Les Figures de Style
Les Figures de Style
Les Figures de Style
L'anaphore : c'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase ou un vers.
Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !…
Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu
Le parallélisme : Succession de deux groupes de mots de même construction (ici : nom, adjectif, verbe)
La comparaison : Il y a un comparé (celui que l'on compare à quelque chose), un comparant ('quelque
chose') et un outil grammatical de comparaison (comme, tel que...)
La métaphore : c'est une comparaison plus directe car il n'y a aucun outil grammatical.
Enumération ou accumulation : Succession des termes plus ou moins synonyme pour renforcer un
caractère pour renforcer une critique :
La figure d'exagération :
L'hyperbole : Elle exagère l'expression d'une idée pour la mettre en relief. Utilisée dans l'ironie, la caricature,
par exemple.
L'antiphrase : On exprime le contraire de ce que l'on pense, c'est une figure IRONIQUE (exemple : Que tu es
drôle !)
L'antithèse : Opposition de deux termes de même classe grammaticale pour les souligner.
La litote : On suggère quelque chose mais on ne le dit pas clairement (exemple : Je ne suis pas mécontent de
ton travail)
La prétérition : On fait semblant de ne pas vouloir dire quelque chose, mais on le dit quand même
(exemple : Je ne vise personne...)
- Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler que vous n’êtes pas invité à cette soirée.
L'euphémisme : Il permet de rendre une réalité moins brutale (il nous a quittés = sous-entendu, il est mort)
IL a été affecté d’une longue maladie (au lei de dire qu’il a été affecté du Cancer)
La metonymie : consiste à désigner un concept par l'intermédiaire d'un autre avec lequel il entretient un lien
logique
La différence est simple : L’antithèse oppose deux éléments distincts alors que l’oxymore se porte sur un
même élément qui a des qualités contradictoires.
Exemple d’oxymore : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. Enfin avec le flux nous fait voir trente
voiles » L’obscurité est ici « claire ». Un même élément, l’obscurité, possède deux qualités contradictoires :
l’obscurité et la clarté. Si l’on se risquait à réécrire ce vers de Corneille avec une antithèse, il pourrait se
transformer comme suit : Une obscurité tombait sur la clarté des étoiles
Autre exemple : si l’on reprend le vers « Être ou ne pas être » tiré de Hamlet et que l’on souhaite en faire un
oxymore, il faudrait alors que Hamlet s’exprime sur lui-même en disant : « Je suis un être inexistant ».
L'asyndète : il n'y a aucun mot de liaison entre des groupes syntaxiques qui se suivent.
Polysyndète : c'est le contraire de l'asyndète, c'est-à-dire qu'il y a une exagération des mots de liaison.