Livre Prothese by LiOnBlAnC
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Y@CiNe -2008/2009-
Sommaire
Cours De Prothèse 2EME Année Page
1ERE Partie
2EME Partie
1ERE Partie
2EME Partie
Cours De Prothèse 4EME Année Page
1ERE Partie
2EME Partie
Cours De Prothèse 5EME Année Page
Fin
1 - Généralités sur la Prothèse
2 - Classification des édentements
3 - Notions sur les empreintes en Prothèse
4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique
5 - Les articulateurs et les arcs faciaux
6 - La mise en articulateur
I Définition
Le mot prothèse signifie l'addition artificielle qui a pour but de remplacer un organe enlevé en partie ou en
totalité. En stomatologie, la prothèse à pour but de remplacer cette destruction portant sur les dents
entières ou sur la totalité de la denture.
“carie au niveau d'une molaire ou d'une prémolaire, crée une cavité, mettre à l'intérieur de la cavité
un matériau de reconstruction Inlays.“
II.A.d.Richmond
Si la portion coronaire visible est perdue en totalité et que la racine est sensée être
correcte (bien traitée) on pourra réaliser alors une dent à tenan Type Richmond(=tenon)
a : élargire le canal jusqu'au 2/3
b : réalise une dent à tenon
Figure 1-2
II.C.Prothèse mixte
Se sont des appareilsamovo-inamovible (une partie fixe, l'autre partie mobile ), le lien entre les deux
prothèses est appelé attachement
II.D.Prothèse orthodentique
Ces prothèses ont pour but de corriger les males positions dentaires, les anomalies alvéolaires et
par conséquent elle améliore la formule de la face en rapport avec la morphologie des maxillaires
III.A.b.Phonation
Le langage articulaire résulte de la résonance de l'air, mis en vibration dans le larynx
au niveau des cavités pharyngienne, nasale et sinusal, toute modification de ces
cavités entraînera une altération du langage
• la prothèse tend à modifier la cavité buccale d'un édenté en soulevant les lèvres
et les joues à fin de rétablir la phonation
• La mastication par le brassage alimentaire qu'elle provoque, entrain l'état de propreté buccal
et entrave laPullulation
III.C.But esthétique
La perte des dents est inesthétique en elle-même, elle entraîne l'afecement des parties môle
facial avec accroissement des plis à partir des sillons nasaux géniaux
I Historique
Plusieurs tentatives en été faite depuits 1898 avec les travaux de Banwill.
• Les auteurs qui ont travaillé et collaborer dans l'étude et la classification des édentations sont très
nombreux mais ne retiendrons pas. Les plus chevronnées (les plus connus et les plus expérimenter et traité dans les
ouvrages) qui traite de l'édentation partiel
II.B.Normalisation
doit être accepter par le maximum de praticien de manière de débaucher à un diagnostic commun et
international.
II.C.Visualisation
Doit permettre une visualisation immédiate du cas considérée
II.E.L'édentation postérieur
L'édentation postérieur constituera toujours l'élément déterminant dans le choix d'une classe.
II.G.Traitement exodentique
La classification d'un cas à traité ne doit s'effectuer qu'après le traitement exodentique ou
prothétique fixe quand ce traitement s'impose
Exodentie : L'acte d'extraire
• L'auteur a divisé toutes les édentations partielles possibles en 4 groupes de bases
III.B.Classe II
Édentation partielle unilatérale distale
Remarque !
Relation inter-maxillaire
Exige un traitement rationnel qui est basé sur la relation inter-maxillaire (les rapports
qui existe entre les maxillaires) et une répartition harmonieuse de la charge occlusale
III.C.Classe III
C'est une édentation bilatérale partielle encastrée(=intercalée) entre 2 segments dentés
Remarque !
Les canines
Dans cette classe les 2 canines sont présentes.
• Cette classe présente des difficultés pour établir un dessin judicieux afin d'obtenir une
restauration équilibrée et intégrée par le patient
III.D.Classe IV
C'est une édentation partielle située sur la région antérieure de l'arcade et dans ce cas toutes les
dents postérieures sont présentes.
Remarque !
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Classification simplifiée
Une classification simplifiée est beaucoup plus utile parce qu'elle permet de grouper des
édentements dont le traitement repose sur des principes biomécaniques édentique
• C'est pourquoi permis toutes les classifications proposées depuis 1898, seule sera
retenue celle de Kennedy modifiée par Applegate en 1960, elle se veut plus rationnelle du
point de vue thérapeutique, de plus elle est plus Didactique (utilise une conception et pratique facile à
lire et à interprétée pour être exécuter facilement par les étudiants)
La classification de Kennedy modifiée par Applegate comprend 6 classes fondamentales parmis ces 6 classes,
nous retiendrons la même classification que nous venons de décrire à savoir : les classes “I”, “II”, “III”, “IV”,
on ajout 2 classes qui ont été décrite par les deux auteurs.
III.E.Classe V
Regroupe toutes les édentations partielles intercalées sur les 2 coté de l'arcade, donc, il s'agit d'un
édentement intercalé bilatérale dans lequel une canine au moins à été perdue
III.F.Classe VI
Elle comprend les cas d'édentements intercalés unilatérales.
PS
Classe V et VI
Proposées par Le Joyeux mais ne figurent pas dans la classification de Kennedy modifiée par
Applegate.
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IV Conclusion
Il est bien évident que toute les possibilités d'édentements ne sont pas toute comprise dans ces 6 classes
fondamentales, pour bien cernée tous les problèmes rencontrés lors du traitement de ces classes, Kennedy à
eu recourt à des classes supplémentaires en adaptons des classes complémentaires en adaptons le terme de
“modification”, c'est ainsi qu'il à établie les modifications suivantes.
Chaque modification introduie un segment édenté supplémentaire et intercalé sur l'arcade dentaire
résiduelle.
I Historique
Plusieurs tentatives en été faite depuits 1898 avec les travaux de Banwill.
• Les auteurs qui ont travaillé et collaborer dans l'étude et la classification des édentations sont très
nombreux mais ne retiendrons pas. Les plus chevronnées (les plus connus et les plus expérimenter et traité dans les
ouvrages) qui traite de l'édentation partiel
II.B.Normalisation
doit être accepter par le maximum de praticien de manière de débaucher à un diagnostic commun et
international.
II.C.Visualisation
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Doit permettre une visualisation immédiate du cas considérée
II.D.Standardisation
Elle doit assurer la standardisation des tracées des bases prothétiques et des moyens de rétention,
cette impérative ne peut être réaliser qu'aux conditions que les éléments anatomiques soit d'égale
valeur intrinsèque et extrinsèque.
II.E.L'édentation postérieur
L'édentation postérieur constituera toujours l'élément déterminant dans le choix d'une classe.
II.G.Traitement exodentique
La classification d'un cas à traité ne doit s'effectuer qu'après le traitement exodentique ou
prothétique fixe quand ce traitement s'impose
Exodentie : L'acte d'extraire
• L'auteur a divisé toutes les édentations partielles possibles en 4 groupes de bases
III.B.Classe II
Édentation partielle unilatérale distale
Remarque !
Relation inter-maxillaire
Exige un traitement rationnel qui est basé sur la relation inter-maxillaire (les rapports
qui existe entre les maxillaires) et une répartition harmonieuse de la charge occlusale
III.C.Classe III
C'est une édentation bilatérale partielle encastrée(=intercalée) entre 2 segments dentés
Remarque !
Les canines
Dans cette classe les 2 canines sont présentes.
• Cette classe présente des difficultés pour établir un dessin judicieux afin d'obtenir une
restauration équilibrée et intégrée par le patient
III.D.Classe IV
C'est une édentation partielle située sur la région antérieure de l'arcade et dans ce cas toutes les
dents postérieures sont présentes.
Remarque !
Classification simplifiée
Une classification simplifiée est beaucoup plus utile parce qu'elle permet de grouper des
édentements dont le traitement repose sur des principes biomécaniques édentique
• C'est pourquoi permis toutes les classifications proposées depuis 1898, seule sera
retenue celle de Kennedy modifiée par Applegate en 1960, elle se veut plus rationnelle du
point de vue thérapeutique, de plus elle est plus Didactique (utilise une conception et pratique facile à
lire et à interprétée pour être exécuter facilement par les étudiants)
La classification de Kennedy modifiée par Applegate comprend 6 classes fondamentales parmis ces 6 classes,
nous retiendrons la même classification que nous venons de décrire à savoir : les classes “I”, “II”, “III”, “IV”,
on ajout 2 classes qui ont été décrite par les deux auteurs.
III.E.Classe V
Regroupe toutes les édentations partielles intercalées sur les 2 coté de l'arcade, donc, il s'agit d'un
édentement intercalé bilatérale dans lequel une canine au moins à été perdue
III.F.Classe VI
Elle comprend les cas d'édentements intercalés unilatérales.
PS
Classe V et VI
Proposées par Le Joyeux mais ne figurent pas dans la classification de Kennedy modifiée par
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Applegate.
IV Conclusion
Il est bien évident que toute les possibilités d'édentements ne sont pas toute comprise dans ces 6 classes
fondamentales, pour bien cernée tous les problèmes rencontrés lors du traitement de ces classes, Kennedy à
eu recourt à des classes supplémentaires en adaptons des classes complémentaires en adaptons le terme de
“modification”, c'est ainsi qu'il à établie les modifications suivantes.
Chaque modification introduie un segment édenté supplémentaire et intercalé sur l'arcade dentaire
résiduelle.
I Définition
On appelle occlusion (dentaire) tout état statique mandibulaire par rapport de contact entre les surfaces
occlusals des arcades dentaires quel que soit la position de la mandibule.
• La plus stable occlusion est obtenue en position d'inter cuspidation maximale. (Lorsqu'il existe un
maximum de contact dentaire entre dent du maxillaire et les dents de la mandibule).
• La plus instable occlusion se produit lorsqu'il n'y a qu'un seul point d'appuie occlusal, c'est le cas dans un
mouvement de protrusion ou diduction, seul 2 dents antagonistes entre en contact.
• L'engrènement c'est la pénétration des cuspides dans les sillons inter-cuspidien ou inter dentaire des
dents antagonistes dont l'abrasion prononcée : l'engrènement n'existe pas.
• La PIM est dite physiologique lorsque dans cette position, les condyles mandibulaire occupe des relations
articulaires symétriques.
• Cette PIM peut être pathogène dans la mesure ou elle déclenche certain altérations des éléments qui
constitue le system masticatoire, il est possible cependant qu'une PIM ne soit par orthofonctionelle (symétrie
des condyles) tout en étant pas pathogène, par suite une adaptation du système neuromusculaire, cela crée
une situation suffisamment confortable pour convenir au patient : c'est la PIM de convenance.
• Cette distance correspond à ce que l'on appelle, l'étage inférieur de la face(=étage buccal)
• C'est la position non forcée qui ne peut être obtenue que s'il ne se développe aucun reflex
nociceptif (forcée) de défense et si la musculation est en état de tonus musculaire équilibré normal.
• cette disposition est selon Posselt physiologique dans 10% des cas seulement.
IV Étude dynamique
• Les mouvements mixte associent les 2 possibilités de mouvement (horizontaux et verticaux).
• Tous ces mouvements quelque soit leur amplitude s'effectue à l'intérieur du mouvement limite qui ont
été analysées par Posselt.
• L'enregistrement graphique des ces mouvements limites qui à été réalisée pas Posselt en prenant comme
repère le point incisive inférieure, au cours des différents mouvement mandibulaire limite étudié, ce point
décrit une trajectoire qui s'enregistre sur un plan sagittale soit sur un plan horizontal.
• Entre ces mouvements limites extrême s'inscrirons les mouvements de la mastication ainsi que tout les
autres mouvements mandibulaire, nous avons définit la “relation centrée” comme étant la position la plus
haute et la plus reculée des condyles dans leur cavité glénoïde.
• Position de référence à partir de laquelle tout les mouvements mandibulaires sont possibles
IV.A.Enregistrements sagittaux
IV.A.a.-A-
Arc de cercle que décrit le point incisive
• C'est un parcours de 2cm environ, cela correspond à une rotation simple des
condyles dans leur cavité glénoïde qui durant tous ce mouvement conserve leur position
de relation centrée, cette relation est dite “Axe charnière”.
IV.A.b.-B-
Arc de cercle que décrit le point incisive.
IV.A.c.-C-
IV.A.d.-H-
Arc de cercle qui correspond au trajet automatique (ou habituelle) d'ouverture et de
fermeture.
• Le point incisive parcours le trajet “H” variable qui se situe entre le point 2 jusqu'au
point “r”
Le point 2 : PIM
Le point r : correspond à la position de repos
IV.A.e.-1-
C'est une ligne brisée qui donne le trajet mandibulaire retro-antérieur
(=postéro antérieur) en occlusion.
De la position 1 (occlusion en RC), le point incisive passe sur le diagramme en position 2 (PIM), un
proglissement plus prononcées amène le point incisive de 2 à 3 qui correspond au glissement bout à
bout des incisives.
• plus en avant le point incisive passera en puis en 5 (limite extrême de l'occlusion) .
• Le coté où le mouvement s'effectue s'appelle le “coté travaillant” alors le coté opposé s'appelle
le coté“non travaillant”(=balançant ou orbitant).
• Au cas du mouvement latéral, le condyle travaillant subit un très léger déplacement latéral alors
que le condyle non travaillant se déplace d'une façon plus importante en venant vers l'avant comme
s'il pivote autour du condyle travaillant.
• L'angle formé par le déplacement du condyle non travaillant s'appelle “angle de BENETT” a
cause de la pêne condylienne.
Le tracé des glissements à été enregistrée par POSSELT sur un plan horizontal à partir de la relation
centrée et à partir de la protrusion.
Alors que les dents sont en PIM, on trace un trait au crayon sur les incisives inférieures suivant le
bord libre des incisives centrales supérieures.
• La distance de ce trait au bord libre des incisives inférieurs représente le recouvrement vertical
ou “overbite”, et se recouvrement et en moyenne de 2mm.
• Surplomb horizontal ou “overjet”, les dents sont toujours en PIM, le surplomb horizontal ce
traduit par un espace entre le bord libre des incisives supérieurs et les faces vestibulaire des incisives
inférieures.
IV.B.a.Classification d'Angle
D'après Angle, l'occlusion en IM est définit comme suit :
1 Classe I : normocclusion
C'est lorsque la canine inférieure, s'engrène entre l'incisive latérale supérieur et la
canine supérieure et que la première molaire inférieure (dent de 6ans) et mésiale
d'une demi cuspide par rapport à la première supérieur, c'est la “normocclusion”
2 Classe II : retroclusion
C'est lorsque la mandibule est en retrait par rapport au maxillaire supérieur
IV.B.c.Plan de Camper
Celui qui passe par 2 pointes cutanés, d'une part le Tragus et le point sous-nasal.
IV.C.Enregistrement de l'occlusion
IV.C.a.Introduction
Après avoir obtenue 2 modèle de travail en plâtre de l'arcade supérieure et de l'arcade
inférieure, nous devons les mettre au laboratoire dans le même rapport existant en
bouche, pour faire ce transfert de la bouche au laboratoire ; nous allons confectionner
des cires d'occlusion qui vont répondre à des règles anatomiques et physiologique
(anatomophysiologique) .
• L'enregistrement de l'occlusion en PIM chez un édenté partiel sera réalisé par
l'intermédiaire de cire d'occlusion supérieure et inférieure
• Le plan bipillaires : Passe par les 2 pupilles de l'oeil, ce plan est parallèle au plan
d'occlusion dans le plan frontal.
IV.C.d.Enregistrement de l'occlusion
1 Chez un patient édenté et dont la dimension
vertical n'est par perturbée
Lorsque la dimension vertical n'est pas modifié grâce à la présence suffisante des
dents, le patient est assit confortablement, ta tête droite, il présente un état de
passivité relative impliquant un rythme respiratoire long et une tranquillité
émotionnelle.
• Une fois en bouche la praticien guide la mandibule toute en faisant coïncider
les points de repères qui correspondent à l'occlusion en PIM.
• Les cires sont alors retirés de la bouche et sont placées sur les modèles afin de
les mettre en articulation.
• Le bourrelet antérieur supérieur lorsqu'il existe doit dépasser 2mm la lèvre
supérieur et d'autre part il faut que la face occlusale du bourrelet antérieure soit
parallèle au plan bipupilaire.
• Les bourrelets latéraux lorsqu'il existent doivent être parallèle au plan ce
Camper : Plaque de Fox.
• Il faut placer la cire d'occlusion inférieure, il doit alors exister un rapport
intime entre les bourrelets supérieures et inférieures.
• Une fois la DVO est rétablie, sachant que le repère dentaire n'existe plus, on
enregistre l'occlusion en prenons comme repère les condyles de la mandibule
(référence mandibulo-crânninne) . l'occlusion sera enregistrée en relation centrée.
• Pour cela, le praticien doit guider la mandibule vers l'arrière sans forcé, il faut
prendre des points de repère sur les cires d'occlusion, il faut répéter l'opération
plusieurs fois et si c'est toujours l'occlusion que l'on retrouve avec les mêmes
repères ; à l'aide d'agrafes, on fixe les bourrelets entre eux puis on relie les cires
d'occlusion supérieurs et inférieurs solidaires qui seront plaqués sur les modèles
afin de la mettre en articulation.
• La fonction canine est très fréquente et peut être considérée comme la fonction latérale idéale
Conclusion
Elements indispensable
l'ATM, muscle articulateur, l'engrainement dentaire sont les éléments indispensables d'un système
dont la fonction et assurée par le complexe neuromusculaire.
I Définition
Un articulateur est un instrument métallique conçu pour reproduire des mouvements articulaires en partie
ou en totalité à partir des cires d'enregistrement de d'occlusion.
• Ces cires sont fixées sur le moulage des 2 arcades dentaires et montées sur l'articulateur.
Un arc facial est un instrument métallique servant le plus souvent à positionner le modèle supérieure sur
l'articulateur.
• Il peut être utilisé également pour déterminer les centres de rotation des condyles et même pour
enregistrer l'occlusion.
II Historique
Au début du 19ème siècle que commence le développement des articulateurs.
Exemples : :
• Le “132.15M” avec Hanau.
• 132JC
• Whip-mix
• Dentatus
• Stuart
• Almode
Exemples : :
• Arc de TMJ
• Arc de Stuart
• Arc de Granier
• Arc Kinenatic de Hanau.
Exemples : :
• Pantagraphes
• Arc de Denar
Exemples : :
• Hanau H2XPR32
• Dentatus (ARL)
• Gerber
I Introduction
La conception et la réalisation d'une prothèse ne peuvent s'effectuer dans la cavité buccale de l'édenté, ceci
explique la nécessité de la connaissance de la cinématique mandibulaire et les articulateurs d'une manière
générale.
II Définition
La mise en articulateur c'est la fixation des moulages des arcades édentés supérieures et inférieures sur un
articulateur correctement choisi dans une position identique à celle occupée dans la cavité buccale du
patient
• Les modèles menit de leur maquette d'occlusion respectives et réunit par une fil de liasse vont être
fixé entre les 2 branches de l'articulateur.
Les 2 modèles en plâtre doivent être plus haut que l'espace qui sépare ces 2 branches de l'occluseur pour
rendre possible l'apport de plâtre.
• Un petit tas de plâtre est déposé sur une feuille de papier dans lequel sera noyer la branche inférieure
de l'occlusion
• Les 2 modèles seront déposés sur le petit tas de plâtre en prenant le soin de mettre la face inférieure
du modèle inférieure en contact avec le plâtre ; celui-ci doit recouvrir le socle du modèle inférieur sur tout
son pourtour qui doit être lissé.
• Sur la base du modèle supérieure, un petit tas de plâtre sera déposée ; la branche supérieure de
l'occluseur sera rabattue au dessus du modèle en plâtre supérieure et sera enrobée en plâtre ; celui-ci doit
recouvrir la base du modèle supérieure et tout le pourtour du socle .
Après la prise de plâtre, le fil de liasse est sectionner et les cires d'occlusion retirés, celle-ci seront
conservées jusqu'a la livraison de la prothèse.
I Définition
Ce sont tout les éléments anatomiques et physiologique en relation avec la prothèse.
• On appelle “indice biologique positif” l'ensemble des éléments anatomique ou physiologique
favorablesdevant être exploiter dans la conception d'une prothèse.
• On appelle “indice biologique négatif” : l'ensemble des éléments anatomiques ou physiologiques
défavorables et qu'il est préférable d'éviter (de dégager ou à décharger).
II.A.c.Les tubérosités
Doivent être dépouillés, elles doivent avoir leurs faces vestibulaires parallèles entre-elles
pour favoriser la rétention maximale.
1 Le palais en forme de U
Avec une base large horizontal assurant une sustentation maximale
2 Classe 2
D'aspect d'autant moins favorables que la crête sera plus effacée, plus résorbée
avec une réduction progressive des portions horizontales et un accroissement
des plans inclinés.
4 Classe 4
Crête en forme de selle due à la chute prématurée des prémolaires et des
molaires.
III.A.l.La langue
• Lorsqu'elle est large, elles est favorable à la rétention et à la sustentation.
• Alors qu'une langue étroite et rétractée est défavorables à la rétention d'une
prothèse et donc implique une rééducation de sa position
III.B.f.Le nodiolus
C'est un carrefour musculaire formé par l'entre croisement des muscles telle que le
carré du menton, la houppe du menton, le triangulaire des lèvres avec les releveurs
superficiel et profond et le zygomatique ainsi que le buccinateur.
Il se trouve au niveau de la commissure labiale, cet endroit est souvent négatif pour
la stabilité des prothèses
I Définition
Les crochets sont des moyens tempérique pour retenir une restauration prothétique.
Il sont généralement conçu en métal qu'il soit précieux ou non précieux.
II Historique
• Fauchaud à décrit la première fois en 1728 les annaux sculptés dans une masse d'ivoire
• En 1802, Lafforgue propose aux praticiens les premiers crochets en Or.
II.A.
Le crochet doit encercler au maximum les 2 tiers du contour de la dent
II.B.
Chaque crochet doit toucher la dent en 3 points
Les premiers crochets utilisés sont des fils ronds ou demi rond en métal étiré ou en métal laminé et adapter
autour de la dent support.
Plus tard les crochets deviennent bons
Les premiers attachement de précision avec la possibilité technique de couler des crochets en leur
conservant leur résistance à la friction et surtout leur élasticité, on parle donc de “crochet coulé” que l'on
attribue aux auteurs suivants
a : Kennedy
b : Ackas
c : Ney
d : Roach
Ces crochets se trouve réunit dans un manuel établie par les “laboratoires Ney”.
III.C.Ceinturage
La largeur d'un crochet devra être telle qu'elle de permettre de ceinturer plus de la moitié de la
plus grande circonférence de la dent.
Le ceinturage peut être continu ou discontinu.
III.E.Rétention réduite
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À toute retentive d'un crochet doit être opposée une portion rigide du crochet afin d'annuler tout
risque d'effets scolio-dentique (dégrader les tissus de soutien) .
La rétention doit être réduite au minimum nécessaire en vue de s'opposer aux forces tendant à
désinsérer la prothèse.
• L'extrémité rétentive élastique du crochet doit être passive dès que la prothèse est en place.
• Elle ne devient active que pour s'opposer aux déplacements de la prothèse.
III.F.Appui occlusal
La majeur partie des cas, il conviendra de prévoir un “Etai occlusal ”(=appui)afin de prévoir tout
glissement de la portion rigide du crochet sous la ligne guide (fig7, planche 1).
IV.A.Sustentation
On appelle encore “support”, elle est obtenue par la partie du crochet ayant pour fonction de
s'opposer à tout risque d'enfoncement de la prothèse sous les efforts déployés au moment de la
mastication.
• Cette fonction mécanique du crochet est assurée par le ou les appuis occlusaux qui sont situés
impérativement sur la partie la plus rigide de la dent (la plus épaisse et la moins élastique)
Cette partie du crochet est la plus voisine entre crochet et plaque métallique, c'est ce que l'on
appelle l'“épaule du crochet”
Elle est situé entre la surface de la dent et la ligne guide.
IV.B.Stabilisation ou ceinturage
Elle est obtenue par la partie du crochet, ayant pour rôle de s'opposer à tous déplacement latérale
de la base prothétique.
• Cette fonction mécanique est assurée par la deuxième partie du crochet localisé entre la surface
occlusale et la ligne guide, elle doit avoir un contact intime sur toute son étendue avec la couronne
de la dent.
Elle ne doit pas empiéter sur la zone comprise entre la ligne guide et le collet de la dent
IV.C.Rétention
Elle est obtenue par la partie du crochet entre la ligne guide et le collet de la dent
Cette partie doit être flexible et élastique et avoir la section la plus mince, c'est la partie du
crochet qui est situé dans la zone de contre dépouille (retrait de la dent) support de la dent.
La rétention à pour vocation essentielle de s'opposer à l'action des forces qui agissent dans le sens de
la désinsertion.
La troisième partie du crochet (responsable de cette fonction) doit avoir une longueur, une position
et une extrémité qui déponderons de l'axe de convexité de la couronne ou bien de sa convergence
cervicale.
• La recherche de l'obtention de tous ces déterminant vas nous permettre d'insérer et de désinserer la
prothèse sans aucune interférence douloureuse et sans aucune difficulté.
C'est ainsi que la rétention et la stabilité seront assurées (figure 13 planche2, figure 14, 15 planche 3)
• Une tige destiné à être fixée aux mandrin verticale de la poteuse (axe d'analyse).
• Un disque sur l'extrémité libre de la tige, ce disque présente les diamètres qui varie de 0.25 à
0.75mm.
La saillie du disque sur la tige constitue l'élément essentiel de la jauge, elle permet d'évaluer
l'angle de convergence ou de la convexité de la couronne support du crochet, cet angle est plus
grand au niveau des dents postérieures par rapport aux prémolaires et canines
a : Les jauges de paralléliseur de Jelenko
b : Les jauges de paralléliseur de Devin (et celui de Ney)
c : Et celui de Ney
Il existe également des paralléliseur électronique avec des jauges particulières qui permettent
électroniquement et simultanément d'établir la ligne guide et le retrait idéal à utiliser pour le bras
actif rétentif du crochet
1 Appui occlusale
Support de la prothèse
2 2 bras rigides
Un bras vestibulaire plus un bras de rétention assurant le ceinturage de la dent
3 2 extrémités
De 2 bras élastique ou flexible situé dans la zone de retrait de la dent
Ce type de crochet est indiqué dans le cas de la ligne guide n°1 avec la jauge n°2.
Il se compose de 3 parties
1 un bras rigide
Solidaire à la tache rigide qui le relie à la base métallique de la prothèse
2 Un appui occlusal
3 Un bras flexible
Constituant le prolongement du bras rigide et situé dans la zone de retrait sur la
face vestibulaire de la dent
VI.D.Crochets Ackers
Ce crochet est particulièrement indiqué dans les classes III et IV de Kennedy-applegate
VI.E.Crochets Bonwill
Le crochet de Bonwill est un crochet double :
VII Conclusion
Au terme de cette étude, il convient de signaler que les impératifs mécaniques, biomécaniques et esthétiques
et fonctionnelles auxquels les prothèses partielles doivent répondre sont constamment revus et modifiées en
fonction des progrès de la technologie et pourquoi les crochets trouve leur évolution et on été remplacé dans
certain cas par des moyens mécaniques de rétention que l'on appelle des attachements, ces derniers malgré
leur coût élevé sont préféré pour leur qualité à la fois mécanique et esthétique. Ces attachements sont
1 Forme du visage
• Aux visages long correspond des dents longues
• Aux visages court correspond des dents courtes
2 Sexe
• Pour les femmes, les dents sont plutôt arrondie avec un modelé lisse.
• Pour les hommes, les dents sont cornée et angulaire
3 Age
Chez les patients âgés, les dents présentent des bords libres épais.
I.B.b.La teinte
Il est nécessaire pour le choix de le faire à la lumière du jours et non pas sous la lumière
électrique.
Elle risque de modifier la teinte des dents naturels restantes par réflexion.
I.B.c.Dimension
1 Largeur
Elle sera choisit en fonction des dents naturelles restantes sur l'arcade
2 Longueur
Elle est déterminé par le plan d'occlusion et la ligne du sourire, des repères
enregistrés sur les maquettes d'occlusion de tel sorte que :
I.B.d.Matériaux
Les dents artificielles existent soit en céramique ou en résine, le choix se fait en fonction
du cas clinique examiné judicieusement
1 Dents en résine
• Peuvent être ajusté par meulage.
• Elle ne se casse pas.
• Elle adhère parfaitement au corps de la prothèse qui est en résine.
2 Dents en porcelaine
• Meilleur effet esthétique.
• Elles sont pourvues des moyens de rétention spéciaux pour adhérer au corps de
la prothèse.
• Les faces vestibulaires des dents antérieures doivent être en harmonie avec celle des dents
naturelles sur l'arcade et doivent rétablir la courbure de l'arcade afin de rétablir la physiologie du
patient
• Le bord libre des incisives centrales supérieure doit être parallèle à la lèvre supérieure et
visible de 1 à 2mm au repos de cette dernière
Le bord libre de cette dent est légèrement plus haut qu'à la centrale supérieure
3 La canine supérieure
• Sens mésio distal :
Son axe est inclinée de haut en bas du coté distale vers le coté mésial, de 2°
(entre 0 à 3°)
3 Canine inférieure
• Sens mésio distal :
L'axe est légèrement incliné de bas en haut vers le coté mésial
Remarque
II.A.b.La teinte
Elle doit être en harmonie avec celle des dents antérieurs, la première prémolaire
rappel par sa teinte l'incisive centrale.
• La première prémolaire est en contact avec se plan par sa cuspide vestibulaire
• Alors que la deuxième est en contact avec le plan par ces 2 cuspides vestibulaire et
palatine.
Selon son engrènement avec son antagoniste nous pouvons avoir 3 situations
• On doit assurer le contact maximum entre les dents des 2 arcades
En “classe I”, la première molaire inférieure est en avant d'une demi-cuspide par
rapport à la molaire supérieure.
I Introduction
L'essayage de notre maquette à pour but de nous rendre compte des différentes étapes de la confection de
notre prothèse.
Si au cours de cette essayage, nous décelons un défaut quelconque, nous n'abordons pas l'étape suivante
avant de l'avoir corriger
• Il faut vérifier également la bonne adaptation de cette plaque base à la voûte palatine de
manière à ce qu'elle ne présente pas un vide ou qu'elle empiète sur le voile du palais
• Dans le cas où il y a perte des dents postérieures, il faut s'assurer que la plaque base englobe
bien les tubérosités.
• Au niveau du vestibule, la plaque base ne doit pas dépasser la ligne de réflexion muqueuse.
• Les brides musculaires et les freins doivent être dégager pour permettre leur libre jeu
• Les freins et les brides musculaires doivent être dégager aussi bien au niveau du vestibule qu'au
niveau du plancher lingual
Après ces vérifications, on va terminer l'essai des maquettes par l'“essai mécanique” en faisant faire à notre
patient dans mouvements des lèvres, des joues et de la langue
• Ces mouvements ne doivent pas déplacer la plaque base.
Remarque
Édentement postérieur
Dans le cas où il y a un édentement postérieur, on essayera d'introduire entre les dents la
lame de la spatule malaxer, pour vérifier que les plaques bases prennent bien appui sur les
muqueuses, car on peut avoir un contact dentaire mais qui peut provenir du fait que la
plaque base ne prend pas appui sur la muqueuse.
• Il faut également vérifier qu'il n'y a pas de contact entre les plaques bases supérieures et inférieures au
niveau des zones postérieures
• Il faut vérifier la DV (lorsqu'il n'y a pas de décalage entre les dents naturelles restantes)
Le meilleur test pour cette vérification est le test esthétique (Que la DV sera correcte, si les contours
musculaires de la face sont rétablies)
• La fausse gencive pour les dents antérieures ne doit pas être visible au moment du sourire, son
épaisseur sera fonction de la perte de substance qui a suivi l'extraction.
• Les dents seront vérifiées au point de vue forme, teinte par rapport aux dents restantes.
Elles seront alors vérifiées du point de vue de leur emplacement par rapport aux lèvres.
VI Vérification phonétique
• Si les étapes précédentes nous ont donner satisfaction
• Si la position des dents par rapport à la lèvre supérieure est jugée bonne
• Si la DV est correcte
I Définition
Consiste à remplacer la cire de la maquette par une résine thermodurcissable, tout en conservant aux
dents et aux crochets leurs positions exactes dans la résine.
Les manipulations ne seront possibles qu'avec un moufle
II Description du moufle
C'est une sorte de boite elliptique en bronze qui est constituée de plusieurs parties
Cette contrepartie ainsi que la partie comporte un système de guidage assurant la fermeture du moufle
toujours identique et automatique.
La contrepartie est percé d'un trou à travers lequel le moufle et remplie de plâtre, et un système de
fixation qui peut-être constitué par 2 clavettes ou 1 Bride.
III.B.Réalisation pratique
Vernir le socle du modèle dans sa totalité afin d'assurer une récupération facile du modèle après
polymérisation de la résine.
Les zones de contre dépouille du modèle seront comblées de cire.
Vernir la partie du moufle puis la garnir avec du plâtre de consistance fluide jusqu'au bord
supérieur
Placer le modèle avec sa maquette en cire de tel sorte que le bloc incisive avec le rebord
alvéolaire soit placés verticalement
Les dents en plâtre doivent être recouverte de plâtre avant la prise du plâtre.
Supprimer les zones de contre dépouille, ne jamais utiliser la technique de lissage du plâtre sous
l'eau alors que le plâtre est encore mou et que sa cristallisation pourrait être compromise.
Éliminer toute trace de plâtre au niveau du bord de la partie du moufle et de la maquette en
cire.
Après une heure de cristallisation, le moufle est placé dans un récipient contenant de l'eau
bouillante, les 2 parties seront séparées après 15 minutes d'immersion,
La cire est éliminée et les 2 parties seront ébouillantées jusqu'à disparition totale de la cire
• Les dents artificiels à l'ouverture seront fixés au niveau de la contre partie.
• Et les crochets restent au niveau de la partie du moufle.
Le plâtre étant un matériau capable d'élaborer le monomère liquide, il importe de vernir à chaud
en appliquant un isolant toutes les surfaces du plâtre (éviter les dents artificiels et les crochets).
• Si on obtient des filaments, c'est que cet état plastique n'est pas atteint, lorsque
la section est nette, on procédera au bourrage.
Le moufle est refermé et remit sous pression, à ce moment, la pression doit être
importante et suffisamment prolongée pour permettre à l'union physique et
chimique entre monomère et polymère dans sa totalité.
• Le refroidissement doit être long, l'idéal doit être une nuit complète.
III.B.d.Démouflage de la prothèse
Doit se faire après refroidissement normale ou progressive, il ne faut jamais
démoufler à chaud.
• L'isolation (vernis) de mauvaise qualité ou mal réparti permettant le passage de l'eau du plâtre ou de la
résine au cours de la polymérisation ou bien du à une réaction secondaire entre plâtre et l'isolant
V Finition de la prothèse
À pour but de délivrer des prothèses polis, et finit et apte à être insérer en bouche sans blesser le patient,
le modèle ayant été récupéré avec la prothèse
V.B. Lissage
Avec du papier à verre taillé en bande de 2 à 3cm de longueur, enrobé sur un Mandrin, repassé
toutes les surfaces à polir et éviter les dents artificiels.
Remarque
Refroidissement
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Il faut constamment refroidir la prothèse pour éviter le réchauffement de l'acryl
On monte la brosse circulaire souple sous le tour, on met le “blanc d'Espagne” sous la prothèse et
on l'enlève à la brosse, jusqu'à obtenir une surface brillante.
VI Conclusion
Après désinfection de notre prothèse, il sera procédé à un essayage en bouche et après correction
éventuel, la prothèse sera livrée.
I Généralités
Après être passé de la maquette en cire à la maquette définitive en résine acrylique, et cela grâce à la mise
en moufle, l'appareil sera dégrossie correctement puis polie.
À partir de ce moment la prothèse pourra être essayé en bouche.
Après cela, on lui demande de faire divers mouvements des joues, des lèvres et de la langue
(mouvement analogue à ceux effectuer au cours de la parole, de la mastication et des expressions faciales)
• Si notre patient n'approuve aucune sensation de gêne et que l'appareil reste en place,
l'adhérence est alors juger bonne.
• Si par contre, il y a la moindre douleur ou déstabilisation de la prothèse, on devra arrêter le
test et passer au laboratoire clinique afin de localiser la cause d'une part et amener les
rectifications nécessaires (élimination des prématurités traumatisante, de charge des insertions
musculaires) .
III.C.Vérification de l'articulé
On demandera au patient se serrer les dents (occlusion en relation centrée), puis on contrôle
l'articulé.
• Dans le cas où il y a sur-occlusion, des retouches doivent être amenés, pour cela on utilisera le
“papier à articuler”, pour une cire d'articulation que l'on placera entre les arcades dentaires
supérieures et inférieures et on demandera au patient de serrer les dents afin de mettre en
évidence les prématurité au niveau des dents prothétiques.
III.E.Contrôle prophylactique
On devra revoir notre patient 24 à 48 heures après la livraison afin d'éliminer d'éventuelle épine
irritative ou des prématurités traumatisantes.
• Il doit éviter de trop se regarder et de faire des grimaces dans la glace
• C'est la raison pour laquelle, on demandera au patient de nettoyer la prothèse après chaque
repas.
• On lui demandera également de retirer sa prothèse une fois par semaine afin de laisser
reposer les muqueuses.
1 - La dimension verticale
2 - Le plan d'occlusion prothétique
3 - Enregistrement de l'occlusion en prothèse totale
4 - Les articulateurs et les arcs faciaux
5 - Le montage des dents en prothèse totale
6 - Essai fonctionnel
7 - La polymérisation
8 - Livraison des prothèses totales
9 - Doélances
10 - La résorption alvéolaire
11 - La classification des édentés totales
12 - Réadaptation anatomo fonctionnelle - Rebasage
I Introduction
L'observation clinique est destinée à l'examen des éléments anatomiques et physiologiques ayant une
incidence sur le plan de traitement prothétique, mais aussi à créer, à maintenir et à améliorer une relation
praticien-patient favorable à l'intégration organique et psychique du corps étranger, constitué par la
“future prothèse”.
Au cours de cette séance, avec beaucoup de sympathie et de discrétion, le praticien doit laisser l'édenté
exprimer aussi longuement qu'il le désire ses aspirations, ses motivations, ses doléances.
Entre temps, il devra noter le sexe, l'âge, son psychisme, sa profession (pour ses possibilités matérielles),
son attitude, son comportement, sa personnalité.
2 L'arthritisme
Qui se traduit par une ouverture difficile avec craquements et douleurs au
niveau de l'A.T.M.
3 La maladie de Paget
(ou ostéite déformante)
4 La maladie de Parkinson
Qui se traduit par une salivation importante et des mouvements divers, elle
provoque des atteintes de l'os.
III.B.c.Motifs de la consultation
Le patient peut demander une restauration, esthétique, phonétique, fonctionnelle ou
triple.
• Apprécier le degré d'ouverture de la bouche: si l'orifice buccal est étroit, limité et si les
commissures présente des fissures ou craquelures, la prise d'empreinte sera difficile.
• Évaluer le jeu des A.T.M (craquements et claquements) observer le chemin de fermeture
(droit ou dévier).
• Mise en évidence de racines oubliées, de dents de sagesse, ou de canines incluses, l'aspect de
la corticale osseuse (épines irritatives, densité de l'os... etc)
2 Les tubérosités
Elles doivent être de dépouille pour favoriser une rétention maximale.
3 La voûte palatine
La sustentation est fonction de l'étendue et de la forme du palais
4 Le torus palatin
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Quand il existe, c’est une proéminence osseuse qui se forme aux dépend de
la suture intermaxillaire, soit au dépend de la suture transverse, entre les
os palatins et les os maxillaires (à décharger)
3 Voile du palais
Joue un rôle important dans la rétention des prothèses supérieures:
Les apophyses géni (ou crêtes géni en bas) jouent un rôle négatif
lorsqu'elles sont proéminentes (dues au processus de résorption), elles
sont douloureuses à la pression
3 Région sublinguale
Joue le rôle le plus important dans la prothèse inférieure, apprécier sa
profondeur et corriger chirurgicalement les éléments qui nuisent à sa valeur
(tel que frein lingual, apophyses géni)
4 La région para-linguale
La niche linguale rétro-molaire sera toujours utile au maximum, lorsque les
lignes obliques internes permettent la confection d'un volet lingual (aller au
de la de la ligne oblique interne de 2 à 3mm)
IV.B.c.La salive
La qualité, la quantité et surtout la viscosité des différentes salives influencent
énormément la prothèse:
V Conclusion
L'examen clinique et anatomique de l'édenté total doit analyser tous les éléments fondamentaux devant
permettre un diagnostic précis de la technique la plus appropriée de l'appareillage.
I Introduction
Lors du traitement prothétique des arcades totalement édentées, il faut connaitre:
a : les éléments anatomiques sur lequels s'appuient les prothèses (se sont les tissus de soutien)
b : les éléments physiologique se trouvant à la périphérie (ce sont les organes périphériques (au niveau
de tous les bords de la prothèse)
c : les muscles proches et lointains des prothèses qui interviennent dans la physiologie de la mandibule.
1 La voûte palatine
Elle est formée par deux segments ; un antérieur et l'autre postérieur, les 2
apophyses palatines, droite et gauche s'unissent sur la ligne médiane pour former
la suture intermaxillaires.
Postérieurement, ces apophyses s'unissent aux os palatins
2 Le torus palatin
Est une éminence osseuse qui se développe sur la suture intermaxillaire, Landa
classe les tori en fonction de leur forme et de leur situation en 5 types:
Ces tori peuvent être ovalaires, arrondis ou en chapelet, leur présence peut
perturber la stabilisation et la rétention des prothèses...
Le maxillaire supérieur présente aussi:
3 La bosse canine
Qui donne au visage son harmonie et à la lèvre son soutien principale
4 La fosse canine
Où s'insère le muscle canin
6 Un bord inférieur
Qui correspond aux alvéoles dentaires, qui naissent avec l'éruption des dents et
disparaissent avec leur chûte.
1 La face externe
Où se trouvent de nombreux organes périphériques à connaitre,cette face
présente d'avant en arrière :
1 La symphyse montonnière
Prolongée avec l'éminence mentonnière et les muscles de la houppe.
3 Le trou mentonnier
Qui peut servir au montage de 34 et 44.
2 La face interne
Elle présente d'avant en arrière:
1 Les apophyses et crêtes géni
Sur lequelles s'inserent les muscles génioglosses et géniohyoïdiens
II.B.La musculature
De tous les muscles de la tête et du cou, nous citrons ceux qui jouent un rôle dans l'esthétique, et
les principals fonctions du patient, ce sont:
3 Le buccinateur
C'est le muscle le plus important, en raison de sa situation, son anatomie et sa
physiologie, il occupe l'épaisseur des joues
Il a 3 insertions:
5 Le grand zygomatique
Issu du malaire, tire la commissure en haut et en arrièreau moment du rire.
6 Le petit zygomatique
Donne une allure de chagrin lorsqu'il contracte la lèvre supérieure
8 Le canin
sur la bosse canine
10 Le carré du menton
Sa contraction sort la lèvre inférieure
• Les muscles sous hyoïdiens, sus hyoïdiens qui abaissent la mandibule
• Le digastrique, le géniohyoïdien, le stylohyoïdien.
• Les muscles mylohyoïdiens qui constituent le plancher de la bouche ; ils sont
en relation permanente avec le bord linguale de la prothèse inférieure.
2 Un faisceau profond
Qui s'insère sur le bord inférieure et postérieur de l'arcade zygomatique
et sur la face externe de la branche montante.
2 Le temporal
Il est en rapport avec le bord postérieur de la prothèse inférieure, au niveau
du trigone rétromolaire.
I Introduction
L'intervention chirurgical demeure le moyen le plus efficace, le plus rapide pour éliminer certaines causes
d'échecs difficiles à résoudre avec la mise en condition tissulaire ou neuromusculaire (articulation temporo-
mandibulaire en fonction de la dimension verticale).
II Les lois
Il existe certaines lois à respecter par la chirurgie pré-prothétique:
IV Examen clinique
• La muqueuse doit être de consistance et de structure normale, donc fermement attachée à l'os pour
assurer une bonne rétention;
• Les sillons vestibulaires doivent être suffisamment accentués, il ne doit pas y avoir d'insertion musculaire
ou ligamentaire devront nous obliger à réaliser des échancrures profondes au niveau des bords
périphériques;
• Les arcades résiduelles doivent être larges, hautes à parois parallèles associées à des trigones rétro
molaire et des tubérosités bien développées;
• Il doit exister des rapports inter arcades favorables à un meulage des dents artificielles en
normocclusion;
• Il faudra également apprécier le volume et la tonicité de la langue.
Il faut compléter cet examen par un examen radiologique qui va nous permettre de rechercher la présence
de dents incluses, de débris radiculaires et de kystes.
Le frein de la langue sera reséqué lorsqu'il empêchera la création d'un joint sublingual suffisant.
Cette chirurgie améliore la rétention et la stabilisation de la prothèse inférieure.
Une incision basse faite, permet de sectionner le frein, puis une deuxième incision permet une
section progressive du frein.
• Les fibres superficielles du mylo hyoïdien seront désinsérées de façon automatique;
• La mise en place d'une prothèse immédiate après la désinsertion s'impose;
• Le bord lingual en contact avec la correction chirurgical est recouvert d'une résine acrylique à
prise retardée.
Dans tout les autres cas, les tubérosités même de contre dépouille seront conservées jalousement.
La technique de construction de prothèse doit être telle qu'elle assurera malgré tout un joint
périphérique sans défaut.
Le torus est le plus situé au niveau des maxillaires supérieurs (suture inter maxillaire).
Le torus sera éliminé lorsqu'il est hypertrophié donc incompatible avec la stabilité de la prothèse.
La régularisation de la surface libre osseuse peut se faire à la fraise ou avec une râpe à os, la toilette
et la désinfection de la plaie puis suture.
I Introduction
Le but des empreintes en prothèse totale adjointe est d'obtenir un modèle en plâtre qui doit reproduire le
plus fidèlement possible les surfaces muqueuses d'appui.
Elles constituent la première étape de la construction d'une prothèse et doivent par conséquent satisfaire
en plus des principes fondamentaux (stabilité, sustentation et rétention), les conditions suivantes:
• Elles ne doivent pas provoquer de déformations de la morphologie des surfaces muqueuses d'appuie.
• Elles ne doivent pas provoquer de compression au niveau des nerfs et des vaisseaux sanguins
• Elles doivent comprimer légèrement les tissus compressibles de certaines régions localisées le long des
pourtours des surfaces muqueuses d'appuie
• Elles doivent respecter la physiologie musculaire.
3 Préparation de l'alginate
L'alginate est un hydro-colloïde irréversible, il se présente sous forme de poudre
avec mesurettes (l'une pour la poudre, l'autre pour l'eau)
• Dosage: une mesure de poudre rase pour une mesure d'eau
- L'opérateur passe alors derrière le fauteuil, en exerçant une légère pression avec
l'index et le majeur, tout en effectuant quelques tests dynamiques.
- Le patient est prié de respirer par le nez, la tête inclinée vers l'avant.
Contrôle de l'empreinte lavée, elle doit être coulée dans les 15 premières minutes
2 Correction du porte-empreinte
Les contours du porte-empreinte doivent libérer le jeu des insertions musculaires et
ligamentaires
L'épaisseur doit être de 2mm sur tout son étendu, un petit bourrelet de résine placé
dans la région antérieure sur la crête est modelé pour obtenir la poignée du porte-
empreinte.
I Définition
L'empreinte secondaire, analytique, anatomo-physiologique est une empreinte de finition à partir de
laquelle, la prothèse sera édifiée, elle est obtenue avec un porte-empreinte individuel construit sur un
modèle issu d'une empreinte préliminaire, elle préfiruge la base de la prothèse terminée et obeit par
conséquent aux mêmes impératifs:
I.A. Principe
Étant donné que la difference des tissus à mouler et la multiplicité des objectifs à atteindre,
l'empreinte secondaire est considérée comme le résultat d'une construction réalisée en plusieures
étapes et avec differents matériaux, cette empreinte secondaire est dite analytique et anatomo-
fonctionnelle
I.B. Classification
On distingue plusieurs sorte d'empreintes secondaires:
II Les étapes
- Réalisation du porte-empreinte individuel
- Essai du porte-empreinte en bouche et son ajustage
• Le porte-empreinte individuel
II.A.a.Définition
C'est un gabarit de la future prothèse réalisé sur le modèle issu d'une empreinte
préliminaire, destiné à servir de vehicule aux matériaux qui seront utilisés pour la
construction de l'empreinte secondaire.
II.A.b.Préparation
1 Le modèle d'étude
L'empreinte préliminaire est coulée en plâtre, on obtient un modèle qui devra
reproduire les éléments anatomiques, le coffrage classique n'est pas requis d'une
façon formelle cependant la totalité des bords de l'empreinte doit necessairement
être reproduit sur le modèle d'étude.
• Parallèle a la ligne passant par le bords supérieur des tubérosités (au
2 À la mandibule
On décharge la totalité de la crête (surface d'appui primaire) pour que
les pressions de mastication ne s'exercent pas que sur cette surface
3 Les tracés
1 Au maxillaire
1 1er tracé
Au niveau du fond du vestibule (torus de la périphérie du modèle)
2 2ème tracée
C'est la limite du porte-empreinte, 1 à 2mm en deçu du premier
tracé sauf au niveau des proches paratubérositaires: 0.5mm
2 À la mandibule
Même principe, le tracé doit inclure d'arrière en avant et de l'extérieur à
l'intérieur, les éminences périformes, la ligne oblique externe, la ligne
oblqiue interne (2 à 3mm au dessous), les niches rétro-molaires
(construction d'un voler lingual), toutes les freins sont libérés sous forme
d'encoche.
3 Matériau
• Plaque base.
• Résine auto.
II.A.d.Réalisation pratique
1 Avec plaque base
1 Au maxillaire
La plaque base est posée sur le modèle de tel sorte que sa partie la plus large
coïncide avec la limite postérieure de la surface d'appui et que son axe de
symetrie coïncide avec celui du modèle.
La face supérieure de la plaque base est rechauffée progressivement avec
une flamme, elle se moule sur la surface d'appui, l'adaptation se fait à l'aide
d'une ... dure, les bords de la bases sont rabattu puis appliqués et collés sur
l'extra-dos du porte-empreinte, cette double épaisseur conservée sur la
totalité de sa périphérie permet:
Les insertions sont ensuites libérées, le manche est déposé sur le bords
antérieur de la crête.
2 À la mandibule
Même principe, en raison de sa surface réduite, le porte-empreinte doit être
indéformable, donc il faut mettre un fil de renfort pour éviter toute
déformation.
Pour éviter de trop dépasser (donc de trop tailler) on place une bande de cire au
niveau des limites du porte-empreinte individuel
La résine peut être appliquée directement sur le modèle ou bien laminée sur une
plaque vaselinée, la feuille ainsi obtenue est ajustée sur la surface d'appui de la
même manière qu'une plaque base.
1 Le rétablissement de l'esthétique
Obtenu par la correction des bords et ... de la position et l'orientation du manche
II.A.f.L'ajustage
• Au maxillaire
1 Region antérieure
Le contrôle visuel permet d'éliminer les interferences entre le bord du porte-
empreinte individuel et la ligne de reflexion muqueuse, en soulevant
horizontalement et délicatement la lèvre supérieure, le frein de la lèvre doit
être libéré d'une façon suffisante pour prévoire le rétrecissement de
l'échancrure par le matériau à empreinte.
• Pression digital exercé sur le segment droit et gauche pour vérifier si
l'épaisseur du bord du porte-empreinte individuel du côté opposé au
niveau de la région paratubérositaires est suffisante.
• Ouverture maximale de la bouche mettant en évidence les
surextentions des bords, les régions paratubérositaires, rétro-
tubérositaires et ptérygo-maxillaire.
• Emission du A et K déterminant la ligne de reflexion du voile qui doit
être recouverte par le bord postérieur du porte-empreinte individuel.
• Emission du U ou OU revelant toutes les interferences dans la région
vestibulaire antérieure
7
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La mise en évidence des interferences eventuelles au maxillaire inférieure est
réalisée au cours des tests de moyenne amplitude suivants:
I Introduction
La rétention des prothèse adjointe totale supérieure et inférieure dépond de certains facteurs physiques qui
sont:
• Adhésion
• Cohésion
• Pression atmosphérique
Avant de décrire ces differents facteurs, il faut étudier quelques notions fondamentales concernant les
glandes salivaires et leur sécrétion.
Avec l'âge, cette quantité diminue physiologiquement et crée des conditions désagréables
pour les personnes âgées.
Le flux salivaire dépond de nombreux facteurs
Une diminution importante de la sécrétion salivaire peut se rencontrer dans les cas des
maladies qui s'accompagne de fièvre:
• Diabète
• Patient subit des radiations au niveau et autour de la cavité buccale
Cette diminution de la sécrétion salivaire peut être du à une obstruction mécanique des
cannaux excréteurs des glandes sous-maxillaires et sub-linguales par des sur extension des
parties des prothèses adjointe inférieures
Une amélioration est obtenue par l'élimination de ces extensions
Une élévation importante de la sécrétion salivaire peut conduire a des siallorhée qui peut
se renontrer dans les cas :
• Grossesse
• Porteur des prothèses maladjustée
• Patient pendant la période d'adaptation à la nouvelle prothèse
2 La viscosité
La viscosité d'un liquide caractérise sa résistance à l'écoulement, plus la viscosité
est grande, plus la vitesse de déplacement est faible.
La viscosité de la salive dépond de sa concentration en mucine (plus la salive
riche en mucine, plus ses qualités adhésive sont importantes).
Il faut donc une salive a viscosité moyenne par un film salivaire plus fin
Cette Adhésion est plus importante que le contact entre surface muqueuse et la surface de l'intra-
dos
Elle devient optimale lorsque le film salivaire est très mince et pour que le film salivaire soit
mince, la morphologie de la surface de l'intra-dos doit être l'image fidèle de la surface muqueuse
d'appuie...
1 - Faire rincer soigneusement la bouche du patient pour éliminer les dépots salivaires
2 - Sécher la surface muqueuse d'appui
3 - Pratiquer des perforations dans le P.E.I au niveau des régions trop compressibles tel que les
zones de schröeder, crêtes flotantes afin d'éviter leur modification lors de la prise d'empreinte.
III.B.Cohésion
C'est l'attraction des molécules de la sécrétion salivaire entre-elles
La cohésion a un rôle important dans la rétention des prothèses lorsque la sécrétion salivaire est
riche en mucine (la viscosité de la salive dépond du contenu en mucine)
III.C.Préssion atmosphérique
La pression atmosphérique intervient dans la rétention des prothèses adjointes uniqeuement
lorsque leur contour périphériue se transforme en un joint périphérique effectif hermetique (ne
laisse pas passer l'air) et lorsqu'un vide partielle se crée entre l'intra-dos et la surface muqueuse
d'appui au cours des legers déplacements fonctionnels et para-fonctionnelles des prothèses
adjointes totales
On constate après avoir creusé un petit pertuits au niveau du P.E.I supérieur das la région du palais
dur qu'une traction faible est suffisante pour retirer le P.E.I.
L'air en penetrant par le petit pertuit empêche la formation du vide partiel entre l'intra-dos du P.E.I
et la surface muqueuse d'appuie
Quand on obture le pertuit, on constate qu'il faut exercé une pression plus importante pour retirer
le P.E.I.
Le contour périphérique de la prothèse adjointe totale doit être un joint périphérique hermetique
(shéma 1 et 2) Pour atteindre ce but, le contout périphérique doit présenter les propriétés
suivantes:
• Doit reposer sur les tissus mous compressible pouvant suivre les leger deplacements des
prothèses totales lors de la fonction et des parafonctions
• Il doit comprimés les tissus moue compressible et permettre une certaine distance de ce tissu
qui grâce à leur élasticité et à leur plasticité peuvent s'attacher intimement à tout le pourtour du
contour périphérique.
• Être suffisament épais compatible avec l'esthétique pour augmenter l'étendue de la surface de
contact avec les tissus moue compressible
• Le joint doit être arrondie est lissé pour mieux s'adapter au tissu moue compressible et pour ne
pas les blesser, pour que le contour périphérique soit réalisé correctement et même temps
compressif, il faut que son ... respecte les impératifs suivantes:
- Le matériau doit être suffisament plastique pour permettre l'... des differents mouvements
- Le matériaux doit être de consistance suffisament épaisse pour offrir une certaine résistance
I Introduction
Normalement la hauteur de l'étage inférieure est maintenue par les dents. Avec l'édentation, cette hauteur
est diminuée, il faut la rétablir.
II Définitions
II.A.La dimension verticale
(Ou hauteur de l'étage inférieure)
C'est la distance entre le point sous nasal et le gnathion dans le sens frontal.
III.B.Conditions physiologiques
Pour la mesure de la DV, le patient doit être assis confortablement en position orthostatique,
III.C.Conditions psychiques
- Sujet calme et détendu
III.D.b.Pour Wild
• Lors de la phonation du phonème ME, la mandibule est au repos
• La prononciation des bilabiales BE, PE aboutit au relâchement des muscles
entraînant une position d'équilibre.
IV Evaluation de la DVR
Dans le plan frontal, l'évaluation de la DVR est une étape importante dans la construction d'une prothèse
pour le respect de l'esthétique, de la fonction et de l'articulation temporo-mandibulaire.
IV.A.Technique de Willis
Il utilise un compas de Willis et cherche l'égalité entre
Installer le patient,
La DV de repos est jugée satisfaisante lorsque plusieurs essais nous redonnent toujours la même
valeur.
V Évaluation de la DVO
Au repos, il existe un espace libre d'inocclusion entre les dents supérieure et les dents inférieures, en
occlusion cette espace disparaît
Pour obtenir la DVO à transférer sur l'articulateur: DVR - espace livre = DVO
L'espace libre d'inocclusion varie selon les individus de 1 à 10mm, une valeur moyenne de 2 à 3mm sera
retenue
VI Contrôle de la DVO
VI.A.Rétablissement de l'esthétique
Il doit y avoir une harmonie entre tous les traits du visage.
VI.B.Erreurs de la DVO
Signes d'une:
VI.B.a.DVO sous-évaluée
La DVO est diminuée lorsque l'espace libre d'inocclusion est augmenté, les signes sont:
VI.B.b.DVO surévaluée
L'étage inférieur est augmenté, les signes sont:
• Le visage est figé, les téguments étirés et béance labiale (absence du stomion)
• La fermeture buccale est forcée avec une contraction exagérée des muscles de la
houppe du menton et des lèvres
• Lors de la phonation, il y a claquement des prothèses dû à l'absence de l'espace
libre d'inocclusion.
• Troubles de l'ATM et risque de résorption osseuse à long terme.
I Définition
C'est le plan idéal selon lequel les deux arcades artificilles doivent se rencontrer afin que soient assurés:
II.A.b.Modèle inférieur
• Axe de symétrie (apophyses génies, milieu de l'espace intertrigone)
• Lignes faïtières prolongées sur le modèle
• Ligne faïtière antérieure prolongée sur le modèle latéralement (explication sur l'aire
de sa...)
• Fond du vestibule prolongé de la même façon
II.B.b.La suprastructure
Ce sont les bourrelet d'occlusion, ils seront réalisés en cire très dure.
1 Bourrelet supérieur
La forme du bourelet doit respecter le contour de l'arcade (carré, triangulaire) il
doit se situer sur la crête
2 Bourrelet inférieur
Le segment antérieur doit respecter l'aire de sustentation définie par Ackerman
(surface comprise entre la crête et le fond du vestibule)
Pour la recherche de ce plan d'orientation prothétique on prend sur le massif crânio-facial des plans
de reference pour déterminer sa situation idéale
Le plan d'orientation sera orienté par rapport à la ligne bipupillaire (ligne horizontale)
Le plan de référence est le plan de Camper passant par le centre du conduit auditif externe (tragus)
et l'épine nasale antérieure
II.C.b.Technique d'orientation
Le patient est installé dans une position d'équilibre orthostatique, calme et détendu.
Le buste bien droit, dos bien soutenu par le dossier, la tête droite sans appui postérieur.
La maquette d'occlusion est en bouche, elle doit être parfaitement stable et rétentive.
2 Phonétique
La phonation permet de confirmer ou de corriger la position du bord libre
ainsi déterminé.
Le plan de Camper sera repéré (tragus, point sous-nasal) une reglette sera orientée
selon ce plan
I Définitions
I.A. L'occlusion
C'est un état de contact entre les dents maxillaires et mandibulaires (des deux arcades)
Elle dépond de deux faceteurs:
C'est une position reproductible à partir de laquelle les mouvements de latéralité seront possibles.
C'est cette position que nous recherchons en prothèse totale.
Les maquette d'occlusion préfigurent les prothèses totales terminées, elles doivent s'integrer parfaitement
dans le système neuromusculaire buccal
II.A.Maquette supérieur
Il faut marquer sur ce bourrlet avec un couteau à cire:
II.B.Maquette inférieur
La maquette inférieure en bouche doit être stable et rétentive
La hauteur de la maquette inférieure sera modifiée jusqu'à obtenir une DVR et DVO corrects
III.A.Méthode de déglutition
À la déglutition la mandibule est dans la position la plus reculée par rapport au maxillaire
III.B.Procédé du menton
L'opérateur saisit le menton de la main droite, il fait un mouvement rythmé d'ouverture et de
fermeture puis élève le menton (il y a une fatigue musculaire) et la mandibule recule.
Une fois la mandibule en occlusion (relation centrée), on vérifie dans le plan frontal la DVO qui doit être
inférieure à la DVR de 2 à 3mm.
Le contact entre les bourrelets doit être intime.
IV Conclusion
Cet enregistrement de l'occlusion variera selon l'articulateur utilisé, certains sophistiqués (semiadaptables ou
adaptables) se composent d'un arc facial pour le réglage de la maquette supérieure et le transfert de la
pente condylienne, de l'angle de Bennett et de la pente incisive sur l'articulateur.
I Historique
À taper
III.C.L'angle de Bennett
Lors des mouvements de latéralité de la mandibule, les condyles droits et gauches se déplacent
d'une manière dissymétrique.
- Le condyle travaillant vers lequel s'effectue le mouvement est appelé côté travaillant, ce
mouvement est appelé mouvement de Bennett, 1 à 2mm vers l'extérieur
- Le condyle non travaillant se déplace vers l'intérieur, en bas et en avant, sa trajectoire vue de
face forme avec un plan parallèle au plan sagittal passant par le centre du condyle un angle variant
de 12 à 18°, c'est l'angle de Bennett
III.D.Pente incisive
Résulte du trajet du glissement des bords incisives inférieurs sur le versant palatin des incisives
supérieure, ce trajet forme un angle aigu avec le plan d'occlusion, c'est ce qu'on appele l'angle
incisif
Ce sont des instruments à deux branches liées par un axe de rotation charnière, reproduisant un
mouvement d'ouverture et de fermeture selon l'axe de rotation établi par la mandibule.
L'axe charnière est situé au niveau des centres instantanées de rotation de mouvement de rotation,
de mouvement de latéralité droits et gauches, ces centres se trouvent au point d'intersection des
perpendiculaires sont élevées à partir des enregistrements graphiques de 3 trajectoires de 2
molaires et 1 incisive
- pour GISY ces axes se trouvent en arrière, à l'extérieur et en dessous de l'axe charnière.
IV.D.Classe IV
I Introduction et définition
On appele montage, la phase du travail de laboratoire qui consistent à réaliser des maquettes en cires portant
les dents artificielles, préfigurant la prothèse totale terminée.
Le montage constitue une étape essentielle dans la réalisation d'une prothèse totale par le fait qu'elle
correspond a l'exploration par le technicien de laboratoire de l'ensemble des données cliniques obtenue
précedement aux stades:
De ce montage dépond l'équilibre des prothèses des differentes fonctions et surtout lors de la mastication.
II.A.a.Exigences fonctionnels
Ces exigsigencent nous guident dans le choix du matériau des dents utilisées
Il existe des dents en céramiques et des dents en résine
• Denture artificielle antagoniste d'une denture naturelle fortement abrasée, afin
de ne pas aggraver le processus
• Denture artificielle antagoniste d'une denture parodontosique, afin de ne pas
encore léser les articulations alvéolo-dentaires
• Denture artificielle antagoniste de coiffs en or ou en résine
• Insuffisance d'écart entre la dimension verticale de repos et la dimension
verticale d'occlusion avec réduction de l'étage inférieur de la face.
II.A.b.Exigences esthétiques
Afin de respecter ces exigences esthétiques, le choix des dents sera basé sur la triade de
Nelson (cad: la forme, la dimension et la teinte)
1 La forme
1 L'examen du visage
Nous permet de cerner l'architecture osseuse, il existe 4 types du visage:
• carré
• carré à étage inférieur triangulaire
• triangulaire
• ovoïde
2 L'examen de profil
Nous permet de déterminer la convexité du profil
• Pour un profil convexe, on choisira des dents dont le tiers cervical est plus
saillant, ce qui donnt un aspect bombé
• Pour un profil rectiligne ; la face vestibulaire sera rectiligne (plate)
3 Le sexe
• Pour une femme, nous adoptons des dents aux contours ovoïdes, si le
modèle est arrondi et lisse, c'est une impression de continuité qui se dégage
• Pour un homme jeune, on choisis des elements anguleux, assez plats avec
des irrégularités sur la faec vestibulaire, un bord libre rectiligne et des angles
mésiaux et distaux bien marqués.
4 L'âge
Plus le patient est âgé, plus la dent est ?????? avec un bord libre épais et une
racine bien ébauchée, ce qui permettera de donner un aspect de
déchaussement lors de la sculpture de la fausse gencive.
2 La dimension
1 Longueur
La longueur des dents prothétique est déterminer par la DVR, la DVO et la
ligne du sourire, le collet des dents antérieures doit effleurer le bord inférieur
de la lèvre supérieure au moment du sourire
2 Largeur
Pour LEE, la distance séparant les faces externes des 2 ailes du nez est égale à
la distance séparant le sommet des cuspides des 2 canines supérieures, donc
3 Teinte
Afin d'harmoniser notre choix, il existe un certain nombre de points dont on devra
tenir compte.
II.B.b.Pour la teinte
La teinte des dents postérieures doit être en harmonie avec cele des dents antérieures
2 La largeur
1 La largeur mésio-distale de la face occlusale
La largeur du bloc des quatre dents postérieure doit être telle que la face
distale de la deuxième molaire n'empiete pas sur la papille retro-molaire au
maxillaire inférieure, ni sur la tubérosité au maxillaire supérieur.
2 La largeur vestibulo-linguale
Elle est proportieonelle au relief de la crête inférieure:
• Une crête large peut supporter des dents postérieures dont la surface
occlusale est large.
• Une crête étroite nous impose des dents de largeur réduite
Selon Pound, il ne faut pas que l'ensemble des surfaces linguales des
prémolaires et des molaires inférieures dépasse une ligne tracée depuis le
sommet cuspidien de la canine ifnérieure jusqu'à la face interne (ou linguale)
de l'éminence piriforme.
3 Le volume
Il dépond de la qualité des tissus de revetement de la crête inférieure, une crête
flottante n'est pas apte à supporter une dent volumineuse, ce qui risque d'accelerer
la résorption osseuse.
4 La forme
Dépond du type du montage choisi
1 Montage de Gysi
On utilise des dents cuspidés, montage engréné (niveau I et II)
2 Montage de Sears
On utilise des dents non-cuspidés, montage non-engréné (crête de niveau III et
IV)
- Dans le plan sagittal, on tracera sur le socle une ligne dans la région latérale postérieur (du côté
droit et gauche) une ligne parralèle à la crête mucco-osseuse inférieure. Cette ligne aura la forme
d'une courbe.
La ligne de compensation qui suit le profil dessiné sur le socle (parralèle à cette ligne) passe par le
sommet de la canine et par les sommets des cuspides vestibulaires des dents latérales.
Cette courbe de compensation ou courbe de Spee permet de réduire le basculement antéro-
postérieur de la prothèse mandibulaire au cours de la mastication.
III.C.Les repères
Avant le montage, on devra completer les repères tracés sur les cires d'occlusion par des repères
tracés sur les socles des modèles supérieures et inférieures après la mise en articulateur.
Ou alors, on peut préparer la cire inférieure de montage dans la zone incisivo-canine de telle sorte
qu'elle affleure dans son contour vestibulaire au contour de la maquette d'occlusion supérieure, ainsi
c'est cette cire inférieure qui va servir de guide pour le montage des incisives et canines
supérieures, afin de permettre une reconstitution correcte du volume de la prothèse supérieure
antérieure maintenant les muscules de la lèvre (cad: emplacement correct des faces vestibulaires et
des bords libres)
III.E.Zones de décharge
Prévenir, si necessaire, les zones de décharges
III.F.Vernir
Préparer les modèles avec un isolant afin que la cire ne colle pas, les surfaces d'appuis seront vernis.
La masse de cire qui recevera les dents ne doit pas être importante pour
III.G.b.Deuxième préparation
Avec un bondeau de cire chauffée, couler sur la surface des deux modèles une fine
pellicule de cire, puis adapter très soigneusement une feuille de cire rose calibrée fine
en insistant sur toute la longueur du joint périphérique
Préparer des renforts de fil métallique souple, que l'on place sur le versant interne des
crêtes.
On applique par dessus les cires, 2 minces couches de résine autopolymérisable pour
éviter toute déformation pendant les essais en bouche.
• La classe I: se caractérise pas une projection perpendiculaire de la crête antéro-supérieure sur la crête
antéro-inférieure. Montage normal.
• La classe II: se caractérise par une prognathie supérieure. Décalage intercrêtes dans le plan horizontal
(overjet augmenté)
• La classe III: se caractérise par une prognathie inférieure.
- Si cette prognathie n'est pas exagérée, elle peut être restaurée par un montage en bout-à-bout,
- mais si elle est davantage marquée, cette prognathie intercrêtes se retrouvera lors du montage.
Une fois l'articulateur programmé en ce qui conserne les inclinaisons des pentes condyliennes et les angles de
Benett, on bloque les sphères condyliennes à leur position de base et on place le bandeau sagittal médian et
les volets latéraux du plateau incisif au zéro de leurs graduation.
On procédera à une surévaluation de 0.5mm au niveau de la tige de guidage incisif afin de compenser la
diminution de la dimension verticale d'occlusion provoquée par le meulage terminal d'équilibration.
Le montage des dents antérieures a pour but la mise en place des elements dentaire antérieures pour
répondre aux exigences esthétiques et phonétiques et pour établir les déterminants antérieurs de l'occlusion.
Le bord libre est a 1mm de la face linguale des centrales supérieure: c'est le
surplomb horizontal ou overjet.
Leur bord incisif n'aura pas de contact avec les incisives supérieure, on respecte
les surplomb horizontal et vertical
I Introduction
L'essais fonctionnel représente le moment au cours duquel la précision mécanique peut être éprouvée, et la
restauration esthétique appréciée
Avant tout fonctionnel, il conviendera d'examiner les maquettes en cire, cet examen concernera l'intra-dos
des maquettes.
• Il doit être exemple de rugosités ou de parcelles de plâtres afin d'éviter toute irritation de la surface
d'appui
• Les bords devront obéïr au même impératifs de confort et il devront reproduire fidèlement les bords de
l'empreinte anotomo-fonctionnelles.
• Les surfaces polies (cire) devront respecter les principes définis par Fish à savoir: être orienté de telle
sorte que les muscles en question tendent à appliquer la prothèse contre la surface d'appuie.
Cet essais fonctionnel sera méthodique. On commencera par un examen statique etdynamique de chacune
des 2 maquettes, la vérification de l'esthétique... etc
II.B.Examen dynamique
La maquette étant stable au repos, il importe d'éprouver la conception de sa base au cours des
mouvements mandibulaires et des contractions musculaires accompagnant les fonctions.
Si la maquette se déplace, la réduction d'une extension éventuelle au niveau où elle entrave le jeu
du muscle de l'organe musculaire.
Un deuxième groupe de testes de stabilité consernant la technique de montage est ensuite abordé, il
s'effectura en exerçant des pressions digitales successivement localisées à un segment de l'arcade.
• Soit d'une implantation incorrecte des incisives situées trop en avant des crêtes
• Soit d'un joint périphérique insuffisant au niveau de la région sub-linguale ou des niches
rétro-molaires.
- Les joints rétromolaires seront améliorées en grattant légèrement la limite
postérieure du tubercule rétro-molaire, afin d'obtenir une meilleure adaptation de
la base à ce niveau.
- Le joint sub-lingual sera rendu plus efficace grâce à un élargissement du sillon
correspondant en direction de la frange sub-linguale
II.B.b.
Pression digitale au niveau des prémolaires et des
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molaires
Si la maquette se déplace, cela est dû:
III.B.Essai dynamique
Les mouvements suivantes doivent pouvoir intervenir sans que la stabilité ne soit compromise:
Un deuxième groupe de testes est ensuite abordé, il s'effectura en exerçant des pressions digitales:
• Soit le bord est trop court, il est donc incapable d'assurer l'hermeticité du joint
postérieur
• Soit le bord postérieur est trop long et celà crée donc une instabilité
Le joint postérieur doit s'étendre à 2 à 3mm au dela des fossettes palatines, il sera
amélioré par grattage de la ligne de reflexion duvoile, selon une ??orge (gouttière) de
3mm de large et 1mm de profondeur, assurant ainsi une étanchéïté du joint postérieur.
La position des incisives supérieures peut avoir aussi une incidence sur l'interférence de
l'ensemble.
Les commissures labiales sont doucement écartées afin de surveiller comment le premier contact dento-
dentaire va s'effectuer, il est indispensable que d'embler ce contact soit général et sans hésitation sur toute
l'étendue de l'arcade (il y aura un maximum d'intercuspidation)
- La dimension verticale sera controlée, pour cela on renouvelera les testes pratiquées au stade de son
évaluation.
Toute imperfection dans la relation inter-arcade nous impose un nouvel enregistrement de la relation
interarcade.
- Les contours les plus naturels des lèvres doivent être restaurés
- Tout excès de cire au dessus des incisives supérieures sera supprimé
- La situation du bord libre des incisifs supérieures sera controlé par rapport au bord muqueux de la lèvre
supérieure en position de repos
- Les bords incisifs devront effleurer lors du sourire, le bord supérieur de la lèvre inférieure
- On controlera aussi la ligne du sourire qui correspondra à la ligne des collets des dents.
- La position relative des dents antérieures supérieures et inférieures est ensuite vérifée au cours des
émissions dento-dentales: Je et Che, les dents antérieures doivent s'affronter sans se heurter, sans claquer
et sans siffler.
Tout claquement traduit une dimension verticale sur-évaluée et une insuffisance de l'espace libre
d'innoclusion appelée également espace de Thomson.
- Si les incisives inférieures sont trop lingualée, un zezement se produit, ménageant un surplomb trop
important.
- Un sifflement se fait entendre si le surplomb est insuffisant ou si l'espace libre est trop faible.
Si la relation inter-dentaire est correcte mais qu'un sifflement existe, c'est que dans la région rétro-incisive
supérieur, un vide anormal existe qu'il faut donc le combler.
- Par contre un excès de matériau dans cette région se traduit par un zezement
- L'émission des bi-labiales Be et PE permet de vérifier la dimension verticale, donc si elle est sur-évaluée, il
- Si le bord postérieur de la prothèse supérieure est trop long ou pas assez en contact avec le palais mou,
l'émission du K est perturbée.
VII Conclusion
Au terme de l'essai fonctionnel, lorsque celui-çi s'avère satisfaisant aussi bien au point de vue mécanique,
esthétique que phonétique, un miroir peut être tendu au patient afin de receuillir son approbation ou ses
remarques.
I Introduction
L'essai fonctionnel a été réalisé d'une manière satisfaisante, les maquettes sont stables, rétentives , elles
restaurant simultanément, l'esthétique, la phonation et la fonction, la dernière séquence de laboratoire: la
polymérisation peut être abordée.
II Le but
C'est la transformation de la base en cire d'une prothèse en une bas en résine. La reproduction fidèle en
résine des maquettes prothétique est une étape importante dans la réalisation d'une prothèse adjointe.
• Les lignes obliques internes risquent d'être traumatisées au moment de l'insertion
et la désinsertion de la prothèse
• La ligne faîtière des crêtes aiguës en lame de couteau recouverte d'une muqueuse
mince et fragile
• Toutes les exostoses douleureuses à la moindre pression et les torus mandibulaires
lorsqu'ils existent.
III.B.Modèle supérieur
III.B.a.Élargissement des bords
Au niveau des poches paratubérositaires malcomblées
• Le joint postérieur: sa localisation ne doit pas être arbitraire, elle est determinée
lors de l'empreinte secondaire et vérifiée lors de l'essai fonctionnel. Ce joint doit être
crée selon une bande de 2 à 5mm de large s'étendant entre la ligne de reflexion du
voile et le palais
- Dans le cas d'un palais mou prolongeant horizontalement le palais dur, la
prothèse peut être étendue de 4mm au dela des fossettes palatines
Le sillon destiné a assurer la digue postérieur sera amorcé au niveau de
chaque sillon ptérygo-maxillaire sur une profondeur de 1mm et une largeur de 1
à 2mm, elle se prolongera en s'élargissant jusqu'à 3mm dans les régions
latérales de la voûte pour de nouveau ira en se rétrécissant vers le centre pour
atteindre une largeur de 1mm.
- Dans le cas moyen, la ligne de reflexion du voile est placée à 33 en arrière
des fossettes palatines
Un compat d'épaisseur sera utilisé. Tout excès de cire doit être supprimé.
2 À la mandibule
Le réglage du volet vestibulaire antérieur est d'une importance primordial pour la
stabilité, la rétention de la prothèse inférieure.
Cette partie comprise entre le fond du vestibule et le collet des dents doit être
largement concave afin de ne pas gêner l'action des muscles labiaux antérieurs.
Une flamme douce est passée rapidement sur les sculpture afin d'adoucir le modèle, un coton humide
permet de donner aux cires un polie que l'opérateur sera heureux de retrouver après polymérisation.
VI Choix du moufle
Un moufle doit comporter:
• Une partie dans laquelle la maquette et son modèle seront placée
• Doit être effectuée dans un moufle de longueur et largeur en relation avec le volume du modèle et sa
maquette
• Assurer une épaisseur de plâtre dépassant en tout point 1cm.
• Il doit permettre la récupération du modèle.
VIII.B.Ébouillantage
• après une heure de cristallisation, le moufle est placé dans un récipient contenant de l'eau
bouillante pendant 5 à 10 mm
• sortir le moufle et séparer les 2 parties, la cire est éliminée, laisser couler sur les 2 parties
séparées de l'eau bouillante contenant détergeant, vérifier quil ne reste plus de cire
• un isolant ou vernis est appliqué au pinceau sur toute la surface du plâtre sauf au niveau des
dents
• poser les moufles ouverts verticalement contre une paroi et laisser sécher
• Les isolants
Le plâtre est un matériau capable d'absorber le monomère liquide, de modifier les
proportions de la résine acrylique avant sa polymérisation et de compromettre le résultat
final (risque de porosités).
Il faut isoler physiquement et chimiquement le plâtre de la résine acrylique qui sera
mise en contact avec lui.
VIII.C.Préparation de la résine
Le produit utilisé, pour la polymérisation est de la résine acrylique appelée métacrylate de
méthyle
Elle se présente sous forme
Pour le dosage, la méthode la plus fréquemment employée est: 9 à 12 cm3 de liquide monomère
sont placés dans un récipient en verre propre, la poudre polymère est mélangée progressivement
jusqu'à saturation
Le principe que l'on doit retenir est que le monomêre doit étre présent en quantité suffisante
pour mouiller tous les grains de polymères mais il ne doit en aucun cas être en excès
La meilleure technique de dosage consiste â verser dans un récipient une quantité de liquide et
de saturer ce liquide de poudre de telle sorte qu'après un repos de 10 mn il reste de la poudre en
excès à la surface du mélange. Cet excès est ensuite éliminé
Dès que la poudre et le liquide entrent en contact, la réaction poudre liquide va se dérouler en 4
phases successives :
• la résine acrylique est modelée en forme de cylindre, elle est disposés dans
VIII.D.c.polymérisation à chaud
Le moufle est placé dans un récipient rempli d'eau froide, il doit être
complètement immergé
Dès que la température de l'eau commence à s'élever, la réaction de
polymérisation débute. C'est une réaction exothermique.
- Le moufle est maintenu à 65° pendant 9Omn
- La température est ensuite portée à 100°. Elle est maintenue pendant 1H
- Le refroidissent doit être lent. L'idéal est de le laisser refroidir une nuit
complète.
VIII.D.d.Démouflage
• retirer les clavettes
• séparer les 2 pattie du moufle, la séparation du modèle est facile s'il est de
dépouille et si le socle a été bien vaseliné, se senvir de pinces à plâtre pour
libérer le modèle
• les prothèses sont séparées avec précaution
VIII.D.e.Grattage et finition
• ne pas polir l'intrados ni le joint périphérique
Le respect de ces règles est fondamental pour une reproduction aussi fidèle que
possible de la surface du moulage
Après cela nous sommes prés à aborder la séquence consacrée à la livraison
I Introduction
La livraison des prothèses totales est une étape aussi importante que les autres étapes.
C'est une période pendant laquelle le praticien doit éliminer les defaults qui apparaissent au cours de
l'adaptation jusqu'à ce que celle-çi devient satisfaisante et que le patient ainsi que le praticien l'accepte.
II Étapes préliminaires
A- du choix du type d'empreinte, l'????????? du porte-empreinte et l'enregistrement correct de la relation
centrée
B- Si chaque étape de stabilité, de rétention des prothèses ont été soigneusement éprouvé au cours des
differentes étapes
C- Si la polymérisation a été correctement réaliser, on peut aborder la séquence de la livraison avec
confiance,
Le jour de l'insertion, avant que le patient ne soit présent, la prothèse est soigneusement examinée, le
praticien vérifie:
• Si une ou plusieurs dents en particulier les dents antérieures n'ont pas été ?elées ou déplacées au cours
de la mise en moufle
I Introduction
L'insertion d'une prothèse amovibles s'accompagnent de réactions psychiques et physiques, ces réactions se
traduisent par des doléances
Déterminer les causes, savoir les prévenir, les éliminer constitue la dernière étape du traitement de
l'édentation totale.
On a 2 types de doléances:
II Doléances immédiates
Ce sont celle qui se manifestent au moment de l'insertion. Elles peuvent être d'origine diverse.
II.A.Doléances d'origine réflexe
Le mécanisme du réflexe nauséeux est déclenché par un contact ou une irritation du plais mou ou du
tiers postérieure de la face dorsale de la langue
Le traitement peut être médicamenteux (Prinperan) mais il doit s'accompagner d'un traitement
psychique et d'une véritable rééducation.
L'instabilité des 2 parties peut être dû à un contact prématuré postérieur unilatéral qui sera
supprimé.
• L'instabilité de la prothèse supérieure peut être dû à un joint périphérique postérieur important
qui n'a pas encore trouvé sa place dans les régions dépressibles du voile. Il faudra attendre 48H avant
de le réduire.
Elle peut être dû a un contact prématuré dans la région incisivo-canine. Il faudra supprimer tout
contact à ce niveau.
II.C.Doléances tactiles
Elles sont constituées par des réactions douleureuses en occlusion centrée. Toutes les causes
d'irritation doivent être éliminées d'une façon très stricte:
Il faut éliminer les points de contacts prématurés respensables des surcharges locales, des
compressions et de douleurs.
Cette opération sera conduite avec un papier à articuler placé entre les arcades, le patient est prié
de claquer les dents (voir cours sur l'équilibre des prothèses)
La charge occlusale doit être parfaitement répartie.
La sensation douleureuse peut persister, elle résulte alors d'une compression localisée.
Celle-çi sera repérée grâce à une cire révélatrice dont l'intrados sera enduit. Remetre la prothèse
en bouche.
Les zones dégarnies de cire doivent être déchargées avec une pointe en caoutchouc. Elles seront
repolies avec soin. Toute douleur doit être disparue.
L'absence de surplomb au niveau des molaires se traduit inévitablement par une morsure des
Après l'élimination des doléance imédiates, l'étape consacrée à l'insertion promprement dite est terminée.
Avant de se séparer il faut le convaincre sur les points suivants:
a- Tout à été fait pour améliorer son esthétique, restaurer sa phonation et sa fonction de mastication
b- Il devra apprendre à rire, à boire et seulement après à s'en servir pour écraser les alimensts peu-
consistants
c- Donc, il devra s'abstenir de manger des aliments collants ou durs jusqu'à adaptation totale
Il doit apprendre à mastiquer lentement avec des petites bouchées en écrasant au niveau des prémolaires
et des molaires et non en tirant sur les incisives.
Apprendre à parler réclame peu de temps, mais apprendre à manger peut s'étendre sur une durée de
plusieurs mois
e- Qu'une hygiène très stricte doit être observée afin que l'ensemble prothétique soit parfaitement toléré,
l'intrados et l'extrasdos de la prothèse seront lavées avec une brosse dure et de l'eau savauneuse.
f- Buchard a insisté sur la nécessité de l'utilisation progressive des prothèses complètes.
- Pour les trois premiers jours, une utilisation endehors des repas: ce qui signifie le port continu
mais une dépose des prothèses pendant les repas qui devront être liquides
Le patient ne doit pas porter sa prothèse surtout la nuit. Un port continu favorise une atrophie des
crêtes résiduelles.
- Les trois jours suivant: permettront l'utilisation de ses prothèses pendant les repas à condition
que l'on ait recours à une alimentation molle.
- Le 7ème jour, après un dernier examen de contrôle permettant enfin une alimentation normale.
Cette première recommandation doit être formulée car elle évite l'installation d'inflammations ou
d'ulcérations sous-prothétiques.
g- La deuxième recommandation sur l'interdiction absole du port alterné de l'ancienne prothèse (lorsqu'elle
existe) et de la nouvelle prothèse pour ne pas risquer les remodelages successifs et douleureux des tissus
sous-jacents.
h- Fixer des RDV pendant quelques jours pour détecter et supprimer les points douleureux
II.D.Période d'adaptation
Elle peut être limitée à quelques semaines, elle est parfois très longue. Elle implique de multiples
doléances auquels nous devons trouver des solutions.
Ce sont des doléances secondaires.
III.A.Doléances injustifiées
Les doléances esthétiques sont les plus fréquetes, elles sont le lot des patients instables, sans
III.B.Doléances justifiées
III.B.a.Doléances d'origine réflexe
1 Nausées secondaires
Elles ont pour causes principales:
1 La mobilité excessive
Occasionne des contacts intermittents entre le 1/3 postérieur de la face
dorsale de la langue et le voile du palais
Elle amorce et stimule le processus de nausée
1 Causes locales
C'est une dysharmonie occlusale localisée ou généralisé ou des zones
incompressibles insuffisament déchargées.
2 Causes générales
La sénilité, le diabète, l'avitaminose B
Il faut expliquer au patient que la majeure partie des bourgeaons du goût siègent
sur la face dorsale de la langue, sur sa pointe et sur ses bords. Or, ces régions
sont libres
2 Pointes douleureuses
Ils correspondent souvet à des rugosités ou à des bulles. Elles seront éliminées
rapidement.
Elles ses traduisent souvent par des rugosités, des rougeurs.
Elles peuvent se manifester soit à la périphérie soit sous l'intrados des prothèses
1 À la périphérie
Il peuvent siéger au niveau des freins et des insertions musculaires. Ceux-ci
seront libérée sans nuire à la rétention par repture du joint périphérique
2 Sous l'intrados
Leur localisation est variable
1 Au maxillaire supérieur
Les points douleureux sont situés dans la région paratubérositaire
lorsque les tubérosités sont saillantes et de contre dépouille
2 À la mandibule
C'est au niveau de la mandibule que les points douleureux sont plus
fréquents et les moins bien tolérés.
IV Conclusion
Toutes les doléances, souvent nombreuses seront écoutées avec bienveillance
À la troisième visite déja le confort doit être effectif et appréciable.
I Généralités
L'os alvéolaire est un tissu vivant.
Dans un organisme, il est le siège d'une activité métabolique intense entre le courant circulatoire et les
cellules osseuses, ceci explique que les modifications morphologiques du maxillaire et de la mandibule du
sujet édenté ne se limitent pas à la perte de la portion alvéolaire, mais s'inscrit dans le cadre d'une variation
constante du tissu conjonctif vivant.
Le perte des organes dent entraine des variations particulières telles que:
• L'involution ;
• L'atrophie ;
• La résorption.
II L'involution
L'involution est une régression, elle se traduit par une diminution de la masse osseuse, très souvent liée aux
vieillissement et à la sénescence tout au long de l'existence.
Le tissu osseux est donc le siège de remaniements qui se manifestent sous deux formes antagonistes:
d'ostéogenèse et l'ostéolyse.
Ces deux processus sont équilibrés pendant la plus grande partie de la vie mais à un certain âge l'ostéolyse
l'emporte sur l'ostéogenèse, la réparation osseuse douce ne compense plus suffisamment les effets de
l'usure de l'âge, les cellules ne se renouvellement plus au rythme normal, on assiste a un déficit
métabolique qui se conduit à l'ostéonécrose sénile au maxillaire et à la mandibule.
Ce processus d'involution peut être accentué par des facteurs locaux, tels que:
III L'atrophie
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L'atrophie est un défaut de nutrition des organes et des tissus, caractérisée par une diminution notable de
leur volume et de leur poids, les troubles de nutrition mettent en évidence l'importance du réseau vasculaire,
toute altération de la circulation sanguine affecte profondément le métabolisme de l'os, on distingue au
niveau des tissus osseux maxillaire et mandibulaire.
L'atrophie touche aussi bien le maxillaire que la mandibule, elle s'accentue avec l'âge et tendent a une
diminution progressive de l'os.
III.A.Vascularisation centrale
Sous la dépendance de l'artère maxillaire interne et des artères dentaires inférieures pour la
mandibule, elle assure donc la nutrition des dents.
III.B.Vascularisation périphérique
Constitué par un réseau vasculaire sus et sous-périosté, elle prend une grande importance a la suite
de la perte des dents.
III.C.Vascularisation externe
Qui est le faite de la circulation sanguine des muscles.
IV La résorption alvéolaire
Se caractérise par une perte de la hauteur des procès alvéolaires consécutives à la disparition des organes-
dents, cette disparition s'accompagne d'une perte d'os marginale et d'une réparation osseuse centrale,
l'alvéole se comble d'os spongieux surmonté d'une couche d'os cortical, il contribue à former les crêtes
alvéolaires résiduelles caractérisées par une diminution de la hauteur, et par le fait d'une variation de la
largeur vestibulo-linguale par modification de forme et de volume de l'os alvéolaire marginal.
IV.B.A la mandibule
La résorption est centrifuge:
-L'arc mandibulaire au contraire de l'arc maxillaire s'élargit en particulier au niveau molaire ceci
est due à l'inclinaison linguale des molaires et leurs procès alvéolaires.
-La perte de tout les tissus des crêtes alvéolaires accentue l'augmentation des diamètres
transversaux.
-La conséquence de l'antagonisme des processus de résorption entre le maxillaire et la mandibule
entrainent des rapports inter-maxillaires modifiés et souvent inversés.
-Les variations anatomiques sont très individuelles et dépendent de facteurs locaux et généraux.
I Classification de Sangiolo
I.A. A la mandibule
I.A.a.Classe I
Une édentation mandibulaire favorable à une prothèse totale, se caractérise par:
I.A.b.Classe II
Une édentation mandibulaire partiellement favorable à une prothèse partielle, les mêmes
caractères que précédemment mais la présence en plus de formations hyperplasiques au
niveau:
-Des crêtes.
-Eminences pyriformes.
I.A.c.Classe III
Une édentation mandibulaire globalement défavorable à une prothèse totale, elle se
caractérise par :
Remarque
Piézographie
Pour la class III et la classe IV, Sangiolo pose l'indication de la piézographie.
I.B.b.Classe II
-Partiellement favorable.
-Même caractère que la classe I mais il existe des formations hyperplasiques sur les
crêtes ou sur les tubérosités.
-Les zones de Schröeder sont convexes et dépressibles.
I.B.c.Classe III
• Défavorable.
• Voûte palatine plate.
• Tubérosités sans relief, presque effacé.
• Hauteur vestibulaire inférieure à 4mm.
II Classification de Klein
Il adopte une classification clinique très pratique :
II.A.Crêtes de niveau 1 ou 2
-Des crêtes hautes.
II.B.Crêtes de niveau 3
-Crêtes résiduelles sans relief et plutôt plates.
II.C.Crêtes de niveau 4
• Se rencontre en général à la mandibule.
• Crêtes à relief négatif avec des crêtes saillantes.
• Des insertions proéminentes, des apophyses génies saillantes et la ligne mylo-hyoidienne
saillante et haute.
I Définition
Le terme “rebasage” signifie littéralement le renouvellement total de la base en vue de sa meilleure
adaptation à tous les tissus qui entrent en contact avec elle, sans modifier la relation occlusale.
II Indication
C’est pour améliorer la valeur mécanique et la fonction de la base d’une prothèse insérée en boucle depuis
peu de temps donnant satisfaction sur le plan esthétique mais dont la rétention et le confort de départ
ont complètement disparus.
• Les facteurs généraux et locaux mis en évidence nous imposent avant tout rebasage une mise
en condition.
IV.C.Empreinte de rebasage
Elle peut se faire sans traitement préalable (mise en condition), directement lorsque celui-ci ne
trouve pas son indication, le matériau à empreinte apte à résoudre tous les problèmes, son choix
reste subordonné :
V Technique d’empreinte
• Technique utilisant les matériaux résineux
V.A.a.Technique directe
Il se fait directement en bouche en une seule séance, le rebasage direct consiste à
garnir d’une couche de résine auto les parties internes et les bords et placer ensuite en
boucle avec fermeture en occlusion centrée, les excès sont enlevés et les bords polis.
-Prise d’empreinte :
• Préparation de la résine, mettre quelques gouttes de monomère sur toute la
surface à rebaser.
• Charger la prothèse avec de la résine au moment où elle devient filamenteuse.
• Mettre en bouche, les dents doivent être en contact avec leurs antagonistes.
• L’enlever immédiatement, passer sous eau froide.
• Remettre à nouveau en bouche, faire des manœuvres musculaires, après
V.A.b.Rebasage Indirecte
1 Technique d’empreinte analytique de réadaption
anatomo fonctionnelle
L’empreinte en vue d’un rebasage indirect peut être prise selon les techniques
statiques, dynamiques et phonétiques les matériaux utilisés sont : pâle à oxyde de
zinc eugénol soit élastomère type “thiocol”.
On procède ainsi :
Rétablissement de la réaction inter arcade.
Recherche de zones en sur extension à fin de rendre plus aisés les manipulations
ultérieures au labo, toutes les zones de contre dépouille de l’intrados seront
supprimées.
Amélioration de la rétention (amélioration du joint).
Moulage de la partie statique de la surface d’appui assurent la stabilité de la
prothèse avec un des matériaux déjà cités.
La prothèse est introduite en bouche, le patient est prié de retrouver son
occlusion l’empreinte est retirée avec soin puis confiée au labo pour une
réadaption de la base.
2 Technique de laboratoire
1 Technique indirecte
Indiquée dans le cas ou la relation inter arcade doit être corrigée.
2 Technique directe
Indiquée dans le cas où il n’existe aucune dysharmonie occlusale.
VI Inconvénients du rebasage
-Compression tissulaire.
-Augmentation de la DV.
-Augmentation de l’épaisseur de la plaque base.
-Modification oculaire.
1 - Les ponts
2 - Intermédiaire de pont pountic-travée
3 - Choix et indications des ancrages
4 - L'occlusion en prothèse conjointe
5- Parallélisme et rétention
6- Les empreintes en prothèse conjointe
7 - Le traitement des empreintes
8-Les prothèses provisoires
9- Inlays-Onlays
10- Les inlays - Cores
I Introduction
La prothèse conjointe est une forme particulière de l'appareillage prothétique
dentaire qui se caractérise par la conjonction ou des artifices prothétiques des
organes dentaires préparés.
II Définition
La prothèse conjointe encore appelée prothèse partielle fixée consiste en la
restauration ou remplacement d'une ou plusieurs dents, en prenons pour support les
dents naturelles tout en les conservant.
III.B.Taille
Décortication ou préparation coronaire périphérique, c'est l'élimination de
toute la couche d'émail et d'une plie de la dentine par usure à l'aide d'une
instrumentation spécifique.
III.C.Moignon (préparation)
C'est le reliquat d'une couronne dentaire clinique après préparation coronaire
périphérique, c'est dans le résultat d'une taille, c'est-à-dire ce qui reste à la
fin de la dent pilier.
III.D.Dépouille
C'est l'inclinaison des parois d'une préparation qui en permet la prise
d'empreinte et le démoulage selon un axe sans fracture ni déformation du
matériel, on dit que les parois de la préparation sont convergentes vers la
face occlusale, cette convergence ne doit pas être exagérée, l'angle de ces
parois est entre 6 et 10° (pour faciliter l'insertion et la désinsertion de
l'empreinte de l'empreinte et par la suite de la coiffe)
III.E.Axe d'insertion
C'est la direction selon laquelle une prothèse est mise en place et déposée
sans difficulté.
III.I.Rapports de l'ancrage
III.I.a.Avec la préparation
La couronne prothétique doit s'encastrer sur le moignon avec le
maximum de précision, cette précision doit se retrouver au niveau
de la limite cervicale où il ne doit exister aucun hiatus, de plus, la
gencive marginale et la papille interdentaire ne doivent être ni
agressées ni comprimées.
III.J.Scellement
Opération de laboratoire qui consiste à fixer de façon intime à l'aide d'un film
de ciment, un ancrage sur sa préparation, il constitue l'ultime étape d'une
restauration conjointe, il est d'abord provisoire puis définitif.
IV.A.d.Couronne Jacket
C'est une couronne de revêtement totale en général en résine ou
céramique utilisée comme restauration unitaire des dents
antérieure surtout pour ses qualités esthétiques.
La limite cervicale est un épaulement périphérique (large
décortication).
IV.A.e.CCM
C'est un couronne de revêtement total sur laquelle par un procédé
spécial de cuisson de la céramique, on masque la face vestibulaire
ou la totalité de la couronne, la limite coronaire est un épaulement
ou épaulement+congé.
IV.B.a.Les Onlays
(On: sur, Lay: poser)
Couronne 3/4 et 4/5, c'est des couronnes métalliques partielles
coulées recouvrant tout ou une partie de la face linguale (incisive
ou canine) et de la face occlusale (molaires et prémolaires) ainsi
que les faces proximales d'une dent en général pulpée en
rétablissant des rapports de contiguïté et d'antagoniste, seule la
face vestibulaire est préservée pour des raisons esthétiques , ces
onlays comporte des éléments destinés à accroître leur résistance
IV.B.b.Les Inlays
Incrustation métallique intra-coronaire, blocs métallique au rapport
biface reproduisant la morphologie de la dent ainsi que ces
rapports d'antagonisme et de contiguité.
IV.C.Ancrages corono-radiculaires
Couronne de substitution car elle se substitue à la couronne dentaire qui
n'existe plus.
IV.C.a.Couronne Davis
En résine ou en porcelaine, s'agrégeant sur une racine par un tenon
radiculaire calibré sur laquelle elle sera scellée, c'est une
restauration unitaire sur dents en général antérieures dépulpés très
délabrées.
IV.C.b.Couronne Richmond
Comporte une infrastructure qui est le tenon radiculaire, de
longueur, d'épaisseur et de forme codifiée et d'une chape sertissant
les moignons et une suprastructure représentée par une facette
vestibulaire cosmétique et d'un talon lingual coulé, cette
restauration est utilisée comme restauration unitaire ou ancrage de
bridge.
IV.C.c.Inlays care
L'infrastructure de la couronne Richmond va supporter un moignon
métallique qui sera recouvert par une CIV, CCM ou pas une couronne
Jacket.
II Bilan radiographique
L'examen radiographique complet est indispensable, il permet de mettre en évidence:
• Les caries proximales récidivantes sous obturations.
• Présence de lésion apicale.
Toute pathologie péri-apicale doit être traitée et stabilisé avant la taille.
• Apprécier la qualité du traitement endodontique.
• Le niveau osseux est apprécié surtout autour des dents supports.
• Le volume, la forme, la longueur et l'orientation des racines (une racine courte est
contre indiquée comme pilier)
• Le volume et l'emplacement de la chambre pulpaire (s'il est important: risque de
perforation pulpaire lors de la taille)
• Présence éventuelle de dents incluses, de racines, de fragments radiculaires.
• Appréciation des tissus de soutien, élargissement de l'espace desmodontal est à
relier à un contact prématuré ou à un trauma occlusal.
III.B.Traitement préprothétique
III.B.a.Amélioration de l'état buccal
Informer le patient des méthodes et des règles d'hygiène bucco-
dentaire, faire un détartrage.
III.B.c.Traitements endodontiques
Traitement de toutes les dents cariées, reprise de traitement
endodontique douteux, traitement canalaire des dents mortifiées,
reconstitution des dents dépulpées et délabrés.
III.B.d.Traitement orthodontique
En général, il s'agit de traitement mineur, réduction des dents
mobiles.
III.B.e.Équilibration pré-prothétique
A.inférieure 1 2 3 4 5 6 7 8
Coefficients 1 1~2 4 3 3 6 6 4~5
III.C.c.Valeur du pilier
- Elle est fonction de sa hauteur coronaire, une dent courte est
plus rétentive qu'une dent haute
- La valeur du pilier est fonction de la forme de la racine, une
racine large dans le sens vestibulo-lingual est aplati dans le sens
mésio-distal est plus favorable qu'une racine à section circulaire.
Pour les pluri-radiculés, une dent à racine divergente est
préférable et constitue un meilleur encrage qu'une dent dont les
racines sont fusionnées.
- La valeur du pilier dépend aussi du rapport corono-radiculaire, il
concerne la longueur coronaire extra-osseuse d'une part et la
longueur radiculaire intra-osseuse d'autre part
Le rapport couronne-racine le plus favorable pour une dent devant
servir d'appui pour un bridge est de 2/3 (la racine doit être 2 fois
plus longue), le rapport 1/1 est le minimum acceptable.
- La hauteur prothétique au niveau du segment édenté doit être
suffisante en occlusion pour la travée du bridge.
III.C.d.Type d'ancrage
L'ancrage est la partie du bridge qui se scelle sur la dent pilier ou
le moignon, l'ancrage est choisi en fonction de la dent support qui
peut être pulpée (onlays) ou dépulpée.
Pour les dents pulpées, ancrage à recouvrement partiel onlays
Pour les dents délabrées: ancrage intra-coronaire, type inlay,
couronne ou Richmond.
L'indication ou la contre indication dépend de:
La morphologie
La rétention exigée par le bridge
V.A.Indications
• Stabilisation des prothèses complètes
• Obtenir des points d'appuis postérieurs chez l'édenté
• Disposer d'un pilier supplémentaire lorsqu'un bridge de longue portée ne
peut être réalisé
VI Conclusion
En prothèse conjointe, il ne s'agit pas uniquement de remplacer les dents perdues mais
de conserver les dents naturelles restantes.
I Définition
La couronne coulée ou couronne métallique de revêtement est un artifice prothétique
qui consiste à recouvrir entièrement la partie coronaire d'une dent préalablement
taillée à l'aide d'une instrumentation spécifique afin de lui redonner une morphologie
adaptée à ses besoins.
IV.A.Indications
- Principalement indiquée pour protéger les tissus dentaires reconstituées
avec des parois fragile (cavités complexes)
- Améliorer la fonction occlusale sur une dent postérieur dont la face
occlusale n'engrène pas physiologiquement avec les antagonistes (malposition)
- Indiquée comme support de crochet en prothèse partielle adjointe à titre
préventif dans une bouche sensible à la carie
- Pour restaurer la face occlusale des dents égressées dont la hauteur doit
être réduite (rétablissement d'un plan d'occlusion)
- Indiquée comme moyen d'ancrage de ponts (Bridge) et comme support
d'attachement intra- ou extra-coronaire dans le cas de liaison avec des
prothèses adjointes.
IV.B.Contre-indications
- Lésions apicales ou péri-apicales difficiles à traiter et à stabiliser
- Lésions intra-radiculaires (furcations) surtout maxillaire car à la mandibule,
l'hémisection de la dent permet de garder l'une des deux racines.
- Lyse osseuse diminuant le rapport couronne clinique-racine.
- Parodontolyse non stabilisée.
- Reconstitutions importantes sur des racines faibles ou courtes.
- Fractures radiculaires en bec de flûte (pointue) absence de l'herméticité.
- Dans le cas d'une hauteur coronaire faible au sein d'une occlusion serrée.
- Dans le voisinage d'une dent incluse en évolution ou surnuméraire.
V Facteurs cliniques
V.A.Examen clinique
Minutieux et complet, il permettra de noter:
• La résistance et le volume des parois résiduelles (si la dent est cariée)
• Les rapports de la dent sur l'arcade avec les dents adjacentes et
antagonistes, en occlusion de convenance et lors des mouvements excentrés
(latéralité et protrusion)
• Le degré de mobilité de la dent et la qualité de la sertissure (manchon)
gingivale périphérique (gencive marginale)
• La position de la dent sur l'arcade (égression ou version, usure)
V.B.Examen radiographique
Un cliché rétro-alvéolaire demeure obligatoire car il nous informera sur la
VI La préparation clinique
La préparation (la taille) consiste à réduire les surfaces coronaires cliniques d'un
certain volume de tissu (émail, dentine) afin de les séparer des dents adjacentes et
antagonistes pour y interposer l'élément prothétique.
Pour la couronne coulée, cette réduction est économe (alliages beaucoup plus
résistant sous de faibles épaisseurs)
La technique de préparation actuelle résulte de l'évolution actuelle, des progrès dans
la technique des instrument, en effet, le remplacement des instrument diamantés de
forme cylindriques par des fraises diamantée coniques et en carbure de tangstène
(fraises à finir ou à polir) a été le facteur déterminant de la rigueur et de la facilité de
la technique, la conicité des ces fraises prédétermine la dépouille de la préparation.
Ajoutant à cela que les fraises nouvelles sont présentes pour réaliser des limites
cervicales oblongue en congé tout en respectant la gencive marginale grâce à leurs
tailles et leur profil.
Ce congé ogival permet d'obtenir une restauration de forme régulière bien adaptée
(par rapport à la gencive marginale) sans créer de sur contour.
VI.A.f.Polissage du moignon
Les surfaces taillées sont rugueuses (tirage lors de la prise
d'empreinte). Leurs polissage est indispensable et se fera avec des
fraises à finir en carbure de tangstène multilame, puis à l'aide de
cônes et de meulettes en caoutchouc ou en silicone (sur contre
angle) utilisée sans refroidissement.
VI.B.Couronne provisoire
Le moignon qu'il soit pulpé ou non, doit être protégé par une couronne
provisoire qui protégera les tissus dentaire meurtrit (agressée) du milieu
salivaire, et qui évitera les mouvements des moignons et des dents voisines,
qui maintiendra les limites gingivales à leurs niveau et même les comprimes
légèrement pour everser la gencive marginale et permetre dans une séance
ultérieure (2 à 3 jours après) une empreinte précise de la limite cervicale.
Cette protection provisoire s'obtient:
• à l'aide de couronne métallique préfabriquée (ION-3M) en alliage Sn-Ag.
• à l'aide de couronne en résine polycarboxylate préformée.
VII.C.L'empreinte antagoniste
Une empreinte de l'arcade antagoniste est prise à l'alginate, elle permettra
de construire au laboratoire la couronne coulée en position occlusale
physiologique aussi bien en PIM qu'en excentrée.
VIIIScellement
La couronne coulée, après essayage en bouche est retouches éventuelles, doit être
scellée d'abord provisoirement à l'aide de ciment provisoire (ZnO, TEMP-BOND) durant
une semaine.
À l'issue, le scellement définitif peut intervenir grâce à un ciment aux verres
ionomères enrichi au fluor qui actuellement est le matériau de choix pour la fixation
définitive des ancrages sur les moignons surtout pulpés (et dépulpés)
I.B. Technique
Du plâtre dur (Vel-Mix-Stone) est coulé dans l'empreinte sur un vibreur, il est de
consistance épaisse, pour permettre de lui adjoindre immédiatement une tige de
positionnement en métal ou en plastique appelée (Dowel-PIN ou PIN) dans l'axe
du moignon, on coule ainsi la moitié de la hauteur de l'empreinte en dépassant
les collets des dents de 2 à 3mm.
Avant que le plâtre ne durcisse, on place des morceaux de trombones dans cette
première partie du socle.
Après durcissement, on verni au regard du moignon et on termine la coulée du
socle proprement dite jusqu'à dépasser le sommet du PIN recouvert d'une boule
de cire.
La taille du socle se fera jusqu'à apparition de la cire qu'on éliminera, on sépare
alors le MPU du modèle à l'aide d'une scie fine, on pousse alors sur l'extrémité du
PIN pour libérer le MPU.
IV Mise en revêtement
IV.A.Préparation du cylindre
La couronne coulée sera confectionnée en alliage Ni-Chrome, de ce fait, la
mise en revêtement utilisera un revêtement à liant phosphate, elle se fait de
préférences sous vide.
La maquette en cire est fixée sur un socle métallique ou en cire et la tige de
coulée est placée dans une cavité ménagé à la partie supérieure de ce socle,
la paroi interne du cylindre est tapissée d'une feuille de matériau élastique qui
servira d'amortisseur contre lequel le revêtement vient s'appuyer lors de son
expansion.
Le socle est placé à la partie inférieure du cylindre, la maquette en cire se
retrouvant au centre du cylindre.
IV.B.Coulée du revêtement
Le revêtement est préparé, de préférence sous vide en respectant les
proportions eau/poudre indiqués sur le mode d'emploi, le remplissage du
cylindre se fera sur un vibreur.
IV.C.Coulée du métal
Après durcissement total du revêtement (2 à 3h) le cylindre est déshydraté
dans un four froid au départ et dont on fait monter la température jusqu'à
800°C en 1h à peu près.
On laisse déshydrate environ 2h à cette température afin d'éliminer toute
trace de cire et en préchauffant le cylindre en même temps.
La coulée métallique proprement dite, peut être faite et s'effectuer de
V Finition et polissage
La couronne coulée est dégagée du revêtement puis passée à la sableuse pour éliminer
toutes les particules de ce revêtement.
Elle est surfacée a l'aide de meulettes en résine de couleur différente et de fraises
fines pour les sillons occlusaux, des meulettes en caoutchouc ou en silicone
permettent d'obtenir un près polissage.
Le brillant final est obtenu à l'aide de petites bossettes et feutre ou en peau de
chamois.
VI Conclusion
Depuis plus de 100 ans, la couronne coulée a traversé le temps avec l'assurance d'un
ancrage solide et résistant, son coût peu élevé allié a des qualités mécaniques et
fonctionnelles pérennes en font jusqu'à nos jours une coiffe de choix.
I Introduction
De nos jours, le coût élevé des métaux précieux, placent la réalisation de la couronne
céramo-métallique sur métaux non -précieux parmi les sujets d'actualités.
Le procédé de la céramo-métallique s'inspire de la technologie industrielle d'émaillage
au four des métaux.
Le matériaux céramo-métallique qui peut être assimilé a un composite est formé d'une
armature métallique sur laquelle sont cuitent les poudres de porcelaine dentaire.
III.B.Contre-indications
• Lorsque la dent est mince dans le sens vestibulo-linguale, la taille de
l'épaulement risque de provoquer la mortification pulpaire.
• Présence de troubles parodontaux.
IV Avantages et inconvénients
IV.A.Avantages
• La couronne céramo-métallique doit son succès au fait qu'elle remplie
toutes les impératifs pour une restauration dentaire réussite.
• La couronne céramo-métallique remplie les impératifs esthétiques les plus
rigoureuses.
• Si son indication est respectée et si la dent a été correctement préparée,
elle représente une des meilleures restaurations pour le maintien de la vitalité
pulpaire.
• La couronne céramo-métallique allie la solidarité, résistance et la
précision de l'ajustage d'un élément prothétique coulé à la qualité esthétique
de la céramique.
• La porcelaine lorsqu'elle est correctement cuite, elle est la mieux
respectée par les tissus mous environnants.
• La couronne céramo-métallique aura une durée de vie plus grade que la
IV.B.Inconvénients
• Fragilité du matériaux: la porcelaine cuite est friable et plus sujette à la
fracture lorsque l'épaisseur n'est pas respectée, cependant lorsque la
céramique est placée de façon correcte, elle est capable de supporter des
forces considérables.
• La céramique nécessite un meulage important de toute la surface
coronaire, la réalisation de l'épaulement atteint 1.2 à 1.5mm se qui peut
entraîner un risque de mortification.
• La dureté du matériau cosmétique peut entraîner plus ou moins à long
terme des lésions parodontales de la dent supportant la couronne céramo-
métallique ou des dents antagonistes si l'occlusion n'est pas équilibrée.
• La dureté peut entraîner aussi l'usure des dents antagonistes car le
matériau céramique est plus dur et plus résistant que l'or et l'émail.
1 L'épaulement vestibulaire
Perpendiculaire au moignon, sera impérativement d'une largeur
de 1 à 1.2mm, de façon à ménager l'espace nécessaire à
l'épaisseur de la cupule métallique et à la couche du matériau
utilisé.
V.B.e.Finition de la préparation
Arrondir tous les angles et arrêtes, régulariser l'épaulement avec un
ciseau a émail et vérifier son niveau sous gingival du côté vestibulaire.
VI.D.b.Élaboration de la porcelaine
Les poudres de porcelaine dentaire se composent de Silis, alumine
alcalin et foudon.
Pour cette porcelaine-émail dentaire, les qualités retenues sont les
suivantes:
• Adhérence au métal sur lequel on le fond.
• Résistance aux agents physiques et chimiques du milieu buccal.
• Choix de la teinte
La satisfaction du patient ne peut être obtenue que si
l'opérateur a pris en compte les états des surfaces et la forme
des dents, pour cela, on utilise un teinter préconisé par le
fabriquant de la céramique, la teinte doit être choisie avant la
préparation.
Il faut supprimer toutes les interférences avec le choix de la
teinte (lumière...)
Il faut nettoyer et polir les dents de référence, le choix doit
être effectué à la lumière du jour et rapidement afin d'éviter
toute fatigue visuelle.
Identifier la teinte de la partie cervicale puis de la partie
occlusale et la translucidité du bord incisif.
4 Dégrossissage et ajustage de la
couronne
Il s'agit de la suppression de l'excès de porcelaine et platine
autour de la région cervicale avec une meulette.
Si le point est présent, la couronne peut être utilisée sur la
dent préparée pour vérifier son ajustage, sa forme, ses points
de contacts et son occlusion.
Quand les impératifs de forme et occlusales sont satisfaisants,
la couronne mise au four pour le glaçage final qui est le temps
final de l'élaboration de la couronne céramo-métallique acquis
un aspect brillant.
I Définition
C'est la couronne a recouvrement total portant sur sa face vestibulaire un élément
esthétique en porcelaine ou en résine à des fins esthétiques.
L'élément cosmétique est un masque élaboré par cuisson de poudre de porcelaine dans
la logette ménagé sur la face vestibulaire de la structure métallique coulée.
II Avantages
• La couronne à incrustation vestibulaire rempli les impératifs mécaniques tout en
préservant l'intégrité de la dent et la vitalité de la dent préparée (robustesse et
rétentivité)
• La couronne à incrustation vestibulaire à la solidité d’une couronne a
recouvrement métallique et permet de rétablir l'esthétique.
• Elle peut être réalisé avec le matériau de notre choix, précieux ou non.
• Elle satisfait la plupart des patients.
• Bien ajustée ; elle est bien tolérée par la gencive.
• Elle est peu coûteuse pour une restauration esthétique.
IV Indications et utilisations
• Toute reconstitution prothétique unitaire ou plurale des dents antérieures
supérieures et inférieures et sur les prémolaires.
V Contre indications
• En cas de lésions apicales non traités.
• En cas de parodontolyses non stabilisées.
• En cas de fractures sous-gingivales.
• Sur dent dévitalisée et fortement délabrés.
• Mobilité importante.
• Dents jeunes à pulpe volumineuse car la mutilation est importante.
• Lors de la création de l'épaulement vestibulaire.
VI Préparation de la dent
Nous avons quelques critères à respecter permettront de contrôler si le meulage de la
dent est correct et si la préparation est capable de recevoir une couronne solide,
esthétique et fidèle a la forme originale de la dent.
En divers endroits de la surface a meuler, on pratique des masques a la fraise
diamantée a la profondeur voulu (quelques mm) puis ou diminuer la surface entière
guidée par ces points de repère.
I Introduction
L'empreinte est prise en clinique selon la méthode directe ou indirecte après avoir
pratiquer le refoulement de la gencive celle,-ci est réceptionnée au laboratoire avec
les observation du praticien: type de couronne, la teinte et l'occlusion.
Pour la coulée de l'empreinte, la technique de laboratoire est la même, le but est
d'obtenir un MPU ou Die.
IV Coulée du métal
Est identique à celle de la couronne coulée.
La couronne est ensuite retirée et grattée, elle doit être essayée avant la
polymérisation de la résine, la teinte est choisie en tenant compte du fait que la paroi
métallique assombrie la teinte de la résine.
V Polissage
Une fois l'essayage effectué, la couronne est soigneusement dégrossie, polie et remise
sur le DIE.
VIII.B.b.Préparation de l'armature
La surface métallique doit être rugueuse, pour cela, elle est
sablée et nettoyée au ultrasons dans de l'eau distillé et jet de
vapeur d'eau.
VIII.B.c.Application de l'opaque
À l'aide d'un pinceau très fin, la mince couche d'opaque
(mélange de poudre et liquide) est étendue sur le métal,
différentes teintes de l'opaque peuvent être déposées au
collet et au bord incisif, le séchage s'obtient en 15 minutes à
la température ambiante.
VIII.B.e.Polymérisation
Après remodelage, la couronne est retirée du modèle, les
pourtours sont vérifiés en particulier le rebord métallique qui
est recouverts de résine.
La couronne est ensuite placée le polymérisateur dans de l'eau
froide suivant les marques, la polymérisation s'obtient en 6
minutes quand la pression est de 6Kg et la température de
120°C.
Le refroidissement est lent et dure environ 1h.
La facette esthétique peut être réalisée par d'autres artifices
qui donnent l'illusion de la réalité et une intégration
cosmétique et fonctionnelle avec le reste de la denture, il
s'agit des poudres de porcelaine _____ dont la cuisson se fait
sous vide.
IX Essayage et scellement
Vérifier l'insertion, l'ajustage cervical, le rétablissement des contacts proximaux et
l'occlusion.
Nettoyer la préparation à l'alcool, isoler et sécher le moignon.
Enduire l'intérieur de la couronne de ciment de scellement et l'insérer en bouche.
II Avantages et inconvénients
II.A.Avantages
II.A.a.De la couronne jacket en céramique
(porcelaine)
• Remplit les impératifs esthétiques les plus rigoureux car il y a
présence de matériau cosmétique.
• Peut se placer sur les dents pulpées et dépulpées, correctement
II.B.Inconvénients
II.B.a.De la couronne jacket en porcelaine
• La porcelaine est un matériau fragile.
• La porcelaine cuite est friable et plus sujette à la fracture sous de
faibles épaisseurs.
• Lorsque la couronne jacket est entièrement en porcelaine, elle
est peu résistante, on utilise le plus fréquemment de la céramique
renforcée par de l'alumine qui la rend plus résistante.
III.A.Indications
• Indiquée lorsque les impératifs esthétiques priment.
• Sur les dents antérieures supérieures et inférieures pulpées ou dépulpées
ayant subi une décoloration consécutive à une mortification ou dévitalisation.
• Sur dents atteintes d'une importante carie proximale ou du collet apparent
III.B.Contre indications
• Quand les dents sont trop minces dans le sens vestibulo-lingual car
l'épaulement périphérique fragilise la dent.
• Dans le cas d'une couronne clinique courte, car une fois la taille terminée,
la préparation sera peu rétentive.
• Dans le cas d'une occlusion en bout à bout en raison de l'importance des
efforts sur les dents antérieures.
• La couronne jacket en porcelaine doit être évitée dans le cas d'une
occlusion trop basse (supraclusion)
• En aucun cas, la couronne jacket ne peut servir d'encrage au niveau d'un
bridge.
IV.E.Finition de la préparation
Se fait avec des petites vitesses:
IV.E.a.Finition de l'épaulement
Pour régulariser les surfaces de l'épaulement, on utilise les limes de
Bastion et des ciseaux à émail, il doit y avoir des continuités entre
les différents épaulements.
L'épaulement ne doit présenter la moindre irrégularité.
De profil, l'angle de raccordement avec le moignon doit être a angle
droit.
IV.E.b.Finition du moignon
Tous les angles vifs seront adoucies et arrondis, finir les différentes
faces et les angles de raccordement avec l'instrument approprié.
Le moignon est poli pour obtenir une empreinte plus fine de la
préparation.
IV.F.Prise d'empreinte
Cette dernière étape sera identique à celle des autres coiffes.
IV.G.Fin.
Envoyer l'empreinte au laboratoire, adjoindre la teinte de la céramique ou de
I Introduction
La coulée de l'empreinte se fait de la même manière.
Le but de cette coulée est d'obtenir un MPU ou DIe amovible dans l'ensemble du métal.
II.B.Étapes de la confection
II.B.a.Confection de la matrice de platine sur le
DIE
Destiner à supporter la porcelaine au cours de la cuisson.
1 Qualité de ce métal
• Doit être laminé en feuilles minces de 2/10 mm.
• Ne pas s'oxyder pendant la cuisson.
• Ne pas contracter la liaison avec la céramique.
II.B.c.Élaboration de la supra-structure
1 Première cuisson
La matrice supportant la porcelaine opaque est replacé sur le
MPU, le Die est replacée sur le modèle et les dents adjacentes
sont vernies.
La porcelaine dentine est appliquée par dessus la couche
opaque: deux couleurs ont été choisis, pâte rose pour la dentine
et pâte bleu pour l'émail, ces couleurs permettent au céramistes
de contrôler la répartition des couches.
Par des rapports successifs, le céramiste construit une dent
2 Deuxième cuisson
Après la première cuisson, le volume de la masse est diminué, sa
forme est imparfaite, elle est remise sur le MPU, on procède à
d'autres apports de porcelaine pour effectuer les corrections
nécessaires puis la deuxième cuisson est effectuée.
À ce stade, la couronne-jacket peut être essayée afin d'apprécier
en bouche sa forme et sa teinte.
L'opérateur peut procédé à des retouches, à savoir: sculpture des
détails, les surfaces sont adoucit à l'aide de meulette...
II.B.d.Glaçage
C'est le temps final de l'élaboration par lequel la Jacket obtient en
surface un aspect brillant. La glaçure est mélangée avec un liquide
spécial fournit par le fabriquant de la glycérine puis elle est étalée.
La couronne est mise à sécher à l'entrée du four ensuite introduite
pour la cuisson.
III.A.Technique de préparation
Sur le MPU, la couronne-jacket est sculpté en cire bleue à Inlays redonnant à
la dent sa morphologie définitive en tenant compte des dents adjacentes pour
les contacts proximales et des dents antagonistes pour l'occlusion.
La cire est finie au niveau de la limite cervicale où il doit y avoir une bonne
adaptation.
III.B.Mise en moufle
Comme pour la couronne coulée, après ébouillantage, la cire bleue est
éliminée, le plâtre du moufle est verni à chaud.
La poudre de la résine sera choisie en fonction de la teinte de la dent.
La résine sera préparée, bourrée dans le moufle, puis pressée.
La polymérisation sera différente:
• Pour la résine polymétacrylate, la cuisson se fera dans l'eau en
augmentant la température progressivement.
• Pour la thermo., elle se fera dans la cocotte.
III.C.Essayage
La couronne-jacket est dégrossit et polie, l'essayage en bouche se fera
minutieusement, contrôler l'occlusion.
III.D.Scellement en bouche
I Définition
La couronne à tenon radiculaire appartient à la famille des couronnes de substitution.
II Indications
Les principales indications sont:
• Délabrement de la couronne par carie
• Fractures coronaires importantes
• Changement de teinte après dévitalisation ou mortification.
Elle est aussi utilisée au niveau du secteur antérieur dans le cas d'occlusion serrée.
III Contre-indications
Intéresse la racine et l'espace périapical, donc la Richmond est contre indiquée en cas
de :
• Racines courtes, racines très coudées
• Fractures radiculaires
• Rhisalyses
• Perforations radiculaires
• Lésions apicales et péri-apicales non stabilisées (granulomes, kystes,
desmodontites)
• Mobilité importante (parodontolyse)
IV.B.Examen radiographique
Une radiographie rétro-alvéolaire est obligatoire car elle permet de nous
renseigner sur:
• L'intégrité de l'espace péri-apical.
• Sur la qualité de l'obturation canalaire.
• Sur la largeur, la forme, le diamètre, la courbure de la racine.
• Une éventuelle atrophie alvéolaire, des rhisalyses.
V Soins préprothétiques
V.A.Traitement radiculaire (canalaire)
La racine étant le point d'appui principal de la Richmond, elle doit être traitée
d'une manière satisfaisante, stérilisation et obturation jusqu'à l'apex.
Les canaux radiculaires incomplètement traités seront repris (stérilisation et
obturation jusqu'à l'apex et tout cela sous contrôle radiologique)
VI.B.Alésage du canal
L'élargissement du canal peut se faire:
• Soit à l'aide d'instruments manuels (Broches ou râpes)
• Soit à l'aide d'instruments rotatifs
• Les deux méthodes sont le plus fréquemment combinées
VI.B.a.Obturation récente
Si l'obturation canalaire est récente et si on a placé un cône de
gutta, il suffit de retirer le cône puis d'aléser avec les broches de
Kerr ou râpes jusqu'au 2/3 du canal (le contrôle radiographique est
nécessaire)
Le 1/3 apical doit être hermétique (pour éviter la dissolution du
matériau d'obturation)
VI.B.b.Obturation ancienne
Si l'obturation canalaire a été faite sans cône de gutta ; on
recherche d'abord une zone de moindre résistance et à l'aide d'une
sonde droite, on retire ce qui se situe à l'entrée du canal.
On commence ensuite un alésage manuel progressif avec une
broche de Kerr ou une râpe tout en contrôlant visuellement la
quantité de ce qui est retiré et qui doit être un produit
d'obturation.
On peut également désobturer avec une fraise boule après avoir
bien situé l'entrée canalaire et en contrôlant toujours le matériau
retiré.
Pour vérifier si on a suffisamment désobturé, une broche de Kerr
est mise dans le canal (la rondelle en caoutchouc située sur le
mandrin) le stop est glissé jusqu'à l'entrée canalaire
La broche est retirée et mise sur la radiographie pour vérifier
l'importance de la désobturation.
Après cela, on élargit le canal avec des instruments rotatifs et des
VII.A.Empreinte du canal
Le canal doit être nettoyé à l'aide d'alcool puis asséché, le matériau utilisé
pour la prise d'empreinte du logement canalaire est soit de la cire bleue à
Inlay, soit des élastomères type silicone.
VII.B.Empreinte du moignon
Empreinte à la bague de cuivre et pâte thermoplastique.
Rarement utilisée depuis l'apparition des nouveaux matériaux de grande
précision
Le tenon ou l'empreinte du logement canalaire est placé dans le canal, la
bague chargée du matériau à empreinte est placée dans l'axe de la
préparation et celui du tenon, elle sera également retirée dans l'axe de la
préparation puis contrôlée.
Elle doit être nette et reproduisant fidèlement tous les détails de la
préparation, le tenon doit être solidaire à l'empreinte sans aucune mobilité.
Cette empreinte unitaire à la bague de cuivre peut être soit:
• Coulée au plâtre dur pour l'obtention du modèle positif unitaire ou DIE
• Soit elle est remise en place sur le moignon avec tenon dans son
IX Scellement de la Richmond
Le logement canalaire et le plateau cervical dentaires sont soigneusement nettoyés
puis asséchés.
Le ciment de scellement fluide est déposé d'abord à l'intérieur du canal à l'aide d'un
lentulo puis sur le tenon et l'intrados de la chape métallique.
La Richmond est mise en place par pression douce.
Le patient est prié de serrer les dents pendant quelques minutes durant lesquelles on
se pressera d'éliminer les excès du ciment au niveau du collet gingival.
Durant la confection de la Richmond au laboratoire, on mettra en place une couronne
provisoire (dent du commerce ou couronne creuse en polycarbonate) qui supporte un
tenon préfabriqué de dimension bien choisie
Elle sera scellée à l'aide d'un ciment provisoire (voir la couronne de Davis)
X Incidents et accidents
X.A.Le descellement
Les raisons peuvent être:
X.B.b.Fracture radiculaire
Se produit presque toujours suite à une mauvaise conception (tenon
mal adapté)
XI Étapes de laboratoire
XI.A.Première méthode
Coulée métallique de l'empreinte unitaire canalaire.
XI.B.Deuxième méthode
Empreinte du logement canalaire avec empreinte du moignon, la même
séance à l'aide des silicones (techniques de la double empreinte inférieure)
Coulée de l'empreinte pour l'obtention du modèle positif unitaire.
Sculpture de l'infrastructure de la couronne, mise en cylindre de cette
dernière et coulée du métal comme pour la couronne coulée.
Essai clinique de l'ensemble, tenon+chape et talon lingual.
Réalisation de la facette cosmétique vestibulaire et polissage de l'ensemble de
la couronne de substitution.
I Introduction
Il existe des rapports étroits entre le parodonte qui est un élément de soutien des
dents et les restaurations prothétiques conjointes:
• Ces restaurations ne doivent pas traumatiser le parodonte.
• Elle doit permettre une meilleure prophylaxie.
• La gencive libre ou versant gingival n'adhère pas aux collets des couronnes, elles y
sont séparées par un espace virtuel qui est le sillon gingivo-dentaire, elle est limitée
du côté radiculaire par l'attache épithéliale.
• Cette zone est particulièrement fragile quelques soit le mode de finition choisi, il
faudra éviter la compression de la gencive libre.
• La limite cervicale ne doit pas atteindre ou dépasser l'attache épithéliale qui
constitue le fond du sillon gingivo-dentaire ou sulcus.
II Buts
• Elles permettent d'augmenter l'épaisseur des matériaux prothétiques utilisés
• Elles permettent d'obtenir des joints dent-prothèse parfaits
• Elles permettent aux prothésistes de bien visualiser la limite de la prothèse.
III Instrumentation
III.A.Instrumentation rotative
III.B.Instrumentation à main
• Les ciseaux à émail
• La lime de Bastian
V.B.Chaufrein ou congé
Le chaufrein est une émulsion de la ligne de finition, la fraise de Chaer a
extrémité hémisphérique permet d'obtenir une limite ayant la forme d'une
courbe concave formant un arc de cercle.
Ces avantages:
• Limite peu mutilante.
• Indéformabilité du métal sous-jacent.
• Tracé périphérique régulier.
• Elle considère un point de repère pour technicien qui délimitera ainsi la
préparation.
• Le chaufrein est entamé sus-gingivalement, puis descendu à un niveau sous-
gingivale de 3/10 à 4/10 de mm, parfois il est juxta- ou sus-gingival.
• Il peut être biseauté comme il peut être adjoint à un petit épaulement.
V.C.L'épaulement
Il s'agit d'un rebord périphérique cervical pour la Jacket, d'un rebord partiel
pour la CIV.
Il peut être droit ou obtus, en général, il va de 110° à 140° par rapport à la
paroi axiale de la surface préparée.
L'épaisseur varie de 6/10 à 12/10 de mm.
Il est entamé à un niveau sous-gingival puis descendu.
V.C.a.Couronne Jacket
En céramique, en résine ou en céramo-alumineuse, l'absence
d'armature métallique entraîne ici, un épaulement périphérique d'une
épaisseur d'un mm.
Exécution:
Pointe montée conique à un niveau sous-gingival d'abord, puis on lui
fait suivre le niveau sous-gingival dans la partie proximale puis a un
niveau plus bas encore dans la région lingual.
L'épaulement est un angle droit, on l'obtient à l'aide de la fraise de
Chaer à bout plat.
On utilise pour finir, des ciseaux à émail et la lime à Bastion.
3 Exécution
L'épaulement sera entamé dès la décortication vestibulaire à un
niveau sous-gingival à l'aide d'une fraise conique diamantée ou en
carbure de tungstène.
Il sera amené jusqu'à ces limites proximales, puis terminer à
l'aide de la fraise à l'épaulement.
Il est régularisé et descendu à sa limite sous-gingivale avec la
fraise à l'épaulement.
4 Finition
À l'aide des ciseaux à émail, et des limes de bastion N°4 et 6, le
chaufrein faisant suite à l'épaulement sera entamé à la fraise
conique n°3 ou n°6 et terminer à la fraise à chaufrein de Chaer
et ce à un niveau supra-gingival.
VI La rétraction gingivale
Le but est d'obtenir dans l'empreinte la réplique exacte de la ligne de finition de la
préparation au niveau du sillon gingivo-dentaire en permettant au matériau à
empreinte de passer au delà de la limite cervicale, pour cela, on a plusieurs
techniques de rétraction:
VI.A.Rétraction chimique
Inséré dans le sillon gingivo-dentaire, un fil de coton imprégné d'une ou
VI.B.Procédés mécaniques
Ces procédés agissent par la suppression du contour gingival par le moyen d'un
tube de cuivre, d'une coiffe ou d'une couronne d'aluminium chargé de Gutta-
percha ramollie à la flamme, cette couronne placée sur la préparation sera
laissée à demeure 24 à 48h.
VI.C.Procédés chirurgicaux
On utilise des bistouris sous anesthésie locale et la cicatrisation se fait au bout
de 10 à 15jours.
I Définition
Les ponts sont encore appelées Bridges, ils constituent un artifice prothétique pour restaurer une arcade
édentée partiellement.
Ils utilisent pour leur fixation des dents supports appelées piliers qui bordent l'edentement.
Les éléments du pont qui s'appuient sur les piliers s'appellent ancrages.
Les dents piliers représentent les encastrements du pont
Selon l'importance de l'édentement partiel, il existe plusieurs types de bridges qui varient avec le nombre
d'ancrages utilisé.
Les ponts peuvent être fixés sur dents pulpées ou dépulpées, la forme du pont varie avec la position des
dents piliers sur l'arcade, c'est pourquoi on aboutit à la classification suivante.
Or la précision de cet ajustage dépend du parallélisme des surfaces des parois de chaque
dent piliées et du parallélisme de toutes les dents piliers entre-elles.
La taille des préparations coronaires permet de redresser certains axes trop obliques par
rapport à l'axe général d'insertion du bridge.
De plus ce que l'on doit obtenir n'est pas un parallélisme géométrique rigoureux mais
suivant l'expression de Deliard un presque parallélisme.
Les surfaces des parois des moignons ne sont jamais parallèles, elles doivent être
simplement de dépouille par rapport à l'axe d'insertion du Bridge.
R= l x e2 L
II.B.Impératifs biologiques
Sur le plan biologique nous devons veiller à ce que nos prothèses soient bien tolérées par les tissus
dentaires, la muqueuse et le parodonte sans oublier une bonne tolérance neuropsychologique de la
part du patient.
Les particules alimentaires ne doivent jamais séjourner sous les travées où elles risquent d'entraîner
une irritation de la muqueuse par leur putréfaction d'où il est préférable de choisir des travées
hygiéniques.
Ils présentent souvent l'inconvénient de mutiler deux dents pour remplacer une seule et cet
inconvénient compromet les dents antérieures et fait hésiter le praticien.
Dans le remplacement des dents: la somme des coefficients masticatoires des dents
piliers doit être supérieur ou égale à celle des dents à remplacer.
1 Dents dépulpés
Ils feront préférer la couronne de substitution (couronne Richmond) comme
ancrage de bridge pour deux raisons:
Ce bridge de courte portée peut être en extensions libre ou avec Inlay d'appui.
Ceci afin d'éviter un phénomène de bascule de bridge, une fois que les forces de
mastication s'exercent sur la 5 en extension.
2 En extension libre
Ce type de bridge est appelé Bridge Cantilver.
On peut avoir deux dents absentes intercalées la 4 et la 6, bridge a 5 éléments prenant appui sur
la 3, la 5 et la 7
Ce sont des bridges qui sont relativement stables surtout si les piliers ne sont pas en ligne droite
(plusieurs plan de Roy)
La stabilité d'un bridge augmente avec la surface du triangle en réunissant ses piliers.
Si des piliers supplémentaires peuvent être encore adjoints, on obtient un bridge polygonal dont la
stabilité est excellente.
III.C.Bridge polygonaux
Roy divise l'arcade en 5 plans:
• Quand ils s'inscrivent dans 3 ou 4 plans, ils sont dits partiels;
• Quand ils s'inscrivent dans les 5 plans, ils sont dits Bridges polygonaux totaux.
Ce sont des bridges qui sont très stables et leurs stabilité augmente avec le nombre de dents
piliers.
Ces bridges permettent une répartition harmonieuse et équilibrée des forces de mastication qui
sont transmises au niveau des dents piliers et du parodonte.
Elle se caractérise par une agrégation des apparents aux organes dentaires telle que les dents naturelles
deviennent des agents de connexion entre les maxillaires où elles sont implantées et les artifices
prothétiques de remplacement qu'elles supportent.
Cette définition nous laisse deviner d'emblée qu'il y aura de nombreuse solide (et même rigide) interaction
entre les systèmes matériels prothétiques et l'équilibre d'un milieu buccal vivant.
La restitution anatomique parfaite que l'on attend d'elle, le faible encombrement qu'elle doit présenter,
mais la résistance qu'elle doit montrer à l'épreuve du temps lui impose de rigoureuses contingences
mécaniques.
Le praticien doit s'efforcer de s'y conformer sans pour autant renverser les barrières physiologiques et nuir à
la pérennité des organes dentaires sur lesquelles s’agrège la prothèse.
Non seulement il doit veiller à ne pas diminuer cette pérennité, mais si possible de l'augmenter par la
contention et la solidarisation des forces de mastication sur l'ensemble des dents restantes.
Les bridges exigent la présence d'un certain nombre de dents et ne peuvent secourir que certains cas précis
d'édentement ou de destruction partiel.
I Introduction
C'est la travée du pont qui franchit l'espace édenté et remplace les dents manquantes, elle est reliée aux
ancrages par des connexions rigides ou soudures.
II Buts
• Restaurer la fonction et éventuellement l'esthétique.
• Sauvegarder ou du moins ne pas être à l'origine de la dégradation des tissus avec lesquels il est en
rapport.
• L'intégration biologique de l'intermédiaire de bridge est essentiellement liée d'une part à sa morphologie,
à la nature du matériau utilisé et des contraintes exercées au niveau des dents absentes par l'intermédiaire
des connexions et des moyens d'ancrage.
Une foie assurée lors de la réalisation de la prothèse, la confection prothétique doit pouvoir respecter:
• doit permettre une autostimulation des tissus grâce au maximum de contact de la langue, les joues, les
lèvres et même les aliments peuvent exercer au niveau de ses tissus.
• faciliter le nettoyage par les procédés usuels d'hygiène (procédés mécaniques).
• la pérennité de l'intermédiaire de bridge est fonction du matériau utilisé
• Ne pas agresser les tissus environnants.
• Esthétiques.
• L'épaisseur de travée doit avoir une épaisseur suffisante en fonction de l'alliage utilisé et la longueur de
la travée (travée longue doit être plus épaisse).
• La résistance de la travée est proportionnelle.
V Morphologie externe
L'intermédiaire de pont est en rapport avec les tissus différents:
Cette morphologie des surfaces doit être conditionnée d'une part par les mouvements fonctionnels de
la mandibule et d'autre part par la morphologie des dents antagonistes.
L'objectif majeur étant de diriger et de répartir les efforts sur les tissus du parodonte profond des
dents piliers.
On doit réaliser ou analyser l'angulation cuspidienne qui est en rapport avec l'age, type
constitutionnel (type facial) et l'adjonction antérieure.
Cette angulation doit correspondre à celle des dents antagonistes mais c'est le guide antérieur qui
conditionne véritablement la hauteur, l'orientation des cuspides sur un articulateur semi-
adaptable.
Il faudrait analyser la largeur des tables occlusales d'une manière générale, on préconise de diminuer
le diamètre vestibulo-lingual des tables occlusales pour limiter l'importance des forces appliquées
lors de la mastication qui va leur diminuer l'affaiblissement parodontal des dents piliers, cependant
la diminution de la largeur des tables on aura la diminution de surplomb, on va avoir une morsure de
joues ou création de zone propre à l'accumulation de plaque.
La surface de contact avec l'élément voisin aux ancrages ne doit pas dépasser la zone de 1/3 occlusal
Il ne doit pas créer d'agression mécanique directe ou indirecte par l'intermédiaire de rétention de
plaque, cette rétention doit être minimisée par une surface polie et d'autre part la morphologie doit
permettre le nettoyage par des embrasures maximum dégagées.
VI.A.Supra muqueux
Forme classique
Cette arche, pour limiter la flexion va présenter une section dite pentagonale.
Après, la liaison est renforcée pour augmenter la résistance = arche plus robuste.
Stein indique pour crête mandibulaire très résorbée une forme ovoïde d'intermédiaire mais dont la
pointe reste toujours à distance.
Espace disponible suffisant
Réservé aux secteurs latéraux mandibulaires
La face située en regard de la crête est convexe pour faciliter le nettoyage Sont les plus
hygiénique mais qui ne sont pas esthétique.
VI.B.Juxta muqueux
Deux formes principales:
VI.B.a.Type ovoïde
En forme d'oeuf ou d'obus, intrados convexe, faible étendu de contact avec la crête,
dégagement des embrasures, facile à nettoyer, bien toléré.
Inconvénients :
• Face vestibulaire dans sa partie cervicale n'est pas toujours alignée avec les dents
adjacentes, ne sont pas très esthétique
• Utilisés pour les dents mandibulaires.
VI.B.b.Type selle
Selle classique/selle modifiée ne concerne que la face vestibulaire.
Hygiène assez aisée surtout utilisée lorsque la crête n'est pas très résorbée = secteurs
antérieures et latéraux.
VI.C.Infra muqueux
À proscrire, large surface de contact avec la crête, difficulté de nettoyage --> engendre
l'inflammation.
Il doit être inaltérable, ne doit pas s'oxyder sous l'influence de salive et la flore buccale
L'intégration de votre intermédiaire est liée à la nature du matériau utilisé en plus de la morphologie
Dans tous les cas il faut éviter de placer la jonction des 2 matériaux au contact de la muqueuse
L'intermédiaire doit se rapprocher de la forme des dents naturelles pour favoriser l'esthétique.
I Introduction
La prothèse conjointe est un procédé de choix dans le traitement de l'édentation partielle.
• L'esthétique
• Des rapports occlusaux harmonieux
• Et une efficacité masticatoire
II Définition
II.A.Ancrage
Représente la partie du pont qui est scellée sur une dent support préparée préalablement pour le
recevoir.
II.B.Rétention
La rétention est un phénomène qui s'oppose à la désinsertion de la prothèse.
II.C.Stabilisation
Empêche la mobilisation de la prothèse sous l'action des forces obliques.
III.B.Rétention
Elle dépend des facteurs suivants:
La taille pour la mise en place de l'ancrage doit être suffisante pour assurer à la structure
métallique une épaisseur garantissant sa résistance, mais cette préparation doit être économe
pour éviter de fragiliser la dent pilier et menacer sa vitalité pulpaire.
III.F.Auto-nettoyable
Il doit favoriser une bonne hygiène.
III.G.Esthétique
L'ancrage doit passer inaperçu, ce qui suppose l'absence de métal visible et l'harmonie de teinte
du matériau cosmétique avec les dents voisines.
En réalité, son utilisation comme ancrage de bridge n'est pas souhaitable pour un problème de
parallélisme, pour cela, il est préférable de faire un Inlay-core ou faux-moignon.
L'ancrage de bridge sera alors une couronne de recouvrement total.
Ce sont des reconstructions qui permettent de laisser intact la face vestibulaire de la dent pilier.
Ils peuvent être utilisés comme couronne unitaire ou comme ancrage de bridge de courte portée.
V.A. Hygiène
Si l'hygiène est absente malgré les motivations du patient, il faut s'abstenir de faire une prothèse
conjointe.
La tendance à la carie contre indique les ancrages partiels et incite à faire des couronnes entières
dont les limites cervicales seront sous-gingivales.
Il est logique de prévoir des ancrages coronaires périphériques très rétentifs pour une travée longue
alors que les coiffes partielles suffiront le plus souvent pour une travée correspondant à la perte
d'une ou deux dents.
Exemple:
couronne coulée, couronne à incrustation vestibulaire ou couronne céramo-métallique
Si la travée de bridge n'est pas trop longue, c'est-à-dire deux dents contiguës ou non-contiguës
absentes et si les dents supports sont assez volumineuses, il conviendra d'utiliser des onlays.
Si la travée est très courte et que les dents piliers sont très volumineuses, on utilisera un Inlay qui
est un ancrage intra-coronaire.
I Inroduction
La réussite d'une restauration prothétique conjointe dépend du maintien de l'harmonie des rapports
occlusaux.
II.A.b.Définition actuelle
La R.C. est la position physiologique la plus haute et la plus antérieure de contact
articulaire condylo-disquo-temporale favorisant la rotation des condyles selon un axe
charnière.
Cette position d'occlusion en I.M peut coexister avec des condyles en R.C et dans ce cas on parle
d'occlusion en relation centrée (O.R.C) (existe dans 8% des cas cliniques)
II.C.Chemin de fermeture
Nous demandons au patient, en position de repos, de serrer les dents; il quitte la position de posture
(R) pour trouver la position de fermeture en I.M (P.I.M)
II.D.Table occlusale
On appelle "Table Occlusale", la surface occlusale des dents pluri-cuspidées formée par les versants
internes des cuspides vestibulaires et linguales (ou palatines)
II.E.Crêtes marginales
Elle représentent les limites mésiale et distale des tables occlusales.
Elles forment le rebord d'une fosse triangulaire qui constitue, avec la fosse correspondante de la
dent adjacente la surface d'appui de la cuspide antagoniste.
II.G.Cuspides supports
Les cuspides qui s'articulent en PIM avec crêtes marginales et les fosses centrales des tables
occlusales sont appelées "cuspides supports" ou "cuspides d'appui".
• Classe I : canine maxillaire distale d'une demi dent par rapport à la canine
inférieure
• Classe II : canine maxillaire est en mesio-clusion par rapport à la canine inférieure
• Classe III: canine maxillaire est en disto-clusion.
Les points supports du premier groupe s'articulent principalement avec les crêtes
marginales maxillaires.
Dans la classe I d'angle, les latérales et les canines inférieures s'articulent avec 2
dents supérieures; par contre les centrales inférieures ne prennent appui que sur
la centrale antagoniste.
4 En résumé
En P.I.M. les contactes occlusaux au niveau des prémolaires et molaires sont
établis de la façon suivante:
• Les points cuspides vestibulaires inférieures entrent en contact avec les
crêtes marginales supérieures.
• La 2ème cuspide vestibulaire des molaires inférieur occluse avec la fosse
centrale des M supérieures.
• Les pointes cuspides palatines supérieures entrent en contact avec les fosses
distales des prémolaires et les fosses centrales des molaires inférieures.
• La 2ème cuspide palatine des Molaires, occluse avec les crêtes marginales
des molaires inférieures.
III.C.Recherche de la RC
En l'absence de spasmes musculaires, le patient doit être détendu.
On lui demande d'ouvrir grand la bouche et nous plaçons le pouce sur la face vestibulaire des
incisives inférieures sans exercer de pression.
Après 30s nous lui demanderons de fermer doucement en guidant le mouvement de fermeture en
R.C.
L'interférence protrusive travaillante se situe au niveau des incisives qui sont chargées
de guider la protrusion.
Si une dent antérieure entre en contacts seule durant la protrusion, cette dent
constitue un obstacle qui peut entraîner une déviation des trajets occlusaux en
dehors du plan sagittal.
1 Fonction Canine
À partir de la P.I.M, le patient glisse sa mandibule latéralement en gardant les
contactes jusqu'au bout à bout.
Si la canine maxillaire conduit seule le mouvement sur tout le trajet, on a une
fonction canine.
Dès le départ et durant tout le mouvement, la désocclusion de toutes les
2 Fonction Groupe
Si par contre, plusieurs dents, y compris la canine, guident le mouvement latéral,
on a une fonction groupe. Les forces occlusales sont distribuées
harmonieusement sur toutes les dents guides. C'est une fonction difficile à
équilibrer car il s'agit d'obtenir sur chaque dent guide des contactes simultanés et
des forces égales, depuis le P.I.M. jusqu'au bout à bout cuspidien.
Remarque
Désocclusion...
Dans les deux fonctions, il doit exister une désocclusion immédiate
et totale de toutes les dents du coté balançant.
De plus, l'articulateur demeure le seul intermédiaire mécanique de l'occlusion dentaire entre le praticien et
le prothésiste qui construira la future prothèse conjointe.
Pour cela, on utilisera une gouttière occlusale qui va répartir les forces occlusales sur l'ensemble
de la denture et diminuer les spasmes douloureux.
La gouttière occlusale est réalisée en résine sur le modèle maxillaire monté sur articulateur
semi-adaptable.
La concavité palatine de l'incisive maxillaire ne peut être reconstruite arbitrairement, ceci pour
obtenir une répartition harmonieuse des forces appliquées.
• En situation de fonction canine : lorsque le parodonte est jugé apte à supporter les forces
résultantes de cette fonction, la situation est maintenue.
• En situation de fonction groupe : L'état du support parodontal est aléatoire. Dans cette fonction,
un problème esthétique peut se poser car pour s'y intégrer la couronne clinique devra être
raccourcie.
• Quelque soit le schéma occlusal choisi la procédure clinique comporte toujours la réalisation
d'une dent provisoire rétablissant l'esthétique et la fonction. La morphologie de la face palatine est
précisée par l'équilibration soustractive et additive jusqu'à satisfaction des impératifs occlusaux.
• Les contacts statiques : dan la P.IM., repérée, avant insertion de la prothèse, les rapports
occlusaux ne doivent pas être modifiés ni en situation, ni en intensité après l'insertion du bridge.
• Les contacts prématurés en rétrusion : Les prothèses unitaires ne doivent pas entraver le libre
passage vers la position de R.C. Une interférence occlusale est le plus souvent signalée par le
patient. Il faut donc à ce stade détecter et localiser systématiquement :
• Les interférences, en K.C., sous forme d'une prématurité entre versants mésiaux des dents
maxillaires et versant distaux des dents mandibulaires (MS.DI).
• Les interférences travaillants, contacts prématurés entre les dents maxillaires (versants
internes des cuspides vestibulaires et versants externes des cuspides palatines) et les dents
mandibulaires (versants externes des cuspides vestibulaires et versants internes des cuspides
linguales).
• Les interférences non travaillantes entre les versants internes des cuspides.
• Les interférences en propulsion (contacts prématurés entre les versants mésiaux des dents
mandibulaires et le; versants distaux des dents maxillaires (MI-DS) )
VI Conclusion
La réussite d'un reconstruction prothétique conjointe unitaire ou plurale repose sur de solides connaissances
de l'anatomie et de la physiologie de l'occlusion, ainsi que de la maîtrise de l'utilisation d'un articulateur
semi adaptable (ou adaptable) aussi bien par le praticien que par le prothésiste au laboratoire.
I Introduction
Toute restauration prothétique fixée doit satisfaire à trois critères:
• Mise en place aux seins des arcades dentaires, c'est l'insertion qui nécessite le parallélisme des différents
moignons.
• La consolidation avec les dents supports: c'est la rétention.
II Parallélisme
Le parallélisme est approximatif, il n'est jamais absolu, nous devons obtenir selon l'expression de Leiliard du
"presque-parallélisme", c'est à dire que les dents supports doivent être de dépouille par rapport à l'axe
d'insertion générale choisi du bridge.
• Axe d'insertion
II.A.a.Dans le cas d'une prothèse unitaire
La mise en place sur la préparation dentaire est conduite selon un mouvement vertical de
translation, le long d'un axe dit axe d'insertion, cet axe est confondue avec le grand axe de
la dent.
• Soit par un mouvement de translation comme pour une prothèse unitaire et cela
demande le parallélisme accroché de parois de préparation.
• Soit par un mouvement complexe associant translation et rotation.
Et comme on la déjà vue, cet axe est la bissectrice des angles des axes des dents
piliers, les différents facteurs qui interviennent pour déterminer l'axe générale
d'insertion sont:
• Si on doit réaliser un bridge avec comme support des dents pulpées et des dents
dépulpées, c'est la préparation sur dent pulpée en fonction de l'anatomie pulpaire
qui donnera l'axe d'insertion général.
III Rétention
III.A.Définition
La rétention est la résistance qui s'oppose aux forces de la désinsertion de la construction
prothétique selon son axe d'insertion.
On ne peut pas parler de rétention sans parler de stabilisation, elles sont étroitement liées et
souvent indissociable.
III.B.La stabilisation
Elle empêche la mobilisation sous l'effet des forces obliques ou dirigées vers l'apex et les contraintes
occlusales.
La rétention est conditionnée par la morphologie générale des préparations, c'est à dire:
On peut donc dire que la rétention va de pair avec le parallélisme et si le parallélisme des parois qui
assurent la meilleure rétention mécanique, une prothèse conjointe droite pour éviter l'infiltration et
descellement des surfaces des parois et chaque encrage et du parallélisme de tout les ancrages
entre eux, l'ancrage doit pouvoir se maintenir sur la dent support alors qu'il n'est pas scellé, il doit
rester en contact étroit avec la surface de la préparation et résister aux forces qui tendent à l'en
séparer au cours des différentes fonctions.
III.C.b.Mouvement de renversement
Il est provoqué par des forces obliques qui s'appliquent sur les versants cuspidiens des
ancrages où existent des contacts prématurés provoquant un descellement de l'ancrage.
III.C.c.Mouvement de torsion
Il est provoqué par des forces multiples qui s'appliquent verticalement et latéralement.
C'est un mouvement complexe de bascule et de renversement, ce mouvement concerne
principalement les éléments prothétiques en extension, bridge ou bridge à un seul pipier
III.C.d.Mouvement de flexion
Il est provoqué par les forces verticales appliquées sur la travée d'un bridge
• Si la travée est très large.
• Si le matériau utilisé présente quelques souplesses.
1 Loi de Dechange
Dechange attribue à chaque dent un coefficient, car elles n'ont pas toute la
même valeur prothétique, d'après Dechange la somme des cœfficient
masticatoire des dents piliers dites force de résistance doit être supérieure ou
égale a la somme des coefficient masticatoires des dents remplacer appelée force
de travail.
2 Loi de Biliard
L'augmentation du nombre des piliers voir alignés améliore les conditions
d'équilibre.
3 Loi de Saudrin
Une courbure prononcée détermine un mouvement de renversement qui doit être
équilibré par des appuis supplémentaires postérieurs (cas de bridge antérieur).
4 La théorie de Roy
Il divise l'arcade en 5 plans:
• Un incisif;
Les forces appliquées sur les diverses parties de l'arcade contrarier par
l'utilisation de pilier choisi sir plusieurs plans référence.
La connaissance de ces lois doit être compléter par un examen du parodonte et
un examen radiologique de chaque dent pilier.
Le Cautilever est à proscrire parce qu'il est mobilisable dans tout les sens et il y a
risque de fracture de la dent support.
Une préparation intra-coronaire ne peut être envisagée que sur une dent
volumineuse.
4 L'anatomie dentaire
Son anatomie pulpaire suivant la forme, le volume, la situation de la pulpe, on
pourra utiliser des puits, des rainures, ou de cannelure pour assurer la rétention.
I Introduction
Impératifs auxquels doit obéir une empreinte:
• Une empreinte doit être une réplique exacte de l'intégrité de la préparation.
Elle doit concerner également les régions de contre-dépouille se trouvant au delà des limites
cervicales pour permettre au praticien et au technicien de laboratoire une réappréciation sans
équivoque des lignes de finition.
• Les dents et les tissus adjacents doivent également être enregistrés pour permettre la mise
en rapport des maxillaires supérieurs et inférieur et l'établissement d'une morphologie axiale
appropriée.
• L'empreinte des préparations ne doit comporter aucun défaut surtout au niveau des limites
cervicales.
• L'empreinte dans tous les cas doit être coulée immédiatement, la précision ne sera que
meilleure.
II.D.L'éléctrochirurgie
Dans certaines conditions cliniques, l'utilisation du fil rétracteur ne suffit pas, il peut
exister des signes inflammatoires même discrets qui entraîne des hémorragies obligeant
le praticien à différer la prise de l'empreinte.
La limite cervicale parfois proche de l'attache épithéliale peut nous obliger de faire
l'éléctrosection des tissus gingivaux pour permettre l'accès aux lignes de finition et
contrôler l'hémostase.
Famille de
Marque Avantages Inconvénients
matériaux
• Nécessite un dispositif
• Pas besoin de de conditionnement
porte-empreinte • L'empreinte doit être
• Hydrocolloïd
individuel coulée immédiatement
(Kerr)
• Légère humidité • Limites cervicales
Hydrocolloïdes • Rubberloid (Van
tolérée dans le sillon difficilement lisibles
réversibles R.)
gingivo-dentaire Matériau fragile au niveau
• Surgident
• Propre et agréable du sillon gingivo-dentaire
(Lactonal)
• Facile à couler • Possibilité de brûler le
• Peu coûteux patient si le matériau est
mal manipulé.
• Ne nécessite pas rie • Nécessite un porte-
• Coeflex (Coe)
matériel particulier empreinte individuel.
Élastomères de • Permlastic (Kerr)
• Grande résistance • Hydrophobe, donc
synthèse polysulfures. • Néo-Plex
au niveau du sillon absolue nécessite d'un
(Lactonal)
girgivo-dentaire sillon gingivo-dentaire
• Technique
On place un tube sur le moignon, sur la partie supérieure du tube, on
place de la cire, la cire est refoulée à l'intérieur du tube jusqu'à le
remplir.
On place ensuite de la résine auto- sur la face supérieure du tube.
Avant que la résine ne durcisse, on fait fermer le patient en
intercuspidation maximale, l'indentement de la dent antagoniste
permettra de retrouver l'occlusion lors de la mise en articulateur.
L'ensemble: tube de cuivre + résine = coffrage métallo-résineux (CMR)
Ce coffrage est désinséré, la cire interne retirée, on introduit ensuite
à l'intérieur du CMR un élastomère de haute viscosité, cet élastomère
sera rebasé par un élastomère de "basse viscosité", le ou les coffrages
étant en place, le praticien injecte un élastomère de basse viscosité
autour du tube pendant que l'assistante charge un porte-empreinte de
série garnie d'un élastomère de haute viscosité.
Le praticien prendra l'empreinte de situation où se trouve le ou les
CMR et on passe à la coulée au laboratoire.
• Technique
Sur un modèle issu d'une empreinte à l'alginate, on confectionne un
porte-empreinte-individuel, il ne doit pas y avoir un contact entre la
préparation et le PEI.
Le praticien insère le fil rétracteur dans le sillon et on place la pompe
à salive pour assécher le champ opératoire.
L'aide d'une assistante est indispensable.
Sur une plaque de verre, on dispose de 4cm de base et 4cm de
catalyseur d'un silicone de basse viscosité.
Sur une autre plaque de verre, on met 4cm de base et 4cm de
catalyseur de silicone de moyenne viscosité servira de garnir le PEI.
Le chargement du matériau dans la seringue et dans le PEI se fera
simultanément, le praticien retire le fil, injecte le basse viscosité
autour des préparations et dans le sulcus.
Une fois terminée, il donne la seringue à l'assistante qui lui remet le
PEI chargé du matériau de moyenne viscosité, il l'insère sur l'arcade et
maintien une pression pendant 8 à 10 minutes.
La prise d'élastomère est jugée suffisante lorsqu'un instrument
rebondit sans laisser de trace (élasticité parfaite)
L'empreinte est alors désinsérée d'un geste sec pour éviter toute
déformation.
On rince, on élimine les tracés de salive et de sang et on assèche.
Pour l'antagoniste, la prise d'empreinte est réalisée à l'alginate.
IV.B.b.Wash technique
Elle consiste à utiliser un élastomère de haute viscosité qui sera rebasé
avec un élastomère de basse viscosité après la dépose du fil rétracteur.
L'élastomère de haute viscosité est chargé dans le porte-empreinte de série
conventionnel, on prend l'empreinte de toute l'arcade.
II.B.a.Principe du traitement
Consiste à obtenir un MPU à partir d'une empreinte rendue
conductrice sur laquelle s'effectue le dépôt métallique
(éléctroposition)
À la fin, nous obtenons une copie métallique dont l'extérieur
reproduit la préparation.
Les dépôts obtenues: Ag, Cu, Ni
2 Deuxième temps
Après durcissement, un socle au plâtre est réalisé.
Le positionnement du Dowell-pins se fait selon deux possibilités:
• Soit, il est placé directement dans le centre de préparation,
dans le plâtre encore mou, après la première coulée.
• Soit, il est placé dans l'empreinte avant la coulée du plâtre
grâce à un système de maintien très simple représenté par une
invisible pince à cheveux et des épingles.
Le Dowell-pins est maintenu entre les deux bras de l'invisible au
dessus de l'empreinte de la préparation, elle même stabilisée
par l'emploi d'aiguilles et de cire collante.
On coule le plâtre dans l'empreinte jusqu'à englober l'extrémité
strié du Dowell-Pins.
Des trombones sont dans le plâtre mou entre les Dowell-Pins, ils
servent de moyens de rétention au socle.
La prise du plâtre est terminée, les épingles et les invisibles
sont retirés et une boulette de cire est placée à l'extrémité de
chaque Dowell-Pins, elle sert de repère (extrémité du Dowell)
Le plâtre autour des tiges de repositionnement est enduit d'une
couche séparatrice (vernis), ceci permettra la désinsertion des
MPU du modèle de travail.
I Introduction
Pendant le délai nécessaire à l'élaboration de la prothèse, il est indispensable que la
ou les dents préparées soient protégées et que le patient puisse bénéficier d'un certain
confort.
Pour la mise en place des prothèses provisoires, le praticien influence favorablement
le résultat final et peut établir un climat de confiance avec le patient.
III.A.Protection pulpaire
• Le matériau utilisé ne doit pas transmettre les écarts de température.
• Les bords doivent être suffisamment épais et bien adaptées pour éviter
l'infiltration de la salive.
III.B.Stabilité
La dent préparée ne doit ni égresser, ni se déplacer, une variation de sa
position imposerait des retouches lors du scellement et parfois même la
réfection de la prothèse.
III.C.Fonction occlusale
Elle est rendue possible par la prothèse provisoire, elle assure le bien-être au
patient et évite tout déplacement de la dent.
III.D.Hygiène aisée
Le matériau et la morphologie de la prothèse provisoire doivent permettre un
nettoyage facile.
III.F.Solidité et rétention
La prothèse provisoire doit résister aux forces auxquelles elle est soumise sans
se fracturer, ni se desinsérer.
III.G.Esthétique
Les exigences esthétiques intéressent les secteurs antérieurs et les
prémolaires.
2 Deuxième étape
Préparation clinique de la dent (taille pour obtenir le moignon)
3 Troisième étape
On prend une empreinte à l'alginate de la préparation clinique.
On coule cette empreinte avec du plâtre à prise rapide.
Après durcissement du plâtre, le modèle est taillée de façon à
supprimer les régions correspondant à la muqueuse, mais au moins
une dent adjacente à la préparation doit être conservée de chaque
coté.
4 Quatrième étape
Confection de la prothèse provisoire proprement dite:
• Enduire le modèle de la préparation d'un vernis et laisser sécher
• Mélanger la poudre de résine et le liquide dans un godet avec
une spatule à ciment.
• Couler la résine dans la pré-empreinte à l'alginate de façon à
remplir le volume coronaire de la dent intéressée.
• Le modèle comportant la préparation est replacé dans la pré-
empreinte.
Il est maintenu sous une pression axiale qui n’en doit pas être
excessive.
L'enfoncement excessif du modèle donnera une prothèse provisoire
trop fine.
• Les excès de résine sont supprimés, l'ensemble pré-
empreinte+modèle est maintenu par un élastique, le tout est laissé
dans l'eau chaude environ 5 minutes.
• Lorsque la résine a durci, l'élastique est retiré et le modèle en
plâtre désinséré de l'empreinte.
La prothèse provisoire est récupérée.
• On nettoie l'intrados de la couronne provisoire des débris de
plâtre avec la pointe d'un couteau de laboratoire.
Les excès de résine au niveau cervical sont supprimés avec un
2 Deuxième étape
Mise en place d'une dent de commerce sur le modèle d'étude au
niveau de l'espace édenté.
La dent absente peut être reconstituée sur le modèle d'étude par
une maquette en cire.
3 Troisième étape
Prise d'empreinte du modèle d'étude ainsi préparé.
L'empreinte est conservée dans un tissu imbibé d'eau.
4 Quatrième étape
Préparation des piliers du bridge.
5 Cinquième étape
Après finition des préparations, prendre une empreinte à l'alginate
et la coulée en plâtre a prise rapide.
Le modèle obtenu est taillé puis vernis.
7 Septième étape
• Contrôle et correction de l'occlusion
• Adaptation marginale
• Scellement avec de l'oxyde de zinc eugénol
IV.C.a.Première étape
Une empreinte de la préparation terminée est prise, la couler en
plâtre à prise rapide.
IV.C.c.Troisième étape
• Ajustage de la couronne choisie sur la préparation ou le modèle
• Tracer le contour gingival au crayon sur la face vestibulaire de
la préparation.
• L'excès de la longueur est supprimé avec une meulette jusqu'au
repère cervical tracé.
La couronne est a nouveau essayée sur la préparation et le bord des
faces proximales retouché si nécessaire.
IV.C.d.Quatrième étape
Vernir le modèle comportant la préparation, laisser sécher.
IV.C.e.Cinquième étape
• Préparer la résine dans un godet et remplir la couronne en
polycarbonate de résine
• Placer le tout sur le modèle de la préparation en faisant
s’échapper les excès de matériau acrylique au niveau des bords
cervicaux.
• Après polymérisation, récupérer la couronne provisoire et
supprimer les excès cervicaux à l'aide d'un disque.
IV.C.f.Sixième étape
Placer la couronne provisoire sur la préparation et vérifier les
rapports occlusaux avec du papier à articuler.
Toutes les faces touchées devront être polies avant le scellement
avec un ciment à l'oxyde de zinc eugénol. (
Faces touchées: face linguale, le bord incisif)
IV.E.a.Première étape
Réduction à minimum de la dent (être pour une couronne coulée)
IV.E.b.Deuxième étape
Mesure du diamètre mésiodistal de la dent à reconstruire et choix
de la couronne correspondante.
IV.E.c.Troisième étape
Essai et adaptation des bords marginaux et polissage des zones
retouchées.
Supprimer les excès de métal au niveau cervical jusqu'à ce que la
couronne soit adaptée parfaitement.
IV.E.d.Quatrième étape
Placer la couronne sur la dent et vérifier les rapports d'occlusion
avec du papier à articuler.
Les rectifications sont faites en dehors de la bouche.
IV.E.e.Cinquième étape
Scellement avec un ciment à l'oxyde de zinc eugénol.
Les excès seront supprimés avant prise complète du ciment.
V Conclusion
Les restaurations provisoires se distinguent des restaurations définitives par la nature
du matériau utilisé pour les confectionner.
Les principes qui régissent leur réalisation sont identiques.
I Définition
Les inlays sont des pièces prothétiques intra coronaires réalisés sur dents délabrées. Ils
sont en alliage coulé (or), en résine composite ou en céramique mordancée. Les onlays
sont des constructions extra coronaires recouvrant partiellement la couronne dentaire,
en préservant les faces saines de la dent.
II Indications
II.A.Indications des Inlays
• Restaurations de choix pour dents vivantes postérieures présentant des
caries occlusales, cervicales et proximales
• En cas de fracture fermée d'un bord ou d'un angle des incisives.
• Supports d'appuis occlusaux, ou d'attachements en prothèse partielle.
• Bonne hygiène buccale
IV Avantages
• Traditionnellement l'or était considéré comme matériau idéal pour l'inlays et
l'onlays (à la fois mou et résistant)
• Les résines composites et les céramiques ont un excellent pouvoir de reproduction
de la teinte (couleur)
• Possibilité de collage aux tissus dentaires.
• Adhérence à la denture et l'émail.
• Remplacent la substance dentaire et renforcent en même temps la dent restaurée.
• La rigidité et la résistance et égale ou supérieure à celle de dents saines.
V Inconvénients
• Risque de mortification pulpaire
• La réalisation est longue
• Risque de fracture de la céramique avant sa mise en place
• Risque d'abrasion des dents antagonistes lorsqu'il est en céramique
• Inesthétique lorsqu'il est en alliage coulé
• Restaurations coûteuses
• Le choix du matériau dépend de la largeur de la cavité si elle est supérieure à 2mm
: céramique, si elle est inférieure à 2mm = résine composite
VI.D.Inlay de classe IV
La céramique peut remplacer les bords incisif, les faces proximales de la dent
et présente une résistance beaucoup plus importante = que la résine
composite.
La ligne de fracture est régularisé perpendiculairement aux faces linguales et
vestibulaires de la dent, la limite vestibulaire est biseautée sut tout le long.
Sur les dents maxillaires du coté palatin, on réalisera un minicongé en 1/4 de
rond car l'émail est plus épais que sur les incisives mandibulaires où le joint
sera vif.
VI.E.L'inlay de classe V
Ces cavités posaient un problème de rétention de l'obturation qui est
actuellement réglé par les composites.
VII L'onlay
L'onlay en alliage coulé (or ou métal) est réalisé sur des faces palatines des dents en
s'ancrant dans des rainures ou des puits taillés dans l'émail et la denture, il est utilisé
pour un bridge de courte portée antérieur pour préserver les autres faces de la dent.
Une facette en céramique (onlay) peut être réalisée sur la face vestibulaire des dents
pour renforcer une dent et améliorer la teinte.
Avec la céramique mordancée, on peut à la fois obturer une cavité et restaurer une
face délabrée: c'est donc un inlay-onlay.
La création d'une cuspide en céramique en occlusion avec l'antagoniste peut entraîner
l'usure de la dent naturelle, lorsque l'onlay est nécessaire un contact très réduit ou
absent sera établi avec la céramique, on évitera les zones soumises aux forces
occlusales importantes.
La taille terminée, les préparations sont finies, un fond de cavité verre ionomère
polymérisable sera placé au fond de la cavité à une épaisseur suffisante pour ne pas
craqueler pendant le mordançage.
IX Techniques d'empreintes
Les matériaux utilisés sont les mêmes que ceux, utilisés pour les empreintes de
X Choix de la couleur
Sélectionner une couleur légèrement plus claire et la foncer avec le composite de
collage.
Le céramiste a besoin des renseignements sur la coloration des fissures, des sillons, la
texture de la dent, la translucidité et sur l'occlusion.
XI Restauration provisoire
La restauration provisoire doit stabiliser les rapports occlusaux existant et protéger les
dents préparées de toute agression.
Il y'a plusieurs méthodes pour la préparer, de la résine autopolymérisable est préparée
de consistance fluide et coulée dans un moule thermoformé (vacuform) qui est
positionné sur les dents préparées, préalablement lubrifiées pour faciliter la
désinsertion, on retire et on replace plusieurs fois pour éviter les modifications
pulpaires, l'inlay en résine est dégrossi poli et scellé provisoirement avec un ciment
sans eugénol pour ne pas nuire à la polymérisation du collage.
XI.A.Méthodes de laboratoire
Les inlays sont élaborés sur un modèle positif unitaire (M P U) en matériau
réfractaire.
Le maître-modèle obtenu en coulant les empreintes au plâtre Pierre avec les
pins de positionnement est placé dans un moule où on injecte un matériau
vinyle polysiloxane pour obtenir un duplicata après retrait du modèle et des
MPU, le matériau réfractaire (revêtement) est coulé dans cette Nouvelle
empreinte ainsi on obtient des préparations en matériau réfractaire.
XI.B.Montage de la céramique
• Le MPU en matériau réfractaire est dégazé pour éliminer les pollutions
organiques.
I Définition
L'inlay core est un noyau métallique coulé permettant la reconstitution des pertes de
substances partielles coronaires ou corono-radiculaires d'une dent préparée au
préalable pour recevoir un ancrage à recouvrement total.
L'inlay core est appelé aussi faux moignon.
II Description
L'inlay core se présente comme un inlay-onlay de reconstitution prolongé par un ou
plusieurs tenons radiculaires.
- Il est inlay par reconstitution cavitaire.
- Il est onlay par recouvrement des parois dentinaires résiduelles pour les protéger.
- Les tenons radiculaires assurent une puissante rétention
En plus de la reconstitution du moignon, la réalisation de l'inlay-core a pour but de
renforcer la solidarisation entre les racines et les parois dentinaires résiduelles
On réalise ainsi un moignon rigide et résistant, capable de supporter un élément de
recouvrement total.
III Indications
L'inlay-core est indiqué chaque fois que toute autre restauration classique s'avère
insuffisante tant en résistance mécanique qu'en surface d'appui au niveau des dents
IV Contre-indications
Comme pour la Richmond, les couronnes inlay intéressent la racine, c'est à dire en cas:
• De fracture radiculaire, de rhizalyse
• De perforation radiculaire
• De mobilité importante
• De lésions apicales et péri-apicales non stabilisés
V Avantages
L'élément prothétique CIV ou CC, peut être remplacé sans altérer la structure sous
jacente, c'est à dire l'inlay-core.
VII.B.Examen radiologique
Une radiographie rétro-alvéolaire est obligatoire car elle va nous renseigner
sur:
• La valeur de l'obturation canalaire
• Sur le nombre, la direction et la forme des racines
• Sur leur longueur, leur diamètre mésiodistal
• L'état apical et péri-apical.
Avant toute restauration prothétique, il est indispensable de procéder aux
soins préprothétiques à savoir:
• Le traitement radiculaire (reprise du traitement si nécessaire avec un
contrôle radiologique) et sous gingivaux (détartrage, curetage...)
Une fois l'indication posée, la préparation de l'inlay core se fera en deux
temps...
1 a\
La réduction du bord incisif est exécutée avec une fraise
diamantée à bout rond (figure 5).
La face linguale est effectuée avec une fraise diamantée
tronconique.
Les parties d'émail et de dentine trop minces ou non
soutenues sont alors supprimés (figure 6)
2 b\
1 a\ 1ère étape
Déterminer la profondeur d'insertion du forêt Largo en le
comparant à la longueur du canal sur une radiographie
(figure 7 et 8)
2 b\ 2ème étape
Placer le foret dans le logement de la longueur prévue et
continuer l'élargissement avec des forêts dé taille croissante
jusqu'à atteindre celle choisie pour la dent en s'aidant de la
radiographie (figure 9)
Lorsque le logement canalaire est terminé, on réalise à
l'aide d'une fraise, une encoche occlusale au niveau de la
plus grande épaisseur de substance dentaire (figure 10),
élargir l'entrée du canal afin d'augmenter la rétention.
La périphérie externe du plateau occlusal sera biseautée
avec une fraise diamantée flamme (figure 11). Ceci
augmentera l'étanchéité et assurera une protection des
parois dentinaires.
Lorsqu'il n'existe plus ou presque plus de parois dentinaires,
VIIIRéalisation de l'inlay-core
Il existe 2 méthodes, directe et indirecte:
VIII.B.Méthode indirecte
Dans ce cas, l'inlay core sera sculpté au laboratoire à partir de l'empreinte
VIII.C.b.En clinique
Le faux moignon est ajusté en bouche, l'insertion dans le
logement canalaire doit se faire sans forcer, s'il y a
frottement, le corriger par meulage.
L'inlay-core est ensuite scellé à l'aide d’un ciment à
l'orthophosphate de zinc fluide porté par un lentulo ou une
broche de Kerr)
L'insertion lente de la pièce métallique permet l'élimination
des excès de ciment de scellement et donc une mise en place
précise du faux moignon. Le premier étage de la construction
prothétique est ainsi terminé.
L'empreinte de l'ensemble est prise aux élastomères, pour
l'élaboration de la couronne de recouvrement totale choisie
(couronne coulée, couronne à incrustation vestibulaire ou
couronne céramo-métallique) (figure 18)
C'est le deuxième étage de la conception prothétique qui sera
scellé ultérieurement sur le faux moignon (figure 19)
IX Conclusion
Un inlay core bio conçu, constitue un recours thérapeutique appréciable en
remplacement de la couronne Richmond (abandonnée)
Son principal avantage réside dans l'indépendance qui existe entre le tenon radiculaire
(l'inlay-core) et l'ancrage de recouvrement définitif.
5- La prothèse piézographique
I Introduction
La restauration d’une édentation partielle par une prothèse amovible a toujours posé un
problème, qui est de concilier les impératifs biologiques aux impératifs mécaniques.
Le mode de restauration de ces édentations partielles peut être, une prothèse partielle à
ancrage préfabriqué ou confectionné individuellement ou une prothèse à armature coulée
en une seule pièce généralement en chrome-cobalt-molybdène pour leur excellente
biocompatibilité et leur résistance à la corrosion.
C’est le châssis métallique.
«Toute prothèse partielle adjointe, dont le caractère n’est pas temporaire, comprend un
I
Différents éléments constituant un chassis métallique
I
Un châssis métallique est constitué par l’assemblage de différents composants ayant chacun une
fonction déterminée.
II.A
Connections ou conjonction principale
.
II.A.a.Définition
C’est l’élément de base de la prothèse, auquel sont reliés les autres éléments
ceux qui remplacent les dents absentes «selles» et ceux qui s’agrègent aux dents
restantes « crochets et attachements».
II.A.b.Impératifs
Elle doit satisfaire trois impératifs:
1 Rigidité
Condition indispensable pour assurer une distribution équilibrée des efforts
développés pendant la mastication.
Les contraintes de flexions répétées peuvent provoquer sa fracture.
II.A.
Au maxillaire
c.
Différentes formes sont proposées:
•Plaque pleine
C’est l’une des formes des plaques larges.
Indiquée en classe I, II et IV ,V de Kennedy-Applegate et c’est pour satisfaire une
répartition des forces sur une surface aussi étendue que possible : «assure la
sustentation »
Figure -1
Figure -2
Figure -3
Figure -6
II.A.d.? la mandibule
? la mandibule, les zones de recouvrements réduites font apparaître des
contraintes multiples telles:
• Contraintes fonctionnelles : répartition des forces sur les dents et jouer le
rôle de rétention indirecte.
Figure -7
L’armature peut prendre plusieurs formes:
1 Barre linguale
Constitue l’armature principale de choix d’une prothèse mandibulaire et
assure la conjonction des selles.
Cependant elle ne participe ni à la sustentation, ni à la stabilisation, la
section révèle : une forme de demi poire.
La partie plane faisant face à la muqueuse et la partie convexe en regard
du plancher.
Elle est de 3,5 mm de section située à 2 mm du plancher buccale, et 5 mm
du collet gingival.
Figure -9
Figure -10
Figure -12
La face interne établie un contact intime avec la surface dentaire, le
contact est rompu, le bandeau franchit en pont le 1/3 coronaire cervical,
et la gencive marginale.
• Cette décharge de 0,3 mm de l’intrados répond au désir d’éviter toute
Figure -13
3 Barre corono-cingulaire
Indiquée dans:
• Espace entre gencive marginale et plancher linguale largement
insuffisant.
• Santé parodontale bien établie, et le recouvrement de la gencive
marginale peut entraîner une pathologie.
• Contre indication du bandeau linguale.
1 La barre cingulaire
- La barre cingulaire à la forme d’une barre métallique reposant sur
la face linguale des dents du groupe incisivo-canin.
- L’intrados est en contact intime avec les dents, et pénètre dans les
embrasures sans obturer la portion apicale.
- Présence indispensable d’appuis dentaires pour prévenir le
glissement en direction cervicale qui peut aboutir à des dents en
éventail.
- Elle peut être associée à une barre linguale.
- Elle décrit la forme d’une barre linguale avec fenêtre au niveau de
la gencive marginale
- En cas de diastèmes elle est préférée au bandeau : son dessin
festonné permet d’éviter la visibilité du métal.
Figure -15
2 Barre coronaire
Se situe sur le tiers (1/3) occlusal de la face linguale des molaire et
prémolaires.
Ses dimensions sont rapprochées à celles de son homologue cingulaire.
Rôle:
Destinée à s’opposer aux mouvements dans le sens horizontal. Et
constitue un moyen de réciprocité aux forces exercées par certains
types de crochets.
• Moyen de liaison
Le mode de liaison est en principe déterminé par le type de l’édentement.
Il existe plusieurs modes:
Figure -18
2 Liaison semi-rigide
Ce mode de liaison est obtenu par une potence et un appui occlusale placé
sur les dents limitant le segment édenté du coté opposé à l’édentement,
donc mésiale pour les édentement distaux et distale pour les classes IV à
grande étendue.
Le jeu des selles est fonction de:
• Compressibilité de la fibro-muqueuse.
• L’élasticité relative du métal.
• L’intensité des forces masticatrices.
• L’étendue de la plaque.
Ce mode de liaison évite ainsi la disto-version des dents piliers.
Indication :
Figure -19
Figure -20
II.C.Les crochets
II.C.a.Définition
II.C.b.Composition
Il se compose de:
• Bras de calage.
• Bras rétentif.
• Ampoule du crochet et appui occlusal.
• Potence.
Figure -21
Figure -22
II.C.c.Impératifs
• Respect des tissus de support dentaire.
• Doit ceinturer plus de la moitié de la dent.
• Il peut être continue ou discontinue.
• Réciprocité obligatoire : rétention vestibulaire du coté droit, elle serait de
même pour le coté gauche.
II.E.Grilles de rétention
C’est la partie du châssis métallique située sur le faite de la crête édentée.
Elle sont espacées préaLablement de 1,5 à 2 mm des surfaces d’appuis : espace
nécessaire pour Loger la résine acrylique pour la fixation des dents prothétiques.
Situation:
- 5 mm en avant des tubérosités et n’arrive pas au trigone retro-molaire. 1 mm des dents
piliers bordant l’édentement.
- Dans le secteur vestibulo-lingual et vestibulo-palatin la grille est à chevale sur la crête
édentée.
II.F.Les selles
Elles peuvent être:
• Entièrement métalliques : préférée pour les sollicitations fonctionnelles qu’elles
transmettent au support ostéo-muqueux.
• En résine : cependant elles offrent l’avantage de permettre le rebasage et les
modifications.
• L’utilisation mixte est l’idéale.
La rétention de la résine est assurée par une grille rigide à mailles plus ou moins larges
espacées des crêtes pour permettre de loger cette dernière en épaisseur suffisante.
? la jonction résine-métal du châssis : un épaississement de l’armature détermine une
ligne d’arrêt sur laquelle la résine vient s’appuyer en butée sous une épaisseur calculée
pour éviter le décollement, fracture et infilfration alimentaire et microbienne.
III Conclusion
Le châssis métallique et surtout les selles recouvrent une plus ou moins large portion de
fibro-muqueuse, gingivale, la prothèse est obligatoirement amovible et doit être par
conséquent entretenue dans un état de propreté absolue.
I.E. Finition
Pas de polissage pour ne pas émousser les arêtes, au contraire marquer les
limites et arêtes mal visibles.
II.B.Préparation proximale
Pour la préparation proximale, même chose que pour la préparation pour bridge
antérieure :
Point de contact rarement dépassé.
L'objectif étant de réduire les bombés proximaux.
La première ligne de finition proximale est préparée du côté de l'édentement
et au niveau du pilier le moins épais, car la plus difficile à réaliser.
I Introduction
Le praticien a l'entière responsabilité dans la conception du châssis ; et le résultat ne
peut être satisfaisant que s'il a clairement définit les modalités de réalisation à savoir
: l'examen clinique, radiologique, examen des moulages sur articulateur et
paralléliseur, tracé prospectif du futur châssis etc...
Ainsi une étroite collaboration clinique-laboratoire est indispensable afin de mener à
bien un traitement prothétique.
VI.B.Mise en revêtement
On solidarise le modèle à la base d'un cylindre à l'aide d'une cire non-
VIIICoulée de l'alliage
L'alliage le plus couramment utilisé est le Chrome Cobalt connu dans l'industrie sous
la dénomination de “stellite”.
Il présente une excellente rigidité sous une faible épaisseur, bonne tolérance
biologique et un prix de revient modéré.
C'est pendant le troisième palier que s'effectue la coulée.
Cette coulée est réalisée soit à-l'arc ou au chalumeau oxyacétylénique ou oxygaz ;
soit de préférence par induction électronique.
IX Finition
IX.A.Dégrossissage de la pièce prothétique
Après coulée, le cylindre est refroidi à l'air libre.
Il est ensuite fracturé à l'aide d'un marteau en tapant sur le tiers du cylindre
du côté du modèle.
Avec une pince le châssis est libéré de son revêtement.
La pièce finale est sablée pour éliminer les débris de revêtement et la
couche d'oxyde recouvrant la surface du métal.
A cette étape, on sectionne les tiges de coulée, vient ensuite le polissage
électolytique (le châssis joue le rôle d'anode en sa surface) en milieu acide ;
un rinçage à l'eau pour terminer.
IX.B.Polissage mécanique
X Conclusion
Le respect de la chaine technologique permet d'élaborer un châssis métallique dont
l'adaptation en bouche se fera avec un minimum de retouches possibles.
1 Sustentation
Assurée par les appuis occlusaux (AOD) en regard des crêtes
édentées.
La prothèse est inscrite à l'intérieur du quadrilatère de sustentation
dentaire représenté par les AO sur la 13, 17, 24 et 27.
2 Rétention
Assurée par les 4 crochets Ackers ; dans le cas de dents isolées
préférer les crochets anneaux modifiés à doubles appuis et qui ont
l'avantage d'empêcher la mesio-version des dents.
3 Stabilisation
Assurée par les bras linguaux (BC) des crochets 13, 17, 24 et 27.
4 Moyens de connexion
Sont assurés par la connexion principale qui est une plaque palatine
pleine, étroite ou double barre (selon les impératifs cliniques) tout
en respectant le principe de décolletage de Housset et des
connexions secondaires reliant directement l'appui dentaire à la
selle.
Pour des raisons esthétiques les crochets peuvent être remplacés
par des attachements.
5 Attachements
Lorsque la prothèse à châssis métallique est stabilisée par les
attachements, elle est dite prothèse amovo-inamovible.
Elle est composée d'une prothèse scellée (dans un premier temps)
représentée par des CIV, CCM ou CC sur les dents bordant les
édentements, sur lesquelles s'incorporera le châssis (dans un
deuxième temps).
Les couronnes sont munies des éléments mâles des attachements
(conjoncteurs à barres) au niveau des faces proximales prés du bord
cervical et au dessus de la ligne faîtière, ce qui permet de bien
solidariser les couronnes entre elles
Le châssis est composé d'une connexion principale, de connexions
secondaires et de grilles de rétention, à l'intérieur desquelles sont
noyées dans la résine, les parties femelles des attachements. La barre
carrée de Dolder semble être l'attachement de choix.
Remarque
2 La rétention
Elle est assurée par les extrémités rétentives des crochets en
prenant en compte les nécessités esthétiques.
Il s'agit:
Du crochet de Bonwill du côté denté, et
3 La stabilisation
La stabilisation est procurée par l'ensemble des éléments
métalliques à appui dentaire situés au dessus de la ligne guide (BC,
barre coronaire quand elle existe et appui cingulaire).
L'élément de connexion principale : est un bandeau palatin ou
plaque palatine en papillon (étroite) de 7/10mm assurant la rigidité,
avec un encombrement réduit tout en privilégiant le confort du
patient (respect du principe de décolletage).
La connexion secondaire située du côté denté est espacée de
3/10mm de la muqueuse et relie le crochet de Bonwill à la
connexion principale.
II.C.Classe VI Kennedy-Appelegate
II.C.a.Théorie
Comme pour le maxillaire supérieur, la difficulté réside dans la
nécessité d'obtenir pour le châssis une rétention du côté
controlatéral soit en franchissant l'arcade soit en contournant la
dernière dent.
La connexion principale est une barre linguale.
Les crochets sont les mêmes que ceux du maxillaire supérieur.
II.C.b.Remarque
Le traitement de la classe VI supérieure ou inférieure peut être un
châssis métallique stabilisé par des attachements comme pour la
classe III du côté édenté ; cependant du côté denté mettre soit un
crochet double de Bonwill pour stabiliser le châssis, soit éviter le
crochet pour des raisons esthétiques et mettre un attachement type
bouton pression dont la partie femelle est coulée avec les
restaurations scellées côté denté, et la partie mâle est porté par la
connexion secondaire du châssis.
III.B.b.Composants du châssis
Une connexion principale représentée par une plaque palatine
pleine à grand recouvrement.
Crochets: un crochet de stabilisation le plus postérieur possible
du côté opposé à la perte de la canine et qui serait:
Soit un crochet de Ackers dont la connexion secondaire est en
disto-palatin (si la face distale est suffisamment haute)
Soit un crochet double de Bonwill (sur deux dents contigües) ; et
en mésial de l'édentement un autre crochet de Ackers ;
Du côté de la perte de la canine, la dent la plus postérieure
recevra un crochet à anneau modifié de Ney, et vu que l'incisive
latérale ne peut supporter un crochet, la plaque palatine sera
fermée au niveau de son collet avec une décharge de 2/10mm.
IV.B.Théorie
Le déséquilibre de la PPA restaurant cet édentement peut être engendré par
des mouvements de translation et par des mouvements de rotation.
L'enfoncement de la selle par translation est maîtrisé par l'ensemble des
appuis occlusaux.
L'enfoncement de la selle par rotation autour de l'axe (XX') de la 14-24 est
maîtrisé par les extrémités rétentives des crochets de Bonwill en particulier
les bras distaux sur 17 et 27
Le décollement de la selle par translation est maîtrisé par les extrémités
rétentives de tous les crochets (16, 17, 26, 27).
IV.C.Composants du châssis
Moyens de sustentation : appuie-occlusaux sur 17, 16, 15, 14, 24, 25, 26 et
27.
Moyens de rétention : crochets de Bonwill sur 17-16 et sur 27-26 et des appuis
occlusaux distaux sur 17 et 27(rétention indirecte).
Moyens de stabilisation et de guidage : parties rigides des bras de calage des
crochets sur 16, 17, 26, 27 et la barre coronaire sur 15-14 et 24-25.
Moyens de connexion : plaque palatine de 6/10mm d'épaisseur, largement
décolletée pour ne pas altérer la santé parodontale. Des potences
(connexions secondaires) rigides espacées de la muqueuse entre 16-17 et 26-
27, potences directement en mésial de la 14 et la 24;
V Conclusion
Pour tout édentement intercalé de petite ou moyenne étendue, la solution de choix
est la prothèse fixée et ce du point de vue biomécanique, fonctionnel et
psychologique.
Mais il arrive que pour des impératifs cliniques ou budgétaires, la prothèse partielle
adjointe à châssis métallique trouve son indication.
Parmi les impératifs cliniques :
L'étendue des segments édentés est excessive, par conséquent la résistance des dents
piliers est insuffisante pour supporter la travée de bridge (loi de Duchange).
Résorption importante des crêtes rendant impossible l'ajustement des éléments
intermédiaires de bridge.
I Définition
L'espace prothétique est l'espace situé entre la langue d'une part, les joues et les
lèvres d'autre part, ou les forces horizontales développées par ces organes sont
inférieures aux forces de rétention des prothèses qui y seront placées.
III Localisation
Elle se fait au niveau de la partie mandibulaire qui est entièrement entourée par les
masses musculaires actives.
Au cours de sa localisation, il faut toujours supprimer la prothèse maxillaire qui peut
avoir une action perturbatrice en repoussant la langue en arrière, ce qui fausserait
les résultats.
V.A.Les phonèmes
Les phonèmes sont le groupement de sons qui forment la parole.
Ils sont modulés principalement au niveau de l'effecteur buccal et
accessoirement au niveau de l'effecteur nasal.
Ils s'y transforment en voyelles et en consonnes.
Dans la phonation, le praticien est essentiellement intéressé par la manière
dont les phonèmes sont modulés, c'est à dire la manière dont réagissent les
masses musculaires de l'effecteur buccal, langue, sangle buccinato-labiale et
voile.
2 Le joint postérieur
Pour obtenir un joint postérieur de qualité, il est indispensable
que les tissus du voile soient moulés en leur position haute,
donnée par l'émission d'un “Ah” clair et continu.
Il faut que le voile soit maintenu levé et que la pâte reste
V.B.b.A la mandibule
1 Le volet labial
Les phonèmes utilisés sont les mêmes qu'au maxillaire, on y
ajoutera des phonèmes comprenant les consonnes labiodentales
“F, V”.
2 Volet buccinateur
Ces volets se délimitent assez bien en faisant prononcer le son
“On” très bien articulé.
3 Croissant sublingual
L'extension au niveau de ce croissant s'obtient en faisant
prononcer plusieurs fois de suite le phonème “La” qui peut être
complété par des phonèmes chuintants “Cha” ou sifflants “Ja”.
4 Volet alvéolo-linguaux
Les consonnes explosives vélaires “G, K” associées aux voyelles
“A, E, U” donnent des phonèmes particulièrement aptes à
délimiter ce volet.
I Introduction
Le bridge collé, en métal et en céramique remplace la dent absente, il est collé sur les
faces palatines des dents bordant l'édentement.
Comme un bridge conventionnel, un bridge collé est fixe, il ne peut être déposé.
Les préparations des dents piliers sont moins importantes que celles des dents piliers
des bridges conventionnels.
Le bridge collé remplace la dent, stabilise l'occlusion et évite l'égression des dents
antagonistes.
Le traitement est très court mais présente entre autres inconvénients un risque de
décollement.
Il y a aussi risque de sensibilité dentaire au niveau des piliers ou de fracture de la
restauration.
La durée d'une telle prothèse est également variable, il arrive que le métal soit visible
par transparence et compromette le résultat esthétique.
Parfois une hygiène difficile à mettre en œuvre est à l'origine d'une inflammation
gingivale.
Cette option est cependant le traitement de choix Pour les jeunes patients, et
certains praticiens la considèrent comme une prothèse transitoire jusqu'à l'âge
adulte.
Alors une prothèse plus définitive est envisagée.
II.B.Edentement limité
Le bridge de trois éléments représente la situation idéale, il est
exceptionnellement envisageable de remplacer deux dents (par exemple des
deux incisives centrales mandibulaires).
Les constructions supérieures à 3 éléments ont un taux d'échec
significativement plus important.
II.C.Piliers sains
Une surface de collage amélaire maximale sera recherchée, la valeur adhésive
du collage sur dentine étant plus faible, la préparation devra intéresser des
piliers sains ou présentant de petites reconstitutions.
II.D.Parodonte sain
Une mobilité dentaire excessive liée à une faiblesse parodontale est une
contre-indication aux bridges collés dont le joint de colle est alors soumis à
des contraintes plus importantes pouvant entraîner son décollement.
II.F.Piliers orthocentres
Des dents supports en malpositions, conduiraient l'opérateur à accentuer les
préparations afin de les paralléliser, principe indispensable à l'insertion de la
pièce prothétique.
Ceci aurait pour conséquence d'obtenir une surface de collage en grande partie
II.G.Occlusion / parafonctions
Les situations cliniques d'occlusion très serrée constituent des contre-
indications relatives aux bridges collés car nécessitant une préparation plus
importante, donc principalement dentinaire.
En outre les parafonctions qui engendrent des forces horizontales très nocives
pour l'adhésion de la pièce prothétique collée et constituent une contre-
indication.
III.B.Préparation quantitative
L'épaisseur du métal au niveau des ailettes doit être d'environ 0,8mm, ce qui
leur confère une rigidité suffisante.
En pratique, cette épaisseur conduirait à préparer une grande partie de la
préparation au-delà de l'épaisseur d'émail.
Afin d'y palier, la préparation est sous évaluée et le prothésiste dentaire est
amené, lorsque l'occlusion le permet à augmenter l'épaisseur de métal, sans
pour autant obtenir un sur-contour au niveau des limites du joint
prothétique.
III.C.Préparation qualitative
La préparation doit intéresser un maximum d'émail pour permettre une haute
valeur d'adhésion.
En outre, les impératifs liés au collage impliquent une préparation supra-
gingivale permettant la pose du champ opératoire et l'étanchéité lors de la
mise en place de la pièce prothétique, gage de pérennité.
Bien que le mode de liaison par collage assure une rétention importante
grâce à l'adhésion chimique sur l'émail et autorise des préparations moins
mutilantes, des artifices de rétention doivent êtres réalisés (boites,
rainures, puits, tranchées).
En effet, les préparations rétentives, donc plus mutilantes, ont une durée de
vie en bouche et un taux de décollement plus faible que les préparations à
minima.
III.E.Parallélisme de préparations
Comme toutes les techniques de préparations de bridges, un parallélisme des
piliers est exigé.
IV Le collage
Le collage est réalisé sous champ opératoire après vérification de l'ajustage dento-
prothétique, de l'absence de bascule, de l'intégration esthétique de l'intermédiaire de
bridge.
La friction de la pièce prothétique doit être légère car le prothésiste doit avoir prévu
une épaisseur suffisante pour le joint de colle (l'épaisseur du ciment d'espacement
doit être trois fois supérieure à celui d'une prothèse scellée).
Le collage est réalisé selon les consignes du fabricant.
Après la prise de la colle, les excès sont éliminés, mais la finition du joint sera
reportée à une séance ultérieure.
V Le controle
VI Exemple pratique
La première prémolaire droite "15" qui présentait une fracture verticale à été
extraite.
La thérapeutique de choix aurait été l'implant, mais rendu impossible du fait d'une
hauteur d'os insuffisante (sinus volumineux).
Les dents de part et d'autre de l'édentement étant totalement saines, un bridge collé
a donc été fait.
Les préparations se veulent assez rétentives (proches des préparations pour onlays
scellés) avec une rainure centrale pour rigidifier la pièce prothétique et des boites
proximales stabilisatrices.
La prise d'empreinte ne présente pas de difficulté, les limites étant toutes
supragingivales, collage oblige.
Le champ opératoire est posé afin de procéder au collage de la pièce prothétique.
Nous avons utilisé du superbond qui est un excellent matériau de collage mais
présente en outre l'avantage de réaliser une couche opaque blanche qui permet de
masquer le métal non précieux, assez sombre, qui serait visible par transparence.
Vue clinique finale, après dépose du champ opératoire, les ailettes métalliques ne
sont pas visibles lors du sourire.
Les dents piliers ne présentent aucun assombrissement grâce à l'opacité de la colle.
Les embrasures dégagées permettent l'entretien avec les brossettes interdentaires.
VII Conclusion
Le concept des bridges collés trouve sa justification par l'économie tissulaire pour le
remplacement d'une ou deux dents antérieures en évitant des préparations corono-
périphériques où la réalisation d'une prothèse sur implant dont l'indication n'est pas
toujours possible.
Conventionnellement le métal est le plus apte à être utilisé pour l'armature des
bridges collés, mais les fibres synthétiques ont pris une place importante et peuvent
remplacer avantageusement le métal.
Yacine.:::LiOnBlAnC :::.
Fin.