Cours 4 Chimie de Surface

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III.

5 Notion d'isotherme d’adsorption :


On appelle isotherme d'adsorption, la courbe reliant l'activité de l'adsorbat à la quantité
d'adsorbat adsorbée sur un solide à une température constante.
La quantité d'adsorbat s'exprime en fonction de l'application en question :
 En Kg/Kg par exemple pour une opération de séchage d'une quantité d'eau adsorbée
sur la surface d'un solide finiment divisé (Kg sceau/Kg de solide).
 En Kg/Kg par exemple pour le séchage des boues (Kg de solide sec obtenu/Kg de
produit humide) ; solide sec : masse récupérée par adsorption produit humide :
masse totale.
 cm3/g : volume d’adsorbat adsorbé par g de solide ( adsorbant).
Moles/g : nombre de moles d’adsorbat adsorbé par g de solide (adsorbant).
III.6. Notion de surface spécifique :
C'est une caractéristique de l'adsorbant, elle est définie comme étant la surface offerte par
1g de solide pour la fixation des molécules du liquide ou du gaz, elle s'exprime en cm2/g et
est notée S BET (calculée selon isotherme de BET : voir après). Elle est considérée comme
facteur important pour la classification des absorbants ; plus elle croît, plus l'adsorbant est
meilleur et elle est influencée par la division (taille des grains) du solide.
III.7 Types d'isothermes d'adsorption :
a. Isotherme de Languir : Le modèle de Langmuir a pour objectif de décrire d'une façon
simple la formation d'une monocouche d’adsorbat sur une surface solide, il s’agit
d’une physisorption dont l'interaction adsorbant- adsorbat est faible Ce modèle
considère que les sites d'adsorption sont tous identiques et que l'adsorbat est un gaz
considère comme parfait. Deux phénomènes peuvent se produire :
b. Une molécule d’adsorbat peut venir s'adsorber sur un site disponible de la surface.
c. Une molécule adsorbée peut se désorber ce qui recrée un site disponible.
A un moment donné, la proportion des sites occupés est devenue constante (fin de as
d'adsorption), c'est le moment de l’équilibre. Le phénomène inverse (dèsorptiln) est
valable par élévation de température ou baisse de pression.
L’équation de Langmuir (1918) est la suivante :
1/Vads = 1/Vmono.a x 1/PA + 1/Vmono
Avec : Vads : volume adsorbé par l'adsorbat
Vmono : volume total de la monocouche
PA : Pression partielle d’adsorbat (gaz) adsorbé
a : s’appelle affinité
Notons que le rapport Vads/Vmono s'appelle proportion des sites occupés par adsorption et
est noté thêta A.
Si les données expérimentales respectent l'isotherme de Langmuir, 1/Vads = f(1/PA) doit y
une droite dont la pente et l’ordonnée à l'origine permettent de déterminer les paramètres
cherchés.
b. Isotherme de B.E.T (Brunauer, Emmett et Teller)
Cet isotherme est une extension de l'isotherme de Langmuir, les trois auteurs ont publié en
1938 un article portant dans son contenu que ce modèle d'adsorption se fait en
multicouches et que le principe est d'appliquer le modèle de Langmuir pour chacune des
couches.
L’équation correspondante à cette isotherme est la suivante :
1/V[(P0/P)-1] = (C-1/Vm.C)x(P/P0) + (1/Vm.C)

Avec : V : volume de gaz adsorbé par gramme d'adsorbant


P : Pression partielle de gaz
P0 : Pression de vapeur saturante de l'adsorbat à la température de l'expérience
Vm : Volume correspondant à une monocouche de molécules adsorbées
C : est la constante BET qui est caractéristique de l’interaction entre adsorbant et
adsorbat
Le tracé de la droite permet de déterminer C et Vm.
Cette méthode est plus fiable pour des valeurs de P/P0 comprises entre 0.1 et 0.3.
Remarques :
 Si la pression est basse, on a souvent une adsorption dans les micropores de taille
inférieure à 2 nm ; l'interaction est simple avec une surface plane non respecté e.
 Si la pression est élevée, on entre dans le domaine de la condensation capillaire.

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