CORRECTION Devoir Type Brevet N°1

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CORRECTION 

: devoir type brevet N°1, Henri Barbusse le Feu, journal


d’une escouade, 1916

1- La tranchée est décrite dans cet extrait à travers quatre de nos cinq sens. En effet, nous pouvons tout
d’abord constater que l’auteur s’appuie sur le toucher à travers les termes « mouillé, suintant » ligne
1 ou encore « une couche visqueuse » ligne 3. Par la suite, c’est la vue qui est évoquée notamment à
travers les verbes « on distingue » ligne 2 ou encore « Je vois » (ligne 6). C’est ensuite l’odorat qui
intervient par le biais des expressions « sent mauvais » (l.3), « puent » et « l’urine de la nuit » ligne 4.
Enfin, l’ouïe est évoquée à travers de nombreux termes parmi lesquels nous pouvons citer les
onomatopées « Tac ! Tac ! Pan ! » (l.13) ainsi que les verbes « entend » et « écoute » à la ligne 18.
C’est ce dernier sens qui est le plus représenté, on peut effectivement constater qu’un paragraphe
entier lui est consacré des lignes 13 à 18. L’ouïe est très présente parce que le bruit est incessant
dans les tranchées et n’oublions pas que les soldats, s’ils ne voyaient pas tout ce qui se passait
autour de la tranchée, pouvaient parfaitement l’entendre. Ce sens est donc primordial et sans cesse
sollicité dans les tranchées.

2- Plusieurs éléments du récit permettent de le rendre vivant et donnent au lecteur l’impression


d’assister à la scène décrite. Dans un premier temps, citons l’utilisation d’onomatopées à la ligne 13
« Tac ! Tac ! Pan ! » qui a pour but de nous donner à entendre le bruit de tirs et, ainsi, nous aide à
partager les sensations des soldats. Dans un second temps, nous pouvons relever la présence de
discours direct, un dialogue, aux lignes 23 et 24 « Encore une nuit […] encore ? », qui nous permet
d’avoir l’impression d’assister à cet échange et, ainsi, de mieux comprendre les relations entre les
membres de l’escouade, ce qui rend le récit bien plus vivant pour le lecteur. Nous pouvons aussi
ajouter à cela l’utilisation de la première personne du singulier et du pluriel, « je vois » (l.6) et « nous
sommes » (l.8) qui inclut le lecteur dans le texte, tout comme le présent « il ne pleut pas « (l.1) qui
nous immerge dans le texte.

3- Le groupe de soldats est désigné par le pronom personnel « nous » comme nous pouvons le
constater aux lignes 8, « Nous sommes » et 13 « Au-dessus de nous ». Paradis et le narrateur
s’interpellent en utilisant respectivement les expressions « mon pauv’vieux » (l.23) et « fils » à la
ligne 24. Ces deux éléments nous permettent de constater que les membres de la troupe se
considèrent comme une famille. Ils partagent les mêmes journées, les mêmes craintes, les mêmes
conditions de vie difficiles.

4- Des lignes 15 à 18, nous pouvons constater que le narrateur insiste sur la durée du conflit, sur son
aspect interminable. En effet, le champ lexical du temps est très développé dans ce paragraphe,
notamment à travers les termes suivants : « plus de quinze mois » (l.14-15), « depuis cinq cent
jours » (l.15) « …ne sont pas arrêtés du matin au soir et du soir au matin » et « éternel » ligne 16,
« horloges », « aux temps d’autrefois » et enfin « passé quasi légendaire » à la ligne 17.

5- Je suis emmitouflé à la manière des populations arctiques. Lainages, couvertures, toiles à sac,
m’empaquettent, me surmontent, m’arrondissent étrangement.

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