Rapport Atelier de Formation Niamey Octobre 2014

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NUTRITION

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Rapport D’atelier

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INTEGRATION DES PROGRAMMES DE NUTRITION ET
DE SECURITE ALIMENTAIRE EN SITUATION

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D'URGENCE ET POUR LE RENFORCEMENT DE LA
RESILIENCE, Niamey du 28 au 30 Octobre 2014

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TABLE DES MATIERES

I. INTRODUCTION ....................................................................................................................... 3

1.1. Contexte ...................................................................................................................... 3

1.2. Participants .................................................................................................................. 5

1.3. Objectifs ....................................................................................................................... 5

1.4. Méthodologie de l’atelier ............................................................................................ 5

II. DEROULEMENT DE L’ ATELIER ............................................................................................... 6

2.1. Session 1 : Introduction ............................................................................................... 6

2.2. Session 2 : Contexte..................................................................................................... 8

2.3. Session 3 : Analyse de la situation ............................................................................. 10

2.4. Session 4 : Analyse de la réponse et conception de projet ....................................... 12

2.5. Session 5 : Redevabilité, Suivi et évaluation des impacts nutritionnels des


interventions ........................................................................................................................ 14

2.6. Session 6 : La coordination au Niger et les prochaines étapes ................................ 15

III. CONCLUSION ET CLOTURE ................................................................................................. 23

IV. ANNEXES ............................................................................................................................. 25

2
I. INTRODUCTION

1.1. Contexte
Pays sahélien et enclavé de l’Afrique de l’Ouest, le Niger est régulièrement confronté à des
crises alimentaires et nutritionnelles aigues et chroniques. Les causes de cette situation sont,
entre autres, un taux de fécondité parmi les plus élevés au monde (7,6 enfants par femme)
et le caractère extensif de l’exploitation agricole, les aléas climatiques, le faible revenu par
habitant, les conflits, le manque d’infrastructure de base, les prix élevés des denrées
alimentaires et la mauvaise répartition des aliments disponibles, les sécheresses, les
inondations et les invasions acridiennes récurrentes qui détruisent les récoles et
maintiennent une grande majorité de la population dans la pauvreté et l’insécurité
alimentaire.

Au départ, l’origine des problèmes alimentaires semblait résider dans ceux de la production
et des stocks des denrées alimentaires. Dans cette perspective plusieurs programmes et
stratégies ont été développés au Niger pour augmenter la production afin de réduire la
malnutrition et la famine. Mais, les objectifs fixés à ces programmes n’ont pas été atteints
sont pas atteints et les crises alimentaires auxquelles font face les populations nigériennes
sont généralement chroniques et localisées. Depuis des décennies, la situation alimentaire
est régulièrement préoccupante. Une année sur deux est déficitaire en termes de bilan
alimentaire. Selon les résultats des enquêtes de vulnérabilités alimentaires organisées par
le Système d’Alerte précoce, la proportion des personnes en insécurité alimentaire sévère
et modéré varie de 15 à 30 pourcent et plus de 40 pourcent en situation de risque, en
moyenne.

Sur le plan nutritionnel, la situation demeure également tendue à cause de la persistance


des facteurs sous-jacents tels que l’accès, la fréquentation et la qualité des services de santé,
l’accès à l’eau potable et à l’hygiène/l’assainissement ainsi qu’aux mauvaises pratiques
alimentaires et de soins aux jeune enfants. Le taux de malnutrition aigue globale (MAG)
s’élève en moyenne à 14.8% et celui de la malnutrition chronique à 53% selon les résultats
de l’enquête nutrition des enfants de 0 à 59 mois réalisée par l’Institut National de
Statistique (INS) en juin 2014. Les fortes prévalences structurelles de la malnutrition aiguë
globale enregistrées au cours des dernières années sont devenues un problème permanent
et majeur de santé publique.
Les récentes crises et la situation de cette année 2014 montrent une fois de plus qu’il y a un
besoin urgent de s'attaquer plus efficacement aux causes fondamentales, sous-jacentes et
immédiates de la malnutrition afin d’améliorer la prévention et de construire des moyens
d’existences résilients au Niger. Cela ne peut être fait que par une meilleure intégration des
programmes de nutrition et de sécurité alimentaire et d’autres secteurs tels l’eau et

3
l’assainissement, l’éducation, et en considérant la nutrition comme un point d’entrée pour
tous les programmes de renforcement de la résilience. Le concept de base de la synergie
entre la sécurité alimentaire et la nutrition est simple: « la sécurité alimentaire permet la
production alimentaire pour la consommation et / ou la création de revenus ; une bonne
nutrition et une bonne santé résultent également de pratiques adéquates de santé et de
soins, incluant la prévention des maladies et l’accès aux soins, ainsi que la consommation
d’aliments diversifiés et sains » (Johnson-Welch et al. 2005). La Nutrition est donc
intrinsèquement multisectorielle et les stratégies pour améliorer la nutrition devraient donc
inclure les contributions de tous les secteurs liés directement et/ou indirectement à la
malnutrition.

En dépit d'une dynamique internationale favorable soutenue par un engagement politique


croissant pour la nutrition illustré par le nombre accru de pays adhérant au Mouvement de
renforcement de la Nutrition (SUN: Scaling Up Nutrition) , REACH ( Renewed effort against
child’s hunger) et aux initiatives d’amélioration de la résilience incluant l’amélioration de la
nutrition comme une des priorités majeures (AGIR, Zéros Hunger), les professionnels de la
sécurité alimentaire, de l'agriculture, de la nutrition et de la santé ont des difficultés à
"parler le même langage" et ne travaillent pas encore assez ensemble. En effet, des efforts
importants sont encore nécessaires pour établir concrètement des synergies opérationnelles
entre la sécurité alimentaire, la nutrition et les autres secteurs. Les discussions avec les
groupes thématiques ont fait ressortir entre autre un besoin de renforcer les capacités des
services techniques et des organisations pour une meilleure prise en compte des aspects
nutritionnels dans les programmes de sécurité alimentaire mais aussi dans les autres
secteurs Pour répondre à ces besoins pressants, la FAO, en étroite collaboration avec les
autres organisations travaillant dans le domaine de la sécurité alimentaire et de la nutrition
a jugé utile d’organiser un Atelier National de renforcement des capacités sur l’Intégration
des programmes de nutrition et de sécurité alimentaire en situation d'urgence et pour le
renforcement de la résilience.

Cet atelier d’une durée de trois (3) jours a eu lieu à Niamey du 28 au 30 octobre 2014 à
l’hôtel sahel sous le parrainage du Haut Commissariat de l’Initiative 3N1. Le processus de
préparation de cet atelier a été soutenu par les facilitateurs de FEWSNET, ACF, CRS, la Croix
rouge Nigérienne, IRC, SAP et VSF qui ont participé à l’atelier régional de formation organisé
par la FAO à Saly au Sénégal ( 10 au 15 Juin 20142). Cet atelier a été cofinancé par l’Union
Européenne à travers « le programme d’amélioration de la gouvernance mondiale pour la
réduction de la faim3 » et ECHO à travers le projet « Renforcement des capacités en
sécurité alimentaire4 ».

1
3N : Initiative Nationale les Nigériens Nourrissent les Nigériens
2
http://www.fao.org/in-action/renforcement-des-capacites-pour-la-securite-alimentaire/
3
http://www.fao.org/europeanunion/eu-projects/global-governance/fr/
4
http://www.fao.org/in-action/renforcement-des-capacites-pour-la-securite-alimentaire/presentation/fr/

4
1.2. Participants
Au total, une cinquantaine (50taine) de personnes issues des secteurs de la Nutrition,
agriculture, élevage, WASH, éducation, presse etc. A participé à cet atelier (voir annexe 1). On
a noté aussi la participation d’une personne venant du Burkina Faso représentant Handicap
International.

1.3. Objectifs
Cet atelier qui se place dans le contexte de renforcement de la résilience des populations a
pour but de créer un cadre permettant le dialogue entre secteurs afin de lutter contre
toutes les formes de malnutrition et en particulier la malnutrition chronique.

Son objectif globale est de «Renforcer les capacités des partenaires opérationnels (et de
planification) pour mieux intégrer la nutrition dans les programmes de sécurité alimentaire
afin de maximiser les impacts nutritionnels des interventions et de contribuer davantage à la
réduction de la malnutrition et à l’amélioration de la résilience au Niger».

Spécifiquement au sortir de l’atelier, chaque participant devrait:

 avoir une même compréhension des concepts de base (malnutrition, sécurité


alimentaire et nutritionnelle et résilience) et une vision partagée de la
situation et des défis nutritionnels au Niger ;

 comprendre que la lutte contre la malnutrition doit être multisectorielle et


multidisciplinaire

 faire le plaidoyer pour une planification intégrée de la nutrition et de la


sécurité alimentaire ainsi que des autres disciplines (Education, WASH,
Protection sociale, etc.);

 capitaliser les connaissances techniques et les bonnes pratiques échangées


lors de l’atelier en termes d’évaluation conjointe de la situation alimentaire et
nutritionnelle, de conception et de mise en œuvre de programmes intégrés
de nutrition et de sécurité alimentaire, et de suivi-évaluation de l’impact
nutritionnel des interventions ;

 soutenir leur structure dans l'élaboration de programmes et d’activités pro-


nutrition afin de maximiser les impacts nutritionnels des interventions de
sécurité alimentaire mais également d’autres secteurs.

1.4. Méthodologie de l’atelier


L’atelier a été très interactif et a alterné travaux en plénière (exposés, état des lieux) et
sessions en groupes de travail avec notamment des échanges d’expérience lors des sessions
parallèles , des exercices pratique sur une approche multisectorielle et intégrée de la
5
nutrition en fonction des groupes de moyens d’existence en utilisant les arbres à problèmes
et solutions5.

II. DEROULEMENT DE L’ATELIER

L’atelier s’est ouvert le Mardi 28 Octobre 2014 à l’hôtel Sahel à Niamey. La cérémonie
officielle d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général du Haut Commissariat de
l’Initiative 3N, Mr. Adamou Issaka Ounteni. Cette cérémonie s’est déroulée en présence
du :

 Coordinateur Résident du Système des Nations Unies, Mr. Fodé N’Diaye


 Représentant a.i. de la FAO aussi Représentant de OCHA Mr. Bamouni Dieudonné
 Facilitateur International REACH, DR. Souleymane Diallo
 Secrétaire Exécutive de la Croix-Rouge Nigérienne, Mme Sidibé Hadiza qui
représentait toute les ONG ayant participées à la préparation de cet atelier
Deux allocutions ont été prononcées à la cérémonie d’ouverture :
 La première allocution a été prononcée par le Coordinateur Résident du Système des
Nations Unies, Mr. Fodé N’Diaye qui est revenu sur la situation d’urgence récurrente
du Niger en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et la nécessité de tous
les acteurs de travailler ensemble mais surtout de parler le même langage pour
lutter contre la malnutrition.

 le Secrétaire Général du Haut Commissariat de l’Initiative 3N, Mr. Adamou Issaka


Ounteni est revenu sur les engagements politiques forts du Niger et de ses
partenaires à éradiquer la malnutrition de manière durable. Il a ainsi inviter et
encourager les participants à profiter du cadre de dialogue offert par cet atelier
pour examiner le rôle des différents secteurs dans la résolution de la malnutrition au
Niger qui passe par une meilleure planification des programmes de développement
et social afin de les rendre plus sensibles à la nutrition.

Après la cérémonie d’ouverture, les travaux de l’atelier ont débuté selon l’agenda attaché en
annexe 2.

2.1. Session 1 : Introduction à l’intégration de la nutrition et de la sécurité


alimentaire dans les programmes et projets
Cette première session avait pour but de briser la glace. Plusieurs exercices ont été
proposés par les facilitateurs pour déjà créer un esprit de groupe au sein de ces participants
issus de différents secteurs. Elle a permis aux participants d’avoir une réflexion sur les liens
entre sécurité alimentaire et nutrition ainsi que sur certaines affirmations de base (voir
5
Méthodologie de la planification conjointe « S'entendre sur les causes de la malnutrition pour agir ensemble »
(FAO, 2014)

6
annexe 3). Ensuite, les participants ont été mis en groupe et il leur a été demandé de créer
un « super CV » pour un projet fictif recherchant une équipe de professionnel de la
nutrition et de la sécurité alimentaire pour développer et mener un projet exceptionnel,
ambitieux et fascinant afin de générer des améliorations globales pouvant combattre la
malnutrition en mettant en exergue toutes les expériences au sein du groupe. Cet exercice a
permis à chaque équipe de se rendre compte des expertises existantes dans son groupe et
de les mettre en valeur.

Les participants ont aussi exprimé leurs attentes au cours de cette session. Ces attentes ont
été regroupées en différentes catégories suivantes :

a) développer un réseau d’échange et de partage d’expérience,


b) bien comprendre les concepts de base et le lien entre nutrition et sécurité
alimentaire,
c) être outiller pour mieux intégrer nutrition, sécurité alimentaire et les autres secteurs
en urgence et en développement,
d) être renforcer sur les questions de prise en charge de la malnutrition, de la résilience,
de l’intégration de nutrition, sécurité alimentaire et les autres secteurs,
e) avoir des solutions concrètes pour lutter contre la malnutrition,
f) comprendre le rôle des autres secteurs dans la lutte contre la malnutrition,
g) comprendre la résilience et les changements climatiques,
h) bien comprendre les indicateurs à prendre en compte lors du suivi et de l’évaluation
i) connaitre les défis et les contraintes rencontrés pour intégrer la nutrition et la
sécurité alimentaire,
7
j) recevoir un certificat de participation.

2.2. Session 2 : Contexte


Cette première session qui s’est articulée autour de 3 présentations a permis aux
participants issus des différents secteurs d’harmoniser leurs connaissances sur les concepts
de base en sécurité alimentaire et en nutrition ainsi que d’identifier les obstacles à une
meilleure prise en compte de la nutrition.

Concepts de Sécurité Alimentaire et Nutrition

Cette présentation a été faite par Solange Heise, chargée de la sécurité alimentaire et de la
nutrition à la FAO. Avant de commencer sa présentation, Solange Heise a voulu savoir ce que
les participants entendaient par conception de base. Les termes suivants ont été énoncés :
sécurité alimentaire, nutrition, sécurité nutritionnelle, malnutrition, activité sensible à la
nutrition, activité spécifique à la nutrition, vulnérabilité, souveraineté alimentaire,
autosuffisance alimentaire, droit à l’alimentation, résilience, urgence etc. Ces concepts de
bases ont été définis ainsi qu’un rappel du cadre conceptuel de la malnutrition et les liens
8
avec la sécurité alimentaire avec la participation de l’audience. Les concepts ayant suscité le
plus de questions sont ceux de sécurité alimentaire et sécurité nutritionnelle. Il a été difficile
pour les participants de dissocier la définition de nutrition et sécurité nutritionnelle et de
comprendre que le concept de sécurité nutritionnelle est particulièrement utile pour
souligner les liens entre sécurité alimentaire et nutrition. La sécurité nutritionnelle englobe
un champ plus vaste que la sécurité alimentaire (accès, disponibilité, stabilité et utilisation
de la nourriture) et reconnaît que le statut nutritionnel dépend de nombreux autres facteurs
(santé, pratiques de soins, eau, hygiène et assainissement) qui ne sont pas explicite dans la
définition de la sécurité alimentaire. Il est donc indispensable pour bien identifier les liens
entre sécurité alimentaire, moyens d’existence et nutrition d’aller au-delà de la définition
standard de la sécurité alimentaire et d’inclure, autant que possible, des interventions qui
visent à améliorer les régimes alimentaires la santé/pratiques de soin, ou encore les
conditions environnementales et sanitaires qui peuvent affecter directement ou
indirectement l’état nutritionnel.

Situation nutritionnelle au Niger, causes, conséquences, coûts de la prise en charge

La situation nutritionnelle au Niger, causes, conséquences a été présentée par Mahaman


Sani SALAOU, Chef Division Surveillance Alimentaire et Nutritionnelle à la Direction de la
Nutrition. Il a présenté les différents types de malnutrition, les causes et quelques chiffres
en ce qui concernent les admissions 2014 dans les centres de prises en charge de la
malnutrition aigue. Malheureusement, le coût exact de la prise en charge 2014 n’a pas pu
être communiqué. Cependant, les participants ont pu constater que la situation
nutritionnelle au Niger est très préoccupante car il n’y a pas eu de réduction significative
des taux et nombre d’enfants malnutris (aigües et chronique) malgré les fonds alloués
chaque année et l’amélioration de la couverture et de la prise en charge des enfants
malnutris. . Aussi cette présentation a suscité des interrogations : que faut-il faire pour
mener une lutte plus efficace contre la malnutrition ? Qu’est ce qui ne marche pas avec les
interventions en cours ? Les facilitateurs ont pu ainsi rappeler que c’est pour répondre à
certaines de ces interrogations ensemble que cet atelier est organisé et qu’il importe d’avoir
une vision et une approche plus holistique des causes locale de la malnutrition.

Graphique1 et 2 : Prévalence de Malnutrition aigue globale et Malnutrition chronique Juin2005 à juin 2014
18 16,7 60
16 15,3 14,8 14,8 49,9
48,1
51

13,3 50 47,2 46,3 45,3 45,5


14 43,8
12,3 12,3 12,3 42
12 11,6 40
10,3
10
30
8
6 20
4 10
2
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
juin-05 juin-06 juin-07 juin-08 juin-09 juin-10 juin-11 juin-12 juin-13 juin-14

Source : INS

9
Les moyens d’existences Approche HEA - Comment cela peut renforcer les gaps en
nutrition, cost of diet

Bachir Yacouba (Fewsnet) a dans sa présentation définis les concepts de moyens


d’existence et leurs liens avec la sécurité alimentaire et la nutrition. Il a rappelé
l’importance de faire une analyse axée sur les moyens d’existences pour mieux
comprendre les causes de la malnutrition au Niger. Il a aussi présenté la méthode
utilisée pour calculer les coûts des régimes alimentaires des ménages en déficit de
survie. Cette présentation a été particulièrement importante car les exercices sur les
arbres à problèmes et solutions ont été réalisés par zones de moyens d’existence.

2.3. Session 3 : Analyse de la situation


Cette session a permis de mieux comprendre les principales causes de la malnutrition et
comment elles sont liées aux différents moyens d’existence des populations. Les
présentations ont illustré les différentes méthodologies existantes et les types
d’informations requises (et parfois manquantes) utiles à une analyse plus complète de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Indicateurs pour la nutrition dans le cadre des enquêtes de sécurité alimentaire

Moustapha Touré du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) a présenté les indicateurs


utilisés pour évaluer la sécurité alimentaire au Niger et les qu’il pouvait avoir avec la
malnutrition au Niger. Il est revenu brièvement sur les 4 piliers de la sécurité alimentaire
ainsi que sur les différents indicateurs tels que le score de diversité alimentaire (SDA), le
score de consommation alimentaire (SCA) , le score simplifié des stratégies de survie (coping
strategy Index, CSI). Il a ensuite présenté plus en détail le Score de Consommation
Alimentaire (SCA) et le score simplifié des stratégies de survie. Il a aussi indiqué les
avantages et inconvénients de chacun de ces indicateurs dans l’analyse des causales de la
malnutrition. Pour conclure sa présentation, Moustapha a souligné qu’il est important de
lier chaque résultat à une réponse programmatique (adresser un problème). De plus,
l’enquête de vulnérabilité de 2013 a posé les premiers jalons d’une intégration de certains
indicateurs "nutrition" tels que le score de diversité alimentaire et le score de consommation
alimentaire dans les enquêtes sécurité alimentaire. Cette approche a été reproduite dans le
cadre des sites sentinelles, un outil plus approprié pour analyser l’évolution tendancielle et
lancer, le cas échéant, des alertes et réponses précoces.

Méthodologie et outils d’analyse du cadre commun Echo

Noemi Poblador, coordinatrice technique à ACF-Niger, a présenté l’approche d’intégration


de la Nutrition et Sécurité Alimentaire du cadre commun d’intervention d’ECHO regroupant
5 ONG internationales au Niger (ACTED, SAVE the CHILDREN, OXFAM, ACF). Elle a souligné
que cette approche commune peut avoir un impact très important. Il s’agissait

10
principalement d’interventions de cash transfer comme réponse aux pénuries alimentaires
en période de soudure intégrant des actions de nutrition. Un des points forts a été la
possibilité d’atteindre un grand nombre de bénéficiaires par l’approche commune. Le point
faible a été la faible coordination dû principalement au manque de temps pour se réunir et
suivre le projet ensemble. Aussi, l’harmonisation des critères de ciblage a été notée comme
difficulté car chaque ONG ayant ces cibles prédéfinis. Pour terminer, Mme Poblador a relevé
que cette alliance était une bonne opportunité de travail conjoint pour recueillir des bonnes
pratiques afin de pourvoir mettre cela à l’échelle.

Système d’information intégré pour la nutrition et la sécurité alimentaire – exemple


du Niger. Cadre harmonisé – Présentation non faite car présentateur absent

Identification des causes de la malnutrition et les liens entre les moyens d’existence

Cette partie a été faite sous forme d’exercice de construction d’arbre à problèmes et
solutions. Pierrot Kalubi (IRC) a présenté la méthodologie des arbres à problèmes
pour la malnutrition. Cette méthodologie est basée sur le manuel: «S’entendre sur les
causes de la malnutrition pour agir ensemble» publié par la FAO en 2013 .Un arbre à
problèmes est représenté visuellement par un « arbre ». Le « tronc » est le problème
central, les « racines » représentent les causes du problème et les « branches » les
effets des problèmes. L’arbre à problèmes se concentre sur les causes de la
malnutrition et se réfère à un groupe de moyens d’existence spécifique. Les
participants ont été ensuite divisé en cinq groupes de 11 à 12 personnes pour
construire des modèles de causalité de la malnutrition par des groupes de moyens
d’existence en identifiant les causes de la malnutrition et de les organiser en fonction
des relations «de cause à effet» et niveaux (individus, des ménages, au niveau
national etc.) en posant toujours la questions pourquoi afin de confirmer la relation
« cause à effet » En posant la malnutrition comme problème central, une vision
partagée et communes des causes et leurs interrelations sectorielles est obtenue . Ci-
dessous un exemple d’arbres à problèmes. Plus d’exemple sur cet exercice sont en
annexe 3 dans ce rapport.

11
Exemple arbre à Problèmes groupe moyens d’existence Urbain (Niamey)

2.4. Session 4 : Analyse de la réponse et conception de projet


Sessions parallèles

Six présentations d’échange d’expériences et de leçons apprises des programmes existants


au Niger ont été réalisées par les participants via 3 sessions parallèles. Ci-dessous les
présentations faites :

a) Session parallèle 1 : Facilitatrice, Na-Oumé Habou Ibrahim, CRS


 CRS, Na-Oumé Habou Ibrahim : Programme d’Appui à la Sécurité Alimentaire
des Ménages – “Tanadin Abincin Iyali”
 ONG AGIR PLUS 21, Ragiou Guimbé : redynamisation de la PCAC (Promotion
de la croissance à Assise Communautaire) dans le département de Doutchi.

b) Session parallèle 2 : Facilitateur Abdouramane Mahaman, VSF Belgique


 HKI, Dr. Sita Hamadou : Consortium Sawki, Nutrition et Sécurité alimentaire
dans l’approche communautaire

12
 CESAO, Vincent Charpentier : Pastoralisme, et sécurité alimentaire, Promotion
d’un élevage plus rentable pour tous, moins aléatoire et plus respectueux de
l’environnement par l’optimisation de la valorisation des produits carnés au
service de la sécurité alimentaire

c) Session parallèle 3 : Facilitateur Yayé Mounkaila, Croix Rouge Nigérienne


 GIZ : PROJET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET PROMOTION DE LA RÉSILIENCE dans
la région de Tillabéry au Niger GIZ-ProSAR
 Concern, Julia Lewis : PROGRAMME INTEGREE DE RESILIENCE (IRP)

A l’issue des présentations, des débats ont été organisés dans chacune des sessions autour
des 3 questions clés suivantes. Ces débats ont ensuite été rapportés en plénière par des
représentants de chaque session parallèle: (i) quels sont les éléments innovants maximisant
les impacts nutritionnels ? ; (ii) quels sont les potentiels impacts négatifs des interventions
sur la nutrition, (iii) comment ont été pris en compte les aspects de genre de redevabilité. La
liste des éléments identifiés par les participants lors de la restitution des débats est reprise en
annexe 4.

Solutions pour atteindre une bonne nutrition dans nos communautés (exercice
de groupe basé sur les arbres à problèmes)

Les même cinq groupes constitués pour la construction des arbres à problèmes ont
travaillé à développer des arbres à solution, sur la base de leur modèle de causalité
de la malnutrition par groupes de moyens d’existence. L’arbre à solutions est l’image
miroir de l’arbre à problèmes et nécessite donc de transformer chaque problème
identifié en situation positive. Les meilleures interventions à mettre en œuvre pour
atteindre ces solutions sont ensuite définies de manière consensuelle et selon
l’expertise technique des uns et des autres. Les acteurs et potentiels collaborateurs
peuvent ensuite être identifiés pour chaque intervention. Ci-dessous l’arbre à
solutions du groupe moyen d’existence urbain.

13
Exemple arbre à solutions groupe moyens d’existence Urbain (Niamey)

2.5. Session 5 : Redevabilité, Suivi et évaluation des impacts nutritionnels des


interventions
Redevabilité

Abdouramane Mahaman, VSF Belgique, a présenté le thème de la redevabilité. Il a illustré le


pourquoi et comment intégrer la redevabilité envers les populations affectées à chaque
étape du cycle du projet à travers la participation, la représentation, la transparence, le
partage d’information, l’implication et la communication envers les bénéficiaires.

Suivi et évaluation des impacts nutritionnels des interventions

Dans sa présentation, Moussa Dan Malan, consultant en suivi et évaluation à la FAO, a


clarifié les questions suivantes : (i) de quoi parle-t-on ? (ii) Comment le mettre en œuvre ?
(iii) Quels indicateurs pour la sécurité alimentaire? (iv) pour la nutrition, pour la résilience ?
Cette session a permis de clarifier les concepts de base de suivi et d'évaluation, de
différencier les indicateurs de processus et d’effet ou impact, de présenter les différents
schémas d’évaluation. Il a ainsi souligné que (i) les indicateurs et le plan de Suivi-Evaluation

14
sont à définir lors de la formulation de projet, (ii) que le Suivi doit être assidu, régulier et
itératif durant toute la mise en œuvre du programme afin de pouvoir mesurer l’efficacité et les
performances du programme. Pour les interventions de sécurité alimentaire, il est important
d’au moins mesurer l’impact nutritionnel via la consommation alimentaire des ménages, et
si possible à l’échelle de l’individu. Dans le cas des projets intégrant la nutrition, il était
important de rendre les indicateurs « sensibles à la nutrition ». Par ex : ne pas utiliser
l’indicateur simple “augmentation de la production” mais préciser “augmentation de la
production d’aliments riches en micronutriments” Il est primordial de comprendre que la
Nutrition concerne l’individu ainsi s’intéresser à l’individu est l’unique moyen de
comprendre la nutrition de la mère et de l’enfant. Par conséquent, il faudrait choisir des
indicateurs faisant référence à l’individu. Le choix des indicateurs dépend de l’intervention
et leur mesure doit se faire AVANT – PENDANT – APRES le projet.

2.6. Session 6 : La coordination au Niger et les prochaines étapes


HCI3N : coordination gouvernementale et le lien entre les autres coordinations et
mouvements REACH, AGIR, SUN défis

Cette session très attendue par les participants a été un point clé de l’atelier. M. Adamou
Issaka Ounteni a présenté le rôle de l’initiative 3N « les Nigériens Nourrissent les Nigériens »
dans le renforcement de la coordination et la planification stratégique intersectorielle de la
nutrition dans le cadre d’une approche holistique. Les discussions sur les défis et sur
comment améliorer et rendre efficace les mécanismes d’intégration de la nutrition dans les
politiques sectorielles et de coordination pour lier la sécurité alimentaire, la nutrition au
Niger ont été facilité par Dr. Souleymane Diallo, facilitateur international REACH. Au terme
des discussions, il est ressorti que malgré le bon travail déjà effectué pour coordonner les
activités de sécurité alimentaire des efforts devraient être fait pour améliorer la
coordination faite par le HCi3N.

Parmi les défis de la coordination, les participants ont relevé les points suivants :

 Le manque d’appropriation du gouvernement et de coordination de tout ce qui se


passe au Niger avec des visions parfois différentes des interventions entre bailleurs,
état et ONG. Des efforts d’analyse à la base sont poussés par les bailleurs mais
certaines réponses à la mode sont fortement poussées par certains bailleurs.
 Le manque d’implication des services techniques des mairies dans la planification.
On parle de décentralisation au niveau commune mais il reste des gaps de transfert
de compétences en réalité.
 Le manque d’implication des autres secteurs agriculture, protection sociale,
éducation, environnement etc. pour l’intégration de la nutrition qui reste sectorielle
et en grande partie au niveau du ministère de la santé.
 Le choix des coordinateurs 3N au niveau des régions est plus des choix politiques et
cela représente un frein à la mise en œuvre des plans d’action.
15
 Changement de mentalité des populations qui ne doivent pas atteindre toujours que
l’aide vienne de l’extérieur: un défi
 Le manque de partage d’information sur les actions entreprises par le HCI3N
 Le plaidoyer en faveur de la prévention de la malnutrition est toujours faible.

Les participants ont longuement débattu sur les actions à mener pour renforcer la
coordination menées par les 3N et l’on peut retenir les points suivants :
 Faire un « transfert effectif » de compétence au niveau décentralisé
 Renforcer les capacités de tous les agents des services techniques pour une meilleure
intégration de la nutrition dans les programmes de développement communaux
 Exiger des bailleurs un investissement dans les programmes à longue durée et
surtout dans les programmes de prévention de la malnutrition
 Sensibiliser les populations pour un changement de comportement par rapport aux
mauvaises pratiques et aux tabous
 Clarifier le rôle des ONG dans les instances de coordination
 Renforcer la communication et la visibilité des actions entreprises par le HCi3N

Prochaines étapes
Les participants ont été invités à revisiter toutes les sessions et recommandations couvertes
au cours de l'atelier afin d’identifier les défis, les principales contraintes et opportunités
pour mieux intégrer les programmes de nutrition et de sécurité alimentaire ainsi que les
éventuelles ressources nécessaires. L’exercice a été fait par structure mais une synthèse a
été faite pour mieux souligner les domaines prioritaires relevés par les participants. On
trouvera ci-après les résultats de cette session.

16
Obstacles/barrières identifiés à
Opportunités Comment utiliser les
l'intégration de la nutrition et la Action(s) recommandée(s) Plateformes
existantes opportunités
sécurité alimentaire
Coordination  Dysfonctionnement des cadres  Faire le plaidoyer au  Les comités  Diversité des  En réunissant tous les
de concertation au niveau des niveau régional, analyser de gestions intervenants dans secteurs intervenant autour
régions Multiplicité des cadres au niveau régional, quel au niveau des le domaine, d'un même programme pour
de concertation Manque de type de coordination est villages,  Volonté politique une meilleure prise en
synergie des acteurs du appropriée  Existence de  Réunions clusters compte de tous les aspects
ministère et difficultés de  Redynamiser les cadres de cadre des mensuelles,  En intégrant la nutrition et la
collaboration entre acteurs de concertation entre acteurs acteurs actions déjà sécurité alimentaire, on
différents secteurs intervenant dans le humanitaires entreprises dans aboutit aux bons résultats et
 Manque d'approche intégrée et domaine notamment la et I3N le cadre de des objectifs efficacement
coordonnée autour de la réunion cluster pour régional l'intégration au atteints. C'est une
malnutrition échanger les  Restitution de niveau opportunité en termes de
connaissances/leçons l'atelier au communautaire projet
apprises ministère  En vulgarisant et
 Organiser et former les  Réunion de redynamisant les échanges
structures et population coordination, des compétences et leçons
 Bonne coordination des réunion entre apprises, en sensibilisant les
actions liées au département acteurs du plus haut niveau
programme de nutrition, au bas niveau dans le cadre
diffuser des projets de la coordination,
intégrés qui prennent en intégration de la question
compte la meilleure dans tous les programmes et
coordination et faire comprendre que l'action
pluridisciplinaire ou solution est
 Intégrer les autres acteurs multisectorielle
dans les programmes de
nutrition et de sécurité
alimentaire

17
Obstacles/barrières Action(s) recommandée(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les
identifiés à l'intégration existantes opportunités ?
de la nutrition et la
sécurité alimentaire
conception  Non prise en compte  Former les cadres sur  Restitution de l'atelier  Programme  Intégration des
de la nutrition dans la la planification au ministère CILS, Projet programmes de
des projets
planification des intégrée  Cadre de aquaculture nutrition dans nos
intégrés Ministères autre que  La direction des concertation inter UEMOA programmes du
la santé études et de la partenaires, les  Réunion de ministère et aussi nos
 Manque d'intégration planification ainsi que clusters, planification programmes avec les
commune des les points focaux  L’élaboration des annuelle et de partenaires
programmes nutrition des notes conceptuelles revue à mis  Restitution de la
nutritionnels ou ministères doivent innovantes pour des parcours formation et recadrage
multisectoriel dans la être formés pour nouveaux projets  Les cadres de sur les activités
conception des intégration commune concertations d'intégration et les
projets dans les de la nutrition dans les inter indicateurs avec l'appui
différentes structures programmes partenaires au des facilitateurs
 Manque de  Fidéliser des bailleurs niveau des
Compétences pour financer les districts
techniques pour la programmes sanitaires, les
conception d'un multisectoriels réunions inter
programme intégré partenaires
Nutrition et Sécurité
alimentaire
politiques  Insuffisance dans les  Vulgariser la politique  Cadre d'échanges  Réunions  En vulgarisant et
politiques de l'intégration, de la entre les acteurs à clusters redynamisant les
gestion à tous les tous les niveaux mensuelles, échanges des
niveaux de notre actions déjà compétences et leçons
intervention entreprises dans apprises, en sensibilisant
le cadre de les acteurs du plus haut
l'intégration au niveau au bas niveau
niveau dans le cadre de la
communautaire coordination,
intégration de la

18
question dans tous les
programmes et faire
comprendre que l'action
ou solution est
multisectorielle
Obstacles/barrières Action(s) recommandée(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les
identifiés à l'intégration existantes opportunités
de la nutrition et la
sécurité alimentaire

19
Suivi et  Non maitrise des  Formation des cadres  Planification  Programme 
évaluation indicateurs en sur les indicateurs trimestrielle Réunion CILS,
nutrition  Recommander une de planification,  Projet
 Pas d'indicateurs liste des indicateurs cadre d'échange pour aquaculture
spécifiques à la possible pour les permettre d'attaquer UEMOA
nutrition dans les projets d'intégration à la fois les causes de  Réunion de
projets de  Proposition la malnutrition, pour planification
développement rural d'indicateurs une pérennisation annuelle et de
 Suivi des activités complémentaires lors des activités et revue à mis
avec les services des comités de parvenir à une parcours
techniques rédaction des résilience
propositions d'actions
ou de projet
 Planifier avec les
services techniques
les différentes sorties
de supervisions

 Faible  Plaidoyer pour plus  Cadre d'échanges  Réunions  En vulgarisant et


Système communication d'échange et de entre les acteurs à clusters redynamisant les
d'information Manque de visibilité communication entre tous les niveaux mensuelles, échanges des
des acteurs (qui fait nos différents actions déjà compétences et leçons
quoi ou ?) départements pour entreprises dans apprises, en sensibilisant
 Manque une meilleure le cadre de les acteurs du plus haut
d'information intégration l'intégration au niveau au bas niveau
Sensibilisation à tous niveau dans le cadre de la
les niveaux communautaire coordination,
intégration de la
question dans tous les
programmes et faire
comprendre que l'action
ou solution est
multisectorielle

20
Obstacles/barrières Action(s) recommandée(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les
identifiés à l'intégration existantes opportunités
de la nutrition et la
sécurité alimentaire

Financement/budgétisation  Difficulté de  Plaidoyer au niveau des  Cadre de   En réunissant tous les


financement des partenaires financiers à financer concertation secteurs intervenant
programmes les projets d'intégration de inter autour d'un même
d'intégration à long nutrition et sécurité alimentaire à programme pour une
partenaires,
termes long terme meilleure prise en compte
les clusters,
 Exigence des bailleurs  Plaidoyer au niveau des différents de tous les aspects
à financer une bailleurs pour un financement  la rédaction Intégration de la nutrition
thématique et à global des programmes qui des notes et la sécurité alimentaire
l'urgence intègre la nutrition et la sécurité conceptuelles  Recadrer les choses pour
alimentaire Elaborer des pour des pouvoir faire un bon
programmes de développement nouveaux plaidoyer pour les
en tenant compte de la financements
projets
multisectorialité
 Plaidoyer au niveau politique afin
d'amener les bailleurs à financer
plus les projets d'intégration

21
Obstacles/barrières Action(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les opportunités
identifiés à l'intégration de recommandée(s) existantes
la nutrition et la sécurité
alimentaire

renforcement  Difficultés d'asseoir les  Former les cadres  Réunion de  Projets  Sensibilisation sur l'importance
des capacités directions techniques  Visite aux collègues coordination, d'éducation, des produits de culture de contre
dans les programmes nutritionnistes et réunion entre  projets saison, la valeur d'utiliser les
sans pourvoir à leurs participation aux département d'assainissement aliments riches en nutriments, e
besoins de déplacement ateliers Planification Programme CILS, Utilisation des acquis de l'atelier
et à leurs perdiems  Multiplier les trimestrielle Atelier  Projet aquaculture en réunissant tous les secteurs
 Faible promotion pour la campagnes de d’Intégration des UEMOA intervenant autour d'un même
transformation et sensibilisation programmes de  Existence de programme pour une meilleure
l’utilisation des aliments  Définir les concepts nutrition à la sécurité programme de prise en compte de tous les
 Manque de formation de base, s'assurer de alimentaire sécurité aspects.
des acteurs impliqués l'uniformité et de la  Plateforme paysanne alimentaire sur le  En vulgarisant et redynamisant les
dans la gestion des compréhension via les partenaires terrain échanges des compétences et
cantines scolaires commune des  Existence de cadre Formulation des leçons apprises, en sensibilisant
 Sensibilisation sur messages clés des acteurs nouveaux les acteurs à tous les niveaux
l'importance de  Mettre à profit les humanitaires et I3N programmes dans le cadre de la coordination,
diversifier les aliments acteurs ayant régional Réunions  Existence d'un intégration de la question dans
 Mauvaise définition de participé à l'atelier, IRP, programme tous les programmes et faire
la nutrition et sécurité favoriser l'animation  Les comités de d'intégration comprendre que l'action ou
alimentaire technique de gestions au niveau dénommé IRP, solution est multisectorielle
 Méconnaissance de la l'intégration des villages  actions déjà
malnutrition et de ses  Sensibilisation au entreprises dans le
conséquences par les niveau cadre de
populations communautaire, l'intégration au
maires des niveau
communes sur communautaire
l'intégration

22
III. CONCLUSION ET CLOTURE

L’atelier s’est achevé le jeudi 30 Octobre par une conclusion reprenant les messages clés et
les actions entreprises pendant ces trois jours. Les participants ont tous reçus un certificat de
participation ainsi qu’une clé USB comprenant toute la documentation de l’atelier.
Il a été aussi demandé aux participants d’évaluer l’atelier. Ci-dessous les principaux résultats.

 Les compétences acquises sont diverses mais principalement les participants disent
avoir acquis une meilleure capacité à comprendre (i) l’approche intégrée et
multisectorielle grâce à l’exercice sur les arbres à problèmes et solutions, (ii) les liens
nutrition et sécurité alimentaire ainsi que (iii) quelques outils (indicateurs, conception
de projets, contexte etc.) nécessaire pour une meilleure intégration de la nutrition et
de la sécurité alimentaire.

 Les informations ou concepts les mieux compris sont surtout les concepts de base de
l’atelier tels que sécurité alimentaire et nutritionnelle surtout la nuance qu’il ya entre
les deux terminologies, la redevabilité qui est très importante et qui doit être prise en
compte à toute les étapes de mise en œuvre de projet.

 La qualité de l’atelier La majorité des participants se dit satisfait de la qualité de


l'atelier. En effet sur les 41 répondants estiment la qualité de l'atelier de bonne, très
bonne et excellente à des proportions respectives de 39%, 46% et 15%. Les
différentes sessions ont été relativement appréciées par les participants. Les sessions
les mieux notées concernent "analyse de la situation" et le "contexte". Par contre les
sessions sur "prochaines étapes" et "suivi et évaluation de l'impact nutritionnel" ont
été moins coté, certainement du au manque de temps pour les explications.
L'ensemble des répondants a apprécié l'organisation de l'atelier. Les proportions sont
de 52% de "très bonne", 28% de "bonne" et 20% "d'excellente". Les points positifs
évoquent la gestion du temps, disponibilité et le dynamisme des facilitateurs, la
restauration et les pauses café, la disponibilité et la qualité de la documentation, la
qualité des facilitateurs, l'accueil, prise en compte des attentes, participation aux
débats, cordialité des facilitateurs, participants multidisciplinaires et multisectoriels
etc.. Les points à améliorer concernent la gestion des interventions, respect du
programme, peu de temps attribué au partage des expériences, salle de restauration
exiguë, amélioration de l'animation.

L’atelier a été clôturé par le mot de fin du représentant a.i. de la FAO en la qualité de M.
Jean François Dontaine qui a remercié :
 les participants et les a encouragé de mettre à profit tous les échanges et outils issus
de ces 3 jours d’atelier,
 les ONGs qui ont participé à la facilitation et à la préparation de l’atelier (FEWSNET,
ACF, CRS, la Croix rouge Nigérienne, IRC, SAP et VSF),
 le HC3N pour avoir parrainé cet atelier et partager ses succès et ses défis en matière
de coordination
 les présentateurs des différentes sessions de l’atelier pour leur disponibilité
23
 ECHO et l’UNION EUROPEENNE qui à travers les projets respectifs « Renforcement
des capacités en sécurité alimentaire6 » et « le programme d’amélioration de la
gouvernance mondiale pour la réduction de la faim7 » ont financé cet atelier

6
http://www.fao.org/in-action/renforcement-des-capacites-pour-la-securite-alimentaire/presentation/fr/
7
http://www.fao.org/europeanunion/eu-projects/global-governance/fr/

24
IV. ANNEXES
4.1. Liste des Participants

N° Nom et Prénom Fonction Provenance Email


1 Abarchi Harouna Responsable du Pastoralisme et de AREN [email protected]
l’Environnement

2 Abdou Jekafada Halikou Directeur adjoint de la Pêche et de Ministère de l'environnement, de [email protected]


l’Aquaculture (Point Focal Nutrition) la salubrité urbaine et du
développement durable
(MESU/DD)

3 Abou Amadou Chargé Nutrition Communautaire FAO NIGER/ZINDER [email protected]

4 Adamou Aichatou Jariri Présidente ONG AGIRPLUS-21 [email protected]


5 Adiza Amadou Manager Santé/Nutrition WORLD VISION
6 Azehoun Pazou Judicaël Chargé des opérations FAO NIGER/NIAMEY [email protected]
7 Bagnoa Tuenwa Coordinateur des projets santé et Handicap International / [email protected]
Clément réadaptation Programme Burkina -Niger

8 Basso Yacouba Coordonnateur Humanitaire OXFAM [email protected]

9 Bello Mathieu Hassan Chef Division Statistique de Pêche Direction de la Pêche et de [email protected]
l’Aquaculture
10 Bengondo Yves Coordinateur ABECHIR [email protected]
Christian
11 Boureima Amadou Membre Bureau Exécut. ACFM Niger [email protected]
12 Boureïma Zoubeïrou Spécialiste Agricole et Elevage International Rescue Committee [email protected]
Yahaya (IRC-Niger)
13 Charpentier Vincent Expert senior Cim Intégré CESAO [email protected]
14 Cisse Ibrahim Soumana Spécialiste Transfert Monetaire International Rescue Committee [email protected]

25
(IRC-Niger)

15 Dioni Paul Ramatou Chargé de programme promotion des ONG IVERPROD [email protected]
Rose organisations communautaires

16 Djibey Ramatou Chargée d’études générales Direction des Etudes et de La [email protected]


Programmation du Ministère de
l’Agriculture

17 Fall Tidiane Chef de mission Fédération mouvement pour la [email protected]


paix MPDL
18 Garba Illou Almoctar REPRODEVH NIGER [email protected]
19 Hachimou Aboubacar Coordinateur nutrition Croix Rouge Française/Croix Rouge [email protected]; nut1-
Nigérienne [email protected]

20 Hamadou Sita Team leader Santé nut HKI [email protected]


21 Hambali Moussa Coordonateur des projets APAD International [email protected]
22 Hamet Aïcha Chef bureau Mobilisation Sociale Direction Promotion et Protection [email protected]
des Droits de l’Enfant
(DPP/DE)/MP/PF/PE

23 Harouna Amina Abarchi I.A.P.H DEP/MEL [email protected]


24 Harouna Mahaman Chargée De Sécurité Alimentaire et du OXFAM [email protected]
Maimouna Développement Economique Local

25 Hassane Hamidou Point focal nutrition Direction générale de l’Agriculture [email protected]


Aissatou Cissé

26 Hassane Ali Assistant au Coordonnateur Sécurité Croix Rouge Nigérienne [email protected]


Alimentaire

27 Illia Ibrahim Ingénieur Eau CICR [email protected]

26
28 Issa Abarchi Idrissa Chargé du Programme Humanitaire Oxfam [email protected]

29 Karimou Manirou Coordinateur Terrain ONG COOPI [email protected]


30 Keita Fanta Point focal Nut Direction générale de la [email protected]
Production et des industries
animales MEL

31 Korao Abdoulakader Nutritionniste ONG ADM/KAMNA


Abdoulaye
32 Lawali Adamou Rise manager MPDL
33 Lewis Julia assistant Chef de programme Concern [email protected]

34 Lokoko Abdou PCA Chambre des ONG et Associations [email protected]


de Développement-CCOAD

35 Mahaman Elh Président ONG CODEBA [email protected]


OUSMANE
36 Malam Adamou Ing. AGRO-GR/Assistant de Programme QATAR CHARITY [email protected] ;
Moutari [email protected]
37 Mahaman Sani Salaou Direction de la nutrition/MSP [email protected]

38 Marou Souley Hadiara Coordinatrice Sante Nutrition SAMARITAN’S PURSE [email protected]

39 Oumarou Seidou Noaga MEP/A/PLN/EC [email protected]


40 Nasser Maman Directeur du centre de formation en ANED [email protected]
Massalatchi agriculture : Germe Étincelante

41 Nganga Grace H & N Program Manager SAMARITAN’S PURSE [email protected]

27
42 Ousseini Amadou Responsable Planification, GIZ-ProSAR (Projet Sécurité [email protected]
Maman Sani Suivi&Evaluation Alimentaire et Promotion de la
Résilience dans la Région de
Tillabery au Niger)

43 Salifou Maman DEP/ME/SU/DD


Bassirou

44 Sidikou Oungoila Point focal nutrition MEP/A/PLN/EC [email protected]

45 Sofiani Ayouba Assistant coordonateur ONG RICO (Renforcement des [email protected]


Initiatives Communautaires)

46 Soumana Oumarou Spécialiste Nutrition Mercy Corps [email protected]


47 Wate Oumarou Conseiller du Programme Christian Reformed World Relief [email protected]
Committee CRWRC

48 Yaou Salifou Manager Résilience World Vision

49 Zagre A. Paul Coordonateur LT24 THE LINK [email protected]

50 Boubacar Moussa RT/SA ACF Niger [email protected]


Amadou
51 Baaré Bibata Hassane DEP/MP/PF/PE [email protected]

52 Yadiga Abdoul Chef de projet ACF Niger [email protected]


Moumouni

28
53 Fodi Amarou A Coordinateur CRS [email protected]

Gouro Yagana Nutritionniste Direction Nutrition [email protected]

55 Ragiou Guimbé ONG AGIRPLUS-21


56 Mahamadou Mariama resp.projet nutrition Concern [email protected]
57 Abdoussalami Mariama chargée suivi évaluation participatif FAO/I3N [email protected]

58 Guéro Hamidou chargé de la planification FAO/I3N

Organisateurs/Facilitateurs
1 POBLADOR Noemi ACF [email protected]
2 HABOU IBRAHIM Na Oumé CRS [email protected]
3 MAHAMAN Abdourahamane VSF Belgique [email protected]
4 YAYA Amina SAP - Division santé et nutrition [email protected]

5 MOUNKAILA Yayé Croix-Rouge Nigérienne [email protected]


6 HEISE Solange FAO [email protected]
7 ADAMOU Hinsa FEWSNET [email protected]
8 KALUBI BALONDA Pierrot IRC [email protected]

29
4.2. Agenda de l’atelier

Heure Mardi 28 octobre Mercredi 29 octobre Jeudi 30 Octobre

Accueil et installation des participants Messages clés de la journée 1 Messages clés de la journée 2
Session 5: Redevabilité, Suivi et
Suite restitution des travaux de groupe sur
Discours d’ouverture évaluation des impacts nutritionnels
les arbres à problèmes
des interventions

Présentation : Redevabilité

8:00-10:00 Session 4: Analyse de la réponse et Présentation: Suivi et évaluation: de


(approx.)
conception de projet quoi parle-t-on? Comment le mettre en
Objectifs de l’atelier et présentation des œuvre ? Quels indicateurs ? pour la
facilitateurs et attentes des participants Sécurité alimentaire ? pour la
Résilience ?
Présentation: Introduction arbre à
solutions Exercice de groupe : Principaux enjeux
Exercice de groupe : Construire un arbre à pour une planification conjointe
solution pour
10:00-
Pause café Pause café Pause café
10:15
10:15-
Session 1: Introduction Exercice de groupe : Construire un arbre à Session 5: Coordination au Niger
13:00

30
(approx.) solution (suite) 60 min

Présentation: H3CN (15 min) :


Présentation et exercice de groupe (60 coordination gouvernementale et le lien
min) entre les autres coordinations et
mouvements REACH, AGIR, SUN défis

Session 2: Contexte
Discussion en plénière : Comment
Présentation : Concepts de Sécurité
améliorer et rendre efficace les
Alimentaire et Nutrition (15 min)
mécanismes d’intégration de la
Présentation : situation nutritionnelle au
nutrition dans les politiques sectorielles
Niger, causes, conséquences cout de la
prise en charge et de coordination pour lier la sécurité
alimentaire, la nutrition et la résilience
Présentation : Les moyens d’existences
Approche HEA - Comment cela peut
renforcer les gaps en nutrition, cost of diet
Quiz
Discussion de groupe : Quels sont les Restitution arbre à solutions 60 min
obstacles ou barrières pour une
programmation qui prenne mieux en
compte la nutrition?
13:00-
Déjeuner Déjeuner Déjeuner
14:00

14:00- Session 3: Analyse de la situation Session parallèle: Projet Pasam Tai, CRS
Prochaines étapes
15:00 Présentation: Indicateurs pour la nutrition Session parallèle: CESAO

31
(approx.) dans le cadre des enquêtes de sécurité
Session parallèle: ONG Agir Plus
alimentaire (15mn)

Présentation: Méthodologie et outils Session parallèle: HKI


d’analyse du cadre commun Echo
Session parallèle: GIZ
Présentation: Système d’information
intégré pour la nutrition et la sécurité Session parallèle: Concern Evaluation de l’atelier et remise de
alimentaire – exemple du Niger. Cadre certificat de participation (photo de
harmonisé (15 mn) groupe)
Présentation: Construire un arbre à Exercice de groupe : Leçons clés issues de
15:00- problèmes par étapes ces présentations-Quelles opportunités
16:00 Exercice de groupe : Construire un arbre à pour lier les interventions nutritionnelles,
(approx.) problème pour la nutrition de sécurité alimentaire et maximiser
l’impact nutritionnel des interventions

16:00-
Pause prière Pause prière Pause prière
16:15
Exercice de groupe : Quels indicateurs
Exercice de groupe : Construire un arbre à
16:15- (travaux de groupe sur les arbres à
problème pour la nutrition (suite)
17:30 solution) Conclusion de l’atelier et clôture
(approx.) Restitution des travaux de groupe sur les
Restitution travaux de groupe
arbres à problèmes (5 à 10 mn par groupe)

32
4.3. Autres exemples d’arbre à problèmes/solutions selon les moyens d’existence

Groupe de moyen d'éxistence: Ouvriers urbains

Faible Insuffisance de
Chômage Emploi précaire Démographie
application des moyens galopante
politiques

Manque de Habitat informel


Inflation des prix Faibles revenus Insuffisance
des denrées sensibilisation
d'infrastructures

Accessibilité Mauvaises
Faible
faible aux pratiques Faible
diversification Faible accès aux Forte prévalence Manque/Insuffisance
denrées d'alimentation du couverture en
des aliments soins eau potable du VIH d'assainissement
nouveau né

Inadéquation Maladies
alimentaire

MALNUTRITION

33
Groupe de moyen d'éxistence: Ouvriers urbains

Plaidoyer Création d'emploi


Activités génératrices
de revenus rurales

Activités Emploi stable Disponibilité des


génératrices de Réduction de Planification
ressources
revenus l'éxode rural familiale

Création de Appliquer les Insuffisance


Accroitre lesde
Vente à prix Augmentation Matrise de la
banques politiques moyens
modéré des revenus démographie
céréalières

Accentuer les
Augmenter les campagnes de Habitat
Habitatinformel
décent
Stabilité des prix infrastructures sensibilisation
des denrées sanitaires
Promotion
allaitement maternel
esclusif

Amélioration de
Alimentation Accès aux Augmentation de
l'alimentation du Amélioration de Réduction de la
diversifiée denrées la couverture Meilleure pratique
nouveau né la couverture en prévalence du
sanitaire d'assainissement
eau potable VIH/SIDA

Alimentation Bonne santé


équilibrée

BONNE
NUTRITION

34
Groupe de moyen d'éxistence: Agro-Pastorale (Maradi)

MALNUTRITION

Nourriture Maladies
insuffisante et
inadéquate

Faible Faible pratique de


diversification des Pratique de soins Inadéquation de
l'alaitement inadaptée l'alimentation des
Faible Conflits entre cultures
agriculteurs et nourrissons de 6-
approvisonnement
éléveurs

Faible Sécheresse Faible accès aux


Baisse des prix Attaques des Accès limité aux Recours aux soins Méconnaissance Stigmatisation de Pésanteur socio-
faible fertilité des pluviométrie services de santé Insufisance de
des ruminants ennemis des intrants et traditionnels/auto de la malnutrition la maladie culturel (mariage
sols de qualité l'accès à l'eau
cultures matériel agricoles médication précoce…) et potable
réligieux

La pauvreté des Faible niveau


parents d'alphabétisation

Démographie
galopante

35
Groupe de moyen d'éxistence: Agro-Pastorale (Maradi)

BONNE
NUTRITION

Nourriture
suffisante et Réduction des
équilibrée maladies

Meilleure santé

Cultures Bonne pratique de


Paix durable diversifiées Bonne pratique de Améliorer
Bon l'alaitement
entre agriculteurs soins l'alimentation des
approvisonnement
et éléveurs enfants 6-23 mois

Bon prix pour les Contrôle des Améliorer la Réduire l'impact Améliorer l'accès
Améliorer la Faciliter l'accès Recours aux soins Améliorer la Combattre la Réduire les
ruminants ennemis des pluviométrie de la sécheresse aux services de Améliorer l'accès
fertilité des aux intrants et modernes et connaissance de Stigmatisation de pésanteur socio-
cultures santé de qualité à l'eau potable
sols matériels adaptés culturels et
agricoles réligieux

Réduire La Améliorer le
pauvreté dans les niveau

Démographie
maitrisée

Promotion de la
plinification
familiale à
travers:
sensibilisation
radio/TV,
discussions de
groupes

36
4.4. Discussions sessions parallèles

a. Session parallèle 1 : Facilitatrice, Na-Oumé Habou Ibrahim, CRS


o CRS, Na-Oumé Habou Ibrahim : Programme d’Appui à la Sécurité
Alimentaire des Ménages – “Tanadin Abincin Iyali”
o ONG AGIR PLUS 21, Ragiou Guimbé : redynamisation de la PCAC
(Promotion de la croissance à Assise Communautaire) dans le
département de Doutchi.
 Eléments innovants maximisant les impacts nutritionnels
 Valorisation des produits locaux (niébé)
 Suivi rapproché (le dépistage régulier et la communication
interpersonnelle ont induit une baisse de la malnutrition chez les
bénéficiaires du projet)
 Utilisation du CNA et théâtre sketch
 Mise en place de tableaux géants pour renforcer l’engagement des
leaders dans le suivi du statut nutritionnel des enfants
 Renforcement de l’accès aux terres au profit des femmes
 Promotion de l’utilisation du moringa
 Transfert de compétences
 Utilisation de technologie de traitement (Ipad) à temps réel des
données
 Intégration nutrition, wash et santé

 Les potentiels impacts négatifs des interventions sur la nutrition


 La focalisation des démonstrations diététiques sur une seule
céréale (niébé)
 Disposition d’esprit (assistance permanente aux bénéficiaires)

 Prise en compte des aspects de genre


 Pas tellement ressortis car les données ne sont pas désagrégées
 Prise en compte du genre de façon transversale

 Prise en compte de la redevabilité


 Timide tentative d’équipement des centres de santé mais manque
de plateforme de partage/discussion des actions du projet
 Coordination avec d’autres ONG qui couvrent les autres zones
 Mise en place d’un mécanisme de retour des plaintes et de
redevabilité envers l'Etat, les bailleurs, et les bénéficiaires

b. Session parallèle 2 : Facilitateur Abdouramane Mahaman, VSF Belgique


o HKI, Dr. Sita Hamadou : Consortium Sawki, Nutrition et Sécurité
alimentaire dans l’approche communautaire
o CESAO, Vincent Charpentier : Pastoralisme, et sécurité alimentaire,
Promotion d’un élevage plus rentable pour tous, moins aléatoire et
plus respectueux de l’environnement par l’optimisation de la
valorisation des produits carnés au service de la sécurité alimentaire

37
 Eléments maximisant l’impact nutritionnel dans les projets

 Intégration des communautés dans les activités


 Augmentation de la disponibilité locale et l’accès des ménages
aux aliments nutritifs
 Approche intégré de plusieurs stratégies
 Transformation de la viande en farine pour l’adapter à la
consommation par les enfants
 Partage régulier intra et inter programme mais aussi avec la
communauté les services publiques partenaires

 Les éléments innovants dans les projets

 Allègement des taches des femmes


 Intégration de l’agriculture, le maraichage, l’élevage, chaine de
valeurs et alerte précoce.
 Nouveau procédé de séchage de viande sans risque de
contamination

 Risques d’impacts négatifs des projets (Do No Harm)

 RAS

 Prise en compte de la redevabilité et du genre

 Maman lumières, Relais communautaires et Ecoles des maris


 Empois temporaire pour les femmes et les jeunes

c. Session parallèle 3 : Facilitateur Yayé Mounkaila, Croix Rouge Nigérienne


o GIZ : PROJET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET PROMOTION DE LA
RÉSILIENCE dans la région de Tillabéry au Niger GIZ-ProSAR
o Concern, Julia Lewis : PROGRAMME INTEGREE DE RESILIENCE (IRP)

 Eléments maximisant l’impact nutritionnel dans les projets :

 Prise en compte de la composante nutrition dès la conception


des projets ;
 Caractère multisectoriel des deux projets (prévention et
traitement de la malnutrition, promotion des activités de
sécurité alimentaire et augmentation des revenus des groupes
vulnérables, Wash, restauration de l’environnement, etc.) ;
 Production d’aliments à base des produits locaux pour
l’alimentation des groupes vulnérables;

38
 Renforcement des capacités des femmes dans la fabrication
des aliments et pour les sensibilisations pour le Changement
de comportement;
 Intégration des programmes des séances de sensibilisation au
niveau des communautés et des écoles en vue d’améliorer
l’état de santé et nutritionnel des groupes vulnérables.
 Les éléments innovants dans les deux projets
 Renforcement des capacités au niveau communal pour une
prise en charge de la sécurité alimentaire et de la nutrition
dans les programmations locales
 Diversification de la production maraîchère par l’introduction
de plantes à haute valeur nutritive (Moringa),
 Adoption des pratiques familiales clés au niveau des foyers.
 Risques d’impact négatifs des projets
 Tous les projets ciblent généralement les femmes ; ce qui peut
augmenter leur charge de travail,
 Les projets n’ont pas bien définis des indicateurs pour mesurer
les impacts nutritionnels des interventions sur les populations
bénéficiaires.
 Prise en compte de la redevabilité et du genre :
 Les bénéficiaires sont impliqués dans toutes les activités des
projets,
 Le genre (hommes, femmes et enfants est pris en compte dans
les deux projets.

39
4.5. Photo de groupe

40

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