Enr Primaire Secondaire Finale

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Energie primaire, secondaire, finale et utile

On peut classer les énergies dans 4 catégories :


1. Énergie primaire :
Énergie disponible sur la terre  dans l'état où elle est extraite avant toute transformation.
Ces énergies sont classées de la manière suivante :
● Les énergies fossiles : pétrole, gaz naturel, charbon.
● L'énergie nucléaire :   uranium
● Les énergies renouvelables : hydraulique, éolien, solaire …
2. Énergie secondaire :
Énergie issue de la transformation de l'énergie primaire. C'est sous cette forme qu'elle se présente en sortie
d'usine ou de centrale électrique.
Du pétrole, on extrait l'essence, le fioul, le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié).
L'électricité est une énergie secondaire fabriquée à l'aide d'énergie primaire.
La tension électrique en sortie de centrale est de 20 000v. Pour le transport, afin de limiter les pertes par
échauffement des conducteurs, la tension est portée à 400 000v.
3. Énergie finale :
L'énergie secondaire est transportée et distribuée à l'utilisateur. On l'appelle désormais énergie finale.
Exemples :
● Tension électrique 230V.
● Fioul disponible dans une cuve de 5000 litres.
● Essence à la pompe.
● Gaz de ville.
4. Énergie utile :
L'énergie utile est l'énergie dont dispose le consommateur après conversion de l'énergie finale.
Exemples :
● Énergie mécanique pour le transport automobile.
● Énergie lumineuse pour l’éclairage.
● Énergie thermique pour le chauffage des habitations.
● Cuisson des aliments avec le gaz.

De l'énergie primaire à l'énergie finale


Les opérations de conversion et transport de l'énergie donnant toujours lieu à des pertes diverses, l'énergie
finale est toujours plus faible que l'énergie primaire.
La différence peut être faible pour l'industrie des hydrocarbures par exemple, dont le rendement est dans
certains cas proche de 1 (p. ex., pour une tonne brulée dans un moteur d'automobile, on n'a eu besoin
d'extraire qu'à peine plus d'une tonne d'un puits de pétrole saoudien ; ce n'est néanmoins pas le cas pour les
gisements offshore profonds, les pétroles lourds, le gaz de schiste voire les bitumes canadiens dont le
rendement de production peut être le facteur limitant leur exploitabilité - indépendamment du prix).
En revanche, la différence est très importante si ce carburant est converti en énergie mécanique (puis
éventuellement électrique), puisque le rendement de ce processus est au maximum de l'ordre de 40 % (p. ex.,
pour 1 TEP sous forme d'électricité consommée chez soi, le producteur a brulé 2,5 TEP dans sa centrale à
charbon, type de centrale actuellement le plus répandu dans le monde). Dans le cas d'une électricité produite
1
directement (hydroélectricité, photovoltaïque, géothermique...), la conversion en énergie primaire pertinente
est fonction du contexte et le coefficient de conversion utilisé doit être indiqué : pour comptabiliser la
production d'une centrale hydroélectrique, on peut convertir directement les kWh en TEP selon l'équivalence
physique en énergie 11 630 kWh = 1 TEP ; mais si l'on se pose la question « combien de centrales à charbon
cette centrale hydroélectrique peut-elle remplacer ? », alors il faut multiplier par 2,5.

Consommation mondiale de l’énergie


Les réserves mondiales prouvées d'énergies non renouvelables (fossiles et uranium + thorium) pouvaient
être estimées en 2016 à 1 067 milliards de tonne d'équivalent pétrole (tep), soit 90 ans de production au
rythme actuel. Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 51 ans pour le pétrole, 53 ans pour le gaz
naturel, 153 ans pour le charbon, 85 ans pour l'uranium.

La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2016, selon BP (une compagnie anglaise de


recherche, d'extraction, de raffinage et de vente de pétrole)., de 13 276 Mtep, en progression de 18 % depuis
2006 ; elle se répartissait en 33,0 % de pétrole, 27,5 % de charbon, 24,2 % de gaz naturel, 4,5 % de nucléaire
et 10,7 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,9 %, éolien 1,6 %, biomasse et géothermie 1,0 %,
biocarburants 0,6 %, solaire 0,6 %).

La consommation finale énergétique mondiale s'élevait en 2015, selon l'Agence internationale de l'énergie,


à 9 384 Mtep, dont 19 % sous forme d'électricité. Sa répartition par secteur était : industrie 29 %, transports
29 %, résidentiel  (logement des ménages)  22 %, tertiaire (activités de service : commerces, bureaux...)
8 %, agriculture et pêche 2 %, usages non énergétiques (chimie, etc.) 9 %.

Classement des énergies primaires


Au niveau de la production et de la consommation, les différentes formes d'énergie primaire peuvent se
classer de la façon suivante :
2
 Énergies fossiles
 Pétrole
 Gaz naturel
 Charbon
 Énergie nucléaire
 Uranium
 Énergies renouvelables
 Énergies renouvelables dites de haute enthalpie (haut potentiel énergétique)
 Énergie hydroélectrique
 Énergie éolienne
 Énergie solaire photovoltaïque
 Énergies renouvelables thermiques
 Biomasse
 Bois de chauffage, résidus de bois et de récoltes
 Biogaz
 Biocarburants
 Déchets (peuvent contenir de la biomasse)
 Géothermie
 Énergie solaire thermique
 Énergie thermique récupérée dans l'air, l'eau, le sol, etc. par pompe à chaleur.

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