avantages au personnel
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– Provisions
Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe aux états financiers (paragraphe Autres
provisions et passifs courants et non courants), le Groupe constitue des provisions
pour couvrir ses risques. La nature des provisions incluses dans le poste autres
provisions et passifs du bilan est détaillée en note 16 de l’annexe aux états financiers.
Sur la base des éléments disponibles lors de nos travaux, nous nous sommes assurés
du caractère approprié des modalités et données utilisées pour déterminer les
provisions, notamment pour ce qui concerne celle relative à la décision de la
Commission européenne dans le secteur du vitrage automobile, ainsi que de
l’information relative à cette provision fournie en notes annexes aux états financiers.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit
des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation
de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance
avec les comptes consolidés.
On peut bien entendu trouver un « vrai » rapport sur le site web de toute société du CAC 40 : par exemple,
taper w.saint-gobain.com/fr/finance puis l’onglet « rapport annuel »
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Fiche n°6
Objectifs des audits
Les différents audits et leurs acteurs ;
Audit légal, audit contractuel
Aujourd'hui l'audit demeure la vérification des comptes des entreprises, sous le nom
de mission de certification ou, plus simplement, audit ou mission d'audit.
L'audit légal, également appelé contrôle légal, concerne en France la mission légale
menée par le commissaire aux comptes ; il comprend une mission générale et le cas
échéant des interventions définies par la loi ou le règlement. La mission générale
comprend obligatoirement chaque année :
- une mission de certification des comptes annuels,
- des vérifications spécifiques dont la liste figure dans la loi.
Dans les années 1970 audit financier est synonyme de mission de certification des
comptes annuels mais, depuis les années 1980, l'expression audit financier est
également employée pour désigner des missions d'analyse des processus
comptables et des états financiers. Aujourd'hui c'est audit (tout court) qui est
synonyme de mission de certification des comptes annuels.
L'auditeur interne est un salarié de l'entité auditée ; à l'origine cantonné dans des
missions liées à la bonne qualité de l'information financière, l'auditeur interne mène
aujourd'hui plus volontiers des missions d'audit opérationnel.
L'auditeur contractuel mène, comme son nom l'indique, une mission dans le cadre
d'un contrat qui le lie à l'entité auditée : un client (une société commerciale, une
association, une mairie, ...) fixe une mission à un auditeur, les termes de celle-ci
figurant dans un contrat. Dès lors, si la mission du commissaire aux comptes est
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clairement délimitée car figurant dans la loi, il existe un nombre illimité de missions
d'audit contractuel menées par des spécialistes de la mission concernée : experts-
comptables, avocats, informaticiens, biologistes, ingénieurs, ...
Casta (Jean-François) et Mikol (Alain), 1999 : "Vingt ans d'audit : de la révision des
comptes aux activités multiservices" ; Comptabilité Contrôle Audit (Paris), N° spécial
Les 20 ans de l'AFC, mai, pp. 107-121.
Les objectifs et le champ d'investigation des missions d'audit ont connu une
extension considérable durant les années 1980 et 90. L'internationalisation a imposé
aux grandes entreprises le recours à des audits émanant de signatures
internationalement reconnues et est à l'origine d'importants mouvements de
restructuration. Les grands cabinets, initialement focalisés sur une mission
d'opinion, ont progressivement développé des activités de conseil, créant des
ensembles multiprofessionnels de services associés à l'audit. Dans le même temps
l'audit est devenu objet d'enseignement et de recherche.
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Fiche n° 7
Echecs de l’audit
La perception de l’audit par le public
L'échec de l'audit peut être dû à des normes d'audit d'une qualité insuffisante. C'est
d'ailleurs la raison pour laquelle celles-ci sont, comme les règles comptables,
constamment modifiées, améliorées, précisées.
Une deuxième cause, décrite par Linda E. DeAngelo dans un célèbre article publié
en 1981 1, est due à l'auditeur : il n'a pas les compétences pour relever des erreurs
ou des fraudes lors de son audit, et/ou il n'a pas l'indépendance nécessaire pour
rendre compte des anomalies constatées.
Une autre cause d'échec peut être due à la négligence de l'auditeur : l'auditeur est
compétent, honnête, indépendant, mais la réflexion et le jugement critique sont
délaissés au profit de la rapidité d’exécution des check-lists et du respect des
formes.
Une dernière cause d'échec repose sur la méconnaissance de l'audit par le public,
communément nommée sous son nom anglo-saxon audit expectation gap ; il s'agit
de l'écart entre :
d’une part le contenu et l'objet d'une mission d'audit (mission de certification),
et d’autre part les attentes du public.
De nombreuses banques ont dévoilé de 2007 à 2009 des pertes énormes sur les
positions qu'elles détenaient à la fois dans leurs bilans et hors bilans ; cet état de fait
a posé, pour la Commission européenne, la question de savoir comment les
auditeurs ont pu avaliser les comptes de leurs clients au cours de cette période, mais
1
"Auditor size and audit quality", Journal of Accounting and Economics, vol. 3, n° 3,
décembre, pp. 183-199
page 20
aussi celle de l'adéquation du cadre législatif en vigueur. Pour la Commission
européenne il a donc paru approprié de soumettre l'audit à une analyse et à des
débats approfondis dans le contexte général de la réforme de la régulation des
marchés financiers. Tel était l'objet d'un livre vert comprenant 38 questions, mis en
ligne en octobre 2010, auquel toute personne (gouvernements, experts-comptables,
universitaires…) pouvait répondre.
Chaque Etat membre de l'Union européenne devra avoir adapté ses textes nationaux
au plus tard deux ans après leur publication, soit en juin 2016.
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Fiche n° 8
Cadre conceptuel de l’audit des états
financiers et des autres documents
publiés
Il distingue trois natures d'intervention dites missions avec assurance : audit, examen
limité et autres interventions définies.
"L'audit permet au commissaire aux comptes d'apporter une assurance élevée, mais
non absolue, que l'information contrôlée ne comporte pas d'anomalie significative.
Cette assurance, dite assurance raisonnable, est exprimée sous une forme positive
dans le rapport du commissaire aux comptes" (norme n° 0-300-04).
Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant de leurs appréciations, que les
comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat
des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la personne ou de l’entité à la fin de cet exercice.
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Les normes d'audit font l'objet des NEP numérotées de 100 à 910 (NEP 100, 200,
300…) et portent les mêmes numéros que les ISA (International Standards on
Auditing) établies par l'IAASB (International Auditing and Assurance Standards
Board), comité de l'IFAC en charge de l'établissement des normes d'audit.
L'opinion est formulée dans les termes suivants : Nous n'avons pas relevé
d'anomalies significatives de nature à remettre en cause, au regard des règles et
principes comptables français, la régularité, la sincérité et l'image fidèle ...
L'examen limité comporte essentiellement la mise en œuvre de procédures
analytiques et de demandes de renseignements.
NEP 9020 du 20 mars 2008 Examen limité entrant dans le cadre de diligences
directement liées à la mission de commissaire aux comptes ; article A. 823-32 du
code de commerce
Le commissaire aux comptes peut, par exemple, attester la réalité d'une somme
versée à un organisme de retraite, donner l'assurance que tel salarié figure bien
dans les livres de l'entreprise, etc.
Références
Etant rappelé que les NEP donnent lieu à des arrêtés ministériels, elles sont
également téléchargeable gratuitement sur w.legifrance.gouv.fr
page 23
Du côté des experts-comptables
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Fiche n°9
Normes d’audit
Les auditeurs ne travaillent pas au hasard au gré de leur inspiration : ils travaillent
dans le respect de normes. Les normes d'exercice professionnel respectées par le
commissaire aux comptes français lors de sa mission de certification ne lui sont pas
personnelles. Elles sont bien au contraire communes, voire strictement identiques, à
tous les auditeurs légaux du monde économiquement développé. Ces similitudes
n'ont pas lieu d'étonner car tous les instituts professionnels du monde
économiquement développé sont membres de l'IFAC.
L'IFAC est une organisation privée à but non lucratif et non politique fondée en 1977.
A côté de l'IASB (International Accounting Standards Board) qui avait été créé en
1973 pour établir des normes comptables internationales, l'IFAC a pour rôle
l'harmonisation des normes autres que comptables : normes d'audit, d'éthique, de
comptabilité de gestion, de technologie de l'information, de formation des
professionnels comptables…
Les membres de l'IFAC sont des instituts professionnels, non des Etats, et certains
Etats comptent plusieurs instituts professionnels. Pour la France, deux instituts sont
membres : la Compagnie nationale des commissaires aux comptes et l'Ordre des
experts-comptables. A sa création en 1977 l'IFAC comprenait 63 instituts
professionnels originaires de 49 pays. Aujourd'hui (février 2014), l'IFAC compte 179
membres et membres associés émanant de 130 pays.
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IAASB : il rédige les ISA
Attention aux sigles ! l'IAASB n'a rien à voir avec l'IASB (International Accounting
Standards Board) qui établi les normes internationales d'information financières
(IFRS, autrefois IAS).
page 26
Fiche n° 10
Objectifs du contrôle interne ;
Contrôle interne ; Systèmes
d’information et contrôle de qualité
Le contrôle interne prend appui sur des systèmes d'information, des systèmes de
management du risque et des systèmes de qualité. Dire si l'un de ces quatre
systèmes intègre les trois autres, s'ils présentent des différences notables ou s'ils
sont étroitement mêlés, est aujourd'hui impossible à dire : seule la pratique de
chaque entreprise peut illustrer une réponse.
Pour l'auditeur qui a pour objectif la certification de l'image fidèle des comptes
annuels sans avoir le droit de s'immiscer dans la gestion des entreprises qu'il audite,
le contrôle interne est un système d'organisation qui comprend les procédures de
traitement de l'information comptable d'une entité, et les procédures de vérification
du bon traitement de cette information comptable.
page 27
Trois objectifs à l'appréciation des procédures par l'auditeur
faire des recommandations en cas de faiblesses qui peuvent avoir une influence
sur l'image fidèle des comptes,
chez les sociétés anonymes ATMR (ci-dessous), présenter ses observations sur
le rapport du président sur le contrôle interne pour celles des procédures qui sont
relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Nota :
En France les entités ATMR sont presque uniquement celles cotées sur Eurolist.
page 28
Fiche n° 11
Cadre conceptuel du contrôle interne
COSO (www.coso.org)
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d'administration, les
dirigeants et le personnel d'une organisation, destiné à fournir une assurance
raisonnable (reasonable assurance) quant à la réalisation des objectifs suivants :
Environnement de contrôle
L’entité doit être consciente des risques qu'elle encourt et en tenir compte dans ses
activités commerciales, financières, de production … et lors de l'établissement des
comptes annuels.
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Activités de contrôle
Information et communications
Pilotage
Références
En 2009 le COSO a publié ses Directives pour le contrôle des systèmes de contrôle
interne (Guidance on Monitoring Internal Control Systems) qui fournit des
explications détaillées et donne des exemples. Déjà, en juin 2006, le COSO avait
publié des lignes directrices pour le contrôle interne des petites sociétés (« Internal
Control over Fiancial reporting - Guidance for Smaller Public Companies »).
2
Editions d'Organisation, 378 p.
3
Editions d'Organisation, 384 p.
4
Editions d'Organisation, 338 p.
page 30
Actualité
page 31
Fiche n° 12
Cadre conceptuel du contrôle interne
(AMF)
Il n'y avait, dans la France de 2003, aucun référentiel de contrôle interne, c'est-à-dire
de cadre de référence tel qu'il existe pour la comptabilité financière ou l'audit
financier. C'est donc assez logiquement que la plupart des sociétés cotées ont établi,
et continuent d'établir, des rapports sur le contrôle interne en faisant référence à un
référentiel mondialement connu, en l'occurrence celui du COSO.
Le problème est que le référentiel COSO est à 100% américain et qu'il n'y aucune
raison pour qu'il soit bien adapté à la législation française ou au contexte franco-
européen. C'est pourquoi l'AMF a confié en avril 2005 à un Groupe de place la
rédaction d’un référentiel de contrôle interne.
Il s’est inspiré des cinq éléments du COSO même si l’on ne retrouve pas à
l’identique, dans le document final arrêté par l'AMF, la terminologie utilisée par le
référentiel américain.
page 32
L’AMF souligne que chaque société est responsable de son organisation, et donc de
son contrôle interne, lequel devrait s’inscrire dans le cadre d’une bonne
gouvernance, telle que développée par les rapports Viénot (1999) et Bouton (2002).
Par conséquent le cadre de référence de contrôle interne proposé par l'AMF n’a pas
vocation à être imposé aux sociétés ni à se substituer aux réglementations
spécifiques en vigueur dans certains secteurs d’activité, notamment le secteur
bancaire et le secteur des assurances. Néanmoins l'AMF souhaite que ce cadre soit
considéré comme un outil pour contribuer à une plus grande homogénéité des
concepts sous-tendant la rédaction des rapports des présidents sur le contrôle
interne, et par conséquent pour en faciliter la lecture pour les investisseurs.
Référence
AMF, 2008, 2009, 2010… : AMF : "Etude relative aux rapports des présidents sur les
procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l’exercice 2012", 04
novembre 2013, 18 p.
Par application de l’article L. 621-18-3 du code monétaire et financier, l’Autorité des
marchés financiers établit chaque année un rapport, sur la base des informations
publiées par les personnes morales ATMR, en matière de gouvernement d’entreprise
et de contrôle interne. Ce rapport annuel, purement factuel, est une mine
d'informations.
page 33
Fiche n° 13
Appréciation du contrôle interne
Méthodes d’appréciation de la conception
des procédures
page 34
Source : Alain Mikol : "Audit et commissariat aux comptes", 12ème éd. février 2014, 184 pages,
téléchargeable sur www.numilog.com (12 €)
Normes
- NEP 260 du 21 juin 2011 Communications avec les organes mentionnés à l’article
L. 823-16 du code de commerce (article A. 823-5-1 du code de commerce) dont le §
4 indique que le commissaire aux comptes communique par écrit les faiblesses
significatives de contrôle interne aux organes de l'article L. 823-16 (NEP 260-04) et,
s'il en est un , au comité d'audit (NEP 260-05).
- NEP 265 du 21 juin 2011 Communication des faiblesses du contrôle interne (article
A. 823-5-2 du code de commerce) qui indique que le commissaire aux comptes
communique à la direction, au niveau de responsabilité approprié, les faiblesses du
contrôle interne qu’il estime d’une importance suffisante pour mériter son attention
(NEP 265-05) ; il effectue cette communication par écrit, à la fois à la direction et aux
organes de l'article L. 823-16, lorsqu’elle porte sur des faiblesses significatives
(NEP 265-05).
Si les NEP 260 et 265 prévoient une communication des faiblesses de contrôle
interne (significatives ou non significatives), cette communication se borne à une
description des faiblesses et de leurs effets potentiels sur les comptes (NEP 265-07)
: c'est la seule NEP 9080 qui prévoit, à la demande des dirigeants, de compléter la
communication par des recommandations.
- NEP 9505 du 21 juin 2011 dite "Rapport sur le rapport" : le président de la société
anonyme ATMR rédige un rapport et le commissaire aux comptes un rapport sur ce
rapport, mais seulement pour les procédures de contrôle interne qui sont relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière
page 35
Fiche n° 14
Appréciation du contrôle interne
Méthodes d’appréciation du
fonctionnement des procédures
L'objectif est ici de vérifier que les procédures décrites sont celles qui sont réellement
utilisées, et qu'elles le sont en permanence.
- tests de cheminement (walk through tests). Ils consistent à tester la totalité d'un
cycle. En général fort longs, ils complètent de manière irremplaçable les QCI.
Exemple d'un test de cheminement pour le cycle achat/fournisseur ; l'auditeur
sélectionne quelques achats puis il vérifie en particulier les éléments suivants :
- les fournisseurs ont été sélectionnés,
- la commande de la marchandise M est bien adressée au fournisseur F
précédemment sélectionné,
- le bon de commande est approuvé par une personne autorisée (par une personne
ayant le droit d'approuver la commande),
- la marchandise reçue est comparée au bon de commande approuvé,
- elle est contrôlée (qualité, quantité),
- elle donne lieu à un bon de réception visé (signé) par un magasinier,
- la facture du fournisseur est arithmétiquement vérifiée,
- elle est comparée au bon de commande approuvé et au bon de réception visé
quand elle est comptabilisée au journal des achats.
Source : Alain Mikol : "Audit et commissariat aux comptes", 12ème éd. février 2014, 184 pages,
téléchargeable sur www.numilog.com (12 €)
page 36
Fiche n°15
Indépendance du commissaire
aux comptes
L'indépendance du commissaire aux comptes est prévue à la fois dans des règles
d'incompatibilités inscrites dans la loi et dans des principes de comportement inscrits
dans le code de déontologie. Indépendance et incompatibilités sont indissociables du
principe de non immixtion dans la gestion. Elles s’appliquent aussi bien aussi bien au
commissaire aux comptes titulaire qu’à son suppléant.
Indépendance
Elle ne concerne pas non plus les conseils donnés aux filiales sur lesquelles l'entité
auditée n'exerce pas un contrôle exclusif, ou à la mère qui n'exerce pas un conseil
exclusif sur l'entité auditée. Dans une certaine mesure, depuis le décret n° 2010-131
du 10 février 2010, elle ne concerne pas non plus certaines prestations de service
données par les membres du réseau aux filiales sur lesquelles l'entité auditée exerce
un contrôle exclusif, ou à la mère qui exerce un conseil exclusif sur l'entité auditée.
On peut également noter que l'incompatibilité entre audit et conseils existe depuis
1935 dans la loi française et qu'elle était à l'époque justifiée ainsi : dans l'entité où il y
contrôle de par la loi il n'y a pas de mission par convention.
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Source : Alain Mikol : "Audit et commissariat aux comptes", 12ème éd. Février 2014, 184 pages,
téléchargeable sur www.numilog.com (12 €)
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Fiche n° 16
Secret professionnel
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Pour aller plus loin :
Secret professionnel entres commissaires aux comptes des entités entrant dans le
périmètre de consolidation : non (L. 822-15 du code de commerce)
Rappel : tous ces articles de loi peuvent être téléchargés gratuitement sur
www.legifrance.gouv.fr
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Fiche n° 17
Responsabilité pénale
• un élément légal car un acte ne constitue une infraction que s'il est prévu et
réprimé par la loi ou le règlement ;
• un élément matériel, car il faut que l'acte ait été accompli ;
• et un élément intentionnel (ou élément moral), car il faut que la volonté de
l'auteur ait été libre et consciente.
Les textes qui décrivent et répriment les infractions relatives à l'exercice des
missions de commissariat aux comptes au sein de sociétés commerciales figurent
tous dans le code de commerce : L. 820-5 (secret professionnel), L. 820-6
(incompatibilités), L. 820-7 (informations mensongères), L. 820-7 (faits délictueux), L.
247-1-III et L. 247-2-IV (rapport général incomplet), L. 242-20 (droit préférentiel de
souscription), L. 245-12-1° (représentation d'obligataires). A ces textes s'ajoute
l'article L. 820-5 alinéa 1 relatif à l'exercice illégal de la profession ou à l'usage illégal
du titre de commissaire aux comptes).
L. 820-7
Est puni d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 75.000 € le fait, pour
toute personne, de donner ou confirmer soit en son nom personnel, soit au titre
d'associé dans une société de commissaires aux comptes des informations
mensongères sur la situation de la personne morale ou de ne pas révéler au
procureur de la République les faits délictueux dont il a eu connaissance.
L'information, pour être mensongère, doit nécessairement avoir une incidence sur les
comptes de la société et avoir été donnée aux actionnaires.
Il peut y avoir confirmation d'une information mensongère par le silence ; c'est le cas
lorsque le commissaire n'indique pas que des comptes sont infidèles alors qu'il sait
qu'ils le sont.
Le droit pénal étant d'interprétation stricte, l'élément intentionnel (moral) doit être
prouvé ; en d'autres termes le délit est commis si la preuve est rapportée :
- que le commissaire aux comptes a eu connaissance du fait délictueux,
- et qu'il a volontairement omis de les révéler au procureur (Cour d'appel de
Besançon, 11 avril 2000).
Source : CNCC, 2008 : "La Responsabilité pénale des commissaires aux comptes", CNCC Edition
page 41
Fiche n° 18
Responsabilité civile
Il convient de noter que la négligence du CAC ne doit pas être confondue avec une
erreur d'appréciation dans les diligences à mettre en œuvre dans tel cas d'espèce.
En pratique, en droit civil français, apporter la preuve d'une faute ou d'une
négligence d'un prestataire de service est souvent difficile sauf dans les cas où la
négligence est flagrante.
Source : CNCC, 2007 : "La responsabilité civile du commissaire aux comptes", CNCC Edition, 80
pages
page 42
Fiche n° 19
Responsabilité disciplinaire
Les règles disciplinaires ne figurent ni dans le code civil ni dans le code pénal mais
dans le code de commerce (partie légale et partie réglementaire).
L'action disciplinaire est distincte des actions pénale et civile. Cela signifie qu'une
faute disciplinaire peut être retenue à l'encontre d'un commissaire aux comptes
même s'il n'a été condamné ni au pénal ni au civil. Cela signifie également que le
commissaire condamné au pénal ou au civil peut l'être à nouveau au niveau
disciplinaire.
L. 822-8 (extraits)
Les sanctions disciplinaires sont :
1º L'avertissement ;
2º Le blâme ;
3º L'interdiction temporaire pour une durée n'excédant pas cinq ans ;
4º La radiation de la liste.
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En cas de radiation [L. 822-8], d’omission [R. 822-63], de suspension provisoire [L.
821-10] ou d’interdiction temporaire [L. 822-8] le président de la compagnie régionale
informe aussitôt de cette mesure les personnes auprès desquelles le commissaire
aux comptes exerçait ses fonctions.
Source : CNCC, 2008 : "La Responsabilité disciplinaire des commissaires aux comptes", CNCC
Edition, 52 p.
Rappel :
Toutes les lois et tous les textes réglementaires sont téléchargeables gratuitement
sur :
‘www.legifrance.gouv.fr’
‘www.cncc.fr’
‘www.h3c.org’
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