BANQUEROUTE
BANQUEROUTE
BANQUEROUTE
Thème :
la banqueroute
Présenté par :
Hakim El Mkhatri
Abdelwahab Mahrach
Sarah sami
La banqueroute :
Introduction :
Celui qui avait failli à ses engagements était présumé être un fraudeur
(faillitus, ergo fraudator).Il pouvait même être emprisonné.
Plan :
A/Conditions préalables
B/Eléments constitutifs
A/Procédure de poursuite
B/Les sanctions
A ce titre, la cessation des paiements doit être prouvée par celui qui
demande l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire.
Comme il s’agit d’une situation de fait, cette preuve est libre.
Cependant le législateur marocain a fait l’obligation pour le débiteur
de fournir certain document prévu dans l’article 562 du code de
commerce. C’est ainsi qu’un jugement du tribunal de commerce de
Casablanca qui date de 14/10/2002 (n°410/2002 dossier n°
316/2002/10)à rejeté la demande d’ouverture d’une procédure de
liquidation judiciaire, au motif que la personne demanderesse n’a pas
pu fournir les document indiquées dans l’article 562 du code de
commerce marocain qui dispose que le chef d’entreprise doit déposer
sa demande d’ouverture de la procédure de traitement au greffe du
tribunal compétent cette déclaration doit être accompagné de certain
documents tels que : - Les états de synthèses du dernier exercice
comptable.
Ainsi il est à noter que cette dernière peut être ouverte à tout
commerçant et a tout artisan et cela en application des dispositions de
l’article 560 du code de commerce marocain. De ce fait on peut
estimer que les dispositions de la banqueroute sont applicables aux
commerçants et aux artisans, ainsi qu’aux dirigeants des sociétés
commerciales.
A: Les commerçants
A- Le premier cas
- une entente frauduleuse avec des tiers qui produisent une créance
simulée, afin de se réserver des ressources pour l'avenir.
Ainsi deux idées respectivement contenues dans les articles 725 et 726
du Code de commerce régissent la procédure de poursuite. Tout
d'abord, la prescription de l'action publique qui est de cinq ans, ne
court que du jour du jugement d'ouverture, lorsque les faits incriminés
sont apparus avant cette date. Ensuite, la juridiction répressive est
saisie par des personnes limitativement énumérées : soit sur la
poursuite du ministère public, soit sur constitution du partie civile du
syndic. Ces dispositions confèrent aux syndics la faculté d'intervenir
de leur plein gré, sans avoir l'autorisation des créanciers.
C'est ainsi que, si les juges du fond se bornent à énoncer, pour affirmer
l'existence d'une complicité punissable, que le commerçant avait «
utilisé de multiples fois la pratique des chèques croisés pour se
constituer un roulement de trésorerie », ils ne mettent pas la Cour de
cassation en mesure d'exercer son contrôle sur la légalité de la
décision. Il en est de même lorsque les juges du fond ne précisent pas
en quoi le complice a participé à des opérations constitutives de
banqueroute: ils doivent expressément relever l'existence d'un des faits
de complicité prévus par la loi.
Il faut signaler qu’en France et sous l’empire des anciens textes étaient
considérés comme complices ceux qui, en connaissance de cause,
tenaient irrégulièrement la comptabilité d'un commerçant déclaré par
la suite en cessation des paiements.