I-10-140-Diagnostic Des Cancers Signes D'appel Et Investigations Paracliniques Stadification Pronostic
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Épreuves Classantes Nationales
CanCeroloGie
Diagnostic des cancers :
signes d’appel et investigations
paracliniques; stadification; pronostic
I-10-140
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Diag no stic d es canc er s : s igne s d ’appel et investiga tio ns p ara cliniq ues ;
st ad ifica tio n ; p ronos tic I-10-140
Objectifs :
– Décrire les principes du raisonnement diagnostique
en cancérologie.
l Le diagnostic positif de tumeur maligne : il nécessite presque toujours une preuve anato-
mo-pathologique.
l Les facteurs pronostiques ou prédictifs type biomarqueurs, lorsqu’ils existent pour la
tumeur.
l L’identification de la tumeur primitive : le problème se pose devant des métastases révéla-
trices sans tumeur primitive cliniquement décelable.
l Le bilan d’extension de la tumeur primitive : extension loco-régionale et à distance.
A - CIRCONSTANCES REVELATRICES
1. Symptômes en rapport direct avec l’extension tumorale
Ils sont très variables en fonction de la localisation de la tumeur primitive et/ou des métastases.
On ne citera ici que les plus fréquents, ainsi que les caractéristiques communes :
– Caractéristiques générales : le caractère récent (< 6 mois), l’aggravation progressive, l’échec
des traitements symptomatiques usuels sont des caractéristiques en faveur de l’origine
tumorale de symptômes non spécifiques, telles qu’une toux, une constipation…
L’association de symptômes entre eux est également évocatrice (asthénie + toux par exem-
ple). Aucun symptôme n’est absolument constant : le diagnostic ne pourra donc jamais être
éliminé sur l’absence d’un symptôme donné.
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l L’asthénie est constante. Ce syndrome est en rapport avec la production de cytokines par la
tumeur. Il est particulièrement fréquent au cours des cancers du pancréas, de l’estomac, du
poumon, du rein.
l Le cancer est une cause fréquente de fièvre au long cours (> 3 semaines). Elle peut avoir plu-
sieurs origines :
4. Pathologie thrombo-embolique
Presque tous les cancers sont associés à un risque accru de thrombose veineuse profonde et
d’embolie pulmonaire. Le risque est maximum dans les cancers du pelvis (utérus, prostate), du
pancréas, de l’estomac et du poumon.
A retenir
5. Manifestations hématologiques
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c) Une myélémie est habituelle au cours de la leucémie myéloïde chronique mais peut aussi
s’observer en cas d’envahissement médullaire par un carcinome.
f) Thrombopénie :
– Micro-angiopathie thrombotique,
– Coagulation intra-vasculaire : souvent révélatrice dans la leucémie aiguë promyélocytaire
(LAM3).
– Envahissement médullaire.
g) Thrombocytémie :
– D’origine inflammatoire,
– Secondaire à une carence martiale,
– Syndrome myéloprolifératif.
6. Syndromes paranéoplasiques
On réunit sous ce terme l’ensemble des manifestations qui ne sont pas la conséquence directe
de l’extension tumorale et se produisent à distance de la tumeur. Elles sont très souvent révé-
latrices du cancer. Classiquement, les symptômes régressent lorsque la tumeur est traitée effi-
cacement et réapparaissent en cas de rechute.
l Les sécrétions hormonales ectopiques : le tissu dont est issu la tumeur ne produit nor-
malement pas cette hormone. Il s’agit le plus souvent d’un cancer bronchique ou du rein.
– Syndrome de Cushing par sécrétion d’ACTH.
– Syndrome de Schwartz-Bartter : hyponatrémie par sécrétion inappropriée d’hormone anti-
diurétique.
– Hyperparathyroïdie ; sécrétion de parathormone responsable d’une hypercalcémie en l’ab-
sence de métastase osseuse.
l Les tumeurs endocrines, issues d’un organe qui produit normalement cette hormone :
– Tumeurs endocrines pancréatiques : ulcères gastro-duodénaux par sécrétion de gastrine
(syndrome de Zollinger-Ellison), hypoglycémie par sécrétion d’insuline, hyperglycémie par
sécrétion de glucagon, diarrhée par sécrétion de VIP.
– Tumeur carcinoïde sécrétant de la sérotonine : flush, diarrhée.
– Phéochromocytome sécrétant des catécholamines : hypertension artérielle.
Ils peuvent précéder de plusieurs mois les manifestations directes de la tumeur qui est le plus
souvent un cancer bronchique à petites cellules. Ils sont le plus souvent dus à la présence
d’auto-anticorps dirigés contre un antigène présent à la fois sur les cellules tumorales et le tissu
nerveux. Les lésions cérébrales engendrées sont généralement irréversibles. Classiquement, les
tumeurs associées à un syndrome paranéoplasique neurologique sont de meilleur pronostic.
l Atrophie cérébelleuse responsable d’un syndrome cérébelleux subaigu. Elle s’observe au
cours du cancer du poumon, de l’ovaire, et du sein.
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l Encéphalite.
A retenir
Nom Cause
Syndromes endocriniens Syndrome de Cushing Sécrétion d’ACTH
Syndrome de Schwartz-Bartter Sécrétion d’hormone anti-diurétique
Hyperparathyroïdie Sécrétion de parathormone
Syndrome de Zollinger-Ellison Sécrétion de gastrine
Flush Sécrétion de sérotonine
Syndromes neurologiques Syndrome de Lambert Eaton Sécrétion d’un antigène
Polynévrite de Denny-Brown Sécrétion d’un antigène
Autre Polyglobulie Sécrétion d’EPO
7. Les urgences
Le diagnostic de cancer peut être évoqué devant un tableau clinique aigu nécessitant une prise
en charge médicale et/ou chirurgicale urgente. En faveur du diagnostic, on s’attachera à retrou-
ver la notion de symptômes apparus quelques semaines auparavant.
– Occlusion ou perforation digestives révélant un cancer colorectal.
– Compression médullaire, le plus souvent dorsale par épidurite néoplasique et/ou ostéolyse
vertébrale avec recul du mur postérieur. L’IRM réalisée en urgence est fondamentale pour
le bilan lésionnel et préciser le niveau exact de la compression.
– Tamponnade péricardique révélant des métastases péricardiques le plus souvent d’un cancer
bronchique.
– Hypertension intracrânienne en rapport avec une tumeur cérébrale primitive ou métasta-
tique : l’IRM est primordiale pour poser l’indication neuro-chirurgicale.
– Insuffisance rénale aiguë obstructive due à un cancer de prostate, du col utérin ou de la vessie.
– Syndrome cave supérieur (œdème du visage et du cou en pélerine, cyanose du visage, dyspnée,
céphalées) due à la compression de la veine cave supérieure par une tumeur médiastinale : le
plus souvent cancer bronchique à petites cellules ou lymphome malin de haut grade.
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l Tamponnade péricardique,
l Hypertension intracrânienne,
l Hypercalcémie,
l Insuffisance médullaire,
l Neutropénie fébrile.
B - LA NOTION DE TERRAIN
L’interrogatoire va s’attacher à rechercher dans l’histoire du patient des facteurs de risque pour
la survenue d’un cancer.
l Concernent des ascendants ou des descendants au premier degré : parents, frères et sœurs,
enfants.
l Présence de plusieurs cas familiaux (> 2).
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C - L’EXAMEN CLINIQUE
l L’examen doit être complet, incluant l’inspection de tous les téguments, la palpation des
seins et les touchers pelviens.
l La tumeur peut être palpable sous la peau, en particulier au niveau des seins, de la thyroïde, des
testicules, du péritoine. Typiquement, la tumeur présente un aspect dur, indolore, peu mobile.
l La recherche de ganglions satellites est fondamentale. Elle renseigne sur le siège de la tumeur
primitive.
l Un examen clinique réalisé par un spécialiste est utile dans certaines situations, permettant
la réalisation d’une biopsie dans le même temps : tumeurs ORL, du col utérin, du canal anal.
Les marqueurs tumoraux sont des substances produites par la tumeur et pas (ou peu) par les
tissus sains. Très peu sont suffisamment spécifiques et sensibles pour être réellement utiles au
diagnostic positif :
l Hypopharynx,
l Larynx,
l Cavum,
l Thyroïde
Sus-claviculaire l Poumon
l Abdomen-pelvis
l Sein
Axillaire l Sein
l Mélanome du membre supérieur ou du tronc
l Vagin,
l Verge,
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La thyroglobuline : après thyroïdectomie un taux très élevé est en faveur d’un carcinome dif-
férencié de la thyroïde métastatique.
l Lactico-DesHydrogénase (LDH) : un taux élevé est très souvent le signe d’une maladie
métastatique et agressive. C’est un facteur de mauvais pronostic reconnu en particulier dans
les lymphomes non hodgkinien, les tumeurs germinales, les cancers bronchiques à petites
cellules.
Les marqueurs tumoraux : leur taux peut être corrélé à l’importance de la masse tumorale :
l AFP, ß-HCG et tumeurs germinales.
1. Radiographies standards
De moins en moins utilisées à l’heure actuelle.
2. Echographie
C’est un premier examen de « débrouillage », insuffisant pour réaliser un bilan d’extension, qui
permet cependant :
l L’exploration des organes pleins intra-abdominaux : foie, rate, reins, pancréas. Sa sensibili-
té est cependant inférieure au scanner.
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l L’exploration des organes pelviens : vessie, ovaires, utérus, prostate. L’utilisation d’une
sonde endo-vaginale (ovaires, utérus) ou endo-rectale (prostate) augmente la sensibilité et
permet un bilan d’extension plus précis.
l L’exploration des voies biliaires et urinaires : l’échographie est très sensible pour détecter
une dilatation canalaire en rapport avec un obstacle tumoral.
l L’exploration des seins, en complément de la mammographie.
3. Tomodensitométrie (TDM)
Elle doit être réalisée en mode hélicoïdal sans puis avec injection de produit de contraste iodé.
C’est un examen extrêmement sensible pour la détection de tumeurs pulmonaires et médiasti-
nales, hépatiques, rénales, osseuses. Sa sensibilité est moins bonne pour l’exploration du sys-
tème nerveux central, du pancréas, du péritoine et des organes pelviens. Elle est également uti-
lisée pour évaluer la réponse au traitement selon les critères RECIST :
l Stabilité
La TEP peut utiliser de nombreux radiomarqueurs. Le plus utilisé en routine est le 18-fluo-
rodeoxyglucose (18-FDG).
Elle permet de détecter des tumeurs dont la taille est supérieure à 1 cm et qui présentent une
activité métabolique supérieure aux tissus sains environnants.
l Tumeur intra-cérébrale
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F - L’ENDOSCOPIE
C’est l’examen de référence pour le diagnostic des tumeurs des voies aéro-digestives supé-
rieures, gastriques, colo-rectales, vésicales et bronchiques. Dans ce dernier cas, cependant, l’en-
doscopie bronchique ne peut détecter des tumeurs périphériques (situées au delà des bronches
sous-segmentaires), sauf en utilisant des techniques d’électronavigation magnétiques, qui ne
sont pas disponibles dans tous les centres.
Ses intérêts sont multiples :
l Diagnostic positif d’un cancer endo-cavitaire par la réalisation de biopsies.
L’échographie endoscopique :
Une sonde d’échographie est positionnée sur l’endoscope. Elle permet de préciser l’importance
de l’extension pariétale, l’atteinte des organes adjacents, la présence de ganglions satellites. Elle
est utilisée pour le bilan d’extension des cancers de l’œsophage, de l’estomac, du pancréas, des
voies biliaires, du rectum et de la prostate. Elle permet également la réalisation de biopsies
trans-pariétales d’adénopathies suspectes ou d’une tumeur du pancréas.
G - L’ANALYSE ANATOMO-PATHOLOGIQUE
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l Biopsies chirurgicales :
Bien que nécessitant une ouverture cutanée et bien souvent une anesthésie générale, elles peu-
vent être nécessaires dans les cas suivants :
– Du fait les conditions anatomiques : tumeur cérébrale, tumeur profonde située au contact
de gros vaisseaux. Echecs successifs de plusieurs biopsies non chirurgicales.
– Si la biopsie à l’aiguille fait courir un risque de dissémination tumorale : cancers de l’ovai-
re, du rein.
– Afin de réaliser simultanément une exérèse de la tumeur (« biopsie-exérèse «) lorsque le dia-
gnostic apparaît déjà très probable sur les données cliniques et radiologiques et que la
tumeur paraît extirpable dans sa totalité : cancers du sein, du rein, de l’ovaire, du testicule,
de la thyroïde.
Un examen histologique extemporané réalisé en cours d’intervention peut permettre de confir-
mer le diagnostic afin d’effectuer une chirurgie carcinologique.
Si un large prélèvement tissulaire est nécessaire pour porter un diagnostic, en particulier dans
les cas ou une étude de biologie moléculaire est utile : lymphomes malins, sarcomes.
L’examen cytologique consiste à étudier la morphologie de cellules étalées sur une lame. Elles
peuvent être obtenues soit par cytoponction à l’aiguille fine de la tumeur, par frottis (col de
l’utérus) ou à partir d’un liquide biologique. L’examen cytologique peut permettre d’affirmer
la malignité mais ne peut remplacer totalement l’examen anatomopathologique qui apporte
d’autres informations. Surtout, sa négativité ne permet pas d’exclure le diagnostic de cancer.
A retenir
l Affirmer le diagnostic de malignité.
l Préciser le type histologique de la tumeur : l’étude immunohistochimique est souvent utile
en complément de l’analyse standard.
l Préciser le siège de la tumeur primitive à partir du prélèvement d’une métastase, lorsque
celui-ci n’est pas évident cliniquement. L’immunohistochimie est parfois utile.
l Identifier des facteurs de mauvais pronostic, associés à un risque accru de rechute locale
ou à distance :
– Grade histo-pronostic : les critères utilisés sont variables d’une tumeur à l’autre (grade
de Scarff – Bloom et Richardson dans le cancer du sein, grade de Gleason dans le cancer
de prostate…).
– Le degré de différenciation : perte de ressemblance avec le tissu normal correspondant.
Les tumeurs très peu différenciées sont de plus mauvais pronostic
– L’importance des anomalies cyto-nucléaires : irrégularité des bords des noyaux, noyaux
multiples ou polylobés…
– L’index mitotique : proportion de cellules en mitose : élément important pour évaluer le
potentiel évolutif de la tumeur.
l Taille de la tumeur et importance de l’extension aux tissus adjacents, permettant d’établir
le stade TNM post-opératoire.
l Présence d’emboles tumoraux vasculaires ou lymphatiques.
l Présence de cellules métastatiques dans les ganglions lymphatiques satellites de la tumeur
: c’est un paramètre majeur associé au risque de métastase à distance.
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l Evaluer la qualité de l’exérèse chirurgicale : toutes les limites d’exérèse sont-elles saines ?
l Guider la thérapeutique : la présence de récepteurs aux œstrogènes et à la progestérone sur
les cellules d’un cancer du sein indique l’efficacité potentielle de l’hormonothérapie...
Les biomarqueurs deviennent progressivement des outils incontournables en tant que facteurs
pronostic (évolution de la maladie or de tout traitement) ou prédictif (efficacité d’un traitement
donné sur un malade particulier).
Les circuits moléculaires reflètent des anomalies qui peuvent aboutir au cancer. Ils seront uti-
lisés à terme pour créer le profil moléculaire de chaque cancer et proposer un traitement per-
sonnalisé au patient. Certains d’entre eux sont déjà utilisés en routine clinique.
L’analyse anatomopathologique peut être très utile, en particulier grâce à l’analyse immuno-
histochimique, pour la reconnaissance d’un primitif mammaire (recherche de récepteurs hor-
monaux sur la tumeur), prostatique (recherche du PSA), pulmonaire ou thyroïdien (recherche
du TTF1).
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l Devant une tumeur indifférenciée chez un homme jeune, évoluant rapidement, on évo-
quera de principe une tumeur germinale dont le primitif testiculaire peut être inappa-
rent. Le dosage de l’alfa-foeto-protéine et des ß-HCG permettra le diagnostic.
l Chez une femme jeune, c’est le dosage des ß-HCG qui permettra d’éliminer un chorio-
carcinome placentaire.
J - BILAN D’EXTENSION
La connaissance de l’extension loco-régionale et métastatique d’un cancer permet de choisir
l’option thérapeutique la plus adaptée.
A retenir
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Lorsque des métastases ont déjà été identifiées, la recherche d’autres sites métastatiques n’est
pas toujours utile car le plus souvent ne modifie pas l’attitude thérapeutique.
Le bilan d’extension n’est pas utile dans des tumeurs dont le risque métastatique est nul ou très
faible : carcinome in situ (par définition non infiltrant et donc sans risque de métastase),
tumeur cérébrale de l’adulte,
Recherche d’un deuxième cancer dans le même organe : mammographie controlatérale au can-
cer du sein diagnostiqué, coloscopie totale en cas de cancer du rectum (ou lavement baryté si
tumeur infranchissable)
Recherche d’un deuxième cancer épidémiologiquement lié : cas des cancers provoqués par
une intoxication alcoolo–tabagique : fibroscopie bronchique et oesophagienne, examen
ORL.
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