Livre Prothese by LiOnBlAnC

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université Algérienne Des Sciences Médicales UNIVIRTA


Département de la chirurgie dentaire ALGDENT Service de Prothèse

Livre De Prothèse dentaire

Tous Les Cours De Prothèse dentaire


Université Virtuelle Algerienne
WWW.UNIVIRTA.COM
La Communauté Algérienne Des Chirurgiens Dentistes
WWW.ALGDENT.COM

Y@CiNe -2008/2009-
Sommaire
Cours De Prothèse 2EME Année Page

1ERE Partie

2EME Partie

Cours De Prothèse 3EME Année Page

1ERE Partie

2EME Partie
Cours De Prothèse 4EME Année Page

1ERE Partie

2EME Partie
Cours De Prothèse 5EME Année Page

Fin
1 - Généralités sur la Prothèse
2 - Classification des édentements
3 - Notions sur les empreintes en Prothèse
4 - Introduction à l’occlusion thérapeutique
5 - Les articulateurs et les arcs faciaux
6 - La mise en articulateur

1 - Les indices biologiques


2 - Parallélisme et crochets
3 - Le montage des dents
4 - Essayage des maquettes en cire
5 - Mise en moufle, cuisson et finition
6 - Essayage et contrôle de la prothèse terminée
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1 - Généralités sur la Prothèse
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Classification des différents types de prothèses
€ 1.€ Prothèse conjointe ou fixe
€ 1.€ En recouvrement total
€ 2.€ En recouvrement partiel
€ 3.€ Intra-coronnaire
€ 4.€ Richmond
€ 2.€ Prothèse adjointe partielle (mobile)
€ 1.€ Prothèse partielle à résine acrylique
€ 2.€ Prothèse partielle squelettique
€ 3.€ Prothèse adjointe totale
€ 3.€ Prothèse mixte
€ 4.€ Prothèse orthodentique
€ 5.€ Prothèse chirurgicale restauratrice
€ III.€ Les buts de la prothèse
€ 1.€ But fonctionnel
€ 1.€ La mastication
€ 2.€ Phonation
€ 2.€ But biologique prophylactique (= préventif)
€ 3.€ But esthétique

I Définition
Le mot prothèse signifie l'addition artificielle qui a pour but de remplacer un organe enlevé en partie ou en
totalité. En stomatologie, la prothèse à pour but de remplacer cette destruction portant sur les dents
entières ou sur la totalité de la denture.

II Classification des différents types de prothèses


II.A.Prothèse conjointe ou fixe
Les bridges ou ponts sont utilisés pour le remplacement d'une ou plusieurs dents par fixation au
niveau des dents piliées et reliées entre elles par une travée rigide :

€€Figure 1-1 : Bridges

elle peut être unitaire (une seule dent).

II.A.a.En recouvrement total


Il s'agit d'une couronne, celle si peut être entièrement métallique ou bien posséder une
face vestibulaire en céramique ou en résine.

II.A.b.En recouvrement partiel


Se sont lesOnlays de recouvrement

“sur la face vestibulaire taillée. Tache et coloration pour usage esthétique“

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II.A.c.Intra-coronnaire
Se sont lesInlays

“carie au niveau d'une molaire ou d'une prémolaire, crée une cavité, mettre à l'intérieur de la cavité
un matériau de reconstruction Inlays.“

II.A.d.Richmond
Si la portion coronaire visible est perdue en totalité et que la racine est sensée être
correcte (bien traitée) on pourra réaliser alors une dent à tenan Type Richmond(=tenon)
a : élargire le canal jusqu'au 2/3
b : réalise une dent à tenon

€€Figure 1-2

II.B.Prothèse adjointe partielle (mobile)


II.B.a.Prothèse partielle à résine acrylique
Actuellement, elle est considérée comme étant une prothèse provisoire d'attente

II.B.b.Prothèse partielle squelettique


L'armature est réalisée enstellite (= alliage d'or ) dans ce cas la base de la prothèse
possède une surface réduite ; de plus les moyens de rétention sont solidaires de la
plaque (crochets)

“coulées en même temps que la plaque“

II.B.c.Prothèse adjointe totale


On devra remplacer la totalité de la denture par une prothèse totale en résine acrylique

II.C.Prothèse mixte
Se sont des appareilsamovo-inamovible (une partie fixe, l'autre partie mobile ), le lien entre les deux
prothèses est appelé attachement

II.D.Prothèse orthodentique
Ces prothèses ont pour but de corriger les males positions dentaires, les anomalies alvéolaires et
par conséquent elle améliore la formule de la face en rapport avec la morphologie des maxillaires

II.E.Prothèse chirurgicale restauratrice


il existe des prothèses chirurgicales que l'on réalise dans le cas de fractures importantes du
maxillaire ou à la suite d'une ablation du maxillaire due à une tumeur

III Les buts de la prothèse


III.A.But fonctionnel
III.A.a.La mastication
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c'est l'acte par lequel les aliments sont plus ou moins écrasés par les dents, ils sont
aussi imbibés de salive puis écrasée avant d'être avaler

€€€•€ Pour l'Homme qui estomnivore


Les incisives : Coupent les aliments
Les canines : Déchirent les aliments
Les molaires : broient (elles agissent comme des meules)
le rétablissement de la mastication est un des plus important but de la prothèse

III.A.b.Phonation
Le langage articulaire résulte de la résonance de l'air, mis en vibration dans le larynx
au niveau des cavités pharyngienne, nasale et sinusal, toute modification de ces
cavités entraînera une altération du langage

€€€•€ la prothèse tend à modifier la cavité buccale d'un édenté en soulevant les lèvres
et les joues à fin de rétablir la phonation

III.B.But biologique prophylactique (= préventif)


La mastication délace les aliments pour les préparer à la digestion, elle favorise l'insalivation de
ces aliments et permet une pré digestion de certain aliment soulageant ainsi en partie la
mastication

€€€•€ La mastication par le brassage alimentaire qu'elle provoque, entrain l'état de propreté buccal
et entrave laPullulation

III.C.But esthétique
La perte des dents est inesthétique en elle-même, elle entraîne l'afecement des parties môle
facial avec accroissement des plis à partir des sillons nasaux géniaux

€€€•€ L'harmonie faciale par la forme, la dimension et la teinte des dents

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2 - Classification des édentements
Plan du document:
€ I.€ Historique
€ II.€ Les impératives auxquels doit répandre une classification
€ 1.€ Simplicité
€ 2.€ Normalisation
€ 3.€ Visualisation
€ 4.€ Standardisation
€ 5.€ L'édentation postérieur
€ 6.€ Dent de sagesse
€ 7.€ Traitement exodentique
€ III.€ La classification analytique et clinique
€ 1.€ Classe I (bilatérale distale)
€ 2.€ Classe II
€ 3.€ Classe III
€ 4.€ Classe IV
€ 5.€ Classe V
€ 6.€ Classe VI
€ IV.€ Conclusion

I Historique
Plusieurs tentatives en été faite depuits 1898 avec les travaux de Banwill.

€€€•€ Les auteurs qui ont travaillé et collaborer dans l'étude et la classification des édentations sont très
nombreux mais ne retiendrons pas. Les plus chevronnées (les plus connus et les plus expérimenter et traité dans les
ouvrages) qui traite de l'édentation partiel

Kennedy à fait ses travaux en 1923


Rampel en 1927
Wildà publié ses travaux en 1933
Balders à publié ses travaux en 1939
puis Elbrechten 1936
et Swensondans les années 80(Voir Encyclopédie chirurgicale médicale)
Nous retiendrons la classification de Kennedy modifié par Applegate et publié en 1960.

II Les impératives auxquels doit répandre une classification


II.A.Simplicité
Doit être simple

II.B.Normalisation
doit être accepter par le maximum de praticien de manière de débaucher à un diagnostic commun et
international.

II.C.Visualisation
Doit permettre une visualisation immédiate du cas considérée

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II.D.Standardisation
Elle doit assurer la standardisation des tracées des bases prothétiques et des moyens de rétention,
cette impérative ne peut être réaliser qu'aux conditions que les éléments anatomiques soit d'égale
valeur intrinsèque et extrinsèque.

“ extrinsèque : À l'intérieur des tissus

Intrinsèque : Tous ce qui se passe à l'intérieur “

II.E.L'édentation postérieur
L'édentation postérieur constituera toujours l'élément déterminant dans le choix d'une classe.

II.F. Dent de sagesse


L'absence d'une troisième molaire sans antagoniste (dont les actions sont en opposition) ne doit être
remplacer et ne doit pas intervenir dans l'établissement d'une classification

II.G.Traitement exodentique
La classification d'un cas à traité ne doit s'effectuer qu'après le traitement exodentique ou
prothétique fixe quand ce traitement s'impose
Exodentie : L'acte d'extraire

III La classification analytique et clinique


C'est une classification qui à été proposée par Edward Kennedy en 1923.

€€€•€ L'auteur a divisé toutes les édentations partielles possibles en 4 groupes de bases

III.A.Classe I (bilatérale distale)


Il s'agit d'une édentation partielle bilatérale et postérieur

€€Figure 2-1 : Classe I

III.B.Classe II
Édentation partielle unilatérale distale

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€€Figure 2-2 : Classe II

Remarque !

Relation inter-maxillaire
Exige un traitement rationnel qui est basé sur la relation inter-maxillaire (les rapports
qui existe entre les maxillaires) et une répartition harmonieuse de la charge occlusale

€€€•€ c'est la classe la plus difficile à réparer

III.C.Classe III
C'est une édentation bilatérale partielle encastrée(=intercalée) entre 2 segments dentés

Remarque !

Les canines
Dans cette classe les 2 canines sont présentes.

€€€•€ Cette classe présente des difficultés pour établir un dessin judicieux afin d'obtenir une
restauration équilibrée et intégrée par le patient

III.D.Classe IV
C'est une édentation partielle située sur la région antérieure de l'arcade et dans ce cas toutes les
dents postérieures sont présentes.

€€€•€ Cette classe n'admet aucune subdivision (Pas de classe IV modifiée)

€€Figure 2-3 : Classe IV

Remarque !
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Classification simplifiée
Une classification simplifiée est beaucoup plus utile parce qu'elle permet de grouper des
édentements dont le traitement repose sur des principes biomécaniques édentique
€€€•€ C'est pourquoi permis toutes les classifications proposées depuis 1898, seule sera
retenue celle de Kennedy modifiée par Applegate en 1960, elle se veut plus rationnelle du
point de vue thérapeutique, de plus elle est plus Didactique (utilise une conception et pratique facile à
lire et à interprétée pour être exécuter facilement par les étudiants)

La classification de Kennedy modifiée par Applegate comprend 6 classes fondamentales parmis ces 6 classes,
nous retiendrons la même classification que nous venons de décrire à savoir : les classes “I”, “II”, “III”, “IV”,
on ajout 2 classes qui ont été décrite par les deux auteurs.

III.E.Classe V
Regroupe toutes les édentations partielles intercalées sur les 2 coté de l'arcade, donc, il s'agit d'un
édentement intercalé bilatérale dans lequel une canine au moins à été perdue

€€Figure 2-4 : Classe V

III.F.Classe VI
Elle comprend les cas d'édentements intercalés unilatérales.

€€Figure 2-5 : Classe III

PS
Classe V et VI
Proposées par Le Joyeux mais ne figurent pas dans la classification de Kennedy modifiée par
Applegate.
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IV Conclusion
Il est bien évident que toute les possibilités d'édentements ne sont pas toute comprise dans ces 6 classes
fondamentales, pour bien cernée tous les problèmes rencontrés lors du traitement de ces classes, Kennedy à
eu recourt à des classes supplémentaires en adaptons des classes complémentaires en adaptons le terme de
“modification”, c'est ainsi qu'il à établie les modifications suivantes.

Chaque modification introduie un segment édenté supplémentaire et intercalé sur l'arcade dentaire
résiduelle.

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3 - Notions sur les empreintes en
Prothèse
Plan du document:
€ I.€ Historique
€ II.€ Les impératives auxquels doit répandre une classification
€ 1.€ Simplicité
€ 2.€ Normalisation
€ 3.€ Visualisation
€ 4.€ Standardisation
€ 5.€ L'édentation postérieur
€ 6.€ Dent de sagesse
€ 7.€ Traitement exodentique
€ III.€ La classification analytique et clinique
€ 1.€ Classe I (bilatérale distale)
€ 2.€ Classe II
€ 3.€ Classe III
€ 4.€ Classe IV
€ 5.€ Classe V
€ 6.€ Classe VI
€ IV.€ Conclusion

I Historique
Plusieurs tentatives en été faite depuits 1898 avec les travaux de Banwill.

€€€•€ Les auteurs qui ont travaillé et collaborer dans l'étude et la classification des édentations sont très
nombreux mais ne retiendrons pas. Les plus chevronnées (les plus connus et les plus expérimenter et traité dans les
ouvrages) qui traite de l'édentation partiel

Kennedy à fait ses travaux en 1923


Rampel en 1927
Wildà publié ses travaux en 1933
Balders à publié ses travaux en 1939
puis Elbrechten 1936
et Swensondans les années 80(Voir Encyclopédie chirurgicale médicale)
Nous retiendrons la classification de Kennedy modifié par Applegate et publié en 1960.

II Les impératives auxquels doit répandre une classification


II.A.Simplicité
Doit être simple

II.B.Normalisation
doit être accepter par le maximum de praticien de manière de débaucher à un diagnostic commun et
international.

II.C.Visualisation
.::: 12/08/2009 :::. Page 10
Doit permettre une visualisation immédiate du cas considérée

II.D.Standardisation
Elle doit assurer la standardisation des tracées des bases prothétiques et des moyens de rétention,
cette impérative ne peut être réaliser qu'aux conditions que les éléments anatomiques soit d'égale
valeur intrinsèque et extrinsèque.

“ extrinsèque : À l'intérieur des tissus

Intrinsèque : Tous ce qui se passe à l'intérieur “

II.E.L'édentation postérieur
L'édentation postérieur constituera toujours l'élément déterminant dans le choix d'une classe.

II.F. Dent de sagesse


L'absence d'une troisième molaire sans antagoniste (dont les actions sont en opposition) ne doit être
remplacer et ne doit pas intervenir dans l'établissement d'une classification

II.G.Traitement exodentique
La classification d'un cas à traité ne doit s'effectuer qu'après le traitement exodentique ou
prothétique fixe quand ce traitement s'impose
Exodentie : L'acte d'extraire

III La classification analytique et clinique


C'est une classification qui à été proposée par Edward Kennedy en 1923.

€€€•€ L'auteur a divisé toutes les édentations partielles possibles en 4 groupes de bases

III.A.Classe I (bilatérale distale)


Il s'agit d'une édentation partielle bilatérale et postérieur

€€Figure 2-1 : Classe I

III.B.Classe II
Édentation partielle unilatérale distale

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€€Figure 2-2 : Classe II

Remarque !

Relation inter-maxillaire
Exige un traitement rationnel qui est basé sur la relation inter-maxillaire (les rapports
qui existe entre les maxillaires) et une répartition harmonieuse de la charge occlusale

€€€•€ c'est la classe la plus difficile à réparer

III.C.Classe III
C'est une édentation bilatérale partielle encastrée(=intercalée) entre 2 segments dentés

€€Figure 2-3 : Classe III

Remarque !

Les canines
Dans cette classe les 2 canines sont présentes.

€€€•€ Cette classe présente des difficultés pour établir un dessin judicieux afin d'obtenir une
restauration équilibrée et intégrée par le patient

III.D.Classe IV
C'est une édentation partielle située sur la région antérieure de l'arcade et dans ce cas toutes les
dents postérieures sont présentes.

€€€•€ Cette classe n'admet aucune subdivision (Pas de classe IV modifiée)

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€€Figure 2-4 : Classe IV

Remarque !

Classification simplifiée
Une classification simplifiée est beaucoup plus utile parce qu'elle permet de grouper des
édentements dont le traitement repose sur des principes biomécaniques édentique
€€€•€ C'est pourquoi permis toutes les classifications proposées depuis 1898, seule sera
retenue celle de Kennedy modifiée par Applegate en 1960, elle se veut plus rationnelle du
point de vue thérapeutique, de plus elle est plus Didactique (utilise une conception et pratique facile à
lire et à interprétée pour être exécuter facilement par les étudiants)

La classification de Kennedy modifiée par Applegate comprend 6 classes fondamentales parmis ces 6 classes,
nous retiendrons la même classification que nous venons de décrire à savoir : les classes “I”, “II”, “III”, “IV”,
on ajout 2 classes qui ont été décrite par les deux auteurs.

III.E.Classe V
Regroupe toutes les édentations partielles intercalées sur les 2 coté de l'arcade, donc, il s'agit d'un
édentement intercalé bilatérale dans lequel une canine au moins à été perdue

€€Figure 2-5 : Classe V

III.F.Classe VI
Elle comprend les cas d'édentements intercalés unilatérales.

PS
Classe V et VI

Proposées par Le Joyeux mais ne figurent pas dans la classification de Kennedy modifiée par
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Applegate.

IV Conclusion
Il est bien évident que toute les possibilités d'édentements ne sont pas toute comprise dans ces 6 classes
fondamentales, pour bien cernée tous les problèmes rencontrés lors du traitement de ces classes, Kennedy à
eu recourt à des classes supplémentaires en adaptons des classes complémentaires en adaptons le terme de
“modification”, c'est ainsi qu'il à établie les modifications suivantes.

Chaque modification introduie un segment édenté supplémentaire et intercalé sur l'arcade dentaire
résiduelle.

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4 - Introduction à l’occlusion
thérapeutique
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Position occlusal d'inter-cuspidation maximale (PIM)
€ III.€ L'étude statique de la fonction occlusale
€ 1.€ La position du repos
€ 2.€ L'espace libre (=Free Wayspace)
€ 3.€ Dimension verticale de repos
€ 4.€ Dimension verticale d'occlusion (DVO)
€ 5.€ Position de relation mandibulaire centrée “Relation centrée”
€ 6.€ Position d'inter cuspidation maximale en relation centrée
€ IV.€ Étude dynamique
€ 1.€ Enregistrements sagittaux
€ 1.€ -A-
€ 2.€ -B-
€ 3.€ -C-
€ 4.€ -H-
€ 5.€ -1-
€ 2.€ Enregistrement horizontal des mouvements de glissement latéraux
et du trajet rétro antérieur en occlusion
€ 1.€ Classification d'Angle
€ 1.€ Classe I : normocclusion
€ 2.€ Classe II : retroclusion
€ 3.€ Classe III : protrusion
€ 2.€ Plan d'occlusion prothétique
€ 3.€ Plan de Camper
€ 4.€ La courbe de Spee
€ 5.€ La courbe de Wilson
€ 3.€ Enregistrement de l'occlusion
€ 1.€ Introduction
€ 2.€ Définition de quelques pointes de repaires
€ 3.€ Confection des bourrelets d'occlusion
€ 4.€ Enregistrement de l'occlusion
€ 1.€ Chez un patient édenté et dont la dimension vertical n'est
par perturbée
€ 2.€ Chez un patient édenté et dont la dimension vertical est
perturbée
€ V.€ Définitions des notions fondamentales liées à la diduction
€ VI.€ Examen du coté travaillant
€ 1.€ La fonction canine
€ 2.€ La fonction groupe

I Définition
On appelle occlusion (dentaire) tout état statique mandibulaire par rapport de contact entre les surfaces
occlusals des arcades dentaires quel que soit la position de la mandibule.

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€€€•€ Il existe donc une infinité d'occlusion selon les relations de contact des dents entre elle, relation qui
d'ailleurs conditionne les rapports des condyles dans leur cavité glénoïde respective

€€€•€ La plus stable occlusion est obtenue en position d'inter cuspidation maximale. (Lorsqu'il existe un
maximum de contact dentaire entre dent du maxillaire et les dents de la mandibule).

€€€•€ La plus instable occlusion se produit lorsqu'il n'y a qu'un seul point d'appuie occlusal, c'est le cas dans un
mouvement de protrusion ou diduction, seul 2 dents antagonistes entre en contact.

€€€•€ L'engrènement c'est la pénétration des cuspides dans les sillons inter-cuspidien ou inter dentaire des
dents antagonistes dont l'abrasion prononcée : l'engrènement n'existe pas.

II Position occlusal d'inter-cuspidation maximale (PIM)


Elle est obtenue lorsque les arcades dentaires présente le maximum de point et de surface de contact.

€€€•€ La PIM est dite physiologique lorsque dans cette position, les condyles mandibulaire occupe des relations
articulaires symétriques.

€€€•€ Cette PIM peut être pathogène dans la mesure ou elle déclenche certain altérations des éléments qui
constitue le system masticatoire, il est possible cependant qu'une PIM ne soit par orthofonctionelle (symétrie
des condyles) tout en étant pas pathogène, par suite une adaptation du système neuromusculaire, cela crée
une situation suffisamment confortable pour convenir au patient : c'est la PIM de convenance.

III L'étude statique de la fonction occlusale


III.A.La position du repos
C'est la position qu'occupe la mandibule lorsque la tête est droite, tandis que les muscles intéressés
(particulièrement les élévateurs et les abaisseurs )soit en état d'équilibre et de tolicité minimal alors que
les condyles ne subissent aucune contraintes

III.B.L'espace libre (=Free Wayspace)


Il est caractérisé par le fait que les dents en position de repos ne sont pas en contact, la position de
repos conditionne l'espace libre, on estime qu'une distance de 1.8 à 2.7mm mesurée au niveau des
cuspides mésiales de la dent de 6 ans, cette espace est nécessaire à l'équilibre neuromusculaire du
patient, il varie en fonction inverse de la dimension vertical d'occlusale.

III.C.Dimension verticale de repos


C'est la distance entre le point sous-nasal et le point mentonnier lorsque le patient est en position
de repos.

€€€•€ Cette distance correspond à ce que l'on appelle, l'étage inférieur de la face(=étage buccal)

III.D.Dimension verticale d'occlusion (DVO)


Est la distance entre le point sous-nasal et point mentonnier en PIM, l'espace libre est donc mesuré
par la différence entre DVR et DVO

III.E.Position de relation mandibulaire centrée “Relation centrée”


C'est une relation mandibulo-crânienne constante indépendante des dents qui place les condyles
mandibulaire dans leurs position la plus postérieur et la plus supérieure dans leur cavité glénoïde.

€€€•€ C'est la position non forcée qui ne peut être obtenue que s'il ne se développe aucun reflex
nociceptif (forcée) de défense et si la musculation est en état de tonus musculaire équilibré normal.

III.F.Position d'inter cuspidation maximale en relation centrée


Il s'agit d'une position occlusale qui permet la coïncidence entre l'inter cuspidation maximale.

€€€•€ cette disposition est selon Posselt physiologique dans 10% des cas seulement.

IV Étude dynamique

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Les mouvements mandibulaire peuvent être très variés et comprenne des mouvements très fonctionnel qui
intéresse la mastication, l'insalivation, la déglutition (contraction de la gorge au moment d'avaler) et la phonation
et des mouvements para fonctionnel qui s'accomplisse en dehors de la fonction, tous ces mouvements se
classe en mouvement verticaux permettant l'ouverture et la fermeture et des mouvement horizontaux
permettant les déplacements de la mandibule vers l'avant et vers l'arrière ainsi que les déplacements
latéraux.

€€€•€ Les mouvements mixte associent les 2 possibilités de mouvement (horizontaux et verticaux).

€€€•€ Tous ces mouvements quelque soit leur amplitude s'effectue à l'intérieur du mouvement limite qui ont
été analysées par Posselt.

€€€•€ L'enregistrement graphique des ces mouvements limites qui à été réalisée pas Posselt en prenant comme
repère le point incisive inférieure, au cours des différents mouvement mandibulaire limite étudié, ce point
décrit une trajectoire qui s'enregistre sur un plan sagittale soit sur un plan horizontal.

€€€•€ Entre ces mouvements limites extrême s'inscrirons les mouvements de la mastication ainsi que tout les
autres mouvements mandibulaire, nous avons définit la “relation centrée” comme étant la position la plus
haute et la plus reculée des condyles dans leur cavité glénoïde.

€€€•€ Position de référence à partir de laquelle tout les mouvements mandibulaires sont possibles

IV.A.Enregistrements sagittaux
€€€

€€Figure 4-1 : Diagramme des enregistrements sagittaux

IV.A.a.-A-
Arc de cercle que décrit le point incisive

€€€•€ Position d'ouverture en retrusion.

€€€•€ C'est un parcours de 2cm environ, cela correspond à une rotation simple des
condyles dans leur cavité glénoïde qui durant tous ce mouvement conserve leur position
de relation centrée, cette relation est dite “Axe charnière”.

IV.A.b.-B-
Arc de cercle que décrit le point incisive.

€€€•€ Il est de 2 à 2.5cm, on aboutie à l'ouverture maximale

IV.A.c.-C-

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Arc de cercle qui correspond au trajet de fermeture en protrusion

IV.A.d.-H-
Arc de cercle qui correspond au trajet automatique (ou habituelle) d'ouverture et de
fermeture.

€€€•€ Le point incisive parcours le trajet “H” variable qui se situe entre le point 2 jusqu'au
point “r”
Le point 2 : PIM
Le point r : correspond à la position de repos

IV.A.e.-1-
C'est une ligne brisée qui donne le trajet mandibulaire retro-antérieur
(=postéro antérieur) en occlusion.
De la position 1 (occlusion en RC), le point incisive passe sur le diagramme en position 2 (PIM), un
proglissement plus prononcées amène le point incisive de 2 à 3 qui correspond au glissement bout à
bout des incisives.

€€€•€ plus en avant le point incisive passera en puis en 5 (limite extrême de l'occlusion) .

IV.B.Enregistrement horizontal des mouvements de glissement


latéraux et du trajet rétro antérieur en occlusion
La mandibule peut effectuer des déplacements latéraux qui ont été enregistrés.

€€€•€ Le coté où le mouvement s'effectue s'appelle le “coté travaillant” alors le coté opposé s'appelle
le coté“non travaillant”(=balançant ou orbitant).

€€€•€ Au cas du mouvement latéral, le condyle travaillant subit un très léger déplacement latéral alors
que le condyle non travaillant se déplace d'une façon plus importante en venant vers l'avant comme
s'il pivote autour du condyle travaillant.

€€€•€ Le déplacement latéral du condyle travaillant s'appelle le “mouvement de BENETT”.

€€€•€ L'angle formé par le déplacement du condyle non travaillant s'appelle “angle de BENETT” a
cause de la pêne condylienne.

€€€•€ Le déplacement se produit en avant vers le bas et en dedans

€€Figure 4-2 : Mouvement de BENETT

€€Figure 4-3 : Angle de BENETT

Le tracé des glissements à été enregistrée par POSSELT sur un plan horizontal à partir de la relation
centrée et à partir de la protrusion.

€€€•€ Il représente ce qu'on appelle l'“arc gothique”

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€€Figure 4-4 : Arc gothique

Alors que les dents sont en PIM, on trace un trait au crayon sur les incisives inférieures suivant le
bord libre des incisives centrales supérieures.

€€€•€ La distance de ce trait au bord libre des incisives inférieurs représente le recouvrement vertical
ou “overbite”, et se recouvrement et en moyenne de 2mm.

€€€•€ Surplomb horizontal ou “overjet”, les dents sont toujours en PIM, le surplomb horizontal ce
traduit par un espace entre le bord libre des incisives supérieurs et les faces vestibulaire des incisives
inférieures.

€€Figure 4-5 : Overbite et overjet

IV.B.a.Classification d'Angle
D'après Angle, l'occlusion en IM est définit comme suit :

1 Classe I : normocclusion
C'est lorsque la canine inférieure, s'engrène entre l'incisive latérale supérieur et la
canine supérieure et que la première molaire inférieure (dent de 6ans) et mésiale
d'une demi cuspide par rapport à la première supérieur, c'est la “normocclusion”

2 Classe II : retroclusion
C'est lorsque la mandibule est en retrait par rapport au maxillaire supérieur

3 Classe III : protrusion


C'est lorsque la mandibule est trop en avant par rapport au maxillaire

IV.B.b.Plan d'occlusion prothétique


C'est le plan horizontal qui passe par le bord libre des incisives centrales supérieures, la
pointe des canines supérieures, la pointe de la cuspide vestibulaire de la première
prémolaire supérieure, par les 2 pointes de la 2ème prémolaire supérieure et enfin par la

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pointe de la cuspide mésio-palatine de la première molaire supérieure.

€€€•€ Les 3 autres cuspides ne touchent pas le plan d'occlusion prothétique.

IV.B.c.Plan de Camper
Celui qui passe par 2 pointes cutanés, d'une part le Tragus et le point sous-nasal.

IV.B.d.La courbe de Spee


C'est une courbe qui passe par la pointe de la canine supérieure, par les pointes
cuspidiennes vestibulaires des prémolaires et molaires supérieures.

€€€•€ La première molaire supérieure et la deuxième molaire supérieure dessinent une


légère courbe dans le sens mésio-distal de tel sorte qu'elle forme un angle de 6° par
rapport au plan d'occlusion prothétique qui lui, est horizontal. C'est une courbe
antéropostérieure.

IV.B.e.La courbe de Wilson


Sur le plan frontal, les dents sont disposées suivant une courbe à concavité supérieure
appelée “courbe de Wilson” : une ligne imaginaire tracée dans plan frontal passant par
le sommet des cuspides des molaires de chaque coté de l'arcade décrit la courbe de
Wilson à concavité supérieure.

IV.C.Enregistrement de l'occlusion
IV.C.a.Introduction
Après avoir obtenue 2 modèle de travail en plâtre de l'arcade supérieure et de l'arcade
inférieure, nous devons les mettre au laboratoire dans le même rapport existant en
bouche, pour faire ce transfert de la bouche au laboratoire ; nous allons confectionner
des cires d'occlusion qui vont répondre à des règles anatomiques et physiologique
(anatomophysiologique) .

€€€•€ Au laboratoire les rapports inter arcade.

€€€•€ L'enregistrement de l'occlusion en PIM chez un édenté partiel sera réalisé par
l'intermédiaire de cire d'occlusion supérieure et inférieure

IV.C.b.Définition de quelques pointes de repaires


€€€•€ Le plan de Camper

€€€•€ Le plan bipillaires : Passe par les 2 pupilles de l'oeil, ce plan est parallèle au plan
d'occlusion dans le plan frontal.

IV.C.c.Confection des bourrelets d'occlusion


Pour les 2 maxillaires, les bourrelets d'occlusion en cire remplaçant les dents manquantes
doivent avoir la largeur de ces dents, leur hauteur est de 1mm supérieur à celle des dents
bordant l'édentation, ces bourrelets sont confectionner sur les maquettes en cire et
l'ensemble : maquette + bourrelet doit être parfaitement fini.

IV.C.d.Enregistrement de l'occlusion
1 Chez un patient édenté et dont la dimension
vertical n'est par perturbée
Lorsque la dimension vertical n'est pas modifié grâce à la présence suffisante des
dents, le patient est assit confortablement, ta tête droite, il présente un état de
passivité relative impliquant un rythme respiratoire long et une tranquillité
émotionnelle.

€€€•€ On demandera alors au patient de fermer sa mandibule jusqu'au contact avec


les dents antagonistes, la position qui nous intéresse est la PIM, lorsque la PIM est
obtenue, nous prenons des points de repère sur les dents restantes.

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€€€•€ On ramolli les bourrelets d'occlusion avant d'introduire les cires d'occlusion en
bouche.

€€€•€ Une fois en bouche la praticien guide la mandibule toute en faisant coïncider
les points de repères qui correspondent à l'occlusion en PIM.

€€€•€ Les cires sont alors retirés de la bouche et sont placées sur les modèles afin de
les mettre en articulation.

2 Chez un patient édenté et dont la dimension


vertical est perturbée
Le patient est assit confortablement comme précédemment, le point sous-nasal est
marquée au maxillaire supérieur et le point montant à la mandibule.

€€€•€ I faut repérer la position physiologique de repos mandibulaire.

€€€•€ Lorsque la mandibule est en cette posture, cette distance représente la


dimension vertical de repos (DVR).

€€€•€ Puis on introduit les bourrelets d'occlusion en bouche : réglage du bourrelet


d'occlusion supérieur.

€€€•€ Le bourrelet antérieur supérieur lorsqu'il existe doit dépasser 2mm la lèvre
supérieur et d'autre part il faut que la face occlusale du bourrelet antérieure soit
parallèle au plan bipupilaire.

€€€•€ Les bourrelets latéraux lorsqu'il existent doivent être parallèle au plan ce
Camper : Plaque de Fox.

€€€•€ Il faut placer la cire d'occlusion inférieure, il doit alors exister un rapport
intime entre les bourrelets supérieures et inférieures.

€€€•€ On demande alors au patient de sérer les cires d'occlusion et on mesure à


nouveau la distance séparant les point sous-nasal et mentonnier.

€€€•€ On obtient la dimension verticale d'occlusion lorsqu'on aboutie à la relation


suivante:

“EL : espace libre : 2mm en moyenne“

L'appréciation esthétique du visage est importante pour la rétablissement de la


DVO.

€€€•€ Une fois la DVO est rétablie, sachant que le repère dentaire n'existe plus, on
enregistre l'occlusion en prenons comme repère les condyles de la mandibule
(référence mandibulo-crânninne) . l'occlusion sera enregistrée en relation centrée.

€€€•€ Pour cela, le praticien doit guider la mandibule vers l'arrière sans forcé, il faut
prendre des points de repère sur les cires d'occlusion, il faut répéter l'opération
plusieurs fois et si c'est toujours l'occlusion que l'on retrouve avec les mêmes
repères ; à l'aide d'agrafes, on fixe les bourrelets entre eux puis on relie les cires
d'occlusion supérieurs et inférieurs solidaires qui seront plaqués sur les modèles
afin de la mettre en articulation.

V Définitions des notions fondamentales liées à la diduction


Le mouvement de latéralité représente le trajet qu'effectue la mandibule lorsque les dents inférieures
glissent latéralement sur les faces internes des cuspides vestibulaires des dents supérieures et plus
particulièrement sur la face palatine de la canine supérieure.

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€€€•€ Les surfaces sur lesquels glissent les cuspides support sont appelée “surface de guidage”

VI Examen du coté travaillant


VI.A.La fonction canine
Les arcades sont en PIM, le patient latéralement les dents mandibulaire en gardant le contact
jusqu'au bout à bout, si la canine supérieure conduit seule le mouvement sur tout le trajet. nous
avons une fonction dès le départ et durant tout le trajet, la désocclusion de toutes les autres dents
est totale et immédiate.

€€€•€ La fonction canine est très fréquente et peut être considérée comme la fonction latérale idéale

VI.B.La fonction groupe


Plusieurs dents ; y compris la canine guide la fonction latérale depuis la PIM jusqu'au bout à bout. Et
la fonction groupe assure une bonne protection parodontale, les forces occlusale sont distribuées
harmonieusement et assurent en outre une désocclusion immédiate et totale du coté travaillant

Conclusion

Elements indispensable
l'ATM, muscle articulateur, l'engrainement dentaire sont les éléments indispensables d'un système
dont la fonction et assurée par le complexe neuromusculaire.

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5 - Les articulateurs et les arcs faciaux
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Historique
€ III.€ Les arcs faciaux
€ 1.€ Arc facial de transfert
€ 2.€ Les arcs faciaux de détermination
€ 3.€ Les arcs faciaux cinématiques
€ IV.€ Classification des articulateurs
€ 1.€ Classe I : les occluseurs
€ 2.€ Classe II : articulateur non-programmable : non-adaptable
€ 3.€ Classe III : articulateur partiellement programmables : semi-
adaptables
€ 1.€ De quoi se compose l'articulateur HANAU
€ 1.€ Une branche horizontale
€ 2.€ Une branche verticale
€ 4.€ Articulateur entièrement programmable

I Définition
Un articulateur est un instrument métallique conçu pour reproduire des mouvements articulaires en partie
ou en totalité à partir des cires d'enregistrement de d'occlusion.
€€€•€ Ces cires sont fixées sur le moulage des 2 arcades dentaires et montées sur l'articulateur.

Un arc facial est un instrument métallique servant le plus souvent à positionner le modèle supérieure sur
l'articulateur.
€€€•€ Il peut être utilisé également pour déterminer les centres de rotation des condyles et même pour
enregistrer l'occlusion.

II Historique
Au début du 19ème siècle que commence le développement des articulateurs.

€€€•€ En 1805, le premier occluseur en plâtre fus être utilisé.


€€€•€ En 1840, Gariot présente le premier occluseur à charnière, cette appareil ne permet pas des
mouvements de latéralité.
€€€La même année, Daniel Evens fabrique le premier articulateur permettant des mouvements de latéralité.
€€€•€ En 1858, Bonwill fabrique un articulateur permettant les mouvements de protrusion et de latéralité.
€€€•€ En 1907, l'articulateur de Snow présente le premier arc facial.
€€€•€ En 1909, Eltner présente le précurseur de l'axe charnière
€€€•€ En 1910, le “Gysi-simplex” n'a pas de fente condylienne réglable mais il semble qu'il soit le précurseur
de la : tige incisive de guidage réglable .
€€€•€ En 1915, le “Gysi : semi-adaptable” est doté de la fente condylienne réglable.

III Les arcs faciaux


Sont en général, cités en même temps que l'articulateur avec lequel ils sont utilisés.

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Les autres arcs peuvent être classés en
a : A.F. de transfert
b : A.F. de détermination
c : A.F. cinématique

III.A.Arc facial de transfert


Ils ne servent qu'au positionnement du modèle supérieur sur l'articulateur à partir des 3 points de
repères :

€€€•€ 2 centres de rotation (reliés par l'axe de charnière)


€€€•€ Un point sous-orbitaire.
€€€ Ils sont menit d'un repère sous-orbitaire.

Exemples : :
€€€•€ Le “132.15M” avec Hanau.
€€€•€ 132JC
€€€•€ Whip-mix
€€€•€ Dentatus
€€€•€ Stuart
€€€•€ Almode

III.B.Les arcs faciaux de détermination


Les arcs faciaux de détermination assurent une détermination précise des centres de rotation.

Exemples : :
€€€•€ Arc de TMJ
€€€•€ Arc de Stuart
€€€•€ Arc de Granier
€€€•€ Arc Kinenatic de Hanau.

III.C.Les arcs faciaux cinématiques


Sont utilisés comme enregistreur

Exemples : :
€€€•€ Pantagraphes
€€€•€ Arc de Denar

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Exemple : Gysi-new simplex
€€€•€ Il ne présente pas d'angle de Benett réglable.
€€€•€ Les points condyliens sont stable et fixés au départ à 30°
€€€•€ Il ne possèdent pas de “Plateau incisive” c'est pourquoi ils sont appelés “articulateur arcos”
€€€•€ Il est composé de 2 tables ; supérieur et inférieur séparées d'une table occlusale.
€€€•€ Il y a une tige occlusale incisive réglable en langueur et amovible.

Cette articulateur est utilisés surtout en prothèse complète.


Exemple : stephern et Biocop

IV.C.Classe III : articulateur partiellement programmables : semi-


adaptables
Ils permettent des mouvements partiellement adaptables, certains autres mouvements étant
moyen et prédéterminé

Exemples : :
€€€•€ Hanau H2XPR32
€€€•€ Dentatus (ARL)
€€€•€ Gerber

Nous retiendrons dans nos études : les articulateurs HANAU.


€€€ “HANAU engineering & Company” présente 2 série : série “h” et série “130”
Exemple : Hanau H2XPR96 : surtout utilisée dans la réalisation des prothèse totale

• De quoi se compose l'articulateur HANAU


Il présente à décrire
1 Une branche horizontale
sur laquelle se trouve fixé en avant la tige incisive menit d'une tige de prolongement
incisive, le tout est réglable par une vis de manipulation
€€€ - Cette tige repose sur le plateau incisive qui est menie de 2 volets latéraux
(gauche et droite) séparée par une bande sur laquelle repose l'index incisive
€€€ - Sur la branche supérieure se trouve fixer l'index orbitaire menie d'une vis de
fixation
€€€ - Au centre de cette branche se trouve fixer la plaque de rétension destiner à
recevoir le model supérieur

2 Une branche verticale


Sur laquelle repose 2 colonne verticales à l'arrière et qui sont mobile sur leur axe,
elles peuvent être bloquée dans une position choisie correspondant à l'angle de
Bennett suivant un repère qui est mesurée.
€€€ - En avant de cette branche se trouve le plateau de guidage incisive, ce dernier
est devisé en degrés.
€€€ - Il y a à l'extrémités des 2 colonnes condyliennes 2 têtes condyliennes graduée en
degré et réglable normalement
€€€ - Au centre se trouve les boules condyliennes qui porte les axes condyliennes
réglables sur lesquels seront fixés les tiges condyliennes de l'arc condyliens.
€€€ - Les têtes condyliennes sont menit également de vis de protrusion réglable.

L'axe charnière préfigurent l'axe de rotation.


€€€•€ La branche supérieure de l'articulateur une fois renversée en arrière est soutenu
par la tige de prolongement incisive

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IV.D.Articulateur entièrement programmable
Leur utilisation permet d'améliorer considérablement la qualité des prothèses
Exemple : :
€€€•€ Articulateur de Granger
€€€•€ Articulateur de Stuart
€€€•€ Articulateur TMJ (son auteur est SWANSEN)
€€€Ces articulateurs permettent des mouvements complets et complètement adaptables.

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6 - La mise en articulateur
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Définition
€ III.€ Manipulation sur occluseur
€ IV.€ Manipulation sur l'articulateur semi-adaptable
€ 1.€ Le montage du modèle supérieure sur la branche supérieure de
l'articulateur
€ 2.€ Montage du modèle inférieur sur la branche inférieure de l'articulateur

I Introduction
La conception et la réalisation d'une prothèse ne peuvent s'effectuer dans la cavité buccale de l'édenté, ceci
explique la nécessité de la connaissance de la cinématique mandibulaire et les articulateurs d'une manière
générale.

II Définition
La mise en articulateur c'est la fixation des moulages des arcades édentés supérieures et inférieures sur un
articulateur correctement choisi dans une position identique à celle occupée dans la cavité buccale du
patient

III Manipulation sur occluseur


€€€•€ les 2 modèles supérieur et inférieur sont taillés, des rainures réalisée sur leur base respectives pour
assurer la rétention du plâtre ajouté.

€€€•€ Les modèles menit de leur maquette d'occlusion respectives et réunit par une fil de liasse vont être
fixé entre les 2 branches de l'articulateur.
€€€ Les 2 modèles en plâtre doivent être plus haut que l'espace qui sépare ces 2 branches de l'occluseur pour
rendre possible l'apport de plâtre.

€€€•€ Les arêtes de l'occluseur seront vaselinées (du vernis)

€€€•€ Un petit tas de plâtre est déposé sur une feuille de papier dans lequel sera noyer la branche inférieure
de l'occlusion

“la branche supérieure étant ouverte et rejetée en arrière“

€€€•€ Les 2 modèles seront déposés sur le petit tas de plâtre en prenant le soin de mettre la face inférieure
du modèle inférieure en contact avec le plâtre ; celui-ci doit recouvrir le socle du modèle inférieur sur tout
son pourtour qui doit être lissé.
€€€•€ Sur la base du modèle supérieure, un petit tas de plâtre sera déposée ; la branche supérieure de
l'occluseur sera rabattue au dessus du modèle en plâtre supérieure et sera enrobée en plâtre ; celui-ci doit
recouvrir la base du modèle supérieure et tout le pourtour du socle .

Après la prise de plâtre, le fil de liasse est sectionner et les cires d'occlusion retirés, celle-ci seront
conservées jusqu'a la livraison de la prothèse.

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IV Manipulation sur l'articulateur semi-adaptable
IV.A.Le montage du modèle supérieure sur la branche supérieure
de l'articulateur
€€€•€ Cette étape nécessite l'utilisation d'un arc facial.
€€€•€ Elle nécessite aussi la localisation de l'axe charnière qui est la ligne imaginaire unissant le
centre de rotation de chaque condyle dans sa position la plus haute, la plus reculée et la plus
médiane dans la cavité glénoïde, ainsi le montage du modèle supérieure sur l'articulateur se fera en
relation direct avec des points et des plans de référence du massif facial après avoir préréglé
l'articulateur.

IV.B.Montage du modèle inférieur sur la branche inférieure de


l'articulateur
Après l'enregistrement de l'occlusion en relation centrée, le modèle inférieur sera monté sur la
branche inférieure de l'articulateur.

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1 - Les indices biologiques
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Indice biologique aux maxillaire supérieur
€ 1.€ Indices biologiques positifs (+)
€ 1.€ Les dents résiduels
€ 2.€ Les processes alvéolaires ou crêtes
€ 3.€ Les tubérosités
€ 4.€ La voûte palatine
€ 1.€ Le palais en forme de U
€ 2.€ Le palais plus court
€ 3.€ Palais plat ou crête absente
€ 4.€ Une voûte ogivale (presque oblique)
€ 5.€ Le voile du palais
€ 1.€ Prolonge horizontalement le palais dure
€ 2.€ Tombe brusquement à partir du bord postérieur
€ 3.€ Le palais mou intermédiaire
€ 6.€ Le sillon ptérygo-maxillaire
€ 7.€ Les poches para-tubérositaires
€ 8.€ Les fossettes palatines
€ 2.€ Les indices biologiques négatifs (-)
€ 1.€ Suture intermaxillaire et torus palatin
€ 2.€ Le frein antérieur de la lèvre supérieur
€ 3.€ Les insertions des muscles canines droit et gauche
€ 4.€ La papille rétro incisive
€ 5.€ Les zones de schröeder
€ III.€ Les indices biologiques au maxillaire inférieur
€ 1.€ Indices biologiques positifs (+)
€ 1.€ Les dents résiduelles
€ 2.€ Les processes alvéolaires
€ 1.€ Classe 1
€ 2.€ Classe 2
€ 3.€ Classe 3
€ 4.€ Classe 4
€ 3.€ Le versant vestibulaire de la crête
€ 4.€ Le versant linguale de la crête
€ 5.€ Les lignes obliques internes
€ 6.€ La région vestibulaire antérieure
€ 7.€ La région vestibulaire latérale postérieure
€ 8.€ Les papilles rétro-molaires
€ 9.€ La région sub-linguale
€ 10.€ La région para-linguale
€ 11.€ La niche rétro molaire
€ 12.€ La langue
€ 2.€ Les indices biologiques négatives (-)

€ 1.€ Le trou mentonnier


€ 2.€ Les apophyses génies

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€ 3.€ Les lignes obliques internes
€ 4.€ Les tori mandibulaires
€ 5.€ Le frein de la lèvre inférieure
€ 6.€ Le nodiolus
€ 7.€ Les fibres antérieures du Masséter
€ 8.€ Les insertions du buccinateur
€ 9.€ Le frein lingual

I Définition
Ce sont tout les éléments anatomiques et physiologique en relation avec la prothèse.

€€€•€ On appelle “indice biologique positif” l'ensemble des éléments anatomique ou physiologique
favorablesdevant être exploiter dans la conception d'une prothèse.
€€€•€ On appelle “indice biologique négatif” : l'ensemble des éléments anatomiques ou physiologiques
défavorables et qu'il est préférable d'éviter (de dégager ou à décharger).

II Indice biologique aux maxillaire supérieur


II.A.Indices biologiques positifs (+)
II.A.a.Les dents résiduels
Le relief des couronnes dentaires contribues à la stabilisation et à la rétention des
prothèses.
€€€•€ le point de contact dento-dentaire (entre 2 dents adjacentes) participe à la rétention
de la prothèse par simple friction (frottement de résistance entre deux surfaces de contact)
contre la dent artificielle contiguë (un seul contact).

II.A.b.Les processes alvéolaires ou crêtes


€€€•€ La crête idéal est haute et large, et elle a ses cotés parallèles

Selon leurs degrés de résorption Atwood distingue 4 classes


1<sup>ère</sup> classe : Crête peu résorbée favorable
2<sup>ème</sup> classe : Crête moyennement résorbée
3<sup>ème</sup> classe : Crête très résorbée
4<sup>ème</sup> classe : Crête négative

II.A.c.Les tubérosités
Doivent être dépouillés, elles doivent avoir leurs faces vestibulaires parallèles entre-elles
pour favoriser la rétention maximale.

II.A.d.La voûte palatine


La sustentation est fonction de l'étendue des surfaces planes, on rencontre 4 formes de
voûte

1 Le palais en forme de U
Avec une base large horizontal assurant une sustentation maximale

2 Le palais plus court


Avec une base horizontale plus étroite, mais avec un relief des crêtes moins
important.

3 Palais plat ou crête absente

4 Une voûte ogivale (presque oblique)


Elle ne comprend que des surfaces obliques et n'offrant qu'une rétention et une
sustentation réduite.

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II.A.e.Le voile du palais
Il joue un grand rôle dans la rétention des prothèses totales.
€€€ Selon Landa on décrit 3 types de palais moue

1 Prolonge horizontalement le palais dure


Très favorable à la rétention

2 Tombe brusquement à partir du bord postérieur


C'est un palais qui est moins favorable à la rétention

3 Le palais mou intermédiaire


C'est un palais qui a une inclinaison intermédiaire

II.A.f.Le sillon ptérygo-maxillaire


Il constitue la limite à atteindre pour une rétention maximale.

II.A.g.Les poches para-tubérositaires


Elles sont en regard des tubérosités, ce sont des espaces vides décrit par Einsenring.
€€€Il les appelle aussi l'“espace arupulaire”ou “poche d'Einsenring”.

II.A.h.Les fossettes palatines


Elles constituent un repère pour la limite postérieure des prothèses ; elles doivent être
toujours recouvertes par le porte empreinte.

II.B.Les indices biologiques négatifs (-)


II.B.a.Suture intermaxillaire et torus palatin
C'est une excroissance osseuse, quand il existe et afin d'éviter toute compression à ce
niveau, il faut prévoir une zone de décharge.

II.B.b.Le frein antérieur de la lèvre supérieur


Il joue un rôle négatif dans la stabilité de la prothèse, il convient donc de le dégager.

II.B.c.Les insertions des muscles canines droit et gauche

II.B.d.La papille rétro incisive


Elle est constituée par le paquet vasculo-nerveux issu du trou palatin antérieur, elle
doit être décharger (recouvrir sans toucher) .

II.B.e.Les zones de schröeder


Ces zones s'étendent de la face mésiale des premières molaires jusqu'au voile du palais.

III Les indices biologiques au maxillaire inférieur


III.A.Indices biologiques positifs (+)
III.A.a.Les dents résiduelles
Comme pour le maxillaire supérieur

III.A.b.Les processes alvéolaires


Elles se présentent sous 4 aspects
1 Classe 1
L'aspect idéal pour la rétention et la sustentation avec des processes alvéolaires
haut, convexes, dans le plan frontal et horizontal.

2 Classe 2
D'aspect d'autant moins favorables que la crête sera plus effacée, plus résorbée
avec une réduction progressive des portions horizontales et un accroissement
des plans inclinés.

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3 Classe 3
Aspect négatif pour la rétention et la sustentation
€€€ La crête est de forme concave caractérisée par des lignes obliques internes
et externes, situées à un niveau plus élevé.

4 Classe 4
Crête en forme de selle due à la chute prématurée des prémolaires et des
molaires.

III.A.c.Le versant vestibulaire de la crête


La ligne oblique externe constitue la limite externe et latérale de la prothèse.

III.A.d.Le versant linguale de la crête


L'inclinaison en arrière et en haut de la partie antérieure est à souligner car c'est un
facteur positif pour la rétention des prothèses.

III.A.e.Les lignes obliques internes


Ce sont des indices positifs lorsqu'elles ne s'opposent pas à l'insertion de la prothèse.

III.A.f.La région vestibulaire antérieure


Elle représente la partie médiane à l'extérieur, il convient de noter la présence des
muscles telle que :
a : Le carré du menton
b : Le muscle de la Houppe du menton
c : Le triangulaire des lèvres
Ce dernier limite la portion antérieure du vestibule.

III.A.g.La région vestibulaire latérale postérieure


Elle s'étend de l'insertion du triangulaire des lèvres à la papille rétro-molaire.
€€€Au repos et en avant du masséter il existe une partie horizontale qui constitue
“les poches de Fish” favorisant la stabilisation et la rétention de la prothèse

III.A.h.Les papilles rétro-molaires


Se sont des éléments à recouvrir complètement et lorsqu'elles sont flottantes, la
chirurgie pré-prothétique trouve son indication.

III.A.i.La région sub-linguale


C'est un élément favorable qui joue un rôle important pour la rétention des prothèses
inférieures.

III.A.j.La région para-linguale


La ligne de réflexion muqueuse à ce niveau est souvent modifié par l'apparition de
glandes sous-maxillaires.
€€€ Lorsqu'elles sont modérément comprimées, elles peuvent améliorer la rétention de
la prothèse.

III.A.k.La niche rétro molaire


Cet espace doit être utiliser au maximum, pour améliorer la rétention de la prothèse.

III.A.l.La langue
€€€•€ Lorsqu'elle est large, elles est favorable à la rétention et à la sustentation.
€€€•€ Alors qu'une langue étroite et rétractée est défavorables à la rétention d'une
prothèse et donc implique une rééducation de sa position

III.B.Les indices biologiques négatives (-)

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III.B.a.Le trou mentonnier
Il doit être décharger car il y a risque de douleur, dischimie (anomalie de circulation) et
de résorption

III.B.b.Les apophyses génies


Elles jouent un rôle négatif lorsqu'elles sont proéominantes et douloureuses

III.B.c.Les lignes obliques internes


Lorsqu'elle présentent un relief douloureux, elles deviennent des indices négatifs
lorsqu'elles s'oppose à l'insertion de la prothèse; elles doivent être déchargé

III.B.d.Les tori mandibulaires


Ils sont symétriques et se situent au niveau de la 1ère prémolaire, lorsqu'il existent,
ils soit douloureux à la pression et donc nécessite une décharge

III.B.e.Le frein de la lèvre inférieure


Il doit être déchargé.

III.B.f.Le nodiolus
C'est un carrefour musculaire formé par l'entre croisement des muscles telle que le
carré du menton, la houppe du menton, le triangulaire des lèvres avec les releveurs
superficiel et profond et le zygomatique ainsi que le buccinateur.
€€€ Il se trouve au niveau de la commissure labiale, cet endroit est souvent négatif pour
la stabilité des prothèses

III.B.g.Les fibres antérieures du Masséter

III.B.h.Les insertions du buccinateur


Sur le ligament ptérygo-maxillaire

III.B.i.Le frein lingual


À dégager

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2 - Parallélisme et crochets
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Historique
€ III.€ Impératifs mécaniques auxquels doit répondre les crochets coulés
€ 1.€ Conserver l'intégrité des tissus de support
€ 2.€ Situation au milieu du tiers cervical
€ 3.€ Ceinturage
€ 4.€ Symétrie des parties rétentives
€ 5.€ Rétention réduite
€ 6.€ Appui occlusal
€ 7.€ Solidarisation des dents support
€ IV.€ Les fonctions essentiels d'un crochet
€ 1.€ Sustentation
€ 2.€ Stabilisation ou ceinturage
€ 3.€ Rétention
€ V.€ Notions du parallélisme
€ 1.€ Axe d'insertion
€ 2.€ Ligne médiane
€ 3.€ L'axe de convergence et jauges
€ VI.€ Les différents types de crochets
€ 1.€ Les crochets de Ney
€ 1.€ Crochet n°1
€ 1.€ Appui occlusale
€ 2.€ 2 bras rigides
€ 3.€ 2 extrémités
€ 2.€ Crochet n°2 (fig12)
€ 3.€ Crochets à action postérieure (fig27, 28)
€ 1.€ un bras rigide
€ 2.€ Un appui occlusal
€ 3.€ Un bras flexible
€ 4.€ Crochet à action postérieure inversée (fig29, 30)
€ 5.€ Crochet anneau (fig31)
€ 2.€ Les crochets de Roach
€ 3.€ Les crochets Nally-martinet (planche 6, figure 48)
€ 4.€ Crochets Ackers
€ 5.€ Crochets Bonwill
€ VII.€ Conclusion

I Définition
Les crochets sont des moyens tempérique pour retenir une restauration prothétique.
€€€Il sont généralement conçu en métal qu'il soit précieux ou non précieux.

II Historique
€€€•€ Fauchaud à décrit la première fois en 1728 les annaux sculptés dans une masse d'ivoire
€€€•€ En 1802, Lafforgue propose aux praticiens les premiers crochets en Or.

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€€€•€ En 1907, Maggiolo (Nancy) rejoint Lafforgue pour confirmer l'utilisation des crochets

Cependant l'évolution des crochets ne s'arrête pas là.


€€€•€ En 1920, Delabarre s'interroge et réfléchi aux impératifs biologiques et esthétiques des crochets
€€€•€ Il faut attendre la fin du 19ème siècle pour la mise des lois plus scientifiques destinée à la conception et
à la construction des crochets
€€€Ces lois ont été établis par Bonwill.

II.A.
Le crochet doit encercler au maximum les 2 tiers du contour de la dent

II.B.
Chaque crochet doit toucher la dent en 3 points

€€€•€ Premier point : l'extrémité du crochet


€€€•€ Deuxième point : c'est le point où s'établie la liaison avec le bord de l'appareil
€€€•€ Troisième point : c'est le point complémentaire sur la face occlusale quand l'occlusion et
l'articulé le permette

Les premiers crochets utilisés sont des fils ronds ou demi rond en métal étiré ou en métal laminé et adapter
autour de la dent support.
€€€ Plus tard les crochets deviennent bons

Les premiers attachement de précision avec la possibilité technique de couler des crochets en leur
conservant leur résistance à la friction et surtout leur élasticité, on parle donc de “crochet coulé” que l'on
attribue aux auteurs suivants
a : Kennedy
b : Ackas
c : Ney
d : Roach
Ces crochets se trouve réunit dans un manuel établie par les “laboratoires Ney”.

III Impératifs mécaniques auxquels doit répondre les crochets coulés


Il y a 7
III.A.Conserver l'intégrité des tissus de support
Le crochet doit contribuer à la rétention et à la stabilisation d'une prothèse sans qu'à aucun
moment, il n'agisse négativement sur l'intégrité des tissus de support.

III.B.Situation au milieu du tiers cervical


Les différents parties du crochets doivent se situer le plus près possible du milieu du tiers cervicale
de la dent dans le but de réduire au minimum les forces de torsion pouvant agir dans le sens de la
version (forces qui emmène la dent à tourner) de la dent support.

III.C.Ceinturage
La largeur d'un crochet devra être telle qu'elle de permettre de ceinturer plus de la moitié de la
plus grande circonférence de la dent.
€€€Le ceinturage peut être continu ou discontinu.

III.D.Symétrie des parties rétentives


Les parties rétentives des crochets de chaque hémi arcade devront être symétriquement disposées
de telle sorte qu'un bras rétentif vestibulaire correspond à un bras rétentif du crochet du coté
opposé.

III.E.Rétention réduite
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À toute retentive d'un crochet doit être opposée une portion rigide du crochet afin d'annuler tout
risque d'effets scolio-dentique (dégrader les tissus de soutien) .

La rétention doit être réduite au minimum nécessaire en vue de s'opposer aux forces tendant à
désinsérer la prothèse.

€€€•€ L'extrémité rétentive élastique du crochet doit être passive dès que la prothèse est en place.
€€€•€ Elle ne devient active que pour s'opposer aux déplacements de la prothèse.

III.F.Appui occlusal
La majeur partie des cas, il conviendra de prévoir un “Etai occlusal ”(=appui)afin de prévoir tout
glissement de la portion rigide du crochet sous la ligne guide (fig7, planche 1).

III.G.Solidarisation des dents support


Afin d'éviter tout action immédiate ou secondaire sur les dents support de crochets, il est
indispensable que chaque une d'entre elle soit solidariser à une dent voisine dans les cas les plus
favorables ou alors à un groupe de dent dans le cas le plus défavorable (planche 2)

IV Les fonctions essentiels d'un crochet


Il y a 3 qui répondent aux impératifs mécaniques auxquels doit obéir les restaurations prothétiques amovibles
a : Sustentation
b : Stabilisation
c : Rétention

€€Figure 8-1 : Fonctions d'un crochet

IV.A.Sustentation
On appelle encore “support”, elle est obtenue par la partie du crochet ayant pour fonction de
s'opposer à tout risque d'enfoncement de la prothèse sous les efforts déployés au moment de la
mastication.

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€€Figure 8-2 : Sustentation

€€€•€ Cette fonction mécanique du crochet est assurée par le ou les appuis occlusaux qui sont situés
impérativement sur la partie la plus rigide de la dent (la plus épaisse et la moins élastique)
€€€Cette partie du crochet est la plus voisine entre crochet et plaque métallique, c'est ce que l'on
appelle l'“épaule du crochet”
€€€Elle est situé entre la surface de la dent et la ligne guide.

IV.B.Stabilisation ou ceinturage
Elle est obtenue par la partie du crochet, ayant pour rôle de s'opposer à tous déplacement latérale
de la base prothétique.

€€Figure 8-3 : Stabilisation ou ceinturage

€€€•€ Cette fonction mécanique est assurée par la deuxième partie du crochet localisé entre la surface
occlusale et la ligne guide, elle doit avoir un contact intime sur toute son étendue avec la couronne
de la dent.
€€€ Elle ne doit pas empiéter sur la zone comprise entre la ligne guide et le collet de la dent

IV.C.Rétention
Elle est obtenue par la partie du crochet entre la ligne guide et le collet de la dent
€€€ Cette partie doit être flexible et élastique et avoir la section la plus mince, c'est la partie du
crochet qui est situé dans la zone de contre dépouille (retrait de la dent) support de la dent.

La rétention est une fonction mécanique très importante à connaître

€€€•€ Elle est passive au repos


€€€•€ Et active au cours des principales fonctions, mastication, phonation, déglutition.

La rétention à pour vocation essentielle de s'opposer à l'action des forces qui agissent dans le sens de
la désinsertion.

La troisième partie du crochet (responsable de cette fonction) doit avoir une longueur, une position
et une extrémité qui déponderons de l'axe de convexité de la couronne ou bien de sa convergence
cervicale.

€€Figure 8-4 : Rétention


Tous ces paramètres seront évaluer à l'aide de la Jauge calchi
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V Notions du parallélisme
On ne peut pas parler de parallélisme sans parler de paralléliseur.
€€€Ces derniers sont des instruments d'analyse destiné à mettre en évidence les zones de contre dépouille
d'une arcade partiellement édentée.

À l'aide de ces paralléliseur, on peut déterminer :


a : L'axe d'insertion d'une prothèse
b : Le tracé idéal des crochets
c : La position des attachements de précision
d : La nécessité éventuelle d'un traitement prothétique

€€€•€ La recherche de l'obtention de tous ces déterminant vas nous permettre d'insérer et de désinserer la
prothèse sans aucune interférence douloureuse et sans aucune difficulté.

C'est ainsi que la rétention et la stabilité seront assurées (figure 13 planche2, figure 14, 15 planche 3)

V.A. Axe d'insertion


L'axe d'insertion sera toujours un axe relatif résultant d'un compromis entre l'esthétique, la rétention
et la stabilisation

V.B. Ligne médiane


On appelle ligne guide, la ligne du plus grand contour obtenue par le déplacement d'une mine de
carbone appliquée tangentiellement à une couronne d'une dent
€€€Le déplacement de cette axe s'effectue toujours parallèlement à l'axe d'insertion déterminé

V.C. L'axe de convergence et jauges


La jauge est un accessoire d'un analyseur, elle a un double rôle

€€€•€ Elle contribue à rechercher l'axe de la prothèse


€€€•€ Elle détermine la localisation de la partie rétentive

Elle se compose de 2 parties :

€€€•€ Une tige destiné à être fixée aux mandrin verticale de la poteuse (axe d'analyse).
€€€•€ Un disque sur l'extrémité libre de la tige, ce disque présente les diamètres qui varie de 0.25 à
0.75mm.
€€€ La saillie du disque sur la tige constitue l'élément essentiel de la jauge, elle permet d'évaluer
l'angle de convergence ou de la convexité de la couronne support du crochet, cet angle est plus
grand au niveau des dents postérieures par rapport aux prémolaires et canines
a : Les jauges de paralléliseur de Jelenko
b : Les jauges de paralléliseur de Devin (et celui de Ney)
c : Et celui de Ney

Il existe également des paralléliseur électronique avec des jauges particulières qui permettent
électroniquement et simultanément d'établir la ligne guide et le retrait idéal à utiliser pour le bras
actif rétentif du crochet

VI Les différents types de crochets


VI.A.Les crochets de Ney
VI.A.a.Crochet n°1
Il est très très utilisé en pratique c'est le crochet le plus utilisé et le plus facile dans sa
conception.
€€€Il est indiqué dans la plus part des édentements partiels (fig19)

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Le crochet est composé de 3 parties

1 Appui occlusale
Support de la prothèse

2 2 bras rigides
Un bras vestibulaire plus un bras de rétention assurant le ceinturage de la dent

3 2 extrémités
De 2 bras élastique ou flexible situé dans la zone de retrait de la dent
€€€Ce type de crochet est indiqué dans le cas de la ligne guide n°1 avec la jauge n°2.

€€€•€ La profondeur de la rétention pour ce crochet est déterminée par précision en


utilisant la jauge n°2, celle-ci est placée tangentiellement à la ligne guide au niveau où
elle se rapproche le plus de la ligne surface occlusale de la dent, la tige de la jauge peut
être déplacer verticalement grâce à un bouton, jusqu'a emmener le disque de la jauge à
entrer en contact avec la couronne de la dent, le point de contact représente l'extrémité
active du crochet
€€€ Cette opération terminé, on dessine les parties flexibles ou élastique du crochet en
dessous de la ligne guide jusqu'à l'extrémité déterminé par la jauge, ensuite on remonte
au dessus de la ligne guide pour tracer les parties rigides du crochet

La section(=largeur) du crochet est maximal au niveau de l'extrémité de l'épaule du


crochet (fig10) et décroît jusqu'à l'extrémité du crochet

VI.A.b.Crochet n°2 (fig12)


Ils sont rarement utilisés, beaucoup plus compliqués, pas d'indications précise

VI.A.c.Crochets à action postérieure (fig27, 28)


Il est très utilisé et même indiqué sur les prémolaires quand celle-ci présentent des lignes
guides n°4
€€€ La jauge de rétention utilisée sera n°1

Il se compose de 3 parties

1 un bras rigide
Solidaire à la tache rigide qui le relie à la base métallique de la prothèse

2 Un appui occlusal

3 Un bras flexible
Constituant le prolongement du bras rigide et situé dans la zone de retrait sur la
face vestibulaire de la dent

VI.A.d.Crochet à action postérieure inversée (fig29, 30)


C'est une version symétrique du crochet précèdent qui fait placer la partie rigide du
crochet et son attache du coté vestibulaire de la dent.
€€€Donc la partie flexible est placé lingualement pour les prémolaires qui ont un volume
très important.

La ligne guide à ce type de dent est de n°5


€€€Il s'agit de convergence importante qui nécessite une jauge n°1

VI.A.e.Crochet anneau (fig31)


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Il est indiqué pour les molaires isolées (dernière molaire) sur l'arcade supérieure ou
inférieure.
€€€Il est caractérisée par la présence de 2 appuis occluseaux dont

€€€•€ l'un est mésiale, il prolonge la tâche rigide à la selle,


€€€•€ l'autre est distale situé entre la partie rigide et la partie flexible du crochet

€€€•€ Un bras rigide “S” rattaché à la base métallique


€€€•€ Un bras de rétention “R” flexible

VI.B.Les crochets de Roach


Contrairement au système de crochet proposée par Ney, celui de Roach permet de résoudre les
problèmes posés par obtention de la rétention, très difficile à solutionneur dans certain cas.
€€€Roach propose en plus des principes retenue pour les crochets de Ney, des concepts mécaniques
nouveaux à savoir
a : La réciprocité
b : La fixation
€€€De plus Roach étudie à travers le principe de rétention celle dans le sens mésio-distal en raison de
l'angle de convergence plus important caractérisant les faces proximales des dents (fig35)
€€€Pour cette hauteur, 4 possibilités de rétention doivent être exploitées

€€€•€ La rétention classique ou naturelle : recherché sur la face vestibulaire.


€€€•€ La rétention indirecte de position : il s'agit d'une rétention qui est faible et parfois inexistante
(fig37)
€€€•€ La rétention par friction : (fig 38) cette rétention utilise la fiction(=frottement) sur les faces
parallèle d'une dent.
€€€•€ Et rétention artificielle : utilisant des coiffes ou couronne, elles peuvent être partielles ou
complète, pour réaliser la zone de retrait.

VI.C.Les crochets Nally-martinet (planche 6, figure 48)


Il possède :

€€€•€ Un appui occlusal mésial


€€€•€ Conjonction secondaire mésial
€€€•€ Bras de rétention vestibulaire
€€€•€ Et un bras de collage lingual (ou palatin)

Ce crochet est indiqué systématiquement dans les classes I et II de Kennedy-Applegate.

VI.D.Crochets Ackers
Ce crochet est particulièrement indiqué dans les classes III et IV de Kennedy-applegate

VI.E.Crochets Bonwill
Le crochet de Bonwill est un crochet double :

€€€•€ 2 appuis occlusaux, un mésial et un distal


€€€•€ 2 bras vestibulaires rétentives
€€€•€ Et 2 bras de calage (du coté lingual ou palatin).

Il est indiqué dans les classes IV ou II de Kennedy-applegate

VII Conclusion
Au terme de cette étude, il convient de signaler que les impératifs mécaniques, biomécaniques et esthétiques
et fonctionnelles auxquels les prothèses partielles doivent répondre sont constamment revus et modifiées en
fonction des progrès de la technologie et pourquoi les crochets trouve leur évolution et on été remplacé dans
certain cas par des moyens mécaniques de rétention que l'on appelle des attachements, ces derniers malgré
leur coût élevé sont préféré pour leur qualité à la fois mécanique et esthétique. Ces attachements sont

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appelés progressivement à être remplacé par les implantologies qui s'installent en plus de notre profession
afin de mieux répondre aux exigences de nos patients.

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3 - Le montage des dents
Plan du document:
€ I.€ Montage des dents antérieures
€ 1.€ Définition
€ 2.€ Choix des dents artificielles antérieures
€ 1.€ La forme
€ 1.€ Forme du visage
€ 2.€ Sexe
€ 3.€ Age
€ 2.€ La teinte
€ 3.€ Dimension
€ 1.€ Largeur
€ 2.€ Longueur
€ 4.€ Matériaux
€ 1.€ Dents en résine
€ 2.€ Dents en porcelaine
€ 3.€ Règles générales du montage
€ 4.€ Règles individuelles du montage
€ 1.€ Montage des dents antéro-supérieures
€ 1.€ Incisive centrale supérieure
€ 2.€ Incisive latérale supérieure
€ 3.€ La canine supérieure
€ 2.€ Montage des dents antéro-inférieures
€ 1.€ Incisive centrale inférieure
€ 2.€ Incisive latérale inférieure
€ 3.€ Canine inférieure
€ II.€ Montage des dents postérieures
€ 1.€ Choix des dents
€ 1.€ La dimension
€ 1.€ Longueur mésio-distale de la face occlusale des 4 dents
postérieures
€ 2.€ Longueur vestibulo-linguale de la face occlusale des 4 dents
postérieures
€ 2.€ La teinte
€ 3.€ Choix des matériaux
€ 2.€ Montage des dents postérieures
€ 1.€ Montage des premières et deuxièmes prémolaires supérieures
€ 2.€ Montage de la première molaire supérieure
€ 3.€ Montage de la deuxième molaire supérieure
€ 4.€ Montage de la première molaire inférieure
€ 1.€ Montage normal (classe 1 d'Angle)
€ 2.€ Montage en rétrognathie mandibulaire (classe 2 d'Angle)
€ 3.€ Montage en prognathie mandibulaire (classe 3 d'Angle)
€ 5.€ Montage de la deuxième prémolaire inférieure
€ 6.€ Montage de la première prémolaire inférieure
€ III.€ Finition de la cire

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I Montage des dents antérieures
I.A. Définition
On appelle “montage antérieur” la phase de travail laboratoire qui consiste à réaliser les
maquettes en cires portant des dents artificiels qui sont visibles lors de l'ouverture de la bouche (le
sourire, la parole ...) .

I.B. Choix des dents artificielles antérieures


Elles seront choisit selon les 4 critères suivants
I.B.a.La forme
Elle est strictement liée à la forme du visage, au sexe et à l'age du patient

1 Forme du visage
€€€•€ Aux visages long correspond des dents longues
€€€•€ Aux visages court correspond des dents courtes

2 Sexe
€€€•€ Pour les femmes, les dents sont plutôt arrondie avec un modelé lisse.
€€€•€ Pour les hommes, les dents sont cornée et angulaire

3 Age
Chez les patients âgés, les dents présentent des bords libres épais.

I.B.b.La teinte
Il est nécessaire pour le choix de le faire à la lumière du jours et non pas sous la lumière
électrique.
€€€Elle risque de modifier la teinte des dents naturels restantes par réflexion.

I.B.c.Dimension
1 Largeur
Elle sera choisit en fonction des dents naturelles restantes sur l'arcade

2 Longueur
Elle est déterminé par le plan d'occlusion et la ligne du sourire, des repères
enregistrés sur les maquettes d'occlusion de tel sorte que :

€€€•€ la ligne des collets correspond à la ligne du sourire (montage esthétique).


€€€•€ Et le bord libre des dents doit dépasser de 2mm la lèvre supérieure au repos.

I.B.d.Matériaux
Les dents artificielles existent soit en céramique ou en résine, le choix se fait en fonction
du cas clinique examiné judicieusement

1 Dents en résine
€€€•€ Peuvent être ajusté par meulage.
€€€•€ Elle ne se casse pas.
€€€•€ Elle adhère parfaitement au corps de la prothèse qui est en résine.

2 Dents en porcelaine
€€€•€ Meilleur effet esthétique.
€€€•€ Elles sont pourvues des moyens de rétention spéciaux pour adhérer au corps de
la prothèse.

€€€•€ Elles ne peuvent être modifier par meulage.


€€€•€ Elles sont très cassantes.

I.C. Règles générales du montage


€€€•€ Les incisives centrales supérieures et inférieures doivent être montées au premier de part et

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d'autre de la ligne médiane.
€€€•€ Les dents supérieures doivent être montées sur la ligne faîtière (passant par le milieu de la crête
alvéolaire)

€€€•€ Les faces vestibulaires des dents antérieures doivent être en harmonie avec celle des dents
naturelles sur l'arcade et doivent rétablir la courbure de l'arcade afin de rétablir la physiologie du
patient
€€€•€ Le bord libre des incisives centrales supérieure doit être parallèle à la lèvre supérieure et
visible de 1 à 2mm au repos de cette dernière

€€€•€ L'overjet et l'overbite doivent être réspectées de manière à rétablir la phonation et la


mastication.

I.D. Règles individuelles du montage


I.D.a.Montage des dents antéro-supérieures
1 Incisive centrale supérieure
€€€•€ Sens mésio distal :
€€€L'axe de la dent doit être incliné de haut en bas du coté distal vers le coté mésial
de 1à 3° par rapport à la ligne médiane.

€€€•€ Sens vestibulo-linguale :


€€€L'axe de l'incisive centrale est inclinée de haut en bas du coté palatin vers le coté
vestibulaire d'un angle de 5°.

2 Incisive latérale supérieure


€€€•€ Sens mésio distal :
€€€Inclinée de haut en bas du coté distale vers le coté mésiale d'un angle de 5°

€€€•€ Sens vestibulo-linguale :


€€€Vestibulé de 10°

Le bord libre de cette dent est légèrement plus haut qu'à la centrale supérieure

3 La canine supérieure
€€€•€ Sens mésio distal :
€€€Son axe est inclinée de haut en bas du coté distale vers le coté mésial, de 2°
(entre 0 à 3°)

€€€•€ Sens vestibulo-linguale :


€€€Inclinée de haut en bas du coté vestibulaire de 0 à 5°

La pointe de la canine doit être au même niveau que l'incisive centrale

I.D.b.Montage des dents antéro-inférieures


1 Incisive centrale inférieure
€€€•€ Sens mésio distal :
€€€L'axe est parallèle à la ligne médiane

€€€•€ Sens vestibulo-linguale :


€€€Légère inclinaison vestibulaire par rapport à la ligne médiane
overbite : 1.5 à 2mm
Overjet : 2mm

2 Incisive latérale inférieure


€€€•€ Sens mésio distal :
€€€Légère inclinaison de l'axe de bas en haut du coté distale vers le coté mésiale

€€€•€ Sens vestibulo-linguale :

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€€€L'axe est parallèle à la ligne médiane.
€€€Overbite et overjet = 2mm.

3 Canine inférieure
€€€•€ Sens mésio distal :
€€€L'axe est légèrement incliné de bas en haut vers le coté mésial

€€€•€ Sens vestibulo-linguale :


€€€Légerement incliné de bas en haut du coté lingual

La pointe de la canine inférieure est logé entre la canine et l'incisive latérale


supérieure au même niveau que les incisives inférieures

Remarque

Que ce qu'un montage ajusté


Généralement le montage des dents artificiels se fait sur une fausse gencive d'abord en cire puis
en résine
€€€•€ Dans le cas et uniquement lorsque les dents antérieures supérieures sont absentes et en
présence d'une crête bombée et régulières
€€€On réalise un “montage ajusté” directement sur la crête de façon de permettre au patient
lorsqu'il sourit de découvrir sa gencive et si les dents sont parfaitement ajustées, la prothèse sera
discrète.

Le montage adjusté est fait uniquement dans un but esthétique

II Montage des dents postérieures


II.A.Choix des dents
II.A.a.La dimension
La première prémolaire doit prolonger harmonieusement le bloc incisivo-canin et elle
fait partie du sourire.
€€€Ceci est surtout vrai pour la première prémolaire supérieur.

La hauteur des dents postérieures doit correspondre à la moitié de la distance inter-


alvéolaires
€€€Les dents hautes contribue à diminuer l'épaisseur de la résine donc à améliorer
l'esthétique.

1 Longueur mésio-distale de la face occlusale des 4


dents postérieures
La longueur du bloc des 4 dents postérieures doit être tel que la face distale de la
deuxième molaire n'empiète pas sur la tubérosité maxillaire ni sur la papille rétro
molaire à la mandibule

2 Longueur vestibulo-linguale de la face occlusale des


4 dents postérieures
Elle est proportionnel au relief de la crête inférieur donc

€€€•€ À une crête large correspond des dents larges


€€€•€ Et à une crête étroite correspond des dents étroites

II.A.b.La teinte
Elle doit être en harmonie avec celle des dents antérieurs, la première prémolaire
rappel par sa teinte l'incisive centrale.

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Pour les molaires, la teinte n'a pas beaucoup d'importance étant donné que ces dents ne
sont pas visibles,
€€€Néamoins, s'il existe au moins une dent en bouche, il faut choisir la teinte des dents
artificiels en fonction de cette dent.

II.A.c.Choix des matériaux


Les dents en céramique sont plus esthétique, elles ne s'usent pas.
Mais elles sont contre-indiquées:

€€€•€ lorsque l'espace inter alvéolaire est réduit


€€€•€ Ou lorsque ces dents sont en rapport avec un métal susceptible de s'user par mixions
avec la céramique.

Ces dents permettent surtout le “maintien de la DVO” et donc l'équilibre du


fonctionnement articulaire.

II.B.Montage des dents postérieures


II.B.a.Montage des premières et deuxièmes prémolaires
supérieures
Les cuspides palatines de ces dents se projette sur le sommet de la crête inférieure
€€€Le contact tri-cuspidien doit être assurer par le plan d'orientation prothétique car

€€€•€ La première prémolaire est en contact avec se plan par sa cuspide vestibulaire
€€€•€ Alors que la deuxième est en contact avec le plan par ces 2 cuspides vestibulaire et
palatine.

II.B.b.Montage de la première molaire supérieure


Seule la cuspide mésio-palatine entre en contact avec le plan d'occlusion prothétique
€€€Sa face occlusale est inclinée en haut et en arrière

€€€•€ Elle forme un angle de 6° avec le plan d'occlusion

II.B.c.Montage de la deuxième molaire supérieure


Les 4 cuspides n'entre pas en contact avec le plan d'occlusion.
€€€C'est la cuspide mésio-palatine qui en est la plus proche

Cette deuxième molaire supérieure est montée dans le prolongement de la face


occlusale de la première supérieure.
€€€Ce mouvement de torsion destinée à reproduire la courbe de compensation
antéropostérieur appelée “Courbe de Spee” peut être plus ou moins accentuée selon la
forme de la crête inférieure.
Dans cette région on essaye de se rapprocher d'une parallèle à celle ci.

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€€Figure 9-1 : Plan d'occlusion prothétique et courbe se Spee

II.B.d.Montage de la première molaire inférieure


Elle constitue la dent clé de l'occlusion.

Selon son engrènement avec son antagoniste nous pouvons avoir 3 situations

1 Montage normal (classe 1 d'Angle)


€€€•€ La cuspide mésio-palatine de la première molaire supérieure doit s'engrener
à fond dans la fossette centrale de la molaire inférieure afin d'obtenir un surplan
correct.

€€€•€ La cuspide médiane de la première molaire inférieure s'articule avec la


fossette palatine de la molaire supérieure délimitée par la cuspide mésio-
vestibulaire et le pont d'émail qui traverse la dent en diagonale.

€€€•€ On doit assurer le contact maximum entre les dents des 2 arcades

En “classe I”, la première molaire inférieure est en avant d'une demi-cuspide par
rapport à la molaire supérieure.

2 Montage en rétrognathie mandibulaire (classe 2


d'Angle)
Ce montage est caractérisé par une distocclusion de la première molaire
inférieure et par un surplomb incisif important.
€€€Pour avoir un montage normal, on conserve le surplomb incisif important et on
supprime la première prémolaire inférieure

3 Montage en prognathie mandibulaire (classe 3


d'Angle)
Dans ce type de montage, la première molaire inférieur est mésialé de plus d'une
demi cuspide par rapport à la molaire supérieure.
€€€Le montage peut se faire normalement si on crée un diastème(=vide) suffisant
entre les canines et les prémolaires inférieures.

II.B.e.Montage de la deuxième prémolaire inférieure


La cuspide vestibulaire de la deuxième prémolaire inférieure doit s'engrener avec

€€€•€ Le versant distal de la première prémolaire supérieure


€€€•€ Et le versant mésiale de la deuxième prémolaire supérieure

II.B.f.Montage de la première prémolaire inférieure


La cuspide vestibulaire de cette dent s'engrène avec :

€€€•€ Le versant distale de la canine supérieure.


€€€•€ Et le versant mésial de la première prémolaire inférieure.

III Finition de la cire


On doit reconstituer les “languettes mandibulaires” et on doit donner un aspect naturel et brillant à la
fausse gencive.
€€€La cire doit être parfaitement polie.

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4 - Essayage des maquettes en cire
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Vérification de la plaque base
€ 1.€ Au maxillaire supérieur
€ 2.€ Au maxillaire inférieur
€ III.€ Vérification des crochets
€ IV.€ Vérification des relations interarcades ou de l'occlusion
€ V.€ Contrôle de la valeur esthétique de la restauration
€ VI.€ Vérification phonétique

I Introduction
L'essayage de notre maquette à pour but de nous rendre compte des différentes étapes de la confection de
notre prothèse.
€€€ Si au cours de cette essayage, nous décelons un défaut quelconque, nous n'abordons pas l'étape suivante
avant de l'avoir corriger

Avant d'essayer la maquette en cire il faut s'assurer que

€€€•€ La cire soit propre


€€€•€ Les bords doivent être arrondis
€€€•€ Il faut vérifier que le modèle en plâtre soit en bon état, et qu'il n'a pas soufere des différentes
manipulation effectuées au laboratoire

L'essayage doit être conduit de la manière suivante

€€€•€ Vérification de la plaque base


€€€•€ Vérification des crochets
€€€•€ Vérification de la relation inter arcade (DV) ou de l'occlusion
€€€•€ Contrôle de la valeur esthétique de la restauration
€€€•€ Vérification phonétique

II Vérification de la plaque base


II.A.Au maxillaire supérieur
€€€•€ On doit vérifier la bonne adaptation de la plaque base à la partie palatine des dents naturelles
€€€ Cette bonne adaptation aura pour avantage d'empêcher les débris alimentaires de s'infiltrer entre
la plaque et la muqueuse, et par conséquent de protéger les collets des dents naturelles

€€€•€ Il faut vérifier également la bonne adaptation de cette plaque base à la voûte palatine de
manière à ce qu'elle ne présente pas un vide ou qu'elle empiète sur le voile du palais

€€€•€ Dans le cas où il y a perte des dents postérieures, il faut s'assurer que la plaque base englobe
bien les tubérosités.

€€€•€ Au niveau du vestibule, la plaque base ne doit pas dépasser la ligne de réflexion muqueuse.

€€€•€ Les brides musculaires et les freins doivent être dégager pour permettre leur libre jeu

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II.B.Au maxillaire inférieur
On procédera également à la bonne adaptation de la plaque base au niveau des faces linguales des
dents, on vérifiera également les bords internes et externes de la plaque base qui ne devra pas
empiéter sur le fond du vestibule, et le plancher lingual

€€€•€ Les freins et les brides musculaires doivent être dégager aussi bien au niveau du vestibule qu'au
niveau du plancher lingual

Après ces vérifications, on va terminer l'essai des maquettes par l'“essai mécanique” en faisant faire à notre
patient dans mouvements des lèvres, des joues et de la langue
€€€•€ Ces mouvements ne doivent pas déplacer la plaque base.

III Vérification des crochets


Ils ne doivent pas gêner la mise en place et le retrait des plaques bases, il faut vérifier leurs emplacements
sur les dents par rapport au bombée près du collet.

IV Vérification des relations interarcades ou de l'occlusion


On demande au patient de fermer en serrant les dents, on écarte ensuite les commissures des lèvres de
manière à avoir une vue étendue sur les 2 arcades.
€€€S'il y a des contacts prématurés, on devra les corriger.

Remarque

Édentement postérieur
Dans le cas où il y a un édentement postérieur, on essayera d'introduire entre les dents la
lame de la spatule malaxer, pour vérifier que les plaques bases prennent bien appui sur les
muqueuses, car on peut avoir un contact dentaire mais qui peut provenir du fait que la
plaque base ne prend pas appui sur la muqueuse.

€€€•€ Il faut également vérifier qu'il n'y a pas de contact entre les plaques bases supérieures et inférieures au
niveau des zones postérieures

€€€•€ Il faut vérifier la DV (lorsqu'il n'y a pas de décalage entre les dents naturelles restantes)
€€€Le meilleur test pour cette vérification est le test esthétique (Que la DV sera correcte, si les contours
musculaires de la face sont rétablies)

V Contrôle de la valeur esthétique de la restauration


Elle dépendra de la fausse gencive et des dents

€€€•€ La fausse gencive pour les dents antérieures ne doit pas être visible au moment du sourire, son
épaisseur sera fonction de la perte de substance qui a suivi l'extraction.

€€€•€ Les dents seront vérifiées au point de vue forme, teinte par rapport aux dents restantes.
€€€Elles seront alors vérifiées du point de vue de leur emplacement par rapport aux lèvres.

€€€•€ On devra également vérifier la rétablissement de la ligne médiane.

VI Vérification phonétique
€€€•€ Si les étapes précédentes nous ont donner satisfaction
€€€•€ Si la position des dents par rapport à la lèvre supérieure est jugée bonne
€€€•€ Si la DV est correcte

Notre patient n'aura aucune difficulté à parler correctement


€€€•€ Si par contre, notre patient à des difficultés au cours de la phonation, on devra revoir les étapes de
contrôle précédentes, recherche la cause, puis la corriger.

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5 - Mise en moufle, cuisson et finition
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Description du moufle
€ III.€ Mise en moufle proprement dite
€ 1.€ Les impératifs auxquels doit obéir la mise en moufle
€ 2.€ Réalisation pratique
€ 1.€ Bourrage de la résine acrylique
€ 2.€ Mise en place de la résine
€ 3.€ Cuisson et polymérisation de la résine
€ 4.€ Démouflage de la prothèse
€ IV.€ Les risques de la mise en moufle
€ V.€ Finition de la prothèse
€ 1.€ Elimination des bavures
€ 2.€ Lissage
€ 3.€ Polissage à la ponce
€ 4.€ Polissage finale au “Blanc d'Espagne”
€ VI.€ Conclusion

I Définition
Consiste à remplacer la cire de la maquette par une résine thermodurcissable, tout en conservant aux
dents et aux crochets leurs positions exactes dans la résine.
€€€Les manipulations ne seront possibles qu'avec un moufle

II Description du moufle
C'est une sorte de boite elliptique en bronze qui est constituée de plusieurs parties

€€€•€ Une partie dans laquelle le modèle sera placé.


€€€•€ Une contrepartie dans laquelle les dents artificielles vont se loger.

Cette contrepartie ainsi que la partie comporte un système de guidage assurant la fermeture du moufle
toujours identique et automatique.

La contrepartie est percé d'un trou à travers lequel le moufle et remplie de plâtre, et un système de
fixation qui peut-être constitué par 2 clavettes ou 1 Bride.

III Mise en moufle proprement dite


III.A.Les impératifs auxquels doit obéir la mise en moufle
€€€•€ Elle doit se faire dans un moufle de longueur ou de largeur en relation avec le volume du
modèle et de sa maquette.
€€€•€ Assurant une épaisseur du plâtre excèdent 1cm.
€€€•€ Permettre la récupération du modèle
€€€•€ Assure la séparation des différentes parties du moufle
€€€•€ Prévoir et compenser toutes les extensions de la résine au cours de la polymérisation.
€€€•€ Supprimer tous risque de sur-épaisseur, de distorsion et de porosité (présence de nombreux trous

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minuscules) de la résine

III.B.Réalisation pratique
Vernir le socle du modèle dans sa totalité afin d'assurer une récupération facile du modèle après
polymérisation de la résine.
€€€ Les zones de contre dépouille du modèle seront comblées de cire.

Vernir la partie du moufle puis la garnir avec du plâtre de consistance fluide jusqu'au bord
supérieur

Placer le modèle avec sa maquette en cire de tel sorte que le bloc incisive avec le rebord
alvéolaire soit placés verticalement

Les dents en plâtre doivent être recouverte de plâtre avant la prise du plâtre.

Supprimer les zones de contre dépouille, ne jamais utiliser la technique de lissage du plâtre sous
l'eau alors que le plâtre est encore mou et que sa cristallisation pourrait être compromise.
€€€Éliminer toute trace de plâtre au niveau du bord de la partie du moufle et de la maquette en
cire.

Placer ensuite la contre partie en contact avec la partie


Placer le moufle sur une vibreuse électrique et combler la contre partie jusqu'au niveau de
l'ouverture de remplissage (avec du plâtre de consistance mou) .

Après une heure de cristallisation, le moufle est placé dans un récipient contenant de l'eau
bouillante, les 2 parties seront séparées après 15 minutes d'immersion,
€€€La cire est éliminée et les 2 parties seront ébouillantées jusqu'à disparition totale de la cire

€€€•€ Les dents artificiels à l'ouverture seront fixés au niveau de la contre partie.
€€€•€ Et les crochets restent au niveau de la partie du moufle.

Après ébouillantage, le moufle est retiré et placé sur la paillasse.

Le plâtre étant un matériau capable d'élaborer le monomère liquide, il importe de vernir à chaud
en appliquant un isolant toutes les surfaces du plâtre (éviter les dents artificiels et les crochets).

III.B.a.Bourrage de la résine acrylique


La résine acrylique préparée selon les proportions et les conditions indiquées par le
fabriquant doit être bourré à l'état plastique.
€€€Pour vérifier cette état plastique de la résine, on fait un boudin de résine que l'on
coupe

€€€•€ Si on obtient des filaments, c'est que cet état plastique n'est pas atteint, lorsque
la section est nette, on procédera au bourrage.

III.B.b.Mise en place de la résine


On place sous les dents et sous les crochets de petites boudes de résine à l'état
plastique, les mains étant très propres.
€€€Une feuille de Cellophane est placé sur la résine.
€€€Et la partie inférieure du moufle est correctement posée au regard de la contre
partie.

Le moufle est mis sous presse hydraulique.


€€€la pression doit être longue, progressive et contrôlée

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Puis les 2 parties sont séparées, les excès de résine supprimés ainsi que la feuille de
Cellophane.

Le moufle est refermé et remit sous pression, à ce moment, la pression doit être
importante et suffisamment prolongée pour permettre à l'union physique et
chimique entre monomère et polymère dans sa totalité.

III.B.c.Cuisson et polymérisation de la résine


€€€•€ On immerge le moufle dans l'eau et on le porte progressivement à l'ébullition.
€€€En moyenne, la cuisson se fait pendant 90mn à la température de 70°C puis 100°C
pendant une heure.

€€€•€ Le refroidissement doit être long, l'idéal doit être une nuit complète.

III.B.d.Démouflage de la prothèse
Doit se faire après refroidissement normale ou progressive, il ne faut jamais
démoufler à chaud.

Après ouverture du moufle, le plâtre est morcelé pour retirer le modèle et la


prothèse sans des fracture.

IV Les risques de la mise en moufle


Peuvent être dûs

€€€•€ À une présence de trace d'humidité dans la résine avant le bourrage.


€€€Mélange monomère polymère peu homogène comportant de nombreuse sphérule restées hors du contact
avec le monomère.

€€€•€ L'isolation (vernis) de mauvaise qualité ou mal réparti permettant le passage de l'eau du plâtre ou de la
résine au cours de la polymérisation ou bien du à une réaction secondaire entre plâtre et l'isolant

€€€•€ Elévation trop rapide et trop brutale de la température pendant la polymérisation.

V Finition de la prothèse
À pour but de délivrer des prothèses polis, et finit et apte à être insérer en bouche sans blesser le patient,
le modèle ayant été récupéré avec la prothèse

V.A. Elimination des bavures


€€€•€ Avec des meulettes acryliques ou métalliques, enlever les bavures périphériques, supprimer les
saillies, amincir les bords de la plaque base si cela est nécessaire

€€€•€ Supprimer toutes les inclusions du plâtre qui encombre (gène)

V.B. Lissage
Avec du papier à verre taillé en bande de 2 à 3cm de longueur, enrobé sur un Mandrin, repassé
toutes les surfaces à polir et éviter les dents artificiels.

V.C. Polissage à la ponce


Un cône de feutre est placé sur le tour à polir
€€€On enduit la surface à polir avec la pence pâteuse et on polie ses surfaces pour éliminer les saillis
et les rayures laissées avec le papier à verre puis avec une brosse circulaire à crin dure on
remplace le cône de feutre

€€€Ce polissage assurent la fixation des partis inaccessibles au feutre

Remarque

Refroidissement
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Il faut constamment refroidir la prothèse pour éviter le réchauffement de l'acryl

V.D.Polissage finale au “Blanc d'Espagne”


Il faut bien laver la prothèse pour entraîner le reste de la ponce.

On monte la brosse circulaire souple sous le tour, on met le “blanc d'Espagne” sous la prothèse et
on l'enlève à la brosse, jusqu'à obtenir une surface brillante.

VI Conclusion
Après désinfection de notre prothèse, il sera procédé à un essayage en bouche et après correction
éventuel, la prothèse sera livrée.

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6 - Essayage et contrôle de la prothèse
terminée
Plan du document:
€ I.€ Généralités
€ II.€ Mise en place de l'appareil
€ III.€ Les vérifications obligatoires
€ 1.€ Stabilité et adhésion de la plaque base
€ 2.€ Vérification des moyens de rétention
€ 3.€ Vérification de l'articulé
€ 4.€ Vérification des surfaces prothétiques
€ 5.€ Contrôle prophylactique
€ IV.€ Conseils donnée à notre patient après la livraison
€ 1.€ Conseils d'ordre psychologique
€ 2.€ Conseils d'ordre hygiénique
€ 3.€ Conseils d'ordre mécanique
€ 4.€ Conseils d'ordre prothétique

I Généralités
Après être passé de la maquette en cire à la maquette définitive en résine acrylique, et cela grâce à la mise
en moufle, l'appareil sera dégrossie correctement puis polie.
€€€À partir de ce moment la prothèse pourra être essayé en bouche.

II Mise en place de l'appareil


Cette mise en place doit être faite avec douceur, prudence et adresse
€€€Elle comporte :

€€€•€ L'introduction en bouche


€€€•€ La mise en place proprement dite (insertion de la prothèse)

III Les vérifications obligatoires


III.A.Stabilité et adhésion de la plaque base
Une fois la prothèse en place, on exerce de nombreuse pressions digitales puit on demande au
patient d'exécuter quelques mouvement de déglutitions (avaler sa salive)
€€€La plaque base doit rester stable.

Après cela, on lui demande de faire divers mouvements des joues, des lèvres et de la langue
(mouvement analogue à ceux effectuer au cours de la parole, de la mastication et des expressions faciales)

€€€•€ Si notre patient n'approuve aucune sensation de gêne et que l'appareil reste en place,
l'adhérence est alors juger bonne.
€€€•€ Si par contre, il y a la moindre douleur ou déstabilisation de la prothèse, on devra arrêter le
test et passer au laboratoire clinique afin de localiser la cause d'une part et amener les
rectifications nécessaires (élimination des prématurités traumatisante, de charge des insertions
musculaires) .

III.B.Vérification des moyens de rétention


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Il faut s'assurer que les crochets occupent une bonne position, qu'ils ne blessent pas la papille et
que lenombre de crochets soit correct (respect du principe de réciprocité)
€€€Il faut s'assurer également que le crochet soit placé sur une dent solide.

III.C.Vérification de l'articulé
On demandera au patient se serrer les dents (occlusion en relation centrée), puis on contrôle
l'articulé.

€€€•€ Dans le cas où il y a sur-occlusion, des retouches doivent être amenés, pour cela on utilisera le
“papier à articuler”, pour une cire d'articulation que l'on placera entre les arcades dentaires
supérieures et inférieures et on demandera au patient de serrer les dents afin de mettre en
évidence les prématurité au niveau des dents prothétiques.

III.D.Vérification des surfaces prothétiques


On devra repolir notre appareil puis le livrer à notre patient.

III.E.Contrôle prophylactique
On devra revoir notre patient 24 à 48 heures après la livraison afin d'éliminer d'éventuelle épine
irritative ou des prématurités traumatisantes.

IV Conseils donnée à notre patient après la livraison


IV.A.Conseils d'ordre psychologique
€€€•€ Le patient doit être avertie d'une nécessité à une accoutumance (se familiariser) avant de juger
le service rendu.
€€€Il doit s'habituer d'un encombrement, aux sensations particulières du matériaux à la phonation et
à l'esthétique

€€€•€ Il doit éviter de trop se regarder et de faire des grimaces dans la glace

€€€•€ Il ne doit pas être influencée par ses proches!

IV.B.Conseils d'ordre hygiénique


Lorsque la prothèse est en bouche, il y a des éléments semi fluide qui pénètre entre la base de la
prothèse et la muqueuse
€€€Ces éléments lorsqu'ils séjournent en bouche peuvent à la longue entraîner des caries dentaires,
une inflammation gingivale

€€€•€ C'est la raison pour laquelle, on demandera au patient de nettoyer la prothèse après chaque
repas.
€€€•€ On lui demandera également de retirer sa prothèse une fois par semaine afin de laisser
reposer les muqueuses.

IV.C.Conseils d'ordre mécanique


L'insertion et la désinsertion doivent être aisé.

IV.D.Conseils d'ordre prothétique


€€€•€ Il faut informer notre patient qu'une prothèse n'est qu'un paniatif provisoire pour une certaine
durée
€€€•€ Il faut aussi lui rappeler que la perte d'une dent ou d'un crochet doit être immédiatement
remplacer
€€€•€ Il faut lui dire qu'il est nécessaire de faire un contrôle tous les 6 mois.

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1 - L'examen clinique en prothèse adjointe total
2 - Anatomie et physiologie de l'édenté total
3 - Traitement chirurgical pré prothétique
4 -Les empreintes en prothèse totale adjointe
5 - Les empreintes analytiques anatomo-fonctionnelles
6 - Rétention, Adhésion et stabilité

1 - La dimension verticale
2 - Le plan d'occlusion prothétique
3 - Enregistrement de l'occlusion en prothèse totale
4 - Les articulateurs et les arcs faciaux
5 - Le montage des dents en prothèse totale
6 - Essai fonctionnel
7 - La polymérisation
8 - Livraison des prothèses totales
9 - Doélances
10 - La résorption alvéolaire
11 - La classification des édentés totales
12 - Réadaptation anatomo fonctionnelle - Rebasage

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1 - L'examen clinique en prothèse
adjointe total
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ L'observation ou présentation: premier contact
€ III.€ Interrogatoire ou anamnèse
€ 1.€ Les facteurs généraux
€ 1.€ Les facteurs liés à l'hérédité
€ 2.€ Les déficiences congénitales
€ 3.€ Les états pathologiques acquis
€ 1.€ Le diabète
€ 2.€ L'arthritisme
€ 3.€ La maladie de Paget
€ 4.€ La maladie de Parkinson
€ 2.€ Les facteurs locaux
€ 1.€ L'état de la denture des parents
€ 2.€ Histoire de la denture du patient
€ 3.€ Motifs de la consultation
€ IV.€ Examen clinique proprement dit
€ 1.€ Examen exobuccal
€ 2.€ Examen clinique et anatomique proprement dit
€ 1.€ Examen clinique du maxillaire supérieur
€ 1.€ Les tissus osseux
€ 1.€ Les procès alvéolaires ou crêtes
€ 2.€ Les tubérosités
€ 3.€ La voûte palatine
€ 4.€ Le torus palatin
€ 2.€ Les tissus de revêtement
€ 1.€ Les tissus recouvrant la surface d'appui primaire et la
voûte palatine
€ 1.€ La fibro-muqueuse
€ 2.€ Les tissus sous-jacentes
€ 2.€ Les tissus recouvrant les versants vestibulaires et les
organes périphériques
€ 1.€ La fibro-muqueuse
€ 2.€ Les tissus sous-jacents à la muqueuse
€ 3.€ Les organes périphériques
€ 1.€ Partie antérieure du vestibule
€ 1.€ Le frein médian de la lèvre
€ 2.€ Les insertions des muscles canins et risorius
€ 2.€ Partie postérieure du vestibule
€ 3.€ Voile du palais
€ 4.€ Fossettes palatines
€ 2.€ L'examen clinique du maxillaire inférieure
€ 1.€ Le tissu osseux
€ 1.€ La corticale osseuse
€ 2.€ La crêtes ou rebord alvéolaire
€ 1.€ Versant vestibulaire de la crête

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€ 2.€ Versant linguale de la crête
€ 2.€ Les tissus de revêtement
€ 3.€ Les organes périphériques
€ 1.€ Partie antérieure du vestibule
€ 2.€ Région vestibulaire latérale et postérieure
€ 3.€ Région sublinguale
€ 4.€ La région para-linguale
€ 3.€ La salive
€ V.€ Conclusion

I Introduction
L'observation clinique est destinée à l'examen des éléments anatomiques et physiologiques ayant une
incidence sur le plan de traitement prothétique, mais aussi à créer, à maintenir et à améliorer une relation
praticien-patient favorable à l'intégration organique et psychique du corps étranger, constitué par la
“future prothèse”.

II L'observation ou présentation: premier contact


Ce premier contact est déterminant pour le succès final de la prothèse.

Au cours de cette séance, avec beaucoup de sympathie et de discrétion, le praticien doit laisser l'édenté
exprimer aussi longuement qu'il le désire ses aspirations, ses motivations, ses doléances.
€€€Entre temps, il devra noter le sexe, l'âge, son psychisme, sa profession (pour ses possibilités matérielles),
son attitude, son comportement, sa personnalité.

III Interrogatoire ou anamnèse


Il faut savoir orienter la discussion pour mettre en évidence tous les facteurs généraux et locaux pouvant
nuire au résultat définitif.

III.A.Les facteurs généraux


III.A.a.Les facteurs liés à l'hérédité
Seule la syphilis est retenue.

III.A.b.Les déficiences congénitales


Ces états pathologiques prédisposent à la résorption osseuse en l'involution tissulaire
sous les prothèses.

€€€•€ Mentionnant le rachitisme s'il a existé.

III.A.c.Les états pathologiques acquis


1 Le diabète
Qui se traduit par une polyurie, une polyphagie, et localement une sécheresse
buccale, une langue fissurée.

2 L'arthritisme
Qui se traduit par une ouverture difficile avec craquements et douleurs au
niveau de l'A.T.M.

3 La maladie de Paget
(ou ostéite déformante)

Cette maladie a des répercutions sur l'infrastructure de l'os.

4 La maladie de Parkinson
Qui se traduit par une salivation importante et des mouvements divers, elle
provoque des atteintes de l'os.

Il faudra faire des empreintes non-compressives.

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III.B.Les facteurs locaux
III.B.a.L'état de la denture des parents
Et son histoire (denture naturelle ou artificielle), le patient collabore mieux, si les
siens sont satisfaits de leur prothèse.

III.B.b.Histoire de la denture du patient


€€€•€ Motifs des extractions, et date des dernières extractions.
€€€•€ Histoire : s'il y a lieu avec des prothèses précédentes si des dents ont été
remplacées, comment est supporté l'élément prothétique.

III.B.c.Motifs de la consultation
Le patient peut demander une restauration, esthétique, phonétique, fonctionnelle ou
triple.

IV Examen clinique proprement dit


IV.A.Examen exobuccal
€€€•€ Rapidement on examine le profil et la face (3 étages), noter d'éventuelles cicatrices ou une
asymétrie, apprécier le tonus musculaire.

€€€•€ Apprécier le degré d'ouverture de la bouche: si l'orifice buccal est étroit, limité et si les
commissures présente des fissures ou craquelures, la prise d'empreinte sera difficile.

€€€•€ Évaluer le jeu des A.T.M (craquements et claquements) observer le chemin de fermeture
(droit ou dévier).

€€€•€ Mise en évidence de racines oubliées, de dents de sagesse, ou de canines incluses, l'aspect de
la corticale osseuse (épines irritatives, densité de l'os... etc)

IV.B.Examen clinique et anatomique proprement dit


Son but est d'apprécier la valeur:

€€€•€ Des tissus osseux,


€€€•€ Des tissus de revêtements,
€€€•€ Des organes périphériques.

Successivement au maxillaire supérieur puis au maxillaire inférieur.

IV.B.a.Examen clinique du maxillaire supérieur


1 Les tissus osseux
Il conditionne le choix du porte empreinte de série selon que l'arcade est carré,
elliptique (ogivale) ou triangulaire (en V)
€€€On décrit successivement:

1 Les procès alvéolaires ou crêtes


Appelés également rebords alvéolaires, la crête idéale est large, haute avec
des côtés presque parallèles

2 Les tubérosités
Elles doivent être de dépouille pour favoriser une rétention maximale.

3 La voûte palatine
La sustentation est fonction de l'étendue et de la forme du palais

€€€•€ Palais en forme de U


€€€•€ Palais plat et cours
€€€•€ Palais plat: crêtes absentes
€€€•€ Palais ogival (surfaces verticales ou obliques)

4 Le torus palatin
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Quand il existe, c’est une proéminence osseuse qui se forme aux dépend de
la suture intermaxillaire, soit au dépend de la suture transverse, entre les
os palatins et les os maxillaires (à décharger)

2 Les tissus de revêtement


1 Les tissus recouvrant la surface d'appui
primaire et la voûte palatine
Ce sont de la superficie à la profondeur:
1 La fibro-muqueuse
Dense et adhérente sur toute l'étendue de la crête. Apprécier sa
coloration, sa densité, son adhérence,

Dans la partie latérale et postérieure de la voûte, elle est moins


adhérente.

2 Les tissus sous-jacentes


Uniquement graisseux dans la région prémolo-molaire, ils sont mixtes
au niveau des zones de Schröeder, constituée d'un tissu cellulo-
adipeux-dépressible.

2 Les tissus recouvrant les versants vestibulaires


et les organes périphériques
Ce sont de la superficie à la profondeur:
1 La fibro-muqueuse
Dont l'épaisseur, la coloration et l'adhérence doivent être analysées.

2 Les tissus sous-jacents à la muqueuse


Les plus importants sont situés au niveau de la zone de réflexion dont
il détermine la profondeur quand les organes périphériques entrent en
fonction.

3 Les organes périphériques


1 Partie antérieure du vestibule
1 Le frein médian de la lèvre
Qui se déplace surtout vers le bas ; faiblement dans le sens latérale;
son insertion doit être appréciée, élément négatif (à dégager)

2 Les insertions des muscles canins et


risorius
Cette région antérieure conditionne la limite du PEI à ce niveau donc
les limites de la future prothèse.

2 Partie postérieure du vestibule


Elle s'étend des insertions du canin à celles du ligament ptérygo-maxillaire,
les insertions du buccinateur le limitent à la partie supérieure En regard de
chaque tubérosité, l'espace vide décrit par Eisenring sous le nom d'espace
ampoulaire sera apprécié et évalué.

Le sillon ptérygo-maxillaire délimitera postérieurement la prothèse.

3 Voile du palais
Joue un rôle important dans la rétention des prothèses supérieures:

€€€•€ Prolongement horizontal: favorable,


€€€•€ Prolongement oblique ou en rideau (vertical): défavorable à la
rétention.

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4 Fossettes palatines
Constituent un repère pour la limite postérieure du porte-empreinte puis
devra toujours les recouvrir de 2 à 4mm

IV.B.b.L'examen clinique du maxillaire inférieure


1 Le tissu osseux
Comme pour le maxillaire supérieure, la forme de l'arcade conditionne le choix du
porte-empreinte, l'arcade peut être hyperbolique ou parabolique
1 La corticale osseuse
Doit être lisse et dépourvu d'épines irritatives

2 La crêtes ou rebord alvéolaire


Peut présenter différents aspects:

€€€•€ Un aspect idéal pour la rétention et la sustentation avec des procès


alvéolaires hauts, horizontal, parallèle à l'arcade supérieure.
€€€•€ Un aspect moins favorable avec des crêtes effacée
€€€•€ Un aspect négatif avec une crête de forme concave, avec des L.O.E et
L.O.I plus haut que la crête.

1 Versant vestibulaire de la crête


Situé entre:

€€€•€ Les lignes obliques externes (L.O.E) qui constituent la limite


externe et latérale de la prothèse.
€€€•€ Le trou mentonnier à 24mm environ de la symphyse (en arrière).
Sa présence proche du sommet de la crête, nous oblige à décharger la
zone qu'il occupe.

2 Versant linguale de la crête


L'inclinaison en arrière et en haut de la portion antérieure est un
facteur positif dans la rétention.

Les apophyses géni (ou crêtes géni en bas) jouent un rôle négatif
lorsqu'elles sont proéminentes (dues au processus de résorption), elles
sont douloureuses à la pression

Ce versant comporte les lignes obliques internes qui peuvent être un


élément positif (si elles ne s'opposent pas à l'insertion de la prothèse)
ou négatifs (lorsqu'elles s'opposent à son insertion)

Les tori mandibulaires: symétriques au niveau de la première


prémolaire, douloureux à la pression (résection, chirurgie ou décharge)

2 Les tissus de revêtement


Comme pour le maxillaire supérieur, apprécier leur aspect général physiologique
ou pathologique. Noter l'étendu, l'adhérence et l'épaisseur de la fibro-muqueuse.

3 Les organes périphériques


En raison de la surface d'appui réduite, les organes périphériques jouent un rôle
très important, car ils soulagent la crête en supportant une partie de la charge
occlusale et stabilisent la prothèse en lui assurant un joint périphérique.
1 Partie antérieure du vestibule
On décrit:

€€€•€ Le frein labial médian et


€€€•€ les muscles de la succion:

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€€€-€ Carré du menton
€€€-€ Muscle de la houppe du menton
€€€-€ et les triangulaires des lèvres

2 Région vestibulaire latérale et postérieure


Elle s'étend de l'insertion du triangulaire à la papille rétro-molaire.

Noter l'insertion basé du buccinateur le long des trois dernières molaires.

Au repos, en avant de l'insertion du masséter, il existe une partie


horizontale constituant les zones para-jugales (ou poches de Fish) qui sont
peu ou pas solliciter lors de la mastication.

Le papille rétromolaire qui constitue un élément positif à recouvrir, sauf si


elle est flottante (chirurgie)

Le ligament ptérygo-maxillaire est à dégager.

3 Région sublinguale
Joue le rôle le plus important dans la prothèse inférieure, apprécier sa
profondeur et corriger chirurgicalement les éléments qui nuisent à sa valeur
(tel que frein lingual, apophyses géni)

4 La région para-linguale
La niche linguale rétro-molaire sera toujours utile au maximum, lorsque les
lignes obliques internes permettent la confection d'un volet lingual (aller au
de la de la ligne oblique interne de 2 à 3mm)

IV.B.c.La salive
La qualité, la quantité et surtout la viscosité des différentes salives influencent
énormément la prothèse:

-€ Elle contribue à la rétention, par cohésion des prothèses


-€ En excès, elle devient un élément négatif

V Conclusion
L'examen clinique et anatomique de l'édenté total doit analyser tous les éléments fondamentaux devant
permettre un diagnostic précis de la technique la plus appropriée de l'appareillage.

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2 - Anatomie et physiologie de l'edenté
total
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Elements anatomiques sur lequels s'appuient les prothèses
€ 1.€ Tissus osseux de soutien
€ 1.€ Éléments osseux au maxillaire supérieur
€ 1.€ La voûte palatine
€ 2.€ Le torus palatin
€ 3.€ Une face antérieure juguale
€ 1.€ L'épine nasale antérieure
€ 2.€ La fossette myrtiforme
€ 3.€ La bosse canine
€ 4.€ La fosse canine
€ 4.€ Une face postérieure ou ptérygomaxillaire
€ 5.€ Une face supérieure ou orbitaire
€ 6.€ Un bord inférieur
€ 2.€ Éléments osseux à la mandibule
€ 1.€ La face externe
€ 1.€ La symphyse montonnière
€ 2.€ La ligne oblique externe
€ 3.€ Le trou mentonnier
€ 4.€ Insertion du muscle masséter
€ 2.€ La face interne
€ 1.€ Les apophyses et crêtes géni
€ 2.€ La ligne oblique interne
€ 3.€ Les branches montantes
€ 2.€ La musculature
€ 1.€ Les muscles de l'expression
€ 1.€ Les muscles orbiculaires des lèvres
€ 2.€ Le muscle compresseur des lèvres
€ 3.€ Le buccinateur
€ 1.€ Une première insertion osseuse
€ 2.€ Une deuxième insertion horizontale
€ 3.€ Une troisième insertion verticale
€ 4.€ Le risorius
€ 5.€ Le grand zygomatique
€ 6.€ Le petit zygomatique
€ 7.€ Les réleveurs superficiels et profonds
€ 8.€ Le canin
€ 9.€ Le triangle des lèvres
€ 10.€ Le carré du menton
€ 11.€ Les muscles de la houppe du menton
€ 12.€ Les muscles peauciers du cou
€ 2.€ Les muscles masticateurs
€ 1.€ Les muscles abaisseurs
€ 2.€ Les muscles élévateurs
€ Le masseter
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€ 1.€ Le masseter
€ 1.€ Un faisceau superficiel
€ 2.€ Un faisceau profond
€ 2.€ Le temporal
€ 3.€ Le ptérygoïdien interne
€ 3.€ Les muscles de la déglutition
€ 3.€ Les muscles de la langue
€ 4.€ Les muscles de la sangle labiojuguale
€ 5.€ Les muscles du voile

I Introduction
Lors du traitement prothétique des arcades totalement édentées, il faut connaitre:

€€€a€ : les éléments anatomiques sur lequels s'appuient les prothèses (se sont les tissus de soutien)
€€€b€ : les éléments physiologique se trouvant à la périphérie (ce sont les organes périphériques (au niveau
de tous les bords de la prothèse)
€€€c€ : les muscles proches et lointains des prothèses qui interviennent dans la physiologie de la mandibule.

II Elements anatomiques sur lequels s'appuient les prothèses


II.A.Tissus osseux de soutien
II.A.a.Éléments osseux au maxillaire supérieur
Il est formé par la réunion de 2 os symétriques de forme pyramidale dont la base
constitue la surface d'appuie primaire de la prothèse totale amovible.
€€€Sa face buccale constitue le squelette de la voûte palatine dont l'inclinaison est un
élément de stabilisation des prothèses.

1 La voûte palatine
Elle est formée par deux segments ; un antérieur et l'autre postérieur, les 2
apophyses palatines, droite et gauche s'unissent sur la ligne médiane pour former
la suture intermaxillaires.
€€€Postérieurement, ces apophyses s'unissent aux os palatins

2 Le torus palatin
Est une éminence osseuse qui se développe sur la suture intermaxillaire, Landa
classe les tori en fonction de leur forme et de leur situation en 5 types:

€€€1er type :€ de forme ovale ou arrondie, situé au 1/3 postérieur de la suture.


€€€2ème type :€ de forme allongée sur les 2/3 postérieur.
€€€3ème type :€ Torus de différents forme sur les 2/3 antérieur.
€€€4ème type :€ forme étroite, de largeur réduite sur le 1/3 antérieur de la suture.
€€€5ème type :€ Le plus gênant sur toute la longueur de la suture intermaxillaire.

Ces tori peuvent être ovalaires, arrondis ou en chapelet, leur présence peut
perturber la stabilisation et la rétention des prothèses...
Le maxillaire supérieur présente aussi:

3 Une face antérieure juguale


dont la partie basse détermine le relief de la surface d'appui de la prothèse
complète supérieure.
€€€Sur cette face antérieure, on distingue:

1 L'épine nasale antérieure


Lorsque la résorption est importante, elle peut être incluse dans le
substratum ossux de la prothèse

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2 La fossette myrtiforme
Dans laquelle s'insère le muscle myrtiforme

3 La bosse canine
Qui donne au visage son harmonie et à la lèvre son soutien principale

4 La fosse canine
Où s'insère le muscle canin

4 Une face postérieure ou ptérygomaxillaire


Qui constitue le squelette de chaque tubérosité.

5 Une face supérieure ou orbitaire

6 Un bord inférieur
Qui correspond aux alvéoles dentaires, qui naissent avec l'éruption des dents et
disparaissent avec leur chûte.

II.A.b.Éléments osseux à la mandibule


La mandibule est constituée d'un os impair, médian qui comprend une partie horizontale
ou corps et deux partie verticales ou branches montantes.
€€€Le corps est formé d'un os basilaire ou os basal compact et d'un os alvéolaire qui se
résorbe avec l'extraction des dents

1 La face externe
Où se trouvent de nombreux organes périphériques à connaitre,cette face
présente d'avant en arrière :
1 La symphyse montonnière
Prolongée avec l'éminence mentonnière et les muscles de la houppe.

2 La ligne oblique externe


Qui constitue une véritable ligne de force dense, apte a recevoir les
pressions des futures prothèses amovibles, antérieurement, il y a insertion
des muscles transverse du menton, carré du menton, puis insertion ... du
triangulaire des lèvres.

Au dessus de la ligne oblique externe se trouvent les insertions de la houppe


du menton et du buccinateur

3 Le trou mentonnier
Qui peut servir au montage de 34 et 44.

4 Insertion du muscle masséter


Au niveau de l'angle mandibulaire sur la face externe.

2 La face interne
Elle présente d'avant en arrière:
1 Les apophyses et crêtes géni
Sur lequelles s'inserent les muscles génioglosses et géniohyoïdiens

2 La ligne oblique interne


Elle est issue des apophyses génies ; elle est d'abord horizontale puis
oblique en haut et en arrière ; elle constitue le repère aux prothèses
inférieures,

À son extrémité postérieure, elle détermine avec le bord antérieur de la


branche montante, le triangle rétromolaire sur lequel se développe

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l'éminence pyriforme.

Sur la ligne oblique interne s'insèrent les muscles mylohyoïdiens et le


ligament ptérygomaxillaire.

3 Les branches montantes


Elles n'ont aucune incidence sur les techniques d'empreinte mais servent de
surface d'insertion à tous les muscles masticateurs, élévateurs et
propulseurs (masseters à l'extérieur, prétyroïdien à l'intérieur et externe:
temporaux)

II.B.La musculature
De tous les muscles de la tête et du cou, nous citrons ceux qui jouent un rôle dans l'esthétique, et
les principals fonctions du patient, ce sont:

€€€•€ Les muscles de l'expression,


€€€•€ Les muscles masticateurs,
€€€•€ Les muscles de la déglutition,
€€€•€ Les muscles de la phonation.

II.B.a.Les muscles de l'expression


Il sont groupés autour des yeux, du nez et de la bouche. les muscles de la bouche ont une
incidence sur le modelage des bords et de l'extrados de la prothèse:
1 Les muscles orbiculaires des lèvres
L'orbiculaire entoure la bouche, par sa constriction, il rétrécit l'orifice buccal, il
permet de prendre les aliments, l'expression des lèvres, le contrôle de l'ouverture
buccale au cours de la phonation.

2 Le muscle compresseur des lèvres


Ses fibres provoquent par leur contraction, un mouvement de succion important
chez le noubeau né qui réapparait chez l'édenté.

3 Le buccinateur
C'est le muscle le plus important, en raison de sa situation, son anatomie et sa
physiologie, il occupe l'épaisseur des joues
€€€Il a 3 insertions:

1 Une première insertion osseuse


horizontale sur le bord postérieur du rebord alvéolaire au niveau des 3
dernières molaires supérieures et de la tubérosité, il constitue la limite
supérieure de la future prothèse.

2 Une deuxième insertion horizontale


Sur les 3 dernières molaires inférieures et le trigône rétromolaire.

3 Une troisième insertion verticale


Sur le ligament ptérygo-maxillaire qui donne au muscle l'aspect d'un rideau
bien tendu lorsque la bouche est ouverte, lorsque la bouche est fermée, il
forme un repli décrit par Trish comme poche juguale de Fish.
En plus, il y a des fibres musculaires du buccinateur qui se dirigent
horizontalement vers l'orifice buccale.
€€€Le croissement de toutes ces fibres constitue le début du noeud musculaire près
de la commissure ou modiolus qui sera complété par d'autres muscles de
l'expression qui sont

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4 Le risorius
commissure

5 Le grand zygomatique
Issu du malaire, tire la commissure en haut et en arrièreau moment du rire.

6 Le petit zygomatique
Donne une allure de chagrin lorsqu'il contracte la lèvre supérieure

7 Les réleveurs superficiels et profonds


de l'aile du nez et de la lèvre.

8 Le canin
sur la bosse canine

9 Le triangle des lèvres


Sa contraction abaisse la commissure

10 Le carré du menton
Sa contraction sort la lèvre inférieure

11 Les muscles de la houppe du menton


Élévent le menton

12 Les muscles peauciers du cou


Sur oute la poutre inférieure du visage

II.B.b.Les muscles masticateurs


Ils sont à l'origine de tous les mouvements et positions de la mandibule auxquels sont liés
les positions et mouvements de la langue et du plancher de la bouche, ils ont une
incidence sur les qualités mécaniques de la prothèse.
€€€On décrit:

1 Les muscles abaisseurs


Sont:

€€€•€ Les muscles sous hyoïdiens, sus hyoïdiens qui abaissent la mandibule
€€€•€ Le digastrique, le géniohyoïdien, le stylohyoïdien.
€€€•€ Les muscles mylohyoïdiens qui constituent le plancher de la bouche ; ils sont
en relation permanente avec le bord linguale de la prothèse inférieure.

2 Les muscles élévateurs


1 Le masseter
Il possède 2 faisseaux:
1 Un faisceau superficiel
Allant de l'arcade zygomatique à l'angle inférieure de la mandibule,
seule la portion la plus antérieure a un rapport avec la prothèse
inférieure.

2 Un faisceau profond
Qui s'insère sur le bord inférieure et postérieur de l'arcade zygomatique
et sur la face externe de la branche montante.

2 Le temporal
Il est en rapport avec le bord postérieur de la prothèse inférieure, au niveau
du trigone rétromolaire.

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3 Le ptérygoïdien interne
Symétrie du masséter sur la face interne de la mandibule.

3 Les muscles de la déglutition


La déglutition est permise par les muscles de la langue, de la sangle labiojuguale,
du voile et du pharynx.

II.B.c.Les muscles de la langue


La langue est composée de 17 muscles ; elle occupe une place importante entre la
prothèse supérieure et la prothèse inférieure, son anatomie et sa physiologie ont une
importance sur leur stabilité

II.B.d.Les muscles de la sangle labiojuguale


Ce sont les mucles buccinateurs et orbiculaires des lèvres déja décrits.

II.B.e.Les muscles du voile


Se trouvent dans le prolongement de la voûte palatine en rapport avec le bord postérieur
de la prothèse supérieure, ils interviennent dans la phonation et la déglutition et
participent aux reflexes nauséeux.
€€€Le voile est composé de 5 muscles ; c'est une cloison musclo-membraneuse, ces 5
muscles sont:

€€€•€ Les élévateurs et tenseurs du voile


€€€•€ Les abaisseurs
€€€•€ Les muscle intrinsèque

La plupart de ces muscles interviennent avec le larynx dans la phonation.

Il est innervé par le trijumeau et le glosso-pharyngien.

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3 - Traitement chirurgical pré-
prothétique
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Les lois
€ III.€ Les principales interventions chirurgicales pré prothétique
€ IV.€ Examen clinique
€ V.€ Description de certaines interventions
€ 1.€ Résection des freins
€ 2.€ Résection des crêtes flottantes ou hyperplasie vestibulaire
€ 3.€ Réduction en volume des papilles rétro molaire flottantes
€ 4.€ La désinsertion du mylo hyoïdien
€ 5.€ Le modelage d'une tubérosité
€ 6.€ Le remodelage des apophyses génies
€ 7.€ Remodelage de la ligne oblique interne
€ 8.€ Exérèse d'un torus

I Introduction
L'intervention chirurgical demeure le moyen le plus efficace, le plus rapide pour éliminer certaines causes
d'échecs difficiles à résoudre avec la mise en condition tissulaire ou neuromusculaire (articulation temporo-
mandibulaire en fonction de la dimension verticale).

II Les lois
Il existe certaines lois à respecter par la chirurgie pré-prothétique:

€€€• L'intervention chirurgicale pré-prothétique doit être justifiée et économe;


€€€• Un examen général correctement conduit doit nous permettre de contrôler tout les processus
pathologiques risquant de compromettre le résultat voulu (diabète, allergie,…);
€€€• Un traitement général sera toujours instauré avant toutes les interventions;
€€€• Elle doit être toujours complétée par une mise en condition tissulaire;
€€€• Toutes les irrégularités non douloureuses seront conservées, elles constituent un moyen supplémentaire
d'améliorer la stabilité des prothèses totales, en particulier prothèse inférieure;
€€€• La prothèse sera construite avant l'intervention, elle sera immédiatement insérée après la correction
chirurgicale. La zone de l'intrados ou des bords en contacte avec la région opérée sera revêtue d'une résine
acrylique plastique à prise retardée de type hydrocast. Une réfection partielle ou totale de la base
interviendra six semaines environ après une modification de l'infrastructure osseuse (rebasage);
€€€• Les points de sutures ne devront jamais crée un état de tension entre les deux lambeaux muqueux dont-
ils assurent la jonction. Cette tension se traduirait à plus ou moins bref échéance par un processus de
résorption alvéolaire male contrôlée.

III Les principales interventions chirurgicales pré prothétique


€€€• Résection des freins;
€€€• Résection des crêtes flottantes ou hyperplasie volumineuse vestibulaire;
€€€• Réduction du volume des papilles rétro molaires flottantes;

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€€€• Désinsertion du mylo hyoïdien;
€€€• Remodelage des tubérosités;
€€€• Remodelage des apophyses génies;
€€€• Remodelage de la ligne oblique interne;
€€€• Exérèse d'un torus.

IV Examen clinique
€€€• La muqueuse doit être de consistance et de structure normale, donc fermement attachée à l'os pour
assurer une bonne rétention;
€€€• Les sillons vestibulaires doivent être suffisamment accentués, il ne doit pas y avoir d'insertion musculaire
ou ligamentaire devront nous obliger à réaliser des échancrures profondes au niveau des bords
périphériques;
€€€• Les arcades résiduelles doivent être larges, hautes à parois parallèles associées à des trigones rétro
molaire et des tubérosités bien développées;
€€€• Il doit exister des rapports inter arcades favorables à un meulage des dents artificielles en
normocclusion;
€€€• Il faudra également apprécier le volume et la tonicité de la langue.

Il faut compléter cet examen par un examen radiologique qui va nous permettre de rechercher la présence
de dents incluses, de débris radiculaires et de kystes.

V Description de certaines interventions


V.A. Résection des freins
Les freins médians et latéraux seront éliminés lorsque leur insertion sera placée trop près du rebord
alvéolaire. La prothèse sera insérée immédiatement après l'intervention (les bords étant garnis de
résine à prise retardée).

Le frein de la langue sera reséqué lorsqu'il empêchera la création d'un joint sublingual suffisant.
Cette chirurgie améliore la rétention et la stabilisation de la prothèse inférieure.

Une incision basse faite, permet de sectionner le frein, puis une deuxième incision permet une
section progressive du frein.

V.B. Résection des crêtes flottantes ou hyperplasie vestibulaire


Elle s'effectue avec beaucoup de prudence en évitant de trop supprimer du tissu fibro-muqueux.

La prothèse sera insérée immédiatement après l'intervention.

V.C. Réduction en volume des papilles rétro molaire flottantes


Elle sera réalisée selon une technique décrite par Lewis:

€€€• L'incision est faite suivant la ligne faitière des crêtes;


€€€• Le même souci d'économie et de prudence doit présider à l'intervention dont l'indication est rare;
€€€• La prothèse sera insérée dès que les points de sutures seront éliminés.

V.D.La désinsertion du mylo hyoïdien


Selon la technique de Lewis:

€€€• Les fibres superficielles du mylo hyoïdien seront désinsérées de façon automatique;
€€€• La mise en place d'une prothèse immédiate après la désinsertion s'impose;
€€€• Le bord lingual en contact avec la correction chirurgical est recouvert d'une résine acrylique à
prise retardée.

V.E. Le modelage d'une tubérosité


Les indications sont limitées, elles seront réduites au seul cas ou l'exubérance d'une d'entre elle sera

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telle qu'elle risquera d'interdire un montage correct des dents postérieures selon un plan d'occlusion
horizontal et physiologique.

Dans tout les autres cas, les tubérosités même de contre dépouille seront conservées jalousement.

La technique de construction de prothèse doit être telle qu'elle assurera malgré tout un joint
périphérique sans défaut.

V.F. Le remodelage des apophyses génies


Lorsque les apophyses génies sont situées à un niveau supérieur à celui des rebords alvéolaires et que
la rétention et la stabilisation de la prothèse sont difficiles à assurer, le remodelage de ces
éminences trouve son indication.
€€€• Une incision de canine à canine sera pratiquée sur le sommet de la crête;
€€€• Le niveau des apophyses génies est abaissé;
€€€• La prothèse est insérée après la chirurgie;

V.G. Remodelage de la ligne oblique interne


Lorsque la ligne oblique interne est projetée horizontalement et douloureuse à la moindre pression
et qu'elle interdit la création d'une prothèse correcte, il est indispensable de procéder à la
régularisation de cette arrête.
€€€• L'incision de la muqueuse à son niveau permet de découvrir la ligne oblique interne;
€€€• L'adoucissement de ce saillant osseux sur toute portion projetée horizontalement est aisément
réalisé;
€€€• L'insertion immédiate d'une prothèse garnie d'hydrocast complète le remodelage.

V.H.Exérèse d'un torus


Décrite par Chappée il y a plusieurs années.

Le torus est le plus situé au niveau des maxillaires supérieurs (suture inter maxillaire).

Le torus sera éliminé lorsqu'il est hypertrophié donc incompatible avec la stabilité de la prothèse.

On effectue une incision, l'exérèse est pratiquée à l'aide de gouge ou au maillet.

La régularisation de la surface libre osseuse peut se faire à la fraise ou avec une râpe à os, la toilette
et la désinfection de la plaie puis suture.

L'insertion de la prothèse garnie d'hydrocast est placée immédiatement.

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4 - Les empreinte en prothèse totale
adjointe
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Les empreintes préliminaires
€ 1.€ Empreinte préliminaire de l'arcade édenté supérieure
€ 1.€ Le choix du porte-empreinte de série
€ 1.€ Dans le plan horizontal
€ 2.€ Dans le plan frontal
€ 3.€ Dans le plan sagittal
€ 2.€ Le choix du matériau à empreinte
€ 3.€ Technique de prise d'empreinte
€ 1.€ Installation du patient et instrumentation
€ 2.€ Correction du porte-empreinte choisi
€ 3.€ Préparation de l'alginate
€ 4.€ Prise d'empreinte proprement dite
€ 2.€ Empreinte préliminaires de l'arcade édenté inférieure
€ 1.€ Choix du porte-empreinte
€ 1.€ Dans le plan horizontal
€ 2.€ Dans le plan frontal
€ 3.€ Dans le plan sagittal
€ 2.€ Choix du matériau à empreinte
€ 3.€ Technique de prise d'empreinte
€ 1.€ Installation du patient et instrumentation
€ 2.€ Correction du porte-empreinte
€ 3.€ Prise de l'empreinte proprement dite
€ III.€ Technique de réalisation du porte-empreinte en résine acrylique
€ 1.€ Préparation du modèle en plâtre
€ 1.€ Tracé au crayon
€ 2.€ Mélange
€ 2.€ Technique de réalisation du porte-empreinte en plaque base
préfabriquée (Stents)

I Introduction
Le but des empreintes en prothèse totale adjointe est d'obtenir un modèle en plâtre qui doit reproduire le
plus fidèlement possible les surfaces muqueuses d'appui.

Elles constituent la première étape de la construction d'une prothèse et doivent par conséquent satisfaire
en plus des principes fondamentaux (stabilité, sustentation et rétention), les conditions suivantes:

€€€•€ Elles ne doivent pas provoquer de déformations de la morphologie des surfaces muqueuses d'appuie.
€€€•€ Elles ne doivent pas provoquer de compression au niveau des nerfs et des vaisseaux sanguins
€€€•€ Elles doivent comprimer légèrement les tissus compressibles de certaines régions localisées le long des
pourtours des surfaces muqueuses d'appuie
€€€•€ Elles doivent respecter la physiologie musculaire.

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II Les empreintes préliminaires
Les empreintes préliminaires permettent d'obtenir un modèle en plâtre à partir duquel seront réalisés les
porte-empreintes individuels devant servir à la prise de l’empreinte définitive.

II.A.Empreinte préliminaire de l'arcade édenté supérieure


II.A.a.Le choix du porte-empreinte de série
Ce choix est déterminé par la morphologie des rebords alvéolaires, de la voûte palatine
et des tubérosités.

1 Dans le plan horizontal


Suivant la forme de l'arcade, le porte-empreinte doit être:
€€€•€ Triangulaire,
€€€•€ Elliptique,
€€€•€ ou carré.

Suivant les dimensions de l'arcade, le porte-empreinte peut porter les numéros: 0,


1, 2, 3 et 4.

2 Dans le plan frontal


-€ Le porte-empreinte sera en tous point parallèle au relief osseux
-€ La hauteur des bords du porte-empreinte dépendra de celle des rebords
alvéolaires.
-€ Le porte-empreinte doit être distant de la ligne de réflexion muqueuse.

-€ Il doit être légèrement plus grand que l'arcade édenté.


€€€•€ Il ne doit être ni trop ajusté et toucher les versants vestibulaires, ni
trop large et distendre les organes périphériques.

3 Dans le plan sagittal


La partie postérieure du porte-empreinte:

-€ doit recouvrir les tubérosités maxillaires,


-€ doit dépasser de 2mm la ligne de flexion du voile,

le manche du porte-empreinte ne doit en aucun cas distendre la lèvre supérieure.

II.A.b.Le choix du matériau à empreinte


Ce choix tient compte:

€€€•€ de l'état général du patient,


€€€•€ des structures anatomiques et physiologiques,
€€€•€ des tissus de revêtements et des organes périphériques.

L'alginate est préféré aux autres matériaux à empreintes :

€€€•€ Pour sa préparation facile.


€€€•€ se détache sans laisser de trace.

II.A.c.Technique de prise d'empreinte


-€ Installation du patient et préparation de l'instrumentation
-€ Correction du porte-empreinte de série
-€ Préparation de l'alginate
-€ Prise d'empreinte proprement dite.

1 Installation du patient et instrumentation


Veuillez à ce que le patient soit installé confortablement sur le fauteuil. Le plan de
Francfort doit être parallèle au sol

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-€ Protégez les vêtements du patient
-€ Faire rincer la bouche
-€ En cas de réflexe nauséeux, appliquer un anesthésique de contact sur les
muqueuses palatine au niveau du voile (Spray-Mucosey)
-€ Préparez l'instrumentation: plateau avec miroir, précelle, sonde, bol et spatule à
alginate et porte-empreinte

2 Correction du porte-empreinte choisi


Une bande de cire molle est collée dans la région postérieure de la cuvette du
porte-empreinte. Elle a pour but:

€€€•€ Empêcher l'écoulement du matériau à empreinte dans le pharynx


€€€•€ D'enregistrer avec une légère pression la zone de réflexion du voile

3 Préparation de l'alginate
L'alginate est un hydro-colloïde irréversible, il se présente sous forme de poudre
avec mesurettes (l'une pour la poudre, l'autre pour l'eau)

€€€•€ Dosage: une mesure de poudre rase pour une mesure d'eau

€€€•€ Le mélange et le malaxage doivent être énergique afin d'obtenir une


préparation homogène, de consistance épaisse et ferme

4 Prise d'empreinte proprement dite


Le patient est installé dans la position la plus basse permise par le fauteuil, le buste
vertical et la tête légèrement inclinée vers l'avant
€€€Le praticien se place devant le patient
-€ Garnir le vestibule d'alginate

-€ Charger le porte-empreinte d'Alginate

-€ Insertion en bouche obliquement, le patient ouvre moyennement la bouche, un


mouvement de rotation permet de centrer le porte-empreinte, en plaçant le
manche dans l'axe sagittal médian, la lèvre est tirée d'abord vers le haut, puis vers
l'avant et relâchée, la lèvre doit recouvrir le porte-empreinte

-€ L'opérateur passe alors derrière le fauteuil, en exerçant une légère pression avec
l'index et le majeur, tout en effectuant quelques tests dynamiques.

-€ Le patient est prié de respirer par le nez, la tête inclinée vers l'avant.

-€ Après durcissement du matériau, retrait du porte-empreinte, et dégagement


oblique.

Contrôle de l'empreinte lavée, elle doit être coulée dans les 15 premières minutes

II.B.Empreinte préliminaires de l'arcade édenté inférieure


II.B.a.Choix du porte-empreinte
Il tiendra compte:

€€€•€ de la forme de l'arcade


€€€•€ Des dimensions de l'arcade, et du volume de l'arcade

1 Dans le plan horizontal


Le porte-empreinte elliptique, hyperbolique ou carré, son extrémité postérieure ne
doit pas interférer avec le ligament ptérygo-maxillaire

2 Dans le plan frontal


Les bords doivent être distant de la ligue de réflexion muqueuse

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Le porte-empreinte doit recouvrir la totalité du rebord alvéolaire, les papilles rétro-
molaires, les lignes obliques internes.

Les bords seront en contact avec les régions sub-linguales et sous-maxillaires

3 Dans le plan sagittal


Son profil doit être parallèle à celui des rebords alvéolaires. Le manche du porte-
empreinte ne doit pas déplacer la lèvre inférieure.

II.B.b.Choix du matériau à empreinte


Comme au maxillaire supérieur

II.B.c.Technique de prise d'empreinte


1 Installation du patient et instrumentation
Installé confortablement sur le fauteuil, le patient doit avoir le buste légèrement
incliné vers l'arrière de manière à ce que le rebord basilaire soit parallèle au sol

Les instruments sont identiques à ceux utilisés pour l'empreinte préliminaire de


l'arcade supérieure.

2 Correction du porte-empreinte
Les contours du porte-empreinte doivent libérer le jeu des insertions musculaires et
ligamentaires

€€€•€ Le ligament ptérygo-maxillaire,


€€€•€ Le masséter,
€€€•€ Les freins latéraux et médians,
€€€•€ Le frein de la langue.

3 Prise de l'empreinte proprement dite


-€ L'alginate est préparé de consistance épaisse
-€ Le porte-empreinte est chargé
-€ Faire rincer la bouche.

Après l'insertion oblique du porte-empreinte, on le centre correctement, tout en


écartant légèrement les lèvres et les joues
-€ Le patient est prié de lever sa langue
-€ La lèvre est tirée vers l'avant puis relâchée, la lèvre doit recouvrir le porte-
empreinte.
-€ Le porte-empreinte est maintenue sous pression légère avec le majeur et l'index,
le pouce est placé sous le menton, le patient est prié de sortit la pointe de langue
moyennement pendant que l'alginate est encore mou

Après durcissement de l'alginate, le retrait du porte-empreinte se fera obliquement


à l'aide d'une main, pendant que l'autre, écarte, à l'aide du miroir, les joues du
patient.

L'empreinte est contrôlée puis lavée et coulée dans les 15 minutes.

III Technique de réalisation du porte-empreinte en résine acrylique


III.A.Préparation du modèle en plâtre
III.A.a.Tracé au crayon
Il comprend:

€€€•€ Un trait qui correspond au fond du vestibule


€€€•€ Un trait qui correspond au limites du porte-empreinte individuel en retrait de 2mm
par rapport au 1er trait.

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III.A.b.Mélange
Dans un récipient en verre, mélanger la poudre (polymère) et le liquide (monomère),
quand la pâte obtenue n'est plus collante aux doigts, on l'applique sur le modèle en
plâtre en la modelant sur la surface d'appui.

L'épaisseur doit être de 2mm sur tout son étendu, un petit bourrelet de résine placé
dans la région antérieure sur la crête est modelé pour obtenir la poignée du porte-
empreinte.

Faire la finition du porte-empreinte


-€ Les bords seront arrondis, lissés, réguliers et épais de 2mm.
-€ Toutes les sur-extensions dans les zones à décharger doivent être supprimées.

III.B.Technique de réalisation du porte-empreinte en plaque base


préfabriquée (Stents)
-€ Réchauffer la plaque,
-€ Adapter la plaque base sur le modèle,
-€ Rabattre les rebords,
-€ Dégager les insertions,
-€ Polir les porte-empreintes individuels,
-€ Finition des bords.

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5 - Les empreintes analytiques
anatomo-fonctionnelles
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ 1.€ Principe
€ 2.€ Classification
€ II.€ Les étapes
€ 1.€ Le porte-empreinte individuel
€ 1.€ Définition
€ 2.€ Préparation
€ 1.€ Le modèle d'étude
€ 2.€ Préparation du modèle pour la confection du porte-
empreinte individuel
€ 1.€ Taille du modèle
€ 2.€ Prévoir des zones de décharges (relief osseux et
cutané)
€ 1.€ Au maxillaire
€ 2.€ À la mandibule
€ 3.€ Les tracés
€ 1.€ Au maxillaire
€ 1.€ 1er tracé
€ 2.€ 2ème tracée
€ 2.€ À la mandibule
€ 4.€ Vernir les modèles
€ 3.€ Matériau
€ 3.€ Les qualités d'un porte-empreinte individuel
€ 4.€ Réalisation pratique
€ 1.€ Avec plaque base
€ 1.€ Au maxillaire
€ 2.€ À la mandibule
€ 2.€ Avec résine acrylique
€ 5.€ Essai du porte-empreinte individuel
€ 1.€ Le rétablissement de l'esthétique
€ 2.€ La suppression des sur-extensions
€ 6.€ L'ajustage
€ 1.€ Au maxillaire
€ 1.€ Region antérieure
€ 2.€ Région latérale moyenne
€ 3.€ Région latérale postérieure
€ 4.€ Région postérieure (région du voile)
€ 5.€ Moulage dynamique de la ligne de reflexion
muqueuse: création du joint périphérique au maxillaire
€ 1.€ Région latérale moyenne
€ 2.€ La région latérale postérieure
€ 3.€ Région vestibulaire antérieure
€ 4.€ Région palatine postérieure
€ 6.€ Moulage de la partie statique de la surface d'appui au
maxillaire

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€

I Définition
L'empreinte secondaire, analytique, anatomo-physiologique est une empreinte de finition à partir de
laquelle, la prothèse sera édifiée, elle est obtenue avec un porte-empreinte individuel construit sur un
modèle issu d'une empreinte préliminaire, elle préfiruge la base de la prothèse terminée et obeit par
conséquent aux mêmes impératifs:

€€€•€ Assurer la stabilité et la rétension,


€€€•€ Restaurer l'esthétique et la fonction.

I.A. Principe
Étant donné que la difference des tissus à mouler et la multiplicité des objectifs à atteindre,
l'empreinte secondaire est considérée comme le résultat d'une construction réalisée en plusieures
étapes et avec differents matériaux, cette empreinte secondaire est dite analytique et anatomo-
fonctionnelle

I.B. Classification
On distingue plusieurs sorte d'empreintes secondaires:

€€€•€ Empreinte anatomique ou muquo-statique: où toute compression est proscrite


€€€•€ Empreinte analytique simple: sous pression digitale
€€€•€ Empreinte analytique sous pression occlusale

Toutes ces empreintes se feront en plusieurs étapes.

II Les étapes
-€ Réalisation du porte-empreinte individuel
-€ Essai du porte-empreinte en bouche et son ajustage

-€ Confection du joint périphérique (pâte de Kerr verte)


-€ Moulage de la partie statique de la surface d'appui (pâte à exyde de zinc eugénol, élastomères polysulfuré
et élastomères siliconés)

• Le porte-empreinte individuel
II.A.a.Définition
C'est un gabarit de la future prothèse réalisé sur le modèle issu d'une empreinte
préliminaire, destiné à servir de vehicule aux matériaux qui seront utilisés pour la
construction de l'empreinte secondaire.

II.A.b.Préparation
1 Le modèle d'étude
L'empreinte préliminaire est coulée en plâtre, on obtient un modèle qui devra
reproduire les éléments anatomiques, le coffrage classique n'est pas requis d'une
façon formelle cependant la totalité des bords de l'empreinte doit necessairement
être reproduit sur le modèle d'étude.

2 Préparation du modèle pour la confection du porte-


empreinte individuel
1 Taille du modèle
On taille le modèle et on biseaute les bords pour permettre l'axée au fond du
vestibule pour des raisons de comodités, il est souhaitable que la base du
modèle soit:

€€€•€ Parallèle a la ligne passant par le bords supérieur des tubérosités (au

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maxillaire)
€€€•€ Parallèle au plan déterminé par la zone antérieure des crêtes (à la
mandibule)

2 Prévoir des zones de décharges (relief osseux et


cutané)
Pour éviter les compressions à l'aide d'une feuille d'étain
1 Au maxillaire
Le torus, les exostoses, les zones fragiles, tissus revêtement flotants
dépressibles, les zones de contre-dépouille

2 À la mandibule
On décharge la totalité de la crête (surface d'appui primaire) pour que
les pressions de mastication ne s'exercent pas que sur cette surface

La ligne oblique interne, les exostoses si elles existent

3 Les tracés
1 Au maxillaire
1 1er tracé
Au niveau du fond du vestibule (torus de la périphérie du modèle)

2 2ème tracée
C'est la limite du porte-empreinte, 1 à 2mm en deçu du premier
tracé sauf au niveau des proches paratubérositaires: 0.5mm

Au niveau des friens, le tracée est sous forme d'encoche, la limite


postérieur relie les 2 sillons ptérygo-maxillaire 2 à 4mm en arrière
des fossettes palatines

2 À la mandibule
Même principe, le tracé doit inclure d'arrière en avant et de l'extérieur à
l'intérieur, les éminences périformes, la ligne oblique externe, la ligne
oblqiue interne (2 à 3mm au dessous), les niches rétro-molaires
(construction d'un voler lingual), toutes les freins sont libérés sous forme
d'encoche.

4 Vernir les modèles

3 Matériau
€€€•€ Plaque base.
€€€•€ Résine auto.

II.A.c.Les qualités d'un porte-empreinte individuel


€€€• Base régide et déformable,
€€€• Insertion et désinsertion aisées,
€€€• Le centrage doit s'effectuer sans hésitation,
€€€• Les bords doivent être épais, arrondis, lisses et compenser toutes les pertes de
substances (quelle soit alvéolaires ou osseuses),
€€€• Il doit constituer un support suffisant au matériau à empreinte queleque soit la nature
de ce dernier,
€€€• Son épaisseur doit être en relation avec la résorption osseuse et la physiologie
musculaire,
€€€• Son système de préhension (manche) doit préfigurer la position et le volume du
rempart alvéolo-dentaire, afin de remplacer tous les organes périphériques dans leurs

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position d'équilibre,
€€€• L'intra-dos doit reproduire exactement la surface d'appui du modèle préliminaire,
€€€• L'extra-dos doit permettre au patient d'effectuer sans qu'il se déplace les mouvements
de moyennes amplitudes.

II.A.d.Réalisation pratique
1 Avec plaque base
1 Au maxillaire
La plaque base est posée sur le modèle de tel sorte que sa partie la plus large
coïncide avec la limite postérieure de la surface d'appui et que son axe de
symetrie coïncide avec celui du modèle.
€€€La face supérieure de la plaque base est rechauffée progressivement avec
une flamme, elle se moule sur la surface d'appui, l'adaptation se fait à l'aide
d'une ... dure, les bords de la bases sont rabattu puis appliqués et collés sur
l'extra-dos du porte-empreinte, cette double épaisseur conservée sur la
totalité de sa périphérie permet:

€€€•€ De compenser les pertes de substances osseuse


€€€•€ de servir de support aux matériaux à empreinte les plus fluides
€€€•€ D'avoir des bords arrodis
€€€•€ De réduire leur hauteur sans pour autant rencontrer une épaisseur
insuffisante

Les insertions sont ensuites libérées, le manche est déposé sur le bords
antérieur de la crête.

2 À la mandibule
Même principe, en raison de sa surface réduite, le porte-empreinte doit être
indéformable, donc il faut mettre un fil de renfort pour éviter toute
déformation.

Pour une meilleure stabilité et rétention, des extensions seront recherchées


dans les zones passives ou dans celles déplacées faiblement au cours de
toutes les differentes fonctions. (ex: niches rétro-molaires: confection d'un
volet lingual)

2 Avec résine acrylique


La résine est préparée en respectant les normes fixés par le fabricant, on utilise un
verre propre et sec en verre avec une spatule métallique.

On vernis les modèles et on trace les limites du porte-empreinte individuel à l'aide


d'un crayon gras ceci permettra la reproduction du tracé sur l'intrados du porte-
empreinte individuel et donc facilitera la taille du porte-empreinte individuel

Pour éviter de trop dépasser (donc de trop tailler) on place une bande de cire au
niveau des limites du porte-empreinte individuel

L'épaisseur du porte-empreinte individuel est de 2 à 3mm (elle dépond du degré de


résorption osseuse)

Le manche est orienté selon la crête

La résine peut être appliquée directement sur le modèle ou bien laminée sur une
plaque vaselinée, la feuille ainsi obtenue est ajustée sur la surface d'appui de la
même manière qu'une plaque base.

II.A.e.Essai du porte-empreinte individuel

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Elle a pour objetive, une vérification méthodique des points suivants

€€€•€ Le rétablissement de l'esthétique


€€€•€ La suppression de toute surextension
€€€•€ La stabilitée et la rétention

1 Le rétablissement de l'esthétique
Obtenu par la correction des bords et ... de la position et l'orientation du manche

2 La suppression des sur-extensions


Elle permet d'éliminer les interferences ... elle doit être conduite méthodiquement,
un certain nombre de testes vont nous permettre de mettre en évidence les
interferences des bords sur la fonction des organes périphériques zône par zône.

II.A.f.L'ajustage
• Au maxillaire
1 Region antérieure
Le contrôle visuel permet d'éliminer les interferences entre le bord du porte-
empreinte individuel et la ligne de reflexion muqueuse, en soulevant
horizontalement et délicatement la lèvre supérieure, le frein de la lèvre doit
être libéré d'une façon suffisante pour prévoire le rétrecissement de
l'échancrure par le matériau à empreinte.

2 Région latérale moyenne


Le controle est double: visuel et digital

€€€•€ Visuel: en écartant délicatement la joue avec le mirroir il ne doit pas y


avoir un contact entre la ligne de reflexion muqueuse et le bord du porte-
empreinte individuel.
€€€•€ Digital: pendant que l'index et le majeur sont appliqués contre la face
occlusal du bourrelet, la joue est écartée horizontalement, si le doigt ... le
moindre déplacements, c'est que le bord correspondant est trop long et qu'il
conviendera de la réduire.

3 Région latérale postérieure


Le contrôle est digital, conduit de la même façon que précedement, permet
de détecter les surextensions dans la région para-tubérositaires
€€€On demmande au patient d'ouvrir la bouche de plus en plus largement.

4 Région postérieure (région du voile)


Lorsque la bouche est largement ouverte, les ligaments ptérygo-maxillaires
doivent être dégagés et ne pas déplacer le bord postérieur du porte-empreinte
individuel.

La limite postérieure doit se située de 1 à 2mm en arrière de la ligne de


reflexion du voile reperée au moment de l'émission du “A” prolongé ou bien en
demandant au patient de soufler par le nez tout en pinçant les narines (la
pression de l'air provoque l'abaissement du voile)

5 Moulage dynamique de la ligne de reflexion


muqueuse: création du joint périphérique au
maxillaire
La rétention du porte-empreinte individuel est augmentée par l'hermetecité
du joint périphérique qui sera construit zône par zône, certains auteurs
préconise de commancer par la région latérale moyenne.
1 Région latérale moyenne
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L'épaisseur du joint doit être de 2 à 3mm, après insertion oblique et
centrage le patient est prié d'ouvrir la bouche de plus en plus grand,
alors que le porte-empreinte individuel est fermement maintenu contre
la surface d'appui, on lui demmande de sifler pour façonner les bords du
porte-empreinte individuel.

2 La région latérale postérieure


Une épaisseur suffisante de pâte est déposé sur le bord du porte-
empreinte individuel en prolongement de la région précedente et sur le
versant externe du bord du porte-empreinte individuel, elle est destinée
à combler l'espace passif utile important, existant entre la face interne
de la joue et le rebord alvéolaire (poches de Fish)

Après insertion et centrage, le patient est prié d'ouvrir grand la bouche


puis de balancer la mandibule de droite à gauche
€€€Le test de stabilité de pression digitale excercé sur le bourrelet du
côté opposé doit être satisfaisant (ne doit par faire bouger le porte-
empreinte individuel)

3 Région vestibulaire antérieure


Le bord antérieur recouvert d'une épaisseur de pâte variant de 1mm au
centre à 4mm au niveau des bosses canines
€€€Après rechauffage, insertion et centrage le patient est prié de tirer sa
lèvre vers le bas, de la projecter en avant puis de retracter les
commisures.

4 Région palatine postérieure


La pâte est déposée d'une façon particulière, elle est placée uniquement
dans l'intrados de la prothèse, avec une épaisseur maximale de part et
d'autre de la ligne médiane (de telle manière qu'elle arrive aux zones de
shroëder) et minimale au centre et aux extrémités, pas de pâte dans la
zone du palai en regard des tubérosités.

Ouverture grande de la bouche et prononciation de la lettre A, lorsqu'on


excerce une pression sur le manche, le porte-empreinte individuel doit
rester stable.

Le joint périphérique est terminé, la stabilité et la rétention seront


éprouver d'une façon générale et critique par les tests suivants:

€€€•€ Pression digital exercé sur le segment droit et gauche pour vérifier si
l'épaisseur du bord du porte-empreinte individuel du côté opposé au
niveau de la région paratubérositaires est suffisante.
€€€•€ Ouverture maximale de la bouche mettant en évidence les
surextentions des bords, les régions paratubérositaires, rétro-
tubérositaires et ptérygo-maxillaire.
€€€•€ Emission du A et K déterminant la ligne de reflexion du voile qui doit
être recouverte par le bord postérieur du porte-empreinte individuel.
€€€•€ Emission du U ou OU revelant toutes les interferences dans la région
vestibulaire antérieure

6 Moulage de la partie statique de la surface


d'appui au maxillaire

7
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La mise en évidence des interferences eventuelles au maxillaire inférieure est
réalisée au cours des tests de moyenne amplitude suivants:

€€€•€ Dans la région labial en prenant la lèvre inférieure entre le pouce et


l'index et en tirant horizontalement vers soi
€€€•€ Dans la région du buccinateur par une ouverture moyenne
€€€•€ Dans la région des masseters par une ouverture grande
€€€•€ Dans la région rétromolaire par une ouverture grande
€€€•€ Dans la région sublinguale: une légère élévation de la langue
€€€•€ Dans la région des mylohyoïdiens par un déplacement de la langue au
cours d... les lèvres ou de chercher le contact avec un ... posé sur l'arcade
€€€•€ Dans la zone rétro-molaire: élévation, protrusion de la langue,
déglutition, déplacement oblique important de la langue
€€€•€ Dans la région du frein de la langue: élévation de la langue

La recherche des extensions maximales tolérées par le jeu physiologique des


organes périphériques assurant la stabilité et la rétention.
€€€Ces extensions ont une fonction multiple:

€€€•€ Favoriser la stabilité de la prothèse


€€€•€ Accroitre la rétention par une adhésion sur une surface plus étendue et
par compression des tissus cellulo-graisseux ou glandulaires sous-jacents
€€€•€ Retarder la résorption de l'infrastructure osseuse
€€€•€ Limiter au maximum les pénétrations de particules alimentaires sur la
future prothèse.

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6 - Rétention, Adhésion et stabilité
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Notions fondamentales des glandes salivaires et la sécrétion salivaire
€ 1.€ Glandes salivaires
€ 1.€ Les glandes salivaires principales
€ 1.€ Glandes parotides droite et gauche
€ 2.€ Glandes sous-maxillaires droite et gauche
€ 3.€ Les glandes sub-linguale
€ 2.€ Les glandes salivaires accesoires
€ 1.€ Les glandes palatines
€ 2.€ Les glandes labiales et les glandes linguales
€ 2.€ La sécrétion salivaire
€ 1.€ pH salivaire
€ 2.€ Composition chimique de la sécrétion salivaire
€ 3.€ Qualité de la sécrétion salivaire
€ 4.€ Quantité de la sécrétion salivaire
€ 5.€ Propriétés physiques de la salive
€ 1.€ Moullabilité
€ 2.€ La viscosité
€ III.€ Facteurs physiques
€ 1.€ Adhésion
€ 2.€ Cohésion
€ 3.€ Préssion atmosphérique

I Introduction
La rétention des prothèse adjointe totale supérieure et inférieure dépond de certains facteurs physiques qui
sont:

€€€•€ Adhésion
€€€•€ Cohésion
€€€•€ Pression atmosphérique

Avant de décrire ces differents facteurs, il faut étudier quelques notions fondamentales concernant les
glandes salivaires et leur sécrétion.

II Notions fondamentales des glandes salivaires et la sécrétion


salivaire
II.A.Glandes salivaires
Sont subdévisés en 2 groupes:

€€€•€ Glandes principales et


€€€•€ Glandes accessoires

II.A.a.Les glandes salivaires principales


1 Glandes parotides droite et gauche

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Localisé au niveau des branches montantes à droite et à gauche

-€ Sont des glandes séreuses


-€ Elles sécretent 20% de la salive
-€ Elle se vide dans la cavité buccale par les cannaux excréteur de Stenon droit et
gauche situé au niveau de la face interne de la joue.

2 Glandes sous-maxillaires droite et gauche


Localisé au niveau du planché buccal dans la partie postérieure

-€ Elle sécrete 70% de la salive


-€ Elle se vide dans la cavité buccale par les cannaux excréteurs de Wharton
-€ Ce sont des glandes mixtes à prédominance séreuse

3 Les glandes sub-linguale


Elles assurent 5% de la sécrétion, ce sont les plus petites, constituées par une
trentaire de petites glandes postérieures dont la sécrétions se vide dans le plancher
buccale
€€€Se sont des glandes mixtes à prédominance muqueuse et mucco-séreuse.

II.A.b.Les glandes salivaires accesoires


1 Les glandes palatines
Elles sont du nombre de 200 à 300

-€ La sécrétion se vide au niveau du palais dur


-€ Ce sont des glandes essentielement muqueuses
-€ La rétention de la prothèse maxillaire dépond plus de la sécrétion des gladnes
salivaires palatine que des critères morphologiques
-€ La rétention des prothèses maxillaires est en étroite relation avec le flux des
glandes salivaires palatine

2 Les glandes labiales et les glandes linguales


...

II.B.La sécrétion salivaire


II.B.a.pH salivaire
Représente l'équilibre acido-basique de la salive

€€€•€ chez le denté: pH=6.83


€€€•€ chez l'édenté non-appareillé: pH=6.74
€€€•€ chez l'édenté appareillé: pH=6.23

II.B.b.Composition chimique de la sécrétion salivaire


€€€•€ Eau: 90%
€€€•€ Substance organique: protéines et mucco protéine (mucine)
€€€•€ Substances inorganiques
€€€•€ Bactéries
€€€•€ Cellules desquamés
€€€•€ Débris alimentaires

II.B.c.Qualité de la sécrétion salivaire


Elle dépond de la quantité de ses composant chimique qui diffèrent selon les glandes
salivaires et du rythme de sécrétion salivaire de chaque glande
€€€•€ Les glandes salivaires maxillaires ont un rythme plus élevé au repos en absence de
stimulation artificielle.

II.B.d.Quantité de la sécrétion salivaire


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Dans des conditions normales, la quantité totale de la sécrétion salivaire est plus elevé
chez l'homme (26.8ml/H) que chez la femme (18ml/H).

Avec l'âge, cette quantité diminue physiologiquement et crée des conditions désagréables
pour les personnes âgées.
€€€Le flux salivaire dépond de nombreux facteurs

€€€•€ État psychique actuel


€€€•€ Elements occasionnels de fatigue
€€€•€ Excitation
€€€•€ La colère
€€€•€ État pathologique et la thérapeutique ....
€€€•€ L'âge du patient
€€€•€ Le régime alimentaire

Une diminution importante de la sécrétion salivaire peut se rencontrer dans les cas des
maladies qui s'accompagne de fièvre:

€€€•€ Diabète
€€€•€ Patient subit des radiations au niveau et autour de la cavité buccale

Cette diminution de la sécrétion salivaire peut être du à une obstruction mécanique des
cannaux excréteurs des glandes sous-maxillaires et sub-linguales par des sur extension des
parties des prothèses adjointe inférieures
€€€Une amélioration est obtenue par l'élimination de ces extensions

Une élévation importante de la sécrétion salivaire peut conduire a des siallorhée qui peut
se renontrer dans les cas :

€€€•€ Grossesse
€€€•€ Porteur des prothèses maladjustée
€€€•€ Patient pendant la période d'adaptation à la nouvelle prothèse

II.B.e.Propriétés physiques de la salive


1 Moullabilité
Selon que le solide maintient ou repousse le liquide, on dit alors que le liquide
mouille ou ne mouille pas le solide
€€€La mouillabilité est donc la tendance du solide à se recouvrir du liquide, donc
l'adhésion du liquide sur le solide.

2 La viscosité
La viscosité d'un liquide caractérise sa résistance à l'écoulement, plus la viscosité
est grande, plus la vitesse de déplacement est faible.
€€€La viscosité de la salive dépond de sa concentration en mucine (plus la salive
riche en mucine, plus ses qualités adhésive sont importantes).

La salive constitue un film hydrolique entre la prothèse et la surface d'appuie


muqueuse, on peut considerer que le système plaque prothétique-muqueuse
correspond à un système physique comparable à celui de la plaque de verre séparé
d'un mince filme de liquide, il y a adhésion.

Il faut donc une salive a viscosité moyenne par un film salivaire plus fin

III Facteurs physiques


III.A.Adhésion
C'est l'attraction moléculaire entre deux corps differents, on ce qui concerne les prothèses

.::: 12/08/2009 :::. Page 86


adjointes totale supérieures et inférieures, c'est l'adhésion de la sécrétion salivaire à la surface
muqueuse d'appuie et à la surface de l'intra-dos qui joue un rôle de facteurs de rétention

Cette Adhésion est plus importante que le contact entre surface muqueuse et la surface de l'intra-
dos
€€€Elle devient optimale lorsque le film salivaire est très mince et pour que le film salivaire soit
mince, la morphologie de la surface de l'intra-dos doit être l'image fidèle de la surface muqueuse
d'appuie...
€€€1 - € Faire rincer soigneusement la bouche du patient pour éliminer les dépots salivaires
€€€2 - € Sécher la surface muqueuse d'appui
€€€3 - € Pratiquer des perforations dans le P.E.I au niveau des régions trop compressibles tel que les
zones de schröeder, crêtes flotantes afin d'éviter leur modification lors de la prise d'empreinte.

L'empreinte d'une surface muqeuse d'appuie morphologiquement modifiés peut compromettre


l'adhésion de la prothèse lors de la fonction.

III.B.Cohésion
C'est l'attraction des molécules de la sécrétion salivaire entre-elles

La cohésion a un rôle important dans la rétention des prothèses lorsque la sécrétion salivaire est
riche en mucine (la viscosité de la salive dépond du contenu en mucine)

III.C.Préssion atmosphérique
La pression atmosphérique intervient dans la rétention des prothèses adjointes uniqeuement
lorsque leur contour périphériue se transforme en un joint périphérique effectif hermetique (ne
laisse pas passer l'air) et lorsqu'un vide partielle se crée entre l'intra-dos et la surface muqueuse
d'appui au cours des legers déplacements fonctionnels et para-fonctionnelles des prothèses
adjointes totales

L'importance de la pression atmosphérique peut être mise en évidence cliniquement au niveau du


P.E.I supérieur lorsque son contour périphérique correct repose sur des tissus mous compressibles

On constate après avoir creusé un petit pertuits au niveau du P.E.I supérieur das la région du palais
dur qu'une traction faible est suffisante pour retirer le P.E.I.

L'air en penetrant par le petit pertuit empêche la formation du vide partiel entre l'intra-dos du P.E.I
et la surface muqueuse d'appuie

Quand on obture le pertuit, on constate qu'il faut exercé une pression plus importante pour retirer
le P.E.I.

Le contour périphérique de la prothèse adjointe totale doit être un joint périphérique hermetique
(shéma 1 et 2) Pour atteindre ce but, le contout périphérique doit présenter les propriétés
suivantes:

€€€•€ Doit reposer sur les tissus mous compressible pouvant suivre les leger deplacements des
prothèses totales lors de la fonction et des parafonctions
€€€•€ Il doit comprimés les tissus moue compressible et permettre une certaine distance de ce tissu
qui grâce à leur élasticité et à leur plasticité peuvent s'attacher intimement à tout le pourtour du
contour périphérique.
€€€•€ Être suffisament épais compatible avec l'esthétique pour augmenter l'étendue de la surface de
contact avec les tissus moue compressible
€€€•€ Le joint doit être arrondie est lissé pour mieux s'adapter au tissu moue compressible et pour ne
pas les blesser, pour que le contour périphérique soit réalisé correctement et même temps
compressif, il faut que son ... respecte les impératifs suivantes:

€€€-€ Le matériau doit être suffisament plastique pour permettre l'... des differents mouvements
€€€-€ Le matériaux doit être de consistance suffisament épaisse pour offrir une certaine résistance

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au tissu moue compressible en fonction
€€€-€ Les mouvements enregistrés doivent être d'une amplitude limitée pour éviter le refoulement
excessive du matériaux
€€€-€ Le contour périphérique postérieur de la prothèse supérieure repose latéralement au niveau
du sillon ptérygo-maxillaire et dans la partie médiane au niveau du palais mou ... (shéma ...)

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1 - La dimension verticale
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Définitions
€ 1.€ La dimension verticale
€ 2.€ La dimension verticale de repos
€ 3.€ Espace libre d'inocclusion
€ 4.€ La dimension verticale d'occlusion
€ III.€ Condition d'évaluation de la DV
€ 1.€ La maquette d'occlusion supérieure
€ 2.€ Conditions physiologiques
€ 3.€ Conditions psychiques
€ 4.€ Méthodes de relaxation du patient
€ 1.€ Pour Smith
€ 2.€ Pour Wild
€ IV.€ Evaluation de la DVR
€ 1.€ Technique de Willis
€ 2.€ Technique usuelle de recherche de la DVR
€ V.€ Évaluation de la DVO
€ VI.€ Contrôle de la DVO
€ 1.€ Rétablissement de l'esthétique
€ 2.€ Erreurs de la DVO
€ 1.€ DVO sous-évaluée
€ 2.€ DVO surévaluée

I Introduction
Normalement la hauteur de l'étage inférieure est maintenue par les dents. Avec l'édentation, cette hauteur
est diminuée, il faut la rétablir.

II Définitions
II.A.La dimension verticale
(Ou hauteur de l'étage inférieure)

C'est la distance entre le point sous nasal et le gnathion dans le sens frontal.

II.B.La dimension verticale de repos


C'est la hauteur de l'étage inférieure de la face lorsque tous les muscles sont au repos avec
relâchement musculaire, détente maximale et mandibule en situation de posture.

C'est une position d'équilibre du complexe neuromusculaire de laquelle partent et à laquelle


aboutissent tous les mouvements de la mandibule.

II.C.Espace libre d'inocclusion


Lorsque la mandibule est en posture, il y a un espace libre entre les molaires inférieures et
supérieures qui varie de 1 à 3mm, c'est l'espace libre d'inocclusion.

II.D.La dimension verticale d'occlusion

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C'est la hauteur de l'étage inférieure lorsque le patient est en occlusion en position de relation
centrée.

III Condition d'évaluation de la DV


III.A.La maquette d'occlusion supérieure
La maquette d'occlusion supérieure sera placée en bouche afin que l'espace de Donders (espace
compris entre la face dorsale de la langue et la voûte palatine soit le même au moment de la
mensuration de la DV que lors de l'utilisation de la prothèse.

III.B.Conditions physiologiques
Pour la mesure de la DV, le patient doit être assis confortablement en position orthostatique,

€€€•€ la tête non appuyée sur la têtière,


€€€•€ les jambes non croisées
€€€•€ respiration calme
€€€•€ Les muscles de la houppe du menton relâchés
€€€•€ Les lèvres se touchent à peine.

III.C.Conditions psychiques
-€ Sujet calme et détendu

La colère, la peur, l'anxiété peuvent modifier la dimension verticale.


€€€Il est nécessaire de reporter dans ce cas à une séance ultérieure cette évaluation.

III.D.Méthodes de relaxation du patient


Il existe plusieurs méthodes de relaxation du patient
III.D.a.Pour Smith
€€€•€ Lorsque le patient garde une gorgée d'eau dans la bouche, il est en position de
repos
€€€•€ Lorsqu'il l'avale, il est en position d'occlusion

III.D.b.Pour Wild
€€€•€ Lors de la phonation du phonème ME, la mandibule est au repos
€€€•€ La prononciation des bilabiales BE, PE aboutit au relâchement des muscles
entraînant une position d'équilibre.

IV Evaluation de la DVR
Dans le plan frontal, l'évaluation de la DVR est une étape importante dans la construction d'une prothèse
pour le respect de l'esthétique, de la fonction et de l'articulation temporo-mandibulaire.
IV.A.Technique de Willis
Il utilise un compas de Willis et cherche l'égalité entre

€€€•€ la distance séparant le fente labiale de l'angle externe de l'oeil à


€€€•€ la distance entre le point sous-nasal et le gnathion

IV.B.Technique usuelle de recherche de la DVR


Deux carrés de ruban adhésif sont placés:
€€€•€ Sur le point sous nasal et
€€€•€ Sur l'éminence mentonnière

2 traits sont marqués sur ces deux rubans

Installer le patient,

€€€•€ buste et tête verticaux sans appui


€€€•€ Détentes musculaire et psychique recherchées selon les techniques précédentes
€€€•€ La maquette supérieure étant en bouche, on mesure à l'aide d'un compas ou d'un pied a

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coulisse la distance entre le point sous-nasal et gnathion.

La DV de repos est jugée satisfaisante lorsque plusieurs essais nous redonnent toujours la même
valeur.

V Évaluation de la DVO
Au repos, il existe un espace libre d'inocclusion entre les dents supérieure et les dents inférieures, en
occlusion cette espace disparaît
€€€Pour obtenir la DVO à transférer sur l'articulateur: DVR - espace livre = DVO

L'espace libre d'inocclusion varie selon les individus de 1 à 10mm, une valeur moyenne de 2 à 3mm sera
retenue

Reporter immédiatement cette DVO sur le compas ou le pied a coulisse.

VI Contrôle de la DVO
VI.A.Rétablissement de l'esthétique
Il doit y avoir une harmonie entre tous les traits du visage.

€€€•€ Les sillons naso-géniens ne seront ni effacés ni trop marqués


€€€•€ Présence du Stomion
€€€•€ Absence de contraction musculaire

VI.B.Erreurs de la DVO
Signes d'une:
VI.B.a.DVO sous-évaluée
La DVO est diminuée lorsque l'espace libre d'inocclusion est augmenté, les signes sont:

€€€•€ Étage inférieur bassé, accentuation des sillons naso-géniens


€€€•€ L'esthétique est perturbé avec un aspect vieilli du visage par l'accentuation des
rides, le menton est projeté en avant.
€€€•€ Troubles de la phonation
€€€•€ Les lèvres s'écrasent l'une sur l'autre
€€€•€ Une gène à la déglutition
€€€•€ Altérations progressive des ATM se manifestant par des douleurs et des
craquements.

VI.B.b.DVO surévaluée
L'étage inférieur est augmenté, les signes sont:

€€€•€ Le visage est figé, les téguments étirés et béance labiale (absence du stomion)
€€€•€ La fermeture buccale est forcée avec une contraction exagérée des muscles de la
houppe du menton et des lèvres
€€€•€ Lors de la phonation, il y a claquement des prothèses dû à l'absence de l'espace
libre d'inocclusion.
€€€•€ Troubles de l'ATM et risque de résorption osseuse à long terme.

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2 - Le plan d'occlusion prothétique
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Technique de recherche du plan d'occlusion prothétique
€ 1.€ Préparation des modèles en plâtres
€ 1.€ Modèle supérieur
€ 2.€ Modèle inférieur
€ 2.€ Préparation des maquettes d'occlusion
€ 1.€ L'infrastructure
€ 2.€ La suprastructure
€ 1.€ Bourrelet supérieur
€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Bourrelet inférieur
€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Dane le plan sagittal
€ 3.€ Recherche du plan d'orientation prothétique
€ 1.€ Buts de la recherche du plan d'orientation prothétique
€ 2.€ Technique d'orientation
€ 1.€ Réglabe du segment antérieur
€ 1.€ Esthétique
€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Phonétique
€ 2.€ Réglage des segment postérieur

I Définition
C'est le plan idéal selon lequel les deux arcades artificilles doivent se rencontrer afin que soient assurés:

€€€•€ Le respect de l'integrité des surfaces d'appui


€€€•€ Le rétablissement de l'esthétique
€€€•€ La restauration de la phonation et de la mastication

II Technique de recherche du plan d'occlusion prothétique


La recherche se fait en bouche en respectant des critères esthétiques et fonctionnels Elle dépond de la
préparation des maquettes d'occlusion au laboratoire
II.A.Préparation des modèles en plâtres
Les empreintes anatomofonctionnelles (secondaires) sont boxées et coulées au plâtre dur. des traces
sur les modèles obtenus sont obligatoirement pour le montage des dents.
II.A.a.Modèle supérieur
€€€•€ La papille incisive ou papille bunoïde
€€€•€ Les deux fossetes palatines
€€€•€ L'axe de symétrie
€€€•€ Prolonger l'axe de symétrie sur le socle du modèle antérieurement et
postérieurement
€€€•€ L'axe de rotation du voile ou ligne réunissant les point les plus déclives des sillons
ptérygomaxillaires

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€€€•€ Ligne guide frontale
€€€•€ La ligne faitière des crêtes que l'on prolonge antérieurement et postérieurment
€€€•€ Une ligne guide horizontale, postérieure parallèle à l'axe de rotation du voile et
perpendiculaire à l'axe de symétrie pour tailler le modèle supérieure postérieurement
perpendiculairement à l'axe de symétrie.

II.A.b.Modèle inférieur
€€€•€ Axe de symétrie (apophyses génies, milieu de l'espace intertrigone)
€€€•€ Lignes faïtières prolongées sur le modèle
€€€•€ Ligne faïtière antérieure prolongée sur le modèle latéralement (explication sur l'aire
de sa...)
€€€•€ Fond du vestibule prolongé de la même façon

II.B.Préparation des maquettes d'occlusion


II.B.a.L'infrastructure
(ou base de la maquette)

Réalisée en résine autopolymérisable ou en stens rigide, idéformable à la chaleur et à la


pression ses bords doivent reproduire ceux de l'empreinte secondaire doit bien s'adapter
sur le modèle en plâtre dur.

II.B.b.La suprastructure
Ce sont les bourrelet d'occlusion, ils seront réalisés en cire très dure.
1 Bourrelet supérieur
La forme du bourelet doit respecter le contour de l'arcade (carré, triangulaire) il
doit se situer sur la crête

Dans la region antérieure il doit se situer à 6mm en avant du centre de la papille


bunoïde son épaisseur sera de 4mm à ce niveau pour redonner à la lèvre sa position
initiale

Latéralement cette épaisseur augmente progressivement pour atteindre 8 à 10mm


au niveau des premières molaires, elle sera ensuite réduite de 1 à 2mm aux
extrémités postérieures pour se terminer par un arrondi dista,t de 5mm des
tubérosités

• Dans le plan frontal


Antérieurement, la hauteur de la maquette sera supérieure à celle du versant
muqueux de la lèvre supérieure

Le bord du bourrelet sera parralèle à la ligne guide frontale

Postérieurement, la partie terminale du bourrelet sera coupée en biseau

2 Bourrelet inférieur
Le segment antérieur doit respecter l'aire de sustentation définie par Ackerman
(surface comprise entre la crête et le fond du vestibule)

Dans la region postérieure le bourrelet sera limité en hauteur et en largeur pour


l'éminence pyriforme.
€€€Son versant lingual ne doit pas déborder la ligne oblique interne

1 Dans le plan frontal


Hauteur inférieure au versant muqueux de la lèvre inférieure

2 Dane le plan sagittal

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Obligatoirement, le bourrelet inférieur doit se situer sur la crête inférieure

II.C.Recherche du plan d'orientation prothétique


Le plan d'orientation prothétique est le plan idéal sur lequel seront montées les dents artificielles au
laboratoire, en réalité ce plan présente 3 courbures:

€€€•€ Courbure sagittale ou courbe de compensation ou courbe se Spee


€€€•€ Courbure frontale postérieure au niveau des prémolaires et des molaires ou courbe de Wilson
€€€•€ Courbe antérieure ou courbe du plan incisivo-canin.

Le plan est déterminé par trois point de ces plans:

€€€•€ Un point inter-incisif, et les


€€€•€ cuspides disto-linguale des deuxièmes molaires supérieures

Pour la recherche de ce plan d'orientation prothétique on prend sur le massif crânio-facial des plans
de reference pour déterminer sa situation idéale

Dans le plan frontal€ (région antérieure)

Le plan d'orientation sera orienté par rapport à la ligne bipupillaire (ligne horizontale)

Dans le plans sagittal€ (latéralement)

Le plan de référence est le plan de Camper passant par le centre du conduit auditif externe (tragus)
et l'épine nasale antérieure

II.C.a.Buts de la recherche du plan d'orientation prothétique


€€€•€ Rétablir l'esthétique
€€€•€ Assurer une phonation correcte, tous les phonèmes doivent être prononcés aisement
€€€•€ Assurer la permanence de la stabilité des prothèses sur les sufaces d'appui aussi bien
en occlusion centrée, en protrusion qu'en latéralité.

II.C.b.Technique d'orientation
Le patient est installé dans une position d'équilibre orthostatique, calme et détendu.
€€€Le buste bien droit, dos bien soutenu par le dossier, la tête droite sans appui postérieur.

La maquette d'occlusion est en bouche, elle doit être parfaitement stable et rétentive.

1 Réglabe du segment antérieur


Sa vocation est double
1 Esthétique
La maquette supérieure en bouche, la lèvre au repos, le boureelet doit
redonner à la lèvre un contour harmonieux:

-€ Il ne doit pas être important et effacer les sillons naso-géniens


-€ Il ne doit pas être insuffisant et accentuer les dépressions sous l'aile du nez.

• Dans le plan frontal


Le bord du bourrelet doit dépasser de 2mm le versant muqueux de la
lèvre supérieure

€€€•€ Si le patient est âgé, le bord livre effleure le versant muqueux de la


lèvre supérieure.
€€€•€ Si le patient présente une brienveté!!! de la lèvre, le bourrelet
dépassera de plus de 2mm.

Toujours dans le plan frontal, la surface du bourrelet sera réglée


parallèlement à la ligne bipupillaire.

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€€€Pour cela on utilise une plaque de Fox et une règle rigide
indispensable à l'orientation du plan d'occlusion, le patient fixant de ses
yeux droit devant lui un objet

2 Phonétique
La phonation permet de confirmer ou de corriger la position du bord libre
ainsi déterminé.

Lors de la phonation des phonèmes Fe et Ve, la limite entre la zone sèche et


la zone humide de la lèvre inférieure doit correspondre au bord incisif (du
bourrelet) par suite aux bords libre des incisifs.

2 Réglage des segment postérieur


Ils sont réglé parallement au plan de Camper, la plaque de Fox (elle se compose
d'une fourchette interne et d'une fourcette externe) sera réalisée
€€€•€ La fourchette interne sera plquée sur la face occlusale du bourrelet.
€€€•€ La fourchette externe étant dans le même plan reproduit ce plan occlusal.

Le plan de Camper sera repéré (tragus, point sous-nasal) une reglette sera orientée
selon ce plan

Le parallelisme entre ces deux plans sera recherché

Une fois ce réglage terminé, la surface du bourrelet supérieur represente le plan


d'occlusion prothétique selon lequel seront montées les dents afin de restaurer
l'esthétique, la phonation et la stabilité par adaptation de la prothèse.à un système
physiologique neuromusculaire preexistant perturbé par l'édentation.

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3 - Enregistrement de l'occlusion en
prothèse totale
Plan du document:
€ I.€ Définitions
€ 1.€ L'occlusion
€ 2.€ L'intercuspidation maximale
€ 3.€ Relation centée
€ II.€ Reglages des maquettes d'occlusion
€ 1.€ Maquette supérieur
€ 2.€ Maquette inférieur
€ III.€ Enregistrement de la relation centée
€ 1.€ Méthode de déglutition
€ 2.€ Procédé du menton
€ 3.€ Reflexe d'occlusion molaire
€ 4.€ Procédé de la pointe de la langue
€ IV.€ Conclusion

I Définitions
I.A. L'occlusion
C'est un état de contact entre les dents maxillaires et mandibulaires (des deux arcades)
€€€Elle dépond de deux faceteurs:

€€€•€ Position des dents sur les arcades


€€€•€ Position de la mandibule par rapport au maxillaire par conséquent la position des condyles dans
les cavités glénoïdes.

I.B. L'intercuspidation maximale


C'est la position de la mandibule qui assure le maximun de contact entre les dents antagonistes

I.C. Relation centée


C'est la position la plus postérieure de la mandibule par rapport au maxillaire supérieure dans le plan
sagittal lorsque les condyles sont dans la position non-forcée, la plus haute, la plus médiane, centée
dans la cavité glénoïde.

C'est une position reproductible à partir de laquelle les mouvements de latéralité seront possibles.
€€€C'est cette position que nous recherchons en prothèse totale.

II Reglages des maquettes d'occlusion


Avant l'enregistrement de l'occlusion, il faut installer le patient dans des conditions (déja vues) d'équilibre
physiologiques et psychiques

Les maquette d'occlusion préfigurent les prothèses totales terminées, elles doivent s'integrer parfaitement
dans le système neuromusculaire buccal

II.A.Maquette supérieur
Il faut marquer sur ce bourrlet avec un couteau à cire:

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€€€La ligne médiane€ Reporter l'axe de symétrie du visage qui represente la ligne interincisive.
€€€Lignes des canines€ C'est une ligne qui va de l'aile du nez à la commissure labiale, elle correspond
a la pointe de la canine
€€€Ligne du sourire€ Reproduire sur la cire vestibulaire la ligne du rebord muqeux de la lèvre lors du
sourire, elle correspond au collets des dents antérieures supérieures

II.B.Maquette inférieur
La maquette inférieure en bouche doit être stable et rétentive

-€ Antérieurement, le bourrelet doit être en retrait de la lèvre inférieure


€€€Il sera réglé sur toute sa surface en fonction de la maquette supérieure (contact intime) et en
fonction de la dimension verticale d'occlusion.

La hauteur de la maquette inférieure sera modifiée jusqu'à obtenir une DVR et DVO corrects

III Enregistrement de la relation centée


Les 2 maquettes d'occlusion enbouche à une DVO correcte, contact intime entre les deux bourrelets on
enregiste la relation centrée dans le sens sagittal.
€€€Il existe plusieurs méthodes d'enregistrement de la relation centrée

III.A.Méthode de déglutition
À la déglutition la mandibule est dans la position la plus reculée par rapport au maxillaire

III.B.Procédé du menton
L'opérateur saisit le menton de la main droite, il fait un mouvement rythmé d'ouverture et de
fermeture puis élève le menton (il y a une fatigue musculaire) et la mandibule recule.

III.C.Reflexe d'occlusion molaire


Une pressions sur les segment latéraux des bourrelets favorise le recule de la mandibule, le patient
est prié de serrer à l'endroit de la pression digitale.

III.D.Procédé de la pointe de la langue


À la position reculée de la langue dans le palais, correspond une position reculée de la mandibule
La tête en extension, le patient place sa langue au plais le plus postérieurment possible, la
mandibule est ainsi entrainée vers l'arrière.

Une fois la mandibule en occlusion (relation centrée), on vérifie dans le plan frontal la DVO qui doit être
inférieure à la DVR de 2 à 3mm.
€€€Le contact entre les bourrelets doit être intime.

-€ Vérifier, controler visuelement la DVO si elle est surevaluée ou sousévaluée la corriger.


-€ Enregistrer la relation-centrée dans le plans sagittal et solidariser les 2 maquettes en bouche à l'aide
d'agraffes,
-€ Les retirer délicatement de la bouche, les refroidir,
-€ Les repositionner sur les modèles définitifs et procéder à la mise en articulateur.

IV Conclusion
Cet enregistrement de l'occlusion variera selon l'articulateur utilisé, certains sophistiqués (semiadaptables ou
adaptables) se composent d'un arc facial pour le réglage de la maquette supérieure et le transfert de la
pente condylienne, de l'angle de Bennett et de la pente incisive sur l'articulateur.

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4 - Les articulateurs et les arcs faciaux
(3ème année)
Plan du document:
€ I.€ Historique
€ II.€ Définition d'un articulateur
€ III.€ Quelque notions fondamentales
€ 1.€ L'axe charnière: (axe de rotation de la mand)
€ 2.€ La pente condylienne
€ 3.€ L'angle de Bennett
€ 4.€ Pente incisive
€ IV.€ Classification des articulateurs
€ 1.€ Classe I
€ 2.€ Classe II: non-adaptables
€ 3.€ Classe III: semi-adaptables
€ 4.€ Classe IV

I Historique
À taper

II Définition d'un articulateur


C'est un dispositif mécanique constitué de 2 branches articulée supportant les modèles supérieures et
inférieures et suivant les mouvements de la mandibule.

C'est un instrument de diagnostic et de tratement destiné à transférer et à analyser au laboratoire les


relations statiques et dynamiques entre le maxillaire et la mandibule.
€€€Les transferts ainsi obtenus permet une mise en évidence et correction de toute les disharmonie occlusales
entre les arcades naturelles permettant:

€€€•€ Un traitement orthodontique


€€€•€ Conception d'un traitement prothétique total ou partiel
€€€•€ Permet de conduire au laboratoire le montage des dents prothétique et une équilibration occlusale
adéquate pour que s'établissent les rapports en accord avec le concept occlusal choisi.

III Quelque notions fondamentales


III.A.L'axe charnière: (axe de rotation de la mand)
Ligne imaginaire unissant le centre de rotation de chaque condyle lorsque celui si est dans sa
position la plus haute, médiane, reculée, car seul cette position lui assure un mouvement de
rotation pur, elle est la seule transférable et reproductible, c'est au tour de cet axe que se produit
le premier temps d'ouverture de la mandibule, ce premier mouvement porte le nom de mouvement
axial terminal.

III.B.La pente condylienne


C'est le trajet parcouru par le condyle mandibule le long du condyle temporale lors du mouvement
de propulsion, celui-ci est guidé par le glissement des bords incisives des dents inférieures sur les

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surfaces palatines des incisives supérieures, il abouti au bout à bout incisive tandis qu'il se produit
une occlusion molaire phénomène de CHRISENSEN.

Le trajet condylien correspondant à ce mouvement est d'environ 1mm, définit:


-€ au plan de FRANCFORT avec lequel fait un angle de 40° et avec
-€ le plan de COUPER de 20 à 35°

III.C.L'angle de Bennett
Lors des mouvements de latéralité de la mandibule, les condyles droits et gauches se déplacent
d'une manière dissymétrique.
-€ Le condyle travaillant vers lequel s'effectue le mouvement est appelé côté travaillant, ce
mouvement est appelé mouvement de Bennett, 1 à 2mm vers l'extérieur
-€ Le condyle non travaillant se déplace vers l'intérieur, en bas et en avant, sa trajectoire vue de
face forme avec un plan parallèle au plan sagittal passant par le centre du condyle un angle variant
de 12 à 18°, c'est l'angle de Bennett

III.D.Pente incisive
Résulte du trajet du glissement des bords incisives inférieurs sur le versant palatin des incisives
supérieure, ce trajet forme un angle aigu avec le plan d'occlusion, c'est ce qu'on appele l'angle
incisif

IV Classification des articulateurs


IV.A.Classe I
Comprenant le concept élémentaire, les occluseurs qui reproduisent uniquement les mouvements
d'élévation et d'abaissement de la mandibule par le jeu de charnière

Ce sont des instruments à deux branches liées par un axe de rotation charnière, reproduisant un
mouvement d'ouverture et de fermeture selon l'axe de rotation établi par la mandibule.

IV.B.Classe II: non-adaptables


articulateurs non adaptables, les paramètres sont fixés par le fabriquant sauf la pente incisive, la
charnière ici ne représente pas l'ATM.

L'axe charnière est situé au niveau des centres instantanées de rotation de mouvement de rotation,
de mouvement de latéralité droits et gauches, ces centres se trouvent au point d'intersection des
perpendiculaires sont élevées à partir des enregistrements graphiques de 3 trajectoires de 2
molaires et 1 incisive
-€ pour GISY ces axes se trouvent en arrière, à l'extérieur et en dessous de l'axe charnière.

IV.C.Classe III: semi-adaptables

IV.D.Classe IV

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5 - Le montage des dents en prothèse
totale
Plan du document:
€ I.€ Introduction et définition
€ II.€ Choix des dents
€ 1.€ Choix des dents antérieures
€ 1.€ Exigences fonctionnels
€ 1.€ Indications des dents en résine
€ 2.€ Indications des dents en céramique ou porcelaine
€ 2.€ Exigences esthétiques
€ 1.€ La forme
€ 1.€ L'examen du visage
€ 2.€ L'examen de profil
€ 3.€ Le sexe
€ 4.€ L'âge
€ 2.€ La dimension
€ 1.€ Longueur
€ 2.€ Largeur
€ 3.€ Teinte
€ 2.€ Choix des dents postérieures
€ 1.€ Pour le matériau
€ 2.€ Pour la teinte
€ 3.€ Morphologie des dents postérieures
€ 1.€ La hauteur
€ 2.€ La largeur
€ 1.€ La largeur mésio-distale de la face occlusale
€ 2.€ La largeur vestibulo-linguale
€ 3.€ Le volume
€ 4.€ La forme
€ 1.€ Montage de Gysi
€ 2.€ Montage de Sears
€ III.€ Préparation des modèles
€ 1.€ Sur le modèle inférieur
€ 2.€ Sur le modèle supérieur
€ 3.€ Les repères
€ 4.€ Préparation de la clé frontale
€ 5.€ Zones de décharge
€ 6.€ Vernir
€ 7.€ Préparation des cires de montage
€ 1.€ Première préparation
€ 2.€ Deuxième préparation
€ IV.€ Le montage des dents antérieures
€ 1.€ Montage des dents antéro-supérieures

€ 1.€ Les incisives centrales supérieures


€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Dans le plan sagittal
€ 3.€ Dans le plan horizontal

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€ 2.€ Les incisives latérales supérieures
€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Dans le plan sagittal
€ 3.€ Les canines supérieures
€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Dans le plan sagittal
€ 3.€ Dans le plan horizontal
€ 2.€ Le montage des dents antéro-inférieures
€ 1.€ Les incisives centrales supérieures
€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Dans le plan sagittal
€ 3.€ Dans le plan horizontal
€ 2.€ Les incisifs latérales inférieures
€ 1.€ Dans le plan frontal
€ 2.€ Dans le plan sagittal

I Introduction et définition
On appele montage, la phase du travail de laboratoire qui consistent à réaliser des maquettes en cires portant
les dents artificielles, préfigurant la prothèse totale terminée.

Le montage constitue une étape essentielle dans la réalisation d'une prothèse totale par le fait qu'elle
correspond a l'exploration par le technicien de laboratoire de l'ensemble des données cliniques obtenue
précedement aux stades:

€€€•€ de l'observation clinique


€€€•€ du moulage des surfaces d'appui formées par les empreintes
€€€•€ de l'enregistrement de la relation inter-maxillaire
€€€•€ de l'enregistrement, au moyen des bourrelets, des limites volumiques de la future prothèse, limites
constituées par la zone neutre d'action entre les masses musculaires, linguales, labiales et jugales et par la
hauteur verticale interarcades

De ce montage dépond l'équilibre des prothèses des differentes fonctions et surtout lors de la mastication.

II Choix des dents


II.A.Choix des dents antérieures
Le choix des dents artificielles destinés au montage d'une prothèse complète doit être individualisé
€€€Ce choix doit répondre aussi bien aux exigences esthétiques que fonctionnelles.

II.A.a.Exigences fonctionnels
Ces exigsigencent nous guident dans le choix du matériau des dents utilisées
€€€Il existe des dents en céramiques et des dents en résine

€€€•€ Les dents en céramique présentent un éventail de qualités esthétiques et mécaniques


qui les font préférer, en général aux dents en résines.

1 Indications des dents en résine


Dans le cas d'une:

€€€•€ Denture artificielle antagoniste d'une denture naturelle fortement abrasée, afin
de ne pas aggraver le processus
€€€•€ Denture artificielle antagoniste d'une denture parodontosique, afin de ne pas
encore léser les articulations alvéolo-dentaires
€€€•€ Denture artificielle antagoniste de coiffs en or ou en résine
€€€•€ Insuffisance d'écart entre la dimension verticale de repos et la dimension
verticale d'occlusion avec réduction de l'étage inférieur de la face.

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€€€•€ Prothèses totales supportées par des crêtes flottantes afin de ne pas aggraver
cette résorption et de ne pas augmenter ces formations hyperplasiques.

2 Indications des dents en céramique ou porcelaine


Dans le cas d'une atrophie prononcée de la crête alvéolaire: les dents en porcelaire
seront plus coupantes que les dents en résine. Dans le cas d'une musculature
puissante qui risque de provoquer une abrasion rapide dens dents en résine

II.A.b.Exigences esthétiques
Afin de respecter ces exigences esthétiques, le choix des dents sera basé sur la triade de
Nelson (cad: la forme, la dimension et la teinte)
1 La forme
1 L'examen du visage
Nous permet de cerner l'architecture osseuse, il existe 4 types du visage:

€€€•€ carré
€€€•€ carré à étage inférieur triangulaire
€€€•€ triangulaire
€€€•€ ovoïde

Le contour de l'incisive centrale supérieure devra correspondre au contour du


visage inversé.

2 L'examen de profil
Nous permet de déterminer la convexité du profil

€€€•€ Pour un profil convexe, on choisira des dents dont le tiers cervical est plus
saillant, ce qui donnt un aspect bombé
€€€•€ Pour un profil rectiligne ; la face vestibulaire sera rectiligne (plate)

3 Le sexe
€€€•€ Pour une femme, nous adoptons des dents aux contours ovoïdes, si le
modèle est arrondi et lisse, c'est une impression de continuité qui se dégage
€€€•€ Pour un homme jeune, on choisis des elements anguleux, assez plats avec
des irrégularités sur la faec vestibulaire, un bord libre rectiligne et des angles
mésiaux et distaux bien marqués.

4 L'âge
Plus le patient est âgé, plus la dent est ?????? avec un bord libre épais et une
racine bien ébauchée, ce qui permettera de donner un aspect de
déchaussement lors de la sculpture de la fausse gencive.

2 La dimension
1 Longueur
La longueur des dents prothétique est déterminer par la DVR, la DVO et la
ligne du sourire, le collet des dents antérieures doit effleurer le bord inférieur
de la lèvre supérieure au moment du sourire

Le bord libre doit:


-€ Dépasser de 2mm, lorsque la lèvre est au repos chez les sujets jeunes ainsi
que chez les femmes
-€ Alors que chez les personnes âgées, le bord libre est moins apparents.

2 Largeur
Pour LEE, la distance séparant les faces externes des 2 ailes du nez est égale à
la distance séparant le sommet des cuspides des 2 canines supérieures, donc

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égale a la somme des diamètres mésio-distaux des quatres incisives et à la
moitié mésiale des canines.

3 Teinte
Afin d'harmoniser notre choix, il existe un certain nombre de points dont on devra
tenir compte.

•€ La teinte sera choisie à la lumière du jour


•€ L'âge du patient
€€€-€ Plus le patient est jeunes, plus les dents seront de teinte peu saturée (claire)
avec un bord incisif relativement transparent
€€€-€ Quand l'âge du patient augmente, la saturation se modifie dans le même sens
(les dents seront plus foncées)
•€ Le sexe: pour les femmes, nous choisirons des dents plus claires que pour les
hommes.
•€ L'aspect des téguments:
€€€-€ Peau claire: dents claires
€€€-€ Peau morte: dents plus foncées
•€ L'aspects des téguments:
€€€-€ Peau claire: dents claires
€€€-€ Peau morte: dents foncées
•€ De la dimension
€€€-€ une dent de petite dimension sera choisie de préference claire, alors qu'une
€€€-€ dent de dimension trop importante encourage le praticien a choisir une
couleur foncée pour la rendre plus discrete.

II.B.Choix des dents postérieures


II.B.a.Pour le matériau
Les indications sont identiques à celle des dents antérieures

II.B.b.Pour la teinte
La teinte des dents postérieures doit être en harmonie avec cele des dents antérieures

II.B.c.Morphologie des dents postérieures


1 La hauteur
La hauteur des dents postérieures doit correspondre à la moitié de la hauteur inter-
alvéolaire, celle-çi est reperer sur l'articulateur
€€€•€ Un espace inter-alvéolaire important nous impose le choix de dents hautes, afin
de réduire la masse de matériau de la base.

2 La largeur
1 La largeur mésio-distale de la face occlusale
La largeur du bloc des quatre dents postérieure doit être telle que la face
distale de la deuxième molaire n'empiete pas sur la papille retro-molaire au
maxillaire inférieure, ni sur la tubérosité au maxillaire supérieur.

On devra donc évaluer la distance séparant la face distale de la canine


inférieure de la limite antérieure de la papille rétromolaire.

2 La largeur vestibulo-linguale
Elle est proportieonelle au relief de la crête inférieure:

€€€•€ Une crête large peut supporter des dents postérieures dont la surface
occlusale est large.
€€€•€ Une crête étroite nous impose des dents de largeur réduite

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En aucun cas, l'arcade dentaire inférieure ne doit se projeter en dehors de la
ligne oblique interne.

Selon Pound, il ne faut pas que l'ensemble des surfaces linguales des
prémolaires et des molaires inférieures dépasse une ligne tracée depuis le
sommet cuspidien de la canine ifnérieure jusqu'à la face interne (ou linguale)
de l'éminence piriforme.

D'une façon générale, la largeur vestibulo-linguale des dents postérieures


artificielles doit être plus étroite que celle des dents naturelles a remplacer.
€€€Cette précaution permet d'augmenter l'espace reservé à la langue et de
réduire les pressions supportés par les crêtes

3 Le volume
Il dépond de la qualité des tissus de revetement de la crête inférieure, une crête
flottante n'est pas apte à supporter une dent volumineuse, ce qui risque d'accelerer
la résorption osseuse.

4 La forme
Dépond du type du montage choisi
1 Montage de Gysi
On utilise des dents cuspidés, montage engréné (niveau I et II)

2 Montage de Sears
On utilise des dents non-cuspidés, montage non-engréné (crête de niveau III et
IV)

III Préparation des modèles


III.A.Sur le modèle inférieur
-€ On marquera les lignes faitières des crêtes latérales et de la crête antérieure.
-€ Dans la région antérieur, un 2ème tracé limitera et visualisera le versant antérieur de la crête.
-€ On délimitera antérieurement les trigones rétromolaires ou les éminences piriformes.

-€ Dans le plan sagittal, on tracera sur le socle une ligne dans la région latérale postérieur (du côté
droit et gauche) une ligne parralèle à la crête mucco-osseuse inférieure. Cette ligne aura la forme
d'une courbe.
€€€La ligne de compensation qui suit le profil dessiné sur le socle (parralèle à cette ligne) passe par le
sommet de la canine et par les sommets des cuspides vestibulaires des dents latérales.
€€€Cette courbe de compensation ou courbe de Spee permet de réduire le basculement antéro-
postérieur de la prothèse mandibulaire au cours de la mastication.

III.B.Sur le modèle supérieur


-€ On marquera les lignes faitières des crêtes
-€ On tracera:
€€€-€ Une première ligne horizontale passant par la papille incisive
€€€-€ Une deuxième ligne située à 7mm environ en avant de la papille incisive
-€ On délimitera postérieurement les tubérosités, ces tracés seront prolongés sur les socles des
modèles, afin qu'ils servent de repères lors du montage au laboratoire.

III.C.Les repères
Avant le montage, on devra completer les repères tracés sur les cires d'occlusion par des repères
tracés sur les socles des modèles supérieures et inférieures après la mise en articulateur.

€€€•€ La ligne interincisif ou médiane (MM`) passant par le point interincisif


€€€•€ La ligne OO` tracée sur le socle parralement au plan d'occlusion prothétique PP`

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€€€•€ La ligne du sourire SS`
€€€•€ La ligne des canines marquées sur la cire d'occlusion sera prolongée sur le modèle en OO`
€€€•€ La distance E, represente la distance entre les crêtes mucco-osseuses supérieures et inférieures.

III.D.Préparation de la clé frontale


On préparera une clé frontale en cire ou en plâtre, elle va nous permettre de montrer le groupe
incisivo-canin dans une position identique à celle déterminée par la maquette d'occlusion supérieure

Ou alors, on peut préparer la cire inférieure de montage dans la zone incisivo-canine de telle sorte
qu'elle affleure dans son contour vestibulaire au contour de la maquette d'occlusion supérieure, ainsi
c'est cette cire inférieure qui va servir de guide pour le montage des incisives et canines
supérieures, afin de permettre une reconstitution correcte du volume de la prothèse supérieure
antérieure maintenant les muscules de la lèvre (cad: emplacement correct des faces vestibulaires et
des bords libres)

III.E.Zones de décharge
Prévenir, si necessaire, les zones de décharges

III.F.Vernir
Préparer les modèles avec un isolant afin que la cire ne colle pas, les surfaces d'appuis seront vernis.

III.G.Préparation des cires de montage


Le montage doit se faire sur une base rigide pour résister aux effets surtout au cours des essais
III.G.a.Première préparation
On peut réaliser une base en résine cuite dans la prise d'empreinte secondaire, cette
base sera munie d'un fin bourrelet de cire de forme triangulaire

La masse de cire qui recevera les dents ne doit pas être importante pour

€€€•€ Diminuer les risque de retention de la cire lors du refroidissement


€€€•€ Éviter que la cire ne coule sur les surfaces triturantes
€€€•€ Gagner du temps

III.G.b.Deuxième préparation
Avec un bondeau de cire chauffée, couler sur la surface des deux modèles une fine
pellicule de cire, puis adapter très soigneusement une feuille de cire rose calibrée fine
en insistant sur toute la longueur du joint périphérique

Préparer des renforts de fil métallique souple, que l'on place sur le versant interne des
crêtes.

On applique par dessus les cires, 2 minces couches de résine autopolymérisable pour
éviter toute déformation pendant les essais en bouche.

On colle un fin bourrelet de cire de forme triangulaire sur le sommet de la crête.

IV Le montage des dents antérieures


Le montage des dents antérieures doit être précédé par un diagnostic portant sur les rapports inter-crêtes
€€€3 classes ont été décrites par Ackermann.

€€€•€ La classe I: se caractérise pas une projection perpendiculaire de la crête antéro-supérieure sur la crête
antéro-inférieure. Montage normal.
€€€•€ La classe II: se caractérise par une prognathie supérieure. Décalage intercrêtes dans le plan horizontal
(overjet augmenté)
€€€•€ La classe III: se caractérise par une prognathie inférieure.
€€€-€ Si cette prognathie n'est pas exagérée, elle peut être restaurée par un montage en bout-à-bout,
€€€-€ mais si elle est davantage marquée, cette prognathie intercrêtes se retrouvera lors du montage.

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Le montage des dents devra être réalisée sur un articulateur semi-adaptable (exemple: Hanau)

Une fois l'articulateur programmé en ce qui conserne les inclinaisons des pentes condyliennes et les angles de
Benett, on bloque les sphères condyliennes à leur position de base et on place le bandeau sagittal médian et
les volets latéraux du plateau incisif au zéro de leurs graduation.

On procédera à une surévaluation de 0.5mm au niveau de la tige de guidage incisif afin de compenser la
diminution de la dimension verticale d'occlusion provoquée par le meulage terminal d'équilibration.

Le montage des dents antérieures a pour but la mise en place des elements dentaire antérieures pour
répondre aux exigences esthétiques et phonétiques et pour établir les déterminants antérieurs de l'occlusion.

IV.A.Montage des dents antéro-supérieures


L'ensemble des 6 dents antérieures constitue l'arc incisif, cet arc doit suivre la forme de la crête et
in doit être symétrique par rapport à l'axe sagittal médian.
€€€Les bords libres des dents antérieures ne doivent pas se projeter hors du coffrage (déterminé par la
clé frontale)

IV.A.a.Les incisives centrales supérieures


Elles seront montées:
1 Dans le plan frontal
De part et d'autre de la ligne médiane, le bord incisif reposant sur le plan
d'occlusion prothétique, et leur grand axe parallèle à la ligne médiane,

Ceci est valable pour les dents carré ou ovoïdes.


€€€•€ Pour les dents triangulaires, leur axe aura une inclinaison frontale de 5° (le
collet est très légèrement distalé)

2 Dans le plan sagittal


Leur collet sera légèrement lingualé par rapport à la verticale avec une inclinaison
sagittale de 10°

On place le collet en avant de la papille bunoïde et le bord libre en contact avec le


bord antérieur de la clé.

3 Dans le plan horizontal


Elles seront montées à une distance de 6 à 7mm de la papille bunoïde afin de
compenser la résorption centripète du maxillaire supérieur et soutenir la lèvre
supérieure

IV.A.b.Les incisives latérales supérieures


1 Dans le plan frontal
Leur axe est incliné distalement de 5°, le bord libre sera séparé du plan
d'occlusion prothétique de 2mm.

2 Dans le plan sagittal


Elles auront une inclinaison sagittale de 15° par rapport à la verticale et toute la
dents est en retrait par rapport à la centrale.

IV.A.c.Les canines supérieures


1 Dans le plan frontal
L'axe de la canine sera parallèle à celui de l'incisive latéral, collet légèrement
distalé de 5°.
€€€La pointe de la canine sera en contact avec le plan prothétique.

2 Dans le plan sagittal


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La canine n'a pas d'inclinaison sagittal, elle est droite, tout son bombé vestibulaire
est exteriorisé (bosse canine)

3 Dans le plan horizontal


-€ Son versant mésial termine l'arc antérieur
-€ Son sommet est dans l'alignement du centre de la papille (les cuspides des 2
canines et la papille sont situées toutes les trois sur une même droite)
-€ Son versant distal amorce la ligne de montage des postérieures (son angle distal
est dirigé vers la tubérosité)

IV.B.Le montage des dents antéro-inférieures


Le montage des dents inférieures doit respecter la forme de l'arcade
€€€Le bord libre de ces dents doit toujours se projeter à l'intérieur de l'aire de sustentation comprise
entre la limite antérieure du versant de la crête inférieure et le sommet de la crête.

IV.B.a.Les incisives centrales supérieures


1 Dans le plan frontal
Son axe sera droit, son bord libre est parallèle au plan d'occlusion.

La centrale supérieur la recouvre de 1.5mm, c'est le surplomb verticale ou overbite

2 Dans le plan sagittal


L'incisive présente une légère inclinaison linguo-vestibulaire. Cette inclinaison ne
doit pas aboutir à un contact avec la lèvre inférieure car il y a un risque
d'instabilité de la prothèse inférieure lors des pressions labiales

3 Dans le plan horizontal


La dent est entièrement située dans le versant vestibulaire de la crête inférieure,
le talon sera placé sur la crête ou alors à 1 ou 2mm seulement en avant des crêtes.

Le bord libre est a 1mm de la face linguale des centrales supérieure: c'est le
surplomb horizontal ou overjet.

IV.B.b.Les incisifs latérales inférieures


1 Dans le plan frontal
Leur axe est parallèle a celui de l'incisive centrale inférieure. Leur bord libre est
en contact avec le plan d'occlusion

2 Dans le plan sagittal


Elles doivent présenter un grand axe parallèle à la verticale

Leur bord incisif n'aura pas de contact avec les incisives supérieure, on respecte
les surplomb horizontal et vertical

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6 - Essai fonctionnel
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Essai mécanique de la prothèse inférieure
€ 1.€ Essai statique
€ 2.€ Examen dynamique
€ 1.€ Pression digitale sur le bord libre des incisives
€ 2.€ Pression digitale au niveau des prémolaires et des molaires
€ III.€ Essai mécanique de la prothèse supérieure
€ 1.€ Essais statique
€ 2.€ Essai dynamique
€ 1.€ Pression au niveau du bord libre des incisives supérieures
€ 2.€ Pression digitale au niveau des prémolaires et des molaires
€ IV.€ Vérification de la relation inter-arcade
€ V.€ Contrôle de la valeur esthétique de notre prothèse
€ VI.€ Contrôle de la valeur esthétique de notre restauration
€ VII.€ Conclusion

I Introduction
L'essais fonctionnel représente le moment au cours duquel la précision mécanique peut être éprouvée, et la
restauration esthétique appréciée

Son importance est déterminante afin :


-€ de prévenir les erreurs,
-€ de rectifier certaines décisions,
-€ de faire apparaitre l'inexactitude des limites de la prothèse et surtout
-€ s'assurer de la collaboration du patient.

Avant tout fonctionnel, il conviendera d'examiner les maquettes en cire, cet examen concernera l'intra-dos
des maquettes.

€€€•€ Il doit être exemple de rugosités ou de parcelles de plâtres afin d'éviter toute irritation de la surface
d'appui
€€€•€ Les bords devront obéïr au même impératifs de confort et il devront reproduire fidèlement les bords de
l'empreinte anotomo-fonctionnelles.
€€€•€ Les surfaces polies (cire) devront respecter les principes définis par Fish à savoir: être orienté de telle
sorte que les muscles en question tendent à appliquer la prothèse contre la surface d'appuie.

Cet essais fonctionnel sera méthodique. On commencera par un examen statique etdynamique de chacune
des 2 maquettes, la vérification de l'esthétique... etc

II Essai mécanique de la prothèse inférieure


II.A.Essai statique
Il débutera par la vérification:

€€€•€ Du plan d'occlusion prothétique

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€€€•€ de sa relation avec la langue et la sangle orbiculo-buccinatrice
€€€•€ La surface occlusale des dents doit se situer au niveau de la convexité du buccinateur et des
bords marginaux de la langue

La stabilité à l'état statique est ensuite controlée:

€€€•€ Si la maquette s'élève lentement en restant parralèle à elle-même, il y a lieu de réduire la


longueur des bords vestibulaires dans la région allant du masseter au ....
€€€•€ Si la maquette s'élève uniquement dans la région postérieure, la longueur du bord lingual sous-
mylohyoïdien sera réduite
€€€Mais dans tous les cas, le bord lingual devra recouvrir la ligne oblique interne et s'étende à 2mm au
moins, au dessus de son niveau.
€€€•€ Si la maquette est chassée d'arrière en avant, c'est que l'extention linguale rétromolaire est
trop-importante et n'est pas tolérée par les muscles de l'arc palato-glosse.
€€€•€ Si la maquette est chassée d'avant en arrière, d'une des deux possibilités suivantes peut exister:
€€€-€ Soit le bord vestibulaire dans la région antérieure est trop long
€€€-€ Soit c'est du à un montage incorrect des incisives, celle-çi doivent avoir leur implantation
linguale ménageant ainsi un espace concave libérant le jeu du muscle orbiculaire, ce qui
favorise la stabilisation.
€€€•€ La maquette peut se déplacer aussi, si sa forme ou son volume ne sont pas en relation
harmonieuse avec l'espace neutre d'interférence.

II.B.Examen dynamique
La maquette étant stable au repos, il importe d'éprouver la conception de sa base au cours des
mouvements mandibulaires et des contractions musculaires accompagnant les fonctions.

Si l'empreinte anotomo-fonctionnelle a été réalisée de manière correcte, la sustentation, la


rétention et la stabilisation doivent exister.
€€€Donc lors de cet examen dynamique, il conviendera de pratiquer des tests réclamées au moment
de l'empreinte secondaires à savoir:

€€€•€ Ouverture moyenne


€€€•€ Ouverture grande
€€€•€ Passer la langue sur la lèvre supérieure de la commissure droite à la commissure gauche

Si la maquette se déplace, la réduction d'une extension éventuelle au niveau où elle entrave le jeu
du muscle de l'organe musculaire.

Un deuxième groupe de testes de stabilité consernant la technique de montage est ensuite abordé, il
s'effectura en exerçant des pressions digitales successivement localisées à un segment de l'arcade.

II.B.a.Pression digitale sur le bord libre des incisives


Si la maquette se déplace, il s'agit:

•€ Soit d'une implantation incorrecte des incisives situées trop en avant des crêtes
•€ Soit d'un joint périphérique insuffisant au niveau de la région sub-linguale ou des niches
rétro-molaires.
€€€-€ Les joints rétromolaires seront améliorées en grattant légèrement la limite
postérieure du tubercule rétro-molaire, afin d'obtenir une meilleure adaptation de
la base à ce niveau.
€€€-€ Le joint sub-lingual sera rendu plus efficace grâce à un élargissement du sillon
correspondant en direction de la frange sub-linguale

II.B.b.
Pression digitale au niveau des prémolaires et des
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molaires
Si la maquette se déplace, cela est dû:

€€€•€ Soit à la situation trop vestibulée (hors-crête) du groupe prémolo-molaire


€€€•€ Soit en raison d'un bord trop mince du côté occopsé à la pression
€€€•€ Soit d'une orientation éronnée de la surface polie, n'offrant aucune possibilitée au
buccinateur d'assoire la future prothèse contre la surface d'appuie.

La prothèse est retirée afin de procéder à l'étape suivante.

III Essai mécanique de la prothèse supérieure


III.A.Essais statique
En général, la maquette est stable et rétentive car le joint périphérique est facile a obtenir

Si au repos, la prothèse tend a descendre lentement:


-€ C'est que le bord est trop long dans la région antérieure.
-€ Ou alors, c'est que l'un des freins de la lèvre supérieure est limité dans ses mouvements
physiologiques.

III.B.Essai dynamique
Les mouvements suivantes doivent pouvoir intervenir sans que la stabilité ne soit compromise:

€€€•€ Ouverture moyenne de la bouche (bords vestibulairess et latéraux)


€€€•€ Ouverture grande (ligaments prétygo-maxillaires, poches paratubérositaires)
€€€•€ Protraction de la lèvre supérieure.
€€€•€ Simulation d'un siffler.

Un deuxième groupe de testes est ensuite abordé, il s'effectura en exerçant des pressions digitales:

€€€•€ Sur le bord libre des incisives supérieure


€€€•€ Au niveau des prémolaires et des molaires

III.B.a.Pression au niveau du bord libre des incisives


supérieures
Si la maquette bascule, c'est que le joint postérieure est insuffisant ou mal situé

€€€•€ Soit le bord est trop court, il est donc incapable d'assurer l'hermeticité du joint
postérieur
€€€•€ Soit le bord postérieur est trop long et celà crée donc une instabilité

Le joint postérieur doit s'étendre à 2 à 3mm au dela des fossettes palatines, il sera
amélioré par grattage de la ligne de reflexion duvoile, selon une ??orge (gouttière) de
3mm de large et 1mm de profondeur, assurant ainsi une étanchéïté du joint postérieur.

À ce stade, la salive joue un rôle important dans l'adhésion entre l'intra-dos de la


prothèse et la voûte palatine.

La position des incisives supérieures peut avoir aussi une incidence sur l'interférence de
l'ensemble.

III.B.b.Pression digitale au niveau des prémolaires et des


molaires
Cette pression ne doit provoquer aucun déplacement du côté opposé, si le
déplacement existe, il est dû:

€€€•€ Soit à un montage très vestibulé


€€€•€ Soit à une absence de contact entre la maquette et les limites de l'espace neutre à

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combler systématiquent, c'est à dire que le bord du côté opposé n'est pas assez épais,
et n'est pas suffisament callé entre le versant vestibulaire de la crête et la face interne
de la joue.

IV Vérification de la relation inter-arcade


La prothèse inférieure est insérée la première, puis on insère la prothèse supérieure.
€€€Le patient est priée de rester en position d'ouverture maximale quelque secondes afin de provoquer une
fatigue des muscles élévateurs, une propulsion simultanée peut être reclamée dans certains cas afin
d'obtenir la même fatigue des muscles ptérygoïdien externes.
€€€Le patient est ensuite invité à laisser aller lentement et doucement sa mandibule jusqu'à la position de
repos, puis en relation centrée.

Les commissures labiales sont doucement écartées afin de surveiller comment le premier contact dento-
dentaire va s'effectuer, il est indispensable que d'embler ce contact soit général et sans hésitation sur toute
l'étendue de l'arcade (il y aura un maximum d'intercuspidation)

-€ On contrôlera la coincidence inter-incisive supérieure et inférieure


-€ On vérifiera que l'engrenement existant en bouche est le même sur l'articulateur
-€ On controlera s'il n'y a pas de contact prématuré dans les régions postérieures

-€ La dimension verticale sera controlée, pour cela on renouvelera les testes pratiquées au stade de son
évaluation.
€€€Toute imperfection dans la relation inter-arcade nous impose un nouvel enregistrement de la relation
interarcade.

V Contrôle de la valeur esthétique de notre prothèse


Ce controle est celui auquel, nous devront prêter le plus d'attention, un patient fera beaucoup d'efforts pour
integrer une prothèse esthétique qui le flatte, mais il rejettera une autre prothèse d'aspect moins plaisant.

-€ Les contours les plus naturels des lèvres doivent être restaurés
-€ Tout excès de cire au dessus des incisives supérieures sera supprimé
-€ La situation du bord libre des incisifs supérieures sera controlé par rapport au bord muqueux de la lèvre
supérieure en position de repos
-€ Les bords incisifs devront effleurer lors du sourire, le bord supérieur de la lèvre inférieure
-€ On controlera aussi la ligne du sourire qui correspondra à la ligne des collets des dents.

VI Contrôle de la valeur esthétique de notre restauration


-€ La position du bord libre des incisives centrales supérieures sera mise à l'épreuve phénétiquement lors de
l'émission des labiodentales Fe et Ve, celui-çi doit se faire sans étouffement, on sent alors que le bords
muqueux de la lèvre inférieure effleure le bord libre des incisives centrales supérieures.

-€ La position relative des dents antérieures supérieures et inférieures est ensuite vérifée au cours des
émissions dento-dentales: Je et Che, les dents antérieures doivent s'affronter sans se heurter, sans claquer
et sans siffler.
€€€Tout claquement traduit une dimension verticale sur-évaluée et une insuffisance de l'espace libre
d'innoclusion appelée également espace de Thomson.

-€ L'émission des stomiales est ensuite vérifiée: SE et SI.

-€ Si les incisives inférieures sont trop lingualée, un zezement se produit, ménageant un surplomb trop
important.

-€ Un sifflement se fait entendre si le surplomb est insuffisant ou si l'espace libre est trop faible.
€€€Si la relation inter-dentaire est correcte mais qu'un sifflement existe, c'est que dans la région rétro-incisive
supérieur, un vide anormal existe qu'il faut donc le combler.
-€ Par contre un excès de matériau dans cette région se traduit par un zezement

-€ L'émission des bi-labiales Be et PE permet de vérifier la dimension verticale, donc si elle est sur-évaluée, il

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y a un claquement des dents.

-€ Si le bord postérieur de la prothèse supérieure est trop long ou pas assez en contact avec le palais mou,
l'émission du K est perturbée.

VII Conclusion
Au terme de l'essai fonctionnel, lorsque celui-çi s'avère satisfaisant aussi bien au point de vue mécanique,
esthétique que phonétique, un miroir peut être tendu au patient afin de receuillir son approbation ou ses
remarques.

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7 - La polymérisation
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Le but
€ III.€ Préparation des modèles
€ 1.€ Modèle inférieur
€ 1.€ Élargissement des bords
€ 2.€ Approfondisement du sillon sub-lingual
€ 3.€ Création des zones de décharge
€ 2.€ Modèle supérieur
€ 1.€ Élargissement des bords
€ 2.€ Les zones de décharge
€ 3.€ Réadaptation des cires
€ 1.€ Vérification de l'épaisseur de chaque maquette
€ 2.€ Sculpture des surfaces polies
€ 1.€ Au maxillaire
€ 2.€ À la mandibule
€ IV.€ Solidarisation des maquettes
€ V.€ Finition des cires
€ VI.€ Choix du moufle
€ VII.€ Les impératifs
€ VIII.€ Réalisation pratique
€ 1.€ Positionnement des modèles
€ 2.€ Ébouillantage
€ 1.€ Les isolants
€ 3.€ Préparation de la résine
€ 4.€ Différentes manipulations caractérisant la mise en moufle:
€ 1.€ bourrage
€ 2.€ vérification de la masse de résine:
€ 3.€ polymérisation à chaud
€ 4.€ Démouflage
€ 5.€ Grattage et finition

I Introduction
L'essai fonctionnel a été réalisé d'une manière satisfaisante, les maquettes sont stables, rétentives , elles
restaurant simultanément, l'esthétique, la phonation et la fonction, la dernière séquence de laboratoire: la
polymérisation peut être abordée.

II Le but
C'est la transformation de la base en cire d'une prothèse en une bas en résine. La reproduction fidèle en
résine des maquettes prothétique est une étape importante dans la réalisation d'une prothèse adjointe.

III Préparation des modèles


III.A.Modèle inférieur
III.A.a.Élargissement des bords
L'épaisseur de la base inférieure est très réduite dans la région linguale postérieur afin

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d'éliminer les risque de fracture, il faut corriger le modèle, a cet effet le versant
linguale de la gouttière est élargie en ayant soint de ne pas porter atteinte au moulage
de la surface d'appui ni a celui de la ligne de reflexion muqueuse

III.A.b.Approfondisement du sillon sub-lingual


Lorsque la rétention est revelée défaillante lors de l'essai fonctionnel

III.A.c.Création des zones de décharge


Toute parties saillantes recouverte d'une muqueuse mince sensible à la palpation doit
être déchargée, les zones les plus fréquement déchargées sont:

€€€•€ Les lignes obliques internes risquent d'être traumatisées au moment de l'insertion
et la désinsertion de la prothèse
€€€•€ La ligne faîtière des crêtes aiguës en lame de couteau recouverte d'une muqueuse
mince et fragile
€€€•€ Toutes les exostoses douleureuses à la moindre pression et les torus mandibulaires
lorsqu'ils existent.

III.B.Modèle supérieur
III.B.a.Élargissement des bords
Au niveau des poches paratubérositaires malcomblées

III.B.b.Les zones de décharge


•€ Les emergeances vasculo-nerveuses paltine antérieure et postérieure seront
protégées par une feuille d'étain

•€ Les zones incompressibles osseuses telles que la suture inter-maxillaire et le torus


€€€Cette région médiane de la voute palatine constitue une région douleureuse, sous la
prothèse elle risque de créer un désiquilibre, en absence de déchargen elle agie à la
façon d'un axe autour duquel la prothèse a la possibilité de basculer.
€€€La dimension, la forme et l'épaisseur de cette zone de décharge dépendent de
l'anatomie des tissus osseux sous-jacents, le technicien réalise le plus souvent ces
décharges avec des feuilles d'étain d'épaisseur calibrée qui seront collées sur les
modèles après l'élimination de la cire (cad après l'éboullantage) et avant le bourage de
la résine.

•€ Le joint postérieur: sa localisation ne doit pas être arbitraire, elle est determinée
lors de l'empreinte secondaire et vérifiée lors de l'essai fonctionnel. Ce joint doit être
crée selon une bande de 2 à 5mm de large s'étendant entre la ligne de reflexion du
voile et le palais
€€€-€ Dans le cas d'un palais mou prolongeant horizontalement le palais dur, la
prothèse peut être étendue de 4mm au dela des fossettes palatines
€€€Le sillon destiné a assurer la digue postérieur sera amorcé au niveau de
chaque sillon ptérygo-maxillaire sur une profondeur de 1mm et une largeur de 1
à 2mm, elle se prolongera en s'élargissant jusqu'à 3mm dans les régions
latérales de la voûte pour de nouveau ira en se rétrécissant vers le centre pour
atteindre une largeur de 1mm.

€€€-€ Dans le cas d'un palais tonmbant perpendiculairement a la façon d'un


rideau, le joint sera situé à la ligne de reflexion du voile visible sur le modèle.

€€€-€ Dans le cas moyen, la ligne de reflexion du voile est placée à 33 en arrière
des fossettes palatines

III.C.Réadaptation des cires


Elle doit être réalisée alors que les deux modèles sont encore sur l'articulateur afin qu'aucune

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modification n'intervienne sur les relations inter-arcades
€€€La finition de la cire a pour but de consolider les dents dans une épaisseur suffisante conforme
aux impératifs esthétiques, phonétiques et fonctionnels et de faciliter le polysage de la prothèse
après polymérisation.

III.C.a.Vérification de l'épaisseur de chaque maquette


L'épaisseur doit être uniforme en tout point, la solidité de la future prothèse dépend de
cette équilibre harmonieux.
€€€Au niveau de la voûte palatine, les bases doivent avoir une épaisseur de:

€€€•€ 1.5mm au centre, et de


€€€•€ 2.5mm à la périphérie

Un compat d'épaisseur sera utilisé. Tout excès de cire doit être supprimé.

III.C.b.Sculpture des surfaces polies


1 Au maxillaire
La partie antérieure de la prothèse supérieure soutient la sangle labiale antéro-
supérieur, il faut créer un bombé au niveau de la bosse canine et évider au
niveau du frein médian

La partie latérale doit réaliser une gauge en regarde de la zone de déplacement


du frein latéral.

Rétablir le feston gingival, la papille gigivale doit arriver jusqu'au point de


contact dentaire afin d'éviter les rétentions alimentaires.
€€€Découper le feston gingival à l'aide d'un instrument appliqué
perpendiculairement à la face vestibulaire de la dent.

Tout escès de cire sur les dents sera éliminé.

2 À la mandibule
Le réglage du volet vestibulaire antérieur est d'une importance primordial pour la
stabilité, la rétention de la prothèse inférieure.
€€€Cette partie comprise entre le fond du vestibule et le collet des dents doit être
largement concave afin de ne pas gêner l'action des muscles labiaux antérieurs.

Le volet linguale de la prothèse comprend les poches rétromolaires, il ne doit pas


présenter des reliefs permettant aux bords latéraux de la langue de soulever la
prothèse.
€€€Le versant linguale de la maquette doit être légèrement concave au niveau de
son 1/3 inférieur afin de ménager un espace suffisant à la langue au repos.

IV Solidarisation des maquettes


L'épaisseur de la base en cire est correctement équilibré ; les maquettes sont fixées sur les modèles
respectifs en faisant fondre de la cire sur toute la périphérie de la surface d'appuie créant ainsi une
étanchéité et empêcher le plâtre de s'infiltrer sous les maquettes.

V Finition des cires


La finition des cires est une étape très importante, elle a pour but de réduire considérablement le temps
passé au laboratoire après polymérisation et démouflage.

Une flamme douce est passée rapidement sur les sculpture afin d'adoucir le modèle, un coton humide
permet de donner aux cires un polie que l'opérateur sera heureux de retrouver après polymérisation.

VI Choix du moufle
Un moufle doit comporter:

€€€•€ Une partie dans laquelle la maquette et son modèle seront placée

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€€€•€ Une contre partie dans laquelle les dents artificielles vont se loger
€€€•€ Un système de guidage (flèche) qui aura une adaptation toujours identique et automatique des deux
parties.
€€€•€ Un système de fixation en clavette.

VII Les impératifs


La mise en moufle doit obéir aux impératifs suivantes:

€€€•€ Doit être effectuée dans un moufle de longueur et largeur en relation avec le volume du modèle et sa
maquette
€€€•€ Assurer une épaisseur de plâtre dépassant en tout point 1cm.
€€€•€ Il doit permettre la récupération du modèle.

VIII Réalisation pratique


VIII.A.Positionnement des modèles
€€€•€ Vasliner le socle du modèle dans sa totalité afin d'assurer une récupération aisée du modèle
après polymérisation et pour qu'il n'absorbe pas l'eau du plâtre.
€€€•€ Les zones de contre dépouille du modèle seront comblées
€€€•€ Vasliner ou huiler toute les parties du moufle qui doivent être propres et s'adapter avec
précision
€€€•€ Garnir au 2/3 la partie du moufle avec un plâtre de consistance fluide
€€€•€ Placer modèle et maquette de telle sorte que le bloc incisif et le rebord alvéolaire incisif
antérieur soient placés verticalement, le modèle sera légèrement incliné.
€€€Les socles des modèles sont réduits afin de laisser un espace suffisant de 6mm au moins entre
le modèle et les parois du moufle.
€€€•€ Avant la prise du plâtre, le lisser avec les doigts, et supprimer toutes les zones de contre-
dépouille, le retrait du modèle avec sa prothèse polymérisé s'effectura sans difficulté et sans
fracture.
€€€•€ Éliminer toute trace du plâtre au niveau des bords du moufle, de la maquette en cire et des
dents
€€€•€ Laisser le plâtre se cristalliser, vasliner tout le plâtre sauf les dents.
€€€•€ Placer la contre partie huilé, bien au contact avec la partie
€€€•€ Enduire les faces des dents avec du plâtre crémeux, compléter en rajoutant à ras bords le
plâtre en tapotant le moufle sur la paillasse, laisser durcir.

VIII.B.Ébouillantage
€€€•€ après une heure de cristallisation, le moufle est placé dans un récipient contenant de l'eau
bouillante pendant 5 à 10 mm
€€€•€ sortir le moufle et séparer les 2 parties, la cire est éliminée, laisser couler sur les 2 parties
séparées de l'eau bouillante contenant détergeant, vérifier quil ne reste plus de cire
€€€•€ un isolant ou vernis est appliqué au pinceau sur toute la surface du plâtre sauf au niveau des
dents
€€€•€ poser les moufles ouverts verticalement contre une paroi et laisser sécher

• Les isolants
Le plâtre est un matériau capable d'absorber le monomère liquide, de modifier les
proportions de la résine acrylique avant sa polymérisation et de compromettre le résultat
final (risque de porosités).
€€€Il faut isoler physiquement et chimiquement le plâtre de la résine acrylique qui sera
mise en contact avec lui.

Les propriétés caractéristiques des isolants sont:

€€€•€ assurer un démouflage sans risque de fracture

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€€€•€ rendre plus facile la séparation de la prothèse de son modèle
€€€•€ permettre la récupération du modèle
€€€•€ prévenir toute réaction chimique primaire et secondaire entre la résine et le plâtre
€€€•€ interdire toute union physique entre ces 2 matériaux
€€€•€ supprimer tout risque de pénétration du monomère dans le plâtre ou de toute vapeur
d'eau dans la résine au cours de la polymérisation pour éviter les porosités
€€€•€ être inerte et de manipulation aisée
€€€•€ être insoluble dans l'eau et dans le monomère

VIII.C.Préparation de la résine
Le produit utilisé, pour la polymérisation est de la résine acrylique appelée métacrylate de
méthyle
€€€Elle se présente sous forme

€€€•€ d'une poudre appelée polymère composée de grains spheriques et


€€€•€ d'un liquide transparent ou monomère ou méthyl métacrylate

Pour le dosage, la méthode la plus fréquemment employée est: 9 à 12 cm3 de liquide monomère
sont placés dans un récipient en verre propre, la poudre polymère est mélangée progressivement
jusqu'à saturation
€€€Le principe que l'on doit retenir est que le monomêre doit étre présent en quantité suffisante
pour mouiller tous les grains de polymères mais il ne doit en aucun cas être en excès

La meilleure technique de dosage consiste â verser dans un récipient une quantité de liquide et
de saturer ce liquide de poudre de telle sorte qu'après un repos de 10 mn il reste de la poudre en
excès à la surface du mélange. Cet excès est ensuite éliminé

Au cours de sa préparation. il est indispensable de rendre les précautions suivantes:

€€€•€ absence de l'humidité dans le récipient et sur les spatules utilisées


€€€•€ propretés absolues de ces spatules et des mains de manipulation
€€€•€ absence de vapeur d'eau dans le laboratoire
€€€•€ les moulages sont parfaitement nettoyés pour éliminer toute trace de pâte à empreinte
(surtout l'oxyde de zinc)
€€€•€ les moufles seront séchés à l'air chaud pour éliminer toutes traces dhumidité. Ils doivent
être parfaitement hermétiques.

Dès que la poudre et le liquide entrent en contact, la réaction poudre liquide va se dérouler en 4
phases successives :

€€€phase plastique de solution:€ poudre et liquide forme une masse fluide


€€€phase chimique collante:€ le mélange devient visqueuse
€€€phase de gel plastique :€ la masse devient lisse, plastique (pâteuse) il n'adhère plus au
récipient ni aux doigts. c'est au cours de cette phase que le mélange doit être introduit dans le
moufle
€€€4ème phase:€ ce matériau perd sa plasticité et durcit progressivement

VIII.D.Différentes manipulations caractérisant la mise en moufle:


VIII.D.a.bourrage
L'insertion de la masse résine s'effectuera à l'état plastique, les mains doivent
être propres et sèches
€€€Avant l'insertion de la résine ; il est indispensable de faire des rétentions avec
une fraise boule au niveau des talons des dents

€€€•€ la résine acrylique est modelée en forme de cylindre, elle est disposés dans

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la contre partie recouvrant les dents
€€€•€ une feuille humide de cellophane est placée sur la résine
€€€•€ la partie inférieure du moufle est correctement posée en regard de la contre
partie
€€€•€ le moufle est mis sous presse, la pression doit être lente et progressive.
Laisser à la résine le temps de sortir au niveau du joint.

VIII.D.b.vérification de la masse de résine:


€€€•€ les 2 parties du moufle sont séparées. retirer la feuille de cellophane
€€€•€ supprimer les excès de résine à l'aide d'une lame tranchante an ras du boxing
€€€•€ refermer le moufle, le pressage est repris avec précaution jusqu'à ce que les
2 parties s'affrontent d'une façon intime.
€€€Après les 2 essais, la feuille de cellophane est retirée. le moufle est refermé
€€€•€ placer les clavettes

VIII.D.c.polymérisation à chaud
Le moufle est placé dans un récipient rempli d'eau froide, il doit être
complètement immergé
€€€Dès que la température de l'eau commence à s'élever, la réaction de
polymérisation débute. C'est une réaction exothermique.
-€ Le moufle est maintenu à 65° pendant 9Omn
-€ La température est ensuite portée à 100°. Elle est maintenue pendant 1H
-€ Le refroidissent doit être lent. L'idéal est de le laisser refroidir une nuit
complète.

Les porosités : les causes principales sont les suivantes:

€€€•€ présence d'humidité dans le gel avant bourrage


€€€•€ mélange polvmère-rnonomére peu homogène comportant de nombreuses
particules de polymères restées hors de contact avec le monomère
€€€•€ isolant de mauvaise qualité ou mal réparti permettant le passage de l'eau du
plâtre. dans la résine acrylique au cours de la polymérisation.
€€€•€ influence de la vitesse de montée de température lorsqu'on atteint la
température d'ébullition de l'eau à une vitesse rapide, il s'en suit une vaporisation
du monomère qui se traduira par des zones mal polymérisées donc des porosités
€€€•€ lorsque la base est trop épaisse, les parties superficielles sont déjà
polymérisées alors que le centre ne l'est pas encore et l'ébullition de monomère
se produit en se transformant en porosités.

Donc afin d'éviter tout risque de porosité, il faut:

€€€•€ réduire les épaisseurs de matériau (de la base)


€€€•€ éviter de provoquer l'ébullition du monomère a avant la polymérisation de
toute la résine.

VIII.D.d.Démouflage
€€€•€ retirer les clavettes
€€€•€ séparer les 2 pattie du moufle, la séparation du modèle est facile s'il est de
dépouille et si le socle a été bien vaseliné, se senvir de pinces à plâtre pour
libérer le modèle
€€€•€ les prothèses sont séparées avec précaution

VIII.D.e.Grattage et finition
•€ ne pas polir l'intrados ni le joint périphérique

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•€ une ponte montée métallique permet d'éliminer toutes les bavures
périphériques de résine (au niveau du boxing)
•€ éliminer le plâtre entre les dents et autour des collets
•€ un premir polissage est entrepris avec du papier de verre
•€ poncer avec des brosses et de la pierre ponce, la ponce utilisée doit être
propre, hydraté et abondante afin d'éviter tout échauffement
€€€Après polymérisation, toute élévation thermique doit être exclue, ces
élévations secondaires provoquent des zones de déformations localisées.
€€€La finition des cires avant la mise en moufle doit être parfaite pour que la
prothèse ne nécessite au sortie du moufle qu'un simple polissage, terminer le
polissage au blanc d'Espagne.

•€ les prothèses sont lavées soigneusement dans un détergent et immergées dans


un bain de bouche stérilisant et parfumé.

Après polymérisation il est important de plonger les prothèses au minimum


pendant 48H dans de l'eau distillé à 37° avant sa mise en bouche.
€€€De cette manière une certaine saturation hydrique de la résine se produit pour
éviter toute distorsion secondaire par déshydratation.

Le respect de ces règles est fondamental pour une reproduction aussi fidèle que
possible de la surface du moulage
€€€Après cela nous sommes prés à aborder la séquence consacrée à la livraison

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8 - Livraison des prothèses totales
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Étapes préliminaires

I Introduction
La livraison des prothèses totales est une étape aussi importante que les autres étapes.
€€€C'est une période pendant laquelle le praticien doit éliminer les defaults qui apparaissent au cours de
l'adaptation jusqu'à ce que celle-çi devient satisfaisante et que le patient ainsi que le praticien l'accepte.

Trois étapes sont indispensables à l'insertion:

€€€•€ Étapes préliminaires, préparation à une insertion rapide


€€€•€ Insertion proprement dite
€€€•€ Déléances qui sont des réaction physiques et psychique.

II Étapes préliminaires
€€€A-€ du choix du type d'empreinte, l'????????? du porte-empreinte et l'enregistrement correct de la relation
centrée
€€€B-€ Si chaque étape de stabilité, de rétention des prothèses ont été soigneusement éprouvé au cours des
differentes étapes
€€€C-€ Si la polymérisation a été correctement réaliser, on peut aborder la séquence de la livraison avec
confiance,

Le jour de l'insertion, avant que le patient ne soit présent, la prothèse est soigneusement examinée, le
praticien vérifie:

€€€•€ Si une ou plusieurs dents en particulier les dents antérieures n'ont pas été ?elées ou déplacées au cours
de la mise en moufle

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9 - Doélances
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Doléances immédiates
€ 1.€ Doléances d'origine réflexe
€ 2.€ Doléances mécaniques immédiates
€ 3.€ Doléances tactiles
€ 1.€ Morsure des joues
€ 4.€ Période d'adaptation
€ III.€ Doléances secondaires
€ 1.€ Doléances injustifiées
€ 2.€ Doléances justifiées
€ 1.€ Doléances d'origine réflexe
€ 1.€ Nausées secondaires
€ 1.€ La mobilité excessive
€ 2.€ La mauvaise localisation de la limite postérieure de la
prothèse supérieure
€ 3.€ L'épaisseur de la base supérieure
€ 4.€ Une dimension verticale sous-évaluée
€ 5.€ Une arcade inférieure trop étroite
€ 2.€ Séchresse buccale et sensation de chaleur
€ 1.€ Causes locales
€ 2.€ Causes générales
€ 3.€ Perte du sens du goût
€ 2.€ Doléances d'origine mécanique et fonctionnelle
€ 1.€ Morsure de la langue
€ 2.€ Pointes douleureuses
€ 1.€ À la périphérie
€ 2.€ Sous l'intrados
€ 1.€ Au maxillaire supérieur
€ 2.€ À la mandibule
€ IV.€ Conclusion

I Introduction
L'insertion d'une prothèse amovibles s'accompagnent de réactions psychiques et physiques, ces réactions se
traduisent par des doléances
€€€Déterminer les causes, savoir les prévenir, les éliminer constitue la dernière étape du traitement de
l'édentation totale.
€€€On a 2 types de doléances:

€€€•€ Doléances immédiates


€€€•€ Doléances secondaires

II Doléances immédiates
Ce sont celle qui se manifestent au moment de l'insertion. Elles peuvent être d'origine diverse.
II.A.Doléances d'origine réflexe

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Sont constituées par le reflexe nauséeux. Elle peuvent déterminer le rejet immédiat de la prothèse.
€€€Le reflexe nauséeux doit être détecté et traité dès notre premier contact avec le patient.

Le mécanisme du réflexe nauséeux est déclenché par un contact ou une irritation du plais mou ou du
tiers postérieure de la face dorsale de la langue

Le traitement peut être médicamenteux (Prinperan) mais il doit s'accompagner d'un traitement
psychique et d'une véritable rééducation.

II.B.Doléances mécaniques immédiates


Consernant plus particulièrement le volume des prothèses et l'instabilité de l'une des deux prothèses.
€€€La première réaction du patient vas se manifester par la reflexion: mais c'est énorme docteur!

Le seul remède consistera à lui expliquer le triple objet de ce volume, à savoir:

€€€•€ Compenser toute les pertes de substance par résorption


€€€•€ Fournir un soutien aux lèvres et aux joues afin de rétablir l'esthétique
€€€•€ Améliorer la rétention et la sustentation par des bords épais, arrondis

L'instabilité des 2 parties peut être dû à un contact prématuré postérieur unilatéral qui sera
supprimé.
€€€•€ L'instabilité de la prothèse supérieure peut être dû à un joint périphérique postérieur important
qui n'a pas encore trouvé sa place dans les régions dépressibles du voile. Il faudra attendre 48H avant
de le réduire.
€€€Elle peut être dû a un contact prématuré dans la région incisivo-canine. Il faudra supprimer tout
contact à ce niveau.

II.C.Doléances tactiles
Elles sont constituées par des réactions douleureuses en occlusion centrée. Toutes les causes
d'irritation doivent être éliminées d'une façon très stricte:

Il faut éliminer les points de contacts prématurés respensables des surcharges locales, des
compressions et de douleurs.
€€€Cette opération sera conduite avec un papier à articuler placé entre les arcades, le patient est prié
de claquer les dents (voir cours sur l'équilibre des prothèses)
€€€La charge occlusale doit être parfaitement répartie.

La sensation douleureuse peut persister, elle résulte alors d'une compression localisée.
€€€Celle-çi sera repérée grâce à une cire révélatrice dont l'intrados sera enduit. Remetre la prothèse
en bouche.
€€€Les zones dégarnies de cire doivent être déchargées avec une pointe en caoutchouc. Elles seront
repolies avec soin. Toute douleur doit être disparue.

Les zones les plus fréquement concernées sont:

€€€•€ Les bords de la zone de décharge dans la partie palatine


€€€•€ Les parties de l'intra-dos de la prothèse inférieure situées en regard de la ligne oblique interne
ou de tout autre exostose.
€€€•€ Les insertions musculaires et ligamentaires mal-libérées
€€€•€ Les pincements de la muqueuse jugale dans la région rétro-tubérositaire.

• Morsure des joues


Elles sont dûes à un phénomère de dyapneusée ou une infiltration cellulaire excessive à leur
niveau.

L'absence de surplomb au niveau des molaires se traduit inévitablement par une morsure des

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joues surtout quand les poches paratubérositaires sont mal-comblées.
€€€Il y a lieu de vérifier et quelque fois d'augmenter le surplomb des moalires supérieures qui
devra être effectif, un adoucissement des cuspides vestibulaires supérieures s'impose toujours
€€€•€ Dans le cas d'un articulé inversé en bout-à-bout sans surplomb, il est indispensable d'en
créer un artificiel en rétrécissant la surface occlusales des molaires inférieures au détriment
de leur face vestibulaires: rétrécissement du diamètre vestibulo-lingual de la molaire
inférieur ou épaissir le versant vestibulaire des prothèses supérieure afin d'écarter la
muqueuse jugale avec de la résine autopolymérisable.

Après l'élimination des doléance imédiates, l'étape consacrée à l'insertion promprement dite est terminée.
€€€Avant de se séparer il faut le convaincre sur les points suivants:

a-€ Tout à été fait pour améliorer son esthétique, restaurer sa phonation et sa fonction de mastication

b-€ Il devra apprendre à rire, à boire et seulement après à s'en servir pour écraser les alimensts peu-
consistants

c-€ Donc, il devra s'abstenir de manger des aliments collants ou durs jusqu'à adaptation totale
€€€Il doit apprendre à mastiquer lentement avec des petites bouchées en écrasant au niveau des prémolaires
et des molaires et non en tirant sur les incisives.
€€€Apprendre à parler réclame peu de temps, mais apprendre à manger peut s'étendre sur une durée de
plusieurs mois

d-€ Les prothèses ne sont pas incassables, il faut en prendre soin.

e-€ Qu'une hygiène très stricte doit être observée afin que l'ensemble prothétique soit parfaitement toléré,
l'intrados et l'extrasdos de la prothèse seront lavées avec une brosse dure et de l'eau savauneuse.

f-€ Buchard a insisté sur la nécessité de l'utilisation progressive des prothèses complètes.
€€€-€ Pour les trois premiers jours, une utilisation endehors des repas: ce qui signifie le port continu
mais une dépose des prothèses pendant les repas qui devront être liquides
€€€Le patient ne doit pas porter sa prothèse surtout la nuit. Un port continu favorise une atrophie des
crêtes résiduelles.
€€€-€ Les trois jours suivant: permettront l'utilisation de ses prothèses pendant les repas à condition
que l'on ait recours à une alimentation molle.
€€€-€ Le 7ème jour, après un dernier examen de contrôle permettant enfin une alimentation normale.
€€€Cette première recommandation doit être formulée car elle évite l'installation d'inflammations ou
d'ulcérations sous-prothétiques.

g-€ La deuxième recommandation sur l'interdiction absole du port alterné de l'ancienne prothèse (lorsqu'elle
existe) et de la nouvelle prothèse pour ne pas risquer les remodelages successifs et douleureux des tissus
sous-jacents.

h-€ Fixer des RDV pendant quelques jours pour détecter et supprimer les points douleureux

II.D.Période d'adaptation
Elle peut être limitée à quelques semaines, elle est parfois très longue. Elle implique de multiples
doléances auquels nous devons trouver des solutions.
€€€Ce sont des doléances secondaires.

III Doléances secondaires


elles peuvent être tardives ou se manifester dès le lendemain.
€€€Ces doléances secondaires peuvent être d'origine réflexe, mécanique, esthétique ou phonétique.

À ce stade, il conviendera de discerner les doléances justifiées des doléances injstifiées

III.A.Doléances injustifiées
Les doléances esthétiques sont les plus fréquetes, elles sont le lot des patients instables, sans

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personnalité propre, soumis aux jugements de leur proches

Le traitement est simples, procéder a quelque retouches fictives.

III.B.Doléances justifiées
III.B.a.Doléances d'origine réflexe
1 Nausées secondaires
Elles ont pour causes principales:

€€€•€ Soit la mobilité de la prothèse supérieure


€€€•€ Soit la mauvaise localisaiton de la limite postérieure
€€€•€ Soit une épaisseur exagérée de son 1/3 postérieur
€€€•€ Soit une dimension verticale sous-évaluée
€€€•€ Soit une arcade inférieure rétrécie

1 La mobilité excessive
Occasionne des contacts intermittents entre le 1/3 postérieur de la face
dorsale de la langue et le voile du palais
€€€Elle amorce et stimule le processus de nausée

Un seul traitement: revoir les limites de la prothèses supérieure, le joint


périphérique et le joint postérieur.

2 La mauvaise localisation de la limite


postérieure de la prothèse supérieure
•€ Trop antérieure: elle ne joue aucun rôle dans la rétention

•€ Trop postérieure:elle pose un problème au cours de la phonation par des


contacts alternés entre le bord postérieur de la prothèse et le voile du
palais
€€€Ces sensations répetées jouent un rôle déterminant les nausée

Le traitement réside dans la correction du bord postérieur.

3 L'épaisseur de la base supérieure


Dans la région postérieure interférant souvet avec le 1/3 postérieur de la
langue

Il faut amincir au maximum cette portion de la prothèse.

4 Une dimension verticale sous-évaluée


Impose au moment de chaque déglutition un contact excessif entre la face
dorsale de la langue et la région postérieure de la prothèse, la solution
consistera à garnir l'intrados de la prothèse d'une résine type “Hydrocast”.
€€€Dès que la dimension verticale sera correcte et que les nausées auront
disparu, une refection de la base sera conduite d'une façon classique (voir
cours du rebasage)

5 Une arcade inférieure trop étroite


Au niveau des molaires, oblige la langue à rester dans une position
anormalement haute et entraine des contacts répétés entre le bord
postérieur de la langue et la prothèse.

La correction: élargir l'espace réservée à la langue en réduisant la face


linguale des molaires et l'épaisseur de la base de la prothèse inférieure.

2 Séchresse buccale et sensation de chaleur


Ces deux symptomes apparaissent simultanément, le patient se plein d'une

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sensation de brûlure siégeant dans :

€€€•€ la moitié antérieure du palais,


€€€•€ La face interne de la lèvre supérieure, et
€€€•€ dans la région du frein

Parfois la sensation de brûlure peut être diffuse et s'accompagner de séchresse


buccale
€€€Les causes peuveut être locales ou générales:

1 Causes locales
C'est une dysharmonie occlusale localisée ou généralisé ou des zones
incompressibles insuffisament déchargées.

2 Causes générales
La sénilité, le diabète, l'avitaminose B

Le traitement locale sera constitué de bains de bouche fréquents, la


vitamine B sera administré pendant une durée assez longue.

3 Perte du sens du goût


Elle se traduit par la doléance suivante: Ma nourriture n'a plus aucun goût

Il faut expliquer au patient que la majeure partie des bourgeaons du goût siègent
sur la face dorsale de la langue, sur sa pointe et sur ses bords. Or, ces régions
sont libres

Le traitement consistera à épicer et relever davantage les aliments afin d'exciter


les sensations gustatives

III.B.b.Doléances d'origine mécanique et fonctionnelle


1 Morsure de la langue
Elles peuvent avoir pour causes:

€€€•€ Dents montées trop lingualement


€€€•€ Dimension verticale insuffisante
€€€•€ Plan d'occlusion érroné

Si les retouches ne suffisent pas à libérer le patient de la hantise de se mordre la


langue, il est préférable de recommencer la prothèse inférieure.

2 Pointes douleureuses
Ils correspondent souvet à des rugosités ou à des bulles. Elles seront éliminées
rapidement.
€€€Elles ses traduisent souvent par des rugosités, des rougeurs.

Elles peuvent se manifester soit à la périphérie soit sous l'intrados des prothèses

1 À la périphérie
Il peuvent siéger au niveau des freins et des insertions musculaires. Ceux-ci
seront libérée sans nuire à la rétention par repture du joint périphérique

2 Sous l'intrados
Leur localisation est variable
1 Au maxillaire supérieur
Les points douleureux sont situés dans la région paratubérositaire
lorsque les tubérosités sont saillantes et de contre dépouille

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Pour ne pas nuire à la rétention, les retouches s'effecturont au niveau
de la face interne de la prothèse à leur niveau

Elles peuvent également siéger au niveau des zônes incompressibles


telles que la suture intermaxillaire et le torus.

Ces zones seront déchargées.

2 À la mandibule
C'est au niveau de la mandibule que les points douleureux sont plus
fréquents et les moins bien tolérés.

•€ Les premières blessures siègent au niveau de l'arc palato-glosse qui


interfère avec le bord postérieur de la prothèse inférieure
€€€Le patient se pleins de ne plus pouvoir avaler sa salive
€€€Le traitement consistera a raccourcir progressivement la longueur
de cette extension linguale jusqu'à ce que le patient puisse tirer sa
langue.

•€ Les ulcérations peuvent apparaitre dans la région du joint


sublingual.
€€€La retouche s'effectuera toujours au détriment de la portion
inférieure du joint, mais rarement au détriment de son extension
distale.

•€ Les blessures peuvent apparaitres au niveau de la ligne oblique


interne, la cause peut être:
€€€-€ Soit un bord trop court en contact avec elle
€€€-€ Soit une décharge insuffisante
Rappelons que le bord lingual doit toujours s'étendre 2 à 3mm au
dessous de cette ligne oblique interne et l'intra-dos doit être distant
de l'arête osseuse.
€€€Dans le cas d'une compression, la retouche s'effectue non pas en
regard de la ligne oblique interne, mais au dépends de la portion
située au dessus de la zône blessée.

•€ Pour toutes les blessures en regard des bords de la prothèse, faire


une retouche de l'épaisseur des bords au niveau de leur intrados et
non au niveau de leur longueur.

Une douleur diffuse ne se traduisant par aucune blessure apparante,


est dûe soit à un espace libre insuffisant, soit à une dysharmonie
occlusale
€€€•€ L'espace libre sera vérifié et s'il y a lieu augmenté
€€€•€ La dysharmonie occlusale sera éliminée par un meulage selectif

Les interférences au matériau sont rares, elles peuvent exister.


Préconiser le renouvelemnt de la base avec un autre matériau.

IV Conclusion
Toutes les doléances, souvent nombreuses seront écoutées avec bienveillance
€€€À la troisième visite déja le confort doit être effectif et appréciable.

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10 - La résorption alvéolaire
Plan du document:
€ I.€ Généralités
€ II.€ L'involution
€ III.€ L'atrophie
€ 1.€ Vascularisation centrale
€ 2.€ Vascularisation périphérique
€ 3.€ Vascularisation externe
€ IV.€ La résorption alvéolaire
€ 1.€ Au maxillaire supérieur
€ 2.€ A la mandibule

I Généralités
L'os alvéolaire est un tissu vivant.

Dans un organisme, il est le siège d'une activité métabolique intense entre le courant circulatoire et les
cellules osseuses, ceci explique que les modifications morphologiques du maxillaire et de la mandibule du
sujet édenté ne se limitent pas à la perte de la portion alvéolaire, mais s'inscrit dans le cadre d'une variation
constante du tissu conjonctif vivant.

Le perte des organes dent entraine des variations particulières telles que:

€€€• L'involution ;
€€€• L'atrophie ;
€€€• La résorption.

II L'involution
L'involution est une régression, elle se traduit par une diminution de la masse osseuse, très souvent liée aux
vieillissement et à la sénescence tout au long de l'existence.

Le tissu osseux est donc le siège de remaniements qui se manifestent sous deux formes antagonistes:
d'ostéogenèse et l'ostéolyse.
Ces deux processus sont équilibrés pendant la plus grande partie de la vie mais à un certain âge l'ostéolyse
l'emporte sur l'ostéogenèse, la réparation osseuse douce ne compense plus suffisamment les effets de
l'usure de l'âge, les cellules ne se renouvellement plus au rythme normal, on assiste a un déficit
métabolique qui se conduit à l'ostéonécrose sénile au maxillaire et à la mandibule.

Ce processus d'involution peut être accentué par des facteurs locaux, tels que:

€€€• Une hygiène défectueuse ;


€€€• Une perte de l'équilibre dentaire avec des contacts prématurés ;
€€€• Absence de restauration dentaire ;
€€€• L'involution des arcades résiduelles est plus rapide chez la femme que chez l'homme, ceci est du a la
participation des paramètres hormonaux et vasculaires.

III L'atrophie
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L'atrophie est un défaut de nutrition des organes et des tissus, caractérisée par une diminution notable de
leur volume et de leur poids, les troubles de nutrition mettent en évidence l'importance du réseau vasculaire,
toute altération de la circulation sanguine affecte profondément le métabolisme de l'os, on distingue au
niveau des tissus osseux maxillaire et mandibulaire.

L'atrophie touche aussi bien le maxillaire que la mandibule, elle s'accentue avec l'âge et tendent a une
diminution progressive de l'os.

Trois types de vascularisation:

III.A.Vascularisation centrale
Sous la dépendance de l'artère maxillaire interne et des artères dentaires inférieures pour la
mandibule, elle assure donc la nutrition des dents.

III.B.Vascularisation périphérique
Constitué par un réseau vasculaire sus et sous-périosté, elle prend une grande importance a la suite
de la perte des dents.

III.C.Vascularisation externe
Qui est le faite de la circulation sanguine des muscles.

IV La résorption alvéolaire
Se caractérise par une perte de la hauteur des procès alvéolaires consécutives à la disparition des organes-
dents, cette disparition s'accompagne d'une perte d'os marginale et d'une réparation osseuse centrale,
l'alvéole se comble d'os spongieux surmonté d'une couche d'os cortical, il contribue à former les crêtes
alvéolaires résiduelles caractérisées par une diminution de la hauteur, et par le fait d'une variation de la
largeur vestibulo-linguale par modification de forme et de volume de l'os alvéolaire marginal.

IV.A.Au maxillaire supérieur


La résorption est centripète, elle se fait vers l'intérieur et vers le haut, du fait de l'implantation
oblique des dents dans la région latérale et postérieure.

La concavité de la voute palatine tend à s'effacer.

IV.B.A la mandibule
La résorption est centrifuge:
-€L'arc mandibulaire au contraire de l'arc maxillaire s'élargit en particulier au niveau molaire ceci
est due à l'inclinaison linguale des molaires et leurs procès alvéolaires.
-€La perte de tout les tissus des crêtes alvéolaires accentue l'augmentation des diamètres
transversaux.
-€La conséquence de l'antagonisme des processus de résorption entre le maxillaire et la mandibule
entrainent des rapports inter-maxillaires modifiés et souvent inversés.
-€Les variations anatomiques sont très individuelles et dépendent de facteurs locaux et généraux.

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11 - La classification des édentés
totales
Plan du document:
€ I.€ Classification de Sangiolo
€ 1.€ A la mandibule
€ 1.€ Classe I
€ 2.€ Classe II
€ 3.€ Classe III
€ 4.€ Classe IV
€ 2.€ Au maxillaire supérieure
€ 1.€ Classe I
€ 2.€ Classe II
€ 3.€ Classe III
€ II.€ Classification de Klein
€ 1.€ Crêtes de niveau 1 ou 2
€ 2.€ Crêtes de niveau 3
€ 3.€ Crêtes de niveau 4

I Classification de Sangiolo
I.A. A la mandibule
I.A.a.Classe I
Une édentation mandibulaire favorable à une prothèse totale, se caractérise par:

-€Hauteur de crête supérieure ou égale à 1cm.


-€Eminence pyriforme de forme convexe (bombée) et de consistance dure.
-€Insertion musculaire en dessous des crêtes.
-€Crête sans formation hyperplasique.
-€Absence de débordement du plancher sub-lingual sur les crêtes.

I.A.b.Classe II
Une édentation mandibulaire partiellement favorable à une prothèse partielle, les mêmes
caractères que précédemment mais la présence en plus de formations hyperplasiques au
niveau:

-€Des crêtes.
-€Eminences pyriformes.

I.A.c.Classe III
Une édentation mandibulaire globalement défavorable à une prothèse totale, elle se
caractérise par :

-€Une absence du relief au niveau de la crête devenue plateau par la suite de la


disparition totale de l'os alvéolaire spongieux.
-€Réduction considérable (quasi total) du relief des éminences pyriformes.
-€Un débordement du plancher sur les crêtes au niveau prémolo-molaire.

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I.A.d.Classe IV
Une édentation mandibulaire très défavorable à la prothèse totale.
-€Crêtes négatives au niveau inférieur par rapport au plancher buccal.

Remarque

Piézographie
Pour la class III et la classe IV, Sangiolo pose l'indication de la piézographie.

I.B. Au maxillaire supérieure


I.B.a.Classe I
-€Favorable.
-€Tubérosités dures bien formées de dépouilles.
-€Profondeur vestibulaire supérieure ou égale à 1cm.

I.B.b.Classe II
-€Partiellement favorable.
-€Même caractère que la classe I mais il existe des formations hyperplasiques sur les
crêtes ou sur les tubérosités.
-€Les zones de Schröeder sont convexes et dépressibles.

I.B.c.Classe III
€€€• Défavorable.
€€€• Voûte palatine plate.
€€€• Tubérosités sans relief, presque effacé.
€€€• Hauteur vestibulaire inférieure à 4mm.

II Classification de Klein
Il adopte une classification clinique très pratique :

II.A.Crêtes de niveau 1 ou 2
-€Des crêtes hautes.

II.B.Crêtes de niveau 3
-€Crêtes résiduelles sans relief et plutôt plates.

II.C.Crêtes de niveau 4
€€€• Se rencontre en général à la mandibule.
€€€• Crêtes à relief négatif avec des crêtes saillantes.
€€€• Des insertions proéminentes, des apophyses génies saillantes et la ligne mylo-hyoidienne
saillante et haute.

Donc c'est l'involution mandibulaire totale.

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12 - Réadaptation anatomo
fonctionnelle - Rebasage
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Indication
€ 1.€ Réadaptation d’une prothèse immédiate
€ 2.€ Existence d’état pathologique à caractère évolutif
€ III.€ Contre indication
€ IV.€ Les étapes de réalisation
€ 1.€ Recherche des facteurs perturbateurs
€ 2.€ Mise en évidence des facteurs perturbés
€ 3.€ Empreinte de rebasage
€ V.€ Technique d’empreinte
€ 1.€ Technique utilisant les matériaux résineux
€ 1.€ Technique directe
€ 1.€ Inconvénients du rebasage direct
€ 2.€ Rebasage Indirecte
€ 1.€ Technique d’empreinte analytique de réadaption anatomo
fonctionnelle
€ 2.€ Technique de laboratoire
€ 1.€ Technique indirecte
€ 2.€ Technique directe
€ VI.€ Inconvénients du rebasage

I Définition
Le terme “rebasage” signifie littéralement le renouvellement total de la base en vue de sa meilleure
adaptation à tous les tissus qui entrent en contact avec elle, sans modifier la relation occlusale.

II Indication
C’est pour améliorer la valeur mécanique et la fonction de la base d’une prothèse insérée en boucle depuis
peu de temps donnant satisfaction sur le plan esthétique mais dont la rétention et le confort de départ
ont complètement disparus.

Elle s’impose dans les deux cas suivants :

II.A.Réadaptation d’une prothèse immédiate


€€€• L’inévitable processus de résorption alvéolaire modifie l’adhésion primitive d’une prothèse
immédiate.
€€€• Le patient émet le vœu de conserver sa prothèse dont il est satisfait auparavant, le rebasage
permet alors d’améliorer l’adaptation de la surface d’appui.

II.B.Existence d’état pathologique à caractère évolutif


Le diabète, l’arthritisme, ostéoporose, troubles endocriniens, avitaminose, sénilité, se traduisent au
niveau des arcades édentées par une prédisposition à la résorption osseuse, le rebasage peut
également constituer une des étapes de la mise en condition des éléments anatomophysiologiques,
la prothèse existante devient alors une prothèse transitoire.

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Rendre plus stable et plus confortable une prothèse ancienne appartenant à un patient très âgé.
Dans le cas d’un manque de rétention soit dû :
-€Au mauvais joint périphérique palatin
-€Absence du joint sub-lingual et d’extension rétro-molaire.

III Contre indication


€€€• Allure peu-esthétique de la prothèse actuelle
€€€• Instabilité simultanée des deux prothèses
€€€• Erreur importante d’occlusion

IV Les étapes de réalisation


Les étapes indispensables à la réalisation effective d’une telle reconstitution sont:

IV.A.Recherche des facteurs perturbateurs


€€€• Facteur généraux

€€€• Facteur locaux :


Une prothèse issue d’une empreinte ayant comprimée tout ou en partie la surface d’appui peut
être à l’origine de la perte de rétention et de sustentation.
Une prothèse en surextension ou sous extension ne peut satisfaire les qualités mécaniques
requises.

€€€• Les facteurs généraux et locaux mis en évidence nous imposent avant tout rebasage une mise
en condition.

IV.B.Mise en évidence des facteurs perturbés


€€€• Correction de DV : qui peut être sur ou sous évaluée.
€€€• Compression tissulaire, c’est la faculté possédée par tout tissus comprimée.

IV.C.Empreinte de rebasage
Elle peut se faire sans traitement préalable (mise en condition), directement lorsque celui-ci ne
trouve pas son indication, le matériau à empreinte apte à résoudre tous les problèmes, son choix
reste subordonné :

À l’état des surfaces d’appui.


À la conduite du praticien à manipuler le matériau.
À la situation sociale du patient.
Aux exigences d’une consultation.

V Technique d’empreinte
• Technique utilisant les matériaux résineux
V.A.a.Technique directe
Il se fait directement en bouche en une seule séance, le rebasage direct consiste à
garnir d’une couche de résine auto les parties internes et les bords et placer ensuite en
boucle avec fermeture en occlusion centrée, les excès sont enlevés et les bords polis.

-€Préparation de la prothèse : Nettoyer la prothèse à l’eau et savon.


-€Meuler l’intrados de la prothèse.

-€Prise d’empreinte :
€€€• Préparation de la résine, mettre quelques gouttes de monomère sur toute la
surface à rebaser.
€€€• Charger la prothèse avec de la résine au moment où elle devient filamenteuse.
€€€• Mettre en bouche, les dents doivent être en contact avec leurs antagonistes.
€€€• L’enlever immédiatement, passer sous eau froide.
€€€• Remettre à nouveau en bouche, faire des manœuvres musculaires, après

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durcissement de a résine, retirer avec précision, meuler les bavures ; remodeler les
bords et les polir.

• Inconvénients du rebasage direct


€€€• Risque d’irritation grave ou brûlures dues à l’acte chimique de la
polymérisation de la résine.
€€€• Si l’on doit refaire le travail pour une raison quelconque, la résine est difficile
à enlever.
€€€• La résine auto- utilisée en bouche reste poreuse après durcissement ce qui
entraîne une mauvaise hygiène est favorise la mauvaise haleine.
€€€• La résine auto- change de couleur rapidement et risque de se décolorer.
€€€• Elle subit une contraction lors du durcissement
€€€• Le monomère a souvent une action néfaste sur la muqueuse irritée au la résine
de base craque.

V.A.b.Rebasage Indirecte
1 Technique d’empreinte analytique de réadaption
anatomo fonctionnelle
L’empreinte en vue d’un rebasage indirect peut être prise selon les techniques
statiques, dynamiques et phonétiques les matériaux utilisés sont : pâle à oxyde de
zinc eugénol soit élastomère type “thiocol”.

On procède ainsi :
Rétablissement de la réaction inter arcade.
Recherche de zones en sur extension à fin de rendre plus aisés les manipulations
ultérieures au labo, toutes les zones de contre dépouille de l’intrados seront
supprimées.
Amélioration de la rétention (amélioration du joint).
Moulage de la partie statique de la surface d’appui assurent la stabilité de la
prothèse avec un des matériaux déjà cités.
La prothèse est introduite en bouche, le patient est prié de retrouver son
occlusion l’empreinte est retirée avec soin puis confiée au labo pour une
réadaption de la base.

2 Technique de laboratoire
1 Technique indirecte
Indiquée dans le cas ou la relation inter arcade doit être corrigée.

-€L’empreinte est prise comme précédemment.


-€Coffrage soigneux de l’empreinte puis coulée.
-€Mise en articulation.
-€Retrait de la prothèse inférieure de son modèle.
-€Eliminer le matériau à empreinte et la totalité de sa base, il ne restera alors
que l’arcade édentée inférieur, le modèle inférieur est vernie, la base est
modelée, l’arcade dentaire inférieur est réadaptée sur la cire de telle sorte
qu’elle articule correctement avec l’arcade dentaire supérieur.
-€Finition de la cire, mise en mouffle et polymérisation.
-€Demoufflage et polissage de façon habituelle.

2 Technique directe
Indiquée dans le cas où il n’existe aucune dysharmonie occlusale.

-€- Une clef en silicose est réalisée.


-€Coffrage habituel de l’empreinte.

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-€Mise en mouffle intervient sans aucune transition.
La prothèse encore sur son modèle est disposée au centre de la partie du
mouffle de telle sorte que les dents soient verticales.
-€La contre partie est placée, on remplie de plâtre au vibreur après
cristallisation les deux parties sont séparées, le silicone reste fixé au plâtre de
la contre–partie.

-€Mettre le plâtre du mouffle dans de l’eau chaude, la prothèse est retirée de


son modèle, elle est trompée dans l’huile chaude afin de ramollir et de
pouvoir en extraire les dents sans aucune fracture, les dents récupérées sont
replacées dans la contrepartie dans les logettes qu’elles occupaient, les
manipulations ultérieures de laboratoire et de polymérisation sont conduites
comme précédemment.

VI Inconvénients du rebasage
-€Compression tissulaire.
-€Augmentation de la DV.
-€Augmentation de l’épaisseur de la plaque base.
-€Modification oculaire.

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1-Introduction à la prothèse conjointe
2-Examen clinique et plan de traitement en prothèse conjointe
3-La couronne coulée: étapes cliniques
4-La couronne coulée: étapes de laboratoire
5-La couronne céramo-métallique
6- La couronne à incrustation vestibulaire
7- Couronne à incrustation vestibulaire: étapes de laboratoire
8-La couronne Jacket en céramique et en résine
9- La couronne jacket: étapes de laboratoire
10- La couronne Richmond à tenon radiculaire, restauration corono-
radiculaire, clinique et laboratoire
11-Les limites cervicales

1 - Les ponts
2 - Intermédiaire de pont pountic-travée
3 - Choix et indications des ancrages
4 - L'occlusion en prothèse conjointe
5- Parallélisme et rétention
6- Les empreintes en prothèse conjointe
7 - Le traitement des empreintes
8-Les prothèses provisoires
9- Inlays-Onlays
10- Les inlays - Cores

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1-Introduction à la prothèse conjointe
Plan du document:
I. Introduction
II. Définition
III. Notions fondamentales en prothèse conjointe et définition des
termes employés
1. Pilier
2. Taille
3. Moignon (préparation)
4. Dépouille
5. Axe d'insertion
6. Ancrage (couronne prothétique)
7. La travée (la pontique, pontic)
8. Limite cervicale d'une préparation (LC)
9. Rapports de l'ancrage
1. Avec la préparation
2. Avec les dents naturelles (adjacentes)
3. Avec les dents antagonistes (naturelles ou artificielle)
10. Scellement
IV. Classification des différents types d'encrages
1. Ancrages coronaires
1. Couronnes de recouvrement total: couronne de revêtement,
ou coiffe
2. Couronne coulée (CC)
3. Couronne à incrustation vestibulaire (CIV)
4. Couronne Jacket
5. CCM
2. Couronnes de recouvrement partiel
1. Les Onlays
2. Les Inlays
3. Ancrages corono-radiculaires
1. Couronne Davis
2. Couronne Richmond
3. Inlays care
4. Bridges

I Introduction
La prothèse conjointe est une forme particulière de l'appareillage prothétique
dentaire qui se caractérise par la conjonction ou des artifices prothétiques des
organes dentaires préparés.

II Définition
La prothèse conjointe encore appelée prothèse partielle fixée consiste en la
restauration ou remplacement d'une ou plusieurs dents, en prenons pour support les
dents naturelles tout en les conservant.

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III Notions fondamentales en prothèse conjointe et
définition des termes employés
III.A.Pilier
C'est une dent où la racine naturelle en bouche est utilisée comme support
d'une prothèse fixée, ce pilier peut être extrême lorsqu'il est en regard du
segment édenté ou intermédiaire lorsque l'édentation se trouve de part et
d'autre.

III.B.Taille
Décortication ou préparation coronaire périphérique, c'est l'élimination de
toute la couche d'émail et d'une plie de la dentine par usure à l'aide d'une
instrumentation spécifique.

III.C.Moignon (préparation)
C'est le reliquat d'une couronne dentaire clinique après préparation coronaire
périphérique, c'est dans le résultat d'une taille, c'est-à-dire ce qui reste à la
fin de la dent pilier.

III.D.Dépouille
C'est l'inclinaison des parois d'une préparation qui en permet la prise
d'empreinte et le démoulage selon un axe sans fracture ni déformation du
matériel, on dit que les parois de la préparation sont convergentes vers la
face occlusale, cette convergence ne doit pas être exagérée, l'angle de ces
parois est entre 6 et 10° (pour faciliter l'insertion et la désinsertion de
l'empreinte de l'empreinte et par la suite de la coiffe)

III.E.Axe d'insertion
C'est la direction selon laquelle une prothèse est mise en place et déposée
sans difficulté.

III.F.Ancrage (couronne prothétique)


C'est le dispositif de la prothèse conjointe qui recouvre le pilier, c'est
l'élément de la prothèse conjointe restaurant une couronne dentaire
préalablement préparée, il est utilisé soit comme restauration unitaire soit
comme moyens d'ancrage d'un pont.

III.G.La travée (la pontique, pontic)


Correspond aux dents artificielles qui remplacent les dents perdues, la travée
occupe l'espace habituel occupé par la dent naturelle et permet de restaurer
la fonction.

III.H.Limite cervicale d'une préparation (LC)


C'est la ligne marquant du côté cervical, la fin de la préparation, cette ligne

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peut revêtir différentes formes cliniques (simple tracée, congé ou un
épaulement), selon le type d'ancrage, comme cette limite peut être située
différemment par rapport à la gencive marginale, elle peut être supra, juxta
ou infra-gingivale.

III.I.Rapports de l'ancrage
III.I.a.Avec la préparation
La couronne prothétique doit s'encastrer sur le moignon avec le
maximum de précision, cette précision doit se retrouver au niveau
de la limite cervicale où il ne doit exister aucun hiatus, de plus, la
gencive marginale et la papille interdentaire ne doivent être ni
agressées ni comprimées.

III.I.b.Avec les dents naturelles (adjacentes)


Le point de contact interdentaire doit être rétabli avec les
couronnes dentaires adjacentes.

III.I.c.Avec les dents antagonistes (naturelles ou


artificielle)
Il doit y avoir des rapports de force maximales avec ces antagonistes,
l'engrainement fonctionnel et physiologique constitue le but même
de toute constitution prothétique (même les restaurations
esthétiques devront satisfaire aux impératifs fonctionnelles)

III.J.Scellement
Opération de laboratoire qui consiste à fixer de façon intime à l'aide d'un film
de ciment, un ancrage sur sa préparation, il constitue l'ultime étape d'une
restauration conjointe, il est d'abord provisoire puis définitif.

IV Classification des différents types d'encrages


IV.A.Ancrages coronaires
IV.A.a.Couronnes de recouvrement total:
couronne de revêtement, ou coiffe
C'est un artifice de restauration et de rétention scellé sur toute la
surface d'un moignon coronaire, ces couronnes reproduisent
l'anatomie de la dent en tenant compte de l'occlusion et des
contacts proximaux (exemple: CIV, couronne coulée, CCM...)

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IV.A.b.Couronne coulée (CC)
C'est une couronne de revêtement complète en alliage coulé à
partir d'une maquette en cire, elle est peut esthétique, réservée
aux dents postérieure pulpées ou non-pulpées, elle constitue un
excellent pilier de bridge.

IV.A.c.Couronne à incrustation vestibulaire (CIV)


C'est une couronne de revêtement totale possédant un élément
cosmétique vestibulaire en résine et en céramique destiné a
masquer le métal pour des raisons esthétiques, indiquée sur une
dent pulpée ou non, siégeant dans la région antérieure, pour la
limite cervicale: c'est un épaulement vestibulaire et un congé
lingual.

IV.A.d.Couronne Jacket
C'est une couronne de revêtement totale en général en résine ou
céramique utilisée comme restauration unitaire des dents
antérieure surtout pour ses qualités esthétiques.
La limite cervicale est un épaulement périphérique (large
décortication).

IV.A.e.CCM
C'est un couronne de revêtement total sur laquelle par un procédé
spécial de cuisson de la céramique, on masque la face vestibulaire
ou la totalité de la couronne, la limite coronaire est un épaulement
ou épaulement+congé.

IV.B.Couronnes de recouvrement partiel


Ces coiffes respectent les faces vestibulaires des dents, elles contournent les
faces linguales, proximales et occlusales des dents.

IV.B.a.Les Onlays
(On: sur, Lay: poser)
Couronne 3/4 et 4/5, c'est des couronnes métalliques partielles
coulées recouvrant tout ou une partie de la face linguale (incisive
ou canine) et de la face occlusale (molaires et prémolaires) ainsi
que les faces proximales d'une dent en général pulpée en
rétablissant des rapports de contiguïté et d'antagoniste, seule la
face vestibulaire est préservée pour des raisons esthétiques , ces
onlays comporte des éléments destinés à accroître leur résistance

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et leur rétention (Slice-cut, les rainures, cannelures, tenons
dentinaires et épaulement) peuvent être utilisés comme ancrage de
bridge.

IV.B.b.Les Inlays
Incrustation métallique intra-coronaire, blocs métallique au rapport
biface reproduisant la morphologie de la dent ainsi que ces
rapports d'antagonisme et de contiguité.

IV.C.Ancrages corono-radiculaires
Couronne de substitution car elle se substitue à la couronne dentaire qui
n'existe plus.

IV.C.a.Couronne Davis
En résine ou en porcelaine, s'agrégeant sur une racine par un tenon
radiculaire calibré sur laquelle elle sera scellée, c'est une
restauration unitaire sur dents en général antérieures dépulpés très
délabrées.

IV.C.b.Couronne Richmond
Comporte une infrastructure qui est le tenon radiculaire, de
longueur, d'épaisseur et de forme codifiée et d'une chape sertissant
les moignons et une suprastructure représentée par une facette
vestibulaire cosmétique et d'un talon lingual coulé, cette
restauration est utilisée comme restauration unitaire ou ancrage de
bridge.

IV.C.c.Inlays care
L'infrastructure de la couronne Richmond va supporter un moignon
métallique qui sera recouvert par une CIV, CCM ou pas une couronne
Jacket.

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IV.D.Bridges
C'est un artifice prothétique qui s'agrège aux organes dentaires visant au
remplacement des dents absentes afin d'assurer la fonction, le pont le plus
simple c'est lorsqu'on a absence d'une dent, il doit avoir au minimum deux
piliers
Pour pouvoir insérer et désinsérer facilement un pont, il doit exister un
parallélisme entre les différents piliers.
Dans un pont:
• Les dents préparées en vue de supporter le pont sont les points d'appuis ou
piliers.
• Les éléments du pont qui viennent s'agréger sur les piliers et les
reconstitutions sont les moyens d'ancrage du pont.
• La travée du pont franchie l'espace édenté et remplace les dents absentes.
• Les dents actifs constituants la travée sont appelées les dents
intermédiaires ou intermédiaires de pont.
• La portée du pont est définie par le nombre d'intermédiaires (courte,
moyenne et longue portée).

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2-Examen clinique et plan de traitement en
prothèse conjointe
Plan du document:
I. Examen clinique d'un patient en vue d'une prothèse conjointe
1. Interrogatoire ou anamnèse
2. Examen de la cavité buccale
II. Bilan radiographique
III. Plan de traitement
1. Étude des moulages de diagnostic
2. Traitement préprothétique
1. Amélioration de l'état buccal
2. Les traitements chirurgicaux
3. Traitements endodontiques
4. Traitement orthodontique
5. Équilibration pré-prothétique
3. Traitement préprothétique proprement dit
1. Déterminer le nombre de dents support
2. Choix des dents supports
3. Valeur du pilier
4. Type d'ancrage
IV. Différents temps de l'exécution d'un bridge
V. Les implants dentaires
1. Indications
2. Contre-indications : sont d'ordre médical
VI. Conclusion

I Examen clinique d'un patient en vue d'une prothèse


conjointe
Avant de commencer toute construction en prothèse conjointe, il est impératif qu'un
diagnostic soit posé, il se fera grâce à un examen général et à un examen buccal.

I.A. Interrogatoire ou anamnèse


S'il existe le moindre doute sur l'état général de santé du patient, un médecin
doit être consulté (patient présentant une allergie aux métaux, patient souffrant
de trouble cardio-vasculaire, pas d'adrénaline qui augmente le rythme cardiaque
et la pression artérielle)
Il faut évaluer la motivation du patient et son hygiène bucco-dentaire.
Il faut être attentif à ses exigences esthétiques.
Rechercher des troubles de l'ATM.

I.B. Examen de la cavité buccale


Plusieurs points sont à considérer:
• Hygiène orale du patient, présence de tartre
• Évaluation de l'état général des dents, malpositions, rotations, caries,

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mobilités à rechercher.
Toute influence doit être révéler, l'état parodontal, le parodonte sera examiner
de près (recherche de poches parodontale), recherche la présence de récession
gingivale
• Testes de vitalité pulpaire, examen des obturation et des reconstitution (les
maintenir ou les refaire)
• Zones ou segment édenté doivent être palpés et examinés
• Les rapports des arcades entre-elles seront noté, étudier les rapports
occlusaux (recherche des facettes d'usure ou abrasion)
Cet examen buccal, sera complété par un examen radiographique.

II Bilan radiographique
L'examen radiographique complet est indispensable, il permet de mettre en évidence:
• Les caries proximales récidivantes sous obturations.
• Présence de lésion apicale.
Toute pathologie péri-apicale doit être traitée et stabilisé avant la taille.
• Apprécier la qualité du traitement endodontique.
• Le niveau osseux est apprécié surtout autour des dents supports.
• Le volume, la forme, la longueur et l'orientation des racines (une racine courte est
contre indiquée comme pilier)
• Le volume et l'emplacement de la chambre pulpaire (s'il est important: risque de
perforation pulpaire lors de la taille)
• Présence éventuelle de dents incluses, de racines, de fragments radiculaires.
• Appréciation des tissus de soutien, élargissement de l'espace desmodontal est à
relier à un contact prématuré ou à un trauma occlusal.

III Plan de traitement


Il est fonction de l'examen clinique, certaines décisions seront réservées en attendant
le résultat du traitement préprothétique.

III.A.Étude des moulages de diagnostic


Les modèles sont indispensables pour avoir une vue d'ensemble sur les
possibilités thérapeutiques, ils sont réalisés à partir d'empreinte fidèle à
l'alginate, mais les surfaces occlusales ne doivent pas comporter de bulles.

III.B.Traitement préprothétique
III.B.a.Amélioration de l'état buccal
Informer le patient des méthodes et des règles d'hygiène bucco-
dentaire, faire un détartrage.

III.B.b.Les traitements chirurgicaux


Extraction pour les racines résiduelles, régularisation des crêtes

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édentés, exérèse des exostoses si elles sont douloureuses et
épineuses.

III.B.c.Traitements endodontiques
Traitement de toutes les dents cariées, reprise de traitement
endodontique douteux, traitement canalaire des dents mortifiées,
reconstitution des dents dépulpées et délabrés.

III.B.d.Traitement orthodontique
En général, il s'agit de traitement mineur, réduction des dents
mobiles.

III.B.e.Équilibration pré-prothétique

III.C.Traitement préprothétique proprement dit


Il doit passer par l'évaluation des dents supports, tout élément prothétique
doit pouvoir supporter les forces occlusales constantes auxquelles il est soumis
surtout lorsqu'il s'agit de réaliser un bridge car les contraintes s'exerçant au
niveau des dent absentes sont transmises aux points d'appui par
l'intermédiaire des connections et des moyens d'encrage.
Lorsqu'on aura à réaliser un pont ou un bridge de courte, moyenne, ou longue
portée (bridge polygonal), ce pont peut être entièrement métallique (coulé),
peut être mixte avec des éléments cosmétiques en résine ou céramique,
On doit:

III.C.a.Déterminer le nombre de dents support


Le nombre de dents support est fonction de leur situation sur
l'arcade, l'augmentation du nombre de pilier améliore l'équilibre et
la rétention du bridge.
Pour ROY, il existe 5 plans,
un plan incisif (2 centrales et 2 latérales)
2 plan canin et
2 plans prémolo-molaires
Dans le cas d'une reconstitution conjointe, l'immobilité des dents
dépend de l'utilisation des piliers choisis dans divers plans de ROY.

III.C.b.Choix des dents supports


Se fait en fonction du coefficient masticatoire, des dents absentes

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et des dents piliers.
Loi de Duchange: "la somme des coefficient masticatoires des
dents piliers doit être supérieur ou égale à la somme des
coefficient masticatoire des dents absentes"
Coefficients 2 1 4 3 3 6 6 4~5
A.supérieure 1 2 3 4 5 6 7 8

A.inférieure 1 2 3 4 5 6 7 8
Coefficients 1 1~2 4 3 3 6 6 4~5

III.C.c.Valeur du pilier
- Elle est fonction de sa hauteur coronaire, une dent courte est
plus rétentive qu'une dent haute
- La valeur du pilier est fonction de la forme de la racine, une
racine large dans le sens vestibulo-lingual est aplati dans le sens
mésio-distal est plus favorable qu'une racine à section circulaire.
Pour les pluri-radiculés, une dent à racine divergente est
préférable et constitue un meilleur encrage qu'une dent dont les
racines sont fusionnées.
- La valeur du pilier dépend aussi du rapport corono-radiculaire, il
concerne la longueur coronaire extra-osseuse d'une part et la
longueur radiculaire intra-osseuse d'autre part
Le rapport couronne-racine le plus favorable pour une dent devant
servir d'appui pour un bridge est de 2/3 (la racine doit être 2 fois
plus longue), le rapport 1/1 est le minimum acceptable.
- La hauteur prothétique au niveau du segment édenté doit être
suffisante en occlusion pour la travée du bridge.

III.C.d.Type d'ancrage
L'ancrage est la partie du bridge qui se scelle sur la dent pilier ou
le moignon, l'ancrage est choisi en fonction de la dent support qui
peut être pulpée (onlays) ou dépulpée.
Pour les dents pulpées, ancrage à recouvrement partiel onlays
Pour les dents délabrées: ancrage intra-coronaire, type inlay,
couronne ou Richmond.
L'indication ou la contre indication dépend de:
La morphologie
La rétention exigée par le bridge

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De la vitalité pulpaire
De l'importance du secteur édenté
De la situation de la dent sur l'arcade au niveau antérieur ou
postérieur.

IV Différents temps de l'exécution d'un bridge


• Recherche de l'axe d'insertion.
• Préparation d'une prothèse provisoire conçue en fonction des décortications.
• Taille des dents piliers suivant l'axe d'insertion choisi et suivant le choix de
l'ancrage.
• Prise d'empreinte des préparations à l'aide d'élastomère.
• Mise en place des prothèses provisoire pour maintenir le niveau d'occlusion et
pour éviter les agressions thermiques et chimiques des moignons.
• Coulée de la couronne métallique.
• Mise en articulateur semi-adaptable pour sculpture de l'armature en cire.
• Essayage de l'armature en bouche: vérifier l'ajustage cervical au niveau des la
limite cervicale, sa rétention et son occlusion.
• Mise en place du revêtement cosmétique au laboratoire (résine ou céramique)
• Essayage en bouche du bridge terminé.
• Scellement provisoire.
• Scellement définitif si tout va bien.

V Les implants dentaires


Actuellement, ils replacent les bridges, d'implantologie enveloppe tous se qui ne peut
être réaliser par les méthodes classiques

V.A.Indications
• Stabilisation des prothèses complètes
• Obtenir des points d'appuis postérieurs chez l'édenté
• Disposer d'un pilier supplémentaire lorsqu'un bridge de longue portée ne
peut être réalisé

V.B.Contre-indications : sont d'ordre médical


• Diabétique
• Cardiopathe
• Tares sanguines
• Psychopathes

VI Conclusion
En prothèse conjointe, il ne s'agit pas uniquement de remplacer les dents perdues mais
de conserver les dents naturelles restantes.

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3-La couronne coulée: étapes cliniques
Plan du document:
I. Définition
II. Concept actuel de la couronne coulée
III. Avantages et inconvénients
IV. Indications et contre indications
1. Indications
2. Contre-indications
V. Facteurs cliniques
1. Examen clinique
2. Examen radiographique
3. Examen des modèles d'études
VI. La préparation clinique
1. Technique de taille de la dent
1. Réduction des faces proximales
2. Réduction de la face occlusale
3. Réduction des faces vestibulaires et linguales
4. Chaufrainer des bords externes de la face occlusale
5. Finition de la limite cervicale
6. Polissage du moignon
2. Couronne provisoire
VII. Prise d'empreinte
1. Empreinte globale directe (WASH-TECH)
2. Empreinte rebasée (OPTOSIL-COLTOFLAX)
3. L'empreinte antagoniste
VIII. Scellement

I Définition
La couronne coulée ou couronne métallique de revêtement est un artifice prothétique
qui consiste à recouvrir entièrement la partie coronaire d'une dent préalablement
taillée à l'aide d'une instrumentation spécifique afin de lui redonner une morphologie
adaptée à ses besoins.

II Concept actuel de la couronne coulée


Historiquement, le concept de la couronne coulée a connu une évolution très lente
(près de deux siècles) avant d'aboutir à la forme actuelle.
De nos jours la technique rigoureusement codifiée, obéit à des règles claires et suit
des étapes cliniques et de laboratoire simples et est de mise en oeuvre facile.
Cette relative facilitée est le résultat d'une meilleure connaissance des principes
biologiques et mécaniques et des progrès dans la technique des matériaux et du
matériel.

III Avantages et inconvénients


• Un seul inconvénient: inesthétique (métal)
Par contre, de nombreux avantages:
• Résistante, solide • bien tolérée par la gencive marginale
• Peu mutilante pour les tissu dentaire • Coût peu élevé
• Construction au laboratoire facile

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IV Indications et contre indications
La couronne coulée est indiquée aussi bien sur les dents pulpés que sur les dents
dépulpés

IV.A.Indications
- Principalement indiquée pour protéger les tissus dentaires reconstituées
avec des parois fragile (cavités complexes)
- Améliorer la fonction occlusale sur une dent postérieur dont la face
occlusale n'engrène pas physiologiquement avec les antagonistes (malposition)
- Indiquée comme support de crochet en prothèse partielle adjointe à titre
préventif dans une bouche sensible à la carie
- Pour restaurer la face occlusale des dents égressées dont la hauteur doit
être réduite (rétablissement d'un plan d'occlusion)
- Indiquée comme moyen d'ancrage de ponts (Bridge) et comme support
d'attachement intra- ou extra-coronaire dans le cas de liaison avec des
prothèses adjointes.

IV.B.Contre-indications
- Lésions apicales ou péri-apicales difficiles à traiter et à stabiliser
- Lésions intra-radiculaires (furcations) surtout maxillaire car à la mandibule,
l'hémisection de la dent permet de garder l'une des deux racines.
- Lyse osseuse diminuant le rapport couronne clinique-racine.
- Parodontolyse non stabilisée.
- Reconstitutions importantes sur des racines faibles ou courtes.
- Fractures radiculaires en bec de flûte (pointue) absence de l'herméticité.
- Dans le cas d'une hauteur coronaire faible au sein d'une occlusion serrée.
- Dans le voisinage d'une dent incluse en évolution ou surnuméraire.

V Facteurs cliniques
V.A.Examen clinique
Minutieux et complet, il permettra de noter:
• La résistance et le volume des parois résiduelles (si la dent est cariée)
• Les rapports de la dent sur l'arcade avec les dents adjacentes et
antagonistes, en occlusion de convenance et lors des mouvements excentrés
(latéralité et protrusion)
• Le degré de mobilité de la dent et la qualité de la sertissure (manchon)
gingivale périphérique (gencive marginale)
• La position de la dent sur l'arcade (égression ou version, usure)

V.B.Examen radiographique
Un cliché rétro-alvéolaire demeure obligatoire car il nous informera sur la

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relation couronne-racine, sur la qualité des obturations canalaires éventuelles
si la dent est dévitalisée, des zones apicales et péri-apicales, la furcation, sur
la disposition et le volume de la chambre pulpaire
Cette radiographie nous renseigne également sur la présence de dents incluses,
de racines résiduelles, de fractures radiculaires, de niveau de la longueur des
racines ainsi que sur la trabéculation de l'os alvéolaire (la qualité).

V.C.Examen des modèles d'études


Les modèles d'étude permettront d'affiner le protocole opératoire, de juger le
parallélisme de l'axe d'insertion de la ou des couronnes, le niveau et la forme
des collets et surtout la morphologie de la dent considérée.
La mise en occlusion des deux modèles entre les mains, nous renseigne sur la
qualité de l'engrainement au niveau de la dent concernée surtout du côté
lingual.

VI La préparation clinique
La préparation (la taille) consiste à réduire les surfaces coronaires cliniques d'un
certain volume de tissu (émail, dentine) afin de les séparer des dents adjacentes et
antagonistes pour y interposer l'élément prothétique.
Pour la couronne coulée, cette réduction est économe (alliages beaucoup plus
résistant sous de faibles épaisseurs)
La technique de préparation actuelle résulte de l'évolution actuelle, des progrès dans
la technique des instrument, en effet, le remplacement des instrument diamantés de
forme cylindriques par des fraises diamantée coniques et en carbure de tangstène
(fraises à finir ou à polir) a été le facteur déterminant de la rigueur et de la facilité de
la technique, la conicité des ces fraises prédétermine la dépouille de la préparation.
Ajoutant à cela que les fraises nouvelles sont présentes pour réaliser des limites
cervicales oblongue en congé tout en respectant la gencive marginale grâce à leurs
tailles et leur profil.
Ce congé ogival permet d'obtenir une restauration de forme régulière bien adaptée
(par rapport à la gencive marginale) sans créer de sur contour.

VI.A.Technique de taille de la dent


Nous prenons la molaire inférieure comme modèle, l'instrumentation sera citée
selon la phrase de la taille et de la face considérée. • Si la dent est vitale, une
anesthésie locorégionale est pratiquée tout au long de la taille.
Il faut travailler selon l'axe d'insertion choisis sous refroidissement par eau
pulsé pour éviter de nuire à la santé des tissus surtout pulpaires (risque de
nécrose)

VI.A.a.Réduction des faces proximales


La qualité d'un moignon réside surtout dans la préparation de faces

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proximales (rétention), ces faces proximales ne doivent pas être
trop de dépouille (3 à 5°)
La taille consiste à supprimer les point de contacts avec les dents
voisines ainsi que les bombés anatomiques de ces faces.
Pour ce faire, une frase, tronconique fine montée sur turbine
amorce la réduction verticale dans un sens vestibulo-lingual puis
dans un sens linguo-vestibulaire jusqu'à la suppression du point de
contact mésial puis distal.
En aucun cas, les dents voisines ne doivent être touchées sinon,
protection par une matrice métallique.
Une fraise conique plus grosse donnera ensuite l'orientation
générale des faces mésiales et distales en augmentant la séparation
avec les dents adjacentes et en fixant le degré de convergence vers
la face occlusale (dépouille) de 3 à 10° en fonction de la hauteur
coronaire.

VI.A.b.Réduction de la face occlusale


A pour objectif de désengréner cette face occlusale en créant un
espace suffisant, 1mm par rapport aux dents antagonistes pour
l'épaisseur du métal.
On peut utiliser pour cette réduction, une meulette (fraise ____)
diamontée sera dirigée vers le centre de la face occlusale (sillon
mésio-distal) en respectant l'inclinaison des cuspides (pente
cuspidienne), les passages successifs de la fraise mésio-
distalement, du côté vestibulaire et du côté lingual doivent aboutir
à une réduction uniforme qui garde l'apparence générale de
l'inclinaison concave de la face occlusale.

VI.A.c.Réduction des faces vestibulaires et


linguales
Les angles de raccordement vestibulo-mesial et vestibulo-lingual et
les angles linguo-mésiales et linguo-distales sont arrondis à l'aide de
la fraise conique à bout rond réunissant ainsi les faces vestibulaires
et linguales au faces proximales.

VI.A.d.Chaufrainer des bords externes de la face


occlusale
Le bord périphérique de la face occlusale, la réunissant au faces
latérales (VL, MD) sera chaufeiner et arrondi à l'aide de la fraise
conique à bout arrondi, le chaufrein sera plus large sur le versant
externe des cuspides d'appui (vestibulaires pour la molaire

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inférieure) ceci pour avoir une morphologie correcte de la couronne
coulée.

VI.A.e.Finition de la limite cervicale


La fraise conique à bout rond ou une fraise conique oblongue à bout
arrondi permettront de finir la limite cervical sous forme de congé
(ou quart de rond) à un niveau juxta-gingival du côté vestibulaire (si
la hauteur coronaire est suffisante) du côté vestibulaire, linguale et
au niveau des faces proximales ainsi le congé sera périphérique
d'une largeur comprise entre 0.4 à 0.6mm.

VI.A.f.Polissage du moignon
Les surfaces taillées sont rugueuses (tirage lors de la prise
d'empreinte). Leurs polissage est indispensable et se fera avec des
fraises à finir en carbure de tangstène multilame, puis à l'aide de
cônes et de meulettes en caoutchouc ou en silicone (sur contre
angle) utilisée sans refroidissement.

VI.B.Couronne provisoire
Le moignon qu'il soit pulpé ou non, doit être protégé par une couronne
provisoire qui protégera les tissus dentaire meurtrit (agressée) du milieu
salivaire, et qui évitera les mouvements des moignons et des dents voisines,
qui maintiendra les limites gingivales à leurs niveau et même les comprimes
légèrement pour everser la gencive marginale et permetre dans une séance
ultérieure (2 à 3 jours après) une empreinte précise de la limite cervicale.
Cette protection provisoire s'obtient:
• à l'aide de couronne métallique préfabriquée (ION-3M) en alliage Sn-Ag.
• à l'aide de couronne en résine polycarboxylate préformée.

VII Prise d'empreinte


Les matériaux à empreinte actuels de la famille des élastomères (polyéthers, Thiocols
silicones) permettent d'obtenir d'excellentes empreinte dans la précision et la stabilité
dimensionnelle, sachant que l'empreinte à pour but de fournir une bonne définition et
une bonne lecture des limites et des formes cervicales.
Nous ne citerons comme technique d'empreinte que la WASH-TECHNIC ou technique de
l'empreinte rebasée, dans une séance de prise d'empreinte directe globale, de l'arcade
inférieure comportant le moignon, puis une empreinte de l'arcade antagoniste aux
alginates.

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VII.A.Empreinte globale directe (WASH-TECH)
Après dépose de la couronne provisoire, il faut nettoyer soigneusement le
moignon et le sulcus si l'éversion gingivale par la couronne provisoire est
insuffisante, le positionnement d'un fil imprégné d'une solution astringente et
hémostatique au fond du sillon gingival dentaire permet d'obtenir en deux
minutes, cette élargissement du sulcus permettra au matériaux à empreinte
de fuser au delà de la limite cervicale (congé) pour donner une réplique
exacte.

VII.B.Empreinte rebasée (OPTOSIL-COLTOFLAX)


Le principe de l'empreinte rebasée est simple.
Une première empreinte à l'aide d'un élastomère de haute viscosité, chargé
dans un porte empreinte de série est effectuée.
Après prise complète, l'empreinte est retirée, elle est rincée, contrôlée puis
ses bords sont raccourcis.
La languette marginale gingivale du moignon est éliminée au bistouri et des
évents (ouvertures) latéraux d'évacuation sont créés en partant des faces
vestibulaires et linguales de la préparation.
Le moignon et l'empreinte sont séchés, puis l'élastomère de basse viscosité
ou fluide ou light (type Xantopren bleu ou Delicron) est d'abord injecté à
l'aide d'une seringue spéciale dans l'empreinte puis sur le moignon en bouche
et autour des limites cervicales (méthode pour injection)
De nouveau, l'empreinte est replacée en bouche et centrée avec précision sur
l'arcade, elle sera maintenue par une pression digitale assez forte pendant
quelques secondes.
La prise d'empreinte du matériau de rebasage dure 4 à 6 minutes.
L'empreinte sera alors retirée, rincée puis séchée.

VII.C.L'empreinte antagoniste
Une empreinte de l'arcade antagoniste est prise à l'alginate, elle permettra
de construire au laboratoire la couronne coulée en position occlusale
physiologique aussi bien en PIM qu'en excentrée.

VIIIScellement
La couronne coulée, après essayage en bouche est retouches éventuelles, doit être
scellée d'abord provisoirement à l'aide de ciment provisoire (ZnO, TEMP-BOND) durant
une semaine.
À l'issue, le scellement définitif peut intervenir grâce à un ciment aux verres
ionomères enrichi au fluor qui actuellement est le matériau de choix pour la fixation
définitive des ancrages sur les moignons surtout pulpés (et dépulpés)

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4-La couronne coulée: étapes de laboratoire
Plan du document:
I. Coulée de l'empreinte rebasée
1. But
2. Technique
II. Coulée de l'empreinte antagoniste
III. Sculpture de la maquette en cire
IV. Mise en revêtement
1. Préparation du cylindre
2. Coulée du revêtement
3. Coulée du métal
V. Finition et polissage
VI. Conclusion

I Coulée de l'empreinte rebasée


I.A. But
Comprenant le moignon, son but doit conduire à l'obtention d'un modèle précis
d'où il est possible de détacher un modèle positif unitaire appelé également DIE
(Dé pour les français) correspondant à la préparation.
Celui ci, exactement positionné par rapport aux dents adjacentes et
antagonistes pourra être détaché du modèle global facilitant ainsi la sculpture
en cire de la couronne surtout au niveau des faces proximales et des limites
cervicales.

I.B. Technique
Du plâtre dur (Vel-Mix-Stone) est coulé dans l'empreinte sur un vibreur, il est de
consistance épaisse, pour permettre de lui adjoindre immédiatement une tige de
positionnement en métal ou en plastique appelée (Dowel-PIN ou PIN) dans l'axe
du moignon, on coule ainsi la moitié de la hauteur de l'empreinte en dépassant
les collets des dents de 2 à 3mm.
Avant que le plâtre ne durcisse, on place des morceaux de trombones dans cette
première partie du socle.
Après durcissement, on verni au regard du moignon et on termine la coulée du
socle proprement dite jusqu'à dépasser le sommet du PIN recouvert d'une boule
de cire.
La taille du socle se fera jusqu'à apparition de la cire qu'on éliminera, on sépare
alors le MPU du modèle à l'aide d'une scie fine, on pousse alors sur l'extrémité du
PIN pour libérer le MPU.

II Coulée de l'empreinte antagoniste


Elle est coulée en plâtre dur sur un vibreur afin d'éliminer toutes les bulles d'air.
Le modèle antagoniste doit être net sans irrégularités de surface surtout au niveau des

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faces occlusales engainantes avec le MPU.

III Sculpture de la maquette en cire


Par la technique de la cire ajoutée, permet d'obtenir une reproduction anatomique et
fonctionnelle parfaite de la face occlusale de la couronne.
Le DIE sortit de sa logette est verni et la maquette est sculptée face par face avec de
la cire à Inlay type II, jusqu'à reproduction de la morphologie de la molaire supérieure
à savoir: le point de contact mésial et distal, crêtes marginal, face occlusale, bombés
latéraux, l'engrainement avec les dents antagonistes est affiné aussi bien en OIM qu'en
occlusion excentrée.
La limite cervicale périphérique (congé) sera l'objet d'une attention particulière.
La maquette est ensuite soigneusement lissée et dégraissée (avec l'alcool ou au
mercryl laurylé).
Une tige de coulée (en plastique, en cire ou en métal) est fixée sur le sommet d'une
cuspide linguale.
La maquette est retirée du MPU pour être mise en revêtement.

IV Mise en revêtement
IV.A.Préparation du cylindre
La couronne coulée sera confectionnée en alliage Ni-Chrome, de ce fait, la
mise en revêtement utilisera un revêtement à liant phosphate, elle se fait de
préférences sous vide.
La maquette en cire est fixée sur un socle métallique ou en cire et la tige de
coulée est placée dans une cavité ménagé à la partie supérieure de ce socle,
la paroi interne du cylindre est tapissée d'une feuille de matériau élastique qui
servira d'amortisseur contre lequel le revêtement vient s'appuyer lors de son
expansion.
Le socle est placé à la partie inférieure du cylindre, la maquette en cire se
retrouvant au centre du cylindre.

IV.B.Coulée du revêtement
Le revêtement est préparé, de préférence sous vide en respectant les
proportions eau/poudre indiqués sur le mode d'emploi, le remplissage du
cylindre se fera sur un vibreur.

IV.C.Coulée du métal
Après durcissement total du revêtement (2 à 3h) le cylindre est déshydraté
dans un four froid au départ et dont on fait monter la température jusqu'à
800°C en 1h à peu près.
On laisse déshydrate environ 2h à cette température afin d'éliminer toute
trace de cire et en préchauffant le cylindre en même temps.
La coulée métallique proprement dite, peut être faite et s'effectuer de

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préférence sur une fronde a induction sous vide.

V Finition et polissage
La couronne coulée est dégagée du revêtement puis passée à la sableuse pour éliminer
toutes les particules de ce revêtement.
Elle est surfacée a l'aide de meulettes en résine de couleur différente et de fraises
fines pour les sillons occlusaux, des meulettes en caoutchouc ou en silicone
permettent d'obtenir un près polissage.
Le brillant final est obtenu à l'aide de petites bossettes et feutre ou en peau de
chamois.

VI Conclusion
Depuis plus de 100 ans, la couronne coulée a traversé le temps avec l'assurance d'un
ancrage solide et résistant, son coût peu élevé allié a des qualités mécaniques et
fonctionnelles pérennes en font jusqu'à nos jours une coiffe de choix.

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5-La couronne céramo-métallique
Plan du document:
I. Introduction
II. Définition
III. Indications et contre-indications
1. Indications
2. Contre-indications
IV. Avantages et inconvénients
1. Avantages
2. Inconvénients
V. Formes du contour des préparations
1. Préparation d'une incisive centrale supérieure pulpée devant
recevoir une couronne céramo-métallique
1. Préparation des épaulements
1. L'épaulement vestibulaire
2. Les épaulements proximaux
2. Taille de la face vestibulaire
3. Taille de la face palatine et la face proximale
2. Préparation d'une dent cuspidée devant recevoir une couronne
céramo-métallique
1. Taille de la face occlusale
2. Taille de la face vestibulaire
3. Taille de la face proximale
4. Taille de la face palatine
5. Finition de la préparation
6. Prise d'empreinte du moignon
VI. Formes de contour des infrastructures
1. Alliages utilisés pour la restauration céramo-métallique
2. Pour les dents antérieures
3. Pour les dents cuspidées
4. Mode opératoire et protocole de cuisson de la céramique sur
l'infrastructure métallique
1. Maquette en cire de l'infrastructure
2. Élaboration de la porcelaine
1. Choix de la teinte
3. Préparation de la cupule métallique
4. Cuisson de la céramique au four électrique
1. Élaboration de la couche d'opaque
2. Cuisson de la dentine et de l'émail
3. Cuisson sous vide par température préconisée par le
fabriquant (950 à 1010°)
4. Dégrossissage et ajustage de la couronne
VII. Scellement de la couronne céramo-métallique

I Introduction
De nos jours, le coût élevé des métaux précieux, placent la réalisation de la couronne
céramo-métallique sur métaux non -précieux parmi les sujets d'actualités.
Le procédé de la céramo-métallique s'inspire de la technologie industrielle d'émaillage
au four des métaux.
Le matériaux céramo-métallique qui peut être assimilé a un composite est formé d'une
armature métallique sur laquelle sont cuitent les poudres de porcelaine dentaire.

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II Définition
La couronne céramo-métallique est composée d'une couche de matériau fixée à un
coiffe métallique de faible épaisseur appelé "Cupule" qui s'agrège sur la préparation.
Elle est utilisée sous deux aspects:
• Comme type CIV où seule la facette vestibulaire est en résine.
• Ou comme type Jackette ou la couronne est entièrement recouverte de
céramique.

III Indications et contre-indications


III.A.Indications
• Sur dents antérieures et postérieures lorsque l'esthétique prime.
• Sur les dents pulpés et dépulpées:
• Dent Dépulpés ayant subit une décoloration consécutive à la
dévitalisation.
• Dents vivantes: les propriétés physique de la céramique sont telles qu'elles
forment un excellent isolant et protègent la pulpe contre les chocs
thermiques.
• Peut servir comme restauration individuelle ou comme ancrage de bridge.

III.B.Contre-indications
• Lorsque la dent est mince dans le sens vestibulo-linguale, la taille de
l'épaulement risque de provoquer la mortification pulpaire.
• Présence de troubles parodontaux.

IV Avantages et inconvénients
IV.A.Avantages
• La couronne céramo-métallique doit son succès au fait qu'elle remplie
toutes les impératifs pour une restauration dentaire réussite.
• La couronne céramo-métallique remplie les impératifs esthétiques les plus
rigoureuses.
• Si son indication est respectée et si la dent a été correctement préparée,
elle représente une des meilleures restaurations pour le maintien de la vitalité
pulpaire.
• La couronne céramo-métallique allie la solidarité, résistance et la
précision de l'ajustage d'un élément prothétique coulé à la qualité esthétique
de la céramique.
• La porcelaine lorsqu'elle est correctement cuite, elle est la mieux
respectée par les tissus mous environnants.
• La couronne céramo-métallique aura une durée de vie plus grade que la

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couronne Jacket car la cupule métallique donne à l'ensemble une résistance
supérieure à celle du matériau cosmétique utilisé seul.
• La céramique est bien tolérée par les tissus gingivaux a condition de faire
un bon glaçage.

IV.B.Inconvénients
• Fragilité du matériaux: la porcelaine cuite est friable et plus sujette à la
fracture lorsque l'épaisseur n'est pas respectée, cependant lorsque la
céramique est placée de façon correcte, elle est capable de supporter des
forces considérables.
• La céramique nécessite un meulage important de toute la surface
coronaire, la réalisation de l'épaulement atteint 1.2 à 1.5mm se qui peut
entraîner un risque de mortification.
• La dureté du matériau cosmétique peut entraîner plus ou moins à long
terme des lésions parodontales de la dent supportant la couronne céramo-
métallique ou des dents antagonistes si l'occlusion n'est pas équilibrée.
• La dureté peut entraîner aussi l'usure des dents antagonistes car le
matériau céramique est plus dur et plus résistant que l'or et l'émail.

V Formes du contour des préparations


Qu'il s'agit de n'importe quel dent, la succession des différents temps opératoires est
pratiquement la même, seule varie la forme et la largeur de la limite cervicale, celle
ci sera située à un niveau gingival différent suivant la dent et selon la face de cette
dent.

V.A.Préparation d'une incisive centrale supérieure


pulpée devant recevoir une couronne céramo-
métallique
V.A.a.Préparation des épaulements
C'est une préparation a épaulement périphérique.

1 L'épaulement vestibulaire
Perpendiculaire au moignon, sera impérativement d'une largeur
de 1 à 1.2mm, de façon à ménager l'espace nécessaire à
l'épaisseur de la cupule métallique et à la couche du matériau
utilisé.

2 Les épaulements proximaux


Large de 0.6 à 0.8mm rejoignent l'épaulement lingual supra-
gingival d'une largeur de 1 à 2mm.

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V.A.b.Taille de la face vestibulaire
La face vestibulaire est taillée selon deux plans, un cervical et un
incisive pour éviter toute lésion pulpaire et pour avoir une épaisseur
égale du matériau prothétique au niveau de cette face d'au moins un
millimètre.
On commence par la réalisation de rainures d'orientation sur la face
vestibulaire-cervicale et vestibulaire-incisive (le bord incisif) avec une
fraise diamantée à bout plat.
Ces rainures respectent les deux directions de la face vestibulaires.
Les unes sont parallèles a la moitié cervical et les autres a la moitié
incisive, leur profondeur est d'environ 1.2mm.
La réduction du bord incisive sur une hauteur de 2mm se fait avec la
fraise diamantée conique à bout plat parallèlement à sa direction
initiale.
Une diminution insuffisante du bord incisive altère la translucidité de
l'élément prothétique, la mise de dépouille de la région incisive de la
face vestibulaire se fait avec la même fraise, la surface est aplanie à
partir des rainures d'orientations.
On procède de façon analogue pour la partie gingivale avec
aménagement de l'épaulement cervical, la fraise est tenue
parallèlement à l'axe de la dent et suit l'anneau gingival sans l'abîmer.
L'épaulement est taillé a angle droit par rapport a la face vestibulaire.
La réduction vestibulaire s'étend jusqu'aux angles proximo-linguaux
dépassant le point de contact de 1mm en direction palatine où la
largeur de l'épaulement sera de 0.6 à 0.8mm.
L'épaulement sera descendu à son niveau définitif sous-gingival de 5 à
6/10mm de profondeur pour des raisons esthétiques.
On utilisera une fraise à épaulement de Schaär à parois lisses et
d'extrémités abrasives.

V.A.c.Taille de la face palatine et la face proximale


Se fait selon deux plans:
• Taille de la partie cingulaire à l'aide d'une fraise diamantée
cylindrique à bout plat tenu parallèlement à la partie cervicale de
cette face, le tier cervical du moignon forme un anneau cylindrique
constituant la principale zone de rétention.
• La concavité palatine sera réduite en respectant l'anatomie
dentaire avec une petite roue diamantée jusqu'a obtenir un espace de
0.7mm avec l'antagoniste.
L'accès au faces proximales est obtenu avec une fraise diamantée fine

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et longue, la fraise a congé diamanté accentue l'épaulement sur les
faces linguales et proximales, les parois axiales sont polis avec la
fraise à finir.
Les angles incisifs sont adoucis avec la fraise flamme pour permettre
un profil arrondi à la cupule à leur niveau.

V.B.Préparation d'une dent cuspidée devant recevoir


une couronne céramo-métallique
La préparation de la couronne céramo-métallique doit être faite en tenant
compte de la différence de réduction de la dent.

V.B.a.Taille de la face occlusale


Réduction uniforme de 2mm par rapport aux dents antagonistes. Cette
face est taillée en respectant la forme anatomique (pan vestibulaire
et pan lingual). Si la face occlusale est destinée à être recouverte de
métal seul, la réduction sera de 1mm.

V.B.b.Taille de la face vestibulaire


La réduction doit aller jusqu'à la face proximale et dépasser le point
de contact proximal, elle sera réduite de 1 à 1.5mm.
La préparation comporte un épaulement vestibulo-proximal se
raccordant au niveau des faces proximales sous le point de contact
avec un congé palatin moins mutilant.

V.B.c.Taille de la face proximale


Elles seront misent de dépouille avec une fraise diamantée fine.

V.B.d.Taille de la face palatine


Elle sera mise de dépouille, le chaufrein cervical palatin se raccorde
aux chaufreins proximaux.
Si la face proximale doit être recouverte de céramique, la limite
cervicale sera un épaulement.

V.B.e.Finition de la préparation
Arrondir tous les angles et arrêtes, régulariser l'épaulement avec un
ciseau a émail et vérifier son niveau sous gingival du côté vestibulaire.

V.B.f.Prise d'empreinte du moignon


Sera identique à celle pour la couronne coulée.
Empreinte unitaire à la bague de cuivre ou la Wash Tech.
Le but de la coulée de cette empreinte est d'obtenir un modèle positif

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unitaire (MPU)

VI Formes de contour des infrastructures


L'infrastructure est un facteur essentiel dans la couronne céramo-métallique, sa forme
du contour intervient dans la qualité du résultat final.
La forme du contour des infrastructures de la couronne céramo-métallique doit tenir
compte:
• De l'étendu des surfaces métalliques à recouvrir de porcelaine.
• Du volume de l'alliage sous jacent aux matériaux cosmétique.
• De la situation des contacts dento-dentaires.
• De la jonction métal-céramique.

VI.A.Alliages utilisés pour la restauration céramo-


métallique
Peuvent se diviser en deux catégories: précieux et non-précieux.
L'or est le métal de base des alliages nobles, on lui adjoint du platine, du
radium, du palladium, qui sont des agents durcissants, du Fer, de l'étain qui
provoquent l'apparition d'oxyde susceptible de se lier chimiquement à la
céramique.
Malgré des agents durcissants, les qualités métalliques des alliages précieux
restent faibles, nous avons été amener à utiliser autres alliages à base de Ni et
Cr.
Les meilleures qualités mécaniques de ces alliages permettent de réduire
l'épaisseur de l'infrastructure métallique des couronnes céramo-métalliques.
La solidité de l'infrastructure métallique est fonction du métal utilisé, il doit
être rigide, ne doit pas se déformer ni durant l'élaboration de la construction,
ni lorsqu'il est soumis au forces occlusales.
Toute flexion de la cupule métallique provoque des contraintes dans les
couches cosmétiques pouvant entraîner la fracture de la céramique.
L'épaisseur du métal sera 3 à 4/10 de mm si la coque est réalisée en alliage
précieux et de 1 à 2/10ème de mm si elle est réalisée en alliage NiCr.

VI.B.Pour les dents antérieures


L'infrastructure métallique recouvre toute la préparation, la largeur du
bandeau métallique lingual est déterminée par l'impact des dents antagonistes
qui devra se situer soit sur le métal soit sur la céramique loin de la jonction
des 2 matériaux.
L'épaulement vestibulaire ne sera pas recouvert de métal dans un but
esthétique.

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VI.C.Pour les dents cuspidées
Les contacts occlusaux doivent s'établir sur les surfaces métalliques à l'arcade
maxillaire, la céramique intéresse la face et les pointes cuspidiennes
vestibulaires et le 1/3 du versant interne des cuspides guides.
En général, la face occlusale des cuspides céramo-métallique destinées aux
dents mandibulaires devrait être métalliques.
Pour la première prémolaire, le recouvrement cosmétique peut être plus
important et s'étendre sur la moitié mésiale de la surface occlusale, si les
rapports occlusaux le permettent.
Par contre, les faces proximales des dents cuspidées sont métalliques.

VI.D.Mode opératoire et protocole de cuisson de la


céramique sur l'infrastructure métallique
VI.D.a.Maquette en cire de l'infrastructure
Dans un premier temps, la maquette en cire est conçue aux formes
exactes de la reconstitution, puis les surfaces à reconstruire du
matériau sont réduites.
Seule cette façon de procéder permet d'avoir la continuité entre
l'alliage et la porcelaine sur les faces proximales et linguales.
La cire est d'abord appliquée sur le MPU couvert d'une couche de
séparateur, puis l'ensemble est reporté sur le modèle de travail, les
faces axiales et les points de contacts proximaux sont modelés et
les contacts dento-dentaires recherchés.
Si la maquette intéresse une dent antérieure, la hauteur du bord
incisif est diminuée de 1.5mm.
Ensuite la cire est retirée avec un scalpel pour parfaire l'adaptation
des bords avec un brunissoir chauffé.
Avec un compas, on vérifie l'épaisseur de cire qui doit être de 0.4 à
0.5mm.
Après finitions, faire une coulée classique.
Un essai clinique de la cupule permet de vérifier l'adaptation des
bords, de procéder aux retouches et à l'ajustement occlusales.

VI.D.b.Élaboration de la porcelaine
Les poudres de porcelaine dentaire se composent de Silis, alumine
alcalin et foudon.
Pour cette porcelaine-émail dentaire, les qualités retenues sont les
suivantes:
• Adhérence au métal sur lequel on le fond.
• Résistance aux agents physiques et chimiques du milieu buccal.

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• Sa tolérance parfaite pour les tissus mous.
• Aptitude à produire fidèlement l'aspect de la dent naturelle.
• Résistance aux contraintes mécaniques augmentée et
complexes de l'appareil manducation.
• Manipulation simple et compatible avec les techniques et le
matériel.
• Prix le plus bas possible.

• Choix de la teinte
La satisfaction du patient ne peut être obtenue que si
l'opérateur a pris en compte les états des surfaces et la forme
des dents, pour cela, on utilise un teinter préconisé par le
fabriquant de la céramique, la teinte doit être choisie avant la
préparation.
Il faut supprimer toutes les interférences avec le choix de la
teinte (lumière...)
Il faut nettoyer et polir les dents de référence, le choix doit
être effectué à la lumière du jour et rapidement afin d'éviter
toute fatigue visuelle.
Identifier la teinte de la partie cervicale puis de la partie
occlusale et la translucidité du bord incisif.

VI.D.c.Préparation de la cupule métallique


L'infrastructure est décapée pendant 20 minutes par une solution
d'acide-fluor-hydrique à 52% contenu dans un bac de nettoyage aux
ultrasons, puis elle est rincée à l'eau distillée bouillante pendant 10
minutes dans un bac aux ultrasons.
Éviter ensuite le contact avec les mains.

VI.D.d.Cuisson de la céramique au four


électrique
1 Élaboration de la couche d'opaque
L'élaboration de l'élément cosmétique débute par l'élaboration
d'une couche d'opaque dentaire, le but étant de masquer le
métal, elle assure aussi la liaison entre l'élément cosmétique
et l'infrastructure.
Elle est réalisée en mélangeant de la poudre avec de l'eau
distillée en consistance fluide.
Elle est mise en place avec un pinceau lorsque l'épaisseur
atteint 0.5mm, l'armature est introduite dans le four à 600°
puis portée rapidement a 980° sous vide se qui va bloquer

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l'oxydation.
Ensuite application d'une 2ème couche d'opaque de
consistance crémeuse avec le pinceau.
On procède à la cuisson sous vide de 650 à 980° puis la pièce
est sortie du four et refroidie à la température ambiante.

2 Cuisson de la dentine et de l'émail


La pâte de porcelaine dentine est préparée de façon
analogue, elle est appliquée sur l'opaque avec un pinceau, les
pâtes colorées en rose pour la dentine et en bleu pour l'émail,
ceci pour pouvoir contrôler la répartition des couches, ces
couleurs disparaissent pendant la cuisson, la condensation se
fait par vibration à l'aide d'ultrasons.
Après condensation, la céramique dentine est sculpté en
tenant compte de la rétraction du volume pendant la cuisson
et la morphologie de la dent, ensuite un séchage est réalisé à
l'entrée du four pendant 3 minutes.

3 Cuisson sous vide par température


préconisée par le fabriquant (950 à
1010°)
Après cuisson de 7 dentines, une autre couche d'émail est
appliquée de la même façon en contrôlant la sculpture de la
dent et en tenant compte de l'occlusion.

4 Dégrossissage et ajustage de la
couronne
Il s'agit de la suppression de l'excès de porcelaine et platine
autour de la région cervicale avec une meulette.
Si le point est présent, la couronne peut être utilisée sur la
dent préparée pour vérifier son ajustage, sa forme, ses points
de contacts et son occlusion.
Quand les impératifs de forme et occlusales sont satisfaisants,
la couronne mise au four pour le glaçage final qui est le temps
final de l'élaboration de la couronne céramo-métallique acquis
un aspect brillant.

VII Scellement de la couronne céramo-métallique


La couronne est à nouveau mise en place sur la dent et essayée pour son ajustage
définitif, al dent et la couronne seront soigneusement séchées.
La couronne céramo-métallique est scellée provisoirement avec un ciment a base de

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ZnO pendant une semaine puis définitivement avec un ciment à l'oxyde phosphate de
zinc.
Pour aider à l'enlèvement d'excès de ciment de surface externe après scellement de la
couronne, imbiber une boulette de coton avec une huile très fine et hybrifier les
surfaces externes vérifiées.
Juste avant le départ du patient, appliquer avec des massages légers un astringent
faible sur la gencive.

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6- La couronne à incrustation vestibulaire
Plan du document:
I. Définition
II. Avantages
III. Inconvénients de la CIV en résine
IV. Indications et utilisations
V. Contre indications
VI. Préparation de la dent
1. Face vestibulaire sur incisive centrale supérieure
2. Face palatine
1. Réduction de la face cingulaire
2. Réduction de la concavité postérieure
3. Taille du bord libre
VII. Finitions, contrôle et polissage de la préparation

I Définition
C'est la couronne a recouvrement total portant sur sa face vestibulaire un élément
esthétique en porcelaine ou en résine à des fins esthétiques.
L'élément cosmétique est un masque élaboré par cuisson de poudre de porcelaine dans
la logette ménagé sur la face vestibulaire de la structure métallique coulée.

II Avantages
• La couronne à incrustation vestibulaire rempli les impératifs mécaniques tout en
préservant l'intégrité de la dent et la vitalité de la dent préparée (robustesse et
rétentivité)
• La couronne à incrustation vestibulaire à la solidité d’une couronne a
recouvrement métallique et permet de rétablir l'esthétique.
• Elle peut être réalisé avec le matériau de notre choix, précieux ou non.
• Elle satisfait la plupart des patients.
• Bien ajustée ; elle est bien tolérée par la gencive.
• Elle est peu coûteuse pour une restauration esthétique.

III Inconvénients de la CIV en résine


• Absence d'adhérence de la résine au métal sous jacent: risque de descellement des
facettes.
• Vieillissement de la résine et sa coloration par infiltration.
• Usure rapide sous l'influence du brossage ou des crochets d'une prothèse partielle
adjointe.

IV Indications et utilisations
• Toute reconstitution prothétique unitaire ou plurale des dents antérieures
supérieures et inférieures et sur les prémolaires.

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• Dentes vivantes cariées après traitement endodontiques.
• Des fractures quand la fracture n'est pas importante.
• Sur dent pulpée qui a chargé de teinte.
• Sert d'encrage de pont.
• Support d'attachement.

V Contre indications
• En cas de lésions apicales non traités.
• En cas de parodontolyses non stabilisées.
• En cas de fractures sous-gingivales.
• Sur dent dévitalisée et fortement délabrés.
• Mobilité importante.
• Dents jeunes à pulpe volumineuse car la mutilation est importante.
• Lors de la création de l'épaulement vestibulaire.

VI Préparation de la dent
Nous avons quelques critères à respecter permettront de contrôler si le meulage de la
dent est correct et si la préparation est capable de recevoir une couronne solide,
esthétique et fidèle a la forme originale de la dent.
En divers endroits de la surface a meuler, on pratique des masques a la fraise
diamantée a la profondeur voulu (quelques mm) puis ou diminuer la surface entière
guidée par ces points de repère.

VI.A.Face vestibulaire sur incisive centrale supérieure


Préparation des rainures de référence vestibulaires sur la partie incisive et
cervicale: ponts réalisées avec une fraise diamantée conique à bout plat, la
face vestibulaire de l'incisive est réduite selon deux plans, un cervical et un
incisif pour éviter toute lésion pulpaire et pour avoir une épaisseur égale du
matériau prothétique sur cette face.
Réduction de la partie incisive de la face vestibulaire en éliminant les pans
d'émail restantes entre les différentes rainures de référence.
Réduction de la partie cervicale vestibulaire et aménagement de l'épaulement
vestibulaire et des méplats proximaux: fraise diamantée conique à bout plat
est tenue parallèlement au plan cervico-vestibulaire et suit l'anneau gingival
sans l'abîmer, l'épaulement est taillée à angle droit par rapport a la face
vestibulaire et se prolonge sur les faces proximales au delà des points de
contact pour se terminer en chaufrein sur la face palatine, cet épaulement est
d'abord taillé à un niveau juxta-gingival puis descendu à son niveau définitif
sous gingival de 5 à 6/10 de mm de profondeur pour des raisons esthétiques.
Finition de l'épaulement: fraise à épaulement de choix à parois lisses et a
extrémité abrasive.

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VI.B.Face palatine
VI.B.a.Réduction de la face cingulaire
Fraise diamantée a bout arrondis, le chaufrein est taillé d'emblée a
son niveau définitif.
La fraise est tenue parallèlement à la partie cervicale de cette
face, le chaufrein s'étend des faces proximales jusqu'a rencontrer
l'épaulement, le 1/3 cervical du moignon forme un anneaux
cylindrique qui constitue la principale zone de rétention de la CIV
au niveau des incisives et canines.

VI.B.b.Réduction de la concavité postérieure


L’épaisseur à réduire dépend des rapports occlusaux avec les dents
antagonistes, il faut mélanger un espace suffisant pour l'épaisseur
du métal (2mm)

VI.B.c.Taille du bord libre


À la fin de la taille, le bord libre incisif doit être plat et incliné en
direction palatine pour les dents supérieure et en direction
vestibulaire pour les dents inférieures.
Dans le cas d'une canine, il faut respecter les deux pans de la pointe
cuspidienne.

VII Finitions, contrôle et polissage de la préparation


Il faut arrondir tous les angles et arrêtes.
Vérifier que la face vestibulaire est en retrait par rapport aux dents voisines.
Régulariser l'épaulement à l'aide d'un ciseau à émail et vérifier son niveau vestibulaire
sous-gingival.
Faire le polissage comme pour la couronne coulée.
Avant de libérer le patient, il faut protéger la préparation avec une coiffe provisoire
pour rétablir l'esthétique et la fonction.

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7- Couronne à incrustation vestibulaire: étapes de
laboratoire
Plan du document:
I. Introduction
II. Confectionnement de la maquette en cire
1. Sculpture de l'infrastructure
2. Réalisation de la logette vestibulaire
3. Mise en place des dispositifs de rétention de la résine
III. Mise en revêtement
IV. Coulée du métal
V. Polissage
VI. Sculpture de la face vestibulaire
VII. Mise en moufle
VIII. Application de la résine (deux procédés)
1. Technique avec mise en moufle
2. Technique par couche avec polymérisation
1. Préparation sur le modèle
2. Préparation de l'armature
3. Application de l'opaque
4. Application de la masse dentine
5. Polymérisation
IX. Essayage et scellement

I Introduction
L'empreinte est prise en clinique selon la méthode directe ou indirecte après avoir
pratiquer le refoulement de la gencive celle,-ci est réceptionnée au laboratoire avec
les observation du praticien: type de couronne, la teinte et l'occlusion.
Pour la coulée de l'empreinte, la technique de laboratoire est la même, le but est
d'obtenir un MPU ou Die.

II Confectionnement de la maquette en cire


II.A.Sculpture de l'infrastructure
Le die est sortie de sa logette et lubrifié, une couche de cire calibrée à 30/100
de mm est déposée sur le moignon, il faut confectionner une coiffe d'épaisseur
de 4 à 5/10mm sur la totalité du moignon, le liseré vestibulaire est gratté avant
la phase suivante afin que la résine vienne s'appliquer directement sur la
portion du rebord vestibulaire, le métal est ainsi non apparent.

II.B.Réalisation de la logette vestibulaire


Doit être rétentive et avoir des bords nettes pour servir de butée à la résine qui
ne doit en aucun cas recouvrir le métal à leur niveau.
Une adjonction de cire sera faite sur le coiffe au niveau des faces occlusales et
proximales pour assurer l'épaisseur nécessaire a la résistance de la couronne à
incrustation vestibulaire.
On doit reproduire les contours morphologiques de la dent préparée à

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l'exception de la face vestibulaire.

II.C.Mise en place des dispositifs de rétention de la


résine
Il s'agit de particules sphériques calcinables déposées au pinceau dans la
logette.
C'est un moyen efficace de rétention qui consiste à pulvériser sur la cavité des
granules de résine, ceux-ci, calcinable à la cuisson donnent une surface
rugueuse sur laquelle viendra adhérer la résine.

III Mise en revêtement


Est identique à celle de la couronne coulée.

IV Coulée du métal
Est identique à celle de la couronne coulée.
La couronne est ensuite retirée et grattée, elle doit être essayée avant la
polymérisation de la résine, la teinte est choisie en tenant compte du fait que la paroi
métallique assombrie la teinte de la résine.

V Polissage
Une fois l'essayage effectué, la couronne est soigneusement dégrossie, polie et remise
sur le DIE.

VI Sculpture de la face vestibulaire


Dans la logette vestibulaire, on coule de la cire spéciale réservée a cet usage (cire
prépon), la cire est sculpté suivant la forme de la face suivant la forme de la face
vestibulaire de la dent qu'on doit imiter.

VII Mise en moufle


La couronne est retirée du Die, le plat est préparé, on remplie le moufle et l'intérieur
de la couronne avec du plâtre et dès le début du durcissement on enfonce la couronne
en prenant soin de disposer la face vestibulaire à la partie supérieur et de la dégager.
Le plâtre est lissé, la prise terminée, on lubrifie et on coule la contre partie.
Après durcissement du plâtre, les deux parties du moufle sont séparées, le modèle est
ébouillanté jusqu'à disparition des particules de cire, la jonction plâtre-couronne est
débarrassée de toutes les bavures du plâtre.
Les deux parties du moufle sont refroidies et séchées.
La logette est nettoyée à l'aide d'un dégraissant _______.
Les deux parties du moufle sont vernies sur toute la surface.

VIIIApplication de la résine (deux procédés)

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VIII.A.Technique avec mise en moufle
Après application de l'isolant sur tout le plâtre, l'opaque est déposé à l'aide
d'un pinceau, le montage des couches se fait dans l'ordre suivant: dentine,
collé puis émail.
La dentine est déposée sur toute la cavité, la résine est recouverte d'une
feuille isolante puis la contre partie du moufle est mise sur la partie puis on
procède à la fermeture et au pressage.
Après l'ouverture du moufle, la dentine cervicale est dégagée avec la pointe
d'une spatule et elle est remplacée par un volume ____ant de masse le
collée, de la même façon, la partie inférieure est dégagée puis complétée
par une masse email.
On recouvre une nouvelle fois d'une feuille isolante et on presse.
Contrôler et faire des corrections éventuelles.
Puis polymérisation: le moufle serré et bridé et chauffé dans un bain ____ à
100°C pendant une demi-heure puis laissé refroidir lentement à la
température ambiante.

VIII.B.Technique par couche avec polymérisation


L'incrustation de la facette en résine peut se réalisé par couches,
différentes formules de résine sont utilisés.

VIII.B.a.Préparation sur le modèle


Supprimer les zones rétentives des dents voisines puis les
recouvrir avec un isolant.

VIII.B.b.Préparation de l'armature
La surface métallique doit être rugueuse, pour cela, elle est
sablée et nettoyée au ultrasons dans de l'eau distillé et jet de
vapeur d'eau.

VIII.B.c.Application de l'opaque
À l'aide d'un pinceau très fin, la mince couche d'opaque
(mélange de poudre et liquide) est étendue sur le métal,
différentes teintes de l'opaque peuvent être déposées au
collet et au bord incisif, le séchage s'obtient en 15 minutes à
la température ambiante.

VIII.B.d.Application de la masse dentine


La poudre est mélangée au liquide monomère jusqu'à
l'obtention d'une masse ferme ___ collante a la spatule et
pouvant se découper.
Cette masse est appliquée sur l'armature.

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Le montage se fait par couches selon l'ordre suivant: collet,
cors de la dentine, émail et zone I.
La masse collet est appliquée parallèlement au bord gingival,
la spatule est humectée de monomère pour faciliter la mise
en place.
La masse dentine des corps de la dent est appliquée en masse
au centre de la dent et sur les côtés, puis appuyées et tassés,
ensuite on procède à la mise en forme de la dent.
La masse incisive ou masse d'émail se place dans la zone du
bord incisif en étendant plus ou moins latéralement et en
remontant vers le collet.

VIII.B.e.Polymérisation
Après remodelage, la couronne est retirée du modèle, les
pourtours sont vérifiés en particulier le rebord métallique qui
est recouverts de résine.
La couronne est ensuite placée le polymérisateur dans de l'eau
froide suivant les marques, la polymérisation s'obtient en 6
minutes quand la pression est de 6Kg et la température de
120°C.
Le refroidissement est lent et dure environ 1h.
La facette esthétique peut être réalisée par d'autres artifices
qui donnent l'illusion de la réalité et une intégration
cosmétique et fonctionnelle avec le reste de la denture, il
s'agit des poudres de porcelaine _____ dont la cuisson se fait
sous vide.

IX Essayage et scellement
Vérifier l'insertion, l'ajustage cervical, le rétablissement des contacts proximaux et
l'occlusion.
Nettoyer la préparation à l'alcool, isoler et sécher le moignon.
Enduire l'intérieur de la couronne de ciment de scellement et l'insérer en bouche.

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8-La couronne Jacket en céramique et en résine
Plan du document:
I. Définition
II. Avantages et inconvénients
1. Avantages
1. De la couronne jacket en céramique (porcelaine)
2. De la couronne jacket en résine
2. Inconvénients
1. De la couronne jacket en porcelaine
2. De la couronne jacket en résine
III. Indications et contre indications
1. Indications
2. Contre indications
IV. Taille de la couronne jacket
1. Taille de la face vestibulaire
2. Réduction des faces proximales et création des épaulements
proximaux
3. Taille de la face palatine
1. Création de l'épaulement palatin
2. Réduction de la concavité palatine
3. Réduction du bord incisif
4. Contrôle de la préparation
5. Finition de la préparation
1. Finition de l'épaulement
2. Finition du moignon
6. Prise d'empreinte
7. Fin.
I Définition
La couronne jacket est une couronne aà recouvrement total de la partie coronaire
d'une dent donnant à la dent déficiente un aspect naturel, c'est une restauration
unitaire réalisée sur les dents antérieures pulpées et dépulpées.
• La couronne jacket peut être en résine, qui est un mélange de poudre de
polymètacrylate de méthyle et de liquide qui est de l'acétone cyanhydrique cuite en
moufle.
• La couronne jacket peut être en thermorésine cuite en étuve sous-vide.
• La couronne jacket peut être en céramique, la poudre contient du feldspath du
quartz et du kaolin mouillée par de l'eau distillée cuite dans un four à céramique.

II Avantages et inconvénients
II.A.Avantages
II.A.a.De la couronne jacket en céramique
(porcelaine)
• Remplit les impératifs esthétiques les plus rigoureux car il y a
présence de matériau cosmétique.
• Peut se placer sur les dents pulpées et dépulpées, correctement

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préparée, elle représente une des meilleures restaurations pour le
maintien de la vitalité pulpaire.
• La porcelaine bien cuite est bien tolérée par les tissus mous
environnants.
• Conservation parfaite de la teinte et de la forme, elle se
rapproche par sa translucidité et sa teinte de la dent naturelle et ne
subit aucun changement en bouche.

II.A.b.De la couronne jacket en résine


• Cliniquement, les restaurations en résine ont prouvé leurs
biocompatibilités si la dent a été convenablement préparée.
• La résine acrylique à une plus grande élasticité que la porcelaine,
elle peut se mettre sous de faibles épaisseurs, absorbe les chocs.
• La taille va être minime et moins mutilante.

II.B.Inconvénients
II.B.a.De la couronne jacket en porcelaine
• La porcelaine est un matériau fragile.
• La porcelaine cuite est friable et plus sujette à la fracture sous de
faibles épaisseurs.
• Lorsque la couronne jacket est entièrement en porcelaine, elle
est peu résistante, on utilise le plus fréquemment de la céramique
renforcée par de l'alumine qui la rend plus résistante.

II.B.b.De la couronne jacket en résine


• La résine devient poreuse si elle n'est pas bien manipulée.
• Si la restauration est soumise à une pression continue, elle se
déforme, ce qui entraîne une perte des contours et des zones de
contacts proximaux.
• Abrasion rapide du matériau.
• À la longue, il y a infiltration sous la résine, ce qui provoquera un
changement de forme.

III Indications et contre indications


Avant de poser l'indication d'une coiffe en céramique, il faut prendre en considération
la situation de la dent sur l'arcade, sa morphologie et ses rapports dento-dentaires.

III.A.Indications
• Indiquée lorsque les impératifs esthétiques priment.
• Sur les dents antérieures supérieures et inférieures pulpées ou dépulpées
ayant subi une décoloration consécutive à une mortification ou dévitalisation.
• Sur dents atteintes d'une importante carie proximale ou du collet apparent

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et dont le traitement endodontique a échoué.
• Sur dents fracturées sans mise à nu de la pulpe.
• Sur dents inesthétiques (dysplasies ou dystrophies)
• Surtout indiquée chez les patients âgés car elle exige une taille
importante et la chambre pulpaire doit être alors réduite (dans le cas de
couronne jacket en porcelaine)
• La couronne jacket en résine est indiquée pour les jeunes patients dont la
chambre pulpaire est large et chez les patients ayant une occlusion très
serrée.

III.B.Contre indications
• Quand les dents sont trop minces dans le sens vestibulo-lingual car
l'épaulement périphérique fragilise la dent.
• Dans le cas d'une couronne clinique courte, car une fois la taille terminée,
la préparation sera peu rétentive.
• Dans le cas d'une occlusion en bout à bout en raison de l'importance des
efforts sur les dents antérieures.
• La couronne jacket en porcelaine doit être évitée dans le cas d'une
occlusion trop basse (supraclusion)
• En aucun cas, la couronne jacket ne peut servir d'encrage au niveau d'un
bridge.

IV Taille de la couronne jacket


Un examen clinique minutieux est indispensable avant de poser l'indication d'une
couronne jacket.

IV.A. Taille de la face vestibulaire


On utilise une fraise cylindrique diamantée, légèrement tronconique montée
sur turbine.
Comme pour la couronne céramo-métallique, des rainures d'orientation sont
creusées sur la face vestibulaire selon deux directions: une cervicale et une
incisive pour jouer avec l'importance de la réduction de la face vestibulaire:
Trois rainures profondes de 1mm seront parallèles au 1/3 cervical.
Deux rainures profondes de 2mm seront parallèles aux deux tiers incisifs.
La face vestibulaire de la préparation doit présenter ces deux orientations
afin de permettre une épaisseur du matériau compatible avec un bon résultat
esthétique et sans faire courir de risque de lésion pulpaire.
On régularise la surface de la moitié incisive en supprimant la substance
dentaire restante entre les rainures, la réduction sera d'environ 2mm.
La réduction d'un mm de la partie cervicale sera faite de la même manière
avec une fraise diamantée à bout plat.
L'extrémité de la fraise diamantée trace la limite cervicale en forme

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d'épaulement.
La largeur de l'épaulement est d'un mm, il sera sous-gingival et
perpendiculaire à l'axe de la dent.
À la fin de la taille, si l'on regarde tangentiellement la préparation, la face
vestibulaire de la dent réduite doit s'inscrire en retrait dans le profil des dents
adjacentes prises comme références
.

IV.B.Réduction des faces proximales et création des


épaulements proximaux
On utilise une fraise diamantée longue et fine, on supprime les points de
contact et les bombés proximaux, en plaçant la fraise au niveau de la limite
émail dentine et parallèlement à l'axe de la dent.
On crée les épaulements proximaux dans le prolongement de l'épaulement
vestibulaire, les faces mésiale et distale sont rendues de dépouille et
convergentes vers le bord libre.

IV.C.Taille de la face palatine


IV.C.a.Création de l'épaulement palatin
Réalisé à l'aide de la fraise diamantée déjà utilisée pour la
réduction de la face vestibulaire, il est taillé d'emblée à son niveau
définitif en tenant la fraise parallèle au 1/3 cervical de la dent.
Cet épaulement, large de 0.8 à 1mm est étendu autour des angles
linguo-proximaux l'unissant avec les autres épaulements ainsi le 1/3
cervical de la préparation forme un anneau cylindrique et constitue
la principale zone de rétention de la future couronne jacket.

IV.C.b.Réduction de la concavité palatine


Se fait à l'aide d'une fraise diamantée par des mouvements de va et
vient mésiodistaux.
L'épaisseur réduite dépend des rapports d'occlusion existants entre
la dent préparée et les dents antagonistes.
Celle ci doit être suffisante, cette zone aura une forme concave
dans le sens horizontal et vertical.

IV.C.c.Réduction du bord incisif


Toujours réalisée après taille des faces vestibulaire et palatine, sera
de 1.5 à 2mm.
À la fin de la préparation, le bord incisif doit être biseauté
obliquement, de bas en haut en direction palatine pour les dents
supérieures et du côté vestibulaire pour les dents inférieures.

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IV.D.Contrôle de la préparation
S'assurer que la réduction du moignon soit suffisante pour répondre aux
exigences esthétiques et mécaniques de la couronne jacket.
Le moignon doit être de dépouille et parallèle au grand axe de la dent.
Epaulement bien situé et continu.
Vérifier les rapports d'occlusion: espace-libre suffisant entre le bord occlusal
de la préparation et le bord incisive des dents antagonistes dans toutes les
positions d'occlusion.
Les angles de raccordement entre les différentes faces sont arrondis.

IV.E.Finition de la préparation
Se fait avec des petites vitesses:

IV.E.a.Finition de l'épaulement
Pour régulariser les surfaces de l'épaulement, on utilise les limes de
Bastion et des ciseaux à émail, il doit y avoir des continuités entre
les différents épaulements.
L'épaulement ne doit présenter la moindre irrégularité.
De profil, l'angle de raccordement avec le moignon doit être a angle
droit.

IV.E.b.Finition du moignon
Tous les angles vifs seront adoucies et arrondis, finir les différentes
faces et les angles de raccordement avec l'instrument approprié.
Le moignon est poli pour obtenir une empreinte plus fine de la
préparation.

IV.F.Prise d'empreinte
Cette dernière étape sera identique à celle des autres coiffes.

IV.G.Fin.
Envoyer l'empreinte au laboratoire, adjoindre la teinte de la céramique ou de

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la résine choisie, il faut protéger le moignon en passant le vernis approprié et
en mettant en place, un coiffe provisoire qui va maintenir l'occlusion et
protéger le moignon contre les agressions chimiques et thermiques.
Elle va soutenir la gencive marginale et éviter qu'elle ne prolifère.
Le ciment utilisé aura une action sédative sur la plaie dentinaire.

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9- La couronne jacket: étapes de laboratoire
Plan du document:
I. Introduction
II. Élaboration de la couronne jacket en porcelaine
1. Porcelaine
2. Étapes de la confection
1. Confection de la matrice de platine sur le DIE
1. Qualité de ce métal
2. Confection de la matrice proprement dite
2. Application et cuisson de la couche opaque
3. Élaboration de la supra-structure
1. Première cuisson
2. Deuxième cuisson
4. Glaçage
5. Enlèvement de la matrice palatine
6. Scellement de la couronne
III. Élaboration de la couronne-jacket en résine
1. Technique de préparation
2. Mise en moufle
3. Essayage
4. Scellement en bouche

I Introduction
La coulée de l'empreinte se fait de la même manière.
Le but de cette coulée est d'obtenir un MPU ou DIe amovible dans l'ensemble du métal.

II Élaboration de la couronne jacket en porcelaine


II.A.Porcelaine
Se présente sous forme de poudre mélangée à l'eau distillé, elle constitue une
pâte, qui après avoir été façonné à la forme de la dent à restaurer sera cuite au
fours.
Ces opérations nécessitent un support qui doit reproduire fidèlement le
moignon, ce sera une feuille métallique (matrice)

II.B.Étapes de la confection
II.B.a.Confection de la matrice de platine sur le
DIE
Destiner à supporter la porcelaine au cours de la cuisson.

1 Qualité de ce métal
• Doit être laminé en feuilles minces de 2/10 mm.
• Ne pas s'oxyder pendant la cuisson.
• Ne pas contracter la liaison avec la céramique.

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• Avoir un point de fusion supérieur à celui de la céramique.
C'est le platine qui sera le plus souvent employé, son point de
fusion est de 1700°.

2 Confection de la matrice proprement


dite
La feuille de platine est appliquée étroitement sur le MPU,
l'affrontement des deux portions va s'effectuer sur les faces
proximales.
Supprimer les excès de platine en ménageant une surface
suffisante pour former les plis de fermeture au moyen de plis
Ferbnantier.
La matrice est ensuite brunie à l'aide du brunissoir, le passage au
four de 1700°, débarrasser la matrice de toutes les impuretés
organiques et provoquer un recuit du platine.

II.B.b.Application et cuisson de la couche opaque


Elle joue un rôle de masque en présence d'un moignon décoloré ou
reconstitué, si la dent est vivante, son usage est moins systématique.
La matrice en place sur le DIE, la poudre de porcelaine opaque
mélangée avec de l'eau distillée forme une pâte crémeuse.
Cette pâte est portée et étalée sur la matrice avec pinceau en mince
couche.
La pâte est condensée par vibration, se qui provoque l'étalement de
la pâte, l'élimination des bulles d'air et amener l'excès d'eau en
surface.
Éponger cet excès d’eau avec papier absorbant.
Après modelage, la porcelaine opaque est lissée au pinceau.
La matrice est ensuite dégagé du Die, et mise à sécher dans un four à
céramique sous vide à une température de 1120°.

II.B.c.Élaboration de la supra-structure
1 Première cuisson
La matrice supportant la porcelaine opaque est replacé sur le
MPU, le Die est replacée sur le modèle et les dents adjacentes
sont vernies.
La porcelaine dentine est appliquée par dessus la couche
opaque: deux couleurs ont été choisis, pâte rose pour la dentine
et pâte bleu pour l'émail, ces couleurs permettent au céramistes
de contrôler la répartition des couches.
Par des rapports successifs, le céramiste construit une dent

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uniquement en porcelaine dentine.
Le volume est augmenté dans le sens vestibulo-lingual, le bord
libre sera situé au même niveau que la dent homologue.
Au niveau du bord libre, on découpe la porcelaine dentine ___
pour pouvoir ajouter ultérieurement de la porcelaine émail qui
va compléter la construction.
Tous les contours sont modérément exagérés en prévision du
retrait qui accompagne la cuisson.
Les bords mésial et distal débordent légèrement.
La surface de la couronne-jacket est lissée avec un pinceau
Pour un bord libre très translucide, on creuse celui-ci du côté
lingual et comble la gouttière obtenue avec porcelaine
transparente.
Le DIE supportant la jacket est dégagé du modèle et les faces
proximales sont retouchées.
La couronne-jacket sur son support est mise à sécher.

2 Deuxième cuisson
Après la première cuisson, le volume de la masse est diminué, sa
forme est imparfaite, elle est remise sur le MPU, on procède à
d'autres apports de porcelaine pour effectuer les corrections
nécessaires puis la deuxième cuisson est effectuée.
À ce stade, la couronne-jacket peut être essayée afin d'apprécier
en bouche sa forme et sa teinte.
L'opérateur peut procédé à des retouches, à savoir: sculpture des
détails, les surfaces sont adoucit à l'aide de meulette...

II.B.d.Glaçage
C'est le temps final de l'élaboration par lequel la Jacket obtient en
surface un aspect brillant. La glaçure est mélangée avec un liquide
spécial fournit par le fabriquant de la glycérine puis elle est étalée.
La couronne est mise à sécher à l'entrée du four ensuite introduite
pour la cuisson.

II.B.e.Enlèvement de la matrice palatine


La couronne-jacket est trempée dans l'alcool ou l'eau chaude ce qui
diminue l'adhérence du plâtre à la porcelaine.
Avec des présels fines, les bords sont détachés puis par des
mouvements de torsion et traction, la matrice est étirée.
Des petits fragment de platine peuvent demeurir, on les enlève avec
des instruments fins.
L'adaptation de la couronne-jacket sur le DIE est contrôlée.

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II.B.f.Scellement de la couronne
Une fois la platine enlevée, la couronne doit être mise en place sur le
moignon et essayée pour ajustage définitif.
Teinte du ciment ayant été choisis _____.
On charge la jacket de ciment et on scelle.
Après prise du ciment, supprimer les excès de toutes les régions
cervicales.
Les relations fonctionnelles sont a nouveau vérifiées.

III Élaboration de la couronne-jacket en résine


Quelque soit la résine (thermo ou auto), la préparation se fait de la même façon, seul
le mode de cuisson changera.

III.A.Technique de préparation
Sur le MPU, la couronne-jacket est sculpté en cire bleue à Inlays redonnant à
la dent sa morphologie définitive en tenant compte des dents adjacentes pour
les contacts proximales et des dents antagonistes pour l'occlusion.
La cire est finie au niveau de la limite cervicale où il doit y avoir une bonne
adaptation.

III.B.Mise en moufle
Comme pour la couronne coulée, après ébouillantage, la cire bleue est
éliminée, le plâtre du moufle est verni à chaud.
La poudre de la résine sera choisie en fonction de la teinte de la dent.
La résine sera préparée, bourrée dans le moufle, puis pressée.
La polymérisation sera différente:
• Pour la résine polymétacrylate, la cuisson se fera dans l'eau en
augmentant la température progressivement.
• Pour la thermo., elle se fera dans la cocotte.

III.C.Essayage
La couronne-jacket est dégrossit et polie, l'essayage en bouche se fera
minutieusement, contrôler l'occlusion.

III.D.Scellement en bouche

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10- La couronne Richmond à tenon radiculaire,
restauration corono-radiculaire, clinique et
laboratoire
Plan du document:
I. Définition
II. Indications
III. Contre-indications
IV. Examen clinique et radiographique
1. Examen clinique
2. Examen radiographique
V. Soins préprothétiques
1. Traitement radiculaire (canalaire)
2. Les soins gingivaux
VI. Étapes cliniques de la préparation
1. Réduction coronaire
1. Première phase: réduction de la hauteur coronaire et taille
du plateau cervical
2. Deuxième phase: taille de la face palatine
3. Troisième phrase: taille du Pan vestibulaire
4. Quatrième phase: Polissage de la préparation
2. Alésage du canal
1. Obturation récente
2. Obturation ancienne
3. Taille de l'avant trou
VII. Prise d'empreinte
1. Empreinte du canal
1. À l'aide de la cire bleue à Inlay
2. À l'aide de silicone
3. Empreinte aux élastomères de synthèse
4. Utilisation de tenons préfabriqués
2. Empreinte du moignon
VIII. Essayage clinique du tenon et plateau cervical
IX. Scellement de la Richmond
X. Incidents et accidents
1. Le descellement
1. Une rétention insuffisante
2. Un déséquilibre occlusal
2. Problèmes radiculaires
1. La perforation radiculaire
2. Fracture radiculaire
1. Fracture du tiers apical
2. Fracture du 1/3 moyen: extraction
3. Fracture du 1/3 cervical
4. Fractures du tenon: peut être due à:
XI. Étapes de laboratoire
1. Première méthode
2. Deuxième méthode

I Définition
La couronne à tenon radiculaire appartient à la famille des couronnes de substitution.

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C'est une couronne prothétique qui consiste à remplacer entièrement la partie
coronaire d'une dent, généralement très délabrée, en prenant appui sur un tenon
radiculaire.
Une petite chape métallique entière ou partielle entoure le plateau cervical dentaire
et elle est réunie au tenon radiculaire.
Cette Chape ou collerette métallique sert d'élément de rétention secondaire et
s'oppose aux mouvements de rotation et de bascule.
Le tenon radiculaire et la chape cervicale constituent l'infrastructure de la couronne
Richmond.
Sur cette infrastructure, on construit la couronne qui comprend un support métallique
et un revêtement esthétique, c'est la suprastructure.

II Indications
Les principales indications sont:
• Délabrement de la couronne par carie
• Fractures coronaires importantes
• Changement de teinte après dévitalisation ou mortification.
Elle est aussi utilisée au niveau du secteur antérieur dans le cas d'occlusion serrée.

III Contre-indications
Intéresse la racine et l'espace périapical, donc la Richmond est contre indiquée en cas
de :
• Racines courtes, racines très coudées
• Fractures radiculaires
• Rhisalyses
• Perforations radiculaires
• Lésions apicales et péri-apicales non stabilisées (granulomes, kystes,
desmodontites)
• Mobilité importante (parodontolyse)

IV Examen clinique et radiographique


IV.A.Examen clinique
Systématique et minutieux, il permet d'apprécier:
• La position de la dent ou de la partie coronaire restante sur l'arcade.
• Son épaisseur dans le sens vestibulo-lingual.
• Ses rapports proximaux.
• Son articulé (normal, bout à bout, inversé)
• Sa mobilité éventuelle.
• À l'examen gingival, noter la coloration de la gencive, son degré de

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rétraction, la présence d'une gingivite marginale ou de poches parodontales.
• Aucune restauration ne sera entreprise avant le traitement et la
stabilisation des lésions existantes.

IV.B.Examen radiographique
Une radiographie rétro-alvéolaire est obligatoire car elle permet de nous
renseigner sur:
• L'intégrité de l'espace péri-apical.
• Sur la qualité de l'obturation canalaire.
• Sur la largeur, la forme, le diamètre, la courbure de la racine.
• Une éventuelle atrophie alvéolaire, des rhisalyses.

V Soins préprothétiques
V.A.Traitement radiculaire (canalaire)
La racine étant le point d'appui principal de la Richmond, elle doit être traitée
d'une manière satisfaisante, stérilisation et obturation jusqu'à l'apex.
Les canaux radiculaires incomplètement traités seront repris (stérilisation et
obturation jusqu'à l'apex et tout cela sous contrôle radiologique)

V.B.Les soins gingivaux


La qualité de la sertissure gingivale est très importante, les soins gingivaux
habituels (détartrage ou un curetage gingival si nécessaire seront fait)

VI Étapes cliniques de la préparation


VI.A.Réduction coronaire
VI.A.a.Première phase: réduction de la hauteur
coronaire et taille du plateau cervical
Avec une pointe diamantée montée sur turbine et tenue
perpendiculairement à l'axe de la dent, on réduit la partie
coronaire restante jusqu'à 1 à 2mm, au dessus du rebord gingival et
ceci en faisant des mouvements de va et vient du bord mésial au
bord distal.
Il faut que le plateau cervical soit perpendiculaire à l'axe de la dent

VI.A.b.Deuxième phase: taille de la face palatine


Il faut avoir une face palatine de dépouille, la réduction se fera
avec une pointe diamantée orientée parallèlement à l'axe du canal
radiculaire.

VI.A.c.Troisième phrase: taille du Pan

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vestibulaire
En partant d'une ligne mésio-distale passant par le centre du canal
radiculaire, on taille la partie vestibulaire en pente douce vers le
rebord gingival, jusqu'à un niveau sous-gingival 0.5mm à peu près
(taille en bec de flûte)

VI.A.d.Quatrième phase: Polissage de la


préparation
À l'aide de meulette en caoutchouc.

VI.B.Alésage du canal
L'élargissement du canal peut se faire:
• Soit à l'aide d'instruments manuels (Broches ou râpes)
• Soit à l'aide d'instruments rotatifs
• Les deux méthodes sont le plus fréquemment combinées

VI.B.a.Obturation récente
Si l'obturation canalaire est récente et si on a placé un cône de
gutta, il suffit de retirer le cône puis d'aléser avec les broches de
Kerr ou râpes jusqu'au 2/3 du canal (le contrôle radiographique est
nécessaire)
Le 1/3 apical doit être hermétique (pour éviter la dissolution du
matériau d'obturation)

VI.B.b.Obturation ancienne
Si l'obturation canalaire a été faite sans cône de gutta ; on
recherche d'abord une zone de moindre résistance et à l'aide d'une
sonde droite, on retire ce qui se situe à l'entrée du canal.
On commence ensuite un alésage manuel progressif avec une
broche de Kerr ou une râpe tout en contrôlant visuellement la
quantité de ce qui est retiré et qui doit être un produit
d'obturation.
On peut également désobturer avec une fraise boule après avoir
bien situé l'entrée canalaire et en contrôlant toujours le matériau
retiré.
Pour vérifier si on a suffisamment désobturé, une broche de Kerr
est mise dans le canal (la rondelle en caoutchouc située sur le
mandrin) le stop est glissé jusqu'à l'entrée canalaire
La broche est retirée et mise sur la radiographie pour vérifier
l'importance de la désobturation.
Après cela, on élargit le canal avec des instruments rotatifs et des

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forêts (instruments tranchants), l'élargissement manuel préalable
va servir de guide naturel au forêt.
On préfère les fôrets à pointe mousse non tranchante et aux bords
latéraux tranchants, il existe des boites avec des fôrets de
différents diamètres ainsi que des tenons préfabriqués.
On élargira donc le canal suivant le tenon choisi et suivant le
diamètre de la racine.
En règle générale:
• l'alésage doit se faire sur les 2/3 de la hauteur de la racine.
• La longueur du tenon radiculaire doit être au moins égale à la
hauteur de la couronne à reconstituer.
• La largeur du canal alésé doit être égale au 1/3 du diamètre
mésiodistal de la racine.
Ceci pour permettre une rétention maximale et une répartition
optimale des contraintes que subira la Richmond.

VI.C.Taille de l'avant trou


Lorsque l'alésage est terminé, on pratique un moyen de rétention secondaire
en élargissant l'entrée du canal radiculaire en entonnoir à l'aide de fraise
conique.
On peut même créer une encoche en V sur la paroi vestibulaire afin de
stabiliser le tenon radiculaire (pas de mouvements de rotation)
Cet avant trou constitue également un renforcement de la qualité de la liaison
mécanique entre tenon radiculaire et chape métallique.

VII Prise d'empreinte


Il s'agit de prendre d'abord l'empreinte du logement radiculaire pour recevoir le tenon
radiculaire ; puis de prendre l'empreinte de situation de toute l'arcade qui comporte le
moignon et enfin l'empreinte de l'arcade antagoniste.

VII.A.Empreinte du canal
Le canal doit être nettoyé à l'aide d'alcool puis asséché, le matériau utilisé
pour la prise d'empreinte du logement canalaire est soit de la cire bleue à
Inlay, soit des élastomères type silicone.

VII.A.a.À l'aide de la cire bleue à Inlay


Dans le cas de la cire bleue à Inlay, on fait couler la cire autour
d'une broche de Kerr fine ou d'un tire-nerf enrobé de quelques
fils de coton et on prend l'empreinte du canal.

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L'empreinte obtenue doit être lisse et nette, dans le cas
contraire, on corrige l'alésage et on reprend l'empreinte.

VII.A.b.À l'aide de silicone


Dans le cas de silicone à basse viscosité, le silicone choisie doit
être de consistance fluide, il est injecté dans le canal à l'aide
d'une seringue (méthode par injection)
On introduit ensuite dans le canal un tuteur en matière plastique
pour soutenir le matériau à empreinte avant que ce dernier ne
durcisse.

VII.A.c.Empreinte aux élastomères de synthèse


On prend une empreinte du logement canalaire à l'aide d'un
élastomère fluide par injection, puis on prend une empreinte de
situation de toute l'arcade intéressée aux élastomères lourds
(haute viscosité ex: Optosil)
Cette dernière sera rebasée avec une couche de matériau de
basse viscosité au niveau du moignon.

VII.A.d.Utilisation de tenons préfabriqués


Ces tenons en métal doivent correspondre à la longueur et la
largeur de la logette canalaire.
Ils sont calibrés avec l'instrument d'alésage rotatif (le forêt)
Ces tenons existent dans le commerce sous diverses formes.
Les plus rétentifs et les moins traumatisants sont les tenons
cylindriques coniques.

VII.B.Empreinte du moignon
Empreinte à la bague de cuivre et pâte thermoplastique.
Rarement utilisée depuis l'apparition des nouveaux matériaux de grande
précision
Le tenon ou l'empreinte du logement canalaire est placé dans le canal, la
bague chargée du matériau à empreinte est placée dans l'axe de la
préparation et celui du tenon, elle sera également retirée dans l'axe de la
préparation puis contrôlée.
Elle doit être nette et reproduisant fidèlement tous les détails de la
préparation, le tenon doit être solidaire à l'empreinte sans aucune mobilité.
Cette empreinte unitaire à la bague de cuivre peut être soit:
• Coulée au plâtre dur pour l'obtention du modèle positif unitaire ou DIE
• Soit elle est remise en place sur le moignon avec tenon dans son

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logement et prise d'empreinte de situation par dessus à l'aide d'alginate.
Une empreinte de l'arcade antagoniste sera également effectuée, à
l'alginate.

VIIIEssayage clinique du tenon et plateau cervical


Le tenon solidaire de la chape cervicale métallique doit s'insérer dans son logement
par frottement doux et occuper toute la longueur de ce logement.
Il est possible de vérifier à l'aide d'une radiographie si le tenon occupe entièrement son
logement canalaire.
On choisit la teinte du revêtement cosmétique (résine ou céramique) et on renvoie le
tout au laboratoire.

IX Scellement de la Richmond
Le logement canalaire et le plateau cervical dentaires sont soigneusement nettoyés
puis asséchés.
Le ciment de scellement fluide est déposé d'abord à l'intérieur du canal à l'aide d'un
lentulo puis sur le tenon et l'intrados de la chape métallique.
La Richmond est mise en place par pression douce.
Le patient est prié de serrer les dents pendant quelques minutes durant lesquelles on
se pressera d'éliminer les excès du ciment au niveau du collet gingival.
Durant la confection de la Richmond au laboratoire, on mettra en place une couronne
provisoire (dent du commerce ou couronne creuse en polycarbonate) qui supporte un
tenon préfabriqué de dimension bien choisie
Elle sera scellée à l'aide d'un ciment provisoire (voir la couronne de Davis)

X Incidents et accidents
X.A.Le descellement
Les raisons peuvent être:

X.A.a.Une rétention insuffisante


Soit par un tenon trop court, soit par une coiffe cervicale mal adaptée
(il faut refaire toute la couronne)

X.A.b.Un déséquilibre occlusal


La prothèse a été conçue et scellée en tenant compte de la seule
position d'intercuspidation maximale, et elle est mobilisée lors de
toutes les excursions mandibulaires, ce défaut est corrigé par une
équilibration occlusale.

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X.B.Problèmes radiculaires
X.B.a.La perforation radiculaire
Au moment de l'alésage. Elle devrait être rare si toutes les
précautions énoncées pour l'alésage sont observées.
Pour détecter la perforation, les signes sûrs sont la sensation de
piqûre, suivie d'un suintement sanguin.
Une fois réalisée, la perforation doit être traitée par obturation à
l'eugénate, mise en observation de la dent et reprise de la préparation
canalaire dans une direction correcte.
Selon sa situation, son pronostic est favorable
• Perforation dans le 1/3 apical qui tourne mal pendant sa
surveillance peut être traitée par résection apicale.
• Perforation dans le 1/3 moyen: pronostic moins bon.

X.B.b.Fracture radiculaire
Se produit presque toujours suite à une mauvaise conception (tenon
mal adapté)

1 Fracture du tiers apical


Tenon trop épais dans le tiers apical, faire une résection apical
et réfection de la Richmond si le point de vue mécanique le
permet (hauteur radiculaire suffisante)

2 Fracture du 1/3 moyen: extraction

3 Fracture du 1/3 cervical


S'il y a possibilité de pratiquer une gingivectomie sans
compromettre la résistance générale de la dent, celle-ci peut
être conservée.

4 Fractures du tenon: peut être due à:


• Une insuffisance du diamètre du tenon.
• Une mauvaise qualité de l'alésage.
• Fatigue du métal par chocs et micro chocs.
• Le tenon fracturé doit être retiré sans fragiliser la racine.

XI Étapes de laboratoire
XI.A.Première méthode
Coulée métallique de l'empreinte unitaire canalaire.

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Mise en revêtement dans un cylindre et coulée métallique comme pour une
couronne coulée.
Essayage du tenon coulé et prise d'empreinte de situation de toute l'arcade
(étape clinique)
Coulée de l'empreinte de situation, sur le modèle obtenu (le DIE) on sculpte en
cire bleue à inlay l'infrastructure cervicale et le talon lingual (étape
laboratoire)
Coulée métallique de l'infrastructure (tenon radiculaire + chape cervicale et le
talon lingual ou palatin)
Essayage clinique de l'ensemble: tenon+coiffe+talon lingual ou palatin.
Réalisation de la facette vestibulaire en résine ou céramique (laboratoire)

XI.B.Deuxième méthode
Empreinte du logement canalaire avec empreinte du moignon, la même
séance à l'aide des silicones (techniques de la double empreinte inférieure)
Coulée de l'empreinte pour l'obtention du modèle positif unitaire.
Sculpture de l'infrastructure de la couronne, mise en cylindre de cette
dernière et coulée du métal comme pour la couronne coulée.
Essai clinique de l'ensemble, tenon+chape et talon lingual.
Réalisation de la facette cosmétique vestibulaire et polissage de l'ensemble de
la couronne de substitution.

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11-Les limites cervicales
Plan du document:
I. Introduction
II. Buts
III. Instrumentation
1. Instrumentation rotative
2. Instrumentation à main
IV. Rapports limites cervicales-gencive marginale
1. Limite cervicale supra-gingivale ou sus-gingivale
2. Limite cervicale gingivale ou juxta-gingivale
3. Limite cervicale infra-gingivale ou sous-gingivale
V. Formes cliniques des limites cervicales
1. Ligne de finition
2. Chaufrein ou congé
3. L'épaulement
1. Couronne Jacket
2. La couronne céramo-métallique
1. Épaulement sur les dents antérieures
2. Épaulement sur les dents postérieures
3. Exécution
4. Finition
VI. La rétraction gingivale
1. Rétraction chimique
2. Procédés mécaniques
3. Procédés chirurgicaux

I Introduction
Il existe des rapports étroits entre le parodonte qui est un élément de soutien des
dents et les restaurations prothétiques conjointes:
• Ces restaurations ne doivent pas traumatiser le parodonte.
• Elle doit permettre une meilleure prophylaxie.
• La gencive libre ou versant gingival n'adhère pas aux collets des couronnes, elles y
sont séparées par un espace virtuel qui est le sillon gingivo-dentaire, elle est limitée
du côté radiculaire par l'attache épithéliale.
• Cette zone est particulièrement fragile quelques soit le mode de finition choisi, il
faudra éviter la compression de la gencive libre.
• La limite cervicale ne doit pas atteindre ou dépasser l'attache épithéliale qui
constitue le fond du sillon gingivo-dentaire ou sulcus.

II Buts
• Elles permettent d'augmenter l'épaisseur des matériaux prothétiques utilisés
• Elles permettent d'obtenir des joints dent-prothèse parfaits
• Elles permettent aux prothésistes de bien visualiser la limite de la prothèse.

III Instrumentation
III.A.Instrumentation rotative

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• On utilise des fraises de Chaer à bord lisse et à section terminale abrasive
plate, utilisée pour faire des épaulements.
• On utilise des fraises coniques ou demi-sphériques de Chaer pour faire le
chaufrein.
• On utilise des fraises diamantées cylindriques, des points montés
diamantés cylindriques et des points diamantés montés en forme de flamme.

III.B.Instrumentation à main
• Les ciseaux à émail
• La lime de Bastian

IV Rapports limites cervicales-gencive marginale


Dans le plan axial, les rapports entre les bords marginaux des préparations et la
gencive libre marginale peuvent être de 36 ordres:

IV.A.Limite cervicale supra-gingivale ou sus-gingivale


Elle ne présente aucun contact avec le parodonte marginale, l'émail situé au
delà de cette limite est exposé à la carie, le joint dent préparée-prothèse est
visible, ces limites sont indiquées chez les sujets résistants à la carie et ayant
une hauteur coronaire de la dent support importante.
Elle est indiquée également sur les dents postérieures, l'avantage de ces
limites qu'elles permettent un brossage prophylactique.

IV.B.Limite cervicale gingivale ou juxta-gingivale


Cette préparation cervicale n'entraîne pas de lésions des tissus marginaux de
recouvrement et présente en plus l'avantage d'être accessible au brossage.
Elles sont indiquées pour les patients sensibles aux parodontopathies.

IV.C.Limite cervicale infra-gingivale ou sous-gingivale


C'est la limite admise dans la plupart des cas.
Le bord cervical de la préparation n'est pas en contact direct avec le milieu
buccal (pas de rétention alimentaire) ces limites sont indiquées pour les dents
antérieures sur leurs faces vestibulaires, ces limites sont également indiquées
chez les patients ayant une couronne cliniquement courte et sur les dents
légèrement délabrées.

V Formes cliniques des limites cervicales


V.A.Ligne de finition
C'est une finition douce.
Ses avantages:
• La préparation est moins mutilante

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• Facilité d'exécution
Ces inconvénients:
• Minceur du métal sous-jacent qui peut donc se déformer à ce niveau, cette
ligne de finition ne permet pas l'utilisation de matériau cosmétique.
L'indication
• Indiquée pour la préparation de type Richmond
• Indiquée pour les fractures corono-radiculaires en biseau
• Indiquée pour les bords proximaux cervicaux des inlays.

V.B.Chaufrein ou congé
Le chaufrein est une émulsion de la ligne de finition, la fraise de Chaer a
extrémité hémisphérique permet d'obtenir une limite ayant la forme d'une
courbe concave formant un arc de cercle.
Ces avantages:
• Limite peu mutilante.
• Indéformabilité du métal sous-jacent.
• Tracé périphérique régulier.
• Elle considère un point de repère pour technicien qui délimitera ainsi la
préparation.
• Le chaufrein est entamé sus-gingivalement, puis descendu à un niveau sous-
gingivale de 3/10 à 4/10 de mm, parfois il est juxta- ou sus-gingival.
• Il peut être biseauté comme il peut être adjoint à un petit épaulement.

V.C.L'épaulement
Il s'agit d'un rebord périphérique cervical pour la Jacket, d'un rebord partiel
pour la CIV.
Il peut être droit ou obtus, en général, il va de 110° à 140° par rapport à la
paroi axiale de la surface préparée.
L'épaisseur varie de 6/10 à 12/10 de mm.
Il est entamé à un niveau sous-gingival puis descendu.

V.C.a.Couronne Jacket
En céramique, en résine ou en céramo-alumineuse, l'absence
d'armature métallique entraîne ici, un épaulement périphérique d'une
épaisseur d'un mm.
Exécution:
Pointe montée conique à un niveau sous-gingival d'abord, puis on lui
fait suivre le niveau sous-gingival dans la partie proximale puis a un
niveau plus bas encore dans la région lingual.
L'épaulement est un angle droit, on l'obtient à l'aide de la fraise de
Chaer à bout plat.
On utilise pour finir, des ciseaux à émail et la lime à Bastion.

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V.C.b.La couronne céramo-métallique
Nous avons une superposition d'une couche de métal, d'une minceur
d'opaque et d'une épaisseur de céramique, ce qui nécessite une
décortication plus importante des tissus dentaires vestibulaires.

1 Épaulement sur les dents antérieures


L'épaulement vestibulaire sous-gingival d'angle droit de 10/10 à
12/10 de mm de largeur selon l'épaisseur de la dent, l'épaulement
s'amincie au niveau des faces proximales pour se limiter en
chaufrein.
La limite mésiale de l'épaulement sera plus près de la face
linguale que sa limite distale.

2 Épaulement sur les dents postérieures


Épaulement vestibulaire sous-gingival à angle de 10/10 de mm.
L'angle externe de l'épaulement est chaufreiné à 45° sur une
hauteur de 2/10 à 3/10 de mm.
Le biseau est un excellent moyen de raccrochement avec la ligne
de finition chaufreinée qui fait suite à l'épaulement.

3 Exécution
L'épaulement sera entamé dès la décortication vestibulaire à un
niveau sous-gingival à l'aide d'une fraise conique diamantée ou en
carbure de tungstène.
Il sera amené jusqu'à ces limites proximales, puis terminer à
l'aide de la fraise à l'épaulement.
Il est régularisé et descendu à sa limite sous-gingivale avec la
fraise à l'épaulement.

4 Finition
À l'aide des ciseaux à émail, et des limes de bastion N°4 et 6, le
chaufrein faisant suite à l'épaulement sera entamé à la fraise
conique n°3 ou n°6 et terminer à la fraise à chaufrein de Chaer
et ce à un niveau supra-gingival.

VI La rétraction gingivale
Le but est d'obtenir dans l'empreinte la réplique exacte de la ligne de finition de la
préparation au niveau du sillon gingivo-dentaire en permettant au matériau à
empreinte de passer au delà de la limite cervicale, pour cela, on a plusieurs
techniques de rétraction:

VI.A.Rétraction chimique
Inséré dans le sillon gingivo-dentaire, un fil de coton imprégné d'une ou

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plusieurs substances chimiques dont l'action peut être vasoconstrictrice,
aspergeante ou hémostatique.
On procédera à l'insertion des fils rétracteurs.
S'il existe un sulcus profond, la gencive marginale déjà décollée ne pose pas de
difficulté pour être rétractée, c'est plus difficile quand le parodonte est
normal.

VI.B.Procédés mécaniques
Ces procédés agissent par la suppression du contour gingival par le moyen d'un
tube de cuivre, d'une coiffe ou d'une couronne d'aluminium chargé de Gutta-
percha ramollie à la flamme, cette couronne placée sur la préparation sera
laissée à demeure 24 à 48h.

VI.C.Procédés chirurgicaux
On utilise des bistouris sous anesthésie locale et la cicatrisation se fait au bout
de 10 à 15jours.

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1 - Les ponts
Plan du document:
€ I.€ Définition
€ II.€ Impératifs mécaniques et biologiques à respecter dans la réalisation du
bridge
€ 1.€ Impératifs mécaniques
€ 1.€ Impératifs liés à l'insertion du bridge
€ 2.€ Impératifs liés à l'inamovibilité
€ 3.€ Impératifs liées à la résistance mécanique de la prothèse dans le
temps
€ 2.€ Impératifs biologiques
€ III.€ Étude des différents Bridges
€ 1.€ Bridges de courte portée
€ 1.€ Bridge de courte portée à double encastrement
€ 1.€ Bridge de courte portée à double encastrement, forme
rectiligne
€ 1.€ Sur dents pulpés
€ 2.€ Sur dents pulpés
€ 2.€ Bridge de courte portée à double encastrement: forme
curviligne
€ 1.€ Dents dépulpés
€ 2.€ Dents pulpés
€ 2.€ Bridge de courte portée à simple encastrement
€ 1.€ Avec Inlay d'appui (sur la 4)
€ 2.€ En extension libre
€ 2.€ Bridge de moyenne portée
€ 3.€ Bridge polygonaux
€ IV.€ Conclusion

I Définition
Les ponts sont encore appelées Bridges, ils constituent un artifice prothétique pour restaurer une arcade
édentée partiellement.

Ils utilisent pour leur fixation des dents supports appelées piliers qui bordent l'edentement.

Les éléments du pont qui s'appuient sur les piliers s'appellent ancrages.
Les dents piliers représentent les encastrements du pont

La partie intermédiaire du bridge s'appelle Travée de bridge


Les pontics sont des éléments postiches fixés sur la travées de bridge pour remplacer les dents
manquantes.

Selon l'importance de l'édentement partiel, il existe plusieurs types de bridges qui varient avec le nombre
d'ancrages utilisé.

Les ponts peuvent être fixés sur dents pulpées ou dépulpées, la forme du pont varie avec la position des
dents piliers sur l'arcade, c'est pourquoi on aboutit à la classification suivante.

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Portée du Nature des
Encastrement Forme ou type du pont
pont dents piliers
Rectiligne
Double
Curviligne
Courte portée
Rectiligne < avec ou sans
Simple
Curviligne Inlay Pulpées ou
Rectiligne dépulpées
Portée moyenne 2 ou plusieurs dents
Curviligne
Grande portée Partiel
Plusieurs dents piliers
Bridge polygonaux Total

II Impératifs mécaniques et biologiques à respecter dans la


réalisation du bridge
II.A.Impératifs mécaniques
II.A.a.Impératifs liés à l'insertion du bridge
Qu'il s'agrège sur une dent vivante ou sur une dent dépulpée, un bridge doit éviter
l'infiltration des aliments et le descellement et avoir un ajustage précis.

Or la précision de cet ajustage dépend du parallélisme des surfaces des parois de chaque
dent piliées et du parallélisme de toutes les dents piliers entre-elles.

La taille des préparations coronaires permet de redresser certains axes trop obliques par
rapport à l'axe général d'insertion du bridge.
De plus ce que l'on doit obtenir n'est pas un parallélisme géométrique rigoureux mais
suivant l'expression de Deliard un presque parallélisme.

Les surfaces des parois des moignons ne sont jamais parallèles, elles doivent être
simplement de dépouille par rapport à l'axe d'insertion du Bridge.

II.A.b.Impératifs liés à l'inamovibilité


Qu'il soit petit ou grand, un bridge doit résister à toutes les forces de désinsertion pendant
les différents mouvements des fonctions bucco-dentaires (mastication, phonation,
déglutition)
Ces forces sont classées en forces verticales, forces horizontales, forces de rotation.

II.A.c.Impératifs liées à la résistance mécanique de la


prothèse dans le temps
Une prothèse doit durer, elle doit résister à toutes les énergies de la manducation.

Il faut retenir que la résistance mécanique d'une travée de bridge est:

€€€• Proportionnelle à sa largeur


€€€• Proportionnelle au carré de son épaisseur
€€€• Inversement proportionnelle à sa longueur

R= l x e2 L

II.B.Impératifs biologiques
Sur le plan biologique nous devons veiller à ce que nos prothèses soient bien tolérées par les tissus
dentaires, la muqueuse et le parodonte sans oublier une bonne tolérance neuropsychologique de la
part du patient.

Les particules alimentaires ne doivent jamais séjourner sous les travées où elles risquent d'entraîner
une irritation de la muqueuse par leur putréfaction d'où il est préférable de choisir des travées
hygiéniques.

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III Étude des différents Bridges
III.A.Bridges de courte portée
Ils remplacent généralement une dent absente sur l'arcade et semble de conception facile.

Ils présentent souvent l'inconvénient de mutiler deux dents pour remplacer une seule et cet
inconvénient compromet les dents antérieures et fait hésiter le praticien.

Le choix de l'ancrage va dépendre de l'âge, du sexe, de la situation de l'édentement, de la forme et


de la nature des dents et de leur résistance.
Ceci se résume par la loi de Duchange qui dit que:

Dans le remplacement des dents: la somme des coefficients masticatoires des dents
piliers doit être supérieur ou égale à celle des dents à remplacer.

III.A.a.Bridge de courte portée à double encastrement


1 Bridge de courte portée à double encastrement,
forme rectiligne
C'est le bridge le plus fréquent, il est mécaniquement équilibré mais on gardera
toujours à l'esprit qu'il est mobilisable autour d'un axe de rotation réunissant les
deux dents piliers, il trouve son indication dans le cas où il y a absence d'une
molaire ou d'une prémolaire.

1 Sur dents pulpés


On peut utiliser comme ancrage soit:

€€€• Des couronnes de substitution: Richmond


€€€• Des couronnes de recouvrement total, type couronne coulée ou
couronne-à-incrustation-vestibulaire, la préparation clinique consiste en la
taille des encastrement (moignon), il faudra respecter la notion de
parallélisme des parois.

Puis on passe à la prise d'empreinte à l'aide de pâtes types élastomère de


synthèse

€€€• Optosil - Xantopren - Tewesil


€€€• Ou à l'aide d'hydrocolloïde irréversible Xantalgin - Chromopan

2 Sur dents pulpés


On peut utiliser comme ancrage des couronnes à recouvrement partiel de
type onlay 3/4 ou 4/5 qui respectent les faces vestibulaires des molaires
(4/5) ou des incisives centrales (3/4) d'où l'avantage esthétique, on peut
utiliser également des couronnes coulées ou des couronnes-à-inscrustation-
vestibulaire.

2 Bridge de courte portée à double encastrement:


forme curviligne
En plus des forces s'exerçant sur un Bridge de forme rectiligne, un bridge de
forme curviligne subit des forces de rotation largement nocives pour les dents
piliers qui très souvent se mobilisent.

1 Dents dépulpés
Ils feront préférer la couronne de substitution (couronne Richmond) comme
ancrage de bridge pour deux raisons:

€€€• La robustesse de l'ancrage


€€€• L'esthétique

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2 Dents pulpés
Il faudra faire des couronnes-à-insrustation-vestibulaire sauf dans le cas où
les dents antérieures sont minces, on préférera la dent Richmond pour les
mêmes raisons que précédemment.

III.A.b.Bridge de courte portée à simple encastrement


La seule indication clinique du bridge de courte portée à simple encastrement est le
cas où la 5 est absente.
On prend la 6 comme appui et on place la 5 en extension.

Ce bridge de courte portée peut être en extensions libre ou avec Inlay d'appui.

1 Avec Inlay d'appui (sur la 4)


On place un Inlay sur la 4 et un taquet viendra s'y appuyer.

Ceci afin d'éviter un phénomène de bascule de bridge, une fois que les forces de
mastication s'exercent sur la 5 en extension.

2 En extension libre
Ce type de bridge est appelé Bridge Cantilver.

Il est utilisé uniquement quand il s'agit de remplacer une dent faible en


s'appuyant sur une dent forte (absence de la 5 ou de la 2)
Ces bridges ne sont pas conseillés en raison de leur instabilité, ils créent un
déséquilibre au niveau de la répartition des forces de mastication.

III.B.Bridge de moyenne portée


Sur deux dents absentes contiguës (remplacement de la 4 et 5), ce bridge prendra appui sur le 3 et
6

On peut avoir deux dents absentes intercalées la 4 et la 6, bridge a 5 éléments prenant appui sur
la 3, la 5 et la 7

Ce sont des bridges qui sont relativement stables surtout si les piliers ne sont pas en ligne droite
(plusieurs plan de Roy)
La stabilité d'un bridge augmente avec la surface du triangle en réunissant ses piliers.

Si des piliers supplémentaires peuvent être encore adjoints, on obtient un bridge polygonal dont la
stabilité est excellente.

III.C.Bridge polygonaux
Roy divise l'arcade en 5 plans:

€€€• 1 plan incisif;


€€€• 2 plans canins;
€€€• 2 plans prémolo-molaires.

Les bridges polygonaux s'inscrivent dans plusieurs plans de Roy (3 ou plus).

€€€• Quand ils s'inscrivent dans 3 ou 4 plans, ils sont dits partiels;
€€€• Quand ils s'inscrivent dans les 5 plans, ils sont dits Bridges polygonaux totaux.

Ces bridges peuvent être réalisés sur dents pulpées ou dépulpés.

Ce sont des bridges qui sont très stables et leurs stabilité augmente avec le nombre de dents
piliers.

Ces bridges permettent une répartition harmonieuse et équilibrée des forces de mastication qui
sont transmises au niveau des dents piliers et du parodonte.

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IV Conclusion
La prothèse conjointe est une forme particulière de l'appareillage prothétique dentaire.

Elle se caractérise par une agrégation des apparents aux organes dentaires telle que les dents naturelles
deviennent des agents de connexion entre les maxillaires où elles sont implantées et les artifices
prothétiques de remplacement qu'elles supportent.

Cette définition nous laisse deviner d'emblée qu'il y aura de nombreuse solide (et même rigide) interaction
entre les systèmes matériels prothétiques et l'équilibre d'un milieu buccal vivant.

La restitution anatomique parfaite que l'on attend d'elle, le faible encombrement qu'elle doit présenter,
mais la résistance qu'elle doit montrer à l'épreuve du temps lui impose de rigoureuses contingences
mécaniques.

Le praticien doit s'efforcer de s'y conformer sans pour autant renverser les barrières physiologiques et nuir à
la pérennité des organes dentaires sur lesquelles s’agrège la prothèse.

Non seulement il doit veiller à ne pas diminuer cette pérennité, mais si possible de l'augmenter par la
contention et la solidarisation des forces de mastication sur l'ensemble des dents restantes.

Les bridges exigent la présence d'un certain nombre de dents et ne peuvent secourir que certains cas précis
d'édentement ou de destruction partiel.

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2 - Intermédiaire de pont pountic-
travée
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Buts
€ III.€Morphologie des intermédiaires de pont
€ IV.€ Impératifs auxquels doit répondre la forme de la travée
€ V.€ Morphologie externe
€ 1.€ Rapport avec les dents antagonistes
€ 2.€ Les rapports avec les dents adjacents
€ 3.€ Du point de vue de morphologie axiale
€ 4.€ Les rapports avec la crête édentée
€ VI.€ Différents types d'intermédiaire de bridge
€ 1.€ Supra muqueux
€ 2.€ Juxta muqueux
€ 1.€ Type ovoïde
€ 2.€ Type selle
€ 3.€ Infra muqueux
€ VII.€ Matériaux utilisés

I Introduction
C'est la travée du pont qui franchit l'espace édenté et remplace les dents manquantes, elle est reliée aux
ancrages par des connexions rigides ou soudures.

Selon la longueur de pountic et de l'importance de l'édentation on a 2 sortes de bridges de courte ou de


longues portée.

II Buts
€€€• Restaurer la fonction et éventuellement l'esthétique.
€€€• Sauvegarder ou du moins ne pas être à l'origine de la dégradation des tissus avec lesquels il est en
rapport.
€€€• L'intégration biologique de l'intermédiaire de bridge est essentiellement liée d'une part à sa morphologie,
à la nature du matériau utilisé et des contraintes exercées au niveau des dents absentes par l'intermédiaire
des connexions et des moyens d'ancrage.

III Morphologie des intermédiaires de pont


La forme des travées doit être envisagée en fonction des facteurs morphologiques et physiologiques des
crêtes gingivales, en fonction des facteurs d'hygiène, facteurs mécanique et enfin facteurs esthétiques.

Une foie assurée lors de la réalisation de la prothèse, la confection prothétique doit pouvoir respecter:

€€€• La morphologie de la surface en contact


€€€• Une bonne morphologie occlusale
€€€• Une bonne morphologie axiale
€€€• Le tout étant associé à l'utilisation de matériau qui ne présente pas d'agression au niveau tissulaire, et

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d'autre part un bon état de surface de ses matériaux

IV Impératifs auxquels doit répondre la forme de la travée


On a 2 exigences fondamentales :

€€€• doit permettre une autostimulation des tissus grâce au maximum de contact de la langue, les joues, les
lèvres et même les aliments peuvent exercer au niveau de ses tissus.
€€€• faciliter le nettoyage par les procédés usuels d'hygiène (procédés mécaniques).
€€€• la pérennité de l'intermédiaire de bridge est fonction du matériau utilisé
€€€• Ne pas agresser les tissus environnants.
€€€• Esthétiques.
€€€• L'épaisseur de travée doit avoir une épaisseur suffisante en fonction de l'alliage utilisé et la longueur de
la travée (travée longue doit être plus épaisse).
€€€• La résistance de la travée est proportionnelle.

V Morphologie externe
L'intermédiaire de pont est en rapport avec les tissus différents:

€€€• Face occlusale répondant aux dents antagonistes;


€€€• Faces proximales répondant aux moyens d'ancrage et aux dents supports;
€€€• Face gingivale répondant à la crête;
€€€• Face vestibulaire et linguale répondant respectivement aux joues et à la langue.

V.A. Rapport avec les dents antagonistes


Le rétablissement des rapports occlusaux avec les antagonistes va permettre de restituer l'efficacité
masticatoire et de maintenir la stabilité de l'occlusion.

Cette morphologie des surfaces doit être conditionnée d'une part par les mouvements fonctionnels de
la mandibule et d'autre part par la morphologie des dents antagonistes.

L'objectif majeur étant de diriger et de répartir les efforts sur les tissus du parodonte profond des
dents piliers.

On doit réaliser ou analyser l'angulation cuspidienne qui est en rapport avec l'age, type
constitutionnel (type facial) et l'adjonction antérieure.
Cette angulation doit correspondre à celle des dents antagonistes mais c'est le guide antérieur qui
conditionne véritablement la hauteur, l'orientation des cuspides sur un articulateur semi-
adaptable.

Il faudrait analyser la largeur des tables occlusales d'une manière générale, on préconise de diminuer
le diamètre vestibulo-lingual des tables occlusales pour limiter l'importance des forces appliquées
lors de la mastication qui va leur diminuer l'affaiblissement parodontal des dents piliers, cependant
la diminution de la largeur des tables on aura la diminution de surplomb, on va avoir une morsure de
joues ou création de zone propre à l'accumulation de plaque.

V.B. Les rapports avec les dents adjacents


Pour éviter toute déformation ou fracture, il va falloir:

€€€• Majeurer l'épaisseur de l'ancrage en regard de la travée.


€€€• Établir un large contact travée ancrage tout en dégageant l'embrasure pour la rendre plus
accessible au nettoyage.
€€€• Veiller à ce que la travée soit de section suffisante pour éviter toute déformation ou fracture.

V.C. Du point de vue de morphologie axiale


Les faces vestibulaires et linguales doivent avoir un profil convexe, les faces proximales doivent
délimiter des embrasures larges et facilement accessibles.

La surface de contact avec l'élément voisin aux ancrages ne doit pas dépasser la zone de 1/3 occlusal

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et 1/3 moyen pour permettre l'accès au nettoyage.

V.D.Les rapports avec la crête édentée


L'intermédiaire de bridge ne doit pas créer d'action mécanique directe, le contact avec la crête doit
être réduit et sans pression.

Il ne doit pas créer d'agression mécanique directe ou indirecte par l'intermédiaire de rétention de
plaque, cette rétention doit être minimisée par une surface polie et d'autre part la morphologie doit
permettre le nettoyage par des embrasures maximum dégagées.

VI Différents types d'intermédiaire de bridge


Selon la nature de rapports avec la crête édentée, on distingue 3 types :

VI.A.Supra muqueux
Forme classique

Cette arche, pour limiter la flexion va présenter une section dite pentagonale.

Après, la liaison est renforcée pour augmenter la résistance = arche plus robuste.

Stein indique pour crête mandibulaire très résorbée une forme ovoïde d'intermédiaire mais dont la
pointe reste toujours à distance.
Espace disponible suffisant
Réservé aux secteurs latéraux mandibulaires
La face située en regard de la crête est convexe pour faciliter le nettoyage Sont les plus
hygiénique mais qui ne sont pas esthétique.

VI.B.Juxta muqueux
Deux formes principales:

VI.B.a.Type ovoïde
En forme d'oeuf ou d'obus, intrados convexe, faible étendu de contact avec la crête,
dégagement des embrasures, facile à nettoyer, bien toléré.

Inconvénients :
€€€• Face vestibulaire dans sa partie cervicale n'est pas toujours alignée avec les dents
adjacentes, ne sont pas très esthétique
€€€• Utilisés pour les dents mandibulaires.

VI.B.b.Type selle
Selle classique/selle modifiée ne concerne que la face vestibulaire.

La surface de contact est de faible étendue.


La face gingivale est convexe l'embrasure est largement ouverte du coté linguale.

Hygiène assez aisée surtout utilisée lorsque la crête n'est pas très résorbée = secteurs
antérieures et latéraux.

VI.C.Infra muqueux
À proscrire, large surface de contact avec la crête, difficulté de nettoyage --> engendre
l'inflammation.

VII Matériaux utilisés


Métallique précieux, non précieux, résine, porcelaine

Il doit être inaltérable, ne doit pas s'oxyder sous l'influence de salive et la flore buccale

L'intégration de votre intermédiaire est liée à la nature du matériau utilisé en plus de la morphologie

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€€€• La porcelaine glacée étant un matériau de choix or des études ont montrés aussi bien l'or et la résine, la
céramique étaient bien tolérés s'ils étaient également polis
€€€• Par contre l'intermédiaire en résine lui à la longue dégage une odeur fétide du fait de la dégradation de
la surface par les bactéries buccales. (Problème reste posé)

Dans tous les cas il faut éviter de placer la jonction des 2 matériaux au contact de la muqueuse

L'intermédiaire doit se rapprocher de la forme des dents naturelles pour favoriser l'esthétique.

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3 - Choix et indications des ancrages
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Définition
€ 1.€ Ancrage
€ 2.€ Rétention
€ 3.€ Stabilisation
€ III.€ Critères auxquels doit répondre un ancrage
€ 1.€ Résistance
€ 2.€ Rétention
€ 3.€ Respect et protection des tissus dentaires
€ 4.€ Innocivité vis-à-vis de la gencive marginale
€ 5.€ Innoncivité au niveau du parodonte profond
€ 6.€ Auto-nettoyable
€ 7.€ Esthétique
€ IV.€ Classification des différents types d'ancrages
€ 1.€ Ancrage coronaire périphérique
€ 1.€ Couronne coulée: CC
€ 2.€ Couronne céramo-métallique: CCM
€ 3.€ Couronne à incrustation vestibulaire: CIV
€ 2.€ Ancrage corono-radiculaire: Couronne Richmond
€ 3.€ Ancrage coronaire partiel
€ V.€ Choix des ancrages
€ 1.€ Hygiène
€ 2.€ Vitalité ou non-vitalité pulpaire
€ 3.€ Morphologie de la dent
€ 4.€ Puissance des muscles masticateurs
€ 5.€ Nombre de dents à remplacer et leur volume
€ VI.€ Indications des différents ancrages
€ 1.€ Sur dents pulpées
€ 2.€ Sur dent dépulpées

I Introduction
La prothèse conjointe est un procédé de choix dans le traitement de l'édentation partielle.

Elle assure le bien être du patient en rétablissant à la fois:

€€€• L'esthétique
€€€• Des rapports occlusaux harmonieux
€€€• Et une efficacité masticatoire

II Définition
II.A.Ancrage
Représente la partie du pont qui est scellée sur une dent support préparée préalablement pour le
recevoir.

Le premier rôle de l'ancrage est d'unir le corps du bridge aux piliers.

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Il doit restaurer la forme, la fonction et l'esthétique.

II.B.Rétention
La rétention est un phénomène qui s'oppose à la désinsertion de la prothèse.

Elle est assurée par une préparation adéquate de la dent piliée.

II.C.Stabilisation
Empêche la mobilisation de la prothèse sous l'action des forces obliques.

Rétention et stabilisation sont étroitement liées et sont indissociables.

III Critères auxquels doit répondre un ancrage


III.A.Résistance
L'épaisseur du métal doit être suffisante pour résister aux forces développées pendant la
mastication sans pour cela être encombrant.

III.B.Rétention
Elle dépend des facteurs suivants:

€€€• La faible convergence des parois axiales de la préparation


L'angle de dépouille doit être compris entre 0 et 10°

€€€• L'étendue des surfaces de contact dent-prothèse.

€€€• L'intimité de contact prothèse-préparation relève de la précision de coulée.

III.C.Respect et protection des tissus dentaires


L'ancrage idéal est celui qui nécessite le moins de mutilation dentaire.

Il doit protéger la dent, contre les chocs thermiques, la carie et la fracture.

La taille pour la mise en place de l'ancrage doit être suffisante pour assurer à la structure
métallique une épaisseur garantissant sa résistance, mais cette préparation doit être économe
pour éviter de fragiliser la dent pilier et menacer sa vitalité pulpaire.

III.D.Innocivité vis-à-vis de la gencive marginale


L'ajustage doit être maximale, donc l'épaisseur du ciment de scellement au niveau du joint dento-
prothétique doit être minimale.

III.E.Innoncivité au niveau du parodonte profond


Cet impératif est satisfaite si la face occlusale de l'ancrage présente une morphologie compatible
avec des rapports occlusaux harmonieux tant en occlusion-centrée que dans les mouvements de
latéralité.

III.F.Auto-nettoyable
Il doit favoriser une bonne hygiène.

III.G.Esthétique
L'ancrage doit passer inaperçu, ce qui suppose l'absence de métal visible et l'harmonie de teinte
du matériau cosmétique avec les dents voisines.

IV Classification des différents types d'ancrages


IV.A.Ancrage coronaire périphérique
IV.A.a.Couronne coulée: CC
Coiffe de recouvrement total indiqué sur dent postérieure.

Sa valeur rétentive et sa résistance mécanique sont appréciables.

IV.A.b.Couronne céramo-métallique: CCM


Cuisson d'une porcelaine sur une infrastructure métallique.

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Contre-indiquées sur les dents à pulpe volumineuse à cause de l'importance de la
taille.

IV.A.c.Couronne à incrustation vestibulaire: CIV


La couronne à incrustation vestibulaire ancrage de bridge ne diffère de la couronne à
incrustation vestibulaire unitaire que par une légère augmentation de l'épaisseur de
l'infrastructure métallique pour répondre aux contraintes de torsion et de flexion.

IV.B.Ancrage corono-radiculaire: Couronne Richmond


Elle comprend:

€€€• Un tenon assurant à lui seul la rétention, il doit être cylindro-conique


€€€• Une chappe recouvrant la section radiculaire
€€€• Une supra-structure cosmétique

En réalité, son utilisation comme ancrage de bridge n'est pas souhaitable pour un problème de
parallélisme, pour cela, il est préférable de faire un Inlay-core ou faux-moignon.
L'ancrage de bridge sera alors une couronne de recouvrement total.

IV.C.Ancrage coronaire partiel


Ce sont des onlays appelés encore couronne 4/5 pour molaire et prémolaire ou couronne 3/4 pour
les incisives et canines.

Ce sont des reconstructions qui permettent de laisser intact la face vestibulaire de la dent pilier.

Ils peuvent être utilisés comme couronne unitaire ou comme ancrage de bridge de courte portée.

V Choix des ancrages


Le choix des ancrages vise à assurer une bonne rétention, suffisante pour neutraliser les forces qui tendent
à désolidariser les dents préparées.

Ce choix s'opère après analyse des facteurs suivants.

V.A. Hygiène
Si l'hygiène est absente malgré les motivations du patient, il faut s'abstenir de faire une prothèse
conjointe.

La tendance à la carie contre indique les ancrages partiels et incite à faire des couronnes entières
dont les limites cervicales seront sous-gingivales.

V.B. Vitalité ou non-vitalité pulpaire


Selon le cas, l'ancrage peut être coronaire ou corono-radiculaire.

Un ancrage peut être partiel ou total.

V.C. Morphologie de la dent


Si la dent ne présente pas une hauteur suffisante pour assurer une rétention mécanique de la
prothèse, on peut être obligé de dévitaliser la dent et d'utiliser la racine.

V.D.Puissance des muscles masticateurs


Si cette puissance est augmentée, il faut augmenter au maximum la rétention de l'ancrage.

V.E. Nombre de dents à remplacer et leur volume


L'importance de l'édentation ne doit être négligée, on a signalé que les forces de descellement
étaient liées à la longueur de la travée qui subit des flexions lors de la mastication.

Il est logique de prévoir des ancrages coronaires périphériques très rétentifs pour une travée longue
alors que les coiffes partielles suffiront le plus souvent pour une travée correspondant à la perte
d'une ou deux dents.

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VI Indications des différents ancrages
VI.A.Sur dents pulpées
Si la travée de bridge est longue, et si les dents supports sont peu volumineuses, il conviendra
d'avoir le maximum de contact dent-ancrage pour augmenter la rétention en utilisant les ancrages
péri-coronaires totaux.

Exemple:
couronne coulée, couronne à incrustation vestibulaire ou couronne céramo-métallique

Si la travée de bridge n'est pas trop longue, c'est-à-dire deux dents contiguës ou non-contiguës
absentes et si les dents supports sont assez volumineuses, il conviendra d'utiliser des onlays.

Si la travée est très courte et que les dents piliers sont très volumineuses, on utilisera un Inlay qui
est un ancrage intra-coronaire.

VI.B.Sur dent dépulpées


Si la dent support est suffisamment haute pour assurer la rétention, on fait des couronnes a
recouvrement total (CC, CIV ou CCM)

Pour les pluriradiculée


Si la dent support est courte ou très délabrée, il faut exploiter une des racines et adjoindre un
tenon solidaire de l'armature métallique de la CC, CIV ou CCM

Pour les monoradiculées


Si la hauteur est insuffisante ou si la dent est très délabrée, la dent à tenon type Richmond est
indiquée.

On peut faire aussi un Inlay-core avec une coiffe à recouvrement total.

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4 - L'occlusion en prothèse conjointe
Plan du document:
€ I.€ Inroduction
€ II.€ Notions fondamentales en occlusodontie
€ 1.€ La relation centrée (RC)
€ 1.€ Référence mandibulo-crânienne
€ 2.€ Définition actuelle
€ 2.€ La Position d'Intercuspidation Maximale (P.I.M)
€ 3.€ Chemin de fermeture
€ 4.€ Table occlusale
€ 5.€ Crêtes marginales
€ 6.€ Fosses centrales
€ 7.€ Cuspides supports
€ 8.€ Points supports de l'occlusion
€ III.€ Physiologie de l'occlusion
€ 1.€ Examen de la P.I.M
€ 1.€ Rapports de dents en I.M
€ 2.€ Localisation des cuspides supports
€ 1.€ Premier groupe mandibulaire
€ 2.€ Deuxième groupe mandibulaire
€ 3.€ Troisième groupe maxillaire
€ 4.€ En résumé
€ 2.€ Examen des contacts occlusaux en rétrusion
€ 3.€ Recherche de la RC
€ 4.€ Examen des contacts occlusaux en protrusion
€ 1.€ Guidage antérieur ou guide incisif
€ 2.€ Interférence travaillante protrusive "I.P.T"
€ 3.€ Interférence protrusive non-travaillante "I.P.N.T"
€ 5.€ Examen des contacts occlusaux en latéralités
€ 1.€ Examen du coté travaillant
€ 1.€ Fonction Canine
€ 2.€ Fonction Groupe
€ 3.€ Interférence latérale travaillante
€ 2.€ Examen du coté non travaillant
€ 1.€ L'interférence latérale non travaillante
€ IV.€ Nécessité de l'utilisation d'un articulateur
€ V.€ Critères occlusaux en prothèse conjointe
€ 1.€ Phase préprothétique
€ 2.€ Reconstruction d'une incisive maxillaire
€ 3.€ Reconstruction d'une canine supérieure
€ 4.€ Reconstruction d'une dent cuspidée
€ VI.€ Conclusion

I Inroduction
La réussite d'une restauration prothétique conjointe dépend du maintien de l'harmonie des rapports
occlusaux.

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Il est essentiel que le praticien soit occluso-conscient.
La compétence exige de lui qu'il soit apte à diagnostiquer et à traiter les troubles occlusaux simples, ainsi
qu'à réaliser des constructions qui ne provoquent pas de dysharmonies iatrogènes.

II Notions fondamentales en occlusodontie


II.A.La relation centrée (RC)
II.A.a.Référence mandibulo-crânienne
C'est la position la plus postérieure, non forcée de la mandibule où les condyles occupent
la position la plus haute, postérieure et la plus médiane et symétrique dans leur cavité
glénoïde.
Position à partir de laquelle tous les mouvements de latéralité sont encore possibles.

C'est une position facilement reproductible donc référentielle.

II.A.b.Définition actuelle
La R.C. est la position physiologique la plus haute et la plus antérieure de contact
articulaire condylo-disquo-temporale favorisant la rotation des condyles selon un axe
charnière.

Elle autorise les différentes excursions mandibulaires.

Elle est référentielle.

II.B.La Position d'Intercuspidation Maximale (P.I.M)


C'est la position de référence dentaire qui détermine la situation de la mandibule lorsque les dents
maxillaires et mandibulaires établissent entre elles le maximum de contacts.

Cette position d'occlusion en I.M peut coexister avec des condyles en R.C et dans ce cas on parle
d'occlusion en relation centrée (O.R.C) (existe dans 8% des cas cliniques)

II.C.Chemin de fermeture
Nous demandons au patient, en position de repos, de serrer les dents; il quitte la position de posture
(R) pour trouver la position de fermeture en I.M (P.I.M)

La trajectoire décrite par le point inter-incisif est appelée "Chemin de Fermeture".

II.D.Table occlusale
On appelle "Table Occlusale", la surface occlusale des dents pluri-cuspidées formée par les versants
internes des cuspides vestibulaires et linguales (ou palatines)

II.E.Crêtes marginales
Elle représentent les limites mésiale et distale des tables occlusales.

Elles forment le rebord d'une fosse triangulaire qui constitue, avec la fosse correspondante de la
dent adjacente la surface d'appui de la cuspide antagoniste.

II.F. Fosses centrales


La fosse centrale, située au centre de la table occlusale des molaires, est destinée à recevoir la
cuspide-antagoniste qui s'appuie sur la partie inférieure de ses versants.

Le fond de la fosse centrale n'a pas de contact occlusal.

II.G.Cuspides supports
Les cuspides qui s'articulent en PIM avec crêtes marginales et les fosses centrales des tables
occlusales sont appelées "cuspides supports" ou "cuspides d'appui".

Elles maintiennent la D.V.O

II.H.Points supports de l'occlusion


En P.I.M, le sommet sphérique des cuspides supports est en contact avec des lignes courbes. Le

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contact de ces surfaces se fait donc en des points ou des formes très circonscrites, ce sont les
"points supports de l'occlusion".

III Physiologie de l'occlusion


III.A.Examen de la P.I.M
III.A.a.Rapports de dents en I.M
D'après la classification d'angle, la relation des arcades dans les zones au niveau. des
canines est la suivante :

€€€• Classe I : canine maxillaire distale d'une demi dent par rapport à la canine
inférieure
€€€• Classe II : canine maxillaire est en mesio-clusion par rapport à la canine inférieure
€€€• Classe III: canine maxillaire est en disto-clusion.

III.A.b.Localisation des cuspides supports


Il existe 3 groupes de cuspides supports, deux à la mandibule et une au maxillaire:

1 Premier groupe mandibulaire


Ce sont les cuspides vestibulaires des prémolaires et molaires inférieures, elles
sont les plus importante pour assurer la stabilité de l'occlusion en P.I.M.

Les points supports du premier groupe s'articulent principalement avec les crêtes
marginales maxillaires.

2 Deuxième groupe mandibulaire


Bords libres (occlusal) des incisive et canines qui viennent s'appuyer sur les faces
palatines du groupe incisive-canin supérieur.

Dans la classe I d'angle, les latérales et les canines inférieures s'articulent avec 2
dents supérieures; par contre les centrales inférieures ne prennent appui que sur
la centrale antagoniste.

L'existence des points supports de l'occlusion ; au niveau des incisives et des


canines stabilise l'occlusion en P.I.M. et durant les mouvements de protrusion et
de latéralités.

3 Troisième groupe maxillaire


Ce sont les cuspides palatines des prémolaires et molaires maxillaires qui sont
des cuspides supports.

4 En résumé
En P.I.M. les contactes occlusaux au niveau des prémolaires et molaires sont
établis de la façon suivante:

€€€• Les points cuspides vestibulaires inférieures entrent en contact avec les
crêtes marginales supérieures.
€€€• La 2ème cuspide vestibulaire des molaires inférieur occluse avec la fosse
centrale des M supérieures.
€€€• Les pointes cuspides palatines supérieures entrent en contact avec les fosses
distales des prémolaires et les fosses centrales des molaires inférieures.
€€€• La 2ème cuspide palatine des Molaires, occluse avec les crêtes marginales
des molaires inférieures.

III.B.Examen des contacts occlusaux en rétrusion


À partir de la P.I.M, la mandibule peut effectuer un mouvement de recul en maintenant les
contactes dento-dentaires: c'est la "rétrusion".
Cette position de contact en R.C. se situe le plus souvent en arrière de la P.I.M de 0,1 à 1,2mm.

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Ce glissement est harmonieux dans la mesure où les surfaces occlusales de plusieurs dents
participent au mouvement sur tout le trajet.
Si le premier contact en R.C. est localisé à une seule dent, ce contact devient un obstacle : c'est
un contact prématuré.

III.C.Recherche de la RC
En l'absence de spasmes musculaires, le patient doit être détendu.

On lui demande d'ouvrir grand la bouche et nous plaçons le pouce sur la face vestibulaire des
incisives inférieures sans exercer de pression.
Après 30s nous lui demanderons de fermer doucement en guidant le mouvement de fermeture en
R.C.

III.D.Examen des contacts occlusaux en protrusion


III.D.a.Guidage antérieur ou guide incisif
Le mot de protrusion représente le trajet qu'effectue la mandibule lorsque les incisives
inférieures glissent sur les faces palatines des incisives supérieures, depuis la P.I.M
jusqu'au bout à bout incisif qui est la position de protrusion. La surface qui s'étend des
points supports de l'occlusion en P.I.M jusqu'au bord libre constitue le guide incisif ou
guidage antérieur.

III.D.b.Interférence travaillante protrusive "I.P.T"


Tout obstacle qui empêche d'aller d'une façon harmonieuse de la P.M.I à la position de
protrusion est appelé « interférence protrusive ».

L'interférence protrusive travaillante se situe au niveau des incisives qui sont chargées
de guider la protrusion.
Si une dent antérieure entre en contacts seule durant la protrusion, cette dent
constitue un obstacle qui peut entraîner une déviation des trajets occlusaux en
dehors du plan sagittal.

III.D.c.Interférence protrusive non-travaillante "I.P.N.T"


Durant la protrusion, il est souhaitable que la désocclusion des dents postérieures soit
immédiate et totale.

Si le contacts des dents antérieures est interrompu durant le glissement, l'obstacle


postérieur représente une interférence protrusive non travaillante qu'il faut corriger
(meulage).

III.E.Examen des contacts occlusaux en latéralités


Dans un mouvement de latéralité, le coté vers lequel se déplace la mandibule est appelé «coté
travaillant le coté opposé constitue le «coté non travaillant» ou «balançant ».

III.E.a.Examen du coté travaillant


Il a pour but d'identifier la ou les surfaces de guidage qui conduisent la fonction
latérale.

Il existe 2 éventualités : soit la canine guide seule le mouvement de latéralité et on a


une fonction canine, soit on a une fonction de groupe (canine + groupe de dents).

1 Fonction Canine
À partir de la P.I.M, le patient glisse sa mandibule latéralement en gardant les
contactes jusqu'au bout à bout.
Si la canine maxillaire conduit seule le mouvement sur tout le trajet, on a une
fonction canine.
Dès le départ et durant tout le mouvement, la désocclusion de toutes les

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autres dents et immédiate et totale.

La canine supérieure possède le parodonte le plus résistant pour conduire


la fonction latérale

2 Fonction Groupe
Si par contre, plusieurs dents, y compris la canine, guident le mouvement latéral,
on a une fonction groupe. Les forces occlusales sont distribuées
harmonieusement sur toutes les dents guides. C'est une fonction difficile à
équilibrer car il s'agit d'obtenir sur chaque dent guide des contactes simultanés et
des forces égales, depuis le P.I.M. jusqu'au bout à bout cuspidien.

Remarque

Désocclusion...
Dans les deux fonctions, il doit exister une désocclusion immédiate
et totale de toutes les dents du coté balançant.

3 Interférence latérale travaillante


C'est un obstacle au glissement durant le mouvement latéral qui est alors
supporté par une dent autre que la canine durant une partie du trajet, comme
conséquence pour cette dent, les forces latérales entraînent un trauma
parodontal.

Les prémolaires et les incisives latérales supportent mal les interférences


travaillantes.

III.E.b.Examen du coté non travaillant


Durant le mouvement de latéralité, il ne doit exister aucun contact dento-¬dentaire du
côté non travaillant.

• L'interférence latérale non travaillante


Représente le point d'application de forces latérales très importantes qui
provoquent un trauma au niveau des dents causales et de leurs tissus de soutien.

Le patient cherche à éviter l'obstacle et l'hyperactivité musculaire peut être à


l'origine d'une dysfonction musculaire ou articulaire.

IV Nécessité de l'utilisation d'un articulateur


De par sa similitude anatomique avec le massif facial et de par sa conception, l'articulateur facilite la
visualisation des arcades dentaires et de leur contacter occlusaux dans toutes les situations et les différents
plans de l'espace.

En effet, il n'existe ni langue ni joues, ni une quelconque muqueuse.


C'est une mécanique infatigable qui autorise de nombreuses manipulations aidant à la visualisation et à la
compréhension de la cinématique dento-dentaire.

De plus, l'articulateur demeure le seul intermédiaire mécanique de l'occlusion dentaire entre le praticien et
le prothésiste qui construira la future prothèse conjointe.

Il pourra être semi-adaptable ou adaptable en fonction de l'étendue de la prothèse.

V Critères occlusaux en prothèse conjointe


V.A. Phase préprothétique
Avant d'entreprendre le traitement prothétique par prothèse conjointe, il faut faire un examen
clinique qui nous conduit souvent à un traitement préprothétique, entre-autre occlusal.

Nous envisagerons deux éventualités:

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€€€• Le patient ne présente pas de troubles musculaires et articulaires : la restauration conjointe est
entreprise immédiatement.
€€€• Le patient se plaint de douleurs musculaires et articulaires: les troubles de l'occlusion sont un
facteur important dans la responsabilité de ces symptômes.
Dans ce cas, le traitement est d'abord symptomatique afin de diminuer la douleur et améliorer les
mouvements mandibulaires.

Pour cela, on utilisera une gouttière occlusale qui va répartir les forces occlusales sur l'ensemble
de la denture et diminuer les spasmes douloureux.
La gouttière occlusale est réalisée en résine sur le modèle maxillaire monté sur articulateur
semi-adaptable.

V.B. Reconstruction d'une incisive maxillaire


La position des incisives maxillaires résulte de l'équilibre des contactes des dents antagoniste en
P.I.M. et lors des mouvements fonctionnels.

La concavité palatine de l'incisive maxillaire ne peut être reconstruite arbitrairement, ceci pour
obtenir une répartition harmonieuse des forces appliquées.

V.C. Reconstruction d'une canine supérieure


Si la couronne est totalement détruite, sa reconstitution exige une réflexion préalable qui doit
prendre en compte les considérations occlusales, parodontales et esthétiques.

Le praticien fait le choix du schéma occlusal à établir.

€€€• En situation de fonction canine : lorsque le parodonte est jugé apte à supporter les forces
résultantes de cette fonction, la situation est maintenue.
€€€• En situation de fonction groupe : L'état du support parodontal est aléatoire. Dans cette fonction,
un problème esthétique peut se poser car pour s'y intégrer la couronne clinique devra être
raccourcie.
€€€• Quelque soit le schéma occlusal choisi la procédure clinique comporte toujours la réalisation
d'une dent provisoire rétablissant l'esthétique et la fonction. La morphologie de la face palatine est
précisée par l'équilibration soustractive et additive jusqu'à satisfaction des impératifs occlusaux.

V.D.Reconstruction d'une dent cuspidée


On analyse successivement :

€€€• Les contacts statiques : dan la P.IM., repérée, avant insertion de la prothèse, les rapports
occlusaux ne doivent pas être modifiés ni en situation, ni en intensité après l'insertion du bridge.
€€€• Les contacts prématurés en rétrusion : Les prothèses unitaires ne doivent pas entraver le libre
passage vers la position de R.C. Une interférence occlusale est le plus souvent signalée par le
patient. Il faut donc à ce stade détecter et localiser systématiquement :
€€€• Les interférences, en K.C., sous forme d'une prématurité entre versants mésiaux des dents
maxillaires et versant distaux des dents mandibulaires (MS.DI).
€€€• Les interférences travaillants, contacts prématurés entre les dents maxillaires (versants
internes des cuspides vestibulaires et versants externes des cuspides palatines) et les dents
mandibulaires (versants externes des cuspides vestibulaires et versants internes des cuspides
linguales).
€€€• Les interférences non travaillantes entre les versants internes des cuspides.
€€€• Les interférences en propulsion (contacts prématurés entre les versants mésiaux des dents
mandibulaires et le; versants distaux des dents maxillaires (MI-DS) )

VI Conclusion
La réussite d'un reconstruction prothétique conjointe unitaire ou plurale repose sur de solides connaissances
de l'anatomie et de la physiologie de l'occlusion, ainsi que de la maîtrise de l'utilisation d'un articulateur
semi adaptable (ou adaptable) aussi bien par le praticien que par le prothésiste au laboratoire.

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5 - Parallelisme et rétention
Plan du document:
€ I.€ Introduction
€ II.€ Parallélisme
€ 1.€ Axe d'insertion
€ 1.€ Dans le cas d'une prothèse unitaire
€ 2.€ Dans le cas d'une prothèse plurielle
€ 1.€ Insertion par translation
€ 2.€ Insertion par mouvements complexes associant translation et
rotation
€ 3.€ Choix de l'axe d'insertion d'un bridge
€ III.€ Rétention
€ 1.€ Définition
€ 2.€ La stabilisation
€ 3.€ Les différents mouvements qui tendent à desceller le bridge
€ 1.€ Mouvement de bascule
€ 2.€ Mouvement de renversement
€ 3.€ Mouvement de torsion
€ 4.€ Mouvement de flexion
€ 4.€ Conception du bridge de point de vue de la rétention
€ 1.€ Choix des dents supports
€ 1.€ Loi de Dechange
€ 2.€ Loi de Biliard
€ 3.€ Loi de Saudrin
€ 4.€ La théorie de Roy
€ 2.€ Nombre de dents supports
€ 1.€ Remplacement d'une dent
€ 2.€ Remplacement de deux dents contiguës
€ 3.€ Remplacement de trois dents absentes
€ 4.€ Replacement des quatre incisives supérieures
€ 3.€ Les facteurs qui conditionnent le choix de l'ancrage
€ 1.€ La vitalité ou la non vitalité pulpaire
€ 2.€ La catégorie à laquelle appartient la dent support
€ 3.€ La morphologie particulière de la dent support
€ 4.€ L'anatomie dentaire
€ IV.€ Les moyens de rétentions supplémentaires utilisées pour lutter contre les
forces qui sollicitent un bridge
€ 1.€ Suivant l'axe d'insertion
€ 2.€ Dans le sens vestibulo-lingual
€ 3.€ Dans le sens mésiodistal

I Introduction
Toute restauration prothétique fixée doit satisfaire à trois critères:

€€€• Mise en place aux seins des arcades dentaires, c'est l'insertion qui nécessite le parallélisme des différents
moignons.
€€€• La consolidation avec les dents supports: c'est la rétention.

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€€€• La résistance aux forces appliquées pendant les différentes fonctions: c'est la stabilisation.

II Parallélisme
Le parallélisme est approximatif, il n'est jamais absolu, nous devons obtenir selon l'expression de Leiliard du
"presque-parallélisme", c'est à dire que les dents supports doivent être de dépouille par rapport à l'axe
d'insertion générale choisi du bridge.

• Axe d'insertion
II.A.a.Dans le cas d'une prothèse unitaire
La mise en place sur la préparation dentaire est conduite selon un mouvement vertical de
translation, le long d'un axe dit axe d'insertion, cet axe est confondue avec le grand axe de
la dent.

Lors de la réalisation de la préparation, il convient de faire converger légèrement les parois


vers le grand axe d'insertion.

II.A.b.Dans le cas d'une prothèse plurielle


L'insertion des ancrages peut être envisagée:

€€€• Soit par un mouvement de translation comme pour une prothèse unitaire et cela
demande le parallélisme accroché de parois de préparation.
€€€• Soit par un mouvement complexe associant translation et rotation.

1 Insertion par translation


Pour obtenir le parallélisme approché des préparations dentaire, il faut au préalable
choisir l'axe d'insertion général du bridge, les dents supports doivent être de
dépouille par rapport à l'axe générale du bridge.

Le degré de convergence vers la face occlusale varie de 0 à 10 degrés, l'angle idéale


est de 6°, l'axe d'insertion de bridge est la bissectrice résultante des angles formés
par les axes des différents piliers, une fois définie c'est par rapport à lui que
s'organise l'angle de dépouille des parois dentaires, l'insertion par translation est
indispensable chaque fois que l'on utilise des ancrages à tenon dentinaires solidaire
de la structure métallique.

Dans le cas de grandes constructions prothétiques, si les dents piliers multiples


présentent des axes divergents, la solution consiste à fragmenter le bridge en
différents segments qui seront solidarisées par des attachements.
Chaque segment est alors indépendant et peut s'insérer par translation.

2 Insertion par mouvements complexes associant


translation et rotation
Elle est indiquée dans le cas où la divergence des axes dentaires est plus ou moins
importante.

3 Choix de l'axe d'insertion d'un bridge


Les axes d'insertion des ancrages sur les piliers doivent être parallèles entre eux et
doit y avoir qu'un seule axe d'insertion de bridge.

Et comme on la déjà vue, cet axe est la bissectrice des angles des axes des dents
piliers, les différents facteurs qui interviennent pour déterminer l'axe générale
d'insertion sont:

€€€• Si on doit réaliser un bridge avec comme support des dents pulpées et des dents
dépulpées, c'est la préparation sur dent pulpée en fonction de l'anatomie pulpaire
qui donnera l'axe d'insertion général.

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€€€• Bridge sur plusieurs dents dépulpées, c'est l'axe longitudinale de la racine la plus
faible qui constituera l'axe d'insertion, au cas où l'obtention du parallélisme
obligerait à une abrasion excessifs des parois proximales ou a élargissement excessif
des canaux radiculaires provoquant un glissement dangereux de la résistance
mécanique des piliers dentaires dans ce cas, on préfère utiliser des inlays core et sur
ces inlays core, on peut ensuite fixer le bridge.

III Rétention
III.A.Définition
La rétention est la résistance qui s'oppose aux forces de la désinsertion de la construction
prothétique selon son axe d'insertion.

On ne peut pas parler de rétention sans parler de stabilisation, elles sont étroitement liées et
souvent indissociable.

III.B.La stabilisation
Elle empêche la mobilisation sous l'effet des forces obliques ou dirigées vers l'apex et les contraintes
occlusales.

La rétention est conditionnée par la morphologie générale des préparations, c'est à dire:

€€€• La hauteur des préparations coronaires.


€€€• L'étendu des surfaces en contact.
€€€• La faible convergence des parois (parallélisme des différentes parois).

On peut donc dire que la rétention va de pair avec le parallélisme et si le parallélisme des parois qui
assurent la meilleure rétention mécanique, une prothèse conjointe droite pour éviter l'infiltration et
descellement des surfaces des parois et chaque encrage et du parallélisme de tout les ancrages
entre eux, l'ancrage doit pouvoir se maintenir sur la dent support alors qu'il n'est pas scellé, il doit
rester en contact étroit avec la surface de la préparation et résister aux forces qui tendent à l'en
séparer au cours des différentes fonctions.

III.C.Les différents mouvements qui tendent à desceller le bridge


III.C.a.Mouvement de bascule
Il est provoqué par des forces verticales normalement lors de la mastication, le contact
en A, se fait par ______ interposé, cependant, sur une reconstitution anarchique
responsable de contact prématuré au niveau de l'ancrage A est réalisée.

Il peut y avoir les conséquences suivantes:

Descellement des ancrages en A et B si les préparations ne sont pas rétentives.


Descellement en B et mobilisation en A de l'ancrage et de la dent support si la
rétention est excellente en A et insuffisante en B.
Descellement en A et mobilisation en B si la rétention est excellente en B et pas
suffisante en A.

III.C.b.Mouvement de renversement
Il est provoqué par des forces obliques qui s'appliquent sur les versants cuspidiens des
ancrages où existent des contacts prématurés provoquant un descellement de l'ancrage.

III.C.c.Mouvement de torsion
Il est provoqué par des forces multiples qui s'appliquent verticalement et latéralement.
C'est un mouvement complexe de bascule et de renversement, ce mouvement concerne
principalement les éléments prothétiques en extension, bridge ou bridge à un seul pipier

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(à proscrire).

Une force en A provoque:

€€€• De 1, descellement de l'ancrage.


€€€• De 2, mobilisation de l'ensemble dent + ancrage si la rétention est bonne.

III.C.d.Mouvement de flexion
Il est provoqué par les forces verticales appliquées sur la travée d'un bridge
€€€• Si la travée est très large.
€€€• Si le matériau utilisé présente quelques souplesses.

III.D.Conception du bridge de point de vue de la rétention


Le problème de la rétention de bridge fait appel à des notions métalliques mais c'est surtout un
problème qui ne peut être résolue qu'après un examen clinique minutieux complété par un examen
radiologique.

Ce problème sera en fonction des facteurs cliniques suivants:

€€€• Situation des dents sur l'arcade (dent supports).


€€€• Les conditions de l'occlusion.
€€€• La puissance des muscles masticateurs (il faut augmenter le nombre des dents piliers et préférer
les ancrages a revêtement dentaire total).
€€€• Le volume, la hauteur, la forme, la position, la vitalité pulpaire et la valeur intrinsèque des
dents supports.
€€€• L'importance du segment édenté.
€€€• Les exigences esthétiques du patient.

III.D.a.Choix des dents supports


Le choix à pour but d'apprécier la valeur mécanique des dents piliers, ceci pour obtenir
l'équilibre désiré entre les forces masticatoire et les résistances tissulaires, plusieurs
auteurs ont annoncé des lois visant à apprécier la valeur mécanique des piliers selon:

€€€• Leurs natures et leurs nombres;


€€€• Leurs situations sur l'arcade;
€€€• La forme de la racine;
€€€• La surface radiculaire efficace.

1 Loi de Dechange
Dechange attribue à chaque dent un coefficient, car elles n'ont pas toute la
même valeur prothétique, d'après Dechange la somme des cœfficient
masticatoire des dents piliers dites force de résistance doit être supérieure ou
égale a la somme des coefficient masticatoires des dents remplacer appelée force
de travail.

2 Loi de Biliard
L'augmentation du nombre des piliers voir alignés améliore les conditions
d'équilibre.

3 Loi de Saudrin
Une courbure prononcée détermine un mouvement de renversement qui doit être
équilibré par des appuis supplémentaires postérieurs (cas de bridge antérieur).

4 La théorie de Roy
Il divise l'arcade en 5 plans:

€€€• Un incisif;

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€€€• Deux plans canins;
€€€• Deux plans prémolo-molaire.

Les forces appliquées sur les diverses parties de l'arcade contrarier par
l'utilisation de pilier choisi sir plusieurs plans référence.
La connaissance de ces lois doit être compléter par un examen du parodonte et
un examen radiologique de chaque dent pilier.

III.D.b.Nombre de dents supports


1 Remplacement d'une dent
Il faut faire toujours appelle a deux dents supports.

Le Cautilever est à proscrire parce qu'il est mobilisable dans tout les sens et il y a
risque de fracture de la dent support.

2 Remplacement de deux dents contiguës


€€€• Si les deux dents absentes sont situées dans un seul plan de Roy, eux dents
piliers suffisent.
€€€• Si les deux dents à remplacer sont situées dans deux plans différents de Roy,
il est nécessaire de prendre 4 dents piliers à raison de deux de chaque côté de
l'édentation pour assurer la rétention.

3 Remplacement de trois dents absentes


Il faudra utiliser 3 dents support qui doivent être situées dans deux ou trois plans
de Roy.

4 Replacement des quatre incisives supérieures


Utilise les deux canines et les deux premières prémolaires.

III.D.c.Les facteurs qui conditionnent le choix de l'ancrage


1 La vitalité ou la non vitalité pulpaire
€€€• Sur la dent vivante, on aura un ancrage partiel ou total suivant l'indication
pulpaire clinique.
€€€• Sur la dent dépulpée, on aura un ancrage à recouvrement total ou un ancrage
radiculaire.

2 La catégorie à laquelle appartient la dent support


(Incisive, canine, prémolaire, molaire)

Une préparation intra-coronaire ne peut être envisagée que sur une dent
volumineuse.

3 La morphologie particulière de la dent support


Son volume, sa hauteur coronaire, la dent pulpée courte et peu volumineuse
recevra un ancrage a recouvrement total.

Elle sera dépulpée si un ancrage radiculaire s'avère indispensable pour assurer la


rétention.

4 L'anatomie dentaire
Son anatomie pulpaire suivant la forme, le volume, la situation de la pulpe, on
pourra utiliser des puits, des rainures, ou de cannelure pour assurer la rétention.

IV Les moyens de rétentions supplémentaires utilisées pour lutter


contre les forces qui sollicitent un bridge
IV.A.Suivant l'axe d'insertion
€€€• Parallélisme des surfaces préparées qui sont elle même parallèle à l'axe d'insertion.

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€€€• Augmentation de la surface dento-prothétique par des limites sous gingivales par des puits
dentinaires ou des tenons dentinaires.
€€€• Si la dent est pulpée et courte, par des tenons radiculaires, les préparations sont peu hautes et
peu volumineuses.
€€€• La rétention est proportionnelle à l'étendu de la surface de contact dento-prothétique plus la
surface dentaire.

IV.B.Dans le sens vestibulo-lingual


€€€• Parallélisme de ces parois entre-elles.
€€€• Aspect de la morphologie occlusale.
€€€• Si la préparation est courte, on peut augmenter la rétention en réalisant des rainures proximales
verticales mésiales et distales.

IV.C.Dans le sens mésiodistal


€€€• Parallélisme des parois entre elles.
€€€• Respect de la morphologie occlusale.
€€€• Rainures vestibulaires et linguales si nécessaire.

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6- Les empreintes en prothèse conjointe
Plan du document:
I. Introduction
II. Mise en condition gingivale
1. Techniques de mise en condition gingivale
2. Matériel nécessaire à la rétraction gingivale
3. Rétraction gingivale proprement dite
4. L'éléctrochirurgie
III. Les matériaux à empreintes
IV. Les techniques d'empreintes
1. Les techniques par guidage unitaire
1. Les coffrages métallo-résineux
1. Technique
2. Les chapes porte-empreinte
2. Les techniques sans guidage unitaire
1. Technique du double mélange
1. Technique
2. Wash technique

I Introduction
Impératifs auxquels doit obéir une empreinte:
• Une empreinte doit être une réplique exacte de l'intégrité de la préparation.
Elle doit concerner également les régions de contre-dépouille se trouvant au delà des limites
cervicales pour permettre au praticien et au technicien de laboratoire une réappréciation sans
équivoque des lignes de finition.
• Les dents et les tissus adjacents doivent également être enregistrés pour permettre la mise
en rapport des maxillaires supérieurs et inférieur et l'établissement d'une morphologie axiale
appropriée.
• L'empreinte des préparations ne doit comporter aucun défaut surtout au niveau des limites
cervicales.
• L'empreinte dans tous les cas doit être coulée immédiatement, la précision ne sera que
meilleure.

II Mise en condition gingivale


Une reconstitution prothétique ne doit s'envisager que dans un contexte sain (gingival) dépourvu
de tout signe inflammatoire.
La présence d'une inflammation même légère compromet sérieusement les résultats.
L'ajustage précis des bords prothétiques est essentiel pour éviter les récidives de carie ou
l'irritation de la gencive marginale.
Pour ces raisons, l'empreinte doit être extrêmement précise au niveau des limites cervicales
Quand celles-ci sont juxta ou sous-gingivale, il faudra procéder à l'élargissement temporaire du
sulcus, élargissement qui permettra la diffusion du matériau à l'intérieur du sillon afin
d'enregistrer ces limites.

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Aucune trace d'humidité ne doit exister au niveau du sillon, ceci se traduira par un manque de
matériau.

II.A.Techniques de mise en condition gingivale


La rétraction gingival est obtenu à l'aide d'un fil rétracteur empreigné de substance
chimique dont l'action s'ajoute à l'action mécanique du fil, la pression exercée sur la
paroi gingival du sillon supprime le suintement sulculaire.
Les substances les plus souvent utilisée pour empreigné le fil rétracteur sont:
• L'adrénaline à 8%
• L'alun (sulfate d'Al et de K)
L'adrénaline qui a une action vasodilatatrice provoque une rétraction temporaire des
tissus gingivaux.
Au niveau d'un sillon sain, l'adrénaline est sans danger.
Par contre, sur une surface gingivale dilacérée, l'accélération du rythme cardiaque et
l'augmentation de la pression sanguine sont indiscutables, c'est pour cela, chez les
cardiopathes et les allergiques à l'adrénaline et dans le cas d'hyperthyroïdie, on préfère
utiliser l'Alun.
L'adrénaline étant formellement contre-indiquée.

II.B.Matériel nécessaire à la rétraction gingivale


• Pompe à salive
• Ciseaux
• Présels
• Miroir
• Sonde
• Spatule en matériaux plastique
• Rouleaux de cotons
• Fil rétracteur

II.C.Rétraction gingivale proprement dite


• Le quadrant concerné par l'empreinte doit être parfaitement séché, une pompe à
salive est mise en place, la préparation est isolée avec du coton.
• On coupe 5cm de cordonnet rétracteur
• Câbler le cordonnet pour le rendre aussi fin que possible
• Former une boucle autour de la préparation et en tenir les extrémités tendues entre
le pouce et l'index.
• Commencer la mise en place du cordonnet en le poussant dans le sulcus sur la face
mésiale de la dent. Il doit être retenu sur la face distale pour aider sa mise en place
Lors de l'enfoncement du cordonnet sous la crête gingivale, l'instrument doit être dirigé
vers la portion du fil déjà placée.

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Si la pression s'exerce dans l'autre sens, on risque de le désinsérer.
Il est parfois nécessaire de maintenir le cordonnet avec un autre instrument.
Pour faciliter la mise en place sous-gingivale du cordonnet, l'instrument doit être orienté
vers la racine de la dent.
Si l'instrument pousseur est tenu parallèle à l'axe radiculaire, le cordonnet est plaqué
contre la paroi gingivale du sulcus et repoussée.
• Couper les excès de longueur du fil au niveau interdentaire.
• Les extrémités du cordonnet se recouvrent sur la face mésiale.
Vérifier que l'instrument est bien dirigé contre le cordonnet déjà placé (ici vers la face
distale)

II.D.L'éléctrochirurgie
Dans certaines conditions cliniques, l'utilisation du fil rétracteur ne suffit pas, il peut
exister des signes inflammatoires même discrets qui entraîne des hémorragies obligeant
le praticien à différer la prise de l'empreinte.
La limite cervicale parfois proche de l'attache épithéliale peut nous obliger de faire
l'éléctrosection des tissus gingivaux pour permettre l'accès aux lignes de finition et
contrôler l'hémostase.

III Les matériaux à empreintes


Plusieurs types de matériaux s'offrent a nous, le choix se fait en fonction de la convenance
personnel du praticien dans la facilité de manipulation et aussi du prix,
On a plusieurs familles:
• Les hydrocolloïdes réversibles
• Les élastomères de synthèse (polysulfures, élastomères siliconés)
• Les polyéthers

Famille de
Marque Avantages Inconvénients
matériaux
• Nécessite un dispositif
• Pas besoin de de conditionnement
porte-empreinte • L'empreinte doit être
• Hydrocolloïd
individuel coulée immédiatement
(Kerr)
• Légère humidité • Limites cervicales
Hydrocolloïdes • Rubberloid (Van
tolérée dans le sillon difficilement lisibles
réversibles R.)
gingivo-dentaire Matériau fragile au niveau
• Surgident
• Propre et agréable du sillon gingivo-dentaire
(Lactonal)
• Facile à couler • Possibilité de brûler le
• Peu coûteux patient si le matériau est
mal manipulé.
• Ne nécessite pas rie • Nécessite un porte-
• Coeflex (Coe)
matériel particulier empreinte individuel.
Élastomères de • Permlastic (Kerr)
• Grande résistance • Hydrophobe, donc
synthèse polysulfures. • Néo-Plex
au niveau du sillon absolue nécessite d'un
(Lactonal)
girgivo-dentaire sillon gingivo-dentaire

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• Lecture facile des rigoureusement sec.
limites cervicales. • Les contre-dépouilles
• La coulee du importantes doivent être
modèle peut être comblées.
différée. • Odeur critiquable.
• Peut être traité par • Tâches indélébiles.
électro-déposition • Nécessité de grandes
d'argent. précautions lors de la
• Possibite de coulée des modèles.
réaliser plusieurs
modèles à partir de la
même empreinte.
• Nécessité d'un porte-
• Ne nécessite pas de empreinte individuel.
matériel particulier. • L'empreinte doit être
• Grande résistance coulée immédiatement.
Élastomères de • Etasticon (Kerr) au niveau du sillon • Hydrophobe donc
synthèse silicone • Jelcorre (Caulk) gingivo-dentaire absolue nécessité d'un
(standard) • SIR (Sterndent) • Lectures faciles des sillon rigoureusement sec
limites cervicales • Conservation difficile.
• Odeur et aspect • Nécessité de grandes
agréables. précautions lors de la
coulée des modèles.
• L'empreinte doit être
• Ne nécessite pas de
coulée immédiatement.
porte-empreinte
• Hydrophobe, donc
• Ne nécessite pas de
absolue nécessité d'un
matériel particulier
Élastomères de sillon gingivo-dentairs
• Citricon (Kerr) • Grande résistance
synthèse silicone très rigoureusement sec.
• Xantopren et au niveau du sillon
haute Viscosité et • Conservation difficile
• Oplosil (Unitek) gingivo-dentaire
rebasés • Nécessité de grandes
• Lecture facile des
précautions lors de la
limites cervicales.
coulée des modèles.
Odeur et aspect
• Coûteux.
agréables
• Se déforme facilement

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• Ne nécessite pas de
matériel particulier
• Lecture facile des
limites cervicales. • Nécessité d'un porte-
• Prise rapide empreinte individuel
• Stabilité • Les contre-dépouilles
• Impregum dimensionnelle importantes doivent être
Polyéther (Premier) supérieure. comblées
• Polygel (Caulk) • La coulée de • Nécessite de grande
l'empreinte peut être précautions lors de la
différée coulée des modèles
• Possibilité de • Coûteux.
réaliser plusieurs
modèles à partir de la
même empreinte
Les élastomères sont de nos jours les plus utilisés, ils sont commercialisés sous forme:
• Haute (lourde)
• Moyenne (regular)
• Basse (light) viscosité.

IV Les techniques d'empreintes


IV.A.Les techniques par guidage unitaire
IV.A.a.Les coffrages métallo-résineux
La technique est basée sur une mise en condition particulière d'un tube en
cuivre qui va permettre d'enregistrer de manière quasi-parfaire les limites
cervicales.
Son principal inconvénient réside dans la difficulté de sa réalisation.

• Technique
On place un tube sur le moignon, sur la partie supérieure du tube, on
place de la cire, la cire est refoulée à l'intérieur du tube jusqu'à le
remplir.
On place ensuite de la résine auto- sur la face supérieure du tube.
Avant que la résine ne durcisse, on fait fermer le patient en
intercuspidation maximale, l'indentement de la dent antagoniste
permettra de retrouver l'occlusion lors de la mise en articulateur.
L'ensemble: tube de cuivre + résine = coffrage métallo-résineux (CMR)
Ce coffrage est désinséré, la cire interne retirée, on introduit ensuite
à l'intérieur du CMR un élastomère de haute viscosité, cet élastomère
sera rebasé par un élastomère de "basse viscosité", le ou les coffrages
étant en place, le praticien injecte un élastomère de basse viscosité
autour du tube pendant que l'assistante charge un porte-empreinte de
série garnie d'un élastomère de haute viscosité.
Le praticien prendra l'empreinte de situation où se trouve le ou les
CMR et on passe à la coulée au laboratoire.

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IV.A.b.Les chapes porte-empreinte
La technique est similaire au CMR sauf que dans ce cas, il s'agit de chape en
résine réalisée au laboratoire sur les moignons à partir d'une empreinte
préliminaire faire à l'alginate.

IV.B.Les techniques sans guidage unitaire


Ils sont les plus utilisés car ils sont de réalisation facile.

IV.B.a.Technique du double mélange


Un élastomère siliconés commercialisé sous forme de deux pâtes (base +
catalyseur)
La stabilité dimensionnelle n'est pas bonne, donc il faut les couler
immédiatement.

• Technique
Sur un modèle issu d'une empreinte à l'alginate, on confectionne un
porte-empreinte-individuel, il ne doit pas y avoir un contact entre la
préparation et le PEI.
Le praticien insère le fil rétracteur dans le sillon et on place la pompe
à salive pour assécher le champ opératoire.
L'aide d'une assistante est indispensable.
Sur une plaque de verre, on dispose de 4cm de base et 4cm de
catalyseur d'un silicone de basse viscosité.
Sur une autre plaque de verre, on met 4cm de base et 4cm de
catalyseur de silicone de moyenne viscosité servira de garnir le PEI.
Le chargement du matériau dans la seringue et dans le PEI se fera
simultanément, le praticien retire le fil, injecte le basse viscosité
autour des préparations et dans le sulcus.
Une fois terminée, il donne la seringue à l'assistante qui lui remet le
PEI chargé du matériau de moyenne viscosité, il l'insère sur l'arcade et
maintien une pression pendant 8 à 10 minutes.
La prise d'élastomère est jugée suffisante lorsqu'un instrument
rebondit sans laisser de trace (élasticité parfaite)
L'empreinte est alors désinsérée d'un geste sec pour éviter toute
déformation.
On rince, on élimine les tracés de salive et de sang et on assèche.
Pour l'antagoniste, la prise d'empreinte est réalisée à l'alginate.

IV.B.b.Wash technique
Elle consiste à utiliser un élastomère de haute viscosité qui sera rebasé
avec un élastomère de basse viscosité après la dépose du fil rétracteur.
L'élastomère de haute viscosité est chargé dans le porte-empreinte de série
conventionnel, on prend l'empreinte de toute l'arcade.

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Les alvéoles laissés par la préparation seront agrandis à l'emploi d'un
bistouri.
L'empreinte sera ensuite rebasé par un matériau de basse viscosité.
La prise d'empreinte de haute viscosité dure poussera le matériau de basse
viscosité à l'intérieur du sulcus, ce qui permettra un bon enregistrement des
limites cervicales même si celles-ci sont sous-gingivales.
C'est la technique la plus utilisée à cause du gain de temps.

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7 - Le traitement des empreintes
Plan du document:
I. Impératifs auxquels doit obéir un modèle
II. Les principaux matériaux du traitement
1. Traitement par coulée de plâtre
2. Traitement par galvanoplastie
1. Principe du traitement
2. Traitement proprement dit
3. Traitement par résine époxy
4. Traitement par la technique de fractionnement
1. Technique par fractionnement par Dowell-pins
1. Premier temps
2. Deuxième temps
2. Technique de fractionnement par Die-Lock
3. Le système de Pindex

I Impératifs auxquels doit obéir un modèle


L'empreinte des préparations doit être traités avec soin pour que les efforts consentis
par le praticien ne soient pas inutiles, le modèle tiré de cette empreinte doit:
• Être exempte de bulles surtout au niveau des limites cervicales
• Ne doit présenter aucune déformation
• Doit être préparé pour permettre l'accès aux limites cervicales lors de l'élaboration
des maquettes en cire
• Il doit représenter toute l'arcade car c'est lui qu'on place sur l'articulateur, il doit
ay avoir des rapports très précis avec l'antagoniste.
• Les MPU intéressant les préparations doivent être amovibles, c'est-à-dire qu'il faut
qu'ils puissent s'enlever et se remettre à volonté sur le modèle, cette amovibilité du
MPU permettra au prothésiste de faire la finition de la maquette en cire.

II Les principaux matériaux du traitement


II.A.Traitement par coulée de plâtre
Ce sont des plâtres dentaires dérivés du Gibbs, les plâtre pierre synthétique
sont constitués de sulfates de Ca++ synthétique, la préparation du plâtre peut
être manuelle (bol+spatule) ou mécanique (le mélange se fait à l'aide d'un
vibreur sous vide)
Le plâtre est déposé par petite quantité à des extrémités de l'empreinte et le
plâtre fera son chemin autour de l'empreinte, le démoulage se fait à 2h après.
Il faut utiliser du plâtre très dur tel que:
• Le Dantsite
• Vel Mix, et le

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• Fugirock

II.B.Traitement par galvanoplastie


C'est un moulage électrolytique donnant des objets métalliques.

II.B.a.Principe du traitement
Consiste à obtenir un MPU à partir d'une empreinte rendue
conductrice sur laquelle s'effectue le dépôt métallique
(éléctroposition)
À la fin, nous obtenons une copie métallique dont l'extérieur
reproduit la préparation.
Les dépôts obtenues: Ag, Cu, Ni

II.B.b.Traitement proprement dit


Préparation des surfaces afin de les rendre capable de recevoir le
métal électro-déposé.
Électrodéposition proprement dite est électrolytique
Remplissage de l'empreinte destiné à soutenir la pellicule de métal et
à matérialiser les autres éléments de l'arcade.
L'installation de la galvanoplastie:
Il faut une cuve avec deux électrodes (une positive et l'autre
négative) et une solution de sulfate de Cu, pendant que l'anode se
dissout, la cathode reçoit le dépôt de Cu, la cathode correspond en
fait à l'empreinte rendue conductrice.
Elle recevra le cuivre libéré par l'anode.

II.C.Traitement par résine époxy


Les résines synthétiques utilisées comme matériau de moulage ont des
propriétés variables, elles présentent une stabilité bidimensionnelle
équivalente au matériau déposé.
Les résines époxy présentant une haute viscosité qui les prédisposent à la
formation de bulles d'air, c'est pourquoi, la méthode prévoit la coulée de
l'empreinte par centrifugation.

II.D.Traitement par la technique de fractionnement


Le modèle de travail obtenu par cette technique se compose d'un ou plusieurs
MPU intégrés dans un modèle de situation représentant les autres éléments de
l'arcade.
Le MPU est fixé dans le modèle de travail par une tige de cuivre conique ou par
des tenons en acier inoxydables présentant des méplats axiaux.
Caractéristiques du MPU, un MPU doit:

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• Pouvoir être remplacé sans équivoque dans le modèle de travail
• Il doit être stable même lorsqu'on retourne le modèle
• Le modèle de travail avec le MPU doit pouvoir être monté sur articulateur.
• Les MPU destinés aux reconstitutions plurales doivent être parallèles entre
eux.
Il existe deux systèmes pour obtenir ces MPU:
• Premier: les tiges de repositionnement métalliques (Dowell-pins)
• Deuxième:
• Les dispositifs Die-lock
• Le système Pindex.

II.D.a.Technique par fractionnement par Dowell-


pins
1 Premier temps
La partie rétentive du pin métallique (partie striée) est
incorporée dans une première couche de matériau de
remplissage (plâtre dur ou résine) dont le niveau doit dépasser
d'environ 3mm l'empreinte des dents.

2 Deuxième temps
Après durcissement, un socle au plâtre est réalisé.
Le positionnement du Dowell-pins se fait selon deux possibilités:
• Soit, il est placé directement dans le centre de préparation,
dans le plâtre encore mou, après la première coulée.
• Soit, il est placé dans l'empreinte avant la coulée du plâtre
grâce à un système de maintien très simple représenté par une
invisible pince à cheveux et des épingles.
Le Dowell-pins est maintenu entre les deux bras de l'invisible au
dessus de l'empreinte de la préparation, elle même stabilisée
par l'emploi d'aiguilles et de cire collante.
On coule le plâtre dans l'empreinte jusqu'à englober l'extrémité
strié du Dowell-Pins.
Des trombones sont dans le plâtre mou entre les Dowell-Pins, ils
servent de moyens de rétention au socle.
La prise du plâtre est terminée, les épingles et les invisibles
sont retirés et une boulette de cire est placée à l'extrémité de
chaque Dowell-Pins, elle sert de repère (extrémité du Dowell)
Le plâtre autour des tiges de repositionnement est enduit d'une
couche séparatrice (vernis), ceci permettra la désinsertion des
MPU du modèle de travail.

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On coule ensuite une deuxième partie du plâtre jusqu'au rebord
de l'empreinte.
Une foi le plâtre durci, le modèle est désinséré de l'empreinte,
il est meulé.
Rechercher les boulettes de cire et les supprimer.
À l'aide d'une scie de _____, on scie les faces mésiales et
distales de chaque MPU, ces traits de scie sont légèrement
convergents vers le bas du modèle pour faciliter leur
désinsertion.
Taper doucement avec le manche d'un instrument, sur
l'extrémité du Dowell-Pins, pour libérer les MPU
Finir la préparation de la base du MPU avec une lame n°25n
mettre la ligne de finition avec un crayon rouge.

II.D.b.Technique de fractionnement par Die-Lock


Consiste à couler du plâtre Pierre dans un moule en plastique
démontable, puis on y incorpore la base du modèle de travail
préparé et taillé.
Une fois le plâtre durci, le moule est démonté, le modèle est
fracturé en fonction du nombre de préparation.

II.D.c.Le système de Pindex


C'est un appareil qui consiste à creuser des puits grâce à des
perceuses minces d'un système de localisation ponctuelle par spot
lumineux, ces puits sont forés en regard de la préparation, à
l'intérieur des puits, on colle de Dowell-pins.
Une fois qu'ils sont fixés, on précède au fractionnement du modèle.

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8-Les prothèses provisoires
Plan du document:
I. Introduction
II. Définition
III. Impératifs auxquels doit répondre une prothèse provisoire
1. Protection pulpaire
2. Stabilité
3. Fonction occlusale
4. Hygiène aisée
5. Non agression de la gencive marginale par le bord cervical
6. Solidité et rétention
7. Esthétique
IV. Différents moyens de réalisation d'une prothèse provisoire
1. Dent provisoire en résine acrylique obtenue par moulage
1. Réalisation de la prothèse provisoire
1. Première étape: l'empreinte
2. Deuxième étape
3. Troisième étape
4. Quatrième étape
5. 5ème étape: mise en place et scellement
2. Bridge provisoire en résine
1. Préparation du bridge provisoire
1. Première étape
2. Deuxième étape
3. Troisième étape
4. Quatrième étape
5. Cinquième étape
6. Sixième étape
7. Septième étape
3. Couronne provisoire pour dent antérieure à partir d'un moule
en polycarbonate
1. Première étape
2. Deuxième étape
3. Troisième étape
4. Quatrième étape
5. Cinquième étape
6. Sixième étape
4. Prothèse provisoire sur dent dépulpée
5. Couronnes métallique anatomique préformées
1. Première étape
2. Deuxième étape
3. Troisième étape
4. Quatrième étape
5. Cinquième étape
V. Conclusion

I Introduction
Pendant le délai nécessaire à l'élaboration de la prothèse, il est indispensable que la
ou les dents préparées soient protégées et que le patient puisse bénéficier d'un certain
confort.
Pour la mise en place des prothèses provisoires, le praticien influence favorablement
le résultat final et peut établir un climat de confiance avec le patient.

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II Définition
La prothèse provisoire appelée aussi prothèse d'attente ou prothèse temporaire
bénéficie des mêmes qualités et avantages que la prothèse terminée définitive,
seulement, elle ne dure pas dans le temps.
La prothèse provisoire est destinée à protéger une ou plusieurs dents devant être
couronnées dans l'attente d'une prothèse définitive.
Le but de prothèse provisoire est de restaurer l'équilibre biologique, fonctionnel,
esthétique et psychiques du patient depuis le début des préparations des dents
d'appuie, jusqu'à la pose de la prothèse définitive.

III Impératifs auxquels doit répondre une prothèse


provisoire
Les prothèses provisoires doivent répondre aux exigences suivantes:

III.A.Protection pulpaire
• Le matériau utilisé ne doit pas transmettre les écarts de température.
• Les bords doivent être suffisamment épais et bien adaptées pour éviter
l'infiltration de la salive.

III.B.Stabilité
La dent préparée ne doit ni égresser, ni se déplacer, une variation de sa
position imposerait des retouches lors du scellement et parfois même la
réfection de la prothèse.

III.C.Fonction occlusale
Elle est rendue possible par la prothèse provisoire, elle assure le bien-être au
patient et évite tout déplacement de la dent.

III.D.Hygiène aisée
Le matériau et la morphologie de la prothèse provisoire doivent permettre un
nettoyage facile.

III.E.Non agression de la gencive marginale par le


bord cervical
S'il y a blessure du liseré gingival par le bord cervical de la prothèse
provisoire, l'inflammation peut favoriser une réaction hyperplasique ou pour le
moins un saignement lors de la séance du scellement.
Le volume marginal de la prothèse provisoire ne doit pas être insuffisant, ceci
favorise le processus de prolifération tissulaire.

III.F.Solidité et rétention
La prothèse provisoire doit résister aux forces auxquelles elle est soumise sans
se fracturer, ni se desinsérer.

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Éviter aussi de l'endommager lors de sa dépose de façon à pouvoir la réutiliser
si nécessaire.

III.G.Esthétique
Les exigences esthétiques intéressent les secteurs antérieurs et les
prémolaires.

IV Différents moyens de réalisation d'une prothèse


provisoire
Les moyens de réalisation d'une prothèse provisoire sont nombreux et dépendent du
matériau utilisé.
La dent provisoire peut être obtenue par moulage ou à partir d'éléments préfabriqués:
coiffe ou celluloïd ou polycarbonate, coquilles en plastique transparent celluloïd ou
polycarbonate, couronnes métalliques anatomiques préformées.

IV.A.Dent provisoire en résine acrylique obtenue par


moulage
La résine semble être le matériau de choix pour réaliser les prothèses
provisoires:
• La résine imite bien la dent naturelle
• Facile à manipuler
• Suffisamment solide
• Imperméable aux fluides buccaux
Pour la protection pulpaire et la précision de l'ajustage, il est préférable
d'avoir recours à la technique indirecte.
Mettre en contact de la résine avec de la dentine fraîchement taillée peut
conduire à des irritations en raison de l'exothermie de prise du matériau et de
l'agression chimique due aux monomères.
La prothèse provisoire confectionnée par auto-moulage doit être désinserée
avant le durcissement de la résine.
Sinon, en raison de la rétraction du matériau lors de la polymérisation, il est
impossible de le faire.
D'autre part, si la prise se poursuit sans support, la dent provisoire se déforme
et son ajustage est beaucoup moins bon.
Une étude portant sur l'adaptation marginale de la prothèse provisoire montre
que l'ajustage peut être amélioré d'environ 70% si leur réalisation n'est pas
faite directement en bouche.
Avant de réaliser une prothèse provisoire par auto-moulage, il faut rétablir la
morphologie externe de l'élément dentaire qui doit être taillé (la surface
occlusale et axiales si elles sont délabrées)
L'intrados quand à lui, est modelé à partir d'une réplique de la préparation.

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• Réalisation de la prothèse provisoire
1 Première étape: l'empreinte
Prendre une empreinte à l'alginate de l'arcade dentaire concernée à
partir du modèle de diagnostic ou directement en bouche.

2 Deuxième étape
Préparation clinique de la dent (taille pour obtenir le moignon)

3 Troisième étape
On prend une empreinte à l'alginate de la préparation clinique.
On coule cette empreinte avec du plâtre à prise rapide.
Après durcissement du plâtre, le modèle est taillée de façon à
supprimer les régions correspondant à la muqueuse, mais au moins
une dent adjacente à la préparation doit être conservée de chaque
coté.

4 Quatrième étape
Confection de la prothèse provisoire proprement dite:
• Enduire le modèle de la préparation d'un vernis et laisser sécher
• Mélanger la poudre de résine et le liquide dans un godet avec
une spatule à ciment.
• Couler la résine dans la pré-empreinte à l'alginate de façon à
remplir le volume coronaire de la dent intéressée.
• Le modèle comportant la préparation est replacé dans la pré-
empreinte.
Il est maintenu sous une pression axiale qui n’en doit pas être
excessive.
L'enfoncement excessif du modèle donnera une prothèse provisoire
trop fine.
• Les excès de résine sont supprimés, l'ensemble pré-
empreinte+modèle est maintenu par un élastique, le tout est laissé
dans l'eau chaude environ 5 minutes.
• Lorsque la résine a durci, l'élastique est retiré et le modèle en
plâtre désinséré de l'empreinte.
La prothèse provisoire est récupérée.
• On nettoie l'intrados de la couronne provisoire des débris de
plâtre avec la pointe d'un couteau de laboratoire.
Les excès de résine au niveau cervical sont supprimés avec un

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disque en carborundum.
Le bord cervical est ensuite poli avec un disque en papier de verre.

5 5ème étape: mise en place et scellement


La prothèse est mise en bouche sur le moignon.
Les rapports occlusaux sont vérifiés avec du papier à articuler.
Les contacts prématurés sont ensuite polis.
Le scellement se fait avec un ciment à base d'eugénol oxyde de zinc
(on y incorpore une petite quantité de vaseline pour en réduire la
dureté et faciliter la désinsertion à la séance suivante)
La couronne provisoire étant scellée, on élimine tous les excès de
ciment pouvant se trouver dans les régions proximales ou dans le
sillon gingivo-dentaire avec une sonde et 1 fil de soie dentaire.

IV.B.Bridge provisoire en résine


Le bridge provisoire d'une part, maintient les dents intéressées, d'autre part
permet au patient de s'habituer à avoir à nouveau une dent dans l'espace
édenté.

• Préparation du bridge provisoire


1 Première étape
Prise d'empreinte de l'arcade concernée (comportant l'édentation)
et coulée du modèle de diagnostic (ou d'étude)

2 Deuxième étape
Mise en place d'une dent de commerce sur le modèle d'étude au
niveau de l'espace édenté.
La dent absente peut être reconstituée sur le modèle d'étude par
une maquette en cire.

3 Troisième étape
Prise d'empreinte du modèle d'étude ainsi préparé.
L'empreinte est conservée dans un tissu imbibé d'eau.

4 Quatrième étape
Préparation des piliers du bridge.

5 Cinquième étape
Après finition des préparations, prendre une empreinte à l'alginate
et la coulée en plâtre a prise rapide.
Le modèle obtenu est taillé puis vernis.

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6 Sixième étape
Préparer de la résine comme précédemment, la coulée dans la pré-
empreinte du modèle d'étude préparé.
La résine doit remplir le volume coronaire des dents intéressées
même les dents à remplacer.
Le modèle comportant les préparations est replacé dans cette pré-
empreinte et maintenu sous pression.
Enlever les excès de résine, l'ensemble est ensuite maintenu avec
un élastique, mettre dans l'eau chaude pendant 5 minutes.
Lorsque la résine a durci, séparer le bridge du modèle, meuler les
excès de résine.
L'intermédiaire du bridge (c'est à dire la dent remplacée) est
retouchée de façon à avoir une selle hygiénique.
L'intermédiaire du bridge doit avoir le même contour que ce soit au
niveau du bridge provisoire ou permanent.
Ceci permet au patient de s'habituer à la forme de l'élément de
remplacement et d'avoir une hygiène dentaire aisée.

7 Septième étape
• Contrôle et correction de l'occlusion
• Adaptation marginale
• Scellement avec de l'oxyde de zinc eugénol

IV.C.Couronne provisoire pour dent antérieure à


partir d'un moule en polycarbonate
Les couronnes en polycarbonate permettent la réalisation de dents provisoires
acceptables pour les secteurs antérieurs.
Cependant, il est nécessaire de procéder à des modifications importantes
concernant leur morphologie peu adaptée.
Si ces rectifications ne sont pas apportées, on court le risque que des
surplombs cervicaux causent des lésions du parodonte marginal.
Pour pouvoir remodeler la couronne provisoire et la rendre rétentive, il faut la
rebaser avec de la résine acrylique et ceci est fait sur un modèle en plâtre, de
la préparation dentaire pour éviter toute agression pulpaire.

IV.C.a.Première étape
Une empreinte de la préparation terminée est prise, la couler en
plâtre à prise rapide.

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IV.C.b.Deuxième étape
Déterminer l'espace mésiodistal et choisir la couronne provisoire
correspondante.

IV.C.c.Troisième étape
• Ajustage de la couronne choisie sur la préparation ou le modèle
• Tracer le contour gingival au crayon sur la face vestibulaire de
la préparation.
• L'excès de la longueur est supprimé avec une meulette jusqu'au
repère cervical tracé.
La couronne est a nouveau essayée sur la préparation et le bord des
faces proximales retouché si nécessaire.

IV.C.d.Quatrième étape
Vernir le modèle comportant la préparation, laisser sécher.

IV.C.e.Cinquième étape
• Préparer la résine dans un godet et remplir la couronne en
polycarbonate de résine
• Placer le tout sur le modèle de la préparation en faisant
s’échapper les excès de matériau acrylique au niveau des bords
cervicaux.
• Après polymérisation, récupérer la couronne provisoire et
supprimer les excès cervicaux à l'aide d'un disque.

IV.C.f.Sixième étape
Placer la couronne provisoire sur la préparation et vérifier les
rapports occlusaux avec du papier à articuler.
Toutes les faces touchées devront être polies avant le scellement
avec un ciment à l'oxyde de zinc eugénol. (
Faces touchées: face linguale, le bord incisif)

IV.D.Prothèse provisoire sur dent dépulpée


On peut utiliser une couronne en polycarbonate que l'on remplit de résine et
dans laquelle on place un tenon radiculaire métallique préfabriqué choisi en
fonction de la longueur et de la largeur du logement canalaire préparé.
Le scellement se fait à l'aide d'un ciment à l'oxyde de zinc eugénol.

IV.E.Couronnes métallique anatomique préformées


Les fractures cuspidiennes à traiter en urgence sont une des indications
majeures des couronnes métalliques préformées.

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Celles là permettent de protéger les dents fracturées et d'éviter l'irritation de
la langue et des muqueuses.
Ce procédé consiste en 5 étapes:

IV.E.a.Première étape
Réduction à minimum de la dent (être pour une couronne coulée)

IV.E.b.Deuxième étape
Mesure du diamètre mésiodistal de la dent à reconstruire et choix
de la couronne correspondante.

IV.E.c.Troisième étape
Essai et adaptation des bords marginaux et polissage des zones
retouchées.
Supprimer les excès de métal au niveau cervical jusqu'à ce que la
couronne soit adaptée parfaitement.

IV.E.d.Quatrième étape
Placer la couronne sur la dent et vérifier les rapports d'occlusion
avec du papier à articuler.
Les rectifications sont faites en dehors de la bouche.

IV.E.e.Cinquième étape
Scellement avec un ciment à l'oxyde de zinc eugénol.
Les excès seront supprimés avant prise complète du ciment.

V Conclusion
Les restaurations provisoires se distinguent des restaurations définitives par la nature
du matériau utilisé pour les confectionner.
Les principes qui régissent leur réalisation sont identiques.

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9- Inlays-Onlays
Plan du document:
I. Définition
II. Indications
1. Indications des Inlays
2. Indications des Onlays
III. Contre indications
IV. Avantages
V. Inconvénients
VI. Préparation de la dent pour inlay
1. Cavité d'inlay en métal coulé
2. Cavité d'inlay en céramique mordancée, classe I de BLACK
1. Carie et dentine ramollie
2. Le plancher pulpaire
3. Les parois axiales
4. La ligne de finition
3. Inlay de classe II et classe III
4. Inlay de classe IV
5. L'inlay de classe V
VII. L'onlay
VIII. Préparation du parodonte marginal
IX. Techniques d'empreintes
X. Choix de la couleur
XI. Restauration provisoire
1. Méthodes de laboratoire
2. Montage de la céramique

I Définition
Les inlays sont des pièces prothétiques intra coronaires réalisés sur dents délabrées. Ils
sont en alliage coulé (or), en résine composite ou en céramique mordancée. Les onlays
sont des constructions extra coronaires recouvrant partiellement la couronne dentaire,
en préservant les faces saines de la dent.

II Indications
II.A.Indications des Inlays
• Restaurations de choix pour dents vivantes postérieures présentant des
caries occlusales, cervicales et proximales
• En cas de fracture fermée d'un bord ou d'un angle des incisives.
• Supports d'appuis occlusaux, ou d'attachements en prothèse partielle.
• Bonne hygiène buccale

II.B.Indications des Onlays


• Pour économiser les tissus sains de la dent au lieu de la couronner
entièrement
• Le volume pulpaire doit permettre l'extension en profondeur de la
préparation (pour les rainures et les puits)

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• Si la couronne de la dent est haute l'onlay sera rétentif, si la couronne, est
courte la rétention est amoindrie.
• L'onlays peut être utilisé comme pilier de bridge de courte portée.
Exemple : 2 onlays sur les faces palatines de la centrale et de la canine pour
remplacer une latérale absente
• Le parodonte doit être sain, l'hygiène satisfaisante.

III Contre indications


• Hygiène buccale insuffisante.
• Les inlays en alliage coulé (or) sont contre indiqués lorsque la hauteur, le volume
de la dent et la taille de la cavité sont insuffisants.
• Actuellement grâce aux possibilités offertes par la céramique ce problème ne se
pose plus.
• Les habitudes para fonctionnelles et l'usure excessive de la denture contre
indiquent la réalisation des inlays et onlays.

IV Avantages
• Traditionnellement l'or était considéré comme matériau idéal pour l'inlays et
l'onlays (à la fois mou et résistant)
• Les résines composites et les céramiques ont un excellent pouvoir de reproduction
de la teinte (couleur)
• Possibilité de collage aux tissus dentaires.
• Adhérence à la denture et l'émail.
• Remplacent la substance dentaire et renforcent en même temps la dent restaurée.
• La rigidité et la résistance et égale ou supérieure à celle de dents saines.

V Inconvénients
• Risque de mortification pulpaire
• La réalisation est longue
• Risque de fracture de la céramique avant sa mise en place
• Risque d'abrasion des dents antagonistes lorsqu'il est en céramique
• Inesthétique lorsqu'il est en alliage coulé
• Restaurations coûteuses
• Le choix du matériau dépend de la largeur de la cavité si elle est supérieure à 2mm
: céramique, si elle est inférieure à 2mm = résine composite

VI Préparation de la dent pour inlay


VI.A.Cavité d'inlay en métal coulé
La taille respecte les principes de Black et s'étend aux tissus sains pour obtenir
une rétention par friction, les angles internes sont vifs et aigues, le fond est
plat, la ligne de finition occlusale est biseautée.
Cette taille exige une extension prophylactique pour éviter les récidives des

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caries à la jonction inlays-émail.
Pour ce problème et celui de l'esthétique les inlays et onlays en métal coulé
(or) sont pratiquement abandonnés pour les inlays onlays en céramique
mordancée ou en résine composite.

VI.B.Cavité d'inlay en céramique mordancée, classe I


de BLACK
VI.B.a.Carie et dentine ramollie
La carie et la dentine ramollie sont éliminées, la forme de cavité
doit être la plus conservatrice possible et doit permettre l'insertion
de la restauration.

VI.B.b.Le plancher pulpaire


Dans sa région centrale, il est parallèle aux plans des versants
internes des cuspides pour obtenir une épaisseur de céramique
uniforme dans toute la restauration.

VI.B.c.Les parois axiales


Elles doivent être légèrement divergentes pour permettre la mise
en place et la dépose de la restauration.

VI.B.d.La ligne de finition


Le bord cavo-superficiel occlusal doit être un congé en forme de
gouttière ou de quart de rond pour un scellement efficace et un
maximum d'esthétique (teinte) on utilise une fraise boule
diamantée.
Les angles internes sont arrondies pour toujours éviter la fracture
de la céramique taillées par une fraise tronconique à extrémité
plate et angles arrondies, ces fraises sont spécifiques pour inlay
onlay (type CI n°4, 5, 6)

VI.C.Inlay de classe II et classe III


Au niveau des molaires il faut limiter la cavité à la dimension de la carie, il
n'est pas forcément nécessaire de supprimer les surfaces de contact
proximales.
Il faut toujours déterminer une forme de résistance définitive, l'axe
d'insertion, la position et la forme de la limite marginale.
Les parois vestibulaires et linguales sont aplaties pour éliminer les contre
dépouilles et permettra la mise en place de la restauration.
Classe III: la même que pour une cavité classique, la forme du contour est

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limitée à l'étendue latérale de la carie.

VI.D.Inlay de classe IV
La céramique peut remplacer les bords incisif, les faces proximales de la dent
et présente une résistance beaucoup plus importante = que la résine
composite.
La ligne de fracture est régularisé perpendiculairement aux faces linguales et
vestibulaires de la dent, la limite vestibulaire est biseautée sut tout le long.
Sur les dents maxillaires du coté palatin, on réalisera un minicongé en 1/4 de
rond car l'émail est plus épais que sur les incisives mandibulaires où le joint
sera vif.

VI.E.L'inlay de classe V
Ces cavités posaient un problème de rétention de l'obturation qui est
actuellement réglé par les composites.

VII L'onlay
L'onlay en alliage coulé (or ou métal) est réalisé sur des faces palatines des dents en
s'ancrant dans des rainures ou des puits taillés dans l'émail et la denture, il est utilisé
pour un bridge de courte portée antérieur pour préserver les autres faces de la dent.
Une facette en céramique (onlay) peut être réalisée sur la face vestibulaire des dents
pour renforcer une dent et améliorer la teinte.
Avec la céramique mordancée, on peut à la fois obturer une cavité et restaurer une
face délabrée: c'est donc un inlay-onlay.
La création d'une cuspide en céramique en occlusion avec l'antagoniste peut entraîner
l'usure de la dent naturelle, lorsque l'onlay est nécessaire un contact très réduit ou
absent sera établi avec la céramique, on évitera les zones soumises aux forces
occlusales importantes.
La taille terminée, les préparations sont finies, un fond de cavité verre ionomère
polymérisable sera placé au fond de la cavité à une épaisseur suffisante pour ne pas
craqueler pendant le mordançage.

VIIIPréparation du parodonte marginal


Pour des empreintes précises, il est indispensable de préparer les tissus parodontaux
au niveau de la face proximale pour les inlays et au niveau juxta gingival ou supra
gingival pour les onlays.
La rétraction gingivale se fera soit par éléctrochirurgie soit avec des cordonnets
imprégnés de solutions astringentes.
Ce cordonnet reste en place 7 minutes, il doit être humidifié à l'eau avant d'être retiré
pour ne pas déchirer l'épithélium jonctionnel.

IX Techniques d'empreintes
Les matériaux utilisés sont les mêmes que ceux, utilisés pour les empreintes de

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prothèse fixées tel que les polysulfures, polyéthers, et les polysiloxanes (silicones
polymérisant par addition)
Ces matériaux bénéficient, d'amélioration constante et doivent reproduire la réplique
exacte de la préparation.
Techniques:
Lorsqu'un polysulfure est utilisé, le matériau de haute viscosité est placé dans un PEI.
Lorsqu'un polysiloxane est utilisé, le matériau à très haute viscosité (Putty) est placé
dans un PE de commerce, le matériau (light) léger, est injecté directement dans le
sulcus et sur la préparation à l'aide d'un pistolet auto mélangeur.
Après polymérisation du matériau l'empreinte est désinsérée et examinée pour vérifier
la reproduction des détails de surface et de la région marginale.
L'empreinte est désinfectée sans provoquer de déformation.
Prendre l'empreinte de l'antagoniste
Enregistrement de l'occlusion

X Choix de la couleur
Sélectionner une couleur légèrement plus claire et la foncer avec le composite de
collage.
Le céramiste a besoin des renseignements sur la coloration des fissures, des sillons, la
texture de la dent, la translucidité et sur l'occlusion.

XI Restauration provisoire
La restauration provisoire doit stabiliser les rapports occlusaux existant et protéger les
dents préparées de toute agression.
Il y'a plusieurs méthodes pour la préparer, de la résine autopolymérisable est préparée
de consistance fluide et coulée dans un moule thermoformé (vacuform) qui est
positionné sur les dents préparées, préalablement lubrifiées pour faciliter la
désinsertion, on retire et on replace plusieurs fois pour éviter les modifications
pulpaires, l'inlay en résine est dégrossi poli et scellé provisoirement avec un ciment
sans eugénol pour ne pas nuire à la polymérisation du collage.

XI.A.Méthodes de laboratoire
Les inlays sont élaborés sur un modèle positif unitaire (M P U) en matériau
réfractaire.
Le maître-modèle obtenu en coulant les empreintes au plâtre Pierre avec les
pins de positionnement est placé dans un moule où on injecte un matériau
vinyle polysiloxane pour obtenir un duplicata après retrait du modèle et des
MPU, le matériau réfractaire (revêtement) est coulé dans cette Nouvelle
empreinte ainsi on obtient des préparations en matériau réfractaire.

XI.B.Montage de la céramique
• Le MPU en matériau réfractaire est dégazé pour éliminer les pollutions
organiques.

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• Le MPU est immergé dans l'eau distillée avant le montage de la céramique.
• Les bords et les faces latérales de la cavité sont recouverts d'une mince
couche d'un mélange translucide de céramique pour fermer toutes les
porosités.
• Le plancher pulpaire est recouvert d'une fine couche de dentine opaque
après cuisson au four, le MPU est trempé dans l'eau distillée.
• Montage du corps de la restauration (dentine) selon la taille de la
restauration les couches de céramique sont montées par ajouts successifs, plus
les couches sont fines moins il y'a de fissures, elles sont à chaque fois cuites au
four.
• La couche finale est montée avec une porcelaine émail (0,5 mm) plus
translucide de façon à restaurer tous les détails anatomiques la dent.
• Après cuisson finale la sculpture finale est réalisée avec des pointes
diamantées ou en carbure de tungstène.
• Coloration et glaçage.
Une fois la couche de glaçage et des maquillants sont appliqués sur la
restauration, tous les détails sont reproduits puis cuisson au four.
Après refroidissement on élimine par sablage avec des billes de verre le
matériau réfractaire, le tout est contrôlé sur le MPU en plâtre Pierre
(Contrôler les contacts proximaux, l'adaptation marginale) en bouche après
mordançage des surfaces d'appui de l'inlay, contrôle de l'adaptation parfaite,
de l'occlusion, de la teinte.
L'inlay ou l'onlay sont polis après collage en bouche par une résine composite
de collage photo polymérisable.
Bien sur il y'a d'autres techniques pour réaliser ces inlays et onlays au laboratoire tel
que la céramique coulée, la céramique pressée.
Ces techniques évoluent rapidement.

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10- Les inlays - Cores
Plan du document:
I. Définition
II. Description
III. Indications
IV. Contre-indications
V. Avantages
VI. Différents types d'inlay-cores (transparent 1)
1. L'inlay core biradiculaires: sur première prémolaire supérieure
2. L'inlay core sur pluriradiculée
VII. Préparation en vue de réalisation d'un inlay-core
1. Examen clinique
2. Examen radiologique
3. Préparation clinique du pilier
1. Taille de la couronne résiduelle (transparent 2)
1. a\
2. b\
2. Préparation canalaire ou alésage du canal (transparent 3)
1. a\ 1ère étape
2. b\ 2ème étape
VIII. Réalisation de l'inlay-core
1. Méthode directe: élaboration de la maquette en résine
autopolymérisable
2. Méthode indirecte
3. Coulée et scellement de l'inlay-core
1. Au laboratoire
2. En clinique
IX. Conclusion

I Définition
L'inlay core est un noyau métallique coulé permettant la reconstitution des pertes de
substances partielles coronaires ou corono-radiculaires d'une dent préparée au
préalable pour recevoir un ancrage à recouvrement total.
L'inlay core est appelé aussi faux moignon.

II Description
L'inlay core se présente comme un inlay-onlay de reconstitution prolongé par un ou
plusieurs tenons radiculaires.
- Il est inlay par reconstitution cavitaire.
- Il est onlay par recouvrement des parois dentinaires résiduelles pour les protéger.
- Les tenons radiculaires assurent une puissante rétention
En plus de la reconstitution du moignon, la réalisation de l'inlay-core a pour but de
renforcer la solidarisation entre les racines et les parois dentinaires résiduelles
On réalise ainsi un moignon rigide et résistant, capable de supporter un élément de
recouvrement total.

III Indications
L'inlay-core est indiqué chaque fois que toute autre restauration classique s'avère
insuffisante tant en résistance mécanique qu'en surface d'appui au niveau des dents

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antérieures et postérieures délabrées par caries.
Indiqué:
Dans le cas de fracture coronaire importante
Dans le cas de malposition dentaire importante
Pour rattraper le parallélisme inexistante des dents piliers destinés a recevoir un pont.
Si une dent dépulpée doit servir de support à un bridge, il n'est pas alors nécessaire de
paralléliser les logements radiculaires à l'axe d'insertion des autres moignons
d'ancrage.

IV Contre-indications
Comme pour la Richmond, les couronnes inlay intéressent la racine, c'est à dire en cas:
• De fracture radiculaire, de rhizalyse
• De perforation radiculaire
• De mobilité importante
• De lésions apicales et péri-apicales non stabilisés

V Avantages
L'élément prothétique CIV ou CC, peut être remplacé sans altérer la structure sous
jacente, c'est à dire l'inlay-core.

VI Différents types d'inlay-cores (transparent 1)


L'inlay core sur mono radiculaires est un inlay-core monobloc, c'est à dire un inlay de
reconstitution coronaire partielle solidaire au tenon radiculaire (figure 1)

VI.A.L'inlay core biradiculaires: sur première


prémolaire supérieure
Dans le cas de canaux parallèles, ou se trouve dans le même cas que les
monoradiculées (c'est à dire: monobloc) (figure 2)
Dans le cas de canaux non parallèles: l'un des tenons sera solidaire à l'inlay
core, l'autre sera mis secondairement faisant office de clavette.
S'il s'agit de prémolaires maxillaires, le tenon est placé dans le canal
vestibulaire, un autre tenon servant de verrou qui guide la mise en place et
empêche la rotation de l'inlay-core (figure 2)

VI.B.L'inlay core sur pluriradiculée


La reconstitution métallique à tenons sur molaires est plus difficile à réaliser.
L'un des tenons sera solidaire à l'inlay-core et selon le délabrement coronaire
et la qualité de rétention recherchée, on alésera 2 ou 3 canaux, et on aura
ainsi une à deux clavettes (ou tenons secondaires faisant office de verrous)
(voir schéma)
• À l'arcade maxillaire: le tenon est destiné au canal palatin
• Et à l'arcade mandibulaire, le tenon sera dans le canal distal car plus

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rectiligne que les autres
Un tenon de longueur maximal est ajusté dans le canal le plus favorable, un
autre servant de verrou, guide la mise en place et empêche la rotation du
moignon.

VII Préparation en vue de réalisation d'un inlay-core


VII.A.Examen clinique
L'examen clinique va nous renseigner sur:
• La position de la dent sur l'arcade
• Sa morphologie, sa direction par rapport aux autres dents
• Son articulation haute ou basse, bout-à-bout, inversée
• L'état parodontal

VII.B.Examen radiologique
Une radiographie rétro-alvéolaire est obligatoire car elle va nous renseigner
sur:
• La valeur de l'obturation canalaire
• Sur le nombre, la direction et la forme des racines
• Sur leur longueur, leur diamètre mésiodistal
• L'état apical et péri-apical.
Avant toute restauration prothétique, il est indispensable de procéder aux
soins préprothétiques à savoir:
• Le traitement radiculaire (reprise du traitement si nécessaire avec un
contrôle radiologique) et sous gingivaux (détartrage, curetage...)
Une fois l'indication posée, la préparation de l'inlay core se fera en deux
temps...

VII.C.Préparation clinique du pilier


VII.C.a.Taille de la couronne résiduelle
(transparent 2)
La partie restante de la dent délabrée subira la préparation
périphérique de l'ancrage choix qui sera le plus souvent une CCM.

1 a\
La réduction du bord incisif est exécutée avec une fraise
diamantée à bout rond (figure 5).
La face linguale est effectuée avec une fraise diamantée
tronconique.
Les parties d'émail et de dentine trop minces ou non
soutenues sont alors supprimés (figure 6)

2 b\

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L'avant trou sera préparé en élargissant l'entrée du canal
favorisant ainsi la qualité de la liaison mécanique entre le
tenon et le noyau coronaire, lui même tout en participant à
la rétention.

VII.C.b.Préparation canalaire ou alésage du


canal (transparent 3)
Comme pour la Richmond, la règle générale est la suivante:
La longueur et le diamètre du tenon seront fonction de la
longueur et du volume de la racine.
• La longueur du tenon doit être de 2/3 à 3/4 de celle de la
racine (figure 8)
• L'extrémité de la racine doit rester obturée sur au moins
3mm pour éviter la dissolution du matériau d'obturation
canalaire
• La longueur du tenon doit être égale ou supérieure à celle de
la couronne à reconstituer.
• La largeur du canal alésé doit être égale au 1/3 du diamètre
mésiodistal de la racine

1 a\ 1ère étape
Déterminer la profondeur d'insertion du forêt Largo en le
comparant à la longueur du canal sur une radiographie
(figure 7 et 8)

2 b\ 2ème étape
Placer le foret dans le logement de la longueur prévue et
continuer l'élargissement avec des forêts dé taille croissante
jusqu'à atteindre celle choisie pour la dent en s'aidant de la
radiographie (figure 9)
Lorsque le logement canalaire est terminé, on réalise à
l'aide d'une fraise, une encoche occlusale au niveau de la
plus grande épaisseur de substance dentaire (figure 10),
élargir l'entrée du canal afin d'augmenter la rétention.
La périphérie externe du plateau occlusal sera biseautée
avec une fraise diamantée flamme (figure 11). Ceci
augmentera l'étanchéité et assurera une protection des
parois dentinaires.
Lorsqu'il n'existe plus ou presque plus de parois dentinaires,

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l'inlay core se transforme en faux-moignon c'est à dire il
recréé entièrement le moignon.

VIIIRéalisation de l'inlay-core
Il existe 2 méthodes, directe et indirecte:

VIII.A.Méthode directe: élaboration de la maquette en


résine autopolymérisable
• Une tige de coulée (ou tuteur) en matière plastique (ou en tenon
préfabriqué) est ajustée de façon à s'insérer facilement dans le longement
canalaire préparé au préalable.
• Une petite encoche, placé sur l'extrémité libre aidera à la remise en
place de la maquette lors des séances ultérieures (figure 12)
• La poudre et le liquide de la résine autopolymérisable sont mélangés
dans un godet jusqu'à la consistance liquide.
• Le longement du tenon est lubrifié avec de la vaseline portée par
l'extrémité d'un forêt enrobé de fibres de coton.
• On remplit le logement canalaire avec du matériau acrylique, puis le
tenon préfabriqué enduit le liquide monomère est inséré jusqu'au fond du
logement canalaire. Recouvrir le chaufrein périphérique de résine (figure
13)
• La première prise de la résine terminée, le tenon est mobilisé par un
mouvement de va et vient axial pour éviter que la résine ne soit retenue
dans une éventuelle contre dépouille.
La résine auto reste difficile à travailler en bouche, il faut se vaseliner les
doigts.
• La résine ayant terminé sa prise, le tenon est desinséré, on lubrifie à
nouveau les parois de la préparation.
• Un second mélange de résine auto, permet d'enrober la partie visible du
tenon en plastique
• Le temps de prise de la résine est mis à profit pour modeler les faces
vestibulaires et linguales du faux-moignon entre le pouce et l'index
vaselinés pour donner à l'ensemble la forme du contour final de la
préparation.
• Une fois la prise terminée, la finition et le polissage de la maquette en
résine sont réalisés avec des meulettes vertes et des disques en papier de
verre.
Ces finitions doivent aboutir à la forme exacte désirée pour l'élément
métallique (figure 15)

VIII.B.Méthode indirecte
Dans ce cas, l'inlay core sera sculpté au laboratoire à partir de l'empreinte

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canalaire aux élastomères (types silicones) pris dans une empreinte de
situation aux élastomères épais et d'une empreinte à l'alginate de l'arcade
antagoniste (pour vérifier l'occlusion)

VIII.C.Coulée et scellement de l'inlay-core


VIII.C.a.Au laboratoire
Une tige de coulée est solidarisée à l'extrémité incisive ou
occlusale du faux-moignon en résine (figure 16)
Le cylindre contenant la préforme en résine mise en
revêtements est maintenue dans un four pendant 1/2 heure
pour que l'élimination de la résine soit complète.
L'alliage est ensuite coulé dans la cavité, puis l'élément
métallique est retiré, décapé et la tige de coulée sectionnée.

VIII.C.b.En clinique
Le faux moignon est ajusté en bouche, l'insertion dans le
logement canalaire doit se faire sans forcer, s'il y a
frottement, le corriger par meulage.
L'inlay-core est ensuite scellé à l'aide d’un ciment à
l'orthophosphate de zinc fluide porté par un lentulo ou une
broche de Kerr)
L'insertion lente de la pièce métallique permet l'élimination
des excès de ciment de scellement et donc une mise en place
précise du faux moignon. Le premier étage de la construction
prothétique est ainsi terminé.
L'empreinte de l'ensemble est prise aux élastomères, pour
l'élaboration de la couronne de recouvrement totale choisie
(couronne coulée, couronne à incrustation vestibulaire ou
couronne céramo-métallique) (figure 18)
C'est le deuxième étage de la conception prothétique qui sera
scellé ultérieurement sur le faux moignon (figure 19)

IX Conclusion
Un inlay core bio conçu, constitue un recours thérapeutique appréciable en
remplacement de la couronne Richmond (abandonnée)
Son principal avantage réside dans l'indépendance qui existe entre le tenon radiculaire
(l'inlay-core) et l'ancrage de recouvrement définitif.

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1 - Les différents éléments du chassis métallique d’une
P.P.A.C

2 - Les bridges collés: préparation

3 - Le Châssis métallique : technologie d'élaboration

4 - Le traitement des édentements encastrés par la prothèse


partielle amovible à châssis coulé

5- La prothèse piézographique

6-Les bridges collés

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1 - Les différents éléments du chassis métallique
d’une P.P.A.C
Plan du document:
I. Introduction
II. Différents éléments constituant un chassis métallique
1. Connections ou conjonction principale
1. Définition
2. Impératifs
1. Rigidité
2. Respect des tissus osteo-muqueux
3. Confort du patient
3. Au maxillaire
1. Plaque pleine
1. Forme
2. Plaque pleine a recouvrement complet
3. La plaque à barre palatine
1. Plaque étroite
2. Plaque à double entretoise
4. ? la mandibule
1. Barre linguale
2. Bandeau lingual : «plaque linguale »
3. Barre corono-cingulaire
1. La barre cingulaire
2. Barre coronaire
2. Connection ou conjonction secondaire
1. Moyen de liaison
1. Liaison rigide : «direct»
2. Liaison semi-rigide
3. Liaison ruptrice: « flexible ou articulee »
3. Les crochets
1. Définition
2. Composition
3. Impératifs
4. Classification des crochets
4. Barre cingulaire ou corono-cingulaire
5. Grilles de rétention
6. Les selles
III. Conclusion

I Introduction
La restauration d’une édentation partielle par une prothèse amovible a toujours posé un
problème, qui est de concilier les impératifs biologiques aux impératifs mécaniques.
Le mode de restauration de ces édentations partielles peut être, une prothèse partielle à
ancrage préfabriqué ou confectionné individuellement ou une prothèse à armature coulée
en une seule pièce généralement en chrome-cobalt-molybdène pour leur excellente
biocompatibilité et leur résistance à la corrosion.
C’est le châssis métallique.
«Toute prothèse partielle adjointe, dont le caractère n’est pas temporaire, comprend un

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châssis métallique rigide qui s’emboîte soit sur des éléments prothétiques scellés en bouche
soit sur des dents préalablement préparées pour le recevoir.

I
Différents éléments constituant un chassis métallique
I
Un châssis métallique est constitué par l’assemblage de différents composants ayant chacun une
fonction déterminée.

II.A
Connections ou conjonction principale
.
II.A.a.Définition
C’est l’élément de base de la prothèse, auquel sont reliés les autres éléments
ceux qui remplacent les dents absentes «selles» et ceux qui s’agrègent aux dents
restantes « crochets et attachements».

II.A.b.Impératifs
Elle doit satisfaire trois impératifs:

1 Rigidité
Condition indispensable pour assurer une distribution équilibrée des efforts
développés pendant la mastication.
Les contraintes de flexions répétées peuvent provoquer sa fracture.

2 Respect des tissus osteo-muqueux


L’anneau gingival est systématiquement évité par le dessin de base au
niveau des dents (principe de décolletage/HOUSSET).
• 5mm au niveau des prémolaires et canines et
• 6mm au niveau des molaires les exostoses sont évitées et
• On prévoie une décharge de 0,2 à 0,3mm selon la depressibilité du
tissu mou au niveau des sutures médianes saillantes.

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3 Confort du patient
Il est souhaitable que l’armature ne perturbe en rien la phonation.
• Elle doit cependant libérer la zone rétro-incisive maxillaire.
• Le contact intime avec la muqueuse est le garant d’une parfaite
tolérance pendant la mastication.
• L’asymétrie de la plaque est à éviter car elle est désagréablement
perçue par le patient.

II.A.
Au maxillaire
c.
Différentes formes sont proposées:

•Plaque pleine
C’est l’une des formes des plaques larges.
Indiquée en classe I, II et IV ,V de Kennedy-Applegate et c’est pour satisfaire une
répartition des forces sur une surface aussi étendue que possible : «assure la
sustentation »

Figure -1

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1 Forme
Décolletée au niveau des dents, elle est limitée antérieurement par une
ligne joignant les appuis occlusaux et libérant la région du torus palatin, la
délimitation postérieure est plus ou moins proche de la jonction palais dur-
- mou : 5mm en avant des fosses palatines.
La plaque pleine peut prendre selon le cas clinique les formes suivantes :
• Plaque pleine en fer a chevale ou en U
Lorsqu’il y a dans certains cas de:
• Classe I
Selon le nombre et la valeur des dents restantes elle repose sur le
cingulum des dents restantes et sa limite postérieure est déterminée par
deux tracée symétriques qui englobent la tubérosité suivant une parallèle
à la ligne faîtière des crêtes se joignant vers l’avant déterminant ainsi une
large échancrure.
• Classe IV
En présence d’un torus palatin inopérable qui s’étend jusqu’à la limite
palais mou: dur, ou présence de reflex nauséeux.
En raison de son manque de rigidité, elle est peu souvent indiquée.

Figure -2

2 Plaque pleine a recouvrement complet


Elle est indiquée dans les cas de classe I de grand étendu et soumise aux

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lois d’une prothèse totale.
La plaque repose dans sa partie antérieure, sur les cingulum et les grilles
sont faites de façon à réaliser les joints périphériques.

Figure -3

3La plaque à barre palatine


1 Plaque étroite
Indiquée dans les cas des édentements encastrés de classe III et VI son
tracé s’inscrit entre deux lignes, l’une antérieure, l’autre postérieure,
reliant les faces proximales des dents bordant l’édentement, et en
respectant le décolletage.
Légèrement épaisse en son centre « 6 à 7 mm de largeur » et « 2 à 3 mm
d’épaisseur » sans être volumineuse, elle est rigide.
Elle se situe au milieu ou au niveau des molaires (zone peu paliée par la
langue).

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Figure -4

2Plaque à double entretoise


Indiquée en classe IV, V peu étendue et la classe III étendue, le contour
externe est conforme aux critères décrites par la plaque pleine (décolletage,
extension antérieure et postérieure).
L’évidement central ménage:
- Une largeur de 6 mm pour l’entretoise antérieure.
- Une largeur de 9 mm pour l’entretoise postérieure parallèle à la première
et qui se situe au niveau molaire (palais dur)
Une section révèle un profil en demi-jonc avec au centre une épaisseur de
2mm garantissant la rigidité et résistance mécanique.

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Figure -5

Figure -6

II.A.d.? la mandibule
? la mandibule, les zones de recouvrements réduites font apparaître des
contraintes multiples telles:
• Contraintes fonctionnelles : répartition des forces sur les dents et jouer le
rôle de rétention indirecte.

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• Contraintes anatomiques : respect de la distance entre gencive marginale
linguale et le plancher de la bouche.
L’armature peut prendre trois formes différentes:
• Barre linguale,
• Bandeau lingual et
• L’entretoise cingulaire ou (barre corono-linguale).

Figure -7
L’armature peut prendre plusieurs formes:

1 Barre linguale
Constitue l’armature principale de choix d’une prothèse mandibulaire et
assure la conjonction des selles.
Cependant elle ne participe ni à la sustentation, ni à la stabilisation, la
section révèle : une forme de demi poire.
La partie plane faisant face à la muqueuse et la partie convexe en regard
du plancher.
Elle est de 3,5 mm de section située à 2 mm du plancher buccale, et 5 mm
du collet gingival.

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Figure -8
Les rapports de la base linguale avec la table osseuse :

Figure -9

Figure -10

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Figure -11

2 Bandeau lingual : «plaque linguale »


Recouvre presque la tota1ité de surface linguale de la dent, la gencive
marginale, la surface linguale du rebord alvéolaire.
En section son épaisseur est uniforme à l’exception de sa partie inférieure
qui est légèrement arrondie, sa hauteur est délimitée par deux lignes:
• L’une tracée au dessus du cingulum.
• L’autre à 1mm de la limite fonctionnelle du plancher buccale «zone
d’inertie du frein lingual».

Figure -12
La face interne établie un contact intime avec la surface dentaire, le
contact est rompu, le bandeau franchit en pont le 1/3 coronaire cervical,
et la gencive marginale.
• Cette décharge de 0,3 mm de l’intrados répond au désir d’éviter toute

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pression sur cette zone particulièrement fragile.
Le bandeau doit être associé à des griffes ou appuis dentaires pour assurer
son collage et éviter que la prothèse ne puisse se déplacer sur un plan
incliné formé par la face linguale des dents.
Indication :
Découle naturellement des contres -indications de la barre linguale.

Figure -13

3 Barre corono-cingulaire
Indiquée dans:
• Espace entre gencive marginale et plancher linguale largement
insuffisant.
• Santé parodontale bien établie, et le recouvrement de la gencive
marginale peut entraîner une pathologie.
• Contre indication du bandeau linguale.

1 La barre cingulaire
- La barre cingulaire à la forme d’une barre métallique reposant sur
la face linguale des dents du groupe incisivo-canin.
- L’intrados est en contact intime avec les dents, et pénètre dans les
embrasures sans obturer la portion apicale.
- Présence indispensable d’appuis dentaires pour prévenir le
glissement en direction cervicale qui peut aboutir à des dents en
éventail.
- Elle peut être associée à une barre linguale.
- Elle décrit la forme d’une barre linguale avec fenêtre au niveau de
la gencive marginale
- En cas de diastèmes elle est préférée au bandeau : son dessin
festonné permet d’éviter la visibilité du métal.

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Figure -14

Figure -15

2 Barre coronaire
Se situe sur le tiers (1/3) occlusal de la face linguale des molaire et
prémolaires.
Ses dimensions sont rapprochées à celles de son homologue cingulaire.
Rôle:
Destinée à s’opposer aux mouvements dans le sens horizontal. Et
constitue un moyen de réciprocité aux forces exercées par certains
types de crochets.

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Figure -16

II.B.Connection ou conjonction secondaire


La sustentation est assurée par les crêtes que recouvrent les selles et par les dents sur
lesquelles s’appuient les taquets occlusaux et la barre corono-cingulaire.
La façon dont sont reliés ces éléments joue un rôle important dans l’équilibre de
l’ensemble, dans la stabilité occlusale et dans répartition sans surcharge des forces
fonctionnelles.
D’où, ce sont des parties métalliques « potence » reliant l’armature aux autres
constituants de la prothèse.
La connexion secondaire ou potence doit satisfaire trois impératifs :
• Régidité : assurer par sa section de 1,5 à 2mm.
• Respect des tissus mous: le contact avec la gencive est proscrit, décharge de 0,2 mm
est prévue.
• Confort : bien tolérées lorsqu’elles sont situées au niveau proximal des dents bordant
l’édentement.
Une légère rectification des surfaces dentaires améliore leur parfaite intégration.

• Moyen de liaison
Le mode de liaison est en principe déterminé par le type de l’édentement.
Il existe plusieurs modes:

1 Liaison rigide : «direct»


Elle est établie par une potence courte unissant directement la selle au
moyen de rétention: la prothèse est solide indéformable.
Indiqué dans le cas d’édentement encastré à appui essentiellement dentaire.
Ne permet aucun mouvement.

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Figure -17

Figure -18

2 Liaison semi-rigide
Ce mode de liaison est obtenu par une potence et un appui occlusale placé
sur les dents limitant le segment édenté du coté opposé à l’édentement,
donc mésiale pour les édentement distaux et distale pour les classes IV à
grande étendue.
Le jeu des selles est fonction de:
• Compressibilité de la fibro-muqueuse.
• L’élasticité relative du métal.
• L’intensité des forces masticatrices.
• L’étendue de la plaque.
Ce mode de liaison évite ainsi la disto-version des dents piliers.
Indication :

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• Classe I, classe II, classe IV grands étendus (K - A).

Figure -19

3 Liaison ruptrice: « flexible ou articulee »


Ce mode de liaison est obtenue par l’intermédiaire :
• Soit de crochets spéciaux à la longue d’une potence classique réalisant
ainsi une liaison flexible: SERIE DE ROACH.
• Soit liaison de « STRESS BREAKER » de KENNEDY.
• Soit attachement de type charnière réalisant une liaison articulée.
Ce mode de liaison a été mis au point pour résoudre le problème
biomécanique posé par la dualité de l’appui de l’édentement distale.
En faite ce mode de liaison autorise un jeu trop important des selles qui
entraîne une résorption osseuse au niveau des crêtes et un ebraulement des
dents piliers par effets scoliodontique, ce qui réduit à néant ces indications.

Figure -20

II.C.Les crochets
II.C.a.Définition

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Le crochet coulé est une ceinture métallique ouverte qui entoure la dent
support par un arc de cercle d’environ 270°.
Le crochet est un système mécanique qui permet la liaison entre la prothèse et
les dents restantes.

II.C.b.Composition
Il se compose de:
• Bras de calage.
• Bras rétentif.
• Ampoule du crochet et appui occlusal.
• Potence.

Figure -21

Figure -22

II.C.c.Impératifs
• Respect des tissus de support dentaire.
• Doit ceinturer plus de la moitié de la dent.
• Il peut être continue ou discontinue.
• Réciprocité obligatoire : rétention vestibulaire du coté droit, elle serait de
même pour le coté gauche.

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Figure -23
• Les deux bras du crochet doivent être situé à un niveau aussi proche.
• La face interne du crochet doit être polie pour éviter l’altération de
l’organe dentaire

II.C.d.Classification des crochets


Elle est faite d’après leurs indications et les édentements.
Les différents crochets sont conçus pour répondre aux impératifs de
conception.
Leur indication varie en fonction de l’édentement et du cas clinique.
La classification des crochets est différente selon:
• La fonction
• Crochet à fonction proximale : NEY N° 1 ,2 et 3.
• Crochet à fonction vestibulaire : crochet de ROACH et R.P.I.
• Crochet à fonction linguale : NALLY-MARTINET.
• Conception du trace ou origine
• Crochet circonferentiel : caractérisé par l’origine occlusale : NALLY-
MARTFNET.
• Crochet à barre : crochet d’origine cervia1e ou gingivale.
• Matériau
• Crochets usinés en fil étiré ou laminé.
• Crochets coulé.
• Crochet mixtes.

II.D.Barre cingulaire ou corono-cingulaire


(Ou crochet de kennedy)
C’est un élément métallique disposé sur le cingulum des dents antérieures.
Section en forme de demi jonc, hauteur 2mm et épaisseur 1mm en son centre
garantissent sa rigidité.
Rôle:
S’oppose aux déplacements de la plaque dans le plan sagittal.
Avec les crochets les deux barres ensemble ou séparément, luttent contre le décollement
postérieur de la prothèse en faisant participer les dents antérieures à la sustentation

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comme dans le cas d’édentement postérieur.

II.E.Grilles de rétention
C’est la partie du châssis métallique située sur le faite de la crête édentée.
Elle sont espacées préaLablement de 1,5 à 2 mm des surfaces d’appuis : espace
nécessaire pour Loger la résine acrylique pour la fixation des dents prothétiques.
Situation:
- 5 mm en avant des tubérosités et n’arrive pas au trigone retro-molaire. 1 mm des dents
piliers bordant l’édentement.
- Dans le secteur vestibulo-lingual et vestibulo-palatin la grille est à chevale sur la crête
édentée.

II.F.Les selles
Elles peuvent être:
• Entièrement métalliques : préférée pour les sollicitations fonctionnelles qu’elles
transmettent au support ostéo-muqueux.
• En résine : cependant elles offrent l’avantage de permettre le rebasage et les
modifications.
• L’utilisation mixte est l’idéale.
La rétention de la résine est assurée par une grille rigide à mailles plus ou moins larges
espacées des crêtes pour permettre de loger cette dernière en épaisseur suffisante.
? la jonction résine-métal du châssis : un épaississement de l’armature détermine une
ligne d’arrêt sur laquelle la résine vient s’appuyer en butée sous une épaisseur calculée
pour éviter le décollement, fracture et infilfration alimentaire et microbienne.

III Conclusion
Le châssis métallique et surtout les selles recouvrent une plus ou moins large portion de
fibro-muqueuse, gingivale, la prothèse est obligatoirement amovible et doit être par
conséquent entretenue dans un état de propreté absolue.

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2 - Les bridges collés: préparation
Plan du document:
I. Préparation pour bridge collé antérieur
1. Choix des fraises
2. Préparation de la ligne de finition
1. Au niveau proximal
2. Au niveau cervical
3. Au niveau occlusal
3. Aménagement de l'espace occlusal
4. Préparation des éléments de stabilisation, de restauration et de
résistance
5. Finition
II. Préparation pour bridge colle postérieur
1. Choix des fraises
2. Préparation proximale
3. Au niveau cervical
4. Au niveau occlusal
5. Aménagement de l'espace occlusal
6. Préparation des éléments de stabilisation, de restauration et de
résistance

I Préparation pour bridge collé antérieur


I.A. Choix des fraises
Pour la préparation d'un bridge collé antérieur, ces fraises sont indispensables:
Une fraise diamantée cylindro-conique.
Une fraise diamantée boule.
une fraise diamantée biconvexe (fraise olive)
Une fraise diamantée cylindrique à bout plat.

I.B. Préparation de la ligne de finition


I.B.a.Au niveau proximal
Le point de contact est rarement dépassé.
L'objectif est de réduire les bombés proximaux de manière à rétablir
la limite proximale la plus basse sans contre-dépouille tout en restant
dans l'émail.
Il est conseillé de préparer la première ligne de finition proximale du
côté de l'édentement et au niveau du pilier le moins épais car c'est la
plus difficile à réaliser.
Sa position sera en fonction de la limite de visibilité.
Sur la face proximale opposée à l'édentement traité : arrêt avant le
point de contact.

I.B.b.Au niveau cervical

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Un congé est nécessaire pour permettre la lisibilité des limites et
l'intégration de la prothèse dans le volume initial de la dent (respect
du parodonte).
Or plus on se rapproche du collet pour augmenter la surface d'émail
plus l'épaisseur de cet émail est faible.
En moyenne: finition cervicale à 1 mm de la jonction émail/cément.

I.B.c.Au niveau occlusal


Un congé est réalisé à l'aide d'une fraise boule de 1,5mm de diamètre:
Sur une dent mandibulaire 1mm sous le bord libre ;
Sur une dent maxillaire 2mm sous le bord libre pour le respect de la
translucidité.

I.C. Aménagement de l'espace occlusal


Réduction des zones présentant un contact antagoniste ou présentant des
espaces libres insuffisants pour loger le métal de la restauration.
Utilisation de la fraise biconvexe (fraise olive).
Dépolissage des zones présentant un espace libre suffisant.

I.D.Préparation des éléments de stabilisation, de


restauration et de résistance
Réalisation de cannelures proximales situées du côté de l'édentation sur le
pilier le moins épais puis celle de l'autre pilier côté édentement puis cannelure
opposée.

I.E. Finition
Pas de polissage pour ne pas émousser les arêtes, au contraire marquer les
limites et arêtes mal visibles.

II Préparation pour bridge colle postérieur


II.A.Choix des fraises
Le choix des fraises et le même que pour la préparation pour bridge collé
antérieure.

II.B.Préparation proximale
Pour la préparation proximale, même chose que pour la préparation pour bridge
antérieure :
Point de contact rarement dépassé.
L'objectif étant de réduire les bombés proximaux.
La première ligne de finition proximale est préparée du côté de l'édentement
et au niveau du pilier le moins épais, car la plus difficile à réaliser.

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Arrêt avant le point de contact sur la face proximale opposée à l'édentement.

II.C.Au niveau cervical


Un congé est nécessaire pour permettre la stabilité des limites et l'intégration
de la prothèse dans le volume initial de la dent (respect du parodonte).

II.D.Au niveau occlusal


Les pointes cuspidiennes doivent être respectées, on a trois lignes successives
dans les sens vestibulo-lingual et qui correspondent:
A la jonction avec les parois axiales.
A l'évasement du sillon central (fraise boule).
Si y'a recouvrement d'une cuspide, une seule ligne de fonction occlusale
marquée à la fraise boule dans la continuité des lignes proximales.

II.E.Aménagement de l'espace occlusal


Réduction des zones présentant un contact antagoniste ou présentant des
espaces libres insuffisants pour loger le métal de la restauration.
Utilisation de la fraise biconvexe.
Dépolissage des zones présentant un espace libre suffisant.

II.F.Préparation des éléments de stabilisation, de


restauration et de résistance
Réalisation de cannelures proximales
Finition:
Pas de polissage pour ne pas émousser les arêtes vives, au contraire marquer les
limites et arêtes mal visibles.

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3 - Le Châssis métallique : technologie
d'élaboration
Plan du document:
I. Introduction
II. Examen des modèles
III. Préparation du modèle
1. Suppression des zones de contre-dépouilles
2. Réalisation des zones de décharge
IV. Préparation de la réplique en matériau réfractaire
1. Prise d'empreinte du modèle préparé
2. Coulée du matériau réfractaire
V. Préparation de la maquette du châssis
VI. Fixation des tiges, du cône de coulée et mise en revêtement
1. Fixation des tiges de coulée
2. Mise en revêtement
VII. Chauffage préparatoire
VIII. Coulée de l'alliage
IX. Finition
1. Dégrossissage de la pièce prothétique
2. Polissage mécanique
X. Conclusion

I Introduction
Le praticien a l'entière responsabilité dans la conception du châssis ; et le résultat ne
peut être satisfaisant que s'il a clairement définit les modalités de réalisation à savoir
: l'examen clinique, radiologique, examen des moulages sur articulateur et
paralléliseur, tracé prospectif du futur châssis etc...
Ainsi une étroite collaboration clinique-laboratoire est indispensable afin de mener à
bien un traitement prothétique.

II Examen des modèles


Une fois les préparations réalisées en bouche, l'empreinte coulée ; le praticien doit
comparer son modèle de travail obtenu avec le modèle d'étude.
C'est en effet sur celui-ci qu'ont été déterminés : l'axe d'insertion, le type de crochets,
les préparations dentaires, occlusales et axiales.
Il est donc souhaitable de reproduire sur le modèle de travail le projet mis en
évidence sur le modèle d'étude.
Le modèle de travail est placé sur le paralléliseur, et par orientation du socle à
rotule, on essaie d'avoir un axe d'insertion optimal, conduisant à la mise en place et
retrait aisés de la prothèse et à une rétention suffisante.
Une fois l'axe d'insertion déterminé, la ligne guide est tracée sur les dents supports de
crochets ce qui va objectiver les zones de contre dépouilles nécessaires aux éléments
de rétention et les zones de dépouilles exploitables pour les éléments de stabilisation

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du châssis.

III Préparation du modèle


Elle consiste à éliminer toutes les zones en retrait à l'exception de celles réservées
aux extrémités rétentives des crochets.
Elle comprend 2 phases :

III.A.Suppression des zones de contre-dépouilles


Elle se fait par coulée de cire liquide, et s'étend du bord marginal de la
gencive jusqu'a la limite inférieure gingivale du crochet.

III.B.Réalisation des zones de décharge


Au niveau des barres linguales, prévoir un espacement de 0,4mm environ
pour éviter toute ulcération.
Au niveau des armatures palatines, les décharges ne sont prévues que s'il
existe un élément anatomique saillant (torus, papille rétro incisive).
Au niveau de certains bras de crochets espacés de la gencive (ex crochet T
de Roach).
En cas de contre dépouille vestibulaire importante.
Au niveau des zones édentées, mise en place de cire d'espacement calibrée
qui permettra de prévoir l'ancrage mécanique de la résine entre les selles
métalliques et le modèle.

IV Préparation de la réplique en matériau réfractaire


Une réplique en revêtement du modèle préparé appelée “Duplicata” est une étape
indispensable, car c'est sur ce dernier que sera réalisée la maquette en cire du
châssis et la coulée de l'alliage.
Technique de réalisation :

IV.A.Prise d'empreinte du modèle préparé


Le matériau utilisé pour la prise d'empreinte est un hydrocolloïde réversible
ou “Gelatine”, il est conservé dans un réchauffeur (gélatineuse) muni d'un
thermostat réglé à 50°, il est continuellement malaxé et maintenu à cette
température, qui doit être inférieure à la température de fusion de la cire
utilisée sur le modèle à dupliquer afin de ne pas l'affecter.
Cette étape nécessite l'utilisation de moufle pour le Duplicata.
Le modèle préparé est tout d'abord immergé dans de l'eau tempéré pendant
15 à 20mm pour l'hydrater et éviter la formation de bulles d'air dans la
gélatine ; il est ensuite séché à l'air comprimé et placé sur le socle du moufle.
La gélatine fluide est alors coulée dans le moufle jusqu'à saturation.
Après prise de la gélatine (environ 1 heure de refroidissement) le modèle de
départ est retiré avec précaution.

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IV.B.Coulée du matériau réfractaire
Chaque revêtement commercialisé possède ses propres caractéristiques et
son propre protocole d'utilisation d'où la nécessité de respecter
scrupuleusement les indications du fabricant pour le dosage.
Les revêtements (compensateurs} à liant phosphate ou à liant silicate sont
destinés à la fonderie des alliages dont l'intervalle de fusion est supérieur à
1100°C (alliage Crome-Cobalt)
Le matériau est malaxé sous vide et coulé sur vibreur par apports successifs
dans l'empreinte en gélatine ; ce n'est qu'après l heure au moins que l'on
pourra enlever prudemment le « DUPLICATA » ; celui-ci est ensuite déshydraté
dans un four à 200°C pendant 45mm puis trempé rapidement dans un bain
durcisseur.

V Préparation de la maquette du châssis


Pour la réalisation du châssis nous disposons d'éléments préfabriqués appelés «
“PREFORMES” » commercialisés en cire ou en matière plastique et qui seront collés
à la surface du revêtement.
Etapes de réalisation:
Remplissage à la cire des logettes destinées aux taquets occlusaux ;
Mise en place des différents crochets ;
Mise en place des grilles de rétention au niveau des selles ;
Mise en place des différentes connexions (armatures, connexions principales et
secondaires) ;
Finition de la maquette par apport de cire.
Lors de la finition, il faut prendre des précautions pour ne pas créer des points de
faiblesses au niveau des zones de raccord.
Au terme de cette étape le modèle en revêtement est prêt à être mis en cylindre.

VI Fixation des tiges, du cône de coulée et mise en


revêtement
VI.A.Fixation des tiges de coulée
Il est important d'employer des tiges dont le diamètre est plus important que
la section la plus large de la maquette.
Deux à trois tiges de coulée en fonction de l'aire de la plaque et du nombre
des crochets et des potences convergent vers une tige principale.
La jonction entre les tiges doit être propre.
La tige principale est reliée à un cône de coulée en plastique qui sera placé
en regard du creuset de fusion.

VI.B.Mise en revêtement
On solidarise le modèle à la base d'un cylindre à l'aide d'une cire non-

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cassante.
on procède au coffrage en veillant à ce que le cône du modèle soit bien au
centre ; on utilise le même revêtement que pour le « duplicata », mélangé
dans les mêmes proportions et les mêmes conditions.
Après prise du revêtement (1 heure environ) et retrait du cylindre, le cône
en plastique est séparé du cylindre, la tige principale de coulée apparaît au
fond de l'empreinte.
Le cylindre est ensuite est ensuite placé dans le four, le cône de coulée
dirigé vers le bas.

VII Chauffage préparatoire


On procède à une chauffe lente, par palier de 10 à 15mn, d'abord à 300°C ; puis à
600°C, et enfin un palier de 45mn à 1050°C.
Cette chauffe a pour objectifs :
D'éliminer toute trace de cire
D'éliminer tout excès d'humidité
D'éliminer les gaz formés et indésirables
De développer la quantité d'expansion désirée pour le revêtement
De réduire l'écart entre la température du cylindre et celle de l'alliage en fusion.

VIIICoulée de l'alliage
L'alliage le plus couramment utilisé est le Chrome Cobalt connu dans l'industrie sous
la dénomination de “stellite”.
Il présente une excellente rigidité sous une faible épaisseur, bonne tolérance
biologique et un prix de revient modéré.
C'est pendant le troisième palier que s'effectue la coulée.
Cette coulée est réalisée soit à-l'arc ou au chalumeau oxyacétylénique ou oxygaz ;
soit de préférence par induction électronique.

IX Finition
IX.A.Dégrossissage de la pièce prothétique
Après coulée, le cylindre est refroidi à l'air libre.
Il est ensuite fracturé à l'aide d'un marteau en tapant sur le tiers du cylindre
du côté du modèle.
Avec une pince le châssis est libéré de son revêtement.
La pièce finale est sablée pour éliminer les débris de revêtement et la
couche d'oxyde recouvrant la surface du métal.
A cette étape, on sectionne les tiges de coulée, vient ensuite le polissage
électolytique (le châssis joue le rôle d'anode en sa surface) en milieu acide ;
un rinçage à l'eau pour terminer.

IX.B.Polissage mécanique

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On ébarbe l'ensemble de la pièce avec une série d'instruments rotatifs
(pointes montées, cupules...) pour éliminer tous les défauts de la pièce.
Au terme de cette étape, un contrôle final s'impose, il consiste à vérifier la
bonne adaptation du châssis sur le modèle de départ préalablement
débarassé de la cire de préparation (avant duplication).

X Conclusion
Le respect de la chaine technologique permet d'élaborer un châssis métallique dont
l'adaptation en bouche se fera avec un minimum de retouches possibles.

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4 - Le traitement des édentements encastrés par
la prothèse partielle amovible à châssis coulé
Plan du document:
I. Edentement maxillaire et mandibulaire de la classe III
1. Définition
2. CL III KA supérieure
1. Théorie
1. Sustentation
2. Rétention
3. Stabilisation
4. Moyens de connexion
5. Attachements
3. Classe III Kennedy-Applegate inférieure
II. Edentement maxillaire et mandibulaire de la classe VI
1. Définition
2. Classe IV Kennedy-Applegate supérieure
1. Théorie
1. Sustentation
2. La rétention
3. La stabilisation
3. Classe VI Kennedy-Appelegate
1. Théorie
2. Remarque
III. Edentement maxillaire et mandibulaires de classe V
1. Définition
2. Classe V Kennedy-Applegate inférieure
1. Théorie
2. Composants du châssis
3. Classe V Kennedy-Applegate inférieure
IV. Edentement maxillaire et mandibulaire de classe IV
1. Définition
2. Théorie
3. Composants du châssis
4. Classe IV Kennedy-Applegate inférieure
V. Conclusion

I Edentement maxillaire et mandibulaire de la classe III


I.A. Définition
Édentement intercalé bilatéral avec présence des deux canines.

I.B. CL III KA supérieure


• Théorie
La prothèse est à appui strictement dentaire, les conditions d'équilibre
sont favorables ; seuls les mouvements de translation peuvent
déstabiliser la PPA .
Il s'agit donc d'obtenir un polygone de sustentation et un polygone de

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rétention les plus grands possibles.

1 Sustentation
Assurée par les appuis occlusaux (AOD) en regard des crêtes
édentées.
La prothèse est inscrite à l'intérieur du quadrilatère de sustentation
dentaire représenté par les AO sur la 13, 17, 24 et 27.

2 Rétention
Assurée par les 4 crochets Ackers ; dans le cas de dents isolées
préférer les crochets anneaux modifiés à doubles appuis et qui ont
l'avantage d'empêcher la mesio-version des dents.

3 Stabilisation
Assurée par les bras linguaux (BC) des crochets 13, 17, 24 et 27.

4 Moyens de connexion
Sont assurés par la connexion principale qui est une plaque palatine
pleine, étroite ou double barre (selon les impératifs cliniques) tout
en respectant le principe de décolletage de Housset et des
connexions secondaires reliant directement l'appui dentaire à la
selle.
Pour des raisons esthétiques les crochets peuvent être remplacés
par des attachements.

5 Attachements
Lorsque la prothèse à châssis métallique est stabilisée par les
attachements, elle est dite prothèse amovo-inamovible.
Elle est composée d'une prothèse scellée (dans un premier temps)
représentée par des CIV, CCM ou CC sur les dents bordant les
édentements, sur lesquelles s'incorporera le châssis (dans un
deuxième temps).
Les couronnes sont munies des éléments mâles des attachements
(conjoncteurs à barres) au niveau des faces proximales prés du bord
cervical et au dessus de la ligne faîtière, ce qui permet de bien
solidariser les couronnes entre elles
Le châssis est composé d'une connexion principale, de connexions
secondaires et de grilles de rétention, à l'intérieur desquelles sont
noyées dans la résine, les parties femelles des attachements. La barre
carrée de Dolder semble être l'attachement de choix.

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I.C. Classe III Kennedy-Applegate inférieure
La distribution des éléments à appui dentaire est identique à celle qui a été
décrite pour le maxillaire supérieur:
Crochets Ackers sur chacune des dents bordant les édentements ;
Possibilité de supprimer un bras de crochet vestibulaire visible ;
Connexions secondaires reliant directement les appuis aux selles.
Barre linguale de 3mm de hauteur et 2mm d'épaisseur espacé de la table interne
et assurant la connexion entre les selles prothétiques.

Remarque

Prothèse adjointe + Attachements

Comme pour la Classe III supérieure, on peut traiter cette classe


par une prothèse adjointe à châssis métallique stabilisée par des
attachements (barre carrée de Dolder).

II Edentement maxillaire et mandibulaire de la classe VI


II.A.Définition
Edentement intercalé unilatéral avec canines sur l'arcade.

II.B.Classe IV Kennedy-Applegate supérieure


• Théorie
1 Sustentation
La recherche de la sustentation nécessite de situer les appuis
dentaires, d'une part sur chacune des dents bordant l'édentement,
d'autre part sur les dents du côté controlatéral à l'édentement, afin
de répartir les forces sur les deux côtés de l'arcade.

2 La rétention
Elle est assurée par les extrémités rétentives des crochets en
prenant en compte les nécessités esthétiques.
Il s'agit:
Du crochet de Bonwill du côté denté, et

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Des crochets d’Ackers sur chaque dent bordant l'édentement
intercalé.

3 La stabilisation
La stabilisation est procurée par l'ensemble des éléments
métalliques à appui dentaire situés au dessus de la ligne guide (BC,
barre coronaire quand elle existe et appui cingulaire).
L'élément de connexion principale : est un bandeau palatin ou
plaque palatine en papillon (étroite) de 7/10mm assurant la rigidité,
avec un encombrement réduit tout en privilégiant le confort du
patient (respect du principe de décolletage).
La connexion secondaire située du côté denté est espacée de
3/10mm de la muqueuse et relie le crochet de Bonwill à la
connexion principale.

II.C.Classe VI Kennedy-Appelegate
II.C.a.Théorie
Comme pour le maxillaire supérieur, la difficulté réside dans la
nécessité d'obtenir pour le châssis une rétention du côté
controlatéral soit en franchissant l'arcade soit en contournant la
dernière dent.
La connexion principale est une barre linguale.
Les crochets sont les mêmes que ceux du maxillaire supérieur.

II.C.b.Remarque
Le traitement de la classe VI supérieure ou inférieure peut être un
châssis métallique stabilisé par des attachements comme pour la
classe III du côté édenté ; cependant du côté denté mettre soit un
crochet double de Bonwill pour stabiliser le châssis, soit éviter le
crochet pour des raisons esthétiques et mettre un attachement type
bouton pression dont la partie femelle est coulée avec les
restaurations scellées côté denté, et la partie mâle est porté par la
connexion secondaire du châssis.

III Edentement maxillaire et mandibulaires de classe V


III.A.Définition
Edentement intercalé bilatéral avec perte d’une canine au moins

III.B.Classe V Kennedy-Applegate inférieure


III.B.a.Théorie
Le pilier antérieur (incisive latérale) ne présente pas les qualités

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requises pour assurer le support de la PPA.
Les conditions d'équilibre ne sont pas favorables et la prothèse
devient ici à appui dento-ostéo-muqueux.

III.B.b.Composants du châssis
Une connexion principale représentée par une plaque palatine
pleine à grand recouvrement.
Crochets: un crochet de stabilisation le plus postérieur possible
du côté opposé à la perte de la canine et qui serait:
Soit un crochet de Ackers dont la connexion secondaire est en
disto-palatin (si la face distale est suffisamment haute)
Soit un crochet double de Bonwill (sur deux dents contigües) ; et
en mésial de l'édentement un autre crochet de Ackers ;
Du côté de la perte de la canine, la dent la plus postérieure
recevra un crochet à anneau modifié de Ney, et vu que l'incisive
latérale ne peut supporter un crochet, la plaque palatine sera
fermée au niveau de son collet avec une décharge de 2/10mm.

III.C.Classe V Kennedy-Applegate inférieure


L'appui muqueux étant plus limité et pour ne pas solliciter l'incisive latérale
mécaniquement, l'étendue du polygone de sustentation, grâce à la barre
cingulocoronnaire est maximale.
Un crochet de Ackers est présent sur chacune des dents bordant
l'édentement.
Sinon sur des dents isolées préférer des crochets à Anneau modifiés de Ney.

IV Edentement maxillaire et mandibulaire de classe IV


IV.A.Définition
Edentement intercalé antérieur de part et d’autre de la ligne médiane.

IV.B.Théorie
Le déséquilibre de la PPA restaurant cet édentement peut être engendré par
des mouvements de translation et par des mouvements de rotation.
L'enfoncement de la selle par translation est maîtrisé par l'ensemble des
appuis occlusaux.
L'enfoncement de la selle par rotation autour de l'axe (XX') de la 14-24 est
maîtrisé par les extrémités rétentives des crochets de Bonwill en particulier
les bras distaux sur 17 et 27
Le décollement de la selle par translation est maîtrisé par les extrémités
rétentives de tous les crochets (16, 17, 26, 27).

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Le décollement de la selle par rotation autour de l'axe (YY') joignant les
extrémités rétentives des crochets sur 16 et 26 est maîtrisé par les appuis
occlusaux distaux sur 17 et 27 (rétention indirecte)
Les mouvements horizontaux sont maîtrisés par les barres coronaires et les
parties rigides des crochets.

IV.C.Composants du châssis
Moyens de sustentation : appuie-occlusaux sur 17, 16, 15, 14, 24, 25, 26 et
27.
Moyens de rétention : crochets de Bonwill sur 17-16 et sur 27-26 et des appuis
occlusaux distaux sur 17 et 27(rétention indirecte).
Moyens de stabilisation et de guidage : parties rigides des bras de calage des
crochets sur 16, 17, 26, 27 et la barre coronaire sur 15-14 et 24-25.
Moyens de connexion : plaque palatine de 6/10mm d'épaisseur, largement
décolletée pour ne pas altérer la santé parodontale. Des potences
(connexions secondaires) rigides espacées de la muqueuse entre 16-17 et 26-
27, potences directement en mésial de la 14 et la 24;

IV.D.Classe IV Kennedy-Applegate inférieure


Dans ce cas d'édentement, les forces transmises par les dents prothétiques
sont moins obliques et leur maîtrise est moins exigeante.
L'absence de visibilité des bras vestibulaires des crochets est plus facile à
obtenir.
L'élément de connexion principale est une barre linguale de 46 à 36 de 3mm
de hauteur, 2 mm d'épaisseur, espacée de 5/10 mm de la table interne.
Afin d'assurer la rigidité, des potences supplémentaires espacées de la
muqueuse sont disposées entre 45-44 et 34-35
Crochets : 2 crochets de Bonwill sur 36-37 et 46-47, crochets d’Ackers sur 44
avec potence en mésial et un appui cingulaire sur 33 avec potence en mésial.

V Conclusion
Pour tout édentement intercalé de petite ou moyenne étendue, la solution de choix
est la prothèse fixée et ce du point de vue biomécanique, fonctionnel et
psychologique.
Mais il arrive que pour des impératifs cliniques ou budgétaires, la prothèse partielle
adjointe à châssis métallique trouve son indication.
Parmi les impératifs cliniques :
L'étendue des segments édentés est excessive, par conséquent la résistance des dents
piliers est insuffisante pour supporter la travée de bridge (loi de Duchange).
Résorption importante des crêtes rendant impossible l'ajustement des éléments
intermédiaires de bridge.

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5- La prothèse piézographique
Plan du document:
I. Définition
II. Carcacteristiques de l'espace prothétique
III. Localisation
IV. Indications de la prothese piezographique
V. Phonation et prothèse piézographique
1. Les phonèmes
2. Action de la phonation sur le modelage du joint périphérique
1. Au maxillaire
1. Le volet labial
2. Le joint postérieur
2. A la mandibule
1. Le volet labial
2. Volet buccinateur
3. Croissant sublingual
4. Volet alvéolo-linguaux
3. Analyse phonétique de l'espace prothétique
VI. Technique piézographique proprement dite
VII. Utilisation de la piézographie
VIII. Seconde technique

I Définition
L'espace prothétique est l'espace situé entre la langue d'une part, les joues et les
lèvres d'autre part, ou les forces horizontales développées par ces organes sont
inférieures aux forces de rétention des prothèses qui y seront placées.

II Carcacteristiques de l'espace prothétique


Il est divisé en deux par le plan d'occlusion, la plus importante est la partie
mandibulaire car le coefficient de rétention y est le plus faible.
Dans l'espace prothétique mandibulaire, les points essentiels sont ceux qui se
placent en regard du tiers moyen de la langue, des modiolis et de l'orbiculaire
inférieur.
Dans la majorité des cas, il est légèrement plus vestibulé que la ligne de crête et
coïncide alors avec la ligne cuspidienne vestibulaire des molaires.

III Localisation
Elle se fait au niveau de la partie mandibulaire qui est entièrement entourée par les
masses musculaires actives.
Au cours de sa localisation, il faut toujours supprimer la prothèse maxillaire qui peut
avoir une action perturbatrice en repoussant la langue en arrière, ce qui fausserait
les résultats.

IV Indications de la prothese piezographique


Le moulage pièzographique est essentiel :

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Dans la construction des prothèses mandibulaires chez les édentés totaux ayant des
crêtes plates ou négatives (niveau III ou IV) ;
Chez les patients qui n'ont pas été appareillés depuis longtemps ;
Chez les patients qui ne portent pas leurs prothèses mandibulaires ;
Appareillage des occlusions mixtes avec une édentation de classe I mandibulaire.

V Phonation et prothèse piézographique


La phonation est le moyen d'activation par excellence des muscles de la sphère oro-
faciale car elle est simple, facile à contrôler.
Ne pas tenir compte de la phonation ou la sous-estimer au cours de l'élaboration des
prothèses adjointes complique le processus de construction et donne le plus souvent
un résultat moins bon, source de doléances multiples.

V.A.Les phonèmes
Les phonèmes sont le groupement de sons qui forment la parole.
Ils sont modulés principalement au niveau de l'effecteur buccal et
accessoirement au niveau de l'effecteur nasal.
Ils s'y transforment en voyelles et en consonnes.
Dans la phonation, le praticien est essentiellement intéressé par la manière
dont les phonèmes sont modulés, c'est à dire la manière dont réagissent les
masses musculaires de l'effecteur buccal, langue, sangle buccinato-labiale et
voile.

V.B.Action de la phonation sur le modelage du joint


périphérique
V.B.a.Au maxillaire
1 Le volet labial
L'extension optimum de ce volet est obtenue avec les consonnes
explosives labiales “P, B, M” associées aux voyelles plus ou
moins fermées qui activent l'orbiculaire en propulsion “0” en
traction “I” ou amplifient l'action modelante de la consonne “A”.
Lors du modelage des freins buccinateurs, il est préférable
d'utiliser des voyelles composées “Ou, Eu, In”.
La répétition d'un phonème produit un effet de sommation qui
augmente considérablement l'effet modelant.

2 Le joint postérieur
Pour obtenir un joint postérieur de qualité, il est indispensable
que les tissus du voile soient moulés en leur position haute,
donnée par l'émission d'un “Ah” clair et continu.
Il faut que le voile soit maintenu levé et que la pâte reste

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déformable.
Si le temps de plasticité est très long, il est nécessaire de le
faire en deux ou trois séquences, afin de permettre au patient
de reprendre son souffle et d'abaisser le voile.

V.B.b.A la mandibule
1 Le volet labial
Les phonèmes utilisés sont les mêmes qu'au maxillaire, on y
ajoutera des phonèmes comprenant les consonnes labiodentales
“F, V”.

2 Volet buccinateur
Ces volets se délimitent assez bien en faisant prononcer le son
“On” très bien articulé.

3 Croissant sublingual
L'extension au niveau de ce croissant s'obtient en faisant
prononcer plusieurs fois de suite le phonème “La” qui peut être
complété par des phonèmes chuintants “Cha” ou sifflants “Ja”.

4 Volet alvéolo-linguaux
Les consonnes explosives vélaires “G, K” associées aux voyelles
“A, E, U” donnent des phonèmes particulièrement aptes à
délimiter ce volet.

V.C.Analyse phonétique de l'espace prothétique


La phonation est le meilleur moyen d'analyse de l'espace prothétique
mandibulaire.
Pour la région buccinatrice, il faut que la langue soit aplatie et étendue au
maximum, ce qui est donné par le “S” tandis que le buccinateur doit être
activé par le “I” et le modiolis par le “O”.
Voyelles et consonnes sont associées dans les phonèmes “Sis” et “So”.
Dans la région labiale, la position la plus antérieure de l'espace phonétique est
donnée par le “Se” et la position la plus postérieure de la face linguale est
donnée suivant les cas par le “d” ou le “t” associé au “e” ou au “a”.

VI Technique piézographique proprement dite


Pour la localisation de l'espace prothétique, les masses musculaires sont activées par la
phonation des phonèmes “sis” et “so” pour la région jugale ; et par les phonèmes “se”
et “de” Pour la région labiale.
L'espace prothétique peut être matérialisé par un moulage : la “piézographie”.

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C'est par la piézographie que l'espace prothétique peut être rendu utilisable pour
l'élaboration des prothèses.
Elle a pour infrastructure une base en cire dure, très stable, munie de rétentions, la
pâte à empreinte qui donnera la piezographie est introduite dans l'espace neutre et
déposée sur la base à l'aide d'une grosse seringue la langue étant écartée par un
miroir.
Pour être plus précise, elle sera réalisée en trois temps avec une résine retard ou un
“thiokol dense”.
Ces trois temps comprendront deux temps latéraux pour les poches jugales et les
modiolis gauche et droit, et un temps pour la région labiale.
Le premier temps lingual qui permet le démarrage de la piezographie est rejeté en
raison de son inexactiitude, quand le premier temps jugal opposé et définitif est
terminé.
Quand la piézographie est construite, elle est transformée en une maquette rigide en
résine transparente après mise en moufle et bourrage.
Puis lorsque la résine thermodurcissante aura remplacée la pâte piézographique, elle
sera délimitée par un plan qui est choisi parmi les plans d'occlusion.
1 - Piezographie buccinatrice initiale dont l'excès supérieur (1) a été ôté et qui
possède encore l'excès antérieur.
2 - Piezographie initiale dont l'excès antérieur est ôté.
3 - Deuxième temps de la piezographie sans les excès.
4 - La piezographie buccinatrice initiale est éliminé.
5 - Troisième temps de la piezographie.
6 - Quatrième temps labial de la piezographie.

VII Utilisation de la piézographie


Ce n'est que le double de la piezographie qui est utilisé.
Ce double en résine transparente est un porte-empreinte individuel fonctionnel de
grande qualité qui permet d'obtenir une très bonne empreinte secondaire.
Quant cette empreinte est surmoulée, des clés en silicone dense servent à construire
une maquette en cire, qui sera la maquette de la prothèse mandibulaire en forme et
en volume.
Dans cette maquette les divers éléments dentaires seront placés successivement par
inclusion et indiqueront le montage.
Dans la majorité des cas, il devra être conçu avec des molaires et des prémolaires non
engrenées afin d'adapter le montage à la convergence de l'espace prothétique.
Le plan d'occlusion construit sur la piezographie simplifie le montage de la maquette
maxillaire.
Il est le repère essentiel de l'espace prothétique maxillaire dans les régions
postérieures.

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VIIISeconde technique
Sur un modèle issu d'une empreinte secondaire (le coffrage de l'empreinte doit
rétablir l'integrité du joint périphérique)
Confectionner un PEI muni d'un bourrelet de résine très fin qui supportera le
matériau piézographique.
L'empreinte piézographique est prise à l'aide d'un matériaux thermoplastique type
“Adhesal ”en un seul temps.
L'empreinte piézographique sera replacée sur le modèle en plâtre.
Une clé en élastomère lourd (type Optosil) servira de coffrage pour la piezographie.
L'espace laissé vide par la piezographie sera coulé en résine transparente
autopolymérisable.
Transfert des cires d'occlusion sur un articulateur.
Utiliser la maquette d'occlusion mandibulaire (en résine transparente) comme plan
d'occlusion.
Réaliser le montage mandibulaire en utilisant la clé en élastomère lourd.
Les dents seront meulées du coté lingual.
Finitions des maquettes en cire.
Equilibration des prothèses sur articulateur.
Les dents ayant subies des meulages dans le sens vestibulo-lingual leur anatomie a
donc changée, chercher alors un maximum de contact sur les dents.
En latéralité droite et gauche rechercher une occlusion balancée (contact dentaire
coté travaillant et non travaillant).
En propulsion aussi rechercher une occlusion balancée.
Remarquer la différence entre une prothèse piézographique à gauche et une prothèse
totale classique à droite.
Les incisives mandibulaires sont trop vestibulées sur la prothèse classique (droite)
violant ainsi l'espace piézographique et déstabilisant la prothèse.
La lèvre inférieure était bien soutenue ; mais la prothèse non rétentive

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6-Les bridges collés
Plan du document:
I. Introduction
II. Indications et contre-indications
1. Patient motive, bonne hygiène bucco-dentaire
2. Edentement limité
3. Piliers sains
4. Parodonte sain
5. Hauteur de la couronne clinique
6. Piliers orthocentres
7. Occlusion / parafonctions
8. Implant impossible, non souhaitable ou ... non souhaité
III. Principes de préparation
1. Précautions lors de la préparation sur dent vivante
2. Préparation quantitative
3. Préparation qualitative
4. Limites des préparations
5. Parallélisme de préparations
IV. Le collage
V. Le controle
VI. Exemple pratique
VII. Conclusion

I Introduction
Le bridge collé, en métal et en céramique remplace la dent absente, il est collé sur les
faces palatines des dents bordant l'édentement.
Comme un bridge conventionnel, un bridge collé est fixe, il ne peut être déposé.
Les préparations des dents piliers sont moins importantes que celles des dents piliers
des bridges conventionnels.
Le bridge collé remplace la dent, stabilise l'occlusion et évite l'égression des dents
antagonistes.
Le traitement est très court mais présente entre autres inconvénients un risque de
décollement.
Il y a aussi risque de sensibilité dentaire au niveau des piliers ou de fracture de la
restauration.
La durée d'une telle prothèse est également variable, il arrive que le métal soit visible
par transparence et compromette le résultat esthétique.
Parfois une hygiène difficile à mettre en œuvre est à l'origine d'une inflammation
gingivale.
Cette option est cependant le traitement de choix Pour les jeunes patients, et
certains praticiens la considèrent comme une prothèse transitoire jusqu'à l'âge
adulte.
Alors une prothèse plus définitive est envisagée.

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II Indications et contre-indications
Les indications et contre-indications des bridges collés sont intimement liées aux
impératifs du collage et joint de colle.

II.A.Patient motive, bonne hygiène bucco-dentaire


La prothèse adhésive doit être réservée à des patients conscients que leur
hygiène est un facteur conditionnant le succès à moyen terme de leur
prothèse.

II.B.Edentement limité
Le bridge de trois éléments représente la situation idéale, il est
exceptionnellement envisageable de remplacer deux dents (par exemple des
deux incisives centrales mandibulaires).
Les constructions supérieures à 3 éléments ont un taux d'échec
significativement plus important.

II.C.Piliers sains
Une surface de collage amélaire maximale sera recherchée, la valeur adhésive
du collage sur dentine étant plus faible, la préparation devra intéresser des
piliers sains ou présentant de petites reconstitutions.

II.D.Parodonte sain
Une mobilité dentaire excessive liée à une faiblesse parodontale est une
contre-indication aux bridges collés dont le joint de colle est alors soumis à
des contraintes plus importantes pouvant entraîner son décollement.

II.E.Hauteur de la couronne clinique


Les dents courtes limitent la surface de collage, d'autant que la limite des
préparations sera supra-gingivale.
Des piliers ménageant des hauteurs suffisantes de préparations seront
indiqués.
L'indice de LE HUCHE ― différence en millimètre entre le plus grand diamètre
mésio-distal de la dent et le diamètre mésio-distal au niveau cervical de la
préparation ― doit être faible.
Il faut éviter les dents triangulaires.

II.F.Piliers orthocentres
Des dents supports en malpositions, conduiraient l'opérateur à accentuer les
préparations afin de les paralléliser, principe indispensable à l'insertion de la
pièce prothétique.
Ceci aurait pour conséquence d'obtenir une surface de collage en grande partie

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dentinaire, mais également une proximité pulpaire pouvant amener à
dépulper ultérieurement.
En conséquence, les bridges collés n'intéressent que les piliers orthocentres.

II.G.Occlusion / parafonctions
Les situations cliniques d'occlusion très serrée constituent des contre-
indications relatives aux bridges collés car nécessitant une préparation plus
importante, donc principalement dentinaire.
En outre les parafonctions qui engendrent des forces horizontales très nocives
pour l'adhésion de la pièce prothétique collée et constituent une contre-
indication.

II.H.Implant impossible, non souhaitable ou ... non


souhaité
Les bridges collés étant, sont tous exigent quant à la quantité et qualité des
dents bordant l'édentement, ils constitueraient le plus souvent des situations
cliniques idéales pour la réalisation d'une prothèse unitaire implanto-portée.
En effet même si elle est réduite, la préparation en vue d'un bridge collé
nécessite une mutilation dentaire irréversible non négligeable, bien souvent
affectant des dents saines.
Le verdict en faveur de la prothèse collée au dépend de l'implant peut être
emporté par :
Des conditions anatomiques défavorables (faiblesse du volume osseux).
Une impossibilité médicale de la pose implantaire.
Un souhait du patient cantonné sur des techniques moins invasives.
Un choix économique, le coût de revient de l'implant étant important et pas
ou peu pris en charge.

III Principes de préparation


III.A.Précautions lors de la préparation sur dent
vivante

III.B.Préparation quantitative
L'épaisseur du métal au niveau des ailettes doit être d'environ 0,8mm, ce qui
leur confère une rigidité suffisante.
En pratique, cette épaisseur conduirait à préparer une grande partie de la
préparation au-delà de l'épaisseur d'émail.
Afin d'y palier, la préparation est sous évaluée et le prothésiste dentaire est
amené, lorsque l'occlusion le permet à augmenter l'épaisseur de métal, sans
pour autant obtenir un sur-contour au niveau des limites du joint
prothétique.

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En outre, des préparations proches des onlays scellés avec des tranches et
des boites permettant de rigidifier la pièce prothétique.

III.C.Préparation qualitative
La préparation doit intéresser un maximum d'émail pour permettre une haute
valeur d'adhésion.
En outre, les impératifs liés au collage impliquent une préparation supra-
gingivale permettant la pose du champ opératoire et l'étanchéité lors de la
mise en place de la pièce prothétique, gage de pérennité.
Bien que le mode de liaison par collage assure une rétention importante
grâce à l'adhésion chimique sur l'émail et autorise des préparations moins
mutilantes, des artifices de rétention doivent êtres réalisés (boites,
rainures, puits, tranchées).
En effet, les préparations rétentives, donc plus mutilantes, ont une durée de
vie en bouche et un taux de décollement plus faible que les préparations à
minima.

III.D.Limites des préparations


Comme pour toutes les techniques adhésives, le joint donto-prothétique ne
doit pas être situé au niveau d'un point de contact d'occlusion dynamique ou
statique, sous peine de détériorer le joint de colle et de risque une
infiltration bactérienne.
Une simple analyse en bouche ou sur articulateur si nécessaire de l'occlusion
statique (OIM) et des rapports dynamiques doit être réalisée.

III.E.Parallélisme de préparations
Comme toutes les techniques de préparations de bridges, un parallélisme des
piliers est exigé.

IV Le collage
Le collage est réalisé sous champ opératoire après vérification de l'ajustage dento-
prothétique, de l'absence de bascule, de l'intégration esthétique de l'intermédiaire de
bridge.
La friction de la pièce prothétique doit être légère car le prothésiste doit avoir prévu
une épaisseur suffisante pour le joint de colle (l'épaisseur du ciment d'espacement
doit être trois fois supérieure à celui d'une prothèse scellée).
Le collage est réalisé selon les consignes du fabricant.
Après la prise de la colle, les excès sont éliminés, mais la finition du joint sera
reportée à une séance ultérieure.

V Le controle

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Un suivi rigoureux et fréquent doit être effectué et le patient doit être informé.
Le décollement partiel ou la formation d'un hiatus peuvent conduire à l'échec.
Pour sa part, le patient doit se soumettre à une hygiène irréprochable (brossettes
interdentaires et fil dentaire autour et au niveau du pontique).

VI Exemple pratique
La première prémolaire droite "15" qui présentait une fracture verticale à été
extraite.
La thérapeutique de choix aurait été l'implant, mais rendu impossible du fait d'une
hauteur d'os insuffisante (sinus volumineux).
Les dents de part et d'autre de l'édentement étant totalement saines, un bridge collé
a donc été fait.
Les préparations se veulent assez rétentives (proches des préparations pour onlays
scellés) avec une rainure centrale pour rigidifier la pièce prothétique et des boites
proximales stabilisatrices.
La prise d'empreinte ne présente pas de difficulté, les limites étant toutes
supragingivales, collage oblige.
Le champ opératoire est posé afin de procéder au collage de la pièce prothétique.
Nous avons utilisé du superbond qui est un excellent matériau de collage mais
présente en outre l'avantage de réaliser une couche opaque blanche qui permet de
masquer le métal non précieux, assez sombre, qui serait visible par transparence.
Vue clinique finale, après dépose du champ opératoire, les ailettes métalliques ne
sont pas visibles lors du sourire.
Les dents piliers ne présentent aucun assombrissement grâce à l'opacité de la colle.
Les embrasures dégagées permettent l'entretien avec les brossettes interdentaires.

VII Conclusion
Le concept des bridges collés trouve sa justification par l'économie tissulaire pour le
remplacement d'une ou deux dents antérieures en évitant des préparations corono-
périphériques où la réalisation d'une prothèse sur implant dont l'indication n'est pas
toujours possible.
Conventionnellement le métal est le plus apte à être utilisé pour l'armature des
bridges collés, mais les fibres synthétiques ont pris une place importante et peuvent
remplacer avantageusement le métal.

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« Celui qui ne remercie pas
les gens n’a pas remercié Allah. »

Yacine.:::LiOnBlAnC :::.

Ne pleure pas parce quelque


chose est terminée, mais souris
parce qu’elle a eu lieu

Fin.

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