Marsol Lier
Marsol Lier
Marsol Lier
Résumé. – Après avoir longtemps été l’apanage d’une minorité d’enseignants impli-
qués pour la plupart dans des mouvements pédagogiques, l’innovation en éducation se
trouve aujourd’hui brandie par les politiques comme un étendard. Malgré les difficultés
que connaît le système éducatif pour diffuser les réussites pédagogiques et susciter
véritablement l’innovation chez ses acteurs, de nombreuses initiatives locales et isolées
contribuent à modifier le paysage pédagogique, notamment grâce aux informations
qu’ils retirent des discussions entre collègues et des lectures de manuels scolaires et de
revues pédagogiques. Le début de l’année est pour cela un moment d’initiative et de
changement privilégié, notamment sur le plan didactique. Si le processus d’innovation
semble s’inscrire, pour une majorité d’enseignants, dans des phases spécifiques de leur
carrière, certaines personnes manifestent néanmoins, face au nouveau, une attitude
extrême liée à leur histoire personnelle. L’analyse des rapports qu’entretiennent les
enseignants avec l’innovation ouvre des perspectives heuristiques sur le plan de la
recherche et la formation en éducation.
Mots clés : innovation, enseignant, attitude, processus, rapport à l’innovation.
Abstract. – For a long time the private field of those very few teachers involved mainly
in pedagogical movements, educational innovation has now been appropriated by
politicians. Notwithstanding the difficulties encountered by the educational system in
its efforts to boost pedagogical successes and arouse a true sense of innovation among
its agents, countless isolated local initiatives have helped change the pedagogical
general outlook, namely thanks to various school books and magazines, and fruitful
exchanges between teaching colleagues. The beginning of the school year appears then
as the period most favorable to innovation on the didactic level. Though for most
teachers the innovation drive expresses itself during specific periods in their careers,
for some it is linked with their personal past experience. The analysis of the teachers'
response to innovation reveals heuristic prospects regarding both research and train-
ing in education.
Key concepts : innovation, teacher, attitude, process, response to innovation.
10 Christophe Marsollier
plan, l’école regroupe des courants, des acteurs et des pratiques aux finalités si
différentes qu’il est légitime de douter qu’à soutenir la libre innovation on ne
finisse pas par bafouer le droit à l’égalité des chances. Certes, comme
l’indique P. Perrenoud (1996) à propos des finalités, « le flou a des fonctions
vitales : il permet de vivre ensemble. Dans une démocratie pluraliste, traversée
de contradictions, où coexistent des modèles différents de société et
d’humanité, l’école ne peut être commune qu’au prix d’une certaine ambiguïté
de ses finalités. Si l’on veut tout expliciter, pour lever cette ambiguïté, on
exclut certaines sensibilités, certaines cultures, certaines croyances et l’on
pousse les communautés exclues à constituer leur propre école pour préserver
leur identité ».
- Le processus : l'innovation est avant tout un processus, avec ses étapes, sa
temporalité, dans lequel l'engagement de l'enseignant l'amène à vivre des dif-
ficultés et des découvertes. L'innovation apparaît ainsi comme un moment lors
duquel la personne agit en fonction de son rapport au nouveau, à l’autrement,
au différent, à l’inconnu. Les novateurs affectionnent ce processus qui ren-
force leur identité et donne sens à leur vie, tandis que les réfractaires au chan-
gement cherchent à éviter l’innovation qui les expose à l’incertitude, à l’échec,
au doute et au questionnement.
Ces attributs montrent l'innovation dans une de ces composantes les plus
fortes : le mouvement. Et cette valeur très significative accordée au mouve-
ment n'est pas sans nous rappeler l'étymologie d'une autre notion : la notion de
« motivation » : « qui met en mouvement »… En effet, on n'innove pas sans
motivation personnelle, sans intention, sans projet d’action. En d'autres ter-
mes, l'innovation ne se décrète pas. L'innovation est un élan qui peut tout aussi
bien résulter d'un désir de changement que d'un besoin de répondre à une
difficulté.
Pour comprendre ce qu’innover veut dire, il convient de se placer du point
de vue de l’acteur principal de l’innovation : l’enseignant. Pour lui, adopter
une nouvelle conception, modifier voire révolutionner sa pratique, réclame de
s'engager, tâtonner, apprendre. Innover, c'est donc s'exposer au bouleverse-
ment et au deuil de certaines de ses habitudes ou de ses conceptions, parfois
aussi d'un certain confort... Cette mise en mouvement, cette trans-formation,
que réclame l’innovation, est en premier lieu celle de la décision : décider
d'essayer, décider de faire, quand, parfois, ni l'institution, ni personne ne nous
pousse, quand seul le regard sur les besoins de l'élève commande… Néan-
moins, ce regard, cette conscience professionnelle, cette éthique dans l'action,
qui sont fondamentaux pour motiver et orienter l'engagement, ne suffisent pas
à en rendre l'action efficace. S’il veut affiner son action, l’enseignant a besoin,
d'une part, de réelles compétences d'analyse de ses propres pratiques, pour
L’innovation pédagogique : ses figures, son sens et ses enjeux 15
cibler les problèmes, et d'autre part, d’une culture pédagogique lui permettant
de rechercher, donc de choisir ou d'imaginer les stratégies, les outils, les atti-
tudes et les gestes pédagogiques véritablement adaptés aux finalités qu’il
poursuit.
Décider d'agir positivement et, par là même, peut-être d'innover, c'est bien
souvent s'engager. C'est consacrer du temps à penser sa pratique différem-
ment, c'est donner de soi. En cela, l'innovation participe de la générosité. Or,
l’organisation et le pilotage de ce macro-système qu’est l’école, incite-t-il
vraiment ses acteurs à donner d’eux-mêmes pour innover ?
tion de tout acteur qui s’investit dans son rôle et cherche à modifier sa prati-
que.
D’un point de vue général, si l’on veut décrire la réalité de ce processus
personnel vécu plus ou moins intensément par chaque enseignant, trois ques-
tions nous semblent permettre d’en dessiner une ébauche :
- À quels moments les enseignants songent-ils le plus souvent à innover ?
- Quels sont les motifs leurs plus courants d’innovation ?
- Sur quelles composantes de la pratique leurs innovations portent-elles ?
L’enquête que nous avons menée9 en 1998 auprès de 423 enseignants du
primaire du secondaire de métropole et de la Réunion apportent des éléments
de réponse éclairants.
Tableau 1 :
Les moments à l’occasion desquels les enseignants songent à innover
D’après les enseignants, les moments où ils songent à innover sont le plus
souvent :
lorsqu'ils sont insatisfaits de leur travail 70,9 %
en début d'année scolaire 68,7 %
lorsqu’ils travaillent en équipe 57,2 %
lorsqu'ils veulent rompre avec la routine 50,1 %
à l'issue d'un stage 43,6 %
lorsqu'ils rencontrent de nouveaux manuels 40,4 %
lorsqu’ils rencontrent un obstacle 38,3 %
lorsqu’un collègue leur parle de ses pratiques pédagogiques 29,1 %
lorsque le ministère demande des changements 19,4 %
lorsqu’un inspecteur ou un chef d’établissement donne des 11,3 %
conseils
Tableau 2 :
Les motifs d’innovation des enseignants
D’après les enseignants, leurs motifs d'innovation sont le plus souvent :
l'amélioration de l'enseignement 75,4 %
l'échec de certains élèves 60,9 %
l'hétérogénéité des élèves 51,1 %
le niveau général des élèves 44,9 %
le besoin de rompre avec la routine 39,7 %
la réalisation d’un nouveau projet 28,4 %
la curiosité personnelle 27 %
l’expérimentation didactique 24,6 %
le défi personnel 10,2 %
l’obligation institutionnelle 7,3 %
Tableau 3 :
Les objets d’innovations des enseignants
D’après les enseignants, leurs innovations portent principalement sur :
les tâches des élèves 57,0 %
les stratégies didactiques 55,3 %
les thèmes de projet 47,8 %
l’évaluation des productions d’élèves 44,9 %
leurs choix d’objectifs pédagogiques 42,5 %
l’utilisation d’outils multimédia 39,7 %
la communication avec les élèves 37,8 %
la présentation des consignes 32,9 %
les traces écrites 32,6 %
la gestion de temps 32,4 %
l’organisation des groupes 31,4 %
les choix de manuels scolaires 29,8 %
le travail en équipe pédagogique 29,3 %
la gestion de la discipline 29,2 %
la gestion de l’espace 17,5 %
D’après les entretiens que nous avons menés, quatre logiques distinctes
nous semblent traduire cette hypothèse et donc commander l’action de
l’enseignant :
1. La logique de programmation : elle est gouvernée par les programmes
figurant aux instructions officielles. Elle consiste, pour le maître, à disposer de
la liberté d’organisation personnelle de son enseignement pour définir et ré-
partir les progressions sur l’année, planifier ses cours et honorer le contrat qui
le lie au service public d’éducation. Un enseignant qui donne priorité à cette
logique cherchera à innover sur le plan des approches didactiques et aura ten-
dance à se laisser guider par les élèves en réussite afin de mieux maîtriser le
rythme de sa progression didactique.
2. La logique d'efficacité didactique : elle dépend de l’épistémologie des
savoirs de la discipline et de la culture disciplinaire de l'enseignant (connais-
sances, conscience des obstacles, méthodes acquises au gré de son expé-
rience). Elle consiste à rechercher et mettre en œuvre, avec le moins de risque
d'échec possible, les modalités qui permettront à l'ensemble des élèves de
franchir les obstacles épistémologiques et d’acquérir rapidement les connais-
sances et les compétences visées. Lorsque la priorité est conférée à cette logi-
que, elle conduit l’enseignant à imaginer et rechercher les démarches pédago-
giques (recherche d’hypothèse, projet, situation-problème, jeu, etc.) les mieux
adaptées, selon lui, à la spécificité des obstacles rencontrés dans les apprentis-
sages visés.
À ces deux logiques didactiques s’ajoutent deux autres, de nature plus pé-
dagogique :
3. La logique d'aide : plus présente à l’école primaire et au collège qu’au
lycée, elle consiste à prendre en compte l’hétérogénéité des élèves (en termes
d’acquis, de culture de référence, de rythme d’apprentissage et de personnali-
té) et à rechercher des modalités de soutien personnel (accompagnement indi-
viduel, groupe de besoin, groupe de niveau, etc.) afin de répondre à leurs diffi-
cultés. Donner la priorité à cette logique, c’est d’une certaine matière, mettre
entre parenthèses la logique de programmation. C’est non seulement se munir
d’outils d’évaluation et de suivi mais surtout porter des regards différenciés
sur chacun des élèves, se rendre disponible à leurs sollicitations et compréhen-
sif face à leurs résistances à s’approprier ou construire des savoirs.
4. La logique de confort et d'économie personnelle10 : elle se manifeste par
la dépense d’énergie, la générosité de l’investissement personnel dans l’action
pédagogique. Elle se heurte aux autres logiques puisqu’elle est nourrie par le
désir d’évaluer et de limiter les conséquences de l’action en termes de coût
personnel. Les sollicitations répétées des élèves, la gestion de la discipline et
la part d’investissement communicationnel que réclame la conduite de classe
L’innovation pédagogique : ses figures, son sens et ses enjeux 23
% d’adoptants
8 à 12 Réfractaires
Majorité tardive
Majorité précoce
8 à 12 Innovateurs
Temps
Courbe d’adoption d’une réforme par les enseignants
35-40 Désengagement
(serein ou amer)
Lors des entretiens que nous avons conduits auprès d’enseignants ayant
suffisamment d’ancienneté pour analyser les étapes de leur carrière, nous
avons, en effet, retrouvé ces variations, ces phases de transition et ces crises.
Mais ce modèle séquentiel demeure très normatif et très général. Le poids
significatif des représentations, de l'engagement et de la logique personnelle
de l'acteur n'est pas pris en compte, ce qui nous conduit à faire l'hypothèse qu'à
cette succession de phases qui semble se dérouler comme une tendance,
s'ajoutent des facteurs personnels déterminant la motivation ou la résistance à
innover.
L’analyse psychosociale que nous avons conduite (C. Marsollier, 1998) sur
le sens de l’attitude des enseignants du premier degré à l’égard de l’innovation
soutient cette seconde hypothèse.
26 Christophe Marsollier
tion inconditionnelle d’autrui, etc.). De même, les rencontres avec des collè-
gues dynamiques et créatifs ont déclenché ou renforcé une capacité à s'impli-
quer et à innover qui ne demandait qu'à s'exprimer.
L'interprétation dynamique nous invite, quant à elle, à considérer soit
l’enrichissement sous forme d’un travail de développement personnel accom-
pli par les personnes face aux situations vécues, soit le blocage psychoaffectif.
Ainsi, les innovateurs évoquent des relations affectives douloureuses avec
l'un des parents (majoritairement le parent de même sexe) ou des expériences
émotionnelles fortes (décès, conflit, agression, séparation) génératrices d'op-
position, de rébellion vis-à-vis du modèle éducatif parental, et qui ont ainsi
aiguisé leur sensibilité et leur résilience. Devenus enseignants, ces personnes
nourrissent leur sensibilité pour la recherche de solutions aux difficultés des
enfants auxquelles elles sont très attentives. L'apprentissage de nouvelles pra-
tiques pédagogiques renforce le sentiment de réalisation professionnelle. Le
travail (seul ou en thérapie) d'élaboration psychanalytique des souffrances de
leur enfance les aide à accepter leur histoire et à mieux se libérer des trauma-
tismes et des éventuels complexes accumulés.
Tandis que les réfractaires, qui ont soit vécu une enfance plutôt sereine et
« ronronnante », soit aussi des événements douloureux, apparaissent comme
véritablement enlisés dans leur histoire personnelle, incapables de mettre à
distance les peurs réveillées ou provoquées par la déstabilisation qu’entraîne
toute relation à la nouveauté et à l’autrement. Ils cherchent alors à se préserver
des risques de fragilisation qu’engendrerait l'innovation et à maximiser leur
confort existentiel, en déployant leurs résistances et leurs défenses.
Si ces modèles explicatifs apportent des éléments de compréhension de
certaines attitudes extrêmes observées au sein du corps enseignant, qu'en est-
il, par ailleurs, du sens de la conduite de la majorité qui n’est composée ni de
« novateurs » ni de « réfractaires » et dont le comportement prudent et moins
systématique varie selon les situations ? La notion d'attitude ne permet pas de
répondre à cette question car elle conduit à enfermer dans une pensée trop
catégorielle des processus qui vivent et évoluent tels une relation.
L’intérêt de considérer
la notion de « rapport de l’innovation »
En quoi la notion de « rapport à l’innovation » présente-t-elle un intérêt heu-
ristique plus grand que celles d’« attitude à l’égard de l’innovation » ou de
« relation à l’innovation » ? Quelles perspectives pour la formation des ensei-
gnants à l’innovation dessine-t-elle ?
28 Christophe Marsollier
Conclusion
Nous nous sommes attaché à traiter de l’innovation comme processus, et non
des innovations comme objets et comme pratiques. C’est que l’enjeu est de
30 Christophe Marsollier
Bibliographie
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32 Christophe Marsollier
Notes
1. L’éducation nouvelle est un ensemble d’idées et de méthodes qui ont totalement
renouvelé la pensée pédagogique durant les deux premiers tiers du 20e siècle, en Eu-
rope et en Amérique. Elle se caractérise par les expérimentations de nombreux pédago-
gues, médecins et psychologues : comme E. Claparède, O. Decroly, R. Dottrens, R.
Cousinet, P. Bovet, A. Ferrière, P. Kergomard, P. Langevin, H. Wallon, Washburn, M.
Montessori, et C Freinet. Ne parvenant pas à recevoir l’approbation des ministères de
l’éducation successifs, ce mouvement d’idées n’a pas débouché sur une nouvelle ère
pour l’éducation mais continue encore à nourrir aujourd’hui les recherches en sciences
de l’éducation et la réflexion pédagogique.
2. ZEP : zone d’éducation prioritaire. La politique des zones d’éducation prioritaires
permet bien plus de disposer de laboratoires d’expérimentation pédagogique que de
traiter efficacement les problèmes sociologiques de violence et d’échec scolaires.
3. Missions académiques de formation des personnels de l’Éducation nationale.
4. Fonds d’aide à l’innovation.
5. Direction des lycées et collèges.
6. La DLC a fusionné avec la direction de l’enseignement primaire pour ne plus former
qu’une instance unique, la DESCO : Direction de l’enseignement scolaire.
7. Havelock R.G. et Huberman Michaël (1980), Innovation et problèmes de
l’éducation. Théorie et réalité dans les pays en développement, UNESCO, BIE, p. 41.
8. Cros Françoise (1998), « L’innovation en éducation et en formation : vers la cons-
truction d’un objet de recherche ? », Éducation permanente, n° 134, 1998-1, p. 16.
9. Enquête menée au CIRCI (Centre interdisciplinaire de recherche sur la construction
identitaire) à l’université de la Réunion.
10. Logique déterminante pour l’efficacité pédagogique et dont on parle trop peu. Les
recherches à ce sujet sont quasi inexistantes…
11. Vermersch Pierre (1994), L’Entretien d’explicitation en formation initiale et en
formation continue, Paris, ESF.
12. Dans la réflexion qu’il a menée sur l’intérêt de faire usage de la notion de « rapport
au savoir » ; cf. Develay Michel (1996), Donner du sens à l’école, Paris, ESF, pp. 43-
44.