Rapport Atelier de Formation Niamey Octobre 2014
Rapport Atelier de Formation Niamey Octobre 2014
Rapport Atelier de Formation Niamey Octobre 2014
NUTRITION
MALNUTRITIONhjklzxcvbnmqwerty
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Rapport D’atelier
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INTEGRATION DES PROGRAMMES DE NUTRITION ET
DE SECURITE ALIMENTAIRE EN SITUATION
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D'URGENCE ET POUR LE RENFORCEMENT DE LA
RESILIENCE, Niamey du 28 au 30 Octobre 2014
SECURITEALIMENTAIREmqwertyui
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tyuiopasdINTEGRATIONwertyuiopas
URGENCEertyuiopasdfghjklzxcvbnm
qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty
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bnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqw
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION ....................................................................................................................... 3
2
I. INTRODUCTION
1.1. Contexte
Pays sahélien et enclavé de l’Afrique de l’Ouest, le Niger est régulièrement confronté à des
crises alimentaires et nutritionnelles aigues et chroniques. Les causes de cette situation sont,
entre autres, un taux de fécondité parmi les plus élevés au monde (7,6 enfants par femme)
et le caractère extensif de l’exploitation agricole, les aléas climatiques, le faible revenu par
habitant, les conflits, le manque d’infrastructure de base, les prix élevés des denrées
alimentaires et la mauvaise répartition des aliments disponibles, les sécheresses, les
inondations et les invasions acridiennes récurrentes qui détruisent les récoles et
maintiennent une grande majorité de la population dans la pauvreté et l’insécurité
alimentaire.
Au départ, l’origine des problèmes alimentaires semblait résider dans ceux de la production
et des stocks des denrées alimentaires. Dans cette perspective plusieurs programmes et
stratégies ont été développés au Niger pour augmenter la production afin de réduire la
malnutrition et la famine. Mais, les objectifs fixés à ces programmes n’ont pas été atteints
sont pas atteints et les crises alimentaires auxquelles font face les populations nigériennes
sont généralement chroniques et localisées. Depuis des décennies, la situation alimentaire
est régulièrement préoccupante. Une année sur deux est déficitaire en termes de bilan
alimentaire. Selon les résultats des enquêtes de vulnérabilités alimentaires organisées par
le Système d’Alerte précoce, la proportion des personnes en insécurité alimentaire sévère
et modéré varie de 15 à 30 pourcent et plus de 40 pourcent en situation de risque, en
moyenne.
3
l’assainissement, l’éducation, et en considérant la nutrition comme un point d’entrée pour
tous les programmes de renforcement de la résilience. Le concept de base de la synergie
entre la sécurité alimentaire et la nutrition est simple: « la sécurité alimentaire permet la
production alimentaire pour la consommation et / ou la création de revenus ; une bonne
nutrition et une bonne santé résultent également de pratiques adéquates de santé et de
soins, incluant la prévention des maladies et l’accès aux soins, ainsi que la consommation
d’aliments diversifiés et sains » (Johnson-Welch et al. 2005). La Nutrition est donc
intrinsèquement multisectorielle et les stratégies pour améliorer la nutrition devraient donc
inclure les contributions de tous les secteurs liés directement et/ou indirectement à la
malnutrition.
Cet atelier d’une durée de trois (3) jours a eu lieu à Niamey du 28 au 30 octobre 2014 à
l’hôtel sahel sous le parrainage du Haut Commissariat de l’Initiative 3N1. Le processus de
préparation de cet atelier a été soutenu par les facilitateurs de FEWSNET, ACF, CRS, la Croix
rouge Nigérienne, IRC, SAP et VSF qui ont participé à l’atelier régional de formation organisé
par la FAO à Saly au Sénégal ( 10 au 15 Juin 20142). Cet atelier a été cofinancé par l’Union
Européenne à travers « le programme d’amélioration de la gouvernance mondiale pour la
réduction de la faim3 » et ECHO à travers le projet « Renforcement des capacités en
sécurité alimentaire4 ».
1
3N : Initiative Nationale les Nigériens Nourrissent les Nigériens
2
http://www.fao.org/in-action/renforcement-des-capacites-pour-la-securite-alimentaire/
3
http://www.fao.org/europeanunion/eu-projects/global-governance/fr/
4
http://www.fao.org/in-action/renforcement-des-capacites-pour-la-securite-alimentaire/presentation/fr/
4
1.2. Participants
Au total, une cinquantaine (50taine) de personnes issues des secteurs de la Nutrition,
agriculture, élevage, WASH, éducation, presse etc. A participé à cet atelier (voir annexe 1). On
a noté aussi la participation d’une personne venant du Burkina Faso représentant Handicap
International.
1.3. Objectifs
Cet atelier qui se place dans le contexte de renforcement de la résilience des populations a
pour but de créer un cadre permettant le dialogue entre secteurs afin de lutter contre
toutes les formes de malnutrition et en particulier la malnutrition chronique.
Son objectif globale est de «Renforcer les capacités des partenaires opérationnels (et de
planification) pour mieux intégrer la nutrition dans les programmes de sécurité alimentaire
afin de maximiser les impacts nutritionnels des interventions et de contribuer davantage à la
réduction de la malnutrition et à l’amélioration de la résilience au Niger».
L’atelier s’est ouvert le Mardi 28 Octobre 2014 à l’hôtel Sahel à Niamey. La cérémonie
officielle d’ouverture a été présidée par le Secrétaire Général du Haut Commissariat de
l’Initiative 3N, Mr. Adamou Issaka Ounteni. Cette cérémonie s’est déroulée en présence
du :
Après la cérémonie d’ouverture, les travaux de l’atelier ont débuté selon l’agenda attaché en
annexe 2.
6
annexe 3). Ensuite, les participants ont été mis en groupe et il leur a été demandé de créer
un « super CV » pour un projet fictif recherchant une équipe de professionnel de la
nutrition et de la sécurité alimentaire pour développer et mener un projet exceptionnel,
ambitieux et fascinant afin de générer des améliorations globales pouvant combattre la
malnutrition en mettant en exergue toutes les expériences au sein du groupe. Cet exercice a
permis à chaque équipe de se rendre compte des expertises existantes dans son groupe et
de les mettre en valeur.
Les participants ont aussi exprimé leurs attentes au cours de cette session. Ces attentes ont
été regroupées en différentes catégories suivantes :
Cette présentation a été faite par Solange Heise, chargée de la sécurité alimentaire et de la
nutrition à la FAO. Avant de commencer sa présentation, Solange Heise a voulu savoir ce que
les participants entendaient par conception de base. Les termes suivants ont été énoncés :
sécurité alimentaire, nutrition, sécurité nutritionnelle, malnutrition, activité sensible à la
nutrition, activité spécifique à la nutrition, vulnérabilité, souveraineté alimentaire,
autosuffisance alimentaire, droit à l’alimentation, résilience, urgence etc. Ces concepts de
bases ont été définis ainsi qu’un rappel du cadre conceptuel de la malnutrition et les liens
8
avec la sécurité alimentaire avec la participation de l’audience. Les concepts ayant suscité le
plus de questions sont ceux de sécurité alimentaire et sécurité nutritionnelle. Il a été difficile
pour les participants de dissocier la définition de nutrition et sécurité nutritionnelle et de
comprendre que le concept de sécurité nutritionnelle est particulièrement utile pour
souligner les liens entre sécurité alimentaire et nutrition. La sécurité nutritionnelle englobe
un champ plus vaste que la sécurité alimentaire (accès, disponibilité, stabilité et utilisation
de la nourriture) et reconnaît que le statut nutritionnel dépend de nombreux autres facteurs
(santé, pratiques de soins, eau, hygiène et assainissement) qui ne sont pas explicite dans la
définition de la sécurité alimentaire. Il est donc indispensable pour bien identifier les liens
entre sécurité alimentaire, moyens d’existence et nutrition d’aller au-delà de la définition
standard de la sécurité alimentaire et d’inclure, autant que possible, des interventions qui
visent à améliorer les régimes alimentaires la santé/pratiques de soin, ou encore les
conditions environnementales et sanitaires qui peuvent affecter directement ou
indirectement l’état nutritionnel.
Graphique1 et 2 : Prévalence de Malnutrition aigue globale et Malnutrition chronique Juin2005 à juin 2014
18 16,7 60
16 15,3 14,8 14,8 49,9
48,1
51
Source : INS
9
Les moyens d’existences Approche HEA - Comment cela peut renforcer les gaps en
nutrition, cost of diet
10
principalement d’interventions de cash transfer comme réponse aux pénuries alimentaires
en période de soudure intégrant des actions de nutrition. Un des points forts a été la
possibilité d’atteindre un grand nombre de bénéficiaires par l’approche commune. Le point
faible a été la faible coordination dû principalement au manque de temps pour se réunir et
suivre le projet ensemble. Aussi, l’harmonisation des critères de ciblage a été notée comme
difficulté car chaque ONG ayant ces cibles prédéfinis. Pour terminer, Mme Poblador a relevé
que cette alliance était une bonne opportunité de travail conjoint pour recueillir des bonnes
pratiques afin de pourvoir mettre cela à l’échelle.
Identification des causes de la malnutrition et les liens entre les moyens d’existence
Cette partie a été faite sous forme d’exercice de construction d’arbre à problèmes et
solutions. Pierrot Kalubi (IRC) a présenté la méthodologie des arbres à problèmes
pour la malnutrition. Cette méthodologie est basée sur le manuel: «S’entendre sur les
causes de la malnutrition pour agir ensemble» publié par la FAO en 2013 .Un arbre à
problèmes est représenté visuellement par un « arbre ». Le « tronc » est le problème
central, les « racines » représentent les causes du problème et les « branches » les
effets des problèmes. L’arbre à problèmes se concentre sur les causes de la
malnutrition et se réfère à un groupe de moyens d’existence spécifique. Les
participants ont été ensuite divisé en cinq groupes de 11 à 12 personnes pour
construire des modèles de causalité de la malnutrition par des groupes de moyens
d’existence en identifiant les causes de la malnutrition et de les organiser en fonction
des relations «de cause à effet» et niveaux (individus, des ménages, au niveau
national etc.) en posant toujours la questions pourquoi afin de confirmer la relation
« cause à effet » En posant la malnutrition comme problème central, une vision
partagée et communes des causes et leurs interrelations sectorielles est obtenue . Ci-
dessous un exemple d’arbres à problèmes. Plus d’exemple sur cet exercice sont en
annexe 3 dans ce rapport.
11
Exemple arbre à Problèmes groupe moyens d’existence Urbain (Niamey)
12
CESAO, Vincent Charpentier : Pastoralisme, et sécurité alimentaire, Promotion
d’un élevage plus rentable pour tous, moins aléatoire et plus respectueux de
l’environnement par l’optimisation de la valorisation des produits carnés au
service de la sécurité alimentaire
A l’issue des présentations, des débats ont été organisés dans chacune des sessions autour
des 3 questions clés suivantes. Ces débats ont ensuite été rapportés en plénière par des
représentants de chaque session parallèle: (i) quels sont les éléments innovants maximisant
les impacts nutritionnels ? ; (ii) quels sont les potentiels impacts négatifs des interventions
sur la nutrition, (iii) comment ont été pris en compte les aspects de genre de redevabilité. La
liste des éléments identifiés par les participants lors de la restitution des débats est reprise en
annexe 4.
Solutions pour atteindre une bonne nutrition dans nos communautés (exercice
de groupe basé sur les arbres à problèmes)
Les même cinq groupes constitués pour la construction des arbres à problèmes ont
travaillé à développer des arbres à solution, sur la base de leur modèle de causalité
de la malnutrition par groupes de moyens d’existence. L’arbre à solutions est l’image
miroir de l’arbre à problèmes et nécessite donc de transformer chaque problème
identifié en situation positive. Les meilleures interventions à mettre en œuvre pour
atteindre ces solutions sont ensuite définies de manière consensuelle et selon
l’expertise technique des uns et des autres. Les acteurs et potentiels collaborateurs
peuvent ensuite être identifiés pour chaque intervention. Ci-dessous l’arbre à
solutions du groupe moyen d’existence urbain.
13
Exemple arbre à solutions groupe moyens d’existence Urbain (Niamey)
14
sont à définir lors de la formulation de projet, (ii) que le Suivi doit être assidu, régulier et
itératif durant toute la mise en œuvre du programme afin de pouvoir mesurer l’efficacité et les
performances du programme. Pour les interventions de sécurité alimentaire, il est important
d’au moins mesurer l’impact nutritionnel via la consommation alimentaire des ménages, et
si possible à l’échelle de l’individu. Dans le cas des projets intégrant la nutrition, il était
important de rendre les indicateurs « sensibles à la nutrition ». Par ex : ne pas utiliser
l’indicateur simple “augmentation de la production” mais préciser “augmentation de la
production d’aliments riches en micronutriments” Il est primordial de comprendre que la
Nutrition concerne l’individu ainsi s’intéresser à l’individu est l’unique moyen de
comprendre la nutrition de la mère et de l’enfant. Par conséquent, il faudrait choisir des
indicateurs faisant référence à l’individu. Le choix des indicateurs dépend de l’intervention
et leur mesure doit se faire AVANT – PENDANT – APRES le projet.
Cette session très attendue par les participants a été un point clé de l’atelier. M. Adamou
Issaka Ounteni a présenté le rôle de l’initiative 3N « les Nigériens Nourrissent les Nigériens »
dans le renforcement de la coordination et la planification stratégique intersectorielle de la
nutrition dans le cadre d’une approche holistique. Les discussions sur les défis et sur
comment améliorer et rendre efficace les mécanismes d’intégration de la nutrition dans les
politiques sectorielles et de coordination pour lier la sécurité alimentaire, la nutrition au
Niger ont été facilité par Dr. Souleymane Diallo, facilitateur international REACH. Au terme
des discussions, il est ressorti que malgré le bon travail déjà effectué pour coordonner les
activités de sécurité alimentaire des efforts devraient être fait pour améliorer la
coordination faite par le HCi3N.
Parmi les défis de la coordination, les participants ont relevé les points suivants :
Les participants ont longuement débattu sur les actions à mener pour renforcer la
coordination menées par les 3N et l’on peut retenir les points suivants :
Faire un « transfert effectif » de compétence au niveau décentralisé
Renforcer les capacités de tous les agents des services techniques pour une meilleure
intégration de la nutrition dans les programmes de développement communaux
Exiger des bailleurs un investissement dans les programmes à longue durée et
surtout dans les programmes de prévention de la malnutrition
Sensibiliser les populations pour un changement de comportement par rapport aux
mauvaises pratiques et aux tabous
Clarifier le rôle des ONG dans les instances de coordination
Renforcer la communication et la visibilité des actions entreprises par le HCi3N
Prochaines étapes
Les participants ont été invités à revisiter toutes les sessions et recommandations couvertes
au cours de l'atelier afin d’identifier les défis, les principales contraintes et opportunités
pour mieux intégrer les programmes de nutrition et de sécurité alimentaire ainsi que les
éventuelles ressources nécessaires. L’exercice a été fait par structure mais une synthèse a
été faite pour mieux souligner les domaines prioritaires relevés par les participants. On
trouvera ci-après les résultats de cette session.
16
Obstacles/barrières identifiés à
Opportunités Comment utiliser les
l'intégration de la nutrition et la Action(s) recommandée(s) Plateformes
existantes opportunités
sécurité alimentaire
Coordination Dysfonctionnement des cadres Faire le plaidoyer au Les comités Diversité des En réunissant tous les
de concertation au niveau des niveau régional, analyser de gestions intervenants dans secteurs intervenant autour
régions Multiplicité des cadres au niveau régional, quel au niveau des le domaine, d'un même programme pour
de concertation Manque de type de coordination est villages, Volonté politique une meilleure prise en
synergie des acteurs du appropriée Existence de Réunions clusters compte de tous les aspects
ministère et difficultés de Redynamiser les cadres de cadre des mensuelles, En intégrant la nutrition et la
collaboration entre acteurs de concertation entre acteurs acteurs actions déjà sécurité alimentaire, on
différents secteurs intervenant dans le humanitaires entreprises dans aboutit aux bons résultats et
Manque d'approche intégrée et domaine notamment la et I3N le cadre de des objectifs efficacement
coordonnée autour de la réunion cluster pour régional l'intégration au atteints. C'est une
malnutrition échanger les Restitution de niveau opportunité en termes de
connaissances/leçons l'atelier au communautaire projet
apprises ministère En vulgarisant et
Organiser et former les Réunion de redynamisant les échanges
structures et population coordination, des compétences et leçons
Bonne coordination des réunion entre apprises, en sensibilisant les
actions liées au département acteurs du plus haut niveau
programme de nutrition, au bas niveau dans le cadre
diffuser des projets de la coordination,
intégrés qui prennent en intégration de la question
compte la meilleure dans tous les programmes et
coordination et faire comprendre que l'action
pluridisciplinaire ou solution est
Intégrer les autres acteurs multisectorielle
dans les programmes de
nutrition et de sécurité
alimentaire
17
Obstacles/barrières Action(s) recommandée(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les
identifiés à l'intégration existantes opportunités ?
de la nutrition et la
sécurité alimentaire
conception Non prise en compte Former les cadres sur Restitution de l'atelier Programme Intégration des
de la nutrition dans la la planification au ministère CILS, Projet programmes de
des projets
planification des intégrée Cadre de aquaculture nutrition dans nos
intégrés Ministères autre que La direction des concertation inter UEMOA programmes du
la santé études et de la partenaires, les Réunion de ministère et aussi nos
Manque d'intégration planification ainsi que clusters, planification programmes avec les
commune des les points focaux L’élaboration des annuelle et de partenaires
programmes nutrition des notes conceptuelles revue à mis Restitution de la
nutritionnels ou ministères doivent innovantes pour des parcours formation et recadrage
multisectoriel dans la être formés pour nouveaux projets Les cadres de sur les activités
conception des intégration commune concertations d'intégration et les
projets dans les de la nutrition dans les inter indicateurs avec l'appui
différentes structures programmes partenaires au des facilitateurs
Manque de Fidéliser des bailleurs niveau des
Compétences pour financer les districts
techniques pour la programmes sanitaires, les
conception d'un multisectoriels réunions inter
programme intégré partenaires
Nutrition et Sécurité
alimentaire
politiques Insuffisance dans les Vulgariser la politique Cadre d'échanges Réunions En vulgarisant et
politiques de l'intégration, de la entre les acteurs à clusters redynamisant les
gestion à tous les tous les niveaux mensuelles, échanges des
niveaux de notre actions déjà compétences et leçons
intervention entreprises dans apprises, en sensibilisant
le cadre de les acteurs du plus haut
l'intégration au niveau au bas niveau
niveau dans le cadre de la
communautaire coordination,
intégration de la
18
question dans tous les
programmes et faire
comprendre que l'action
ou solution est
multisectorielle
Obstacles/barrières Action(s) recommandée(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les
identifiés à l'intégration existantes opportunités
de la nutrition et la
sécurité alimentaire
19
Suivi et Non maitrise des Formation des cadres Planification Programme
évaluation indicateurs en sur les indicateurs trimestrielle Réunion CILS,
nutrition Recommander une de planification, Projet
Pas d'indicateurs liste des indicateurs cadre d'échange pour aquaculture
spécifiques à la possible pour les permettre d'attaquer UEMOA
nutrition dans les projets d'intégration à la fois les causes de Réunion de
projets de Proposition la malnutrition, pour planification
développement rural d'indicateurs une pérennisation annuelle et de
Suivi des activités complémentaires lors des activités et revue à mis
avec les services des comités de parvenir à une parcours
techniques rédaction des résilience
propositions d'actions
ou de projet
Planifier avec les
services techniques
les différentes sorties
de supervisions
20
Obstacles/barrières Action(s) recommandée(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les
identifiés à l'intégration existantes opportunités
de la nutrition et la
sécurité alimentaire
21
Obstacles/barrières Action(s) Plateformes Opportunités Comment utiliser les opportunités
identifiés à l'intégration de recommandée(s) existantes
la nutrition et la sécurité
alimentaire
renforcement Difficultés d'asseoir les Former les cadres Réunion de Projets Sensibilisation sur l'importance
des capacités directions techniques Visite aux collègues coordination, d'éducation, des produits de culture de contre
dans les programmes nutritionnistes et réunion entre projets saison, la valeur d'utiliser les
sans pourvoir à leurs participation aux département d'assainissement aliments riches en nutriments, e
besoins de déplacement ateliers Planification Programme CILS, Utilisation des acquis de l'atelier
et à leurs perdiems Multiplier les trimestrielle Atelier Projet aquaculture en réunissant tous les secteurs
Faible promotion pour la campagnes de d’Intégration des UEMOA intervenant autour d'un même
transformation et sensibilisation programmes de Existence de programme pour une meilleure
l’utilisation des aliments Définir les concepts nutrition à la sécurité programme de prise en compte de tous les
Manque de formation de base, s'assurer de alimentaire sécurité aspects.
des acteurs impliqués l'uniformité et de la Plateforme paysanne alimentaire sur le En vulgarisant et redynamisant les
dans la gestion des compréhension via les partenaires terrain échanges des compétences et
cantines scolaires commune des Existence de cadre Formulation des leçons apprises, en sensibilisant
Sensibilisation sur messages clés des acteurs nouveaux les acteurs à tous les niveaux
l'importance de Mettre à profit les humanitaires et I3N programmes dans le cadre de la coordination,
diversifier les aliments acteurs ayant régional Réunions Existence d'un intégration de la question dans
Mauvaise définition de participé à l'atelier, IRP, programme tous les programmes et faire
la nutrition et sécurité favoriser l'animation Les comités de d'intégration comprendre que l'action ou
alimentaire technique de gestions au niveau dénommé IRP, solution est multisectorielle
Méconnaissance de la l'intégration des villages actions déjà
malnutrition et de ses Sensibilisation au entreprises dans le
conséquences par les niveau cadre de
populations communautaire, l'intégration au
maires des niveau
communes sur communautaire
l'intégration
22
III. CONCLUSION ET CLOTURE
L’atelier s’est achevé le jeudi 30 Octobre par une conclusion reprenant les messages clés et
les actions entreprises pendant ces trois jours. Les participants ont tous reçus un certificat de
participation ainsi qu’une clé USB comprenant toute la documentation de l’atelier.
Il a été aussi demandé aux participants d’évaluer l’atelier. Ci-dessous les principaux résultats.
Les compétences acquises sont diverses mais principalement les participants disent
avoir acquis une meilleure capacité à comprendre (i) l’approche intégrée et
multisectorielle grâce à l’exercice sur les arbres à problèmes et solutions, (ii) les liens
nutrition et sécurité alimentaire ainsi que (iii) quelques outils (indicateurs, conception
de projets, contexte etc.) nécessaire pour une meilleure intégration de la nutrition et
de la sécurité alimentaire.
Les informations ou concepts les mieux compris sont surtout les concepts de base de
l’atelier tels que sécurité alimentaire et nutritionnelle surtout la nuance qu’il ya entre
les deux terminologies, la redevabilité qui est très importante et qui doit être prise en
compte à toute les étapes de mise en œuvre de projet.
L’atelier a été clôturé par le mot de fin du représentant a.i. de la FAO en la qualité de M.
Jean François Dontaine qui a remercié :
les participants et les a encouragé de mettre à profit tous les échanges et outils issus
de ces 3 jours d’atelier,
les ONGs qui ont participé à la facilitation et à la préparation de l’atelier (FEWSNET,
ACF, CRS, la Croix rouge Nigérienne, IRC, SAP et VSF),
le HC3N pour avoir parrainé cet atelier et partager ses succès et ses défis en matière
de coordination
les présentateurs des différentes sessions de l’atelier pour leur disponibilité
23
ECHO et l’UNION EUROPEENNE qui à travers les projets respectifs « Renforcement
des capacités en sécurité alimentaire6 » et « le programme d’amélioration de la
gouvernance mondiale pour la réduction de la faim7 » ont financé cet atelier
6
http://www.fao.org/in-action/renforcement-des-capacites-pour-la-securite-alimentaire/presentation/fr/
7
http://www.fao.org/europeanunion/eu-projects/global-governance/fr/
24
IV. ANNEXES
4.1. Liste des Participants
9 Bello Mathieu Hassan Chef Division Statistique de Pêche Direction de la Pêche et de [email protected]
l’Aquaculture
10 Bengondo Yves Coordinateur ABECHIR [email protected]
Christian
11 Boureima Amadou Membre Bureau Exécut. ACFM Niger [email protected]
12 Boureïma Zoubeïrou Spécialiste Agricole et Elevage International Rescue Committee [email protected]
Yahaya (IRC-Niger)
13 Charpentier Vincent Expert senior Cim Intégré CESAO [email protected]
14 Cisse Ibrahim Soumana Spécialiste Transfert Monetaire International Rescue Committee [email protected]
25
(IRC-Niger)
15 Dioni Paul Ramatou Chargé de programme promotion des ONG IVERPROD [email protected]
Rose organisations communautaires
26
28 Issa Abarchi Idrissa Chargé du Programme Humanitaire Oxfam [email protected]
27
42 Ousseini Amadou Responsable Planification, GIZ-ProSAR (Projet Sécurité [email protected]
Maman Sani Suivi&Evaluation Alimentaire et Promotion de la
Résilience dans la Région de
Tillabery au Niger)
28
53 Fodi Amarou A Coordinateur CRS [email protected]
Organisateurs/Facilitateurs
1 POBLADOR Noemi ACF [email protected]
2 HABOU IBRAHIM Na Oumé CRS [email protected]
3 MAHAMAN Abdourahamane VSF Belgique [email protected]
4 YAYA Amina SAP - Division santé et nutrition [email protected]
29
4.2. Agenda de l’atelier
Accueil et installation des participants Messages clés de la journée 1 Messages clés de la journée 2
Session 5: Redevabilité, Suivi et
Suite restitution des travaux de groupe sur
Discours d’ouverture évaluation des impacts nutritionnels
les arbres à problèmes
des interventions
Présentation : Redevabilité
30
(approx.) solution (suite) 60 min
Session 2: Contexte
Discussion en plénière : Comment
Présentation : Concepts de Sécurité
améliorer et rendre efficace les
Alimentaire et Nutrition (15 min)
mécanismes d’intégration de la
Présentation : situation nutritionnelle au
nutrition dans les politiques sectorielles
Niger, causes, conséquences cout de la
prise en charge et de coordination pour lier la sécurité
alimentaire, la nutrition et la résilience
Présentation : Les moyens d’existences
Approche HEA - Comment cela peut
renforcer les gaps en nutrition, cost of diet
Quiz
Discussion de groupe : Quels sont les Restitution arbre à solutions 60 min
obstacles ou barrières pour une
programmation qui prenne mieux en
compte la nutrition?
13:00-
Déjeuner Déjeuner Déjeuner
14:00
14:00- Session 3: Analyse de la situation Session parallèle: Projet Pasam Tai, CRS
Prochaines étapes
15:00 Présentation: Indicateurs pour la nutrition Session parallèle: CESAO
31
(approx.) dans le cadre des enquêtes de sécurité
Session parallèle: ONG Agir Plus
alimentaire (15mn)
16:00-
Pause prière Pause prière Pause prière
16:15
Exercice de groupe : Quels indicateurs
Exercice de groupe : Construire un arbre à
16:15- (travaux de groupe sur les arbres à
problème pour la nutrition (suite)
17:30 solution) Conclusion de l’atelier et clôture
(approx.) Restitution des travaux de groupe sur les
Restitution travaux de groupe
arbres à problèmes (5 à 10 mn par groupe)
32
4.3. Autres exemples d’arbre à problèmes/solutions selon les moyens d’existence
Faible Insuffisance de
Chômage Emploi précaire Démographie
application des moyens galopante
politiques
Accessibilité Mauvaises
Faible
faible aux pratiques Faible
diversification Faible accès aux Forte prévalence Manque/Insuffisance
denrées d'alimentation du couverture en
des aliments soins eau potable du VIH d'assainissement
nouveau né
Inadéquation Maladies
alimentaire
MALNUTRITION
33
Groupe de moyen d'éxistence: Ouvriers urbains
Accentuer les
Augmenter les campagnes de Habitat
Habitatinformel
décent
Stabilité des prix infrastructures sensibilisation
des denrées sanitaires
Promotion
allaitement maternel
esclusif
Amélioration de
Alimentation Accès aux Augmentation de
l'alimentation du Amélioration de Réduction de la
diversifiée denrées la couverture Meilleure pratique
nouveau né la couverture en prévalence du
sanitaire d'assainissement
eau potable VIH/SIDA
BONNE
NUTRITION
34
Groupe de moyen d'éxistence: Agro-Pastorale (Maradi)
MALNUTRITION
Nourriture Maladies
insuffisante et
inadéquate
Démographie
galopante
35
Groupe de moyen d'éxistence: Agro-Pastorale (Maradi)
BONNE
NUTRITION
Nourriture
suffisante et Réduction des
équilibrée maladies
Meilleure santé
Bon prix pour les Contrôle des Améliorer la Réduire l'impact Améliorer l'accès
Améliorer la Faciliter l'accès Recours aux soins Améliorer la Combattre la Réduire les
ruminants ennemis des pluviométrie de la sécheresse aux services de Améliorer l'accès
fertilité des aux intrants et modernes et connaissance de Stigmatisation de pésanteur socio-
cultures santé de qualité à l'eau potable
sols matériels adaptés culturels et
agricoles réligieux
Réduire La Améliorer le
pauvreté dans les niveau
Démographie
maitrisée
Promotion de la
plinification
familiale à
travers:
sensibilisation
radio/TV,
discussions de
groupes
36
4.4. Discussions sessions parallèles
37
Eléments maximisant l’impact nutritionnel dans les projets
RAS
38
Renforcement des capacités des femmes dans la fabrication
des aliments et pour les sensibilisations pour le Changement
de comportement;
Intégration des programmes des séances de sensibilisation au
niveau des communautés et des écoles en vue d’améliorer
l’état de santé et nutritionnel des groupes vulnérables.
Les éléments innovants dans les deux projets
Renforcement des capacités au niveau communal pour une
prise en charge de la sécurité alimentaire et de la nutrition
dans les programmations locales
Diversification de la production maraîchère par l’introduction
de plantes à haute valeur nutritive (Moringa),
Adoption des pratiques familiales clés au niveau des foyers.
Risques d’impact négatifs des projets
Tous les projets ciblent généralement les femmes ; ce qui peut
augmenter leur charge de travail,
Les projets n’ont pas bien définis des indicateurs pour mesurer
les impacts nutritionnels des interventions sur les populations
bénéficiaires.
Prise en compte de la redevabilité et du genre :
Les bénéficiaires sont impliqués dans toutes les activités des
projets,
Le genre (hommes, femmes et enfants est pris en compte dans
les deux projets.
39
4.5. Photo de groupe
40