Les Figures de Style

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Les figures de répétition 

L'anaphore : c'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase ou un vers.

Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire,


Mon bras qui tant de fois défendit cet empire.

Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !…

Le pléonasme : Il s'agit de l'emploi d'un terme superflu (exemple : monter en haut)

Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu

La gradation : des mots sont assemblés successivement de manière croissante ou décroissante

C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap !


Que dis-je, c’est un cap ? … c’est une péninsule

Le parallélisme : Succession de deux groupes de mots de même construction (ici : nom, adjectif, verbe)

Le soleil chaud faiblit, le vent âpre gémit.

La répétition : le même mot est réécrit plusieurs fois

Ô triste, triste était mon âme


À cause, à cause d’une femme.

Les figures d’analogie :

L'allégorie : on représente des valeurs abstraites avec des images concrètes

La liberté guide le peuple dans le tanleau de Delacroix.

La personnification : elle attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal...

Les nuages deviennent en colère et n’arrêtent de pleuvoir.

La comparaison : Il y a un comparé (celui que l'on compare à quelque chose), un comparant ('quelque
chose') et un outil grammatical de comparaison (comme, tel que...)

Sa figure était jaune comme un citron.

La métaphore : c'est une comparaison plus directe car il n'y a aucun outil grammatical.

Les soldats étaient des lions dans la guerre.

Enumération ou accumulation : Succession des termes plus ou moins synonyme pour renforcer un
caractère pour renforcer une critique :

Les jeunes gens sont durs, feroces, sans mœurs ni politesse.

La figure d'exagération :

L'hyperbole : Elle exagère l'expression d'une idée pour la mettre en relief. Utilisée dans l'ironie, la caricature,
par exemple.

 Elle me confia son sac. Il pesait au moins une tonne !


Les figures par opposition ou atténuation :

L'antiphrase : On exprime le contraire de ce que l'on pense, c'est une figure IRONIQUE (exemple : Que tu es
drôle !)

Tu as triché : c’est de joli.

L'antithèse : Opposition de deux termes de même classe grammaticale pour les souligner.

À père avare, fils prodigue

Être ou ne pas être 

La litote : On suggère quelque chose mais on ne le dit pas clairement (exemple : Je ne suis pas mécontent de
ton travail)

Va, je ne te hais point.

La prétérition : On fait semblant de ne pas vouloir dire quelque chose, mais on le dit quand même
(exemple : Je ne vise personne...)

- Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler que vous n’êtes pas invité à cette soirée.

L'euphémisme : Il permet de rendre une réalité moins brutale (il nous a quittés = sous-entendu, il est mort)

IL a été affecté d’une longue maladie (au lei de dire qu’il a été affecté du Cancer)

La metonymie : consiste à désigner un concept par l'intermédiaire d'un autre avec lequel il entretient un lien
logique

Ah ! quelle cruauté qui tout en jour tue


Le père par le fer (une épée), la fille par la vue !

Rodrigue, as-tu du cœur ?

Enfin, il y a les figures de construction :

L'oxymore : Deux mots opposés l'un à côté de l'autre.

“Éphémère immortel” – Paul Valéry, 

La différence est simple : L’antithèse oppose deux éléments distincts alors que l’oxymore se porte sur un
même élément qui a des qualités contradictoires. 

Exemple d’oxymore : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. Enfin avec le flux nous fait voir trente
voiles » L’obscurité est ici « claire ». Un même élément, l’obscurité, possède deux qualités contradictoires :
l’obscurité et la clarté.  Si l’on se risquait à réécrire ce vers de Corneille avec une antithèse, il pourrait se
transformer comme suit :  Une obscurité tombait sur la clarté des étoiles  

Autre exemple : si l’on reprend le vers « Être ou ne pas être » tiré de Hamlet et que l’on souhaite en faire un
oxymore, il faudrait alors que Hamlet s’exprime sur lui-même en disant : « Je suis un être inexistant ».   

L'asyndète : il n'y a aucun mot de liaison entre des groupes syntaxiques qui se suivent.

Polysyndète : c'est le contraire de l'asyndète, c'est-à-dire qu'il y a une exagération des mots de liaison.

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