Memoire OUKKAL S GF

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République algérienne démocratique et populaire

Université Akli Mohand Oulhadj


BOUIRA

Institut de Technologies
Rapport de soutenance
En vue de l’obtention du diplôme
de Licence professionnalisant en :

Génie de la Formulation
THÈME :
Etude géochimie des Extraits de la
matière organique du
Bassin d’Oued Mya

Réalisé par Encadré par


• BELKACEMI Samir
• OUKKAL Sara

Année : 2017 / 2018


Dédicaces

Je remercie Dieu tout puissant clément et


miséricordieux de m'avoir soigné et aidé.
Je dédie ce modeste travail
A la mémoire de mon père ALI, mon plus fort
repère, un être unique et magnifique, mon meilleur.
A ma très chère mère NAJDIA à qui je dois tout ce
que j'ai été et tout ce que je suis devenue, merci du
fond du cœur, pour
son dévouement, sa disponibilité, et son action tout au
long de mes études.
A mon mari FARID qui était toujours présent pour
moi.
A ma belle mère AZIZA et mon beau père
AHMADE.
A mes sœurs ROKAYA et MAROIA.
A mes frères HASSAN,HOSSIN, SLIMAN, YOSSAFET et
MOHEMEDE.
A mes beaux frères MORAD, FOUZI et SAMIR
Ames belles sœurs SAMIA et LILA
A toute la famille OUKKAL et SAHNOUN
A mes chères amies
A toutes personnes qui m'ont aidé de près ou de loin.
A toute personne qui mérite l'appréciation et le respect
de ma part Merci à vous.
A tout veuillez accepter cette dédicace de ma part.
SARA
Remerciements

Je tiens tout d'abord à remercier le bon Dieu qui ma a


donné la santé et le courage d'accomplir ce travail.
Je ne peux pas oublier de présenter ma gratitude à mes
parents et mon mari pour leur patience et les efforts
inlassables qu'ils ne cessent de déployer pour moi.
Mes vif remerciement vont tous d’abord à mon
encadreur Mr YAHIAT ABDELGHANI pour son aide et
ses conseils durant mon stage pratique.
Je tiens à remercier de façon précise mon promoteur
BELKACEM SAMIR pour l’intérêt qu’il à porter à mon
travail.
Je remercie l’ensemble des enseignants et des
enseignantes de L’institut de technologie.
Je remercie aussi toute l’équipe du groupe
«SONATRACH» qui m on orienté et encouragé durant
mon stage pratique
Je remercie également les membres de jury qui nous font
honneur en acceptant d'examiner et de juger notre
travail.
Enfin, que tous ceux qui ont contribués de près ou de loin
à l'aboutissement de ce travail trouvent ici l'expression
de ma sincère gratitude et mes remerciements les plus
sincères.

SARA
Sommaire
Introduction …………………………………………………………………………………………………… 1

Chapitre I : Présentation de l’entreprise

I-1Historique de la SONATRACH ………………………………………………………….. … . 3


I.2 Présentation de la Division Technologique et Développement (DTD ex- CRD)… ……….. 3
I.2.1 Historique du CRD ………………………………………………………………………… ..3
I.2.2 Mission de CRD…………………………………………………………………………….. .4
I.2.3 Organigramme de DTD ……………………………………………………………………. .5
I.3 Direction Géologie…… …………………………………… ………………………………. .6
I.3.1 Département Géochimie ………………………………………………………………….. 6
I.3.2 Service géochimie organique………………………………………………………… 6

Chapitre II : Génialités sur géochimie

II.1 La géochimie………………………………………………………………………………… 7
II.1.1L a géochimie organique ………………………………………………………………… . .7
I.1.2 But de la géochimie organique …………………………………………………….............. . 7
I.2 Le pétrole …………………………………………………………………………………… 7
I.2.1-Origine et formation de la matière organique…………………………………………… .. 8
I.2.2 Le système pétrolier …………………………………………………………………… …. 8
I.2.3 Evolution de la matière organique en pétrole et gaz……………………………………….. 9
I.2.4 Caractérisation et classification des kérogènes…... …………………………………….. 10
I.2.5 Les composés pétroliers …………………………………………………………………… 11
I.2.6 Le bassin d’Oued Mya ……………………………………… …………………… …....... .13

Chapitre III : Méthodes d’analyses

III.2 Analyse des échantillons des roches mères………………………………………………… 15


III.2.1 Préparation des échantillons………………………………………………………………. 15
III.2.2 Dosage du carbone ……………………………………………………………………… ..16
III.2.2.a Mode d’opératoire ………………………………………………………………… .... …16
III.2.3 Pyrolyse « ROK-EVAL »…………………………………………………………… .. ….17
III.2.3.a. Les paramètres mesurés de pyrolyse ……………………………………………………18
III.2.3.b Les paramètres calculés …………………………………………………………….... …19
III.3. Analyse extraits de matière organique et des huiles …………………………………… ….20

II.3.1 Extraction de la matière organique soluble des roches mères…………………………… .. .20


III.3.1.a Mode d’opératoire .............................................................................................................21
III.3.2 La méthode chromatographique…………………………………………………... ………21
III.3.2.A. Chromatographie sur couche mince ………………………………… ..…… ……. 21
III.3.2.b. La chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire (CPGC)………………. .. 23
III.3.2.C. La chromatographie en phase capillaire combinée à la spectrométrie
de masse (GC/MS)……………………………………………………………………………… .24

Chapitre IV : Les résultats

IV.1. Méthodologie ………………………………………………………………….....................25


IV.2 Interprétation des résultats des analyses géochimiques de la matière organique ………… 25
VI.3 Extraction de la matière organique ……………………………………………………….28

IV.4.A Méthodes de la chromatographie ……………………………………………………… 29

B.4.B Analyse des échantillons par CPGC………………………………………………………..29


Liste des abréviations

CM Carbone minéral
COT Carbone organique total
CPGC Chromatographie phase gazeuse capillaire

CCM Chromatographie sur couche mince


FID Détecteur à ionisation de flamme
GC/MS Chromatographie phase gazeuse capillaire couplée a spectromètre de masse
PP Potentiel pétrolier
H/C Le rapport hydrogène/carbone
HI L’ndice d’hydrogène
IO L’indice d’oxygène
IP L’indice de production
MO Matière organique
MOE Matière organique extraite
O/C Le rapport oxygène/carbone
Ph Phytane
PP Potentiel pétrolier
DCM Dichlorométhane
Liste des tableaux
Chapitre III :

Tableau III.1 : la qualité des roches en fonction du pourcentage du COT……………........... .17

Tableau III.2 : Classification des roches mères en fonction du potentiel S2 ……… . ……. .19

Tableau III.3 : L’ensemble des paramètres obtenu grâce à la pyrolyse et leur interprétation. 20

Tableau III.4 : La variation du milieu de dépôt selon les rapports Pr/Ph…………………… 24

Chapitre IV :

Tableau IV.1 : Résultats des analyses La pyrolyse Rock Eval et dosage COT des puits
(X1, X2, X3, X4 et X5)……………………………………………………………………… 26
Tableau IV.2 : Interprétation de résultats de T max………………………………………… 27
Tableau IV.3 : Interprétation de résultats d’IH et d’IO ………………………………………. 27
Tableau IV.5: Pourcentage de la matière organique ………………………......................... 28
Tableau IV.6 : Résultats des CCM………………………………………………………….. 28
Tableau IV .7 : Résultats de l’analyse de la fraction saturée par CPGC…………………….. 30
Liste des figures
Chapitre I :
Figure I.1 : Siege de sonatrach à Alger ………………………………………………… .3
Figure I.2 : Centre de recherche et de développement de Sonatrach-Boumerdes- …… .4
Figure I.3: Organigramme de DTD……………………………………………………...….5

Figure I.4 : Débouchés de la géochimie organique……………………………………… ..6

Chapitre II :
Figure II.1: Les principaux types de piège à pétrole…………………………………… ..8
Figure II.2 : Transformation de la matière organique………………………………… 10
Figure II.3 : Diagramme de Van Krevelen……………………………………………… 11
Figure II.4 : Chaines linéaires n-alcanes………………………………………………… 11
Figure II.5 : Chaine ramifiées : iso-alcanes…………………………………………… 12
Figure II.6: Cycles / cyclo-alcanes……………………………………………………….12
Figure II .7 : Les hydrocarbures aromatiques…………………………………………… 13
Figure II.8 : Les asphaltènes………………………………………………………………13
Figure II 9: Cadre géologique du bassin d’Oued Mya
(Sonatrach)………………………………………………….……………………………. 14

Chapitre III :

Figure III.1 : Lavage à l’eau & DCM………………………………………………..... 15


Figure III.2 : Un échantillon concassé et broyé……………………………………… 16
Figure III.3 : L’échantillon préparé…………………………………………………… 16
Figure III.4 : Doseur de carbone (ELTRA CS 2000)…………………………………… 17
Figure III.5 : Pyrolyse Rock- Eval 6 …………………………………………………… 18
Figure III.6 : Les trois pics de pyrolyse…………………………………………………..18
Figure III.7 : Extraction par soxhlet…………………………………………………… 20
Figure III.9: La chromatographie des et les cuvettes de TLC………………………….. 22
Figure III.10 : Chromatographie sur couche mince (IatroscanMK6)………………… 22
Figure III.10 : Chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire (Perkin
ElmerClarus500)………………………………………………………………………… 23
Figure III.11 : Schéma d’une CPGC…………………………………………………… 24
Figure III.12 : Chromatographie en phase gazeuse couplée à Le spectromètre de masse
GC/MS……………………………………………………………………………………..25

Chapitre IV :
Figure IV.1 : Chromatogramme des fractions ………………………………… ……. 28
Figure IV .2: Chromatogramme de X2 (2781, 75m)…………………………………… 29
Figure IV. 3 : Chromatogramme de X3 (2783.66m)....................................................... 29
Figure IV.4 : Chromatogramme de X4 (2787.64m)……………………………………. 30
Figure IV .5 : Chromatogramme de X4 (2787.64m)…………………………………… 30
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Résumé
Ce travail a pour objectif de faire une étude géochimique sur les huiles et les extraits du
bassin d'Oued Mya, afin de déterminer le type de la matière organique et le milieu
d’évolution, Pour cela nous avons utilisé les extraits les échantillons « X1, X2, X3, X4,
X5» da tenus à partir des carottes. L’analyse par le dosage de COT, la pyrolyse, CCM et
CPGC nous a parmi de trouver des corrélations entre ces échantillons, et déterminer le
type de la matière organique ainsi que le milieu d’évolution, et enfin le degré d’évolution
de nos échantillons.
INTRODUCTION
Introduction Générale

Introduction

Le pétrole brut et le gaz naturel sont les formes les plus courantes des mélanges
d’hydrocarbures que l’on extrait du sous-sol. Ils représentent actuellement la principale
source d’énergie dans la plupart des pays du monde et notamment une source nécessaire à
l’industrialisation de l’Algérie. Grâce à leurs rôles vitaux dans les nations modernes, les
réseaux de distributions où ils circulent dans le monde, sont véritablement devenus les veines
dans lesquels circules le sang noir de la terre. De là, il devient impératif de mieux
comprendre les mécanismes de la genèse, migration et les Biomarqueurs du pétrole [1].

La matière organique sédimentaire est l’objet de recherche depuis de nombreuses années.


Elle est à l’origine de nos ressources énergétique et elle constitue également un
enregistrement de la vie passée. De plus comme tous les constituants d’un sédiment, elle
témoigne de son origine, de sa composition, du degré de dégradation ou de transformation et
de son milieu de dépôt. La connaissance de tous ces processus se situe à l’interface entre la
chimie et la géologie. La discipline en question est désignée par la géochimie de la matière
organique appliqué à l’exploration pétrolière. Cette dernière consiste à l’étude de la
composition de la matière organique, et de sa variation depuis son incorporation dans le
sédiment, jusqu’à sa transformation, sa maturation, son accumulation, et sa migration sous
forme de pétrole ou de gaz vers les roches réservoirs. De plus, la géochimie organique
propose des outils efficaces pour reconnaitre, et évaluer les roches mères de pétrole, pour
corréler les huiles brutes avec les roches mères dont elles sont issues [1].

Le présent travail fait l’objet d’une caractérisation géochimique des roches mères
appartenant au bassin d’OUED MYA, La présente étude fait partie d’une synthèse en cours
de réalisation au département de géochimie du Centre de division de technologie et de
Développement SONATRACH BOUMERDES.

Pour cette étude, on a choisis cinq échantillons de différentes cotes, ces échantillons ont
subis un dosage au carbone et une pyrolyse, à partir des résultats de ces analyses on a
sélectionné quatre extraits de matières organiques avec un solvant organique. Ces
échantillons ont été analysés par les différentes techniques d’analyse à savoir la
chromatographie sur couche mince (CCM) et la chromatographie en phase gazeuse
capillaire(CPGC)

Ce mémoire est composé de deux parties :

Une partie théorique qui comporte une étude bibliographique porté sur les notions
fondamentales de la géochimie organique.

Une partie pratique est consacrée à des différentes techniques et des méthodes
d’analyses utilisées dans les études géochimiques et aussi des présentations et des
interprétations des résultats obtenus dans cette étude.

1
Introduction Générale

Par ce travail, faisant l’objet de mon rapport de fin d’études, nous essayerons de contribuer à
Déterminer pour les extraits de matière organique :

Le type de la matière organique


Le milieu de dépôt
Le degré de maturation

2
Présentation de l’entreprise
Chapitre I Présentation de l’entreprise

I.1 Présentation de l’entreprise


La SONATRACH a été crée en 1963, elle avait comme mission le transport et la
commercialisation des hydrocarbures par voies terrestres et maritimes.
Après le décret N° 66 269 du septembre 1966, la SONATRACH devient la société nationale
touchant plusieurs domaines tels que, la recherche, la production, le transport, le raffinage, la
transformation, et la commercialisation des hydrocarbures, liquides et gazeux. A ce moment là
elle employé 100 000 agents.
Dans le cadre de la restriction, des entreprises, décidés en 1982, la SONATRACH a fait l’objet
d’un découpage qui a donné naissance à d’autres entreprises telles que : l’ENTP, ASMDAL,
l’ENGCB, l’ENEP,…etc.

Figure I.1 : Siege de sonatrach à Alger

I.2 Présentation de la Division Technologique et Développement (DTD ex-


CRD):
La recherche a toujours été le pivot central de l'industrie pétrolière ; extraire le pétrole brut ou le
gaz naturel présente de sérieuses difficultés technologiques, et une fois récupéré cette ressource à
l'état brut, doit être traitée avec précautions.
Pour renforcer sa position et se développer, le Groupe SONATRACH possède ses propres
laboratoires d’analyses. SONATRACH s’est ainsi doté de moyens humains et technologiques, à
travers sa Division Laboratoires qui a été créer en 1973, son siège est sis à l’avenue du 1er
novembre à BOUMERDES 35000-ALGERIE.
I.2.1 Historique du CRD :
Depuis sa création en 1973, la direction du laboratoire des hydrocarbures a vécu plusieurs phases :

3
Chapitre I Présentation de l’entreprise

-Elle a d’abord bénéficié du patrimoine humain et matériel des laboratoires de la division


hydrocarbures installée à Hydra et assurant un soutien scientifique dans le domaine de la
recherche et de l’exploitation.
-En 1975, le laboratoire central des hydrocarbures a été transféré à BOUMERDES, et ses efforts
ont portés sur l’installation et la mise en service des équipements, ce qui permet à la plupart des
laboratoires d’être opérationnels en 1976-1977.

Figure I. 2 : Centre de recherche et de développement de Sonatrach -Boumerdes-

-Parallèlement, la DLCH hérité en 1976 de l’activité de surveillance géologique des forages


auparavant assuré par ALCOR filiale SH, cependant le démarrage du laboratoire s’est effectué
avec beaucoup de difficultés dues à diverses raisons techniques. Ainsi que l’insuffisance de
l’encadrement scientifique et technique en nombre et qualité, du fait que les jeunes algériens
rentrés de formation n’avaient ni l’expérience, ni parfois la spécialité demandée pour assurer une
relève scientifique valable. Ce n’est qu’à partir de 1982 qu’un effort considérable a été investi :
Sur le plan matériel : par l’acquisition d’équipement moderne et performant.
Sur le plan humain : par la formation de poste de graduation.
-C’est ainsi que le laboratoire central est devenu depuis juillet 1987 Centre de Recherche et
Développement (CRD), et devenu depuis décembre 2013 Division Technologique et
Développement (DTD).

I.2.2 Mission de CRD:


La recherche scientifique et technique dans le cadre du développement des activités de
l’amont pétrolier.
La traduction des préoccupations de la Société concernant l’amont pétrolier, en cas de
recherche susceptibles d’être érigée en projets ou programmes.
L’initiation, le développement et la conduite des problèmes à caractère scientifique et
technique, rencontrés par les structures opérationnelles de l’amont de pétroler.

4
Chapitre I Présentation de l’entreprise

La réalisation des études, synthèses, prestation d’analyse d’expérimentation se rapportant


notamment aux besoins d’exploitation, de production de transport et de valorisation des
hydrocarbures.
L’introduction et le développement de nouvelles techniques, méthodes d’analyse et
d’interprétation.
Le soutien et l’assistance aux structures opérationnelles de SONATRACH et ses filiales,
par la prise en charge de la résolution des problèmes rencontrés, à caractères scientifique
technique
La participation de l’optimisation des schémas de développement des gisements
d’hydrocarbures et à l’amélioration de leur récupération
La promotion de l’expertise, dans le domaine de l’amont pétrolier.
La gestion de la Carothèque centrale ainsi que le suivi et la mise à jour du fichier national
des carottes de forages pétroliers du domaine minier.

I.2.3 Organigramme de DTD :


La division laboratoires est schématisée par l’organigramme suivant :

Figure I.3: organigramme de DTD

5
Chapitre I Présentation de l’entreprise

I.3 Direction Géologie :


La direction géologie est chargée de réaliser tous les travaux de géologie de laboratoire
nécessaires à l’étude d’un puit, d’un bassin ou d’une région, d’interpréter et de synthétiser les
résultats obtenus dans le but de détecter les zones contenant des Hydrocarbures.

I.3.1 Département Géochimie :


« La géochimie est l’étude des éléments chimique constitutifs de l’écorce terrestre ». L’outil
de géochimie est aujourd’hui incontournable pour la recherche pétrolière (Exploration et
production).
Par la mise en place d’un arsenal analytique basé sur des concepts physico-chimiques, la
géochimie permet d’estimer l’intérêt pétrolier de bassins ou de zones de même qu’elle donne la
possibilité de concevoir une politique de développement de gisement d’hydrocarbures.
L’activité s’articule entre deux axes principaux :
La recherche et l’étude de la matière organique (source d’hydrocarbure).
L’investigation de son support inorganique (minérale).

I.3.2 Service géochimie organique


Les déterminations du carbone organique par pyrolyse (méthodologie Rock-Eval) et les analyses
chromatographiques en phase gazeuse, sont effectuées pour l’étude géochimique de la matière
organique dispersée dans les sédiments (Kérogène) et des hydrocarbures extraits des roches.
Tous les appareils de laboratoire de géochimie sont entièrement automatisés ou reliés à un
ordinateur pour le traitement informatique des données.

Dosage de carbone
organique COT
Analyse des
roche
La pyrolyse
(ROCK-EVAL)
Géochimique
organique
Extraction
Analyse des
extraits de
roche d'huile
Chromatographique

Figure I.4 : Débouchés de la géochimie organique

6
GENERALITES SUR GIOCHIMIE
Chapitre II Généralités sur géochimie

Généralités sur géochimie

II.1-La géochimie :
La géochimie est une science qui applique les principes de la chimie et explique les processus
géologiques, passés et présents, qui affectent les enveloppes terrestres internes (noyau, manteau,
grottes) et externes (océans, atmosphères, biosphères)
Le Glossary of Geology and Related science (1960), définit la géochimie comme la science qui
traite de l’abondance absolue et relative des éléments et des isotopes sur la Terre entière, qui traite
également de leurs distributions et de leurs migrations, en vue d’aboutir à des lois générales du
comportement de la matière à l’échelle planétaire. [2]

II.1.1-La géochimie organique :


C’est la discipline qui étudie les substances organique dans les roches et tente de comprendre leur
composition, leur origine, Leurs mécanismes de formation, leur mode de dépôt et de distribution
ainsi que leur relation avec le monde minéral, (Durand, 2003).
La géochimie organique revêt une importance capitale dans la compréhension du processus de
formation des hydrocarbures. Elle cible la roche susceptible de contenir des hydrocarbures,
connue communément par la roche mère, pour les caractériser mieux notamment : l’origine, la
maturité, le type et enfin, les potentialités. [3]

II.1.2-But de la géochimie organique :


Les buts principaux de la géochimie du pétrole sont de déterminer dans un bassin sédimentaire, les
zones ou les hydrocarbures qui ont pu se former et de détecter les voies de migration des fluides.
La caractérisation des différentes huiles est aussi un des objets de ses études.[4]

II.2- Le pétrole :
Le pétrole brut est un fluide constitué principalement d’hydrocarbures, il contient également des
composés organique soufrés, oxygénés et azotés. On le rencontre dans les bassins sédimentaires,
ou il occupe les vides de roches poreuses appelées réservoirs. Les gisements de pétrole
correspondent à une accumulation dans une zone ou le réservoir présente des caractéristiques
favorables et constitue un piège : la fuite du pétrole mois dense que l’eau est rendue impossible
vers le haut par la présence d’une couverture imperméable (argiles, sel) et latéralement par une
géométrie favorable (dôme anticlinal, biseau de sables dans des argiles)
Le pétrole a pour origine la substance des êtres animaux ou végétaux, vivant à la surface du globe
et particulièrement en milieu aquatique ainsi produite, se déposant au fond des mers et des lacs et
incorporée aux sédiments. À mesure que ceux-ci sont enfouis, les constituants organiques se
transforment, principalement sous l’action de la température, en hydrocarbures dont une partie
vient progressivement se concentrer dans les pièges des réservoirs poreux. [5]

7
Chapitre II Généralités sur géochimie

II.2.1-Origine et formation de la matière organique :


Après la mort des organismes vivants, la majeure partie de leurs débris est réutilisée dans le cycle
biologique du carbone organique, sauf une fraction très faible (environ 1%) qui s’accumule dans
les sédiments. La dégradation de ces matières passe par plusieurs étapes d’évolution qui s’étendent
sur des temps géologique variables. Les principaux organismes vivants qui sont à l’origine de la
matière organique sont le phytoplancton, le zooplancton, les végétaux et les bactéries. Ces
organismes sont constitués de lipides, de protéines et d’hydrates de carbone. La lignine fait partie
également des constituants majeurs des végétaux supérieurs. Parmi ces constituants, ce sont les
lipides et la lignine qui échappent le plus facilement au cycle biologique du carbone. [2]

II.2.2 Le système pétrolier :


II.2.2.a Roches mères :
Les roches mères sont des sédiments renfermant de la matière organique ayant généré ou étant en
mesure de générer des quantités commerciales d’hydrocarbures, simultanément, sous l’effet de la
pression, les hydrocarbures formés sont progressivement expulsés, et on appelle ça la migration
primaire.[5]
II.2.2.b Roches réservoirs :
Les roche réservoirs sont des roche sédimentaires, c’est-à-dire formées à partir des sédiments
constitués en surface par des débris (minéraux, animaux au végétaux) au des précipitations
chimiques, elles sont stratifiées en lits successifs. [5]
L’existence de réservoirs imprégnés d’hydrocarbures est signe d’un piège capable d’arrêtera la
migration des hydrocarbures, il s’agit donc d’une zone limitée par une barrière située en amont du
flux. Il existe trois types des pièges :
Pièges structuraux : dus à une déformation de la roche, anticlinaux simple ou failles.
Pièges stratigraphique : les pièges est dû à des variations de faciès, la roche devenant
latéralement imperméable.
Pièges mixtes : anticlinaux érodés, pièges associés aux dômes de sel. [5]

Figure II.1: Les principaux types de piège à pétrole

8
Chapitre II Généralités sur géochimie

II.2.2.c Roche couverture :


L’étanchéité du réservoir vers le haut est assurée par la présence d’une couche de roche
imperméable appelée couverture (argile, sel anhydrite le plus souvent). [5]

II.2.2.d Les gisements :


Un gisement pétrolier est constitué d’un ou plusieurs réservoirs rocheux souterrains contenant des
hydrocarbures liquides et/ou gazeux. La roche réservoir est poreuse et perméable, la structure est
limitée par des barrières imperméables qui piègent les hydrocarbures. [5]

II.2.3 Evolution de la matière organique en pétrole et gaz :


La matière organique préservée subit un long processus de dégradation biochimique, thermique et
thermodynamique pour évoluer en kérogène. Ce processus est dû essentiellement à l’augmentation
de la température et de la pression, provoquée par l’enfouissement des sédiments. [6]
L’évolution de la matière organique comprend trois étapes il s’agit de :

I.2.3.a La diagenèse (immature) : C’est la première phase où l’action biochimique est


dominante. Durant cette phase, la matière organique perd ses fonctions oxygènes et azotée
pour produire le kérogène, et le gaz biogénique. Cette phase intervient à faibles
profondeurs et à des températures ne dépassant pas les 60°C. [7]

I.2.3.b La catagenèse (zone de formation de d’huile) : Se produisant à des plus grandes


profondeurs, l’action biochimique s’arrête avec l’augmentation de la température (60°C
à120°C) et de la pression. Ces conditions causent un craquage thermique du kérogène qui
commence alors à sa transformation en huile. Durant les phases avancées de la catagenèse,
le kérogène se transforme en gaz humide par condensation. [7]

I.2.3.c La métagenèse (zone de formation de gaze) : C’est la phase ultime de


transformation de la matière organique sédimentaire. Il s’agit du craquage thermique du
kérogène à haute température. Les résidus solides commencent à prendre une structure
graphique. La métagenèse a lieu à des températures supérieur à 150°C. Néanmoins le
méthane contenu dans les réservoirs pétroliers ne vient pas uniquement du craquage du
kérogène. L’huile en place peut générer du gaz par craquage secondaire si elle est portée à
une température suffisante [8].

9
Chapitre II Généralités sur géochimie

La diagenèse

Figure II.2 : transformation de la matière organique

II.2.4 Caractérisation et classification des kérogènes :

Plusieurs techniques physico-chimiques sont utilisées pour caractériser les kérogènes. L’analyse
élémentaire étant la plus simple, elle est utilisée pour déterminer les teneurs en carbone,
hydrogène, azote et soufre du kérogène. C’est l’outil qui permet d’établir le diagramme de Van
Krevelen qui représente l’origine et l’évolution des kérogènes issus de différentes matières
organique. Nous distinguons on trois principaux types de kérogène selon son origine. [8]

II.2.4.a kérogène Type I:


Ces kérogènes dérivent d’algues et bactéries et sont d’origine lacustre. Ils sont caractérisés par un
rapport H/C élevé (∼1 ,5) et un rapport O/C faible (∼0,1). Ils contiennent principalement des
chaine hydrocarbonées et peu de structures cycliques et aromatiques [8]

II.2.4.b kérogènes Type II :


L’origine de ces kérogènes est la biomasse planctonique marine. Le rapport H/C est d l’ordre de
1, 3et le rapport O/C (∼0,15). Les chaines alkyles linéaire sont mois longues et la présence de
structure cyclique et aromatique est plus importante que dans le type I. [8]

II.2.4.c kérogène Type III :


Ces kérogènes ont une origine végétale terrestre. Les rapports H/C et O/C sont de l’ordre de (0,1-
0,9) et (0 ,3-0,4) respectivement. Ils contiennent des structures aromatique et donnent du gaz à
grande profondeurs.[8]

10
Chapitre II Généralités sur géochimie

Type I

Type II

Type III

Figure II.3 : diagramme de Van Krevelen

II.2.5 Les composés pétroliers :


Les pétroles bruts sont constitués de différentes familles des composés dont la composition
chimique varie énormément selon leur origine géographique et géologique. Les hydrocarbures
constituent la fraction la plus importante d’un brut pétrolier, ils représentent entre 65 et 95% de la
plupart des pétroles, ET peuvent être classés en quatre familles principales qui sont présentes en
proportion variables selon l’origine : les hydrocarbures saturés (30 à 70%) les hydrocarbures
aromatique et poly aromatique (20 à 40 %), les composés polaires (5 à 25%) et les asphaltènes (0
à 10%). [9]

II.2.5.a les hydrocarbures saturés


Composés formés d’atomes de carbone et d’hydrogène reliés uniquement par une liaison simple.
Parmi lesquels on distingue :

Les alcanes linéaires (n-alcanes, CnH2n+2)


Dont la longueur de chaine varie de 7 à 40 atomes de carbone, constituent une des classes les plus
abondantes (10 à 40% des hydrocarbures totaux d’une bru pétrolier).[9]

Figure II.4 : Chaines linéaires n-alcanes

11
Chapitre II Généralités sur géochimie

Les alcanes ramifiés


Les plus abondants sont les iso-alcanes (groupement méthyle en position 2), les autres composés
ramifiés antéiso (groupement méthyle en position 3) ou poly ramifiés tels que les iso paranoïdes
(exemple : pristan, phytane) sont beaucoup moins nombreux. Ces composés se trouvent dans le
pétrole brut dans des proportions égales à celles des n-alcanes. Par contre le brut d’origine fossile
ne contient en général pas d’alcènes. [9]

Figure II.5 : chaine ramifiées : iso-alcanes

Les cycloalcanes
Renferment des composes cycliques (à 5ou 6atoumes de carbone) saturés et le plus souvent
substitués. Quelque dérivé polycyclique est caractéristique d’un pétrole brut. Cette famille peut
représenter entre 30et 50% des hydrocarbures totaux d’un pétrole brut.[9]

Figure II.6: cycles / cyclo-alcanes

II.2.5.b Les hydrocarbures aromatiques :


Plusieurs familles d’hydrocarbures aromatiques et poly-aromatiques dont le nombre de noyaux
varie de 2 à 6 sont présentes dans les pétroles bruts. Ces composés sont dominés par des composés
mono-,et tri-aromatique. En général, les hydrocarbures aromatique sont moins abondants que les
alcanes, et ne représentent que 10 à 30% des hydrocarbures totaux d’un brut pétrolier. Les
composés alkyles sont, la plupart du temps, plus abondants que les molécules parentales dont ils

12
Chapitre II Généralités sur géochimie

dérivent. Certains cycles aromatiques peuvent être associés à des noyaux (cycle à 5 ou à 6 atomes
de carbone) saturés (naphtéoaromatiques)[9]

Phénanthrène Pyrène

Figure II .7 : les hydrocarbures aromatiques

II.2.5.c Les Résines

Cette fraction correspond à des molécules hétérocycliques, telles que :


• Des composés oxygénés : phénols, acides, carboxyliques, alcools, aldéhydes, ……
• Des composés soufrés : mercaptans, sulfures, disulfures, ……
• Des composés azotés : pyridines, quinoléines, …..

Les dérivés soufrés sont dans la plupart des cas plus abondants que les composés oxygénés ou
azotés [9]

II.2.5.d Les Asphaltènes :


Les asphaltènes correspondent à une classe de composés de haut poids moléculaire, insolubles
dans le pentane ou l’hexane. La structure de ces composés est mal connue du fait, d’une part de
leur composition chimique complexe (à base de cycles aromatique condensés, de
naphtéoaromatiques, de ramification et d’hétéroatomes (soufre, l’azote, l’oxygène), d’autre part de
méthodes analytique difficilement utilisables.
Les métaux sont également présents mais à l’état de traces .Les plus abondants sont le vanadium et
le nickel, mais du fer, du sodium, du cuivre et de l’uranium ont été également détectés. [9]

Figure II.8 : Les asphaltènes

13
Chapitre II Généralités sur géochimie

II.2.7Le bassin d’Oued Mya :

Le bassin Oued Mya est situé dans la partie Nord du Sahara Algérien et plus précisément dans la
province centrale, dont la ville d’Ouargla indique presque le centre. D’une superficie
approximative de 200.000 Km , le bassin est localisé entre les latitudes 23°-30° N et longitudes
2°-6°E. il est limité, ou Nord par la zone haut de Djemmaa-Touggourt, au Nord-Ouest, par le
mole de Talemzane-Hassi R’mel et au sud-est, par le mole de Hassi-Messoud [11]

Figure II 9: Cadre géologique du bassin d’Oued Mya (Sonatrach)

14
METHODES D ANALYSES
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

III. Introduction
L’étude géochimique fait appel à plusieurs méthodes d’analyse. Selon la nature de l’échantillon à
étudier on peut citer : le dosage du carbone minéral et organique ; et la pyrolyse. Ces deux
techniques permettent l’analyse des échantillons de la matière organique. Afin de caractériser les
extraits de cette matière organique et ses huiles, la géochimie fait appel aussi à des techniques
d’analyses très avancées à savoir : Chromatographie sur couches minces, Chromatographie en
phase gazeuse sur colonne capillaire(CPGC) et la chromatographie en phase gazeuse capillaire
combinée à la spectrométrie de masse (GC/MS).

III.2 Analyse des échantillons des roches mères


III.2.1 Préparation des échantillons
La préparation des échantillons est une opération qui passe par les étapes suivante :
• Nettoyage : à l’aide d’une brosse on élimine ou on enlève les poussières accumulées sur
Les parois de la carotte.
• Tamisage : sélectionner les grains de déblais de granulométrie inférieure à 3 ou 4mm de
diamètre.
• Lavage : l’échantillon subit deux types de lavage :
Lavage à l’eau pour éliminer les polluants solubles de la boue
Lavage à dichlorométhane pour éliminer toute trace de contamination.

Figure III.1 : lavage à l’eau & DCM

• Concassage et Broyage : après séchage à l’air libre de l’échantillon, ce dernier suivi d’un
broyage

15
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

Figure III.2 : Un échantillon concassé et broyé.

Figure III.3 : l’échantillon préparé

III.2.2 Dosage du carbone :


La richesse de la matière organique est estimée en mesurant la teneur en carbone organique totale
(COT) contenu dans la roche.
III.2.2.a Mode d’opératoire :
La procédure commence d’abord par l’élimination de la fraction de carbone minérale, on pesant
400 g de l’échantillon après on applique l’attaque à froid avec l’acide chlorhydrique (HCl) 2N
pendant six heures pour éliminer le carbone de calcium, ensuite on chauffe la solution jusqu’à la
température d’ébullition pour éliminer la dolomite ((Ca Mg CO3)2), puis on neutralise la solution
par NaOH (1.33N) pour revenir au milieu neutre.

Figure III.4 : Doseur de carbone (ELTRA CS 2000)

16
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

Après l’élimination du carbone minéral, le résidu obtenu sera filtré et séché dans l’étuve puis
soumis à une combustion à 1200°C dans le four à induction sous flux d’oxygène, le COT est en
(%) et calculé en fonction de la quantité de CO2 et CO libérés par l’échantillon qui est mesurée
par le cathétomètre .

Les résultats sont exprimés en pourcentage de carbone organique total par rapport à la prise
d’essai. Une classification a été établie montrant la richesse des roches-mères en % COT.

Tableau III.1 : la qualité des roches en fonction du pourcentage du COT [3]

Qualité de la roche % de carbone organique total (%COT)


Roche argileuse Roche carbonatée
Pauvre 0-0.5 0-0.12
Assez bon 0.5-1.0 0.12-0.25
Bon 1.0-2.0 0.25-1.0
Très bon 2.0-4.0 0.5-1.0
Excellent >4.0 >1.0

Le COT est un critère important dans la caractérisation d’une roche mère. Il n’est pas suffisant car
il ne donne aucune information sur le degré de maturation de la roche mère, le type de la matière
organique, son origine ainsi que ses potentialités pétroligènes.
Il convient de signaler que la norme ISO10694 :1995F avec le mode opératoire MO-GEO-G1*
est utilisée au CRD pour le dosage de carbone total (COT)

III.2.3 Pyrolyse « ROK-EVAL »


Après avoir déterminé le pourcentage de la matière organique dans notre sédiment, il est
nécessaire de faire la pyrolyse dans l’objectif de déterminer :
a. Le type et la nature de la matière organique à partir d’une simulation, en temps très court,
de sa dégradation thermique.
b. Les potentialités pétrolières d’une roche mère et sa maturation.

Le principe de la pyrolyse Rock-Eval consiste à craquer le kérogène sous une atmosphère où les
affluents sont quantifiés en fonction de cette dernière. Le procédé est complété par une
combustion (oxydation) de la roche résiduelle récupérée après pyrolyse.

Donc la pyrolyse se réalise dans deux fours différents en deux temps :

1. Dans le four à pyrolyse sous atmosphère inerte, le détecteur à ionisation de flamme (FID)
analyse en continu les effluents des hydrocarbures dégagés et la cellule infrarouge (IR)
pour l’analyse des gazes CO et CO2 libérés pendant le craquage du kérogène et la
décomposition des carbonates.
2. Dans le four à oxydation sous atmosphère oxydant, le résidu de la pyrolyse est entièrement
transformé en CO et CO2 qui sont analysés par la cellule infrarouge en continu.

17
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

Figure III.5 : Pyrolyse Rock- Eval 6

III.2.3.a. Les paramètres mesurés de pyrolyse


Les paramètres géochimiques sont donnés automatiquement par des courbes de variation de la
quantité de matière en fonction de temps. Tel que :
S1 : Quantité d’hydrocarbures libres dans la roche à température modérée 250°C (en mg
d’HC/gde roche)
S2 : Quantité d’hydrocarbures libérée pendant la pyrolyse du kérogène à température
supérieure à la première 300°C jusqu’à 600°C (en mg HC/ g de roche)
S3 : Quantité de CO2 libéré pendant la pyrolyse à température < 400°C (en mg de CO2 /g
de roche)
T max : est la température, exprimée en °C, atteinte empiriquement au sommet du pic S2
et correspond à la production maximum des hydrocarbures. Elle varie en fonction de la
nature de la matière organique et constitue un indicateur de degré de maturité de cette
dernière.

Figure III.6 : Les trois pics de pyrolyse


18
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

Tableau III.2 : Classification des roches mères en fonction du potentiel S2 [3]

Paramètre Intervalle des valeurs Qualité de la roche


Géochimique mg HC/ g de roche

S2<2 pauvre
S2 mg HC/g Roche 2≤S2≤5 moyenne
S2>5 Bonne

III.2.3.b Les paramètres calculés


A partir des données S1, S2 et S3 et des teneurs en carbone organique, on peut calculer les
paramètres suivants :

Indice d’hydrogène IH : C’est la quantité des hydrocarbures, exprimée en mg HC/g COT,


dégagées durant la pyrolyse reportée au COT, il a la même signification que le rapport H/C de la
composition chimique élémentaire de la matière organique dans le diagramme de Van Krevelen
[3]
IH=S2*100/COT (1)

Indice d‘oxygène IO: Il caractérise la richesse de la matière organique en oxygène exprimée en


mgCO2/g COT. Il correspond à la quantité de CO2 libérée lors de la pyrolyse reportée au COT.[2]

IO=S3*100/COT (2)

Il est variable, est sa combinaison avec l’indice d’hydrogène dans un diagramme IH/IO,
comparable à celui de Van Krevelen, permet la détermination de l’origine de la matière organique.
[2]

Indice de production IP : Représente le taux de production des hydrocarbures (huile et gaze) au


cours de l’évolution de la roche mère sans migration en fonction de la profondeur. Il correspond
aux hydrocarbures libres reportés à la totalité des hydrocarbures [3]

IP=S1/(S1+S2) (3)

Potentiel pétrolier PP : Permet la détermination de la qualité de la roche en fonction de la teneur


de son potentiel pétrolier [3]

(4)
PP=S1+S2

19
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

L’ensemble des paramètres sont représentés dans le tableau suivant :

Tableau III.3 : l’ensemble des paramètres obtenu grâce à la pyrolyse et leur interprétation [2]

La combinaison des paramètres de pyrolyse IH et IO dans le diagramme de « Van-Krevelen »


permet de classer les roches mères selon leur type et leur état de maturation [3]

III.3. Analyse extraits de matière organique et des huiles :


II.3.1 Extraction de la matière organique soluble des roches mères
Le but de cette technique est d’extraire et de déterminer le pourcentage de la matière organique
présente dans la roche-mère à l’aide d’un solvant organique volatil. Cette opération est
généralement pratiquée sur des échantillons de carotte ou de cuttings ayant une valeur élevée de
COT> 0.5% et S1 et S2> 0.2mg HC/g COT. [2]

Figure III.7 : Extraction par soxhlet


20
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

III.3.1.a Mode d’opératoire :


On pèse une certaine quantité de l’échantillon que l’on met dans une cartouche (Durieux) portant
le nom du puits et la cote de l’échantillon. On introduit la cartouche dans un « Soxhlet » que l’on
place entre un réfrigérant, où circule de l’eau, et un ballon en verre rempli à ¾ en volume de
Dichlorométhane (DCM) qui sert de solvant. A l’aide d’un chauffe ballon porté à une température
de 70°C, l’extraction de la matière organique s’effectue par dissolution dans le (DCM). La durée
de l’extraction est en moyenne de 72 heures. L’extraction est terminée lorsque le (DCM) devient
incolore dans le Soxhlet.
La matière organique est récupérée par évaporation au « Rotavapor » dans une fiole jaugée de
10cc. On prélève 1cc de cet extrait qu’on versera dans une nacelle propre pesée à vide auparavant
afin de déterminer le pourcentage de cette matière organique.

Le poids de la matière organique est alors déterminé après élimination de toutes traces de
solvant.[2]

MOE%= (Pm x 100)/px


(5)
Avec
P x: le poids de la roche broyée contenu dans la cartouche en grammes
Pm : le poids d’ (1cc x 10) de la matière organique.
MOE : Matière Organique Extraite

III.3.2 La méthode chromatographique :


La chromatographie est une méthode physique de séparation, basée sur les différentes affinités
d’un ou plusieurs composés à l’égard de deux phases (stationnaire et mobile).
L'échantillon est entraîné par la phase mobile au travers de la phase stationnaire qui a tendance à
retenir plus ou moins les composés de l'échantillon à l'aide de différentes interactions.
L’échantillon est adsorbé puis dé-adsorbé sur la phase stationnaire, où il est plus ou moins
soluble dans la phase mobile.[11]
III.3.2.A. Chromatographie sur couche mince :
La chromatographie sur couche mince est la plus simple des méthodes chromatographiques. Le
principe et l’objectif de cette méthode dans le laboratoire de géochimie organique est de
déterminer le pourcentage de compositions par familles d’hydrocarbures.
Cette technique est pratique sur un appareil spécifique (IATROSCANMK-6 TLC/FID), dans cet
appareil les plaques en verre sont remplacées par des chromarodes recouvertes par une couche
mince de gel de silice (Si O2) qui a été activé à 110°C pendant plusieurs heures (minimum 12
heures).

La détection se fait grâce à un détecteur à ionisation de flamme (FID), l’extrait de la matière


organique ou l’huile est solubilisé dans un solvant de DCM.

21
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

Figure III.9: la chromatographie des et les cuvettes de TLC

Pour avoir une meilleure séparation des différentes fractions on doit suivre les étapes suivantes :
Saturation des tiges dans une cuvette contenant un mélange de 35% d’acide
sulfurique et 65% d’eau distillé, pendant 10minutes.
Elution des hydrocarbures saturés dans une cuvette contenant 50ml de n-Hexane,
on laisse migrer jusqu’à une hauteur de 9 cm, pendant 15minutes.
Les hydrocarbures aromatique sont élus ensuite dans une cuvette contenant 50ml
d’un mélange 80% n-Hexane et 20% Toluène jusqu’à une hauteur de 5cm, pendant
10 minutes.
Les résines sont élues ensuit dans une cuvette contenant 50ml d’un mélange
95%DCM 5% de Méthanol jusqu’à une hauteur de 2.5cm, pendant 10 minutes.

On obtient finalement, un chromatographe sur l’ordinateur après traitement par un logiciel


informatique, qui permet l’intégration des pics et l’obtention des pourcentages massique des
différentes familles d’hydrocarbures

Figure III.10 : chromatographie sur couche mince (IatroscanMK6)

22
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

III.3.2.b. La chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire


(CPGC) :
La chromatographie en phase gazeuse est une méthode physico-chimique de séparation applicable
aux composants gazeux susceptibles d’être volatilisés par élévation de la température. [12]
Le domaine d’application : pétrochimique, environnement, industrie pharmaceutique…

Figure III.10 : chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire (Perkin ElmerClarus500)

Principe et Appareillage de CPGC :


L’appareille de la chromatographie en phase gazeuse est constitué de trois modules représentés ci-
dessous :
L’injecteur : L’injecteur est une zone chauffée et évaporée ou l’échantillon est introduit en solution
au moyen d’une seringue puis vaporisé et mélangé au gaze vecteur, classiquement de hélium, son
rôle est de transporter les analyses depuis l’injecteur jusque au détecteur,
Le four et la colonne capillaire : Le rôle de ce four et d’élever la température de la colonne
capillaire pour faciliter la séparation.
La colonne capillaire est constituée un tube de silice (phase stationnaire). Dans cette colonne les
échantillons seront détachés les uns des autres en fonction de leur affinité avec la phase stationnaire,

Le détecteur FID : La détection par FID ( Flame Ionisation Détection ou détection par ionisation de
flamme) est la plus couramment utilisée, qui va permettre de détecter les solutés en sortie de la
colonne après séparation en CPGC.

23
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

Figure III.11 : Schéma d’une CPGC

Les paramètres géochimiques issus de la chromatographie en phase gazeuse sur colonne


capillaire (CPGC) :

Le rapport Pr/Ph :
Le pristane et le phytane est facilement mesurable en utilisent la CPGC, leurs abondance relative,
mesurée par le rapport Pr/Ph, est utilisée comme indicateur de l’environnement de dépôt.
l’interprétation regroupée dans le tableau ci-dessous est recommandée.[6]
Tableau III.4 : La variation du milieu de dépôt selon les rapports Pr/Ph.[4]

Pr/Ph Milieu de dépôt


<1 Hyper-rédacteur
1-3 Relativement réducteur
3-4.5 Réducteur/ Oxydant
>4.5 Relativement oxydant

III.3.2.C. La chromatographie en phase capillaire combinée à la spectrométrie


de masse (GC/MS)
Le couplage de la chromatographie en phase gazeuse à la spectrométrie de masse (GC-MS) est la
première association réussie d’une méthode chromatographique à la spectrométrie de mass, On
trouve ces instruments dans la plupart des laboratoires d’analyse organique, car ils sont devenus
plus compacts et moins onéreux. Étant totalement sous contrôle informatique, le couplage GC-MS
est simple à mettre en œuvre. [13]

24
Chapitre III Méthodes d’analyse géochimiques

Figure III.12 : chromatographie en phase gazeuse couplée à Le spectromètre de masse GC/MS

Apres une séparation par colonne de chromatographie, les molécules entrainées par le gaz vecteur
pénètrent dans l’analyse de masse.
Principe général et Appareillage d’un spectromètre de masse
Il est constitué de 3 grandes parties :

Une source d’ionisation : où elles sont bombardées par un faisceau d’électrons, le plus souvent
d’une énergie de 70v. Les molécules acquièrent un excédent d’énergie et une charge en devenant
des ions [13]

Un analyseur : le rôle de l’analyseur de masse est de trier ces fragments en fonction de leur masse
et de la charge qu’ils portent.

Un détecteur FID.

Le spectre de masse est un diagramme présentant sur l’axe horizontal le rapport masse sur charge
(m/z) des fragments et sur l’axe vertical l’intensité du signal [2].

25
LES RESULTATS
Chapitre IV Résultats et discussion

Le travail géochimique établi dans ce rapport, concerne des échantillons de carottes


récupérées de site Oued Mya.

Cette série d’analyse porte sur 5 échantillons de sondage F(x).

IV-1. Méthodologie :
La méthodologie suivie pour une meilleure caractérisation de la matière organique silurienne
consiste :
Le dosage du carbone organique total (COT) de l’ensemble des échantillons prélevés
La pyrolyse Rock-Eval
Extraction de la matière organique par Soxhlet
Chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire (CPGC)
Chromatographie sur couches minces CCM
Espitalié et al (1985) ont établi des critères pour la sélection des échantillons géochimiques
bruts, à savoir [15]
si S1 et S2 > 0,2
si COT > 0,5

IV-2 Interprétation des résultats des analyses géochimiques de la matière


organique :
Cinq échantillons ont été évalués dans ce puits dont l’intervalle prélevé s’étend de
2796 ,82m à 2447,54m, les résultats sont représentés dans le tableau suivant
Tableau IV.1 : Résultats des analyses La pyrolyse Rock Eval et dosage COT des puits
(X1, X2, X3, X4 et X5).

N° Nom de Nature de Profondeurs COT S1 S2 S3 IH IO PP IP T max


l’échantillon L’échantillon (cote) (%)

1 X1 2447.54 0.37 0.02 0.14 0.12 389 59 0.20 0.12 430

2 X2 2781.44 0.90 2.18 45.20 0.48 470 75 47.0 0.04 437

Carottes
3 X3 2781.75 3.20 3.45 67.50 0.60 380 82 71.0 0.05 438

4 X4 2783.66 0.74 1.48 11.10 0.27 460 88 13 0.12 440

5 X5 2796.82 4.93 1.76 13.60 0.40 535 67 15.0 0.11 440

Pour le dosage du carbone organique totale COT :


Dans ce tableau on constate que valeur de COT pour le premier échantillon (X1) et faible
(0.37%) cela s’explique que la roche est pauvre en matière organique.

26
Chapitre IV Résultats et discussion

Cependant, on obtient des valeurs bonnes et moyennes en COT allant de 0.74% à 4.93%. Ce
qui démontre que la roche contient une quantité importante de la matière organique, et que
ces échantillons sont de très bonne qualité.
Pour La pyrolyse Rock-Eval effectuée sur les cinq échantillons (05) affiché :
Les valeurs de S1 :
La valeur de (X1) est faible et de l’ordre de (0.02mg HC/G de roche), démontrant par
conséquence la présence d’hydrocarbures libres en quantité très faible.
Par contre les valeurs des échantillons (X2….X5) allant de 1.48 à 3.45 mg C/g de roche,
démontrant par conséquence, la présence d’hydrocarbures libres en quantités intéressantes.
Les valeurs de S2 :
La premier valeur de (X1) et toujours faible (0.14mg HC/g de roche) du à la pauvreté en
matière organique.
D’autre part, les valeurs des échantillons (X2….X5) varient entre 11.10 et 67.50 mg HC/g
de roche, et cela est du à la richesse de la roche en matière organique.
Les valeurs de T max :
Tableau IV.2 : Interprétation de résultats de T max

Nom de Notion Intervalle des valeurs Estimation


l’échantillon qualitative
X1 430<435°C immature
T max (La diagenèse)
X2.X3.X4.X5 435<435 ; 438 ; 440 ; Zone de formation
440>465 d’huile ou pétrole
(La catagenèse)

Les indices d’hydrogène et d’Oxygène :


Tableau IV.3 : Interprétation de résultats d’IH et d’IO

Nom de l’échantillon Les index d’hydrogène Type de la roche

IH X1.X2. X3. X4 X5. 150< 380 à 535 >600 mg Kérogène type II


HC/g COT
IO X1. X2. X3. X4. X5 50<67 à 88 <100 mg HC/g Kérogène type II
COT

Après l’intégration de l’indice d’oxygène et d’hydrogène on peut considérer tous les


échantillons sont issus d’une matière organique de type marin [3].
Potentiel pétrolier PP :
La valeur de (X1) est faible et de l’ordre de (0.2mg HC/G de roche), démontrant que la
qualité de cette roche est très faible.
Par contre les valeurs des échantillons (X2….X5) allant de 13 à 71 mg C/g de roche,
démontrant que la qualité de la roche est bonne et excellent

27
Chapitre IV Résultats et discussion

III-3 Extraction de la matière organique :


Quatre échantillons on été sélectionnés pour l’extraction et la caractérisation de la matière
organique sur la base du COT >0.5 % et S1 >0.2 mg HC/g de roche.

Résultats des extraits de matière organique :

Tableau IV.5: pourcentage de la matière organique :

Echantillon Le poids (g) Le poide Le poids de Le poids de Le porcentage de


D’échantillon Nacelle vide La nacelle de la matière la matiére organique
(g) Pleine (g) Organique (g) %

X2 10.1994 0.8608 0.8931 0.0323 3.17


X3 10.3378 08581 0.8889 0.0308 2.98
X4 10.3252 0.8579 0.8882 0.0303 2.93
X5 10.4820 0.8640 0.8892 0.0252 2.40

IV-4 Méthodes de la chromatographie :

IV.4.A Chromatographie sur couche mince

Tableau IV.6 : Résultats des CCM

Echantillon %Saturés %Aromatique %Résines %Asphaltènes

X2 83,01 11,13 5,34 0,52


X3 76,08 15,19 7,87 0,86
X4 72,83 20,24 4,79 2,14
X5 75,64 15,67 7,75 0,94

Figure IV.1 chromatogramme des fractions

28
Chapitre IV Résultats et discussion

La composition par familles d’hydrocarbures montre que les extraits contiennent une teneur
élevée en hydrocarbures saturés et aromatiques, d’où la nature mature de l’échantillon. [16]

IV.4.B Analyse des échantillons par CPGC :


L’analyse par chromatographie en phase gazeuse à colonne capillaire nous a permis
d’obtenir les chromatogrammes suivant :

Figure IV .2: Chromatogramme de X2 (2781, 75m)

Figure IV .3 : Chromatogramme de X3 (2783.66m).

29
Chapitre IV Résultats et discussion

Figure IV.4 : Chromatogramme de X4 (2787.64m).

Figure IV .5 : Chromatogramme de X4 (2787.64m).

Interprétation des Chromatogramme :


La distribution des n-alcanes des extraits du Silurien des sondages X2, X3, X4, X5. Est
régulièrement décroissant, ceci explique que l’origine des extraits est de type marin. [16]
Interprétation des rapports :
Tableau IV .7 : Résultats de l’analyse de la fraction saturée par CPGC

Puits Cotes(m) Pr/Ph


X2 2781.75 0.64
X3 2783.66 0.98
X4 2787.64 0.85
X5 2795.82 0.92

Les rapports Pr/Ph détermine les milieux de dépôt, il varie de 0.64 % à 0.98 % cela
détermine un milieu réducteur pour tout les échantillons de l’analyse.

30
CONCLUSION
Conclusion

Conclusion

Ce stage pratique a servi de me donner une idée précise sur le travail en laboratoire, et de
côtoyer également des travailleurs expérimentés avec lesquels j’ai eu le plaisir de
travailler et d’échanger beaucoup d’idées ; des travailleurs qui ont partagé leur expérience
et qui m’ont transmis la torche du savoir de ce domaine qui est les Hydrocarbures, il est
pour moi une expérience enrichissante et complète qui alimente mon désire d’exercer
mon future métier dans le domaine.

J’ai étudié dans ce travail cinq échantillons d’extrait d’Oued Miya, j’ai pu dégager les conclusions
citées suivantes:

• D’après les résultats des analyses par dosage COT, Pyrolyse on sélection quatre
échantillons qui riche en matière organique X2, X3, X4, X5.
• D’après les résultats des analyses par CCM, CPGC, pyrolyse on montrée que les
extraite X2, X3, X4, X5 sont mature avec un milieu de dépôt déducteur.

A partir de l’interprétation des résultats on ne conclue que le bassin Oued Miya est
parmes les puits de forage de pétrole, à cause de sa richesse en hydrocarbure

Enfin, je tiens à exprimer la satisfaction d’avoir pu travaillé dans des bonnes conditions
matérielles et environnement agréable.

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Références bibliographiques
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