Focus Asthme
Focus Asthme
Focus Asthme
Française
de Pédiatrie
Focus
ite
rd
Pneumo Pédiatrie
te
ASTHME
DE L'ÉPIDÉMIOLOGIE
OLO
ME DE L’ENFANT
L in
OGIE À LA PRISE EN CHARGE
n
io
ct
omique
médical et économique ue de l’asthm
l’asthme re
reste élevé
qu’il s’agisse des consultatio
consultations en uurgences, des
tions et de l’a
hospitalisations l’absen
l’absentéisme, scolaire
ep
’enfant
pour l’enfantnt et professi
professionn
professionnel pour ses parents.
Less raisons ne sont pas pa univoques et parfois
ntriquées : absen
intriquées absence dde plan d’action, technique
R
halation défec
halat
d’inhalation défectueuse, défaut d’observance,
mie de vi
épidémie virose à tropisme respiratoire etc. Le
d
rôle du pédiatre est donc essentiel dans la gestion
des symptômes aigus et dans l’adaptation de la
pression thérapeutique au contrôle.
r
te
FACTEURS ASSOCIÉS AU DÉVELOPPEMENT L’AG
FACTEURS ASSOCIÉS À L’AGGRAVATION
in
Sexe Susceptibilité
usceptibilité individuelle
individue
Génotype Facteurs
eurs de la vie anténatale et périnatale
Histoire familiale d’allergie Génotype
e
Groupe ethnique ...
Facteurs de la vie anténatale et périnatale
n
Atopie
ASTHME
HME
tio
- Facteurs environnementaux : - Facteurs environnementaux :
Expositions allergéniques Tabagisme passif
Tabagisme passif et actif Irritants et polluants
Irritants et polluants Régime alimentaire et obésité
Régime alimentaire et obésité Stress
uc
e[2,3]
Épidémiologie
ogie[ ,3]
En d’autres termes, en dépit de l’existence d’un diagnostic, l’asthme de ces enfants n’était pas contrôlé. En outre, certains enfants avaient
présenté des symptômes évocateurs d’asthme au cours des 12 mois mais pour lesquels il n’y avait pas eu de diagnostic d’asthme de
la part du médecin.
te
En France, les hospitalisations pour asthme diminuent depuis 1998 chez les adultes tandis qu’elles elles
lles stagnent chez
les plus jeunes enfants (0-4 ans)[5]. À partir des données du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) qui
consiste en un enregistrement de données médico-administratives sur l’ensemble des séjours hospitaliers rs effectués
fectué
ectués een France
Franc
France, on a
di
agnosticc principal) ent
constaté que les taux standardisés annuels d’hospitalisation pour asthme (séjours ayant un asthme en diagnostic entr
entre 1998 et
ourrissons
2002 étaient d’autant plus élevés que l’enfant était jeune, passant en 2002 de 48/10 000 chez les nourrissons ssons eet de 41/1
41/
41/10 000 chez
les 2-4 ans à 9/10 000 chez les 10-14 ans.
L’analyse détaillée[6] de 727 cas d’hospitalisations pour asthme en France a montré que dans la moitiéoitié des cas il s’a
s’agissait d’enfants de
3 à 5 ans et que dans 27 % des cas, l’asthme n’était pas connu au moment de l’hospitalisation.
tion.
on.
Parmi les 498 enfants dont l’asthme était connu, 57 % avaient déjà été hospitalisés pourur leurr asthme, 37 % avaient
a déjà eu recours en
urgence à l’hôpital pour une exacerbation d’asthme (urgences ou hospitalisation) dans l’année
’année écoulée eet près de la moitié avaient un
asthme mal contrôlé dans le mois précédant l’hospitalisation. La crise d’asthme avait été grave dans 226 % des cas.
Les données[7] sur les passages aux urgences dans les services hospitaliers d’Île-de-France
e-de-France qui participaient au réseau OSCOUR
(Organisation de la Surveillance COordonnée des URgences) en 2006 et 2007 2007 étaientt de 2 et 440 passages pour asthme par mois pour
les enfants âgés de 2 à 14 ans, avec une recrudescence de cas de passagesages en sept
se
septembre.e
[1]
Enfin, bien qu’évitable, la mortalité par asthme existe toujours .
Quelles perspectives ?
terroge sur les différence
Faute de données appropriées, on s’interroge
nterroge diff
différences existant dans la prise en charge des différents phénotypes d’asthme
-allergique de l’e
infantiles (notamment de l’asthme non-allergique l’enfant
l’enfant), sur l’efficacité des traitements de longue durée, sur la relation de type
naire des aérosols
dose-réponse et sur le dépôt pulmonaire aéro cchez le petit enfant. D’autres investigations sont plus que nécessaires pour
naissances.
ances.
combler ce manque de connaissances.
Conclusion
Il est indispensable
le de mieux connaître
connaîtr l’ast
l’asthme infantile car la fréquence de l’asthme ne cesse d’augmenter chez les enfants en raison
on dee plusieurs facteurs
de l’intervention facte do dont la pollution atmosphérique à l’intérieur et à l’extérieur des locaux et le régime alimentaire.
Une prise en charge ge globale de
d l’enfa
l’enfant asthmatique est nécessaire, intégrant les éléments de l’environnement socio-économique et
familial qui représentent
eprésentent des facteu
facteurs de risque non seulement de la maladie asthmatique mais aussi du mauvais contrôle de celle-ci.
e
Références bibliographiques
Référence
R
1
1. Annesi-Maesano I. Epidemiologie de l'asthme dans le monde et en France. Rev Prat 2011;61:329-35.
2. H
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ww
www.has-sante.fr. 2009.
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France. Multidiscip Respir Med 2012;7:24.
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2007;24:581-90.
6. Fuhrman C, Delacourt C, de Blic J, et al. Caractéristiques des hospitalisations pour exacerbation d’asthme en pédiatrie. Arch Pediatr
2010;17:366-72.
7. Baffert E, Allo JC, Beaujouan L, et al. Les recours pour asthme dans les services des urgences d'Île-de-France, 2006-2007.
BEH 2009;1:5-8.
Prise en charge de l’asthme de l’enfant
Amélioration incomplète
ou crise d’emblée sévère
avec de l’oxygène à un débit de 6 à rbation légère
Exacerbation
DEP > 80%0% théorique
Exacerbation modérée
DEP < 60-80 % théorique
Exacerbation sévère
DEP < 60 % théorique
8 l/min et en surveillant la SpO2 ;
r En l’absence d’efficacité rapidee BDCA
Poursuivre BDCA inhalés
Si disponibles :
et durable du traitement par tement de consolidation
Traitement
BDCA
con
CA 4 fois par jour
(aérosol doseur ou nébulisation)
- Nébulisation : 2,5 à 5 mg d’équivalent
Ajouter corticoïdes oraux
od
salbutamol/20 min
ß2 mimétiques, la corticothé-
cothé- ant quelques
pendant qu jours
2 mg/kg/j équivalent prednisone
- Sous cutané : terbutaline-10 μg
Sinon :
rapie orale s’imposee pourr une Aérosol doseur : idem traitement 1re heure
[1]
durée de 3 à 5 jours rs ; Corticoïdes oraux
2 mg/kg/j équivalent prednisone
r Toute crise d’asthme
sthme doit être
réévaluée au bout d’u d’une
Réévaluer la prise en charge Transfert en milieu hospitalier
heure de e traitement.
aitement. En ccas
ponsee incomplète au domi
de réponse domi-
e, le recours
cile, ecours aux ur urgences Figure 1. Prise en charge de l’exacerbation au domicile d’après [1,7]
urgen
est nécessaire.
l’exacerbation[1]
Après l’exa
l’exacer
r Lorsque
Lorsq l’exal’exacerbation révèle l’asthme :
– 33 explo
explorations sont indispensables : des clichés de thorax en inspiration et expiration, avant tout pour éliminer
un ddiagnostic différentiel (voir encadré « Principaux diagnostics différentiels de l’asthme chez l’enfant et le
nourrisson »), une exploration fonctionnelle respiratoire pour rechercher un syndrome obstructif intercritique,
et une enquête cutanée allergologique, pour orienter les mesures de contrôle de l’environnement ;
– un minimum d’éducation thérapeutique doit être fait ;
– un plan d’action doit être établi et expliqué ;
r Lorsque l’asthme est connu, l’exacerbation témoigne de la perte de contrôle de l’asthme et doit être l’occasion de revérifier
la technique d’inhalation et l’observance, de rechercher les facteurs déclenchants et de réévaluer (ou d’instituer) le traitement de fond.
Prise en charge de l’asthme de l’enfant
ite
est la notion de contrôle qui a remplacé celle
A. partiellement
de sévérité. Le contrôle traduit l’activité A. contrôlé
contrôlé
A. non contrôlé
contrô
de l’asthme et les critères utilisés font bien Au moins un seul ul Au moins 3 items
3 ite du
3
la différence entre l’asthme au quotidien Tous les items
item suffit n’importe partiel n’importe
mporte contrôle parti
partie
rd
(fréquence des manifestations diurnes, des sont valides
quelle semaine
emainee quelle semaine
réveils nocturnes, des symptômes à l’effort, Symptômes diurnes ≤ 2/semaine > 2/semaine
/semaine > 2/semaine
consommation en bronchodilatateur de Limitation des
secours, fonctions respiratoires à l’état de base) activités Aucune Présente Présente
te
et les exacerbations (tableau « Critères de Symptômes/réveils
contrôle de l’asthme »). Il n’y a pas de standard nocturnes ≤ 1/mois Présents Présents
de durée d’évaluation du contrôle (habituellement Bronchodilatateur
≤ 2/semaine
maine > 2/semaine
2/sema
2/se > 2/semaine
sur les 3 derniers mois et sur la dernière année de secours
pour les exacerbations). Des questionnaires adaptés VEMS et DEP
peuvent aider à l’évaluer. La survenue d’une seule VEMS/CVF
exacerbation dans l’année écoulée est tolérée de Exacerbations
même que la survenue de symptômes jusqu’à 2 fois (CS oraux)
in
> 80 %
80 prédit
> 80 %
8
0-1/an
/an
dit
< 80 %
≥ 1 dans l’année
< 80 %
1 exacerbation n’importe
quelle semaine pendant la
on
par semaine pour accepter un asthme bien contrôlé. période étudiée
Cependant, le contrôle total défini par l’absence de symptôme mptôme et par une ffonct fonction respiratoire normale doit rester l’objectif
chez l’enfant[2]. La pierre angulaire du traitement de fond reste les corticostéro
corticostéroïdes ininhalés (CSI). Aux doses thérapeutiques recommandées,
leur tolérance est bonne.
La pression thérapeutique est modulée en fonction ction du contrô
contrôle et de l’âge de l’enfant (fig. 2) :
r chez le jeune enfant (moins de 4 ans)[3,4], l’échec échec dee fortes doses de C CSI en aérosol doseur avec chambre d’inhalation et masque facial
est l’indication pour une nébulisation de CSI. Les antileucotr
antileucotriènes occupent une place dans les stades intermédiaires :
– entre 6 mois et 2 ans ils doivent association
nt être prescrits en associa
a avec les CSI ;
– entre 2 et 4 ans, ils peuventt être re une alternative en ccas d’incapacité à adhérer à un traitement par CSI. Chez la plupart des
nourrissons, il est possible le d’interrompre
terrompre le tr traitement pendant la période estivale ;
traitem
r à partir de 4 ans , chez un
[2,6]
n enfantnt insuffisammen
insuffisamment contcontrôlé malgré un traitement par CSI à faible/moyenne dose, le choix préférentiel est d’y
associer un bronchodilatateur
atateur
ur de longue duré d’action. Les alternatives sont de doubler la dose de CSI ou d’y associer un antileucotriène.
durée d’ac
Si l’asthme est bien contrôlé
rôlé cliniquem
cliniquement et fo fonctionnellement, la décroissance peut se faire par paliers, tous les 3 mois. L’objectif est de
trouver la dose minimale ale efficace. En cas
c d’in
d’inaptitude à utiliser les autres dispositifs pour inhalation, la nébulisation de CSI est indiquée.
Quand l’asthmee paraît aît insuffisam con
insuffisamment contrôlé, il est important avant de renforcer le traitement, de rechercher un défaut d’observance,
une technique ue d’inhalation
nhalation défectueuse
défectu et un mauvais contrôle de l’environnement.
ue et les EFR restent la réfé
La clinique référence de la surveillance de l’enfant asthmatique. Le contrôle doit être évalué à chaque consultation.
Les EFR
FR doivent être réalisées ré régulièrement, au minimum annuellement. Elles seules permettent de détecter l’apparition d’une obstruction
e
Références bibliographiques
Référen
1. Marguet
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Re
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2.
!
"#"
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from : http://www.ginasthma.com. NIH publication. 2009.
4. Haute Autorité de Santé. Asthme de l’enfant de moins de 36 mois : diagnostic, prise en charge et traitement en dehors des épisodes aigus.
www.has-sante.fr. 2009.
5. Fuhrman C, Delacourt C, de Blic J, Dubus JC, Thumerelle C, Marguet C, Delmas MC. Caractéristiques des hospitalisations pour exacerbation
d’asthme en pédiatrie. Arch Pediatr 2010;17:366-72.
6. NIH-NHLBI/WHO workshop report. Global Strategy for Asthma Management and Prevention. Update 2010. Available from : http://www.
ginasthma.org/pdf/GINA_Report_2010.pdf.
7. Lubret M, Bevar J-F, Thumerelle C, Deschildre A, Tillie-Leblond I. Asthme : traitement des exacerbations. Rev Mal Respir 2012;29,245-53.
Figure 2. Adaptation du traitement de fond en fonction du contrôle de l’asthme d’après [2]
LEXIQUE :
Éducation - Contrôle de l’environnement - BDCA à la demande
ALT : AntiLeucoTriènes
BD : BronchoDilatateur
BDCA : BronchoDilatateur
Asthme contrôlé avec Asthme partiellement contrôlé Asthme non contrôlé avec BDCA de Courte durée d’Action
BDCA à la demande avec BDCA à la demande à la demande ou contrôle partiel avec CSI
latateur
BDLA : BronchoDilatateur
urée d’Action
de Longue durée
ite
BDCA CSI CSI faible dose CSI CSI faible dose
orticoStéroïdes
CS : CorticoStéroïdes
ALT
à la demande faible dose + BDLA double dose + ALT
CSI :: CorticoStéroïdes
Asthme partiellement ou non contrôlé
és
Inhalés
malgré ce traitement
CVF : Capacité
acité Vitale
rd
Forcée
DEP
DEP : Débit Expiratoire
CSI moyenne/forte CSI moyenne/forte CSI de Poin
Pointe
dose + BDLA dose + BDLA + ALT nébulisés
lis
te
FR : Fréquence Respiratoire
Asthme partiellement ou non contrôlé
malgré ce traitement SpO2 : Saturation Pulsée
en Oxygène
VEMS : Volume Expiratoire
Anti IgE Corticoïdes Maximal par Seconde
per os
pital ?[1,5]
Quand adresser à l’hôpital
Q A moins de 4 ans
ns &ULVHVpYqUHDYHF
Q Est connu pour
our avoir
oir un asthme instable,
in – ![[
un asthme sous-traité
trait – Signes de lutte
Q A une mauvaise
aise perception de l’obstruction
d l’obst – \V]^`{@|
]}`{~|
Q A un
n antécédent
cédent d’asthme aigu
a grave
g – Sibilants aux 2 temps
Q n’est pas observant
A un déni de la maladie, n’es – Tachycardie > 120 /min
– SpO2`$
QQ Troubles
oubles de co
conscience
conscienc – Hypotension artérielle
Q Pauses respiratoire
Pau respiratoires – ["@
Q Collap
Collapsus – |`[~@
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<~
Q Silence
nce auscultatoire
ausc
Q Crise déclenchée par un aliment, un médicament
(risque de choc anaphylactique)
Focus rédigé par les intervenants : Dr Isabella Annesi-Maesano, liens d’intérêts : aucun / Pr Jacques de Blic, liens d’intérêts : participation rémunérée
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