Exo Math TS 2
Exo Math TS 2
Problèmes d’analyse
Frédéric Demoulin1
1
[email protected]
Annales Terminale S Problèmes d’analyse
N˚ Lieu Année exp ln F.R. E.D. Intégrales S.F. S.N. Trigo. Baryc.
1 Amérique du Nord Juin 2004 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
2 Asie Juin 2004 ⋆ ⋆ ⋆
3 Centres étrangers Juin 2004 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
4 Inde Avril 2004 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
5 Nouvelle-Calédonie Mars 2004 ⋆ ⋆ ⋆
6 Amérique du Sud Nov 2003 ⋆ ⋆ ⋆
7 Nouvelle-Calédonie Nov 2003 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
8 Antilles-Guyane Sept 2003 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
9 France Sept 2003 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
10 Polynésie Sept 2003 ⋆ ⋆ ⋆
11 Amérique du Nord Juin 2003 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
12 Antilles-Guyane Juin 2003 ⋆ ⋆ ⋆
13 Asie Juin 2003 ⋆ ⋆ ⋆
14 Centres étrangers Juin 2003 ⋆
15 France Juin 2003 ⋆ ⋆
16 La Réunion Juin 2003 ⋆ ⋆ ⋆
17 Liban Juin 2003 ⋆ ⋆ ⋆
18 Polynésie Juin 2003 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
19 Inde Avril 2003 ⋆ ⋆ ⋆
20 Nouvelle-Calédonie Mars 2003 ⋆ ⋆ ⋆
21 Amérique du Sud Nov 2002 ⋆ ⋆ ⋆
22 Nouvelle-Calédonie Nov 2002 ⋆ ⋆ ⋆
23 Antilles-Guyane Sept 2002 ⋆ ⋆ ⋆
24 France Sept 2002 ⋆ ⋆ ⋆
25 Polynésie Sept 2002 ⋆ ⋆ ⋆
26 Amérique du Nord Juin 2002 ⋆ ⋆ ⋆
27 Antilles-Guyane Juin 2002 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
28 Asie Juin 2002 ⋆ ⋆
29 Centres étrangers Juin 2002 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
30 France Juin 2002 ⋆ ⋆ ⋆
31 La Réunion Juin 2002 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
32 Liban Juin 2002
33 Polynésie Juin 2002 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
Partie A
On donne un entier naturel n strictement positif, et on considère l’équation différentielle :
xn −x
(En ) y ′ + y =
e .
n!
1. On fait l’hypothèse que deux fonctions g et h, définies et dérivables sur R, vérifient, pour tout x réel :
g(x) = h(x)e−x .
(a) Montrer que g est solution de (En ) si et seulement si, pour tout x réel :
xn
h′ (x) =
.
n!
(b) En déduire la fonction h associée à une solution g de (En ), sachant que h(0) = 0.
Quelle est alors la fonction g ?
2. Soit ϕ une fonction dérivable sur R.
(a) Montrer que ϕ est solution de (En ) si et seulement si ϕ − g est solution de l’équation :
(F ) y ′ + y = 0.
(b) Résoudre (F ).
(c) Déterminer la solution générale ϕ de l’équation (En ).
(d) Déterminer la solution f de l’équation (En ) vérifiant f (0) = 0.
Partie B
Le but de cette partie est de montrer que :
X
n
1
lim =e (on rappelle que par convention 0! = 1).
n→+∞ k!
k=0
1. On pose, pour tout x réel,
xn −x
fn (x) = e .
n!
2. Pour tout entier naturel n, on pose :
Z 1
In = fn (x) dx. (on ne cherchera pas à calculer In )
0
(a) Montrer, pour tout entier naturel n et pour tout x élément de l’intervalle [0 ; 1], l’encadrement :
xn
0 6 fn (x) 6 .
n!
1
En déduire que 0 6 In 6 , puis déterminer la limite de la suite (In ).
(n + 1)!
1 −1
Ik − Ik−1 = − e .
k!
(c) Calculer I0 et déduire de ce qui précède que :
X
n
e−1
In = 1 − .
k!
k=0
X
n
1
lim = e.
n→+∞ k!
k=0
2
1. Montrer que pour tout réel x > 1, f ′ (x) 6 .
3
2. Recherche de la limite de la suite (un )>0
Z β 2
(a) Démontrer que pour tout entier naturel n, f ′ (t) dt 6 (β − un ).
un 3
2
(b) En déduire que pour tout entier naturel n, β −un+1 6 (β − un ), puis à l’aide d’un raisonnement
n 3
2
par récurrence que 0 6 β − un 6 .
3
(c) Quelle est la limite de la suite (un )n>0 ?
On s’intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d’une entreprise. Les
fonctions f associées définies sur l’intervalle [0 ; 1] doivent vérifier les conditions suivantes :
(1) f (0) = 0 et f (1) = 1 ;
(2) f est croissante sur l’intervalle [0 ; 1]
(3) Pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0 ; 1], f (x) 6 x.
Le plan est rapporté au repère orthonormal R = (O ; − →ı,−→ ), unité graphique 10 cm.
g(x) = xex−1 .
1. Prouver que g vérifie les conditions (1) et (2).
x x
2. Montrer que g(x) − x = (e − e) et en déduire que g vérifie la condition (3).
e
3. Tracer les droites d’équations y = x et x = 1 et la courbe représentative de g dans le repère R.
Pour une fonction f vérifiant les conditions (1), (2), (3), on définit un indice If égal à l’aire exprimée en
unité d’aire, du domaine plan délimité par les droites d’équations y = x, x = 1 et la courbe représentative
de f .
Z 1
1. Justifier que If = [x − f (x)] dx.
0
2. À l’aide d’une intégration par parties, calculer l’indice Ig associé à g.
3. On s’intéresse aux fonctions fn définies sur l’intervalle [0 ; 1] par :
2xn
fn (x) =
1+x
où n est un entier naturel supérieur ou égal à 2. On admet que ces fonctions vérifient les conditions
(1), (2), (3) et on se propose d’étudier l’évolution de leur indice In lorsque n tend vers l’infini.
Z 1 Z 1 1
(a) On pose In = [x − fn (x)] dx et un = fn (x) dx. Prouver que In = − un .
0 0 2
tn+1 tn
(b) Comparer et sur l’intervalle [0 ; 1] ; en déduire que la suite (un ) est décroissante.
1+t 1+t
(c) Prouver que pour tout réel t appartenant à l’intervalle [0 ; 1] :
tn
06 6 tn .
1+t
2
(d) En déduire que pour tout entier naturel n > 2, 0 6 un 6 .
n+1
(e) Déterminer alors la limite de In quand n tend vers l’infini.
Sur le graphique ci-dessous sont tracées les courbes représentatives de deux fonctions f et g.
Les fonctions f et g sont définies sur R par :
2x + 1
f (x) = (2x + 1)e−x et g(x) = .
x2 + x + 1
Leurs courbes représentatives dans un repère orthogonal (O ; −
→
ı,−
→
) sont notées Cf et Cg .
1. Démontrer que les deux courbes passent par le point A de coordonnées (0 ; 1) et admettent en ce point
la même tangente.
2. (a) Démontrer que, pour tout nombre réel x :
(2x + 1)ϕ(x)
f (x) − g(x) =
x2 + x + 1
où ϕ est la fonction étudiée dans la partie A.
(b) À l’aide d’un tableau, étudier le signe de f (x) − g(x) sur R.
(c) En déduire la position relative des courbes Cf et Cg .
3. (a) Montrer que la fonction h définie sur R par :
h(x) = (−2x − 3)e−x − ln x2 + x + 1
1,5
1,0
0,5
0,0
−1 0 1 2 3
−0,5
−1
Partie A
5. (a) Démontrer que la courbe C et la droite D d’équation y = 1 n’ont qu’un point d’intersection A
dont on déterminera les coordonnées.
(b) Étudier la position de la courbe C par rapport à la droite D.
6. Déterminer une équation de la tangente T à la courbe C au point A.
7. Tracer les droites D et T , puis la courbe C .
1. Calculer l’aire, en unités d’aire, de la partie de plan limitée par la courbe C , l’axe des ordonnées et la
droite D.
2. On considère la suite (un ) définie sur N∗ par :
Z n+ln 2
un = [f (x) − 1] dx
(n−1)+ln 2
f (n + ln 2) − 1 6 un 6 f [(n − 1) + ln 2] − 1.
(c) Démontrer que la suite (un ) est décroissante à partir du rang 2.
(d) Montrer que la suite (un ) est convergente.
4. Soit la suite (Sn ) définie pour n > 0, par :
Sn = u 1 + u 2 + u 3 + . . . + u n .
(a) Écrire Sn à l’aide d’une intégrale.
(b) Interpréter géométriquement Sn .
(c) Calculer Sn et déterminer la limite de la suite (Sn ).
1
f (x) =
ex + e−x
et on désigne par Γ sa courbe représentative dans un repère orthogonal (O ; −
→
ı,−
→
).
Partie A
1 1
4. On considère les fonctions g et h définies sur [0 ; +∞[ par g(x) = x et h(x) = x .
e 2e
Sur le graphique ci-dessous sont tracées, dans le repère (O ; −
→ı,−→
), les courbes représentatives de g
et h, notées respectivement Γ1 et Γ2 .
(a) Démontrer que, pour tout réel x positif ou nul, h(x) 6 f (x) 6 g(x).
(b) Que peut-on en déduire pour les courbes Γ, Γ1 et Γ2 ?
Tracer Γ sur le graphique en précisant sa tangente au point d’abscisse 0.
1,1
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0 1 2 3 4 5 6
−0,1
−0,2
Partie B
Z n+1
Soit (In ) la suite définie sur N par In = f (x) dx.
n
1. Justifier l’existence de In et donner une interprétation géométrique de In .
2. (a) Démontrer, que pour tout entier naturel n, f (n + 1) 6 In 6 f (n).
(b) En déduire que la suite (In ) est décroissante.
(c) Démontrer que la suite (In ) est convergente et determiner sa limite.
Partie C
Z n
Soit (Jn ) la suite définie sur N par Jn = f (x) dx.
0
1. En utilisant l’encadrement obtenu dans la question A.4.(a), démontrer que, pour tout entier naturel n :
1
1 − e−n 6 Jn 6 1 − e−n 6 1.
2
2. Démontrer que la suite (Jn ) est croissante.
En déduire qu’elle converge.
3. On note ℓ la limite de la suite (Jn ) et on admet le théorème suivant :
« Si un , vn et wn sont trois suites convergentes de limites respectives a, b et c et si, à partir d’un
certain rang on a pour tout n, un 6 vn 6 wn , alors a 6 b 6 c ».
Donner un encadrement de ℓ.
4. Soit u la fonction définie sur R par :
1
u(x) = .
1 + x2
π
On note v la primitive de u sur R telle que v(1) = .
4
π
On admet que la courbe représentative de v admet en +∞ une asymptote d’équation y = .
2
ex
(a) Démontrer que, pour tout réel x, f (x) = 2 .
(ex ) + 1
(b) Démontrer que, pour tout réel x, f est la dérivée de la fonction x 7→ v (ex ).
(c) En déduire la valeur exacte de ℓ.
1 xn
f0 (x) = et pour n entier naturel non nul, fn (x) = .
1 + x2 1 + x2
On note Γn la courbe représentative de fn dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O ; −
→
ı,−
→
), unité
graphique : 4 cm. Z 1
On désigne par In l’intégrale In = fn (t) dt.
0
Partie A
1. (a) Étudier les limites de f1 en +∞ et en −∞. Quelle est la conséquence graphique de ces résultats ?
(b) Étudier les variations de f1 .
(c) Tracer la courbe Γ1 .
(d) Calculer I1 .
2. (a) Étudier les limites de f3 en +∞ et en −∞.
(b) Étudier les variations de f3 .
(c) Tracer la courbe Γ3 sur le même dessin qu’au 1.(c).
3. Calculer I1 + I3 . En déduire la valeur de I3 .
4. Calculer, en unités d’aire, l’aire du domaine limité par les courbes Γ1 , Γ3 et les droites d’équation
x = 0 et x = 1.
Partie B
Pour cette partie, on dessinera la figure demandée dans un nouveau repère orthonormal (O ; −
→
ı,−
→
), unité
graphique : 4 cm.
1. (a) Étudier les limites de f0 en +∞ et en −∞.
(b) Étudier les variations de f0 .
2. Soit (an ) la suite définie, pour n entier naturel non nul, par :
Z n 1
an = dt.
0 1 + t2
(a) Interpréter graphiquement an .
(b) Montrer que la suite (an ) est croissante.
1
(c) Montrer que pour tout réel t : 6 1 et en déduire que a1 6 1.
1 + t2
1 1
(d) Montrer que pour tout réel t non nul : 2
6 2 et en déduire que pour tout entier naturel n
Z n 1 + t t
1 1
non nul, 2
dt 6 1 − .
1 1+t n
(e) Montrer, en utilisant les questions précédentes, que pour tout entier naturel n non nul, an 6 2.
Que peut-on en déduire pour la convergence de la suite (an ) ?
Partie C
1
F (0) = 0, F dérivable sur R et F ′ (x) = .
1 + x2
π π
1. On pose, pour tout x de − ; , H(x) = F [tan(x)].
2 2
(a) Calculer H(0).
π π
(b) Montrer que H est dérivable sur − ; et calculer H ′ (x).
2 2
π π
(c) En déduire que, pour tout x de − ; , H(x) = x.
2 2
π
(d) Montrer que F (1) = .
4
1 x
2. On pose, pour tout x réel positif ou nul, k(x) = F +F .
x+1 x+2
(a) Montrer que la fonction k est dérivable sur R+ et déterminer k ′ (x).
1 1
(b) En déduire la valeur de F +F .
2 3
Partie A – Étude préliminaire d’une fonction ϕ définie sur R par ϕ(x) = (2 − x)ex − 1
2. Montrer que la fonction ϕ est continue et dérivable sur R et étudier le signe de sa dérivée.
En déduire les variations de la fonction ϕ et préciser les valeurs de ϕ(−2), ϕ(0), ϕ(1) et ϕ(2).
3. Prouver que la fonction ϕ s’annule uniquement en deux valeurs que l’on nommera α et β. On prendra
α < β. Étudier alors le signe de la fonction ϕ sur l’ensemble des réels et récapituler cette étude dans
un tableau.
4. À l’aide de la calculatrice, fournir un encadrement d’amplitude 10−2 des valeurs α et β.
1
5. Montrer que eα = .
2−α
ex − 1
Partie B – Étude d’une fonction f définie par f (x) = et calcul intégral
ex − x
1. Montrer que ex − x ne s’annule pas sur R . En déduire que f est définie sur R.
2. Déterminer les limites de la fonction f en −∞ et +∞.
3. Calculer la dérivée f ′ de la fonction f puis, à l’aide des résultats de la partie A, construire le tableau
des variations de f .
1
4. Montrer que f (α) = , le nombre α étant la plus petite des deux valeurs pour lesquelles la fonction
α−1
ϕ de la partie A s’annule.
5. Déterminer une primitive de la fonction f sur R. Donner une valeur exacte puis une valeur décimale
approchée à 0,01 près de l’intégrale :
Z 1 ex − 1
dx.
0 ex − x
−2 6 un 6 vn 6 vn−1 6 0.
Préciser le sens de variation de la suite (vn ).
3. (a) Soit m la fonction définie sur [0 ; +∞[ par m(x) = x − ln(1 + x).
Montrer que m est croissante et calculer m(0). En déduire que, pour tout x positif, on a :
ln(1 + x) 6 x.
vn − u n
(b) Vérifier que, pour tout entier n, vn+1 − un+1 = ln 1 + .
2 − vn
vn − u n
En déduire que vn+1 − un+1 6 .
2 − vn
Sachant que, pour tout entier n, les termes de la suite (vn ) appartiennent à l’intervalle [−2 ; 0],
1
donner un encadrement de et établir que :
2 − vn
1
vn+1 − un+1 6 (vn − un ) .
2
Prouver alors que, pour tout entier naturel n :
1
vn − u n 6 (v0 − u0 ) .
2n
Que peut-on en déduire pour la suite de terme général vn − un et pour les suites (un ) et (vn ) ?
4. Donner, à l’aide de la calculatrice, un encadrement d’amplitude 10−4 de u10 et v10 .
− 3e
(E) y ′ − 3y = 2 .
(1 + e−3x )
On donne une fonction ϕ dérivable sur R et la fonction f définie sur R par f (x) = e−3x ϕ(x).
1. Montrer que f est dérivable sur R et pour tout réel x, exprimer ϕ′ (x) − 3ϕ(x) en fonction de f ′ (x).
e
2. Déterminer f de sorte que ϕ soit solution de (E) sur R et vérifie ϕ(0) = .
2
e1−3x
f (x) =
.
1 + e−3x
On désigne par C sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormal d’unité graphique 2
cm.
1. Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞, puis étudier les variations de f .
2. Tracer C . Z α
3. Pour α réel non nul, on pose Iα = f (x) dx.
0
Partie A
Partie B
Partie C
2. En déduire en fonction de l’entier n, l’aire An exprimée en cm2 du domaine plan délimité par la courbe
1
C , la tangente D et les deux droites d’équation x = et x = 1.
n
3. Calculer lim An et interpréter le résultat obtenu.
n→+∞
t
g(t) = − ln(1 + t).
1+t
(a) Démontrer que la fonction g est strictement décroissante sur l’intervalle [0 ; +∞[.
(b) En déduire le signe de g(t) lorsque t > 0.
3. (a) Calculer f ′ (x) et l’exprimer en fonction de g (ex ), f ′ désignant la fonction dérivée de f .
(b) En déduire le sens de variation de la fonction f puis dresser son tableau de variation.
4. Tracer les asymptotes à la courbe C et la courbe C .
X
n
un = f (1) + f (2) + . . . + f (n) = e−k ln(1 + ek ).
k=1
1. Hachurer sur la représentation graphique un domaine dont l’aire, en unités d’aire, est u4 .
2. Déterminer le sens de variation de la suite (un ).
3. (a) Justifier que, pour tout entier k tel que 1 6 k 6 n, on a :
Z k
f (k) 6 f (t) dt.
k−1
Partie A
1. Montrer que la fonction h définie sur R par h(x) = 2xe2x + 1 est solution de l’équation différentielle
(E).
2. On pose y = z + h. Montrer que y est solution de (E) si et seulement si z est solution de l’équation
différentielle z ′ − 2z = 0. Résoudre cette dernière équation différentielle et en déduire les solutions de
(E).
3. Démontrer qu’il existe une solution et une seule de (E) s’annulant en 0. Elle sera appelée g et étudiée
dans la partie B.
Partie B
Partie C
e2x − 1
f (x) = .
x
Partie D
0, 86 e2x − 1 0, 99
6 − 6− .
x x x
En déduire un encadrement de J d’amplitude 0, 1.
Partie A
1 + 2 ln x
f (x) = .
x2
1
Soit C la courbe représentative de f et soit C ′ celle de la fonction h définie sur ]0 ; +∞[ par h(x) =
.
x
1. Déterminer les limites de f en 0 et en +∞. En déduire que C a deux asymptotes que l’on déterminera.
2. Calculer la dérivée f ′ de f et étudier les variations de f .
3. Soit I le point d’intersection de C avec l’axe des abscisses. Déterminer les coordonnées de I.
4. Pour tout x de ]0 ; +∞[, on pose g(x) = 1 − x + 2 ln x.
(a) Étudier les variations de la fonction g.
(b) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une solution unique dans chacun des intervalles ]0 ; 2[ et
]2 ; 4[. Soit α la solution appartenant à ]2 ; 4[. Donner un encadrement de α d’amplitude 10−2 .
1 g(x)
5. (a) Montrer que f (x) − = 2 et en déduire que C et C ′ se coupent en deux points.
x x
(b) Montrer que, pour tout réel x supérieur ou égal à 4, la double inégalité suivante est vraie :
1
0 < f (x) 6 .
x
6. Tracer C et C ′ .
Partie B
(a) Montrer que, pour tout n supérieur ou égal à 4, la double inégalité suivante est vraie :
n+1
0 6 In 6 ln .
n
Partie C
On considère, pour tout n supérieur ou égal à 1, la fonction fn définie sur ]0 ; +∞[ par :
1 + 2 ln x
fn (x) = .
x2n
1. Calculer la dérivée fn′ de la fonction fn .
2. Résoudre l’équation fn′ (x) = 0. Soit xn la solution de cette équation.
3. Déterminer la limite de la suite (xn ).
Soit x0 un réel appartenant à l’intervalle ] − 2 ; +∞[ , on appelle Tx0 la tangente à Cf au point d’abscisse
x0 .
On note, pour x appartenant à l’intervalle ] − 2 ; +∞[ :
Partie C – Tracés dans le repère O; →
−
ı,→
−
Soit N0 le nombre de bactéries introduites dans un milieu de culture à l’instant t = 0 (N0 étant un réel
strictement positif, exprimé en millions d’individus).
Ce problème a pour objet l’étude de deux modèles d’évolution de cette population de bactéries :
– un premier modèle pour les instants qui suivent l’ensemencement (partie A) ;
– un second modèle pouvant s’appliquer sur une longue période (partie B).
Partie A
Dans les instants qui suivent l’ensemencement du milieu de culture, on considère que la vitesse d’accroisse-
ment des bactéries est proportionnelle au nombre de bactéries en présence.
Dans ce premier modèle, on note f (t) le nombre de bactéries à l’instant t (exprimé en millions d’individus).
La fonction f est donc solution de l’équation différentielle : y ′ = ay (où a est un réel strictement positif
dépendant des conditions expérimentales).
1. Résoudre cette équation différentielle, sachant que f (0) = N0 .
2. On note T le temps de doublement de la population bactérienne.
t
Démontrer que, pour tout réel t positif : f (t) = N0 2 T .
Partie B
Le milieu étant limité (en volume, en éléments nutritifs...), le nombre de bactéries ne peut pas croı̂tre
indéfiniment de façon exponentielle. Le modèle précédent ne peut donc s’appliquer sur une longue période.
Pour tenir compte de ces observations, on représente l’évolution de la population de bactéries de la façon
suivante :
Soit g(t) le nombre de bactéries à l’instant t (exprimé en millions d’individus) ; la fonction g est une fonction
strictement positive et dérivable sur [0 ; +∞[ qui vérifie pour tout t de [0 ; +∞[ la relation :
g(t)
(E) g(t) = ag(t) 1 − .
M
où M est une constante strictement positive dépendant des conditions expérimentales et a le réel défini dans
la partie A.
1. (a) Démontrer que si g est une fonction strictement positive vérifiant la relation (E), alors la fonction
1
est solution de l’équation différentielle :
g
a
(E ′ ) y ′ + ay = .
M
(b) Résoudre (E ′ ).
1
(c) Démontrer que si h est une solution strictement positive de (E ′ ), alors vérifie (E).
h
M
2. On suppose désormais que, pour tout réel positif t, g(t) = où C est une constante stricte-
1 + Ce−at
ment supérieure à 1 dépendant des conditions expérimentales.
(a) Déterminer la limite de g en +∞ et démontrer, pour tout réel t positif ou nul, la double inégalité :
0 < g(t) < M .
(b) Étudier le sens de variation de g (on pourra utiliser la relation (E)).
M
Démontrer qu’il existe un réel unique t0 positif tel que g(t0 ) = .
2
2g
(c) Démontrer que g ′′ = a 1 − g ′ . Étudier le signe de g ′′ . En déduire que la vitesse d’accrois-
M
sement du nombre de bactéries est décroissante à partir de l’instant t0 défini ci-dessus.
Exprimer t0 en fonction de a et C.
(d) Sachant que le nombre de bactéries à l’instant t est g(t), calculer le nombre moyen de bactéries
entre les instants 0 et t0 , en fonction de M et C.
Partie C
1. Le tableau présenté ci-dessous a permis d’établir que la courbe représentative de f passait par les
points de coordonnées respectives (0 ; 1) et (0, 5 ; 2). En déduire les valeurs de N0 , T et a.
2. Sachant que g(0) = N0 et que M = 100N0 , démontrer, pour tout réel t positif ou nul, l’égalité suivante :
100
g(t) = .
1 + 99 × 4−t
3. Tracer, sur la figure ci-dessous, la courbe Γ représentative de g, l’asymptote à Γ ainsi que le point de
Γ d’abscisse t0 .
4. Dans quelles conditions le premier modèle vous semble-t-il adapté aux observations faites ?
100
+
y = f (t)
80 +
+
60
40
+
20
+
+
+
+
0 t
+
0 1 2 3 4 5 6 7 8
ex
On considère l’équation différentielle (E) : y − y ′ = et on cherche l’ensemble des solutions de cette
x2
équation définies sur ]0 ; +∞[.
ex
1. (a) Démontrer que la fonction u définie sur ]0 ; +∞[ par u(x) = est solution de (E).
x
(b) Démontrer qu’une fonction v définie sur ]0 ; +∞[ est solution de (E) si et seulement si la fonction
v − u, définie sur ]0 ; +∞[, est solution de l’équation différentielle y − y ′ = 0.
(c) En déduire toutes les solutions définies sur ]0 ; +∞[ de l’équation (E).
2. Pour tout réel k négatif ou nul, on considère la fonction fk définie sur ]0 ; +∞[ par :
kx + 1 x
fk (x) = e .
x
(a) Déterminer les limites de fk en 0 et en +∞.
(b) Calculer fk′ (x) pour tout réel x de l’intervalle ]0 ; +∞[ et déterminer le nombre de solutions sur
]0 ; +∞[ de l’équation fk′ (x) = 0.
3. On note Ck la courbe représentative de la fonction fk dans un repère orthonormaI (O ; − →ı,−→ ).
On a tracé sur le graphique ci-joint les courbes C−1 , C−0,25 , C−0,15 et C0 .
En utilisant la deuxième question, reconnaı̂tre chaque courbe (les réponses doivent être justifiées).
Z a+1 ex
4. Pour tout réel a strictement positif, on pose A(a) = dx.
a x
(a) Interpréter géométriquement A(a).
ex
(b) On désigne par F une primitive de la fonction x 7→ sur ]0 ; +∞[.
x
En remarquant que A(a) = F (a + 1) − F (a) étudier le sens de variation de la fonction qui à tout
réel a élément de ]0 ; +∞[ associe le réel A(a).
(c) On veut découper dans le plan une bande verticale de largeur une unité de telle sorte que l’aire
située dans cette bande entre les courbes C0 et (Ox) soit minimale. Comment doit-on procéder ?
30
(1)
25
20
15
10
5
(2)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
(3) (4)
−5
−10
−15
À l’aide d’une intégration par parties, calculer en cm2 l’aire A de la portion de plan délimitée par la courbe
5
C , l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la droite d’équation x = .
2
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3, on considère les points An , Bn et Cn d’abscisse n, appar-
tenant respectivement à l’axe des abscisses, à la droite D et à la courbe C ; soit un le réel défini par :
Cn Bn
un = .
An Bn
1. Démontrer que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3, on a :
2n − 5 − f (n)
un = .
2n − 5
2. (a) Quelle est la nature de la suite (un ) ?
(b) Calculer la limite de la suite (un ). Pouvait-on prévoir ce résultat ?
Partie A
On considère la fonction f définie sur R par f (x) = ex cos x. On appelle Cf la représentation graphique de
f dans un repère orthogonal.
1. Montrer que pour tout réel x, −ex 6 f (x) 6 ex .
En déduire que Cf admet une asymptote au voisinage de −∞. Quelle est cette asymptote ?
2. Déterminer les abscisses des points d’intersection de Cf avec l’axe des abscisses.
π π
3. On étudie f sur l’intervalle − ; .
2 2
π π
Démontrer que pour tout réel x ∈ − ; on a :
2 2
√ π
cos x − sin x = 2 cos x + .
4
′ ′ π π
4. Calculer f (x), où f désigne la fonction dérivée de f . Montrer que f est croissante sur − ; et
2 4
π π π π
décroissante sur
; . Dresser le tableau de variation de f sur − ; . Indiquer les valeurs prises
4 2 2 2
π π π
par f en − , et .
2 4 2
π π
5. Tracer Cf sur l’intervalle − ; sur le graphique ci-dessous.
2 2
3
0
−π 3π π π 0 π π 3π π
− − −
4 2 4 4 2 4
−1
−2
−3
π 1
6. Démontrer que, sur l’intervalle 0 ; , l’équation f (x) = admet une solution unique α. Trouver, à
2 2
l’aide de la calculatrice, la valeur approchée décimale de α arrondie au centième.
Partie B
Z π
Pour tout entier naturel n, on pose In = ex cos(nx) dx.
0
n
1. Montrer que, pour tout entier naturel n, cos(nπ) = (−1) et que sin(nπ) = 0.
2. À l’aide de deux intégrations par parties, montrer que :
(−1)n eπ − 1
In = .
1 + n2
eπ + 1
3. Montrer que, pour tout entier naturel n, |In | 6 . En déduire lim In .
1 + n2 n→+∞
Partie C
(E) y ′ − 2y − 1 = 0
(E ′ ) y ′ − 2y = 1 − ex sin x
où y est une fonction définie et dérivable sur R.
Dire, en le justifiant, si les assertions suivantes sont vraies ou fausses :
1. (E) admet une fonction polynôme du premier degré comme solution.
2. Soit g une fonction positive définie sur R ; si g est solution de (E) alors elle est croissante sur R.
1
3. La fonction x 7→ 3e2x + est une solution de (E).
2
4. La primitive F de f qui s’annule en 0 est une solution de (E ′ ).
x2
f (x) = x2 ex−1 −
.
2
Le graphique ci-dessous est la courbe représentative de cette fonction telle que l’affiche une calculatrice dans
un repère orthonormal.
Conjectures
1. Calculer f ′ (x) pour tout réel x, et l’exprimer à l’aide de l’expression g(x) où g est la fonction définie
sur R par :
g(x) = (x + 2)ex−1 − 1.
− x3
h(x) = .
2(x + 2)
(a) Calculer h′ (x) pour x élément de [0 ; 1], puis déterminer le sens de variation de h sur [0 ; 1].
(b) En déduire un encadrement de f (α).
3. (a) Déterminer les abscisses des points d’intersection de la courbe C avec l’axe (x′ x).
(b) Préciser alors la position de la courbe C par rapport à l’axe des abscisses.
(c) Que pensez-vous de votre deuxième conjecture ?
Compte tenu des résultats précédents, on se propose de tracer la partie Γ de C correspondant à l’intervalle
[−0, 2 ; 0, 4], dans le repère orthogonal (O ; −
→
ı,−
→
), avec les unités suivantes :
– sur l’axe des abscisses 1 cm représentera 0,05 ;
– sur l’axe des ordonnées 1 cm représentera 0,001.
1. Recopier le tableau suivant et compléter celui-ci à l’aide de la calculatrice en indiquant les valeurs
approchées sous la forme n × 10−4 (n entier relatif).
On désire maintenant calculer l’aire du domaine D délimité par la courbe Γ, l’axe des abscisses, l’axe des
ordonnées et la droite d’équation x = 1 − ln 2.
1. À l’aide d’une double intégration par parties, déterminer une primitive sur R de la fonction :
x 7→ x2 ex .
2. En déduire une primitive F sur R de la fonction f .
3. Calculer alors, en unités d’aire, l’aire du domaine D puis en donner une valeur approchée en cm2 .
0,6
0,5
0,4
C
0,3 D T
B
0,2 C
0,1
A
0,0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
−0,1
−0,2
Partie A
Sur la figure ci-dessus est tracée dans un repère orthogonal la courbe C représentative de la fonction f
∗
où f est une fonction définie√et dérivable
√ sur R+ . Les points A, B, C et D sont les points de la courbe
C d’abscisses respectives 1, e, e et e e ; de plus, A appartient à l’axe des abscisses. La droite T est la
tangente à C au point D.
1. Dans cette question, on ne demande qu’une observation graphique.
Avec la précision permise par ce graphique :
(a) Donner une estimation à 5 × 10−2 près des coefficients directeurs des tangentes à la courbe C
aux points A, B, C et D.
(b) Préciser combien la courbe C admet de tangentes horizontales, de tangentes passant par l’origine,
de tangentes de coefficient directeur 1. Pour chacune de ces tangentes, donner l’abscisse du point
de contact avec la courbe C .
(c) Choisir le seul tableau pouvant décrire les variations de la fonction dérivée de f . Justifier ce choix.
√
x 0 e +∞ x 0 e e +∞ x 0 +∞
1 − ln x
g(x) = .
x2
(a) Étudier les variations de g. Cela corrobore-t-il votre choix dans la question 1.(c) ?
(b) Déterminer les limites de g en 0, puis en +∞.
√
(c) Calculer g(1), g e e ; puis démontrer que l’équation g(x) = 1 n’a qu’une seule solution. Quelle
observation de la question 1.(b) a-t-on démontrée ?
(d) Expliquer pourquoi f est définie sur R∗+ par :
Z
x 1 − ln t
f (x) = dt.
1 t2
Partie B
ln x
f (x) = .
x
1. Étudier les variations de f , préciser ses limites en 0 puis en +∞.
2. On cherche à justifier les observations de la question A.1. concernant les tangentes à la courbe C qui
sont horizontales, qui ont un coefficient directeur égal à 1 ou qui passent par le point O origine du
repère.
Démontrer que, dans chacun de ces cas, une seule tangente vérifie la condition donnée, préciser les
abscisses des points de contact correspondants (on pourra utiliser les résultats démontrés dans la partie
A.2.(c)) et préciser ces points.
√
3. Étude de la tangente T à la courbe C au point D (le point D a pour abscisse e e).
Partie C
1. Démontrer que les abscisses des points A, B et C sont les trois premiers termes d’une suite géométrique
dont on précisera la raison. Vérifier que l’abscisse de D est le quatrième terme de cette suite.
2. Soit x0 un nombre réel strictement supérieur à 1 et E le point de la courbe C d’abscisse x0 . On considère
les droites ∆A , ∆B , ∆C , ∆D et ∆E parallèles à l’axe des ordonnées et passant respectivement par A,
B, C, D et E.
On note U1 l’aire de la partie du plan limitée par l’axe des abscisses, la courbe C et les droites ∆A et
∆C ; U2 l’aire de la partie du plan limitée par l’axe des abscisses, la courbe C et les droites ∆B et ∆D
et U3 l’aire de la partie du plan limitée par l’axe des abscisses, la courbe C et les droites ∆C et ∆E .
(a) Calculer U1 , puis U2 .
(b) Déterminer x0 pour que U1 , U2 et U3 soient les trois premiers termes d’une suite arithmétique.
Quelle remarque peut-on faire sur l’abscisse du point E ?
g(x) = ex (1 − x) + 1.
1. Étudier le sens de variation de g.
2. Démontrer que l’équation g(x) = 0 admet une unique solution dans l’intervalle [1, 27 ; 1, 28] ; on note
α cette solution.
3. Déterminer le signe de g(x) sur ] − ∞ ; 0[.
Justifier que g(x) > 0 sur [0 ; α[ et g(x) < 0 sur ]α ; +∞[.
x
Partie B – Étude de la fonction f définie sur R par f (x) = +2
ex +1
Pour tout entier naturel n, tel que n > 2, on note Dn l’ensemble des points M (x ; y) du plan, dont les
coordonnées vérifient :
2 6 x 6 n et 2 6 y 6 f (x)
et on appelle An son aire, exprimée en unités d’aire.
1. Faire apparaı̂tre D5 sur la figure.
2. Démontrer que pour tout x, tel que x > 2, on a :
7 −x x
xe 6 x 6 xe−x .
8 e +1
Z n
3. On pose In = xe−x dx.
2
À l’aide d’une intégration par parties, calculer In en fonction de n.
4. Écrire un encadrement de An en fonction de In .
5. On admet que An a une limite lorsque n tend vers + ∞.
(a) Déterminer la limite de In lorsque n tend vers + ∞.
(b) Que peut-on en déduire pour la limite de An lorsque n tend vers + ∞ ?
(c) Donner une interprétation géométrique de ce dernier résultat.
Partie A
Partie B
x
On considère la fonction ϕ définie sur R par ϕ(x) = 3e 2 − 3.
1. Démontrer que f (x) = 3 si et seulement si ϕ(x) = x.
2. Soit ϕ′ et ϕ′′ les dérivées première et seconde de la fonction ϕ.
α+3
(a) Calculer, pour tout réel x, ϕ′ (x) et ϕ′′ (x). Justifier que ϕ′ (α) = .
2
(b) Étudier le sens de variation de ϕ′ , puis celui de ϕ.
On se place désormais dans l’intervalle I = [−2 ; α].
3. Montrer que, pour tout x appartenant à I :
(a) ϕ(x) appartient à I.
1 3
(b) 6 ϕ′ (x) 6 .
2 4
(c) En déduire, à l’aide d’une intégration, que pour tout x de l’intervalle I, on a :
1 3
06 (α − x) 6 ϕ(α) − ϕ(x) 6 (α − x).
2 4
4. On considère la suite (un ) définie sur N par :
§
u0 = −2
.
un+1 = ϕ (un )
(a) Démontrer par récurrence que, pour tout entier n, un appartient à l’intervalle I.
(b) Justifier que, pour tout entier n :
n
3 3
0 6 α − un+1 6 (α − un ) puis que 0 6 α − un 6 .
4 4
où ln désigne la fonction logarithme népérien. On note C sa courbe représentative dans un repère orthonormal
(unité graphique : 10 cm).
On admet que lim f (x) = 0 et lim f (x) = 0, ainsi que le résultat suivant :
x→0 x→1
ln(1 − x)
1. (a) Déterminer la limite quand x tend vers 0 de l’expression .
x
f (x)
(b) En déduire la limite quand x tend vers 0 de l’expression ; que peut-on en déduire pour la
x
courbe C ?
1 1 1 1
2. Montrer que pour tout x ∈ − ; , f −x =f +x .
2 2 2 2
Que peut-on en conclure pour C ?
3. Soit ϕ la fonction définie sur ]0 ; 1[ par :
ϕ(x) = (1 − x) ln(1 − x) − x ln x.
2x − 1
(a) Déterminer ϕ′ (x), puis montrer l’égalité suivante : ϕ′′ (x) = ; en déduire les variations
x(1 − x)
de ϕ′ sur ]0 ; 1[.
(b) Montrer que ϕ′ s’annule en deux valeurs α1 et α2 sur ]0 ; 1[ (on ne cherchera pas à calculer ces
valeurs). Donner le signe de ϕ′ sur ]0 ; 1[.
(c) Déterminer la limite
quand x tend vers 0 de l’expression ϕ(x) et la limite quand x tend vers 1 de
1
ϕ(x). Calculer ϕ . En déduire le signe de ϕ(x) sur ]0 ; 1[.
2
4. (a) Montrer que f ′ (x) a même signe que ϕ(x) sur ]0 ; 1[.
(b) Donner le tableau de variation de f .
(c) Montrer que, pour tout x ∈ ]0 ; 1[, les inégalités suivantes sont vraies :
ln 2 1 1 t2
I1 (t) = − − − t2 ln t + ;
8 16 32 4
ln 2 1 t ln t t3
I2 (t) = − − + .
24 72 3 9
(b) Déterminer les limites de I1 (t) et de I2 (t) quand t tend vers 0.
1
2. Soit g et h les fonctions définies sur 0 ; par :
2
x2 x2
g(x) = − x + et h(x) = g(x) − .
2 2
1
(a) Étudier sur 0 ; les variations de la fonction :
2
x 7→ ln(1 − x) − g(x).
1
(b) En déduire que, pour tout x ∈ 0 ; :
2
ln(1 − x) 6 g(x).
1
(c) Par un procédé analogue, montrer que pour tout x ∈ 0 ; :
2
ln(1 − x) > h(x).
1
(d) En déduire un encadrement de f (x) sur 0 ; .
2
3. (a) Montrer que :
1
−I1 (t) − I2 (t) 6 I(t) 6 −I1 (t) − I2 (t).
2
(b) En supposant que I(t) admet une limite notée I quand t tend vers 0, donner un encadrement
de I.
Partie A
Partie B
On considère la fonction f définie sur ]0 ; +∞[ dont la courbe représentative C dans un repère orthogonal
(O ; −
→
ı,−
→ ) est donnée en fin d’énoncé avec
sa tangente au point d’abscisse e.
On admet l’égalité suivante : f (x) = 2x a(ln x)2 + b ln x + c où a, b et c désignent trois réels.
1. (a) Exprimer f ′ (x) en fonction de a, b et c.
1 √
′
(b) À l’aide des informations données sur le graphique, déterminer les valeurs de f , f′ e et
e
f ′ (e).
(c) En déduire l’égalité : f (x) = 2x 2(ln x)2 − 3 ln x + 2 pour tout x ∈ ]0 ; +∞[.
2. (a) Déterminer la limite de f en 0. On pourra poser t = − ln x et vérifier pour tout x ∈ ]0 ; +∞[
l’égalité :
f (x) = 2e−t 2t2 + 3t + 2 .
Partie C
Partie D
2e
0
0 1 √ 2 e 3 4
1 e e
e 2
e2x − 1
, f (x) =
e2x + 1
Γ est sa courbe représentative dans le repère (O ; −
→
ı,−
→ ).
1. Étudier la parité de f .
2. Montrer que pour tout x appartenant à R, −1 < f (x) < 1.
3. Quelles sont les limites de f en −∞ et +∞ ? En déduire les équations des asymptotes éventuelles à Γ.
4. Étudier les variations de f et dresser son tableau de variation, en déduire le signe de f (x) sur R.
5. (a) α étant un nombre appartenant à ] − 1 ; 1[, montrer que l’équation f (x) = α admet une solution
unique x0 . Exprimer alors x0 en fonction de α.
1
(b) Pour α = , donner une valeur approchée de x0 à 10−2 près.
2
ex − e−x
1. Montrer que f (x) = , en déduire une primitive de f .
ex + e−x
2. Quelle est l’aire en cm2 de la surface comprise entre Γ, la droite d’équation y = x et les droites
d’équations x = 0 et x = 1.
Hachurer cette surface sur la représentation graphique.
Z 1
3. Calculer [f (x)]2 dx.
0
4. En utilisant une intégration par parties, montrer que :
Z
1 e2 − 1 e2 + 1
2
x 1 − [f (x)] dx = 2 − ln .
0 e +1 2e
Z 1
En déduire x[f (x)]2 dx.
0
Pour tout réel k strictement positif, on considère la fonction fk définie sur [0 ; +∞[ par :
g(x) = ln(1 + x) − x.
1. Calculer f1′ (x) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0 ; +∞[ et en déduire le sens de variation
de la fonction f1 .
x
2. Montrer que pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0 ; +∞[, f1 (x) = ln 1 + x .
e
En déduire la limite de f1 en +∞.
3. Dresser le tableau de variation de f1 .
1. Calculer fk′ (x) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0 ; +∞[ et en déduire le sens de variation
de la fonction fk .
x
2. Montrer que pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0 ; +∞[, fk (x) = ln 1 + k x .
e
En déduire la limite de fk en +∞.
3. (a) Dresser le tableau de variation de fk .
k
(b) Montrer que pour tout réel x de l’intervalle [0 ; +∞[, on a fk (x) 6 .
e
4. Déterminer une équation de la tangente Tk à Ck au point O.
5. Soit p et m deux réels strictement positifs tels que p < m. Étudier la position relative de Cp et Cm .
6. Tracer les courbes C1 et C2 ainsi que leurs tangentes respectives T1 et T2 en O.
Soit λ un réel strictement positif, on note A(λ) l’aire, en unités d’aire, du domaine délimité par l’axe des
abscisses, la courbe Ck et les droites d’équation x = 0 et x = λ.
Z λ
1. Sans calculer A(λ), montrer que A(λ) 6 k xe−x dx (on pourra utiliser le résultat de la question
0
préliminaire).
Z λ
2. Calculer à l’aide d’une intégration par parties l’intégrale xe−x dx.
0
3. On admet que A(λ) admet une limite en + ∞. Montrer que lim A(λ) 6 k.
λ→+∞
Interpréter graphiquement ce résultat.
Pour tout entier naturel n, on considère les fonctions fn définies sur R par :
e(1−n)x
fn (x) = .
1 + ex
Partie A – Étude de f0 et de f1
ex
On appelle f0 la fonction définie par f0 (x) = .
1 + ex
On appelle C0 et C1 les courbes représentatives respectivement de f0 et de f1 dans un repère orthonormal
(O ; −
→
ı,−
→
) (unité graphique 5 cm).
1. Déterminer la limite de f0 en −∞ puis en +∞.
2. Calculer la dérivée de f0 et étudier son sens de variation.
1
3. Montrer que le point I 0 ; est un centre de symétrie de la courbe C0 .
2
4. Déterminer une équation de la tangente en I à C0 .
5. Montrer que pour tout réel x, f1 (−x) = f0 (x).
6. Par quelle transformation simple C1 est-elle l’image de C0 ? Construire C0 et C1 .
e(1−n)x e−nx
> .
1 + ex 1 + ex
Partie A
Partie B
ln |x|
f (x) = 2x − .
x2
On appelle C la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormal (O ; −
→
ı,−
→
).
1. Étudier les limites de f en 0, en +∞ et −∞.
2. Pour tout x réel, déterminer le nombre dérivé f ′ (x).
3. En utilisant les résultats déjà établis, donner les variations de la fonction f et le tableau de variation
de f .
1
4. (a) Démontrer que f (α) = 3α − 2 .
2α
(b) En utilisant l’encadrement de α trouvé à la partie A.3., prouver que 1, 6 < f (α) < 2, 1.
La construction de C n’est pas demandée.
Partie C
Partie D
Pour chaque entier naturel n, on définit, sur l’intervalle ]0 ; +∞[ la fonction notée fn par :
ex − 1
fn (x) = + n ln x,
x
où ln désigne la fonction logarithme népérien.
ex − 1
f0 est donc la fonction définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par f0 (x) = .
x
1. Construire dans un repère orthonormal, la courbe représentative de la fonction exponentielle, puis
tracer sa tangente au point d’abscisse 0.
2. Résolution graphique d’une inéquation :
(a) Justifier graphiquement l’inégalité suivante : pour tout réel u, eu > u + 1.
(b) En déduire que pour tout réel x, e−x + x − 1 > 0, puis que 1 + (x − 1)ex > 0.
3. Limites :
(a) Déterminer la limite de f0 en +∞.
(b) Déterminer la limite de f0 en 0.
4. Sens de variation :
(a) Montrer que, pour tout réel x appartenant à l’intervalle ]0 ; +∞[, on a :
ex (x − 1) + 1
f0′ (x) = .
x2
(b) En déduire le sens de variation de f0 sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
5. On appelle C0 la courbe représentative de f0 dans un repère orthonormal (O ; −
→
ı,−
→
) pour lequel
l’unité graphique est 2 cm.
Tracer C0 dans ce repère et placer le point A de coordonnées (0 ; 1).
(c) Pour tout entier naturel n > 1 , montrer qu’il existe un unique réel αn appartenant à l’intervalle
[α1 ; 1] tel que fn (αn ) = 0.
(a) En utilisant la partie A, montrer que pour tout réel x appartenant à l’intervalle ]0 ; 1] :
ex − 1
6 e − 1.
x
1−e 1−e
(b) En déduire que, pour tout entier naturel non nul n, ln(αn ) > , puis que, αn > e n .
n
(c) Déterminer la limite de la suite (αn ).
6. Construire sur le graphique précédent, les courbes C1 et C2 .
Partie A
1
f (x) = (x + (1 − x)e2x .
2
On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O ; −
→
ı,−
→
), (unité graphique 2 cm).
1. (a) Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞.
x
(b) Montrer que la droite ∆ d’équation y = est asymptote à C .
2
Étudier la position de C par rapport à ∆.
2. Montrer que f est dérivable sur R et calculer f ′ (x).
3. Soit u la fonction définie sur R par u(x) = 1 + (1 − 2x)e2x .
(a) Étudier le sens de variation de u.
(b) Montrer que l’équation u(x) = 0 possède une solution unique α dans l’intervalle [0 ; 1].
Déterminer une valeur décimale approchée par excès de α à 10−2 près.
(c) Déterminer le signe de u(x) suivant les valeurs de x.
4. Étudier le sens de variation de f puis dresser son tableau de variation.
Partie B
Partie C
0
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3
−1
−2
−3
−4
−5
Partie A
ex − e−x
f (x) = .
2
On appelle C la courbe représentative de la fonction f dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(O ; −
→
ı,−
→
) (unité graphique 2 cm).
1. Étudier la parité de f . Que peut-on en déduire comme propriété géométrique pour la courbe C ?
2. Étudier la limite de f en +∞ et les variations de f sur l’intervalle [0 ; +∞[.
3. Représenter graphiquement la courbe C dans le repère (O ; − →ı,−→ ).
Partie B
1
α − 1 = − f (2α)
2
puis :
1 2 2
g(α) = [f (2α)] + [f (α)] .
4
Utiliser les variations de f et le résultat suivant : 0, 46 6 α 6 0, 47 pour encadrer g(α) ; en déduire un
encadrement de la distance AM0 d’amplitude 2 · 10−2 .
Partie C
Soit n un entier naturel non nul, on considère la fonction fn définie sur R par :
x x
e n − e− n
fn (x) = .
2
On appelle Cn la courbe représentant fn dans un repère orthonormal (O ; − →u, −
→v ).
On donne ci-dessous les représentations graphiques des fonctions f2 , f3 , f4 , f5 et f6 soit respectivement les
courbes C2 , C3 , C4 , C5 et C6 obtenues à l’aide d’un logiciel.
Z 1
1. Calculer l’intégrale I1 = f1 (x) dx.
0
Z 1
2. On considère pour n entier naturel non nul l’intégrale In = fn (x) dx.
0
Interpréter géométriquement In .
Calculer pour n entier naturel quelconque, In en fonction de n.
3. Que peut-on conjecturer sur la convergence de la suite (In ) ?
2 3
16 7
1 1
−
6 e n − 1 e n − 17
Montrer que In = 6 − 7 et en déduire la limite de la suite (In ) en +∞.
24 1 1 5
−
n n
0,5
C2
0,4
0,3 C3
C4
0,2
C5
C6
0,1
Partie A
Partie A
x−1
f (x) = − e−x
x+1
et l’on désigne par C sa courbe représentative dans un repère orthonormal (O ; −
→
ı,−
→
) d’unité 3 cm.
1. Calculer la limite de f lorsque x tend vers +∞. Que peut-on en déduire pour la courbe C ?
2. Calculer f ′ (x), en déduire les variations de f pour x appartenant à [0 ; +∞[.
Partie B
n désigne un entier naturel non nul. On considère la fonction fn définie sur [0 ; +∞[ par :
x−n
fn (x) = − e−x .
x+n
1. Calculer fn′ (x) et donner son signe sur [0 ; +∞[. Préciser fn (0) et lim fn (x).
x→+∞
Dresser le tableau de variation de fn .
2. (a) Calculer fn (n) ; quel est son signe ?
(b) Démontrer, par récurrence que, pour tout n de N, en+1 > 2n + 1.
En déduire le signe de fn (n + 1).
(c) Montrer que l’équation fn (x) = 0 admet une solution unique sur [n ; n + 1] ; cette solution sera
notée un .
un
3. Calculer lim un puis lim .
n→+∞ n→+∞ n
x−n 2n
4. (a) En remarquant que, pour tout x de [0 ; +∞[ : = 1− , montrer que la valeur moyenne,
x+n x+n
Mn , de fn sur [0 ; un ] est égale à :
1 e−un n un
1− + −2 ln +1 .
un un un n