Le document décrit les notions d'isotherme d'adsorption, de surface spécifique et les types d'isothermes d'adsorption comme l'isotherme de Langmuir et l'isotherme de BET. Il explique comment ces isothermes décrivent l'adsorption de gaz ou de liquide sur des solides.
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Le document décrit les notions d'isotherme d'adsorption, de surface spécifique et les types d'isothermes d'adsorption comme l'isotherme de Langmuir et l'isotherme de BET. Il explique comment ces isothermes décrivent l'adsorption de gaz ou de liquide sur des solides.
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III.
5 Notion d'isotherme d’adsorption :
On appelle isotherme d'adsorption, la courbe reliant l'activité de l'adsorbat à la quantité d'adsorbat adsorbée sur un solide à une température constante. La quantité d'adsorbat s'exprime en fonction de l'application en question : En Kg/Kg par exemple pour une opération de séchage d'une quantité d'eau adsorbée sur la surface d'un solide finiment divisé (Kg sceau/Kg de solide). En Kg/Kg par exemple pour le séchage des boues (Kg de solide sec obtenu/Kg de produit humide) ; solide sec : masse récupérée par adsorption produit humide : masse totale. cm3/g : volume d’adsorbat adsorbé par g de solide ( adsorbant). Moles/g : nombre de moles d’adsorbat adsorbé par g de solide (adsorbant). III.6. Notion de surface spécifique : C'est une caractéristique de l'adsorbant, elle est définie comme étant la surface offerte par 1g de solide pour la fixation des molécules du liquide ou du gaz, elle s'exprime en cm2/g et est notée S BET (calculée selon isotherme de BET : voir après). Elle est considérée comme facteur important pour la classification des absorbants ; plus elle croît, plus l'adsorbant est meilleur et elle est influencée par la division (taille des grains) du solide. III.7 Types d'isothermes d'adsorption : a. Isotherme de Languir : Le modèle de Langmuir a pour objectif de décrire d'une façon simple la formation d'une monocouche d’adsorbat sur une surface solide, il s’agit d’une physisorption dont l'interaction adsorbant- adsorbat est faible Ce modèle considère que les sites d'adsorption sont tous identiques et que l'adsorbat est un gaz considère comme parfait. Deux phénomènes peuvent se produire : b. Une molécule d’adsorbat peut venir s'adsorber sur un site disponible de la surface. c. Une molécule adsorbée peut se désorber ce qui recrée un site disponible. A un moment donné, la proportion des sites occupés est devenue constante (fin de as d'adsorption), c'est le moment de l’équilibre. Le phénomène inverse (dèsorptiln) est valable par élévation de température ou baisse de pression. L’équation de Langmuir (1918) est la suivante : 1/Vads = 1/Vmono.a x 1/PA + 1/Vmono Avec : Vads : volume adsorbé par l'adsorbat Vmono : volume total de la monocouche PA : Pression partielle d’adsorbat (gaz) adsorbé a : s’appelle affinité Notons que le rapport Vads/Vmono s'appelle proportion des sites occupés par adsorption et est noté thêta A. Si les données expérimentales respectent l'isotherme de Langmuir, 1/Vads = f(1/PA) doit y une droite dont la pente et l’ordonnée à l'origine permettent de déterminer les paramètres cherchés. b. Isotherme de B.E.T (Brunauer, Emmett et Teller) Cet isotherme est une extension de l'isotherme de Langmuir, les trois auteurs ont publié en 1938 un article portant dans son contenu que ce modèle d'adsorption se fait en multicouches et que le principe est d'appliquer le modèle de Langmuir pour chacune des couches. L’équation correspondante à cette isotherme est la suivante : 1/V[(P0/P)-1] = (C-1/Vm.C)x(P/P0) + (1/Vm.C)
Avec : V : volume de gaz adsorbé par gramme d'adsorbant
P : Pression partielle de gaz P0 : Pression de vapeur saturante de l'adsorbat à la température de l'expérience Vm : Volume correspondant à une monocouche de molécules adsorbées C : est la constante BET qui est caractéristique de l’interaction entre adsorbant et adsorbat Le tracé de la droite permet de déterminer C et Vm. Cette méthode est plus fiable pour des valeurs de P/P0 comprises entre 0.1 et 0.3. Remarques : Si la pression est basse, on a souvent une adsorption dans les micropores de taille inférieure à 2 nm ; l'interaction est simple avec une surface plane non respecté e. Si la pression est élevée, on entre dans le domaine de la condensation capillaire.
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