537 Dcecd 5 e 443
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Introduction
Il s’agit en fait de :
Certifier que les comptes annuels sont réguliers et qu’ils donnent une
image fidèle des résultats des opérations de l’exercice, ainsi que de la
situation et du patrimoine de la société.
Vérifier la sincérité et la conformité avec le compte annuel des
informations données dans le rapport de gestion fourni par les dirigeants aux
actionnaires, associes.
Estimer les conditions de conclusion des conventions entre les
entreprises.
Signales aux dirigeant et à l’assemblée générale ou l’organe délibérant
habilite, toute insuffisance de nature à compromettre la continuité
d’exploitation de l’entreprise et dont il a pu avoir connaissance.
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Le commissaire aux comptes
Nombreux, sont les pays occidentaux qui ont élaboré des lois et des
réglementations destinées à améliorer l'efficacité du contrôle qui devrait être
exercé par le commissaire aux comptes.
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Le commissaire aux comptes
Dans ce contexte, trois textes de lois ont été élaborés pour nieller à l'organisation
et au bon fonctionnement de la profession ; à savoir :
1- loi N°91-08 du 27/04/1991 relative à la profession d'expert comptable,
commissaire aux comptes, et comptables agrées.
2- Décret législatif N°93-08 du 25/04/1993 modifiant et complétant
l'ordonnance N° 75-59 du 26/09/1975 portant code de commerce.
3- Décret exécutif N° 93-136 du 15/04/1996 portant code de
déontologie de la profession d'expert comptable, de commissaire aux comptes,
et de comptable agrée.
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Le commissaire aux comptes
modalités. Cet examen est effectué soit sur pièce, soit sur place .le
commissaires aux comptes est tenu de fournir toute explication sur les
dossiers et documents établis en application du présent article ainsi que sur
les conditions d’exécution de sa mission au sein des sociétés contrôlées et
l’organisation de son cabinet.
b) Par justice :
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Le commissaire aux comptes
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Le commissaire aux comptes
5- Incompatibilité :
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1- Organisation de la mission :
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Juridique
Fiscal-social
Analyses parementant
Généralité
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Correspondance
Documents clients
Interventions connexes
Vérifications spécifiques
Utilisations travaux
d’autres personnes
planification et rapports
2.3.1 La délégation
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Le commissaire aux comptes
même ,le collaborateur responsable d’un travail peut être amené à déléguer une
partie de son travail à un autre collaborateur .
La délégation trouve sa limite dans le principe d’exercice personnel du
mandat par l’auditeur.
2.3.2 La supervision
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Le commissaire aux comptes
paie et personnel ;
4- Les principes sur les quels s’appuie le commissaire aux comptes :
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Le commissaire aux comptes
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Le commissaire aux comptes
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Le commissaire aux comptes
vérifie la subdivision des comptes du grand livre (si elle est très complexes
ou pas ….).
voir le plan comptable de l’entreprise :
Est-ce qu’il est trop subdivisé ou pas ?
Est –ce qu’il est adapté au contexte réglementaire ou pas ?
Élément technique :
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entreprises
Conventions Contacte des Rapport général
réglementées conventions
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Variation :
Solde 99-solde 98 = écart
800-1000= -200
Analyse de poste :
Une nette variation du total des investissements qui est due
principalement à :
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Le commissaire aux comptes
Il doit aussi contrôler tout sorte d’avance sur services compte 462 «avance sur
frais de mission » car dans ce compte on peut trouve plein d’erreur ou plus
exactement plein de détournement.
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Le commissaire aux comptes
Après ça le commissaire aux comptes peut calculer ca propre TVA à l’aide des
factures et toutes les pièces comptables qui existent dans l’entreprise.
Dans le commissaire a peut avoir trois versions du TVA (due et à
payer), la il peut confronter la TVA déclarer (dans le G50) avec la TVA
comptabilisé (dans le grand livre) et ça propre TVA (celle qu’il a comptabilisé
lui même).
C’est de cette façon que le commissaire peut détecter les erreurs a propos de ce
compte.
On même temps le commissaire doit vérifier :
L’IRG déclaré ;
TAP et le comparer avec le CA (chiffre d’affaire).
9- Les annexes :
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Le commissaire aux comptes
immobilisations
détermination définitive du prix d’achat d’un bien réceptionné
avant la clôture ;
expertises, évaluations, cessions amenant à dégager une valeur
inférieure constatée en comptabilité.
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Le commissaire aux comptes
Titres
éléments d’évaluation, tels que perspectives de réalisation ou de
rentabilité récentes, modifications de conjoncture…
Stocks
prix de vente de produits en stocks à la clôture ;
information conduisant à déprécier ou modifier la dépréciation des
travaux en cours.
Clients
révélation de la situation compromise d’un débiteur rendant la
créance correspondante douteuse ;
retours de marchandises livrées avant la clôture.
Débiteurs divers
indemnités obtenus au terme de négociations ou de dossiers en
cours à la clôture.
Achat
ristournes.
Divers
jugement intervenu.
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Le commissaire aux comptes
Dans cette partie nous présenterons un cas qui traite la certification des
comptes d’une entreprise la démarche suivie :
1- Rapport général :
Bilan de 31-12-20n
Actif
Immobilisations brutes 5 386 723,80
Amortissements 3 129 231,26
Immobilisations nettes 2 257 432,54
Stocks (valeurs d’exploitation) 7 378 933,30
Provisions Néant
Stocks 7 378 933,30
Créances 21 988 553,30
Dont disponibilité 1.451.678,01 DA
Provisions Néant
Créances nettes 21 988 553,51
Total Actif 31 624 919,35
passif
Fonds propres (capital) 400 000,00
Dettes 22 447 110,02
Résultat (bénéficie) 8 777 809,33
Total Passif 31 624 929,35
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Le commissaire aux comptes
24400 matériels de
1 559 780,79 2 068 522,72 + 508 771,93
transport
24500 mobiliers de
602 855,46 617 381,51 + 14 526,06
bureau
24510 mobiliers
3 445 024,84 2 655 249,73 - 779 775,00
informatiques
25000 équipements
34 539,73 35 539,73 0
sociaux
TOTAUX 5 563 200,82 5 386 723,80 +256 477,02
TOTAL 14 526,05
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Le commissaire aux comptes
Observations :
L’inventaire physique rapproché à l’inventaire comptable fait ressortir un
écart négatif représentant ce qui suit :
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Le commissaire aux comptes
Mobilier de bureau
Tel que détaillé en annexe du bilan, ce poste n’appelle aucun
commentaire de fond.
Cependant, nous vous recommandons de redresser le «télécopieur » de
31 000,00 DA au compte approprié : « matériel de bureau ».
Matériel informatique :
Tel qu’analysé en annexe de bilan, le post rapproché aux inventaires
physiques arrêtes au 31/12/20n, nécessite et l’explication et justification des
écarts négatifs signalés précédemment soit :
Imprimante : - 03
Micro : - 02
Amortissements :
Les amortissements sont en diminution de – 595 912,34 DA par
rapport à l’ouverture et qui s’explique par :
La dotation 20n : 507 174,11
La cession (sortie) : - 1 103 086,45
595 912,34
Ouverture 3 724 203,60
Solde confirmé 3 129 291,26 DA
Stocks :
Les valeurs d’exploitation sont constituées des «produits et travaux en
cours », dont une partie relève de l’antérieur que nous vous proposons de
régulariser compte tenu de la situation de chaque affaire.
Aucun état ne nous a été remis concernant ces encours pour nous
permettre de nous prononcer sur leur sincérité.
La constitution d’une provision est toujours indispensable par mesure de
prudence.
Créances :
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Le commissaire aux comptes
Créances d’investissement :
Ce montant représente la participation de 8 % (08 parts de 10 000,00
DA chacune) au capital de société qu’il faut éventuellement régulariser compte
tenu de la situation nette de la société au 31/12/20n et de la valeur intrinsèque de
la part, la résolution n° 01 de l’AGEX du 14/11/20n ayant décidé leur cession à
la valeur nominale au profit de la dite société n’étant exécutée.
La régularisation proviendrait éventuellement d’une moins value de la
part pour laquelle une provision est nécessaire.
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PASSIF :
Fonds propres : 400 000,00 DA
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de novembre : à assainir
Avances commerciales :
L’exploitation :
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Le commissaire aux comptes
Monsieur
Le président directeur général
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Le commissaire aux comptes
Fait à ….
Le ….
Signature …
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2- Rapport complémentaire :
Monsieur
Le président directeur général
Monsieur
Fait à ….
Le ….
Signature …
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Conclusion
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Le commissaire aux comptes
Textes de référence
Ordonnance n°75-59 du 26 septembre 1975 portant code de commerce et les textes complémentaires subséquents
notamment le décret n°93-08 du 25 avril 1993 modifiant et complétant l’ordonnance n°75-59 du 26 septembre 1975
Articles du code de commerce
Relatif au contrôle des sociétés
Et régissant les fonctions et responsabilités
Des commissaires aux comptes
Article 715 bis 4 :L’assemblée générale ordinaire des actionnaires désigne pour trois (3) exercices, un ou plusieurs
commissaires aux comptes choisis parmi les professionnels inscrits sur le tableau de l’ordre national des experts comptables,
commissaires aux comptes et comptables agréées.
Ils ont pour mission permanente, à l exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vérifier les livres et les valeurs de la
société et de contrôler la régularité et la sincérité des comptes sociaux. Ils vérifient également la sincérité des informations
données dans le rapport du conseil d’administration ou du directoire, selon le cas, et dans les documents adressés aux
actionnaires, sur la situation financières et les comptes de la société.
Ils certifient la régularité et la sincérité de l’inventaire, des comptes sociaux et du bilan.
Les commissaires aux comptes s’assurent que l’égalité a été respectée entre les actionnaires.
Ils peuvent à toute époque de l’année, opérer les vérifications ou les contrôles qu’ils jugent opportuns.
De même qu’il peuvent convoquer l’assemblée générale en cas d’urgence.
A défaut de nomination des commissaires aux comptes par l’assemblée générale ou en cas d empêchement ou de refus d’un
ou plusieurs des commissaires aux comptes nommés, il est procédé à leur nomination ou à leur remplacement par ordonnance
du président du tribunal du siège de la société, à la requête du conseil d’administration ou du directoire.
Cette demande peut être présentée par tout intéressé et dans les sociétés qui font publiquement appel à l épargne par
l’autorité chargée de l’organisation et de la surveillance des opérations en bourse (la COSOB).
Article 715 bis 5 :Lorsqu’ à l’expiration des fonctions d’un commissaire aux comptes il est proposé à l’assemblée générale
de ne pas les renouveler, le commissaire aux comptes doit être entendu par l’assemblée générale.
Article 715 bis 6 : Ne peuvent être commissaires aux comptes d’une société.
1. Les parents et alliés au quatrième degré inclusivement, des administrateurs, des membres du directoire et du conseil de
surveillance de la société,
2. les administrateurs, les membres du directoire ou du conseil de surveillance, les conjoints des administrateurs, ainsi que les
membres du directoire ou du conseil de surveillance des sociétés possédants le dixièmes (1/10) du capital des dites sociétés ;
3. Les conjoints des personnes qui reçoivent des administrateurs ou des membres du directoire ou du conseil de surveillance,
un salaire ou une rémunération en raison d’une activité permanente autre que celle de commissaire aux comptes ;
4. Les personnes ayant perçu de la société une rémunération, en raison des fonctions, autres que celles de cinq (5) ans à
compter de la cessation de leurs fonctions ;
Article 715 bis 7 : Les commissaires aux comptes sont nommés pour trois (3) exercices. Leurs fonctions expirent après la
réunion de l’assemblée générale ordinaire qui statue sue les comptes du troisièmes (3éme) exercice.
Le commissaire aux comptes nommés par l’assemblée en remplacement d’un autre, ne demeure en fonction que jusqu’à
l’expiration du mandat de son prédécesseur.
Si l’assemblée omet de désigne un commissaire aux comptes, tout actionnaire peut demander en justice la désignation d’un
commissaire aux comptes, le président du conseil d’administration ou du directoire dument appelé ; le mandat ainsi conféré
prend fin lorsqu’il a été pourvu par l’assemblée générale à la nomination du ou des commissaires aux comptes
Article 715 bis 8 : Dans la société faisant appel public à l’épargne, un ou plusieurs actionnaires, représentant au mois un
dixième (1/10) du capital social, peuvent demander en justice, pour juste motif ,la récusation d’un ou plusieurs commissaires
aux comptes désignée par l’assemblée générale.
Article 715 bis 9 : En cas de faute ou d empêchement, les commissaires aux comptes peuvent, à la demande du conseil
d’administration, du directoire, du conseil de surveillance, d’un ou plusieurs actionnaire représentant au mois le dixième
(1/10) du capital social ou de l’assemblée générale, être relevée de leurs fonctions avant l’expiration normale de celles-ci par
la juridiction compétente.
Article 715 bis 10 : Les commissaires aux comptes portant à la connaissance du conseil d’administration ou du directoire et
du conseil de surveillance, selon le cas :
1. Les contrôles et vérifications auxquels ils ont procédé et les différents sondages auxquels ils se sont livrés ;
2. Les postes de bilan et les autres documents comptables auxquels des modifications leur paraissent devoir être
apportées, en faisant toutes observations utiles, sur les méthodes d’évaluation utilisées pour l’établissement
de ces documents ;
3. Les irrégularités et les inexactitudes qu’ils auraient découvertes ;
4. Les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectification ci-dessus sur les résultats de
l’exercice comparés à ceux du précédent exercice.
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Le commissaire aux comptes
Article 715 bis 11 : Le commissaire aux comptes peut demander des explications au président du conseil d’administration ou
au directoire qui est tenu de répondre sur tous faits, de nature à compromettre la continuité de l’exploitation, qu’il a relevés à
l’occasion de l’exercice de sa mission.
A défaut de répondre ou si celle-ci n’est pas satisfaite, le commissaire aux comptes invite le président ou le directoire à faire
délibérer le conseil d’administration ou le conseil de surveillance sur les faits relevés ; le commissaire aux comptes est
convoqué à cette séance.
En cas d’inobservation ou si en dépit des décisions prises il constate que la continuité de l’exploitation demeure compromise,
le commissaire aux comptes établit un rapport spécial qui est présenté à la plus prochaine assemblée générale ou en cas
d’urgence à une assemblée générale extraordinaire qu’il convoque lui-même pour lui soumettre ses conclusions.
Article 715 bis 12 : Les commissaires aux comptes sont convoques à la réunion du conseil d’administration ou du directoire,
selon le cas, qui arrête les comptes de l’exercice écoulé ainsi qu’à toutes les assemblées d’actionnaires.
Article 715 bis 13 : Les commissaires aux comptes signalent à la prochaine assemblée générale les irrégularités et
inexactitudes relevées par eux, au cours de l’accomplissement de leur mission.
En outre, ils révèlent au procureur de la république des alinéas précédent, les commissaires aux comptes ainsi que leurs
collaborateurs sont astreints au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir connaissance
en raison de leurs fonctions.
Article 715 bis 14 : Les commissaires aux comptes sont responsables tant à l’égard de la société que des tiers des
conséquences dommageables, des fautes et négligences par eux commises dans l’exercice de leurs fonctions.
Ils ne sont pas civilement responsables des infractions commises par les administrateurs ou les membres du directoire, selon
le cas, sauf si, en ayant eu connaissance, ils ne les ont pas révélées dans leur rapport à l’assemblée générale ou au procureur
de la république.
Article 715 bis 15 : Toute société par actions peut se transformer en société d’une autre forme si, au moment de la
transformation, elle a eu au moins égal au capital social.
La Transformation est soumise, le cas échéant, à l’approbation des assemblées d’obligataires
La décision de transformation est soumise aux formalités de publicité légalement prescrites.
Article 716 : A la clôture de chaque exercice, le conseil d’administration ou les gérants dressent l’inventaire des divers
éléments de l’actif et du passif existant à cette date.
Ils dressent également le compte d’exploitation générale, le compte de pertes et profits, et le bilan.
Ils établissent un rapport écrit sur la situation de la société et sur l’activité de celle-ci pendant l’exercice écoulé.
Les documents visés au présent article sont mis à la disposition des commissaires aux comptes au plus tard dans les quatre (4)
mois qui suivent la clôture de l’exercice.
Article 717 : Le compte d’exploitation générale, le compte pertes et profits et le bilan sont établis à chaque exercice selon les
mêmes et les mêmes méthodes d’évaluation que les années précédentes (Les commissaires aux comptes vérifient cet aspect et
le rapporte dans leur rapport) Toutefois, en cas de proposition de modification, l’assemblée générale, au vu des comptes
établis selon le »s formes et méthodes tant anciennes que nouvelle, et sur rapport du conseil d’administration, ou des gérants,
selon le cas et des commissaires aux comptes, se prononce sur les modifications proposées.
Les comptes sociaux visés à l’alinéa 1er font l’objet dans le mois (30jrs) qui suit leur adoption par l assemblée générale d’un
dépôt au centre national du registre de commerce. Le dit dépôt vaut publicité. (Les commissaires aux comptes vérifient cet
aspect et le rapporte dans leur rapport)
Article 749 : L a fusion est décidée par l’assemblée générale extraordinaire des sociétés absorbantes et absorbées.
Le patrimoine des sociétés absorbées ou fusionnées, est dévolu à la société absorbante ou à la société nouvelle issue de la
fusion, dans l’état ou il se trouve à la date de la réalisation définitive de l’opération
Le patrimoine de la société scindée est dévolu dans les mêmes conditions ; sa réparation entre les sociétés absorbantes ou les
sociétés nouvelles issues de la scission, est faite selon modalités fixées par le rapport de scission.
Article 750 : Le conseil d’administration, les gérants, selon le cas, communiquent le projet de fusion ou de scission et ses
annexes aux commissaires aux comptes, s’il en existe, de chacune des sociétés participant à l’opération, quarante cinq (45)
jours au moins avant la réunion de l’assemblée des associés ou des actionnaires, appelée à statuer sur ledit projet.
Article 751 : Les commissaires aux comptes de chaque société assistée, le cas échéant, d’experts de leur choix, établissent et
présentent un rapport sur la rémunération des apports faits à la société absorbante. A cet effet, les commissaires aux comptes
peuvent obtenir communication de tous documents utiles auprès de chaque société intéressée.
Article 752 : Le rapport des commissaires aux comptes est déposé au siège social, et tenu à la disposition des associés ou des
Actionnaires, pendant le délai de quinze (15) jours qui précède la réunion de l’assemblée appelée à statuer sur le projet des
fusions ou de scission.
En cas de consultation par écrit, ce rapport est adressé aux associés avec le projet de résolution qui leur est soumis.
Article 753 : Les commissaires aux apports vérifient notamment que le montant de l’actif net apporté par les sociétés
absorbées est au mois égal au montant de l’augmentation du capital de la société absorbante ou au montant du capital de la
société nouvelle issue de la fusion.
La même vérification est faite en ce qui concerne le capital des sociétés bénéficiaires de la scission.
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Le commissaire aux comptes
Article 780 : La dissolution de la société ne met pas fin aux fonctions des commissaires aux comptes.
Infractions relatives au contrôle des sociétés :
Article 828 : Seront punis d’un emprisonnement de six (6) à deux (2) ans et d’une amande de 20.000 DA à 200.000 Da ou de
l’une de ces deux peines seulement : le président ou les administrateurs d’une société par actions qui n’auront pas provoqué
la désignation des commissaires aux comptes de la société ou ne les auront pas convoqués à toutes les assemblées
d’actionnaires.
Article 829 : Sera puni d’un emprisonnement de deux (2) mois à six (6) mois et d’une amende de 20.000 DA à 200.000 DA
ou de l’une de ces deux peines seulement : toute personne qui aura, sciemment, accepté, exercé ou conservé les fonctions de
commissaires aux comptes, nonobstant les incompatibilités légales.
Article 830 : Sera puni emprisonnement d’un an à cinq (5) ans et d’une amende de 20.000 DA à 500.000 DA ou de l’une de
ces deux peines seulement : tout commissaire aux comptes qui aura, sciemment, donné ou confirmé des informations
mensongères sur la situation de la société ou n’aura pas révélé au procureur de la république, les faits délictueux dont il aura
eu connaissance.
Les dispositions de la loi pénale relatives à la violation du secret professionnel sont applicables aux commissaires aux
comptes.
Article 831 : Seront punis d’un emprisonnement d’un an à cinq (5) ans et d’une amende de 20.000 DA à 500.000 DA ou de
l’une de ces deux peines seulement : le président, les administrateurs, les directeurs généraux ou toute personne au service de
la société qui auront, sciemment mis obstacle aux vérification, aux contrôles des commissaires aux comptes ou qui leur
auront refusé la communication sur la place de toutes les pièces utiles à l’exercice de leur mission, et notamment de tous
contrats, livrés, documents et registres de procès verbaux.
Loi n° 91-08 du 27 avril 1991 relative à la profession d’expert comptable, de commissaires aux comptes et de comptable
agréé
Article 1er : La présente loi détermine les conditions et modalités d’exercice de la profession d’expert comptable, de
commissaire aux comptes et de comptable agréé, de société commerciales y compris les sociétés de capitaux, conformément
aux dispositions du code de commerce et auprès des associations des mutuelles sociales et des syndicats.
Article 2 : Nulle personne physique ou morale ne peut exercer pour son propre compte sous quelque dénomination que ce
soit, la profession d’expert comptable, de commissaire aux comptes ou de comptable agréé dans les domaines définis à
l’article 1er ci-dessus, si elle ne répond pas aux conditions et critères prévus par la présente loi.
Article 3 : Les experts comptables, les commissaires aux comptes et les comptables agréés doivent observer les prescriptions
légales en vigueur régissant la comptabilité et les registres comptable et exercer leur profession en toute indépendance et
probité.
Article 4 : Après inscription à l’ordre national et avent toute entrée en fonction, Les experts comptables, les commissaires
aux comptes et les comptables agréés prêtent serment devant le tribunal territorialement compétent de leur domicile.
Le tribunal en donne acte en la forme légale prescrite. La prestation de serment donne effet à l’inscription sur le tableau de
l’ordre.
Article 5 :Ils crée un ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés doté de
la personnalité civile, groupant les personnes physiques ou morales habilitées à exercer la profession d’expert-comptable, de
commissaires aux comptes et de comptable agréé dans les conditions fixées par la présente loi.
L’ordre national est administré par un conseil dont le siège est à Alger ; les attributions ainsi que la composition et les règles
de fonctionnement de l’ordre, sont définies par voie règlementaire.
Article6 : Pour exercer la profession d’expert-comptable, de commissaire aux comptes et de comptes et de comptable agréé
dans les domaines définis à l’article 1er ci-dessus, il faut remplir les conditions suivantes :
1.être de nationalité algérienne
2. jouir de tous les droits civiques,
3.ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation pour crime ou délit, autre qu’involontaire de nature à entacher
l’honorabilité et notamment aucune de celles visées par la législation en vigueur, relative à l’interdiction du droit de gérer et
d’administrer dans les domaines définis à l’article 1 er ci-dessus,
4. justifier des conditions de titres et diplômes légalement requis,
5. être inscrits au tableau de l’ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes et des
comptables agrées dans les conditions prévues par la présente loi,
6. prêter le serment prévu à l’article 4 ci-dessus,
Article 7 : Les demandes d’inscription en qualité d’expert-comptable, de commissaire aux comptes ou de comptable agréé
sont adressées au conseil de l’ordre national qui se réunit une fois tous les 03 mois au moins.
Le conseil statue sur les demandes, lors de la première réunion suivant l’inscription.
En l’absence d’une réponse de conseil pendant quatre (4) mois, le demandeur est réputé légalement inscrit à l’ordre national.
Le recours contre les décisions du conseil intervient conformément aux procédures légales en vigueur.
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Le commissaire aux comptes
Article 8 : Les personnes physiques ou morales de nationalité étrangère peuvent être autorisées à exercer en Algérie la
profession d’expert-comptable, de commissaire aux comptes, si une convention ou un accord à été passé à cet effet avec le
pays dont ils ressortissent, sous réserve de réciprocité et s’ils répondent aux conditions exigées.
Article 9 : L’ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés, est un organe
professionnel chargé, dans le cadre de la loi et outre les dispositions de l’article 5 ci-dessus, de ce qui suit :
.Veiller à l’organisation et au bon exercice de la profession,
.défendre l’honneur et l’indépendance de ses membres
.élaborer le règlement intérieur qui détermine notamment les condition d’inscription, de
suspension ou de radiation du tableau de l’ordre prévu à l’article 5 ci-dessus,
Article 10 : Le conseil est chargé, conformément au règlement intérieur, de l’inscription, de la suspension ou de la radiation
du tableau de l’ordre national.
Il apporte son concours aux travaux initiés par les autorités publiques compétentes en matière se normalisation comptable,
diligence professionnelle et de tarification.
Il représente les intérêts de la profession à l’égard des autorités compétentes, des tiers et des ordres étrangers similaires.
Il établit, révise et publie la liste des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés.
Article 11 : L’ordre national s’assure de la qualité professionnelle et technique des travaux effectués par ses membres, dans
le respect du code de déontologie et les lois et règlements en vigueur.
L’ordre national apprécie, dans les limites de la législation en vigueur, la validité professionnelle des titres et diplômes de tout
candidat sollicitant son inscription dans l’une des catégories de l’ordre national.
A cet effet, l’ordre national publie les critères d’appréciation des titres et diplômes considérés comme ouvrant accès à
l’exercice de la profession. Les modalités d’application de cet alinéa sont précisées par voie réglementaire.
Ces critères n’ont qu’une validité professionnelle.
Article 12 : Les experts comptables, les commissaires aux comptes et les comptables agréés peuvent constituer, entre eux des
Sociétés civiles pour exercer leur profession aux conditions suivantes :
.que les sociétaires soient individuelles inscrits au tableau de l’ordre national,
.que la société civile soit constitué dans les formes légales,
.que tous les sociétaires soient domiciliés en Algérie ou y élisent domicile,
.que tous les sociétaires soient personnellement et solidairement responsables,
Peuvent être sociétaires non inscrits au tableau de l’ordre national, les juristes, les économistes et toute personne diplômée de
l’enseignement supérieur qui, en vertu de sa qualification, apporte un concours à la réalisation de l’objectif de la société civile
dans la limite d’un quart (1 /4) des sociétaires. L’organisation et le fonctionnement de ces sociétés civiles sont régis par le
code civil.
Les experts comptables, les commissaires aux comptes et les comptables agréés peuvent également constituer entre eux, des
sociétés revêtant d’autres formes juridiques, conformément au code de commerce pour l’exercice de présent article.
L’organisation et le fonctionnement de ces sociétés sont régis par le code de commerce
Article 13 : Il peut être créé en la forme légale prescrite, toute entreprise publique économique ayant pour l’objet social
l’exercice de la profession d’expert comptable, de commissaire aux comptes et de comptable agréé dans le respect des
dispositions de la présente loi et à la condition que le personnel d’intervention signataire des actes et des documents faisant
foi, soit inscrit au tableau de l’ordre dans leur catégorie respective.
Article 14 : Les travaux des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés sont effectués sous
leurs noms propres et sous leur responsabilité personnelle même s’ils sont constitués en société.
Ils doivent observer les dispositions légales et réglementaires régissant la profession ainsi que le règlement intérieur de
l’ordre national.
Article 15 : Les droits et les obligations des membres de l’ordre national des experts comptables, des commissaires aux
comptes et les comptables agréés, s’étendent aux sociétés inscrites auprès de l’ordre national à l’exception des droits de vote
et d’éligibilité.
Article 16 : En vue de permettre l’exerce de la profession en toute indépendance intellectuelle et morale, sont incompatibles
avec la dite profession au sens de la présente loi :
.toute activité commerciale en qualité de commerçant notamment en la forme d’intermédiaire ou de mandataire
chargé de transaction commerciales à titre professionnel.
.tout emploi salarié impliquant un lieu de subordination juridique, Sauf les taches d’enseignement et de
recherche en matière comptable de façon contractuelle et complémentaire à la législation en vigueur ou des cas visés
aux articles 12 et 13 de la présente loi.
Article 17 : Il est interdit aux experts comptables, aux commissaires aux comptes et aux comptables agréés toute expertise
pour des entreprises dans lesquelles ils possèdent, même indirectement des intérêts.
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Le commissaire aux comptes
Article 18 : Les experts comptables, les commissaires aux comptes et les comptables agréés sont tenus au secret
professionnel dans les conditions et sous les peines prévues à l’article 301 du code pénal.
Sont astreints aux mêmes obligations, les experts comptables stagiaires ainsi que les personnels des experts comptables, des
commissaires aux comptes et des comptables agréés.
Les personnes susvisées ne sont déliées du secret professionnel que dans les cas expressément prévus par la loi.
Décret exécutif n° 06-354 du 09 octobre 2006 fixant les modalités de désignation de commissaires aux comptes auprès
des sociétés à responsabilité limitée.
Le chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre des finances :
Vu la constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2),
Vu l’ordonnance n° 75-59 du 16 septembre 1975 modifiée, portant code de commerce, notamment son article 564 ;
Vu la loi n° 91-08 du 27 Avril 1991 relative à la profession d’expert comptable, de commissaire aux comptes et de comptable
agrée ;
Vu l’ordonnance n° 05-05 du 25 Juillet 2005 portant loi de finance complémentaire pour 2005, notamment son article 12 ;
Vu le décret présidentiel n° 06-175 du 24 Mai 2006 portant nomination du chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n° 06-176 du 25 Mai 2006 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu attributions du ministre des finances ;
Vu le décret exécutif n° 96-136 du 15 avril 1996 portant code de déontologie de la profession d’expert-comptable, de
commissaire aux comptes et de comptable agrée ;
Décrète :
Article 1er : En application des dispositions de l’article 12 de l’ordonnance n° 05-05 du 25 juillet 2005 portant loi de finance
complémentaire pour 2005, le présent décret a pour objet de fixer les modalités de désignation de commissaire aux comptes
auprès des sociétés à responsabilité limitée.
Article 2 : Les modalités de désignation du ou des commissaires aux comptes auprès des sociétés à responsabilité limitée
sont celles applicables aux sociétés par actions telles que définies par la législation et la réglementation en vigueur.
Article 3 : Le ou les commissaires aux comptes désignés parmi les commissaires aux comptes inscrits au tableau de l’ordre
national ne peuvent entrer en fonction qu’après acceptation écrite du mandat mentionnant expressément na pas tomber sous le
coup des incompatibilités prévues par la législation et réglementation en vigueur.
Article 4 : Le ou les commissaires aux comptes des sociétés à responsabilité exercent leur mission de contrôle permanent et
émettent leur opinion sur la régularité et la sincérité des comptes et de la situation financière et patrimoniale de la société à
responsabilité limitée conformément à la législation en vigueur et notamment celle prévue par l’article 28 de la loi n°91-08
du 27 avril 1991, susvisée.
Article 5 : Le ou les commissaires aux comptes des sociétés à responsabilité établissent :
- Un rapport de certification des comptes de l’exercice considéré,
- Un rapport spécial sur la rémunération et sur les avantages en numéraire et par nature octroyés au gérant, au
cogérant et aux cinq principaux cadres,
- Un rapport spécial sur les prises de participation et sur les filiales des sociétés à responsabilité limitée,
Article 6 : Le ou les commissaires aux comptes des sociétés à responsabilité limitée transmettent le rapport général et les
rapports spéciaux aux membres de l’assemblée des associés dans les délais fixés pour les sociétés par actions, conformément
à la législation en vigueur.
Article 7 : Conformément aux dispositions de l’article 715 bis 13 de l’ordonnance n° 78-59 du 26 septembre 1975, modifiée
et complétée, susvisée, le ou les commissaires aux comptes révèlent au procureur de la république limitée tout fait délictueux
dont il a ou ils ont pris connaissance dans le cadre de leur mission permanente de contrôle.
Article 8 : Le ou les commissaires aux comptes des sociétés à responsabilité limitée perçoivent en rémunération de leur
mission des honoraires calculés conformément à la réglementation en vigueur.
Article 9 : Le ou les commissaires aux comptes des sociétés à responsabilité engagent, dans le cadre de leurs obligations
professionnelles, leurs responsabilités disciplinaire, civile et pénale conformément à la législation en vigueur
Article 10 : Le présent décret sera publié au journal officiel de la république algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger le 16 ramadhan 1427 correspondant au 09 octobre 2006.
Abdelaziz BELKHADEM
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