Sa Hibat Allah Abdelkarim
Sa Hibat Allah Abdelkarim
Sa Hibat Allah Abdelkarim
et d’Economie Appliquée
Sujet
La relation entre la consommation
énergétique et la croissance économique
au Maroc
HIBATALLAH ABDELKARIM
Filière :
2018/2019
2
Résumé
3
Abstract
This study aims to empirically examine the causal relationship between energy
consumption and economic growth in Morocco. To do this, we first decided to study
causality between GDP and energy consumption in Morocco through the test of
causality in the sense of Toda-Yamamato. After having found that energy consumption
has a direct impact on GDP, we evaluated this impact using the autoregressive lagged
model developed by Pesaran and Shin (1999). The data retained for this modeling is
collected from the website of the World Bank and the website of the Department of
Financial Studies and Forecasting and it covers the period from 1990 to 2016 and it
contains GDP, GFCF, Labor and energy consumption.
The results obtained show that in the long run, energy consumption in Morocco
positively affects GDP with an elasticity of 0.526, they also show that GFCF affects
GDP in the long run rather than in the short run, but the short run elasticity is greater
than that of the long run.
4
Dédicace Mustapha
✓ Mon encadrant Monsieur NASHI RAFIK pour son encadrement et ses informations
durant le stage.
Merci infiniment.
5
Dédicace Abdelkarim
mère et mon père en témoignage de leur affection, leurs sacrifices et de leurs précieux
conseils qui m’ont conduit à la réussite dans tous ce que je fais ; Mes sœurs et mes
frères en leur souhaitant la réussite dans leur vie ; Mes meilleurs amis pour leur aide,
leur temps, leurs encouragements, leur assistance et soutien ; Ce travail est également
Merci infiniment.
6
Remerciement
Au terme de ce travail, nous tenons à remercier toutes les personnes ayant pris part, de
Nous adressons nos remerciements à notre cher encadrant Monsieur NASHI RAFIK
directives sans lesquelles notre stage n’aurait su être aussi appréciable et agréable.
leurs efforts et leur intérêt en vue de nous offrir une formation meilleure.
Nous remercions finalement les membres de jury d’avoir accepté́ d’évaluer ce présent
projet .
7
Table des matières
Remerciement ................................................................................................................ 7
8
I. Revue de littérature théorique .................................................................... 27
Conclusion ........................................................................................................... 48
Annexe ………………………………………………………………………...50
9
Liste des abréviations
SC : Schwarz Criterion.
HQ : Hannan et Quinn.
10
Liste des tableaux
11
Introduction générale
des politiques énergétiques efficaces, cette importance s’est amplifiée avec les crises
Notre travail s’inscrit dans cette même perspective. En effet, notre étude a
comme objectif d'apporter des éléments de réponses à cette problématique pour le cas
du Maroc, pour la mise en œuvre, nous avons utilisé les données allant de 1990 jusqu’au
Maroc.
Notre démarche a constitué en une approche à trois étapes. D’abords nous avons
recours à la revue théorique ainsi qu’empirique, cette phase a un grand intérêt vu que la
théorie nous permet de connaitre l'évolution des pensées sur notre sujet. En fin, nous
sommes passés au côté pratique dont lequel nous avons essayé d’analyser
économique au Maroc.
12
Chapitre préliminaire :
Présentation de
l’organisme d’accueil
Chapitre préliminaire
L’Analyse économique ;
L’effectuation des prévisions économiques ;
L’élaboration du budget ;
La gestion du patrimoine et des dettes de l’État ;
La collecte des impôts ;
La gestion des réserves en devises du Royaume ;
Le contrôle, la surveillance et l’audits internes des ministères.
I.2. Les directions et structures du ministère
L’I.G. F est un corps supérieur d'inspection des finances publiques créé par un
texte de loi du 14 avril 1960 qui fixe de manière précise ses attributions, missions
et prérogatives.
14
Chapitre préliminaire
parafiscales, de la lutte contre les trafics illicites et du contrôle des marchandises et des
personnes aux frontières. Elle est organisée fonctionnellement en directions centrales et
géographiquement en directions régionales.
La Direction Générale des Impôts s’occupe d’asseoir les impôts d'Etat, les
recouvrer, veiller à la bonne application de la loi et gérer pour le compte des collectivités
locales l'assiette de certains impôts locaux.
e. La Direction du Budget
15
Chapitre préliminaire
Le domaine privé de l'Etat est constitué par l'ensemble des biens immobiliers et
mobiliers dont l'Etat est propriétaire et ne faisant pas partie de son domaine public.
16
Chapitre préliminaire
La Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) est une structure du
Ministère de l’Economie et des Finances qui assure la veille stratégique aux niveaux
économique, financier et social et évalue l’impact de l’environnement économique
international sur l’économie marocaine, elle contribue également à l’évaluation des
politiques publiques et à l’évaluation des impacts sur l’économie nationale des
politiques économiques, financières et sociales.
17
Chapitre préliminaire
18
.
Chapitre I : Le profil
énergétique au Maroc
Chapitre I
20
Chapitre I
21
Chapitre I
22
Chapitre I
23
Chapitre I
24
Chapitre I
25
Chapitre II : Revue de
littérature théorique et
empirique
Chapitre II
Pour les keynésiens ainsi que les post keynésiens, les systèmes productifs se réduisent à
la combinaison de deux facteurs : le travail, le capital.
On peut affirmer ainsi que les théories économiques classiques et keynésiennes n’ont
pas fait grand cas de l’énergie comme facteur de production.
C’est en fait jusqu’à l’arrivée de Stanley Jevons que l’analyse économique assistait
véritablement à l’introduction de la question énergétique. Stanley a considéré le progrès
technique endogène, contrairement à Solow qui le considérait comme exogène.
27
Chapitre II
Après les chocs pétroliers 1973 et 1979, les pays se sont rendu compte que l’utilisation
excessive des ressources naturelles est dangereuse. Ainsi, l’énergie a pris une place
importante dans les recherches économiques, parmi les économistes qui ont traité cette
question on trouve :
Robert Ayres et Benjamin Warr : Ces deux économistes ont affirmé que le travail
physique et chimique réalisé par l'énergie, ou plus exactement l'exergie, a
historiquement été le plus grand contributeur de la croissance économique.
Pokrovski considérait que l’énergie est au même titre que la main d’œuvre un facteur
essentiel dans le processus de production, par conséquent elle acquiert toutes les
propriétés d'un facteur de production. Ainsi, la fonction de production est déterminée
par le stock de capital, le travail et l'énergie.
𝑌 = 𝐹 (𝐾, 𝐿, 𝐸).
Thompson suggérait que chaque quantité supplémentaire d’énergie permet de créer des
emplois supplémentaires ce qui permet de transformer la matière première en capital.
28
Chapitre II
Berndt et Wood (1979) soutiennent, en revanche, qu’il existe une complémentarité entre
le capital et l'énergie. Cette controverse pose le problème de « substituabilité technique
brute » et de « complémentarité économique nette » entre l'énergie et le capital dans les
processus de production.
Il est aussi admis que la consommation d'énergie a un impact positif sur la croissance.
Mais également la croissance entraine une augmentation de la consommation d'énergie.
29
Chapitre II
Khan, M.A. & Qayyum, A ont examiné l’impact de PIB sur la consommation
d’électricité en Pakistan au cours de la période 1970-2006 en se basant sur les résultats
de la méthode ARDL, ils ont constaté que le revenu a un impact positif sur la demande
d'électricité à long terme et à court terme.
Shiu, A. & Lam, P (2004) ont traité l’impact de la consommation d’électricité sur la
croissance de PIB en Chine au cours de la période 1971-2000 en s’appuyant sur le test
de cointégration de Johansen et ils ont trouvé que la consommation d’électricité entraine
la croissance du PIB.
Altinaya et Karagol (2004) ont tenté de tester le lien entre le PIB et consommation
d’énergie toujours pour la Turquie sur la période (1950−2000). Toutefois, à la différence
des travaux précédents, le résultat obtenu indique une absence de relation de causalité
en utilisant la version de Hsiao de causalité de Granger.
Lise et Van Montfort (2007) ont trouvé qu'en Turquie, en utilisant des données annuelles
durant la période 1970-2003 et en se basant sur le test de cointégration, la consommation
d'énergie et le PIB sont cointégrés et le sens de la causalité passant du PIB à la
consommation d'énergie.
30
Chapitre II
Lee et Chang (2007) ont prouvé qu’il y a une causalité unidirectionnelle fonctionnant
causalité bidirectionnelle dans les pays développés, en utilisant les données de panel
consommation d’énergie et le PIB réel, en utilisant les données durant la période 1972–
2002 dans les pays G7, dans le cadre de cointégration du panel et la causalité de Granger.
Pour tester l’existence de relation d’équilibre de long terme entre les variables, ils ont
utilisé les tests de Pedroni (1999) et Westerlund (2006). Cependant, le test de Pedroni
(1999) a conduit à l’absence de la cointégration, une fois qu’ils ont tenu compte des
changements structurels ils ont déduit qu’il y a une relation de cointégration. Ainsi, à
Granger le PIB réel au niveau et ont eu un effet positif sur le PIB réel dans les pays G7.
Glasure et Lee (1997) ont réalisé une étude sur la Corée du Sud et Singapour en utilisant
(VECM). Ils en concluent que la consommation d’énergie cause le PIB pour la Corée
31
Chapitre II
Hwang et Gum (1992) mènent des travaux sur le Taïwan portant sur le PIB et la
cointégration et le modèle à correction d’erreur (ECM). Leurs travaux ont abouti à une
Paul et Bhattacharya (2004) ont étudié le cas de l’Inde sur la période (1950 − 1996). Ils
ont eu recours au modèle à correction d’erreur et à la méthode du test de cointégration
de Johensen. Leur résultat indique une causalité bidirectionnelle entre la consommation
d’énergie et la croissance économique.
32
Chapitre II
La version de Hsiao
Altinaya et Turquie de causalité de Neutralité
Karagol (1950−2000) Granger.
Test cointégration du
Narayan et Les pays G7 panel et la causalité Croissance
Smyth 1972–2002 de Granger
Le test de causalité
Glasure et Lee La Corée du Sud de Granger et le Neutralité
et Singapour modèle à correction Rétroaction
d’erreur vectorielle
(VECM).
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Chapitre II
La méthode de
Hwang et Taïwan cointégration et le Rétroaction
Gum (1955−1993) modèle à correction
d’erreur (ECM)
Modèle à correction
Paul et Inde d’erreur et à la
Bhattacharya (1950 − 1996) méthode du test de Rétroaction
cointégration de
Johensen
34
Chapitre III : La relation
entre la consommation
énergétique et la croissance
économique au Maroc
Chapitre III
I. Méthodologie de travail :
Les séries temporelles sont présentes dans nombreux domaines notamment dans
l’économie et la finance. L’étude de ce type de séries nécessite l’utilisation des séries
chronologiques.
I.1Etude de la stationnarité :
Pour appliquer ce test il faut choisir au préalable le nombre de retards (p) qui minimise
l’un des critères d’informations (AIC, SC et HQ).
Ce test est basé sur l’estimation par les MCO des trois modèles suivants :
Où : 𝜀t est un bruit blanc c.-à-d. un processus stationnaire qui suit une loi normale (N
(0, 𝜎²))
36
Chapitre III
37
Chapitre III
exige que les séries soient stationnaires. Cependant, il est admis que les tests de racine
ont une faible puissance pour les échantillons de petite taille. De la même manière, la
pratique du test de cointégration de Johansen sur les échantillons de petite taille conduit
généralement à rejeter l'hypothèse d'absence de cointégration. Cette situation est le fait
d'une sous-paramétrisation du VAR et à des pertes de degrés de libertés dû à la petite
taille de l'échantillon. C'est en ce sens que le test de causalité de Toda et Yamamoto
(1995) vient à point nommé pour pallier les insuffisances du test de Granger.
38
Chapitre III
Au moins une
toutes les variables sont variables est d'ordre
d'ordre I(0) ou I(1) d'integration >=2
détermination de Fin
nombre de reatard du
ARDL
Estimation du modele
ARDL
modele validé
modèle non validé (homoscedasticité,
(hétéroscedasticité
;autocorelation des erreurs ,...) non autocorelation des erreurs ,...)
Bounds test
Il faut noter que si on n’arrive pas à valider notre modèle on doit jouer sur le nombre
de retard du modèle ARDL jusqu’à ce qu’il soit validé.
39
Chapitre III
calculée, soit la valeur F de Fisher, sera comparée aux valeurs critiques (qui forment
des bornes) comme suit :
Si :
collectées du site web officiel de la Banque Mondial ainsi que de la Direction des Études et des
charbon, des produits pétroliers ainsi que du gaz naturel. Cette variable sera notée :EC
Travail : Cette variable se représentera par la population active et elle sera notée L dans
ce qui suit.
Capital : Pour cette variable on utilisera la FBCF comme une approximation, car selon les
travaux d’Apergis et Payne (2009, 2010), la variation du capital est étroitement liée à la
variation de l'investissement.
Nous allons effectuer une transformation sur les données, en utilisant la fonction
logarithmique. Cette transformation nous permet d’avoir des données plus réduites, Afin
40
Chapitre III
Variable=ln (Variable)
41
Chapitre III
L’on note que toutes les variables sont intégrées d’ordre 1 (stationnaire après la
première différence).
Pour tester la causalité́ entre nos variables nous avons fait recours au test de causalité
au sens de Toda-Yamamoto (1995), ce test est basé sur la statistique « W » de Wald,
celle-ci est distribuée suivant un khi-deux. L’hypothèse nulle stipule l’absence de
causalité́ entre variables.
42
Chapitre III
43
Chapitre III
L’hypothèse nulle est acceptée pour tous ces tests. Notre modèle est ainsi validé sur le
plan statistique. Le modèle ARDL (2,0,2,0) estimé est globalement bon.
44
Chapitre III
Les résultats fournis par le tableau ci-dessus nous confirment qu’il existe une relation
de cointégration entre les séries traitées (la F-stat calculée est supérieur à la borne
supérieure pour un seuil critique de 5%), ceci nous permet d’estimer les effets de long
terme des trois variables : LFBCF, LEC et LL sur notre variable dépendante LPIB.
45
Chapitre III
46
Chapitre III
47
Conclusion
Notre travail avait comme objectif d’étudier la relation qui existe entre la
consommation énergétique et la croissance économique au Maroc. Les résultats obtenus
nous ont montré qu’il y a une causalité unidirectionnelle allant de la consommation
énergétique vers la croissance économique et qu’il y a une relation de cointégration entre
ces deux dernières variables, cette relation de cointégration nous a permis d’estimer les
coefficient de court et de long terme. Une analyse de ces coefficient nous a montré que
la consommation énergétique n’a pas d’effet sur la croissance économique à court alors
qu’elle en possède à long terme
Bibliographie et Webographie
https://www.finances.gov.ma/fr/Pages/Directions.aspx?m=LE%20MINISTER
E&p=27
http://depf.finances.gov.ma/a-propos-depf/
http://www.mem.gov.ma
https://www.hcp.ma
49
Annexe
Annexe I :Stationnarité
LPIB
t-Statistic Prob. *
t-Statistic Prob. *
50
LFBCF
Null Hypothesis: LFBCF has a unit root
Exogenous : Constant, Linear Trend
Lag Length: 1 (Automatic - based on HQ, maxlag=2)
t-Statistic Prob. *
t-Statistic Prob. *
LEC
t-Statistic Prob. *
51
Null Hypothesis: D(LEC) has a unit root
Exogenous : Constant, Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic - based on HQ, maxlag=3)
t-Statistic Prob. *
t-Statistic Prob. *
t-Statistic Prob. *
52
Annexe II : Causalité
Test de causalité de Toda-Yamamoto
Dependent variable : LL
53
Excluded Chi-sq df Prob.
54
Annexe III : modèle ARDL
Estimation du modèle ARDL
55
le test de specification de Ramsey.
Probabilit
Value Df y
1.89392
t-statistic 8 16 0.0765
3.58696
F-statistic 3 (1, 16) 0.0765
F-test summary:
Tester l’homoscédasticité
F-statistic 0.292693
Prob. F(2,15) 0.7504
Prob. Chi-
Obs*R-squared 0.938999 Square(2) 0.6253
56
5
Series: Residuals
Sample 1992 2016
4 Observations 25
Mean 4.62e-16
3 Median 0.001194
Maximum 0.025981
Minimum -0.034689
2 Std. Dev. 0.015126
Skewness -0.531944
Kurtosis 2.876452
1
Jarque-Bera 1.194919
Probability 0.550208
0
-0.03 -0.02 -0.01 0.00 0.01 0.02 0.03
F-statistic 6.556208 3
57
Relations (coefficients) de longs et courts termes
Cointegrating Form
Coefficien
Variable t Std. Error t-Statistic Prob.
Coefficien
Variable t Std. Error t-Statistic Prob.
58
59