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LE RECEUIL DE
FISCALITÉ
TIMBRE
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Préambule.
C’est une mission difficile car le dispositif fiscal est compliqué, en constante évolution et les
dispositions fiscales souvent complexes à maîtriser.
C'est ça notre objectifs, vous aider mieux maîtriser la réglementation
- Connaître l’organisation du système fiscal algérien.
- Maîtriser les différents impôts et taxes:
- l’Impôt sur le Revenu Global (IRG),
- l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS),
- la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP),
- la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA),
- La fiscalité locale, (TF, TA)
- Autres impôts et taxes non codifiés
- Contrôle fiscal et procédure contentieuse.
- Contrôler, Auditer les différentes déclarations fiscales.
- Maîtriser l’environnement fiscal de l’entreprise.
- Mettre l’entreprise hors risque sur le plan fiscal.
- Savoir faire face à un contrôle fiscal.
Article 64 de la constitution
Les citoyens sont égaux devant l’impôt.
Chacun doit participer au financement des charges publiques en fonction de sa capacité
contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu’en vertu de la loi.
Nul impôt, contribution, taxe ou droit d’aucune sorte, ne peut être institué avec effet
rétroactif.
Toute action visant à contourner l’égalité des citoyens et des personnes morales devant l’impôt
constitue une atteinte aux intérêts de la communauté nationale.
Elle est réprimée par la loi.
La loi sanctionne l’évasion fiscale et la fuite de capitaux.
Aujourd’hui, je partage des articles pour vous expliquer quelque chose de très simple
Mon but n’est autre que de vous aider à comprendre la fiscalité, de vous expliquer le
fonctionnement du système fiscal algérien.
Ainsi, pour cela, j’apprends chaque jour que ce soit par la lecture de livre, mais également via
le suivi hebdomadaire que je fais avec chacun de nos groupes et forums et qui m’aide à
comprendre, à voir les différences de réaction entre chaque intervenant.
Je ne dis jamais une chose ou un conseil en l’air, mais essaie de vous expliquer au mieux ce
que vous devez faire, proprement.
Si je donne mon avis sur une loi, ce qu’elle permet de faire ou pas, comprenez bien qu’il ne
s’agit pas de mon avis personnel, mais d’un retour d’expérience sur plus 27 ans.
Je suis donc en contact permanent avec la progression de système fiscale
C’est donc entre mes connaissances théoriques acquises par mes lectures et mes
connaissances pratiques que j’en sais aujourd’hui autant et que je n’ai pas fini d’apprendre, de
progresser.
A l’heure d’aujourd’hui, beaucoup restent campés sur des connaissances théoriques
dépassées, répète ce que l’on leur a appris sans réfléchir, bêtement sans comprendre et vous
font ainsi perdre du temps, car vous ne savez plus où donner de la tête, qui a raison ou pas.
Ce petit journal hebdomadaire est conçu de façon à vous faire comprendre les dessous et
dessus de system fiscal Algérien.
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Il contient des lois, circulaires, instructions, décrets, arrêtés, notes et communiqués, en plus
des cours et des exemples traitant la fiscalité en en générale.
Pour l’accomplissement de cette tache, nous allons mettre à votre disposition un outil de
travail, pour les techniciens de la fiscalité et d’aider d’autres pour l’assimilation d’un système
complexe.
- Un bon système fiscal est un système conceptuellement équitable.
- Un bon système fiscal doit tendre vers la simplicité et la stabilité.
- Le respect du système fiscal doit être généralisé.
- Le système fiscal doit intégrer la raison économique.
- Le système fiscal doit être internationalement comparatif.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement.
- Le système doit favoriser l'émergence d'un bon environnement fiscal.
L'équité fiscale
L'équité est la pierre angulaire de tout l'édifice fiscal si nécessaire à toute société moderne et
démocratique.
Aussi bien le législateur que l'autorité administrative doivent-ils privilégier de façon constante le
principe majeur d'équité fiscale élevé au rang d'un principe constitutionnel.
Simplicité et stabilité du système fiscal
Un bon système fiscal est un système qui doit éviter autant que faire se peut la complexité et offrir une
certaine stabilité le rendant accessible aux utilisateurs et facilement gérable.
Le non respect de la loi fiscale entraîne des conséquences économiques et sociales néfastes :
- Il est une source d'iniquité fiscale.
- Il fragilise les finances publiques, source d’inflation et cause de l’inefficacité de l’appareil d’Etat.
- Il provoque une concurrence déloyale qui fragilise, à son tour, les entreprises transparentes.
- Il amplifie et enracine la contestation sociale.
- La fiscalité doit entériner la prééminence de la raison économique sur toutes les autres
considérations Rien ne justifie une fiscalité qui ne soit pas adaptée à la réalité économique des
entreprises et des individus.
- Une assiette non économique ne favorise pas le développement des bons comportements et
défavorise une économie par rapport à ses concurrents étrangers.
- Une fiscalité ne tenant pas compte des impératifs de l’économie, ressemble à celui qui, à force de
traire sa vache, l’affaiblit.
- En revanche, rien n’est plus heureux pour un système fiscal que des entreprises prospères.
- La fiscalité doit veiller à la préservation de l’outil de production avant toute autre considération.
- La fiscalité doit être internationalement comparative
- La mise en compétition d’une économie avec les autres économies du monde contraint le législateur
fiscal à tenir de plus en plus compte des systèmes appliqués dans le reste du monde.
- Une économie à fiscalité trop lourde ou injuste par rapport à la fiscalité internationale est une
économie qui offre des atouts à ses concurrents pour la battre.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement considérant l’équilibre des finances publiques comme
une condition de croissance durable et le coût de la collecte des impôts aussi bien pour l’Etat que pour
les contribuables, comme un coût caché de l’impôt qu’il convient de prendre en compte, le rendement
de chacun des impôts composant le système fiscal constitue une qualité caractéristique du système
dans son ensemble.
- Un impôt à faible rendement pose la question de l’opportunité de son maintien. En effet, faire
supporter l’effet inhibitoire, attaché à tout impôt, à l’activité économique ne saurait se justifier lorsque
l’impôt ne produit pas un rendement satisfaisant.
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- La qualité de l'environnement fiscal L'environnement fiscal est une composante essentielle de la
qualité d'un système fiscal.
- Il ne se limite pas aux seuls éléments du système d'imposition au sens fiscal, mais il englobe aussi le
cadre législatif et réglementaire de tous les prélèvements obligatoires, l'appareil administratif fiscal, le
juge fiscal et plus généralement les garanties de nature à sécuriser le contribuable contre tout arbitraire
ou tout traitement individuel fiscalement discriminatoire.
- L’environnement fiscal favorable suppose, en plus de la vigilance continue pour procéder à
l'étalonnage et à la comparaison du poids des prélèvements supportés par l'entreprise avec les pratiques
d'autres pays, une législation fiscale relativement simple et relativement stable.
- Il suppose aussi une administration soumise au droit et particulièrement soucieuse des droits du
contribuable qui doit être considéré, notamment lors du contrôle fiscal, comme un partenaire et non
comme un «fraudeur présumé».
- Il suppose enfin l'existence d'une justice réellement indépendante et réellement compétente pour
trancher, en toute impartialité, les litiges fiscaux et empêcher ainsi l'administration, forte de ses
prérogatives de puissance publique (et surtout de son privilège d'exécution préalable), de faire elle-
même justice ou d'imposer des solutions»
Conclusion
En effet, une fiscalité d’application générale permet de dégager un bon rendement, ce qui favorise
l'amélioration de l'équité fiscale et permet de respecter d’avantage la prééminence de l’économie et
d’instituer une meilleure fiscalité que celle des pays concurrents.
De même qu’une fiscalité simple et stable et qui intègre la réalité économique favorise l’adhésion des
contribuables et le respect spontané des lois et améliore le rendement fiscal.
Mais, bien que tout effort de hiérarchisation reste délicat, le critère d’une application généralisée
paraît, néanmoins, commander les autres critères.
Enfin, l'analyse des différentes lacunes du système fiscal algérien a démontré que ce système
a été réalisé en l'absence d'une conception globale, claire et cohérente de la politique fiscale.
Cela fait que la fiscalité algérienne à la veille de la réforme de 1991 est une fiscalité « tous
azimuts » qui frappe au « hasard » sous la pression des besoins budgétaires du moment
répondant plus à des préoccupations financières à court terme, d'ordre conjoncturel qu'à des
objectifs économiques et sociaux à moyen et long terme.
Cela s'est traduit par un nombre important de dispositions fiscales, revues et corrigées,
donnant l'image d'une législation fiscale débridée et décousue.
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(II)
Le conseiller fiscal
I)- Comment peut-on définir un fiscaliste :
Le présent décret donne un aperçu sur le conseil fiscal, mis à jour au 31/12/2017
Ordonnance n° 71-81 du 29/12/1971 fixant les conditions d’exercice de la profession
de conseil fiscal et assimilé
AU NON DU PEUPLE
Le chef du gouvernement, président du conseil de ministre
Vus les ordonnances n° 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53 du 18 djoumada 1 1390
correspondant au 21 juillet 1970 pourtant constitution du gouvernement
Vu ordonnance n°70-93 du 31 décembre 1970 portant loi de finance pour 1971.
Ordonne
Article 1ér
Nulle personne physique ou morale ne peut, sous quelque dénomination que ce soit, exercé la
profession de conseil fiscal et assimilé, si elle n’a été au préalable expressément autorisé dans
les conditions définies aux articles ci après par le ministre des finances.
Article 2
Par conseil fiscal, il faut entendre celui qui, à titre personnel et d’une manière générale, donne
des conseils ou des consultations ou encore effectue tous travaux d’ordre fiscale pour le
compte de son client.
Il peut notamment être appelé à établir des déclarations fiscales, à vérifier les avertissements,
à rédiger et à présenter en qualité de mandataire, des réclamations auprès des administrations
fiscales.
Article 3
Les sociétés des conseils fiscaux et assimilés ne peuvent être constituées que sous formes de
sociétés civiles.
Dans ce cas, les travaux de conseils fiscaux et assimilés, sont effectués sous leurs noms
propres et sous leur responsabilité personnelle.
Article 4
Pour être autorisé à exercer la profession de conseil fiscal et assimilé, il faut remplir les
conditions suivantes:
- être de nationalité algérienne;
- jouir de ses droits civiques;
- n'avoir jamais subi de condamnation à une peine afflictive et infamante;
- avoir exercé pendant cinq (5) années au moins une fonction supérieure ou occupé un poste
supérieur auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale;
- justifier de la possession d'un diplôme de l'enseignement supérieur ou d'un titre équivalent.
Article 5
Sont autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts ayant-au moins
le grade d'inspecteur central admis à faire valoir leurs droits à la retraite.
Article 6
Sont également autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts
ayant cessé leur fonction dans la mesure où ils réunissent les conditions ci-après:
- avoir exercé auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale pendant au moins vingt
ans;
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- être titulaire du grade d'inspecteur central depuis au moins dix (10) ans;
- justifier d'un arrêté de démission.
Article 7
Les années de service au delà du grade d'inspecteur central, sont décomptées de la même
manière.
Article 8
Les conseils fiscaux peuvent collaborer à des tâches d'enseignement ou de recherche dans les
établissements scolaires ou universitaires.
Article 9
Les conseils fiscaux et assemblés qui exercent en société constituée, sous la forme prévue
à l’article 3 ci-dessus doivent satisfaire simultanément aux conditions suivantes :
- les associées doivent êtres autorisés individuellement à exercer la profession
- la société ainsi constituée doit elle-même être autorisée à exercer la profession
Article 10
Le retrait définitif de l’autorisation d’exercer la profession, est prononcé à l’encontre du
conseil fiscal et assimilé qui, dans l’exercice de cses fonctions, aide sciemment à
l’établissement ou à l’utilisation de documents ou renseignements de toutes nature reconnus
inexacts.
Article 11
L’exercice illégal de la profession de conseil fiscal rend son auteur passible d’une peine
d’emprisonnement de 3 mois à trois ans de prison et une amende de 5 000.00 à 50 000.00 ou
une de ses deux peines seulement
Exerce illégalement la profession, le conseil fiscal non autorisé ou dont l’autorisation à été
retirer
Est également assimilé à l’exercice illégal de la profession de conseil fiscal, l’usage abusif de
ce titre.
Article 12
Les procès verbaux de constatation du délai sont établis par les contrôleurs ou inspecteurs des
régies financières ou du trésor et transmis au ministre des finances (agence judiciaire du
trésor) qui, s’il le juge opportun saisit la justice.
A défaut de poursuite judiciaire, le ministre des finances (direction des impôts) peut infliger
des amendes administratives aux personnes qui exercent la profession en violation de l’une
des dispositions de la présente ordonnance.
Ces amendes varient entre 1 000.00 et 5 000.00.
Article12 bis.
Les conseillers fiscaux sont organisés en Conseil de l’ordre.
Le Ministre des finances peut déléguer tout ou partie de ses prérogatives énoncées par la
présente ordonnance.
L’organisation et la gestion du conseil de l’ordre ainsi que les modalités d’application du
présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 13
Les modalités d’applications de la présente ordonnance seront précisées en tant que de besoin,
par des textes ultérieurs.
Article 14
Sont abrogés toutes dispositions contraires à la présente ordonnance.
Article 15
La présente ordonnance sera publiée au journal officiel de la république algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger le 29/12/1971
II)- Le profil d’un fiscaliste :
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Un fiscaliste doit avoir les compétences suivantes :
Esprit d’analyse et de synthèse
- Capacités d’expression orale et écrite
- Rigueur et méthode
- Sens de la négociation
- des aptitudes à la réflexion
- des qualités rédactionnelles
- des qualités d’expression orale
- le sens de la communication et du contact
- le sens de l’organisation
- un esprit de synthèse et d’analyse
- une capacité d’adaptation confirmée
- le sens de l’écoute
- de parfaites connaissances juridiques et fiscales
- de la résistance au travail sous pression
III)- Les missions d’un fiscaliste :
- s’assure que les entreprises respectent les normes fiscales, nationales ou internationales.
- il prodigue conseil et assistance aux entreprises
- il sait jouer avec les textes en vigueur pour permettre aux sociétés de réduire leurs taxes.
- Intervenir lors des grandes mutations d’une entreprise : fusion ou acquisition
- Veiller à l’application des normes fiscales
- Proposer des solutions fiscales pour la gestion et la réduction des impôts
- Conseiller sur les questions de droit
- Défendre les intérêts d’une entreprise en cas de contentieux
- Assurer la formation, en fiscalité, de contribuable
- Aider à optimiser le bilan comptable et votre déclaration d’impôts.
- Aider a connaître les dispositions, aussi bien nouvelles qu’anciennes en matière de fiscalité
- Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale
IV)- Son rôle
Il est l’interlocuteur de l’administration fiscale, pour le compte de l’entreprise.
Ainsi, lors d’un contrôle, il sait trouver les arguments pour limiter les contentieux ou les
redressements.
Il se doit de connaître sur le bout des doigts les dernières dispositions en vigueur et les utiliser
au mieux.
En faite ces deux fonctions se complètent pour permettre le bon fonctionnement de
l’entreprise.
Conclusion
Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale.
De ce qui précède, je ne suis ni un opportuniste, ni un charlatan, les descriptions en (I) et (II),
sont la preuve de notre sincérité.
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(III)
La définition et caractéristiques de
l’impôt
Définition :
L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité à titre
définitif et sans contrepartie en vue de la couverture des charges publiques
Cette définition est critiquable, car elle focalise la notion de contribuable autour des personnes
physiques, c’est-à-dire, des particuliers.
Elle identifie le destinataire de l’impôt sans mettre l’accent sur la légalité.
D’où la définition suivante qui à priori nous paraît plus complète.
L’impôt est un prélèvement en espèces effectué à titre obligatoire et définitif sans contrepartie
déterminé sur des bases légales, sur la fortune des personnes pour être mis à la disposition de
la puissance publique pour faire face aux charges publiques».
Les citoyens sont égaux devant l’impôt, chacun doit participer au financement des charges
publiques en fonction de sa capacité contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu'en vertu de la loi ; la loi fiscale n’est pas rétroactive. » (Art
64 de la constitution)
D’où les caractéristiques suivantes :
L’impôt est un prélèvement :
Ce prélèvement est pécuniaire c’est-à- dire en argent (en monnaie nationale), et définitif.
Il s’oppose en cela aux prélèvements en nature de l’ancien régime (ex : blé), et aussi à
l’emprunt qui, constitue un autre moyen de couverture des dépenses publiques.
Il est à signaler que les pouvoirs publics ont fait appel plusieurs fois ces dernières années à
l’emprunt en particulier par le biais du trésor public.
Sur le plan économique, le prélèvement fiscal joue un rôle important dans l’intervention et la
régulation économiques puisqu’il joue aussi bien sur !e revenu disponible des ménages que
sur le budget de l’Etat.
L’impôt est obligatoire :
Ce caractère est lié à la légitimité de la puissance publique et au principe du consentement à
l’impôt.
Les contribuables sont tenus à l’obligation de s’acquitter de l’impôt sous peine des sanctions
prévues en cas de fraude fiscale.
L’impôt ne comporte pas de contrepartie :
Cela le distingue
- des redevances, qui sont réclamées en contrepartie d’un service public rendu
proportionnellement au montant de ce service.
Exemple :
redevances téléphoniques, électrique, eau, audiovisuel .,
- des taxes qui en principe, rémunèrent également un service mais saris lien de
proportionnalité avec le service rendu.
Elles sont également obligatoires et définies par le législateur (la loi) :
Exemple :
Taxe sur les bières et les alcools, taxe sur les métaux précieux (or et argent).
La légalité de l’impôt :
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Aucun impôt ne peut être réclamé au contribuable s’il n’a pas été approuvé par le législateur,
c’est-à-dire les représentants du peuple au niveau de l’Assemble Populaire Nationale (APN).
Les impôts et taxes et leur taux sont prévus par la loi de finance.
L’impôt frappe les revenus des personnes :
La puissance publique (Etat) réclame les impôts pour l’ensemble des personnes physiques ou
morales publiques ou privées (c’est-à-dire société commerciale étatique ou privée) en fonction
de la capacité contributive de chaque personne qu’elle soit de nationalité algérienne ou
étrangère (si elle travaille ou réalise des revenus en Algérie) en vertu du principe de la
territorialité de l’impôt, en vue de .concrétiser le principe de justice fiscale.
Pour la couverture des charges publiques :
les recettes fiscales sont destinées pour la couverture des dépenses publiques essentiellement
d’intérêt général subdivisé en dépenses d’équipement et de fonctionnement dans le cadre du
budget de l’Etat.
La classification des impôts et taxes :
Plusieurs classifications peuvent être envisagées vue la complexité des systèmes fiscaux en
fonction des différentes stratégies économiques et fiscales des gouvernements en fonction des
objectifs qu’ils poursuivent.
La classification économique :
Cette classification est fondée sur ta distinction entre l’origine de la richesse qui se
traduit :
- soit par la possession ou la transmission d’un capital ou d’un patrimoine ;
- soit par la perception d’un revenu lié au travail ou à la propriété.
Et ses emplois par la dépense soit du revenu, soit du capital lui même.
Elle permet de définir l’élément économique sur lequel la contribution est assise, c'est-à-dire
la matière imposable.
L’imposition du revenu
Le revenu est constitué par le total des sommes perçues par une personne pendant une année.
Il provient soit :
- du travail, exemple le salaire,
- du capital, exemple loyers et revenus fonciers,
- du bénéfice net réalisé dans une entreprise commerciale individuelle.
A ce titre, la réforme fiscale introduite en 1991 a institué un impôt sur le revenu global IRG, il
est annuel suivant un barème progressif, il est considéré comme un instrument de justice.
L’imposition de la dépense
Cette forme d’imposition frappe le revenu au niveau de son utilisation au moment de la
consommation des biens et services.
Il s’agit essentiellement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est un impôt général sur la
dépense et des différents droits indirects (tabacs, alcools, produits pétroliers, métaux précieux,
etc.)
L’imposition du capital
Il peut être permanent, exemple impôt foncier (impôt local perçu annuellement sur la
propriété foncière), c’est-à-dire propriétés bâties et non bâties.
- L’impôt sur la fortune ou le patrimoine ;
- Imposition dès plus values suite à une vente d’immeuble ;
- imposition des mutations et des successions (droits d’enregistrement)
La classification impôts directs, impôts indirects :
Cette classification administrative repose sur la spécialisation des services fiscaux.
Le critère essentiel est économique et concerne l’incidence de l’impôt :
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L’impôt direct est supporté à titre définitif par le contribuable, alors que l’impôt indirect est
répercuté par l’intermédiaire des prix sur d’autres contribuables.
Sur le plan technique, l’impôt direct est permanent tandis que l’impôt indirect est intermittent
puisqu’il est fondé sur des événements économiques qui relèvent de l’activité et de l’initiative
des contribuables.
D’un point de vue juridique :
L’impôt direct est perçu par voie de rôle nominatif (document établi par l’administration au
nom de chaque contribuable), l’impôt indirect est perçu sans rôle.
Cette classification a perdu de son intérêt vue l’institution de l’inspection unique introduite
par la réforme fiscale.
Les autres classifications
Impôts réels / impôts personnels :
L’impôt réel atteint un bien sans tenir compte de la situation personnelle de son détenteur
Exemple
TVA).
Par contre l’impôt personnel prend en considération l’ensemble de la situation économique,
financière et sociale du contribuable
Exemple :
IRG).
Impôt de répartition et impôt de quotité :
I ’impôt de quotité s’applique à toute la base imposable et comporte un tarif déterminé à
l’avance, le produit de l’impôt n’est pas connu à l’avance, il dépend des conditions
économiques.
Exemples :
IRG, TVA, IBS.
L’impôt de répartition concerne essentiellement les impôts locaux (taxe sur l’activité
professionnelle, taxe foncière, taxe d’assainissement et de déversement à l’égout) dont le
produit est réparti sur l’ensemble des collectivités locales (APC), (APW) pour alimenter leur
budget.
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(IV)
Organisation de l’administration
fiscale
Toute activité économique est localisée dans un espace en fonction des circonscriptions
administratives.
A l’instar des autres administrations, le ministère des finances adopte une organisation
administrative et territoriale en fonction des exigences de son fonctionnement et des
contraintes territoriales imposées par l’immensité de l’Algérie :
On y trouve une organisation territoriale régionalisée comme suit :
A l’échelle centrale
La DGI (direction générale des impôts) dépendant du ministère des finances exécute la
politique fiscale du gouvernement ; elle est dirigée par un directeur général.
A l’échelle régionale
Il existe 09 directions régionales à travers le territoire national ; la wilaya de Tizi-Ouzou
dépend de la DRI (direction régionale des impôts) de Blida.
A l’échelle Wilaya :
Il existe au niveau de chaque wilaya, une DIW (Direction des Impôts de Wilaya) chargée
d’appliquer la législation fiscale sur son territoire.
La DIW est dirigée par un directeur de Wilaya.
A l’échelle locale :
Il existe au niveau de chaque Daïra, deux structures fiscales :
a)- Inspection des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Réception des déclarations fiscales,
Contrôle de ces déclarations,
Etablissement des impôts et taxes,
Recensement des personnes et biens imposables.
Cette structure est dirigée par un chef d’inspection
b)- Recette des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Recouvrement des impôts et taxes
Poursuites à l’encontre des commerçants défaillants
Cette structure est dirigée par un receveur des impôts.
Une nouvelle organisation de l’administration fiscale est en cours ; il est prévu en effet la
création des structures fiscales suivantes :
Direction des grandes entreprises (DGE) :
Elle regroupe toutes les entreprises (individuelles et sociétés) dont le chiffre d’affaires est
supérieur à 100.000.000,00 ; elle est également chargée du suivi des sociétés étrangères ; cette
structure implantée à Alger est opérationnelle depuis 2006.
Centre des impôts (CDI) :
Cette structure prendra en charge les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du réel (Structure opérationnelle).
Centre de proximité des impôts (CPI) :
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Cette structure se chargera de suivre les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du forfait (petits commerçants et artisans) ainsi que de la taxe foncière et
d’assainissement (Structure partiellement opérationnelle).
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(V)
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La loi de finances complémentaire :
Il est fait recours à ce support juridique généralement pour procéder à des réajustements
budgétaires ou pour prendre des mesures urgentes.
Décrets / arrêtés / instructions interministérielles :
A cet égard on distingue le "décret", acte pris par le Président de la République et l'"arrêté"
qui est pris par les ministres, les Préfets, les sous-préfets et par les maires en fonction des
attributions que leur confèrent la Constitution et les Lois
Circulaires et instructions du ministre des finances
Règles d’un bon système fiscal
Règle de la justice :
Selon cette règle la contribution de chaque sujet doit être proportionnelle à ses facultés
contributives ;
Ce principe doit être complété par le principe de l'universalité qui tend à éliminer les
privilèges de certaines personnes et classes ;
Ce principe d'égalité doit être complété également par le principe d'uniformité de l'impôt qui
implique une contribution uniforme, les citoyens étant égaux devant les charges publiques.
Règle de la fixité et de la certitude :
La taxe imposée à chaque citoyen doit être certaine et non arbitraire ;
- le temps du paiement ;
- le mode du paiement ;
- la quotité à payer.
Cette règle vise à éviter l'arbitraire de l'administration ;
Elle tend également, à sauvegarder les intérêts du Trésor, en stabilisant les recettes fiscales ;
Elle a aussi pour objet d'éviter les changements fréquents de la législation pour ne pas
perturber l'administration fiscale et le contribuable.
Règle de commodité :
Toute contribution doit être levée à l'époque et suivant le mode qui paraissent les plus
convenables pour le contribuable et assurer au Trésor des rentrées tout en évitant au
contribuable des charges et sacrifices démesurés.
Règle d’économie
Toute contribution doit être établie de manière à faire sortir des bourses du peuple le moins
possible au delà de ce qu'elle fait entrer dans le trésor de l'Etat ;
L'administration fiscale doit adopter un système fiscal qui n'occasionne pas des dépenses
supérieures à ce qu'il procure à l'Etat ;
Limitation des frais de perception de l'impôt et de contrôle.
Prélèvements obligatoires
Impôts :
Prestation pécuniaire requise des contribuables d’après leurs facultés contributives par voie
d’autorité de manière définitive et sans contrepartie directe, en vue de la réalisation des
objectifs de la puissance publique.
C’est un acte de puissance publique;
Il opère un prélèvement sur la propriété;
Il est perçu dans un but d’intérêt général.
Taxes :
Prestation pécuniaire due dés lors que le service est mis à la disposition du redevable, son
montant n’est pas proportionnel à la valeur du service rendu (droits d’inscriptions dans les
universités).
Taxes parafiscales :
Prestation pécuniaire perçu dans un intérêt économique ou social au profit d ’une personne
morale publique autre que l’État. (cotisation à la chambre de commerce)
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Droits de douanes :
Contribution pécuniaire sur une marchandise lors de son passage à la frontière.
Redevances :
Prestation pécuniaire en contre partie d’une prestation de service fournie, son produit est
affecté au service prestataire, elle n’est due que par les usagers effectifs, et que le service
bénéficie exclusivement aux redevables du prélèvement obligatoire exigé.
Cotisations sociales :
Les apports des personnes protégées ou de leurs employeurs à des institutions octroyant
des prestations sociales, en vue d’acquérir et de maintenir le droit à ces prestations.
Les fonctions de l’impôt
La fonction financière :
d’un point de vue historique c’est la première fonction de l’impôt.
Ce dernier a été créé afin de couvrir les charges publiques.
Pour ce faire il doit être :
Productif :
Être payé par le plus grand nombre de contribuables.
Etre stable :
Ce qui permet aux contribuables l’acceptation de le payer.
Etre élastique :
Il doit pouvoir être augmenté sans susciter de trop vives réactions.
La fonction économique :
L’impôt dans le domaine économique peut être utilisé pour divers actions dans le cadre
de la politique fiscale :
La régulation conjoncturelle :
En période d’inflation l’impôt peut permettre une action anti-inflationniste en épongeant
l’excédent du pouvoir d’achat qui fait augmenter les prix.
Par l’incitation à l’épargne et l’incitation à l’investissement en capitaux mobiliers.
L’action structurelle :
Incitations fiscale favorisant l’implantation d’entreprises dans certaines régions ….
Les interventions fiscales sectorielles :
Exemple dans le secteur agricole.
La fonction sociale :
Le capitalisme a engendré des inégalités qu’il convient de corriger, le premier objectif social
étant la redistribution des revenus, c’est la théorie du réformisme fiscal.
Cette théorie repose sur deux techniques :
La progressivité de l’impôt :
Permet de frapper moins lourdement les plus démunis.
La personnalisation de l’impôt :
Va permettre de tenir compte de la situation du contribuable notamment de ses charges
familiales.
La redistribution des revenus se matérialise à travers les subventions, la couverture sociale,
construction de logements sociaux,….
Les classifications de l’impôt
La classification administrative
Les impôts de l ’État = budget de l’Etat
Les impôts locaux; = budget des collectivités locales
La classification économique :
L’impôt sur le revenu, frappe la richesse en voie d’acquisition ;
L’impôt sur la dépense, frappe la consommation;
L’impôt sur le capital, frappe la richesse acquise (ou patrimoine).
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Les classifications techniques
Impôt direct et impôt indirect;
Les impôts directs sont payés et supportés par la même personne, le redevable.
Les impôts indirects sont payés par le redevable mais supportés par le contribuable.
Impôt spécifique et impôt ad-valorem
Impôt spécifique: un poids, un volume, une surface de matière imposable multiplié par une
somme forfaitaire.
Impôt ad-valorem: application d’un pourcentage (%) à la base imposable.
Impôt analytique et impôt synthétique;
Impôt analytique:
Assis sur les éléments d’un patrimoine ou sur une opération isolée ou sur une catégorie unique
de revenu;
Impôt synthétique:
Consiste à appréhender un ensemble d’opérations ou de revenus et à taxer cet ensemble.
Impôt de répartition et impôt de quotité;
Impôt de répartition:
Le montant est fixé à l’avance par le législateur puis réparti ensuite entre les contribuables, le
taux de l’impôt se dégage après la répartition (fiscalité locale).
Impôt de quotité:
Définir initialement un taux d’impôt qui sera ensuite appliqué à la matière imposable, le
montant par contribuable et le montant global ne sont connus qu’à la fin de l’année.
Impôt progressif et impôt proportionnel.
L’impôt proportionnel :
Est celui dont le taux demeure constant quelle que soit la quantité de la matière imposable ;
L’impôt progressif :
est celui dont le tarif s'élève à mesure que croit la quantité de la matière imposable, il y 'a
deux progressivité :
La classification sociale
L’impôt personnel
Est un impôt organisé de manière à tenir compte de la situation particulière (familiale,…) du
contribuable.
C'est un impôt subjectif.
L’impôt réel
Frappe les choses et ne s'intéresse qu'à la matière imposable.
C'est un impôt objectif ;
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(VI)
L’assiette de l’impôt
L’assiette de l’impôt
Asseoir l’impôt consiste a déterminer les bases d’imposition (exemple : salaire de pose
constitue l’assiette pour déterminer le montant de l’impôt sur les salaires IRG, le résultat
fiscal permet le calcul du montant de l’impôt a payer en matière de l’IBS.
La liquidation fiscale :
Liquider un impôt consiste a déterminer le montant a payer par le contribuable.
Exemple au moment du dépôt du bilan fiscal, une société doit au préalable procéder a la
liquidation fiscale, cela signifie ainsi :
- Détermination du montant de l’impôt IBS exigible
- Soustraire les acomptes verses par la société en matière d’IBS
- La liquidation est l’acte de régulariser le montant restant a payer (montant de l’IBS exigible
- montant des acomptes verses) le solde est a déclarer par voie de G50 et dont copie sera
jointe en même temps que le dépôt du bilan fiscal.
La procédure d’imposition
La détermination de l’assiette de l’impôt :
- L’assiette de l’impôt désigne la somme retenue pour définir la base de calcul d’un impôt ou
d’une taxe. En d’autres termes c’est sur qui repose l’impôt elle est déterminée par la recherche
de la matière imposable et l’évaluation de cette matière.
- La matière imposable est l’élément économique sur lequel l’impôt prend sa source cet
élément peut être un bien, un produit, un revenu, un capital ou une personne.
C’est le champ d’application de l’impôt.
Deux méthodes pour déterminer la matière imposable :
La déclaration d’existence ou le recensement.
La liquidation :
C’est l’opération qui conduit à déterminer l’impôt exigible.
Elle consiste à appliquer à la base imposable ou assiette, le taux ou le tarif de l’impôt pour en
déterminer le montant.
La liquidation peut se faire par trois parties :
Par l’administration fiscale :
Après le dépôt de la déclaration par le contribuable l'administration procède à la liquidation
(le calcul de l’impôt)
Par le contribuable :
C'est généralement en matière de taxes sur le chiffre d'affaires (TAP) que la liquidation de
l'impôt est confiée au contribuable lui même.
Par un tiers :
Elle est prévue par la loi sous forme de retenue à la source. L'impôt est ensuite reversé au
Trésor. Exemple la TVA.
Le recouvrement :
Est l’opération de perception de l’impôt, la collecte des prélèvements obligatoires peut se
faire à l’amiable (payement dans les délais) ou de force (redressement,…).
Si vous êtes une personne physique, morale, particulier ou professionnel vous êtes
soumis à l’un ou plusieurs de ces impôts et taxes :
01) - L’impôt forfaitaire unique.
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02) - L’impôt sur le revenu global.
03) - La taxe sur l’activité professionnelle
04) - La Taxe sur la Valeur Ajoutée
05) - L’impôt sur le bénéfice de la société
06) - Régime fiscal applicable aux entreprises étrangères
07) - Régime fiscal applicable aux groupes de société
08) - Régime fiscal applicable aux groupements
09) - La Taxe Foncière
10) - La taxe d’assainissement
11) - La taxe d’habitation
12) - L’impôt sur le patrimoine
13) - Taxe sur les activités polluantes et dangereuses pour l’environnement
14) - Taxe sur les pneus neufs
15) - Droits de garantie
16) - Taxe de domiciliation bancaire
17) - redevance de l’utilisation des ressources en eau
18) - Taxe sur le blé dur importé
19) - Taxe annuelle sur les véhicules catégorie VP
20) - La taxe sur les produits pétroliers
21) - Taxe spécifique sur les sacs en plastique
22) - La TIC
23) - Taxe additionnelle
25) - Taxe sur les carburants
26) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets industriels spécieux et/ou dangereux
27) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques
28) - Taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles
29) - Taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle sur les
quantités émises dépassant les valeurs limites
30) – La taxe sur les d’importation des boissons gazeuses.
31) - La Taxe sanitaire sur les Viandes (TSV)
32) - Taxe à la charge des opérateurs de téléphonie mobile
33) - Taxe à la charge des importateurs et grossistes de médicaments (revente en l’état)
34) - Redevance à la charge des importateurs et producteurs d’appareils de reprographie
35) - Taxes de formation professionnelle et d’apprentissage
36) - Contribution à la charge des concessionnaires de véhicule auto
37) - Taxe parafiscale (TPF)
38) - Taxe de séjour
39) - Taxe de publicité
40) - Taxe unique sur les spectacles
41) - Redevance sur les appareils de reprographie
43) - Les mutations à titre onéreux
44) - Les mutations à titre gratuit
45) - Partages et échanges
46) - Les sociétés
47) - Actes relatifs à la dissolution et au partage des sociétés
48) - Les mutations d’usufruits et de la nue propriété
49) - Timbre de quittance
51) - Vignette auto
52) - Taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes
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53) - Redevance pétrolière
54) - Taxe sur le revenu pétrolier (TRP)
55) - Impôt complémentaire sur le revenu (ICR)
56) - Taxe sur les profits exceptionnels (TPE)
57) - Taxe superficiaire
58) - Taxe de crédit d’émission
59) - Taxe sur l’utilisation d’eau
60) - Taxe de torchage
61) - Droit de transfert
62) - Droits de timbre
63) - Droits d’enregistrement
64) - Droits indirects
65) - Taxe d’efficacité énergétique
66) - Etc……………………………………..
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(01)
CIRCULAIRE N° 05 MF/MDB/DGI/DLF/LF/LFC/ 2001
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les dispositions de
l’article 258 quater créé au sein du code du timbre par l’article 9 de la loi de finances
complémentaire pour 2001.
I)- EXEMPTION DU DROIT DE TIMBRE UNIFORME DES QUITTANCES :
L’article 09 de la loi de finances complémentaire pour 2001 a créé au sein du code du timbre
un article 258 quater qui exempte du timbre des quittances prévu à l’article 100 du code du
timbre, les quittances de sommes dont le règlement a été effectué par un dépôt d’espèces
auprès d’une banque ou d’un établissement assimilé.
Néanmoins, il demeure entendu que les références du dépôt doivent être mentionnées sur la
quittance (facture).
II)- DATE D’EFFET
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 21 Juillet 2001.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part, sous le timbre de la présente circulaire, des difficultés éventuellement rencontrées.
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(02)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 719MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 29 décembre 1999
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
21
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(03)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
N° 377 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B3.IA
Alger, le 02 mars 2008
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Mascara
Par envoi cité en référence, vous demandez que vous soit indiqué le traitement fiscal qu’il
convient de réserver à la requête adressée à vos services par une entreprise de travaux publics,
aux termes de laquelle il est réclamé la restitution ou, à défaut, la compensation du droit de
timbre d’un montant de 5000 DA, payé à tort sur une qualification inadéquate, délivrée par la
commission des qualifications et classifications habilitée.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en vertu des dispositions combinées des
articles 70,72 et 130 du CPF, l’entreprise réclamante à toute la latitude juridique pour
introduire un recours préalable, tendant à la restitution dudit droit, selon la procédure
contentieuse légalement requise, accompagnée de la justification de l’annulation de la
première qualification délivrée à tort par la commission compétente en la matière.
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(04)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
N° 143 MF/DGI/DOF/SDOF/
Alger, le 22 février 1998
Note
A
Messieurs les Directeurs Des Impôts de wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux Des Impôts
Des hésitations ayant apparu dans l'application de l'article 258 bis du code du timbre, institué
par l'article 69 de la loi de finances pour 1996 relatif à l'exemption du droit de timbre sur les
dépôts bancaires, j'ai l'honneur de vous informer qu'il y a lieu d'entendre par dépôts bancaires,
tout versement au profit d'un titulaire d'un compte bancaire et ce quels qu'en soient le motif du
versement ou la qualité de la partie versante.
A cet effet, il est signalé que les motifs ayant justifié l'introduction de cette mesure ont pour
objet d'encourager l'utilisation du paiement par chèques bancaires notamment lors de
transactions commerciales.
La suppression du droit de timbre perçu auparavant sur ces versements est appelée à favoriser
l'usage du circuit bancaire qui constitue un moyen de recoupement efficace pour l'assiette de
l'impôt.
Il vous est demandé de veiller à l’application stricte de la présence note.
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(05)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
N° 1694MF/DGI/ RDV/SD/NP/B2/HZ
Alger le 04/09/2002
Note
A
Monsieur le Chef de Service Des Recherches et Vérifications D’Alger
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(06)
Question
Quelle est la taxe due sur les titres de transports individuels ou collectifs délivrés aux
personnes résidant en Algérie et se rendant à l’étranger par la voie routière ou ferroviaire ?
Réponse
Les titres de transports individuels ou collectifs délivrés aux personnes ou groupes de
personnes, résidant en Algérie et sortant du territoire national, sont soumis à une taxe fixée
forfaitairement à 500 DA pour chaque voyageur muni d’un passeport et se rendant à
l’étranger par la voie routière ou ferroviaire, sauf pour les nationaux titulaires de la carte de
frontalier lorsqu’ils se rendent dans les pays limitrophes (article 128 du CT).
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(07)
Question
Quels sont les tarifs applicables, en matière de droit de timbre, aux documents portant
connaissements ?
Réponse
Chaque connaissement établi à l’ occasion d’un transport par mer est soumis à un droit de
timbre de 500 DA.
Ce droit est réduit de moitie pour les expéditions par le petit cabotage de port algérien à port
algérien.
Par ailleurs, les connaissements venant de l’étranger sont soumis avant tout usage en Algérie,
à des droits de timbre équivalant à ceux établis sur les connaissements créés en Algérie, à
moins qu’il n’en soit disposé autrement par les lois et règlements en vigueur (articles 129 et
130 du CT)-
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(08)
Question
Le droit de timbre s’applique t-il dans le cas d’une vente au comptant par versement
bancaire ?
Réponse
Le droit de timbre de quittance s’applique sur les titres qui comportent libération ou qui
constatent des paiements ou des versements de sommes. Aussi, les sommes contenues dans
des factures soumises à ce droit doivent s’entendre en TTC (article 100 du CT)
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(09)
Question
Quelle est la procédure d'encaissement du droit de timbre sur les factures réglées en espèces
pour les contribuables relevant de l'IFU?
Réponse
Les contribuables relevant de l’impôt forfaitaire unique (IFU) doivent reverser auprès de la
recette des impôts territorialement compétente au moyen de la déclaration série G n°50, tenant
lieu de bordereau avis de versement, le montant du droit de timbre fixé par l’article 100 du
Code du timbre et mentionné sur les factures de vente réglées en espèce.
Ce montant de droit de timbre en question, doit apparaitre distinctement sur la facture de
vente.
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(10)
Question
La billetterie des parcs d'attractions est-elle soumise au droit de timbre?
Réponse
Les billets pour l'accès au parc d'attraction dont le montant excède 20 DA sont soumis au droit
de timbre de quittance qui est fixé à raison de (1) dinar par tranche de cent (100) dinars ou
fraction de tranches de 100 dinars, sans que le montant du droit dû ne puisse être inférieur à 5
DA ou supérieur à 2.500 DA (article 100 du CT).
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(11)
Question
Est-ce que les factures de ventes acquittées par les clients au moyen de versements en espèces
au compte bancaire des fournisseurs, sont assujetties au timbre de quittance ?
Réponse
Seules les factures réglées par voie de chèque postal ou virement en banque ou par virement
postal, sont exemptées du droit de timbre de quittance et à la condition de mentionner sur les
titres qui constatent le versement des sommes, les renseignements exigés par le même article.
Quant aux versements en espèce au compte bancaire du fournisseur, ceux ci sont dispensés
du droit de timbre.
En effet, l'article 258 bis du code du timbre dispose que les reçus constatant un dépôt espèces
effectué auprès d'une banque ou d'un établissement assimile, sont dispensés du droit de timbre
(articles 100-II et 258 du CT).
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(12)
Question
Quelle sorte de droit de timbre s’applique sur les attestations d’assurance ?
Réponse
Les attestations d’assurance sont soumises à un droit de timbre gradué. Ce droit doit être
acquitté au moyen d’apposition par les compagnies d’assurances, du timbre fiscal
correspondant à son montant sur l’attestation d’assurance (Article 147 et suivants du CT).
31
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(13)
Question
Est-ce que la soumission dans le cadre des marchés publics, est soumise au droit de timbre?
Réponse
Au regard de l’article 51 du code des marchés publics, la soumission dans le cadre des
marchés publics est soumise à une caution de soumission(article 51 du code des marchés
publics)
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(14)
Question
Quel est le champ d’application de la taxe sur les transactions de véhicules neufs et engins
roulants ?
Réponse
La taxe sur les transactions des véhicules neufs, perçue au profit du budget de l’Etat, est mise
à la charge du vendeur à l’occasion de toute cession de véhicule automobile (articles 147 bis
et ter du CT)
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(15)
Question
Est-ce que l’acquisition des bétonnières est imposable à la taxe sur les transactions de
véhicules neufs et engins roulants?
Réponse
Les bétonnières sont considérées comme des engins roulants relevant de la catégorie 1. De ce
fait, elles sont soumises à la taxe sur les transactions de véhicules automobiles et engins
roulants au tarif de 300.000 DA (article 147sexiès du CT).
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(16)
Question
Est-ce que l’acquisition des bétonnières est imposable à la taxe sur les transactions de
véhicules neufs et engins roulants?
Réponse:
Les bétonnières sont considérées comme des engins roulants relevant de la catégorie 1.
De ce fait, elles sont soumises à la taxe sur les transactions de véhicules automobiles et engins
roulants au tarif de 300.000 DA (article 147sexiès du CT).
Remarque
Article 147 sexiès du CT
Modifie par les articles 43 de la loi de finances pour 1982, 32 de la loi de finances pour 1989,
71 de la loi de finances pour 1990, 28 de la loi de finances complémentaire pour 1990, 57 de
la loi de finances pour 1993,21 de la loi de finances 2006,18 de la loi de finances
complémentaire pour 2008, et 13 de la loi de finances complémentaire pour 2009, 13 de la loi
de finances complémentaire pour 2010 et 29 de la loi de finances complémentaire pour2015 et
la loi de finance pour 2016
1ère catégorie :
Pompes centrifuges, groupes motopompes ou stations de pompage mobiles, groupes moto-
compresseurs mobiles, groupes électrogènes mobiles, groupes convertisseurs ou
transformateurs mobiles, postes mobiles de soudure, soudeuses mobiles, dumpers,
bétonnières. ……………………………………………………………….300.000 DA
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(17)
Question
Quel est le champ d’application de la taxe sur les transactions de véhicules neufs et engins
roulants ?
Réponse:
La taxe sur les transactions des véhicules neufs, perçue au profit du budget de l’Etat, est mise
à la charge du vendeur à l’occasion de toute cession de véhicule automobile (articles 147 bis
et ter du CT)
Remarque
TAXE SUR LES TRANSACTIONS DE VEHICULES
AUTOMOBILES ET ENGINS ROULANTS
Chapitre Unique
Assiette, champ d'application et tarif
Article 147 bis.
Il est perçu au profit du budget de l'Etat, une taxe sur les transactions de véhicules
automobiles de tout genre.
Article 147 ter
La taxe visée à l'article 147 bis ci-dessus, est mise à la charge du vendeur à l'occasion de toute
cession de véhicule automobile.
Article 147 quater
Modifié par l'article 17 de la LFC 2008
A l'exclusion des véhicules importés par les concessionnaires d'automobiles, les dispositions de
l'article 147 bis ci-dessus, ne sont pas applicables au moment de la première mise à la
circulation sur le territoire national des véhicules importés soit par les émigrés et les agents
diplomatiques ou consulaires lors de leur retour en Algérie, soit par les invalides de la guerre de
libération nationale autorisés à acquérir un véhicule spécialement aménagé.
Article 147quinquiès;
Sont exonérées du paiement de la taxe :
- les cessions de véhicules de tourisme ayant plus de cinq (5) ans à la date de l'acte de vente,
- les cessions de véhicules utilitaires et d'engins roulants, obligatoirement immatriculés, ayant
plus de sept (7) ans à la date de l'acte de vente,
- les cessions faites par les administrations, organismes et entreprises publics appelés à
revendre leurs véhicules réformés,
- les cessions de véhicules accidentés et vendus sous la forme d'épaves, après
accomplissement des formalités réglementaires en la matière,
- les cessions de véhicules faites par les institutions du parti et de l' Etat, les administrations,
organismes et entreprises publics au profit des travailleurs bénéficiant de prêts prévus par un
texte réglementaire.
- les cessions des véhicules saisis par les receveurs des contributions diverses et les receveurs
des douanes.
Article 147 sexiès
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Modifie par les articles 43 de la loi de finances pour 1982, 32 de la loi de finances pour 1989,
71 de la loi de finances pour 1990, 28 de la loi de finances complémentaire pour 1990, 57 de
la loi de finances pour 1993,21 de la loi de finances 2006,18 de la loi de finances
complémentaire pour 2008, et 13 de la loi de finances complémentaire pour 2009, 13 de la loi
de finances complémentaire pour 2010 et 29 de la loi de finances complémentaire pour2015 et
la loi de finance pour 2016
I)- 2. Véhicules utilitaires moteur - essence :
- cylindrée n’excédant pas 800 cm3 ..............................................................50.000DA;
- cylindrée supérieure a 800 cm3 et inferieure ou égale a 1500 cm3 ……....70.000DA;
- cylindrée supérieure a 1500 cm3 et inferieure ou égale a 2000 cm3 …......80.000DA;
- cylindrée supérieure a 2000 cm3 et inferieure ou égale a 2500 cm3 ..........90.000DA;
- cylindrée supérieure a 2500 cm3 ................................................................200.000DA.
Un abattement de 20.000 DA est accorde pour les véhicules équipés de GPL/C a l’exception
des véhicules dont la cylindrée est égale ou supérieure a 2500 cm3.
II)-1. Véhicules de tourisme moteur - Diesel :
- jusqu’a 1500 cm3 …………………………………………………….….120.000DA ;
- supérieure a 1500 cm3 et inferieure ou égale a 2000 cm3 ........................160.000DA ;
- supérieure a 2000 cm3 et inferieure ou égale a 2500 cm3 ...................... 180.000DA ;
- supérieure a 2500 cm3 ..............................................………….……..….400.000DA .
II)-2. Véhicules utilitaires moteur - Diesel :
- jusqu’a 1500 cm3 ……………………………………………………..……70.000DA ;
- supérieure a 1500 cm3 et inferieure ou égale a 2000 cm3 ......................... .90.000DA ;
- supérieure a 2000 cm3 et inferieure ou égale a 2500 cm3 ...................... ..100.000DA ;
- supérieure a 2500 cm3 ..............................................………….……...…..300.000DA.
III)- Camions d’un poids total en charge :
- jusqu’a 22 tonnes …….............................................................................. 340.000 DA ;
- de plus de 22 tonnes ………………………………………………….. …500.000 DA.
IV)- Engins roulants :CARACTERISTIQUES TARIFS
1ère catégorie :
Pompes centrifuges, groupes motopompes ou stations de pompage mobiles, groupes moto-
compresseurs mobiles, groupes électrogènes mobiles, groupes convertisseurs ou
transformateurs mobiles, postes mobiles de soudure, soudeuses mobiles, dumpers,
bétonnières. ……………………………………………………………….300.000 DA
2ème catégorie :
Sonnettes avec mouton blocs et treuils a moteur, sonnettes a vapeur complétées sur galets
derricks mouton blocs, ou a déclic, moutons a vapeur, moteur, mouton diesel, marteaux
trépider, batteurs ou arracheurs, grues automotrices, grues derricks sapines ou pylones
transporteurs mobiles, postes d’enrobage mobiles pour enrober a chaud ou a froid, citerne,
mobiles, pour transport de liants, fondoirs, répandions, finisseurs générateurs de vapeur, bacs
de chauffage pour liants, tonnes fondeuses et arroseuses, gravillonneuses et sableurs,
chargeurs de sableurs, balayeuses mécaniques, chasse-neige, rouleaux compresseurs,
remorques, roulettes, tambours cylindriques, pompes a béton, régaleurs, vibrofinisseurs,
brouettes a béton motorisées régaleurs…………………………………………500.000 DA
3ème catégorie :
Pelles mécaniques, scrapers a câbles ou hydrauliques, excavateurs tracteurs spéciaux sur
chenilles, scrapers sur pneus, tracteurs sur pneus, charrues, élévatrices a moteurs auxiliaires,
scrapers-chargeurs, tombereaux sur chenilles, rooters défonceuses a câble, niveleuses
automotrices, niveleuses tractées, rouleaux compacteurs pulvérisateurs de sols, matériels
d’extraction et de chargement des déblais, leaders, dit chers…………………..700.000 DA
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Un arrêté de ministre des finances fixera, entant que besoin, les engins roulants concernés par
la taxe
V)- Véhicules de transport de personnes :
- supérieur a neuf (9) places et inferieur ou égal a vingt (20) places:…….. 200.000 DA;
- supérieur a vingt (20) places et inferieur ou égal a trente (30) places:…...250.000 DA;
- supérieur a trente (30) places:………………………………………….....350.000 DA.
VI - Motocyclettes et cyclomoteurs soumis à immatriculation :
- d’une cylindrée excédant 250 cm3 mais n’excédant pas 500 cm3 : ………50.000 DA;
- d’une cylindrée excédant 500 cm3 mais n’excédant pas 800 cm3 : ………80.000 DA;
- d’une cylindrée excédant 800 cm3 :………………………………………100.000 DA.
Au titre de la première mise en circulation, la taxe est prélevée par le concessionnaire et
reversée comme en matière de droit de timbre.
A l’importation par les usagers, la taxe est acquittée préalablement a tout dédouanement
auprès de la recette des impôts du lieu de situation du bureau des douanes en charge des
formalités.
Cette taxe n’est toutefois pas applicable aux :
- tracteurs a usage exclusivement agricole ;
- chariots de types utilises dans les usines, les entrepôts, les ports, les aéroports pour le
transport, sur de courtes distances, de charges diverses (marchandises, conteneurs) ou pour la
traction, dans les gares, de petites remorques et qui ne peuvent circuler sur la route ou autres
voies publiques ;
- véhicules non automobiles a une ou plusieurs roues conçus soit pour être remorques par
d’autres véhicules tels que les remorques pour habitation ou le camping de type caravane, soit
pour être tires ou pousses a la main
- ainsi qu’a tous matériels roulants non soumis a immatriculation.
Le produit de la taxe prélevée, lors de leur première mise en circulation, sur les véhicules de
tourisme et utilitaires, les camions et engins roulants, les véhicules de transport de personnes,
ainsi que les motocyclettes et les cyclomoteurs, est reverse a raison de :
- 85 %, au profit du « fonds spécial pour le développement des transports publics » ;
- 15 %, au profit du budget de l’Etat.
Nouveauté
Un arrêté aura a déterminer, du moins pour l’importation et par sous positions tarifaires, les
dits engins roulants.
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(18)
Question
Est-ce que la soumission dans le cadre des marchés publics, est soumise au droit de timbre?
Réponse:
Au regard de l’article 51 du code des marchés publics, la soumission dans le cadre des
marchés publics est soumise à une caution de soumission (article 51 du code des marchés
publics)
Remarque
Article 51 du CMP(Modifié)
Les offres doivent comporter une offre technique et une offre financière.
Chaque offre est insérée dans une enveloppe fermée et cachetée, indiquant la référence et
l’objet de l'appel d'offres ainsi que la mention «technique» ou «financière», selon le cas.
Les deux enveloppes sont mises dans une autre enveloppe anonyme, comportant la mention
«à ne pas ouvrir - appel d’offres
n°– …l’objet de l’appel d’offres».
1)-- Une offre technique qui contient :
- une déclaration à souscrire ;
- une caution de soumission supérieure à un pour cent (1 %) du montant de l’offre, pour les
marchés de travaux et de fournitures dont le montant relève de la compétence des
commissions nationales et des commissions sectorielles des marchés, à prévoir dans les
cahiers des charges des appels d’offres, conformément aux dispositions de l’article 132 ci-
dessous.
La caution de soumission des soumissionnaires nationaux est émise par une banque de droit
algérien ou la caisse de garantie des marchés publics.
La caution de soumission des soumissionnaires étrangers est émise par une banque de droit
algérien, couverte par une contre garantie émise par une banque étrangère de premier ordre.
Dans le cas de la procédure de la consultation sélective, la caution de soumission citée ci-
dessus doit être insérée, lorsqu’elle est prévue, dans une enveloppe fermée portant la mention
«caution de soumission à n’ouvrir qu’à l’occasion de l’ouverture des plis financiers».
La caution du soumissionnaire non retenu, et qui n’introduit pas de recours, est restituée un
jour après l’expiration du délai de recours tel que défini à l’article 114 ci-dessous.
La caution du soumissionnaire non retenu, et qui introduit un recours, est restituée, à la
notification, par la commission des marchés compétente, de la décision de rejet du recours.
La caution de soumission de l’attributaire du marché est libérée après la mise en place de la
caution de bonne exécution.
La caution de soumission est établie selon un modèle fixé par arrêté du ministre chargé des
finances
- l’offre technique proprement dite, établie conformément au cahier des charges.
Il est entendu par offre technique proprement dite la réponse du soumissionnaire relative aux
exigences techniques du cahier des charges ;
- tous les documents intéressant la qualification du soumissionnaire dans le domaine concerné
(le certificat de qualification et de classification pour les marchés de travaux et l’agrément
pour les marchés d’études), ainsi que les références professionnelles ;
- tous autres documents exigés par le service contractant, tels que les statuts de l’entreprise
soumissionnaire, l’extrait du registre du commerce, les bilans financiers, les références
39
bancaires, la carte professionnelle d’artisan ou l’extrait du registre de l’artisanat et des
métiers, pour les artisans d’art ;
- les attestations fiscales et les attestations d’organismes de sécurité sociale, pour les
soumissionnaires nationaux et les soumissionnaires étrangers ayant déjà travaillé en Algérie.
Toutefois, dans le cas des opérations de réalisation de travaux, ces attestations peuvent
être fournies après la remise des offres avec l’accord du service contractant, et en tout
état de cause, avant la signature du marché :
- un extrait du casier judiciaire du soumissionnaire lorsqu’il s’agit d’une personne physique,
et du gérant ou du directeur général de l’entreprise lorsqu’il s’agit d’une société.
Cette disposition ne s’applique pas aux entreprises étrangères non résidentes en Algérie ;
- l’attestation de dépôt légal des comptes sociaux, pour les sociétés commerciales, de droit
algérien;
- la déclaration de probité ;
- le numéro d’identification fiscale (NIF), pour les soumissionnaires nationaux et les
soumissionnaires étrangers ayant déjà travaillé en Algérie ;
- le cahier des charges portant, dans sa dernière page, la mention «lu et accepté».
Le cahier des charges doit être retiré par le soumissionnaire ou son représentant dûment
désigné. Dans le cas d’un groupement, le cahier des charges doit être retiré par le mandataire
ou son représentant dûment désigné, sauf dispositions contraires dans la convention de
groupement.
Dans le cas de la procédure de concours, les offres contiennent, en plus des plis relatifs aux
offres techniques et financières, un pli relatif aux prestations, en remplacement à l’offre
technique proprement dite citée au 3ème tiret du paragraphe 1er du présent article.
Aucune information relative au montant de la soumission ne doit figurer dans les plis des
prestations, dans le cadre d’un concours, ni dans les plis techniques relatifs aux procédures du
concours et de la consultation sélective, sous peine de rejet de ces offres.
Pour tenir compte de la spécificité de certains marchés publics, notamment ceux exécutés à
l’étranger et ceux conclus avec des artistes ou avec des micros entreprises, dans les conditions
prévues à l’article 55 ter ci-dessous, les services contractants peuvent y adapter le contenu du
dossier administratif exigé des soumissionnaires.
Lorsque le service contractant est tenu d’exiger des documents originaux, il ne doit l’exiger
que du soumissionnaire attributaire du marché.
2 )- Une offre financière qui contient :
- le bordereau des prix unitaires ;
- le détail estimatif et quantitatif.
Les modèles de la lettre de soumission, de la déclaration à souscrire et de la déclaration de
probité sont fixés par arrêté du ministre chargé des finances. (1)
(1) Modifié par le décret présidentiel n° 12-23 du 18/01/2012 (J.O n° 4 du 26/01/2012, p. 10)
Rédigé en vertu du décret présidentiel n° 10-236 du 07/10/2010 comme suit :
Les offres doivent comporter une offre technique et une offre financière.
Chaque offre est insérée dans une enveloppe fermée et cachetée, indiquant la référence et
l’objet de l'appel d'offres ainsi que la mention « technique » ou « financière », selon le cas.
Les deux enveloppes sont mises dans une autre enveloppe anonyme, comportant la mention «
à ne pas ouvrir appel- d’offres n°……l’objet de l’appel d’offres ».
1)- Une offre technique qui contient:
- une déclaration à souscrire;
- une caution de soumission supérieure à un pour cent (1 %) du montant de l’offre, pour les
marchés de travaux et de fournitures dont le montant relève de la compétence des
commissions nationales des marchés, à prévoir dans les cahiers des charges des appels
d’offres, conformément à l’article 132 ci-dessous. La caution de soumission de l’entreprise
40
étrangère doit être émise par une banque de droit algérien, couverte par une contre garantie
émise par une banque étrangère de premier ordre.
Dans le cas de la procédure de consultation sélective, la caution de soumission citée ci-dessus
doit être insérée, lorsqu’elle est prévue, dans une enveloppe fermée portant la mention «
caution de soumission à n’ouvrir qu’à l’occasion de l’ouverture des plis financiers ».
La caution du soumissionnaire non retenu, et qui n’introduit pas de recours, est restituée un
jour après l’expiration du délai de recours tel que défini à l’article 114 ci-dessous.
La caution du soumissionnaire non retenu, et qui introduit un recours, est restituée, à la
notification, par la commission des marchés compétente, de la décision de rejet du recours.
La caution de soumission de l’attributaire du marché est libérée après la mise en place de la
caution de bonne exécution;
- l’offre technique proprement dite établie conformément au cahier des charges de l’appel
d’offres;
- tous les documents intéressant la qualification du soumissionnaire dans le domaine concerné
(le certificat de qualification et de classification pour les marchés de travaux et l’agrément
pour les marchés d’études), ainsi que les références professionnelles;
- tous autres documents exigés par le service contractant, tels que les statuts de l’entreprise
soumissionnaire, le registre de commerce, les bilans financiers, les références bancaires, la
carte professionnelle d’artisan ou l’extrait du registre de l’artisanat et des métiers, pour les
artisans d’art;
- les attestations fiscales, les attestations d’organismes de sécurité sociale pour les
soumissionnaires nationaux et les soumissionnaires étrangers ayant travaillé en Algérie.
Toutefois, dans le cas des opérations de réalisation de travaux, ces attestations peuvent être
fournies après la remise des offres avec l’accord du service contractant, et en tout état de
cause, avant la signature du marché;
- un extrait du casier judiciaire du soumissionnaire lorsqu’il s’agit d’une personne physique,
et du gérant ou du directeur général de l’entreprise lorsqu’il s’agit d’une société. Cette
disposition ne s’applique pas aux entreprises étrangères non résidentes en Algérie;
- l’attestation de dépôt légal des comptes sociaux, pour les sociétés commerciales dotées de la
personnalité morale de droit algérien;
- la déclaration de probité;
- le numéro d’identification fiscale (NIF), pour les soumissionnaires nationaux et les
soumissionnaires étrangers ayant déjà travaillé en Algérie.
Dans le cas de la procédure de concours, les offres contiennent, en plus des plis relatifs aux
offres techniques et financières, un pli relatif aux prestations, en remplacement à l’offre
technique proprement dite citée au 3ème tiret du paragraphe 1er du présent article.
Aucune information relative au montant de la soumission ne doit figurer dans les plis des
prestations, dans le cadre d’un concours, ni dans les plis techniques relatifs aux procédures du
concours et de la consultation sélective, sous peine de rejet de ces offres.
2) - Une offre financière qui contient:
- la lettre de soumission;
- le bordereau des prix unitaires;
- le détail estimatif et quantitatif.
Les modèles de la lettre de soumission, de la déclaration à souscrire et de la déclaration de
probité sont fixés par arrêté du ministre chargé des finances.
41
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(19)
Question
Quelle sorte de droit de timbre s’applique sur les attestations d’assurance ?
Réponse:
Les attestations d’assurance sont soumises à un droit de timbre gradué.
Ce droit doit être acquitté au moyen d’apposition par les compagnies d’assurances, du timbre
fiscal correspondant à son montant sur l’attestation d’assurance (Article 147 et suivants du
CT).
Remarque
LES ATTESTATIONS D'ASSURANCES AUTOMOBILES
Section 1
Taxe annuelle pour la possession de yachts ou bateaux de plaisance
Article 147. septiès A
Créés par les articles 143 à 147 de la loi de finances pour 1983, codifiés et modifiés par les
articles 16 de la loi de finances complémentaire pour 1986, 33 de la loi de finances pour 1989,
67 , 101 de la loi de finances pour 1996 et 19 de la loi de finances pour 2001
La possession de yachts ou bateaux de plaisance avec ou sans voile, avec ou sans moteur
auxiliaire, est assujettie, à une taxe annuelle suivant les tarifs fixés au tableau ci-après :
Jauge Montant de la taxe
Comprise entre 1 tonneau et inférieure à 2 tonneaux 4.000 DA
Egale à 2 tonneaux et inférieure à 3 tonneaux 7.000 DA.
Egale à 3 tonneaux et inférieure à 6 tonneaux 18.000 DA.
Egale à 6 tonneaux et inférieure à 10 tonneaux 50.000 DA.
Egale à 10 tonneaux et inférieure à 15 tonneaux 100.000 DA.
Egale à 15 tonneaux et inférieure à 20 tonneaux 120.000 DA
20 tonneaux et plus 160.000 DA
Les embarcations Immatriculées au nom des associations sportives ainsi que celles destinées à
l'entretien et à l'exploitation des ports sont exemptées de cette taxe.
Article 147. septiès B.
Créés par les articles 143 à 147 de la loi de finances pour 1983, codifiés et modifiés par les
articles 16 de la loi de finances complémentaire pour 1986, 33 de la loi de finances pour 1989,
67 , 101 de la loi de finances pour 1996 et 19 de la loi de finances pour 2001
La taxe prévue à l'article ci-dessus est due au titre de chaque année civile.
Elle est payable entre le 1er et le 31 janvier de chaque année.
Toutefois, pour l'année 1983, ce délai est fixé exceptionnellement entre le 1er et le 31 mars.
Elle est acquittée à la recette des impôts et la quittance de paiement correspondante est
présentée à l'administration maritime compétente, pour toute délivrance ou prorogation de la
carte annuelle d'identification de l'embarcation, valant autorisation de navigation.
Tout paiement effectué en dehors de la période normale de recouvrement est sanctionné par
une amende égale à 25 % du montant de la taxe, non susceptible de remise.
Article 147. septiès C
Créés par les articles 143 à 147 de la loi de finances pour 1983, codifiés et modifiés par les
articles 16 de la loi de finances complémentaire pour 1986, 33 de la loi de finances pour 1989,
67 , 101 de la loi de finances pour 1996 et 19 de la loi de finances pour 2001
L'acquittement de la taxe est justifié par la présentation de la carte annuelle d'identification
visée à l'article précédent aux agents du contrôle portuaire et maritime habilités à verbaliser.
42
Toute contravention sera constatée comme en matière de timbre.
Article 147. septiès D
Créés par les articles 143 à 147 de la loi de finances pour 1983, codifiés et modifiés par les
articles 16 de la loi de finances complémentaire pour 1986, 33 de la loi de finances pour 1989,
67 , 101 de la loi de finances pour 1996 et 19 de la loi de finances pour 2001
Tout transfert de propriété d'une embarcation assujettie à la taxe ne peut être opérée sans la
production de la carte annuelle d'identification prévue à l'article 144 ci-dessus.
Art. 147. septiès E.
Créés par les articles 143 à 147 de la loi de finances pour 1983, codifiés et modifiés par les
articles 16 de la loi de finances complémentaire pour 1986, 33 de la loi de finances pour 1989,
67 , 101 de la loi de finances pour 1996 et 19 de la loi de finances pour 2001
Les modalités d'application des dispositions qui précèdent seront arrêtées par voie
réglementaire.
Section 2
Droit de timbre gradue sur les attestations d'assurances automobiles
S/Section 1
Assiette, champ d'application et tarif
Article 147-8.
Il est perçu au profit du budget d'Etat, un droit de timbre gradué sur les attestations
d'assurances automobiles.
Article. 147-9.
Sont assujetties au paiement du droit édicté par l'article 147-8 ci- dessus les attestations
d'assurances souscrites à raison des véhicules automobiles de tourisme de tout genre, des
camions, des camionnettes, des engins roulants agricoles et de travaux publics et des cycles à
moteur.
Article 147-10.
Le droit de timbre gradué est acquitté au moyen de l'apposition par l'agence de la société
nationale d'assurances, du timbre fiscal correspondant à son montant sur l'attestation
d'assurance avant sa délivrance à l'assuré et sur laquelle apparaît la somme payée à ce titre.
Toutefois, ce droit de timbre n'est pas exigible lorsque la police d'assurance fait l'objet d'une
ou plusieurs suspensions dont la durée cumulée n'excède pas deux (2) mois.
L'approvisionnement en timbres fiscaux se fait auprès des receveurs des contributions
diverses.
Article 147-11
Modifié par l'article 5 de la LFC 2006
Le tarif du droit de timbre gradué est calculé selon le barème dégressif ci-après:
______________________________________
Montant de la prime d'assurance ! Tarif
_____________________________ !__________
Inférieur ou égal à 2500 DA ! 300 DA
Entre 2 500 DA et 10 000 DA ! 5%
Entre 10 000 DA et 50 000 DA ! 3%
Supérieur à 50 000 DA ! 2%
_____________________________!__________
Le même tableau, avec une augmentation de 100%, est applicable pour les véhicules de
tourisme de plus de 10 chevaux-vapeur, les camions et les engins de travaux publics.
Article 147-12
Abrogé par l'article 23 de la LF 2006. Recrée par l’article 12 de la loi de finance pour 2016
43
Il est crée au sein du code de timbre au sein de titre X ter une section 3 intitulé « taxe
d’assurance sur les véhicules de tourismes à carburation diesel » et contenant un article 147-
12 rédigé comme suit :
Article 147-12
Les véhicules de tourismes à carburation diesel sont assujettis, en sus de droit de timbre
gradué prévu à la section 2 susmentionnée, à une taxe dont les tarifs sont fixés comme
suit :
- Jusqu’à 5 CV 1 000.00
- De 6 CV et plus 2 000.00
44
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(20)
Question
Est-ce que les factures de ventes acquittées par les clients au moyen de versements en espèces
au compte bancaire des fournisseurs, sont assujetties au timbre de quittance ?
Réponse:
Seules les factures réglées par voie de chèque postal ou virement en banque ou par virement
postal, sont exemptées du droit de timbre de quittance et à la condition de mentionner sur les
titres qui constatent le versement des sommes, les renseignements exigés par le même article.
Quant aux versements en espèce au compte bancaire du fournisseur, ceux ci sont dispensés du
droit de timbre.
En effet, l'article 258 bis du code du timbre dispose que les reçus constatant un dépôt espèces
effectué auprès d'une banque ou d'un établissement assimile, sont dispensés du droit de timbre
(articles 100-II et 258 du CT).
N° 143 MF/DGI/DOF/SDOF /du 22 février 1998
Objet : Timbre de quittances.
Des hésitations ayant apparu dans l'application de l'article 258 bis du code du timbre, institué
par l'article 69 de la loi de finances pour 1996 relatif à l'exemption du droit de timbre sur les
dépôts bancaires, j'ai l'honneur de vous informer qu'il y a lieu d'entendre par dépôts bancaires,
tout versement au profit d'un titulaire d'un compte bancaire et ce quels qu'en soient le motif du
versement ou la qualité de la partie versante.
A cet effet, il est signalé que les motifs ayant justifié l'introduction de cette mesure ont pour
objet d'encourager l'utilisation du paiement par chèques bancaires notamment lors de
transactions commerciales.
La suppression du droit de timbre perçu auparavant sur ces versements est appelée à favoriser
l'usage du circuit bancaire qui constitue un moyen de recoupement efficace pour l'assiette de
l'impôt.
Il vous est demandé de veiller à l’application stricte de la présence note.
45
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(21)
Question
La billetterie des parcs d'attractions est-elle soumise au droit de timbre?
Réponse:
Les billets pour l'accès au parc d'attraction dont le montant excède 20 DA sont soumis au droit
de timbre de quittance qui est fixé à raison de (1) dinar par tranche de cent (100) dinars ou
fraction de tranches de 100 dinars, sans que le montant du droit dû ne puisse être inférieur à 5
DA ou supérieur à 2.500 DA (article 100 du CT).
46
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(22)
Question
Quelle est la procédure d'encaissement du droit de timbre sur les factures réglées en espèces
pour les contribuables relevant de l'IFU?
Réponse:
Les contribuables relevant de l’impôt forfaitaire unique (IFU) doivent reverser auprès de la
recette des impôts territorialement compétente au moyen de la déclaration série G n°50, tenant
lieu de bordereau avis de versement, le montant du droit de timbre fixé par l’article 100 du
Code du timbre et mentionné sur les factures de vente réglées en espèce.
Ce montant de droit de timbre en question, doit apparaître distinctement sur la facture de
vente.
47
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(23)
Question58:
Le droit de timbre s’applique t-il dans le cas d’une vente au comptant par versement bancaire
?
Réponse:
Le droit de timbre de quittance s’applique sur les titres qui comportent libération ou qui
constatent des paiements ou des versements de sommes.
Aussi, les sommes contenues dans des factures soumises à ce droit doivent s’entendre en TTC
(article 100 du CT)
Remarque1
N° 143 MF/DGI/DOF/SDOF/ du 22 février 1998
Objet : Timbre de quittances.
Des hésitations ayant apparu dans l'application de l'article 258 bis du code du timbre, institué
par l'article 69 de la loi de finances pour 1996 relatif à l'exemption du droit de timbre sur les
dépôts bancaires, j'ai l'honneur de vous informer qu'il y a lieu d'entendre par dépôts bancaires,
tout versement au profit d'un titulaire d'un compte bancaire et ce quels qu'en soient le motif du
versement ou la qualité de la partie versante.
A cet effet, il est signalé que les motifs ayant justifié l'introduction de cette mesure ont pour
objet d'encourager l'utilisation du paiement par chèques bancaires notamment lors de
transactions commerciales.
La suppression du droit de timbre perçu auparavant sur ces versements est appelée à favoriser
l'usage du circuit bancaire qui constitue un moyen de recoupement efficace pour l'assiette de
l'impôt.
Il vous est demandé de veiller à l’application stricte de la présence note.
Remarque2
N°840 F/DGI/DOF/SDOF/ CRFP du 11octobre 1998
OBJET : Timbre de quittance - Règlement de factures par versements bancaires.
Référence : Votre correspondance n° 290/D1W/SDOF/B2/93 du 25/05/1998.
Par correspondance visée en référence, vous demandez à savoir si les factures de ventes
acquittées par les clients au moyen de versements en espèces au compte bancaire des
fournisseurs sont assujetties au timbre de quittance.
Vous ajoutez, que certains comptables privés persistent soutenir que les versements du genre
sont dispensés du droit de timbre de quittance tout en faisant valoir le contenu d'une
correspondance adressée à l'un de leurs confrères en date du 24/9/1997 sous le N°
1339/Mf/DGI/DOF/SDOF ainsi que la note n° 143/MF/DGI/DOF/SDOF du 22/2/1998, qui
prescrivait de dispenser du droit de timbre de quittance les versements de l'espèce
conformément aux dispositions de l'art 258 BIS du code du timbre.
En réponse, j'ai l'honneur ; de vous faire connaître que conformément à L'article 258 du code
du timbre, seules les factures réglées par voie de chèque ou Virement bancaire ou
Postal sont exemptées du droit de timbre de quittance et à la condition de mentionner sur les
titres qui constatent le versement des sommes, les renseignements exigés par le même article.
Quant aux versements en espèce au compte bancaire du fournisseur ceux ci sont dispensés du
droit de timbre uniforme de 5.00 DA
En effet, l'article 258 bis du code du timbre ne dispose que les reçus constatant un dépôt
espèces effectué auprès d'une banque ou d'un établissement assimile, sont dispensés du droit
48
de timbre prévu à l'article 100-II du présent code, Or, l’art 100-II dont il s'agit traite du droit
de timbre de quittance uniforme de 500 DA
A cet effet, je vous fais savoir que la correspondance N°1339/DGI/DOF/SDOF et la note
N°143/DGI/DOF/SDOF, interprétaient les dispositions de l'art 258 bis du code du timbre
d'une façon erronée, par conséquent, il y a lieu de ne plus s'y référer.
En conclusion, je porte à votre connaissance que les factures de ventes acquittées au moyen
de versements en espèces au compte bancaire des fournisseurs, sont assujetties au timbre de
quittance conformément aux dispositions de l'article 100-I du code du timbre
49
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(24)
Question
Quels sont les tarifs applicables, en matière de droit de timbre, aux documents portant
connaissements ?
Réponse
Chaque connaissement établi à l’ occasion d’un transport par mer est soumis à un droit de
timbre de 500 DA.
Ce droit est réduit de moitie pour les expéditions par le petit cabotage de port algérien à port
algérien.
Par ailleurs, les connaissements venant de l’étranger sont soumis avant tout usage en Algérie,
à des droits de timbre équivalant à ceux établis sur les connaissements créés en Algérie, à
moins qu’il n’en soit disposé autrement par les lois et règlements en vigueur (articles 129 et
130 du CT)
Remarque
Timbre des connaissements
Article 129.
Modifié par les articles 67 de la loi de finances pour 1979, 132 de la loi de finances pour
1984, 11 de la loi de finances complémentaire pour 1986 et 44 de la loi de finances pour 1993
et 29 de la loi de finances pour 2000.
Chaque connaissement établi à l'occasion d'un transport par mer est soumis à un droit de
timbre de 500 DA.
Ce droit est réduit de moitié pour les expéditions par le petit cabotage de port algérien à port
algérien.
Article 130
Les connaissements venant de l'étranger sont soumis avant tout usage en Algérie, à des droits
de timbre équivalant à ceux établis sur les connaissements créés en Algérie, à moins qu'il n'en
soit disposé autrement par les lois et règlements en vigueur
Article 131
Pour les connaissements créés en Algérie, les droits exigibles sur tous les originaux dressés
sont globalement acquittés sur l'original destiné à être remis au capitaine.
Toutefois, il est perçu sur cet original un droit minimal égal au quadruple du droit de timbre
prévu à l'article 129 pour tenir lieu des droits exigibles sur les quatre originaux régulièrement
prescrits.
Dans le cas où le nombre total des originaux n'est pas mentionné sur l'original destiné au
capitaine, il est perçu un droit triple de celui fixé à l'alinéa 1er du présent article.
Article 132.
Pour les connaissements venant de l'étranger, les droits dus sur tous les originaux représentés,
sont globalement acquittés sur l'original existant entre les mains du capitaine.
Toutefois, il est perçu sur cet original, un droit minimal égal au double du droit de timbre
prévu à l'article 129 pour tenir lieu des droits exigibles sur le connaissement du capitaine et
sur le connaissement destiné au consignataire de la marchandise.
Article 133
Les droits de timbre de connaissement peuvent être acquittés par l'apposition soit de timbres
mobiles, soit de l'empreinte du timbre à l'extraordinaire.
Un arrêté du ministre des finances détermine les conditions d'emploi des timbres mobiles
utilisés pour le paiement des droits prévus.
Chaque contravention à cet arrêté est punie d'une amende de 500 DA à 5.000 DA.
50
Article 134
Tout connaissement créé en Algérie et non timbré donne lieu à une amende de 500 à 5.000
DA au paiement de laquelle sont solidairement tenus le chargeur, le capitaine, l'armateur et
l'expéditeur du navire.
Les contraventions sont constatées par les agents des douanes, par ceux des contributions
divers et par tous autres agents ayant qualité pour dresser procès-verbal en matière de timbre.
Article 135
Les capitaines de navires algériens et étrangers doivent exhiber aux agents des douanes soit à
l'entrée, soit à la sortie, les connaissements dont ils doivent être porteurs.
Chaque contravention à cette disposition est punie d'une amende de 500 à 5.000 DA.
51
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(25)
Question
Quelle est la taxe due sur les titres de transports individuels ou collectifs délivrés aux
personnes résidant en Algérie et se rendant à l’étranger par la voie routière ou ferroviaire ?
Réponse:
Les titres de transports individuels ou collectifs délivrés aux personnes ou groupes de
personnes, résidant en Algérie et sortant du territoire national, sont soumis à une taxe fixée
forfaitairement à 500 DA pour chaque voyageur muni d’un passeport et se rendant à
l’étranger par la voie routière ou ferroviaire, sauf pour les nationaux titulaires de la carte de
frontalier lorsqu’ils se rendent dans les pays limitrophes (article 128 du CT).
Remarque
TIMBRE DES CONTRATS DE TRANSPORT
Taxe sur les titres de transports individuels ou collectifs délivrés aux résidents pour un
parcours international
Article 128
Modifié par les articles 116 de la loi de finances pour 1983, 79 de la loi de finances pour
1986, 30 de la loi de finances pour 1989 et 43 de la loi de finances pour 1993, 29 et 31 de la
loi de finances pour 2000 et 37 de la loi de finances 2003.
1) - Les titres de transports individuels ou collectifs délivrés à quelque titre que ce soit aux
personnes ou groupes de personnes, résidant en Algérie et sortant du territoire national, sont
soumis à une taxe dont le tarif est fixé comme :
- 1.000 DA au titre du transport maritime,
- 1.500 DA au titre du transport aérien.
Cette taxe est fixée forfaitairement à 500 DA pour chaque voyageur muni d'un passeport et se
rendant à l'étranger par la voie routière ou ferroviaire, sauf pour les nationaux titulaires de la
carte de frontalier lorsqu'ils se rendent dans les pays limitrophes.
Le produit de la taxe est versé au budget de l'Etat.
Les modalités de recouvrement seront précisées en tant que de besoin par arrêté du ministre
chargé du budget.
2) - abrogé.
3) - abrogé.
4) - La taxe est reversée au trésor, trimestriellement. Les excédents éventuels de perception,
au titre de la taxe, sont également reversés dans les mêmes conditions.
5) - En cas de remboursement du prix d'un titre de transport. la taxe est également restituée
par le transporteur à l'ayant droit.
6) - Sans préjudice du payement de la taxe exigible, toute contravention aux dispositions qui
précédent, est punie d'une amende égale au double du montant de la taxe exigible.
Cette amende est applicable même en cas d'insuffisance de perception et de versement tardif
au trésor du complément de la taxe par le transporteur.
7) - L'administration des impôts et l'administration des douanes sont chargées, chacune en ce
qui la concerne, du contrôle de la perception de la taxe et de son recouvrement.
8) - Un arrêté conjoint du ministre des finances et du ministre des transports et de la pêche
déterminera les modalités d'application des dispositions qui précédent.
52
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Pour information et communication aux :
Directeurs des Impôts de Wilaya
Objet : Paiement des droits de timbre gradué sur les attestations d’assurance.
Référence : - Articles 4 et 147-10 et 1 1 du code du timbre.
- Ma note n° 2665/MF/DGI/DOF/SDGRFP du 17/12/2002
Par note visée en référence, il a été porté à votre connaissance que les droits de timbre gradué
sur les attestations d’assurance, acquittés par les agents généraux d’assurance, devaient être
acquittés obligatoirement par apposition de timbres mobiles à compter du 1er janvier 2003.
Or, l'article 22 de la loi de finances pour 2006 modifiant l'article 1 4 7 - 1 1 du code
du timbre a introduit en guise de paiement de ces droits , le système des pourcentages par
rapport aux tranches de primes, ce qui aboutit à des droits de timbre faisant ressortir des
dinars et des centimes de dinars.
Ainsi, et vu qu'il devient impossible d'acquitter ces droits par apposition de timbres
mobiles pour ce qui est de la partie décimale , j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir
instruire les gestionnaires mis sous votre autorité à l'effet de délivrer des autorisations aux
agents généraux d'assurance relevant de leur compétence territoriale leur permettant de
confectionner des cachets humides et de payer les droits de timbre y afférents sur état
conformément aux dispositions de l'article 4 du code du timbre.
Vous ne manquerez pas à cette occasion, chacun en ce qui le concerne, d'informer les
compagnies d'assurance de ces nouvelles mesures et de porter à ma connaissance toute
difficulté rencontrée.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
NOTE
A
Mmes et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Service des Recherches et Vérifications
En Communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
L'attention de l'administration centrale a été attirée sur des difficultés rencontrées par les
services vérificateurs quant au rappel du droit de timbre au titre des payements par versements
bancaires, à la suite de la mesure introduite par la loi de finances complémentaire pour 2001
relative au non-assujettissement de ces sommes au droit de timbre.
Par ailleurs, eu égard aux difficultés d'application des dispositions de l'article 100-1 du code
du timbre, du fait interprétations divergentes qui ont donné lieu à un contentieux important, il
a été décidé, après consultation et accord de la Direction du Contentieux, de ne plus procéder
au rappel de ce droit au titre des exercices 1999-2000 et de la période du 1/01/2001 au 19
juillet 2001 date de promulgation de la Loi de
Finances Complémentaire pour 2001 et ce, au titre de l'harmonisation des procédures de prise
en charge de cet aspect de l'activité des services.
En conséquence, il convient d'instruire les services afin de ne plus procéder aux
régularisations en matière de droit de timbre sur les versements bancaires au titre des années
précitées.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication a :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts.
Objet : Payement des droits de timbre de certains documents par apposition de timbres
Mobiles.
Référence : Art 30 de la loi n° 97-02 du 31/12/1997 portant loi de finances pour 1998.
J’ai l'honneur de vous rappeler que l'article 30 de la loi n° 97-02 du 31/12/1997 portant loi de
finances pour 1998 a prévu que seront désormais acquittés à titre exclusif par apposition de
timbres mobiles les droits concernant :
- les titres et documents de navigation (articles 135 bis et 135 ter du code du timbre) ;
- les passeports (art 136 du code du timbre) ;
- les permis de chasse (articles 138 et 139 du code du timbre) ;
- les cartes d’identité (article 140 du code du timbre) ;
- les cartes des résidents étrangers (article 141 du code du timbre) ;
- les cartes des commerçants étrangers (art 142 du code du timbre) ;
- les autorisations temporaires et permis de travail des étrangers (art 142 bis du code du
timbre) ;
- les permis de conduire nationaux et internationaux (art 143 et 144 du code du timbre );
- l'examen pour l'obtention du permis de conduire (art 144 du code du timbre) ;
- les cartes d'immatriculation automobile (art 145 du code du timbre) ;
- les vérifications des services des mines (art 147 du code du timbre) ;
- la délivrance des titres et documents de transport routier (art 71 de la loi de finances pour
1995) ;
- la Délivrance ou l'annulation de certificats et permis officiels par les médecins vétérinaires
(art 73 de la loi de finances pour 1995) ;
- l’agrément des courtiers de fret et commissionnaires de transport (art,103 de la loi de
finances pour 1996) ;
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- la délivrance de l'autorisation exceptionnelle de circuler (article 104 de la loi de finances
pour 1996).
Toutefois la circulaire n° 19 MF/MDB/DGI/DLF/LF/98 du 4 mai 1998 a subordonné
l'utilisation exclusive des timbres mobiles pour l'acquittement des droits des documents
suscités à leur disponibilité.
C'est ainsi que la circulaire a prévu qu'une instruction particulière précisera la date effective
d'entrée en vigueur des dispositions de l'article 30 de la loi de finances pour 1998.
A cet égard et compte tenu de la disponibilité des timbres mobiles et la mévente dont-ils font
l'objet i l a été décidé, sur décision de Monsieur le Ministre des Finances de faire application
des dispositions de l'article 30 de la loi de finances poux 1998 et ce à compter du 1 Juin 2004.
Il s'ensuit, qu’à compter de cette date, seuls les timbres mobiles doivent être utilisés pour le
payement des droits concernant les documents énumérés ci-dessus.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la. Présente instruction et veiller à son application.
Vous ne manquerez pas également de me tenir informé de toute difficulté rencontrée
éventuellement.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Blida
Par correspondance visée en référence, vous demandez à savoir si les factures de ventes
acquittées par les clients au moyen de versements en espèces au compte bancaire des
fournisseurs sont assujetties au timbre de quittance.
Vous ajoutez, que certains comptables privés persistent soutenir que les versements du genre
sont dispensés du droit de timbre de quittance tout en faisant valoir le contenu d'une
correspondance adressée à l'un de leurs confrères en date du 24/9/1997 sous le N°
1339/Mf/DGI/DOF/SDOF ainsi que la note n° 143/MF/DGI/DOF/SDOF du 22/02/1998, qui
prescrivait de dispenser du droit de timbre de quittance les versements de l'espèce
conformément aux dispositions de l'art 258 BIS du code du timbre.
En réponse, j'ai l'honneur ; de vous faire connaître que conformément à L'article 258 du code
du timbre, seules Les factures réglées par voie de chèque ou Virement bancaire ou
Postal sont exemptées du droit de timbre de quittance et à la condition de mentionner sur les
titres qui constatent le versement des sommes, les renseignements exigés par le même article.
Quant aux versements en espèce au compte bancaire du fournisseur ceux ci sont dispensés du
droit de timbre uniforme de 5.00 DA
En effet, l'article 258 bis du code du timbre ne dispose que les reçus constatant un dépôt
espèces effectué auprès d'une banque ou d'un établissement assimile, sont dispensés du droit
de timbre prévu à l'article 100-II du présent code, Or, l’art 100-II dont il s'agit traite du droit
de timbre de quittance uniforme de 500 DA
A cet effet, je vous fais savoir que la correspondance N°1339/DGI/DOF/SDOF et la note
N°143/DGI/DOF/SDOF, interprétaient les dispositions de l'art 258 bis du code du timbre
d'une façon erronée, par conséquent, il y a lieu de ne plus s'y référer.
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En conclusion, je porte à votre connaissance que les factures de ventes acquittées au moyen
de versements en espèces au compte bancaire des fournisseurs, sont assujetties au timbre de
quittance conformément aux dispositions de l'article 100-I du code du timbre
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les dispositions de
l’article 258 quater créé au sein du code du timbre par l’article 9 de la loi de finances
complémentaire pour 2001.
I)- EXEMPTION DU DROIT DE TIMBRE UNIFORME DES QUITTANCES :
L’article 09 de la loi de finances complémentaire pour 2001 a créé au sein du code du timbre
un article 258 quater qui exempte du timbre des quittances prévu à l’article 100 du code du
timbre, les quittances de sommes dont le règlement a été effectué par un dépôt d’espèces
auprès d’une banque ou d’un établissement assimilé.
Néanmoins, il demeure entendu que les références du dépôt doivent être mentionnées sur la
quittance (facture).
II)- DATE D’EFFET
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 21 Juillet 2001.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part, sous le timbre de la présente circulaire, des difficultés éventuellement rencontrées.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de wilaya
En communication à :
Monsieur l’inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
L'attention de l'Administration Centrale a été attirée sur les. Hésitations ayant apparu quant à
l'application de l'article 9 de la loi n°01-12 du 19 Juillet 2001 portant loi de finances
complémentaire pour 2001 et relatif aux dépôts d'espèces' auprès d'une banque ou d'un
établissement assimilé.
A cet effet, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance ce qui suit :
1)- l'article créé au sein du code du timbre par l'article 9 de la loi de finances complémentaire
pour 2001 est en fait l'article.258 quater (cf. texte en arabe) et non pas 258ter qui existe déjà
au sein du code du timbre.
2)- la disposition introduite par l'article 9 cité supra, vise à exonérer du droit de timbre de
quittances édicté par l'article 100 du code du timbre.
Les titres comportant libération ou constatant des paiements réglés par voie de dépôt auprès
d'une banque et ce dans le but de favoriser l'usage du circuit bancaire qui constitue un moyen
de recoupement efficace pour l'assiette de l'impôt.
Aussi, toute facture réglée par voie de versement en espèces auprès d'une banque ou d'un
établissement assimilé sera, dorénavant, exonérée du droit d e timbre d e quittances.
Toutefois, à l'occasion du contrôle du paiement de droit de timbre, les services doivent
s'assurer que le reçu constatant le versement en espèces délivré par fa banque, est annexé à la
facture.
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A défaut, cette dernière sera considérée comme réglée en espèces, par conséquent entrant dans
le champ d'application de l'article 100 du code du Timbre.
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Enfin,
Si vous contactez les services fiscaux pour demander un conseil ou un avis, vous recevrez
généralement un bon accueil.
Pour autant, les agents des impôts ne sont pas toujours d'un niveau technique suffisant pour
répondre correctement aux questions posées.
Il nous arrive souvent de rencontrer des clients qui ont pris des positions erronées et sont
pourtant convaincus de leur bon droit, suite au mauvais conseil oral donné par un agent des
impôts.
En effet, le rôle d'un agent des impôts n'est pas de connaître la fiscalité dans son ensemble, ce
qui est en fait impossible, même pour un fiscaliste de très haut niveau.
La fiscalité, c'est effroyablement complexe.
Il faut des années d'expérience pour devenir un bon fiscaliste.
A ce titre, plus ont vieillis, plus je deviens compétent et plus ont se rends compte de l'étendue
de notre incompétence.
Le fiscaliste est comme l'astrophysicien.
Plus il met à jour des secrets de l'univers, plus il se rend compte de l'étendue infinie des
mystères restant à élucider.
Il est impossible de répondre sérieusement à une question fiscale un peu compliquée sans
faire une étude de la documentation.
On précise souvent à nos clients que seule une consultation écrite permet de répondre
sérieusement à leurs questions.
Cela étant, si un agent des impôts répond à une de vos questions et que cette réponse vous
plaît, il faut lui faire confirmer par écrit ou au moins faire un compte rendu de la question et
de sa réponse et lui envoyer par courrier avec accusé de réception pour se ménager un moyen
de preuve de l'existence de cette réponse.
En pratique, le meilleur moyen d'avoir une réponse sérieuse (et opposable) de l'administration
fiscale est de faire une question écrite sous la forme d'un rescrit.
Elle sera traitée par un agent des impôts spécialement chargé de répondre aux questions et qui
a généralement toute la compétence nécessaire.
MEDANI RACHID
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