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Avis Technique 16/11-621

Annule et remplace l’Avis Technique n°1/03-798

Mur de façade
External wall
PARTNER-FACADES-
Auβenwand
CCV2011
Titulaire : Société Partner Engineering
11, rue du Commerce
FR-51350 Cormontreuil
Tél. : 03.26.85.94.94
Fax : 03.26.85.94.95
E-mail :
Internet : www.ccv.fr
Usine : Société Partner Engineering
11, rue du Commerce
FR-51350 Cormontreuil

Commission chargée de formuler des Avis Techniques


(arrêté du 2 décembre 1969)
Groupe Spécialisé n°16
Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 14 juin 2011

Secrétariat de la commission des Avis Techniques


CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
© CSTB 2011
Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler des Avis
Techniques a examiné le 25 janvier 2011, le procédé de mur de façade PARTNER-
FACADES-CCV2011 exploité par la société PARTNER ENGINEERING. Il a formulé sur
ce procédé l’Avis Technique ci-après qui annule et remplace l’Avis Technique 1/03-
798. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne. A cet Avis
est associé un suivi, par le CSTB, des conditions de fabrication et de contrôle, à
l’application desquelles est soumise sa validité.

Sécurité au feu
1. Définition succincte En l'absence de données expérimentales sur le comportement au feu
des murs d’habillage ainsi réalisés, pour les emplois dans les bâtiments
1.1 Description succincte (ERP et habitations) soumis à la réglementation visant à limiter la
Le procédé PARTNER-FACADES-CCV2011 est un procédé d'habillage de propagation verticale du feu par les façades (règles dites du
structure constitué par la juxtaposition de panneaux-coques en mortier « C + D »), une appréciation prudente de la résistance à la propaga-
renforcé de fibres de verre, constitués d'un voile mince raidi par des tion du feu de ces façades consiste à faire abstraction de la présence
nervures creuses ou pleines. des panneaux de C.C.V. (cf. Cahier des Prescriptions Techniques).
Chaque panneau est porté par la structure au moyen de liaisons ponc- En cas d'exigence feu, un PV de réaction au feu en cours de validité,
tuelles souples permettant sa libre dilatation. Les panneaux sont rap- portant sur la formulation de CCV utilisée devra être fourni.
portés sur une paroi existante, généralement après interposition d'un
isolant. Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de
l'entretien
Revêtements Elle peut être normalement assurée, étant noté que les éléments de ce
• extérieur : parement gris, blanc ou teinté, lisse ou moulé sur ma- procédé ne sont pas exposés à des circulations d'entretien et que
trice à micro-relief ou sablé ou peint, méthacrylate, ragréage ma- l'appui de nacelles d'entretien est exclu par ailleurs (cf. Cahier des
crométrique. Prescriptions Techniques).
• intérieur : parement de la paroi revêtue
Isolation thermique
1.2 Identification des produits Elle résulte pour l’essentiel, dans la solution d’habillage de façade, de
Les panneaux PARTNER-FACADES-CCV2011 portent une étiquette l’isolant interposé entre les panneaux et leur support.
plastifiée sur laquelle sont inscrits au recto le nom de la société Moyennant, le cas échéant, une adaptation de l’épaisseur de cette ou
« PARTNER ENGINEERING » et au verso la référence du panneau de ces couches, elle permet de satisfaire aux exigences de la régle-
correspondant au repérage du plan de calepinage du bâtiment. mentation ; la vérification est à effectuer selon les « Règles Th-U ».

Isolement acoustique
2. AVIS En habillage de façade, l'isolement acoustique dépend essentiellement
de la masse de la paroi supportant les panneaux et de la couche
2.1 Domaine d'emploi accepté d’isolant qui la complète.
Habillage de façades de bâtiments courants en béton, ou en maçonne-
rie, de blocs en béton pleins ou creux : habitations, bureaux, établis- Etanchéité des murs
sements scolaires, hospitaliers, industriels... L’étanchéité à l’air du mur n’est pas réalisable dans le plan constitué
Les chevilles de fixation doivent faire l’objet d’un Agrément Technique par les panneaux compte tenu de leur géométrie en partie inférieure.
Européen pour l’usage qui en est fait dans le cadre de ce procédé. Elle doit donc être assurée par la paroi support.
Le collage de renforts des éléments, de revêtements extérieurs rappor- L'étanchéité à l’eau des façades peut être considérée comme norma-
tés même en petits éléments, ne sont pas visés par le présent Avis. lement assurée compte tenu, notamment, de la présence d’un vide
Seuls les renforts liés mécaniquement aux éléments sont acceptés d’air aéré.
dans le présent Avis. La peau en C.C.V. des panneaux présente en elle-même une étanchéi-
L’utilisation des éléments en tant que garde-corps n’a pas été exami- té à l’eau convenable si elle est correctement compactée et si son
née. épaisseur est en tous points au moins égale à 8 mm.
L’utilisation en zone sismique n'est pas visée. Risques de condensation superficielle
2.2 Appréciation sur le procédé Ce procédé permet une correction des ponts thermiques aux jonctions
des façades avec la structure intérieure et l'on estime qu'il n'y a pas de
2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur risque particulier de condensation pour des locaux à hygrométrie
équivalente à celle des locaux d’habitation.
et autres qualités d'aptitude à l'emploi
En habillage de façade, avec l’interposition d’un isolant entre la paroi
Stabilité support et les panneaux, ce procédé permet de réduire les ponts
thermiques aux seules fixations ponctuelles des panneaux.
Les murs de façade réalisés selon ce procédé ne participent pas à la
structure résistante des bâtiments; leur stabilité propre peut être Confort d'été
normalement assurée par les dispositions de liaison prévues pour les
panneaux moyennant le dimensionnement de ces derniers à partir des La classe d’inertie des bâtiments, utilisée notamment comme donnée
contraintes admissibles propres à chacune des compositions de C.C.V. d’entrée dans les « Règles Th-E », est à déterminer conformément aux
définies dans le Dossier Technique (cf. Cahier des Prescriptions Tech- « Règles Th-I ».
niques).
Finitions-Aspect
Résistance aux chocs Les divers traitements que peut recevoir le parement extérieur sont
La résistance aux chocs des panneaux décrits n’a pas fait l’objet définis dans le Dossier Technique; il est rappelé que le revêtement en
d’essai. La capacité des panneaux, en fonction de leur situation, à carrelage collé n'est pas visé par le présent Avis.
résister aux chocs extérieurs de sécurité ou de conservation des per- Dans le cas de mortier teinté dans la masse, on doit s'attendre, sur-
formances (cf. norme P 08-302) est déterminée par la densité de tout si la teinte est assez vive, à observer des nuances dans la teinte
nervures réalisées sur ces panneaux. du parement. Les teintes sombres doivent être évitées.
La résistance aux chocs intérieurs ou extérieurs de sécurité peut être Le parement intérieur est constitué par la paroi supportant les pan-
estimée satisfaisante, par analogie avec des procédés similaires ayant neaux d’habillage.
fait l’objet d’essais.
Les caractéristiques des panneaux sont estimées satisfaisantes pour
des niveaux d’exigence de conservation des performances compa-
rables à ceux pris en compte dans les bâtiments d’habitation.
La résistance aux chocs intérieurs de conservation des performances
n’est pas prise en compte dans la mesure où elle doit être satisfaite
par la paroi existante en solution d’habillage.

2 16/11-621
2.22 Durabilité - Entretien la base des contraintes admissibles définies dans les tableaux sui-
vants pour chacune des compositions de CCV mises en œuvre.
Les panneaux de ce procédé sont constitués d’une plaque nervurée en
mortier armé de fibres de verre réalisée par premix projeté selon une •
composition propre au fabricant et dénommée PARTNER 1. En va- Contraintes Prémix projeté Prémélange coulé vibré
riante, la technique du prémélange coulé-vibré peut être utilisée pour admissibles
PARTNER 1 PARTNER 1 NEG ARG
des panneaux de petites dimensions, soit selon la composition du (Mpa)
système NEG ARG (formulation avec fibre ACS 13 H 901 X) visée dans
Compression
l’Évaluation Technique du 27 septembre 2005 soit selon la composition 12 12 12
simple
propre au fabricant PARTNER 1.
Les caractéristiques des compositions NEG ARG et PARTNER 1, mon- Traction simple 2,5 2,5 1,5
trent que par suite d’une perte sensible de la résistance à la traction Traction par
des fibres sous l’action des alcalis du ciment, la résistance du mortier flexion des
armé diminue avec le temps et tend à se stabiliser à long terme à un 5 5 3
plaques et des
niveau que les essais de vieillissement accéléré ont permis d'évaluer; nervures pleines
la déformabilité du mortier armé chute de façon sensible de même que
la résistance aux chocs : le comportement du matériau initialement de Traction par
type ductile tend à devenir de type fragile. C'est pourquoi les valeurs flexion des
des contraintes admissibles retenues sont très inférieures aux résis- plaques et 3 3 1,5
tances mesurées à 28 jours et sont égales à environ la moitié des nervures
contraintes à rupture observées à long terme. creuses
La résistance des panneaux, vis-à-vis de la fissuration notamment, Cisaillement des
1 1 1
dépend dans tous les cas du soin apporté à leur fabrication qui, assez plaques
délicate, fait appel à des méthodes spécifiques et nécessite un auto-
Cisaillement de
contrôle suivi (cf. Cahier des Prescriptions Techniques).
l’âme des 1,5 1,5 1
La valeur assez élevée du retrait du mortier entre l'état initial et l'état nervures
sec impose la réalisation de liaisons déformables entre les panneaux
en C.C.V. et la structure; le choix d'une teinte claire pour le parement • L’identification des produits doit comporter la référence à la compo-
extérieur est recommandé. sition utilisée pour leur fabrication.
Ces panneaux de façade subissent des variations thermo- • L'épaisseur nominale du tympan des panneaux en mortier renforcé
hygrométriques importantes. Ils sont sujets à des déformations asso- de fibres ne doit pas être inférieure à 10 mm.
ciées qui induisent de fortes variations d’ouvertures des joints vis à vis • Le dimensionnement des parties de panneaux réalisées en prémé-
desquelles les joints à glissières et languettes ont un comportement lange "coulé-vibré" NEG ARG doit prendre en compte le fait que la
prévisible meilleur que les joints à garniture extérieure de mastic, résistance de ce type de mélange est inférieure de moitié à celle des
même lorsque le mastic est choisi très déformable, comme il est né- autres formulations visées dans cet Avis. Le raccordement entre sur-
cessaire. faces constituées de mélanges différents doit être dimensionné en
Moyennant ces précautions, on estime que l'on peut réaliser des pan- conséquence.
neaux de qualité satisfaisante et la durabilité d'ensemble des murs de • Les panneaux de ce procédé ne doivent pas être pris en compte
façade comportant de tels panneaux peut être considérée comme dans les vérifications de calcul de stabilité et de contreventement
équivalente à celle de façades légères traditionnelles ; elle requiert la des structures qu'ils habillent.
réfection, selon une périodicité de 10 à 15 ans, des garnitures de
• Les dispositifs de liaison des panneaux doivent trouver un ancrage
mastic extérieures.
par leur forme dans une zone renforcée des parois en mortier de
fibres.
2.23 Fabrication
• Les chevilles métalliques de fixation des panneaux et des corniches
Effectuée en usine par le titulaire de l’Avis, elle requiert une main-
doivent faire l’objet d’un Agrément Technique Européen et être
d'œuvre dotée d'une formation spécifique, et nécessite l'exécution d'un
mises en œuvre conformément aux dispositions décrites ou pres-
auto-contrôle régulier des diverses phases du processus de fabrication
crites dans ce document.
et des produits finis (cf. Cahier des Prescriptions Techniques). Par suite
de la multiplicité des opérations à enchaîner dans un délai mesuré • L’organisation des liaisons des coques de corniche en C.C.V. sur la
(toute interruption prolongée dans le processus de réalisation d'un structure support doit respecter le principe de libre dilatation des
panneau est susceptible d'affecter sérieusement la résistance de ce coques à partir d’un pôle de dilatation.
panneau) la qualité des panneaux repose, plus que dans d'autres • Les panneaux d'acrotère et les corniches ne peuvent en aucun cas
techniques de préfabrication, sur le soin des opérateurs et sur l'effica- servir de circulation ni d'appui aux dispositifs d'entretien.
cité de l'autocontrôle.
• L’équilibrage du moment engendré sur les acrotères par les cor-
L'autocontrôle exercé dans les centres de fabrication fait l'objet d'un niches et auvents rapportés en CCV doit faire l’objet de justification
suivi extérieur assuré par le C.S.T.B. lors de la conception de ces ouvrages.
La conformité des productions du centre de fabrication des panneaux • Pour les éléments linéaires, le cas de charge accidentelle de
aux données du présent Avis est enregistrée dans les registres de l’application d’une charge ponctuelle de 150 daN sur les parties de
fabrication de l’usine. l’élément susceptibles de pouvoir être utilisées comme appui, doit
être vérifié. La contrainte de traction par flexion maximale admise
2.24 Mise en œuvre dans ce cas est la valeur minimale entre la MDR à 28 jours et la
Effectuée par des entreprises de construction auxquelles le fabricant MDR à long terme, indiquées dans les Tableaux 1, 2 ou 3, en annexe
livre les panneaux, elle nécessite des précautions particulières en du Dossier Technique établi par le demandeur, suivant la formula-
raison notamment de la légèreté des panneaux (sensibles au vent lors tion et la technique employées.
de leur pose à la grue) et de leur relative sensibilité aux chocs de • Pour les éléments comportant des retours, les contraintes de cisail-
poinçonnement (cf. Cahier des Prescriptions Techniques). lement doivent être vérifiées.
Le titulaire de l'Avis fournira aux entreprises un Cahier des Charges de • Pour l’utilisation du procédé en habillage de façade, notamment pour
montage et mettra à leur disposition, sur leur demande, des possibili- leur réhabilitation, les dispositions constructives adoptées au droit
tés de formation du personnel. des menuiseries et/ou des rives de plancher doivent limiter l’effet de
cheminée entre la paroi existante et les panneaux de C.C.V
• Les dispositifs de fixation des panneaux à la structure doivent être
2.3 Cahier des Prescriptions Techniques en acier inoxydable austénitique dont la nuance sera choisie en
fonction des conditions d'exposition des façades ; ce choix est parti-
2.31 Prescriptions Techniques communes aux culièrement important dans le cas d'un environnement atmosphé-
procédés de murs de façade rique agressif (proximité de la mer, zone industrielle à forte
pollution, …).
(Cf. cahier du CSTB n°2159, livraison 279, référence 0).
• L’application de finitions sur les éléments ne doit être entreprise
2.32 Prescription Technique particulière au procédé qu’avec l’accord préalable du fabricant des produits correspondants.
PARTNER-FACADES-CCV2011 2.322 Conditions de fabrication
2.321 Conditions de conception • Les contrôles sur les mélanges et les contrôles sur les éprouvettes
• Le dimensionnement des panneaux et l’organisation de leurs liaisons durcies doivent être consignés sur un cahier de contrôle.
à la structure doivent être effectués par un bureau d’études, con- • Les contrôles sur panneaux en cours de fabrication doivent être
formément aux hypothèses définies dans le Dossier Technique et sur consignés sur des fiches de contrôle établies pour chaque panneau

16/11-621 3
• L'épaisseur des parois en mortier de fibres ne doit être en aucun La mise en place des panneaux à la grue doit s'effectuer en tenant
point inférieure à 8 mm (épaisseur nominale minimale 10 mm). compte de la sensibilité des panneaux au vent (due à leur légèreté).
• La fabrication d'un panneau doit être réalisée en processus continu, L'introduction de levier sous un panneau pour le déplacer ne doit être
sans interruption. effectuée qu'au droit des zones prévues pour l'appui du panneau.
• La teneur en fibres mesurée sur le CCV frais doit être contrôlée, Le mortier de calfeutrement des engravures dans lesquelles sont
pour chaque opérateur de projection, au moins une fois par se- disposés les dispositifs de fixation des panneaux doit être exempt
maine. d'agent agressif vis-à-vis de l'acier, et notamment de chlorure.
• Le « soudage » des surfaces en mélanges de natures différentes Le fournisseur des panneaux doit être en mesure de faire procéder sur
et/ou réalisées avec un faible décalage de temps doit faire l'objet chantier, à la demande de l'entreprise de montage, aux ragréages
d'un soin particulier visant à assurer l'interpénétration des fibres de légers nécessités par le traitement d'épaufrures éventuelles (fourniture
l'une et de l'autre surface. de mortier armé de fibres, du type prémélangé).
• Les contrôles suivants doivent être exécutés sur les produits finis
(âgés de 3 semaines au moins, pour les essais mécaniques) :
- contrôle visuel sur chaque panneau
- contrôle, au moins une fois par semaine, de l’absorption d’eau par
immersion et de la masse volumique sèche. 3. Remarques complémentaires
- contrôle, sur un panneau sur trente, pris au hasard, en trois du Groupe Spécialisé
points choisis arbitrairement ainsi qu'au droit des dièdres (angles Conformément à la jurisprudence du Groupe en la matière, en l'ab-
et changements de nus), de la résistance au poinçonnement des sence d'étanchéité à l'air (et donc d'étanchéité à l'eau) à l'avant des
parois en mortier de fibres : le poinçon cylindrique de 4 mm de dispositifs de liaison des panneaux à la structure, il a été prescrit le
diamètre du Perfotest ne doit pas provoquer la perforation de la choix d'un acier inoxydable austénitique pour la constitution des liai-
peau. sons.
- dans le cas de panneaux de surface supérieure à 6 m², mesure Enfin il est rappelé que la position prudente consistant à ne pas
sur au moins un panneau par type de façade et, en cas de façade prendre en compte les panneaux en CCV dans la résistance au feu des
de surface suffisante sur au moins un panneau sur cent, de la parois composites dans lesquelles ils sont incorporés est justifiée par
flèche prise, après 1 h de chargement, par le panneau fixé en po- les incertitudes concernant les alternatives et les déformations suscep-
sition verticale ou horizontale avec les mêmes liaisons qu'en tibles d’affecter ces éléments lorsqu’ils sont exposés au feu. Un essai
œuvre et soumis à une charge répartie égale à la charge de calcul de comportement global au feu, dans une configuration limite soigneu-
puis au double de cette charge : la flèche dans le second cas ne sement définie, permettrait de lever ces incertitudes.
doit pas excéder 2,2 fois la flèche dans le premier cas. Si le résul-
tat n'est pas satisfaisant, on effectue les mêmes mesures sur un
autre panneau de la série; si le résultat n'est toujours pas satis-
faisant, il est fait un tri sur l'ensemble de la série. Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16
- l'ensemble des résultats ainsi que les dispositions prises en cas de Nicolas RUAUX
résultat non satisfaisant doivent être consignés sur un cahier ou
sur des fiches de contrôle.

2.323 Conditions de stockage et de transport


Le calage des panneaux lors du stockage et du transport doit être
organisé de façon à éliminer les risques de déformation par fluage (de
flexion notamment). Par ailleurs les zones de calage et les dimensions
des cales doivent être déterminées pour exclure tout risque de poin-
çonnement des parois en mortier de fibres.

2.324 Conditions de mise en œuvre


Le fabricant des panneaux doit fournir, avec ces derniers, les acces-
soires de liaison à la structure et éventuellement d'étanchéité des
joints.
Les vis ou écrous des dispositifs de liaison des panneaux doivent être
arrêtés par un système de frein adapté au type de liaison prévu.
Dans le cas où la fixation comporte un trou oblong, après réglage de la
fixation, son centrage doit être vérifié et un système de blocage doit
être prévu.

Conclusions
Appréciation globale
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi proposé est
appréciée favorablement.

Validité
6 ans, jusqu’au 31 janvier 2017.

Pour le Groupe Spécialisé n° 16


Le Président
Eric DURAND

4 16/11-621
Dossier Technique
établi par le demandeur

2.25 Appareils d'appui


A. Description Plaquettes ou ruban 40x5 mm en ELASTOMERE POLYCHLOROPRENE,
dureté shore 65,
Cales de réglage plastique en PVC massif (polystyrène demi choc)
1. Destination et principe épaisseur variable de 1 à 5 mm, résistance à l’écrasement de
Le procédé PARTNER-FACADES-CCV2011 est destiné à l'habillage des 200Kg/cm2
structures porteuses de bâtiments neufs ou existants dont l'usage
peut-être : habitation, bureau, scolaire, industriel, etc. 2.26 Jointoiement entre panneaux
Il met en œuvre principalement des panneaux-coques en composite Joint vertical entre panneaux : profilés à glissières et languettes en
ciment-verre (C.C.V.), appelé aussi "mortier renforcé de fibres de P.V.C.type ESOPE PREFAX 5 ou COUVRANEUF PN71, avec, en cas de
verre" ou "béton de fibres de verre". Elles ont une face lisse et une superposition simple des profilés, interposition d'une bavette souple de
face brute. rejet.
Chaque panneau est porté par la structure au moyen de liaisons Joint vertical entre structure béton et panneaux : profilés en P.V.C.
souples permettant sa libre dilatation, sans interférence avec les pan- spécifiques.
neaux voisins. Variante de joint vertical entre panneaux ou entre structure béton et
En réhabilitation, ils peuvent être rapportés après interposition d'un panneaux : mastic élastomère de 1ère catégorie certifié label SNJF en
isolant sur une paroi existante. classe 25E sur fond de joint mousse polyuréthane TYPE COMPRIBAND
TRS ou ILLMOD 600.
Chaque panneau est constitué d'une peau mince en C.C.V. raidie par
des nervures creuses ou pleines également en C.C.V., ou, par les Plaques de laine de roche de type JOCOF de COUVRANEUF collées avec
formes de la plaque elle-même. Il est fixé sur la structure porteuse par la colle JOCOFCOLLE en rive de plancher pour constituer la barrière
des dispositifs de fixation, permettant l'ajustement de sa position lors coupe-feu de recoupement de la lame d'air entre niveaux.
de sa mise en œuvre, puis ses variations dimensionnelles. La géométrie de la rive inférieure des panneaux ne permet pas la mise
La structure porteuse peut être en béton, ou en maçonnerie, de blocs en œuvre d'une étanchéité à l'air, aussi, la lame d'air comprise entre
en béton pleins ou creux. les panneaux et la structure est ventilée.

2.27 Isolants
2. Matériaux
Pour création des nervures en CCV : blocs prédécoupés de polystyrène
expansé en référence KNAUF THERM chape th38.
2.1 Composite ciment-verre
Pour éviter l’apparition de spectre : plaque de 3 cm d’épaisseur de
Mortier armé de fibres de verre alcali résistantes, produites par les polystyrène référence KNAUF THERM chape th38.
sociétés Nippon Electric Glass et CEMFIL dont les compositions types et
les caractéristiques sont données dans le Tableau 1 en annexe. Lorsque le procédé est utilisé en habillage de structure existante,
l'isolant laine de roche TYPE ROCKFACADE 401 ou ALPHAROCK 225
2.2 Autres matériaux de la société ROCKWOOL peut être incorporé.

2.21 Inserts pour manutention 2.28 Revêtements


Douilles filetées type DEMU-VEMO de chez HALFEN REF 995DG Peinture, enduit de parement plastique mince, revêtement résine
Ø 12 mm minimum avec barre d’ancrage permettant le boulonnage (PERLOR ou similaire), méthacrylate TYPE SYKAGARD S, ragréage
d’élingue pour le levage lors de la pose des pièces. macrométrique type PROTEC HDL de chez PIERI.
Cablettes de levage type MANDELLI SETRA de diamètre 8 mm poids
repris par cablette 800 kg, destinées au démoulage des pièces et non 3. Eléments
à la manutention lors de la pose de celles-ci.
3.1 Panneaux de façade
2.22 Inserts pour fixations
Ils sont constitués d'une peau mince en C.C.V. raidie par des nervures
Des douilles DEMU-VEMO de 6 à 14 mm de diamètre sont scellées également en C.C.V. Cette plaque, réalisée par projection de premix
dans la nervure ou raidisseur en CCV. ou coulage sur un moule, a une épaisseur constante de 20 mm. Les
Douilles filetées type DEMU-VEMO de chez HALFEN REF AH-L type nervures sont constituées par un relevé latéral mince, un plissement
995G : Ø 12 mm minimum pour la manutention des pièces. de la plaque, des nervures massives par augmentation locale de
l'épaisseur de la plaque et des nervures profilées par injonction sur des
Rails type HALFEN gamme HT 28/15 ou similaire
formes, en polystyrène ou autre, servant de coffrage perdu. Ces diffé-
rents types de raidisseurs peuvent être utilisés simultanément sur un
2.23 Dispositif de fixation des pièces en CCV.
même panneau.
Tôle d'acier pliée d'épaisseur variable, exécutée par un serrurier quali-
L'espacement maximal entre raidisseurs est de 1,20 m. La répartition
fié afin de fabriquer des équerres, des plats, des omégas, selon la
et la géométrie des raidisseurs sont déterminées par le calcul en fonc-
norme EN 10027, E355 (1.0060) selon la norme NF A 35-573 /4
tion des efforts à reprendre, liés au poids propre du panneau et aux
référencé A 60.
effets du vent.
Profilés d'acier non alliés d’usage général selon la norme EN 10027,
Dans le cas de la projection premix, les dimensions maximales des
S235 JG G2(1.0037) norme NF A 35-573 /4 référencé E24-2.
panneaux sont limitées à 8 m², la plus grande dimension étant limitée
Les inserts et fixations sont en acier inoxydable selon la norme NF EN à 4 m. Pour ce qui concerne la technique par prémélange coulé-vibré,
10029 : la nuance est choisie en fonction de l'exposition à la corrosion la surface maximale est limitée à 2 m², la plus grande dimension ne
(304L EN/AISI 1.4306 symbolique X2CrNi19-11 par exemple en bord devant pas excéder 2 m.
de mer).
Leur poids moyen est couramment de 40 à 60 kg/m2.
2.24 Fixations sur la structure. Les tolérances géométriques sont de ± 5 mm sur les dimensions.
Chevilles métalliques à expansion avec agrément technique européen Les panneaux de façade comportent, en partie haute, une nervure
ATE-98/0001pour une fixation sur voile béton. profilée en forme de rejingot de 6 cm de hauteur. La plaque du pan-
neau, de 20 mm d'épaisseur, se prolonge au delà de la nervure profi-
Chevilles à scellement chimique type HILTI Hit-RE500 agrément tech-
lée de la partie basse sur une hauteur de 10 cm pour venir en
nique européen ATE-04/0027 pour une fixation sur voile béton
recouvrement du rejingot du panneau inférieur. Ces deux nervures
Chevilles à scellement chimique type HILTI Hit-HY 70 pour une fixa- sont pleines au droit des dispositifs de fixation :
tion dans maçonnerie creuse ou pleine.
• deux douilles DEMU- VEMO Ø 12 sont disposées dans la nervure
Boulons, rondelles, écrous et tiges filetées de diamètre 6 mm mini- supérieure pour la manutention du panneau.
mum E 235.
• un tube en caoutchouc de 18 mm de diamètre intérieur et de 50 mm
de longueur est disposé dans la nervure supérieure et une mortaise

16/11-621 5
de 12x2x3 cm de profondeur y est réservée pour recevoir les dispo- fillettes sont boulonnées. Du fait de la faible section et portée (environ
sitifs de fixation. 1200 mm pour une pièce de 2000 mm) les déformations dues à la
• deux mortaises de 12x2x3 cm de profondeur sont réservées dans la dilation thermique s’en trouvent limitées ce qui permet ensuite de
nervure inférieure pour recevoir les dispositifs de fixation. sceller par scellement chimique acceptant les efforts dynamiques type
Hilti HIT- RE500 dans le voile béton.
Ainsi, la dilatation du panneau est libre sur ces fixations.
Ces éléments de modénatures ont un système de recouvrement male
Le prolongement de la plaque, au delà de la nervure inférieure, du femelle et créés sur chaque coté des modénatures de façon à ce que
premier panneau constituant le bas de la façade, est raidi par une celles-ci viennent se recouvrir les unes sur les autres.
nervure massive horizontale en C.C.V., de 2 cm d'épaisseur, dans
laquelle sont ménagés des trous de Ø 12 permettant l'évacuation de 3.4 Dispositifs de manutention et de levage
l'eau résiduelle de condensation.
pour pose
Les rives verticales des panneaux sont constitués par une nervure
Ils sont généralement réalisés au moyen de cablettes formées en
massive en C.C.V. de 1 cm d'épaisseur minimale ou de 3 cm d'épais-
boucle, épanouies aux extrémités et noyées dans le béton de fibres
seur pour la mise en œuvre du profilé de joint PVC, et de 10 cm de
épaisseur à 3 cm minimum sur au moins 20 cm de longueur.
largeur, soit l'épaisseur courante du panneau.
Charge admise par boucle : 900 kg en diamètre 8 ; (coeff.8 par rap-
La jonction verticale entre panneau est réalisée bout à bout. Lorsque
port à la rupture). Les cablettes sont utilisées pour le démoulage et
l'étanchéité à l'eau des panneaux, formant habillage et pare pluie,
manutention sur site.
n'est pas requise, les rives verticales des panneaux sont planes. Une
bavette de drainage de rejet vers l'extérieur pourra être disposée dans La pose se fait au moyen d'inserts (douilles filetées diamètre 14 mm
la lame d'air tous les deux niveaux ou tous les 5 à 7 m environ. minimum, inserts spéciaux, platines) calculée avec un coefficient de
sécurité d'au moins 6 par rapport à la rupture pour levage avec élingue
Pour réaliser l'étanchéité à l'eau du joint vertical entre panneaux, un
aux droits des fixations des panneaux.
système à glissières et languettes en PVC est mis en œuvre dans les
rives verticales des panneaux.
En variante, une chambre de décompression est moulée dans les rives
verticales des panneaux ; la mise en œuvre d'un mastic élastomère de 4. Fabrication et Contrôle
1ère catégorie type SIKAFLEX 1A-R sur fond de joint en polyéthylène à
cellule fermée type SIKA permet alors de réaliser l'étanchéité à l'eau
4.1 Moyens de fabrication
du joint vertical entre panneaux.
La fabrication est réalisée par la société PARTNER ENGINEERING dans
La nervure de rive verticale peut être profilée pour la formation, avec
son atelier situé 11, Rue du Commerce à 51350 CORMONTREUIL. Ce
un mastic élastomère de 1ère catégorie type SIKAFLEX 1A-R sur fond
local est fermé, couvert, chauffé et comprend les principaux moyens
de joint en polyéthylène à cellule fermée type SIKA, du joint d'étan-
de fabrication suivants :
chéité au raccordement entre le panneau et le gros-œuvre ou l'exis-
tant. • aire de stockage des matières premières conditionnées en sacs,
bidons et caisses : fibre de verre, polymère, adjuvants, sable, ci-
Les baies pour menuiserie sont encadrées par des nervures, formant
ment, (les ciments et sables livrés en vrac sont stockés dans des
appuis, tableaux et linteaux, qui sont en C.C.V. généralement profilés
silos extérieurs).
sur bloc de polystyrène ; la nervure formant appui intègre une forme
de rejingot. • matériel de pesage dont balance de précision et récipients gradués
pour le dosage en fibre, polymère, adjuvants et eau.
Les menuiseries sont rapportées postérieurement. La lame d'air située
entre le panneau et le mur existant étant ventilée, l'étanchéité à l'air • malaxeur vertical de capacité 120 kg.
de la menuiserie doit être réalisée au niveau du mur existant. • trémies d'attente et pompes électriques réglables type DIPRO pour
Différentes finitions du revêtement extérieur sont possibles : le premix.
• suivant la composition du mortier C.C.V. : couleur grise (sable blanc • rouleaux ébulleurs en plastique crantés ou métalliques, de dimen-
et ciment gris) ou ton pierre (sable ocre et ciment blanc). sions et formes variées.
• avec adjonction de colorants : teintes pastels ou plus vives (l'emploi • tables fixes de projection, la face coffrante des moules est toujours
de colorants est néanmoins proscrit lorsqu'une uniformité de teinte étanche et très soignée, elle peut être en bois, acier, polyuréthanne,
est exigée). silicone, C.C.V., polyester, polystyrène ou plastique thermoformé.
• aspect lisse ou structuré reproduisant les détails du moule. • tolérances sur les moules :
• traitement de surface par sablage léger, ou acidage. - longueur, largeur + ou 3 mm,
• parement peint (peinture pour support béton ou revêtement plas- - épaisseur 0, + 2 mm,
tique épais ou ragréage macrometrique) en usine ou à peindre sur - différence de longueur des diagonales + ou 4 mm,
chantier.
- rectitudes des jouées + ou 3 mm
3.2 Acrotère - planéité du fond de moule, écart inférieur à 2 mm sous une règle
de 2 m.
Les éléments de panneau précédents sont complétés, pour permettre
une composition architecturale d'ensemble de la façade, par des élé- • portique roulant de capacité de 1,4 t pour le démoulage et la manu-
ments d’acrotère constitués selon le même principe que les éléments tention des panneaux vers les aires de séchage, finition et stockage.
de panneau. • aérothermes à air chaud et bâches en polyane posées sur les élé-
Dans toutes les configurations l'acrotère est coiffé par une couvertine ments en C.C.V. pour maintenir une atmosphère humide durant le
métallique pour garantir l'étanchéité à l'eau du joint horizontal sépa- durcissement.
rant les panneaux adjacents. • aire de finition avec chevalets.

3.3 Corniches, bandeaux (modénatures) • aire de stockage pour stockage à plat, sur champs ou en râteliers
suivant la forme des panneaux.
Les éléments de panneau précédents sont complétés, pour permettre
une composition architecturale d'ensemble de la façade, par des élé- • Laboratoire pour contrôles et essais sur matériau C.C.V. frais (me-
ments de modénatures de façades (corniches, bandeaux, brises so- sure d'affaissement du mortier frais, pesée des adjuvants, four de
leil..) constitués d'une coque en C.C.V. séchage) et durci (test de flexion machine LYODS INSTRUMENTS)
suivant les normes NF EN 1170-1 à 5
Concernant la corniche, elle est liaisonnée par deux tympans en
CCV situé au 1/5 de la longueur. A l’arrière de ces tympans sont scel- 4.2 Chronologie de fabrication
lés des douilles de type DEMU-VEMO 995G de chez Halfen.
Après préparation et contrôle de la qualité du moule, les opérations de
Des profilés métalliques en forme d'omégas avec trous oblongs sont fabrication se déroulent de la façon suivante, la face extérieure du
fixés à la structure en béton par des chevilles métalliques à expansion panneau étant en fond de moule :
par vissage.
La modénature est ensuite boulonnée sur l’oméga par l’intermédiaire 4.21 Projection premix
de sa douille scellée, elle est bloquée par un écrou accompagné par • application d'une couche d'impression en mortier avec 1 % de fibre
une rondelle AZ éventail que sur une seule douille de façon à per- (gel coat de 2 mm)
mettre la libre dilatation sur le trou oblong du deuxième oméga.
• projection du C.C.V. en couches de 18 mm d'épaisseur, jusqu'à
Les corniches sont protégées par une couvertine métallique mise en l'épaisseur requise.
œuvre sur un support en bois traité ou de type CTBX est complétée
• après chaque passe, contrôle de l'épaisseur avec une jauge calibrée.
par une tôle alu faisant office de couvertine.
• staffage de l’arrière des pièces.
Les éléments de bandeau ne dépassant pas la cote 300*300mm sont
constitués d’une coque en C.C.V. et liaisonnés par deux tympans en • réalisation des nervures :
CCV situés au 1/5 de la longueur. A l’arrière de ces tympans sont - massives par projection en sur-épaisseur de C.C.V.
scellés des douilles de type DEMU-VEMO dans lesquelles des tiges

6 16/11-621
- creuses par mise en place, suivant les prescriptions de l'étude, agrafée sur la palette. Cette fiche sera gardée en archive pour contrôle
des formes en polystyrène prédécoupées puis projection du C.C.V. en cas de réclamation.
sur la face postérieure et sur les côtés de la forme en vérifiant les Enregistrement des pièces fabriquées au jour le jour sur le support
épaisseurs, notamment au sommet de la nervure. Informatique, permettant ainsi de contrôler et de rapprocher les éti-
• mise en place des éléments de fixation et de manutention par enro- quettes qui sont exploitées.
bage de C.C.V. projeté puis roulé, ou par coulage de C.C.V. prémé- Un plan de fabrication par pièce, qui sert également de plan pour le
langé et compacté. coffrage et le contrôle, le lendemain de la fabrication, a été mis en
• finition, si nécessaire, des surfaces roulées par lissage à la truelle. place.
• lorsqu'il n'est pas possible de remplir parfaitement certaines petites Le chef d'atelier coche en jaune fluo directement sur le plan de calepi-
moulures ou cavités par projection, celles-ci sont remplies manuel- nage (façade en élévation pour panneaux, vue en plan pour modéna-
lement de pré mélange comprimé à la main, tures de façade), chaque jour, les pièces fabriquées. Ce système
• protection du panneau en C.C.V. par bâchage pour éviter la déshy- permet d'avoir une vision d'ensemble des pièces déjà fabriquées et
dratation du mortier. restantes à fabriquer.

• le jour suivant, démoulage au moyen du pont roulant équipé, si Le Bureau d'Etudes indique par une croix sur la pièce du plan de fabri-
nécessaire, d'un plafonnier ou d’un engin de levage. cation de tous les plans qui ont été diffusés.

• stockage pendant deux jours minimum, à l'intérieur de l'usine pour Chaque pièce livrée sont stabilossées en rose fluo sur les plans de
continuer la cure du C.C.V., en prenant toutes les précautions né- calepinage, en bleu pour les pièces posées.
cessaires pour éviter les déformations.
• finition des panneaux : repérage, ébavurage, finition de surface et 5. Mise en œuvre
contrôle de qualité.
La mise en œuvre est effectuée par le titulaire de l'Avis ou par une
• stockage des panneaux, éventuellement sur l'aire de stockage exté- entreprise spécialisée sachant justifier dans ses références de la pose
rieure, pendant 12 jours minimum avant chargement sur camion d’éléments en CCV.
pour livraison.
Avant le démarrage de la pose, les supports, constitués par la struc-
4.22 Prémix coulé vibré ture porteuse en béton, ou en maçonnerie de blocs en béton pleins ou
creux, sont réceptionnés afin d'en assurer la compatibilité avec les
• le moule est positionné sur la table vibrante avec son contre moule. tolérances de réglage des fixations.
• le C.C.V. est coulé dans le moule en même temps que celui ci est Le déchargement sur le chantier est réalisé par l'entreprise de pose.
vibré. Lorsque que les panneaux ne peuvent pas être directement mis en
• mise en place des éléments de fixation et de manutention une fois le œuvre, ils sont stockés sur une aire aménagée à cet effet.
moule rempli. Le stockage des palettes et panneaux doit se faire sur une surface
• finition, si nécessaire, des surfaces visibles par lissage à la truelle. plane de type "enrobés" et non sur une surface irrégulière. La mise en
place d'une protection (bâche...) sur les panneaux une fois à même le
• protection du panneau en C.C.V. par bâchage pour éviter la déshy-
sol est préconisée. Il est impératif de respecter l'appui du 1/5 ième de
dratation du mortier.
la longueur. Le stockage doit se faire sur cales à bulles si le panneau
• le jour suivant, démoulage du contre moule et de la pièce CCV au est posé sur la surface vue.
moyen du pont roulant équipé, si nécessaire, d'un plafonnier ou d’un
Suivant les moyens du chantier et les dimensions des panneaux, le
engin de levage.
montage peut se faire à l'aide de la grue de chantier, d'une grue mo-
• stockage pendant deux jours minimum, à l'intérieur de l'usine pour bile légère, d'un treuil sur terrasse, d'un chariot élévateur ou à la
continuer la cure du C.C.V., en prenant toutes les précautions né- main.
cessaires pour éviter les déformations.
• finition des panneaux : repérage, ébavurage, finition de surface et 5.1 Chronologie de mise en œuvre
contrôle de qualité. Le personnel travaille de l'extérieur et suivant les dimensions des
• stockage des panneaux, éventuellement sur l'aire de stockage exté- panneaux, soit sur un échafaudage de pied, soit sur un échafaudage
rieure, pendant 12 jours minimum avant chargement sur camion volant, soit sur une nacelle mobile, en respectant les règles de sécurité
pour livraison. inhérentes à ces types d'échafaudages.
Le C.C.V. et le processus de fabrication font l'objet de procédures Après la mise en place d'un échafaudage extérieur au bâtiment (écha-
d'autocontrôle : faudage fixe ou volant, nacelle), les panneaux sont posés selon la
méthode suivante :
• contrôle des approvisionnements.
• A partir du NGF, traçage sur la façade suivant plan de calepinage
• contrôle des moules :
des panneaux et plan d’implantation des fixations pour percement
- avant une première projection : dimensions, planéité, équerrage, du support.
état de surface.
• Pose des équerres basses (2 par panneau) sur l'ossature porteuse
- avant chaque projection : présence (nombre) et implantation des au moyen de rails, chevilles mécaniques, chevilles chimiques ou
inserts et réservations. boulons, et réglés en alignement, écartement en altitude au moyen
• autocontrôle sur C.C.V. avant chaque démarrage de production et des trous oblongs et de cales (jeu de + ou - 15 mm).
par demi-journée : • Les panneaux sont alors amenés au-dessus des équerres formant
- calibrage des débits de fibre et de mortier et comparaison jour- goujons, recouvert d’une cale néoprène et descendus à leur empla-
nalière des consommations théoriques et réelles de fibre et de cement définitif. Ils peuvent translater latéralement librement sur
mortier. l’équerre de façon à bien aligner le panneau.
- consistance de la matrice sur mortier frais. • Ils sont maintenus en tête provisoirement par les élingues boulon-
nées sur les douilles de levage prévues à cet effet.
- teneur en fibre par prélèvement de mortier frais.
• Concernant la fixation en tête de panneau, le panneau étant déjà
• contrôle sur panneaux en continu pendant la fabrication : réglé en alignement et en altitude, il est important de bien distin-
- épaisseurs de projection, enrobage d'inserts, puis au démoulage guer la fonction de l’équerre de fixation supérieure qui permet de
état de surface et conformité aux plans de fabrication. réaliser un réglage fin de l’aplomb du panneau et, celui du plat de
- contrôle sur panneaux finis avant chargement pour livraison : état fixation qui liaisonne l’équerre fixée au support avec le panneau ; ce
de surface du parement et couleur. plat devra être bien placé dans l’axe de ces trous oblongs de façon à
permettre une libre dilatation des panneaux de part et d’autre de
- contrôles, après maturation à 28 jours, sur échantillons réalisés celui-ci.
hebdomadairement : module de rupture (MDR), limite de propor-
tionnalité (LDP) et module d'élasticité (E), lesquelles doivent cor- • Une fois le panneau fixé en tête sur les douilles de fixation, décro-
respondre aux valeurs du tableau1 en annexe. chage des moyens de manutention.
La pose des éléments d'allège, corniches ou de modénatures diverses
4.3 Contrôle des pièces fabriquées peut être réalisée selon le processus répétitif particulier suivant :
Un contrôle des pièces fabriquées est réalisé en tenant compte des • Traçage sur la façade du niveau (bleu) pour implantation des che-
tolérances dimensionnelles sur toutes les pièces. Une confirmation du villes mécaniques.
contrôle est indiquée sur l’arrière de la pièce. • Vérification de la longueur de la corniche et de l’axe des tympans de
Le plan de fabrication est préparé avec deux étiquettes (une jaune et fixation, et reproduction pour chaque corniche de ces cotes sur la
une rouge). L'étiquette jaune est destinée à rester sur la pièce fabri- façade, de façon à situer précisément l’emplacement des chevilles.
quée. L'étiquette rouge est arrachée avant la palettisation et, est • Fixation des 2 chevilles par tamponnage dans le support béton.
exploitée pour vérification informatique de la référence sur le fichier de
production et préparation d'une fiche de nomenclature destinée à être • Pose des cales plastiques sur la cheville.

16/11-621 7
• Pose de l’Omega par l’intermédiaire des deux trous oblongs. 6.2 Joints entre panneaux et jeu des fixations
• Boulonnage des deux chevilles pour leur expansion grâce à l’écrou Les variations dimensionnelles extrêmes dues à la composition la plus
• Boulonnage du boulon dans la douille scellée dans le tympan de défavorable de la fraction de retrait irréversible et des variations de
fixation de la corniche. Ne pas oublier de positionner les rondelles température et d'humidité par rapport à la situation au moment de la
et de boulonner le contre-écrou, ceci pour les deux tympans de fixa- pose, sont prises égales à + 1.5 mm/m et - 2,0 mm/m pour le calcul
tion. de la largeur des joints entre panneaux et la liberté de jeu des at-
taches et des réglages. Dans ces conditions, la largeur de joint est en
• Pose de la corniche par l’enquillage des boulons par le haut, la
générale prise égale à 15mm.
rondelle se trouvant à l’intérieur de l’équerre.
Pour le cas où la composition PARTNER 1 est utilisée et du fait du bon
• Réglage de l’écrou pour alignement de la corniche
comportement de celle-ci par rapport aux variations dimensionnelles
La pose des bandeaux fixés chimiquement peut-être réalisée selon le entre états conventionnels une largeur de joint de 10 mm peut être
processus répétitif particulier suivant : prise en compte.
• mise en place d'étaiement provisoire (calage sur une ossature por-
teuse). 6.3 Aspect extérieur
• Traçage sur la façade du niveau (bleu) pour implantation des trous • sans traitement de surface, le parement extérieur du panneau peut
pour la fixation chimique. être soit parfaitement lisse, soit légèrement granité (peau d'orange)
soit rustiqué, strié, décoré au moyen de peaux de coffrage en élas-
• Vérification de la longueur de la corniche et de l’axe des fixations, et
tomère,
reproduction pour chaque bandeau de ces cotes sur la façade, de
façon à situer précisément l’emplacement des chevilles. • la couleur peut être grise, blanche (ciment blanc), colorée (teintes
pastels, ocres, jaunes, roses au moyen de sables) ou colorée au
• Mise en place « à blanc » du bandeau pour la détermination du
moyen de pigments chimiques,
calage (cales fourchettes)
• le parement peut être revêtu de peinture ou hydrofuge ou ragréage
• Mise en place de la résine chimique après dépoussiérage des trous.
macrometrique type PROTEC HDL DE chez PIERI.
• Pose du bandeau après avoir boulonné les tiges derrière le bandeau
prenant appui sur l’étaie provisoire le temps de prise de la résine. 6.4 Conditions d'exploitation du procédé
• Vérification avec l’aide d’une règle métallique et d’un niveau ou Les panneaux sont fabriqués par le titulaire de l'Avis.
l’aide d’un laser pour le bon alignement du bandeau.
La mise ne œuvre est effectuée soit par le titulaire de l'Avis, soit par
des entreprises agréées par le titulaire de l'Avis qui leur fournit un
5.2 Mise en œuvre des joints
cahier des charges de montage et met à leur disposition, sur leur
Lorsque l'étanchéité à l'eau des panneaux, formant habillage et pare demande, des possibilités de formation du personnel.
pluie, n'est pas requise (cas courant en réhabilitation d'ouvrage), les
Le dimensionnement des panneaux ainsi que l'organisation de la liai-
rives verticales des panneaux sont planes. La jonction verticale entre
son avec la structure sont réalisés conformément au présent dossier,
panneau est réalisée bout à bout. Une bavette de drainage et rejet de
par le Bureau d'Etudes intégré au titulaire.
l'eau vers l'extérieur pourra être disposée dans la lame d'air tous les
deux niveaux d'étage ou tous les 5 à 7 m environ.
Lorsque l'étanchéité à l'eau des panneaux est requise, en fonction de
la conception du joint vertical entre panneaux, un profilé rigide de
B. Résultats expérimentaux
languette est glissé entre les glissières scellées dans les rives latérales • Evaluation technique du Composite Ciment Verre NEG ARG exami-
des panneaux adjacents ou bien, après mise en œuvre du fond de joint née par le Groupe Spécialisé n°1 de la Commission chargée de for-
mastic élastomère de 1ère catégorie label SNJF classe E25, à l'exté- muler les Avis techniques en date du 20 septembre 1999
rieur de la chambre de décompression formée par une cannelure
• Rapport d'essais CSTB n °EEM 10 26025420A concernant la projec-
ménagée dans chacune des rives latérales du panneau, le mastic est
tion premix PARTNER 1 avec fibre CEMFIL.
appliqué entre les rives latérales des panneaux adjacents.
• Rapport d'essais CSTB n° EEM 10 26025420B concernant le coulé
Lorsque les joints verticaux d'étanchéité à l'eau ne se recouvrent pas
vibré PARTNER 1 avec fibre CEMFIL
en "tuile" dans l'épaisseur du rejingot, une bavette de rejet d'eau en
bitume armé TV VV 50 de 30 cm de longueur, est collée sur le rejingot
et la rive extérieure d'un panneau, de part et d'autre du joint vertical,
à l'intersection des joints de panneaux. C. Références d’emploi
Depuis la formulation de l’Avis Technique 1/03-798, la société
6. Calculs et dimensionnement PARTNER ENGINEERING a produit des éléments PARTNER-FACADES-
CCV2011 pour environ 140 chantiers dont les derniers et les plus
Les calculs et dimensionnement sont conduits en appliquant les mé- représentatifs sont :
thodes de calcul de la résistance des matériaux avec l'hypothèse de
comportement du C.C.V. en tant que matériau isotrope et élastique PANNEAUX
linéaire. • - ONCOLOGIE HOPITAL SUD (SALOUERL 80)

6.1 Hypothèse de calcul • - Centre Périnatal de KREMLIN BICETRE (LE KREMLIN BICETRE

Les efforts à prendre en compte sont : • 94)

• ceux liés aux contraintes particulières du cahier des charges du • - VILLIOT RAPPEE (MANTES LA JOLIE 78)
chantier.
CORNICHES BANDEAUX
• le poids propre du panneau, calculé avec une densité moyenne du
• - Temple BOUDDHISTE (ROQUEREDONDE 34)
C.C.V. de 1,75 et de ses équipements (menuiseries, volets...).
• - Clinique PAUL PICQUET (SENS 89)
• la pression du vent et le poids de la neige conformément aux hypo-
thèses de calcul fournies dans le cadre du chantier. • - AEROPORT DE PARIS SATELLITE 4 (ROISSY 95)
• les contraintes engendrées par le démoulage, la manutention et le PLAQUES (inferieures à 3 m2)
transport.
• - Boulevard EXELMANS/Boulevard MURAT (PARIS 16ème)
• Pour les éléments linéaires, le cas de charge accidentelle de
l’application d’une charge ponctuelle de 150 daN sur les parties de • - HALLES AUX FARINES (PARIS 13ème)
l’élément susceptibles de pouvoir être utilisées comme appui. • - MEDIATHEQUE (ROUEN 76)
Les contraintes admissibles à considérer lors des calculs de dimension-
nement sont, selon la composition de C.C.V. mise en œuvre, celles
définies dans l'Avis Technique ci-avant.
Les flèches de calcul admissibles sont limitées au maximum à
1/360ème de la portée.
Les flèches doivent être évaluées avec un module d'élasticité de :
• 15000 MPa, pour les charges de courte durée d'application.
• 5000 MPa, pour les charges de longue durée d'application (charges
et surcharge permanentes) ; cette valeur de module intégrant les
effets du fluage du matériau.

8 16/11-621
Tableau et figures du Dossier Technique
Tableau 1 – COMPOSITION DES COMPOSITES CIMENT-VERRE

Technique de fabrication PREMIX PROJETE COULE VIBRE

Composition PARTNER 1 NEG PARTNER 1


Formule de base (kg)
Ciment CPA CEM I 42.5 ou CEM I 52.5 50 50 50
Sable Silicieux 42 50 42
Addition minérale 8 8
Fibre 3(1) (2,5%) 3,8 (2)
(3%) 3(1) (2,5%)
(3) (3)
Polymère (extrait sec) 3,3 3,3 3,3
Fluidifiant 1,5 0,5 2
Eau 12 14,7 10
Masse totale 122,5 126 121
S/C 1 1 1
E/C 0,24 0,29 0,2
Masse volumique séche (kg/dm3) 1,71 2,02 1,71

Résistance à la flexion (Mpa)


à 28 jours
LDP 12,5 6,9 11,3
MDR 14,0 7,4 12,2
à long terme
LDP 8,7 10,2 8,7
MDR 10,9 10,2 10,4

Allongement à rupture en flexion (‰)


à 28 jours 3 1,9 1,3
à long terme 0,6 0,6 0,6
Module d'élasticité (Mpa)
à 28 jours 18500 15000 17000
à long terme 21000 19000 20500
Retrait (mm/m) 0,54 1,21 0,52
Variation dimensionnelle (mm/m) 0,45 0,62 0,43

Dilatation thermique (m/m)/°c 10 à 15 x 10-6 10 à 15 x 10-6 10 à 15 x 10-6


Absorption d'eau après 24 h (%) 8,04 4,35 7,70
Absorption d'eau après 7 jours (%) 8,78 5,56 8,43
Porosité accessible à l'eau (%) 13,0 - 13,2

(1) fibre AR Cem-FIL 62


(2) fibre NEG ACS 13 H-901 X
(3) polymère Rhom and Haas Primal CM 330 FT
(4) polymère Rhom and Primal 330 DF ou polyure FT

16/11-621 9
2000
400 1200 400
100
A B 55 5 40
Douille M12 Douille M12 100 30
Boucle de Boucle de
15 60 5

60
35 30
57

57
noyée Levage noyée Levage noyée noyée

60

60
Douille M12

100

5
45
5
8

5
30

2000
100 1800 100

55

35
100
85

5
Douille M12 Douille M12

5
1265
Vue Arriere

15
Profil Rail Profil Rail
P71 CNO
Vue de Dessus P71 CNO

45
15
20 15

100
190
2701
2765

2700

2700
15

45
1435

100 100

15
38 15
30

10 15 48
15
59

59

35 120 35
100

100

36
25

30

59
25 5
95 95 10 54
5

30 400 41 54
100 31 5
A B

Figure 1 – Exemple de panneau type

10 16/11-621
Figure 2 – Coupe horizontale sur Fixation Haute de Panneau (1/3)

16/11-621 11
Figure 3 – Coupe horizontale sur Fixation Haute de Panneau (2/3)

12 16/11-621
Figure 4 – Coupe horizontale sur Fixation Haute de Panneau (3/3)

16/11-621 13
Figure 5 – Coupe sur principe d'étanchéité entre panneaux

14 16/11-621
Figure 6 – Coupes horizontales sur fixation

16/11-621 15
Figure 7 – Coupes verticales sur fixation

16 16/11-621
70
24 22 24 2
R5
15
20 55555 60
40
5

40
30

70
25
35

R7
5
5

5 12 5
24 6 5 10 23 14 23
45
R5

70
5

Figure 8 – Détails des éléments de fixation

16/11-621 17
Figure 9 – Détails sur menuiserie en réhabilitation

18 16/11-621
Figure 10 – Détails sur menuiserie au nu extérieur

16/11-621 19
441
500
Vue fond de moule sur Corniche

410

58
400 1200 400 25

2000 25

30
470
Vue de dessus

Pente
90

20
500
410

140 360

500

Coupe TYPE sur Corniche


400 10 400

Vue de dessus
Principe Degraissage Recouvrement

Figure 11 – Détails sur corniche

20 16/11-621
Pente

Pente

Coupe TYPE sur Bandeau

Vue de dessus
Principe Degraissage Recouvrement

Figure 12 – Détails sur bandeau

16/11-621 21

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