Droit Constitutionnel Numerique
Droit Constitutionnel Numerique
Droit Constitutionnel Numerique
CONSTITUTIONNEL
1
INTRODUCTION GENERALE
2
concerne alors le pouvoir politique de l'État. C'est
l'étude de ce pouvoir qui constitue l'objet du droit
constitutionnel, discipline intellectuelle apparue à la fin
du 18ème siècle.
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Ces précisions faites, il convient maintenant de
descendre au-dedans du droit constitutionnel pour en
découvrir les règles, les mécanismes, les dédales, les
méandres, les délices et circuler dans les rues et
avenues. Nous le ferons à travers deux parties dont la
première sera consacrée à la théorie générale du droit
constitutionnel et la seconde, au système
constitutionnel Ivoirien.
4
PREMIERE PARTIE : THEORIE
GENERALE DU DROIT
CONSTITUTIONNEL
5
présente comme un groupement humain fixé sur un
territoire déterminé et sur lequel une autorité politique
exclusive s'exerce.
A- LA POPULATION
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Il convient également de préciser que l’importance de
la population est juridiquement indifférente quant à la
nature de l’État. L'île de Nauru, État d'Océanie a 7 500
habitants alors que la Chine en a plus d'un milliard.
B- LE TERRITOIRE
7
Le territoire fixe le cadre à l'intérieur duquel l'État
exerce son pouvoir de commandement à titre exclusif.
Il ne peut donc y avoir d'État véritable sans territoire.
L'espace territoire est la zone de Juridiction de l'État,
c'est-à-dire l'espace sur lequel l'État assure la
réglementation des activités de toutes sortes et exerce
la plénitude de la souveraineté.
8
entre les limites théoriques que constitue la verticale
des frontières terrestres ou maritimes. En clair, c’est
l'espace atmosphérique qui surplombe le territoire
terrestre et/ou maritime.
C : LE POUVOIR POLITIQUE
9
PARAGRAPHE II- DEFINITION JURIDIQUE DE
L’ÉTAT
A- LA PESONNALITE JURIDIQUE
10
Enfin, la personnalité juridique attribuée à l’État
permet d'abandonner la conception patrimoniale du
pouvoir au profit d’une conception fonctionnelle.
Ainsi, les gouvernants n'ont plus un droit subjectif à
l’exercice du pouvoir politique, ils ne jouissent que
d'une compétence. Leurs actes sont imputés à l’État au
nom duquel is agissent.
B- LA SOUVERAINETE
11
politique n'est ni l'omnipotence, ni l’arbitraire. En clair,
le pouvoir suprême reste soumis au droit, on parle alors
d’État de droit.
12
existe des variétés différentes d’Etats selon leur degré
d’unification juridique. On distingue essentiellement
les Etats unitaires des Etats composés.
13
L’État unitaire centralisé est celui dans lequel il
n'existe pas de personnes politiques territoriales autre
que l'État, mais, seulement des subdivisions
administratives, simples cadre d'exercice du pouvoir
central.
14
L'État unitaire décentralisé se réalise par la
décentralisation et la reconnaissance par l'État
d'intérêts locaux, propres, gérés par les intéressés
(populations locales).
15
A- LA CONFEDERATION OU L'ÉTAT
CONFEDERAL
16
une phase subalterne ou embryonnaire du fédéralisme,
lequel correspond à une forme plus élaborée d'État
composé.
Belgique ; Allemagne...
17
Ainsi présenté, l'État fédéral peut se constituer soit par
un processus d'association
a- Le principe de superposition
18
politique qu'est le super État va se superposer aux États
fédérés. De ce qui précède, il en résulte une
superposition d’institutions. Ainsi, on assiste dans le
même système juridique, à une pluralité
d'ordonnancements juridiques avec un ordonnancement
juridique majeur, celui de l'État fédéral auquel sont
subordonnés des ordonnancements juridiques mineurs,
ceux des États fédérés.
19
- en troisième lieu, certes il y a une superposition des
nationalités de chacun des États, mais il n'y a pas de
double nationalités au regard du droit international
privé. C'est dire qu'il y a une nationalité unique, celle
de l’État fédéral qui l'emporte sur la nationalité de
chaque État fédéré.
b- Le principe d'autonomie
20
de la compétence de principe (les compétences non
énumérées) ;
c- Le principe de participation
21
populations, la deuxième chambre représente les États
membres qui y sont de manière égalitaire. Cependant,
J'existence d'une chambre des États n'est une garantie
suffisante que, si cette chambre dispose de pouvoirs
véritables. Toute la question est de savoir si la chambre
des États doit disposer des mêmes pouvoirs que la
chambre des populations. La solution la plus
traditionnelle consiste à consacrer un bicamérisme
égalitaire, c’est-à-dire donner à fa chambre des États
des pouvoirs égaux à ceux détenus par la chambre des
populations. (Ex : Suisse). Aux États-Unis, la chambre
des États, le Sénat dispose de pouvoirs supérieurs à
ceux de la chambre des populations, notamment par les
prérogatives importantes et non partagées, qu’elle
détient en matière de ratification de traités et de
nomination de hauts fonctionnaires.
22
Précisons pour terminer ici qu'il peut y avoir
participation à la fonction exécutive sans participation
à l'organe exécutif (Sénat aux États-Unis).
1- L’État gendarme
23
Au sortir du moyen âge, l'État est considéré dans la
pensée politique Occidentale comme essentiellement
fondée sur des considérations de sécurité. Ainsi l'État
gendarme est celui qui se borne à exercer une fonction
de défense, de maintien d’ordre, la monnaie, la
diplomatie et la justice.
2- L'État providence
24
Mais de nos jours, la tendance est à l'État gendarme en
réduisant considérablement le rôle d'entrepreneur
économique depuis les années 1980, au moins sous la
forme des nationalisations et des participations
publiques.
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PARAGRAPHE II- LES FONCTIONS JURIDIQUES
DE L'ÉTAT
A- LA FONCTION LEGISLATIVE
Elle vise à élaborer les lois qui sont des actes de portée
générale et impersonnelles. Cette fonction relève dans
un système représentatif et démocratique de la
compétence des parlementaires (députés).
B- LA FONCTION EXECUTIVE
C- LA FONCTION JURIDICTIONNELLE
26
CHAPITRE Il- LA CONSTITUTION
PARAGRAPHE I- DEFINITION DE LA
CONSTITUTION
27
Elément de base du droit constitutionnel, la
constitution fonde à la fois l’autorité et les limites de
son exercice. En clair, la constitution organise
l'exercice du pouvoir politique dans l'État, fixe le mode
dévolution du pouvoir et détermine les organes de
l'Etat ainsi que les rapports existant entre eux. Ainsi
présentée, la constitution peut se définir au sens
matériel et au sens formel.
A- DEFINITION MATERIELLE
28
B- DEFINITION FORMELLE
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relative à l'abattage des animaux dans l'ancienne
constitution Suisse,
A- LA CONSTITUTION COUTUMIÈRE ET LA
CONSTITUTION ECRITE
1- La constitution coutumière
30
Aussi, selon Georges BURDEAU), il y a constitution
coutumière lorsque les règles relatives à l’organisation
politique d'un pays résultent des usages et précédent
sans avoir jamais été codifiés dans un texte officiel.
Cette définition rejoint la vision de Jean GICQUEL qui
présente la constitution coutumière comme « une règle
de droit non écrite qui "résulte des précédents
concordants auxquels les pouvoirs constitués
acquiescent ou se soumettent ».
2- La constitution écrite
31
B- LA CONSTITUTION SOUPLE ET LA
CONSTITUTION RIGIDE
1- La constitution souple
2- La constitution rigide
32
modification des lois ordinaires. Cette procédure de
révision qui est prévue par la constitution, elle-même,
est effectuée par un organe spécialement désigné à
cette fin : le pouvoir constituant dérivé ou institué.
33
PCO qui bénéficie d’une autorité politique supérieure
est un pouvoir fondateur des institutions politiques et
du régime politique. En cela, le PCO est un pouvoir
initial (il crée l'État). C’est aussi un pouvoir souverain
donc inconditionné (il est au commencement, à la
source de tout ordre juridique).
34
de la constitution. On distingue à ce niveau l'octroi du
pacte constitutionnel.
35
La constitution peut être soumise à la ratification du
peuple. Le vote du peuple est quasi forcé, puisque le
seul choix qui est laissé au peuple est celui d'approuver
en bloc la constitution ou de prendre le risque d’un
vide constitutionnel prolongé ; le vote est qualifié de
plébiscite constituant c'est-à-dire une ovation
populaire.
1- L’assemblée constituante
36
Ex : constitution Française de 1791, 1848 et 1875 ;
constitution Américaine de 1776 et 1787.
PARAGRAPHE Il : LA REVISION DE LA
CONSTITUTION
37
constitutions qui sont des moyens que se donnent les
Hommes pour régler les problèmes juridiques et
politiques qui se posent à eux à un moment donné, ne
peuvent, en aucune manière, avoir vocation à l'éternité
: elles sont l'oeuvre des Hommes et, comme telles, elles
portent la marque de la finitude; elles sont
nécessairement soumises à l'usure du temps ; elles
doivent pouvoir être modifiées ou révisées, notamment
par les générations futures, afin de s'adapter aux
exigences nées des évolutions. C'est la condition de
leur survie. A défaut d'une telle possibilité. Les
constitutions, quelles qu'elles soient, seraient vouées à
l'abandon, à la mort, face aux réalités implacables. Le
principe de la révision posé par les constitutions elles-
mêmes, est l'oeuvre du pouvoir constituant dérivé
(PCD) qui est un pouvoir institué par la constitution
qui limite ses compétences.
A- LA PROCEDURE DE REVISION
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1- L'initiative de la révision
2- La prise en considération
39
En droit ivoirien, l'article 177 alinéa 3 de la
constitution dispose que la prise en considération doit
être votée à la majorité absolue des membres du
Congrès.
40
tiers (2/3) des membres du congrès effectivement en
fonction (article 177 alinéa 5 de la constitution).
41
Certaines circonstances limitent l'exercice de la
souveraineté. Dans de telles circonstances, la révision
est impossible.
42
SECTION III- LE CONTROLE DE
CONSTITUTIONNALITÉ DES LOIS
1- LE CONTRÔLE POLITIQUE
43
constitués eux-mêmes surtout lorsqu'ils sont appelés à
s'interpeller réciproquement
44
contrôle par voie d’action et le contrôle par voie
d’exception.
45
du Juge intervient après l'adoption de la loi par le
parlement et avant sa promulgation par le chef de l'État
; c'est donc un contrôle à priori.
1- L'initiative du contrôle
46
Ce système de contrôle est né aux États-Unis
d'Amérique à l'occasion de l’affaire MARBURY
/contre MADISON en 1803- Ce type de contrôle donne
pouvoir à tout juge de vérifier la constitutionnalité des
lois. C'est donc un contrôle décentralisé au contraire du
contrôle par voie d'action qui, lui, est centralisé. 30
47
Si en revanche, ce Juge n’est pas compétent pour régler
lui-même la question de l’inconstitutionnalité, il sursoit
donc à statuer et renvoie au Juge constitutionnel le soin
de procéder au contrôle. Le contrôle de
l’inconstitutionnalité est pour le Juge ordinaire une
question préjudicielle. Ce système a été instauré en
Côte d’ivoire, en Italie, en France…
48
CHAPITRE III- LE REGIME REPRESENTATIF
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PARAGRAPHE I- LA SOUVERAINETE
NATIONALE
A- LA SIGNIFICATION
B-LES IMPLICATIONS
50
La théorie de la souveraineté a diverses implications.
On note :
51
A- LA SIGNIFICATION
B- LES IMPLICATIONS
52
- La souveraineté est divisible en autant de fraction
qu’il y a de citoyens. Ce qui revient à dire que chaque
individu, citoyen est à la fois sujet et porteur d'une part
de souveraineté.
REMARQUE
53
On le voit : le 1er alinéa de cette disposition renvoie à
la souveraineté populaire et le 2eme alinéa à la
souveraineté nationale.
54
SECTION II- LES MODES DE SCRUTIN OU
MODES DE DESIGNATION DES GOUVERNANTS
55
précisions faites, il convient de voir maintenant les
différents modes de scrutin et leurs effets sur va
représentation parlementaire ainsi que sur les partis
politiques.
56
propre liste à partir des candidats présentés sur les
différentes listes, il s’agit alors du système du
panachage. Mais, si le citoyen à la possibilité
d'intervertir l’ordre de présentation à l'intérieur d'une
même liste, on pariera de système du vote préférentiel.
1- Le scrutin majoritaire
57
En conséquence, si au 1er tour aucun candidat n'obtient
la majorité absolue, on dît que les candidats sont en
ballottage.
2- La représentation proportionnelle
58
Ex : inscrits : 450.000 ; Nombre de siège à exprimer =
8;
A= 126.000 voix
B = 94.000 voix
C = 88 000 voix 37
D = 65 000 voix
E = 27 000 voix
59
La répartition des sièges restant se réalise par la
technique de l'attribution des sièges de reste.
60
restant est attribué à la liste ayant obtenu la plus forte
moyenne après quoi, on reprend l'opération jusqu’à ce
que tous les sièges restant soient pourvus.
61
A- SUR LA REPRESENTATION
PARLEMENTAIRE
a- La représentation proportionnelle
b- Le scrutin majoritaire 39
62
nettes multi partisanes. On choisit au 1er tour, au
second on élimine.
a- La représentation proportionnelle
b- Scrutin majoritaire
❖A un tour
❖A deux tours
63
SECTION III- LA TYPOLOGIE DES REGIMES
POLITIQUES
64
et le régime de séparation souple des pouvoirs ou
régime parlementaire
A- L'ORGANISATION DU REGIME
PRESIDENTIEL
65
Le parlement est lui aussi monocaméral sauf lorsque le
présidentialisme est associé au fédéralisme (États-Unis
d'Amérique) ou lorsque le bicamérisme ou
bicaméralisme est rendu nécessaire en raison de la
volonté de faire participer certains secteurs sociaux à
l’activité politique.
B- LE FONCTIONNEMENT DU REGIME
PRESIDENTIEL
66
détruire réciproquement. Ainsi, le parlement ne peut
contraindre le Président à la démission et le Président
non plus ne peut dissoudre le parlement.
PARAGRAPHE- Il - LE RÉGIME
PARLEMENTAIRE
A-L'ORGANISATION DU REGIME
PARLEMENTAIRE
67
généralement peu actif, politiquement existe un
Premier Ministre, chef du gouvernement. Ce dernier
est la figure de proue, le personnage le plus important
de l'institution gouvernementale en ce qu'il détermine
et conduit la politique de la nation. Le chef du
gouvernement est choisi parmi les parlementaires. Il en
est de même en principe pour les autres membres du
gouvernement. Le Premier Ministre et son
gouvernement doivent avoir la confiance du parlement;
c'est dire que le gouvernement tire sa légitimité du
parlement.
B- LE FONCTIONNEMENT DU REGIME
PARLEMENTAIRE
68
bien que c'est le Premier Ministre qui détermine et
conduit la politique de la nation, mais le Parlement
intervient également dans l'exécution du programme
gouvernemental par un contrôle permanent qu'il exerce
sur le gouvernement.
69
DEUXIEME PARTIE- LE SYSTEME
POLITIQUE IVOIRIEN
70
Traditionnellement, le pouvoir exécutif consiste dans
l'exécution des lois. Aujourd’hui, le pouvoir exécutif a
franchi cette frontière : il consiste dans
l'accomplissement des tâches multiples. Ce pouvoir est
confié à un organe qui prend lui aussi le nom de
pouvoir exécutif.
71
PARAGRAPHE l- LA DESIGNATION ET LES
POUVOIRS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
A- L’ELECTION DU PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE
72
des candidats ayant obtenu le plus grand nombre de
suffrages exprimés au premier tour ( article 56 de la
constitution).
73
En outre, aux termes de l'article 54 de la constitution,
le Président de la République est le chef de l’État ; il
incarne l'unité nationale, il veille au respect de la
constitution ; il assure la continuité de l’État et est le
garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du
territoire, du respect des engagements internationaux.
74
SECTION II- LE VICE-PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE
75
Ministre, le chef du gouvernement (article 70 de la
constitution). A ce titre, il anime et coordonne l'action
gouvernementale ( article 82 de la constitution).
76
République. Mais la nomination se fait sur proposition
du Premier Ministre. C'est également le Premier
Ministre qui propose la révocation des ministres au
Président de la République. Les attributions des
ministres sont déterminées par le Président de la
République. Les ministres sont donc responsables
devant le chef de l'état En tant que membre du
gouvernement, les ministres sont passibles devant la
haute cour de justice à raison des faits qualifiés, crimes
ou délits dans l'exercice de leur fonction (article 156 de
la constitution)
77
PARAGRAPHE I- LES CONDITIONS
D’ELIGIBILITE DES PARLEMENTAIRES
78
C'est dire que le député est soustrait de toute poursuite
judiciaire dans l'exercice de ses fonctions.
79
l'objectif est de fixer les objectifs de l'action
économique de l’État.
80
Ces moyens d'information peuvent déboucher sur des
recommandations que l'assemblée nationale peut faire
au gouvernement. 50
81
intermédiaire, on a les cours d'appels et au bas de
l'échelle, les tribunaux de premières instances ainsi que
leurs sections détachées. Depuis 1994, la chambre
constitutionnelle s'est détachée de la cour suprême pour
devenir une cour suprême à part entière appelée le
conseil constitutionnel. Soulignons que la constitution
de la deuxième République a créé des juridictions
suprêmes notamment le conseil d'État, la cour de
cassation et la cour des comptes. Mais, ces juridictions
n’ont jamais fonctionné.
82
les Magistrats du siège et non pas ceux du parquet que
leur statut rattache au ministre de la justice. Mais la
question qui se pose ici est de savoir si les juges sont
en réalité indépendants. De la justice Ivoirienne, on
retiendra que l'opinion a d'elle une piètre idée parce
que servante de l’exécutif, méfiant d'une justice forte,
indépendante. C'est dire que l'indépendance devra être
appréciée vis-à-vis du pouvoir politique, certes, mais
aussi vis-à-vis du pouvoir financier.
83
METHODOLOGIE
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Il existe cinq types d’exercices en Droit, à savoir la
dissertation, le commentaire de texte, le commentaire
d’arrêt, le cas pratique et la consultation.
❖LA DISSERTATION
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- L’introduction
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La définition des termes du sujet : elle consiste à
définir les mots pertinents du sujet c'est-à-dire ceux
dont la définition permet de comprendre le sujet.
- Développement
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A
II
II
III
88
A
II
III
IV
89