Mathhematiques PC1M
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MATHÉMATIQUES
Lundi 4 mai : 8 h - 12 h
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N.B. : le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie
et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.
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EXERCICE 1
Calcul de l’intégrale de Dirichlet
Partie I - Préliminaires
Q1. Soit x > 0. Montrer que la fonction t → f (x, t) est intégrable sur ]0, +∞[.
Q2. En utilisant par exemple une intégration par parties, montrer que l’intégrale I est convergente si
et seulement si l’intégrale : +∞
1 − cos(t)
dt
0 t2
est convergente. En déduire que l’intégrale I converge.
Q3. Soit x 0. Montrer que t → u(x, t) est une primitive de la fonction t → sin(t)e−xt sur ]0, +∞[.
Q6. En déduire que la fonction F est dérivable sur ]0, +∞[ et déterminer une expression de F (x)
pour tout x ∈]0, +∞[. Conclure que :
π
∀x > 0, F(x) = − Arctan(x).
2
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Partie III - Conclusion
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EXERCICE 2
Extremums d’une forme quadratique sur la boule unité fermée
On se donne un entier n 2. On rappelle que la norme euclidienne usuelle · sur Rn est définie par :
n
n
∀x ∈ R , x = (x1 , . . . , xn ), x = xk2 .
k=1
L’objectif de cet exercice est d’étudier les extremums de la fonction f sur la partie Bn . On définit la
matrice M f ∈ Mn (R) comme la matrice symétrique dont les coefficients (mi, j ) vérifient :
ai,i si i = j
2
∀(i, j) ∈ 1, n , mi, j =
ai, j
si i < j.
2
Si M est une matrice à coefficients réels, on note M T sa matrice transposée.
Dans cette partie, on suppose que n = 2 et que l’application f : B2 → R est définie par :
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Partie II - Le cas général
Dans la suite, on note λ1 , . . . , λn ∈ R les valeurs propres de M f comptées avec leur multiplicité et on
suppose que λ1 · · · λn .
On fixe une matrice orthogonale P ∈ GLn (R) telle que M f = PDP−1 où :
λ1 (0)
D = ... ∈ Mn (R).
(0) λn
Dans cette partie, on suppose que n 3 et que l’application f : Bn → R est définie par :
n
∀(x1 , . . . , xn ) ∈ Bn , f (x1 , . . . , xn ) = xk2 − 2xi x j .
k=1 1i< jn
Q22. Déterminer le maximum et le minimum de l’application f sur Bn (on pourra commencer par
déterminer le rang de la matrice M f − 2In où In désigne la matrice identité de Mn (R)).
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EXERCICE 3
Retour à l’origine d’une marche aléatoire sur Z
Dans cet exercice, nous allons étudier le déplacement aléatoire d’un pion se déplaçant dans l’ensemble
des entiers relatifs. À l’étape n = 0, on suppose que le pion se trouve en 0. Ensuite, si le pion se trouve
à l’étape n sur l’entier x ∈ Z, alors à l’étape n + 1, le pion a une chance sur deux de se trouver en x + 1
et une chance sur deux de se trouver en x − 1, ceci indépendamment des mouvements précédents.
Pour modéliser cette situation, on se place sur un espace probabilisé (Ω, A, P) et on considère une
suite (Xk )k∈N∗ de variables aléatoires réelles mutuellement indépendantes dont la loi est donnée par :
1
∀k ∈ N∗ , P(Xk = 1) = P(Xk = −1) = .
2
On considère également la suite de variables aléatoires réelles (S n )n∈N définie par S 0 = 0 et :
n
∗
∀n ∈ N , Sn = Xk .
k=1
L’objectif de cet exercice est de déterminer la loi de la variable aléatoire T définie de la façon suivante :
1. si pour tout n ∈ N∗ , on a S n 0, on pose T = +∞ ;
2. sinon, on pose T = min{n ∈ N∗ | S n = 0}.
L’évènement (T = +∞) se réalise donc si et seulement si l’ensemble {n ∈ N∗ | S n = 0} est vide.
Finalement, on définit les suites (pn )n∈N et (qn )n∈N par :
0 si n = 0,
∀n ∈ N, pn = P(S n = 0) et qn =
P(T = n) si n > 0.
Partie I - Calcul de pn
On fixe un entier n ∈ N.
Q23. Que représente la variable aléatoire S n ?
Q24. Calculer p0 , p1 et p2 .
Q25. Justifier que si n est impair, alors on a pn = 0.
Xk + 1
On considère pour tout k ∈ N∗ la variable aléatoire Yk définie par Yk = . On admet que (Yk )k∈N∗
2
est une suite de variables aléatoires réelles mutuellement indépendantes.
1
Q26. Soit k ∈ N∗ . Montrer que Yk suit une loi de Bernoulli de paramètre .
2
Q27. Pour n > 0, donner la loi de Zn = Y1 + · · · + Yn et exprimer S n en fonction de Zn .
Q28. On suppose que n = 2m avec m ∈ N. Déduire de la question précédente que :
2m 1
p2m = .
m 4m
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Partie II - Fonction génératrice de la suite ( pn) n∈NN
On note R p le rayon de convergence de la série entière pn xn et f la somme de cette série entière sur
n0
son intervalle de convergence.
Q29. Montrer que R p 1.
Q30. Montrer que pour tout m ∈ N∗ , on a :
m
(−1)m 1
p2m = − −k+1 .
m! k=1 2
α
Q31. Déterminer un nombre α ∈ R tel que f (x) = 1 − x2 pour tout x ∈] − 1, 1[.
FIN
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I M P R I M E R I E N A T I O N A L E – 20 1157 – D’après documents fournis