Programme MP
Programme MP
Programme MP
Filière : scientifique
Discipline : Mathématiques
Seconde année
Programme 6
Structures algébriques usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Réduction des endomorphismes et des matrices carrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Fonctions convexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Topologie des espaces vectoriels normés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Espaces préhilbertiens réels. Endomorphismes des espaces euclidiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Séries et familles sommables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
A - Séries numériques et vectorielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B - Familles sommables de nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Suites et séries de fonctions, séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
A - Suites et séries de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
B - Séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Fonctions vectorielles, arcs paramétrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Intégration sur un intervalle quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Variables aléatoires discrètes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Équations différentielles linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Calcul différentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Objectifs de formation
La formation mathématique en classe préparatoire scientifique vise deux objectifs :
– l’acquisition d’un solide bagage de connaissances et de méthodes permettant notamment de passer de la perception
intuitive de certaines notions à leur appropriation, afin de pouvoir les utiliser à un niveau supérieur, en mathé-
matiques et dans les autres disciplines. Ce degré d’appropriation suppose la maîtrise du cours, c’est-à-dire des
définitions, énoncés et démonstrations des théorèmes figurant au programme ;
– le développement de compétences utiles aux scientifiques, qu’ils soient ingénieurs, chercheurs ou enseignants, pour
identifier les situations auxquelles ils sont confrontés, dégager les meilleures stratégies pour les résoudre, prendre
avec un recul suffisant des décisions dans un contexte complexe.
Pour répondre à cette double exigence, et en continuité avec les programmes de mathématiques du lycée, les pro-
grammes des classes préparatoires définissent un corpus de connaissances et de capacités, et explicitent six grandes
compétences qu’une activité mathématique permet de développer :
– s’engager dans une recherche, mettre en œuvre des stratégies : découvrir une problématique, l’analyser, la trans-
former ou la simplifier, expérimenter sur des exemples, formuler des hypothèses, identifier des particularités ou des
analogies ;
– modéliser : extraire un problème de son contexte pour le traduire en langage mathématique, comparer un modèle à
la réalité, le valider, le critiquer ;
– représenter : choisir le cadre (numérique, algébrique, géométrique . . .) le mieux adapté pour traiter un problème ou
représenter un objet mathématique, passer d’un mode de représentation à un autre, changer de registre ;
– raisonner, argumenter : effectuer des inférences inductives et déductives, conduire une démonstration, confirmer
ou infirmer une conjecture ;
– calculer, utiliser le langage symbolique : manipuler des expressions contenant des symboles, organiser les dif-
férentes étapes d’un calcul complexe, effectuer un calcul automatisable à la main ou à l’aide d’un instrument
(calculatrice, logiciel. . .), contrôler les résultats ;
– communiquer à l’écrit et à l’oral : comprendre les énoncés mathématiques écrits par d’autres, rédiger une solution
rigoureuse, présenter et défendre un travail mathématique.
L’intégration des compétences à la formation des étudiants permet à chacun d’eux de gérer ses propres apprentissages
de manière responsable en repérant ses points forts et ses points faibles et en suivant leur évolution. Les compétences
se recouvrent largement et il importe de les considérer globalement : leur acquisition doit se faire dans le cadre de
situations suffisamment riches pour nécessiter la mobilisation de plusieurs d’entre elles.
a) Groupes et sous-groupes
b) Morphismes de groupes
Élément d’ordre fini d’un groupe, ordre d’un tel élément. Si x est d’ordre fini, l’ordre de x est le cardinal du sous-
groupe de G engendré par x.
Si x est d’ordre fini d et si e désigne le neutre de G, alors,
pour n dans Z, on a x n = e () d |n.
L’ordre d’un élément d’un groupe fini divise le cardinal La démonstration n’est exigible que pour G commutatif.
du groupe.
e) Anneaux
Anneau Z/nZ.
Inversibles de Z/nZ. L’anneau Z/nZ est un corps si et seulement si n est pre-
mier.
Théorème chinois : si m et n sont deux entiers pre- Application aux systèmes de congruences.
miers entre eux, isomorphisme naturel de Z/mnZ sur
Z/mZ £ Z/nZ.
Indicatrice d’Euler '. Calcul de '(n) à l’aide de la décom- ⌧ I : calcul de '(n) à l’aide d’une méthode de crible.
position de n en facteurs premiers.
Théorème d’Euler. Lien avec le petit théorème de Fermat étudié en première
année.
⌧ I : codage RSA.
i) Algèbres
a) Généralités
Matrices semblables, interprétation géométrique. Les étudiants doivent savoir utiliser l’endomorphisme
canoniquement associé à une matrice carrée.
Sous-espace stable par un endomorphisme. Endomor- En dimension finie, traduction de la stabilité d’un sous-
phisme induit. espace F par un endomorphisme u à l’aide de la matrice
de u dans une base adaptée à F .
La somme d’une famille finie de sous-espaces propres est Toute famille de vecteurs propres associés à des valeurs
directe. propres distinctes est libre.
Le spectre d’un endomorphisme d’un espace de dimen-
sion finie n est fini, et de cardinal au plus n.
Si deux endomorphismes u et v commutent, tout sous-
espace propre de u est stable par v.
Valeurs propres, vecteurs propres, sous-espaces propres Équation aux éléments propres M X = ∏X .
et spectre d’une matrice carrée. Deux matrices semblables ont même spectre.
Si K est un sous-corps de K0 et si M 2 Mn (K), le spectre
de M dans K est contenu dans le spectre de M dans K0 .
c) Polynôme caractéristique
Polynôme caractéristique d’une matrice carrée, d’un en- Deux matrices semblables ont même polynôme caracté-
domorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie. ristique.
Le polynôme caractéristique est unitaire.
Notations ¬u , ¬ A .
Les étudiants doivent connaître les valeurs des coeffi-
cients de degrés 0 et n ° 1.
Les racines du polynôme caractéristique sont les valeurs La dimension du sous-espace propre associé à ∏ est ma-
propres. Multiplicité d’une valeur propre. jorée par la multiplicité de ∏.
Polynôme caractéristique d’une matrice triangulaire.
Polynôme caractéristique d’un endomorphisme induit.
Un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimen- Une telle base est constituée de vecteurs propres.
sion finie est dit diagonalisable s’il existe une base de E
dans laquelle sa matrice est diagonale.
Pour qu’un endomorphisme soit diagonalisable, il faut Cas des projecteurs, des symétries.
et il suffit que la somme de ses sous-espaces propres soit
égale à E .
Une matrice carrée est dite diagonalisable si l’endomor-
phisme de Kn canoniquement associé est diagonalisable.
Pour qu’une matrice carrée soit diagonalisable, il faut et Dans la pratique des cas numériques, on se limite à n = 2
il suffit qu’elle soit semblable à une matrice diagonale. ou n = 3.
Cas d’un endomorphisme d’un espace de dimension n Traduction matricielle.
admettant n valeurs propres distinctes.
Pour qu’un endomorphisme u soit diagonalisable, il faut Traduction matricielle.
et il suffit que ¬u soit scindé et que, pour toute valeur
propre de u, la dimension de l’espace propre associé soit
égale à sa multiplicité.
Pour u dans L (E ), morphisme d’algèbres P 7! P (u) de Pour M dans K[X ], morphisme P 7! P (M ) de K[X ] dans
K[X ] dans L (E ). Le noyau de ce morphisme est l’idéal Mn (K), idéal annulateur de M , sous-algèbre K[M ] de
annulateur de u. Son image est la sous-algèbre commu- Mn (K).
tative K[u] de L (E ).
Polynôme minimal d’un endomorphisme d’un espace de Le polynôme minimal est unitaire.
dimension finie, d’une matrice carrée.
Si d est le degré du polynôme minimal de u, alors la fa-
mille (u k )0…k…d °1 est une base de K[u].
Si P annule u, toute valeur propre de u est racine de P . Si u(x) = ∏ x, alors P (u)(x) = P (∏) x.
Théorème de Cayley-Hamilton. Démonstration non exigible.
Une fonction f est convexe sur l’intervalle I de R si pour Pour f convexe, les étudiants doivent connaître l’inégalité
tout (x, y) de I 2 et tout ∏ de [0, 1] :
≥X
n ¥ Xn
° ¢ f ∏i x i … ∏i f (x i )
f (1 ° ∏)x + ∏y … (1 ° ∏) f (x) + ∏ f (y). i =1 i =1
Ouvert d’un espace normé. Stabilité par réunion quel- Une boule ouverte est un ouvert.
conque, par intersection d’une famille finie.
Voisinage d’un point.
Fermé d’un espace normé. Stabilité par intersection quel- Une boule fermée, une sphère, sont fermées.
conque, par réunion finie.
Point intérieur, point adhérent.
Intérieur, adhérence, frontière d’une partie.
Caractérisation séquentielle des points adhérents, des
fermés.
Partie dense.
Invariance des notions topologiques par passage à une
norme équivalente.
Si A est une partie d’un espace normé, ouvert et fermé Caractérisation séquentielle des fermés de A.
relatifs de A. Voisinage relatif.
Limite en un point adhérent à une partie A. Extensions : limite de f (x) lorsque kxk tend vers +1,
Caractérisation séquentielle. limite de f (x) quand x tend vers +1 ou °1 lorsque A
est une partie de R, limite infinie en a adhérent à A pour
une fonction réelle.
Cas d’une application à valeurs dans un produit fini d’es-
paces vectoriels normés.
Opérations algébriques sur les limites. Limite d’une com-
posée.
Continuité en un point.
Caractérisation séquentielle.
Opérations algébriques sur les applications continues. Les étudiants doivent savoir que deux applications conti-
Composition de deux applications continues. nues qui coïncident sur une partie dense sont égales.
Image réciproque d’un ouvert, d’un fermé par une appli-
cation continue.
8x 2 E , ku(x)k … C kxk.
Définition d’une partie compacte par la propriété de La propriété de Borel-Lebesgue est hors programme.
Bolzano-Weierstrass.
Une partie compacte est fermée et bornée.
Une partie fermée d’une partie compacte est compacte.
Une suite d’éléments d’une partie compacte converge
si et seulement si elle admet une unique valeur d’adhé-
rence.
Produit d’une famille finie de compacts.
Image d’une partie compacte par une application conti- Cas particulier des applications à valeurs réelles : théo-
nue. rème des bornes atteintes.
Théorème de Heine.
Chemin continu joignant deux points. Relation d’équivalence associée sur une partie A de E .
Les classes d’équivalence sont les composantes connexes
par arcs.
Parties connexes par arcs. Dans des cas simples, une figure convaincante vaut
preuve de connexité par arcs.
Cas des parties convexes, des parties étoilées.
Les parties connexes par arcs de R sont les intervalles.
Image continue d’une partie connexe par arcs. Cas particulier des applications à valeurs réelles : théo-
rème des valeurs intermédiaires.
Endomorphisme symétrique d’un espace euclidien. Lien avec les matrices symétriques réelles.
La notion d’adjoint d’un endomorphisme est hors pro-
gramme.
Caractérisation des projecteurs orthogonaux comme pro-
jecteurs symétriques.
Stabilité de l’orthogonal d’un sous-espace stable.
Théorème spectral : si u est un endomorphisme symé- Interprétation matricielle de ce résultat.
trique d’un espace euclidien E , alors E est somme directe La notion d’endomorphisme symétrique positif (ou défini
orthogonale des sous-espaces propres de u ; de manière positif) est hors programme.
équivalente, il existe une base orthonormale diagonali- ⌧ SI : matrice d’inductance, matrice d’inertie.
sant u.
a) Ensembles dénombrables
Un ensemble est dit dénombrable s’il est en bijection Les parties infinies de N sont dénombrables.
avec N.
Un ensemble est fini ou dénombrable si et seulement s’il
est en bijection avec une partie de N.
Un produit cartésien fini d’ensembles dénombrables est Démonstrations non exigibles.
dénombrable. Une réunion finie ou dénombrable d’en-
sembles finis ou dénombrables est finie ou dénombrable.
Les ensembles N2 , Z et Q sont dénombrables.
L’ensemble R n’est pas dénombrable. Démonstration non exigible.
b) Familles sommables
Famille sommable de nombres complexes indexée par La famille (u i )i 2I est sommable si la famille (|u i |)i 2I l’est.
un ensemble dénombrable
Somme d’une telle famille. Pour une famille de réels, on se ramène à ses parties posi-
tive et négative.
Lorsque I = N, lien avec la convergence absolue de la
P
série u n .
Invariance de la sommabilité et de la valeur de la somme Démonstration non exigible.
par permutation de l’ensemble des indices.
Linéarité de la somme.
Théorème de sommation par paquets. Démonstration hors programme.
On vérifie l’hypothèse de sommabilité en appliquant le
théorème de sommation par paquets à la famille (|u i |)i 2I .
X ≥ +1
+1 X ¥ +1
X ≥ +1
X ¥
a m,n = a m,n .
n=0 m=0 m=0 n=0
Soit (u n ) une suite de fonctions continues définies sur En particulier, si (u n ) converge uniformément vers u sur
l’intervalle I de R et à valeurs dans F , a un point de I . le segment S, alors :
On suppose que (u n ) converge uniformément sur tout Z Z
segment de I vers une fonction u. Pour n 2 N et x 2 I soit u n ! u.
S S
Zx Zx
Un (x) = u n , U (x) = u.
a a
Soit (u n ) une suite de fonctions de classe C 1 sur un in- Extension aux suites de fonctions de classe C k , sous l’hy-
(j)
tervalle I de R, à valeurs dans F . Si (u n ) converge sim- pothèse de convergence simple de (u n ) pour 0 … j … k °1
plement sur I vers une fonction u, et si (u n0 ) converge (k)
et de convergence uniforme de (u n ) sur tout segment de
uniformément sur tout segment de I vers une fonction I.
v, alors (u n ) converge uniformément vers u sur tout seg-
ment de I , u est de classe C 1 sur I et u 0 = v.
e) Séries de fonctions
Convergence simple, convergence uniforme. Ces notions sont définies via la suite des sommes par-
tielles.
Une série de fonctions converge uniformément si et seule-
ment si elle converge simplement et la suite de ses restes
converge uniformément vers 0.
Adaptation au cas des séries de fonctions des résultats
des paragraphes b), c) et d) ci-dessus.
Convergence normale d’une série de fonctions. La conver- Les étudiants doivent savoir étudier la somme d’une série
gence normale implique la convergence uniforme et la de fonctions (régularité, étude asymptotique, utilisation
convergence absolue en tout point. de la comparaison série-intégrale).
e) Approximation uniforme
a) Généralités
Série entière. ° ¢
Lemme d’Abel : si la suite a n z 0n est bornée alors, pour
P
tout nombre complexe z tel que |z| < |z 0 |, la série a n z n
est absolument convergente.
Rayon de convergence d’une série entière. Disque ouvert de convergence ; intervalle ouvert de
convergence.
La convergence est normale sur tout disque fermé de
centre 0 et de rayon strictement inférieur à R ; la série
P
a n z n diverge grossièrement pour tout z tel que |z| > R.
Si a n = O(b n ), R a R b . Si a n ª b n , R a = R b .
P P
Les séries entières a n z n et na n z n ont même rayon
de convergence.
Utilisation de la règle de d’Alembert.
Continuité de la somme d’une série entière sur le disque L’étude des propriétés de la somme au bord du disque ou-
ouvert de convergence. vert de convergence n’est pas un objectif du programme.
Somme et produit de Cauchy de deux séries entières.
a) Dérivabilité en un point
Intégrale d’une fonction f continue par morceaux sur un Définie par les intégrales des coordonnées dans une base.
Z Zb Zb
segment de R, à valeurs dans E .
Notations f, f, f (t ) dt .
[a,b] a a
⌧ PC et SI : intégration d’un champ de vecteurs en mé-
canique et électromagnétisme.
Linéarité de l’intégrale. Relation de Chasles.
∞Zb ∞ Zb ∞ ∞
∞ ∞ ∞f ∞.
Inégalité ∞ f ∞…
a a
Sommes de Riemann associées à une subdivision régu- Extension de l’énoncé relatif aux fonctions numériques
lière. étudié en MPSI.
f ) Formules de Taylor
Arc paramétré de classe C 1 à valeurs dans E . Paramètre Interprétation géométrique de la dérivée : tangente en un
régulier. point associé à un paramètre régulier.
Exemples simples d’arcs paramétrés plans. Les étudiants doivent savoir déterminer la tangente et la
normale à un arc paramétré plan en un point associé à
un paramètre régulier.
L’étude des points stationnaires, des courbes asymptotes
et des arcs définis par une équation polaire est hors pro-
gramme.
La pratique du tracé des arcs paramétrés n’est pas un
objectif du programme. ⌧ I : réalisation de tracés à l’aide
de l’outil informatique.
Soit A une partie d’un espace normé de dimension finie, L’hypothèse de continuité par morceaux, imposée par
I un intervalle de R, f une fonction définie sur A £ I à les limitations du programme, n’a pas l’importance de
valeurs dans K. On suppose que f est continue par rap- l’hypothèse de domination.
port à la première variable, continue par morceaux par Extension au cas où l’hypothèse de domination est satis-
rapport à la seconde variable. On suppose de plus qu’il faite au voisinage d’un point a de A. Si A est un intervalle
existe une fonction ' positive intégrable sur I telle que, de R, extension au cas où l’hypothèse de domination est
pour tout x de A, | f (x, .)| … '. Alors satisfaite sur tout segment de A.
Z ⌧ SI : transformée de Laplace.
g : x 7! f (x, t ) dt
I
Soit I et J deux intervalles de R, f une fonction définie sur Extension au cas où l’hypothèse de domination est satis-
J £ I à valeurs dans K. On suppose que f est continue par faite sur tout segment de J .
morceaux par rapport à la seconde variable, que, pour Classe C k d’une intégrale à paramètre, sous hypothèse
@f @j f
tout x de J , t 7! f (x, t ) est intégrable sur I , que @x est dé- d’intégrabilité de (x, .) pour tout x de J si 0 … j … k ° 1
@x j
finie sur J £ I , continue par rapport à la première variable, @k f
et domination sur tout segment de (x, .) .
continue par morceaux par rapport à la seconde variable. @x k
On suppose de plus qu’il existe une fonction ' positive
@f
intégrable sur I telle que, pour tout x de J , | @x (x, .)| … '.
Alors Z
g : x 7! f (x, t ) dt
I
1
est de classe C sur J et vérifie :
Z
@f
8x 2 J , g 0 (x) = (x, t ) dt .
I @x
a) Espaces probabilisés
Si A est une tribu sur ≠, une probabilité sur (≠, A ) est Espace probabilisé (≠, A , P ).
une application P définie sur A , à valeurs dans [0, 1], telle
que P (≠) = 1 et, pour toute suite (A n )n 0 d’événements
deux à deux disjoints, on ait :
≥ +1
[ ¥ +1
X
P An = P (A n ).
n=0 n=0
P ({!}) = p ! ,
Extension des résultats vus en première année dans le Notations P B (A), P (A|B ).
cadre des univers finis : probabilité conditionnelle, for-
mule des probabilités composées, formule des probabili-
tés totales, formules de Bayes.
Couple d’événements indépendants. Famille quelconque
d’événements mutuellement indépendants.
Étant donnés un ensemble E et un espace probabilisé Lorsque E Ω R, la variable aléatoire est dite réelle.
(≠, A , P ), une variable aléatoire discrète définie sur ≠ est
une application X de ≠ dans E telle que X (≠) soit fini ou
dénombrable et que, pour tout x de X (≠), X °1 ({x}) 2 A .
Loi P X de la variable aléatoire X . Notations X ª Y , X ª L .
Notations (X x), (X … x), (X < x), (X > x) pour une va-
riable aléatoire réelle X .
f ) Lois usuelles
g) Espérance
Inégalité de Markov.
Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes
d’espérances finies, alors :
Moments.
Si une variable aléatoire admet un moment d’ordre 2, elle
est d’espérance finie.
Inégalité de Cauchy-Schwarz : si X et Y admettent cha-
cune un moment d’ordre 2, alors X Y est d’espérance finie
et E(X Y )2 … E(X 2 ) E(Y 2 ).
Espace des variables aléatoires définies sur ≠ admettant
un moment d’ordre 2.
Variance, écart type. Notations V(X ), æ(X ).
Variables réduites.
⌧ PC : écart quadratique énergétique.
Relation V(X ) = E(X 2 ) ° E(X )2 .
X ° E(X )
Relation V(a X + b) = a 2 V(X ). Si æ(X ) > 0, la variable aléatoire est centrée
æ(X )
réduite.
Variance d’une variable aléatoire géométrique, d’une va-
riable aléatoire de Poisson.
Inégalité de Bienaymé-Tchebychev.
Covariance de deux variables aléatoires.
Relation Cov(X , Y ) = E(X Y ) ° E(X )E(Y ). Cas de variables
indépendantes.
Variance d’une somme finie, cas de variables deux à deux
indépendantes.
Si (X n )n 0 est une suite de variables aléatoires deux à Les étudiants doivent savoir retrouver, pour " > 0, l’inéga-
deux indépendantes, de même loi et admettant un mo- lité : µØ Ø ∂
n
X Ø Sn Ø æ2
ment d’ordre 2, alors, si S n = X k et m = E(X 1 ), on a, P ØØ ° m ØØ " …
k=1
n n"2
µØ Ø ∂ où æ est la variance commune des X k .
Ø Sn Ø
Ø
P Ø Ø
° m Ø " °! 0. ⌧ I : simulation d’une suite de tirages.
n n!+1
j) Fonctions génératrices
Fonction génératrice de la variable aléatoire X à valeurs La série entière définissant G X est de rayon supérieur ou
dans N : égal à 1 et converge normalement sur le disque fermé de
+1
centre 0 et de rayon 1. Continuité de G X .
X
G X (t ) = E(t X ) = P (X = k) t k .
k=0
a) Généralités
Méthode de variation des constantes pour les systèmes Dans les exercices pratiques, on se limite au cas n = 2.
différentiels linéaires à coefficients continus.
Cas particulier des systèmes différentiels à coefficients Dans les exercices pratiques, on se limite au cas n = 2.
constants.
@f
Dérivées partielles dans une base. Notations @x (a), @i f (a).
i
Lorsqu’une base de E est fixée, l’identification entre f (x)
et f (x 1 , . . . , x n ) est autorisée.
b) Différentielle
Différentielle d’une combinaison linéaire d’applications On utilise l’existence d’un réel positif C tel que, pour tout
différentiables, de B ( f , g ) où B est bilinéaire et f et g sont (u, v), on ait kB (u, v)k … C kuk kvk. Tout développement
deux applications différentiables. sur les applications bilinéaires continues est hors pro-
gramme.
Différentielle d’une composée d’applications différen-
tiables.
Dérivée le long d’un arc : si ∞ est une application définie Interprétation géométrique en termes de tangentes.
sur l’intervalle I de R, dérivable en t , si f est différentiable Cas particulier fondamental : ∞(t ) = x + t h.
en ∞(t ), alors ( f ± ∞)0 (t ) = df (∞(t )) · ∞0 (t ). Dérivation de t 7! f (x 1 (t ), . . . , x n (t )).
Dérivées partielles d’une composée d’applications diffé- Règle de la chaîne : calcul des dérivées partielles de
rentiables. (u 1 , . . . , u m ) 7! f (x 1 (u 1 , . . . , u m ), . . . , x n (u 1 , . . . , u m )).
Si l’espace E est euclidien, gradient en a d’une applica- Le théorème de représentation des formes linéaires dans
tion numérique différentiable en a. Expression du gra- un espace euclidien est établi à ce stade.
dient en base orthonormée. Notation r f (a).
Interprétation géométrique du gradient : si r f (a) 6= 0, il
est colinéaire et de même sens que le vecteur unitaire
selon lequel la dérivée de f en a est maximale.
Point critique d’une application différentiable.
Condition nécessaire d’existence d’un extremum local.
Exemples de recherche d’extremums globaux.
f ) Applications de classe C 1
Si ≠ est connexe par arcs, caractérisation des fonctions Démonstration pour ≠ convexe.
constantes sur ≠.
g) Applications de classe C k
@k f
Dérivées partielles d’ordre k. Notations , @ jl . . . @ j1 f .
@x j l . . . @x j 1
Une application est dite de classe C k sur un ouvert ≠ si La notion de différentielle seconde est hors programme.
ses dérivées partielles d’ordre k existent et sont continues ⌧ PC : laplacien.
sur ≠.
Théorème de Schwarz. Démonstration non exigible.
Opérations algébriques sur les applications de classe C k . Démonstrations non exigibles.
Composition d’applications de classe C k .