Train Gravitationnel
Train Gravitationnel
Train Gravitationnel
Braikhna Mahmood
Astronomie et astrophysique
203-EES-05 gr.02 et 03
Le train gravitationnel
Travaille présenter à
Claude Beaucaire
Département de Physique
18 octobre 2021
Conclusion……………………………………………...……………...……………...…………...p.5
Annexe 1……………………………………………………………………………………………p.6-
12
Annexe
2…………………………………………………………………………………………….p.12
Médiagraphie et bibliographie……………………………………………………………………
p.13
Introduction
La course pour trouver des moyens plus efficaces et moins polluants de se déplacer ne fait
qu’évoluer. Les ingénieurs ont essayé beaucoup d'alternatives au gaz par exemple
l'électricité, l’hydrogène pour n'en citer que quelques-uns. Cependant, une des forces que
nous n’avons pas encore exploitée pour nos déplacements est la force de gravité. Pour ce
faire, il suffirait de creuser un trou à travers la croute et le manteau terrestre pour voyager
d’une ville à une autre exclusivement grâce à l’attraction gravitationnelle. C’est l'une des
idées que le scientifique du 17e siècle Robert Hooke proposa, dans une de ces lettres à
Isaac Newton. Théoriquement, ce projet semble faisable et c'est ce dont nous allons discuter
tout au long de ce rapport. C'est en analysant premièrement, la composition et la structure
de la Terre, ensuite en la comparant avec d'autres astres du système solaire et finalement
en démontrant les concepts scientifiques sur l'attraction gravitationnelle que nous pourrons
démontrer si le projet est réalisable.
Il existe trois types d’objets dans notre système solaire excluant les objets de transition : les
planètes joviennes, les objets telluriques et les objets ganymédiens. Ils ont tous des
compositions différentes.
Commençons par les planètes joviennes dont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune font
partie. Ces planètes sont majoritairement constituées d’élément léger comme l’hélium et
l’hydrogène comme couche extérieur et deviennent de plus en plus denses en allant vers le
centre. Après la couche de gaz, on retrouve de la glace, des roches puis finalement des
métaux. Leur caractéristique distincte est la constitution de leur atmosphère. Prenons pour
exemple la planète la plus massive du système solaire : Jupiter. N'ayant pas de surface
rigide, celle-ci est composée de 75% d’hydrogène et 25% d’hélium. Elle est aussi entourée
d'anneaux de poussières semblables à ceux de saturne, mais plus difficiles à remarquer de
la Terre. Tout d'abord son atmosphère est constituée d’hélium, d’hydrogène et de faible
quantité de méthane et d’ammoniaque. Plus on avance vers le centre de planète, plus la
densité et la pression augmentent et l'on y retrouve de l’hélium, de l’hydrogène métallique,
de la glace d’ultra haute pression et un noyau de fer et silicates. Jupiter est connu pour une
tache sur sa surface qu’on appelle l’œil de Jupiter. Cette tâche est un anticyclone géant de
son atmosphère provoquée par la chaleur interne de Jupiter.
Ensuite, il y a les objets telluriques comme Mercure, Vénus, Terre, la lune, Mars et Io. Ils
sont généralement formés de trois enveloppes emboitées qui sont une croûte solide
constituée de roches, un manteau silicaté et un noyau métallique. Leur caractéristique
principale est la présence d'une croûte solide contrairement aux planètes joviennes. De plus,
les planètes telluriques sont plus petites que les planètes joviennes et elles sont aussi plus
denses. Cette différence en densité et en volume s'explique par le fait que les planètes
telluriques sont constituées de roches et de métaux solides, ce qui fait en sorte qu'ils sont
plus lourds et plus denses. Quant aux astres de type joviennes, ils sont principalement
constitués de gaz. Sans compter que les corps telluriques possèdent des atmosphères
secondaires tandis que les planètes joviennes en possèdent une seule. Par exemple, la
Terre, un corps tellurique, comporte une atmosphère constituée de 78% de diazote, 21% de
dioxygène, 1% d’argon et 0.041% de dioxyde de carbone. Ensuite, nous avons la croûte
solide ( la croûte terrestre) qui constitue 1,5% du volume de la Terre et est essentiellement
constituée de granitoïdes et de roches métamorphiques. Puis nous avons le manteau qui
représente 82% du volume terrestre. Le manteau terrestre est composé d'une partie
inférieure visqueuse qui est formée de roches en fusion et d'une partie supérieure plus
solide. Cela s'explique par le fait que plus, on descend en profondeur, plus la pression
devient grande et donc la roche en fusion se solidifie. Finalement, nous atteignons le noyau
terrestre. Celui-ci est divisé en deux parties: le noyau externe et le noyau interne. Le noyau
externe est liquide et est constitué de fer en fusion à cause des fortes températures. Quant
au noyau interne, celui-ci contient du fer et du nickel à l'état solide. En résumé
Certaines planètes telluriques ont plus d’impacts de météorites visibles sur leur surface que
d'autres. On y conclut que les planètes avec moins d’impact sont des planètes avec une
croûte plus jeune qui a eu beaucoup de changement. La Terre qui fait partie de la catégorie
d'astre tellurique est composée d’une couche terrestre mince composée de granite et de
roche basaltique. C'est sur cette couche que se retrouvent les montagnes et les océans. En
progressant vers le centre, on retrouve le manteau qui représente 82% du volume de la
terre.
Finalement, il y a les objets ganymédiens dont Ganymède, Callisto, Titan, Triton et Pluton.
Elles sont composées de glaces, de roche puis d’un noyau métallique. Comme avec les
objets telluriques les chercheurs font plus de recherche sur leur croûte qu’autre chose. Elles
suivent aussi la même tendance, plus elle est massive et plus il y a d'activités sur leur
surface. Une des différences majeures entre les deux catégories est que la couche des
objets ganymédiens est constituée de glaces plus malléables que les objets telluriques.
Utilisons Ganymède comme exemple. La couche externe est une couche de glace, ensuite
on rencontre une couche d’eau salée puis de glace tétragone. Ensuite, on retrouve un
manteau rocheux et finalement un noyau constitué de fer et de sulfure de fer. Elle a aussi
des cratères sur sa surface et comme pour les objets telluriques, plus il y a de cratères,
moins il y a de changement sur leur surface et plus on qualifie l’objet de vieux.
Robert Hooke est le premier scientifique à proposer l’idée de creuser un trou à travers la
Terre. Depuis ce temps, plusieurs chercheurs se sont penchés sur le sujet et en ont conclu
qu'un train gravitationnel ne serait pas réalisable dans un futur proche. Nous allons d'abord
analyser les théorèmes qui nous permettra d'expliquer le fonctionnement du train.
Premièrement, selon le théorème de la masse ponctuelle, si un objet est situé à l’intérieur
d’une sphère, la force gravitationnelle qui agit sur celui-ci est nulle, comme le montre le
calcul #1. Cela signifie que la force gravitationnelle exercée par la terre quand le train
arrivera au centre de celle-ci sera nulle. De plus, la force d’attraction gravitationnelle
exercée par la terre sur un objet est proportionnelle à la position de cet objet-là sur la terre
comme démontré au calcul 2. On réussit à tirer que la constante K qui a la même forme que
la constante de Hooke (Annexe 0). En tenant compte de ces paramètres, en supposant que
la masse volumique de la Terre est uniforme partout et qu’il n’y ait aucune résistance de l’air,
nous avons déterminé que le train prendrait 42 minutes pour traverser la terre d'un bout à
l'autre (voir calcul 3). Cela quelle que soit la position de départ et d'arrivée. En effet, puisque
la force d'attraction est proportionnelle à la position à laquelle on se situe, que nous
creusions un trou horizontalement ou verticalement, on finira tous par arriver à notre
destination en 42 minutes.
La première possibilité serait de creuser un trou qui passe directement au milieu de la Terre.
C’est dans cette configuration qu’on atteindra la vitesse maximale de 7905 m/s, donc une
vitesse de 28 485 m/h, en s'approchant du centre de la Terre comme le démontre le calcul
3c. C’est en s'appuyant sur la théorie de la conservation de l'énergie mécanique d’un
mouvement harmonique simple (Formule 1 : Annexe 1) qu’on a pu déterminer la vitesse de
la trajectoire du train gravitationnel. Dès qu’il dépassera le centre, la force de la gravité
serait opposée au sens de la trajectoire du train. Cela ferait en sorte que le train ralentit et
atteint l’autre extrémité du tunnel à une vitesse nulle. Ensuite, la force de gravité retirerait le
train jusqu’au centre de la Terre et ainsi de suite. Cela ressemble à un mécanisme bloc-
ressort. Théoriquement, l’idée fonctionne mais le plus gros obstacle du projet est la manière
dont on pourrais creuser le trou et les matériaux nécessaires pour le faire. D'ailleurs, le plus
long trou creusé sur la planète jusqu'à aujourd'hui est en Russie. C’est un trou de 7km qui a
pris 5 ans à creuser. Ils ont dû arrêter le projet parce que les matériaux utilisés ne pouvaient
pas résister aux hautes températures qui atteignent les 190°C.
La deuxième idée consiste à creuser un tunnel au-dessus du noyau terrestre pour éviter.
Donc au lieu de passer par le milieu de la terre pour éviter les chaleurs et pressions
intenses, on pourrait creuser un tunnel qui suit une trajectoire horizontale et relie deux villes
qui sont situées à peu près sur la même latitude. Cela fera en sorte qu’on aura une plus
petite distance à parcourir et que la force gravitationnelle exercée sur le train sera plus faible.
On aura donc une plus faible accélération gravitationnelle. Comme le montre le calcul 3, plus
on descend en profondeur de plus, la valeur de la constante gravitationnelle diminue jusqu’à
atteindre zéro quand on atteint le centre de la Terre. Par exemple, si l'on creuse un tunnel
entre la croûte et le manteau terrestre, ce qui équivaut à 2880 km de profondeur, le g sera
9,25 m/s2 comme le calcul 4b en fait la preuve, au lieu du g en surface qui est 9,83 m/s2
comme le montre le calcul 4. Alors, la distance entre le centre de la Terre et le tunnel reliant
deux villes peut être exprimée par l’équation démontrée au calcul 6.
Prenons par exemple un tunnel creusé entre Mogadiscio et Libreville, deux villes situées sur
l’équateur. La profondeur maximale du tunnel sera de (à calculer ) comme le montre le calcul
6b. Si on considère pour un moment que la Terre ne tourne pas sur elle-même, on peut
conclure en utilisant les équations du m.u.a pour tracer le graphique de la position en
fonction du temps (formule 2 : annexe 1) de la vitesse en fonction du temps (formule 2 :
annexe 2 et de l’accélération en fonction de la position (formule 3 : annexe 1). On constate
que plus on avance dans le tunnel, plus notre vitesse augmente et notre accélération
devient……. La force normale sur le train sera égale à la composante y de la force de la
gravité.
Conclusion
Le concept d’un train gravitationnel est très ambitieux et requiert des outils auxquels nous
n’avons pas accès aujourd’hui. Nous savons que nous n’avons pas besoin de creuser un
trou directement au centre de la Terre pour pouvoir bénéficier de la force d’attraction
gravitationnelle et que de n’importe quel endroit de la Terre, il nous faudra toujours 42
minutes pour un trajet entre deux points opposés de la Terre. Aussi, ce problème est bien
plus complexe, puisque tout au long de nos calculs nous avons pris en compte le fait que la
terre a une densité uniforme ce qui n’est pas tout à fait vrai et aussi éliminer les effets de la
rotation de la terre. Cependant, nous pouvons toujours considérer l'option de creuser un trou
horizontalement sans avoir à toucher les couches plus internes de la Terre comme le
manteau. Ceci diminuera plusieurs problèmes techniques liés à la construction du tunnel.
Cependant on ne pourra que relier les villes situées sur l'équateur donc diminuera la
possibilité de se déplacer dans n'importe quelles destinations.
Annexe 1
1
x=x 0 + ( v + v 0 ) t
2
v=v 0 + ax t
−4 PGπ
a⃗ = x
3
Annexe 2
Calcul 1
F=∫ dF
GMm cosasinθ dθ
2 ∫
¿
s2
sds
Réduire s 2=R2 +r 2−2 Rrcosθ → 2 s ds=2 Rrsinθ dθ → s =sinθ dθ
Rr
s 2 + r 2−R2
cosa=
2 sr
s2 +r 2 −R2 sds
GMm 2 sr Rr
F= ∫ 2
2 s
2 2
GMm (s ¿ ¿ 2 +r −R ) ds
¿
2
∫ 2 s 2 Rr 2
¿
2 2
GMm R+ r GMm(r −R ) 1 R +r
¿ s
4 R r 2 R−r|−
4 R r2 s R−r |
GMm
¿ ¿
4 R r2
GMm R−r −R+r
¿
4 Rr 2
[2 r −( r 2−R2 )
( R2−r 2) ]
GMm −2r
¿
4 Rr [
2 r −( r 2−R2 ) 2 2
( R −r ) ]
GMm −2 r
¿ −2 r−( r 2−R2 ) 2 2
4 Rr (R −r )
GMm GMm
¿ 2
[ 2 r +−2 r ] ⟶ F= x0
4 Rr 4 Rr2
F=0 CQDM
Calcul 2
F=−kr
M
p= =mintérieur
4 3
πr
3
4 3 M ❑
¿p π r = 3=
3 R ❑
4 3 m r3
¿p π r = 3 =mintérieur
3 R
−GMm
F g=
r2
−GMmr 3
F g=
r 2 R3
−GMm
F g= r
R3
F g=−kr CQDM
MT M
P= = =si nous supposons que p est constant
V 4 3 (1)
πr
3
4 M M'
donc , p π= 3 = 3
3 R r
' M r3 4
M= 3
= p π .(2)
R 3
−GM ' m
F= Loi de l'attraction gravitationelle de Newton
r2
Subtitution (2) dans (3)
F=−Gm ¿ ¿
−Gm(Mr)
¿
R3
¿
( −GmM
R )x r3
GMm
¿
( R =k )r
3
Calcul 2b
Pour trouver le temps, il faut utiliser la 2e loi de Newton F=ma
p=5,5∗103 kg ∕ m
k
w=
√ m
w 1 1
w=2 πf ⟶ f = , T = =2 π
2π f w
m GMm
T =2 π
√ k
⟶ k= 3
R
m
p= =5,5∗103 kg ∕ m
v
m R3
T =2 π
√ x
GMm G
R3
m
T =2 π
√ 4
G πp
3
1
T =2 π
√ −11
6,67∗10 ∗4
3
∗π∗5,5∗10 3
=5068,638313 s
Calcul 3
v max=?
ET =U + K
ET =k
1 1
k A 2= m v 2
2 2
GM m R2 2
3
=v
R m
GM
√ R
=v
6,67∗10−11∗5.972∗1024
√ 6,378∗10 6
=7906,16 m ∕ s
Calcul 4
GM
g=
r2
M =v x P
4π 3
= R p
3
GM '
g=
R'
M m
¿ =
4 4 3
π R3 π (R−D)
3 3
GM GM '
gs = 2
⟶ g=
R R '3
g ' R−x R D
= ⟶ −
g R R R
R−x
g' =g( )
R
x
G ' =g(1− )
R
M
∗4
4
π R3
3
M '= π ( R−D)3
3
M
M '= 3
( R−D)3
R
GM '
g=
R2
GM (R−D)3
g=
( R−D)2
GM
g= (R−D)
R3
GM
∗1
R2
g= ∗( R−D)
R
R D
g=g s ( − )
R R
D
g=g s (1− )
R
Calcul 4a
GM
a ¿ g=
r2
( 6,67∗10−11 )∗(5,98∗1024 )
¿
( 6375+25 )∗103
gs =9,83 m ∕ s 2
D
b ¿ g=g s (1− )
R
2880∗10 3
g=9,80−(1− )
6395∗10 3
g=9,25 m ∕ s 2
Calcul 4b)
D
g=g s (1− )
R
g=9,80−¿)
g=9,25 m ∕ s 2
A calcul excel
B calcul excel
360 deg = 40023,89 km
Θ = 3000,5 km
Θ = 27.0
H
Cos Θ = cos Θ=¿ ¿
R
H
cos 27=¿ ¿
6370
H = 5675,7 km
x
sin Θ=¿ ¿
R
x
sin 27=¿ ¿
6370
X=2891.92 km
Médiagraphie et bibliographie
BEATTY, Kelly, Carolyn COLLINS PETERSEN et Andrew CHAIKIN, 1999. The New Solar
System, 4e éd., Royaume-Uni, Cambridge University Press [en réserve]
CORDIER, Patrick et Hugues LEROUX, 2008. Ce que disent les minéraux, Paris, Belin Pour
la Science [en réserve]
FONTEZ, Mathilde et Serge BRUNIER. 2011, Tout s’explique!: le système solaire livres ses
derniers secrets, Science & Vie, N 1128 (septembre), p. 54-67. [dossier du projet]
Kyle Hathcox, Glenn Marsch, David Ward, «What is the deepest hole ever dug into the
Earth?» Union University, https://www.uu.edu/dept/physics/scienceguys/2003Apr.cfm, page
consulté le 17 octobre 2021.
ADRIAN CHO, « How long would it take you to fall through Earth»,Science,
https://www.science.org/content/article/how-long-would-it-take-you-fall-through-earth, Page
consulté le 17 octobre 2021
https://en.wikipedia.org/wiki/Jupiter
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre