El Ghemmaz - Abdelmjid.smz7643
El Ghemmaz - Abdelmjid.smz7643
El Ghemmaz - Abdelmjid.smz7643
Contact : [email protected]
LIENS
DE METZ
UNTVERSITE
INSTITUT DE PIIYSIQUE - ELECTRONIQIIE ET DE CHIMIE
THESE
EN PTTYSIQUE
par
se]osïS
Abdelmjid EL GHEMMAZ
*læ
s/ru
CONTRIBUTION A L'ETUDE DES PROPRIETES OPTIQUES
DES METAUX LIQUIDES PAR ELLIPSOMETRIE SPECTROSCOPIQUE
Soutenuele 17 décembre1996
JURY
- à C. Louis, ingénieur C.N.A.M, pour son aide en informatique, ses remarqueset ses
encouragements.
-à J. Lopez et J.C. Humbert, techniciens,pour I'aide qu'ils m'ont apportée, pour leurs
Je remercie égalament :
- N. Stein et A. En*naciri. Ils ont partagé mes journnées au laboratoire qui auraient
- A. Makradi et A. Yazi pour leur aide précieuseet leur soutien moral qui ne m'ont
jamais fait défaut.
Enfin, à tous mes collèguesde I'IPC, qui ont su me stimuler et encourager tout au long
de mes études.
T.|BLE DES MATIÈRES
Introduction
7
1.1 Éléments de la théorie électromagnétique
I
1.1.1 Equations de Maxwell
9
7.7.2 Constantediélectriqueet conductivitéoptique
11
1.1.3 Déterminationdirecte des indicesoptiques
13
1.L4 Coefficientde réflexionet d'absorption
17
1.1.5 Profondeurde pénétration.Effet de peau
19
I.2 Théorie électroniqueclassique
20
1.2.7 Absorption et dispersiondans les diélectriques
Dispelsionet indice de réfraction
22
il2.2
25
\.2.3 Modèle de I'électronlibre
28
1 . 3 Transitions interbandes. Transitions intrabandes
28
1 . 4 Theorie électroniquequantique
28
1.4.7 Modèle de Sommerfeld
' 32
I.4.2 Equation de Boltzmann et theorie linéaire du transport électronique
36
1.4.3 Calcul de Ia conductivitéoptique
38
1.4.4 Calcul du temps de relaxation
k et k' 39
1.4.5 Elément de matrice du potentiel diffusant entre les états
40
1 . 5 Cor-rection de la theorie de Ziman
47
1.5.1 Niveaux d'énergie
44
1.5.2 Conductivité et temps de relaxation '
IJ
D mlDrn
TABLE DES MATIERES
1.6 Conclusion 47
2 ELLTpSOVTÉrnrp SPECTROSCOPTQUE 49
2.7 Introduction 49
2.2 Principes de base de I'ellipsométrie 50
2 . 3 Calcul des indicesoptiquesen fonction des anglesellipsométriques 52
2.4 Différents types d'ellipsomètres 53
2.4.1 L'ellipsométrieà annulation (ou zéro) 54
56
2 . 5 Description de I'ellipsomètrespectroscopiqueà polariseur tournant . 59
2 . 6 Procédure d'alignement 62
2 . 7 Exi:ressiondu flux lumineux reçu par le détecteur 63
2.7.1 Détermination des anglesellipsométriques 67
2.7.2 Tfaitementdu signal 68
2.7.3 Mesuredes coefficientsde Fourier du signal 70
2 . 8 Ctrlibragede I'ellipsomètre 77
2 . 9 Elreurs systématiques 72
2.9.7 Matricesperturbation 73
2.9.2 Incertitudessur tan !û et cosA 74
2.9.3 Erreursd'azimut 76
2.9.4 Les imperfectionsdes élémentsoptiques : erreurs d'ellipticité 77
2.9.5 Autres erreurs systématiques: les fenêtres 79
2 . r 0Erreurs aléatoires 83
2.10.1 Erreurs duent à la statique du comptage 83
2.10.2 Erreur aléatoiredue au polariseur 84
2.10.3 Erreur aléatoiredue à I'analyseur 84
2.11 Différentescausesd'erreurs 85
2.II.I Ouverture du faisceau 85
2.11.2 Déviation du faisceaupar le polariseur 85
2.II.3 Biréfringenceparasite 85
2.12 Conclusion 86
TABLE DES MATIERES
s RÉsuLTATs ET rNTERpnÉr.lrroxs 87
Annexe A 131
Annexe B L49
références l_61
Ce travail a été effectué dans le Laboratoire de Physique des Liquides et des Interfaces
(L.P.L.I), au sein du groupe d'optique.
o pouvoir être utilisée sur des échantillonsse trouvant dans des atmosphèrestrès variées,
de
L'ellipsométrie est une technique optique d'analyse de surface baséesur la mesure
D'après
changementd'état de polarisation de la lumière aprèsréflexionsur la surfaceétudiee.
le
ces mesureson peut calculer, si on disposed'un modèle approprié, I'indice de réfraction,
qui satisfait à tous
coefficientd'absorption, et l'épaisseurd'une couche. C'est une technique
les critères énumérésci-dessus.
phase, nous
Après avoir poursuivi des expériencesavec I'ellipsomètre à modulation de
permet pas une
avons abondonné cette technique, car la détection synchrone utilisee ne
en fait un des
acquisition rapide. Par contre I'utilisation de technique d'échantillonnage
jugé utile de poursuivre dans cette voie par
ellipsomètresles plus rapides. Nous n'avons pas
numérique'
absenced'infrastructure suffisantedans le domaine de l'électronique
(Analyseur' Polariseur,
Nous avons poursuivi par I'ellipsométrie à élément tournant
polariseur tournant à trois élé-
Compensateur) et notre choix s'est porté sur I'ellipsomètreà
ments.
r la pression de vaPeur.
précédents,
r de réaliser une cellule de mesure qui tienne compte des impératifs
les préoccu-
r d,appliquer Ie d.ispositifà la mesure de I'alliage Sn-Pb, qui s'inscrit dans
industriel évident'
pations du laboratoire (métaux polyvalents) et présenteun intérêt
et quantique des
o dans le premier chapitre, nous rappelons la théorie macloscopique
pour I'interprétation
métaux, ainsi que la justification du modèle théorique employé
de nos résultats exPérimentaux.
nous décrivons
o dans Ie chapitre deux, après avoir rappelé le principe de I'ellipsométrie'
notre ellipsomètre.
à l'étude despropriétés
o enfi.n,dans le troisième chapitre, nous appliquonsI'ellipsométrie
plomb et à I'alliage étain-plomb'
optiques des métaux liquides, notamment à l'étain, au
Chapitre 1
Ie
Nous traitons dans ce chapitre les propriétés optiques dans un métal d'abord dans
cadre de la théorie macroscopique,puis d'un point de vue microscopique'
sous
et par les relations constitutives d.u milieu qui décrivent le comportement de la matière
I'effet du champ :
+
J:oE (1.5)
8 1. PROPRIÉTESOPTIQUESDESMÉTAUX LISUIDES
-+ ----)
D:eE (1.6)
---) -+
B:ltH (1.7)
c: Go pt
Dans le domaine des fréquences optiques, les fréquences du champ sont de I'ordre de
grandeur des fréquencespropres des vibrations électroniquesconduisant à la polarisation
électrique. La constante diélectrique ne sera pas seulementune fonction des propriétés du
milieu mais aussi de la fréquence.
p est nég-
D,autre part, si les milieux étudiés sont conducteurs,la densité de charge
ligeable, c,est-à-direque Ie milieu n'a pas le temps de se polariser.
du milieu à
Les propriétés optiques d'une substancesont déterminéespar la réponse
spectre visible
un champ électromagnétiqueoscillatoire. Dans le domaine des fréquencesdu
(u > I1LaHz), les forces magnétiqueset la polarisation engendréepar Ie champ magnétique
sont très faibles. La réponse est due essentiellementau champ électrique'
û(îJ,,') où 7 est
Une telle réponseest décrite par la conductivité optique complexe
qui est de la
le vecteur d.,ondeassociéà l'électron et r,.rest la pulsation du champ électrique
forme :
(1.12)
----)
de ce champ fait apparaître une densité de courant J qui lui est
propor-
L'application
tionnelle
+ ----+ ----+
J -- ô(k ,a)E ' (1.13)
A2E AE (1.14)
F : - + o - :' vL , 8 ,
" atz at
---+
AE
le terme * traduit I'atténuationde I'onde.
ot
pour une onde monochromatique d.e fréquence angulaire a,l, I'équation d'onde peut être
aÊ aÊ -+
^ ,ê, ,a(Ê
eo a ) f :t r o É +, - i : r-o É t Û ( uE
)' (1.17)
Éléments de Ia théorie éIecttom
--+
AE ?
en posant --TDlr dans l'équation (1.17),il vient :
at
i , ae sê , ( w ) : ' i ' e o u * ô ( o ) , (f i8)
et
ê(a):tt(') -ie2(a)
o2@) : e ot , l ( 1- e i ( o ) ) . (1'2i)
La partie reelle Re û(u) : ot(a) représenteIe courant en phase avec Ie champ éiec-
: ez(u) caractérise
trique, c'est la conductivité optique. La partie imaginaire Im ê(a)
I'absorption de I'onde.
Si I'on consid.èreune onde plane qui se propage dans la direction z, I'équation d'onde
dans un métal liquide qui est donnéepar l'équation (1.14), devient :
a2E* ôE-
,d*"T:#, a2E. (L'22)
est
où E, et la composantedu vecteur champ électrique 7, dont I'expressiondans le vide
donné.epar l'équation (1.12).
1) 1. PROPRIETES _ DESMrîr.n'ux LIQUIDES
_ - _ OPTISUES
ô8,
,;ro(u)E, : - ÔH, ( 1.23)
a,
oEo
-ôH, : (1.24)
At 0z'
:
E, eT,Hn ont pour expressions
où les composantes
E, : Eo ee(ut-T"1 (r,25)
Hu : Hs ei('t-T"1, (1.26)
( i , a e se + o ( a ) ) E s : d , w
e oû ' ( w ) H s (1.27)
d'où :
n : {io, +,1"',
+,'r,}"', ( 1.32)
k - +J,'z,+,,ù}L/'z ( 1.33)
{},-',
Si fi, est écrit sous la forme :
i : 1{tr 1rz ( 1.34)
"-et,
Éléments de Ia théorie éIectrom tique
---+
où la différence d.ephase 7 entre E et H est donnée par :
,^
tan'y : -, (1.35)
n
E,: Eo -
cos(cut : fiss-#' -
cos(wt
"-+ ffl ffl
Hu: Jm -T
Ese-T " cos(ut - r),
Compte tenu de (1.16) on peut écrire l'équation du champ électrique dans le miiieu
conducteur [3, 4] :
? - ( - k -r t\ ,ù,It-Lz\
È :È o
- l) O€ ' " A*'- e-' j (1.36)
"i'(ut-s"h'z)
I
I'expression(i.36) décrit I'onde de pulsation u,rse propageant à la vitesse et s'amortissant
n
suivant Ia loi e-(ik") .
o ù o : 2 w k 1: 4 n L .
cÀ'
et À est la longueur d'onde dans le vide. La grandeur a s'appelle coefficientd'absorption et
1. paopalarnsoprteuEsons vÉrtux LreurDES
s expllme en ?n -.
Le coefficient de réflexion .R qui décrit la partie de la lumière réfléchie par le métal est
cléterminé par la relation :
I,
R: (1.38)
Ii.
pour ( : < 0) le champ électrique est une superposition de I'onde incidente et de I'onde
r'éfractée :
È, : É r"-^t'-11* i r"att-xl. ( 1.40)
Éléments de Ia théorie électrom
È o:È, +È r,
-flEo: Ez - Et
le coefficient de réflexion est donné par le rapport des flux incident et réfléchi :
lE,l2 1- nl h - 7 \ 2+ k 2
R:1pry:lr+al: (1.41)
@+1)2+k2
La dépend.ancedes ind.icesoptiques avec la fréquence, montre qu'elle joue un rôIe
important dans le comportement du milieu, et selon la fréquencedu champ, le milieu peut
être absorbant ou transParent.
Si |a fréquenceest très basse,la valeur approcheede I'indice de réfraction complexeest
n'@)=r# ( 1.42)
d'où
f,(r)-rÆrr*lr, (1.43)
les parties réelle et imaginaire de â sont du même ordre de grandeur, et avec une partie
imaginaire aussi grande, I'ond.e s'amortit rapidement dans le métal. Le milieu est absorbant.
D'après (1.32) et (1.33) on trouve :
or(0)
n:k- ) ( 1.44)
2 ,r,
et par conséquentla valeur approchee du coefficient de réflexion peut se mettre sous la forme
2I (1.45)
,R-1--+
"1.....
R+ AIT:7
T6 1. PR)PRIÉTÉS OPTIQUES DES METAUX LIQUIDES
avec
RN (1.46)
AN (1.47)
Métal Ag Cu Ni Hg
On a vu que les propriétés d'un métal liquide changent avec la fréquence. D'après
l'équation (i.36) on remarque que I'amplitude du champ électrique est atténuée exponen-
tiellement au fur et à mesure de la propagation de I'onde dans le milieu. Cette atténuation
1
:. c'est le
est caractériséepar la distance ô correspondant à un rapport de flux égal à
phénomènede I'effet de peau, et ô est appelé la profondeur de pénétration (ou épaisseurde
peau).
Ê o :É o e-â.
"-t*'
c l2eoc2 ( 1.48)
6-
t: \ " "t(o)'
eoa
cette relation n'est valable que dans le cas où r,.rrest très inférieur à un et s- est aussr
"(0)
très inférieur à un, ce qui correspondà :
uK. 1
T
et
o' (0)
*;-.
"
où r est le temps de relaxation.
cuivre :
A température ord,inaire,la cond.uctivitémesuréeest o :5,76 x 107(CIrn)-l, et le
basse
Donc pour des fréquencesinférieuresà 1012s-1,le cuivre aura le comportement
fréquence.
. Aux hautes fréquences
Ia conductivité d.épendde la fréquenceet la relation (1.48), prend la forme :
c 2esc2 (1.4e)
ô-
kw
"16
si :
La relation locale (1.16) et I'effet de peau normal sont de bonnes approximations,
o Ie libre parcours moyen Lrn est très inférieur à la profondeur de pénétration : L,n K 6,
du
ce qui est le cas des métaux liquides, sauf les monovalents,ou dans le domaine
spectre optique, L* est de I'ordre de 10Â
ousi:
. f < ô où, o1 est Ia vitesse de Fermi. C'est Ie cas des métaux liquides monovalents.
pour des longueursd'onde inférieuresà2,51-r,m,5 n'excèdepas 10Â.
diminue et la profondeur de
euand la fréquence augmenre, la conductivité optique
peau
pénétration devient inférieure au libre parcours moyen desélectrons,on a alors I'effet de
par
anormal, qui fut suggérépour Ia première fois par Pi,ppare[12], et étudié théoriquement
au libre parcours moyen
Reuter eL Sond,hei,rner122].I1 se produit quand ô devient inférieur
des électrons. Dans ce cas , I'approximation dans la relation (1.48) n'est plus valable.
on a
Cependant, pour les métaux liquides, dans le visible et le proche infrarouge'
toujours I'effet Peau normal.
Conclusion
d'onde,
La théorie électromagnétiquenous permet de déterminer,pour chaquelongueur
du
Ies deux constantes optiques n et le. Cette théorie est insuffisante quand on tient compte
phénomènede disPersion.
:
En résumé pour que la théorie électromagnétique soit complète il faudrait
o faire une étude plus détaillee du mécanismede la conduction des électrons libres sous
I'influence d'un champ électrique oscillant de pulsation cu,
Théorie éIectronique classique
Malgré tout cela, la théorie électromagnétiquene peut pas être complètement satis-
faisante et il faut faire intervenir la mécanique quantique pour pouvoir établir un lien entre
Ies propriétés atomiques des métaux et leurs constantesoptiques.
La theorie classiquede la conduction dans les métaux est baséesur les approximations
suivantes :
o (' or n) : N e 2 r (1.51)
Dans la théorie de dispersion,le milieu peut être considérécornme s'il était constitué
d'un grand nombre d'éiectronsmobiles dans un champ extérieur périodique [2' 8].
Selon la théorie de Lorentz les milieux diélectriquescontiennent des électrons liés par
d.esforces quasi-élastiques,et ont donc une fréquenceplopre d'oscillation.
L'équation de mouvementd'un électron de massem placé dans un champ électromag-
nétique sinusoidal d'une onde polariséelinéairement (E "" changepas d,edirection) est du
type :
mù -l m1ù 1-*rf;, : eEo*etut, (i.52)
le troisième membre représenteIa force de rappel supposéela même dans toutes les
directions (proportionnelle au déplacementde l'électron), cas de I'oscillateur isotrope
(la force de rappel est la même dans toutes les directions),
le membre de droite représente la force due au champ électrique extérieur (le champ
local est négligé),
1-
de relaxation.
1 : : représentela constante d'amortissementet r est le temps
T
r : froeittt, ( 1.53)
1.2. Théorie électronique classique 2l
en fonction de E, on trouve :
*E* (1.54)
,20-a2*ia1'
Par définition la densité de courant J est liée à la vitesse de translation des électrons
par la relation :
J:Neù, (1.55)
(1.56)
- i'o2(a)
: ot(w)
û(u) : Yffi ( 1.57)
L'application d'un champ électrique polarise les atomes et crée un moment dipolaire,
proportionnel au champ électrique. La polarisation P est donnéepar :
P:Np:NuE,
Ne2 1 -
P:Ne':#ù-*rEo'"*' (1.60)
N
& ( w ): e s ( 6 ( u )- 1' t)-: "'-, i, (1.61)
rn ufi-stztiwl
û,2@):e@):1f
ry+
esmafi-a'txa1
(1.62)
1. PROPRTETqSoprtQUES OnS tttÉraux LIQUIDES
o .D Ne2 ,3-r2
er (,r) : tt -h:r-r-fi----qgllr ( 1.63)
es rn \afi - a")' Ï a""l'
Ne2
,r(r) 2nle : - ( 1.64)
esm(af;-r')'+u2^r2'
Dr \ , Ne2 1 .,,, ,l
ttr \w l: r -r ----; - r |
--r--i, (1.65)
€Orna6-a' a6-a'
n,@):1*#+ffi (1.66)
En plus, si rz - 1 ( 1, alors :
Théorie éIectron
,2 - I: z t) :2(n - 1),
( n - 1 ) ( r+ (1.67)
et l'équation(1.66)est de la forme:
ù(,):L+#\Afi.**, (1.68)
du milieu, on
Si la fréquence est suffi.samentéloiguee de toute fréquence propre a.rea
peut alors négligera^l par rapport àrt*- rf daor l'équation (1.66),l'indice devient réel et
on est dans une région de transparenceavecune dispersiondonnéepar [4]:
n2@):1*
!#+#-,\ (1.6e)
Dans la région d'absorption o1(c,r)est non nul et a a une valeur maximale pour :
u: uo_,y12. (1.71)
Ne2 / \ Ne2 1
o{a): d\a ) :
2*'Y' 2^.y;'
î, -, a ot
€l:n--k-:t+; €z:2nk -
a0
L paopaÉrns oprteuEs DEsunrd,vx LIIvIDES
I
I
I
I
k
ù
cr
rVe'
%
I
Ndl
--l
4'll
0
o(
Ne2
e I tfurî -
rn'l
et:
n:Il2 (r.72)
f2
k-712 -' r \l ".m- /a-, r 9 (1.73)
è0(,
0
+" _t__
I
I
I
I
II t
I
I
I
I
La conductivité ot@) est de nouveau nulle quandc.' - t.,,o) I et le milieu est trans-
palent.
Drudp supposeque Ie métal est constitué d'un gaz d'électronslibres mobiles entre les ions
qui forment le réseau. Ces électrons sont en équilibre thermique avec les ions. Lorsqu'on
applique un champ électrique constant, les électrons sont accélérésdans la direction du
champ et créent un courant électrique.
En posant 1,ro: 0 dans les équations (1.5S) et (1.63) on en déduit les expressionsde :
N e2 ''t "Y2
or(r) : (1.75)
;Éæ:;4-rro(o),
Ne2 1
er('r) : n2-k2 -1-ï (1.76)
€ s m a ' ï J, ' u ,
. n -
Si I'on considèreun métal parfait dans lequel le libre parcours moyen Lrn et Ie temps
de relaxation r sont infinis, Ie réseaun'échangepas d'énergie avecles électrons et n'absorbe
pas d'énergie associéeau champ électromagnétique. L'expression de I'indice de réfraction
pour un tel métal est obtenue à partir de I'équation (1.65) en posant 1 : 0 on obtient :
^ Ne2
û,"(w)-1- 6-1- (%)' (1.78)
€gmD' a
est absorbant,
- pour u ) ap I'indice de réfraction est reel et le métal devient transparent.
Le modèle de Drud,e-Zenersert de base pour expliquer les propriétés physiques des
métaux alcalins mesurées par Wood 110].
Zener a montré que le modèle du métal parfait pouvait être utilisé pour déterminer
avec
approximativement la fréquencepour laquelle le métal devient transparent, et en accord
(1.78), la fréquencecorrespondanteest donnéepar :
1) ,y > r.,r: c'est la région d'absorption, on obtient facilement à partir des équations
(1.75)et (1.76)les résultats suivants:
(1.80)
(1.81)
(1.82)
par
si on substitue (1.82) dans (1.41), on obtient les expressionsde .R et de A données
( 1 . 4 6 )e t ( 1 . 4 7 ) .
peut
2) a - a' ) "y : dans ce cas €2:0, r,.rest supérieur à'y d'un facteur 100 donc' on
négligery devant cuet l'équation (1.76) devient :
n2-lr2-1- Y
€ g ' t T LU '
3) ,,r' ) u > 1 : Les valeurs de o1(u,r)et ei(ar) donnéespar (1.75) et (1.76) dans cette
région sont :
r. paopr,rÉrnsoprrSuus onsmnreux LISUIDES
N ,Ne2 12 1
ot(w) : "2"Y \ )
mw2 *,', tQ)
Ne2
e 1 ( o ): 1 -
egfn a2
ales hypothèsessuivantes :
; o les électrons sont dans un puits de potentiel limité par des barrières verticales (surface
de l'échantillon).
o La profondeur du puits est caractériséepar l'énergie d'un électron au repos 86. Selon
les métaux Es varie entre -5 et -IÙeV.
Théorie éIectron
Ils sont libres à I'intérieur du métal et n'en sortent pas facilement. L'émission ther-
moélectrique ne devient importante qu'aux températuresélevées.Quant à I'effet pho-
toélectrique, il présenteun seuil, le plus souvent dans l'UV'
ta La fonction d'onde associéeà un électron est nulle à I'extérieur du métal et par conti-
nuité elle est nulle aussi à la surfacedu métal.
',O Les électrons ne sont soumis à aucune force, ils sont donc libres (potentiel constant)'
Avec cette hypothèse,Ie réseaudisparaîtra et la seule grandeur caractérisant Ie métal
IIsera la densité des électro"" Y (N" est le nombre d'atomes par unité de volume V;
I
I Z est Ie nombre d'électrons par atome).
fo Les électrons sont soumis au principe de Pauli,, ils suivent la distribution de Fermi'-
Di,rac.
x La distribution des électrons du cæur dans les métaux simples (alcalins) est la même
que pour les atomes libres, et les électrons de conduction résultent des électrons de valence
des orbitales s et f] Dans l'étude des interactions électron-ion, l'énergie potentielle d'un
1. pRopRlÉrÉs opTIQUESons mnraux LISUIDES
électron est exprimée en fonction des potentiels des ions tu(?) à symétrie sphérique. Si les
N ions sont localisésaux points Rt, R2,.....R1y,Ie potentiel total W (7) est de la forme :
N
w("): Ir(17 -Ettl (1.83)
j:r
où
On suppose que les électrons sont confinés dans une boîte cubique, et sont libres et
indépendants (sans interaction coulombienneentre eux mais régis par le principe de Paulù),
le potentiel des électronsde valenceest constant à I'intérieur du métal.
Dans le cas des électrons libres, la fonction d'onde est décrite par une onde plane de
vecteur d'onde î et de position ?.
- alv?. (1.85)
*o'*'r:#tî:
Si les électrons se trouvent dans une boîte cubique de volume V , la fonction d'onde
normaliséeest :
:
von (1.86)
fteik,.
en utilisant les conditions aïx limites périodiques(conditions de Born-Von-Karmun), on a:
les électrons sont dans des états caractérisespar trois nombres quantiques n2, TLgtrz, qui sont
des entiers positifs. L'énergie par rapport au fond de la bande (Eo) est donnéepar :
x,2*2
,: ffi(n2,+nl+"?). (1.88)
n:fio',+n'r+k?), (1.8e)
le nombre d'état dans l'élément de volume d3? aubur du point k' est alors (compte tenu
du spzn)
-) ^--+ V ô-
n( k )d" 7ç - ^-dole , (1.e0)
4nô
n(E):#rprn7'n, (1.e1)
32 1. puopRIÉrÉsoprtquqs nns mÉrdux LTQUIDES
appelée énergie de Fermi. Elle est reliée au nombre d'onde de Fermi par Ia relation :
n2k2-
EF:É, (1.e3)
ou
, , 3 n ' z N o , ,' t / l (1.e4)
rcF: \-n-) t
1
.
lro7nl:
/ n \
(1.e5)
@h- o, T
e ll
.-+
Soit /(?+,7 ,t)i|}rdïle le nombre d'électronsdans l'élément de volume à six dimensions
de I'espacedes phasesà I'instant t et soit f le vecteur accélérationde l'électron' A I'instant
1.4. Théorie électronique quantique 33
---+
ou: ---à
-? -.-t
hk n'L ry'
t *:;.
rn
P(î,È1 : rqÊ,î1,
le terme de collision peut s'écrire :
---+ ----+l
le terme /(/r')(1 - f @))P(k, k ) désignela diminution du nombre d'électronsdans
l'état k,le terme /(k)(1 - f @))P(Ê,Ê') désignel'augmentationdu nombre d'électrons
due aux transitions inverses.
Pour ne pas introduire de transitions interbandes,le champ électrique doit être faible,
Ia fonction de distribution peut être décrite à tout instant par une perturbation au premier
ordre Afi, telle que:
f n= fo- :-L,/n,
' (1.ee)
où A/7, est l'écart entre la fonction perturbée et la fonction non perturbée et /6 est la fonction
de Fermi D'irac en l'absenced'un champ extérieur. Dans ces conditions le terme de collision
se réduit à :
d'r1 - - v/r] P(î ,i latt' , (1.100)
d,t)-u: ? [v"f,,,
c'est l'équation de Boltzrnann pour les électrons.
Il est difficile de trouver une solution généraleà l'équation de Boltzrnann) car les col-
lisions sont de natures diverses : interactions électron-ion, électron-électron et électron-
impureté. Pour simplifier le calcul, on admet que le systèmerépond exponentiellementà une
perturbation, avecun temps de relaxation r,
d,r1 Ll : - - !
ex (1.101)
at)-u: , l
où9r: fn- fo
Dans Ie cas d'une perturbation très faible, on peut écrire explicitement les termes de
I'équation (1.97)
?+ ?+ Af0
kV---f:kV-ç'l-r
k Ë" an'
_ak ?
Ê---n:hîn et 11,::êb,
k oI
Théorie éIectron
on obtient :
----+
îç..-r:*a
k Orr
keE,
et
lat\ osr -?
\"/:- at:-etc'
On obtient donc l'équationde Boltzmannl;inéari,sée:
ruÊ +î - - s- n î n + î r: -% ( 1.102)
* f, ; r r
Si on supposeque le champélectriqueest de la forme :
Ê :Ê ' ?) , (1.103)
oeà( ut- i
nr: (-#\
ôt
"'îkÊ:
"uç,,-î.?1.
(1.104)
\ / L - i , r ( a- i a n)
Dans le volume élémentairede I'espacedes phasesd3k,Ie nombre dN d'électrons par
unité de volume de l'échantillon, à l'instant t, est égal à f r:# Ces électrons créent une
d , J: e u d , N : f n*,
", 477
i : * h [î
rroa'r nonasn, ( 1.105)
;î [î
la première intégrale est nulle, car la distribution /0 ne donne aucune contribution au
courant, d'où :
i : nonasn. ( 1.106)
;" [î
Remplaçonsp;, par I'expression(1.104)' on a alors :
j:#lr(#)ffi .
dsle ( 1.107)
36 1, PROPRIÉTÉSOPTIQUESDESMETAUX LIQUIDES
lV nEl n,r----+
lu rl
/
I Rr o \ 6 ( E- E P ) '
\-'1;')-
il vient : -7
o -+ r----+
--? e'
i:fulrrrffiduk, f rTn(TnE\
(1.10s)
I'intégrale étant calculéesur la sphèrede Fermi.
ukak:
l'rl',
3
j' :- 'lorl?.Ê
"'= [ orr. ( 1.10e)
l z n s h J s n pL - x r u
P2 rlrnl2 e2 I+lra
ô(r) : f
"o :, S (1'110)
ffi Jr"rftd,sp + ir2u2,rorrlurl2dsr'
L2n'rr!
A fréquence nulle,
:
ô(o): o1(o) ( 1 . 11 )
h lrrrrl,*l'osr,
1.4. Théorie électronique quantique 37
d'où :
ô(a):"ro)ffi. (7.rr2)
La conductivité électrique ot(r) s'explique simplement, compte tenu que :
, - - - +, h l k e l
lu nPl: *-,
Ne2r.
o1(o): (1.114)
m
Les parties réelle et imaginaire a1(o) et o2(a) sont reliéesentre elles par la relation de
Kramers-Kronig. D'après la relation (1.112) on peut écrire la conductivité complexe sous la
forme :
û(w):#-u#r,, (1.i15)
ou:
or(r) : eswe2(u):
ffi,
(1.116)
t,
u;r-
e{w) 1- (1.118)
ffi
L--rw t
.)
*p I
,z@) ^ L i w2r2
(1.11e)
w
1. PROPRIÉTESOPTI UESDEStwÉraux LTQUIDES
les collisions des électrons avec le réseau sont élastiques, l'énergie reste constante
E(k): E(k'),
7 V r ----+-hl
: -8n, ' ki )(L- Yt*,)dttt'
T Jr-'(T
p(T , k') est donnéepar la règle d'or de Fermi,dans le cadre de la théorie des perturbations
dépendantesdu temps :
ou:
----à
l. 7 +1lwl7 t l':
,
J[{,-k * î
W,trt---+dle ,
k
(1.121)
1r
:,n - c oo
s ) k 'szi n o d o
i J,t l(1
A l'état liquide, les surfacesd'énergieconstantesont sphériques,on a finalement :
on peut égalementécrire :
Dans I'expression (1.122) la probabitité de transition par unité de temps pour qu'un
électron passesousI'influence d.'unpotentiel perturbatew W (7), d'un état k' à !'état kt (
tous les d.euxsur Ia surfacede Fermi,)a été expriméeau premier ordre. L'élément de matrice
du potentiel responsablede la transition s'écrit alors :
(r.r24)
,.7 yl? ': i+"-'îîi | "-'î't w(?)a3v,
L'intégrale est prise sur tout le volume de l'échantillon I/ qui contient N ions. On
effectue le regroupement suivant :
1. p*opulÉrÉs oprIQUEsops vnraux LIQUTDES
oour mettre l'élément de matrice sousla forme d'un produit de deux termes :
t
s ( q ): t (7.127)
N7 "-'î'Ê'.
et
w\ql
N
;,î t w(?)a'r (1.128)
V |
où ,1r(q)est appelé facteur de forme qui est indépendant de la position individuelle des ions.
C'est la transformee de Fourier de potentiel dû à un ion.
S(q) est le facteur de structure qui ne dépend que de la position des ions. Il peut être
mesuré, par exemple, par diffraction de neutron, de rayons X ou d'électrons
Zi,manconsidère que les électrons de valence se comportent comme des électrons libres,
la conductivité électrique est calculéeà partir de l'équation de Boltzmann:
N e2r
o(o): , (1.12e)
rn
7.5. Correction de Ia théorie de Ziman 47
r*tarcl,(k)l2s(k),
1o2k'
(1.130)
+: #
to(k) est le pseudopotentielreprésentantI'interaction électron-ion,et,S(k) est le facteur de
structure.
Dans son article Faberdonne les raisonspour lesquellesla théorie de Ziman est incom-
plète :
Par contre quand le libre parcours moyen est supérieur à la distance interatomique, il
y a une incertitude sur la valeur de k, ce qui rend difficile la détermination de la limite
supérieurede I'intégrale dans l'équation (2.99), et par conséquencela surface de Fermi
n'est pas bien définie.
Les niveaux d'énergie des éIectrons sont séparés en états de cæur et en états de la
bande de conduction. La règle des sommespour les transitions des électrons est définie par
42 1. paopnlÉrÉsoprteugs nnsuÉrtux LIQUIDES
où .l';f est I'intensité de I'oscillateur entre les états i et i. La somme tient compte des tran-
sitions Ei ) E;' pour lesquelles/ar' ) 0, et Ei 1 Ei, pour Iesquellesftr' < 0.
On suppose qu'on a deux types d'électrons dans un métal liquide, les électrons de
valence qui se comportent comme des électrons libres, et les électrons du cceur liés au noyau.
Soit No et N. le nombre de ces électrons par unité de volume.
ona:
/Poo ffe2
I oT@)d,u):-\lfu, ( 1.134)
Jro2mlB
donc :
o@)ar:#*r,
lo*
( i .137)
2 f oî@)(N",
rez Ju@)
I\
( 1.138)
ryfo{@)>N,.
TE'JO
(1.13e)
Le nombre effectif des électronsde valencepar atome pour une transition de fréquence
entre 0 et a.lest défini par :
L'inégalité (1.141) est valable pour un métal avec un gap entre la bande de valence
et les électrons de cæur. Par contre pour les métaux nobles et de transition dans lesquels
l'extension spatiale des orbitales d est trop grande, (ce qui provoque un recouvrement des
orbitales des ions voisins), elle n'est pas valable.
44 7. paoparqrÉs oprleuqs ons mnreux LIQUIDES
Faber [14, 13] a utilisé la théorie desperturbations pour calculerla conductivité optique,
en se basant sur les travaux théoriques de Edwards [30].
La fonction propre de l'énergie est décrite par :
V(E)e-i#, (1.142)
2re2rt2 f*
o,( a\ ): d E l T ( E-) f ( E+ n u ) l x n ( E ) n ( E
+h,u)lD(E,u)12, (1.143)
ffi J"
la formule (1.L44) est donnée dans la direction de r du vecteur champ électrique, mais les
résultats sont indépendants de la direction. Pour le détail des calculs, il faut se référer à
I'article de Faber [13]. L'expressionfinale de oi(a.r)est :
où no est Ie nombre d'électronsde valencepar atome et ltr" est le nombre d'atomes par unité
de volume.
En comparant les valeurs de h,w avec l'énergie de Fermi Ep, orr trouve que les termes
(æY ut (H)'sont faibles dans le visible et I'infrarouge, on retrouve donc la formule de
Drude,avec:
*N, (1.146)
n:N.
et
^t:'Yo(T)' (7.147)
structure dynamique de Van Hove, et d'un pseudopotentiel écranté pour les ions.
e(a,) -,+l-
: r-TFir+et,) ( 1.148)
qui décrit
Les fonctions {(ar) et'y(ar) sont détermineesà partir du pseudopotentielTr.'(q)
I'interaction électron-ion,et par le facteur de structure S(q) :
((,)-,+:ffi|o-nu|atn)|2d'qS(q)|e(q,0)_,(q,a)|,(1.14e)
46 1. PROPRIÉTESOPTIQUES DESMETAUX U?UIDES
{(0): # - (1.150)
lo*otak)t'aqs(q)
" li^tffit #el,
"yo: 7(o): # lo'r' nt
(q),
onlra(q)l's (1.151)
et si a; K Ep l'équation (1.148),devient :
: t - fSYtL- aZ(o)1-'.
e(w) (1.153)
K. h,w K Ep:
A haute fréquence : T'r,1
n*:no(1 +€o)
et
.Y : "YO,
A bassefréquence : a K. "l
n*:nî(7-€ol-t
et
'y:''ro(r-{o)-1,
1 6 Annelttsion 47
1-.6 Conclusion
ELTIPSOMETRIE
SPECTROSCOPIQUE
2.L Introduction
L'ellipsométrie est une technique optique non destructive d'analyse des surfaces,basée
sur la mesure de la variation de l'état de polarisation de la lumière après réflexion sur une
surface[31, 32, 33].
Couramment utilisée dans le domaine du visible et du proche U.V depuis les années
1960 [36, 37, 38, 39], pour déterminer les constantesoptiques des matériaux, I'ellipsométrie
à connu un intérêt accru durant les deux dernièresdécennies140,47, 42,43, 44]. CeIa est dû
en particulier aux besoinsde plus en plus grand de mesureset de contrôles dans le domaine
de la micro-électronique,de I'optique, des traitements de surfaceet aussi aux performances
des micro-ordinateurs et de l'électronique.
Ip : Ef _ Vll "o1og_-r;t
- : lrol"uu', ( 2.1)
Ei IETI
EP -_ lqll .uqay-og1
_ lr"l ( 2.2)
rs
Er" lEil " "u6",
io el f sont les coefficients de réflexion complexes de la surface analysée. Leur module lrol
"
51
îD
P: i, (2.3)
rs
qui est exprimé généralementsous la forme :
P : tanV (2.4)
"'o,
52 2. ELLIPSOMNTNrcSPECTROSCOPIQUE
0<412n.
Pour déterminer les constantesoptiques d'un substrat, on considère que les milieux
étudiés sont optiquement isotropes.
Les coefficients de réflexion f, et i" sont donnés par les relations de Flesnel :
û,cos0 - nscos0l
r,p : (2.5)
h c o s ?* n s c o s 0 t '
?20cos0 - ûLcos0/
,s (2.6)
+ ùcosl"
"0.""0
2.4. Différents types d'ellipsomètres 53
â est I'indice complexe du milieu réfléchissant(milieu absorbant) et rzs est I'indice réel du
milieu incident (air rze : 1), 0 et 0t sont respectivementi'angle d'incidence et I'angle de
réfraction reliés entre eux par la loi de Descartes:
a6sin 0 : û,sin0',
tan(o-ot)'
fp
' : (2'7)
tan(o + ot)'
sin(d- 9')
f"' -: (2.g)
sin(a+o')'
en faisantle rapport membreà membredesrelations(2.7)et (2.8)on trouve :
Par identification des parties réelle et imaginaire dans l'équation (2.11) on aboutit
finalement aux équations :
Il existe différentesméthodespour mesurer le couple (V, A). Elles sont toutes décrites
dans I'ouwage de référencesur I'ellipsométrie édité par Azzamet Bashara [31].
54 2. ELLIPSOMETRIESPECTROSCOPIQUE
Le montage le plus utilisé est celui proposépar Drude [34]. Il comprend : un polariseur,
une lame quart d'onde et un analyseur.
Le flux est nul lorsque la lame quart d'onde transforme la vibration elliptique réfléchie
par l'échantillon, en une vibration rectiligne, qui peut ensuite être éteinte par I'analyseur.
Zones Valeurs de V et A
3 t,:-- v: -A L:2P-i
4 C:+i v: -A L: -2P+i
tanC-i,tan(P-C)
p - -tanA (2.r4)
1*itanCtan(P-C)
A I'aide de I'expression:
1-itan0 -,-z1,
-:e (2.15)
1 fitan0
'zones'. Les
On trouve quatre combinaisonspossiblesdes azimuts .4 et P, appellées
résultats sont donnéesdans le tableau 2.1.
L'inconvénient de cette technique est que les mesures sont relativement longues. Les
nombreusesmanipulations excluent son utilisation pour le contrôle "in-situ" de processus
56 2. ELLrPSOMnrnrcSPECTROSCOPTQUE
dynamiques. De plus, I'emploi d'une lame quart d'onde, ne permet pas au montage d'être
spectroscopique.
Son principe dont le schémaest présentésur la figure 2.3, est dû à Jaspersonet Schnat-
terly [63]. Le faisceaulumineux incident provenant d'une lampe xénon est polarisé
linéairement. Son état de polarisation est ensuite modulé par un modulateur pho-
toélastique, consistant en un barreau de silice collé à un cristal de quartz piézoélec-
trique dont Ia fréquencepropre est de 50 kHz. L'excitation du cristal induit une onde
stationnaire de contrainte unia>cialedans le barreau de silice qui crée une biréfringence
modulée 6 : A sin(ar t). L'amplitude .4 est proportionnelle à la tension d'excitation
du cristal et inversementproportionnelle à la longueur d'onde.
tournant(E.C.T)145,
1 ) compensateur 71, 79,801,
tournant(E.A.T);[43,58, 59,72,737,
2 ) analyseur
2.4. Différents types d'ellipsomètræ 57
monochrometeur
lrmpe xénon
compenseteur
polrriseur
rnrlgseur
diaphragme
t lmm
0
diaohreome
s f -- êchrntillon
entréeréférence
Le signal est d'abord échantillonné puis quantifié avant d'être aualysépal la méthode
de la transformée de Fourier discrète.
ao
^ d2s sin 2A sin 2iÛ cosA
P ' (2.r7)
o,o 1 - cos 2A cos 2{t
réaliser des spectres ellipsométriques en éliminant les inconvénients des ellipsomètres à éle-
ment tournant à deux éléments. C'est cet ellipsomètre que nous allons décrire.
La société SOPRA nous a fourni les deux moteurs pas à pas, le monochromateur,
l'électronique de commande des moteurs et de comptage ainsi que le programme de gestion
de ces éléments,écrit en Visual Basic.
o La sourceest une lampe à arc Xénon haute pressionde 75 Watts (de faible puissance
mais de très forte luminance), à polarisation résiduelletrès faible. Elle émet dans tout
le spectre visible, du proche ultraviolet au proche infrarouge. Elle est placée dans le
plan focal objet d'une lentille de courte focale pour obtenir un faisceau parallèle avec
un flux intense.
Lompe)Gnon
tenlille
DiophrogmeDl
Poloriseurfixe
Dio$rrogmeD2
Poloriseur
lournonl
Fibreoplique
Lenlille
Anolyseur
Cellulede mesure
Photomultiplicoteur
Coblede lioison
Monochromoleur
Boieéléctronique
LioisonRS232
Pcet Progromme
de gestion
1) ils réduisent le diamètre du faisceau avant chaque traversée des éléments optiques
pour éviter toute réfl.exionparasite,
Le repéragede la position des élémentsest fait par des codeurs optiques, la précision
de la position d.eI'analyseur est de I'ordre du centième de degré. Le codeur optique
fixé sur 1'axe du moteur relie Ia position u.rgrluir" du polariseur tournant au signal
modulé détecté par le détecteur.
/rm).
huit compteurs cycliqueset cela par demi-tour. Chaque compteur est donc incrémenté
pend.antun seizièmed.etour du polariseur tournant. Le début de cycle est synchrone
avec le "Iop zéto" du codeur angulaire du polariseur tournant. Les sommesrecueillies
dans chaque compteur permettent d'effectuer une transformation de Hadamard' pour
aboutir aux paramètres ilr et A. Le monochromateuret l'électronique de mesure et de
commande sont pilotés par un micro-ordinateur.
Il est très important, pour toutes les mesureseffectuées,de ne pas atteindre le seuil
de saturation du d.étecteur. Pour que la réponsedu P.M. soit proportionnelle à I'intensité
du flux arrivant au détecteur il faut impérativement travailler dans la zone de linéarité du
systèmede détection (détecteur et électroniquede comptage)'
Le nombre de coups par secondedoit être compris dans I'intervalle [160 000, 360 000]
pour une tension d'alimentationdu P.M. de 840 volts [81].
Après avoir ajusté ]a hauteur de tous les composantsoptiques,à I'aide d'un laser He-Ne
(À:6328 Â;. On procèdeàl'alignement de lalampe Xénon en centrant le faisceausur les
orifices des diaphragmes. On place ensuite la lentille de courte focale (3.5 cm) devant la
iampe.
Les faces des polariseurset de I'analyseur doivent être rigouresementperpendiculaires
au faisceau.
Les deux diaphragmes servent d'éléments de référence pour le réglage, ce sont eux qui
déterminent la direction du faisceau incident.
L'angle d'incidence réglable d'une façon mécanique est déterminé avec précision en
mesurant les angleseltpsométriques d'un milieu d'indice optique parfaitement connu,
II est déterminé à partir desmesureseffectuéessur deux échantillons(SiO2/Si) d'épaisseurs
égalesà 106 nm et 130nm. Ces échantillonsont été choisisen raison de la stabilité de leurs
indices en fonction du temps, de plus leurs indices sont parfaitement connu'
pour
Les mesures effectuéessur ces deux échantillons sont donnéesdans le tableau 2.2,
un angle d'incidence0 :70" :
Tableau 2.2: Résultats obtenus pour deux échantillons pour la longueur d'onde À:
0,6328prm
polariseur
Le faisceau incident initialement polarisé linéairement passe à travers un
subir une
animé d,un mouvement circulaire uniforme qui module le flux lumineux, avant de
avant
réflexion sur l'échantillon. Le faisceau réfléchi passe ensuite à travers un analyseur
quadruples
d,arriver sur le détecteur. Le flux détecté est modulé aux fréquencesdoubles et
de la fréquencede rotation du polariseur.
pour le calcul du flux d.étectéon utilise les vecteurs de Stokeset le formalisme matriciel
par le détecteur
de Mueller (voir annexe A). Le vecteur de Stokes 31 a" la lumière reçue
matrices de
s,obtient en multipliant le vecteur de Stokes incident 3, pu, I'ensemble des
64 2. ELLIPSOMETRIE SPECTROSCOPI?UE
-?
Sf : ru, {"-'t"l MpRe))E â,
{n-.ça1ruAÆ(/)} {n-Lçet)Mptl(Pt)}
Q'20)
-? fsol
lSrl
Sa: l'--1.
]
L;:
o Le polariseur fixe placé après Ia sourcelumineuse, intercepte le faisceauet le modifie
en lumière rectiligne selon une direction faisant un angle P avec le plan d'incidence.
f1100.l
111 1 0 0l
luro:61n o o ol
-
L; o o ol
o Le polariseur tournant piacé avant l'échantillon, module le flux :
| 1 cos2CIt lin2clt^^ 9l
Me(,t):
l:f "":,11;ï,'n'
33l,r;îT'*n'rn IolI
Lo o o
où f): 2r f eI / est la fréquencede rotation du polariseur.
1 -cos2i[ 0 0
| I
M": â .iozJriolI
,,o2vo"o.a
l-"t" - sin2ilrsinAcosA
L o 0 sin2lU I
A,Ptet P sont les anglesque font les a>resrapides respectifsavec I'axe Or ùt repère
de référence, et sont comptés positivement dans Ie senstrigonométrique par rapport au plan
d.'incidenceen regardant dans le faisceau(les conventionsutiliséesdans I'ensemblede ce mé-
moire sont cellesproposéespar Mueller, au congrèsde NEBRASKA, complétéespar celles
de Hauge, Mueller, et Smith [33, 83' 84]).
Le fl.ux est égal à Ia composante 3o a,, vecteur de Stokes 31. Il est obtenu en
multipliant ,S7,à gauche, par le vecteur ligne (1,0,0,0). Lorsque lalumière incidente n'est
pas polaris& Saest de la forme (1,0,0,0). A la sortie de l'analyseur 51 s'écrira donc :
3 n : { / 0 , 0 , 0 , 0 ,} (2.22)
(l
Le delxième polariseur, tourne à la vitesse angulaire : 2nf , et le flux transmis
devient une fonction périodique de période O" peut le décomposeren série de Fourier
Ë.
| æ ^l
I (t) : /o nfltl ,
+ \@""cos rzf,)t* anssin (2.23)
Lro
dans notre cas)n : 2,4 (harmonique2 et harmonique4)'
Le flux arrivant sur le détecteur est le premier élément du vecteur de Stockes donné
par I'expression(2.21) :
où.[gagestleflrrxmoyend.elalumièreincidenteetPl:f)testl'azimutdel,axedetrans-
mission du polariseur tournant au temps t par rapport au plan d'incidence. Les coefficients
de Fourier a0,a2cta2s,a.c et a4, peuvent être considéréscomme les éléments d''un vecteur ?
donné par :
66 2. ELLIPSoMÉrnrc SPECTRzSIIPIQUE
foo
----) lau
I o'"
Q,: (2.25)
l"*
a+"
L
Par identification avec I'expression(2.27) du vecteur d.eStokes 4 o" obtient les coef-
ficients de Fourier suivant :
1
a0: = ( Z + c o s 2 P c o s 2 A- c o s 2 P c o s 2 { t
2'
- 2 c o s 2 A c o s 2 V+ c o s A s i n 2 P s i n 2 A s i n 2 i Û ) (2.26)
a2s : s i n 2 P - c o s 2 A c o s 2 t l rs i n 2 P + c o s A s i n 2 A s i n 2 \ U (2.28)
1
a4a : l(cos 2 P cos2A - cos2P cos2 ilr
2'
- cosA sin 2 P sin2 A sin2{t) (2.2e)
1
&4s : I (cos2 A sin2 P - cos2 iÛ sin2 P
2'
* cos2 P cosA sin 2 A sin2 V) . (2.30)
an: Gak / c: 0 , 2 c , 2 s , 4 c , 4
.s (2.32)
où Q est égal à :
et pour V
X (2.34)
tan llr : tan A
Y
o ù X e t Y sont :
X: 2aac + a2c cos2P + o2s sin 2P + 2(L - 2 cos2P)(aas cos2P + aas sin2P)
II est à noter que pour la détermination de ![r et A, nous n'utilisons pas, contrairement
à beaucoup d'autres montages d'ellipsométrie photométrique, la composante continue du
signal.
La mesure des paramètres 02", Q2s,dkc et a4" permet donc de remonter à cos a et
tan llr sans connaître la valeur absolue du flux, c'est là un avantage certain de I'ellipsométrie
pas
par rapport à d'autres techniquescomme la réflectivité. En revanche,L'E.P.T ne mesure
directement A mais cos A. Ce qui pose un problème pour les applications qui nécessitent
soMÉrrun sPECTRosc oPI
ELLTP
la connaissancede A avec précision. C'est le cas par exemple pour les mesuresd'indice des
matériaux massifsfaiblement absorbantsoir cosA - -El, (A proche de 0 ou zr)'
d(cosA)
dL,:+
sln a
pour résoudre ce problème on peut ajouter une lame quart d'onde après le polariseur
oùf':t-to,
et si on pose P - f,)t, P' :{ltt, et Ps - f) to, il vient par identification
Origineoptique: t=0
d'incidence.
hs (2.37)
o0: hs (2.42)
@2c - h2'sin2Ps
h2scos2Ps (2.43)
7î
tv 2. ELLrPsoMnrnm SPECTROSCOPIQUE
-
Pour P9 : 0, on trouve bien l'égalité ap hp.
fÛlr /8
sl : f/' tçr'1ae' S5: I
Jr/2
r ( Pt) dP'
nr/4
' fiir/4
S2 : | r(P')dPt 36: I r ( P' ) dP'
Jr/8 J5n/8
JTr/8
s3 : [*'t r1r'1or' 37: I
J3r/4
r ( P' ) dP'
Jr /4
rtr/2 rlf
s1
ir,o+*n* *'+n," +jn** Tnn, (2.48)
-
[no+'+n* * fn," lnn* Inn"
S2 (2.4e)
Q=n* n - -
[no+
s3 (2.50)
fn* ln* nnn"
- !nn*
-
[n, * nr"*'+nr" +
S4 ( 2.51)
Inn"
(2.52)
J,)
îno-*n**+,"*|o**inn"
s6 + Q=n* - - !no** ( 2.53)
[no *n," ïnn"
S7 (2.54)
[no++r*-*o*-io*-Ion"
Lrno*
*nr"* +or, +|n*-Ton"
s8 (2.55)
Par combinaison d.esdifférents ,Sa,on détermine les coefficientsho, h2", hz", hq" et hat'
On a donc :
Le calibrage par le module [86, 87, 88], est une méthode qui consiste à définir une
fonction (en utilisant les modules des harmoniquesdeux et quatre), appelée"résiduelle", QUi
présente un extremum lorsque I'azimut de l'élément optique étudié, se trouve exactement
de
dans le plan d'incidence. Pour le détail de la procédure voir les mémoires C.N.A.M
Bertucci [S1] et de Pawlowski [821.
Dans la détermination du flux, nous avons supposéque les éléments optiques étaient
parfaits, or d.ansla pratique la détermination, lors du calibrage, des azimuts A, P, et P6,
n,est pas très précise,c'est pour cela qu'il faut évaluer analytiquement les erreurs systéma-
tiques comrnisessur les anglesellipsométriquestan V et cosÀ. L'effet de chacunedes causes
d'erreur est étud,iéindividuellement. L'erreur globale commise sur les angles ellipsométriques
est obtenu en additionnant algébriquement les effets des différentes causesd'erreur.
Qkct
Toutes les erreurs sont expriméesà travers les coefficientsde Fourier Qo, Q2c,ot2s,
impar-
a4". Les erreurs systématiquesôor,, 6or", 6o*16oo"proviennent d'éléments optiques
causes
faits, d'erreurs d.'azimut,et peuvent être explicitéesanalyLiquementpour chacunedes
op-
d,erreur considérée en employant la formule générale du flux établie pour un système
peut être
tique parfait. Le flux réel, celui qui tient compte des imperfections du système,
d.éveloppéen série d,eTaylor, par rapport à I'ensemble des variables étudiées'
per-
Si on appelle $ lu ,r""t"ur de Stokes de I'ellipsomètre parfait, et,r la variable de
turbation, on a, au premier ordre [89] :
Erreurs
-
Ê,:4 *D *u*u: S *D(o3r)',
- u'"t'i i
(2.61)
i
En développantle secondterme pour une perturbation x' on obtient les ôor', 6or", 6o*,
termes
ô."o"correspondants.Le développementne tient compte que des termes d'ordre 1. Les
d'ordre supérieur (multiples et croisés),sont négligés'
En pratique on étudie qu'une seule variable à la fois. Sa valeur est calculée directe-
du flux, par
ment en remplaçant la matrice de l'élément optique étudié, dans I'expression
',perturbation" qui lui est associée(différenceentre la matrice reelle au premier
la matrice
ordre et la matrice idéale d'origine).
Nous
Le flux est obtenu en multipliant 31 à gauchepar le vecteur ligne (1,0,0,0).
des
adopterons la notation vectorielle pour représenter les écarts à ce flux pour chacune
causesd'erreurs ri envisagées.
6aoat
----+
6a2.æ.i
6a: 6az"rd (2.62)
6ak*.t
6an"ot
per-
Le fl1x perturbé est obtenu en remplaçant les matrices idéales par les matrices
qu'une seule
turbation des éléments optiques. Pour simplifier les calculs, on ne remplace
matrice idéale à la fois par sa matrice réelle.
pour une perturbation unique r, la matrice réelle de Mueller d'un élément optique peut
s'écrire :
M ( r ) : M o( r ) + 6M ( n) (2.63)
7A 2. ELLIPSOMÉrnrc SPECTROSCOPIQUE
où:
Mo est la matrice idéale de I'élément optique
ô M est la matrice Perturbation.
On a donc :
6M(r):u(r)-Mo@) (2.64)
6M(r):Wu* (2.66)
Les erreurs faites sur la mesure des para,mètresellipsomètriques tan iU et cos A, ô tan iU
et d cosA, se propagent uniquement à travers les coefficientsde Fourier aa, éléments du
, --.)
vecteur a:
lffl
-+
a: (2.67)
pour chaque type de perturbation r, il faudra calculer les ôoa correspondantset les
On étud.ie toujours une seule source de perturbation à la fois, donc nous serons en
présenced'autant de couples 6tani[, ôcosA qu'il y a de perturbations à étudier. L'erreur
totale est la somme de toutes les erreurs individuelles'
Les erreurs sur tan V et cos A s'obtiennent en dérivant les expressionsde tan ilr et cos A
en fonction des coefficientsaa.
( 2 ( 1 - c o s 2 A ) ( - 1 - 2 c o s 2 A c o s 2 P+ c o s 2 A c o s 2 i U
*2cos 2P cos2V)csc22Acsc2Vsin2P)
l(eL f cos2A)(r f cos2V))
cosA csc2Acsc2i[
(cot2 Acot 2i[ - csc2A csc2V) sin 2P
l0 0 L9l
I o - (20)
sin *. (?ll, I I
ôÂ(a):260 o - cos(2g) - ri"
| 1zâ;o I
e.To)
Lo o o ol
Polariseur
,'n"o,tlîo"!:çi-',
fotanvI
: "^|
-r '\r wù 4Y/, 1 ^-"
(2.72)
I I 6P | |
| ô c o s AI -
l z r g n , l , ( - c o s 2 a+ c o s 2 i [ ( c o s 2 A 1 ) ) I
Au premier ordre, les erreurs sur tan ![r et cosA, dues à un décalage angulaire 6P du
polariseur, peuvent être compenséesen procédant à une mesure double-zone.
Pour I'analyseur, les calculs sont du même type que pour le polariseur. L'équation de
départ est :
PourA:L45"etP:0o:
fatan*l:uol
-2sgnA tan2V
I (2-74)
|
I ocosa
I L 0 I
Au premier ordre, seule tan ilr est sensibleà un décalage ôA de I'analyseur. Cette erreur
peut être compenséepar une mesure double zone.
Dans la réalité, l'état de polarisation de la lumière transmise par un élément n'est pas
linéaire, mais légèrementelliptique. De ce fait, il faut en tenir compte dans la matrice per-
turbation. La matrice perturbation d'un polariseur imparfait est :
r0 0 0 1l
6Mp:""18
B Bâl (2.75)
1 0 0l L1
Polariseur
PourA:t45"etP:0o:
:'" (2.77)
[ ,::: ] [:]
paramètresellipsométriques'
L,imperfection .ydu polariseur,n'influe pas sur lesvaleursdes
Analyseur
PourA:t45oetP:0":
(2.7e)
mais on peut
Au premier ordre, seuletan ilr est sensibleà I'imperfection de l'analyseur,
l'éliminer en faisant des mesuresen double-zones'
Polariseur tournant
Leproblèmeestlemêmequedanslesdeuxautrescas:
St (2'80)
(657)1et: {MAR(A)} M, {R-t(Pt)6Mp,R(Pr)} {R-Le)Mp}
| 6tanV I I sgnAcos2i[sinA I
| | 2rtr)
l0 + cos
,, I t (2.s1)
I l:2'Y"t I
L a"o.n I | - r g n A , c o s A s i n  c s cI2 i [
Une fois encore,les erreursinduites par I'imperfection "ydu polariseurtournant, peuvent
être compensées(au premier ordre) en effectuant une mesure double-zone'
Dans notre cas, les échantillonsétudiés, sont placés dans une enceinte,munie de deux
fenêtres transparentes. Ces deux éléments supplémentaires perturbent le flux détecté par Ie
pM. On assimile ces deux fenêtres aux lames de phase qui introduisent chacune un faible
M w: R- r ( w) M( 6w) R( w) (2.82)
-1 ( 2.83)
(ôSy)cw : {M AR(A)} M woMs M w"{R-r (P t) M p&(Pt) } { fi (P ) M p} Sr,
(2.84)
- fenêtres de la cellules.
6A zsgnA tanziZ
'Yp o
'Ye o
Wo o
6cosÂ
6P sgnA(cos2 A - zcoszilr)
f sinzilt
6A o
^fP o
^le -zsgnAsin Â
wo -2 cos zuosin A
o2"",d: + 1)*
r cos2atan2v (2.87)
#( ##
_2
udo- o3o'" (2.88)
o'r, - oZ (2.8e)
G2N
84 SPECTROSCOPTQUE
2. ELLIPSOMÉTRLE
En définitive :
*2
o?u'v:h c o t'zv
:- ^ . 4( (,,r ir)
1 "lt'2Y,=," + tan4 (2.91)
*cos211-
oî"d:#coû2v(7ffi + 1)
r cos2atan2itr/ (2's2)
avec
cosA(cos2(t-L)
t -:- 1
le't
+"o,2rl,
et,
2
nr: -# A)
(sin2A cos2i[+ cos2
avec
- L
Ies:2cos24t
sin 2ilr
k+: 0
La variance due au trois causesd'erreurs est :
de la cellule de mesure) placeessur les trajets des faisceaux incident et réfléchi, n'introduisent
collées
aucune biréfringence parasite. Les lames utilisées, en quartz d'épaisseur3 mm, ont été
sur leur support flexible respectif par une colle élastique pour ne pas avoir de contrainte'
ELLIP SOMET RIE SPE CT RO SC OPI
Pour évaluer I'influence des fenêtres sur Ies mesuresde i[ et A nous avons effectué des
mesures sur I'échantillon S,i.O2lSad'épaisseur 106 nm, avec fenêtres et sans fenêtres. Les
résultats obtenus sont donnés dans le tableau 2.5.
2.L2 Conclusion
RESUTTATS ET
INTERPNÉTNTIONS
pour pouvoir étudier les propriétés optiques des métaux liquides, nous avons mis au
point une cellule de mesure, que nous décrironsdans la première partie de ce chapitre'
La conceptionde cette cellule,seraliée à Ia résolution d'un certain nombre de problèmes
qu'au
pratiques inhérents aux techniquesde mesurequi se posent à haute température, ainsi
pour
choix des matériaux étudiés. Par exemple, le lithium qui a une forte affinité chimique
pourra pas
I'oxygène et I'azote devra être préparé et fondu sous atmosphèreneutre. Il ne
être contenu dans un creuset en silice, qui réagit vivement avec les alliages à base de lithium.
(enceinte
Les figures (3.1, 3.2, 3.3) montrent I'agencementde la chambre de mesure
joints
étanche sous atmosphère controlee). L'ensemble est en acier inox qualité 304L' Les
toriques sont en viton.
Les fenêtres sont en silice et fixées avec une colle élastique' pour réduire au maximum
Elles
la polarisation induite par la biréfringence parasite due aux contraintes mécaniques.
du faisceau
sont montées sur des tombacs, munis de trois vis, afin de régler I'orthogonalité
entre
et des fenêtres. L,ensembleest conçu de manière à pouvoir varier I'angle d'incidence
60' et 70".
pour éviter les problèmes de vibrations, I'enceinteest fixée sur un support antivibra-
toire.
3.1.3 Four
Le four est en cuivre, et composéde d.euxparties (figure 3.2) : la partie basse,de forme
creuset
cylindrique, de diamètre externe 6 cm et de hauteur 3 cm, dans laquelle est logé le
en inox.
gradient
La partie haute est un bloc cylindrique qui sert de couverclepour réduire le
de température dans le métal liquide.
L'élément chauffant est un thermocoa>ctype 1NC, enroulé autour du four. Il est consti-
Hublot quartz
Supportsantivibratoires
Thernocouples
Les mesures sur les métaux et alliages liquides doivent être effectuéessous atmosphère
inerte. Afin d'éviter I'oxydation du métal, nous avonsutilisé de I'argon préalablementpurifi.é
-02- N2 avec régulation de
par un banc depurificationdegaz neutre d.oublehgne H2o
pression fabriqué par Ia société Jacomex. Le banc est un prototype réalisé pour nos ex-
périences,selon un cahier des chargesbien déûni. En premier lieu, il ne doit pas créer de
vibrations et ce problème a été résolu en entraînant le gaz par une turbine qui remplace la
pompe. It doit purifier I'argon en éliminant I'oxygèneet I'eau pour éviter I'oxydation de la
surface des métaux. Enfin l'étude du lithium nécessiteune atmosphèresans azote' En effet
qui ne fond
le nitrure de lithium se forme déjà à température ambiante. C'est un solide noir
qu'à 84b'C. En conséquencenous avonsfait installer un épurateur d'azote.
Lorsque Ie montage est réalisé, I'enceinte est placée sous vide pour vérifier la bonne
étanchéité du dispositif. Avant de commencer à chauffer, on effectue une entrée d'argon
hydrogéné ( b% d,hydrogène). On introduit de I'hydrogène de manière à réduire les oxydes
encore présents dans I'enceinte. La purification dure une journée à température ambiante,
à
afin d'éliminer toute trace d'oxygène. Pour contrôler la teneur en oxygène' une lampe
pouvoir
filament de tungstène de 7 volts, dont on a scié I'ampoule, sert de témoin. Pour
réaliser des mesures,deux conditions sont nécessaires:
o avoir une bonne homogénéitéde la température du métal; pour cela le four est porté
pend.ant quelquesheures à une centaine de degrésau-dessusde la température de fusion
du métal,
racloir en acier inoxydable, pour éIiminer les impuretés et, en particulier, la couche d'oxyde
formée.
Comme nous I'avons décrit dans le deuxième chapitre, I'ellipsométrie nous permet de
déterminer les paramètres ellipsométriques aux constantes optiques n et k ou €1 et e2donnés
par (cf chapitre II )
- si{ zv
cos-'zztt' nt
n2- lr2: sin2d(l ( 3.1)
€1 : .(@/'
+ tanz0 îtl
94 3. RESULTATSET INTERPRETATIONS
Les résultats peuvent s'interprèter dans le cadredu modèle de Drude. Le choix de ce modèle,
sa justifi.cation et seslimites ont été discutésdans le chapitre I.
Les expressionsde €L,€2 sont donnéespar :
( 3.3)
( 3.4)
. o No2
o ua ; : ffi
N est le nombred'électronsde conductionpar unité de volume,el m leur masse,
66 est Ia constante diélectrique du vide,
e est Ia charge de I'électron.
Les métaux et leurs alliages que nous pouvons étudier, ne doivent pas avoir un point
du fusion supérieurà 400'C, ni une tension de vapeur trop élevee.Les métaux utilisés provi-
ennent de la sociétéJMC Puratronic, d'une pureté métallique de 99,999%.
3.4.L Généralités
Remarque
Pour illustrer I'importance de la précision sur I'angle d'incidence, nous avons calculé
on, ok, o^ et o€2,pour deux o9 différents , respectivement0,03" et 0,5o.
Les résultats récapitulatifs sont donnés dans les tableaux 3.4 et 3.5, et montrent que
I'incertitude sur nos résultats est très liée aux soinsapportésau réglagede I'angle d'incidence.
N P A total
otanù 0 , 6 9 x 1 0 - 3 0 , 1 x 1 0 - 3 0 , 5 x 1 0 - 3 0 , 9 8x 1 0 - 3
€1 Oet e2 oez
n on k o1a
et k pour oa : 0,03".
Tableau 3.4: Incertitudes sut eL,€21n
Dans le modèle de Drude il faut déterminer la densité effective N* des électrons , et le temps
d.erelaxation. Nous avonsutilisé la méthode du simplex de Nelder et Mead [94]' Elle permet
de minimiser une fonction non linéaire quelconqueà multiples variables. On part d'un point
initial connu et on détermine successivementd'autres points de manière à se rapprocher du
minimum de la fonction.
et tan vrrrr" sont les mesures ellipsométriques. Le problème consiste donc à
cos a-""
déterminer par itérations successivesà partir d'un couple de valeurs initiales (tan \U"olset
cosA"as), les paramètres S et r de la loi de Drude qui minimisent la fonction :
où la valeur de o(0) est obtenue à partir d.ela littérature. Pour calculer Ie nombre d' élec-
pour
trons de conduction, il faut connaître la valencedu métal (on adopte habituellement 4
l,étain et le plomb) et la massevolumique à I'état liquid.een fonction de la température [95],
[e6].
Ce calcul fournit ce que nous appelleronsdans ce qui va suivre "loi de Drude théorique".
Elle est représentéeen pointillé sur les figures.
Remarque
Dans la suite de ce chapitre nous adoptons égalementla notation déjà utilisee dans le
chapitre I, à savoir :
rr*:# et no:*
par unité
où No est Ie nombre d.'atomespar unité de volume et No est le nombre d'électrons
de volume.
3.4.2 Plomb pur
Les résultats expérimentaux présentéssur les figures 3.4, 3.5, 3.6 ont été mesurésà la
température 390oC,dans une garnme d'énergiede 1,5 eV à 3,1 eV'
Les pricipalx résultats sur le plomb à l'état liquide ont été obtenus par Kent [109] en
1919,Hodgson [101]en 1961,Smith [99] en 1967,Comins [102] en1972 et Inagaki [103]en
1g82. Récemmentune étude théorique sur Ie plomb à l'état solideet liquide a été publiée par
1995 [106]. Le calcul est en accord avec les résultats publiés pour l'état liquide
H1!t1er_^en
par Inagaki.
N'
: 1 , 3 5 x ! o * sr n - , . k g - L
rn
La résistivité d.u plomb à 390" est calculée à partir des résultats expérimentaux de Ben
Abdellah (1eea) [e8] :
r : 2 , 9 1 x 1 0 - 1 6s
N* -
*-3.pn-t
r,2Gx1g5e
rn
et
r : 3 , 2 6 x 1 0 - 1 6s
A:0,g3
na
La figure 3.4 représente nos valeurs expérimentales de tan ![r et cosA et montre le bon
accord avec celles calculées avec la formule de Drude. Néanmoins, il existe une différence
(tableau 3.6) entre les valeurs ajustéesfi,, .t le modèle de Drude qui peut s'interpréter en
prenant en compte I'incertitude.
plomb liquide Température ('C) r(10-16s) *ôt références
#
n'
Tableau 3.6: Valeurs de r et 1ù!
Sur les figures 3.5, 3.6 nos résultats sont comparésà ceux de Inagaki [103]' Smith [99]'
et, à titre de comparaison,Ie modèle de Drude.
Les résultats de Inagaki, ont été retrouvés théoriquement par, Hiitner [106] à I'état
liquide (T:600 K) qui confirme Ia transition interbande, Jank et Hafner [107] en utilisant le
modèle du pseudopotentiel,et expérimentalementpar Indelkofer et al' [111]' par la méthode
UP S (ultraviolet photoemissionspectroscopy).
Vu nos résultats, et compte tenu des erreurs expérimentales, nous proposons d'adopter
pour Ie plomb liquid,e une valence de 4 et une masseégale à celle de l'électron libre.
3.4. Résultats et discussion 10ll
1.0
0 .8
a^'a
- . -'l-r. ...?.t .t .-..:.....
or.oo.lr.al;...
i-/ 0.6
c
(d
0.4 . Ce travail
Modèlede Drude
o.2
0.0
-0.2
.t
t'
-o'4 .t
''
3 ..?'t''
a --r- o. o
o
(J -0.6 or
I r'
aaa.l.
'
a''
ao'
-0.8
Pb
-1.0
1.5 2.O 3.0
E(ev)
f igrrr. 3.4: Variation d.etan tU et cosA avec l'énergie
IO4 3. RÉSULTATSET INTERPRÉTATIONS
5 .5 A
a.
.A Modèlede Drude
a'.
A o Ce travail(390"C)
.a
a .. r lnagaki(341"C)
5.0 a '^.. . o Smith(390"C)
a a
aA
a-t
a!i
l.o '..a
9 4.5 r
Y A
a r.a ô
A
4.O ..4 a
. . 4a ^ r
...4 A
'.4
3 .5
A
3.0 A
o'.
a'... a
'1.
.' a
â 2.5 a a. '. A
a
a
at.
A
.J
a
2 .0 a '.. a
' . i"... A
A
. a' A
^
1.5 a '...
a A
Pb a
a
ao
'..
'.
1.0
E(ev)
40
a Drude
.)
. Ce travail( 390"C)
a'.
30 t'. o Inagaki(341"C)
. Smith (390"C)
tr -! a
e
a
t.t
N L
q) a. '
20 rÇ
t. a
-J-) a
." o
'1.a
a ' . -_t o
a.O
a . a
a...
a
10 I o'
a
a
Pb
0
ë -ro
c^) ...';"i
'
3'r'l':.'j't
. . r . | ro . '
'
ott' .31L o
-20 o oo. t"
roi
E(ev)
Figure 3.6: Variation de el et €2 avec I'énergie
rc6 3. RESULTATSET INTERPRETATIONS
Les résultats expérimentaux présentéssur les figures 3.7, 3.8, 3.9 ont été mesurésà la
température 360oC,dans la gamme d'énergiede 1,5 eV à 3,1 eV'
v : 0 , 1 4 3 2 x [ 1 + 1 0 4x 1 0 - 6 ( 1 - (3.8)
"r)]
où ?p étant la température de fusion de l'étain'
lÙ" -
\ , b 4 x L o s sr n - , , l c g - r
rn
La résistivité de l'étain est calculeeà partir des résultats expérimentaux de J.G. Gasser
(1e82)[e7],
avec :
as: pQ.cm ,t aL:0,0263869 pr,(l.cm"T-Let a2: -4,17771x 10-7p'{l'cmT-2'
4L,6136
r : 4 , 9 7 x 1 0 - 1 6s
Si les résultats por. S sont compa,rables,il n'en n'est pas de même pour les temps de
relaxation qui sont très différents.
Interprétation et discussion
n*
Dans le tableau 3.7, nous avonsreprésentéles valeurs de r et U. en comparant avec
^,
d'autres auteurs : Petrakian [104],Hodgson [101],Comins [102]et Kent [109].
Tout d'abord, la comparaison de nos conditions expérimentales avec celles des divers
auteurs nous paraît indispensable. Comins a d'abord fait le vide jusqu'à 10-5 torr, et, une
fois le métal fondu, il a introduit de I'hydrogène pour réduire I'oxyde qui s'est formé au
niveau de la surface.
Etain liquide Températu."('C) r(10-tur) # *# tu
Etain solide
Sur les figures 3.8 et 3.9, nous avons représentéles valeurs des constantes optiques
conjointement avec celles de Petrakian [104], Hodgson [101] et les courbes théoriques de
Drude et de Cisneroset Helman [105]utilisant le modèle de pseudopotentiel.
Nous n'avons pas pu comparer nos résultats avec ceux de Comins de [102],car il a fait
des mesuresuniquement dans l'infrarouge.
Cisneroset Helman [105] ont fait une étude théorique sur l'étain, baséesur I'approche
quantique, en utilisant le pseudopotentielde Heine-Animalu. Leurs résultats théoriques sont
en bon accord avecles résultats expérimentauxde Petrakian, Hodgsonet Comins. Par contre
ils trouvent un écart avec le modèle de Drude de I'ordre de 5% pour des énergiesinférieures
à 4eV, et de 15% pour des énergiescomprisesentre 4eV et 12 eV.
Les écarts entre nos valeurs expérimentales et celles des autres auteurs, ainsi que ceux
avec Ia loi theorique de Drude, sont importants et ne peuvent s'expliquer en faisant inter-
venir les incertitudes de mesure ni les conditions expérimentalesdifférentes,en particulier la
y
température de la mesure. La valeur de 1,00 que nous avonsobtenues pou, est tout à fait
comparable à celle de Petrakian (1,02). Cependant pour être totalement en accord avec Ie
modèle de l'électron libre de Drude, il faut également que le temps de relæration déterminé
par ajustement d.enos résultats (r : 2,97) soit comparable au temps de relaxation calculé
à partir de la conductivité statique, or ce n'est pas le c-q,s.L'ordr^ede grandeur correspond
o)
bien à un métal liquide, cependantle rapport "('-i : ry: 0,60 donné dans Ie
o(uJ m o\u)
tableau 3.7 est très inférieur à la valeur calculée par les autres auteurs sur les mêmes métaux
liquides. Par contre elle est proche des valeurs obtenuespour l'étain solide.
La présence de transitions interbandes, évoquée dans le cas du plomb, ne nous paraît
pas de nature à expliquer I'importante différenceconstatéepour l'étain. Nous pensons que
l'écart par rapport au modèle de Drude est dû à une couchesuperficielle,d'oxyde par exemple.
L'influence de Ia présenced'une couchesur les paramètresmesuréstan {r et cosA fera I'objet
d'une étude détaillée dans la partie consacréeau système Sn-Pb.
C'est par ailleurs pour éviter la formation d'une couche d'oxyde sur un échantillon
flO 3. RESULTATSET INTERPRÉTATIONS
1.0
0.8
e06
c
(d
+t
o.4
o.2
0.0
-0.2
e-04
a
o
o -o.o
-0.8
-1.0
1.5 2.0 2.5 3.0
E(eV)
o Ce travail (390'C)
Drude
7
o Helman(335'C)
. Petrakian(261'C)
\q
Y o\
\o
aa b
6
\a
aa
ora
gO \
t)' \ o
5 \
o \O,
o
ra--
'e
o
__l_ a
't
1O
\a
aa
\ ra
a
a
tot
'
a
10 a
c t
aoaot
t o
taa--
\
2 '3 1o
a
'.o '
-t.'
'4.a '
*.i a
Sn -:-a
- -O.ô_
a
E(ev)
50
Ce travail(360"C)
Modèlede Drude
40
Petrakian(261'C)
Hodgson(446"C)
Helman(335"C)
â30
(\I
(,
20
10
-10
\/ -20
q)
-30
-40
Sn
-50
1.5 2.O 2.5
E(eV)
Figure 3.9: Variation de el et €2 avec l'énergie
77'I 3. RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS
350
J00
250
q)
200
qr
:
'qi
t50
S
ê(+f
t00
50
0t020 80 90 t00
SN f( deld nasse
Conposilton, Pb
Le volume molaire varie avec la température, et pour le calculer, nous avons utlilisé les
travaux de Crawley [96].
LVxa:Vnr-Vu.ot
D'après Crawley, dans le cas de I'alliage étain-plomb, LVy : 0, et pne est déterminé
par :
rAA+nBB
yAb-
(raA+aRB\
\p.a,' Pat
Les résultats obtenus pour r et fi sont donnésdans les tableaux 3.8, 3.9, 3.10.
20%Pb 350" 300' 250' 200"
n'
,tu
0,50 0,41 0,31 0,22
n'
fw
0,58 0,60 0,60 0,59
n'
flp
0,72 0,75 0,73 0,74
r ( 1 0 -1 6 s ) 3 , 5 9 3 , 7 5 3 , 7 4 3 , 7 5
théorique
r ( 1 0 -1 6 s ) 3 , 2 7 3,20 3,45 3 , 4 9
ajusté
Kent [109] qui a étudié les alliages de plomb avec Cd, Bi et Sn, signale "que traua'i,ller
auecl'alliage Pb-Sn est ertrèmement dffici,Ie", et pense qu'une couched'oxyde se forme au
bout de quelquessecondesà la surfaceen dépit d'une atmosphèred'hydrogène pur.
3.5. AIIiage étain-plomb 119
a,
o
:l
N
ô
g8 H
m C5 T'
o
lu
o
N
tr o o3
ô-1
id
EJ 6'
o
o c
o
i,
.va
J
{
t!
.Eû)
.q-@
m o
--a
o t.,
t-F
v
it N
o,
J
o
ô
tn
@
f
ors
N qo
ô
m :\ JTO'
o o)
o
itr
:
o
N
b
m
o @
i c,l @f
N ('l
ir o o
15' c; l,
ëî C'
o
Às tu
o
h
n (o) k (')
i,
N
A
m
o a
Ic.) =
(rl {
ir .o)
(o
is
oâ
d l,
d.P (t
^o N)
!D
-o)
I
n (o) k (ro)
N
ô
m
o @
g) f
ar . (rl s
lo q o
sg d T'
ùP
^o o)
u
è o
m
o
U)
(, f lo
@ 6[o
Ol oÉ
o o-t eg
^o
o g ê
q
N) o
o
e., (o)
% (o)
m
o @
f -l^
\l
G)cù oa
3. -I] t.È
A
tu
u g
-o)
er (ro) e, (ar)
i,
o
-N
@ lo
o
sf
d3
dq
ËP
o-
sè o) o
o
; oo>.
.ot
ôo>
oo)
oot
ôo>. C,J Cr) l\) l\)
N
o oD (Jto(,ro
€o)
oo>. oooo ooo o
(D
ooD
oo>. oooo
@ oot.
N :J
ir o
o oo)
T'
!D
u
]\)
00r
i,
BT ô O D .
?. ô9. t
oot
m
Ie
@
æ o
F
-ô
8888 i'::
o f Ê o
C) C) C) C) ooF
\t æ o
0
o ct
oo
D0 t
-(l)
(o
ir
-t
o
1\)
b -o)
cos (^)
tan (y)
AA
90099-
b,i bhoèb,bô
ir .t B
D
('(J)l\)
('rool
b ooo
ooo
o ooo
-p
@
itt
=
5 o
o
tl
o
o, D
n (ro) k (')
ir
Bco D) oo3
,c "o
too >o
DO )o
)o
to DO
>o to
ô @
m J >o
@
o o-t to
>oô
!e
o
N
cr
o E BEx
ooox
@
ô ddd;
n (or) k (or)
o t o o" .8 )
b
o 3-t.'
oo
-o .3o .-
F o o
oo a>
*i j "
N
@
m
o {
(l)od
oD
N *-ot-
\J o o.r ô o r .
O @D'
oots S BEB
-t-s @t q?9q
oooo
n (or) k (')
i,
3. ot.
a O'
or O'
N E o>a
.o
b c
o'.
o,a
o a ot.
=
5
o-t
o,
o o) C'J t\)
orool
ooo
ô o
ooo
substrat
-r tan \[ : 0, 834 cosA: -0,313
couche5nm
substrat
+ tan ilr : 0. 851 cosA:-0,180
couche10nm
substrat
I
tan ilr : 0. 867 c o s A : - 0 , 0 6 4
couche15nm
substrat
+ tan i[ : 0. 867 c o s A : - 0 , 0 6 4
couche20nm
substrat
+ tan l[ : 0, 805 cosA: -0,306
couche5nm
substrat
+ tanlU: 0,797 c o s A : - 0 , 1 6 6
couche 10nm
substrat
+ tan ilr : 0, 795 c o s A : - 0 . 0 4 4
couche 15nm
substrat
-r tan ilr : 0,797 cosA : -0,059
couche20nm
3.6 Conclusion
Conclusion générale
Nous nous sommesproposés dans ce travail d'apporter une contribution à l'étude des pro-
priétés optiques des métaux et alliagesliquides en nous intéressantplus particulièrement aux
métaux polyvalents.
Dans une première étape nous avons mis au point un ellipsomètre spectroscopiqueà
polariseur tournant, pour I'appliquer à l'étude des propriétés optiques des métaux liquides.
L'ellipsomètre à polariseur tournant à trois éléments nous a permis de nous affranchir des
inconvénientsdu montage à polariseur tournant ou à analyseurtournant à deux éléments.
La mise au point de cet appareil a nécessitéune étude détaillee de I'effet des imperfec-
tions des composantsoptiques sur la détermination du couple (if et A) ainsi que la mise au
point d'une méthode de calibrage.
La réduction deserreurs systématiquespar la mesuredouble-zoneet l'évaluation deser-
reurs aléatoiressont baséessur destravaux développésantérieurementau laboratoire [82, 81].
Les propriétés optiques de I'alliage étain-plomb ont été déterminéespour trois concen-
trations de plomb et à quatre températures.
Malgré la miseen oeuvre d'une atmosphèred'argon très pur et en présenced'hydrogène,
I'alliage Sn-Pb sembleposer des problèmes dont la résolution pourraient progresserpar la
mise en oeuvre d'une analyse fine de la surface du composésolide (Auger, SIMS...) lors de
chaque cycle fusion- solidification.
Nous envisageonsde poursuivre nos études avec d'autres systèmes,en particulier Li-
Pb déjà évoqué et dont les propiétés structurales [112] et thermodynamiques [113] sont
bien connues. Pour cela, il est indispensabled'étendre le domaine de température vers les
valeurs élevées,de I'ordre de 1000"C. L'extension de la gamme spectrale vers I'ultraviolet
(transitions interbandes) et infrarouge (validation des modèles ) est aussi nécessaire.
131
Annexe A
Polarisation de la lumière
A.1 Généralités
+
Ê ( * , a ,z , t ) : E * î | Eu a
ou:
Er: A* cos(a,'t- kz | 6r)
Es : Au cos(rr,'t- kz * 6n)
Avec :
u:2tr ut
t:T )
a)
F-t=l/v---{
b)
Figure 4.1: Propagation d'une onde lumineuse et nature oscillatoire des vecteurs champ
électrique et champ magnétique: a)dépendancespatiale des deux ondesà un instant donné;
b)dépendancetemporelle des ondes en un point de I'espace.
133
Lorsque les phase 6, et 6n sont différentes, la polarisation de la lumière est dite ellip-
tique. En effet I'extremité du vecteur champ électrique Ê aêcrit une ellipse sur un plan
orthogonal à la direction de propagation.
-
Quand la différencede phase O : ôs 6, est comprise entre 0 et zr, I'ellipse est dite
droite (sensdes aiguille d'une montre en regardant dans le faisceau).L'ellipse est dite gauche
si elle est parcourue dans le senstrigonométrique en regardant dansle faisceau(-n < O < 0).
o I'orientation dans I'espacedu plan de I'ellipse : définie par le vecteur unité ?, normal
au plan.
- sa forme, définie par la quantité e appelée ellipticité, est le rapport du petit axe de
ellipse droite, décrite dans le sens des aiguilles d'une montre en regardant dans le
faisceau. Par conventione > 0,
ellipse gauche dans le cas opposé, e ( 0
Polarisation rectiligne :
La polarisation est dite rectiligne si les d.eux composant", du 7 ont même fréquence
a.ret le déphasageO : 0 ou zr.
L'ellipse se réduit alors à un segmentde droite.
Polarisation circulaire
Ex
v
I
b)
Av: I Y
+.
4=l
c)
Ar= I
4:l
d) -vFI
A :0.5 I
v
a)
v v Yy
I I Ir
b) 14, 1,
JS' rl
I 2 34
v
lo
3
")
d)
Eu : Ancos(ti_6o) ( A.2)
En éliminant r, on trouve :
e'z,
+ el o 2+ b 2 ( A.8)
A7_Ai (o' - u')cos2o (A.e)
2ArAn cos0 (o' - b2)sinzo (A.10)
ArAn sin0 ab (A.11)
Aî
tan!t : -
As
b
tan e
o,
A.4. CaIcuI du flux lumineux I39
cos2(t - c o s2 e c o s 2 0 ( A.14)
tan24t
tan O (A.15)
sin20
o le formalisme de JONES : il donne I'amplitude du champ qui multipliée par son con-
jueué permet d'obtenir le flux. Si le calcul à partir des matrices de JONES permet de
connaître la phase absolue du vecteur champ électrique, il n'est par contre pas possi-
ble de traiter le cas d'une lumière partiellement polariséeou de tenir compte dans les
calculs d'une éventuelledépolarisationintroduite par le systèmelui-même.
Le champ électrique d'une onde plane transverse peut être représenté par le vecteur
colonne, appelé vecteur de Jones:
fE (t)l ( 4.16)
lÛn(t)J
ou:
o seules les propriétés terminales nous intéressent (avant et après la traversée du sys-
tème). Soit un systèmeT,Ê"le vecteur de Jones de la lumière incidente, 7" le
El
ue- lE*l (A.20)
LE.uJ
A.5. Représentation mathématique de L'état de polarisation
IE"''f
---+
uFs - ( A.21)
lE"a'l
Esn,:TrrE""lT*E"y
E"E':T'yrÛ"tlTwE"s
soit :
c'est-à-dire:
Er: T'8"
':(7; æ)
La matrice de Jones ? prend souvent une forme particulièrement simple si les axes
des coordonnéessont colinéairesavec les axesprivilégiés du dispositif optique ( direction de
polarisation d'un polariseur, axe neutre d'une lame...).
Si ces derniers tournent d'un angle 0 par rapport aux axes de référence,la matrice de
Jones devient :
Si le système optique est composé d'un nombre N d'éléments caractérisés chacun par-
une matrice de transfert, I'expression (A.5.2) reste valable et nous avons
(A.22)
sont nécessaires.Ces paramètres ont des dimensionsphysiqueset qui sont introduites par
Stolcesen 1852 d'où le nom paramètresde Stokes[115].
':lll]
ou:
Ces paramètres ont les dimensions d'une puissane. Seulementtrois paramètres sont
indépendants,on a :
s3:s?+s2t+s! (A.27)
I44 A. Polatisation de Ia lumière
c_
UI ^9scos2ecos20 : -Socos2tls (A.28)
S2 ,56cos2e sin 20 : Sosin2rl cosO (A.2e)
'Sg ,Sosin 2e : Sosin2r/ sin O (A.30)
Dans le cas d'une onde monochromatique, la lumière est totalement polarisée. Par contre
si cette onde traverse des milieux dépolarisantsou si la lumière est naturelle, on est alors
en présencede la lumière partiellement polarisée. Dans plusieurs cas et notamment en el-
lipsométrie, on a de Ia polarisation partielle, composéede lumière polarisée et de lumière
dépolarisée.
La relation (A.27) est satisfaite uniquement dans le cas de Ia polarisation totale. Par
contre pour une onde non polariséeon a :
Sr:Sz:Ss:0 et S ol 0
d lo2 r 52a92
o
- : D W _YoL-r"zt"ô ql ( A.32)
,So So
si on utilise les relations (4.28), (A.29) et (4.30) dans l'équation (4.32) on trouve:
p: :t ( A.33)
+
fl 01l
l
s:srlôl (A.34)
Loj
lumière partiellement polarisêeP : lcos2(tl I f '
f1l
tl
- n l0'l
o:"olol ( A.35)
Lol
lumière polarisée linéairement, P : 1 :
-+: f*t'I
s so (A.36)
Ls-l
lumière polarisée elliptiquement, P : 1 :
3:so
| ,,t;i,*-
l (A.37)
polarisation circulaire,P :1 :
-? f1
^ l0
-S : S o-"10
l ( A.38)
L+1
M : A( T* AT) A- r (A.3e)
l1 0 0 1
,: lâ1Î -1
0
( A.40)
Lo i -i 0
_--+ -t
Ér: M S'a (4.41)
Mp:MA:Ll2
11331
,î ,,^f ( 4.43)
lô ô o o l
Lo o o oJ
o matrice de Mueller d'un échantillon parfaitement réfléchissant:
Ms: o (A.44)
* : (ro2 + r12)12
Cette constante rc n'apparaîtra pas dans les calculs, elle sera implicitement comprise
dans .Is lors du calcul des flux;
M n @ ) :n - r @ ) u n R ( ,o ) (4.45)
148 A. Polarisation de la lumière
0 0 0l
li
R (0) :
cos20
- sin20
0
La matrice de Mueller pour une lame de phaseest :
sin20 0 |
cos20 0 |
0 1.1
(A.46)
':li ,l,l 00
10
0
0
cosô
-sinô
(4.47)
749
Annexe B
---+
E- Ê o"'<"-Ê'?1 (B.1)
-+
E représentele vecteur caractéristiquede I'onde au point 7 et à I'instant t, c.uest sa
pulsation. Ainsi, en tout point du plan défini par l'équation7.? : Cste,le vecteur E
prend la même valeur à un instant donné t. Une telle onde est appeléeonde plane, Ie vecteur
---+ '=+' 2rn
k (vecteur d'onde) est orienté dans la direction de propagation et son module I k I
est le nombre d'ondel À représentela longueur d'onde du rayonnementdans le vide.
Pour une onde plane se propageant dans un milieu homogèneet isotrope les équations
de Maxwell se simplifient.
En posant :
a +LA | -+ -i,k.
at
I50 B. Réflexion par hessurfaces
----t
Ces deux relations montrent que les vecteurs E , B , /c sont perpendiculaires entre
eux.
E:,-*r*=* ^ 5.t*,o""""
La figure (B.1) suggèreque pour I'étude de la réflexion de la lumière sur une interface plane,
deux cas sont à considérer:
- le vecteur champ électrique E est un vecteur du plan d'incidence. L'onde est du type
"p" (comme parallèle).
8.2. Conditions aux limites 75I
( B.5)
IIlÇBav: IIIpdv:Ili,À
(8.6)
lllÇÊav: llÊn:o
dA est un élement de la surface.
+
Les composantes normales d e D e t B
---+ +
(Dr- Dz).1i2 : Ps, ( B.7)
(Bl_ î,1.n :0, ( 8.8)
où d est le vecteur unitaire, normal à la surface,dirigé du milieu (1) versle milieu (2).
p" est la densité superficiellede charge.
B. Réflexion par les surfaces
---)
Si, la densi.tésuperfi'ciellede charge est nulle, les composantesnormales de D sont
cont'inues à trauers la surface de séparati,on.
---+
Les composantesnortnales de È sont toujours cont'i,nuesà trauers la surface de sepa-
rat'ion.
+ +
Les composantes tangentielles de E e t I I
Ce sont les conditions aux limites qui permettent de résoudreles problèmes de passage
d'un milieux 1 à un milieu 2.
Faisceauincideot
Irrterfrce
Le faisceauincident est dans le plan (ox,oz) qui est le plan d'incidence (PI). On veut retrou-
vel d'abord les lois géométriquesde la réflexionet de la réfraction à partir des équations de
passage.
----+
Les champs incident Ei, réflécbi rt ettransmisdt s'écrivent:
---)
t-lc, a-lc. z)
Ei: îoei(, (B.11)
-----+
E,: F;"l{,"r-ui a-k!iu-k'! z) (8.12)
--+
a-k'uu-kL z)
Et: î,'"t{r'r-oL , (B.13)
154 B. Réflexion par les surfaces
u
,,t _
w -w ,,il (B.17)
t-
tua
- çl
tuz -- ; l l tuî, (B.18)
soit:
û,sinl : â sin 0" : Â,'sin 0'.
d'oir :
sin I nl
_:
sin â' n
Ce sont les lois de Descartes à la surface de séparation, écrites avec les indices de
réfraction complexe.
Pour z : 0 les facteurs exponentiels sont les mêmes pour tous les termes des équations
de passage,de sorte que nous pouvons les omettre et écrire les conditions aux limites pour
8.3. Réflexion et réfraction-Relations de fuesnel 755
--)
les amplitudes. L'égaiité des composantestangentiellesde E et de H entraîne :
----+ +
ELt I u tFt"r ET, (B.1e)
-----+ ---+ ----+.
Ei tDT
Tuu E; (B.20)
+ ----+
tti
"g
----+
+Hi : 4 (8.21)
+
-t -r'iu +Hi : Hi (8.22)
8.3.3 Mode P
: fflÊ1,
lE.l
En appliquant les conditions aux limites on a :
-) + AE
V^f/--€;7 (8.24)
ot
-tî nÊ : ( 8.25)
"tuÊ
en utilisant l'équation (B.19) et avec kr:0 on obtient :
- E',):rfiYtf;l;,n'
n(Eo (8.27)
156 B. Réflexion par les surfaces
Si l'incidence est voisine de la normale, on peut assimilerles sinus et les tangentes aux
angleset les cosinusà un, d'où:
n -n
rp: - ( B.30)
ù' +11
2fr
+- ( 8.31)
fr+ht'
8.3.4 Mode S
---)
.E est perpendiculaire au plan d'incidence,la seule composantenon nulle est selon oy
et B est dans le plan d'incidence.
En appliquant les équations de passage,et après simplifications on trouve :
on déduit :
sin (0 - 0')
rs (B.34)
sin(A+ A')
2sinîtcos?
ts ' (8.35)
sin(0+9)
8.4. Conservation du flux L57
zft
"" - fl,+fl'
t --
Pour cette valeur particulière de I'angle d'incidence qui est désigné par 0B (angle de
Brewster) les rayons réfléchi et réfracté sont perpendiculaires. On peut écrire:
d'où:
tan09:Y'
n
Sous I'incidence de Brewster,la vibration parallèle au plan d'incidence n'est pas réflechie.
de module
':,8"
On a d'autre part:
1
ep
avec p,, : I pour les diélectriques. En comparant à o" trouve que ?z : {4, et on en
l,
déduit que:
s: rf-f,"nn,,
158 B. Réflexion par Iæ surfanes
Si le milieu est transparent, le flux incident est égal à la somme du flux réfléchi et du
flux transmis.
Pour exprimer la conservation du flux, il faut tenir compte que les sections droites du fais-
ceau incident et du faisceautransmis ne sont pas les mêmes,et que les indices sont différents.
( Sr ): n E2 cosl,
( Ss ): n E2t2 coslt,
,l:'s-tt:lrl2, (8.36)
(,S,;)rr/
,:#:!::4ftP (B.37)
soit :
R+T:I.
Pour une incidence normale (A : 0), il n'y a pa'sde différenceentre les ondes s et p, et
Ies formules de Freszel se réduisent à:
n-n'
fl+fr"
2û
6 tr 6t'
Pour un milieu absorbant I'indice de réfraction est complexe.Soit â :'t1, - ek, I'indice
de réfraction du milieu absorbant et n,l I'indice de réfraction du milieu 1 (air).
nl sin 0 : (n - i.le)sin?',
kL,:1e2":fsindr,
où kp et Ie2, sont normaux aux vecteurs d'onde des milieux L et 2. Soit k1, la com-
posante tangentielle du vecteur d'onde :
:
IeL, ,t" ô, :
f Isin t'1,
alors k6 et k4 Peuvent s'écrire:
1- (n - i,k)
,p rs (8.42)
7+(n-i,k)'
R: lrrl':1"'l':ffi, ( B.43)
tang: (8.44)
l-n2-k2'
oÉrÉou*"tt ,u,
Références
par A.
[6] G. Bruhat, Cours de Physique générale : Opti,que(4e édition revue et corrigé
Kastler), Massonet Cie édition, Paris, 1954.
York
[12] A.B. Pippard, The Dgnamics of Conduction Electrons (Gordon and Breach, New
1e65).
[13] T.E. Faber, "The Théory of the Electrical Conductivity of Liquid Metals," Adv.Phys,
1.5,547-581(1966).
Press
[14] T.E. Faber, An Introducti,onto the Theory of liqui,dMetals (CambridgeUniversity
1972\,
16' REFERENCES
[15] J.M. Ziman,Pri,nci,plesof the theorg of solid (Cambridge University Press 1972).
[17] J.S. Helman, W. Baltensperger, "The Dielectric Constant of Liquid Metals," Phys.
Kondens. Materie 5,60-72 (1966).
[18] J.S. Helman, W. Baltensperger,"Memory fonction for the reponseof conduction elec-
trons in metals," Phys.Rev.1'7,2427-2428(1978),
of
[19] S. Wang and C.B. So "Electronic Structure of metals : VII. Optical Absorption
Simple Metals," J. Phys. F: Metal Phys., 9, 579-589(1979).
[20] R.W. Shaw, "Reformulation of the model potential theory of simple metals," Stanford
Univesity,Ph.D., (1968).
[21] N. P. Kovalenko and Yu. P. Krasnyi "Theory of Optical Properties of Liquid metals,"
Opt. Spekt.,bf 35, 681-686(1973).
[26] H. Ehrenreich, The Optical Properti,esof Soli,ds,(Edition J.Tauc, New York, Academic
Press 1966).
Ams-
[31] R.M.A. Azzam,N.M. Bashara, Elli,psometrEand polari,zedLi'ght (North Holland,
terdam 7977\.
REFERENCES rcZ
Elli,psometry(Akademie-Verlag,Berlin, 1990).
[32] A. Rôseler, Infrared Spectroscopi,c
32,594 (1887).
[34] P. Drude, Ann.Phys.U.Chem,
[35] R.A. Rothen, "The Ellipsometer, an apparatus to measure thickness of thin surface
fi.lms,"Rev. Sci. Instrum. 16(3), 26-30(1946).
[40] D.E. Aspnes,"studies of surface,thin film and interface properties by automatic spec-
troscopicellipsometry,"J.Vac.Sci.Tech18, 289 (1981).
[43] R.W. Collins, "Automatic rotating element ellipsometers: Callibration, operation and
real-time application" FLev.Sci.Instrum. 6L, 2029-2061(1990).
l44l R.W. Stobie,B. Rao and M.J. Dignam, AppliedOptics1-4,(4), 999 (1975).
[45] P.S. Hauge and F.H. Dill, "A rotating-compensatorFourier ellipsometer", Opt.Cornm.,
L 4 , 4 3 r - 4 3 7( 1 9 7 5 ) .
l47l K.J. Kim, "Ellipsometric study of optical transitions in Agç*In' alloys," Phys. Rev.,
38, 13107-731L2 (1988).
[4e]S. Sacre and L.K. Thomas, "Ellipsometric investigation of thickness dependenceof the
optical constants of thin tungsten oxide fi.lms," Thin Solid Films, 2O3,22I-226 (1991).
[501F.H.P.M. Habraken, O.L.J. Gijzeman and G.A. Bootsma, "ellipsometry of clean sur-
faces,submonolayerand monolayer films," Surf. Sci., 96, 482-507(1980).
[51]T.E. Faber and N.V. Smith, " optical Measurementson Liquid Metal Using a New
Eilipsometer," J. Opt. Soc.Am., 58, 102-108(1967).
l52l S.S. So, "ellipsometric analysesfor an absorbing surface film an absorbing substrate
with or without an intermediatesurfacelayer," Surf. Sci., 56, 97-108(1976).
[57] M. Malin and K. Vedam, "Generalized ellipsometric method for the determination of
all the system : Optically absorbing film ou absorbing substrate," Surface Science,56,
4e-63(1e76).
[58] D.E. Aspnes, "Fourier transform detection system for rotating-anlyser ellipsometers",
Opt.Comm., 8, 222-225(1973).
[59] P.S. Hauge and F.H. Dill, "Design and operation of ETA an automated ellipsometer",
IBM J.Res.Develop.,L7, 472-489(1973).
nÉrÉnnxcns 765
[63] S.N. Jaspersonand S.E. Schnatterly"An Improved for High Reflectivity Ellipsometry
Basedon a New polarization Modulation Technique,"Rev. Sc. Instr., 40, (16), 76I-767
(1e6e).
[64] Applied Materials "Instruction manual for Ellipsometer" santa Clara, Applied Materials
(1e76).
[68] B. Drevillon, J. Perrin, R. Marbot, A. Violet and J.L. Darby, Rev.ScientificInstr., 53,
(7),e6e(1e82).
[6e]R. Benferhat "Thèse de doctorat d'état," Université Pierre et Marie Curie -Paris 6-
Juillet 1987.
[73] D.E. Aspnes and A.A. Sdtudna, "High precisionscanningellipsometer", Appl. Opt.,1-4,
(1e75).
220-228
166 REFERENCES
:
[75] Ilsin An and R.W. Collins, "Waveform analysis with optical multichannel detectors
Applications for rapid-scan spectroscopicellipsometry," Rev. Sci. fnstrum., 62, 7904-
1 e l 1( 1 e e l ) .
et
[77] M. Erman, "Ellipsometrie spectroscopiquedu proche IR au proche UV., appareiilage
méthodologie.Application à l'étude de I'implantation ionique dans les semi-conducteurs,
Thèse de doctorat, Université d'Orsay, Mars 1982.
fast
[78] A. Straaijer, M.H.W. Verbruggen,J.J.M. de Nijs, and H.H. Brongersam," Novel
spectroscopic rotating-polarizerellipsometer,"Rev. Sci. Instrum.,64,I468-L473 (1993).
en
[S2] A. Pawlowski, "Contribution à l'étude d'un ellipsomètre spectroscopique: Mise
æuvre, Programme d'exploitation, Calibrage, Erreurs aléatoires, Systèmes optiques"
(Mémoire CNAM, Metz 1995)
using the
[S3] P.S. Hauge, R.H Muller and C.G. Smith, "Conventions and formulas for
Mueller-Stokescalculus in ellipsometry," (North-Holland, 1980).
(1980).
[84] P.S. Hauge, R.H Muller and C.G. Smith, SurfaceScience,96, 81
oÉrÉ^"*"rt tu,
[36] J.M.M de Nijs, A.H.M. Holtslag, A. Hoeksta and A. van Silfhout, "Calibration method
for rotating-analyzer-ellipsometer,"J.Opt.Soc.Am. A, 1466-7471(1988).
[87] D.E. Aspnes, "Effects of component optical activity in data reduction an calibration of
J.Opt.Soc.Am. 64, 8 12-819 (1974) .
rotating-analyzer-ellipsometer,"
[94] J. A. Nelder and R. Mead, " A simplex method for function minimization," J. Compt.
( u . s . A ) , 7 , 3 0 8 - 3 1 3( 1 9 6 5 ) .
1994.
[9S] A. Ben Abdellah M.Erman, Thèse de doctorat, Université de Metz, Juillet
(1967)'
[99] N. V. Smith "The Optical Propertiesof Liquid Metals," Adv. Phys., 16, 629
Phys. Letters,
[100] N. V. Smith " Drude Theorie and Optical Propertiesof Liquid Mercury,"
26 726 (1e68).
16R REFERENCES
[101] J. N. Hodgson "The Opticals Properties of Liquid Germanium, Tin and Lead," Phil.
Mag, 6, 509-515(1961).
[102] N. R. Comins "The Opticals Propertiesof Liquid Metal," Phil. Mag., 16, 817-831
(7e72).
[103] T. Inagaki "Optical of Liquid Pb and Bi between 0,6 and 3,7eY," Phys. Rev., 25,
6 1 3 0 - 6 1 3 (81 e 6 1 ) .
[106] B. Hûttner "Optical Properties of Polyvalent Metal in the Solid and Liquid state :
Lead," J. Phys.: condens.Matter, 7,907-9LB(1995).
[108] R. A. MacRae,E. T. Arakawa and M. W. Witliams, Phys. Rev., 162, 615 (1967).
[109] C. V. Kent "The Optical Constantsof Liquid Alloys," Phys. Rev., 1-4,459-489(1961).
[113] H. Ruppersberg "A neutron diffraction investigation of Liquid Lithium-Lead Alloys ,"
Phys. Lett. A, 46A,75 (1973).
[114] H. Mueller, "The Foundationsof Optics," J. Opt. Soc. Am 38, 661 (1948)'
[115] G.C. Stokes,"On The Composition and Resolution of Streamsof Polarized Light from
Different Sources," Tlans. Cambridge Phil. Soc. 9, 399 (1852)'
nÉrÉnnxcns 169
4.1 Propagation d'une onde lumineuse et nature oscillatoire des vecteurs champ
éIectrique et cha,rrp magnétique : a)dépendancespatiale des deux ondes à un
instant donné; b)dépendancetemporelle des ondes en un point de I'espace. 132
A.2 Représentation d'une lumière polariseerectiligne. a)le long de I'a>reOx; b)le
long de I'axe Oy; c)avecune orientation de 45" par rapport à I'axe Ox. 135
A.3 Représentationd'une lumière polariséeelliptiquement à gauche: a)composantes
linéaires orthogonales; b) représentation du vecteur sorlme des deux com-
posantesaux points 1 à 4; c) matérialisationde I'ellipse décrite par I'extrémité
du vecteur sommequand on regardedans le faisceau;d) résultante du vecteur
champ électrique. 136
A.4 Ellipse de polarisation 138
4.5 Représentation par les matrices de Jonesde N dispositifs optiques placés en
cascade L42
2.3 57
2.4 Schéma du montage de I'ellipsomètre. 60
2.5 Définition de I'angle Ps . . 69