Chap 3 Les Théories Managériales Des Organisations
Chap 3 Les Théories Managériales Des Organisations
Chap 3 Les Théories Managériales Des Organisations
DES ORGANISATIONS
Introduction
Avec l’accroissement de la concurrence dans tous les
domaines, l’analyse des organisations s’oriente
davantage vers l’étude de l’environnement des firmes
et ses effets sur leur mode d’organisation et de
structuration.
Une évidence s’impose alors peu à peu: les
organisations sont influencées par leur environnement
socio –economique.
Un tel constat a été le point de départ de très
nombreuses recherches, dont certaines ont eu l’ambition
de créer une véritable science des organisations.
Introduction
Sur le plan théorique, l’analyse des organisations
connait une petite révolution avec l’introduction de
l’approche systémique
Les recherches sur la structure des organisations et leur
mode de management intègrent assez rapidement les
apports de l’analyse système, et visent pour l’essentiel,
à relativiser la portée de modes de gestion que l’on
pensait jusqu’alors universels. La volonté de la plupart
de ces recherches est de mesurer l’influence de
variables de l’environnement sur les caractéristiques des
organisations. Ce ci entre dans le cadre de la théorie
situationnelle ou de contingence
Introduction
Les auteurs s’intéressent également à la dimension
cognitive du management à travers la prise de
décision. La théorie de la décision s’enrichira ainsi
par de nombreux apports: Théorie de la décision
Section 1: L’approche systémique
L'organisation de l'entreprise a été perçue pendant
longtemps comme la combinaison de moyens
techniques rassemblés dans des ateliers ou des
magasins et des moyens administratifs distincts
hiérarchisés.
Cette vision descriptive et statique laissait de côté
des aspects essentiels tels que l'environnement, la
définition d'objectifs, l'évolution dans le temps, les
flux, l'interdépendance des différentes fonctions.
Section 1: L’approche systémique
La notion de systèmes vient apporter une vue
nouvelle sur le développement de l'entreprise et
contribue ainsi à améliorer la prise de décision dans
un monde plein d'incertitudes.
la théorie des systèmes vise à fournir une nouvelle
approche plus globalisante des problèmes auquel
l’analyste est confronté.
Section 1: L’approche systémique
Le fonctionnement d’une usine automobile, ne peut
être pensée sans la prise en considération du coût
des matières premières, des évolutions
technologiques, du comportement du personnel de
l’évolution de la demande.
On a dit de l'approche systémique que c 'est le moyen
d'étude de la complexité organisée, problème
fondamentale de la connaissance moderne
Section 1: L’approche systémique
Effectivement, l'efficacité dans ce domaine réclame
l'intervention de disciplines d'autant plus
nombreuses que le phénomène est plus complexe, et
les progrès de la théorie des systèmes n'ont été
aussi importants que grâce à la convergence de la
mise au point de moyens techniques et
méthodologiques concernant la cybernétique, la
théorie de l'information, la recherche opérationnelle
et bien entendu, l'informatique.
Section 1: L’approche systémique
Dans ces différentes disciplines, de très nombreux
chercheurs ont apporté leur contribution au
développement de l'école des systèmes.
L'application de la théorie à l'entreprise permet,
effectivement, soit de faciliter les décisions, soit de
corriger les écarts, soit de modifier les structures
pour mieux les adapter à une évolution inévitable.
Section 1: L’approche systémique
Mais les managers voient moins clairement, comment
eux, vont-ils pouvoir maîtriser ces changements ou,
même les provoquer. Certes ils doivent définir des
objectifs et chercher à les atteindre, mais pour cela,
encore faut-il que l'entreprise puisse suivre et que
son organisation lui permette de s'adapter à
l'évolution du contexte économique. C'est ici que le
concept de « système » rejoint celui du
"management ".
Section 1: L’approche systémique
L'approche systémique a le très grand intérêt de
représenter l'entreprise globalement comme un
organisme vivant, ayant une finalité, mais
condamnée à mort si elle ne porte pas en elle ses
propres mécanismes naturels de progrès et
d'adaptation
I. La théorie générale des systèmes
La notion du système peut être définie comme une
structure organisée ouverte sur son environnement,
réunissant plusieurs éléments différents, mais
fonctionnant en interaction pour atteindre un but
commun avec des procédures de régulation.
En définitive, un système peut être défini comme un
modèle, une représentation du réel, composé d’un
ensemble d’éléments en interaction qui constitue un
ensemble cohérent, organisé et finalisé.
I. La théorie générale des systèmes
Von Bertalanffy (1901-1972), a considéré comme le
véritable fondateur de la théorie des systèmes,
distingue deux types de système :
• Le système ouvert.
• Le système fermé.
Suivant l’auteur :
• Un système fermé ne subi pas l’influence de son
environnement.
• Un système ouvert est en constante interrelation avec
l’environnement externe.
I. La théorie générale des systèmes
Pour l’auteur l’approche systémique admet comme
vitale (primordial), les relations du système avec son
environnement et intègre les dimensions temporelles
et diachroniques (évolutives) dans son analyse.
Le système est appréhendé dans sa globalité, les
interactions et les buts poursuivis font l’objet d’une
attention accrue (croissante). Enfin, les modes de
régulation d’un système font l’objet d’un examen
précis, régulier et rigoureux.
II. La systémique : une approche par les
régulations
Dans la perspective de la prise de décision,
l’analyse systémique des organisations distingue
clairement trois modes de régulation.
1. La régulation par anticipation
2. La régulation par alerte
3. La régulation par erreur
1. La régulation par anticipation
Elle consiste à faire face à un disfonctionnement
avant que celui-ci n’affecte le fonctionnement de
l’organisation.
Par exemple, l’entreprise peut réaliser une étude
concurrentielle avant d’envisager de lancer une
nouvelle gamme de produit.
2. La régulation par alerte
Elle consiste à corriger un disfonctionnement qui se
produit en son soi.
Ainsi, par exemple si l’entreprise se rend compte
qu’une gamme de ses produits est invendable, elle
va s’interroger sur les raisons de fond qui vont
expliquer ce phénomène pour tenter de le corriger.
3. La régulation par erreur
Dans ce cas, l’entreprise et son système de
commande observent des écarts entre les objectifs
préalablement fixés et ses résultats.
Ses écarts conduisent à prendre des décisions
d’action correctives déjà problématiques.
Par exemple ; une baisse des ventes ou de
nombreuses réclamations en provenance des clients
peuvent conduire à repenser (revendre) la politique
de commercialisation et de qualifier des produits.
III. En quoi l’entreprise est elle un
système ?
Si on part de la définition largement admise du
système comme « un assemblage d’éléments, en
interactions dynamiques et mobilisés dans des
structures pour atteindre un but commun ».
On peut assimiler l’entreprise à un système puisque :
Elle est composée de plusieurs éléments : homme,
capitaux, équipement, information, etc.…
III. En quoi l’entreprise est elle un
système ?
Sa structure et son fonctionnement dépendent :
Des interactions entre ses éléments : flux matériels, flux
d’informations, flux financiers.
Des finalités ou des objectifs qu’elle s’est fixé
(pérennité, croissance, amélioration de la
productivité,…
Des environnements externes, économiques, juridiques,
sociales, géographiques.
Section 2 : La théorie de la
contingence
La contingence est un concept clé dans l’analyse des
organisations. En effet, la théorie de la contingence
s’oppose directement aux théories de Taylor et
Fayol qui recherche la « meilleure méthode ». Elle a
pour objet d’expliquer que selon les relations qui
existent entre les différentes parties de
l’organisation et entre ces dernières et
l’environnement va apparaitre une situation
particulière (spécifique à cet instant) et à laquelle il
faut prendre des décisions particulières et
spécifiques.
Section 2 : La théorie de la
contingence
Le gestionnaire doit être sensible aux facteurs qui
font varier la situation.
En résumé, la théorie de la contingence complète la
théorie systémique, en mettant en évidence la
variabilité des situations c'est à-dire la variabilité
des éléments et des relations qui peuvent y avoir
dans un même système.
I. Les facteurs de contingence externes
A. La différenciation
C’est le degré auquel l’organisation se segmente en
B. L’intégration
C’est la collaboration entre les différentes unités.