La Planification Opérationnelle
La Planification Opérationnelle
La Planification Opérationnelle
La
planification opérationnelle guide le chef de projet dans le choix : De la structure du plan. Du
niveau de détail.
1- Traditionnelle
La planification dite « traditionnelle » repose sur l’établissement d’une liste
exhaustive des tâches composant le projet et l’estimation du temps de réalisation de
chacune d’elle. Les tâches sont réparties entre les différents intervenants par le chef
de projet qui se charge ensuite de superviser et de contrôler leur réalisation. C’est
une méthode simple et efficace néanmoins réservée à de petites équipes, dont les
membres sont très autonomes et ne dépendent pas les uns des autres pour réaliser
leurs tâches. La communication au sein de l’équipe est réduite au strict minimum, le
chef de projet centralisant toute la gestion des tâches.
2- Agile
Particulièrement adaptée pour les projets nécessitant une grande flexibilité (exemple
projet informatique) et des développements rapides, la méthode agile consiste à
découper les différentes étapes du projet en « sprints ». La réalisation des tâches se
fait de façon itérative avec des cycles courts, généralement de deux à quatre
semaines. Utiliser une méthode de conduite de projet informatique agile nécessite
néanmoins une équipe motivée et autonome, dont les membres communiquent
facilement entre eux. A l’issue de chaque sprint, la validation des livrables est
effectuée, ainsi que la planification de l’itération suivante.
3- Cascade
Parmi les différents types de projets, il y a ceux dont les tâches à réaliser sont
particulièrement dépendantes les unes des autres. L’équipe doit dans ce cas
attendre que toutes les tâches identifiées comme prérequis soient terminées avant
d’en commencer une autre. Cela nécessite de réaliser les différentes tâches dans un
ordre bien précis, et donc que les membres de l’équipe communiquent efficacement
entres eux afin que chacun puisse suivre l’avancement des opérations. Dans ces
conditions, la méthode en cascade est idéale ! Chaque membre de l’équipe qui
réalise une tâche permet à tous d’avancer, assurant ainsi le bon déroulement du
projet. Cette démarche de projet permet également d’agrandir l’équipe au besoin, au
fur et à mesure de la réalisation des tâches. En revanche, un contrôle absolu de la
gestion des dépendances des tâches et de la chronologie de réalisation est
indispensable.
4- PERT
Amélioration du diagramme de Gantt (du nom de son inventeur), le PERT permet
d’analyser et de représenter de manière logique le réseau des tâches à réaliser au
cours du projet. PERT signifie « Program Evaluation and Review Technique », ou
TEEP en français, pour « Technique d’Evaluation et Examen des Programmes ». Le
type de projet correspondant le mieux à la méthode PERT est sans aucun doute
celui impliquant un processus de fabrication. La construction d’un réseau des tâches,
mettant en lumière leurs interdépendances et la chronologie de réalisation, va
permettre de construire peu à peu le canevas d’élaboration du projet. Cette méthode
n’est pas toujours facile à mettre en place, car elle demande une organisation quasi-
scientifique. Elle est parfaitement adaptée aux entreprises en pleine expansion, ou
qui se préparent à cette éventualité.
5- SCRUM
Dérivé d’une méthode de gestion de projet agile, SCRUM (qui désigne la « mêlée »
au rugby en anglais) est particulièrement adaptée au management de projet
informatique (même s’il peut être utilisé pour différentes catégories de projets). La
démarche de projet est d’effectuer un découpage en « sprints », durant
généralement 30 jours (leur durée peut être raccourcie en fonction des contraintes).
Les différentes tâches sont priorisées au sein des sprints et le respect des délais de
réalisation est contrôlé. Il n’y a pas réellement de chef de projet, mais un Scrum
Master, dont le rôle sera de faciliter la communication et le travail entre différentes
équipes de tailles réduites. La communication est primordiale, et les retours sur la
progression des différentes tâches permanent.
6- Crystal clear
Méthode agile comme l’est Scrum, Crystal clear a pour particularité de pouvoir
s’adapter facilement à la typologie du projet. A la différence des autres méthodes,
Crystal clear ne met pas les processus et les tâches au centre de la démarche de
projet. Ce sont les compétences des membres de l’équipe et les interactions entre
eux qui sont au centre de la méthode. Chacun peut apprendre des autres et ainsi
progresser tout au long du projet. Les talents créatifs peuvent alors pleinement
s’exprimer. Ce mode de fonctionnement apporte une grande souplesse au projet et
une grande rapidité de réalisation des tâches. En revanche, les différentes étapes de
la démarche du projet seront uniques, et ne pourront pas nécessairement être
réutilisées sur un autre projet.
7- Processus Unifié
Fréquemment utilisé dans les projets de développement de logiciels, le Processus
Unifié est une méthode basée sur des cycles itératifs. Il est très performant,
notamment lorsque des langages de programmation orientés objets. Des phases de
tests et de retours utilisateurs alternent de façon cyclique. A chaque étape de cette
démarche projet, des paliers de transition sont mis en place afin de réajuster les
développements en fonction des retours et des évaluations des utilisateurs. Ils
peuvent ainsi signaler des anomalies ou des malfaçons et demander des
modifications, qui si elles sont prises en compte, peuvent changer la direction prise
par le projet. Grâce à ce mécanisme, les développements se rapprochent petit à petit
du logiciel souhaité par les utilisateurs.
8- Adaptative
Cette méthode de planification est particulièrement efficace pour les projets dont le
périmètre peut être amené à varier. Si la date de fin de projet et de livraison, ainsi
que le budget prévisionnel sont figés, le contenu peut être ajusté durant toute la
durée du projet. Il est ainsi possible d’adapter le projet et d’y incorporer de nouvelles
idées ou de nouvelles technologies en fonction des besoins.
9- Chemin critique
Dans le cas où le projet comprend un grand nombre de tâches interdépendantes, la
méthode du chemin critique permet de faciliter la planification. Le principe est de
découper le projet en tâches critiques et non critiques et en calculant le temps
nécessaire à la réalisation de chacune d’elles afin de savoir lesquelles prendront le
moins de temps.
Le calcul précis de la durée du projet est possible et les tâches sont mesurées et
priorisées. Il est alors possible pour le chef de projet de choisir la réalisation des
tâches critiques en priorité afin de continuer ensuite par les tâches dépendantes. Ce
type de démarche de projet se retrouve généralement lors des recherches
scientifiques ou de la mise au point de produits par les fabricants, car la durée des
tâches est mise en avant.
Tableau récapitulatif
Méthode Agile Flexibilité Itératif Taille équipe
Traditionnelle Non Non Non Petite
Agile Oui Oui Oui Petite/moyenne
Cascade Non Non Non Toute taille
PERT Non Non Non Toute taille
SCRUM Oui Oui Oui Petite
Crystal clear Oui Oui Non Petite/moyenne
Processus Unifié Oui Oui Oui Toute taille
Adaptative Non Oui Non Toute taille
Chemin critique Non Non Non Toute taille
Chaîne critique Non Non Non Toute taille
eXtreme Programming Oui Oui Oui Petite
Développement de l’application jointe Non Oui Oui Petite/moyenne
Dans tous les cas, une solution complète de gestion de projet collaborative
comme Nutcache fournit tous les outils nécessaires aux équipes et aux clients
et permet de s’adapter en fonction de besoins de façon à optimiser la
productivité.
Définir et retenir les principales actions qui permettront à l'entreprise d'atteindre ses
objectifs stratégiques :
1. en corrigeant ses faiblesses;
2. en tirant profit de ses forces;
3. en exploitant les occasions qui se présentent à elle;
4. en neutralisant les menaces.
Pourquoi planifier?
Nombre de dirigeants affirment ne pas avoir le temps de planifier, en raison de leur charge de
travail opérationnelle. Ce faisant, ils perdent de vue les orientations stratégiques de leur
entreprise et prennent rapidement des décisions à court terme, qui ne sont pas toujours
optimales et qui, parfois, se révèlent même néfastes pour l’organisation.
Ils n’ont plus le recul et l’analyse nécessaires à des prises de décision respectant une vision
pertinente de leur entreprise. Lorsque le fonctionnement prend le dessus par rapport à l’aspect
stratégique, une pause devient nécessaire pour corriger le tir.
La planification stratégique est l’ensemble des moyens que la direction de l’entreprise choisit
d’utiliser pour mettre à profit ses compétences distinctives.
Voici les dix étapes à suivre pour mener à bien une planification stratégique :
2. Débuter par un exercice de « mission, vision et valeurs », qui est la base même de la personnalité
de l’entreprise et de son évolution
Ce sont les facteurs internes ou externes majeurs qui influent sur les décisions stratégiques de
l’entreprise. Par exemple, un enjeu pourrait être d’engager et de conserver une main-d’œuvre
technique suffisante.
Cette étape permet de faire ressortir les principales occasions et menaces créées par
l’environnement dans lequel évolue l’entreprise. Il s’agit ici de faire le recensement de ce qui
peut, de près ou de loin, influer sur le positionnement et l’avenir d’une entreprise, d’un
marché ou d’un produit :
Ils sont généralement en rapport avec les enjeux (maximum de quatre). Par exemple, un
objectif stratégique pourrait être « Augmenter le taux de rétention du personnel technique de
20 % d’ici trois ans », en rapport avec un des enjeux mentionnés précédemment (voir l’étape
3).
7. Définir et retenir les principales actions qui permettront à l’entreprise d’atteindre ses objectifs
stratégiques :
une description des actions à effectuer pour concrétiser les objectifs indiqués dans le plan
stratégique;
les noms des personnes responsables de chaque action;
la répartition des ressources humaines et financières;
les délais et l’échéancier;
les indicateurs permettant de mesurer l’atteinte (ou non) des objectifs.
Le plan d’action devra être révisé en cas de changement lié à l’environnement commercial,
aux besoins des clients, à la capacité de l’entreprise à y donner suite et aux ressources à sa
disposition.
Ce dernier devra, entre autres, effectuer le suivi auprès des personnes responsables des
différentes actions et mesurer les progrès. Le suivi peut être abordé mensuellement durant une
rencontre du comité de gestion (réunion des cadres) de l’entreprise.
des objectifs SMART : spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes, inscrits dans le temps;
l’engagement de la direction;
l’engagement des employés;
la disponibilité des ressources financières et humaines nécessaires;
la rigueur dans l’application du plan d’action;
un suivi constant;
la participation de spécialistes externes;
un horizon de plan stratégique de trois ans, avec reprise du cycle par la suite.
La planification stratégique est considérée comme le point de départ du cycle de gestion axée
sur les résultats. C’est à l’intérieur du plan stratégique que l’organisation détermine ses
priorités et qu’elle s’engage à atteindre des résultats visés.
La réalisation d’une planification stratégique est une condition essentielle au succès de toute
entreprise. Outre qu’elle clarifie la pensée des dirigeants, elle permet de définir :
les orientations;
les mesures de rendement;
les résultats attendus;
les moyens retenus;
les responsabilités;
les échéanciers.
Elle encourage à se préoccuper de faire les bonnes choses (efficience) avant de consacrer de
l’énergie à bien faire les choses (efficacité).
On peut définir la planification comme l'organisation du déroulement des différentes étapes d'un
projet. ... La planification en management de projet va donc permettre de suivre la
concrétisation des objectifs et la réalisation des différentes tâches, parallèlement à la gestion et à
l'affectation des ressources.
Parmi les différentes phases d’un projet, on trouve le découpage, qui consiste,
comme son nom l’indique, à le découper en tâches. Une fois la liste exhaustive des
tâches établie, elles vont devoir être ordonnancées de façon à déterminer les
interdépendances et l’ordre dans lequel elles devront être réalisées. Elles vont être
priorisées en fonction de leur criticité, des charges nécessaires à leur réalisation et
de leurs éventuelles dépendances.
Une organisation des tâches va ressortir de ce travail, qui va permettre de définir des
jalons de réalisation, qui une fois intégrés au tableau de bord de suivi de projet,
permettront de surveiller son avancement. On obtient ainsi une vision claire et
synthétique du projet, permettant d’anticiper les éventuels dépassements de délais et
les ressources nécessaires à la réalisation des différentes tâches.
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Durant cette phase, chacun va pouvoir apporter sa pierre à l’édifice, comprendre son
rôle et trouver sa place dans l’équipe. L’implication, la motivation et la cohésion des
membres de l’équipe projet s’en trouveront renforcées. La tenue du calendrier et le
respect des délais sera au centre de leurs préoccupations puisqu’ils auront engagé
leur responsabilité et leur crédibilité en s’impliquant dans le chiffrage de la réalisation
des tâches, l’estimation des ressources nécessaires et la construction du planning
final.
Pour que l’implication de l’équipe dans le processus de planification soit total, il faut
en revanche faire en sorte qu’il se passe dans de bonnes conditions. Chacun doit
pouvoir disposer de suffisamment de temps pour analyser correctement la ou les
tâches qui lui seront assignées, sans stress, et fournir ainsi un chiffrage précis et
réaliste. Il n’y a rien de pire que de ne pas laisser suffisamment de temps,
d’accentuer anormalement la pression, et demander au final un chiffrage « à la
louche », imprécis, qui ne pourra déboucher que sur une catastrophe. Des chiffrages
non maîtrisés entraînent inévitablement un planning irréaliste et intenable, et à
terme, l’échec du projet et les pertes financières associées.
=> Pour vous aider à choisir une méthode de planification, n’hésitez pas à consulter
l’article correspondant sur les différents types de planification de projet.
Ne négligez pas cette étape de préparation et n’hésitez pas non plus à vous aider
d’exemples de livrables d’un projet précédent. Utilisez l’expérience de chacun,
apprenez de vos erreurs et améliorez-vous sans cesse. Une mauvaise préparation et
une sous-estimation des risques sont généralement à l’origine de l’échec d’un grand
nombre de projets. Il est indispensable de bien connaître son projet afin de le mener
à bien. La planification est un outil idéal pour cela.