Théorie Des Orga
Théorie Des Orga
Théorie Des Orga
Introduction :
H.Mintzberg : une entreprise privé, université, l’armée. Les individus naissent généralement
dans une orga de santé, formés dans une orga éducative, employés dans une orga
professionnelle qui leur verse un salaire permettant de devenir un client de diverse orga
marchandes et usagers des services des orga publiques
T.Parsons 1964 : « des unités sociales essentiellement destinées à atteindre certains buts »
D.Katz R. L. Kahn 1966: « des systèmes ouverts » consistant dans les activités entrelacées
d’un certain nombre d’individus »
H. E. Aldrich 1979 : « des systèmes d’activités dirigées vers un but et maintenant leurs
frontières »
K. E. Weick 1979 : « les orga n’existent pas : elles sont un mythe, seuls existent des
événements liés ensemble par des cercles de causalité »
On peut dire qu’une orga c’est un construit social voulu, selon Crozier que dés une
activité ne peut être menée à bien par un individu unique, isolé, par le seul exercice de ses
propres capacités, se pose le problème de l’orga.
-Un construit, un groupement humain : Selon ce sens pour l’apparition d’un orga faut un but,
plusieurs créateurs et des participants. La réussite de cette orga dépend de ceux qui
réalisent les buts et les objectifs des fondateurs et ceux qui assurent la satisfaction des
participants et qui les incitent pour continuer à adhérer à cette orga.
-le processus qui engendre le groupement ou la structuration : Selon ce sens l’orga est un
processus pour créer un groupement et le structurer, ou réorganiser un groupement existan.
Quel est l’objet des théories en orga ?
-Les premiers tentatives pour théoriser l’orga ont vu le joue au début du XXe siècle, l’objectif
principal d’une telle théorie d’orga c’est pour décrypter le fonctionnement des orga afin d’en
permettre une meilleur compréhension.
Quelles sont les disciplines qui ont participé à l’élaboration des théories d’organisation ?
La sociologie : s’intéresse à l’analyse des phénomènes sociaux des groupes humains (l’orga
est un groupement humain)
La gestion : le gestionnaire utilise des méthodes pour améliorer l’efficacité des ses actions et
sa base sur des règles implicites de conduite de l’orga.
L’approche classique est l’ensemble des théories qui ont étudié l’orga en se basant à certain
nombre de principes fondés sur la rationalité, l’universalisme et le déterminisme.
La conception classique est née au début du 20ème siècle, le mode de production quasi
artisanale est remplacé par des méthodes industrielles qui a favorisé la baisse des coûts, la
recherche d’économies d’échelle et d’effets d’apprentissage donc le volume de production
est augmenté et les produits sont standardisés.
-Problématique :
Les orga doivent fonctionner de façon à améliorer leur efficacité et leur efficience, pour faire
ça faut organiser le travail des ouvriers et de les encadrer :
Comment intégrer et diriger une main d’œuvre abondante rurale et peu qualifiée de façon
à augmenter sa productivité ?
-Taylor :
Frederick Winslow Taylor (1856-1915) est né dans une famille aisée appartenant à l’église
des Quakers qui ont des traditions rigoureuses de travail, de discipline et d’économie.
Pour Taylor, il existe une méthode pour accomplir chacun des tâches demandées dans une
usine, et que chaque employé pouvait être formé pour devenir excellent dans un poste
donné, et que le rôle de la direction de découvrir ces méthodes et de fournir les employés la
possibilité de se perfectionner.
Dans son livre « The Principles of Scientific Management » en 1911, Taylor a jeté les bases de
la théorie des orga en défendant l’idée que la direction des entreprises est une base par
l’utilisation systématique de OST en donnant aux dirigeants les moyens d’organiser dans le
détail les postes et les gestes productifs. Il va donner une méthode pour optimiser le temps
de l’homme au travail grâce à une répartition rigoureuse entre ceux qui organisent et ceux
qui produisent.
-Philosophie du Taylorisme et fondements de l’OST :
-Un mauvais management est un management qui ne lie pas la rémunération avec le
rendement des ouvriers (ses derniers limitent leurs productions pour protéger leurs intérêts)
L’employé préfère le repos et cherche l’occasion pour interrompre le travail, l’employé tend
de travailler lentement de façon délibérée.
Faut une intime coopération entre les deux pour se concentrer dans l’augmentation de la
production et la productivité pour faire ça faut que la direction de l’entreprise soit établie
sur des bases scientifiques (OST).
Faut une direction scientifique insistant sur l’encadrement rigoureux de la MOD pour
rationaliser son comportement au travail et augmenter ainsi son rendement.
Principe hiérarchique :
Faut une séparation entre ceux qui exécutent et ceux qui pensent le travail
Analyser tous les postes et les processus de travail pour élaborer la méthode la moins
complexe, la plus efficace et rapide d’exécution du travail :
Les salariés doivent suivre les tâches standardisées avec les temps fixés
Tout travailleur peut devenir excellent dans son poste, s’il a été sélectionné scientifiquement
selon ses aptitudes et formés convenablement pour exécuter des tâches parcellaires et rép.
Le salaire varie en fonction du nombre de pièces produites, pour la fabrication d’une pièce 2
taux de rémunération sont prévus :
-Si cette fabrication correspond à une c <= c0 alors chaque pièce sera rémunéré au salaire p0
-Si cette fabrication correspond à une c>c0 alors chaque pièce sera rémunérer au salaire p1 :
p1= (1+x)*p0 (x est un pourcentage donnée d’augmentation de la rémunération)
Supervision :
Pour que le travail d’un contremaître soit bien effectué, il doit être confié à plusieurs
spécialistes (chargé de l’inspection, de la réparation, de la vitesse et un de l’équipe). Avec
une supervision conjointe de chaque salarié, chaque tâche devient autonome et spécialisé
La coopération :
Introduit par Ford qui a mis en application les principes d’OST sur les lignes de montage de
voitures de son usine.
-Appréciation de l’apport de Taylor : Limite :
-Il a bien encerclé le travailleur sans tenir compte de ses besoins et ses limites.
-Il a prétendre que l’orga était une science comparable à celle de l’ingénieur.
-Le « one best way » n’existe pas, car on peut organiser le travail selon plusieurs manières en
fonction de la situation
-L’intérêt matériel n’est pas le seul élément qui gouverne le comportement des salariés
-Les salariés exécutent des tâches routinières (comme les machines)
-Avec l’OST, la production de masse est devenue possible permettant de satisfaire une
demande plus élevé
-Augmentation de la productivité et abaissement des coûts
-Elévation du niveau de vie des salariés
Le taylorisme fau mourir : car la productivité se trouve sur la fluidité et la cohésion des
processus d’ensemble.
Pour Fayol la fonction administrative est une fonction centrale qui influence l’efficacité et
l’efficience de l’entreprise dans son ensemble. Cette fonction est assurée par tous les
responsables de l’entreprise.
-Problématique :
Comment améliorer l’efficacité du travail des dirigeants ? Et quelles sont les activités qui
composent la fonction d’administration ?
-Carrière de Fayol :
Henri Fayol (1841-1925) est un ingénieur Français, diplômé de l’Ecole des mines de Saint-
Etienne, il commença sa carrière comme ingénieur des mines à la société Commentry-
Fourchambeau-Decazeville dont il devient directeur général de 1888 à 1918. C’est en 1916
qu’il écrivit un des plus grands ouvrage de la littérature du management « Administration
industrielle et générale »
Fayol est considéré comme l’un des fondateurs de Management, il est le créateur de l’idée
du directeur général salarié et de la gestion comme profession. Il est également le premier à
avoir défini les fonctions de l’entreprise et à avoir détaillé les activités de la fonction
administrative.
-Les fonctions de l’entreprise :
Les activités administratives doivent respecter certain nombre de principes de direction des
hommes au travail et on constate :
-La division du travail : permet de produire plus et mieux avec le même effort grâce à la
spécialisation des travailleurs
-L’autorité et la responsabilité : On distingue autorité statutaire (officielle) accordée par les
supérieurs et autorité personnelle qui dépend des qualités personnelles du responsables.
Ces deux formes sont complémentaires. L’autorité découle de la responsabilité
-La discipline : L’obligation d’obéissance des salariés aux ordres de leurs supérieurs.
-L’unité de commandement : Chaque homme ne doit avoir qu’un seul chef, un
commandement double est source de conflit (différence avec Taylor)
-L’unité de direction : les salariés doivent avoir un seul programme s’ils travaillent sur un
seul projet.
-L’intérêt général : Faut que l’intérêt de l’entreprise qui doit avoir la priorité, donc faut une
subordination de l’intérêt individuel avec l’intérêt général. (Rôle de dirigeant)
-La rémunération proportionnelle : les salaires doivent être proportionnels aux efforts
effectués par les salariés au profit de l’entreprise.
-La centralisation/Décentralisation : le dirigeant évite les déviations d’intérêts
-la hiérarchie : Fayol recommande de mettre en place un système de passerelles (court-
circuitée), c-à-d l’information circule directement et latéralement sans passer par les
supérieurs hiérarchiques si les circonstances l’exigent
-l’ordre : est à la fois matériel (une place pour chaque personne et chaque personne à sa
place), moral et social
-L’équité : les supérieurs devront faire preuve d’une combinaison de justice et de
bienveillance avec leurs subordonnées
-La stabilité du personnel : l’instabilité du personnel implique des coûts et des fuites de
compétences
-L’initiative, L’union du personnel
Limite : Pour Fayol il recommande de respecter l’unité de commandement sans pour autant
rejeter le principe de la division du travail et de la spécialisation, mais cela suppose de
disposer de supérieurs omniscients (qui sait tout), ce qui est rare.
-La théorie de Fayol ignore les conflits qui peuvent éclater d’une discordance trop forte
entre l’autorité statutaire (officielle) et l’autorité effective (réelle).
Taylor a une vue microscopique, il veut tout quantifier et codifier avec une démarche
rationnelle et scientifique il cherche le one best way donc il est déterministe pour lui il
essaye de rendre le travail indépendant de tout savoir-faire.
Pour Fayol, il a une vue macroscopique, il prend du recul et observe l’entreprise dans son
ensemble, il recommande la souplesse, la mesure, l’adaptabilité permanente.
-Problématique :
Sur quoi reposent le pouvoir et l’autorité dans l’orga ? Et quel est la forme de l’autorité la
plus efficace et quel est son Caraq ?
-Max Weber :
Max Weber (1864-1920), est né en Allemagne, avocat. De ses études, il a conclu que les
idées ne résultent pas des situations matérielles. Max Weber a contribué à développer la
théorie des orga en initiant une réflexion d’envergure sur la bureaucratie. Il désigne pour
Weber le modèle de rationalisation des ensembles humains qui a permis l’essor de la société
industrielle moderne. Weber est l’un des premiers à définir une typologie des systèmes
d’autorité dans les orga.
L’autorité est le pouvoir de commander (donner des ordres), les subordonnés acceptent les
ordres parce qu’ils les croient légitimes, mais cette légitimité peut avoir plusieurs sources.
Chaque légitimité à un modèle d’orga
-L’autorité traditionnelle :
L’autorité du chef est légitimée par le statut dont il a hérité, elle se transmet par usage. Ce
type d’autorité est favorisé par la croyance en la nature inviolable des traditions (Confirme
Raymond Aron).Ce type d’orga peut conduire à des conflits, en effet, les subordonnées
intègrent cette forme d’autorité sans forcément la reconnaître.
Il est un modérateur, on l’intègre mais on ne l’accepte pas encore.
-L’autorité charismatique :
-L’autorité bureaucratique :
Ce modèle d’orga est réputé rationnelle-légale, légale parce que l’autorité repose sur des
règles écrites, sur le bien fondé des ordres et sur la légitimité de ceux qui les édictent, sur
des normes et sur des procédures impersonnelles. Rationnelle car il est le plus efficace et le
plus efficient. L’autorité bureaucratique coexiste parfois avec l’une ou les deux autres
formes d’autorité.
-Intérêt de la bureaucratie :
-Avantage de la bureaucratie :
Parmi les auteurs qui ont limité ce modèle : Renaud Sainsaulieu, Robert K. Merton (notion de
dysfonction), l’école sociologique américaine et Michel Crozier.
L’observation des orga qui réussissent, les individus sont interchangeables, l’existence d’un
one best way, rationalisme, scientisme et vision impersonnelle de l’homme au travail.
Réduisant la motivation des ouvriers aux gains pécuniaires de l’orga dans l’explication de
leur rendement et de la productivité. Avec cette approche on va assister aux sciences
humaines mais la problématique est la même : Comment améliorer la productivité de
l’orga ?
Cette approche cherche à étudier le rôle du facteur humain dans le fonctionnement des
entreprises et plus généralement de toutes les orga. Les chercheurs ont constaté que le
comportement de l’homme peut être très variable d’une personne à une autre et d’une
situation à une autre.
Les tenants de cette approche sont intéressés à l’influence des conditions de travail sur le
rendement des individus et la productivité de l’orga. Ils ont étudié aussi les besoins, la
motivation et la satisfaction des individus au travail.
-LA Théorie des Relations humaines :
-Elton Mayo :
Mayo conclut que quels que soit les changements, la cohésion du groupe, la discussion
avec l’encadrement et la participation permettent la satisfaction au travail des ouvrières et
déterminent leur rendement car le groupe était devenu une équipe homogène avec ses
propres objectifs, sa propre solidarité.
Troisième expérience :
-Les enseignements :
Selon Mayo, le travailleur est un être social, de ce fait, le travail réalisé par un individu
dépend tout d’abord de sa capacité sociale. Il faut donc intégrer chacun dans son groupe
-La méthode de Mayo peut être définie comme relevant d’un empirisme radical.
-Les recherches n’ont pas été guidées par des hypothèses suffisantes pour que les faits
sociaux puissent être saisis dans leur intégralité.
-Isolation du comportement des travailleurs du contexte général : social
-Ignorance du rôle du syndicalisme
-Les études ne s’intéressent qu’aux niveaux hiérarchiques inférieurs.
-Les considérations externes (problèmes familiaux) sont totalement ignorées dans
l’explication de la satisfaction, la motivation et le bon moral de l’employé
La Dynamique Du Groupe et le LEADERSHIP :
Kurt Lewin est un chercheur qui a fait du « groupe » un domaine de recherche en orga, et a
été le premier à étudier l’influence des styles de leadership sur le comportement de ses
membres.
Le groupe de 3 peut être un cas très intéressant à l’analyser en matière orga. A23=3 !/ (3-
2) !=6 ; le max de groupe est de 30 (A230= 870 relations). Un nouveau membre ne peut avoir
une relation avec chacun d’autres membres qui amènent la constitution de sous-groupes.
Kurt Lewin est né en Allemagne (1890-1947) juif, docteur en philosophie, il fit des recherches
en psychologie à l’université de Berlin puis émigra aux E-U en 1932 et devient professeur à
Stanford et à Cornell University.
En 1944, il fonda « la dynamique du groupe » groupe : une structure intermédiaire entre
l’individu et la société
-Problématique :
Quel sont les déterminants du comportement d’un groupe ? Existe-il un lien entre le style
de leadership et la performance organisationnelle ?
-Influence du groupe :
Tous les groupes créent un certain nombre de normes et que les individus du groupe
peuvent modifier leur opinion pour adopter celle de la majorité. Stanely Milgram démontre
que certains individus sont soumis aux normes du groupe au point de faire des actes qu’ils
n’auraient jamais accomplis sans cette contrainte. Le phénomène de la normalisation est mis
en évidence par M. Sheriff en 1936. Les individus construisent des représentations similaires
du monde pour créer des conditions optimales pour la communication.
Et on constate 3 fonctions des groupes :
-l’affiliation incite les individus à coopérer mais ils seront dépendants
-la mise en conformité favorise le consensus qui facilite l’action individuelle et sociale
-la légitimation permet de jouir du prestige de la vérité et de la norme
Le leader autoritaire se tient à une distance du groupe et donne des ordres pour diriger les
activités, il décide seul les objectifs à réaliser et les moyens à utiliser, sans tenir comptent de
l’opinion des membres de groupe
Style démocratique :
Le leader démocratique fait des suggestions, accepte de discuter les propositions des
membres de groupe et participe pleinement à la vie du groupe. Il négocie la mise en œuvre
de ses suggestions
Style laisser-faire :
Le leader qui laisse faire sans intervenir sur l’évolution du groupe, le chef importe que ses
connaissances et participe au minimum aux activités du groupe.
1er expérience : R. Lippit et R. R. White sur le travail des enfants sur un cercle de loisirs :
Ils ont constaté que le style démocratique montre une qualité de production meilleure. Le
style autoritaire a montré que le groupe des enfants était agressif, la quantité de la
production est élevée mais la qualité est médiocre. Le style laisser-faire a montré l’existence
d’une certaine dépendance des membres avec le leader et la production est faible
quantitativement et qualitativement.
2ème expérience : Coch et French sur la résistance des ouvriers aux changements de poste :
Ils ont constaté que si les membres du groupe remettent ensemble en question de leurs
habitudes et leurs normes, le changement est plus facile et si les employés participent à la
conception et à la mise en œuvre des changements concernant leurs postes, ils acceptent
plus facilement le changement, ils sont plus satisfaits et leurs groupes d’appartenance sont
plus productifs
Fielder a critiqué l’intérieur de la théorie de Lewin car il n’existe pas un meilleur style de
leadership, il a proposé une théorie alternative : théorie du leadership « contingente », le
meilleur leadership dépend du climat du groupe, si le leader en position d’autorité forte
ayant de bonnes relations avec les membres du groupe qui accomplissent des tâches bien
structurées la tendance autoritaire sera la plus efficace. Et si le leader en position d’autorité
faible, ayant de mauvaises relations avec les membres du groupe et des tâches peu claires la
tendance démocratique sera la plus efficace.
Une des critiques externes est : la méthodologie employée (les méthodes d’échantillonnage,
d’observation)
-Une dernière critique : cette théorie considère que le fonctionnement de l’orga peut se
réduire à des face-à-face d’individus aux objectifs élémentaires ou constants.
La Théorie de la Motivation :
Cette théorie place les besoins et la motivation des individus au centre de l’orga. Elles vont
avoir un impact sur les méthodes de gestion et d’orga.
Connu aussi par la théorie de la hiérarchie des besoins proposée par Abraham Maslow.
-Problématique :
Quelles sont les origines de la motivation humaine ? Quels sont les déterminants du
comportement et du rendement des employés ? DésirsBesoinsMotivationactions
-Contenu de la théorie :
1 : les besoins physiologiques sont fondamentaux : se nourrir, se loger, dormir. Les individus
cherchent à satisfaire ces besoins, une fois satisfaits, ces besoins cessent d’être un facteur de
motivation.
2 : les besoins de sécurité : avoir un emploi, faut satisfaire ces besoins une fois les besoins 1
sont couverts.
Puis, l’individu cherche à satisfaire :
3 : Les besoins sociaux : être aimé
4 : les besoins d’estime : avoir un statut
5 : les besoins d’accomplissement personnel : réaliser son potentiel.
Enseignements :
Il semble important d’analyser avant de mettre en œuvre la politique sociale d’une orga, les
besoins et aspirations du groupe. Si le manager est dans un groupe qui veut satisfaire les
besoins du niveau 1 / 2, la politique GRH devra mettre en accent sur les rémunérations, les
conditions matérielles de travail et adopter un style paternaliste.
Si le manager est dans un groupe qui veut satisfaire les besoins du niveau 3/4/5, il faut
penser à une direction participative par objectifs qui laisse une place à l’initiative,
l’autonomie et à la responsabilité des individus.
-Cette théorie trouve également des applications dans les politiques de communication au
niveau marketing.
Des études ont remarqué que même les besoins 1 sont importants, le reste du schéma de
Maslow n’est pas confirmé par les faits :
-Certains individus restent renfermés dans leurs besoins primaires (il renouvelle ses besoins)
-D’autre individus peuvent être motivés par des besoins supérieur avant même de satisfaire
totalement les besoins primaires
-Un individu peut sauter directement du niveau 2 au niveau 4 ou 5
-Dans le pratique, il est très difficile d’identifier les besoins de tous ses employés si on est
dans une grande entreprise.
-Herzberg :
Frederick Herzberg est né en 1932, c’est un psychologue et médecin, professeur
universitaire à la Western Reserve University de Cleveland, aux E-U. Il a développé sa théorie
dans un très célèbre article de la Harvard business Review en 1968.
-Problématique :
-Contenu de la théorie :
-L’idée principale de cette théorie tire que l’homme a deux natures, c-à-d, il éprouve deux
sortes de besoins génériques : d’un côté, éviter les peines physiques et sociales, de l’autre
côté, développer toutes ses potentialités.
-F. Herzberg affirme que le fait de réduire les peines permet à l’individu de réduire les
facteurs d’insatisfaction, mais n’engendre pas nécessairement la satisfaction.
-Selon Herzberg, l’employé dans le travail exprime des besoins se rapportant à la diminution
de son insatisfaction (l’environnement de travail), d’autres besoins exprimés se rapportant à
sa satisfaction (contenu du travail).
-De ce fait, la théorie bi-factorielle propose de modifier non seulement les conditions du
travail mais aussi l’orga du travail afin de satisfaire les deux catégories de besoins.
La motivation de travail ne peut pas venir avec l’amélioration des facteurs d’insatisfaction
parce que ses besoins ont 0 impact sur la satisfaction de l’employé. Et l’insatisfaction au
travail ne peut pas venir de l’absence des facteurs de motivation.
-Enseignements :
-Il est difficile, voire impossible de dissocier les facteurs de satisfaction de ceux qui réduisent
l’insatisfaction.
-Les sociologues rejettent le déterminisme d’une explication par l’individu et ses seuls
besoins.
-L’abondance de ces théories sur l’efficacité et l’efficience des orga.
C) La Théorie « X » à la Théorie « Y » :
Fondée par McGregor, l’analyse de McGregor porte sur les styles de gestion utilisés par les
supérieurs hiérarchiques. Théorie X : approche classique de l’orga
Théorie Y : La dépense physique ou mentale dans le travail est naturelle, l’homme apprend
sous certaines conditions à accepter les responsabilités. McGregor a conclu que si l’employé
est motivé par les besoins inférieurs le manager doit appliquer la théorie X et que si le
manager considère ses employés comme des collaborateurs aura plutôt tendance à
s’inspirer de la théorie « Y ». Le salarié doit pouvoir avec la théorie Y de remplir ses propres
besoins en accomplissant les objectifs de l’orga.
-Carrière de Sloan :
Avantage et limite :
-Les divisions sont très autonomes, créatrices
-Les divisions n’ont pas la liberté totale de décider de leurs avenirs, elles doivent prendre
leurs décisions en respectant la ligne générale de la politique de l’entreprise et prend
l’accord de la direction générale pour tout changement de politique.
-Théorie de la direction par objectifs :
-Carrière de F. Drucker :
D’après Drucker, les années 1970 ont été marquées par l’apparition de nouveaux besoins et
de nouveaux défis pour l’orga : innovation, l’adaptation, les responsabilités sociales qui
doivent être considérés comme des objectifs. De nouvelle tâche de management moderne :
-Fixer les objectifs clairs, opérationnels permettant la répartition du travail.
-Rendre le travail humain productif, et veiller à la satisfaction au travail de toutes les
personnes de l’orga.
-Gérer les impacts et les responsabilités sociales, car l’entreprise se situe toujours dans une
communauté.
Drucker s’élève contre l’objectif de maximisation du profit car c’est un objectif qui n’a pas de
sens, le profit pour lui est un effet du bon fonctionnement de l’orga et non pas une cause qui
explique le succès d’une entreprise.
L’objectif premier de l’entreprise doit être de créer une clientèle, ce qui induit l’importance à
accorder à la fonction marketing et l’innovation qui produisent des résultats.
Drucker tire une définition du profil du manager à partir des tâches qu’il doit accomplir :
-Fixer les objectifs.
-Analyser et organiser le travail en une structure adéquate.
-Motiver et communiquer.
-Mesurer par des normes.
-Former les gens.
Ces objectifs fixés par le management, sont la stratégie fondamentale de l’ESE, ils doivent :
-être déterminés à partir de la nature actuelle et future de l’entreprise.
-être opérationnels et motivants.
-être établis de façon à concentrer les ressources et les efforts.
-établis dans les fonctions-clés.
-Permettre la répartition du travail, et être déterminants de la structure de l’entreprise.
Pour Drucker, le problème central de toute orga est de rendre productif le travail humain.
Drucker a voulu contribuer à la modernisation des méthodes d’orga par les 10
commandements de l’organisateur :
-L’orga est un moyen pour atteindre les objectifs fixés par le manager.
-Faut savoir quelle sera la fonction primordiale de votre activité.
-Sachez ensuite qui décidera
-Quel type de relations établirez-vous entre les différentes directions ?
-Quel type de structure adopter ?
-Diminuez les échelons, simplifiez, clarifiez
-Sachez prévoir la succession en nommant à des échelons supérieurs les futurs jeunes
managers
-Pratiquer une large décentralisation
-Mais attention de ne pas perdre votre pouvoir, à force de décentraliser
-Sachez tout de même décentraliser aussi votre pouvoir d’information et expliquez les
objectifs à réaliser.
-Les managers étaient soumis à un rythme implacable, que toutes leurs activités sont
caractérisée par la brièveté, la variété et la discontinuité, et qu’elles sont presque
exclusivement orientées vers l’action et très peu vers la réflexion.
-Autres théories moins importantes :
Proposé par Octave Gélinier dans le cadre ses recherches visant la modernisation de la
direction et l’orga des entités.
Pour Gélinier la direction doit définir la politique générale de l’entreprise et la structure dans
le long terme fondé sur des buts et des moyens, la DPPO est un processus établi entre la
hiérarchie et les subordonnées dans le but de fixer des objectifs négociés, mesurables et
quantifiables.
L’efficacité d’une orga serait dépendante du type de structure (min les niveaux d’autorités).
1) Proposé par William Edwards Deming, ce théoricien a bien aidé l’industrie japonaise pour
être très puissante.
Selon lui, en adoptant de bons principes du management, les orga peuvent simultanément
augmenter la qualité et réduire les coûts. En pensant la fabrication comme un système, et
non comme un assemblage de clous et de pièces.
La roue de Deming : commençons par améliorer ce que nous savons faire, mais pas encore
assez bien. Ensuite nous innovons. Mais pas l’inverse.
2) Joseph Moser Juran joue un rôle très important dans l’amélioration de la qualité, et il a
énoncé en utilisant La loi de Pareto que pour un phénomène donné, 20% des causes
produisant 80 % des effets. Il a appliqué ce modèle pour présenter la répartition des défauts
d’une production.
Proposé par G. Archier et H. Serieyx qui ont montré la nécessité d’abandonner le modèle
taylorien.
Les entreprises du troisième type mobilisent les ressources humaines autour d’un projet
partagé, mettre en place la qualité totale par la politique des 5 zéros et pratiquer une réelle
politique d’écoute et de concentration.
La politique des 5 zéros (0 panne, 0 délai, 0 défaut, 0 stock et 0 papier) est venue pour lutter
contre l’entreprise « fantôme » du taylorisme. Ces entreprises ont besoin d’un manager qui
a pour mission de valoriser le potentiel du personnel pour accroître l’efficacité.
E) La théorie de l’excellence :
Proposé par Thomas Peters et Robert Waterman, leur recherche part de la remise en cause
de solutions centrées uniquement sur les structures.
Pour eux, la réussite d’une orga dépend au moins de 7 variables qui ont les 7 clés de l’orga
(La structure, la stratégie, le personnel, le style de management, le système, les valeurs
partagées, les forces actuelles et souhaitées).
Cette théorie présente aussi les 8 attributs de la réussite des entreprises d’excellence.
Limites de ce chapitre :
-Ces théories ne permettent pas de prendre en compte toute la complexité des entreprises
et des marchés (la mondialisation, l’instabilité de l’environnement, l’évolution rapide des
technologies…)
-Une orga sophistiquée et complexe ne peut se passer de l’apport de la théorie des systèmes
Le fondateur de l’école systémique est Chester I. Barnard en 1938, la notion de système est
décrite dans la « Gestalt théorie », qui met l’accent sur la structure.
Gestalt : Ensemble structuré dans lequel les parties, les processus partiels, dépendent du
tout. Et que le tout est plus que les parties
« Gestalt théorie » : théorie psychologique et philosophique selon laquelle la perception
saisit le tout avant ses parties et que le tout est plus que les parties.
-Notion de système :
Les systèmes n’existent pas dans la réalité. Cependant nous pouvons observer des exemples
existant dans la nature ou la société et illustrant les notions de système présentées
précédemment. L’entreprise est un système, la nature est un système englobant des sous-
systèmes.
-Problématique :
-Norber Wiener:
-Von Bertalanffy :
Le but de cette théorie proposée par Bertalanffy est d’analyser les domaines relevant des
sciences sociales comme le phénomène organisationnel, dont les composantes sont reliées
et dont les comportements sont orientés dans un but ou une direction.
D’après la théorie générale des systèmes, le tout est plus que la somme de ses parties.
Cependant, si l’on connaît l’ensemble des éléments et l’ensemble des relations d’un système
l’on pourra déduire le comportement du système.
Tout ensemble ne pouvant transformer des intrants en extrants ne sera pas considéré
comme un système, les intrants provenant d’autres systèmes ou de l’environnement
subissent des modifications (contrôlées), pour produire des extrants destinés vers d’autres
systèmes ou environnement.
Le processus de transformation des intrants en extrants est la base de la « dynamique des
systèmes » et a été expliqué par la cybernétique.
IntrantsTransformationsExtrants
Chaque système effectue des modifications qui caractérisent sa fonction et son aspect non
statique (dynamique). Et on distingue les types de transformations :
-Transformation de l’état physique : des matières ou des objets
-Transformation spatio-temporelle : transport des machines, stockage
-Transformation informationnelle : traitement des informations pour prendre des décisions
-Transformation d’état d’esprit : pour changer le caractère, savoir-faire des clients.
La structure d’un système est l’orga spatiale de ses composants, elle représente la partie
stable du système.
La structure assure l’organisation des éléments du système. Cette organisation qui lui donne
sa forme et sa rigidité.
Sous l’aspect structural, on analyse l’orga d’un système dans l’espace et on décrit sa
frontière, avec l’environnement, les divers éléments qui le composent, les réservoirs qui sont
nécessaires à son fonctionnement, et le réseau de communication qui les relie.
Aspect fonctionnel est l’analyse du système dans le temps. Sous l’aspect fonctionnel, le
système comporte des flux (de matières, d’énergie, d’information), des vannes qui
contrôlent ces flux, des délais de réponse, et des feed-back qui permettent les régulations
(déterminent les relations entre le système et son environnement).
Tout système à besoin d’un réservoir de solutions pour maintenir l’équilibre et assurer une
certaine marge d’adaptation, il s’agit d’un processus le système dépende du temps.
Le système à besoin d’un contrôle qui constitue une des fonctions les plus importantes de ce
système.
Le contrôle pour Mélèze est l’ensemble des processus qui permettent de maîtriser et de
guider les transformations d’un système.
Les auteurs qui distinguent l’aspect structural de l’aspect fonctionnel : Banathy, Rosnay.
Les auteurs :
L’orga en tant que système ouvert interagit avec son environnement, l’orga présente les
Caraq d’un système ouvert :
-Elle est plus que la somme des ces composantes, ces éléments sont en interaction, si une
relation est modifiée, sa modifie certaines des autres et aussi l’ensemble de l’orga.
-Les orga consistent en des activités structurées des individus, complémentaires ou
interdépendantes en regard d’un but ou objectif commun.
-La stabilité des activités est une condition indispensable à l’existence d’une orga.
Approche analytique : s’appuie sur la précision des détails, c’est une approche efficace
lorsque les interactions sont linéaires et faibles, Etudie isolément le fonctionnement de
chaque sous-unités de l’orga pour faciliter la compréhension du fonctionnement global
Approche systémique : s’appuie sur la perception globale, c’est une approche efficace
lorsque les interactions sont non linéaires et fortes, Etudie les interactions entre les sous-
systèmes composant l’orga.
-Conclusion du chapitre :
L’analyse systémique développe l’idée que l’orga en tant que système générerait sa propre
capacité à évoluer en ajustant s’il le faut sa structure et son mode de fonctionnement. Cette
idée revient à négliger le rôle des hommes ou acteurs.
FIN