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La Planification Opérationnelle

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La planification opérationnelle est l'art de planifier un projet pour le rendre pilotable.

La
planification opérationnelle guide le chef de projet dans le choix : De la structure du plan. Du
niveau de détail.

Les 12 types de planification de


projet (+ Tableau Comparatif)
La planification de projet est une étape clé de la gestion d’un projet. Elle conditionne
son déroulement, et à terme, son succès ou son échec. Il est donc primordial de
structurer correctement le projet. Pour cela, il existe des types de planification
reconnus destinés à faciliter la gestion du projet. Le choix de la méthode de
planification va avant tout dépendre du type de projet. Nous allons présenter ici
douze méthodes de planification, afin de vous aider à sélectionner celle qui
conviendra le mieux à votre projet.

1- Traditionnelle
La planification dite « traditionnelle » repose sur l’établissement d’une liste
exhaustive des tâches composant le projet et l’estimation du temps de réalisation de
chacune d’elle. Les tâches sont réparties entre les différents intervenants par le chef
de projet qui se charge ensuite de superviser et de contrôler leur réalisation. C’est
une méthode simple et efficace néanmoins réservée à de petites équipes, dont les
membres sont très autonomes et ne dépendent pas les uns des autres pour réaliser
leurs tâches. La communication au sein de l’équipe est réduite au strict minimum, le
chef de projet centralisant toute la gestion des tâches.

2- Agile
Particulièrement adaptée pour les projets nécessitant une grande flexibilité (exemple
projet informatique) et des développements rapides, la méthode agile consiste à
découper les différentes étapes du projet en « sprints ». La réalisation des tâches se
fait de façon itérative avec des cycles courts, généralement de deux à quatre
semaines. Utiliser une méthode de conduite de projet informatique agile nécessite
néanmoins une équipe motivée et autonome, dont les membres communiquent
facilement entre eux. A l’issue de chaque sprint, la validation des livrables est
effectuée, ainsi que la planification de l’itération suivante.

3- Cascade
Parmi les différents types de projets, il y a ceux dont les tâches à réaliser sont
particulièrement dépendantes les unes des autres. L’équipe doit dans ce cas
attendre que toutes les tâches identifiées comme prérequis soient terminées avant
d’en commencer une autre. Cela nécessite de réaliser les différentes tâches dans un
ordre bien précis, et donc que les membres de l’équipe communiquent efficacement
entres eux afin que chacun puisse suivre l’avancement des opérations. Dans ces
conditions, la méthode en cascade est idéale ! Chaque membre de l’équipe qui
réalise une tâche permet à tous d’avancer, assurant ainsi le bon déroulement du
projet. Cette démarche de projet permet également d’agrandir l’équipe au besoin, au
fur et à mesure de la réalisation des tâches. En revanche, un contrôle absolu de la
gestion des dépendances des tâches et de la chronologie de réalisation est
indispensable.

4- PERT
Amélioration du diagramme de Gantt (du nom de son inventeur), le PERT permet
d’analyser et de représenter de manière logique le réseau des tâches à réaliser au
cours du projet. PERT signifie « Program Evaluation and Review Technique », ou
TEEP en français, pour « Technique d’Evaluation et Examen des Programmes ». Le
type de projet correspondant le mieux à la méthode PERT est sans aucun doute
celui impliquant un processus de fabrication. La construction d’un réseau des tâches,
mettant en lumière leurs interdépendances et la chronologie de réalisation, va
permettre de construire peu à peu le canevas d’élaboration du projet. Cette méthode
n’est pas toujours facile à mettre en place, car elle demande une organisation quasi-
scientifique. Elle est parfaitement adaptée aux entreprises en pleine expansion, ou
qui se préparent à cette éventualité.

5- SCRUM
Dérivé d’une méthode de gestion de projet agile, SCRUM (qui désigne la « mêlée »
au rugby en anglais) est particulièrement adaptée au management de projet
informatique (même s’il peut être utilisé pour différentes catégories de projets). La
démarche de projet est d’effectuer un découpage en « sprints », durant
généralement 30 jours (leur durée peut être raccourcie en fonction des contraintes).
Les différentes tâches sont priorisées au sein des sprints et le respect des délais de
réalisation est contrôlé. Il n’y a pas réellement de chef de projet, mais un Scrum
Master, dont le rôle sera de faciliter la communication et le travail entre différentes
équipes de tailles réduites. La communication est primordiale, et les retours sur la
progression des différentes tâches permanent.

6- Crystal clear
Méthode agile comme l’est Scrum, Crystal clear a pour particularité de pouvoir
s’adapter facilement à la typologie du projet. A la différence des autres méthodes,
Crystal clear ne met pas les processus et les tâches au centre de la démarche de
projet. Ce sont les compétences des membres de l’équipe et les interactions entre
eux qui sont au centre de la méthode. Chacun peut apprendre des autres et ainsi
progresser tout au long du projet. Les talents créatifs peuvent alors pleinement
s’exprimer. Ce mode de fonctionnement apporte une grande souplesse au projet et
une grande rapidité de réalisation des tâches. En revanche, les différentes étapes de
la démarche du projet seront uniques, et ne pourront pas nécessairement être
réutilisées sur un autre projet.

7- Processus Unifié
Fréquemment utilisé dans les projets de développement de logiciels, le Processus
Unifié est une méthode basée sur des cycles itératifs. Il est très performant,
notamment lorsque des langages de programmation orientés objets. Des phases de
tests et de retours utilisateurs alternent de façon cyclique. A chaque étape de cette
démarche projet, des paliers de transition sont mis en place afin de réajuster les
développements en fonction des retours et des évaluations des utilisateurs. Ils
peuvent ainsi signaler des anomalies ou des malfaçons et demander des
modifications, qui si elles sont prises en compte, peuvent changer la direction prise
par le projet. Grâce à ce mécanisme, les développements se rapprochent petit à petit
du logiciel souhaité par les utilisateurs.

8- Adaptative
Cette méthode de planification est particulièrement efficace pour les projets dont le
périmètre peut être amené à varier. Si la date de fin de projet et de livraison, ainsi
que le budget prévisionnel sont figés, le contenu peut être ajusté durant toute la
durée du projet. Il est ainsi possible d’adapter le projet et d’y incorporer de nouvelles
idées ou de nouvelles technologies en fonction des besoins.

9- Chemin critique
Dans le cas où le projet comprend un grand nombre de tâches interdépendantes, la
méthode du chemin critique permet de faciliter la planification. Le principe est de
découper le projet en tâches critiques et non critiques et en calculant le temps
nécessaire à la réalisation de chacune d’elles afin de savoir lesquelles prendront le
moins de temps.

Le calcul précis de la durée du projet est possible et les tâches sont mesurées et
priorisées. Il est alors possible pour le chef de projet de choisir la réalisation des
tâches critiques en priorité afin de continuer ensuite par les tâches dépendantes. Ce
type de démarche de projet se retrouve généralement lors des recherches
scientifiques ou de la mise au point de produits par les fabricants, car la durée des
tâches est mise en avant.

10- Chaîne critique


La chaîne critique est très utilisée pour les projets high-tech dans des domaines
ultra-compétitifs. Il s’agit d’une combinaison des méthodes PERT et Chemin critique.
La composition et les objectifs des équipes sont fixés en fonction des budgets définis
et des contraintes identifiées. Le déroulement du projet n’est donc pas uniquement
basé sur sa durée la plus courte comme avec le chemin critique, mais également sur
les coûts que l’on cherche à réduire et les bénéfices que l’on cherche à augmenter.

11- eXtreme Programming


La méthode XP s’applique aux projets gérés à l’aide d’une méthode agile. Le
principe est de diminuer la durée de chaque itération jusqu’à obtenir des cycles
hebdomadaires ou même quotidiens. Chaque itération est identifiée par un nom ou
un numéro lorsqu’elle est terminée. Les développeurs travaillent très souvent en
binômes, ce qui facilite généralement la production d’un code simple et aisément
lisible : en effet, alors qu’un développeur écrit le code, son binôme le relit et peut lui
faire part immédiatement de ses remarques et de ses idées. Les mises à jour du
projet sont quotidiennes et servent de jalons. Les remarques et demandes
utilisateurs peuvent être prises en compte dans les cycles suivants. Tous les acteurs
du projet communiquent à un niveau égal et les cycles très courts permettent de
conserver une excellente maîtrise du déroulement du projet, et surtout de s’assurer
que les développements collent au plus près du besoin du client. Cela permet une
planification et une organisation du projet particulièrement souples.

12- Développement de l’application jointe


Cette méthode consiste à impliquer le client dès le début du processus de
développement. Des sessions communes sont organisées régulièrement. Le client
peut ainsi exprimer ouvertement des idées et des demandes concernant les
fonctionnalités attendues. Au fur et à mesure des développements, le client peut
partager ses impressions sur l’évolution du produit, sur le déroulement du projet et
ses souhaits concernant l’orientation des travaux. Ces réunions de collaboration
entre client et équipe de développement sont organisées pendant toute la durée du
projet.

Tableau récapitulatif
Méthode Agile Flexibilité Itératif Taille équipe
Traditionnelle Non Non Non Petite
Agile Oui Oui Oui Petite/moyenne
Cascade Non Non Non Toute taille
PERT Non Non Non Toute taille
SCRUM Oui Oui Oui Petite
Crystal clear Oui Oui Non Petite/moyenne
Processus Unifié Oui Oui Oui Toute taille
Adaptative Non Oui Non Toute taille
Chemin critique Non Non Non Toute taille
Chaîne critique Non Non Non Toute taille
eXtreme Programming Oui Oui Oui Petite
Développement de l’application jointe Non Oui Oui Petite/moyenne

En conclusion sur les types de


planification de projet
Il est impossible de dire qu’une méthode de planification est meilleure qu’une autre.
En fonction du type de projet d’entreprise, de la classification des projets en interne
et d’exemples d’élaboration de projets antérieurs, il faut sélectionner la méthode la
plus adaptée. Il est inutile d’utiliser la méthode traditionnelle, le PERT ou la cascade
si vous souhaitez avoir beaucoup de souplesse dans votre organisation, tout comme
il est inutile d’opter pour une méthode agile si vous souhaitez absolument conserver
un contrôle maximum sur le déroulement du projet. Il n’est même pas forcément
nécessaire de choisir une méthode et de l’appliquer à la lettre. Rien ne vous
empêche d’utiliser les parties de plusieurs méthodes qui vous intéressent. L’objectif
au final, est bien d’avoir une méthode la plus adaptée possible à votre projet. Il est
possible d’imaginer par exemple la définition d’un chemin critique pour un projet de
grande envergure, avec la mise en place de différents jalons, et de mettre en place
un fonctionnement agile pour les développements situés entre ces jalons. Quel que
soit le choix de la méthode de planification, et au-delà, du choix de la méthode de
gestion de projet, la communication reste un point incontournable. Qu’elle soit
centralisée, avec un chef de projet, ou libre entre les membres de l’équipe projet et le
client, elle doit être claire et efficace. C’est à ce prix qu’il sera possible de développer
un produit correspondant aux attentes du client en respectant les délais prévus.

Dans tous les cas, une solution complète de gestion de projet collaborative
comme Nutcache fournit tous les outils nécessaires aux équipes et aux clients
et permet de s’adapter en fonction de besoins de façon à optimiser la
productivité.

Définir et retenir les principales actions qui permettront à l'entreprise d'atteindre ses
objectifs stratégiques :
1. en corrigeant ses faiblesses;
2. en tirant profit de ses forces;
3. en exploitant les occasions qui se présentent à elle;
4. en neutralisant les menaces.

Selon la publication Baromètre industriel québécois – 6e édition, de STIQ (association de la


sous-traitance industrielle du Québec), les petites et moyennes entreprises (PME) qui se
livrent à un exercice de planification stratégique réussissent nettement mieux que les autres :
 Elles sont pratiquement 2 fois plus nombreuses que les autres à avoir percé avec succès des
marchés étrangers.
 Elles sont 25 % plus nombreuses à devoir une proportion importante de leur chiffre d’affaires
à de nouveaux clients.

Source : Baromètre industriel québécois – 6e édition (STIQ)

Pas encore convaincu?


Dans son étude intitulée Les cinq facteurs clés et les cinq pièges à éviter pour réussir en
affaires , la Banque de développement du Canada (BDC) met l’accent notamment sur le fait
d’avoir un plan solide à moyen terme comprenant des objectifs précis et des mesures de
performance liées à ces résolutions.

Dans le sondage de référence, 70 % des entreprises qui réussissent le mieux avaient


d’abord mis au point un tel plan.

Pourquoi planifier?
Nombre de dirigeants affirment ne pas avoir le temps de planifier, en raison de leur charge de
travail opérationnelle. Ce faisant, ils perdent de vue les orientations stratégiques de leur
entreprise et prennent rapidement des décisions à court terme, qui ne sont pas toujours
optimales et qui, parfois, se révèlent même néfastes pour l’organisation.

Ils n’ont plus le recul et l’analyse nécessaires à des prises de décision respectant une vision
pertinente de leur entreprise. Lorsque le fonctionnement prend le dessus par rapport à l’aspect
stratégique, une pause devient nécessaire pour corriger le tir.

Une planification stratégique permet à l’entreprise de bien situer sa position stratégique en


fonction de ses forces et de ses faiblesses, tout en tenant compte des occasions et des menaces
dans l’environnement. Les dirigeants obtiennent ainsi de meilleurs atouts pour :

 mieux connaître les possibilités et les limites de leur entreprise;


 déterminer les tendances « lourdes » et en anticiper les effets sur l’entreprise;
 être prêts à réagir à des phénomènes majeurs;
 se positionner de manière appropriée dans leur marché;
 choisir des orientations plus efficaces;
 assurer la croissance et la rentabilité de leur organisation;
 engendrer un sentiment de sécurité et de cohérence au sein de leur organisation;
 augmenter la crédibilité de leur entreprise auprès des parties prenantes;
 mettre au point des moyens de suivi et de contrôle;
 diminuer les risques d’échec.

La planification stratégique est l’ensemble des moyens que la direction de l’entreprise choisit
d’utiliser pour mettre à profit ses compétences distinctives.

Comment réaliser une planification stratégique

Voici les dix étapes à suivre pour mener à bien une planification stratégique :

1. Désigner un animateur externe à l’entreprise et expérimenté en la matière

Un exercice de planification stratégique animé par un spécialiste indépendant de l’entreprise


donne de bien meilleurs résultats en raison du recul, de l’absence de parti pris et d’idées
reçues ainsi que de l’expérience qu’il apporte.

2. Débuter par un exercice de « mission, vision et valeurs », qui est la base même de la personnalité
de l’entreprise et de son évolution

À cet effet, consulter l’article Mission-vision-valeurs : un trio indispensable. Si ces dernières


n’ont pas été révisées de façon structurée récemment, idéalement avec un animateur externe,
c’est le moment de le faire.

3. Définir les enjeux de la planification stratégique

Ce sont les facteurs internes ou externes majeurs qui influent sur les décisions stratégiques de
l’entreprise. Par exemple, un enjeu pourrait être d’engager et de conserver une main-d’œuvre
technique suffisante. 

4. Effectuer un diagnostic des principales fonctions de l’entreprise – en quelque sorte un « rayon X »


de l’entreprise
Cela permettra de dégager ses forces et ses faiblesses. Idéalement, ce diagnostic est effectué
par des spécialistes externes, qui auront l’avantage d’avoir un point de vue dégagé et objectif
ainsi que de soumettre des recommandations auxquelles les dirigeants n’auraient peut-être pas
pensé.

5. Analyser l’environnement externe

Cette étape permet de faire ressortir les principales occasions et menaces créées par
l’environnement dans lequel évolue l’entreprise. Il s’agit ici de faire le recensement de ce qui
peut, de près ou de loin, influer sur le positionnement et l’avenir d’une entreprise, d’un
marché ou d’un produit :

 En analysant l’environnement macroéconomique (à l’aide de l’outil PESTEL ), on cherche


d’abord à mieux comprendre l’environnement global et à énumérer les facteurs qui peuvent
influer, positivement ou négativement, sur l’activité de l’entreprise.
 Puis ce sera l’analyse de l’environnement industriel, de la dynamique du secteur, de ce qui
est commun à un groupe de producteurs et qui explique leur réussite de même que leurs
difficultés communes (à l’aide des forces concurrentielles de Porter ). Évidemment, mieux
les concurrents sont connus, plus l’entreprise peut réagir rapidement et efficacement si
besoin est.

6. Établir les objectifs stratégiques de l’entreprise

Ils sont généralement en rapport avec les enjeux (maximum de quatre). Par exemple, un
objectif stratégique pourrait être « Augmenter le taux de rétention du personnel technique de
20 % d’ici trois ans », en rapport avec un des enjeux mentionnés précédemment (voir l’étape
3).

Il est primordial de savoir remettre en question le modèle d’affaires de l’entreprise. Différents


outils existent pour nourrir les réflexions, raffiner les analyses et préciser les choix
stratégiques menant à la définition du modèle d’affaires.

Voir, par exemple, le site www.businessmodelgeneration.com (en anglais seulement).

Au terme de ces réflexions et analyses, on obtient un portrait complet de l’entreprise ainsi


qu’une évaluation de son degré de maturité et de sa capacité à mettre en œuvre de nouvelles
façons de faire.

7. Définir et retenir les principales actions qui permettront à l’entreprise d’atteindre ses objectifs
stratégiques :

 en corrigeant ses faiblesses;


 en tirant profit de ses forces;
 en exploitant les occasions qui se présentent à elle;
 en neutralisant les menaces.

8. Élaborer un plan d’action détaillé qui comprend :

 une description des actions à effectuer pour concrétiser les objectifs indiqués dans le plan
stratégique;
 les noms des personnes responsables de chaque action;
 la répartition des ressources humaines et financières;
 les délais et l’échéancier;
 les indicateurs permettant de mesurer l’atteinte (ou non) des objectifs.

Le plan d’action devra être révisé en cas de changement lié à l’environnement commercial,
aux besoins des clients, à la capacité de l’entreprise à y donner suite et aux ressources à sa
disposition.

9. Désigner un « gardien du plan d’action », interne à l’entreprise

Ce dernier devra, entre autres, effectuer le suivi auprès des personnes responsables des
différentes actions et mesurer les progrès. Le suivi peut être abordé mensuellement durant une
rencontre du comité de gestion (réunion des cadres) de l’entreprise.

10. Effectuer une révision annuelle de la planification stratégique, à l’interne

On pourra alors rectifier les paramètres et le plan d’action, s’il y a lieu.

Quelles sont les conditions gagnantes?


Voici les conditions à réunir pour obtenir des résultats probants :

 des objectifs SMART : spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes, inscrits dans le temps;
 l’engagement de la direction;
 l’engagement des employés;
 la disponibilité des ressources financières et humaines nécessaires;
 la rigueur dans l’application du plan d’action;
 un suivi constant;
 la participation de spécialistes externes;
 un horizon de plan stratégique de trois ans, avec reprise du cycle par la suite. 

La planification stratégique est considérée comme le point de départ du cycle de gestion axée
sur les résultats. C’est à l’intérieur du plan stratégique que l’organisation détermine ses
priorités et qu’elle s’engage à atteindre des résultats visés.

Source : formation Démystifier la planification stratégique, Union des Municipalités du


Québec.

La réalisation d’une planification stratégique est une condition essentielle au succès de toute
entreprise. Outre qu’elle clarifie la pensée des dirigeants, elle permet de définir :

 les orientations;
 les mesures de rendement;
 les résultats attendus;
 les moyens retenus;
 les responsabilités;
 les échéanciers.
Elle encourage à se préoccuper de faire les bonnes choses (efficience) avant de consacrer de
l’énergie à bien faire les choses (efficacité).

La planification stratégique permet d’assurer de façon optimale l’évolution et la rentabilité de


l’entreprise.

On peut définir la planification comme l'organisation du déroulement des différentes étapes d'un
projet. ... La planification en management de projet va donc permettre de suivre la
concrétisation des objectifs et la réalisation des différentes tâches, parallèlement à la gestion et à
l'affectation des ressources.

Pourquoi planifier un projet ? Les


objectifs de la planification
Qui imaginerait à l’heure actuelle un tableau de bord de gestion de projet sans
planning projet ? Nous sommes tellement habitués à sa présence que nous ne nous
posons même plus la question : pourquoi planifier un projet ? Nous rappellerons ici
les objectifs de la planification d’un projet, ainsi que les avantages que l’on peut en
tirer en termes de suivi de projet.

Définition de la planification d’un projet ?


On peut définir la planification comme l’organisation du déroulement des différentes
étapes d’un projet.

Parmi les différentes phases d’un projet, on trouve le découpage, qui consiste,
comme son nom l’indique, à le découper en tâches. Une fois la liste exhaustive des
tâches établie, elles vont devoir être ordonnancées de façon à déterminer les
interdépendances et l’ordre dans lequel elles devront être réalisées. Elles vont être
priorisées en fonction de leur criticité, des charges nécessaires à leur réalisation et
de leurs éventuelles dépendances.

Une organisation des tâches va ressortir de ce travail, qui va permettre de définir des
jalons de réalisation, qui une fois intégrés au tableau de bord de suivi de projet,
permettront de surveiller son avancement. On obtient ainsi une vision claire et
synthétique du projet, permettant d’anticiper les éventuels dépassements de délais et
les ressources nécessaires à la réalisation des différentes tâches.

La planification en management de projet va donc permettre de suivre la


concrétisation des objectifs et la réalisation des différentes tâches, parallèlement à la
gestion et à l’affectation des ressources.
Quels sont les objectifs de la planification
?
L’objectif principal de la planification des tâches est de fournir une vision globale du
projet et de son déroulement. Elle permet de superviser aussi bien la réalisation
d’une tâche unique, avec ses ressources, ses dates de début et de fin et la durée qui
lui a déjà été consacrée, que l’avancement du projet dans son ensemble, avec les
répercussions de chaque tâche sur la date de fin du projet.

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L’ordonnancement des tâches d’un projet va permettre de tracer le chemin critique
menant à sa réalisation, avec la définition des priorités et des dépendances. Les
indicateurs de suivi vont faciliter la mise en œuvre d’un contrôle avancé de
l’avancement du projet en suivant la progression des différentes tâches, permettant
ainsi l’anticipation de tout débordement et de risque de dépassement des délais. Le
tableau de bord de suivi de projet fourni ainsi une vision en temps réel des travaux
en cours et à venir et des ressources nécessaires à leur réalisation.

L’ordonnancement des tâches et le suivi en temps réel du projet faciliter l’intégration


de nouvelles tâches qui n’auraient éventuellement pas été identifiées à l’origine mais
qui sont devenues nécessaires. La planification va permettre de la définition des
impacts potentiels de la prise en compte de ces nouvelles tâches sur les objectifs
fixés et la date de livraison prévue du projet. C’est donc un outil précieux d’aide à la
décision : est-il possible de prendre en compte des tâches supplémentaires sans
augmenter le risque ou est-il préférable de les reporter dans une étape ultérieure,
voire de les refuser ?

De nombreux avantages à la planification


Le principal avantage de la planification d’un projet est évidemment d’en permettre
ensuite un suivi précis et un contrôle régulier. En ayant connaissance de l’ensemble
des tâches, de leurs dépendances et de leur organisation chronologique au sein du
projet, il est possible d’anticiper d’éventuels problèmes pouvant survenir, comme un
retard dans la réalisation d’une action par exemple, et d’en minimiser les impacts
potentiels.

La planification va également permettre l’implication de l’équipe dans le processus


d’élaboration d’un projet. En effet, il est impossible pour une personne seule de
franchir toutes les étapes de planification d’un projet. Il ne peut s’agir que d’un travail
collectif, impliquant différentes spécialités représentées au sein de l’équipe, qu’elles
soient plutôt orientées gestion ou technique.

Durant cette phase, chacun va pouvoir apporter sa pierre à l’édifice, comprendre son
rôle et trouver sa place dans l’équipe. L’implication, la motivation et la cohésion des
membres de l’équipe projet s’en trouveront renforcées. La tenue du calendrier et le
respect des délais sera au centre de leurs préoccupations puisqu’ils auront engagé
leur responsabilité et leur crédibilité en s’impliquant dans le chiffrage de la réalisation
des tâches, l’estimation des ressources nécessaires et la construction du planning
final.

Pour que l’implication de l’équipe dans le processus de planification soit total, il faut
en revanche faire en sorte qu’il se passe dans de bonnes conditions. Chacun doit
pouvoir disposer de suffisamment de temps pour analyser correctement la ou les
tâches qui lui seront assignées, sans stress, et fournir ainsi un chiffrage précis et
réaliste. Il n’y a rien de pire que de ne pas laisser suffisamment de temps,
d’accentuer anormalement la pression, et demander au final un chiffrage « à la
louche », imprécis, qui ne pourra déboucher que sur une catastrophe. Des chiffrages
non maîtrisés entraînent inévitablement un planning irréaliste et intenable, et à
terme, l’échec du projet et les pertes financières associées.

Il est important de formaliser le rôle et les responsabilités de chacun afin de savoir


quand et dans quelles conditions il va intervenir. Un ou plusieurs outils de
planification de projet, comme le PERT par exemple, peuvent être utilisés.

Différentes techniques de planification


Les types de planification en management sont nombreux. Qu’il s’agisse d’une
méthode classique, comme la méthode dite « traditionnelle », en cascade ou encore
adaptative, ou d’une méthode agile, comme Scrum, Crystal clear ou XP (eXtreme
Programming), l’important est qu’elle soit avant tout adaptée au projet.

En fonction de la taille du projet, du nombre de personnes composant l’équipe et de


leur répartition géographique, et bien sûr de la méthode de gestion de projet
adoptée, il faudra opter pour une technique de planification appropriée.

N’hésitez pas à vous procurer un exemple de planification d’un projet auprès de


collègues, choisissez une méthode de gestion de projet et un type de planification
avec lesquels vous vous sentez à l’aise, et lancez-vous !

=> Pour vous aider à choisir une méthode de planification, n’hésitez pas à consulter
l’article correspondant sur les différents types de planification de projet.

Pour conclure sur la planification de


projet
Nous avons donc vu pourquoi planifier un projet était indispensable. Certes, cette
étape demande un investissement en temps et en ressources avant même que le
projet ne démarre réellement. Mais pour réussir un projet, on ne navigue pas à vue.
Vous lanceriez-vous dans une course nautique, sans embarquer de cartes sur votre
bateau, sans avoir préalablement étudié la meilleure trajectoire à suivre, et
échafaudé plusieurs plans de secours en cas de mauvais temps ou d’avarie ? C’est
la même chose pour un projet. En suivant un processus de planification, vous allez
obtenir la définition d’une trajectoire à suivre. Prenez le temps nécessaire à l’analyse
complète du projet de façon à ce que la planification vous permette ensuite
d’anticiper les éventuels problèmes qui pourront se présenter. De cette façon, ils
pourront être traités plus rapidement et plus efficacement, et leurs effets minimisés.

Ne négligez pas cette étape de préparation et n’hésitez pas non plus à vous aider
d’exemples de livrables d’un projet précédent. Utilisez l’expérience de chacun,
apprenez de vos erreurs et améliorez-vous sans cesse. Une mauvaise préparation et
une sous-estimation des risques sont généralement à l’origine de l’échec d’un grand
nombre de projets. Il est indispensable de bien connaître son projet afin de le mener
à bien. La planification est un outil idéal pour cela.

Mais si vous êtes maintenant persuadé de l’importance de la planification d’un projet


et des avantages qu’elle apporte, peut-être vous posez-vous la question « comment
planifier un projet ? ». La planification d’un projet est composée de plusieurs étapes,
du découpage en tâches à l’identification des risques, en passant par la
hiérarchisation des tâches, leur ordonnancement et la définition du planning. Si vous
souhaitez en savoir plus sur comment planifier un projet, poursuivez votre lecture
avec l’article « la planification de projet ».
Enfin, Nutcache est l’outil idéal pour planifier et gérer votre projet de manière agile.

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