Fma1s1-Biochimie Structurale PR Balouch V-08092018
Fma1s1-Biochimie Structurale PR Balouch V-08092018
Fma1s1-Biochimie Structurale PR Balouch V-08092018
Pr. L. BALOUCH
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BIOCHIMIE STRUCTURALE
1èmeAnnée Médecin Général
1èreAnnée Médecine Générale
P r. L. BALOUCH
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PRELIMINAIRE : COMPOSITION ELEMENTAIRE DE L’ORGANISME
La cellule est la plus petite unité vivante constitutive de l’organisme, elle est constituée de différente molécules
(phospholipides, protéines, glucides…). Ces molécules sont formées d’atomes. En se référant à cette unité chimique
(l’atome) la composition de l’organisme humain est comme suit :
Fer Trace
Silicium Trace
Aluminium Trace
Zinc Trace
oligoéléments
Iode Trace
Brome Trace
Fluor Trace
Cuivre Trace
Cobalt Trace
Molybdène Trace
Vanadium Trace
Stannum (Etain) Trace
Manganèse Trace
Fe, Si, Al, Zn, I, Br, F, Cu, Co, Mo, Va, Sn, Mn sont à l’état de trace, ce sont les oligoéléments, ils ont un rôle fonctionnel
particulièrement important :
Les atomes s’organisent en édifices moléculaires plus élaborés, on y distigue des entités de nature minérale, ionique et
d’autre de nature organique
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A. LES CONSTITUANTS MINERAUX DE L’ORGANISME
I. Hydroxyapatite
(PO4)6 Ca10 (OH)2 , c’est le constituant principal du squelette et des dents
R-COOH
II. FLUOROAPATITE
(PO4)6 Ca10 F2
Le remplacement de (OH)2 de l’hydroxyapatite par F2 dans la fluoroapatite rend cette dernière plus résistante à
l’action des acides organiques produits par les bactéries au niveau buccale à partir des résidus alimentaires, d’où
l’importance de se brosser les dents après chaque repas.
Les ions assurent l’équilibre hydroélectrolytique, ils jouent aussi un rôle fonctionnel très important, exemple le Na+ et
Le K+ sont fondamentaux pour la conduction de l’influx nerveux, le Ca++ assure l’excitabilité neuromusculaire et la
contractilité.
- les Lipides
- les Protéines
Ces constituants organiques représentent environ 35% du poids total de l’organisme d’un adulte.
C. L’EAU
C’est le constituant majoritaire de l’organisme, sa proportion varie avec l’âge :
L’eau est le solvant des autres molécules non lipidiques, un milieu de dispersionet un stabilisateur de macromolécule par
des liaisons hydrogènes.
La proportion de l’eau dans l’organisme doit être maintenue constante avec une variation tolérée de ± 10%
Lorsque cette proportion de variation tolérée dépasse ce taux, on assiste une perturbation de l’état de santé :
s’il y a un plus de 10% on parle d’œdèmes dont l’intensité varie avec la quantité d’eau en surplus, l’organisme
garde plus d’eau qu’il ne la fallait, ce qui donne des perturbations au niveau de différent milieux
s’il y a moins de 10% c’est une déshydratation, l’organisme est en perte d’eau qu’il plus ne le fallait ou qu’il ne peut
toléré, d’où aussi un troubles au niveau des différents milieux.
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Entre ces deux milieux intra et extracellulaire, il y a un échange permanent à travers des membranes semi
perméables et qui est assuré par des mécanismes physicochimiques bien établis..
- les besoins en eau sont de l’ordre de 2,4 l par jour, ils sont assurés par :
L’équilibre de l’eau est assuré par les apports et les éliminations, il est assuré principalement par le système
Glucides : environ 1%
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INTRODUCTION : BIOCHIMIE STRUCTURALE
A. INTRODUCTION
Biochimie structurale, c’est une discipline qui s’intéresse à l’étude des structures des composés biologiques.
B. INTERET :
La structure d’une molécule nous renseigne sur ce qu’il serait son comportement dans un milieu, avec quelles autres
molécules elle peut réagir, et quelles seront les conséquences de cette interaction sur elle, sur le milieu et sur les autres
molécules.
Connaissons les structures des molécules biologiques, on peut alors deviner les interactions qu’elles peuvent engendrer
entre elles et avec le milieu. Cette connaissance permet de comprendre les phénomènes physiologiques et pathologiques et
ainsi de les maitriser davantage. Donc on peut rien que par analyse théorique suspecter l’implication de composés donnés
(à travers leurs interactions avec d’autres) dans un mécanisme physiologique ou pathologique qui sera par la suite
confirmé par des recherches pratiques. Exemple : connaissons la structure du glucose avec sa fonction pseudoaldhéydique
et celle des protéines avec leurs fonctions amines, il a été déduit que le glucose peut réagir avec les protéines pour donner
des protéines glyquées. C’était une déduction théorique rien que sur la base des structures et les interactions possibles
entre différentes structures. Cette donnée théorique a été vérifiée après dans la pratique. Ce qui a permis de comprendre,
comment le glucose qui reste en excès dans le milieu extracellulaire longtemps chez les diabétiques endommage les
structures faites essentiellement de protéines.
Nous allons étudier les structures de quatre grandes classes de composés biologiques organiques :
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PARTIE I : STRUCTURE DES GLUCIDES
A. INTRODUCTION
Ce sont des molécules polyhydroxylées qui porte en plus un groupement carbonyle : aldéhyde ou cétone,
Rôles divers :
Les Glucides peuvent être simple, ce sont les oses comme ils peuvent être complexes, ce sont les osides
+Diholosides, triholosides…
Hétérosides : sont constitués de deux types de molécules, des molécule de nature glucidique et d’autre de nature
non glucidique appelées aglycone ou génine
B. LES OSES
I. DONNEES GENERALES
1. DEFINITION
Ce sont des molécules hydrocarbonées possédant deux types de fonction :
2. CLASSIFICATION
Se fait selon la nature de la fonction carbonyle et le nombre d’atome de carbone
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b. Notion de série
Selon la position de OH secondaire porté par le carbone asymétrique le plus éloigné de la fonction carbonyle on
peut distinguer des oses dits de la série D des oses de la série L:
- Si ce OH est situé à droite de l’axe de la molécule dans la représentation de Fisher alors l’ose appartient à la série D
- Si le OH est situé à gauche l’axe de la molécule dans la représentation de Fisher alors l’ose appartient à la série L
D et L sont l’image l’une l’autre dans un miroir, ce sont des isomères optiques
c. Pouvoir rotatoire
Une molécule qui possède au moins un carbone asymétrique est optiquement active (elle a une activité optique,
elle agit sur la lumière). En solution, elle dévie le plan de la lumière polarisée :
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- Si cette déviation est faite à droite, la molécule est dite dextrogyre et noté (d) ou (+)
- Si cette déviation est faite à gauche, la molécule est dite lévogyre et est notée (l) ou (-)
l’intensite de cette deviation est notee en degre (angle), c’est le pouvoir rotatoire de la substance en question et
qui lui est caracteristique.
les isomeres optiques ont les memes proprietes physicochimiques, leurs pouvoirs rotatoires sont egaux en
valeurs absolues mais sont de signes contraires.
deux oses sont dits epimeres lorsque leurs structures ne different que par la position d’un seul oh sur un des
carbones
Les autres aldoses plus long dérivent du glycéraldéhyde selon la filiation de Kiliani-Fisher qui allonge le glycéraldéhyde
d’un carbone à chaque étape:
Il y a création d’un carbone asymétrique supplémentaire, ce nouveau carbone est porteur d’un OH, ce OH peut se
situer à droite de l’axe de la molécule comme il peut se situer à gauche, donc on aura création de deux isomères à
chaque étape (voir schéma dessous)
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Toujours chaque carbone asymétrique crée est porteur d’un OH qui peut se situer à droite ou à gauche
de la molécule d’où deux possibilité et donc à chaque élongation d’une molécule on a production de
deux qui ne diffèrent que par la position de OH sur le carbone creé.
L’élongation continue sur chacune des molécules produites ainsi, on aura création de deux pentoses à
partir du D-Erythrose et deux autres pentoses à partir du D-Thréose, donc 4 pentoses. Chacun des
quatre pentoses va lui aussi subir une élongation d’un carbone pour donner deux hexoses, pour enfin
avoir 8 Hexoses
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Remarquez que le Glucose et le Galactose sont épimères en C4 et le Glucose et le Mannose sont épimères en C2
Remarque :
Il existe une écriture simplifiée des oses présentée par Reichstein où seuls les carbones aux extrémités de la molécule y
figurent, les autres sont représentés par les points de croisement entre le segment représentant la liaison OH et l’axe de
la molécule. Les hydrogènes n’y figurent pas et les OH sont simplifiés en un tiret :
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III. LES CETOSES
Ce sont des oses qui possèdent une fonction cétone comme fonction carbonyle.
Dihydroxyacétone
Les autres cétoses proviennent de leur precurseur qui est la Dihydroxyacétone, par élongation de même mécanisme
que pour les aldoses (voir filiation des cétoses dessous)
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Les cétoses aussi peuvent s’écrire sous forme simplifiés selon Reichstein
Si les oses étaient linéaires, leur fonction aldéhyde par exemple va réagir avec les alcools pour donner un acétal
selon la réaction suivante :
Or des oses en réaction avec un alcool ne donnent pas un acétal, en effet, un ose ne peut se combiner qu’à une
seule molécule d’alcool.
Une explication a suggéré que la fonction aldéhyde ou cétone est partiellement dissimulé, elle est
pseudocarbonyle (pseudoaldéhyde ou pseudocétone) la fonction aldéhyde n’est pas entièrement disponible pour
réagir avec deux alcools !
-Si les oses étaient de véritable aldéhyde comme le laisse voir la structure non cyclique, ils vont alors recolorer
une fushine décolorée par SO2 (réactif de schiff). Mais les aldohexoses n’assurent pas cette recoloration.
-Les hexoses cristallisés dissous dans l’eau n’atteignent pas dans les temps un pouvoir rotatoire fixe, grandeur
d’ailleurs caractéristique. Il y a un phénomène de mutarotation.
Le D-glucose dans l’éthanol cristallise sous une forme et dans la pyrimidine sous une autre forme isomère de la
première. Les pouvoirs rotatoires de ces formes sont différents. Ces 2 formes ont été qualifiées de forme α
(+112°), cristallisant dans l'éthanol, et de forme β (+19°), cristallisant dans la pyrimidine. Ces deux formes sont
dites anomères.
Pour chacune des formes une fois mise en solution aqueuse on remarque qu’il y a une évolution du pouvoir
rotatoire qui atteindra pour chacune des formes la même valeur +52.5°. C'est le phénomène de mutarotation :
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À l'équilibre, les 2 formes α et β sont présentes en solution dans les rapports de 1/3 et 2/3 respectivement
Ces constatations apportent la preuve que la structure de ces hexoses n’est pas linéaire comme il a été imaginé au
début, un autre modèle structural doit expliquer ces réalités.
2. MODELE DE TOLLENS
Tollens a en effet envisagé une structure plutôt cyclique où le C1 du glucose entre dans un cycle, donnant ainsi
naissance à un carbone asymétrique supplémentaire et gardant la moitié de la fonction aldéhyde. Une hémi-
acétalisation intra-moléculaire peut avoir lieu avec les paires de carbone C1-C5 ou C1-C4 pour former un
hétérocycle à oxygène
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- Hémiacétalisation entre C1 et C5 donnant un héterocycle à six cotés c’est le cycle Pyrane :
De même pour les cétoses la fonction cétone est d’abord hydratée et on assiste à une acétalisation intra
moléculaire entre le C2 porteur de la fonction cétone et le C5 pour donner un hétérocycle à cinq coté (furane).
Cette cyclisation peut se faire aussi entre le C2 et le C6 donnant un hétérocycle à six cotée (pyrane)
La structure cyclique fait apparaitre un carbone asymétrique supplémentaire en C1 pour les aldoses et en C2 pour
les cétoses, d’où deux isomères optiques supplémentaires appelés des anomères: α (OH de la fonction
pseudocarbonyle est à droite) et β (OH de la fonction pseudocarbonyle est à gauche)
3. REPRESENTATION DE HAWORT
Selon la représentation en perspective de Hawort, les carbones et l’oxygène sont dans le même plan horizontale
du cycle, les substituants qui se trouvent à droite dans la représentation de Fisher sont situés au dessous du plan
du cycle, les substituants qui sont à gauche dans la représentation de Fisher sont situés au dessus du plan du
cycle, ainsi que le CH2OH en C5 des oses de la série D.
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Comme il été déjà précisé on peut avoir aussi un glucofuranose
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Dans la représentation simplifiée de Reichstein les carbones sont des points et les hydrogènes ne sont pas notés,
quant aux OH ils sont représentés par des traits verticaux
- Si OH de la fonction pseudocarbonyle et CH2OH en C5 sont de part et d’autre par rapport au cycle, il s’agit de
l’anomère α
Remarque importante :
Les conformations cycliques des oses ne sont pas planaires. En effet, étant donné que les angles de valence de
l’atome de carbone sont de 109°, le cycle hexagonal ne peut pas être plan, il est en réalité déformé sous forme de
chaise ou de bateau
En passant de la forme chaise à la forme bateau, les liaisons axiale deviennent équatoriale et inversement
La forme chaise est la plus stable de ces conformations, elle est d’autant plus stable que les substituants les plus
encombrants des carbones asymétriques sont en position équatoriale. Par exemple le β D-Glucopyranose est plus
stable que l’ α D-Glucopyranose
À l’état libre
- le Ribose est à 75% sous forme pyranose et 25% sous forme furanose
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VI. PROPRIETES PHYSICOCHIMIQUES DES OSES
1. PROPRIETES PHYSIQUES
- Les oses sont très solubles dans l’eau,
- La structure des oses est thermo dégradable : le chauffage donne une caramélisation
Ils réduisent les sels métalliques en milieu alcalin, exemple les sels de cuivre contenu dans la liqueur de
Fehling, aussi le nitrate d’argent et les sels de tetrazolium
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- Le Mannose donne l’acide mannonique
Cette réaction est utilisée pour le dosage du glucose dans les milieux biologiques
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- avec le Galactose, l’acide Galacturonique :
Ces acides uroniques sont des constituants de glycosaminoglycanes et particulièrement de l’héparine, ils jouent
aussi un rôle de détoxification. L’acide glucuronique se conjugue à la bilirubine pour la rendre soluble et facilite
son élimination, c’est la glucuronoconjugaison hépatique. Il rentre aussi dans la synthèse de la vitamine C
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b. Réactions de réduction des oses
Les aldoses et les cétoses sont susceptibles de réduction catalytique de leur groupement carbonyle par voie
enzymatique ou par voie chimique par les borohydrure alcalin pour donner les glycitols ou alditols :
La fonction cétone en position 2 est réduite en alcool, le OH peut se fixer à droite de l’axe de la molécule, il
s’agit du Sorbitol. Si ce OH est fixé à gauche, il s’agit du Mannitol.
c. Réactions de condensation
La fonction carbonyle peut se condenser avec une fonction alcool d’une autre molécule formant une liaison
osidique
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Cette condensation peut se faire avec une amine, ainsi on obtient un N-hétéroside
les hydrazines
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Les produits d’Amadori continuent à subir des réactions oxydatives qui forment des intermédiaires qui sont
réactifs tels que des aldéhydes comme le méthylglyoxal et aboutissant à la formation de composés de
structure complexe appelés les produits de glycation avancée dit AGE pour Adveced Glycation End products
La réaction de Maillard est à l’origine de la glycation des protéines dans l’organisme, cette glycation se fait
essentiellement avec le glucose, l’ose le plus abondant du corps humain. Cette glycation lorsqu’elle dépasse un
taux supposé tolérable est à l’origine de la perturbation de structure et de fonctions des protéines et donc de
tout le système qui leur est lié. C’est le cas chez les diabétiques chez qui le glucose reste longtemps en excès en
contact avec ces protéines qu’il va glyquer et donc perturber leur structure et leur fonction. Exemple le
collagène constituant la lame basale des vaisseaux sanguin, d’où les complications vasculaire qu’on observe
chez ces malades lorsqu’ils ne s’occupent pas correctement de leur excès du glucose par un régime et un
traitement quand il le faut.
Toutes les protéines peuvent être glyquées : la glycation de l’hémoglobine chez le diabétique influence la
rhéologie du globule rouge. Par un simple prélèvement du sang on peut obtenir cette protéine pour explorer le
degré de sa glycation qui va nous refléter le degré de glycation des protéines en général. On détermine alors le
taux de l’hémoglobine glyquée par rapport à l’Hb total et qui est généralement de 6% chez une personne normal.
La méthode de référence utilisée pour cette détermination est HPLC
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d. Propriétés dues aux fonction alcool
Estérification
Les oses peuvent être estérifiés sur toutes les fonctions alcool qu’ils possèdent mais peuvent aussi l’être sur la
fonction hémiacétalique par une liaison différente.
De la même façon d’autres oses sont estérifiés et sont d’une grande importance métabolique :
Méthylation et éthérification
La méthylation se fait par des agents méthylants tels que le sulfate de méthyle ou l’iodure de méthyle, tous les
hydrogènes des groupements hydroxy peuvent être substitués par un CH3 pour donner un dérivé éther. Le
groupement OH de la fonction hémiacétalique d’un ose peut s’il est libre, être méthylé générant un dérivé O-
méthylé, cette liaison est facilement hydrolysée en milieu acide, donc n’a pas la même stabilité que celle d’un
éther. Lorsqu’on réalise une méthylation totale de tous les OH d’un ose on dit qu’il est perméthylé.
Les fonctions alcool d’un ose peuvent se condenser avec d’autres molécules hydroxylées pour donner des
éthers.
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Le glucose est épimère du galactose en C4 et du Mannose en C2, c’est un isomère du
Fructose.
Déshydratation
Les oses ayant au moins cinq atomes de carbone peuvent subir en milieu acide fort et à
chaud, une déshydratation qui aboutit à une cyclisation :
Partant d’un pentose on obtient un furfural, d’un hexose on obtient un hydroxy méthyl
furfural.
C’est un liquide incolore qui devient sombre en contact avec l’air, il a une odeur d’amande
et est utilisé en pétrochimie et en industrie alimentaire pour fabriquer les arômes :
chocolat, café, caramel…
Les composés furfuraliques ont la propriété de se condenser avec les phénols (resorcinol,
α naphtol…) ainsi qu’avec les amines cycliques, pour donner un composé colorés dont la
couleur dépend de l’ose du départ. Cette propriété est utilisée pour caractériser les oses
(qualitatif= présence ou absence dans un milieu) et était utilisée pour leur dosage
(colorimétrie).
Exemples
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La réaction à l’orthotoluidine : les aldohexose donne dans les conditions de furfuralisation (chaleur et acidité)
un complexe coloré en vert avec l’orthotoluidine, l’intensité de la coloration est proportionnelle à la quantité
d’hexose dans le milieux. Cette méthode de dosage est actuellement abandonnée
La réaction de Molish : les oses à nombre d’atomes de carbone ≥ 5 peuvent subir une furfuralisation en milieux
sulfirique et à chaud, le furfural obtenu peut se condense avec α naphtol pour donner un composé coloré en
brun violet : c’est une réaction qualitative qui est utilisée pour caractériser les oses.
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Ces osamines peuvent acétylées :
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L’Acide N acétyle muramique est un composant d’un haut polymère (la mureine) de nature glycopeptidique
constituant le support des parois bactériennes, il est responsable de la rigidité de cette paroi
L’acide neuraminique est acétylé sur NH2 ou un OH pour donner les acides sialiques
C’est le plus abondant des acides sialiques, ce sont des constituants de glycoprotéines et de glycolipides de
membranes cellulaires. Ce sont des composants nécessaires des recepteurs de plusieurs substances endogènes
telles que les cytokines et des hormones. Des agents pathogènes : bactéries (E. coli), virus (virus de la grippe),
protozoaires (Trypanosoma cruzi)… se lient aux cellules de l’hôte par des récepteurs contenants de l’acide
sialique.
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L’acide ascorbique provient du glucose, cette synthèse ne peut pas se faire chez l’homme. C’est un antioxydant
très important, il joue le rôle de coenzyme dans l’hydroxylation des acides aminés proline et lysine, ces acides
aminés hydroxylés sont des constituants principaux du collagène. D’où une carence en vitamine C génère des
perturbations de structure du collagène qui devient fragile, c’est le cas de la maladie du Scorbut.
C. LES OSIDES
Sont des composés constitués de deux ou plusieurs oses liés par une liaison osidique réalisée entre la fonction carbonyle
de l’un et un des OH de l’autre (voir condensation des oses). On y distingue :
- les hétérosides constitués d’unités oses et d’unité non osidique appelée aglycone ou génine
I. LES HOLOSIDES
Ils peuvent être classés en :
1. LES DIHOLOSIDES :
a. Maltose
C’est le produit de dégradation des polyosides, amidon et glycogène, sont hydrolyse donne deux molécules de
glucose.
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b. Isomaltose
Constitué de deux unités glucose liées par une liaison glycosidique 1-6, c’est un produit de dégradation du
glycogène et de l’amidon.
c. Lactose
C’est un diholoside constitué d’un β galactose lié par une liaison osidique β 1-4 à un glucopyranose. C’est le sucre
du lait des mammifères. Une lactase intestinale permet son hydrolyse en galactose et en glucose.
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Le maltose, l’isomaltose et le lactose ont tous une fonction carbonyle libre, donc ce sont des
diholosides réducteurs
d. Saccharose
C’est un diholoside qu’on trouve dans les végétaux, il est mis en réserve dans les tiges de la canne à sucre et
dans les racines des betteraves. Par un traitement acide ou enzymatique (α glucosidase ou β fructosidase, le
saccharose libère le D glucose et le D fructose. Les deux fonctions carbonyles des deux oses le constituant sont
engagées dans la liaison osidique, d’où le saccharose est un sucre non réducteur
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2. LES POLYOSIDES
Sont des osides constitués d’un nombre élevé d’oses en chaines linéaire ou ramifiée
a. Glycogène
Polysaccharide de réserve des cellules animales, plus abondants au niveau hépatique (10% du poids de l’organe)
et au niveau musculaire (1à 2%)
Formé d’unités glucopyranose, liées entre elle par une liaison 1-4, donnant une chaine principale sur laquelle
se greffent des ramifications de type 1-6 tous les huit à quatorze résidus glucopyranoses, et vers l’intérieur tout
les trois à cinq résidus glucopyranose. C’est une structure en buisson. En général, il y a presque 50 000/molécule
de glycogène.
Rôle : le glucose est le principale élément énergétique, il doit être tout le temps disponible, le glycogène en est
une réserve logistique mis immédiatement à la disposition de l’organisme pour la satisfaction de ses besoins
dans ce sens ; ainsi le glycogène permet d’avoir une sécurité en glucose tout en le stockant dans un minimum
d’espace cellulaire et sans répercussion cytoplasmique en matière de pression osmotique. Une molécule de
glycogène faite de dizaine de milliers de glucose exerce l’équivalent de pression osmotique d’une molécule de
glucose.
-le glycogène subit une dégradation par une enzyme appelée Glycogène phosphorylase et libère le glucose à
partir de l’extrémité non réductrice vers l’intérieur de la molécule. Une structure très branchée possède
plusieurs extrémités non réductrices d’où son utilité pour une mobilisation rapide d’une quantité suffisante de
glucose pour répondre aux besoins. Les liaisons 1-6 sont rompues par une enzyme débranchante.
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b. Amidon
C’est un polymère constitué d’unité glucopyranose, c’est une forme de réserve de glucose dans la cellule
végétale
l’amidon est formée de deux fractions distinctes : l’Amylose (5 à 30% de l’amidon) et l’Amylopectine (70 à 95%
de l’amidon)
Amylose
C’est un polymère fait de chaine linéaire formée par des unités glucopyranose liées entre elles par des liaisons
1-4. Le degré de polymérisation est généralement supérieur à 200 (1000 à 4000 résidus glucoses
Amylopectine
elle est constituée de chaine constituée d’unités glucopyranose liées entre elles par des liaisons 1-4. Sur cette
chaine principale se greffent des ramifications 1-6 qui apparaissent généralement tous les 20 à 30 résidus
glucoses. L’amylopectine se compte parmi les plus grosses molécules dans la nature, elle est faite de plus d’un
million de résidus glucose
la structure de l’amylopectine est semblable à celle du glycogène sauf qu’elle est moins branchée.
- L’ amylase, enzyme salivaire permet l’hydrolyse de l’amidon en des fragments de longueurs plus courte (dizaines de
résidus glucoses).
- L’ amylase est inactivée par l’acidité au niveau gastrique, c’est l’ amylase pancréatique qui prend le relai pour
compléter la digestion de l’amidon dans l’intestin, pour donner du maltose, du maltotriose et des oligosaccharides avec
des branchements 1-6 (Dextrines limites)
- des enzymes spécifiques des membranes des bordures en brosse de la muqueuse intestinale vont terminer l’hydrolyse
jusqu’à l’unité de base qui est le glucose :
- L’enzyme débranchante : hydrolyse les liaisons 1-6 pour donner du glucose libre
- le glucose sera après absorbé par la muqueuse intestinale et passe dans la circulation qui l’achemine vers son site
d’utilisation ou de stockage sous forme de glycogène.
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c. Dextrane
- C’est un élément de réserve pour les bactéries et les champignons
- c’est un polymère de glucoses liés par des liaisons 1-6 avec des ramifications occasionnelles sur les
carbones 3 ou 4
- sont un des composants de la plaque dentaire produite par les bactéries de la flore buccale.
d. Inuline :
- c’est un polymère formé d’unité fructofuranose liées par des liaisons osidiques 2-1
- c’est un composé de réserve retrouvé chez certains végétaux tels les artichauts
e. Cellulose
- Polymère constitué d’unités glucopyranose (2000 à 10000) liées entre elles par des liaisons 1-4
- les polymères s’organisent en feuillets parallèles pour constituer des microfibrilles s’associant elles mêmes en
fibre de celluloses. Les liaisons hydrogène permettent la stabilisation de ces édifices.
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- la cellulose est un constituant principal de la paroi des cellules végétales
- La cellulose peut être modifiée chimiquement pour donner des composés utilisés dans différentes
techniques d’exploration biologique :
+Nitrocellulose
+Acétate de cellulose
+Carboxyméthyle cellulose
la cellulose est dégradée par une glucosidase présente chez les bactéries et champignons mais absente chez les
animaux supérieurs y compris l’homme, celui-ci ne peut pas utiliser la cellulose comme sources d’énergie. Cependant
les ruminants peuvent le faire et c’est grâce à une flore bactérienne qui se trouve au niveau de leur panse (estomac).
Ces bactéries produisent une glucosidase qui dégrade la cellulose en glucose profitable pour ces animaux
Ils rentrent dans la structure des protéoglycanes des tissus conjonctifs et des secrétions muqueuses
les sites anioniques des unités diholosidique peuvent fixés des cations tels que le calcium.
a. Acide hyaluronique
constitué d’une répétition n fois (environ 50000) d’un diholoside de base constitué de l’acide D glucuronique
lié à la N acétyl glucosamine par une liaison 1-3. Les liaisons entre les motifs diholosidiques sont de type 1-4:
- l’hyaluronidase est une enzyme retrouvée chez des bactéries, dans le sperme, le venin du serpent, elle coupe les
liaisons 1-4
- on le retrouve dans l’humeur vitré, le liquide synovial où il joue le rôle d’un lubrifiant
b. Chondroitine sulfate
Polymère constitué de n unités (20 à 60) diholosidique de base faite de l’acide D glucuronique lié au N acétyl
D galactosamine 4 sulfate par une liaison 1-3. Les unités diholosidiques sont liées entre elles par une liaison
1-4
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- c’est un composant de la matrice du cartilage, il aide à son hydratation et contribue à la flexibilité et à l’élasticité
de l’os.
c. Kératane sulfate
- constitué de la répétition (environ 25 fois) d’un diholoside de base qui est constitué de D galactose lié au N
acétyl D glucosamine 6 sulfate. Les unités diholosidiques sont liées entre elles par des liaisons 1-3
d. Dermatane sulfate
- c’est un polymère constitué d’un diholoside de base= acide β L iduronique lié par une liaison β (1-3) au N
acétyle β D galactosamine 4 sulfate
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e. Les Héparines
- c’est un polymère constitué d’unités disaccharidiques de base faite d’acide L iduronique (parfois remplacé
par l’acide glucuronique) lié par une liaison 1-4 à une glucosamine N sulfate qui est sulfatée en C6 et en
C3. L’acide iduronique ou glucuronique est sulfaté en C2 une fois sur deux.
- c’est un anticoagulant
Amygdaloside
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o Se trouve dans la graine d’amande amère
o lors de la digestion des amandes amères, il y a libération du mandélonitrile qui après son hydrolyse va libérer
l’ion cyanure qui est très toxiques respiratoire
Digoxine
o hétéroside cardiotonique extrait de la digitale laineuse
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PARTIE II : STRUCTURE DES LIPIDES
A. DEFINITION
- Composés organiques insolubles dans l’eau, solubles dans les solvants organiques : chloroforme, éther, benzène…
- certaines substances sont rattachées aux lipides par leur caractère hydrophobe : stéroïdes, vitamines liposolubles (A,
D, E, K), Alcools gras, carotènes
- Rôles :
réserve énergétique
- Ils peuvent :
être dicarboxyliques ou
être ramifiés
être cyclique
I. DONNEES GENERALES
1. LES ACIDES GRAS SATURES
- Acides gras qui ne portent pas de liaisons insaturées (doubles liaison)
Se trouve dans les huiles et les graisses végétales et animales c’est un excellent nutriment énergétique. Il est utilisé
dans l’industrie des margarines, son point de fusion est situé à 64°C
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Quelques acides gras saturés:
Acide butyrique (4 C)
hydroxylé :
Acide cérébronique localisé au niveau des cellules cérébrales (24 C avec un OH en position 2)
Ramifiés :
Cyclique
Ils sont notés Cn n’ avec n le nombre de carbones, c’est pour mentionner la présence de double liaison et n’ la ou
les positions de doubles liaisons
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Toutes les doubles liaisons dans les acides gras sont de configuration Cis :
L’acide linoléique et l’acide linolénique sont des acides gras polyinsaturés, ils sont dits essentiels ou
indispensables, car ils ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme humain et doivent être apportés par
l’alimentation
L’acide arachidonique dérive de l’acide linolénique, qui est essentiel, par élongation et désaturation. Il est dit
pseudoessentiel. C’est un précurseur de médiateurs chimiques : prostaglandines, prostacycline, thromboxane,
leucotriennes
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b. Notion de Série d’acides gras
Les acides gras insaturés peuvent être classés en série.
l’appartenance à une série est définie par la position de la première double liaison à partir du carbone W
(le dernier carbone)
Pour l’acide linoléique, la première double liaison à partir du carbone W est située sur le carbone n°6, donc l’acide
linoléique appartient à la série des W6
b. b-Solubilité
- Les acides gras peuvent être partiellement solubles dans l’eau, cette solubilité partielle devient nulle à partir
de l’acide caprique (10 C)
- Ils sont solubles dans les solvants organiques : chloroforme, benzène, éther…
c. Propriétés chimiques
Les acides gras sont rarement libres, ils sont intégrés dans des lipides. L’acidité libre des lipides sert de marqueur
de leur dégradation en contrôle alimentaire. Cette acidité est dosable
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Ce sont des agents émulsionnants, tensioactifs qui permettent la formation des micelles et facilitent la
dégradation des lipides
Cette propriété permet de déterminer le nombre de double liaison dans un lipide, on parle de l’indice d’iode.
Autooxydation à l’air
Les huiles s’oxydent facilement à l’air, d’où l’importance de les mettre à l’abri
Oxydation biologique
L’acide arachidonique est oxydé par des oxygénases pour donner des médiateurs tels que les prostaglandines,
leucotriennes et thromboxane
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C. LES ALCOOLS
Les alcools sont estérifiés par les acides gras pour donner les différents lipides
I. GLYCEROL
II. SPHINGOSINE
III. CHOLESTEROL
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V. INOSITOL
1. SERINE
2. ETHANOLAMINE
3. CHOLINE
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D. LES LIPIDES
- Sont des esters d’acides gras et d’alcool
- Lipides complexes : C, H, O et P ou N ou S
I. LIPIDES SIMPLES
1. GLYCERIDES
a. introduction
Monoglycérides
Diglycérides
Ce sont des intermédiaires de synthèse des triglycérides et de phospholipides. Ce sont aussi des seconds
messagers de la membrane plasmique, ils agissent en activant les protéines kinases C
Triglycérides
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Les acides gras peuvent être identiques ou différents, ils peuvent être saturés ou insaturés
Les triglycérides sont les plus abondants des lipides naturels, ils sont présents dans les tissus adipeux (graisses
de réserve= réserve importante d’énergie chez l’homme) et dans les huiles végétales.
b. Propriétés chimiques
Sont relatives aux acides gras qui les constituent
i. Fixation de l’iode
On définie l’indice d’iode par la quantité d’iode en g fixée par 100 g de matière grasse en milieu
chloroformique. L’indice d’iode nous renseigne sur la présence des acides gras insaturés dans un lipide.
Au niveau du tissu adipeux une monoglycéride lipase permet d’achever cette hydrolyse
2. STERIDES
a. Esters du cholestérol
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Le cholestérol libre possède un degré de solubilité dans l’eau, mais le cholestérol estérifié est complètement
hydrophobe.
Le cholestérol est l’un des principaux constituants de la membrane plasmique, il joue un rôle important dans sa
fluidité
+Hormones stéroïdiennes
+Vitamine D
+Acides biliaires
Cette différence de structure avec le cholestérol permet d’agir sur la membrane de ces champignons sans
altérer la membrane cellulaire de l’homme au cours d’un traitement antifongique.
b. Acides biliaires
Formés au niveau du foie à partir du cholestérol
- Acide Cholique
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- Acide chénodésoxycholique
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ii. Les Acides biliaires secondaires
- Acide désoxycholique
- Acide lithocholique
Les acides biliaires sont conjugués (liés) à la Taurine ou à la Glycine pour donner les Tauro acide biliaire et
les Glycoacide biliaire qui sont des sels biliaires :
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- On obtient :
iii.Rôle :
Les sels biliaires sont nécessaires dans la digestion des lipides. en effet, en formant des micelles ils facilitent
l’action des lipases
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c. Vitamine D
- Rôles extra osseux prouvés : dans l’immunité, dans l’équilibre du système cardiovasculaire et respiratoire,
dans le diabète…
- Dérive du cholestérol :
La vitamine D3 est une prohormone, elle va subir deux hydroxylations successives, une au niveau hépatique
en 25 et l’autre au niveau rénale en 1 pour donner 1, 25 dihyroxyvitamine D3 appelée aussi Calcitriol qui est
la forme active de cette vitamine
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d. Les Hormones stéroïdiennes
i. Cortisol
- Glucorticoïde
- Rôle anti-inflammatoire
- Rôle immunomodulateur
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ii. Aldostérone
- Minéralocorticoïde
iii.Testostérone
- Elle contrôle la formation du sperme, le développement des organes génitaux et des caractères sexuels
secondaires
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iv.Œstradiol
v.Progestérone
⁻ Elle agit sur l’utérus préparé par l’œstradiol, elle le prépare à la nidation en lui procurant une structure en en dentelle,
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3. LES CERIDES = CIRES
⁻ Le palmitate de céryle dit aussi blanc de baleine est une réserve énergétique très importante des Cétacés. Il est
⁻ On retrouve les cires aussi chez les végétaux et chez les bactéries et les insectes (cire d’abeille)
1. GLYCEROPHOSPHOLIPIDES
a. Données générales
⁻ Sont des constituants majoritaires des membranes cellulaires
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⁻ la substitution de l’acide phosphorique donne différents phospholipides :
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Exemple de lécithines :
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⁻ L’action de la PLC sur le phosphatidyl inositol diphosphate libère l’inositol triphosphate, second messager
cellulaire.
⁻ le venin du serpent contient une PLA2 qui donne une lysolécithine à caractère détérgent donnant une hémolyse.
c. Analogues de Phospholipides
i. Plasmalogènes
un des acides gras des phospholipides est remplacé par un alcool gras insaturé lié au glycérol par une liaison
ether
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ii. Etherlipides
Exemple : PAF-acéther
PAF-acéther = Platelet Activating Factor est un très puissant agrégeant plaquettaire et un hypotenseur en
agissant sur les fibres lisses des vaisseaux
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2. LES SPHINGOLIPIDES
a. Les Sphingomyélines
Sont hydrolysées par des sphingomyélinases qui coupent la liaison entre le Céramide et la phosphorylcholine.
le déficit en sphingomyélinases entraine l’accumulation des sphingomyélines dans le cerveau, la rate et le foie,
exemple le cas de la maladie de Niemann Pick
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b. Les Cérébrosides
Sont des glycolipides formés d’une sphingosine amidifiée par un acide gras à très longue chaine (C20, C22, C24
monoinsaturé) donnant ainsi un Céramide. Ce Céramide est lié par son carbone n°1 à un ose :
⁻ Il est catabolisé par une β galactosidase acide lysosomique dont le déficit engendre la maladie de Krabbe
+β glucose pour les cérébrosides des autres organes (glucocérébrosides)
⁻ Il est catabolisés par une β glucosidase acide lysosomique dont le déficit engendre la maladie de Gaucher.
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c. Les Sulfatides
Se retrouvent au niveau des membranes des cellules du système nerveux central et des reins
Sont synthétisés à partir d’un cérébroside neutre par une sulfotransférase dont le cofacteur est le
phosphoadénosinephosphosulfate (PAPS)
Sont catabolisés par une arylsulfatase. Le déficit en arylsulfatase A est la cause de la leucodystrophie
métachromatique.
d. Les Gangliosides
⁻ Sont des glycolipides acides dont les chaines oligosaccharidiques sont terminées par des résidus d’acides
sialiques (NANA)
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⁻ Ce sont des constituants de membrane cellulaire du système nerveux
+la deuxième X peut être : M ou D ou T ou Q selon qu’ils existent respectivement 1, 2, 3 ou 4 résidus d’acides sialique
dans l’oligosaccharide ;
+le chiffre y peut être 3, 2 ou 1 selon que le ganglioside comporte 2, 3 ou 4 résidus d’oses dans la chaine en dehors
de l’acide sialique.
⁻ le déficit d’une β galactosidase est à l’origine d’une maladie lysosomique où on assiste à une accumulation de
Le rétinol est issue des carotènes (pigments végétaux : carottes, tomates, poivrons, huile de palme…)
Il est aussi apporté par des aliments d’origine animale : les viandes, le foie surtout, produits laitiers
Il est transporté dans notre organisme sous forme d’ester d’acide gras
Il est impliquée dans la croissance osseuse, dans la synthèse des pigments visuels et participe à la régulation du
système immunitaire, elle a un rôle important dans la reproduction
2. LA VITAMINE K
Aussi appelée Phylloquinone
Elle assure la production des facteurs de la coagulation dits vitamine K dépendant : II, VII, IX, X, proteine C,
proteines
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⁻ le dicoumarol présente des analogie de structure avec la vitamine K, il a un effet antagoniste, il est utilisé comme
anticoagulant
3. VITAMINE E OU TOCOPHEROL
⁻ Il joue un rôle important en tant qu’antioxydants (agit parallèlement à la Vitamine C et au Glutathion), elle
⁻ Elle est fournie dans les huiles végétales, les œufs et les céréales
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PARTIE III : STRUCTURE DES PROTEINES
- Les protéines sont des macromolécules constituées d’une ou de plusieurs chaines d’acides aminés
Métabolique : enzymes
- Les protéines sont d’abord synthétisées sous forme de chaines linéaires (structure primaires). Pour assurer leurs
fonctions biologiques, certaines protéines vont subir des modifications postraductionnelles, en structure
secondaire, tertiaire ou quaternaire.
- Sur 300 acides aminés répertoriés jusqu’à présent, seul 20 d’entre eux intègrent la structure des protéines.
- Les animaux supérieurs sont incapables de synthétiser la totalité de ces 20 aminoacides. En effet, 8 d’entre eux
doivent être apportés par l’alimentation car non synthétisés par l’homme : Leucine, Isoleucine, Lysine,
Méthionine, Phénylalanine, Thréonine, Tryptophane, Valine. Ces 8 acides aminés sont dits indispensables. Certain
acides aminés sont synthétisés c’est vrais, mais à des vitesses très lentes et de la sorte, ils sont considérés comme
indispensables chez le nouveau né ou l’enfant : Arginine, Histidine.
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Acide aminé sans carbone asymétrique
C’est un détoxifiant
- Alanine = Ala
Phé est catabolisé en Tyrosine par la Phénylalanine hydroxylase ? Le déficit en cette enzyme détermine la
phénylcétonurie qui apparait dès l’enfance par un retard mental
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- Tyrosine = Tyr
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- Acide Glutamique = Glu (présence du 2ième carboxyle en)
Glu est carboxylé en acide carboxyglutamique portés par des protéines de la coagulation. Cette carboxylation
est vitamine K dépendante.
- Arginine = Arg
- Histidine = His
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- Méthionine = Met (acide aminé essentiel)
8. IMINONOACIDE
- Proline = Pro
2. Absorption de la lumière
les Aa aromatiques absorbent dans l’UV
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Cette propriété peut être utilisée pour le dosage des peptides et des protéines
3. Solubilité
Sont solubles dans l’eau, cette solubilité augmente avec la présence de groupements polaires supplémentaire et
diminue avec la longueur de la chaine latérale.
- le pH isoéléctrique est le pH pour lequel l’acide aminé possède autant de charges négatives que de charges
positives, sa valeur est la moyenne des pK entourant la forme neutre
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- la charge électrique d’un acide aminé varie suivant le pH du milieu auquel il est soumis :
Cette propriété est utilisée pour séparer les acides aminés ou les protéines d’un mélange par une des techniques de
fractionnement telle que l’électrophorèse.
La réaction avec le 1,2 dialdéhyde benzénique donne une base de schiff très fluorescente. Ce procédé est l’un des
plus sensibles pour la détection des acides aminés
C’est la formol titration de Sorensen, elle permet de bloquer la fonction amine pour doser la fonction acide par une
base en utilisant un indicateur coloré.
C’est une réaction colorée permettant de révéler la présence des Aa dans un milieu
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5. ARYLATION
6. ACYLATION
7. CARBAMYLATION
- Cette carbamylation avec le phénylisothiocyanate donne des composés absorbant dans l’UV et facilement
séparable par chromatographie
Cette réaction permet l’identification de l’Aa N terminal d’un peptide. En effet, dans le cas d’un peptide à n Aa, le
PTC-Aa subit une cyclisation et une action d’acide faible pour libérer le phénylthihydantoine-Aa et le reste du
peptide (n – 1) Aa, c’est la méthode d’Edman
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8. DECARBOXYLATION
- La décarboxylation de l’Histidine donne l’histamine qui intervient dans les réactions allergiques et inflammatoire.
9. CARBOXYLATION
Cette modification postraductionnelle survenue sur des résidus glutamate permet d’activer des protéines de la
coagulation. Elle permet aussi la maturation des protéines de l’ossification.
10.PHOSPHORYLATION
- c’est la fixation d’un acide phosphorique sur le OH d’une Sérine souvent, elle peut concerner également la
Thréonine, et un OH du phénol de la Tyrosine.
Cette fixation permet la phosphorylation des protéines pour la régulation de leur activité :
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Une phosphorylation peut inhiber une protéine, exemple :
11. DESAMINATION
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12. HYDROXYLATION
L’hydroxyproline est un constituant essentiel du collagène, elle protège les protéines de l’action catabolique des
protéases
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2. CREATININE
3. CATECHOLAMINES
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4. S-ADENOSYLMETHIONINE
Il agit avec les transméthylases comme agent donneur de méthyle : exemple les ADN transméthylases qui assurent
la méthylation de l’ADN sur une cytosine ou une adénine dans le cadre de régulation de la transcription
- Dosage par photométrie pour ceux qui absorbe dans l’UV : Aa aromatiques
- Dosage colorimétrique après leur traitement dans une réaction colorée : ninhydrine
- Electrophorèse
1. ELECTROPHORESE
Technique basé sur la mobilisation de particules sous l’effet d’un courant électrique
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- Dans les deux compartiments on met la solution tampon qui va servir de conducteur du courant, le support
étant imbibé de cette solution.
- On pose une très petite quantité de la substance à analyser sur le support préalablement préparé, puis on
applique un champ électrique pendant une durée suffisante pour faire migrer les molécules le long du support
(150 V pendant 1 h 30 mn).
- On débranche le générateur du courant et on reprend le support qu’on va traiter pour révéler les positions des
différents Aa
2. CHROMATOGRAPHIE
- La phase mobile migre par capillarité le long de la phase stationnaire entrainant avec elle à des vitesses
différentes les différents constituants du mélange à analyser.
- La plaque est en suite retirée de la cuve, séchée puis on l’asperge d’une solution révélatrice (nihydrine à
chaud)
Les acides aminés du mélange apparaissent à différents endroits de la plaque et on détermine le rapport frontal
pour chaque Aa et qui est une grandeur caractéristique :
R= a/s avec a : distance parcouru par l’Aa et S : distance parcourue par le solvant.
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Par comparaison aux rapports frontaux déjà connus on peut identifier l’acide aminé
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B. LES PEPTIDES
I. DONNEES GENERALES
- Sont des molécules constituées d’un enchainement d’acides aminés liés entre eux par des liaisons peptidiques
- Les chaines latérales des Aa sont alternées de part et d’autre de l’axe de la molécule peptidique
Dipeptide, tripeptide….
Protéine : nombre d’Aa > 100 avec des modifications qui apparaissent sur la structure initiale du peptide
(structure primaire)
1. GLUTATHION
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glutamyl cysteinyl glycine
C’est un puissant antioxydant qui permet l’élimination des radicaux libres très toxiques pour la cellule. La partie active
de la molécule est le radical SH 2 molécules GSH fournissent leurs hydrogènes aux peroxydes agressifs pour les
différentes structures cellulaires, pour les réduire et les rendre inoffensifs.
La molécule GSH doit être régénérée pour ne pas interrompre le processus de détoxification. La glutathion réductase
permet cette régénération faisant réduire G-S-S-G en 2 G-SH. Cette réduction utilise comme coenzyme le NADPHH+ qui
provient de la voie des pentoses phosphate (action de G6PDH sur le glucose). Le déficit en G6PDH sera à l’origine d’un
manque NADPHH+ et donc un manque de régénération de G-SH, par conséquent les peroxydes seront faiblement
éliminés, ce qui va favoriser des dérèglements cellulaires et entre autre une fragilité membranaire qui va causer une
hémolyse ; d’où le mécanisme de l’anémie hémolytique observée lors des déficits en G6PDH.
2. AUTRES PEPTIDES
- L’ocytocine hormone hypothalamique : déclenche les contractions des muscles lisses utérin lors de
l’accouchement et des glandes mammaires pour la lactation.
- Vasopressine hormone hypothalamique : exerce un effet antidiurétique au niveau rénale (ADH). C’est une
hormone hypertensive
- Insuline : peptide du pancréas (cellules des ilots de Langerhans) constitué de 2 chaines peptidiques, une de
21 Aa et l’autre de 30 Aa reliées par deux ponts disulfures. Elle assure la régulation du métabolisme du
glucose, c’est une hormone hypoglycémiante.
- Glucagon : peptide de 29 Aa secrété par les cellules du pancréas, il participe à la régulation du métabolisme
du glucose. C’est une hormone hyperglycémiant.
+Leu-enképhaline
Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu
+Mét-enképhaline
Tyr-Gly-Gly-Phe-Mét
Après avoir fixé l’acide aminé N terminal du peptide, un traitement acide du complexe permet de libérer le
dansyl aminoacide ou phénylthiohydantoine aminoacide ou dinitrophénylbenzène acide aminé
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b. b-Acide aminé C terminal
Pour déterminer l’Aa C terminal, on utilise :
carboxypeptidase A : coupe l’acide aminé C terminal sauf la Gly ou les acides aminés basiques (Arg,
Lys) à condition que l’avant dernier Aa ne soit pas une Pro
Carboxypeptidase B : libère les Aa C terminaux basiques à condition que l’avant dernier ne soit pas
une Pro.
- Hydrazinolyse
lors du traitement d’un peptide par une hydrazine, toutes les liaisons peptidiques sont rompues avec
transformation des tous les Aa en hydrazide sauf l’acide aminé C terminal qui reste intact.
Trypsine : coupe la liaison peptidique entre Arg et Pro et entre lys et Pro
Chymotrypsine : coupe après Trp, Tyr, Phe, Leu, Met, à condition qu’ils soient précédés par une Pro
Pepsine: coupe la liaison peptidique Pro-Leu, Pro-Asp, Pro-Glu, Pro-Phe, Pro-Tyr, Pro- Trp
Thermolysine : coupe avant la liaison peptidique impliquant Leu, Ileu, Val , Phé, Tyr, Trp et Ala à
condition qu’ils soient précédés par une proline
- La réaction d’Edman au phénylisothiocyanate avec l’Aa N terminal d’un peptide donne dans un premier temps
à pH 9 un PTC-peptide. Ce dernier à pH acide subit une cyclisation et libère PTH-aminoacide et un peptide
amputé de son Aa N terminal. Le reste du peptide (n -1) va subir un deuxième cycle : PTC à pH 9 puis cyclisation
et libération du PTH- Aa et le reste du peptide (n -2). Ainsi de suite les acides aminés sont libérés
successivement du coté N terminal jusqu’à épuisement total. Cette méthode peut être automatisée.
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C. STRUCTURE DES PROTEINES
- macromolécules constituées d’un grand nombre d’acides aminés
- pour avoir une activité biologique, une protéine prend une configuration dans l’espace bien définie. Des moins
compliquée aux plus élaborées on distingue :
Structure primaire
Structure secondaire
Structure tertiaire
Structure quaternaire
I. STRUCTURE PRIMAIRE
- C’est la succession d’acide aminés dans un ordre bien déterminé, cet ordre est appelé séquence
- C’est la seule qui est codée génétiquement et les niveaux structuraux donnant d’autres niveaux d’organisation sont
posttraductionnels.
- Toutes les protéines passent par ce stade, certaines d’entre elle vont connaitre des modifications pour prendre d’autres
formes plus compliquées, d’autres sont fonctionnelles au stade primaire qui constituera leur forme définitive
1. STRUCTURE EN HELICE
- Si NH appartient à l’Aai, le CO appartient à l’Aai+4
Le polypeptide initial va s’enrouler alors de façon régulière générant une structure en hélice tournant dans la
majorité des cas dans le sens des aiguilles d’une montre : c’est l’hélice (myoglobine)
Asp, Glu, Arg et Lys déstabilisent l’hélice par la présence de charge dans leur chaine latérale. Leu, Trp, Phé
stabilisent la structure en hélice et Pro entraine sa rupture.
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2. STRUCTURE EN FEUILLET PLISSE (FIBROINE)
- Les liaisons hydrogènes s’établissent entre des segments différents du peptide et ces segments peuvent
appartenir à la même chaine ou à des chaines différentes
Si ces deux brins ont la même orientation, on parle de feuillet plissé parallèle
Si ces deux brins ont des orientations opposées, on parle de feuillet plissé antiparallèle
Les deux brins sont liés entre eux par des liaisons hydrogènes
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III. STRUCTURE TERTIAIRE
- résulte de l’enroulement de la chaine polypeptidique sur elle-même suite à des interactions entre les résidus qui
le constituent ; ces interactions peuvent être :
Liaison électrostatique ente dipôle permanents et groupements ionisés ou entre deux dipôles : (liaisons
hydrogène)
Interactions hydrophobes ou force de Van der Waals entre groupes apolaires qui subit des forces de répulsion
par l’eau favorisant leur rapprochement
- Certain résidu se rapprochent d’autres s’éloignent réalisant des repliements qui donnent à la protéine une
structure tertiaire
- Les chaines latérales polaires des acides aminés s’orientent vers la surface de la protéine alors que les chaines
latérales apolaires sont dirigées vers l’intérieur pour fuir l’eau
- C’est la structure tertiaire qui détermine et assure les fonctions biologiques d’une protéine. Un traitement
déstabilisant cette structure supprime la fonction biologique de la protéine, on parle d’une dénaturation.
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Exemple de protéines à structure tertiaire : myoglobine et lactoglobuline, Immunoglobuline
Thalassémies : dues à une anomalie génétique se manifestant par l’absence d’une chaine de l’hémoglobine
(anomalie quantitative)
On distingue des thalassémies et des thalassémies
Drépanocytose : due à une anomalie génétique se manifestant par une atteinte qualitative de la structure de
l’hémoglobine
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V. PROPRIETE PHYSICOCHIMIQUES DES PROTEINES
1. PROPRIETES PHYSIQUES
- Solubles dans l’eau
- Donnent un complexe coloré en violet avec les ions cuivriques en milieu alcalin (réactif de Gornall). Cette
propriété permet le dosage des protéines du sang. Le complexe cuivrique avec les protéines est de couleur
violette, il possède un maximum d’absorption à 540 nm : D.O = LC
2. PROPRIETES CHIMIQUES
a. Charge électrique et fixation de colorants
Sont relatives à celles des acides aminés les constituant.
A pH = 8,6, toute les protéines plasmatiques sont chargées négativement, on peut alors les séparer
selon leurs charge et leur tailles en électrophorèse. Après cette séparation on réalise leur révélation
grâce à leur réaction avec des colorants (fixent des colorants)
Hétéroprotéine
a. Holoprotéine
- Globulaires solubles
Histones
Globines
Albumine
Globulines
- Fibrillaires solubles
Actine et Myosine
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- Fibreuses insolubles
Kératine
Elastine
Collagène
b. Hétéroprotéines
- Phosphoprotéines
- Glycoprotéines :
+Protéines liées de façon covalente à une séquence glucidique par OH d’une Sérine ou d’une
Thréonine
Immunoglobulines
Mucines secrétées par les cellules bordantes des cavités (TD, poumons) elles sont très
riches en glucides et résistent à l’action des enzymes protéolytiques. Elles assurent la
protection des épithéliums
- Lipoproteines
c. Chromoprotéines
Constituées d’une protéine et d’un groupement prosthétique contenant un ion métallique (hème
par exemple)
- Hémoglobine
- Myoglobine
- Cytochrome
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PARTIE IV : STRUCTURE DES ACIDES NUCLEIQUES
- Polymère de nucléotides
A. NUCLEOTIDE
- Unité constitutive d’acides nucléiques
ATP
I. NUCLEOSIDE
- Constitué d’une base azotée et d’un pentose
1. BASES AZOTEES
a. Bases puriques
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b. Bases pyrimidiques
- D’autres bases plus rares sont rencontrées surtout dans la structure des ARN de transfert :
+Hypoxanthine
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2. PENTOSES
a. Ribose
b. Désoxyribose
3. FORMATION DU NUCLEOSIDE
Résulte d’une association entre une base azotée et un pentose par une liaison N-osidique établie entre le OH du
carbone anomérique et l’atome de l’azote N3 des pyrimidines ou N9 des purines
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II. FORMATION DU NUCLEOTIDE
1. RIBONUCLEOTIDES OU RIBOTIDES
2. DESOXYRIBONUCLEOTIDE OU DESOXYRIBOTIDE
Ils existent des nucléotides cycliques où la molécule de l’acide phosphorique estérifie 2 OH du pentose à la fois (OH
en position 2’, 3’ ou en 3’ et 5’)
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Exemple : AMPc
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B. STRUCTURE PRIMAIRE DES ACIDES NUCLEIQUES
- Enchainement linéaire de nucléotides reliés entre eux par des liaisons phosphodiesters 3’- 5’.
- Le pentose de l’ADN est impérativement du désoxyribose et non le ribose et ne contient jamais de l’Uracile.
- Le pentose de l’ARN est impérativement le ribose, l’ARN ne contient jamais une thymine.
I. CONSTATATIONS
- A/T = 1 et G/C =1
- Par un traitement thermique, le poids moléculaire de l’ADN en solution diluée est divisé par deux
II. LE MODELE
- Crick et Watson ont conclu au modèle formé de deux chaines de polydésoxyribonucléotides enroulées pour
former une double hélice ; ces deux chaines sont appariées grâce aux liaisons hydrogènes qui s’établissent
ente les bases azotées complémentaires : A =T ; G= C
- Ces deux brins appariés sont orienté dans des sens opposés (antiparallèles), ils sont enroulés en hélice, les
bases azotées de chacun des brins sont projetées vers le centre
- Des liaisons A- U et G - C peuvent s’établir au sein d’un même brin de façon irrégulière pour donner par endroits
des structures double brins
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