Cours Chapitre I

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1ière Année SNV (2020-2021) / Module de Biologie cellulaire / Cours

I. Définition du vivant
Les êtres vivants se distinguent facilement de non vivants (minérales ou organiques) par les
différentes particularités qu’ils possèdent :
- Capables de récupérer et de produire de l’énergie à partir de la matière organique
(glucose, galactose...) pour assurer leurs fonctions biologiques vitales. L’énergie est
produite soit par phénomène de fermentation (en milieu anaérobie) ou par respiration
(milieu aérobie)
- Capables de se reproduire, de croître et de se différencier
- Possèdent un matériel génétique qui code les éléments enzymatiques ou non
enzymatiques indispensables pour assurer leurs fonctions vitales
- Leur unité fondamentale de vie est la cellule qu’ils soient composés d’une seule
cellule (organismes unicellulaires) ou plusieurs cellules (organismes pluricellulaires).
- Grâce à la machinerie métabolique cellulaire représentée par un ensemble des
enzymes, les êtres vivants sont capables de faire l’ensemble de réaction de catabolisme
(dégradation des biomolécules) et d’anabolisme (synthèse des biomolécules).

II. Règnes du monde vivant


Tous les êtres vivants sont constitués d’unités invisibles à l’œil nu : les cellules. Cette notion
dite théorie cellulaire a été énoncée en 1838 et repose sur la mise au point d’outils
d’observation performants : les microscopes. L’étude structurelle des cellules a permet la mise
en évidence de deux types cellulaires structurellement distinctes : les procaryotes et les
eucaryotes.
Les organismes vivants sont répartis en trois domaines les procaryotes représentés par les
Eubactéries, les archéobactéries et le domaine des eucaryotes subdivisé en quatre grandes
divisions les protistes (Protista), les champignons (Fungi), les animaux (Animalia), et les
végétaux (Vegetalia) (Figure 1).

Figure 1. Classification simplifiée des règnes fondamentaux du vivant

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III.Cellule procaryote
III.1. Définition
Les procaryotes (du latin pro, « avant » et du grec caryon, « noyau ») sont des
microorganismes généralement unicellulaires (sauf pour une majorité de cyanobactéries
filamenteuses et certaines sulfo-bactéries sont pluricellulaires). Ils sont subdivisés en
eubactéries et archaebactéries, les deux ont la particularité de se reproduire par scissiparité
(absence de mitose et méiose) et se distingue par certaines caractéristiques structurelles et
biochimiques.
III.2. Structure et ultrastructure
- Au microscope photonique (MP)
Les procaryotes présentent différentes formes (Figure 2). Les deux formes les plus
prédominantes sont : la forme sphérique (ou cocci) et la forme bâtonnet (ou bacille). D’autres
forme sont moins fréquentes : des formes plus ou moins spiralées (spirilles), filamenteuse,
fusiforme, etc.
Les cellules procaryotes peuvent se regrouper de différentes façons d’arrangements dont les
plus fréquents sont par paire (diplocoque, diplobacille) par tétrade ou en amas plus ou moins
réguliers (staphylocoque) et en chaînettes (streptocoques, streptobacilles).
Généralement, les archaebactéries ont une taille plus importante que celle des eubactéries

Figure 2. Formes et regroupement des cellules procaryote (bactéries).


- Au microscope électronique à transmission (MET)
Les cellules procaryotes possèdent des éléments essentiels et des éléments facultatifs (Figure
3). Les bactéries, en tant qu’organismes procaryotes, se caractérisent par l’absence de
l’enveloppe nucléaire, du système endomembranaire (réticulum endoplasmique, appareil de
Golgi...) et de mitochondries.

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Figure 3. Schéma de l’ultrastructure d’une cellule bactérienne typique


III.3. Éléments essentiels de la cellule procaryote
Les éléments essentiels sont communs à toutes les cellules procaryotes : la paroi, la membrane
plasmique, l’appareil nucléaire (nucléoïde) et le cytoplasme riche en ribosomes libres ou en
polyribosomes.
1. Paroi bactérienne
C’est une structure externe, rigide et résistante présente chez toutes les bactéries à l’exception
des mycoplasmes. Elle constitue le squelette externe de la cellule qui donne la forme de celle-
ci et assure sa protection (protection mécanique et la protection contre la variation de pression
osmotique entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule)
Chez les eubactéries, la paroi est constituée de polymères de sucres (essentiellement l’acide
N-acéthyl muranique et le N-acéthyl glucosamine) reliés entre eux par des ponts peptidiques :
les peptidoglycanes (PG).
Deux types de paroi ont été décrits chez les bactéries et qui les subdivisent en deux groupes
(Figure 4) :

• Bactéries Gram négative, ayant une fine couche de PG associée à une lipoprotéine
abondante. Cette dernière est aussi liée à une membrane externe, riche en
lipopolysaccharides (LPS). L’espace entre les deux membranes est remplie par un gel
et appelé périplasme (Figure 4).

• Bactéries Gram positive, ayant une paroi constituée essentiellement de PG et de peu de


lipides (acide lipotéichoïque lié aux PG et aux lipides de la membrane). La paroi de ce
groupe n’a pas une membrane externe (Figure 4).

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Figure 4. Architecture moléculaire et la représentation schématique de la paroi


(a) Parois d'une bactérie Gram + (épaisseur totale : 20 à 80 nm) (b) et d'une bactérie Gram –
(épaisseur totale : 10 à 15 nm)
2. Membrane plasmique
Au MET la membrane plasmique des procaryotes est analogue à celle des cellules eucaryotes.
Toutefois sa composition chimique est différente, elle renferme 70% de protéines, 30 % de
lipides (sans cholestérol) et des glucides rares.
Chez les archaebactéries, les lipides sont ramifiés et constitués de chaines plus longues liés
entre eux par des liaisons éther. Alors que chez les eubactéries comme chez les cellules
eucaryotes les lipides ne sont pas ramifiés et ils sont liés par des liaisons ester.

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En plus des fonctions d’échanges avec le milieu externe communes avec les eucaryotes, la
membrane plasmique des procaryotes assure certaines fonction spécifiques (respiration et
biosynthèse).
3. Cytoplasme
Le cytoplasme (cytosol ou hyaloplasme) est le siège de la majorité des réactions chimiques du
métabolisme. Il contient beaucoup d’eau, ainsi que des ions et des protéines.
4. Nucléoïde ou appareil nucléaire
Appelé aussi chromosome, il est diffus dans le cytoplasme, il est formé d’une seule molécule
d’ADN bicaténaire (double brin) (certaines bactéries ont un ADN linéaire). L’ADN du
nucléoïde est superenroulé formant plusieurs boucles grâce à des enzymes et à son association
avec des protéines (histones like) semblables aux histones des cellules eucaryotes.
Sur l’ADN les gènes des procaryotes sont dépourvus d’introns, ils sont constitués d’exons
seulement contrairement aux gènes des cellules eucaryotes qui possèdent une succession
d’introns et d’exons. Pour cela une exception est faite pour certains gènes d’archaebactéries.
III.4. Éléments facultatifs de la cellule procaryote
Sont des éléments propres à certaines espèces de procaryotes et absents chez d’autres : le
plasmide, la capsule, le flagelle, le pilus, le chromatophore et la vacuole à gaz.
1. Plasmide
Petite molécule d’ADN cytoplasmique extranucléaire, double brin et circulaire. Son nombre
est variable selon les espèces (un ou plusieurs). Les plasmides portent des gènes utiles mais
non essentielle à la croissance normale et à la division des cellules procaryotes.
2. Capsule
C’est la structure la plus externe. Couches de nature polysaccharidique ou de matériel
protéino-aqueux. Elle assure la protection et/ou l’adhésion des procaryotes à des surfaces.
3. Flagelle
Les flagelles sont des structures en forme de filaments longs (peuvent atteindre plusieurs fois
celle de la bactérie) et très fins, attachés sous la membrane plasmique, servant au déplacement
de plusieurs sortes de bactéries. Ils sont constitués d’une protéine contractile : la flagelline.
4. Pilus
Les pili (singulier pilus) sont des évaginations de la membrane plasmique se situant à la
surface de la paroi de nombreuses bactéries. Il existe deux types :
- Les pili somatiques : servent à l’adhésion des bactéries aux différentes surfaces
- Les pili sexuels : assure le transfert du matériel génétique (plasmide) d’une bactérie à
une autre

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5. Chromatophores
Ce sont des systèmes membranaires diffus dans le cytoplasme, riches en pigments
spécifiques. Ils sont présents uniquement chez les eubactéries photosynthétiques.
6. Vacuoles à gaz
Ce sont de petites vacuoles ne contenant que de l’air, elles sont présentes dans le cytoplasme
des bactéries photosynthétiques vivant en milieu aquatique. Elles permettent à ces dernières
de se déplacer verticalement et de flotter.
III.5. Mode de reproduction
Les bactéries se reproduisent de façon asexuée selon un mode de division cellulaire appelée
scissiparité ou fission binaire (figure 5). Le matériel génétique est tout d’abord dupliqué (par
réplication de l’ADN), puis la bactérie s’allonge et se produit la synthèse d’un septum
transversal au milieu de la cellule, aboutissant à la séparation des deux cellules filles
identiques à la cellule mère. Ainsi, la descendance d’une cellule bactérienne est un clone de
cellules génétiquement identiques, appelé colonie.

Figure 5. Reproduction d’une cellule bactérienne par fission binaire ou scissiparité

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IV. Cellule eucaryote


IV.1. Définition
Le domaine des eucaryotes englobe une vaste variété d’êtres vivants, allant des organismes
unicellulaires comme les amibes aux organismes complexes que sont les animaux, les
végétaux, les champignons, etc.
Les cellules eucaryotes se distinguent radicalement des procaryotes par la présence d’un
noyau entouré d’une enveloppe nucléaire d’où le nom « eu : vrai, caryote : noyau ». La taille
des cellules eucaryotes est relativement plus grande (10 et 100 µm) et contiennent des
organites avec un système endomembranaire développé, comparativement aux cellules
procaryotes.
Les organites sont des compartiments contenus dans le cytoplasme et délimités par une
membrane. Ils accomplissent des fonctions physiologiques spécialisées afin de gérer la
diversité et la complexité des réactions métaboliques de la cellule.
IV.2. Ultrastructure
La grande diversité des cellules eucaryotes se traduit par une grande variété morphologique et
structurale.
1. Noyau
Le noyau est un organite, présent dans la majorité des cellules eucaryotes. Il est délimité par
une double membrane appelé enveloppe nucléaire. Le noyau contient le matériel génétique de
la cellule sous la forme d’un complexe ADN–protéines appelé chromatine qui se condense
pour sous forme de chromosomes lors de la division cellulaire.
2. Membrane plasmique
La membrane plasmique des cellules eucaryotes ressemble à celle des procaryotes. Elle est
constituée d’une double couche lipidique associée à des protéines et à des glucides sur sa face
externe. Entre les phospholipides se trouvent également des molécules de cholestérol.
3. Cytoplasme
Le cytoplasme désigne le contenu d’une cellule vivante, la totalité du volume cellulaire
délimité par la membrane plasmique, à l’exception du noyau.
4. Réticulum endoplasmique
Le réticulum endoplasmique (RE) est un organite qui regroupe un ensemble de cavités
limitées par une membrane. Il forme un ensemble de compartiments membranaires inter-
communicants car les constituants de leur membrane et les molécules solubles dans leur
lumière (= cavité) peuvent passer d’un compartiment à l’autre par l’intermédiaire de
vésicules.

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Il existe deux types de RE :


- Réticulum endoplasmique granulaire ou rugueux lorsque sa surface est recouverte de
ribosomes.
- Réticulum endoplasmique lisse dépourvu de ribosomes.

5. Appareil de Golgi
L’appareil de Golgi est un organite constitué par des empilements de saccules. Il intervient
dans la maturation des protéines ; c’est le lieu de modification post-traductionnelles des
protéines.
6. Mitochondrie
Les mitochondries sont des organites présents dans la majorité des cellules eucaryotes. Elles
sont responsables des réactions métaboliques de la respiration cellulaire qui aboutissent à la
fabrication d’énergie sous forme d’Adénosine Tri-Phosphate (ATP). Elles jouent aussi un rôle
majeur dans la mort cellulaire programmée ou apoptose.
7. Cytosquelette
Le cytosquelette est un réseau de filaments protéiques présent dans le nucléoplasme et
l’hyaloplasme des cellules eucaryotes. Il est responsable, entre autres, de la forme interne et
externe de la cellule, des mouvements cellulaires et du transport de différents organites ou
vésicules à l’intérieur de la cellule.
8. Peroxysome
Les peroxysomes sont des organites cellulaires entourés par une membrane simple,
renfermant des enzymes qui catalysent la production et la décomposition de l’eau oxygénée,
c’est-à-dire le peroxyde d’hydrogène H2O2. Leur principale fonction est l’élimination des
radicaux libres toxiques produits par l’oxygène dans la cellule.
V. Cellule eucaryote animale
En plus des constituants déjà cités, la cellule eucaryote animale possède (Figure 6) :
- Des lysosomes : les lysosomes sont des organites cellulaires présents dans le cytosol
de presque toutes les cellules eucaryotes animales. Ils ont pour fonction d’effectuer la
digestion intra-cellulaire grâce à des enzymes.
- Un centrosome : le centrosome est une structure propre aux cellules eucaryotes
animales. Il se compose d’une paire de centrioles perpendiculaires l’un à l’autre,
entourée par un ensemble de matériel appelé matériel péricentriolaire.

VI. Cellule eucaryote végétale


Par rapport aux cellules animales, elles possèdent une taille plus grande (50 à 250 µm) et ont
généralement une forme anguleuse et géométrique (Figure 7). Les cellules des végétaux
présentent certaines structures caractéristiques, parmi lesquelles :

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Figure 6. Schéma de l’ultrastructure d’une cellule animale eucaryote typique

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Figure 7. Schéma de l’ultrastructure d’une cellule végétale eucaryote typique

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- Paroi pectocellulosique : La paroi pectocellulosique est un élément de structure


cellulaire rigide qui protège chaque cellule végétale et lui confère une résistance
mécanique. Elle est constituée de cellulose et de protéines.
- Vacuole : La vacuole est un compartiment limité par une membrane simple, rempli
d’eau et contenant diverses molécules inorganiques et organiques. La vacuole n’a pas
de forme ou de taille particulière, sa structure variant en fonction des besoins de la
cellule.
- Plastes : Les plastes sont présents dans les plantes et les algues. Les plus connus sont
les chloroplastes, dans les cellules d’organismes photosynthétiques, qui sont le siège
de la photosynthèse. Ils possèdent également leur propre génome.
- Plasmodesmes : sont des canaux reliant les pores de la paroi cellulaire, ce qui permet
à chaque cellule végétale de communiquer avec les cellules adjacentes.

VII. Acaryotes (Virus)


En effet, la définition cellulaire du vivant exclut de fait les virus qui apparaissent plutôt
comme une forme particulière d’éléments génétiques mobiles (dynamiques) ou appelé aussi
acaryotes. Un virus est une entité biologique particulière, c’est un agent infectieux touchant
tous les êtres vivants, caractérisé par son incapacité à se multiplier seul par division. Il a
besoin pour cela d’utiliser une cellule hôte, c’est pour cette raison que l’on dit qu’un virus est
un parasite intracellulaire obligatoire.
Les virus sont des structures acellulaires, infectieux, constitués au minimum d’un acide
nucléique (ADN ou ARN) et de protéines.
En dehors de la cellule hôte, la particule virale est appelée virion
Selon la cellule hôte on distingue :
- Les virus des vertébrés, très nombreux, chez lesquels on retrouve de nombreux agents
pathogènes pour l’homme (environ 200 espèces).
- Les virus de bactéries ou bactériophages.
- Les virus d’algues, d’invertébrés, de plantes…
VI.1. Organisation des virions
Leur taille se situe en général entre 10 et 100 nm, ils sont donc invisibles au microscope
optique. On utilise donc le microscope électronique. Les virus sont essentiellement composés
de trois éléments : génome ou matériel génétique, capside et chez certains une enveloppe.
- Acide nucléique
Le génome viral est constitué d’une ou plusieurs molécules d’acide nucléique, qui peuvent
être de l’ADN ou de l’ARN (jamais les deux en même temps) à l’état simple-brin ou double-
brin, circulaire ou linéaire.
- Capside
La capside est une boite ou coque de nature protéique qui entoure et protège l’acide nucléique
viral, elle est constituée de sous-unités protéiques appelées capsomères.

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- Enveloppe
De nombreux virus sont entourés d’une enveloppe obtenue au cours de la traversée des
membranes cellulaires de la cellule hôte. Cette enveloppe est un mélange d’éléments de la
membrane des cellules hôtes et d’éléments d’origine virale. Les virus possédant une
enveloppe sont appelés virus enveloppés, ceux n’en possédant pas sont les virus nus.
VI.2. Classification des virus
Hormis la classification des virus en fonction de la nature de l’hôte (virus animaux, végétaux,
bactériophages…), les virus sont surtout classés selon les critères suivants :
- Nature de l’acide nucléique : virus à ADN et à ARN ;
- Type de symétrie : cubique ou icosaédrique (Figure 8a), hélicoïdale (Figure 8b) ou
complexe (Figure 8c) ;
- Existence d’une enveloppe : virus nus ou enveloppés (Figure 8d).

a. Schéma d’un Cytomégalovirus b. Schéma du virus de la mosaïque du


tabac
d. Schéma d’un virus enveloppé à
ARN : le VIH

c. Schéma d’un bactériophage

Figure 8. Schéma de certains virus

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