Circuits Electriques ZAMBOU
Circuits Electriques ZAMBOU
Circuits Electriques ZAMBOU
Par
ZAMBOU
~1~
TABLE DES MATIERES :
~2~
Chapitre 0 : RAPPELS SUR LES THEOREMES FONDAMENTAUX
1) Théorème de Kennely 𝑅𝐴 𝑅𝐵
R1 =
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶
Il existe des groupements particuliers, qui
ne sont ni en série ni en parallèle. Ce sont des 𝑅𝐵 𝑅𝐶
R2 =
groupements étoiles ou triangles. Pour trouver la 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 𝑅𝐶
résistance équivalente d'un tel circuit, on sera 𝑅𝐴 𝑅𝐶
appelé à faire une transfiguration étoile – triangle R3 =
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶
(Y - ∆) ou triangle – étoile (∆ - Y).
Règles :
Alors, on aura :
RC
𝑅∆
RY = et R∆ = 3RY
3
~3~
R3 u3
I1 + I4 = I2 + I3 + I5
D'autres parts, on a : I = I1 + I2 u R1 R2
Or U4 = U = R4I1 = Req I
𝑈 1 1
I= ainsi, I = U ( + ) 𝑅1 𝑅2 𝑅1 𝑅2
𝑅𝑒𝑞 𝑅4 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 Req = ; U = Req I = I
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
3) Règle du diviseur de tension 𝑈 𝑈
Or I1 = et I2 =
Considérons la branche de circuit ci – après : 𝑅1 𝑅2
R1 R2 D'où et
𝑅2 𝑅1
I1 = I I2 = I
U2
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
U1
I
U 5) Théorème de Thévenin
En courant continu, tout réseau à deux bornes
𝑈 peut être remplacé par un générateur constitué
On a U1 = R1 I et U2 = R2 I or I = d'une source de tension en série avec une
𝑅1 + 𝑅2
résistance.
D'où 𝑈
U1 = R1 x La détermination du générateur de Thévenin
𝑅1 + 𝑅2
passe par les étapes suivantes :
𝑈
- On isole la partie du circuit à laquelle
et U2 = R2 x
𝑅1 + 𝑅2
sera raccordé le générateur de Thévenin ;
- On repère les deux bornes du circuit
résiduel ;
4) Loi des nœuds - On détermine Eth : c'est la tension en
Un nœud est le point de rencontre entre plusieurs circuit ouvert aux bornes repérées ;
branches. La somme des courants entrant dans - On détermine Rth . pour cela, on met en
un nœud est égale à la somme des courants court - circuit toutes les sources de
sortant. tension et on ouvre toutes les sources de
courant. On calcule ensuit la résistance
I1 équivalente aux bornes repérées.
I2
I5 Exemple :
I3
Cours de circuits
I analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
4
~4~
Calculer le courant qui traverse la résistance de
5Ω dans le circuit suivant, en utilisant la
méthode de Thévenin :
6) Théorème de Norton
I
En courant continu, tout réseau linéaire à deux
1Ω 2Ω bornes peut être remplacé par un générateur de
5Ω
Norton, constitué d'une source de courant en
10V 4V parallèle avec une résistance.
La détermination du générateur de Norton passe
par les étapes suivantes :
Solution : - On isole la partie du circuit à laquelle
Calcul de Eth : sera raccordé le générateur de Norton ;
A
- On repère les deux bornes du circuit
résiduel ;
2Ω
- On détermine IN : c'est le courant de court –
1Ω
circuit à travers les bornes repérées ;
Eth
- On détermine RN par le même procédé que
10V 4V
Rth.
B Exemple :
Déterminer le courant qui traverse la résistance
10 – 1 I – Eth = 0 d'où Eth = 10 – I de 4Ω dans le circuit suivant, en utilisant la
10 − 4 méthode de Norton.
Avec I = = 2A
1+ 2
3Ω
Eth = 10 - 2 = 8V Eth = 8V
I
Calcul de Rth :
4Ω
9V 6Ω
A
1Ω 2Ω
Solution :
B Calcul de IN :
3Ω A
1𝑥2 2
Rth = = IN
1+2 3 6Ω
9V
Calcul de I
Rth 𝐸𝑡ℎ B
I= 9
𝑅𝑡ℎ + 5 IN = = 3A IN = 3A
8 24 3
Eth 5Ω I=2 =
+ 5 17
Cours de circuits analogiques
3 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
I = 1,4A
~5~
Calcul de RN :
3Ω A
6Ω
B
RT = 6 + 6 // 3 = 8Ω
3𝑥6
Rth = = 2Ω Rth = 2Ω 72 6
3+ 6 I' = = 9A ; I1 = x 9 = 6A
8 6+3
Calcul de I : 2ème étape :
6Ω 3Ω I2
I
3Ω 4Ω
3A
6Ω 18V
2 RT = 3 + 6//6 = 6Ω
I = 2 + 4 x 3 = 1A I = 1A
18
I2 = = 3A
7) Théorème de superposition 6
- Enoncé : Calcul de I
5Ω 4Ω 2Ω
1ère étape : 4Ω
u
10V 16V 8V
6Ω 3Ω I1
I’
6Ω
Cours 72V
de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~6~
10 16 8 10
+ 4 + 4 2+ 4+ 4 V = = 8,33V V = 8,33V
5 1,2
V= 1 1 1 1 =
+ 4+ 2+ 3 0,2 + 0,25 + 0,5 + 0,25
5
Chapitre 1 : CIRCUITS EN REGIME SINUSOÏDAL
~7~
𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏′ + 𝑗(𝑎′ 𝑏−𝑎𝑏′ ) 𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏′ 𝜋
= = +j → θ = = 60°
𝑎′2 +𝑏′2 𝑎′2 + 𝑏′2 3
𝑎′ 𝑏+𝑎𝑏′ D’où z = [ 1 ; 60°] = 1 60°
𝑎′2 + 𝑏′2
Exercice : Trouver la forme trigonométrique des
Exemple : z = 3 + 3j et z’ = 4 – 2j nombres complexes suivants :
𝑧 (3 + 3𝑗)( 4 − 2𝑗) 12 − 6𝑗 + 12𝑗 + 6 √2 √2
= = 1) z = + 𝑗 ;
𝑧′ (4 + 2𝑗)(4 − 2𝑗) 42 + 22 2 2
2) z = 4 + 3j
18+6𝑗 9 3
= = + 𝑗
20 10 10 Propriétés :
3) Module d’un nombre complexe Si z = [ ρ ; θ], alors z = [ ρ ; - θ]
Si z = [ ρ ; θ] et z’ = [ ρ’ ; θ’], alors,
Soit le nombre complexe z = a + jb. On appelle z x z’ = [ ρ ; θ] x [ ρ’; θ’] = [ ρ ρ’; θ + θ’]
module de z le réel positif │z│ tel que
𝑧 [ ρ ; θ] 𝜌
│ z│ = √𝑧 𝑧 = √𝑎2 + 𝑏 2
= =[ ; θ – θ’]
𝑧′ [ ρ′ ; θ′] 𝜌′
1 1
Exemple : z = 4 – 3j =[ ; − θ]
𝑧 𝜌
│z│= √42 + (−3)2 = √16 + 9 = √25 = 5 z2 = [ ρ ; θ] x [ ρ ; θ] = [ ρ ρ ; θ + θ]
Propriétés : z2 = [ ρ2 ; 2θ]
𝑧 │z│
│z z’│ = │z││z’│ ; │𝑧′│ = Ainsi zn = [ ρn ; nθ]
│z′│
~8~
La tension uAB appliquée aux bornes du dipôle Soit I = [ I ; 0°] d'où i = I√2sin𝜔t.
AB est : u = U√2sin𝜔t. Il est traversé par un
L'impédance du dipôle est ZR = R et le
courant d’intensité i tel que i = I√2sin(𝜔t + θ). déphasage est θ = 0
Lorsque le dipôle AB est alimenté, on peut Remarque :
mesurer directement les valeurs efficaces U de la Aux bornes d'un résistor, le courant et la tension
tension et I du courant. sont en phase.
L’impédance du dipôle est donnée par : b) Bobine parfaite
𝑼 Avec : U en volt ; I en A I L
Z= 𝑰 et Z en Ω
U
L’impédance Z du dipôle dépend de la
𝑈𝐿
nature du dipôle, mais elle est indépendante des UL = jL𝜔I, soit I=
𝑗𝐿𝜔
valeurs efficaces U et I. Pour la plupart des 𝑈𝐿
dipôles, l’impédance dépend de la pulsation du Module de I = I =
𝐿𝜔
courant, c’est – à – dire de la fréquence f, car on Arg I = arg U – arg (jL𝜔) → θ = 0 - 2 = - 2
𝜋 𝜋
a 𝝎 = 2πf. 𝑈 𝜋 𝑈 𝜋
I = [ 𝐿𝜔 ; − 2 ] d'où i = 𝐿𝜔 √2sin(𝜔t - 2 )
L’admittance du dipôle, notée Y, est l’inverse de
l’impédance Remarque :
Aux bornes d'une bobine pure, le courant est en
1 𝜋
Y=𝑍 → Y=
𝐼 Avec : I en A ; U en V retard de 2 sur la tension. On dit que la tension
𝑈
Et Y en siémens (S) est en quadrature avance sur le courant.
L'impédance du dipôle est donnée par : ZL = Lw
2) Dipôle élémentaire
Le déphasage de la tension par rapport au
Il existe trois types de dipôles élémentaires : courant est :
- Le résistor ; 𝜋 𝜋
arg Z = arg U – arg I = 0 – ( - ) d'où Arg Z =
- La bobine ; 2 2
- Le condensateur. c) Condensateur parfait
On dit que ces dipôles sont linéaires lorsque les C
I
grandeurs R, L et C qui les caractérisent
respectivement sont constantes. Uc
U Module de I = UC𝜔
𝑈 𝜋 𝜋
U = RI → I = Arg I = arg U + arg (jC𝜔) = 0 + 2 = 2
𝑅
𝜋 𝜋
U et I sont les notations complexes de U et I Ainsi I = [ 𝑈𝐶𝜔 ; ], d'où i = UC𝜔√2sin(𝜔t + 2 )
2
𝑈 𝑈 1
Ainsi, module de I = module de →𝐼= L'impédance du dipôle est :Zc = 𝐶𝜔
𝑅 𝑅
𝑈
L'argument de I = argument de →θ=0 Le déphasage du courant sur la tension est
𝑅
~9~
𝜋 𝜋 Remarque :
θ = arg Z = arg U – arg I = 0 - =-
2 2 1
Remarque : - Si L𝜔 > , le circuit est dit inductif;
𝐶𝜔
Aux bornes d'un condensateur parfait, le courant 1
𝜋 - Si L𝜔 < , le circuit est dit capacitif.
𝐶𝜔
est en avance de sur la tension. On dit que la
2 1
- Si L𝜔 = , le circuit est dit résonant.
tension est en quadrature retard sur le courant. 𝐶𝜔
𝐼 𝑗 a) Circuit R – L parallèle
U = R I + j L 𝜔 I + 𝑗𝐶𝜔 = [( R + jL𝜔 - 𝐶𝜔)] I
IR R
1
→ U = [ R + j( L𝜔 - 𝐶𝜔) I
I
1 L
→ Z = R + j( L𝜔 - ) IL
𝐶𝜔
1
Le module de Z est Z = √R2 + (Lω − )2 U
Cω
1
𝐿𝜔 − U U 1 1
𝐶𝜔
Le déphasage est 𝜑 tel que tan 𝜑 = - I = IR + IL = + =U( + )
𝑅 R jLω R jLω
~ 10 ~
1 −𝑗 1 1
Si on pose : YR = et YL = , on aura : A la résonance, on a C𝜔 - 𝐿𝜔 = 0 → Y = 𝑅
𝑅 𝐿𝜔
Y = YR + YL La fréquence de résonance est donnée par
1 𝜔0 1
Y est appelé l'admittance du dipôle. 𝜔0 = → f0 = → f0 =
√𝐿𝐶 2π 2π√LC
1 1
Son module est Y = √( )2 +( )2 A la résonance, pour 𝜔 = 𝜔0, Y est minimale et
R Lω
1
𝑅 par conséquent, l'impédance Z = est maximale
Le déphasage du dipôle est𝜑 tel que tan 𝜑 = - 𝑌
𝐿𝜔
b) Circuit R – C parallèle Si le circuit est alimenté par un courant de valeur
efficace constante et de fréquence variable, alors
IR R
la valeur efficace de la tension U est également
I
C
maximale.
Ic
Remarque :
𝑈 1
I = IR + IC = + U jC𝜔 = U ( + 𝑗𝐶𝜔) Les expressions générales de l'admittance
𝑅 𝑅
L'admittance du dipôle est Y tel que : complexe d'un dipôle passif sont:
1 Y = G + jB et Y = [ Y ; θ' ]
Y= + 𝑗𝐶𝜔 .
R G est appelé la conductance du dipôle, en
1 Siémens (s)
Le module de Y est Y = √( )2 + (C𝜔)2
R B est appelé la susceptance du dipôle en Siémens
Le déphasage est 𝜑 tel que tan 𝜑 = - RC𝜔 (s)
Ainsi, G = Y cos θ' et B = Y sin θ'
c) Circuit R – L – C parallèle
III – GENERALISATION DE
IR R
LA LOI D'OHM
L 1) Association en série
I IL
C
Considérons un dipôle AB formé de n dipôles
Ic
élémentaires associés en série et soumis à une
U tension u .
i Z1 Z2 Zn
𝑈 𝑈 A B
I = IR + IL + IC = + + UjC𝜔 u1 u2 un
𝑅 𝑗𝐿𝜔
uAB
1 1
I= U( + + jC𝜔)
R jL𝜔
~ 11 ~
Soit un dipôle AB formé de n dipôles ZL2 = jL2w = jL2.2π.f = j(50 x 10-3 x 2 x π x 50)
élémentaires associés en parallèle, et soumis à
ZL2 = j15,7Ω
une tension u
ZT = j0,0942 - j67,72 + 40 + j 15,7
i1 Y1
= 40 + j (0,094 – 67,72 + 15,7)
i i2 Y2 = 40 – j51,92Ω
A B
2) Calcul de i
i= i1 + i2 + …+ in, soit en notation complexe :
𝑈 220 0°
I = I1 + I2 + …+ In = Y1U + Y2 U+ …+ YnU I= =
𝑍 𝟔𝟓,𝟓𝟒 − 𝟓𝟐,𝟑𝟖° Ω
I = (Y1 + Y2 + … + Yn) U
220
L'admittance du dipôle est donc : = 0 – ( - 54,38° )
65,54
Y = Y1 + Y2 + … + Yn
I = 3,35 54,38° A
Exercice 1 :
i = 3,35 √𝟐 sin (100πt + 54,38° )
On donne le groupement suivant :
Exercice 2 :
L1 C L2
A i R B
On donne le circuit suivant :
U
i
i2
On donne : L1 = 0,3mH; C = 47µF; R = 40Ω ; i1 i3
L2 = 50mH u R L C
Solution : Calculer :
1) Calcul de l'impédance total du circuit 1) L'impédance équivalente du circuit ;
ZT = ZL1 + Zc + ZR + ZL2 2) Le courant dans chaque branche du circuit ;
3) Le courant I.
ZL1 = jL1𝜔 = jL1.2π.f = j(0,3 x 10-3 x 2 x π x 50)
ZL1 = j0,0942Ω Solution :
1 𝑗
1) Impédance équivalente :
Zc = =−
𝑗𝐶𝜔 𝐶𝑤 YT = Y1 + Y2 + Y3, avec :
1 1 1
= −𝑗( ) Y1 = = = 0,1S
47 𝑥 10−6 𝑥 2 𝑥 𝜋 𝑥 50 𝑅 10
Zc = -j67,72Ω ZL = j5Ω ⇨ │ZL│= √52 = 5
ZR = 40Ω Cosθ = 0 ; sinθ = 1 ⇨ θ = 90°
~ 12 ~
1 1 0,5−𝑗0,25
ZL = 5 90° ⇨ Y2 = 𝑍 = = 0,2 -90° = ⇨ Z1 = 1,6 – j0,8
𝐿 90° 0,3125
Y2 = - j0,2S 1 1 1 0,2+𝑗0,33
1 1 1 Z2 = = 1 1 = =
Y3 = = = = 0,1 90° S 𝑌2 +
5 𝑗3
0,2+𝑗0,33 0,04+0,11
𝑍𝑐 −𝑗10 10 −90°
0,2+𝑗0,33 0,2 0,33
YT = 0,1 + j 0,1 – j0,2 = 0,1 – j 0,1 = = +
0,15 0,15 0,15
YT = 0,14 - 45°
Z2 = 1,33 + j2,22
1 1 1
ZT = = = 45° ZAB = 1,6 – j0,8 + 1,33 + j2,22 = 2,93 + j1,42
𝑌𝑇 0,14 −45° 0,14
Exercice 3 :
Calculer l'impédance équivalente du circuit R1 =2Ω ; R2 = 5Ω ; ZL = j3Ω ; Zc = - j4Ω
suivant :
Solution :
L
R1 1
ZAB = 𝑌
𝐴𝐵
A B 1 1
C
R2
YAB = Y1 + Y2 = +
2+𝑗3 5−𝑗4
2−𝑗3 5−𝑗4
= +
4+9 25+16
R1 =2Ω ; R2 = 5Ω ; ZL = j3Ω ; Zc = - j4Ω 2 3 5 4
YAB = − 𝑗 + − 𝑗 = 0,27 – j0,32
13 13 41 41
Solution : = 0,41 - 49,84°
Calcul de ZAB : 1 1
ZAB = = = 2,43 49,84°
𝑌𝐴𝐵 0,41 −49,84°
ZAB = Z1 + Z2, avec :
ZAB = 2, 43 49,84° Ω
1 1 1 1
Z1 = = 1 1 = 1 1 =
𝑌1 + + 0,5+𝑗0,25
𝑅1 𝑍𝑐 2 −𝑗4
IV – MODELE D'UN DIPOLE LINEAIRE
(0,5−𝑗0,25) 0,5−𝑗0,25
= (0,5+𝑗0,25)(0,5−𝑗0,25) =
0,25+0,0625 1) Modèle équivalent de Thévenin
~ 13 ~
Tout dipôle actif linéaire à deux bornes admet un
modèle équivalent appelé modèle de Thévenin,
représenté par l'association en série d'une source
de tension Eth et d'une impédance Zth.
R c
u uAB
Eth
B
~ u1 ~ u2
𝑈1 𝑈
R = 10Ω ; C = 100µF ; u =√2 20 sin100πt + 2 20
+ 10 𝑥 100 𝑥 10−6 𝑥 100𝜋
𝑅 𝑋𝐶 10
Eth = 1 1 = 1
Déterminer Eth et Zth + + 100 𝑥 10−6 𝑥 100𝜋
𝑅 𝑋𝐶 10
I
R c Y1 = 0,1 + j0,1; Y2 = 0,3 + j0,2 ;
Cours de circuits analogiques
L
1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ u1 ~ u2
~ 14 ~
I1 = 2A ; I2 = 3A 1
Zth = 𝑌 or YAB = Y1 + Y2 + Y3
𝐴𝐵
Trouver IN et YN 1 1 1
YAB = + +
Solution : 𝑗100 −𝑗100 10
Exercice A
B
𝑈𝐿 𝑈
i = 0,1√2 sinwt ; u = 10√2 sinwt ; + 𝑍𝐶
𝑍𝐿 𝐶
1 Eth = 1 1 1
Lw = 𝐶𝑤 = 100Ω ; R = 10Ω ; R1 = 50Ω ; 𝑍
+ 𝑍 + 𝑅
𝐿 𝐶
L1w = 20 Ω
Avec Uc = Zc x I = 0,1 x 100j = 10j
Trouver le courant i1 dans le circuit :
1) En utilisant le théorème de Thévenin ; 𝑗10 10
𝑗100
+ −𝑗100 0,1 + 𝑗0,1
2) En utilisant le théorème de Norton Eth = 1 1 1 = = 1 + j
+ −𝑗100 + 10 0,1
𝑗100
Solution :
1) Théorème de Thévenin : Eth = 1,41 45° V
- Calcul de Rth :
Eth = 1,41 45° V
On ouvre les sources de courant, on met en court
– circuit les sources de tension, et on calcule Zth = 10Ω
l'impédance équivalente vue des bornes AB.
Calcul de I
A Zth
Y2
i Y1 Y3 Z1
Eth
~ 15 ~
𝐸𝑡ℎ 1,41 45° 1,41 45° 𝐼𝑁 𝑍𝑁
I= = = I=
𝑍𝑡ℎ+ 𝑍1 10 +10+𝑗20 20+𝑗20 𝑍𝑁+ 𝑍1
V - PUISSANCE EN COURANT
ALTERNATIF
1) Définition
A a) Puissance active
C Elle est donnée par :
i L R
P = UI cos𝛗, en monophasé
Eth
u P = UI √3 cos𝛗, en triphasé
Avec U = tension entre phases ;
B
Cos𝛗 = Facteur de puissance.
L'unité de la puissance active est le Watt (W)
Calcule de ZN : ZN = Zth = 10Ω
b) Puissance réactive
Calcul de IN :
Q = UI sin𝛗, en monophasé
A Q = UI √3 sin𝛗, en triphasé
Avec U = tension entre phases ;
I ZL U
R
Cos𝛗 = Facteur de puissance
ZC Zc IN
L'unité de la puissance réactive est le Volt
Ampère réactif (Vars)
B
c) Puissance apparente
𝑈
IN = I + avec I = 0,1A S = UI , en monophasé
𝑍𝑐
S = UI √3 , en triphasé
𝑈 10
= = j0,1 Avec U = tension entre phases ;
𝑍𝑐 −𝑗100
Cos𝛗 = Facteur de puissance
IN = 0,1 + j0,1 = 0,14 45° L'unité de la puissance apparente est le Volt
Ampère (VA)
ZN = 10Ω
d) Diagramme des puissances
IN = 0,14 45°
D'après Pythagore,
Calcul de I
S2 = P2 + Q2 S
Q
ZN Z1
IN
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par
φ ZAMBOU
P
~ 16 ~
S = √𝑃2 + 𝑄 2 Soit
- P : la puissance active consommée par
𝑃
Le facteur de puissance est donné par : cos𝛗= 𝑆 l'installation ;
- Q : la puissance réactive de l'installation
2) Théorème de Boucherot avant l'installation du condensateur ;
- Q' : la puissance réactive de l'installation
- La puissance active consommée par plusieurs
après l'installation du condensateur ;
récepteurs est égale à la somme des puissances
- Qc : La puissance réactive fournie par le
actives consommée par chaque récepteur :
condensateur.
PT = P 1 + P2 + … + Pn
On a le diagramme
- La puissance réactive consommée par plusieurs
Ci - contre : Q
récepteurs est égale à la somme des puissances S S’
réactives consommée par chaque récepteur : φ Q’
QT = Q1 + Q2 + … + Qn φ’
P
- Les puissances apparentes ne doivent jamais
être additionnées. La puissance apparente totale Qc = Q – Q' or Qc = U2 Cw
est donnée par : ST = √𝑃𝑇2 + 𝑄𝑇2 Q = P tan𝛗, Q' = P tan𝛗'
Pour cela, il faut placer dans l'installation des Avec U = tension entre phases du réseau
appareils qui produisent de l'énergie réactive.
Les solutions les plus utilisées industriellement Exercice 1:
sont : On considère un réseau triphasé 220/380V –
L'utilisation des batteries de condensateur ; 50Hz qui alimente trois récepteurs tels que :
L'utilisation d'un compensateur synchrone.
- Récepteur1 :Pu =5,33KW; Cos𝛗 =0,8 ; η =0,82
C'est moteur synchrone qui est excité à
vide. - Récepteur2 :Pu=3,15KW; Cos𝛗 =0,75 ; η =0,9
Calcul de la capacité du condensateur : - Récepteur3 :Pu = 5KW; Cos𝛗 = 0,6 ; η = 0,8
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 17 ~
1) Calculer les puissances active, réactive et a) Capacité de la batterie de condensateurs
apparente totales de l'installation à pleine charge.
𝑃 (𝑡𝑎𝑛𝜑−𝑡𝑎𝑛𝜑′ )
2) Calculer le facteur de puissance de CΔ =
3𝑈 2 𝑤
l'installation ;
Cos𝛗 = 0,70 tan𝛗 = 1,02
3) Quelle est la valeur efficace de l'intensité du
courant en ligne ? Cos𝛗' = 0,86 tan𝛗 = 0,59
4) On souhaite relever le facteur de puissance 16250(1,02−0,59)
de cette installation à 0,86, en utilisant une CΔ = = 5,134 x 10-5 F
3 𝑥 3802 𝑥 2 𝑥 𝜋 𝑥 50
batterie de trois condensateurs couplés en
triangle. Calculer : Soit C = 51,3 µF
a) La capacité de la batterie de condensateurs b) Nouvelle valeur de l'intensité en ligne :
b) La nouvelle valeur du courant en ligne. 𝑃
P = U I' Cos𝛗' I' = 𝑈 Cosφ′
16250
I' = = 72,47A D'où I' = 72,47A
Solution : 380 𝑥 0,59
𝑆 𝟐𝟐𝟗𝟗𝟑,𝟑𝟒 C Z
S = U I√3 I= = = 60,5A ~
𝑈 380 √3 e
~ 18 ~
C = 50µF ; L = 12,8mH ; e = 120√2 cos100πt
1) Paramètre du modèle de Thévenin du dipôle
AB :
𝑍𝑡ℎ 128,08 128,08
Calcul de Zth :
I= = = =
𝑍𝑡ℎ + 𝑧 𝑗4,29+5+𝑗4 5 + 𝑗8,29
128,08 0
A = I = 13,23 - 58,9°
9,68 58,9°
L C
Zth
Zth = XL//XC
– 𝑗63,66 63,66
Eth = 120 x = 120 x
− 𝑗59,64 59,64
e1 = 220V ; e2 = 100V ; e3 = j110V ; ZL = j103Ω
Eth = 128,08V Zc = - j103Ω ; R = 500Ω ; Z = 100Ω ; f = 50Hz
Déterminer le courant i dans la charge Z
2) Déduction du modèle de Norton :
1) En utilisant la méthode de Thévenin.
A 2) En utilisant la méthode de Norton.
𝐸𝑡ℎ 128,08 A
IN = = = 29,85A
𝑍𝑡ℎ 4,29
R C
3) Intensité du courant dans Z si Z = 5 + 4jΩ L
1
Zth I Zth =
𝑌
Z
Cours Ede
th
circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
B ~ 19 ~
1 1 1 1 1 1 - Calcul de I :
Y=𝑍 + + = + +
𝐿 𝑅 𝑍𝐶 𝑗103 500 − 𝑗103
- Calcul de Eth :
𝐸1 𝐸 𝐸 220 100 𝑗110
+ 2+ 3 + +
𝑍𝐿 𝑅 𝑍𝐶 𝑗103 500 − 𝑗103
Eth = 1 1 1 = I = IN x
𝑍𝑁
=
0,23 − 66,96 𝑥 500
+ + 𝑌 𝑍𝑁 +𝑍 500 + 100
𝑍𝐿 𝑅 𝑍𝐶
115 66,96
− 𝑗0,22 + 0,2−0,11 I= = 0,19 - 67,75°
Eth = 600
0,002
- Calcul de I :
Zth
Exercice 4 :
On considère le schéma de la figure ci – contre,
dans lequel e est une tension alternative
~ Eth Z
sinusoïdale de valeur efficace 50V et de
pulsation 5000rad/s.
On donne : R1 = 200Ω ; R2 = 210Ω ; R3 = 50Ω ;
R4 = 50Ω ; C = 2µF
𝐸𝑡ℎ 118,84 −67,74
I= = = 0,19 - 67,74 I R1 R2
𝑍𝑡ℎ + 𝑍 500 + 100
I1 I2
I = 0,19√2 sin (100πt – 67,74)
R3 R4
2) Méthode de Norton :
~ e
- ZN = Zth = 500Ω
C
- Calcul de IN :
IN = 0,23 - 67,75°
~e
Z2 Z3
Cours de circuits analogiques 1 ère
F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 20 ~
Z = Z1 + Z2//Z3
Z1 = ZR1 = 200Ω ; Z2 = ZR3 = 50Ω
Z3 = ZR2 + ZR4 + ZC
1
Z3 = 210 + 50 +
𝑗2𝑥 10−6 𝑥 5000
I1 = 0,17 - 2,61°
i1 = 0,17√2 sin (5000t – 2,61°)
Calcul de i2 :
𝑍2 50 𝑥 0,20 0,55°
I2 = 𝑥𝐼=
𝑍2 + 𝑍3 50 + 260 − 𝑗100
10 0,55°
I2 = = 0,03 18,42°
325,72 −17,87°
~ 21 ~
Chapitre 2 : LES SEMI – CONDUCTEURS
I – DEFINITION
~ 22 ~
Il faut dépenser une certaine quantité important dans le fonctionnement des diodes et
d'énergie pour faire passer un électron d'une des transistors.
orbite inférieure à une orbite supérieure.
III – TYPES DE SEMI – CONDUCTEURS
Si une énergie extérieure bombarde un
atome, elle peut augmente l'énergie d'un électron 1) Dopage
qui s'élève à un niveau énergétique supérieur. On On appelle cristal pur un semi –
dit que l'atome est en état d'excitation. Cet état conducteur formé à partir des atomes de même
ne dure pas longtemps car l'électron excitée nature.
revient bientôt à son niveau énergétique initial,
Le dopage est l'ajout d'atomes
en restituant l'énergie acquise, sous forme de
d'impuretés à un cristal de semi – conducteur,
chaleur ou de lumière.
pour augmenter le nombre d'électrons libres, ou
3) Cristal encore le nombre de trous.
On obtient un cristal de type N si le
Un atome de silicium isolé possède
dopeur est pentavalent (cinq électrons de
quatre électrons sur son orbite de valence.
valence) et un cristal de type P si le dopeur est
Cependant, pour être chimiquement stable, il doit
trivalent (trois électrons de valence).
en avoir huit sur cette orbite. Il se combinera
donc avec quatre autres atomes, de manière à Un cristal dopé est appelé un semi – conducteur
avoir huit électrons sur son orbite de valence. intrinsèque.
~ 23 ~
ainsi sept (7) électrons sur son orbite de valence. 5) Barrière de potentiel
Il restera donc un trou.
La couche d'appauvrissement se
Un tel semi – conducteur est appelé semi comporte comme une barrière qui empêche les
– conducteur de type P . électrons de traverser la jonction. Un électron
libre de la région N qui veut pénétrer dans la
Les atomes trivalents sont appelés atomes
zone d'appauvrissement se heurte à une paroi
accepteurs d'électrons. Exemple : l'aluminium, le
d'ions négatifs qui le repoussent vers la droite.
bore, le gallium …
S'il a assez d'énergie, il peut percer la paroi et
4) Jonction PN pénétrer dans la région P où il tombe dans un
trou créant ainsi un ion négatif.
On peut fabriquer un cristal moitié du
type P et moitié du type N. la zone de rencontre L'intensité de la couche
entre les régions de type P et N s'appelle une d'appauvrissement croit à mesure que les
jonction. Un tel cristal s'appelle une diode. électrons la traversent, jusqu'à obtention d'un
équilibre. La différence de potentiel entre les
Barrière de potentiel extrémités de la couche d'appauvrissement
Type N
s'appelle la barrière de potentiel.
Zone de
transition
~ 24 ~
Chapitre 3 : LA DIODE A JONCTION
A id Rd u0 K
I
ud
Ud = u0 + Rd id
~ 25 ~
A
On suppose que la diode a un courant nul pour
toute valeur de Ud < U0. Elle commence à
Une diode est dite polarisée en inverse conduire à partir de Ud = Uo. Ainsi, on a
lorsque le potentiel de la cathode est supérieur au
potentiel de l'anode. Dans ce cas, la diode reste Ud = U0 + Rd Id
bloquée. c) Caractéristique idéale
3) Caractéristiques
Id (mA)
a) Caractéristique réelle
Id (mA) A
Ud (V)
Caractéristique 0
directe
B
Ud (V)
0
C
D
Caractéristique
inverse Dans la caractéristique idéale, on suppose
E que la tension seuil U0 est nulle, ainsi que la
résistance dynamique rd de la diode.
- Zone OC : la diode est soumise à une
tension Ud < U0. Aucun courant ne - En direct, la diode est comparable à un
circule. C'est la zone de blocage direct. interrupteur fermé
- Zone CB : la tension Ud≅U0. Un léger
courant circule dans la diode. C'est la A Id K Ud = 0
zone de coude.
Id > 0
- Zone BA : Ud > U0. Le courant est de
Ud = 0
plus en plus important. C'est la zone de
conduction, ou encore zone linéaire.
- En inverse, la diode est comparable à un
- Zone OD : le courant est négatif. C'est la
interrupteur ouvert.
zone de blocage inverse.
- Zone DF : pour une petite variation de la Id = 0 Ud < 0
A K
tension, on a une grande variation du
Id = 0
courant. C'est la zone de claquage
inverse. Ud < 0
b) Caractéristique linéaire
Remarque :
Id (mA)
Pour une diode au germanium, la tension seuil
U0 est comprise entre 0,2V et 0,3V. pour une
diode au silicium, U0 est comprise entre 0,6V et
Ud (V)
0,7V.
0 U0
~ 26 ~
4) Droite de charge
La droite de charge permet de déterminer le
courant et la tension exacte de la diode.
Soit le circuit de la figure suivante :
D2
ag de
up ag
R
e
co b l o c
ch ite
e
ro
12,5mA Q
D
de e
u d
O int
V
(V) ~ 27 ~ E
0,75V 2V 2V 5V 10V
~ 28 ~
- La tension inverse (Vinv) : c'est la tension
inverse qu'elle peut supporter sans
destruction de sa jonction.
Pour choisir une diode à jonction pour une
application quelconque, on doit tenir compte des
grandeurs suivantes :
- Le courant direct moyen maximal : IFAM
- Le courant direct de pointe répétitif : IFRM
- Le courant inverse continu : IR
- La tension directe continue : VF
- La tension inverse de pointe répétitive :
VRRM
- La résistance dynamique : Rd
- La tension seuil : Us, U0 ou E
La puissance consommée par une diode est égale
à : Pd = Vd x Id = (U0 + rd Id) Id
~ 29 ~
exemple), alors le coté + du cordon est la
cathode, et l’autre coté est l’anode.
Ud = 0,7V
P = 1,5W
10V V
Solution :
1) Calcul des courants I, I1 et I2 :
La diode est polarisée en inverse. Elle est donc
Calculer : bloquée et se comporte comme un interrupteur
1) Le courant I dans le circuit ; ouvert. D'où I2 = 0 et I = I1
2) La résistance de protection Rp ;
La loi des mailles nous donne :
3) La puissance dissipée par cette résistance.
𝑈 15
Solution : U – 5 I – 3 I = 0 d'où I = = = 1,87A
8 8
1) Calcul de I : 2) Diode inversée :
𝑃 1,5
P = Ud I soit I = 𝑈 = = 2,14A La diode est maintenant polarisée en direct et se
𝑑 0,7
2) Calcul de Rp : comporte comme un interrupteur fermé. Le
𝑈−𝑈𝑑 circuit devient :
U – Rp I – Ud = 0 d'où Rp =
𝐼 2Ω i2
10−0,7
Rp = = 4,34Ω
2,14
3) Puissance dissipée par Rp : 3Ω
15V
Exercice 2 :
~ 30 ~
Après résolution du système d'équation, on 𝑉𝑒
<< R d'où Ve >> + Vcc. Ainsi IR est
trouve : 𝐼𝑅
maximal et Ve est maximale. IR = IRmax et
I1 = 1,08A Ve = Vemax
I2 = 1,27A
Figure 2 :
I = 2,35A
- Cellule obscure : IR est négligeable
𝑉𝑒
> R, d'où Ve ≅ + Vcc = Vemax
𝐼𝑅
- Cellule éclairée : IR est maximale
𝑉𝑒
< R, d'où Ve << + Vcc. Ve = Vemin = 0
𝐼𝑅
~ 31 ~
C’est l’équation d’une droite. Elle est de forme 4 0
y = ax + b, avec y = Id et x = Ud
La droite passe par A (1V ; 5mA) et
B (2V ; 20mA.
Ainsi 5=a+b a + b = 5
20 = 2a + b 2a + b = 20
La résolution de l’équation nous donne :
a = 15 et b = - 10
D’où y = 15x – 10, soit Id = 15Ud – 10
2) Tension seuil et résistance dynamique de la Id(mA)
diode :
Pour une diode réelle, on a : 60
Ud = U0 + rdId or nous avons :
10 1 50
Id = 15Ud – 10 d’où Ud = + Id Caractéristique
15 15 courant - tension
40
Ud = 0,66 + 0,06Id
30
D’où U0 = 0,66V et rd = 0,06Ω.
20 Q
3) Droite de chage
a) Equation de la droite de charge : 10
Ud(V)
100Ω 0
Id 1 2 3 4 5 6
Exercice 5 :
Caractéristique : D1 D2
Ud(V) Id(mA) i 1A
1 5 uD1
2 20
R=20Ω
E
u
Droite de charge
Ud(V) Id(mA)
Solution :
0 40
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 32 ~
1) E = 10V
Supposons que D1 est bloquée.
Alors i = 1A et u = 20 x 1 = 20V
Calculons uD1 :
𝑢 20
Ainsi u = E = 20V ; i = 𝑅 = = 10A
uD1 = E – u = 10 – 20 = - 10V < 0 2
1) R = 5Ω − 𝑏+ √∆ − 6 + 30
im2 = = = 1,5
On a R I = 5 x 5 = 25V > E, d’où la diode est 2𝑎 2𝑥8
i
- 10V D3 u
R=
Les diodes ont leurs cathodes communes. D1 a sa
anode au potentiel le plus élevé. Donc D1
conduit, D2 et D3 sont bloquées.
u = 30V
Calcul de i :
𝑢 −10 30 −10
u = 10 + R i i= =- = 1A
𝑅 20
Exercice 9 : i R
e
On considère le montage de la figure suivante u
dans lequel les diodes sont supposées parfaites. R/2
Déterminer l’intensité du courant i et la tension
D2
aux bornes de chaque diode.
D1
Solution :
u
R/2
Solution :
e
~ 34 ~
Ainsi u = e = 10V
b) e = - 10V
Les diodes D1 et D2 sont bloquées. D’où le
schéma équivalent suivant :
Exercice 11 :
i Dans le montage de la figure 1 suivante, les
R/2 diodes sont supposées parfaites. La tension e(t)
appliquée au montage a la forme indiquée sur la
u figure 2.
e R
Donner les oscillogrammes de u(t), ud1(t) et
R/2 ud2(t).
D1
ud1
D2
e(t)
𝑒 𝑒
i=𝑅 𝑅 = 2𝑅 ud2
+ 𝑅+
2 2
10V u
La loi des mailles nous donne :
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 Figure 1
e-2i+u-2i=0 e – (2 + 2) i + u = 0
e–Ri+u=0 u=Ri-e
e(t)
En remplaçant i par sa valeur on trouve :
𝑒 𝑒 𝑒 20
u = R (2𝑅) - e = 2 - e = - 2
− 10 0 10 20 30 t(ms)
u=- = 5V
2
-20
2) Forme d’onde de u(t) :
Figure 2
Pour e(t) > 0, on a Û = 10V
Pour e(t) < 0, on a Û = 5V
Solution :
e (V) e est une tension qui peut varier entre – 20V et
20V.
10V - Pour 0 < t < 10ms, on a e = 20V
Ainsi pour e = 20V, la diode D1 conduit et la
t diode D2 est bloquée.
D’où ud1 = 0 et u = e = 20V
Cours
- 10V de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
u (V)
~ 35 ~
10V
5V
ud2 = 10 – u = 10 – 20 = - 10V
- Pour 10 < t < 20ms, on a e = - 20V
La diode D1 est bloquée et la diode D2 conduit.
ud2 = 0 et u = 10V
ud1 = e – u = - 20 – 10 = - 30V
Oscillogramme de u(t) :
e(t)
20
10
0 10 20 30 t(ms)
Oscillogramme de ud1(t) :
e(t)
10 20 30 40 50 t(ms)
0
-30
Oscillogramme de ud2(t)
e(t)
10 20 30 40 50 t(ms)
0
-10
~ 36 ~
Chapitre 4 : LE REDRESSEMENT
I – RAPPELS
1) Tension alternative sinusoïdale
Une tension alternative sinusoïdale a pour
expression : u = Umax sin (𝜔t + 𝛗) d) Représentation schématique
Avec u = valeur instantanée en volt (V);
U (V)
Umax = Û = valeur maximale en volt (V) ;
Û
𝜔 = pulsation en rad/s
𝛗 = phase à l'origine (à t = 0) +
T/2
𝜔t + 𝛗 = phase à l'instant t t (mS)
T/4 3T/4 T
Elle peut aussi être exprimée par : --
u = Ueff √2 sin (𝜔t + 𝛗) où Ueff est la -Û
𝑼𝒎𝒂𝒙
valeur efficace de la tension telle que
√𝟐
u = Û sin (𝜔t + 𝛗)
2) Caractéristiques d'une grandeur
2𝜋
Sinusoïdale Si 𝛗 = 0 alors, u = Û sin 𝜔t. Or 𝜔 = 2πf =
𝑇
a) Période 𝑇 2𝜋 𝑇
At= , on a u = Û sin = Û sin π
La période d'un signal alternatif est l'intervalle de 2 𝑇 2
Or sin π = 0 d'où u = 0
temps pendant lequel ce signal se répète
identiquement à lui – même. On note T. son II – REDRESSEMENT MONO OU SIMPLE
unité est la seconde (s). Chaque demi – période ALTERNANCE
est une alternance. 1) Schéma du montage
b) Fréquence Ud
La fréquence d'un signal alternatif est le nombre id
de périodes de ce signal en une seconde. On note
1
f. c'est aussi l'inverse de la période : f = 𝑇 ~ R
v UR
Son unité est le Hertz (Hz).
c) Amplitude
L'amplitude d'un signal représente la plus grande D'après la maille, on a :
valeur que la courbe du signal peut atteindre
dans le sens positif par rapport à l'axe des temps. v – Ud – UR = 0 , avec v = V sin wt et UR = R i
~ 37 ~
2) Analyse du fonctionnement
Alternance positive
La diode est polarisée en direct car v > 0. Elle est
donc passante et se comporte comme un
interrupteur fermé. D'où le schéma équivalent
suivant :
Ud = 0
i
4) Valeur moyenne et valeur efficace
R Valeur moyennes
~ v UR
Û 𝑈𝑅𝑚𝑜𝑦 Û
URmoy = ; IRmoy = =
𝜋 𝑅 𝜋𝑅
Valeur efficaces
𝑈𝑅 𝑣 Û 𝑉 𝑈𝑅𝑒𝑓𝑓 Û
Ud = 0 d'où UR = v. Ainsi i = = UReff = ; Veff = ; IReff = =
𝑅 𝑅 2 √2 𝑅 2𝑅
Alternance négative 5) Tension inverse maximale de la diode
La diode est polarisée en inverse car v < 0. Elle Tic = Û
est donc bloquée et se comporte comme un
interrupteur ouvert, d'où le schéma équivalent 6) Taux d'ondulation
suivant : T = √𝐹 2 − 1
Ud
i
où F est le facteur de forme tel que :
𝑈𝑅𝑒𝑓𝑓 𝐼𝑅𝑒𝑓𝑓 Û/2 𝜋
F = = = = = 1,57
R 𝑈𝑅𝑚𝑜𝑦 𝐼𝑅𝑚𝑜𝑦 Û/𝜋 2
~ v UR
v (V)
Û a) Schéma
+
D3 D1
t (mS)
--
~ i
v
-Û
D4 D2
UR (V) R UR
Û
0
Cours
U (V) de circuits analogiques
d
t (mS) 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
t (mS)
-- ~ 38 ~
-Û
i(A)
Schéma équivalent
vD1 vD2
D1 D2 vD2 = vD3 = 0
c) Chronogrammes de fonctionnement
vD2
D1 D2
~ -V
v UR
vD4 = 0
D3 D4
vD3
UR
vD1 = vD4 = 0 V
(1) : v + vD2 = 0 d'où vD2 = - v
(2) : v + vD3 = 0 d'où vD3 = - v
Ainsi vD2 = vD3 = - v
𝑣 t
(3) : UR = v d'où i =
𝑅
Alternance négative i
A l'alternance négative de la tension d'entrée,
on a v < 0. Ainsi, D2 et D3 sont passantes, D1 V/R
et D4 bloquées.
t
i
vD1
vD2 = 0
R
Valeurs moyennes
2Û 2 𝑈𝑅𝑚𝑜𝑦 2Û
~ v
URmoy = ; IRmoy = =
UR 𝜋 𝑅 𝜋𝑅
Valeur efficaces
vD3 = 0
vD4
D3 D4
~ 39 ~
Û 𝑈𝑅𝑒𝑓𝑓 Û
UReff = ; IReff = =
√2 𝑅 √2 𝑅
Tension maximale inverse UR = v1 ; vD1 = 0
V2 – vD2 – UR = 0
Tic = vD1max = vD2max = vD3max = vD4max = V vD2 = v2 – UR = v2 – v1 car UR = v1
vD2 = - v1 – v1 car v2 = - v1
Tic = V
d'où vD2 = - 2v1
2) Montage avec transformateur à
Alternance négative
point milieu
V1 < 0 et v2 > 0. Ainsi D1 est bloquée et D2
est passante
a) Schéma
vD1
vD1
D1
v1
D1 R i
v1 ~
R i UR
~ v2
UR D2
v2
D2 vD2 = 0
V2 = 0 ; UR = v2 = - v1
vD2
V1 – vD1 – UR = 0
vD1 = v1 – UR = v1 – ( - v1) car UR = - v1
vD1 = 2 v1
v1 et v2 sont deux tensions alternatives
symétriques, telles que : b) Chronogrammes de fonctionnement
v1 = Vm sin 𝜔t v1 (V)
= - Vm sin 𝜔t
= - v1
t(ms)
a) Analyse du fonctionnement
Alternance positive
On a v1 >0 et v2 <0 - Vm
Ainsi , D1 conduit et D2 est bloquée
v2
Vm
vD1 = 0
D1
v1 t(ms)
R i
~
UR
v2 - Vm
D2
UR
vD2 Vm
~ 40 ~ vD2
t(ms)
Pour 0 ≤ t ≤ t1, on a E > v.
La diode est bloquée
UR = 0 ; v = E et U = E
c) Valeurs moyennes et valeurs efficaces Pour t1 ≤ t ≤ t2, on a v > E
Valeurs moyennes La diode conduit.
2Û 2Û UR = v – E et U = v
URmoy = 𝜋 ; IRmoy = Pour t2 ≤ t ≤ t3, on a E > v
𝜋𝑅
Valeur efficaces La diode est bloquée
Û 𝑈𝑅𝑒𝑓𝑓 Û UR = 0 ; v = E et U = E
UReff = √2
; IReff = =
𝑅 √2 𝑅
e) Tension maximale inverse c) Chronogramme
Tic = 2Vmax v(V)
N.B : Vm
D
i U(V)
vD Vm
R
~ v UR
U E
E
t(ms)
Cours
Vm
de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
E
D1 D2
t1 t2 T
t(ms) ~ 41 ~ ~ v
U
E2 E1
Fonctionnement : III – FILTRAGE PAR CONDENSATEUR
1) Montage simple alternance
v(V)
a) Charge infinie
D
E2
i
t1 t2 t3 t4 T
t(ms)
E1
vD
~ C UC
v
v(V)
Vm b) Montage avec charge résistive
E2 D
i
t1 t2 t3 t4 T
t(ms)
E1 vD
~ v C R
UR
Cours
U(v) de circuits analogiques 1
ère
F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
E2
~ 42 ~
0 t1 t2 t3 t4 T
t(ms)
E1
𝑰 𝑻𝟏
D'où C =
𝟐 ∆𝑼
2) Montage double alternance
D3 D1
i iR
~ v
iC
D4 D2
C R UR
v(V)
Vm v(V)
Vm
t(ms)
t(ms)
- Vm T1
- Vm
UR(V) T1
T2
UR(V)
Û
Umoy 2 ∆U T2
Umin
0 t(ms) Û
Umoy 2 ∆U
Umin
~ 43 ~
Ic = CVmax𝜔cos𝜔t On considère le montage redresseur de la figure
i = ic + iR =
𝑉𝑚𝑎𝑥
sin 𝜔t + CVmax𝜔cos𝜔t ci – dessous, dans lequel les diodes sont
𝑅
𝑉𝑚𝑎𝑥 supposées parfaites. Le pont est alimenté par une
i=0 𝑅
sin 𝜔t + CVmax𝜔cos𝜔t = 0 tension sinusoïdale v = Vm sin wt et la charge
d’où sin 𝜔t = - RC𝜔cos𝜔t est constituée d'une résistance R.
𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡
= - RC𝜔 tan 𝜔t = - RC𝜔 iD1
𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡 i
Si on pose 𝜑 = 𝜔t , on aura tan 𝜑 = - RC𝜔
𝜑 est l’angle de blocage de la diode. vD1
D1 D2
~ v u
D3 D4
Exercice 1:
1) Analyser le fonctionnement du montage et en
On donne le montage de la figure suivante : déduire les tensions u et vD1 :
a) Lors d'une alternance positive ;
D
iR b) Lors d'une alternance négative
2) Construire les chronogrammes de v, u, vD1 et
iD1 en fonction du temps ;
~ R
e UR 3) La tension v a pour valeur efficace 220V et
pour fréquence 50Hz. Sachant que R = 20Ω,
calculer, pour le courant dans chaque diode :
a) La valeur efficace ;
E (t) = Ê sin wt, avec Ê =220√2 𝑉 et w = 100π . b) La valeur maximale ;
R = 50Ω c) La valeur moyenne.
1) Tracer les chronogrammes des grandeurs e (t), Solution :
UD (t), UR (t) et iR (t).
iD1 i
2) Calculer URmoy, UReff, IRmoy et IReff.
Solution :
vD1
D1 D2
1) voir cours R
Ê 220 √2 ~ v u
2) URmoy = = = 99,03V
𝜋 𝜋
D3 D4
Ê 220 √2
UReff = = = 155,56V
2 2
Ê 220 √2
IRmoy = = = 1,98A 1) Analyse du fonctionnement
𝜋𝑅 𝜋 𝑥 50
a) Alternance positive (v > 0)
Ê 220 √2 D1 et D4 conduisent, D2 et D3 sont
IReff = = = 3,11A
2𝑅 2 𝑥 50
bloquées. D'où le schéma équivalent
Exercice 2 : suivant :
i
vD2
D1 D2
~ 44 ~
R
~ v u
V
T/4 T/2 3T/4 T
t
- Vm
vD2 = 0
vD4
D3 D4
220 𝑥 √2
IReff = = 11A
√2 𝑥 20
b) Valeur maximale
Ainsi, vD1 = v et u = - v IRmax = IReff x √2 = 11 x √2 = 15, 55A
2) Chronogrammes de v, u, vD1 et iD1 en c) Valeur moyenne
fonction du temps. 2 𝑉𝑚 2 𝑥 220 𝑥 √2
IRmoy = = = 9,9A
𝜋𝑅 𝜋 𝑥 20
v (V)
Exercice 3 :
T/4 T/2 3T/4 T
V Soit le montage redresseur ci – dessous,
comportant deux diodes identiques supposées
parfaites. La tension e a pour expression
t 𝑡
e = 200 sin 2π , avec T = 20ms.
𝑇
D1
-V
e
R = 5Ω i
~
u u
-e
V D2
~ 45 ~
1) Montrer que :
- Lorsque e > 0, D1 conduit ; Valeur moyenne :
- Lorsque e < 0, D2 conduit. 2Û 2 𝑥 200
URmoy = = = 127,32V
2) En déduire le graphe représentant les 𝜋 𝜋
variations de la tension u en fonction du 3) Ce montage est appelé redresseur double
temps, et calculer sa valeur moyenne. alternance parce qu'il redresse les deux
3) Expliquer pourquoi ce montage est alternance de la tension.
appelé redresseur double alternance. Exercice 4 :
Dans le montage de la figure suivante, les diodes
sont supposées parfaites :
v(t) = 24√2 sin 100πt ; R = 100Ω
Solution : is
D1 D3
D1
i iR
~ v
e iC
R = 5Ω i D2 D4 R
C
~ UR
u
-e
D2 1) Faire une analyse du fonctionnement de ce
montage et représenter UR(t) et iR(t).
1) Démonstration 2) On désigne par t0 et t1 respectivement l’instant
- Lorsque e > 0, D1 conduit. de début et de fin de conduction d’une diode au
Lorsque e > 0, le potentiel de l'anode de D1 cours d’une demi-période de e. Trouvé les
est supérieur au potentiel de la cathode. valeurs de t1 dans les cas suivants :
Ainsi, la diode D1 est polarisée en direct. a) C = 100µF
D'où D1 conduit et D2 est bloquée. b) C = 1000µF
- Lorsque e < 0, D2 conduit. 3) Quelles est la valeur de la tension inverse
Lorsque e < 0, le potentiel de l'anode de D2 maximale supportée par une diode.
est supérieur au potentiel de la cathode.
Ainsi, la diode D2 est polarisée en direct. Solution :
D'où D2 conduit et D1 est bloquée. 1) Analyse du fonctionnement :
2) Graphe de u (t) : Les diodes D1, D2, D3 et D4 réalisent un
redressement double alternance de la tension
d’entrée.
U(V)
A t = 0, le condensateur est initialement
200
déchargé, puis, il commence à se décharger mais,
n’atteint pas la valeur zéro car la deuxième
alternance vient recharger le condensateur
t (ms) 3𝑇
0
5 10 15 20 jusqu’à l’instant , puis le cycle recommence.
4
~ 46 ~
UR(V) 1) L’interrupteur k se trouve dans la position (1).
a) Représenter l’allure de la tension aux bornes
Vmax
Vmin
de la résistance R.
t(ms) b) Quelle doit être la valeur de la résistance R
t0 t1 pour que le courant dans le circuit ne dépasse pas
iR(t) 500µA ?
c) Donner la tension inverse maximale supportée
imax
imin par la diode.
t(ms)
2) L’interrupteur k se trouve dans la position (2).
a) Au début, quelle est la valeur du courant dans
2) a) Valeur de t1 pour C = 100µF :
la résistance R et dans R’, sachant que le
On sait que tan𝜑 = - RC𝜔 où 𝜑 = 𝜔t1
condensateur a une charge initiale nulle ?
Tan𝜑 = - 100 x 100 x 10-6 x 314 = - 3,14
b) Calculer la constante de temps de charge et
D’où 𝜔t1 = - 72,33° = 287,67° = 5rad donner l’allure de la tension aux bornes du
5 5 condensateur en fonction du temps.
t1 = = = 15,9ms
𝜔 314
E 50 2
t(ms)
~ 47 ~ UR(V)
50 + 50 2
b) Valeur de la résistance R pour que le courant
ne dépasse pas 500µA.
La maille (1) nous donne : V – Ri + E = 0
𝑉+𝐸 𝑉𝑚𝑎𝑥 + 𝐸 50√2 + 50
R= = =
𝐼 𝐼𝑚𝑎𝑥 500 𝑥 10−6
R = 241421,35Ω
Uc(V)
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 48 ~
E
Chapitre 5 : LA DIODE ZENER
I – DEFINITION ET PRESENTATION
1) Définition
Une diode zener est une diode à jonction qui, en
plus du courant direct, laisse passer un courant
inverse relativement important, sans destruction
par claquage de sa jonction.
Dans le sens inverse, la diode zener reste
2) Symbole bloquée jusqu'à une certaine valeur Uz de la
Une diode zener peut avoir un des symboles tension, puis elle cède brusquement passage à un
suivants : courant important. Uz est appelée la tension de
zener.
A K A K
3) Caractéristiques
Iz (mA)
A K
II – CARACTERISTIQUES
Uz
D 0
1) Montage direct UAk (V)
Uo
E Izmin
Rp
A
e V
F Izmax
Rp
Cours de circuits analogiques
A 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 49 ~
e V
4) Modèle électrique de la diode zener
Iz
rz 2) Stabilisation amont
Uz Dz Uz La charge restant fixe, on fait varier la tension
Uzo
d'alimentation.
a) schéma
i1 Rp i2
∆𝑈
Uz = rz Iz + Uzo et rz = , en inverse iz
∆𝑖
ue Rc Uc
Uz
Uak (V)
𝑅𝑐
Uc = Uz = Ue
𝑅𝑝 + 𝑅𝑐
iz
La stabilisation a pour but de maintenir la
tension constante aux bornes de la charge, ue Dz Rc Uc
quelque soient les variations de la tension
d'alimentation, ou de la résistance de charge.
L'élément principal de la stabilisation de tension
est la diode zener.
Cours de
i1 circuits analogiques 1 F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
ère
Rp i2
iz ~ 50 ~
ue Dz Rc Uc
Uc = Uz
Ue = Uz + Rp i1 = Uz + Rp (i2 + iz) i1 Rp i2
𝑈𝑧 𝑈𝐶 iz
Or i2 = =
𝑅𝑐 𝑅𝐶
ue Rc
𝑈𝑧 𝑅𝑝 Dz Uc
Ue = Uz + Rp ( + iz) = Uz + Uz + Rp iz
𝑅𝑐 𝑅𝑐
D'où 𝑅𝑝
Ue = Uz (1 + ) + Rp iz
𝑅𝑐
b) Fonctionnement
Or, au début de la stabilisation, iz = 0
- Avant la stabilisation, Ue < Uz. D'où iz = 0
𝑅𝑝
D’où Uemin = Uz (1 + ) 𝑅𝑐
𝑅𝑐 La diode reste bloquée et Uc = Ue
𝑅𝑐 + 𝑅𝑝
- La limite de la stabilisation est fixée par - Au début de la stabilisation, on a Ue = Uz
le courant maximal izmax admissible par la et iz = 0
diode zener en inverse. La tension - Pendant la stabilisation, on a Ue > Uz et
d'entrée Uemax est donnée par : i2 ≠ 0
𝑅𝑝 La maille (1) nous donne :
- Uemax = Uz (1 + ) + Rp izmax
𝑅𝑐 Ue – Rp i1 – Uz – rz iz = 0
Ue = Rp i1 + Uz + rz iz
c) Allure de la courbe
= Rp (i2 + iz) + Uz + rz iz
𝑈
Uc = Rp i2 + Rp iz + Uz + rz iz or iz = 𝑅𝑧
𝑐
𝑈𝑧
Ue = Rp x + Rp iz + Uz + rz iz
𝑅𝑐
Uzmax
∆Uz 𝑅𝑝
Uzmin
Ue = (Rp + rz) iz + ( + 1) Uz
𝑅𝑐
∆Ue
a) Principe
La tension d'entrée restant fixe, on fait varier la
tension de sortie à l'aide d'un rhéostat de charge.
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 51 ~
c) Courbe Uc = f (i2)
Ue – R I – Eth = 0 Eth = Ue – R I
Uc (V) 𝑈𝑒 − 𝑈𝑧 10−5,1
I= = = 0,044A
𝑅 + 𝑟𝑧 100 + 10
Exercice 1 : USM = Uz + rz Iz or Iz = I ( Ic = 0)
𝑈𝑒 − 𝑈𝑧 10−5.1
On considère le circuit suivant : Iz = = = 0,044A
𝑟𝑧 + 𝑅 10+100
USM = 5,1 + 10 x 0,044 = 5,54V
R S
iz 4) Calcul de Us si Rc = 500Ω et Ue = 10V
ue Rc
Dz Ue Rth IC
M RC
Eth
UC
1) Quel est le rôle de la résistance R ?
2) Trouver le générateur de Thévenin entre
les bornes S et M.
3) Calculer USM si Ue = 10V, R = 100Ω ,
𝑅𝐶 5,6 𝑥 500
Uz = 5,1V et rz = 10Ω, lorsqu'il n'ya pas Uc = Eth x = = 5,5V
𝑅𝑡ℎ + 𝑅𝐶 9,09 + 500
de charge.
4) Calculer la tension de sortie si la charge Exercice 2 :
est Rc = 500Ω, Ue restant égale à 10V.
Soit une diode zener idéale en série avec une
Solution : résistance de protection de 500Ω. On applique
1) R est une résistance de protection. Elle aux bornes du circuit une tension de 25V d'abord
protège la diode contre une tension en inverse, puis en direct.
inverse trop grande. Calculer dans chaque cas l'intensité du courant
2) Générateur de Thévenin entre les bornes dans le circuit sachant que Uz = 10V.
S et M :
Solution :
I R
1) Montage inverse
rz
Ue i R
Eth
iz
Uz 25V
E
Dz Uz
Cours de circuits analogiques 1 ère
F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 52 ~
3) On fixe E = 24V et Rp = 100Ω. Entre
quelles limites peut varier Rc pour qu'il y
La diode est polarisée en inverse, mais E > Uz; ait stabilisation.
d'où Iz ≠ 0
Solution :
E – R i – Uz = 0 R i = E – Uz 1) Courant maximal de la diode
𝐸 − 𝑈𝑧 25 − 10 Uz = 6,2V , Pmax = 1,3W
i= = = 0,03A 𝑃𝑚𝑎𝑥
𝑅 500 Pmax = Uz Imax Imax =
𝑈𝑧
1,3
Imax = = 0,2A
6,2
2) Rc = Rp = 100Ω
2) Montage direct Limites de E pour qu'il y ait stabilisation :
i R
i Rp ic
iz
iz
E 25V
Dz Uz E Dz Rc U
~ 53 ~
𝑈𝑧
A la stabilisation, on a u = Uz d'où Rc =
𝑖𝑐
Rc varie entre Rcmin et Rcmax.
Calcul de Rcmin :
~ 55 ~ iz
Rc 100Ω
15V Uz Dz
Ve est une tension pouvant varier de 0 à 30V ;
Dz est une diode zener telle que Vzmin = 6V et
Vzmax = 6,4V, Izmin = 5mA ; Pmax = 0,5W ;
Rp = 470Ω ; Rc peut varier de 0 à 1KΩ
A ) On maintient Rc = 1KΩ = constante et on
1) Etat de la diode : fait varier Ve.
Supposons que la diode soit bloquée. Alors, 1) De quel type de stabilisation s’agit – il ?
2) Déterminer la valeur Vemin de Ve
iz = 0 et i = ic
correspondant au début de la stabilisation ;
E – Rp ic – Rc ic = 0 d'où E – (Rp + Rc) ic = 0 3) Déterminer la valeur Vemax de Ve
𝐸 15 correspondant à la limite supérieure de la
Ic = = = 0,1A stabilisation ;
𝑅𝑝 + 𝑅𝑐 100 +50
∆𝑈
Uc = Rc ic = 100 x 0,1 = 10V 4) Calculer le facteur de stabilisation F = ∆𝑈𝐶
𝑒
5) Tracer la courbe Uc = f(Ve).
On constate que Uc > Uz. D'où la diode
Echelle : Abscisses : 1cm pour 10V
conduit et il y a stabilisation car iz ≠ 0
Ordonnées : 1cm pour 2V
2) Calcul de iz :
E – Rp i – Uz = 0 B) On maintient Ve constante égale à 30V et on
𝑈𝑧 fait varier Rc :
i = iz + ic , avec ic =
𝑅𝑐
𝑈𝑧 1) Calculer Iz pour Rc = 1KΩ et Vz = 6,2V
E – Rp (iz + ) – Uz = 0 2) Calculer la valeur Icmax de Ic correspondant à
𝑅𝑐
𝑈𝑧 la limite supérieure de la stabilisation ;
E – Rp iz – Rp x - Uz =0
𝑅𝑐 3) Calculer la valeur de Ic pour Rc = 0
𝑅𝑝 4) Tracer la courbe Uc = f(Ic).
Rp iz = E – Uz ( 1 + )
𝑅𝑐 Echelle : 1cm pour 10mA et 1cm pour 2V
𝑅𝑝
E – Uz ( 1 + 𝑅 )
Iz =
𝑐 Solution :
𝑅𝑝
50 A) Rc = 1KΩ et Ve variable
15−6 (1 + 100 )
A.N : iz = = 0,12A 1) Il s’agit de la stabilisation amont
50
2) Calcul de Vemin :
Exercice 6 : Vemin = Rp Iemin + Vzmin.
On donne le schéma de la figure suivante : Calcul de Iemin :
𝑈
Iemin = Icmin + Izmin = 𝑅𝐶 + Izmin
𝐶
Rp 𝑉𝑧𝑚𝑖𝑛 6
Ie Ic = + Izmin = 1000 + 5 x 10-3 = 11mA
𝑅𝐶
~ 56 ~
0,5 6,4
= 6,4 + = 84,52mA
1000
Vemax = 470 x 84,52 x 10-3 + 6,4 = 46,12V
4) Facteur de stabilisation :
∆𝑈𝐶 ∆𝑈𝑧 𝑉𝑧𝑚𝑎𝑥 − 𝑉𝑧𝑚𝑖𝑛
Uc = 0 et Iz = 0
F = ∆𝑈 = =𝑉 𝑉𝑒 30
𝑒 ∆𝑈𝑒 𝑒𝑚𝑎𝑥 − 𝑉𝑒𝑚𝑖𝑛 Ie = Ic = = = 63,82mA
𝑅𝑝 470
6,4 − 6
F = 46,12 − = 0,011 4) Courbe Uc = f(Ic)
11,17
5) Courbe Uc = f(Ve)
Uc (V) Uc (V)
8
8 6,2
6
6,4
6 4
4 2
0 Ic (mA)
2 20 30 40 50 60 70
10
45,63 63,82
0 Ve (V)
10 20 30 40 50 60
11,17 46,12
B) Ve = 30V et Rc variable
1) Calcul de Iz pour Rc = 1KΩ
Ie = Iz + Ic, Avec
𝑉𝐶 𝑉𝑧 6,5
Ic = = = = 6,2mA
𝑅𝐶 𝑅𝐶 1000
𝑉𝑒 − 𝑉𝑧 30 − 6,2
Ie = = = 50,63mA
𝑅𝑝 470
Iz = Ie – Ic = 50,63 – 6,2 = 44,43mA
2) Calcul de Icmax :
Ie = Iz + Ic = cste
Ainsi, pour Icmax, on a Izmin = 5mA
Icmin = Ie – Izmin = 50,63 – 5 = 45,63mA
3) Valeur de Ic pour Rc = 0
Rp Ie Ic
iz
Ve
Dz
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~ 57 ~
Chapitre 6 : LE TRANSISTOR BIPOLAIRE
I – CONSTITUTION ET SYMBOLISATION
Le transistor PNP
1) Constitution
C C C
Le transistor bipolaire ou transistor à jonction
est constitué par un cristal de semi – conducteur P
(silicium ou germanium), comportant deux B N B B
jonctions PN et trois régions de conductibilité P
différente, qui sont :
E E E
Structure Modèle symbole
schématique équivalent
~ 58 ~
Remarque : Il existe trois modes de polarisation :
La différence entre les deux types de - Le montage base commune ;
transistors se retrouve au niveau de l'orientation - Le montage émetteur commun ;
de la flèche. Cette flèche indique toujours le sens - Le montage collecteur commun.
passant de la jonction base – émetteur.
2) La polarisation de base
3) Comment trouver la base, et le
type de transistor ? Ic
A l'aide d'un ohmmètre, on teste deux à
Rc
deux les électrodes du transistor. On détermine la C
paire qui est bloquée dans les deux sens. IB RB B Vcc
L'électrode restante est la base. VCE
~ 59 ~
𝐼𝑐 1
Or IE = IB + Ic = + Ic = Ic ( + 1)
𝛽 𝛽
1 Rc
Vcc – VCE = Rc Ic + RE Ic ( + 1)
𝛽
IB Rth Vcc
VCE
𝑽𝒄𝒄 − 𝑽𝑪𝑬
Ic = 𝟏 Eth
𝑹𝒄 + 𝑹𝑬 ( + 𝟏) RE
𝜷
IE
IB Vcc Rc
B VCE
I2 C
RB B Vcc
R2 mA
RE
E V2
V1
VBB
M
𝑅1 𝑅2
Rth = R1 // R2 = = RB
𝑅1 + 𝑅2
𝑅2 𝑉𝑐𝑐 VBE (V)
Eth = EBM = Uo
𝑅1 + 𝑅2
D'où le schéma équivalent suivant :
3) Caractéristique de sortie
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~ 60 ~
C'est l'ensemble des courbes Ic = f ( VCE),
tracées à différentes valeurs de IB.
Ic
(mA
)
IB = 0,4mA
IB = 0,3mA
IB = 0,2mA
IB = 0,1mA
IB = 0
VCE
0 0,5 40V (V)
dépasser.
4) Caractéristiques de transfert en courant
constante.
Ic (mA) VCB
IB B Vcc
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VCE > 0 ZAMBOU
IB4
IB3 ~ 61 ~ VBE
VBB
E
IB2
IC = f (IB) à VCE cste
IB1
2) Effet transistor
On appelle effet transistor la propriété
pour le transistor de commander un important
Le schéma équivalent est le suivant : courant collecteur à partir d'un faible courant de
base. Ce courant collecteur est donné par un
coefficient β appelé amplification en courant.
IC
𝐼
Ic = β IB d'où β = 𝐼 𝑐
𝐵
IB
N.B : certains constructeurs notent h21 pour
désigner l'amplification en courant.
IE
3) Mode de fonctionnement
a) Montage expérimental
C
b) Tableau de relevées
VCB
On fait varier VBB et on relève les valeurs
IB B Vcc correspondantes de IB et de Ic, récapitulés dans
VCE<0
le tableau suivant :
VBE IB 0 100 200 300 400 500 600 700
VBB (mA)
E
Ic 0 1,5 3 4,5 6 7,5 8 8
(mA)
Le schéma équivalant est le suivant :
Xtor Régime de
Régime linéaire
bloqué saturation
IC c) Zones de fonctionnement
En se référant au tableau ci – dessus, on peut
IB
distinguer trois zones de fonctionnement pour le
transistor :
- Etat bloqué : IB = 0 et Ic = 0 ;
IE
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~ 62 ~
- Etat passant :
C'est le fonctionnement en régime linéaire.
Ic est proportionnel à IB ( Ic = βIB)
- Régime de saturation :
Ic ne varie plus quelque soit la valeur de IB
4) Détermination du point de fonctionnement
ou point de repos d’un transistor d) Droite de charge
a) Schéma du montage D'après la maille (2), on a :
Vcc – Rc Ic – VCE = 0 Rc IC = Vcc – VCE
Ic
Rc 𝑽𝒄𝒄 − 𝑽𝑪𝑬
Ic =
C 𝑹𝒄
Vcc
RB IB B VCE C'est l'équation d'une droite qui passe par les
VBE
points suivants :
E
VBB
IE
VBE IB
Point de
t
men
VBB 0 VBB
fonct int de
0 𝑉𝐵𝐵 RB
ionne
Ic (mA)
𝑅𝐵
Po
0
d'entée du transistor. Vcc
ge
VCE (V)
ca
Po
IB (mA)
VBB
RB
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
IBo Q ~ 63 ~
VBB
VI – TRANSISTOR EN REGIME 4) Puissance dissipée par un transistor
DE COMMUTATION Elle est donnée par :
Pt = VCE Ic + VBE IB or VCE Ic >> VBE IB
On dit qu'un transistor fonctionne en
régime de commutation lorsqu'il n'est utilisé que D'où Pt ≅ VCE Ic
dans les deux états extrêmes (bloqué et saturé). Si on donne les valeurs maximales et minimales
Le basculement d'un état à l'autre est rapide. du transistor, on aura :
Pmax = VCEmax ICmin = VCEmin ICmax
1) Transistor bloqué
Condition de blocage : IB0 = Ic = 0 et VCE = Vcc Le point de repos doit se situer en dessous de la
𝑃𝑚𝑎𝑥
Le transistor se comporte comme un interrupteur courbe VCE Ic = Pmax, soit Ic = 𝑉𝐶𝐸
ouvert entre le collecteur et l’émetteur. 𝑎
Cette équation est de la forme y = . C'est
𝑥
2) Transistor saturé l'équation d'une hyperbole appelée hyperbole de
Condition de saturation : IB > IBsat, Ic = Icsat et dissipation maximale
VCE = 0. De plus : βmin ≤ β ≤ βmax
𝑉𝑐𝑐
im tio de
IBsat = Ic
ax a e
al n
m si p o l
𝛽𝑚𝑖𝑛 𝑅𝑐
is b
e
D per
Icmax
y
Un transistor saturé se comporte comme un
H
interrupteur fermé entre le collecteur et
l’émetteur
e de
D ro i t e
3) Temps de commutation g
ch a r
Le passage de l'état bloqué à l'état saturé et vice
– versa n’est pas instantané.
VCE
- Lorsqu'on injecte un courant IB dans la VCEmax VCC
Zone de
base du transistor, Ic ne prend pas fonctionnement
instantanément la valeur Icsat. On définit
ainsi un temps de déblocage noté tON, 5) Limites d'emploi
encore appelé temps de fermeture.
- De même lorsqu'on supprime le courant Pour éviter la destruction du transistor, il faut
IB, le courant Ic ne s'annule pas toujours que :
instantanément. On définit également un - VCE < VCE0
temps de blocage noté tOF , encore appelé - Ic < ICmax
temps d'ouverture. - P = VCE Ic < Pmax
Ainsi, le point de fonctionnement doit
Ic (mA) toujours se situer en dessous de
Fermeture Ouverture
du Xtor l'hyperbole de dissipation maximale.
du Xtor
Exercice 1 :
Soit le circuit suivant :
Ic
T (S)
Rc
tON tOF
RB Vcc
IB VCE
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~ 64 ~ VBB VBE
IE
2) Calculer la valeur de IE et IB si VBE = 0,7V
Solution :
RB
On donne : Vcc = 10V ; Rc = 5kΩ
Vcc
1) Donner l'équation de la droite de charge
2) Tracer cette droite
RE
Solution :
1) Equation de la droite de charge
Vcc – Rc Ic – VCE = 0 1) Relation entre IE et IB :
𝑉𝑐𝑐 − 𝐶𝐶𝐸 10− 𝑉𝐶𝐸 IE = Ic + IB or Ic = β IB
Ic =
𝑅𝑐 5000
IE = (55 + 1) IB
10 1
Ic = − VCE IE = 56IB
5000 5000
2) Représentation : 2) Calcul de IE et IB si VBE = 0,7V
VCE IC La loi des mailles nous donne :
0 2mA Vcc – RB IB – VBE – RE IE = 0
10V 0 Vcc – VBE = RB IB + RE (56 IB)
𝑉𝑐𝑐 − 𝑉𝐵𝐸 9−0,7
IB = = = 8,73mA
𝑅𝐵 + 56 𝑅𝐸 390+56 𝑥 10
Ic (mA)
IE = 56 IB = 56 x 8,73 x 10-3 = 0,48A
2 Exercice 3 :
Soit le circuit :
0 VCE (V)
10 I1
Rc
R1
Ic
IB
Exercice 2 : VCE Vcc
B
On donne le montage suivant : I2
R2 RE
V2
RB
M
Vcc
Vcc = 15V ; β = 100 ; R1 = 100KΩ ;
RE R2 = 220KΩ ; Rc = 15KΩ , RE = 480Ω
~ 65 ~
Solution : Calcul de IB :
I1
Rc
R1
Ic Rc
IB Vcc
B VCE
I2 IB Rth
VCE Vcc
IE
R2 RE VBE
V2
Eth RE
M
IE
1) Calcul de IE, Ic et VCE si VBE = 0,7V
La maille (1) donne : Eth – Rth – VBE – RE IE = 0
RE IE + VBE – V2 = 0 Eth – VBE = Rth IB + RE ( β + 1 ) IB
𝑉2 − 𝑉𝐵𝐸 𝐸𝑡ℎ − 𝑉𝐵𝐸
IE = or IB = 0 ce qui entraine IB =
𝑅𝐸 𝑅𝑡ℎ + 𝑅𝐸 ( 𝛽 + 1)
I1 = I2, et le transistor est bloqué 10,31−0,7
Alors R1 est en série avec R2 IB = =8,19 x 10-5
68,75 𝑥 103 + 480 𝑥 101
𝑉𝑐𝑐 𝑅2 220 𝑥 103 𝑥 15 IB = 81,9µA
V2 = =
(100+220)103
= 10,31V
𝑅1 + 𝑅2
10,31 − 0,7 Exercice 4 :
IE = = 0,02A, soit IE = 20mA
480
Calcul de Ic :
𝐼𝑐 Rc
IE = IB + Ic or Ic = β IB IB = R1
𝛽
𝐼𝑐 𝐼𝑐 ( 𝛽+1) Vcc
IE = + Ic =
𝛽 𝛽
Ic (β + 1) = β IE
RE
𝛽 𝐼𝐸 100 𝑥 0,02
Ic = = soit Ic =19mA
𝛽+ 1 100+1
2) Modèle équivalent de Thévenin entre B
et M : On donne :
Vcc = 6V ; R1 = 100KΩ ; Rc = 500Ω;
RE = 100Ω ; VBE0 = 0,8V ; β = 60
R1 1) Calculer IB , Ico et VCE0 ;
2) Trouver le point de fonctionnement du
Vcc
B transistor et le placer dans un repère
(VCE ; Ic).
R2
Solution :
M
Rc
100 𝑥 220 R1
Rth = R1 // R2 = = 68,75KΩ
100 + 220
𝑉𝑐𝑐 𝑅2
IB Vcc
Eth = V2 = = 10,31V VBE
𝑅1 + 𝑅2
RE
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 66 ~
1) Calcul de IB0 :
Vcc – R1 IB – VBE – RE IE = 0
Vcc – VBE = R1 IB + RE IE
= R1 IB + RE IB ( β + 1)
𝑉𝑐𝑐 − 𝑉𝐵𝐸
IB =
𝑅1 + 𝑅𝐸 (𝛽+1)
6−0,8
IB = = 4,9 x10-5
100 𝑥 103 + 100 𝑥 61
Soit IB0 = 49µA
Calcul de IC0 :
IC0 = β IB0 = 60 x 4,9 x 10-5 = 2,94 x10-3
Soit IC0 = 2,94mA
Le point de fonctionnement est le point P de
Calcul de VCE0 :
coordonnées P ( VCE0 ; Ico),
Vcc – Rc IC0 - VCE0 – RE IE0 = 0 soit P (4,23V ; 2,94 mA)
𝐼𝐶0
VCE0 = Vcc – Rc Ico – RE ( Ico + )
𝛽
VII - TRANSISTOR BIPOLAIRE EN
𝑅𝐸
= Vcc – Rc Ico - ( β + 1) Ico REGIME VARIABLE
𝛽
𝑅𝐸
= Vcc - [ Rc + (β +1)] Ico Il existe principalement deux régimes de
𝛽
100 fonctionnement pour un transistor :
= 6 - [ 500 + (60 + 1)] 2,94 x 10-3
60 - Le régime statique ;
VCE0 = 4,23V - Le régime dynamique.
2) Point de fonctionnement :
Droite de charge : Rc
Vcc – Rc Ic – VCE – RE IE = 0 C2
𝑅𝐸
Vcc – VCE = RC Ic + (β +1) Ic
𝛽
𝑅𝐸 I C1 Vcc
= [ Rc + ( β + 1)] Ic VCE
𝛽
Rg RB RL
𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐶𝐸
Ic = 𝑅 − 𝑅
𝑅𝑐 + 𝐸 ( 𝛽+1) 𝑅𝑐 + 𝐸 ( 𝛽+1) ~ eg VBB
𝛽 𝛽
6 𝑉𝐶𝐸
= 100 𝑥 61 − 100 𝑥 61
500+ 60
500+ 60 1) Régime statique
Ic = 9,9 – 1,66VCE (mA) En régime statique, le schéma s'obtient en
Pour Ic = 0, on a VCE = 5,96V mettant en circuit ouvert tous les condensateurs
et la source de tension alternative. On obtient le
Pour VCE = 0 , on a Ic = 9,9mA
schéma suivant :
On prendra pour échelle :
Ic
Ic (mA)
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par
IB ZAMBOU
Vcc
10 ~ 67 ~ RB
8 IE
6 VBB
Schéma équivalent :
VBE IE VBE IE
E E
a) Schéma du montage
Rc
R1
C2
IB I C1 Vcc
B h11 Ic C VCE
Rg RL
h21IB R2 vs
VBE
~ h12VCE 1/h22
ve RE
~ eg CE
VCE
E E
h11, h12, h21 et h22 sont appelés les paramètres b) Rôle des éléments du montage
hybrides du transistor. C1 : condensateur de couplage ou de liaison : son
Certains constructeurs notent :
1
rôle est de relier le transistor à la source
h21 = β ; h11 = r ; ℎ = ρ et h12 = µ alternative, et d'empêcher ainsi la composante
22
Pour simplifier le schéma, on peut noter continue de perturber le montage lorsqu’il
VBE = Ve et VCE = Vs fonctionne en alternatif ;
Dans la plupart des applications, h12 = 0 C2 : condensateur de couplage ou de liaison : son
Le schéma devient : rôle de relier une électrode du transistor à la
charge. Il d'empêcher ainsi au générateur de
B IB h11 Ic C
courant continu de débiter un courant constant
βIB dans la charge ;
Ve
ρ CE : condensateur de découplage : son rôle est de
VCE
court – cuiter la résistance RE pendant le
E E fonctionnement sinusoïdal et de relier ainsi
Si en plus h22 est très grand, alors on aura : l'émetteur à la masse.
1
h22 ∞ et ρ = =0 c) Schéma équivalent de l'amplificateur en
∞
régime de petits signaux
Le schéma devient :
B IB h11 Ic i1 B IB Ic C i2
C
Ve βIB Rg βIB
VCE R1 R2 r ρ Rc Ru
~ eg ve Vs
E
E
Circuit E Transistor E Circuit
d’entrée de sortie
IX – AMPLIFICATEUR A TRANSISTOR
BIPOLAIRE d) Performances du montage
Il existe principalement trois types de montages : Résistance d'entrée
- Le montage émetteur commun ; Si on pose : RB = R1 // R, on aura
- Le montage collecteur commun ;
- Le montage base commune. i1 B IB Ic C i2
~ 69 ~ E E
𝛽 𝐼𝐵 𝜌 𝑅′
= − (𝑅 ′ + 𝜌)𝑟 𝐼𝐵
𝛽 𝜌 𝑅′ 𝛽 𝜌 𝑅′
Av = = −
𝑟 (𝑅 ′ + 𝜌) 𝑟 𝑅 ′+ 𝜌
𝑣𝑒 𝜷
Re = Av = ρ // R'
𝑖1 𝒓
𝑉𝐵𝐸 𝑉𝐵𝐸 𝑉𝐵𝐸 Amplification en courant
or Ve = VBE et I1 = IB + = + 𝑖2 𝑉𝑒 𝑉𝑠
𝑅𝐵 𝑟 𝑅𝐵
Ai = avec i1 = et i2 = -
1 1 𝑖1 𝑅𝑒 𝑅𝑢
I1 = VBE ( + ) 𝑉
𝑟 𝑅𝐵 − 𝑅𝑠 𝑉𝑠 𝑅𝑒 𝑅𝑒
𝑉𝐵𝐸 𝑉𝐵𝐸 1 𝑢
Re = = 1 1 = 1 1
Ai = 𝑉𝑒 = - = - Av x
𝐼1 𝑉𝐵𝐸 ( + ) + 𝑉𝑒 𝑅𝑢 𝑅𝑢
𝑟 𝑅𝐵 𝑟 𝑅𝐵 𝑅𝑒
1 1 1 𝑹𝒆
= + Ai = - Av x
𝑅𝑒 𝑟 𝑅𝐵 𝑹𝒖
Re = r // RB Amplification en puissance
Résistance de sortie : Rs Ap = Ai x Av
Pour déterminer la résistance de sortie,
on déconnecte la charge Ru et on calcule 2) Montage collecteur commun
la résistance équivalente à la sortie du a) Schéma
montage.
Ainsi Rs = ρ // Rc
Amplification en tension
𝑣𝑠 R1
Av = avec Ve = r IB
𝑉𝑒
I1 C1 Vcc
Schéma transformé de la sortie :
C2 I2
Rg
Ic i2 ρ Ic R2
ve RE
~ eg Ru vs
βIB βIBρ
ρ Rc Ru
R’
Vs Vs
b) Schéma équivalent en régime de petits
signaux
Avec R' = Rc // Ru i1 r E
B IB i2
(R' + ρ) Ic – β IB ρ = 0
𝑉𝑠
or Vs = - R' Ic Ic = -
𝑅′ Rg βIB
𝑉𝑠 RB ρ RE Ru
(R' + ρ) (- 𝑅′ ) – β IB ρ = 0
𝑅′+ 𝜌 ~ e g ve Vs
Vs = β IB ρ
𝑅′
( R' + ρ) Vs = - β IB ρ R' C C
− 𝛽 𝐼𝐵 𝜌 𝑅′
Vs =
𝑅 ′+ 𝜌
RB = R1 // R2
𝛽 𝐼 𝜌 𝑅′
𝑉𝑠 − 𝐵′
𝑅 +𝜌
Av = = c) Performances du montage
𝑉𝑒 𝑟 𝐼𝐵
~ 70 ~
Résistance d'entrée
Pour trouver la résistance d'entrée, on
déconnecte l'entrée, on ouvre la source de
courant et on calcule la résistance En régime dynamique, on met les condensateurs
équivalente du circuit. en court – circuit. Ainsi, les résistances R1 et R2
r sont en court – circuit. D’où le schéma
équivalent suivant :
RB RT
ve
RT = ρ // RE // Ru
𝑣
Ainsi, Re = 𝑖 1 = RB // ( r + RT)
1
Résistance de sortie
RL RC
Pour trouver la résistance de sortie, on
ouvre la source de courant, on met en CB Rg V
RE
court – circuit la source de tension et on S
VEB VCB
βiB
CE VCC ie E C is
RL
CB R2 Rg Rg
RE
Cours de circuits analogiques 1 VSère
F3/ ………………………….……………………….Par
~
RE h11
ZAMBOU
RC RL
~ eg eg Vs
Ve
Ve
~ 71 ~
B B
a) Amplification en tension :
𝑉
Av = 𝑉𝑠
𝑒
Schéma équivalent
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
IC1+ IC2
~ 72 ~
IB1
Une fois polarisé, un photo – transistor se
comporte comme un transistor bipolaire
ordinaire.
ID
Rc R
D Ic
C 𝑅𝐸
IR VE = Vcc
IB 𝑅𝐸 + 𝑅𝑐 // 𝑅
B Vcc
~ 74 ~
𝑅1 𝑅2 1000 𝑥 6800
Rth = = = 871,8Ω
𝑅1 + 𝑅2 1000 + 6800
Calcul de Ic :
VE + VBE – Rth IB – Eth = 0
VE = Eth + Rth IB – VBE or IB << IE
VE = Eth – VBE = 3,84 – 0,7 = 3,14V VCC = 20V ; VBE = 0,3V ; RE = 500Ω ;
𝑉𝐸 R2 = 10KΩ
VE = RE IE IE =
𝑅𝐸
IB0 = 20µA ; IC0 = 2mA ; VCE0 = 10V.
3,14
IE = = 4,2 soit Ico = IE = 4,2mA 1) Amplification en courant du transistor
750
𝐼 2 𝑥 10−3
Calcul de VCE0 : IC0 = β IB0 β = 𝐼𝐶0 = = 100
𝐵0 20 𝑥 10−6
VCE0 = Vc – VE 2) Calcul de RC :
Vc = Vcc – Rc Ic = 30 – 4,2 x 10-3 x 3 x 103
Vc = 17,4V La maille de sortie nous donne :
VCE0 = 17,4 – 3,14 = 14, 26V Vcc – Rc Ico – VCE0 – RE IE0 = 0
D'où le point de fonctionnement Q ( 14,26 ; 4,2 )
𝑉𝐶𝐶 − 𝑉𝐶𝐸0 − 𝑅𝐸 (𝐼𝐵0 + 𝐼𝐶0 )
Exercice 3 : Rc = 𝐼𝐶0
Rc = 4495Ω = 4,49KΩ
RC
R1 Calcul de R1 :
IC
IB VCC La maille extérieure nous donne :
Vcc – R1 I1 – R2 I2 = 0
R2 RE Or I2 = I1 – IB0
IE
D’où Vcc – R1 I1 – R2 (I1 – IB0) = 0
𝑉𝐶𝐶 − 𝑅2 (𝐼1 − 𝐼𝐵0 )
R1 =
VCC = 20V ; VBE = 0,3V ; RE = 500Ω ; 𝐼1
R2 = 10KΩ Calcul de I1 :
Le point de repos du transistor correspond à :
La maille d’entrée nous donne :
IB0 = 20µA ; IC0 = 2mA ; VCE0 = 10V.
R2 I2 – VBE – RE IE = 0
1) Calculer le coefficient d’amplification du
transistor ; R2 (I1 – IB0) – VBE – RE (IB0 + IC0) = 0
2) Calculer RC et R1 ; R2 I1 – R2 IB0 – VBE – RE (IB0 + IC0) = 0
3) Tracer la droite de charge statique et placer le
𝑉𝐵𝐸 + 𝑅2 𝐼𝐵𝑂 + 𝑅𝐸 (𝐼𝐵𝑂 + 𝐼𝐶𝑂 )
point de repos (prendre Rc = 4,5KΩ et R1 = I1 =
𝑅2
124KΩ).
I1 =
Solution :
0,3+10000 𝑥 20 𝑥 10−6 + 500 (20 𝑥 10−6 + 2 𝑥 10−3
10000
RC I1 = 1,51 x 10 A -4
R1
IC
20−10000(1,51 𝑥 10−4 − 20 𝑥 10−6 )
IB VCC R1 =
1,51 𝑥 10−4
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
R2 RE
IE ~ 75 ~
R1 = 123774,83Ω = 123,77KΩ
3) Equation de la droite de charge :
Vcc – Rc Ic – VCE – RE IE = 0
Or IE ≅ IC
Vcc – Rc Ic - VCE – RE IC = 0
𝑉𝑐𝑐 − 𝑉𝐶𝐸 20 𝑉𝐶𝐸 R1 = 1KΩ ; RE = 100Ω ; VCC = 24V.
Ic = = 4,5+0,5 −
𝑅𝐶 + 𝑅𝐸 4,5+0,5
Solution :
Ic = 4 – 0,2VCE (mA)
1) Calcul de i1 :
Pour Ic = 0, VCE = 20V
Pour VCE = 0, Ic = 4mA
RC
Ic (mA) R1
IC
UC
i1 IB VCC
5
iz
4 (1)
RE
3 Vz VE IE
Q
2
1
La maille (1) nous donne :
0 𝑉𝐶𝐶 − 𝑉𝑍
5 10 15 20 25 VCC – R1 i1 – Vz = 0 i1 = 𝑅1
Exercice 4: i1 =
24−6,6
= 0,0174 Soit i1 = 17,4mA
1000
Le montage de la figure suivante constitue un Puissance que doit dissiper R1 :
générateur de courant presque parfait, chargé
par la résistance réglable RC. La diode zener est P = R1 𝑖12 = 1000 x 0,01742 = 0,3W
supposée parfaite et sa tension de zener vaut
2) Calcul de iE :
6,6V. Le transistor a pour coefficient
d’amplification β = 100 et sa tension base –
émetteur vaut 0,6V. La tension VCEsat = 0,3V
RC
R1
1) Calculer l’intensité i1 et la puissance que doit IC
UC
dissiper la résistance R1. i1 IB VCC
2) Calculer iE. iz
3) Calculer la valeur maximale de Rc pour que iC (2)
soit constante. RE
Vz VE IE
4) Calculer la puissance que doit pouvoir
dissiper le transistor d’une part et la diode zener
d’autres parts.
La maille (2) nous donne :
Vz – VBE – RE iE = 0
RC
R1 𝑉𝑍 − 𝑉𝐵𝐸 6,6−0,6
IC iE = = = 0,06A soit iE = 60mA
UC 𝑅𝐸 100
i1 IB V
Cours
i
de circuits analogiques
CC
1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
z
RE ~ 76 ~
Vz VE IE
3) Valeur maximale de RC pour que iC soit
constante :
Figure 1
La valeur maximale de RC est fixée par la
saturation du transistor.
VBE (V)
(3)
RC
R1
IC
UC
i1 IB VCC 0,6V
iz
RE
VE
0 Figure
IB (mA) 2
Vz IE
𝑖
P = Vz iz or iz = i1 – iB = i1 - 𝛽𝑐 Vcc
B
I2
0,06 VBE
Iz = 0,0174 – = 0,0168A (1)
100 R2
P = 6,6 x 0,0168 = 0,1108W Soit P = 110,8mW
Exercice 5:
1) Loi des nœuds au point B :
Rc I1 = I2 + IB
R1
𝑉𝐵𝐸
(1) : RB I2 – VBE = 0 I2 =
Vcc 𝑅𝐸
B
(2) : Vcc – R1 I1 – R2 I2 = 0
CoursRde
2
circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 77 ~
Vcc – R1(I2 + IB) – R2 I2 = 0 ICO = β IBO = 35 x 10-6 x 148,5 = 5,19 x 10-3
ICO = 5,19mA
Vcc – R1 I2 – R1 IB – R2 I2 = 0
VCEO = VCC – RC ICO = 10 – 1000 x 5,19 x 10-3
𝑉
𝑉𝐶𝐶 –(𝑅1 + 𝑅2 ) 𝐼2 𝑉𝐶𝐶 − (𝑅1 + 𝑅2 ) 𝐵𝐸
𝑅2 VCEO = 4,81V
IB = =
𝑅1 𝑅1
Exercice 6 :
𝑅2 𝑉𝐶𝐶 − (𝑅1 + 𝑅2 ) 𝑉𝐵𝐸
IB = On monte un transistor NPN au silicium en
𝑅1 𝑅2
amplificateur comme l'indique la figure
2) Théorème de Thévenin : suivante :
𝑅2
Eth = Vcc x
𝑅1 + 𝑅2
Rc
𝑅1 𝑅2 R1
Rth = R1//R2 = C2
𝑅1 + 𝑅2
IC Rg Ru
(2)
Rc (2) R2
RE
~ eg CE
Rth IB Vcc
VBE
Vth (1) Rc = 3,3KΩ ; RE = 1,5KΩ; R1 = 150KΩ ;
R2 = 56KΩ ; Vcc = 12V ; eg = Eg √2 sin wt ;
Rg = 2KΩ ; f = 50Hz
~ 78 ~
25 𝑅1 𝑅2 150 𝑥 56
r=βx avec Ico en mA RB = = = 40,77KΩ
𝐼𝐶0 𝑅1 + 𝑅2 150 + 56
4) Sachant que ρ = 40KΩ et que µ = 0, VBB =
𝑅2
Vcc =
56 𝑥 12
= 3,26V
écrire les équations dynamiques du 𝑅1 + 𝑅2 56 + 150
transistor 3) β = 120 et VBE = 0,7V, calcul de IB0, Ico
5) En déduire le modèle équivalent du et VCE0
montage en régime de petits signaux ;
6) Quelle doit être la valeur de Ru pour que Ic0
la charge reçoive le maximum de Rc
puissance ? C
7) Iu étant le courant dans Ru, calculer les IB0 RB B Vcc
VCE0
𝑉𝐶𝐸 𝑖𝑢
amplifications Av = et Ai = VBE
𝑉𝐵𝐸 𝑖𝐵 E
Solution : VBB RE
IE
Rc
R1
C2 (1) : VBB – RB IB0 – VBE – RE (IB + β IB0) = 0
VBB – VBE = RB IB0 + RE (1 + β) IB0
C1 Vcc 𝑉𝐵𝐵 − 𝑉𝐵𝐸 3,26−0,7
VCE IB0 = 𝑅 =
𝐵 + 𝑅𝐸 (1+ 𝛽) 40,77+1,5 𝑥 120
Rg Ru IB0 = 0,0115mA
R2 Ico = β IB0 = 120 x 0,0115 = 1,38mA
RE
~ eg CE (1) : Vcc – Rc IC0 – VCE0 – RE (IB + Ico) = 0
VCE0 = Vcc – Rc Ico – RE (IB0 + Ico)
= 12 – 3,3 x 1,38 – 1,5 (0,0115 + 1,38)
VCE0 = 5,35V
Rc = 3,3KΩ ; RE = 1,5KΩ; R1 = 150KΩ ; 4) Droite de charge statique
R2 = 56KΩ ; Vcc = 12V ; eg = Eg √2 sin wt ; 𝐼𝑐
Vcc – Rc Ic – VCE – RE (Ic + ) = 0
Rg = 2KΩ ; f = 50Hz 𝛽
𝑅𝐸
Vcc – Rc Ic – VCE - (1 + β) Ic = 0
I – ETUDE EN REGIME STATIQUE 𝛽
𝑅𝐸
Vcc – VCE = Rc Ic + (1 + β) Ic
𝛽
1) Schéma équivalent en régime statique 𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐶𝐸
Ic = 𝑅𝐸 − 𝑅𝐸
𝑅𝑐 + (1+ 𝛽) 𝑅𝑐 + (1+ 𝛽)
𝛽 𝛽
Rc 12 𝑉𝐶𝐸
R1 = 1,5 𝑥 121 − 1,5 𝑥 121
Ic 3,3 + 3,3 +
120 120
IB Vcc Ic = - 0,207 VCE + 2,49 (mA)
VBE
Pour Ic = 0, VCE = 12V
R2 RE Pour VCE = 0, Ic = 2,49mA
IE
~ 79 ~
Ic = 120 IB + 0,025 VCE.
2,5 i1 IB Ic i2
2
Rg βIB
1,5 P (5,35 ; 1,38) RB r ρ Rc Ru
1,38 1 ~ eg ve Vs
0,5
VCE (V) 6) Valeur de Ru pour que la charge reçoive
0 2 4 6 8 10 12
5,35 le maximum de puissance :
P = Pmax ssi Ru = ρ // Rc
II – ETUDE EN REGIME DYNAMIQUE 𝑅𝑐 𝑥 𝜌 40 𝑥 3,3
Ru = = = 3,04KΩ
𝑅𝑐+ 𝜌 40+3,3
1) Schéma équivalent du montage en régime
dynamique 7) Amplification :
𝛽
8) Av = - ( 𝜌// R' ), avec R' = Rc // Ru
𝑟
Rc 𝑅𝑐 𝑥 𝑅𝑢 40 𝑥 3,04
R1 R' = = = 2,81KΩ
𝑅𝑐 + 𝑅𝑢 40 + 3,04
120 40 𝑥 2,81
Av = - 𝑥 = - 144
2,17 40+2,81
Av = - 144
Rg Ru 𝐼𝑢 𝑅𝑒
R2 Ai = = −𝐴𝑣 𝑥 avec Re = r // RB
𝐼𝐵 𝑅𝑢
~ eg 2,17 𝑥 40,77
Re = = 2,06
2,17+40,77
2,06
Ai = - ( - 144) = 97,57
3,04
2) Calcul de CE : Ai = 97,57
1 𝑅𝐸
=
𝐶𝐸 𝑤 10
10 10 Exercice 7 :
CE = 𝑅 = = 2,12 x 10-5F
𝐸 𝑤 1500 𝑥 314 Soit le montage de la figure suivante :
Soit CE = 21,2µF
3) Calcul de r :
25 120 𝑥 25 Rc
r=βx𝐼 = = 2,17KΩ RB
𝐶0 1,38 IS
4) ρ = 40KΩ
Equations dynamiques du transistor : Cg Vcc
VBE = r IB + µ VCE
𝑉𝐶𝐸 Rg
Ic = β IB + or µ = 0 US
𝜌 RE
VBE = 2,17 IB ~ eg CE
~ 80 ~
RB = 200KΩ ; RE = 100Ω ;
H21 = β = 150 ; h11 = r = 1KΩ
VCC = 12V ; VBE = 0,7V ; RC = 1KΩ ; RB =
200KΩ ; RE = 100Ω ; I – Etude en régime statique
1) Schéma équivalent du montage en régime
H21 = β = 150 ; h11 = r = 1KΩ ; h12 = 0 ; h22
statique :
infini.
~ 81 ~
x 10-6 + 7,87 x 10-3) = 3,33V
VCE0 = 3,33V
4) Equation de la droite de charge : 2) on découple RE pour relier l’émetteur à la
Vcc – RC IC – VCE – RE IE = 0 masse. Cela donne ainsi un amplificateur à
émetteur commun.
𝐼𝐶 1
Or IE = IB + IC = 𝛽
+ IC = IC (𝛽 + 1) 3) c’est un amplificateur à émetteur commun car
1
en régime dynamique, l’émetteur est relié à la
Vcc – RC IC – VCE – RE IC (𝛽 + 1) = 0 masse.
𝑉𝑐𝑐 − 𝑉𝐶𝐸 4) Schéma équivalent du montage en régime de
IC = 1
petits signaux.
𝑅𝐶 + 𝑅𝐸 ( + 1)
𝛽
12 𝑉𝐶𝐸 i1 IB B C Ic i2
IC = 1 - 1
1+0,1 ( + 1) 1+0,1 ( + 1)
150 150
Rg βIB
Avec RC et RE en mA RB r ρ Rc
Ic (mA)
Rg βIB
RB r Rc
~ eg ve Vs
10
8 Q
6
7,87 5) Amplification en tension :
4 𝑉𝑠
Av =
𝑉𝑒
2 3,33
VCE(V)
Ve = r IB
0 2 4 6 8 10 12 14
Vs = - β IB Rc
II – Etude en régime dynamique − 𝛽 𝐼𝐵 𝑅𝑐 − 𝛽 𝑅𝑐
Av = =
𝑟 𝐼𝐵 𝑟
1) Schéma équivalent du montage en régime
150 𝑥 1000
dynamique : Av = - = - 150
1000
6) Résistance d’entrée :
RB Rc En ouvrant le générateur de courant alternatif, on
IS trouve :
𝑅𝐵 𝑥 𝑟
Re = RB // r =
Ie 𝑅𝐵 + 𝑟
200000 𝑥 1000
Rg Re = = 995,02Ω
US 200000+1000
7) Résistance de sortie :
~ eg
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 82 ~
Rs = RC = 1000Ω 𝐼𝐶𝑒 17 𝑥 10−3
IBe = A.N : Ice = = 142𝜇𝐴
𝛽𝑠 120
Pour iB = 0,5mA, si le transistor est en
Exercice 8 : fonctionnement normal alors,
Soit le schéma de la figure suivante : ic = βs iB = 120 x 0,5 = 60mA
or, pour ic = 60mA, on a VCE = E – Rcic
E = 24V
VCE = 24 – 400 x 60 x 10 -3 = 0
Rc D'où le transistor est saturé pour iB = 0,5mA.
R2 D
2) Calcul de R1 et R2
LDR ic
R1 iR1 = R1 x 10iB = VBE d'où
T 𝑉𝐵𝐸 0,6
B
iB R1 = = = 120Ω
10𝑖𝐵 10 𝑥 0,5 𝑥 10−3
R1 (R2 + RLDR) (iB + iR1) = E – VBE
iR1 En régime d'éclairement, RLDR = Re = 160Ω
M D'où (R2 + Re)11iB = E – VBE
𝐸−𝑉𝐵𝐸 24−0,6
- LDR est une cellule photo – résistante R2 = – 𝑅𝑒 = - 120
11𝑖𝐵 11 𝑥 0,5 𝑥 10−3
caractérisée par une résistance en régime
d'obscurité R0 = 160KΩ et une résistance en R2 = 4,1KΩ
régime d'éclairement Re = 160Ω.
3) Calcul de VBE lorsque la cellule est obscure
- Rc est un relais électromagnétique de résistance
En régime d'obscurité, RLDR = R0 = 160KΩ
400Ω, caractérisé par une intensité
D'où iLDR = 0 car RLDR très grand
d'enclenchement Ie = 17mA et une intensité de
déclenchement Id = 10mA. Générateur de Thevenin entre B et M. :
- T0 est un transistor caractérisé par un gain en 𝐸 𝑥 𝑅1 24 𝑥 120
Eth = =
courant statique βs = 120, une tension VBE = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅𝐿𝐷𝑅 120 + 4100 + 160000
0,6V pour tout courant iB positif et par une Eth = 0,175V
tension VCEsat = 0 en régime de saturation.
𝑅1 (𝑅2 + 𝑅𝐿𝐷𝑅 120 (4100+160000)
1) Quelle est la valeur minimale de iB pour que le Rth = =
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅𝐿𝐷𝑅 120 + 4100 +160000
relais s'enclenche ? Quel est alors l'état du
transistor pour iB = 0,5mA ? Rth = 119, 91Ω
Solution :
1) Courant iB d'enclenchement du relais
Ice = Icenclechement d'où Ice = 17mA
VBE = Eth – Rth iB or iB = 0
~ 83 ~
D'où VBE = Eth = 0,175V << 0,6V
Le transistor est bloqué.
de champ :
Figure 1 : JFET à canal N
Le transistor à effet de champ (TEC) à a) constitution ; b) Symbole
jonction ou JFET (Jonction Field Effet
Transistor). b) JFET à canal P
Le transistor à effet de champ à grille Un JFET à canal P est constitué d'un barreau
isolée ou MOSFET (Metal Oxyde Semi – de silicium dopé d'un matériau semi –
Conductor Field Effet Transistor). conducteur de type P à deux ilots, et d'un
matériau de type N noyé dans ses flancs.
I – LE TRANSISTOR A EFFET DE CHAMP
A JONCTION ( JFET) D
D
1) Constitution et symbole
P
Il existe deux catégories de JFET : G
G N N
- Le JFET à canal N ;
- Le JFET à canal P.
P b)
S
a) JFET à canal N
a)
Un JFET à canal N est constitué d'un barreau
S
de silicium dopé d'un matériau semi –
Figure 2 : JFET à canal P
~ 84 ~
a) constitution ; b) Symbole Lorsque la tension grille est suffisamment
négative, le canal se ferme et bloque le courant
drain. On note VGS(blocage) la valeur de la tension
grille qui bloque le courant drain.
Exemple : Pour le transistor 2N5951, on a
VGS(blocage) = - 3,5V
Certains constructeurs appellent cette tension la
tension de pincement.
2) Caractéristiques d'un JFET à canal N
b) Caractéristique de drain : ID = f ( VGS)
N ID (mA)
P P
VDS VGS = 0
10
VGS
N VGS = -1V
5,6
VGS = -2V
2,5
VGS = -4V
VGS (V)
Figure 3.a) : Alimentation d'un JFET à canal N 0 4 15 30
~ 85 ~
VGS (V)
VGS (blocage)
VDD – RD ID – VDS = 0
𝑉𝐷𝐷 − 𝑉𝐷𝑆 𝑉𝐷𝐷 𝑉𝐷𝑆
ID = = −
𝑅𝐷 𝑅𝐷 𝑅𝐷
𝑉𝐷𝐷
- Pour VDS = 0, on ID =
𝑅𝐷
- Pour ID =0, on a VDS = VDD
d) Fonctionnement en commutation
C'est le fonctionnement d'un JFET dans les deux
ID (mA)
états extrêmes, c'est – à dire l'état passant et l'état
VGS = 0
bloqué. VDD
RD
VGS = -1
ID
D
G VGS = -2
VDS
VGS blocage
VGS S
IS
0
VDD VGS (V)
Figure 6 : Commutation d'un TEC Figure 8 : Droite de charge statique d'un TEC
Q
Droite de charge statique
VGS(V)
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par
VGS(blocage) ZAMBOU
~ 86 ~
Exercice :
On considère un TEC dont les caractéristiques
sont données à la figure 1 suivante :
Figure 11 : Courbe de polarisation automatique d'un ID (mA)
TEC VGS = 0V
12
VGS = -1V
8
c) Polarisation par diviseur de tension
VGS = -2V
4
ID
VGS (V) -3 -2 -1 0 5 10 15 VDS (V)
R1 RD
Ce TEC est utilisé dans le montage de la figure 2
VDD ci – dessous :
VD
R2 IS
ID
VS RS
RD
~ 87 ~
VDD – RD ID – RS ID – VDS = 0
𝑉𝐷𝐷− 𝑉𝐷𝑆 12 𝑉𝐷𝑆
ID = - = -
𝑅𝑆+𝑅𝐷 1500 1500
VGS = -1V
8
4
VGS = -2V gm est appelée la transconductance ou encore la
conductance mutuelle. Sa valeur est donnée par :
VGS (V) -3 -2 -1 0 5 10 15 VDS (V) 𝛥𝑖𝐷𝑆
gm = ; Son unité est le milliampère par
𝛥𝑉𝐺𝑆
Ainsi, on trouve VGS = - 2V volt(mA/V).
2) Détermination de RS : rDS est la résistance interne du TEC. Sa valeur est
𝛥𝑉𝐷𝑆
La maille 2 nous donne : rDS =
𝛥𝑖𝐷𝑆
RG IG – VGS –RS ID = 0 or, IG = 0
Certains constructeurs note S pour gm et 𝜌 pour
−𝑉𝐺𝑆 −(−2)
RS = A.N : = 500Ω rDS
𝐼𝐷 4𝑥10−3
Dans la plupart de cas, rDS est très grande. Le
3) Tension de pincement : schéma devient :
Elle se détermine à ID = 0
G D
D'après la caractéristique, VP = - 3V
4) Droite de charge : gmVGS
VGS
~ 88 ~
Certains constructeurs notent S pour gm et 𝜌 pour c) Montage drain commun
rDS.
b) Montage source commune RD
CD
C1
RD
C2
C2 VDD
C1
Rg RG
VDD
Rg RG VS eg VGG RS
~ VS
eg RS CS
~ VGG
Schéma équivalent :
Rg
i1 G D I2
Ve RG gmVGS rDS RS VS
Rg ~ eg
VGS RG gmVGS rDS RD VS
D D
~ eg
Si rDS est très grande, le schéma devient :
S S
i1 G VGS S i2
Si rDS est très grande, le schéma devient :
Rg
i1 G D I2 Ve RG gmVGS RS VS
Rg ~ eg
VGS RG gmVGS RD VS D D
~ eg
- Amplification en tension
S S 𝑉𝑆
Av =
𝑉𝑒
- Amplification en tension
𝑉𝑆 Ve = VGS + Vs (1)
Av = Vs = (rDS // RS) gmVGS
𝑉𝑒
Vs = - gm VGS (rDS//RD) et Ve = VGS 𝑉𝑆
VGS = (2)
Av = - gm (rDS // RD) (𝑟𝐷𝑆// 𝑅𝑠 ) 𝑔𝑚
- Impédance d'entrée 𝑉𝑆
(2) dans (1) Ve = Vs +
(𝑟𝐷𝑆 //𝑅𝑠 ) 𝑔𝑚
𝑉𝑒
Re = Re = RG 1
𝑖1 Ve = Vs ( 1 + )
(𝑟𝐷𝑆 // 𝑅𝑠 ) 𝑔𝑚
- Impédance de sortie
𝑉𝑒 (𝑟𝐷𝑆 // 𝑅𝑠 ) 𝑔 + 1
𝑉𝑠 (𝑟𝐷𝑆 // 𝑅𝐷 ) 𝑖2 = (𝑟 // 𝑅 𝑚
Rs = = Rs = rDS //RD 𝑉𝑠 𝐷𝑆 𝑠 ) 𝑔𝑚
𝑖2 𝑖2
~ 89 ~
𝑉𝑆 (𝑟𝐷𝑆 // 𝑅𝑠 ) 𝑔𝑚 - Le fonctionnement en régime
Av = =
𝑉𝑒 (𝑟𝐷𝑆 // 𝑅𝑠 ) 𝑔𝑚 + 1 d'enrichissement, où les électrons affluent vers le
canal.
Ainsi les différents symboles sont les suivants :
Remarque :
On a toujours Av < 1 pour un amplificateur à Drain Drain
drain commun.
- Impédance d'entrée :
Grille Grille
𝑉𝑒
Ze = = RG R e = R G
𝑖1
Source Source
a) b)
- Impédance de sortie :
Zs = rDS // RS
Figure : Symbole d'un transistor MOS à appauvrissement
II - TRANSISTOR À EFFET DE CHAMP À : a) Canal N ; b) Canal P
GRILLE ISOLÉE ( MOSFET)
Drain Drain
1) Constitution et symbole
P Ou
N N N
Grille Grille
Drain Source
P b)
Substrat P a) Source Source
Grille
~ 90 ~
Le fonctionnement à grille négative dépend de
l'appauvrissement du canal en électrons libres.
Il est constitué de deux transistors :
Remarque : Le substrat est généralement relié à - Un transistor MOS à canal N ;
la source dès la fabrication. - Un transistor MOS à canal P.
Les deux transistors fonctionnent en régime
d'enrichissement, et de façon complémentaire.
b) Fonctionnement en régime
Lorsqu' un transistor conduit, l'autre est bloqué,
d'enrichissement
et vice versa. L'ensemble est cependant bloqué
lorsque le tension d'entrée est nul.
Les deux transistors étant en série, le courant du
D
circuit est très faible (quelques nano ampères).
G VDD La puissance dissipée par le circuit est de
S
quelques nano Watts seulement. C'est la raison
VGS pour laquelle on utilise les transistors CMOS
dans les circuits intégrés à très haut niveau
d'intégration et à très faible consommation. On
En régime d'enrichissement, la tension VGS est les retrouve particulièrement dans les
positive. Cette tension positive augment le calculatrices, les montres numériques et les
nombre d'électrons libres qui traversent le canal. satellites.
Ainsi, plus VGS est positive plus le courant drain
est grand. III – COMPARAISON ENTRE UN TEC
TRANSITOR BIPOLAIRE
Remarque :
Le fonctionnement d'un MOSFET à canal P est 1) Du point de vue fonctionnement
complémentaire à celui d'un MOSFET à canal N. - Le transistor bipolaire dépend de deux types de
Autrement dit, toutes les tensions sont inversées, charge qui sont les trous et les électrons, alors
ainsi que les courants. que le TEC dépend d'un seul type de charge,
Les différentes polarisations d'un JFET sont c'est – à dire soit les trous soit les électrons.
aussi valables pour un MOSFET. - Le transistor bipolaire est commandé par un
3) Transistor MOS complémentaire ( CMOS) courant (IB), alors que le TEC est commandé par
une tension (VGS).
VDD
2) Avantages et inconvénients du TEC par
rapport au transistor bipolaire
Q1 a) Avantages
Faible consommation ;
Résistance d'entrée élevée ;
V1 V0 Faible influence de la température ;
Fabrication facile ;
Large plage de la tension d’alimentation.
Q2
b) Inconvénients
~ 91 ~
Puissance limitée ; b) Lorsque le transistor conduit, VGS est
Mauvaises performances en hautes négative.
fréquences. 3) a) Equation de la droite de charge statique :
VDD – RD ID – VDS – RS ID = 0
VDS = VDD – ID(RD + RS)
𝑉𝐷𝐷 − 𝑉𝐷𝑆 20− 𝑉𝐷𝑆
Exercice 1 : ID =
𝑅𝐷 + 𝑅𝑆
=
3,3𝑥103 +200
Soit le montage de la figure suivante : 𝑉𝐷𝑆 20
ID = - +
3500 3500
ID
Pour ID = 0, on a VDS = 20
RD
Pour VDS = 0, on a ID = 5,71mA
IG
ID (mA)
VDS VDD
6
RG IS
RS 5
4
M 3
VDD
Rg RG VS
~ 92 ~
gm = 5mA/V ; RDS est très grand ; RS = 20KΩ ;
RG = 10MΩ ; RD = 10 KΩ.
1) Dessiner le schéma équivalent dynamique de
ce montage ;
𝑉𝑠
2) Calculer l'amplification en tension Av = , VDD = 20V ; Rg = 0 ; gm = 6ms ; R2 = 2MΩ ;
𝑉𝑒
ainsi que l'impédance de sortie Zs . rDS = 0
Solution :
I – Etude en régime statique :
RD 1) Donner le schéma équivalent du montage en
C2
régime statique ;
C1
R2 (1)
R1
CoursC1de circuitsD analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par
I
Rs ZAMBOU
G
VDD
Rg S
C2
~ 93 ~
R2
Rs
~ eg Vs
2) Point de repos :
VDS = 15V ; ID = 5mA ; VGS = - 1,5V.
a) Calcul du courant I dans R2 :
II – Etude en régime dynamique :
La maille (1) nous donne :
1) Il s’agit d’un amplificateur à drain commun.
R2 I – VGS – RS ID = 0 Car, en régime dynamique, le drain est relié à la
𝑉𝐺𝑆 + 𝑅𝑆 𝐼𝐷 − 15 + 1000 𝑥 5 𝑥 10−3 masse.
I= =
𝑅2 2 𝑥 106 2) Schéma équivalent en régime de petits
-6
I= 1,75 x 10 A = 1,75µA signaux :
b) Calcul de RS : i1 G VGS S i2
~ 95 ~
- C2 : Condensateur de découplage : Son rôle est On a vu que :
de découpler la résistance RS en régime 𝑉𝐺𝑆
VGS + RS ID = 0 ID = -
dynamique. 𝑅𝑆
𝑉𝐺𝑆 2
2) Point de fonctionnement : Or ID = 30 ( 1 + ) (mA).
10
VGS = - 4V ; VDS = 15V 𝑉𝐺𝑆 2 𝑉𝐺𝑆
D’où 30 ( 1 + ) x 10 -3
= - .
10 𝑅𝑆
a) Schéma équivalent du montage en régime de 𝑉𝐺𝑆 2 𝑉
polarisation : Ou encore 30 ( 1 + 10 ) x 10-3 = - 𝑅𝐺𝑆 x 103.
𝑆
2 1 1000
30 (1 + 10 VGS + 100 VGS2 ) + VGS = 0
390
2
30 + 6VGS + 0,3𝑉𝐺𝑆 + 2,56VGS = 0
ID
2
RD 0,3𝑉𝐺𝑆 + 8,56VGS + 30 = 0
C’est une équation du second degré. Sa
D
G
résolution paees par le calcul du déterminant.
VDD
∆ = b2 – 4ac = (8,56)2 – 4 x 0,3 x 30 = 37,27
VGS S
RG
− 𝑏− √∆ − 8,56−6,1
Rs VGS1 = = = - 24,43V
2𝑎 2 𝑥 0,3
IS
− 𝑏 + √∆ − 8,56 + 6,1
M VGS2 = = = - 4,1V
2𝑎 2 𝑥 0,3
b) Calcul de Rs :
𝑉𝐺𝑆 2 - Pour VGS = - 24,43V, on a :
Pour 5V < VDS < 25V,on a : ID = 30(1 + ) mA
10 𝑉𝐺𝑆 − 24,43
−4 2 ID = - = − = 62,64mA
ID = 30(1 + ) = 10,8mA 𝑅𝑆 390
10
VDS = VDD – (RD + RS) ID
VGM = VGS + VSM RG IGM = VGS + VSM
= 30 – (1200 + 390) x 62,64 x 10-3 = - 69,59V
Or VSM = RS ID et IGM = 0
- Pour VGS = - 4,1V, on a :
VGS + RS ID = 0
𝑉𝐺𝑆 − 4,1
𝑉𝐺𝑆 −4 ID = - = − = 10,51mA
RS = - = − = 370,37Ω 𝑅𝑆 390
𝐼𝐷 10,8 𝑥 10−3
VDS = VDD – (RD + RS) ID
Calcul de RD :
= 30 – (1200 + 390) x 10,51 x 10-3 = 13,28V
La maille (2) nous donne :
On retiendra les valeurs de VGS et ID pour
VDD – RD ID – VDS – RS ID = 0 lesquelles VDS > 0. D’où les valeurs exactes
𝑉𝐷𝐷 − 𝑉𝐷𝑆 − 𝑅𝑆 𝐼𝐷 suivantes :
RD =
𝐼𝐷 VGS = - 4,1V ; ID = 10,51mA et VDS = 13,28V
30 − 15 − 370,37 𝑥 10,8 𝑥 10−3 𝑑𝑖
5) gm = (𝑑𝑉 𝐷 )VDS .Calcul de gm :
RD = = 1018,51Ω
10,8 𝑥 10−3 𝐺𝑆
𝑉𝐺𝑆 2
3) Valeurs normalisées : ID = 30 ( 1 + ) x 10-3
10
Rs = 390Ω ; RD = 1200Ω. 𝑑𝑖
Ainsi gm = 𝑑𝑉 𝐷 = 2 x 30 x 0,1 (1 +
𝑉𝐺𝑆
) x 10-3.
𝐺𝑆 10
4) Valeurs exactes de VGS, ID et VDS :
((ax + b)2)’ = 2 x a x (ax + b)
~ 96 ~
− 4,1 a) Calculer le courant IDO et la tension VDSO
gm = 2 x 30 x 0,1 (1 + ) x 10-3 = 3,55mS
10
correspondant au point de polarisation ;
6) Circuit équivalent du montage en régime b) Donner l’équation de la droite de charge ;
dynamique : c) Tracer cette droite et placer le point de repos.
i1 G VGS S ID i2 II – Etude en régime dynamique
1) Donner le schéma équivalent du montage en
~ VGS Ve RG ρ RD
gmVGS RC régime de petits signaux ;
VS 2) Calculer l’amplification en tension ;
D D 3) Calculer l’impédance d’entrée et l’impédance
7) Amplification en tension :
de sortie.
𝑉𝑆 𝑉
Av = =𝑉𝑠
𝑉𝑒 𝐺𝑆 Solution :
Vs = - gm VGS (𝜌//RD)
𝑔𝑚 𝑉𝐺𝑆 (𝜌 // 𝑅𝐷 )
Av = - = - gm (𝜌//RD) RD
𝑉𝐺𝑆 C2
2000000 𝑥 1200 C1
Av = - 3,55 x 10-3 x = - 4,23
200000+1200
VDD
Résistance de sortie : Rg VS
RG
200000 𝑥 1200 eg RS CS
RS = 𝜌//RD = = 1192,84Ω ~
200000 + 1200
Exercice 5:
1) Schéma équivalent du montage en régime de
On considère le montage amplificateur de la polarisation :
figure suivante :
RD RD (2)
C2
C1 IG
VDD VDD
Rg VS VGSO
RG
RG
(1)
RS
eg RS CS
~
~ 97 ~
VDSO = VDD – (RD + RS) IDO 0,5 𝑥 106 𝑥 3 𝑥 103
Zs = rDS // RD =
0,5 𝑥 106 + 3 𝑥 103
VDS0 = 20 – (2 + 3) x 103 x 2,05 x 10-3
Zs = 2982,1Ω
VDSO = 9,75V
Exercice 6 :
b) Droite de charge :
VDD – RD ID – VDS – RS ID = 0 Soit le montage suivant :
ID =
𝑉𝐷𝐷 − 𝑉𝐷𝑆
=
20 − 𝑉𝐷𝑆 On donne : RG = 1,5MΩ ; RD = 5KΩ ;
𝑅𝑆 + 𝑅𝑆 3+ 2
VGG = 2V ; gm = 4mA/V ; rDS très grande.
ID = 4 – 0,2VDS (mA)
ID(mA) RD
C2
5 C1
ID VDS
4 0 20 VDD
Rg VS
3 4 0 RG
0 VDS(V)
5 10 15 20 25 30
I – Etude en régime statique
1) Donner le schéma équivalent du montage en
II – Etude en régime dynamique :
régime statique ;
1) Schéma équivalent du montage en régime de 2) Donner l’équation de la droite d’attaque ;
petits signaux : 3) Donner l’équation de la droite de charge ;
4) Tracer la droite de charge et la droite
i1 G D I2
d’attaque dans un même graphique.
Rg II – Etude en régime dynamique
VGS RG gmVGS rDS RD VS
~ eg 1) Donner le schéma équivalent du montage en
régime de petits signaux ;
S S
2) Calculer l’amplification en tension ;
2) Amplification en tension : 3) Calculer l’impédance d’entrée et l’impédance
de sortie.
𝑉𝑆 − 𝑔𝑚 𝑉𝐺𝑆 (𝑟𝐷𝑆 // 𝑅𝐷 )
Av = =
𝑉𝑒 𝑉𝐺𝑆 Solution :
Av = - gm (rDS // RD) = 1) Schéma équivalent du montage en régime
0,5 𝑥 106 𝑥 3 𝑥 103 statique :
= - 5 x 10-3 x = - 14,9
0,5 𝑥 106 + 3 𝑥 103
Ze = RG = 1MΩ IG
Impédance de sortie : VDD
VGS
RG
Cours de circuits analogiques 1 ère
F3/ ………………………….……………………….Par
(1) ZAMBOU
~ 98 ~
Zs = RD = 5KΩ
2) Droite d’attaque :
(1) : VGG + VGS + RG IG = 0 Or IG = 0
D’où VGS = - VGG = - 2V
3) Droite de charge :
(2) : VDD – RD ID – VDS = 0
𝑉𝐷𝐷 − 𝑉𝐷𝑆 15 − 𝑉𝐷𝑆
ID = =
𝑅𝐷 5
4) Graphique :
ID(mA)
25
20
15
10
5
VGS(V) VDS(V)
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
Rg
VGS RG gmVGS RD VS
~ eg
S S
2) Amplification en tension :
𝑉𝑆 − 𝑔𝑚 𝑉𝐺𝑆 𝑅𝐷
Av = = = - gm RD
𝑉𝑒 𝑉𝐺𝑆
Av = - 4 x 10-3 x 5 x 103 = - 20
3) Impédance d’entrée :
Ze = RG = 1,5MΩ
Impédance de sortie :
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 99 ~
Chapitre 8 : L'AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL
V- S
D'où S = AD ( V+ - V- ) et RMMC = ∞
+ Vs
- Vcc
II – AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL V+
Introduction
L'amplificateur opérationnel est le nom
commercial de l'amplificateur différentiel. Ils
4) Caractéristiques d'un AOP
Cours de circuits analogiques 1 ère
F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 100 ~
Le schéma équivalent interne de l'AOP est le
suivant :
Vs
V- M1
i- +Vsat
Zs S
ε Ze
i+ AD0ε
V+
-ε
+ε Vd
0
- Ze = Impédance d'entrée ;
- Zs = Impédance de sortie ;
- AD0 = Gain en tension continue ou - Vsat
M2
amplification en boucle ouverte.
- ℇ = V+ - V-
Saturé Linéaire Saturé
Un AOP réel est caractérisé par :
o Une amplification, différentielle très Si le point de fonctionnement est situé sur le
élevée (AD = 5 x104 à 2 x 105) ; segment [M1 ; M2] , alors Vs est proportionnelle
o Un RMMC élevé (de l'ordre de 3 x103 à à Vd. On a Vs = AD0 Vd
105) ;
o Une impédance d'entrée très élevée La tension de sortie Vs varie de – Vsat à +Vsat
( Ze = 1MΩ à plusieurs dizaines de MΩ) et la tension d'entrée Vd doit être comprise entre
o Un courant d'entrée très faible (quelques - ℇ et + ℇ
dizaines de mA) ; 𝑉𝑠𝑎𝑡
Vsat = AD ℇ ℇ= 𝐴𝐷
o Un courant de sortie faible.
ℇ est une tension qui est toujours très faible, de
5) Tension d'off set ou de décalage l'ordre de 1mV
Lorsqu'on alimente les deux entrées d'un Aop au Remarque : Pour faire fonctionner un Aop en
même potentiel, on devrait avoir une tension de régime linéaire, il suffit d'avoir une contre –
sortie nulle. Ce n'est cependant pas le cas. Pour réaction négative, c'est – à – dire une liaison de
ramener la sortie à zéro, on applique une certaine l'entée inverseuse à la sortie.
tension à l'entrée +Vcc ou à l'entrée – Vcc. Cette
2) Fonctionnement en régime de saturation
tension est appelée tension d'off set ou tension de
décalage. Elle joue un rôle de compensation et sa Lorsque la tension d'entrée Vd n'est pas dans
valeur est de quelques volts. l'intervalle [ℇ ; ℇ] , on dit que l'Aop fonctionne
en régime de saturation.
III – FONCTIONNEMENT D'UN AOP
Si Vd < - ℇ alors Vs = - Vsat
Un Aop peut avoir deux modes de
fonctionnement : le mode linéaire et le mode Si Vd > + ℇ alors Vs = +Vsat
saturé.
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 101 ~
ℇ étant une tension très faible, un Aop se sature Conséquences :
très facilement. 𝑉𝑠
Vs = AD (V+ - V-) → V+ - V- = =0
𝐴𝐷
Remarque : Pour faire fonctionner un Aop en
régime de saturation, il faut, soit lui appliquer car AD → ∞. D'où V+ = V-
une contre – réaction positive, soit n'appliquer Par ailleurs, Ze → ∞ d'où
aucune contre – réaction. 𝑉− 𝑉+
Une contre – réaction positive est une liaison de = i- = 0 et = i+ = 0
𝑍𝑒 𝑍𝑒
la borne non inverseuse à la sortie.
Ainsi, pour un Aop idéal, V+ = V- et i+ = i- = 0
3) Amplificateur opérationnel idéal
IV – APPLICATION DES AOP EN REGIME
a) Définition
LINEAIRE
Pour étudier plus facilement des circuits Dans ce paragraphe, tous les Aop seront
comportant des Aop, on a imaginé un composant considérés comme étant idéals
idéal appelé Aop parfait. Ce composant fictif
fonctionne de manière idéale. Il permet de 1) Montage suiveur
déterminer approximativement et rapidement les
performances d'un montage.
V-
--
b) Performances de l'Aop idéal i-
i1 R1 V-
--
A i-
Vd
0
V+ +
Ve i+
Vs
- Vsat
~ 102 ~
𝑉𝑒 𝑉𝑠
+
- 𝑅1 𝑅2
V = VA = 1 1
+
𝑅1 𝑅2 V+ = 0
𝑉1 𝑉2 𝑉3 𝑉𝑠
V- = V+ or V+ = 0 V- = 0 + + +
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅4
𝑉𝑒 𝑉𝑠 𝑉𝑠 𝑉𝑒 V- = 1 1 1 1
D'où + =0 = - 𝑅1 𝑅1
+ 𝑅2
+ 𝑅3
+ 𝑅4
𝑅1 𝑅2 𝑅2
𝑅2 𝑉𝑠 𝑅2 𝑉1 𝑉2 𝑉3 𝑉𝑠
Vs = - Ve Av = = - V+ = V- = 0 + + + =0
𝑅1 𝑉𝑒 𝑅1 𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅4
𝑉𝑠 𝑉1 𝑉2 𝑉3
=-( + + )
Ve et Vs sont de signe contraire, d'où le nom de 𝑅4 𝑅1 𝑅2 𝑅3
montage inverseur. 𝑉1 𝑉2 𝑉3
Vs = - R4 ( + + )
𝑅1 𝑅2 𝑅3
3) Montage non inverseur
Si R1 = R2 = R3 = R4, alors Vs = - (V1 + V2 +V3)
V+
+
i+
Ce montage est appelé sommateur inverseur par
V-
--
ce qu'il réalise la somme des tensions appliquées
Ve i- à l'entrée, et inverse cette somme.
i1 i2 R2
Vs 5) Montage soustracteur
V R1
R2
V1
R1 V- --
-
i =0 i1 = i2 ; V+ = Ve A
𝑅1
V- = V = 𝑉𝑠 R3 B V+
+
𝑅1+𝑅2
𝑅1 V2 R4 Vs
V+ = V- Ve = 𝑉𝑠
𝑅1 +𝑅2
𝑅1 +𝑅2
Vs = Ve
𝑅1
𝑉𝑠 𝑅1 + 𝑅2
Av = =
𝑉𝑒 𝑅1
𝑉1 𝑉𝑠 𝑅2 𝑉1 + 𝑅1 𝑉𝑠
Ve et Vs sont de même signe, d'où le nom de +
𝑅1 𝑅2 𝑅 1 𝑅2
montage non inverseur.
VA = V- = 1 1 = 𝑅1 + 𝑅2 =
𝑅1
+ 𝑅2 𝑅 1 𝑅2
4) Montage sommateur 𝑉1 𝑅2 + 𝑉𝑠 𝑅1 𝑉1 𝑅2 𝑉𝑠 𝑅1
= = +
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
R3 R4
V3 𝑉2 𝑅4
R2 VB = V+ = Or V+ = V-
-- 𝑅3 + 𝑅4
R1 V-
V2 𝑉2 𝑅4
𝑉1 𝑅2 𝑉𝑠 𝑅1
D'où + =
V1 V+
+
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2 𝑅3 + 𝑅4
Vs 𝑉𝑠 𝑅1 𝑉2 𝑅4 𝑉1 𝑅2
= -𝑅
𝑅1 + 𝑅2 𝑅3 + 𝑅4 1 + 𝑅2
~ 103 ~
𝑉2 𝑅4 𝑉1 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2 3) Si R1 = R2 = R3 , exprimer Vs en fonction de
Vs = ( -𝑅 )( )
𝑅3 + 𝑅4 1 + 𝑅2 𝑅1 V1 et V2
𝑉2 𝑅4 𝑅1 + 𝑅2 𝑅2
4) Calculer Vs si V1 = 3V et V2 = 4V
= 𝑥 V2 - V1
𝑅3 + 𝑅4 𝑅1 𝑅1
Solution :
𝑅4 (𝑅1 + 𝑅2 )/𝑅4 𝑅2
= 𝑅3 + 𝑅 V2 - V1 1) Comparaison des potentiels M, E+ et E- :
4) 𝑅1
𝑅1 ( L'Aop étant idéal, on a VE+ = VE- = 0
𝑅4
D'où VE+ = VE- = VM = 0
𝑅1 + 𝑅2 𝑅2
= R3 V2 - V1 2) Expression de Vs en fonction de V1, V2, R1,
𝑅1 (1+ R4 ) 𝑅1
R2 et R3.
𝑅 𝑉1 𝑉2 𝑉𝑠
R
2 ( 1+ 1 )
+ +
R2 𝑅2 𝑅1 𝑅2 𝑅3
= VE-= 1 1 1 Or VE- = 0
R3 V2 -
𝑅1
V1 + +
𝑅1 (1+ R4 ) 𝑅1 𝑅2 𝑅3
R 𝑉1 𝑉2 𝑉𝑠
𝑅2 1+ 1 D'où + + =0
R2 𝑅1 𝑅2 𝑅3
Vs = R V2 – V1
𝑅1 1+ 3 𝑉𝑆 𝑉1 𝑉2
R4
= −( + )
R1 R3 𝑅2 𝑅3 𝑅1 𝑅2
- Si = alors Vs = (V2 – V1 )
R2 R4 𝑅1 𝑉1 𝑉2
Vs = - R3 ( + )
𝑅1 𝑅2
- Si R1 = R2 = R3 = R4 alors, Vs = V2 – V1.
Ce montage permet de faire la différence entre 3) Si R1 = R2 = R3 alors Vs = - ( V1 + V2 )
les tensions V1 et V2, et d'amplifier cette 4) Si V1 = 3V et V2 = 4V alors :
différence. C'est donc un amplificateur
Vs = - (3 + 4) d'où Vs = – 7V
soustracteur.
V – FONCTIONNEMENT DE L'AOP EN
Exercice :
REGIME DE SATURATION
On donne le montage suivant, dans lequel l'Aop
est considéré comme étant idéal : En régime de saturation, la tension différentielle
Vd = V+ - V- n'est plus nulle.
I2 R2 R3 i3
1) Montage comparateur.
i1 R1
V2 --
E- Un comparateur est un circuit qui effectue la
V1 comparaison entre deux tensions d'entrée et qui
E+ fournit en sortie le basculement haut ou bas,
+
Vs
R4 selon le signe de la différence V+ - V- entre les
M entrées. La sortie varie alors entre +Vsat et - Vsat
Application : Une tension v est comparée à une
tension constante Vref, qui est une tension de
référence.
1) Après observation du schéma, comparer les
potentiels M, E+ et E- +Vcc
+
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par
v ZAMBOU
- Vcc
Vs
~ 104 ~ Vref
V- = V ; V+ = Vref ; Vd = V+ - V- Exemple de montage :
- Si Vd < 0 alors Vs = - Vsat ;
- Si Vd > 0 alors Vs = + Vsat. --
+Vsat
Vref
V (V)
0 Vref
Caractéristique de transfert :
-Vsat
Vs (V)
Chronogrammes :
Ve (V)
v
Ve B2 VeB1
+Vmax
Vref
0 t
T/2 T
- Vmax Exercice 1 :
R1 R4
Vs
+Vsat
V1 R2
--
V2 R3
t
+
V1
- Vsat Vs
~ 105 ~
Ve Trigger Vs
R3 = 30KΩ ; R4 = 100kΩ, et V1 = V2 = V3 = 1V. La fonction réalisée par le montage est uns
somme inversée ( c'est un sommateur inverseur).
3) Etablir une relation entre R1, R2, R3 et R4 pour
que Vs = - (V1 + V2 + V3). Quelle serait alors la Exercice 2 :
fonction réalisée par le montage ?
On considère le montage suivant, dans lequel
l'Aop est supposé parfait.
Solution : R1 VA R2
R1 R4 --
V1
V1 R2 R3 VB
A +
-- Vs
R3 V2 R4
V2
+
V1
Vs
Calculons VA en utilisant le théorème de Démontrer que l'on peur écrire : Vs = k (V2 – V1)
Millman :
4) Quel nom peut-on alors donner à ce montage?
𝑉1 𝑉2 𝑉3 𝑉𝑠
𝑅1
+ 𝑅2
+ 𝑅3
+ 𝑅4
VA = 1 1 1 1 Solution :
𝑅1
+ 𝑅2
+ 𝑅3
+ 𝑅4 R1 VA R2
Or VA = V+ = V- = 0 D'où --
V1
𝑉1 𝑉2 𝑉3 𝑉𝑠
+ + + =0 R3 VB
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅4 +
Vs
V2 R4
𝑉𝑠 𝑉1 𝑉2 𝑉3
=-( + + )
𝑅4 𝑅1 𝑅2 𝑅3
𝑉1 𝑉2 𝑉3
Vs = - R4 ( + + )
𝑅1 𝑅2 𝑅3
~ 106 ~
𝑅2 𝑉1 + 𝑅1 𝑉𝑆 𝑅2 𝑉1 𝑅1 𝑉𝑆
= = +
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
𝑅2 𝑅1
VA = V1 + Vs
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
𝑅2 𝑅4
3) On réalise la condition k = =
𝑅1 𝑅3
𝑅1
𝑅2 1+ 𝑅2
𝑅2
Vs = 𝑅 V2 - V1
𝑅1 1+ 3 𝑅1
𝑅4
1 + 𝑘′ 1
= k 1+ V2 - k V1 avec k' = 𝑘
𝑘′
D'où Vs = k V2 - k V1 = k ( V2 - V1 )
~ 107 ~
Chapitre 9 : LE THYRISTOR – LE TRIAC – LE DIAC
I – CONSTITUTION ET FONCTIONNEMENT
1) Constitution
Le thyristor est un composant électronique à
Le modèle à deux transistors
base de semi – conducteur. Il comporte quatre
couches alternativement de type P et de type N, A
A
formant trois jonctions PN
P
N N N
N
A (Anode)
G P P
N P P
G
N
P1
K
K
N1
G P2
(Gachette)
N2 Le modèle à une diode et un transistor
K (Kathode) A A
P
Le thyristor peut ainsi considéré comme étant
P
l'équivalent de trois diodes dont l'une (celle du N
N
P
milieu) est en opposition avec les deux autres. G
G P
N
2) Symbole N
A
K K
G 4) Principe de fonctionnement
K
Le thyristor est un dispositif unidirectionnel
3) Représentation schématique bistable. Pour bien analyser son fonctionnement,
on peut distinguer trois cas de figures :
Il existe trois représentations ou modèles :
a) Polarisation inverse(cathode positive par
Le modèle à trois diodes
rapport à l'anode)
A A A
P
N
P1
G P G N1
N
G P2
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par
N2 ZAMBOU
K K
~ 108 ~
K
Une tension directe est appliquée au
thyristor mais, la gâchette n'est pas commandée.
Tension Le thyristor reste bloqué et sa résistance interne
inverse 0
est très élevée. Le courant direct est
Etat bloqué en pratiquement nul.
sens inverse
Si on augmente la tension jusqu'à une
valeur critique appelée tension de retournement,
le thyristor devient passant. Dans ce cas, la
jonction de commande n'est pas détruite par
Courant claquage. Elle se reconstitue lorsque le thyristor
inverse
se désamorce.
c) Polarisation directe avec signal de gâchette
Lorsqu'une tension positive est appliquée A
à la cathode, les jonctions d'anode et de cathode
IA
sont polarisées en inverse. Le thyristor se
comporte alors comme une diode bloqué, et ne
IB1
laisse passer qu'un très faible courant de fuite. Si T1
IC2
la tension augmente au delà d'une certaine
valeur, le courant de fuite augmente IG IB2
G T2
brusquement, provoquant ainsi la destruction du
thyristor. Ik
b) Polarisation directe
K
(Anode positive par rapport à la cathode)
A Une tension directe est appliquée au
thyristor et une impulsion positive de courant est
envoyée dans la gâchette. Le courant de gâchette
P1
(IG) correspond au courant de T2. Il est amplifié
N1 par effet transistor, de sorte que :
G P2 IC2 = β2 IB2 = β IG
Le courant de collecteur de T2 sert de
N2
courant de base à T1, qui est amplifié à son tour,
de sorte que : IC1 = β1 IC2 = β1 β2 IG. Or β1 β2 ≫ 1
K Le thyristor devient conducteur et sa résistance
interne est pratiquement nulle.
I
N.B :
~ 109 ~
IH
Etat bloqué en
sens direct
- Si l'impulsion de commande disparait, le claquage par avalanche, d'où la destruction
thyristor reste à l'état passant, à condition que le du thyristor.
courant principal (IT) reste supérieur à une valeur o Lorsque le thyristor est polarisé en direct
appelée courant d'accrochage (IL) ; sans aucun courant de gâchette, (quadrant I),
- Lorsque le thyristor est amorcé, la gâchette n'a il reste bloqué. Si la tension directe atteint la
plus d'effet, et le courant principal tendrait vers valeur critique de retournement VB0, le
l'infini, s'il n'est pas limité par une résistance de thyristor s'amorce. Si le courant d'anode
charge ; devient inférieur au courant de maintient IH,
- Le thyristor en polarisation direct présente deux pendant environ 10µs, le thyristor se
états stables : désamorce.
* A l'état bloqué, il est équivalent à un
interrupteur ouvert ; 2) Caractéristique dynamique
* A l'état passant, il est équivalent à un a) Temps d'amorçage
interrupteur fermé. C'est l'intervalle de temps entre l'instant
- Le passage de l'état bloqué à l'état passant d'application du signal de gâchette et l'instant où
s'appelle l'amorçage, et le passage de l'état le thyristor devient passant. On note : tgt
passant à l'état bloqué s'appelle le désamorçage
ou le blocage. IT (A)
tgt
II - CARACTERITIQUES D'UN
THYRISTOR
Le thyristor peut avoir trois caractéristiques tgt = t2 – t1
principales :
La caractéristique statique d'anode ; t1 t2 t (µS)
La caractéristique dynamique ;
La caractéristique de gâchette. b) Temps de désamorçage ou de blocage
C'est l'intervalle de temps qui s'écoule entre
1) La caractéristique statique d'anode l'instant où le courant principal IT est supprimé et
C'est la caractéristique courant – tension, en l'instant où le thyristor est bloqué.
l'absence d'un courant de gâchette. IT (A)
tq
Courant
direct I
II Etat
passant tq = t2 – t1
I0 t (µS)
Tension VR 0 Tension t1 t2
inverse VS0 direct
Tension de
c) Caractéristique de gâchette
claquage Etat bloqué
inverse
III
IV
Lorsque le thyristor est polarisé en direct, une
impulsion de gâchette provoque son amorçage.
~ 110 ~
de retournement. Ainsi, le thyristor se comporte
comme une diode.
Remarque :
IT
Etant donné que le TRIAC fonctionne dans les
Ig3 > Ig2 > Ig1 > Ig0
deux sens, ses bornes principales ne portent plus
le nom d'anode et cathode, mais plutôt borne
Ig2 Ig1 Ig0
Ig3 directe ou positive pour B2 et borne inverse ou
IH négative pour B1. Elles peuvent aussi être notées
A1 et A2.
0 V0 4) Principe de fonctionnement
Vg2 Vg1 Vg0
Le TRIAC peut avoir quatre modes d'amorçage
P2
Ig = 0
N2 N2 G
Etat bloqué
G B1 B1 - VB0 V
Cours de circuitsB2 analogiques
a) Constitution 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
b) Schéma équivalent VB0
Etat bloqué
~ 111 ~
Etat passant
G c) symbole
B1
IV – LE DIAC
1) Définition
Un DIAC (Diode Alternative Courent Switch)
est un dispositif bidirectionnel comprenant trois
couches (PNP) et deux électrodes de sortie. On
peut le considérer comme un TRIAC sans
gâchette. Il se comporte comme un commutateur
dont l'état (Bloqué ou passant) dépend de la
tension appliquée à ses bornes :
- En dessous de la tension de retournement
(VB0), le DIAC reste bloqué ;
- A une tension supérieure à VB0, le DIAC
devient passant
2) Description
A A
P
A K
N
ou
K
P
K
a) Structure b) Symbole
iA (A)
Zone
derésistanc
e négative
IB0+
VB0-
VAK (V)
VB0+
IB0-
~ 112 ~
LES ANCIENS PROBATOIRES F3
AVEC CORRIGES
~ 113 ~
CIRCUITS ELECTRIQUES, INDUSTRIELS ET NUMERIQUES
SESSION DE 2008
I – TECHNOLOGIE
1.1 – Citer 03 modes de polarisation d'un transistor bipolaire.
1.2 – Dans un circuit amplificateur à transistor, préciser le rôle du condensateur de couplage.
1.3 – On identifie les bornes d'un transistor bipolaire par les chiffres 1 ; 2 et 3. Les tests réalisés
dans ce transistor à l'aide d'un multimètre ont permis de relever que les jonctions 1 3 et
2 3 sont passantes dans le sens des flèches et bloquées dans le sens contraire.
a) Donner le type de ce transistor et le représenter par son modèle équivalent à diodes.
b) Identifier la borne représentant la base de ce transistor.
1.4 – Le thyristor est un composant fréquemment utilisé en électronique :
a) Dessiner son symbole ;
b) Décrire brièvement son principe de fonctionnement ;
c) Donner son domaine d'application.
1.5 – En terme de principe de fonctionnement, quelle différence fondamentale y a – t – il entre :
a) La diode à jonction et le Diac ?
b) Le thyristor et le Triac ?
1.6 – Définir le sigle "GRAFCET", et décrire les règles d'évolution de celui – ci.
1.7 – Déterminer le nombre de bascules nécessaires pour compter les 60 secondes de l'aiguille
d'une montre.
1.8 – Exprimer le nombre 18 en numération binaire, et en déduire le nombre de bascules d'un
registre à décalage capable de le mémoriser.
II – CIRCUITS ANALOGIQUES
2.1 Courant continu
On considère le schéma de la figure1 ci – dessous, où les valeurs des résistances indiquées
sont en ohms :
A 5
10A 8 5 2 15V
B
Figure 1
~ 114 ~
2.1.1 – Dessiner le schéma du modèle équivalent de Norton vue des bornes A et B, et calculer
les éléments du générateur de Norton.
2.1.2 – Calculer le courant IAB et la tension UAB au niveau de la charge.
Vcc
Rc Vcc = 18V
R1
Vbe = 0,7V
R1 = 10K
B R2 = 5,6K
VEM = 3,5V
E Rc = 100Ω
R2
RE
VEM
Figure2
K1 K2 K3
2R 4R 6R
R
--
+
Ve Vs
Figure 3
2.3.1 – Déterminer l'expression de Vs et la valeur du gain Av = Vs/Ve dans chacun des cas
suivants :
a) K1, K2 et K3 ouverts.
b) K1, K2 et K3 fermés.
c) K1 et K3 fermés, K2 ouvert.
~ 115 ~
2.3.2 – Préciser les positions (ouvert ou fermé) de chacun des 03 interrupteurs K 1, K2 et K3
permettant d'avoir un gain de 10 en valeur absolue. Justifier votre réponse.
B
Figure 4
Q1 Q2 Q3
U1 U2 U3
J Q J Q J Q
"1"
k Q k Q "1" k Q
CLK
Figure 5
~ 116 ~
3.2.1 – Rappeler la table de vérité de la bascule JK.
3.2.2 – Dresser la table des états du compteur ci – dessous et en déduire son modulo.
3.2.3 – Représenter en fonction des impulsions d'horloge les chronogrammes des sorties Q 1,
Q2 et Q3.
CORRECTION
I – TECHNOLOGIE nouvelle impulsion de courant sur sa
gâchette.
1.1 – Trois modes de polarisation d'un
transistor bipolaire : c) Domaine d'application du thyristor :
- Emetteur commun ; - Redressement ;
- Collecteur commun ; - Réglage de tension (ou de puissance).
- Base commune. 1.5 – a) Le Diac conduit en inverse et en
1.2 – Rôle du condensateur de couplage :
directe, alors que la diode à jonction conduit
C'est un condensateur de liaison qui seulement en directe.
bloque la composante continue d'un
signal et ne permet que le passage de la b) Le Triac conduit en inverse et en directe,
composante variable. alors que le thyristor conduit seulement en
1.3 a) C'est un transistor de type PNP directe.
Symbole : 1.6 – Définition du sigle GRAFCET : Graphe
Fonctionnel de Commande Etape
1 2
Transition.
b) Le thyristor est un interrupteur électrique 1.7 – Il faut 6 bascules pour compter jusqu'à
commandé. Une impulsion de courant 60.
suffisant sur sa gâchette le rend passant 1.8 – 18 en numération binaire
avec une tension VAK > 0. Lorsque la
(18)10 = (10010)2 soit 5 bascules.
tension VAK devient négative, il se bloque. Il
ne sera amorcé à nouveau que par une II – CIRCUITS ANALOGIQUES
~ 117 ~
2.1 – Courant continu : EB = Vcc x
𝑅2
= 18 x
5600
= 6,46V
𝑅1 + 𝑅2 5600+10000
2.1.1 – Schéma du modèle équivalent de
Norton vu des bornes A et B : 2.2.2 – Calcul de IB :
A EB = RB IB + VBE + VEM A
𝐸𝐵 − 𝑉𝐵𝐸 − 𝑉𝐸𝑀 6,46−0,7−3,5
IB = =
10A 8 5 2 3A 𝑅𝐵 3590
IN RN
IB = 0,63mA
B Calcul de Ic :
Ic = β IB = 150 x 0,63 = 94,5mAB
Calcul de RE :
𝑉𝐸𝑀 3,5
RE = = = 36,8Ω
𝐼𝑐 + 𝐼𝐵 0,63+94,5
uAB : +
Ve Vs
13 𝑥 1,21
IAB = = 2,53
5+1,21
2.3.1 – Détermination de Vs et de Av :
uAB = 5 x IAB = 5 x 2,53 = 12,66
En général, on a : ie + is =0, d'où ie = - is
2.2 – Transistor bipolaire en régime 𝑉𝑒 𝑉𝑠
statique Ie = et is =
𝑅 𝑅𝑠
2.2.1 – Modèle de polarisation de Thévenin 𝑉𝑠 𝑅𝑠 𝑖𝑠 𝑅𝑠 𝑖𝑠 𝑅𝑠
Av = = = - = -
vu des bornes B et M : 𝑉𝑒 𝑅 𝑖𝑒 𝑖𝑠 𝑅
Rc a) K1, K2 et K3 ouverts :
Ic 12𝑅
Av = - = - 12
RB Vcc 𝑅
b) K1, K2 et K3 fermés :
VBE
EB
Av = 0
RE
c) K1 et K3 fermés, K2 ouvert :
4𝑅
Av = - = -4
𝑅
𝑅1 𝑥 𝑅2 10 𝑥 5,6
RB = = = 3,59KΩ 2.3.2 – Positions de K1, K2 et K3 pour Av =
𝑅1 + 𝑅2 10+5,6
10 en valeur absolue
~ 118 ~
𝑅𝑠 N° Q3 Q2 Q1
Av = - Rs = Av x R = 10R, d'où K1
𝑅 0 0 0 0
fermé, K2 et K3 ouverts. 1 0 0 1
2 0 1 0
III – CIRCUITS NUMERIQUES 3 0 1 1
3.1 – Logique combinatoire 4 1 0 0
3.1.1 – Expression de X = f(A,B)
A
C'est un compteur modulo 5
X = f(A,B) = A B + A B
3.2.3 – Chronogrammes de Q1, Q2 et Q3 :
X
X=A + B
1 2 3 4 5
C'est la fonction OU exclusif
B CLK
X = f(A,B) = A B + A B t
X=A + B
Q1
C'est la fonction OU exclusif
t
3.1.2 – Symbole :
Q2
X A X
A
=1
B B t
3.1.3 -
t
A B X
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
J K Q Q
0 0 Qn Qn
1 0 1 0
0 1 0 1
1 1 Qn Qn
~ 119 ~
CIRCUITS ELECTRIQUES INDUSTRIELLES ET NUMERIQUES
SESSION DE 2009
Première partie : Technologie
1. Quelle est la différence entre une mémoire synchrone et une mémoire asynchrone ?
2. Quelle est la différence entre une bascule RS et une bascule D ?
3. Quelles sont les éléments de base d’un GRAFCET ?
4. Quelle est la différence entre le GRAFCET de niveau 1 et le GRAFCET de niveau 2 ?
Deuxième partie : circuit analogique
Exercice 1 : Polarisation par diviseur de tension
Vcc = 30V
Soit la Figure ci-dessous
1. Calculer VB, VE, IE, IC, IB, et VC Rc = 1KΩ
R1 = 22KΩ
2. Quelle est la valeur de VCE ?
3. Quelles sont les coordonnées du point
de repos Q ?
R2 = 10KΩ RE = 1KΩ
~ 120 ~
Exercice 3 : Analyse des circuits par la méthode de superposition
On considère le circuit ci-contre +
VS1 20V
1. Calculer le courant dans R3 en utilisant la --
Méthode de superposition
R1 = 1KΩ
2. Déterminer la tension au point A par
rapport à la masse
R2 = 1KΩ
R3 = 2,2KΩ
+
Troisième partie : circuit numérique VS2 15V
--
Exercice 4 : numération
Convertir 1128 (code décimal) en code binaire
~ 121 ~
2. Dresser sa table de transition
3. Donner les équations des entrées pour chaque bascule
4. Donner le schéma structurel du compteur
CORRECTION
Première partie : TECHNOLOGIE
1) Dans une mémoire synchrone, les
changements d’état sont synchronisés avec
un générateur d’impulsions appelé horloge
alors que dans une mémoire asynchrone les
impulsions de comptage délivrées par une
bascule commandent la bascule suivante.
2) Une bascule D est une bascule RS où les Pour un amplificateur opérationnel idéal en
entrées R et S sont commandées par un régime linéaire, on a : E+ = E- et I+ = I- = 0
signal et son inverse, ce qui évite toute
possibilité d’indétermination. 1) Calcul de Zen (NI) :
3) Les éléments de base du Grafcet sont : Ven = Zen (NI) Ie
- Les étapes ; Zen (NI) =
𝑉𝑒𝑛
Or Ie = I+ = 0
𝐼𝑒
- Les transitions ;
- Les liaisons orientées. Zen (NI) ∞
4) Le grafcet de niveau 1 permet de décrire 2) Calcul de Zs ( NI)
de manière littérale le fonctionnement d’un 𝑉𝑠
Zs (NI) = Or Vs = 0
automatisme alors que le grafcet de niveau 𝐼𝑠
2 précise les spécifications technologiques Zs (NI) = 0
(nature des actionneurs et des capteurs).
3) Gain en tension en boucle fermée :
Deuxième Partie : CIRCUITS
𝑉
ANALOGIQUES Av = 𝑉 𝑠
𝑒𝑛
Exercice 1 : E+ = Ven
ANNULE : 𝑅𝑒
E- = Vs x 𝑅 Or E+ = E-
𝑒 + 𝑅𝑐
Les caractéristiques statiques du transistor
𝑅𝑒 𝑉𝑠 𝑅𝑒 + 𝑅𝑐
(β et VBE) n’ont pas été données. Les Ven = Vs x 𝑅 =
𝑒 + 𝑅𝑐 𝑉𝑒𝑛 𝑅𝑒
points alloués à cet exercice ont été répartis
10+220
dans d’autres exercices. Av = = 23
10
E- I -- -
Cours de circuits
-- analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
E+ + Vs I+ +
~ 122 ~
Ven Vs
Ven
Re = 10KΩ
𝑉𝑆1
I’T = ′
𝑅𝑇
𝑅 𝑅 1 𝑥 2,2
Avec R’T = R1 + 𝑅 2+ 𝑅3 = 1 + = 1,68KΩ
2 3 1+2,2
20
a) Calcul de Zen (ST) : I’T = 1,68 = 11,851mA
Ven = Zen (ST) Ie I’3 = I’T x 𝑅
𝑅2
= 114,851 𝑥
1
= 3,703mA
2 + 𝑅3 1+2,2
𝑉𝑒𝑛
Zen (ST) = Or Ie = I+ = 0
𝐼𝑒 - Contribution de VS2 :
Zen (ST) ∞
b) Calcul de Zs ( ST)
𝑉𝑠
Zs (ST) = Or Vs = Ad . Ud = 0
𝐼𝑠
A
Zs (ST) = 0 I’’3
R2
c) Comparons Zen (NI) et Zen (ST) : R1 I’’T
Zen (NI) = Zen ( ST) + R3
Zs (NI) = Zs (ST)
𝑉𝑆2
Exercice 3 : I’’T = ′′
𝑅𝑇
𝑅 𝑅 1 𝑥 2,2
+ Avec R’’T = R2 + 𝑅 1+ 𝑅3 = 1 + = 1,68KΩ
1 3 1+2,2
VS1 20V
-- 15
I’’T = 1,687 = 8,888mA
R1 = 1KΩ 1 1
I’’3 = I’’T x 1+ 𝑅 = 8,888 𝑥 = 2,77mA
3 1+2,2
- Calcul de I3 :
R2 = 1KΩ
I3 = I’3 + I’’3 = 3,703 - 2,77 = 0,933mA
R3 = 2,2KΩ 2) Calcul de la tension VA :
+
VS2 15V
-- VA = R3 I3 = 2,2 x 0,933 = 2,05V
Exercice 4 :
1) Calcul du courant dans R3, en utilisant la Soit à convertir 1128(10) en code binaire :
méthode de superposition :
On procède par une division successive par
- Contribution de VS1 : 2 de 1128 :
A
I’3 (1128)10 = (10001101000)2.
+
VS1
-- R2
R3
~ 123 ~
Exercice 5 :
S1 S0 V Y
V 0 0 0 I0
I0 0 1 0 I1
I1 Y 1 0 0 I2
I2 1 1 0 I3
I3 X X 1 0
S0 S1
1) Table de vérité :
Y = VS1S0I0 + VS1S0I1 + VS1S0I2 + VS1S2I3.
Schéma à partir des portes NAND :
V S1 S0 I0 I1 I2 I3
Exercice 6 : M ≤ 2n.
1) Nombre de bascules à utiliser : Soit n = 3 bascules.
M = 2n = 7, avec M = modulo du compteur et
n = nombre de bascules
Ainsi, on 22 < 7 < 23. On prendra n tel que
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 124 ~
2) Table des transitions :
Etats Etats
présents futurs
Seq QA QB QC QA QB QC JA KA JB KB JC KC
0 0 0 0 0 0 1 0 X 0 X 1 X
1 0 0 1 0 1 0 0 X 1 X X 1
2 0 1 0 0 1 1 0 X X 0 1 X
3 0 1 1 1 0 0 1 X X 1 X 1
4 1 0 0 1 0 1 X 0 0 X 1 X
5 1 0 1 1 1 0 X 0 1 X X 1
6 1 1 0 0 0 0 X 1 X 1 0 X
Equations des entrées pour chaque bascule
JA JB JC
Q
QA
QC
A
QC QC
Q
A
00 01 11 10
QB
00 01 11 10 00 01 11 10
B
B
0 0 0 x x 0 0 x x 0 0 1 1 0 1
1 x x x x
1 0 1 x x 1 1 x x 1
JC = QA + QB
JA = QBQC JB = QC
KA KB
Q
KC
Q
QC
A
Q
QC
Q
A
00 01 11 10
Q
00 01 11 10 QC
A
B
00 01 11 10
B
0 x x 1 0 0 x 0 1 x 0 x x x x
1 x x x 0 1 x 1 x x 1 1 1 1 1
KA = QB KB = QA + QC KC = 1
QA JA QB JB QC JC
H H H
~ 125 ~
QA QB QC
CIRCUITS ELECTRONIQUES, INDUSTRIELS ET NUMERIQUES
SESSION DE 2010
I – TECHNOLOGIE
1.1) Au sens de l’électronique numérique,
a) Définir les termes suivants :
CMOS ;
TTL ;
Entrance ;
Sortance.
b) Donner deux avantages et deux inconvénients de la technologie CMOS par rapport à la
technologie TTL
1.2) Citer les deux types d’afficheurs couramment utilisés comme périphériques de sortie en
électronique numérique, et préciser celui qui se caractérise par une faible consommation
d’énergie.
1.3) Dans chacun des cas suivants, montrer à l’aide d’un schéma comment on peut transformer
une bascule JK pilotée par une horloge pour obtenir :
a) Une bascule D ;
b) Une bascule T.
1.4) Donner 04 paramètres permettant de choisir une diode à jonction.
1.5) En termes de principe de fonctionnement, quelle est la différence majeure entre un
transistor bipolaire et un transistor à effet de champ.
1.6) Dessiner le modèle équivalent à trois diodes d’un thyristor et décrire brièvement son
principe de fonctionnement.
II – CIRCUITS ANALOGIQUES
Cette partie est composée de 02 exercices indépendants
2.1) Circuit RLC série – parallèle
Soit le montage de la figure 1 ci – dessous : On donne : U = 250V, 50Hz
I1 R1 A L
R1 = 100Ω ; Lω = 75Ω ;
I 1
C R2
R2 = 150Ω ; = 200Ω.
I2 B 𝐶𝜔
Figure 1
~ 126 ~
En prenant la tension U pour référence, calculer le module et l’angle des grandeurs ci – après :
2.1.1) Les impédances Z1 et Z2 dans chacune des deux branches respectives du circuit.
2.1.2) Les courants I1 et I2.
2.1.3) L’impédance équivalente Z du dipôle.
2.1.4) Le courant I, les tensions aux bornes de R1, de C et la tension UAB.
2.2) Amplificateur à transistor bipolaire
Soit le montage ci – dessous :
Vcc
Vcc = 20V ; Vce = 10V ;
R3 C2
R1
C1
IB = 20µA ; Vbe = 0,3V ;
B Vs
Ic = 2mA ; R4 = 0,5K ;
E
Ve R2
R4 C3
R2 = 10K
Figure 2
B) Etude en dynamique : (les condensateurs sont court – circuités ainsi que la source de
tension continue Vcc)
Une association est constituée de quatre membres (A, B, C, D) dont A est le président. Face à
un problème épineux, ils décident de voter à bulletin secret. Etant donné leur nombre, il est
décidé que le président (A) aura seul droit à un vote de poids double, les autres membres (B, C
et D) intervenant par une seule voie chacun
L’un des membres étant électronicien, leur propose alors une machine à voter comportant,
quatre petits boutons – poussoirs OUI (1) et NON (0) que les intéressés mettront sur leur
~ 127 ~
genoux, et en sortie une lampe S qui devra s’allumer (Sortie à 1) si la majorité de OUI est
obtenue.
3.1.1) Etablir la table de vérité de la sortie S, en prenant A, B, C et D comme variables
d’entrées.
3.1.2) Déterminer l’expression booléenne de la sortie S traduisant la solution.
3.1.3) Simplifier l’équation logique de S par la méthode de Karnaugh.
3.2 ) Compteur asynchrone
Le schéma ci – dessous est un compteur asynchrone :
Q0 Q1 Q2
J J J
Q Q Q
+ K Q K Q K Q
Vcc =
C C C
+5V 1
&
2
Figure 3
M2 : Moteur translation de l
a tête de perçage
Descente en Remontée en
grande vitesse grande vitesse
CORRECTION
I – TECHNOLOGIE D Q
J
1.1) Au sens de l’électronique numérique : H
a) Définition des termes : K Q
~ 129 ~
transistor à effet de champ et un transistor 2.1.1) Z1 et Z2
bipolaire est que :
Z1 = R1 + j Lω = 100 + j75
- Le transistor bipolaire est commandé en
Z1 = √𝑅12 + (𝐿𝜔)2 = √(100)2 + (75)2
courant (IB) ;
- Le transistor à effet de champ est Z1= 125Ω
commandé en tension (VGS). 𝐿𝜔 75
φZ1 = tg-1 ( 𝑅 ) = tg-1 (100) = 36,87°
1.6) Modèle équivalent à trois diodes d’un 1
1
thyristor Z2 = R2 + j 𝐶𝜔 = 150 + j200
G 1
Z2 = √𝑅22 + (𝐶𝜔)2 = √(150)2 + (200)2
A K Z2= 250Ω
1
− − 200
𝐶𝜔
φZ2 = tg-1 ( ) = tg-1 ( ) = - 53,13°
𝑅2 150
Fonctionnement :
2.1.2) I1 et I2
Le thyristor est un dispositif à semi –
𝑈 250 0°
conducteur dont la mise en conduction est U = Z1 I1 I1 = 𝑍 =
1 125 36,87°
commandable par sa gâchette où il faut
I1 = 2 - 36,87°
appliquer un courant minimum, qui
autorisera le passage d’un courant entre I1 = 2A et φI1 = - 36,87°.
l’anode et la cathode. Pour le bloquer, il 𝑈 250 0°
U = Z2 I2 I2 = 𝑍 =
faut : 2 250 −53,13°
~ 130 ~
UC = 200 - 36,87° Calcul de R1 :
La maille (2) donne : VCC – R1 I1 – R2 I2 = 0
UC = 200V et φUC = - 36,87° 𝑉𝐶𝐶 − 𝑅2 𝐼2 𝑉𝐶𝐶 − 𝑅2 𝐼2
R1 = =
La tension UAB : 𝐼1 𝐼2 + 𝐼𝐵
Calcul de I2 :
UAB = UC – UR1 Or UR1 = UC D’où UAB = 0
La maille (3) donne : R4 IE + VBE – R2 I2 = 0
2.2) Amplificateur à transistor bipolaire R4 (IC + IB) + VBE – R2 I2 = 0
𝑅4 (𝐼𝐶 + 𝐼𝐵 )+ 𝑉𝐵𝐸 500 (2 𝑥 10−3 + 20 𝑥 10−6 )+ 0,3
Soit le montage ci – dessous : I2 = =
𝑅2 10000
Vcc I2 = 131μA
R3 C2 20 −10000 𝑥 131 𝑥 10−6
R1 R1 = = 123,774KΩ.
131 𝑥 10−6 +20 𝑥 10−6
C1
Ie B
2.2.3) Calcul de VBM et VEM :
E Vs
Ve R2
VBM = R2 I2 = 10000 x 131 x 10-6 = 1,31V
R4 C3
VEM = R4 IE = R4 (IC + IB) = 500 (2 x 10-3 + 20
M x 10-6) – 1,01V
2.2.4) Equation de la droite d’attaque
statique : IB = f (VBE)
Vcc = 20V ; Vce = 10V ;
Trouvons le modèle équivalent de Thévenin
IB = 20µA ; Vbe = 0,3V ;
Ic = 2mA ; R4 = 0,5K ; R2 = 10K
R3
A) Etude en régime statique IC
(1)
RB
IB B
VCE Vcc
VBE
(2) R3
(3)
R1 R4
IC
(1)
I1 IE
IB B
VCE Vcc M
I2
VBE
R2
(3) R4
IE
RB = R1 // R2
𝑅1 𝑅2 123,774 𝑥 10
M
RB = = = 9,25Ω
𝑅1 𝑅2 123,774+10
10
𝐼 2 𝑥 10−3 VBB = 20 x 133,774 = 1,495V
β = 𝐼𝐶 = = 100
𝐵 2 𝑥 10−6
La maille (1) nous donne :
2.2.2) Calcul de R3 :
La maille (1) donne : R4 IE + VCE + R3 IC – VBB – RB IB – VBE – R4 IE = 0
VCC = 0 Or IE = IC + IB VBB – RB IB – VBE – R4 (IC + IB) = 0
R3 =
𝑉𝐶𝐶 − 𝑉𝐶𝐸 − 𝑅4 (𝐼𝐶 + 𝐼𝐵 ) Or IC = β IB
𝐼𝐶
VBB – RB IB – VBE – R4 IB (1 + β) = 0
20−10−500 (2 𝑥 10−3 +200 𝑥 10−6 )
R3 = 2 𝑥 10−3
= 4495Ω
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 131 ~
𝑉𝐵𝐵 − 𝑉𝐵𝐸 𝑉𝐵𝐵 𝑉𝐵𝐸
IB = 𝑅 = -
𝐵 + 𝑅4 ( 1+ 𝛽) 𝑅𝐵 + 𝑅4 (1 + 𝛽) 𝑅𝐵 + 𝑅4 (1 + 𝛽)
𝑉𝐵𝐸 1,495
IB = - 9250 +500 (1 +100) + 9250 +500 (1 +100)
IB = - 16,73 VBE + 25
Traçons cette droite d’attaque :
B) Etude en régime statique
IB (μA) 0 25
VBE (V) 1,49 0 2.2.6) Schéma équivalent du montage en
petits signaux
IB (µA)
ie B IB C is
25
20 h11 βIB
R2 1 R3
15
R1
h22
ve h12vCE Vs
10
5 E E
VBE (V)
0,5 1 1,5 2.2.7) Rôle de chaque condensateur :
IC (mA)
2
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
1 ~ 132 ~
VCE (V)
5 10 15 20
A B C D S Justification :
0 0 0 0 0 L’entrée C (clair) de chaque bascule est
0 0 0 1 0 l’entrée de remise à zéro de la bascule. Elle
0 0 1 0 0 est activée par le « 0 » logique. En position
0 0 1 1 0 2, nous avons « 0 » à l’entrée de l’inverseur
0 1 0 0 0
réalisé par la porte NAND et « 1 » à sa
0 1 0 1 0
0 1 1 0 0 sortie. D’où le niveau logique « 1 » aux
0 1 1 1 1 entrées C , ce qui autorise le comptage.
1 0 0 0 0 3.2.3) Chronogrammes
1 0 0 1 1
1 0 1 0 1 H
1 0 1 1 1 1
1 1 0 0 1 t
1 1 0 1 1
Q0
1 1 1 0 1 1
1 1 1 1 1
Q1
S=ABCD+ABCD+ABCD+ABCD
Q2
+ABCD+ABCD+ABCD+ABCD
1
𝑝𝑑
B
C
00 01 11 10
D
~ 133 ~
6 1 1 0 X 0 X 0 1 X
7 1 1 1 x 1 x 1 x 1
Simplification
J2 J1
Q2
Q2
Q K1
Q1
00 01 11 10 Q
Q1
0 00 01 11 10 K0
Q2
0
Q
Q2
Q1
0 00 01 11 10 Q
Q1
0 0 0 x x 0 00 01 11 10
0 0 x x 0
0 x 0 0 x 0 x x x x
1 0 1 x x 1 1 x x 1
1 x 1 1 x 1 1 1 1 1
J2 = Q1Q0 J2 = Q0
K1 = Q0 K0 = 1
J0 K2
Q2
Q2
Q Q
Q1
Q1
0 00 01 11 10 0 00 01 11 10
Ainsi0 : 1J2 =1 K2 1= Q11Q0 ; 0J1 =
x K1x = Q
0 0 0 ; J0 = K 0 = 1
1 x x x x 1 x x 1 0
Schéma du compteur
J2 = 1 K2 = Q1Q0
+Vcc Q0 Q1 Q2
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2
K0 K1 K2
Grafcet de niveau 1
Descente de la tête de
2 M1 en marche perçage en grande vitesse
Fin de la descente en grande vitesse
Descente de la tête de
3 M1 en marche
perçage en petite vitesse
Fin de la descente en petite vitesse ( Fin de perçage)
Remontée de la tête de
4 M1 en marche perçage en petite vitesse
Fin de la remontée en petite vitesse
Cours de circuits analogiques M1
1ère F3
en /marche
………………………….……………………….Par
Remontée de la tête de ZAMBOU
5 perçage en grande vitesse
~ 134 ~
Fin de la remontée en grande vitesse
(tête de perçage en position haute)
Cours de circuits analogiques 1ère F3/ ………………………….……………………….Par ZAMBOU
~ 135 ~