INGEROP ProjetsORANGE ND2 Note Presentation Non Technique RevA
INGEROP ProjetsORANGE ND2 Note Presentation Non Technique RevA
INGEROP ProjetsORANGE ND2 Note Presentation Non Technique RevA
PROJET DATA
CENTER 2020
CONSTRUCTION D’UN
DATA CENTER
Val de Reuil
Autres intervenants :
Contrôleur technique 4 place de Boston – Immeuble Ambassadeur Tél : 06.88.09.72.73
VERITAS 14200 HEROUVILLE SAINT CLAIR
C.S.P.S 4 place de Boston – Immeuble Ambassadeur Tél : 02.31.94.55.55
VERITAS 14200 HEROUVILLE SAINT CLAIR
D
C
B
Première version de la note de
A 30/11/17 Sophie PELLETIER Magali VIALAN Delphine DORELON
présentation non technique
Nom Nom Nom
Rév. DATE REDACTION VERIFICATION APPROBATION DESIGNATION
V D R - I C I I C P - S I T - D R G - T N - 0 0 1 - - P C -
Site Emetteur Lot Bâtiment Nature Niveau N° Chrono Ind. Phase
TABLE DES MATIERES
1. OBJET DU DOSSIER ..................................................................................................................... 3
2. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS .......................................................................................... 3
2.1. NATURE ET VOLUME DES ACTIVITES ............................................................................................ 3
2.2. SITUATION ADMINISTRATIVE ........................................................................................................ 3
2.2.1. Tableau des Installations Classées 4
2.2.2. Classement au titre de la Loi sur l’Eau 4
2.3. AMENAGEMENTS ........................................................................................................................ 5
2.4. FONCTIONNEMENT DES INSTALLATIONS TECHNIQUES ................................................................... 5
3. ETUDE D'IMPACT .......................................................................................................................... 6
3.1. SYNTHESE DE LA SENSIBILITE DU MILIEU ...................................................................................... 6
3.2. DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT .............................. 8
3.2.1. Sites et paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique 8
3.2.2. Eaux de surface 9
3.2.3. Eaux souterraines et sols 9
3.2.4. Air et odeurs 10
3.2.5. Déchets 11
3.2.6. Niveaux sonores et vibrations 11
3.2.7. Consommation énergétique 12
3.2.8. Climat 13
3.2.9. Emissions lumineuses 13
3.2.10. Transports 13
3.2.11. Evaluation qualitative des Risques Sanitaires 14
3.3. SYNTHESE DES EFFETS RESIDUELS DU PROJET ET ANALYSE DES EFFETS CUMULES ..................... 16
4. ETUDE DES DANGERS ............................................................................................................... 17
4.1. IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGERS ......................................... 17
4.1.1. Potentiels de danger liés à l’activité 17
4.1.2. Synthèse des phénomènes dangereux associés aux installations 18
4.2. ESTIMATION DES CONSEQUENCES DE LA LIBERATION DES POTENTIELS DE DANGERS .................... 19
4.2.1. PhD N°1 : Feu de nappe de FOD sur l’aire de dépotage camion 19
4.2.2. PhD N°2 : Epandage de produits polluants ou d’eaux d’extinction incendie 19
4.3. SYNTHESE DES PRINCIPAUX RESULTATS.................................................................................... 20
Le bâtiment informatique supplémentaire projeté (ND2) sur le site de Val-de-Reuil sera soumis à autorisation
au regard du Livre I Titre V du Code de l’Environnement (ICPE) sous la rubrique 2910.A.1 (Installation de
combustion) et à autorisation sous la rubrique 3110.
Le projet ND2 doit donc faire l’objet d’une procédure de demande d’autorisation. Conformément à la
réglementation relative aux ICPE, le présent dossier a pour objet de décrire les installations, de mettre en
évidence les impacts liés aux activités exercées, de présenter les mesures compensatoires, d’évaluer les
dangers inhérents aux opérations réalisées et de présenter des mesures de prévention et de protection
correspondantes.
A, E,
Numéro Désignation des activités D, R Volume
NC
ND1 : 11 groupes électrogènes de 6,42 MW chacun sur
dont 9 peuvent fonctionner en simultané= 57,78 MW
ND2 : 11 groupes électrogènes de 7,26 MW chacun + 6
2910-A1 Installations de combustion A 3 groupes de 6,82 MW chacun dont 12 peuvent
fonctionner simultanément = 86,68 MW (11 x 7,26 MW
+ 6,82 MW)
Puissance totale projet : 144,46 MW
Combustion de combustibles dans des
Voir détail des installations à la rubrique 2910
3110 installations d’une puissance thermique A 3
Puissance totale projet : 144,46 MW
nominale égale ou supérieure à 50 MW
ND1 : 1101 kW
ND2 : 35 modules 1000 kVA / puissance de recharge
2925 Ateliers de charge d’accumulateurs D / 36 kW unitaire et 6 modules 500 kVA / puissance de
recharge 18 kW unitaire soit 1 368 kW
Puissance totale projet : 2,469 MW
ND1 : 6 cuves enterrées double enveloppe de fioul
3
domestique de 100 m chacune = 504 tonnes
Stockage de fioul domestique (FOD) en
4734-1b E / ND2 : 8 cuves enterrées double enveloppe de fioul
cuves enterrées 3
domestique de 80 m chacune = 537,6 tonnes
Quantité maximale projet : 1041,6 tonnes
ND1 : 11 cuves aériennes de fioul domestique de 0,5
3
m chacune = 4,62 tonnes
Stockage de fioul domestique (FOD) en
4734-2 NC / ND2 : 17 cuves aériennes de fioul domestique de 0,5
cuves aériennes 3
m chacune = 7,14 tonnes
Quantité maximale projet : 11,76 tonnes
ND1 : 2624 kg de R134A
ND2 : 4 854 kg de R134A et 116 kg de R410A
4802-2a Gaz frigorifique des groupes froids DC / Quantité présente : 7 478 kg de R134A et 116 kg de
R410A
Quantité maximale projet : 7 594 kg
ND1 : 307,7 kg
4802-3- Stockage d’hexafluorure de soufre (HF6)
D / ND2 : 25,1 kg
2 dans les cellules électriques
Quantité maximale projet : 332,8 kg
A, D,
Numéro Désignation des activités Volume
NC
Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces La surface à considérer est la surface drainée
2.1.5.0 D
superficielles par le site soit la surface du terrain : 17,9 ha.
Les cuves de stockage de fioul domestique sont enterrées. Il en sera de même pour les nouvelles cuves
associées à l’extension.
Le projet ND2 prévoit la construction d’un bâtiment informatique supplémentaire dans lequel seront implantés
les équipements suivants :
6 salles informatiques d’environ 700 m² chacune ;
des locaux dédiés au fonctionnement de ces salles ;
des locaux techniques électriques de distribution pour l’alimentation en énergie des salles ;
des locaux techniques CTA pour la climatisation des salles informatiques.
Le sous-sol du bâtiment abritera également des locaux techniques électriques pour l’alimentation des serveurs.
Sous l’emprise des salles informatiques seront implantées des plenums d’air, pour le soufflage de l’air climatisé
depuis les CTA vers les salles informatiques.
Dans le cadre du projet d’extension, il n’est pas prévu d’agrandissement du bâtiment tertiaire ni du bâtiment
PCS.
Les équipements informatiques étant très sensibles à la qualité de leur alimentation électrique, les
infrastructures techniques sont conçues pour leur délivrer une énergie électrique de Haute Qualité, c'est-à-dire
une fourniture électrique « propre », peu sensible aux variations de charge, débarrassée de toute perturbation
ou anomalie et exempte de coupure ou microcoupure.
Cette génération d’énergie électrique Haute Qualité est assurée par les onduleurs et les batteries. En cas
d’absence prolongée de l’arrivée électrique sur le site, des unités de production électrique (groupes
électrogènes) prennent le relais.
Les serveurs informatiques demandent à être maintenus à une température inférieure à 17-26 °C. De ce fait,
l’exploitation du site nécessite un système de refroidissement des installations. Le système est essentiellement
constitué par des centrales de traitement de l’air (CTA) qui utilisent l’air extérieur. Néanmoins, lorsque la
température de l’air extérieur est trop élevée pour garantir une température suffisamment basse au niveau des
serveurs (soit environ 15 à 20% du temps), celle-ci est obtenue au moyen de groupes froids.
Pour le Chauffage, la Ventilation, et la Climatisation (CVC) des bâtiments informatiques : utilisation à 86% du
Free Cooling, c’est à dire ventilation avec de l’air sans utilisation des groupes froids. Lors de l’utilisation des
groupes froids, production d’eau à 20/30°C, ventilation double flux avec récupération de chaleur pour les
communs.
Le principe du Free Cooling est de refroidir un bâtiment en utilisant la différence de température entre l’air
extérieur et l’air intérieur. Le jour, le Free Cooling consiste à utiliser l’air extérieur pour rafraîchir un bâtiment,
lorsque la température extérieure est inférieure à la température intérieure.
CC3974 Rév.A du 30/11/17 NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER page 7 / 20
3.2. DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR
L’ENVIRONNEMENT
3.2.1. Sites et paysages, biens matériels, patrimoine culturel et archéologique
La partie du terrain ou sera implanté le futur bâtiment informatique est aujourd’hui en friche, sans arbre,
et est quasiment plat.
Les voies d’accès existantes sont conservées, ainsi que la voie interne périphérique, qui sera complétée
par une voie Est-Ouest longeant la façade Nord du bâtiment projeté.
La hauteur maximale du bâtiment projeté est de 11 m. Le bâtiment est composé d’un grand volume
rectangulaire d’une emprise au sol de 108 m de large par 163 m de long, qui se décompose visuellement
en deux parties :
Un soubassement sur une hauteur de 3,5 m traité sur toute la périphérie du bâtiment en béton
architectural texturé de couleur gris foncé.
Au-dessus, et sur les deux plus grandes façades (Est et Ouest) en porte à faux, ce sont des
éléments en panneaux béton blanc formant lames et posés verticalement, destinés à habiller les
prises d’air nécessaires au fonctionnement des équipements techniques situés en façade et en
couverture. Ces éléments se retournent en partie sur les façades Sud et Nord, une modénature
en béton de même teinte vient habiller sur la partie centrale.
Ces éléments construit dans un matériau noble, présente une bonne tenue dans le temps, tout en se
complétant au bâtiment existant et en apportant une image valorisante à l’ensemble.
Le site actuel et le projet ont fait l’objet d’un aménagement paysager afin de s’intégrer parfaitement dans
le paysage environnant et de respecter les prescriptions de règlement de zone du PLU.
L’installation est raccordée au réseau public d’eau potable de la ville de Val-de-Reuil. Les principaux
usages de l’eau sur le site et les consommations associées sont décrits dans le tableau qui suit.
3
Le site consommera à terme environ 3 700 m /an provenant du réseau public d'eau potable.
Il n’y a pas de rejet d’eau industrielle car elle sert à maintenir le taux d’hygrométrie sur les installations de
traitement d’air (compensation des pertes par évaporation).
Les rejets ne présentent donc pas de caractéristiques susceptibles de provoquer des impacts sur
l’environnement proche.
L'activité du site n’implique aucun prélèvement ni rejet dans les eaux souterraines. Le risque de pollution
accidentelle des eaux de surface, des eaux souterraines ou du sol est lié aux stockages de produits
liquides et aux installations renfermant ou utilisant ces produits.
Les pollutions accidentelles potentielles sont liées à l'épanchement d'un produit liquide (huile, fioul) qui
pourrait s'infiltrer dans le sol ou rejoindre les réseaux d’eaux puis le milieu naturel.
Afin de limiter les risques de pollutions accidentelles ou chroniques, l’ensemble des voiries est
imperméabilisé et aménagé pour permettre une mise en rétention du site en cas d’incident. Le site est
équipé d’une vanne de barrage en amont du débourbeur séparateur d’hydrocarbures au niveau du
réseau d’eaux pluviales.
En période de livraison de fioul, une procédure spécifique est mise en place. Elle permet d’éviter à
d’éventuelles fuites d’hydrocarbures de rejoindre le réseau d’évacuation des eaux pluviales.
L’ensemble des voiries est imperméabilisé et aménagé pour permettre une mise en rétention en cas
d’incident et notamment pour retenir les eaux d’extinction. Les bassins d’écrêtement du site sont équipés
d’une vanne barrage manuelle en sortie de bassin permettant d’utiliser ceux-ci comme rétention en cas
d’incendie, mais également en cas de déversement accidentel.
b. Emissions diffuses
Les rejets diffus générés directement ou indirectement par le site correspondent :
aux gaz d’échappement des véhicules et engins de manutention générant des émissions à
l’atmosphère. Les rejets issus des camions sont des gaz chauds composés des éléments
classiques dus à une combustion (CO2, CO, NOx, SOx et poussières).
aux émissions diffuses de fluides frigorigènes (micro-fuites des circuits) des groupes froids. Ces
émissions sont quantifiées à partir des recharges réalisées par la société chargée de la
maintenance de ces installations.
c. Mesures pour éviter ou réduire les rejets atmosphériques et les odeurs
Les émissions canalisées liées aux groupes électrogènes sont très faibles. De plus les groupes
électrogènes étant en fonctionnement moins de 500 h par an, le site ne met pas en place de
système spécifique de traitement des émissions (coût économique disproportionné). Enfin, les
groupes électrogènes installés sont de technologie récente et limiteront leurs émissions de
polluants. Le carburant utilisé est du fioul premier, celui-ci est reconnu pour émettre de faibles
quantités de polluants.
Les rejets atmosphériques liés aux groupes froids seront limités par une maintenance préventive
efficace.
Le site met en œuvre un tri poussé des déchets à la source. Les déchets sont stockés en extérieur dans
des bennes identifiées et de façon à limiter les effets sur l'environnement. Différentes mesures sont
prises par l’établissement :
Engagement de traiter l'ensemble de ses déchets conformément à la réglementation (tous les
prestataires retenus sont autorisés pour leur activité) ;
Traçabilité de la gestion des déchets dangereux (bordereaux de suivi et registre déchets
conforme à l’arrêté du 29 février 2012) ;
Filières de traitement identifiées et faisant l’objet de contrats avec les entreprises spécialisées ;
Procédure existante pour tous les déchets (tri, stockage et évacuation). Les déchets sont pris en
charge par des entreprises spécialisées et ayant les agréments nécessaires à leur collecte,
transport et élimination.
Dans ces conditions, la gestion des déchets (stockage, enlèvement, élimination) au niveau de
l’établissement garantit l’absence d’effets sur l’environnement.
L’ambiance sonore résiduelle, extérieure au fonctionnement du site, est due aux sources suivantes :
route,
vent dans les arbres et pépiements d’oiseaux,
autres entreprises.
Les dispositions qui sont prises par ORANGE pour limiter les impacts sonores dans l’environnement de
l’établissement sont les suivantes :
installation de pièges à son au niveau des centrales d’air et des groupes électrogènes.
équipement des unités de réfrigération avec des protections acoustiques du type : capotage
renforcé des compresseurs, ventilateurs bas niveau sonore.
Par ailleurs, certaines mesures permettront de diminuer encore le niveau sonore émis :
les camions ne circuleront pas de nuit sur le site (circulation uniquement entre 7h30 et 13h),
les moteurs des camions seront coupés lors des opérations de chargement/ déchargement,
la vitesse sera réduite sur le site à 30 km/h.
Par ailleurs, les groupes électrogènes sont installés sur des semelles antivibratiles dans des locaux isolés
à l’intérieur des bâtiments informatiques.
Lors de la conception des bâtiments, la prise en compte de la problématique énergétique a été un critère
de forte innovation. En effet ORANGE, pour limiter la consommation du site, a mis en place dans son
projet une démarche respectueuse de l’environnement :
utilisation de free cooling dont le but est de refroidir les salles informatiques plus de 85% de
l’année directement avec l’air frais extérieur et sans climatisation additionnelle (technologie
économe),
utilisation d’une pompe à chaleur pour le chauffage/climatisation du bâtiment tertiaire,
utilisation de technologie d’alimentation électrique économe
limitation du nombre de batteries, transformateur sec,
chantier avec faible impact environnemental.
Une démarche systématique d’optimisation des déperditions énergétiques a été réalisée sur le site :
réduction des longueurs de transport des fluides et de l’électricité,
confinement des allées,
ventilation et pompes à vitesses variables,
lumière basse consommation,
choix d’équipements économes.
De plus, ORANGE France mène une véritable stratégie pour maîtriser son impact sur l’environnement.
Pour cela un Système de Management de l’Environnement (SME), certifié conforme à la norme ISO
14001, est déployé sur l’ensemble de ses sites et de ses activités. Tous les Data Centers entrent dans la
démarche de certification.
La Direction Technique et du Système d’Information d’ORANGE France s’est également engagée fin
2016 dans un Système de Management de l’Energie (SMEn). Cette démarche a été certifié ISO 50001
par l’AFNOR, en Juin 2017. Cette certification internationale permet d'identifier facilement les
organisations qui ont mis en place les systèmes et processus nécessaires à l'amélioration de leur
performance énergétique. L'objectif est de réduire les impacts environnementaux (dont les émissions de
gaz à effet de serre) et les coûts liés à la consommation d'énergie.
Les principaux axes de maîtrise des performances environnementales des sites d’ORANGE sont les
suivants :
Maîtrise des consommations énergétiques ;
Maîtrise des prestations de Maintenance de l’environnement technique ;
Gestion des DEEE en fin de vie (destruction des données et éco organisme) ;
Maîtrise du risque d’incident environnemental ;
ORANGE a, en outre, mis en place un indice pour connaître la consommation d’énergie d’un site nommé
le PUE : Power Usage Effectiveness. Le PUE mesure le rapport entre la puissance électrique totale d’un
Data Center et la consommation totale d’électricité de son informatique uniquement. Il est reconnu depuis
de nombreuses années comme une métrique simple et pertinente pour mesurer l’efficacité énergétique
des Data Centers et réduire les consommations.
Le PUE est utilisé par la plupart des opérateurs de Data Centers dans le monde. Selon les critères les
différents PUE sont les suivants :
un PUE « parfait » est équivalent à 1.
Un PUE traditionnel typique des Data Centers est compris actuellement entre 1,9 et 2,5 ;
Un PUE à la pointe actuellement pour les Data Centers est de 1,4 à 1,6.
Le groupe s’est engagé à réduire de 15% d’ici 2020 sa consommation d’énergie. Les Data Centers
nouvelle génération sont les outils nécessaires pour concilier l’atteinte de cet objectif et le développement
des services de la société.
Sur le site de Val-de-Reuil le PUE est de 1,3, une éco-efficacité énergétique meilleure que la moyenne
actuellement. Ceci est principalement dû aux améliorations évoquées plus haut comme le Free Cooling.
3.2.8. Climat
Le site est éclairé sur toute sa périphérie au niveau de la double clôture. En période de nuit, un
candélabre sur deux est allumé. L’éclairage est orienté vers le bas. Les voiries du site et les
cheminements piétons sont également éclairés.
3.2.10. Transports
Les camions de livraison expédition empruntent la route RD71, l’autoroute A13, la RD6015 ou la RD
6154. Ces axes ne traversent pas le centre-ville de Val-de-Reuil. Le trafic associé à l’activité de ORANGE
n’impactera pas la circulation dans la ville même. Des plans de circulation internes et externes sont
établis et affichés sur site.
L’activité du site n’engendrera pas d’impact significatif sur le volume du trafic local.
Le trafic lié au site sera très faible. ORANGE a prévu une aire d’attente poids-lourds pour permettre de ne
pas entraver les voies de circulation de la ZAC, lorsque les PL patienteront pour entrer sur site. Une
signalétique claire et visible sera mise en place. Tous les déchargements et chargements se feront à
l’intérieur de l’enceinte de l’établissement.
Compte tenu des rejets non chroniques dans l’air et dans l’eau, du faible impact de ces rejets et du
fonctionnement fragmenté des groupes électrogènes (moins de 500 h par an), même si l’activité liée aux
groupes électrogènes du site est visée par la directive IED, le volet « Evaluation des Risques Sanitaires »
est effectué de manière qualitative.
Type d’agents
Forme Étape de mise
potentiellement Nature Moyens de Maîtrise
d’émission en œuvre
dangereux
Fonctionnement de l’ordre de 24
heures par groupe et par an soit 672
heures environ pour l’ensemble des
équipements (en dehors des heures de
NOX, CO, SO2, Gaz issus du
Rejets canalisés fonctionnement pour le secours de
poussières fonctionnement
émis dans l’électricité)
(gaz de des groupes
l’atmosphère Entretien des moteurs des groupes
combustion) électrogènes
électrogènes. Surveillance périodique
des émissions permettant de mettre en
œuvre des mesures de correction en
cas de dérive
Substances Trafic de véhicules et camions limité
chimiques ou sur le site au déplacement du
Gaz de
substances Véhicules et personnel (environ 60/j) et à la
combustion Rejet diffus émis
assimilées camions livraison/expédition de marchandises et
(NOx, SOx, CO, dans
transitant sur le déchets (< 10 passages/jour)
CO2, l’atmosphère
site Véhicules utilisés conformes à la
poussières)
réglementation en matière de rejets
atmosphériques
Présence d’un séparateur
Evacuation des d’hydrocarbures dimensionné en
Rejets canalisés eaux pluviales fonction du débit de fuite du bassin de
Hydrocarbures dans le réseau après passage rétention des eaux pluviales
eaux pluviales par séparateurs Entretien périodique du séparateur
d’hydrocarbures d’hydrocarbures pour les eaux
pluviales
- CTA
- groupes froid
Respect des valeurs limites (mise en
Agents Émissions - groupes
- place de mesures compensatoires le
physiques sonores électrogènes,
cas échéant)
-Circulation du
site
+++ : sensibilité très forte, ++ : sensibilité forte ; + : sensibilité présente mais faible, - : sensibilité négligeable ; 0 : non concerné
CC3974 Rév.A du 30/11/17 NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER page 16 / 20
4. RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DES DANGERS
Compte-tenu de la distance de l’ordre de 300 m entre les bâtiments informatiques ND1 (existant) et
ND2 (projeté), la présente étude s’attache plus particulièrement au projet ND2, les éléments relatifs à
l’étude de dangers de ND1 restant inchangés en l’absence d’effets dominos entre ND1 et le projet
ND2.
Le contenu de cette étude de dangers est en relation avec l’importance des dangers des
installations et de leurs conséquences prévisibles en cas de sinistre.
Phénomène Traitement du
Type d'emploi Localisation Produits Quantité
dangereux risque
Pollution des
eaux et des Consignes de
sols en cas de dépotage
Camion de 38 fuite Mise à la terre du
Aire de Fioul
Dépotage de FOD tonnes accidentelle de camion
dépotage domestique
(compartimenté) FOD Rétention au niveau
Incendie au de l’aire de
niveau de la dépotage
rétention
Pollution des
Cuves enterrées Cuves enterrées eaux et des Cuves enterrées
3
à proximité des Fioul de 100 m sols en cas de doubles enveloppes
Stockages FOD
bâtiments domestique Cuves enterrées fuite avec détection de
3
informatiques: de 80 m accidentelle de fuite
FOD
Locaux abritant les
Pollution des GE constitués de
eaux et des parois REI 120
sols en cas de limitant les flux
Groupes Locaux GE dans
fuite thermiques à
électrogènes (GE) les bâtiments Fioul 28 groupes
accidentelle de l’intérieur en cas
et cuves tampons informatiques au domestique électrogènes
FOD d’incendie
FOD associées rez-de-chaussée
Incendie au Cuves tampons FOD
niveau du local sur rétention
GE Contrôle annuel des
installations
Fluide frigorigène de
type R134A non
inflammable et non
Toiture des Départ de feu
toxique – Départ de
Groupes froids bâtiments R134A / (huile
feu localisé possible
informatiques compresseur)
mais effets limités au
proche
environnement.
Le bâtiment informatique du projet ND2 disposera de 4 aires de dépotage. Nous avons considéré
l’incendie au niveau de l’aire Nord-Ouest située au plus près des limites de propriété.
Le tableau suivant présente les conclusions des effets thermiques de l’incendie d’une nappe de fioul
sur l’aire de dépotage camion.
Accès aux moyens de secours Nuls (les poteaux incendie restent accessibles)
Résistance des structures importantes Nuls (pas d’effet – Absence de zone d’effet domino 8
pour la sécurité kW/m² sur des structures de sécurité)
Effets dominos externes Nuls
Les cuves de stockage de FOD sont des cuves enterrées double enveloppes avec détection de fuite
et report d’alarme/
Les locaux mettant en œuvre des produits liquides dangereux ou polluants sont tous équipés d’un sol
étanche avec seuil au niveau des portes d’accès jouant le rôle de rétention. En particulier, les locaux
des groupes électrogènes abritant les cuves journalières sont munis de seuils de 10 cm minimum
ainsi que des caniveaux dédiés pour recueillir toute fuite de fioul.
3
Les effluents collectés au niveau des voiries sont dirigées soit vers un bassin étanche de 423 m situé
3
en entrée de site soit dans le bassin de rétention de 2 154 m situé en partie Est du site.
Ces bassins sont également des bassins d’écrêtement des eaux pluviales. Une vanne barrage
manuelle en sortie de chaque bassin permet d’utiliser celui-ci comme rétention en cas d’incendie ou
de déversement accidentel, en l’isolant du réseau d’eaux pluviales. Cette capacité garantit tout risque
de pollution des eaux et des sols en cas d’incendie. Les eaux d’incendie seront analysées avant tout
rejet à l’égout. Si leur qualité ne permet pas leur rejet direct, elles seront éliminées par une société
agréée.
Feu de nappe de
1 fioul sur l’aire de Th 10 m 16 m 22 m Nuls Nuls NON / /
dépotage camion
Pollution par
épandage de
produits liquides Pollution
2 susceptibles de eaux / / / / Nuls Nuls NON / /
conduire à la sol
pollution des eaux
et du sol
Les phénomènes dangereux ne sont pas considérés comme des accidents majeurs : leur probabilité d’occurrence et leur cinétique ne sont
donc pas étudiés.
1
Th : Thermique – S : Surpression – NA : Non Atteint
2
Seuils d’effets réglementaires définis dans l’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences humaines d’un accident, à l’extérieur des installations données en annexe 3 de l’arrêté du
29 septembre 2005.
CC3974 Rév.A du 30/11/17 NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER page 20 / 20