Memoire 2019
Memoire 2019
Memoire 2019
Présenté par :
1. DARDOUNE ABDERAOUF
2. TAYEB MOHAMED EL AMINE
I.1 Historique :
La réussite d’un projet de construction repose sur un élément essentiel : des matériaux
appropriés. L’évolution humaine et notre niveau de vie ont été influencés par nos choix de
matériaux dans la construction de bâtiments. En fait, la plupart des matériaux utilisés aujourd’hui
le sont depuis 400 ans.
Le développement des matériels et des matériaux de construction à lui aussi contribué à
l’industrialisation de ces techniques. Après l’apparition du béton il y plus de 100 ans, sa
fabrication en grande quantité été devenu facile et rapide sur site grâce à l’emploi des centrales
à béton, cela a permis de le mettre en œuvre dans des moules directement sur le chantier de
construction.
L’utilisation des banches métallique a été un progrès considérable dans la construction en béton
armée mais il faut toujours couler les planchers dans une seconde opération nécessitant de
nouvelles manutentions. L’idéale serai de couler les murs et les planchers en même temps.
La solution à ce problème c’est le coffrage tunnel
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
a) Demi-coquille :
Elément de coffrage est un dièdre droit dont le plan vertical est constitué par un panneau
de la hauteur de l’étage et le plan horizontal par un panneau représentant en générale la
demi portée de la dalle de plancher. On peut également avoir un troisième panneau
vertical latéral comme c’est indiqué sur la figure (Fig I.4), quand il s’agit de couler une
chambre entouré de trois voiles.
Les panneaux sont réalisés en tôle de 3 ou 4 mm rédies par des profilés en tôle pliés en
U soudés tous les 18 cm.
Le contreventement des deux panneaux est assuré par (A) deux ou quatre contres fiches
(étais tire-pousse) de longueur réglable par des vérins à vice et une buté réglable elles
aussi, permettent d’obtenir sans erreur un dièdre parfaitement droit ou légèrement ouvert
si on veut donner une contre flèche.
(B)Une béquille à vérin réglable sert d’appuis et permet d’amener les demis-coquille à
niveau.
E
A
A chaque extrémité latérale des panneaux, des profilés permettent l’affleurement des
éléments consécutives, l’assemblage s’effectue à l’aide de levier a ressort (E) comme le
montre la fig 1.3.
L’extrémité du panneau horizontal porte des verrous a clef, assurant l’assemblage des deux
demis coquilles face à face.
Fig I.6 : Assemblage de deux demi- Fig I.7 : deux panneaux horizontaux
coquilles sur chantier solidarisés à l’aide verrous à clef
b) Passerelle de décoffrage :
L’utilisation du coffrage tunnel exige tout autour du chantier un ensemble de passerelles de
décoffrage ou de service. De la profondeur d’au moins d’une demi coquille, elles sont
Installées en bordure de façade par des grues, leurs fonctions principale est de dégager les
demi-coquilles après décoffrage, de soutenir les dalles prématurément décoffré (de l’ordre
de 4 à 5 jour) tout en assurent la sécurité du personnel.
1er étape :
La mise en œuvre des fondations étant finie, l’installation de coffrage spécial pour couler les amorces
de voiles, appelé aussi talonnettes, elles servent de repère pour aligner les demi coquille sur un même
niveau.
2ème étape :
Le coulage des talonnettes achevé, commence le ferraillage des voiles (la disposition des treillis
soudé ainsi que les différentes armatures de renforcement).
Remarque :
Les talonnettes seront marquées par un trait appelé « trait de niveau », de telles façons que lors du
positionnement des demi-coquilles, leurs bases viennent s’y affleurer pour obtenir un niveau unique
pour tous les coffrages.
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
3ème étape :
La mise en place des demi-coquilles face à face sur toute la longueur de la surface à construire et
constituer des chambres de coffrage , cette opération délicate nécessite l’emploi de grue, mobile ou
fixe, et demande patience, précision ainsi qu’une bonne coordination entre le grutier et le chef de
groupe.
Mise en place des divers réserves (porte, fenêtre, équipement électriques) sur les parois verticales
qui seront soit découper dans les murs, soit noyer sur son épaisseur.
Disposition des connes d’entretoise sur les parois verticales, elles sont faites en plastique et
permettent de protéger les tiges de solidarisation de deux demi-coquilles opposées (dos à dos) lors
du coulage de béton.
4ème étape :
Positionnement de la deuxième demi-coquille face à la première pour former ce qu’on peut appeler
une « chambre de coffrage »
Réglage du niveau de la chambre, en jouent sur le dévissage du vérin a vice en bas du coffrage tout
en respectant les trais de niveau
Réglage de l’horizontalité et la verticalité des demis coquilles pour pouvoir les biens solidarisés
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
5ème étape :
Solidarisé les deux demi coquilles en verrouillant les crochets métallique et en les bloquant à l’aide
de boulons conique.
Derniers réglages du niveau, de la verticalité et de l’horizontalité de la 1 ère chambre.
6ème étape :
Mise en place de la 3ème demi coquille au dos de la 1er demi coquille.
Régalage de la 3éme demi-coquille au même niveau que le 1ère et les solidarisées à l’aide
d’entretoises ou de tirants avec écrous spéciale
Les mémes étapes précédentes se réptrons pour les demis coquilles 4, 5... ainsi de suite.
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
7éme étape :
Mise en place des banche pignon.
Mise en place du feraillage des dalles au dessu des chambres de coffrage et prévoir d’éventuelles
reservations (tuyeau d’évacuation, cage d’ascenceur, équipement électriques).
Coulage du béton de plancher et des voiles en méme temps. Il est impératife de bien vibrer le béton
coulé et de decendre le vibreur jusqu’à la base des voiles en cours de coulage.
8éme étape :
Une fois la prise et le durcissement du béton atteint, le décoffrage peut commencer en utilisant le
triangle de levage lié par des cables a une grue.
Triangule de
levage
Remarque :
Après le décoffrage des voiles et des dalles, nous passerons au second niveau, mais avant cela nous
devant penser a étailler les dalle prématurément décofré (4 a 5 jours) pour permettre aux ouvriers de
procerder au feraillage des voiles du second niveau , par conséquence la mise en place des passerelles
de sécurité est indispensable pour la suite des travaux.
Les passerelles seront donc introduites sur les chambres (couler) du 1er niveau, la suite des travaux
sera une réitération des étapes précédentes.
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
10
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Le coffrage tunnel convient bien pour exécuter des bâtiments très répétitifs,
notamment si ce sont des bâtiments en bande à refends porteurs, généralement
à usage d’habitation.
Il convient aussi pour réaliser des tours, mais l’organisation du chantier est
plus difficile.
Avantage :
Inconvénients :
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Chapitre II
Présentation de l’ouvrage et
caractéristiques des matériaux
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
L’ouvrage étudier dans ce mémoire est un bâtiment en R+9 (Rez de chaussé + 9 étage)
à usage d’habitation, implanté dans la wilaya de Mostaganem, il fait partie d’un projet
de 520 logement .
Notre bâtiment fait partie du projet 520 logements.
Dimensions en plans :
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
a) Les planchers :
Un seul type de plancher a été adopté pour ce projet et c’est un plancher
a dalle pleine .
b) Les escaliers :
Un seul type d’escalier a été adopté : escalier a paillasse porteuse
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
c) Ascenseur :
Le bâtiment est équipé d’un ascenseur entouré par un voile et deux murs en
briques
d) L’acrotère :
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
e) Façades :
Les façades seront composées de parois en briques creuses de 15 cm
d’épaisseur, comme indiqué sur la figure I.6. Les parois seront couvertes
d’une couche d’enduit de 1.5cm d’épaisseur à l’intérieur et d’une couche de
mortier de 1.5 cm d’épaisseur à l’extérieur.
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
A noté qua la classe des granulats doit etre choisie de telle sorte que la dimension
du plus gros grain puisse se frayer un passage entre les armatures et les parois du
coffrage mais plus imporatant encore, ils doivent etre de bonne qualité et exemptés
d’impuretés.
c) L’eau de gachage :
La qualité de l’eau de gachage peut avoir une influence directe sur la prise, le
devloppement des resistances du béton et peut aussi avoir un role inverse, si elle
n’est pas de qualité en favorisent la corosion des armatures.
L’eau de gachage ne doit pas contenir de matière en suspension, de débris
végétaux, etc. Elle doit etre incolore et inodore, en cas de doute il faut demander
une analyse chimique.
d) Les adjuvents pour bétons :
l'état durci. Selon la norme EN NF 934-2, un adjuvant est incorporé lors du
malaxage du béton à un dosage inférieur à 5 % des éléments fins (ciment).
Les adjuvents sont des produits chimiques incorporés au béton frais en faibles
quantités (en général moins de 3% du produits de ciment, donc 0.4% du poids du
béton) afin d’en améliorer certaines propriètés. Leur efficacité est liée a
l’homogénité de leur répartition dans la masse du béton. les principaux adjuvants
utilisé dans notre ouvrage sont :
Plastocrete 160 :
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Medaflow 30 :
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Une copie d’un des rapports d’essai de compression sur éprouvettes en béton de
certains éléments de notre structure est montrée ci-dessous.
Fig II.8 : Copie d’un rapport d’essai de compression sur éprouvettes en béton
D’après les regeles du C.B.A 93 article A2.1.1 On peut admettre que pour
j = 28, la résistance
approximativement fCj des bétons
les lois suivantes : non traités thermiquement suivant
fC28
fCj = pour fC28 40 MPa
4,76 + 0.83
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Remarque
Il faut noté que le béton utilisé dans notre projet est adjuventé et traiter
thermiquement pour certain éléments (voiles, dalles pleines), en revanche pour
d’autres éléments comme les éscaliers, l’article mentionné précédemment sera
valable.
A noté que nos calculs, s’éffecturont avec un fC28 = 25 MPa (valeur moyenne de fC28 )
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Avec : b
= 1,5 pour les cas courants (E.L.U).
= 0,6 × fC28
fC28
u min (0,15 × ; 4) MPa fissuration (ou très) préjudiciable
b
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Remarque :
Dans notre projet, nous avons utilisé pour le ferraillage des dalles pleines et des
voiles les treillis soudés (nervuré) en panneaux, ce qui peut représenter un gain de
temps considérable pour les délais de réalisation et plus spécialement pour la
technique coffrage tunnel.
Nous avons utilisé également pour nos cadres, épingles et étriers, un acier a hautes
adhérence (FeE500) nervuré.
Pour le ferraillage des éléments non structuraux (escaliers, acrotères), nous avons
utilisé un acier à haute adhérence (FeE400).
b) La contrainte de traction:
ELU : d’après le (C.B.A 93 A.4.3.2)
fe
Coefficient de sécurité s =
s s
Avec :
fe Limite d’élasticité de l’acier
s
= 1.00 (situation accidentelle)
s
= . 1,15 (situation durable et transitoire)
ELS : d’après le (C.B.A 93 A.4.5.3)
2
s = ( 3 × fe ; 110 × ft28 ) fissuration non préjudiciable
1
s = ( 2 × fe ; 90 × ft28 ) fissuration très préjudiciable
Avec
µ : coefficient de fissuration :
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Remarque :
Les calculs de ce projet ont été effectués selon les règles BAEL 91 et le règlement
parasismique algérien (RPA 99 version 2003) en tenant compte de toutes les prescriptions
du CTC sous contrôle régulier afin de garantir à notre structure une résistance suffisante
durant son service.
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Chapitre III
Pré-dimensionnement des éléments
résistants
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
III.1 Introduction :
Dans n’importe quel projet, le pré-dimensionnement est considéré comme étant
une étape fondamentale qui consiste à estimer les dimensions des différents
éléments structuraux de la construction afin de passer aux calculs, nous
commencerons le pré-dimensionnement du haut vers la base comme suit :
Planchers
Poutres
Poteaux
Voiles
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Si 0,40
Avec en générale :
Lx : la petite dimension du panneau de dalle
Ly : la grande dimension du panneau de dalle
Lx = 3,50 m 3,50
Pour le présent projet, nous avons : = = 0,34
Ly = 10,05 m 10,05
d = (10 ÷ 11.66) cm d = 12 cm
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Etanchéité multicouche / / 12
747
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
b) Planchers étage
Epaisseur (Kg/ G
Matériau
(cm) 2
m /cm) (daN/m2 )
Revêtement en carrelage 2 22 44
Mortier de pose 2 20 40
Lit de sable 2 18 36
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Chapitre IV
Etude des planchers
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
IV.1 Introduction :
est une surface horizontale séparant deux niveaux successifs dans une construction
réseaux divers.
Supporter les charges (poids des structures et actions permanentes) et les surcharges
(actions variables et accidentelles) et les transmettre aux éléments porteurs à savoir les
murs et les poteaux;
Transmettre des efforts horizontaux aux éléments de contreventement (diaphragme) ;.
Mw + Me
M + 1,25 M
2
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
M : Moment en travée.
Cette règle permet de simplifier considérablement les calculs en évitant, pour les
dalles appartenant à un maillage de rectangle, un calcul bidimensionnel fastidieux de
rectangles chargés et déchargés.
En effet, la sécurité à la rupture de la dalle pourra être assurée par une redistribution
des moments entre moments sur appuis et moments en travée. La marge de 0,25M
permet de réduire la fissuration qui serait dû à une insuffisance d’acier sur appui ou
en travée par rapport à la solution obtenue par un calcul exact (programme aux
éléments finis par exemple).
IV.3 Hypothèses de calcul :
Lx
Les dalles sont calculées panneau par panneau suivant le rapport Ly )
= , on
distingue deux cas :
Lx
= 0,4
Le rapport : Ly
- - - - -
Remarque :
D’après l’article (A.8.2, 32) du BAEL 91modif
99, Les dalles rectangulaires encastrées
(totalement ou partiellement) peuvent être
calculées à la flexion à partir des efforts qui
s’y développeraient si elles étaient articulées
sur leur contour.
Les moments de flexion maximaux calculés
dans l’hypothèse de l’articulation peuvent
être réduits de 15% et 25% selon la condition d’encastrement ce qui conduit à
un moment en travée M de, respectivement, 0,85M et 0,75M . Les moments
d’encastrement serons dans ces conditions au moins de 40% et 50% des
moments maximaux évalués dans l’hypothèse d’articulation.
Dans le cas d’une dalle portant sur deux direction et reposant librement sur son
pourtour, les moments fléchissant en travée (Mx et My ) doivent être affectés d’un
coefficient réducteur (noté µ et µ ) déterminé en fonction de ( ; ):
: coefficient de poisson
= 0,2 (pour un béton non fissuré a l’ELS)
= 0 (pour un béton fissuré a l’ELU).
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
(en appuis)
Max 0,30Mx de rive
(en appuis
Max 0,50Mx
intermédiaire)
May 0,30My (en appuis) Fig IV.2 : Schéma des panneaux de rive
de rive
37
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Sens x – x :
Sens y – y :
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Cx = a + Cx = (10 + 4) = 14 mm
2
Cy = a + +
2
Cy = (10 + 8 + 4) = 22mm
dx = hd – Cx = 15 – 1,4 = 13,6 cm
dy = hd – Cy = 15 – 2,2 = 12,8 cm
Combinaisons fondamentales :
D’après la descente des charges effectuée dans le chapitre (III); on a :
2 2
Plancher terrasse (inaccessible) : G = 747 daN/m P = 100 daN /m
× = =
2
qLx
M0x = ELU : M0x = 1876,689 daN.m
8
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Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Moment en appuis :
qLx 2× = =
M0x = ELU : M0x = 1589,220 daN.m
8
Lx
= = 0,41 0,4 1
Ly
le panneau (6) porte sur
deux direction
Charge uniformément répartie
Mxu = u
x. Qu .Lx2
ELS µx = 0,1088 µy = 0,250
ELS µx = 0, 1110 µy = 0,2924
43
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Myu = u
y. Mxu
Q = 1158,45 daN/ml
Pour le plancher terrasse :
Qs = 847 daN/ml
Pour le plancher terrasse :
44
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Moment en travée :
45
Fig VI : tableau des moments fléchissant des différents panneaux
dalles constituant le plancher terrasse
Présentation de la technique coffrage tunnel
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M(daN.m) panneau 1 panneau 2 panneau 4 panneau 6 panneau 7 panneau 8 panneau 9 panneau 10 panneau 11 panneau 12 panneau 13 Mmax(daN.m)
u
Mx 1026,924 1633,470 744,670 1633,470 1026,924 1026,924 1633,470 1406,766 1406,766 1633,470 1026,924 1633,470
ser
Mx 815,600 1218,460 621,305 1218,460 815,600 815,600 1218,460 1069,171 1069,171 1218,460 815,600 1218,460
u
My 443,631 408,368 525,141 408,368 443,631 443,631 408,368 351,692 351,692 408,368 443,631 525,141
ser
My 474,435 356,278 492,881 356,278 474,435 474,435 356,278 411,952 411,952 356,278 474,435 492,881
u
Mtx 770,193 1225,103 558,503 1225,103 770,193 770,193 1225,103 1055,075 1055,075 1225,103 770,193 1225,103
ser
Mtx 611,700 913,845 465,979 913,845 611,700 611,700 913,845 801,879 801,879 913,845 611,700 913,845
u
Mty 377,087 347,112 446,370 347,112 377,087 377,087 347,112 298,938 298,938 347,112 377,087 446,370
ser
Mty 403,269 302,836 418,949 302,836 403,269 403,269 302,836 350,159 350,159 302,836 403,269 418,949
u
Mg x 513,462 816,735 372,335 816,735 513,462 513,462 816,735 703,383 703,383 816,735 513,462 816,735
ser
Mg x 407,800 609,230 310,652 609,230 407,800 407,800 609,230 534,586 534,586 609,230 407,800 609,230
u
Md x 513,462 816,735 372,335 816,735 513,462 513,462 816,735 703,383 703,383 816,735 513,462 816,735
ser
Md x 414,386 609,230 321,630 609,230 414,386 414,386 609,230 541,721 541,721 609,230 414,386 609,230
u
Mg y 221,816 204,184 262,571 204,184 221,816 221,816 204,184 175,846 175,846 204,184 221,816 262,571
ser
Mg y 237,217 178,139 246,441 178,139 237,217 237,217 178,139 205,976 205,976 178,139 237,217 246,441
Chapitre I
u
Mr y 133,089 122,510 157,542 122,510 133,089 133,089 122,510 105,507 105,507 122,510 133,089 157,542
ser
Mr y 142,330 106,883 147,864 106,883 142,330 142,330 106,883 123,586 123,586 106,883 142,330 147,864
Fig VI : tableau des moments fléchissant des différents panneaux
de dalles constituant le plancher étage courant
Présentation de la technique coffrage tunnel
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M(daN.m) panneau 1 panneau 2 panneau 4 panneau 6 panneau 7 panneau 8 panneau 9 panneau 10 panneau 11 panneau 12 panneau 13 Mmax(daN.m)
u
Mx 869,621 1383,257 630,602 1383,257 869,621 869,621 1383,257 1191,279 1191,279 1383,257 869,621 1383,257
ser
Mx 683,679 1021,378 520,811 1021,378 683,679 683,679 1021,378 896,236 896,236 1021,378 683,679 1021,378
u
My 375,676 345,814 444,701 345,814 375,676 375,676 345,814 297,820 297,820 345,814 375,676 444,701
ser
My 397,696 298,651 413,159 298,651 397,696 397,696 298,651 345,320 345,320 298,651 397,696 413,159
u
Mtx 652,216 1037,443 472,952 1037,443 652,216 652,216 1037,443 893,459 893,459 1037,443 652,216 1037,443
ser
Mtx 512,759 766,033 390,608 766,033 512,759 512,759 766,033 672,177 672,177 766,033 512,759 766,033
u
Mty 319,325 293,942 377,996 293,942 319,325 319,325 293,942 253,147 253,147 293,942 319,325 377,996
ser
Mty 338,042 253,853 351,185 253,853 338,042 338,042 253,853 293,522 293,522 253,853 338,042 351,185
u
Mg x 434,811 691,629 315,301 691,629 434,811 434,811 691,629 595,640 595,640 691,629 434,811 691,629
ser
Mg x 341,839 510,689 260,405 510,689 341,839 341,839 510,689 448,118 448,118 510,689 341,839 510,689
u
Md x 434,811 691,629 315,301 691,629 434,811 434,811 691,629 595,640 595,640 691,629 434,811 691,629
ser
Md x 341,839 510,689 260,405 510,689 341,839 341,839 510,689 448,118 448,118 510,689 341,839 510,689
u
Mg y 187,838 172,907 222,350 172,907 187,838 187,838 172,907 148,910 148,910 172,907 187,838 222,350
ser
Mg y 198,848 149,325 206,580 149,325 198,848 198,848 149,325 172,660 172,660 149,325 198,848 206,580
Chapitre I
u
Mr y 112,703 103,744 133,410 103,744 112,703 112,703 103,744 89,346 89,346 103,744 112,703 133,410
ser
Mr y 119,309 89,595 123,948 89,595 119,309 119,309 89,595 103,596 103,596 89,595 119,309 123,948
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
µ = 0,0580 < µ l = 0,392 (Acier FeE500) A' n'existe pas et 1000 s > 1000
l
fe 500
S= = = 435 MPa
s 1,15
= 1,25 × ( 1- 1 - ) = 0,0736
= 1- 0,4 = 0,971
M txu 15013,51
u
A tx = = = 2,61 cm²/ml
S × ×d 435 × 0,971 × 13,6
Conclusion :
A txu = Max (Acal ; Amin)= Max (2,61 ; 0,9) cm²/ml A txu = 2,61 cm²/ml
48
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Mtxser 10977,12
k= = k = 1,833
I 5987,292
49
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
La contrainte du béton b étant vérifiée, nous retiendrons
la valeur de la section d’armature calculée à l’ELU (A txu =
3,02 cm²/ml).
µ = 0,0357 < µ l = 0,392 (Acier FeE500) A' n'existe pas et 1000 s > 1000
l
fe 500
S= = = 435 MPa
s 1,15
= 1,25 × ( 1- 1 - ) = 0,0455
= 1- 0,4 = 0,982
u
M axu 9383,45
A ax = = = 1,62 cm²/ml
S × ×d 435 × 0,982 ×13,6
Conclusion :
A axu = Max (Acal ; Amin)= Max (1,62 ; 0,9) cm²/ml A axu = 1,62 cm²/ml
50
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
15 × Au
D 0,377
b
E 2×d×D 10,241
y - D + D2 + E 2,85 cm
3
b×
I +15×A u ×(d y1 )2 5122,6 cm4
3
k Maxser
1,339
I
b
k × y1 3,81 MPa
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées à l'ELU
La fissuration est peu nuisible seront maintenues
(aucune vérification pour s )
51
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Le principe de calcul pour le plancher des étages courants et le même que pour
le plancher terrasse. Les résultats sont illustrés ci-dessous dans les tableaux
b 100 cm
1,25 × ( 1- 1- ) 0,0620
Mtxu 12713,67 N.m
1 - 0,4 0,975
Au 3,02 cm²/ml
u
M tx
A txu
× ×d 2,20
D 15 × Au
0,453 fC28 25 MPa
b
b 100 cm
y - D + D2 + E 3,09 cm
b
k × y1 4,74 MPa
52
D
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées à l'ELU
- La fissuration est peu nuisible seront maintenues
(aucune vérification pour s )
b 100 cm
1,25 × ( 1- 1- ) 0,0384
Maxu 7946,1 N.m
1 - 0,4 0,985
bc 14,2 MPa
A ax
u M axu
× ×d 1,36 S 435 MPa
Données Unités
Vérification de la contrainte de béton b
15 × Au fC28 25 MPa
0,377
b
d 13,6 cm
E 2×d×D 10,241
b 100 cm
y - D + D2 + E 2,846 cm
k Maxser
1,123
I
b
k × y1 3,19 MPa
53
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées à l'ELU
- La fissuration est peu nuisible seront maintenues
(aucune vérification pour s )
M txu 12251,03
µ= = = 0,0466
bc × b × d ² 14,2 × 100 × (13,6)²
µ = 0,0466 < µ l = 0,392 (Acier FeE500) A' n'existe pas et 1000 s > 1000
fe 500
S= = = 435 MPa
s 1,15
= 1,25 × ( 1- 1 - ) = 0,0597
= 1- 0,4 = 0,976
M txu 12251,03
A txu = = = 2,12 cm²/ml
S × ×d 435 × 0,976 × 13,6
54
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
A txu = Max (Acal ; Amin)= Max (2,12 ; 0,9) cm²/ml A txu = 2,61 cm²/ml
Remarque :
On utilisera dans notre ferraillage en travée, des Panneaux TS8 de mailles
(250 × 300) mm constitués de treillis soudés à haute adhérence (nervuré) de
nuance FeE500.
pour les panneaux portant dans deux directions s’effectuera de la même façon.
5) Vérification de la contrainte maximale du béton comprimé b :
15 × Au 15 × 2,51
D= = D = 0,453
b 100
y1 = - D + D2 + E E=2×d×D E = 2 × 2,51 × 0,453 et donc E = 10,241
d’où y1 = 2,85 cm
3
b×
I= + 15 × Au ×(d y1 )2
3
100 × (2,85) 3
I= + 15 × 2,51 × (13,6 2,85)2 I = 5122,560 cm4
3
Mtxser 9138,45
k= = k = 1,784
I 5122,560
et enfin b= k×
y1 = 1,784 × 2,85 b= 5,08 MPa < 0,6
fC28 = 15 MPa
55
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées à l'ELU
- La fissuration est peu nuisible seront maintenues
(aucune vérification pour s )
µ = 0,0311 < µ l = 0,392 (Acier FeE500) A' n'existe pas et 1000 s > 1000
fe 500
S= = = 435 MPa
s 1,15
= 1,25 × ( 1- 1 - ) = 0,0395
= 1- 0,4 = 0,984
u
M axu 8167,35
A ax = = = 1,40 cm²/ml
S × ×d 435 × 0,984 ×13,6
Conclusion :
A axu = Max (Acal ; Amin)= Max (1,40 ; 0,9) cm²/ml A axu = 1,40 cm²/ml
56
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Maxser 6092,30
k= = k = 1,189
I 5122,560
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées à l'ELU
La fissuration est peu nuisible seront maintenues
* (aucune vérification pour s )
M tyu 4463,70
µ= = = 0,0192
bc × b × d ² 14,2 ×100 ×(12,8)²
µ = 0,0192 < µ l = 0,392 (Acier FeE500) A' n'existe pas et 1000 s > 1000
fe 500
S = = = 435 MPa
s 1.15
= 1,25 × ( 1 ) = 0,0242
= 1 0,4 = 0,990
57
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
M tyu 4463,70
A tyu = = = 0,81 cm²/ml
S × ×d 435 ×0,990 ×13,6
Conclusion :
A tyu = Max (Acal ; Amin)= Max (0,81 ; 0,9) cm²/ml A tyu = 0,9 cm²/ml
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées à l'ELU
- La fissuration est peu nuisible seront maintenues
(aucune vérification pour s )
58
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
fe 500
S = = = 435 MPa
s 1.15
= 1,25 × ( 1 1 ) = 0,0142
= 1 0,4 = 0,994
M ayu 2625,71
A ayu = = = 0,47 cm²/ml
S × ×d 435 ×0,994 ×12,8
Conclusion :
A ayu = Max (Acal ; Amin)= Max (0,47 ; 0,9) cm²/ml A ayu = 0,9 cm²/ml
59
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
100 × (2,49) 3
I= + 15 × 2,01 × (12,8 2,49)2 I = 3719,433
3
cm4
Mayser 2464,41
k= = k = 0,663
I 3719,433
Enfin b= k × y1 = 0,663× 2,49 b= 1,65 MPa < 0,6 fC28 = 15 MPa
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées à l'ELU
- La fissuration est peu nuisible seront maintenues
(aucune vérification pour s )
Plancher étage courant :
60
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
61
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Qmax u × Lx Ly 4
Tx = × 4 Suivant le sens (x – x)
2 Ly + L x 4
Tmax= max (Tx ;Ty)
Qmax × Ly Lx 4
Ty = × 4 Suivant le sens (y – y)
2 Ly + Lx 4
= 0,1513 MPa
62
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Tmax 1743,034 × 10
= =
b × d × 100 100 × 13,6 ×100 < (Sans reprise de bétonnage)
= 0,1282 MPa
= 0,05 × fc28 = 1,25 MPa
15
360= 0,042 10977,120
= 0,04 Condition vérifiée
20 × 13721,40
3,02 2
= 0.002 = 0,004 Condition vérifiée
100 × 13,6 500
Conclusion :
63
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Chapitre V
Etude des éléments non structuraux
64
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
V.1.1 Définition :
L’escalier: ouvrage constitué d’une suite régulière de plans horizontaux
(marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d’un
étage à un autre.
L’escalier est un élément non structurel car il ne participe pas à la résistance de la
structure dont il fait partie. Sa fonction principale est de desservir les différents
niveaux d’un ouvrage en toute sécurité
Il peut être aussi définie comme étant un ensemble de marches conçu de manière à
être parcouru par les usagés avec un minimum d'effort et un maximum de sécurité.
L’escalier se constitue de :
La marche : surface horizontal plane, sur laquelle on pose le pied.
La contremarche : surface verticale plane relient deux marches successives.
L’emmarchement : largeur praticable de la marche, généralement elle
correspond à la plus grande dimension de la marche.
Le nez de la marche : bord extérieur de la marche.
Le giron : distance horizontale entre deux nez de marche successive.
La paillasse : partie inclinée servent de support aux marches et
contremarches.
Le palier : partie horizontale de départ, d’arrivé d’un escalier.
Le volé : ensemble de marches (3 au minimum) de palier a palier.
Giron
65
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
66
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Remarque :
Notre escalier comporte 3 volées et il est entouré par deux voiles en béton armé sur
les côtés et un mur (double cloison) en brique sur le 3ème coté.
V.1.2 Dimensionnement :
a) Calcul du giron (g) et de la hauteur de marche (h) :
D’après la formule de BLONDEL, on a :
g : giron
h : hauteur d’une marche.
On prend :
h = 17cm et g = 30cm.
59 + 2 66
59 30 + 2 × 17 = 62 66 (Condition vérifié)
306
= = = 18
17
c) L'angle d'inclinaison ( ) :
On a g = 30cm et h = 17cm
= = °
- Epaisseur (e ) :
Condition de résistance : < e < e
67
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
792,28
G
Matériau Formule
(daN/m2 )
Cloisons légères / 50
566
c) Charges d’exploitations « Q » :
68
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
a) Paillasse :
ELU : = 1,35G + 1,5Q
= 1,35 × 792,28 + 1,5 ×
250
= 1444,58 daN/m2
b) Palier :
ELU : = 1,35G + 1,5Q = 1,35 × 566 + 1,5 × 250
= 1125,6 daN/m2
Remarque :
On distingue schéma d’escalier dans notre ouvrage, illustrés sur les figures() ci-
dessous.
= 1042,28 daN/m²
69
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= 0 = 2310,3
= 0 = 2107,07
Vérification :
= 0 = 2310,3 + 2107,07
= 1444,58 2,38 + 1125,6 0,87 = 4417,37
b) calcul des efforts tranchants et des moments fléchissons (M ; T) :
q upai 1354,80 daN ml
qupal 959,85 daN ml
Section 1 - 1 : 2.38 pai
q spai qu 975,78 daN ml
qspal 681 daN ml
M (x)
T ( x ) R A pupai x MA 688,24d
A B
x 2
T (x )
M ( x ) R A x pupai RRA A 1,95 1,41
2 x
) = 2310,3 1444,58
) = 2310,3 1444,58
2
(0) = 2310,3
= 0 = 2,38
(0) = 0
(2,38) = 1127,8
(2,38) = 1407,17
(1,6) = 1847,42
Moment en appuis :
0,2
Moment en travée :
= 0,8
70
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= 0 = 2310,3
= 0 = 2107,07
= 0 = 1666,19
= 0 = 1515,66
Vérification :
= 0 = 1666,19 + 1515,66
= 1042,28 2,38 + 806 0,87 = 3181,85
b) calcul des sollicitations (M ; T) :
)=
)=
2
) = 1666,19 1042,28
) = 1666,19 1042,28
2
(0) = 1666,19
= 0
(0) = 0
(2,38) = 814,44
= 2,38
(2,38) = 1013,59
71
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Moment en appuis :
0,2
Moment en travée :
= 0,8
= 0 = 1515,66
Calcul du ferraillage :
= = )
= 0,062
= =
c) Calcul des armatures minimales (condition de non fragilité) :
2.1
0
400
72
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
5T10/ml A = 3,93cm2/ml
(T10 e = 25cm).
- Flexion simple ?
- Section rectangulaire sans 1 c28
+ b b= 0,6× c28
- Acier FeE400 2 100
b b = 15 MPa
Avec : = = = 1,39
+ = 0,45 = 0,08 Condition vérifiée.
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées en ELU sont maintenues
- Fissuration peu nuisible
(Aucune vérification pour s)
Armatures de répartition :
=
Choix des armatures :
= = = 0,015
)
= 1 0,4 = 0,99
73
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= =
2.1
0
400
5T8/ml A = 2,51cm2/ml
(T8 e =25cm).
- Flexion simple ?
- Section rectangulaire sans 1 c28
+ b b= 0,6× c28
- Acier FeE400 2 100
b b = 15 MPa
Avec : = = = 1,39
+ = 0,44 = 0,019 Condition vérifiée
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées en ELU sont maintenues
- Fissuration peu nuisible
Armatures
(Aucunede répartition
vérification :
pour s)
5T8/ml A = 2,51cm2/ml
(T8 e = 25cm).
74
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= 0,05 = 1,25
Les armatures transversales ne sont pas
= 0,18 = 1,25
nécessaires
- Il n’y a pas de reprise de bétonnage
R = R = 2245,03 daN
75
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Moment en appuis :
0,4
Moment en travée :
= 0,6
= 0
= (806 × 1,12 × 2)
+ (1042,28 × 1,36)
= 3222,94
RA = RB = 3222.94/2 = 1611,47 daN
b) Calcul des moments fléchissant et des efforts tranchants :
Moment en appuis :
0,4
Moment en travée :
= 0,6
Calcul du ferraillage :
= = ×( )
= 0,029
= 1,25 × = 0,036
= 1 0,4 = 0,99
76
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
2.1
0
400
() /mL
- Flexion simple ?
- Section rectangulaire sans 1 c28
+ b b= 0,6 × c28
- Acier FeE400 2 100
b b = 15 MPa
Avec : = = = 1,39
+ = 0.445
0.036 Condition vérifiée
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées en ELU sont maintenues
- Fissuration peu nuisible
(Aucune vérification pour s)
Armatures de répartition :
1.57
= = 0.39
4 4
77
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= = = 0,019
×( )
= 1.25 × = 0,024
= 1 0.4 = 0,99
2.1
0
400
() /mL
- Flexion simple ?
- Section rectangulaire sans 1 c28
+ b b= 0,6 × c28
- Acier FeE400 2 100
b b = 15 MPa
Avec : = = = 1.39
+ = 0.445
0.024 Condition vérifiée
78
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
- b b = 15 MPa
Les armatures calculées en ELU sont maintenues
- Fissuration peu nuisible
(Aucune vérification pour s)
Armatures de répartition :
1.57
= = 0.39
4 4
5T8/ml A = 2,51cm2/ml
(T8 e = 25cm).
= 0,05 × = 1,25
= 0,173 = 1,25 Les armatures transversales ne sont pas
- Il n’y a pas de reprise de bétonnage nécessaires
V.2. L’acrotère :
V.2.1 Définition :
L’acrotère est un muret en béton armé situé en bordure d’une toiture – terrasse, il est
dit « bas » lorsque sa hauteur, mesurée par rapport à la couche de protection
d’étanchéité, est inférieur à 30 cm, dans le cas contraire, c’est un acrotère « haut ».
79
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Fig VI.5 : schéma d’un acrotère bas Fig VI.6 : schéma d’un acrotère haut
V.2.2 Calcul des sollicitations :
S1 = 1,05 × 0,1
S2 = 0,15 × 0,25
S3 = 0,1 × 0,05
0,1 × 0,05
S4 =
2
b= 1m
80
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
W = 556,25 daN
b) La force horizontale Fp :
F = 4× A× C × W
Avec :
A = 0,15 (Groupe d’usage 2 ; Zone II. a)
M ser Fp .L = 320.4
= =
81
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
0,1
× + = 750,94 × 0,1 + 0,02 = 97,62
2 2
976,2
= = = 0,011
14,2 × 100 × (8)
= 1.25 × = 0,014
= 1 0,4 = 0,994
c) Détermination des armatures:
- Armature longitudinale :
= =
= 0.31 = 0,22
- Armature de répartition :
A 0,22
Ar = Ar = Ar = 0,05 cm²/ml
4 4
d) Calcul des armatures minimales (condition de non fragilité) :
D’après l’article B5.3 du CBA93, pour les éléments exposés aux intempéries sur
plus d’une de leurs faces à l’action climatique avec un béton armée d’acier de
classe FeE400, le pourcentage des armatures sera 0,25% de la section du béton si
la longueur de l’élément est inférieure à 2,4m, avec un espacement n’excédant pas
la plus petite valeur de 25cm et deux fois l’épaisseur du béton
82
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
- Armature longitudinale :
= =
= 0,58 > = 0,02 = 0,03
×( ) + ×( ) 1614,82
83
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
q = -2c ) )
×( ) ×( ) = 24026,11
a=2 × = 46,40
= 556,25
y33 = a cos (( /3) + 240°) = 19,30cm
= 320,4
y23 = max (y11 ; y22 ; y33 ) = 26,89 cm
D’où : = 2,89
100 × (2,89)
= 15 )= 15 × 3,93 × (8 2,89)
2 2
= 116,37 .
5562,5
= = = 0,48
100 100 × 116,37
84
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
L’acrotère est exposé aux intempéries donc la fissuration est considérée comme
préjudiciable :
Avec : 400 = 1,6 et = 400
2
s min f e ; 110 f t 28
3
= 0,6 = 0,6 × 25 = 15
Conclusion :
b b = 15 MPa
Les armatures calculées en E.L.U. sont maintenues
s s = 201,63 MPa
= 0,05 × = 1,25
= 0,05 = 1,25 Les armatures transversales ne sont pas
- Il n’y a pas de reprise de bétonnage nécessaires
Remarque :
Pour éviter le risque de rupture en cas de séisme, on prévoit une nappe d’armatures
semblables.
85
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Chapitre VI
Etude Sismique de la structure
86
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
VI.1 Introduction :
Un séisme est un phénomène naturel imprévu, il est le résultat d’une libération
d’énergie potentielle accumulée dans les roches, provoqué par un jeu de
mouvement des plaques tectoniques.
Ces mouvement engendrent des contraintes au niveau des lignes de contact des
plaques (failles), lorsque ces sollicitations deviennent trop élevées et dépasse un
certain seuil « la résistance au frottement des roches », une rupture brutale
d’équilibre se produit et donnera naissance à des ondes dite « sismique » qui se
propageront dans toutes les directions pour atteindre la surface du sol et crée un
tremblement de terre.
Durant l’année 2014, le nord de l’Algérie a connu une activité sismique assez
mouvementé de l’ordre de 80 tremblements de terre par mois selon le CRAAG
(Centre de recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique) dont certains
ne sont pas ressentis par la population et pour cause ce phénomène n’est pas
étranger à l’Algérie qui est située sur une zone sismique modéré.
Le séisme est pour une construction, une sorte d’épreuve de vérité au cours de la
quelles sont infailliblement sanctionnés tous les manquements aux règles de bonne
construction. Par conséquent, l’établissement d’une étude sismique approprié doit
être obligatoire et avoir pour but de doter tout bâtiment construis d’une résistance
efficace face aux forces sismique.
87
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Notre choix de calcul s’est porté sur la méthode d’analyse dynamique modale
spectrale et pour cause :
88
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
A.D.Q
V= W
R
Avec :
A : coefficient d’accélération de zone.
D : facteur d’amplification dynamique moyen.
Q : facteur de qualité.
R : valeurs du coefficient de comportement.
W : Poids totale de la structure.
89
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Zone II
Résultat : A = 0,15
Groupe d’usage 2
2,5 0 T T2
D= 2,5 (T2/T) 2/3 T2 T 3,0 sec (4.2)
2,5 (T2/3,0)2/3. (3,0/T) 5/3 T > 3,0 sec
T2 : Période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le
tableau (4.7).
Le site d’implantation de la structure appartient à la catégorie des sites
fermes (S2), donc T2 = 0,40 sec
7
= 0,7 (4.3)
(2+ )
90
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= 0,09hN D (4.7)
D = 19,62m
Il y a lieu de retenir dans chaque direction considérée la plus petite des deux
valeurs données respectivement par (4.6) et (4.7).
Donc :
91
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Facteur de qualité « Q » :
Le facteur de qualité de la structure est fonction de :
- La redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent
- La régularité en plan et en élévation
- La qualité du contrôle de la construction
-
La valeur de Q est déterminée par la formule :
Q= 1+ Pq (4-4)
1
2. Redondance en plan 0 0
3. Régularité en plan 0 0
0,2 0,2
Q = 1 + Pq = 1 + 0,2 Q = 1,2
Qx = Qy = 1,2
92
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
93
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
1.25A(1+(T/T1)(2.5 Q/R-1)) 0 T T1
2.5 (1.25A)Q/R(T2/T)2/3(3/T)5/3Q/R T 3s
94
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
95
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
VI.2.10 Modélisation :
96
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
97
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Tamp(x) = 0,55 sec 0,389 sec < 1,3 × 0,55 sec…...condition vérifié
Tamp(y) = 0,62 sec 0,389 sec < 1,3 × 0,62 sec……condition vérifié
Remarque :
La structure présente une flexibilité aux séismes, la possibilité d’intégrer de
nouveaux voiles afin de rigidifier la structure demeure impossible en raison de
conditions pratique imposé par la technique du coffrage tunnel et par le plan
architectural qui présente une irrégularité de distribution des voiles
horizontaux sur la partie inférieur du plan par rapport à la partie supérieur.
98
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Centre de rigidité :
C’est le point passage de la ligne d’application Vi, telle que la rotation
relative de deux planchers successifs (i et i+1), sera nulle. Cette ligne définie
la position du "centre de rigidité (CRi ) des éléments structuraux verticaux du
niveau i
La position du centre de rigidité (CRi ) du niveau i dépend des raideurs des
éléments structuraux verticaux (colonnes, voiles, noyaux) du même niveau
ainsi que les raideurs les éléments structuraux horizontaux du niveau i+1,
forment des portiques avec les éléments structuraux verticaux du niveau i,
de sorte qu’en fait c’est la raideur de ces portiques qui définit la position du
centre de rigidité (CRi ). Sa détermination exacte est difficile, c’est pourquoi
l’analyse automatique par le logiciel ETABS est indispensable afin de facilité
cette opération comme le montre le tableau ci-dessous.
99
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
100
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
k = R× ek
101
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Après calcul nous obtiendront les résultats illustrés dans le tableau ci-après :
102
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
P = W + W
i=k
n
Niveau Pk (KN) hk
k (m) Vk k (m) Vk
(m)
103
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
Puisque tous les coefficients suivant les deux sens et de tous les niveaux,
sont inférieur à 0,10, L’effet P- peut être négligé.
Vérification au renversement :
Afin de s’assurer de la stabilité du bâtiment au renversement, il faut
procéder à la vérification suivante :
M stabilisateur
1,5
M renversant
Ms : Moment stabilisant Ms = W × L 2
Mr : Moment renversant Mr = F × h
W : Poids du bâtiment.
F : Force sismique au niveau i.
104
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Chapitre VII
Etude des voiles
105
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
VII.1 Introduction :
Dans leur grande majorité, les constructions en béton armé sont contreventées par
des refends. Les murs de contreventement, ou refends, peuvent être définie
comme des structures planes ayant deux dimensions grandes par rapport à la
troisième (l’épaisseur), ils peuvent être aussi définis comme étant des
poteaux « allongés » de longueur supérieure à cinq fois leurs épaisseurs.
En béton armé ou non armé, ils assurent d’une part le transfert des charges
verticales apportées par les planchers (fonction porteuse) et d’autre part la stabilité
sous l’action des charges horizontale du au vent et au séisme (fonction de
contreventement).
VII.2 Principe :
Avant de procéder au calcul béton armé (ferraillage), il est bien logique d’essayer
d’analyser :
- Le mode de fonctionnement d’un voile
- à quoi, un voile peut être sollicité ?
- comment, un voile peut assurer son rôle de contreventement ?
Les voiles peuvent être assimilés à des consoles verticales soumises à une
sollicitation de flexion composée avec compression, ayant un certain degré
d’encastrement à la base, sur des fondations (superficielles, semi- profondes ou
profondes).
La déformation prépondérante des refends est une déformation de flexion due aux
moments de renversements. La fonction de contreventement peut être assurée si
l’effort normale de compression, provenant des charges verticales (des planchers)
est suffisant pour que, sous l’action du moment de reversement, le centre des
pressions reste à l’intérieur de la section du mur.
106
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Faut-il le rappeler, la méthode des éléments finis est une des méthodes qui consiste
à remplacer la structure réelle par un modèle d’analyse constitué d’un nombre
réduit d’éléments ; le plancher sera modélisé en éléments finis, donc la distribution
de l’effort horizontal entre les refends sera faite en même temps que le calcul
d’ensemble.
Cette méthode permet de résoudre n’importe quel problème de contreventement
pour autant que le découpage soit effectué judicieusement. On peut, notamment
prendre en compte toutes les irrégularités dans les refends, les déformations des
planchers et obtenir la répartition des forces horizontales dans les murs porteurs,
quelle que soit la distribution des ouvertures.
VII.3 Réglementation :
Les murs et parois en béton banché sont exclus des règles BAEL91 et font l’objet du
"DTR-B.C.-2.41", et du "CBA 93". Les dispositions prévu par ces derniers, sont aussi
applicable aux constructions situées dans des zones sujettes aux séismes, il est
cependant nécessaire de satisfaire aux règles parasismiques (RPA99/2003),
lesquelles prévoient également des dispositions constructives.
Le calcul des armatures se fera à la flexion
composée en considérant les combinaisons
d’action ci-après, pour la détermination des
sollicitations et des déformations :
G+Q+E
0,8 G + E
Avec :
G : charges permanentes.
Q : charges d’exploitation non pondérées.
E : action du séisme.
107
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
108
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Remarque :
Il y a lieu d’effectuer quelques vérifications comme :
Vérification au flambement :
Lorsque l'effort normal est un effort de compression, il est
nécessaire de vérifier l'état limite ultime de stabilité de forme, on
doit justifier au flambement quand l'élancement est limité, on peut
effectuer le calcul à la flexion composée à condition de prendre
certaines précautions.
109
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins par quatre
épingles au m2. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être
disposées vers l'extérieur.
Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l'exception des
zones d'about) ne devrait pas dépasser 1/10 de l'épaisseur du voile.
Les longueurs de recouvrement doivent être égale à :
40 Pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des
efforts est possible ;
20 pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes
les combinaisons possibles de charges.
Quelques dispositions de ferraillages :
1) Dispositions propres aux dalles et aux diaphragmes :
D’après l’article 7.8 du RPA/2003, il doit exister un chaînage périphérique
continu d'au moins 3cm² de section d’acier et un chaînage au croisement de
chaque élément de contreventement avec le plancher, de section minimale 1,5cm²
et respectant la règle de 0,28L dans le cas de contreventement par voile, et de
0,50L, dans le cas de contreventement par portiques, L étant la largeur chaînée
exprimée en mètres.
110
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Vérification au flambement :
67 × ea
= max [50 ; ( ; 100)]
h
he
ea = max (2cm ; ) ea = 2cm
250
67 × 2
= max [50 ; min ( ; 100)]
100
= 50
12
= lf lf = 0,7 × lf = 0,7× 2,73 = 1,911 m
a
12
= 1,911
0,15
= 44,13 < = 50
Conclusion :
Le calcul se fera à la flexion composée sans majoration des sollicitations et de
l’excentricité.
Nz = 355,39 KN
Mx = 1400,217 KN.m
111
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
M 1400,217 hl
e0 = = = 3,94 m e0 = 394 cm > = 145,5 cm
N' 355,39 2
Donc l’effort normal de compression N’ se trouve à l’extérieur de la
section.
Donc on une section partiellement comprimé SPC
M1 1848008
µ= = = 0,0827
bc × b × d ² 18,48 ×15 ×(284)²
µ = 0,0827 < µ l = 0,392 (Acier FeE500)
s = 1
Situations accidentelles
b = 1,15
fe 500
S = = = 500 MPa
s 1
M1 1848008
A = = = 13,60 cm²/ml
2) × d à la500
×Retour × 0,957
flexion × 284 :
composée
N 355390
A = A1 = 13,60 = 6,49 cm²/ml > 0
100. c 100 × 500
A = 6,49 cm²/ml
d) Choix de ferraillage :
112
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Nz = 355,39 KN
My = 7,464 KN.m
M 7,464 hl
e0 = = = 0,021m e0 = 2,1 cm > = 1,25 cm
N' 355,39 12
(1) (2)
113
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion:
( ) = 335,301 KN.m > (2) = 28,787 KN.m SPC
M1 28787
µ= = = 0,0293
bc × b × d ² 18,48 ×315 ×(13)²
µ = 0,0293 < µ l = 0,392 (Acier FeE500) A' n'existe pas et 1000 s > 1000 l
fe 500
S = = = 500 MPa
s 1
= 1,25 × ( 1 1- ) = 0,0371
= 1 0,4 = 0,985
M1 1848008
A = = = 4,50 cm²/ml
× ×d 500 × 0,985 × 13
Retour aux sollicitations réelles (la flexion composée) :
N 355390
A2 = A = 4,50 = 2,61 < 0
100. c 100 × 500
A2 = 0
Armatures minimales :
AV2 = Max (A2 ; A )
A = [(L - 2a) × e)] × 0,10 = [(315 – 2 × 15) × 15)] × 0,10
A = 4,28 cm²
En zone courante :
min (1,5× e ; 30cm) min (1,5× 15 ; 30cm)
' = /2 = 10cm
114
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Sens y-y : T5.5 espacé de 15cm a chaque nappe pour les armatures
parallèle aux parements du voile.
Ferraillage horizontales :
A 0,62 cm²
Conclusion :
On adoptera pour le ferraillage des zones courantes, des panneaux TS5.5
(150 × 200) à haute adhérence de nuance FE500
115
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Les linteaux sont des éléments reliant deux trumeaux d’un voile, à leurs
extrémités par encastrement.
Dans le cas des murs à ouvertures, les rotations subies par les sections
horizontales se traduisent par de fortes courbures et, donc, par de fortes
exigences de ductilité de linteaux qui seront appelés à dissiper une partie
importantes de l’énergie par la formation des rotules plastiques entre les
trumeaux et les linteaux comme c’est indiqué sur le schéma à droite.
116
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
117
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Et donc : u < u
b= 2,57 MPa > 0,06 fC28 = 1,5 MPa b 0,06 fC28 (2ème cas)
h 2.d' 70 (2× 5)
tan ( ) = tan ( ) = tan ( ) = 0,48
l 125
sin ( ) = 0,433
1736
AD (Calculer) = = 4,01 cm²
2 × 500 × 0,433
AD = 4,24 cm²
f) Choix de ferraillage :
118
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
119
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Ferraillage chaînage au
vertical Ferraillage croisement du
(V13) Nombre de Longueur
(zone plancher
L = 3,90 m Trumeau (m)
(extrémité) courante)
TS5.5
Trumeau 2 1,20 6T16 4T8
(150× 200)
Trumeau TS5.5
2 4,19 6T12 4T8
extrême (150× 200)
Trumeau TS5.5
1 3,76 6T12 4T8
central 1 (150× 200)
Trumeau TS5.5
1 1,71 6T12+ 2T12 4T8
central 2 (150× 200)
Ferraillage chaînage au
Nombre vertical croisement du
(V5) Longueur Ferraillage
de Ferraillage chaînage
plancher au
L = 17,75 m (m) (zone courante)
(V3 - V6)
Trumeau
Nombre de Longueur
(extrémité)
vertical
Ferraillage croisement du
L = 17,75 m Trumeau (m) (zone courante) plancher
Trumeau (extrémité)
6T14 TS5.5 (150× 200) 4T8
2 4,19
extrême
Trumeau
Trumeau 6T14
6T12 TS5.5 (150× 200) 4T8
2 3,76
3,15
extrême
central 1
Trumeau
Trumeau 6T14+ 2T14 TS5.5 (150× 200) 4T8
1 1,71 6T12 TS5.5 (150× 200) 4T8
central 2
intermédiair 2 1,71
e
Poteau 4T8
1 0,41 6T20
allongé 1
Poteau 0,36 6T12 4T8
1
allongé 2
120
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Longueur
(Al ; Al ') (Choix) At (Choix) AC (Choix) AD (Choix)
(V2-V7) d’ouverture
(m)
Linteau (1) 4T10 8T8
1,25 4T12 Ø6 + Ø8
en x
Linteau (2) 4T12 Ø6 + Ø8 4T10 8T20
2,55
en x
Longueur
(Al ; Al ') (Choix) At (Choix) AC (Choix) AD (Choix)
(V13) d’ouverture
(m)
Linteau en x 1,50 4T16 Ø6 + Ø8 4T10 8T20
Longueur
(Al ; Al ') (Choix) At (Choix) AC (Choix) AD (Choix)
(V4) d’ouverture
(m)
Linteau (1) 4T10 8T16
1,20 4T12 Ø6 + Ø8
en x
Linteau (1’) 4T12 Ø6 + Ø8 4T10 8T20
1,20
en x
Linteau (2) 4T12 Ø6 + Ø8 4T10 8T20
1,50
en x
Longueur
(Al ; Al ') (Choix) At (Choix) AC (Choix) AD (Choix)
(V5) d’ouverture
(m)
Linteau (1) 4T10 8T14
1,20 4T12 Ø6 + Ø8
en x
Linteau (2) 4T12 Ø6 + Ø8 4T10 8T20
1,50
en x
Longueur
(Al ; Al ') (Choix) At (Choix) AC (Choix) AD (Choix)
(V3-V6) d’ouverture
(m)
Linteau (1) 4T10 8T14
0,94 4T12 Ø6 + Ø8
en x
Linteau (2) 4T12 Ø6 + Ø8 4T10 8T14
0,84
en x
Linteau 1,70 4T12 Ø6 + Ø8 4T10 8T20
121
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Chapitre VIII
Etude de l’infrastructure
122
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
VIII.1 Introduction :
L'instabilité des constructions lors d'un séisme majeur est souvent causée par les
sous dimensionnement des fondations. Celles-ci doivent transmettre au sol, les
charges verticales, les charges sismiques horizontales. Cela exige d'une part une
liaison efficace des fondations avec la superstructure, et d'autre part, un bon
ancrage au niveau du sol.
VIII.2 Définition:
Une fondation se définit comme un élément architectural qui assure la transmission et
la répartition des charges de cet ouvrage dans le sol (poids propre du bâtiment, forces
climatiques et surcharges liées à son utilisation).
Les fondations d’un bâtiment représentent un enjeu essentiel, car elles forment la partie
structurelle qui s’oppose au tassement et aux infiltrations. Selon la capacité portante,
les forces mises en jeu et les tassements admissibles, soit une fondation superficielle,
semi-profonde ou profonde, Le choix dépond de plusieurs paramètres dont :
La nature du sol (dur, ferme, meuble).
Le type de contreventement de la structure.
La profondeur du bon sol…...etc.
Les voiles périphériques constituent avec les poteaux périphériques une caisse rigide qui
résiste aux efforts Tranchants dus au séisme.
D'après RPA99/version 2003 le voile périphérique doit avoir les caractéristiques minimales
suivantes:
Epaisseur 15 cm.
Les armatures sont constituées de deux nappes.
Le pourcentage minimum des armatures est de 0.10 % dans les deux sens (horizontal et
vertical)
Un recouvrement de 40 pour les renforcements des angles.
123
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Le ferraillage sera fait pour une bande de section (1,00 x 0,2) m2.
= 201,63 MPa
= 0,6 fc28.
= 15 MPa.
x = (n × d) (n + )
x = (15 × 15 × 0,9 × 0,2) (15 × 15+ 201,63)
x = 0,0953
Z= d 3 = 0,9 × 0,2 = 0,1482
= × b× .Z
= × 1 × 0,0953 × 15 × 0,1482
=0,1059 MPa.
Mser < donc la section sans armatures comprimées.
As = = = = 0.41 ; As = 2,011 cm2
Conditions exigées par le RPA99/V2003 :
Le RPA99/2003 préconise un pourcentage minimum de 0,1% de la section
dans les deux sens et sera disposé en deux nappes.
= 0,10% × 100 × 20 = 2
= 0,10% × 100 × 20 = 2
124
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Conclusion :
125
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Situation accidentelle :
1
2
0.8
0.8
[RPA99(V2003)/10.1.4.1]
Fig. VIII.2 : Schéma du panneau
L’état limite de service: le plus défavorable
N N N
Voile
M M M
Radier
Réaction
du sol
126
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
1) Condition forfaitaire :
L L
h
8 5
Avec :
L : la plus grande portée du panneau.
L 9.81m= 1,09 h 1,76
2) Condition de rigidité :
L Le
2
Avec :
4 4×E×I
Le : longueur élastique donnée par : Le =
K×b
K : coefficient d’élasticité du sol ;
Pour un sol de densité moyenne, K=40MN/m3 (HENRY THONIER) ;
Conception et Calcul des structures de bâtiment.
3 × 40 2 × 8,78
1,57
3 × 10
127
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
7,87 é
: Contrainte tangentielle ;
: Contrainte tangentielle admissible ;
: Effort tranchant max.
Calcul qu :
La surface du radier est de : S = 477,3m²
Le poids de superstructure : G = 55038,5 KN
= 1,35 + 1,5 = 0.23
23
55038,5
= 1,35 + 1,5 × 5 = 163,17 ²
(Tx=195,80 KN ; Ty=243,74 KN)
fc 28
Nu 0 . 045 U c h .......... (1)
b
Avec :
Uc : périmètre du contour cisaillé sur le plan moyen du radier ;
h : épaisseur du radier ;
128
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
a=15cm
b=25cm
(1) 45h +3h2-5853,6 0
Ou : h=0,373m.
Remarque :
Le radier sera étudié comme un plancher renversé
comportant un système de poutres (nervures) avec une
hauteur égale à (L/10) et une dalle pleine d’épaisseur
égale à L/20.
129
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
c) Surcharges d’exploitation :
.
d) Combinaisons d’actions :
Etat limite ultime (E.L.U) :
1) Situations durable et transitoire : ( 1,35 + 1,5 ) + ( 1,35 + 1,5 )+
+
Avec :
: Le poids de remblai.
: Résultante de toutes les réactions verticales appliquées sur le radier qui
sont données par le logiciel ETABS sous la combinaison ELUR.
130
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
=78919.2 KN
= 78919.2 + 14169.97 + 27216 = 120305.17 .
57.3
55.03
Avec :
Mx et My : résultante de tous les moments par rapport au centre de
gravité du radier dans la direction considérée, c’est-à-dire :
)
)
, et sont donnés par le logiciel ETABS;
x, y : abscisses du point d’application de .
2) Situation accidentelle : [ )+ ( )]et [(0,8 ) + 0,8 []]+
= 83897.61 + 10231.11 + 27216 = 121344.72 .
104.43
49.46 .
= ±
=
Avec :
: Contraintes du sol sous la structure (sous le radier)
= ±
= 120305.17
= 2
Suivant l'article de RPA99/V2003 :
131
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= 2 = 4
Sens X-X :
120305.17
= ± 61647.37
3 1 2
2.51 bars
= 2.51 moy
4
= 2.51 Condition vérifiée
Condition vérifiée
Sens Y-Y :
= ± 74947.5
3 1 2
= 2.51 Condition vérifiée moy 2.51bars
4
= 2.51
Condition vérifiée
= ±
= 153159.98
Sens X-X :
153159.98
= ± 61647.37
3 1 2
= 3.20 Condition vérifiée moy 3.20bars
4
= 3.20
Condition vérifiée
Sens Y-Y :
153159.98
= ± 74947.5
3 1 2
= 3.20 Condition vérifiée moy 3.20bars
4
= 3.20 Condition vérifiée
Situation accidentelle :
Sens X-X :
121344.72
= ±
61647.37
= 2.53 3 1 2
Condition vérifiée moy 2.53bars
= 2.53 Condition vérifiée 4
132
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Sens Y-Y :
121344.72
= ±
74947.5
3 1 2
= 2.53 moy 2.53bars
Condition vérifiée 4
= 2.53 Condition vérifiée
4
Le panneau le plus sollicité : = 3.50
= 9.81
Lx 3.60 La dalle porte suivant les deux directions.
0.41m
Ly 8.78
Mx L2x Suivant la direction lx
x q
Suivant la direction ly
My y Mx
Etat limite ultime (E L U) :
= 251
Etat limite de service (E L S) :
= 320
Situation accidentelle :
= 253
133
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
M0X M0y
Sollicitation Lx (m) Ly(m) =Lx/Ly x y
(KN.M) (KN.M)
E.L.U 3,5 9.81 0,41 0,1088 0,2500 353.92 88.48
E.L.S 3,5 9.81 0,41 0,1110 0,2924 460.34 134.60
Tableau. VIII .3: Tableau récapitulatif des sollicitations maximales appuis et travées :
Sens
Moment SENS X-X SENS Y-Y
Combinaison E.L.U E.L.S E.L.U E.L.S
Ma [KN.m] 176.96 230.17 44.24 67.3
Mt [KN.m] 265.44 345.25 66.36 100.95
134
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Sections de calcul :
a) Sens xx :
b) Sens yy :
a) Sens x-x:
En travée :
Etat limite ultime (E.L.U) : Mu=265.44KN.m
265440
= = 0,085
14.2 × 100 × 47²
et 1000
0.011 0.96
265440
= = 13.52 ²
435 × 0,96 × 47
= 13.52 ²
135
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
2.1
400
= 9.6 = 15 = = =
34.97
Choix des armatures:
12T20/ml A = 37.69cm2/ml
(T20 e = 9 cm).
En appuis :
Etat limite ultime (E L U) :
= = ×( )
= 0,056
et 1000
= 0,056
136
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
= 0,98
176960
= = 8.83 ²
435 × 0,98 × 47
Choix des armatures:
8T12/ml A = 9.05cm2/ml
(T12 e =14cm).
Etat limite de service (E L S) :
b 0,6 f c 28 15MPa
Fissuration préjudiciable
2
s min f e ;150 240MPa
15 3
15 9.05
= = = 1.36
100
= = = 127.61
+ 1.36 +
(1.36) + 127.61 = 10.01
100 (10.01)
= + 15 ) = + 15 9.05 (47 10.01)
3 3
= 219174.74
230170
= = = 1.05
219174.74
= 1.05 10.01 = 10.51
)= )=
Conclusion :
= 15
Les armatures calculées à l’ELU ne convient pas et
= 240
Doivent être recalculé à l’ELS
Détermination des armatures à l’Etat limite de service :
= = )
137
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
b) Sens Y-Y :
En travée :
Etat limite ultime (E L U) :
= = ×( )
= 0,023
= 0,029
= 0,99
66360
= ²
+ ² +
)
= ) = )
100950
= =
×( )= ×( )=
Conclusion :
138
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
100950
= =
)
44240
=
²
et 1000
0,017 0,99
44240
= ²
+ ² +
)
= ) = )
67300
= =
139
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
×( )= ×( )=
Conclusion :
(T12 e = 20cm).
140
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
7T10 A = 5.49cm2/ml
(T10 e = 16cm)
Etat limite de service (E L S) : = 320 1 = 320
40
Fissuration préjudiciable
b 0,6 f c 28 15MPa
40000
= =
= 0,30
132266.34
= 0,30 9.47 = 2.86
= 15 ) = 15 0,30 (45 9.47) = 159.89
Conclusion :
= 15
Les armatures calculées en ELU sont maintenues
< = 240
Remarque :
Le ferraillage du radier est utilisé pour deux nappes, l’une supérieure et l’autre inférieure
VIII.8 Ferraillage des poutres :
Charge équivalente :
Pour faciliter le calcul des poutres, on remplace les charges triangulaires et trapézoïdales
par des charges équivalentes uniformes (par unité de longueur). Ces dernières sont
obtenues en égalisant les sollicitations maximales (M, T) provoquées par le chargement
réel et celle données par une charge désignée par (q équivalente)
Accidentelle :
141
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Poutres principales :
+ ( ) 2
2
8.78 + (8.78 3.6) 2
253
2 8.78
q1 = 402.26KN
Poutres secondaires :
2
2
3.6 2
253
2 3.6
q1 = 253KN
Etat limite ultime (E L U) :
Poutres principales :
q1 = 399.08KN
Poutres secondaires :
q1 = 251KN
Etat limite ultime (E L S) :
Poutres principales :
q1 = 508.79KN
Poutres secondaires :
q1 = 320KN
1/ Poutres principales :
Avec :
: Charges provenant du radier ;
: Charge équivalente ;
Mi : sollicitations réelle apportées par les voiles (voir annexe II).
2/ Poutres secondaires :
Remarque :
Les sollicitations sont calculées par le logiciel RDM6 suivant le chargement des poutres
mentionnées auparavant.
Les résultats des moments sont récapitulés dans le tableau suivant.
142
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Moment à l'ELUR
437.22 590.74 480.89 858.92
(KN.m)
Moment à l'ELS
763.80 848.15 316.08 1089.94
(KN.m)
Moment à
accidentelle (KN.m) 440.71 595.45 484.72 861.73
Remarque :
La hauteur des poutres dépasse 60cm donc on doit prévoir des armatures de peau 4T12
injectée au milieu.
Vérification de l'effort tranchant :
Poutre au sens principale:
1152000
= = = 0.55
150 140 100
( 0.15 /1.5; 4 ) = 2.5
= 0.55. Condition vérifiée
Les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne de la poutre.
Poutre aux sens secondaire:
1044000
= = = 0.50
150 140 100
( 0.15 /1.5; 4 ) = 2.5
= 0.50 Condition vérifiée
Les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne de la poutre.
Section des armatures transversales :
Après le calcul, on a trouvé :
At= 4 8 espacées de : 25 cm pour la zone courante.
15 cm pour la zone nodale.
Conclusion final
143
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
Ce projet de fin d’étude a représenté pour nous, notre toute première expérience d’étude
génie civil d’une structure en béton armé. Nous avons eu l’occasion durant notre stage
effectué sur le site de mettre en pratique nos connaissances théoriques et de les approfondir
mais le chemin est encore long pour prétendre être un « ingénieur». Il nous reste beaucoup
de chose à apprendre car le domaine du génie civil ne nous a pas encore livré tous ces secrets.
Le thème de notre projet a traité l’étude d’une structure en béton armé a voile porteur, réalisé
selon la technique « coffrage tunnel », nous avons pu grâce à cette étude, découvrir,
apprécier et déceler les avantages et les inconvénients de ce type de structure.
Après avoir achevé ce mémoire de fin d’étude, nous somme arriver aux conclusions
suivantes :
Les structures à voiles porteurs ne sont pas complétement in faible face aux séismes
comme nous avons pu le souligner dans les premiers chapitres de ce mémoire.
Cette vulnérabilité se présente sous la forme d’une flexibilité à la torsion lors d’un
séisme, comme l’a pu démontrer l’étude sismique. Ce qui consiste une faiblesse pour
l’ouvrage en question.
La source de cette flexibilité face à la torsion est à notre sens, due aux choix des
dispositions de voiles porteurs (disposé selon le sens xx) prise lors de la conception
de de cette ouvrage car on peut remarquer le déséquilibre des rigidités crée par ces
voiles sur le plan architectural entre sa partie inférieur et supérieur.
Par conséquence, on peut dire que certaines disposions architectural prise lors de la
conception d’un ouvrage à voile porteur peuvent pénaliser énormément ce genre de structure
en terme de résistance face aux séismes pourtant réputé pour être l’inverse.
144
Chapitre I Présentation de la technique coffrage tunnel
145