UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 13 G 27 A 01
Durée : 4 heures
OF F IC E D U BAC CAL AU R EAT S E R IE S : S2 - S2 A – C O E F . 6
Télé fax (221) 33 824 65 81 - Tél. : 33 824 95 92 - 33 824 65 81 Séries : S4-S5 – Coef. 5
er
Epreuve du 1 groupe
CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES
EXERCICE 1
Partie A
1.1. Noms des composés et leurs familles chimiques :
A : acide 3-méthylbutanoïque ; famille des acides carboxyliques.
B chlorure de 3-méthylbutanoyle ; famille des chlorures d’acyle.
D : anhydride propanoïque ; famille des anhydrides d’acide
E : butanamide ; famille des amides.
1.2. Ecrire l’équation-bilan d’une réaction :
a) B à partir de A : A + SOCl 2 B SO 2 HCl
P4O10
b) D à partir de l’acide propanoïque : 2 CH 3 CH 2 COOH D H 2O
chauffage
c) E à partir d’une réaction rapide et totale : CH 3 CH 2 CH 2 COCl NH 3 E HCl
Partie B
1.3. Un triglycéride est un triester du glycérol et d’acide gras.
1.4. Formule semi-développée du glycérol : CH 2OH CHOH CH 2OH
1.5.
O
1.5.1. Equation-bilan de la réaction entre le glycérol et l’acide palmitique :
CH2 O C C15H31
O
+ 3H2O
C1 5H3 1 COOH 3 CH2 OH CHOH CH2 OH CH O C C15H31
CH2 O C C15H31
Nom de la réaction : estérification directe. Elle n’est pas totale.
O
1.5.2.
1.5.2.1. Equation- bilan de la réaction de saponification :
O
CH2 O C C15H31
O
+
+ 3(Na +OH )
-
3 (C1 5H3 1 COO Na )
CH2 OH CHOH CH2 OH
CH O C C15H31
CH2 O C C15H31 Savon
O
1.5.2.2. Calcul de la masse de savon obtenue :
m palmitine m palmitine
m s ns (exp)M s or ns (exp) r.ns (theor) ns (theor) 3.n palmitine 3. ns (exp) r.3.
M palmitine M palmitine
3.0,47.mh u i l eMs .r
or m palmitine 0,47.mhuile ms . 3.0,47.1500.278.0,80
M pal mi ti ne A.N : ms 583,59 kg
806
1/6
EXERCICE 2
2.1. Les ions fer (III) jouent le rôle de catalyseur : ils accélèrent la réaction.
2.2. Retrouvons l’équation-bilan à partir des demi-équations redox :
MnO-4 8H 5e
Mn2 4H 2O O2 2H 2e
H 2O2
2(MnO-4 8H 5e Mn2 4 H 2O)
5( H 2O2 O2 2 H 2e )
2MnO4 5H 2O2 6H
-
2 Mn 5O2 8H 2O 2MnO-4 5H 2O2 6H 3O 2 Mn2 5O2 14H 2O
2
2.3.
2.3.1. Montrons que H 2O2
5CV
2V0
n MnO- nH 2O2 nH O 5 n MnO-4 nH O
H 2O2
5 5 CV 5CV
Equivalence : 4
nH 2O2 .n MnO- 2 2 . 2 2 .
2 5 2 4
V0 2 V0 V0 2 V0 2V0
2.3.2. Compléter le tableau et tracer de la courbe H 2O2 f (t )
t(s) 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900
V(mL) 12,12 9,92 8,12 6,65 5,44 4,46 3,65 2,99 2,45 2
H 2O2 en 10 3 mol.L1 45,4 37,2 30,4 24,9 20,4 16,7 13,7 11,2 9,2 7,5
2/6
2.4.
2.4.1. Détermination graphique des vitesses :
La vitesse de disparition de l’eau oxygénée à un instant donné correspond au coefficient directeur de la
tangente à la courbe H 2O2 = f(t) à cet instant. Graphiquement on obtient :
V (t0 ) 8,74.105 mol.L1.s 1 V (t2 ) 1,95.105 mol.L1.s 1
La vitesse diminue car la concentration du réactif diminue au cours du temps.
2.4.2. Allure de la courbe en l’absence d’ions fer(II) : la vitesse est plus faible (voir courbe).
EXERCICE 3
f F
3.1. Etude du mouvement de la bille dans l’air :
3.1.1. Représentation des forces : schéma ci-contre
3.1.2. Calcul des intensités des forces :
4 .r 3 3 4. .(1,5.10 )
3 3
P
P mg acVB g ac g 7,8.10 . .10 1,1.103 N
3 3
4 .r 3 4. .(1,5.10 3 )3
F 0VB g 0 g 1,3. .10 1,83.10 7 N
3 3
f 6 ( air) .rV 6. .1,85.105.1,5.103.5 2,61.106 N
d'où F P et f P on peut négliger les intensités de ces forces devant celle du poids.
3.1.3. Equations horaires x(t) et v(t) :
Vx a x t V0 x
T .C.I . P m a m g m a a g cste MRUV : 1 2
x a x t V 0x t x 0
2
Vx gt
Vx 10t
1 2 le mouvement est rectiligne de direction verticale et uniformément accéléré.
x axt x 5t
2
2
3.1.4. Montrons les informations données confirment l’approximation en 3.1.2 :
v 2 3,16 2
MRUV : 2a x ( x 0) V 0 a x
2
9,986 10m.s 2
2 x 2.0.5
ax g a g m a m g P m a F ext P Toutes les forces autres que le
poids ont été négligées.
3.2. Etude du mouvement dans l’huile
dV 1
3.2.1. Montrons que l’équation différentielle peut se mettre sous la forme : V C
dt
dV
T .C.I : P F f m. a Projetons suivant l’axe ox : P F f m. a x mg hVB g 6 .r.V m
dt
3/6
4 .r 3
( ac h ) .g
dV dV 6 .r 3
acVB .g hVB g 6 .r.V acVB .V
dt dt 4 .r 3 4 .r 3
ac ac
3 3
dV 9η ρ
V (1 h ) g
dt 2 ac r 2
ac
3.2.2. L’expression des constantes C et τ :
dV 1
V C et dV 9η ρ
V (1 h ) g
dt dt 2 ac r 2
ac
ρh 2 acr 2
Par identification C (1 )g et AN : C 8,4m.s 2
ac 9
3.2.3. a) Nature du mouvement si a=0 : le mouvement sera rectiligne uniforme car la vitesse est maintenant
constante et que la trajectoire est rectiligne.
dV 1 dV 1
V C si a 0 0 V C Vlim C.
dt dt
V 4,2.10 2
b) Déduction de τ : lim A.N 0,5.10-2 s = 0,510-2 s
C 8,4
3.2.4. Détermination de la valeur de la viscosité :
2ρ ac r 2 2ρ ac r 2 2.7,8.103.(1,5.10 3 ) 2
A.N : 7,8.10 1 7,8.10 1 S.I
9 9 9.0,5.10 2
EXERCICE 4
4.1. Etude de la charge du condensateur :
4.1.1. Expression de q en fonction du temps t :
dq
i
dt
dq idt ; dq idt or i I cste q I .t cste à t 0 q 0 cste 0
on tire q I .t
4.1.2. Déduction par exploitation graphique :
a) La capacité C du condensateur : Le graphe implique q =2,25.10-4.UAB et la théorie: q = C. UAB donc
C=225.10-6F.
b) Date à laquelle UAB=1,8 V :
q 400.10 6
si U AB 1,80V q 400.10 6 C or q I .t t A.N : t 23,5s. t 23,5s.
I 17.10 6
4.2. Etude de la décharge du condensateur :
4.2.1. Equation différentielle
u R u AB 0 Ri u AB 0
UAB UR R
4/6
dq du du
i or q Cu i C. AB
RC. u 0 AB AB
AB
dt dt dt
1 du
Cette équation est de la forme u 0 avec 1
AB
dt RC AB
1
4.2.2. La constante RC est appelée constante de temps. Elle caractérise la durée de la décharge du
condensateur. uAB(V)
4.2.3.
4.2.3.1. La valeur de α : 3,85V
u .e
AB
t
à t 0 u 3,85V 3,85 .e
AB
0
3,85V
Ebauche de la courbe uAB= f(t) : ci-contre
4.2.3.2. Expression et calcul de l’énergie :
1 1
E0 CU 02 E0 .225.10 6.3,852 1,67.10 3 J t
2 2
E 1,67.10 3
4.2.3.3. Puissance moyenne : Pm 0 A.N : Pm 16,7 W Pm 16,7W
t 0,1.10 3
EXERCICE 5
5.1. Explication de la formation des franges brillantes et des franges sombres :
Les radiations lumineuses issues de F1 et F2 se superposent en tout point de la zone commune des faisceaux
venant de ces sources.
Si les deux radiations issues de F1 et F2 arrivent en phase en un point de l’écran, on obtient une interférence
constructive et la frange sera brillante. Par contre si les deux radiations issues de F1 et F2 arrivent en opposition
de phase en un point de l’écran, on obtient une interférence destructive et la frange sera obscure.
ax
5.2. On a
D
5.2.1. Condition vérifiée par pour une frange brillante : il doit être un nombre entier de longueur d’onde k
D
5.2.2. Monter que i
a
Raisonnons avec deux franges brillantes consécutives (ordre k et k+1) :
KD ( K 1)D ( K 1)D KD D
xk et xk 1 or i xk 1 xk i i
a a a a a
5.3.
5.3.1. Relation entre ∆x, D, a et λ1 :
1 D 1 D 1 D 1 D 633.10 9.3
X 4i or i X 4. X 4. a 4. a 4. 3
303,84.10 6 m
a a a X 25.10
a = 304 m
5.3.2. Relation entre λ1 , λd , ∆x, ∆x’ :
5/6
1 D d D d X ' X ' 27'
X 5. et X ' 5. d .1 A.N : d .633 683,64 nm
a a 1 X X 25
5.4. Les deux radiations sont utilisées pour éclairer une cellule photo émissive :
C 3.108
5.4.1. 0 0 666.10 9 m 667 nm il y a effet photoélectrique si 0
0 4,5.1014
1 0 il y aura effet photoélectrique avec la radiation de longueur d’onde 1
d 0 il y aura pas effet photoélectrique avec la radiation de longueur d’onde d
hC 6,62.10 34.3.108
EC max E photon W0 h 0 6,62.10 34.4,5.1014 1,58.10 18 J 9,875 eV
1 633.10 9
EC max 1,58.10 18 J 9,875 eV
5.4.2. Cette expérience met en évidence le caractère corpusculaire de la lumière.
Une application de cet aspect : Production de courant électrique à partir du rayonnement solaire ( énergie
solaire).
6/6