Auts Et Taxe

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‫بسم هللا الرحمن الرحيم‬

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LE RECEUIL DE
FISCALITÉ
AUTRES IMPOTS

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Préambule.

C’est une mission difficile car le dispositif fiscal est compliqué, en constante évolution et les
dispositions fiscales souvent complexes à maîtriser.
C'est ça notre objectifs, vous aider mieux maîtriser la réglementation
- Connaître l’organisation du système fiscal algérien.
- Maîtriser les différents impôts et taxes:
- l’Impôt sur le Revenu Global (IRG),
- l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS),
- la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP),
- la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA),
- La fiscalité locale, (TF, TA)
- Autres impôts et taxes non codifiés
- Contrôle fiscal et procédure contentieuse.
- Contrôler, Auditer les différentes déclarations fiscales.
- Maîtriser l’environnement fiscal de l’entreprise.
- Mettre l’entreprise hors risque sur le plan fiscal.
- Savoir faire face à un contrôle fiscal.
Article 64 de la constitution
Les citoyens sont égaux devant l’impôt.
Chacun doit participer au financement des charges publiques en fonction de sa capacité
contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu’en vertu de la loi.
Nul impôt, contribution, taxe ou droit d’aucune sorte, ne peut être institué avec effet
rétroactif.
Toute action visant à contourner l’égalité des citoyens et des personnes morales devant l’impôt
constitue une atteinte aux intérêts de la communauté nationale.
Elle est réprimée par la loi.
La loi sanctionne l’évasion fiscale et la fuite de capitaux.
Aujourd’hui, je partage des articles pour vous expliquer quelque chose de très simple
Mon but n’est autre que de vous aider à comprendre la fiscalité, de vous expliquer le
fonctionnement du système fiscal algérien.
Ainsi, pour cela, j’apprends chaque jour que ce soit par la lecture de livre, mais également via
le suivi hebdomadaire que je fais avec chacun de nos groupes et forums et qui m’aide à
comprendre, à voir les différences de réaction entre chaque intervenant.
Je ne dis jamais une chose ou un conseil en l’air, mais essaie de vous expliquer au mieux ce
que vous devez faire, proprement.
Si je donne mon avis sur une loi, ce qu’elle permet de faire ou pas, comprenez bien qu’il ne
s’agit pas de mon avis personnel, mais d’un retour d’expérience sur plus 27 ans.
Je suis donc en contact permanent avec la progression de système fiscale
C’est donc entre mes connaissances théoriques acquises par mes lectures et mes
connaissances pratiques que j’en sais aujourd’hui autant et que je n’ai pas fini d’apprendre, de
progresser.
A l’heure d’aujourd’hui, beaucoup restent campés sur des connaissances théoriques
dépassées, répète ce que l’on leur a appris sans réfléchir, bêtement sans comprendre et vous
font ainsi perdre du temps, car vous ne savez plus où donner de la tête, qui a raison ou pas.
Ce petit journal hebdomadaire est conçu de façon à vous faire comprendre les dessous et
dessus de system fiscal Algérien.
Il contient des lois, circulaires, instructions, décrets, arrêtés, notes et communiqués, en plus
des cours et des exemples traitant la fiscalité en en générale.

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Pour l’accomplissement de cette tache, nous allons mettre à votre disposition un outil de
travail, pour les techniciens de la fiscalité et d’aider d’autres pour l’assimilation d’un système
complexe.
- Un bon système fiscal est un système conceptuellement équitable.
- Un bon système fiscal doit tendre vers la simplicité et la stabilité.
- Le respect du système fiscal doit être généralisé.
- Le système fiscal doit intégrer la raison économique.
- Le système fiscal doit être internationalement comparatif.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement.
- Le système doit favoriser l'émergence d'un bon environnement fiscal.
L'équité fiscale
L'équité est la pierre angulaire de tout l'édifice fiscal si nécessaire à toute société moderne et
démocratique.
Aussi bien le législateur que l'autorité administrative doivent-ils privilégier de façon constante le
principe majeur d'équité fiscale élevé au rang d'un principe constitutionnel.
Simplicité et stabilité du système fiscal
Un bon système fiscal est un système qui doit éviter autant que faire se peut la complexité et offrir une
certaine stabilité le rendant accessible aux utilisateurs et facilement gérable.
Le non respect de la loi fiscale entraîne des conséquences économiques et sociales néfastes :
- Il est une source d'iniquité fiscale.
- Il fragilise les finances publiques, source d’inflation et cause de l’inefficacité de l’appareil d’Etat.
- Il provoque une concurrence déloyale qui fragilise, à son tour, les entreprises transparentes.
- Il amplifie et enracine la contestation sociale.
- La fiscalité doit entériner la prééminence de la raison économique sur toutes les autres
considérations Rien ne justifie une fiscalité qui ne soit pas adaptée à la réalité économique des
entreprises et des individus.
- Une assiette non économique ne favorise pas le développement des bons comportements et
défavorise une économie par rapport à ses concurrents étrangers.
- Une fiscalité ne tenant pas compte des impératifs de l’économie, ressemble à celui qui, à force de
traire sa vache, l’affaiblit.
- En revanche, rien n’est plus heureux pour un système fiscal que des entreprises prospères.
- La fiscalité doit veiller à la préservation de l’outil de production avant toute autre considération.
- La fiscalité doit être internationalement comparative
- La mise en compétition d’une économie avec les autres économies du monde contraint le législateur
fiscal à tenir de plus en plus compte des systèmes appliqués dans le reste du monde.
- Une économie à fiscalité trop lourde ou injuste par rapport à la fiscalité internationale est une
économie qui offre des atouts à ses concurrents pour la battre.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement considérant l’équilibre des finances publiques comme
une condition de croissance durable et le coût de la collecte des impôts aussi bien pour l’Etat que pour
les contribuables, comme un coût caché de l’impôt qu’il convient de prendre en compte, le rendement
de chacun des impôts composant le système fiscal constitue une qualité caractéristique du système
dans son ensemble.
- Un impôt à faible rendement pose la question de l’opportunité de son maintien. En effet, faire
supporter l’effet inhibitoire, attaché à tout impôt, à l’activité économique ne saurait se justifier lorsque
l’impôt ne produit pas un rendement satisfaisant.
- La qualité de l'environnement fiscal L'environnement fiscal est une composante essentielle de la
qualité d'un système fiscal.
- Il ne se limite pas aux seuls éléments du système d'imposition au sens fiscal, mais il englobe aussi le
cadre législatif et réglementaire de tous les prélèvements obligatoires, l'appareil administratif fiscal, le
juge fiscal et plus généralement les garanties de nature à sécuriser le contribuable contre tout arbitraire
ou tout traitement individuel fiscalement discriminatoire.

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- L’environnement fiscal favorable suppose, en plus de la vigilance continue pour procéder à
l'étalonnage et à la comparaison du poids des prélèvements supportés par l'entreprise avec les pratiques
d'autres pays, une législation fiscale relativement simple et relativement stable.
- Il suppose aussi une administration soumise au droit et particulièrement soucieuse des droits du
contribuable qui doit être considéré, notamment lors du contrôle fiscal, comme un partenaire et non
comme un «fraudeur présumé».
- Il suppose enfin l'existence d'une justice réellement indépendante et réellement compétente pour
trancher, en toute impartialité, les litiges fiscaux et empêcher ainsi l'administration, forte de ses
prérogatives de puissance publique (et surtout de son privilège d'exécution préalable), de faire elle-
même justice ou d'imposer des solutions»
Conclusion
En effet, une fiscalité d’application générale permet de dégager un bon rendement, ce qui favorise
l'amélioration de l'équité fiscale et permet de respecter d’avantage la prééminence de l’économie et
d’instituer une meilleure fiscalité que celle des pays concurrents.
De même qu’une fiscalité simple et stable et qui intègre la réalité économique favorise l’adhésion des
contribuables et le respect spontané des lois et améliore le rendement fiscal.
Mais, bien que tout effort de hiérarchisation reste délicat, le critère d’une application généralisée
paraît, néanmoins, commander les autres critères.
Enfin, l'analyse des différentes lacunes du système fiscal algérien a démontré que ce système
a été réalisé en l'absence d'une conception globale, claire et cohérente de la politique fiscale.
Cela fait que la fiscalité algérienne à la veille de la réforme de 1991 est une fiscalité « tous
azimuts » qui frappe au « hasard » sous la pression des besoins budgétaires du moment
répondant plus à des préoccupations financières à court terme, d'ordre conjoncturel qu'à des
objectifs économiques et sociaux à moyen et long terme.
Cela s'est traduit par un nombre important de dispositions fiscales, revues et corrigées,
donnant l'image d'une législation fiscale débridée et décousue.

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Le conseiller fiscal
I)- Comment peut-on définir un fiscaliste :
Le présent décret donne un aperçu sur le conseil fiscal, mis à jour au 31/12/2017
Ordonnance n° 71-81 du 29/12/1971 fixant les conditions d’exercice de la profession
de conseil fiscal et assimilé
AU NON DU PEUPLE
Le chef du gouvernement, président du conseil de ministre
Vus les ordonnances n° 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53 du 18 djoumada 1 1390
correspondant au 21 juillet 1970 pourtant constitution du gouvernement
Vu ordonnance n°70-93 du 31 décembre 1970 portant loi de finance pour 1971.
Ordonne
Article 1ér
Nulle personne physique ou morale ne peut, sous quelque dénomination que ce soit, exercé la
profession de conseil fiscal et assimilé, si elle n’a été au préalable expressément autorisé dans
les conditions définies aux articles ci après par le ministre des finances.
Article 2
Par conseil fiscal, il faut entendre celui qui, à titre personnel et d’une manière générale, donne
des conseils ou des consultations ou encore effectue tous travaux d’ordre fiscale pour le
compte de son client.
Il peut notamment être appelé à établir des déclarations fiscales, à vérifier les avertissements,
à rédiger et à présenter en qualité de mandataire, des réclamations auprès des administrations
fiscales.
Article 3
Les sociétés des conseils fiscaux et assimilés ne peuvent être constituées que sous formes de
sociétés civiles.
Dans ce cas, les travaux de conseils fiscaux et assimilés, sont effectués sous leurs noms
propres et sous leur responsabilité personnelle.
Article 4
Pour être autorisé à exercer la profession de conseil fiscal et assimilé, il faut remplir les
conditions suivantes:
- être de nationalité algérienne;
- jouir de ses droits civiques;
- n'avoir jamais subi de condamnation à une peine afflictive et infamante;
- avoir exercé pendant cinq (5) années au moins une fonction supérieure ou occupé un poste
supérieur auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale;
- justifier de la possession d'un diplôme de l'enseignement supérieur ou d'un titre équivalent.
Article 5
Sont autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts ayant-au moins
le grade d'inspecteur central admis à faire valoir leurs droits à la retraite.
Article 6
Sont également autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts
ayant cessé leur fonction dans la mesure où ils réunissent les conditions ci-après:
- avoir exercé auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale pendant au moins vingt
ans;
- être titulaire du grade d'inspecteur central depuis au moins dix (10) ans;
- justifier d'un arrêté de démission.
Article 7
Les années de service au delà du grade d'inspecteur central, sont décomptées de la même

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manière.
Article 8
Les conseils fiscaux peuvent collaborer à des tâches d'enseignement ou de recherche dans les
établissements scolaires ou universitaires.
Article 9
Les conseils fiscaux et assemblés qui exercent en société constituée, sous la forme prévue
à l’article 3 ci-dessus doivent satisfaire simultanément aux conditions suivantes :
- les associées doivent êtres autorisés individuellement à exercer la profession
- la société ainsi constituée doit elle-même être autorisée à exercer la profession
Article 10
Le retrait définitif de l’autorisation d’exercer la profession, est prononcé à l’encontre du
conseil fiscal et assimilé qui, dans l’exercice de cses fonctions, aide sciemment à
l’établissement ou à l’utilisation de documents ou renseignements de toutes nature reconnus
inexacts.
Article 11
L’exercice illégal de la profession de conseil fiscal rend son auteur passible d’une peine
d’emprisonnement de 3 mois à trois ans de prison et une amende de 5 000.00 à 50 000.00 ou
une de ses deux peines seulement
Exerce illégalement la profession, le conseil fiscal non autorisé ou dont l’autorisation à été
retirer
Est également assimilé à l’exercice illégal de la profession de conseil fiscal, l’usage abusif de
ce titre.
Article 12
Les procès verbaux de constatation du délai sont établis par les contrôleurs ou inspecteurs des
régies financières ou du trésor et transmis au ministre des finances (agence judiciaire du
trésor) qui, s’il le juge opportun saisit la justice.
A défaut de poursuite judiciaire, le ministre des finances (direction des impôts) peut infliger
des amendes administratives aux personnes qui exercent la profession en violation de l’une
des dispositions de la présente ordonnance.
Ces amendes varient entre 1 000.00 et 5 000.00.
Article12 bis.
Les conseillers fiscaux sont organisés en Conseil de l’ordre.
Le Ministre des finances peut déléguer tout ou partie de ses prérogatives énoncées par la
présente ordonnance.
L’organisation et la gestion du conseil de l’ordre ainsi que les modalités d’application du
présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 13
Les modalités d’applications de la présente ordonnance seront précisées en tant que de besoin,
par des textes ultérieurs.
Article 14
Sont abrogés toutes dispositions contraires à la présente ordonnance.
Article 15
La présente ordonnance sera publiée au journal officiel de la république algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger le 29/12/1971
II)- Le profil d’un fiscaliste :
Un fiscaliste doit avoir les compétences suivantes :
Esprit d’analyse et de synthèse
- Capacités d’expression orale et écrite
- Rigueur et méthode
- Sens de la négociation
- des aptitudes à la réflexion
- des qualités rédactionnelles

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- des qualités d’expression orale
- le sens de la communication et du contact
- le sens de l’organisation
- un esprit de synthèse et d’analyse
- une capacité d’adaptation confirmée
- le sens de l’écoute
- de parfaites connaissances juridiques et fiscales
- de la résistance au travail sous pression
III)- Les missions d’un fiscaliste :
- s’assure que les entreprises respectent les normes fiscales, nationales ou internationales.
- il prodigue conseil et assistance aux entreprises
- il sait jouer avec les textes en vigueur pour permettre aux sociétés de réduire leurs taxes.
- Intervenir lors des grandes mutations d’une entreprise : fusion ou acquisition
- Veiller à l’application des normes fiscales
- Proposer des solutions fiscales pour la gestion et la réduction des impôts
- Conseiller sur les questions de droit
- Défendre les intérêts d’une entreprise en cas de contentieux
- Assurer la formation, en fiscalité, de contribuable
- Aider à optimiser le bilan comptable et votre déclaration d’impôts.
- Aider a connaître les dispositions, aussi bien nouvelles qu’anciennes en matière de fiscalité
- Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale
IV)- Son rôle
Il est l’interlocuteur de l’administration fiscale, pour le compte de l’entreprise.
Ainsi, lors d’un contrôle, il sait trouver les arguments pour limiter les contentieux ou les
redressements.
Il se doit de connaître sur le bout des doigts les dernières dispositions en vigueur et les utiliser
au mieux.
En faite ces deux fonctions se complètent pour permettre le bon fonctionnement de
l’entreprise.
Conclusion
Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale.
De ce qui précède, je ne suis ni un opportuniste, ni un charlatan, les descriptions en (I) et (II),
sont la preuve de notre sincérité.

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La définition et caractéristiques de
l’impôt
Définition :
L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité à titre
définitif et sans contrepartie en vue de la couverture des charges publiques
Cette définition est critiquable, car elle focalise la notion de contribuable autour des personnes
physiques, c’est-à-dire, des particuliers.
Elle identifie le destinataire de l’impôt sans mettre l’accent sur la légalité.
D’où la définition suivante qui à priori nous paraît plus complète.
L’impôt est un prélèvement en espèces effectué à titre obligatoire et définitif sans contrepartie
déterminé sur des bases légales, sur la fortune des personnes pour être mis à la disposition de
la puissance publique pour faire face aux charges publiques».
Les citoyens sont égaux devant l’impôt, chacun doit participer au financement des charges
publiques en fonction de sa capacité contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu'en vertu de la loi ; la loi fiscale n’est pas rétroactive. » (Art
64 de la constitution)
D’où les caractéristiques suivantes :
L’impôt est un prélèvement :
Ce prélèvement est pécuniaire c’est-à- dire en argent (en monnaie nationale), et définitif.
Il s’oppose en cela aux prélèvements en nature de l’ancien régime (ex : blé), et aussi à
l’emprunt qui, constitue un autre moyen de couverture des dépenses publiques.
Il est à signaler que les pouvoirs publics ont fait appel plusieurs fois ces dernières années à
l’emprunt en particulier par le biais du trésor public.
Sur le plan économique, le prélèvement fiscal joue un rôle important dans l’intervention et la
régulation économiques puisqu’il joue aussi bien sur !e revenu disponible des ménages que
sur le budget de l’Etat.
L’impôt est obligatoire :
Ce caractère est lié à la légitimité de la puissance publique et au principe du consentement à
l’impôt.
Les contribuables sont tenus à l’obligation de s’acquitter de l’impôt sous peine des sanctions
prévues en cas de fraude fiscale.
L’impôt ne comporte pas de contrepartie :
Cela le distingue
- des redevances, qui sont réclamées en contrepartie d’un service public rendu
proportionnellement au montant de ce service.
Exemple :
redevances téléphoniques, électrique, eau, audiovisuel .,
- des taxes qui en principe, rémunèrent également un service mais saris lien de
proportionnalité avec le service rendu.
Elles sont également obligatoires et définies par le législateur (la loi) :
Exemple :
Taxe sur les bières et les alcools, taxe sur les métaux précieux (or et argent).
La légalité de l’impôt :
Aucun impôt ne peut être réclamé au contribuable s’il n’a pas été approuvé par le législateur,
c’est-à-dire les représentants du peuple au niveau de l’Assemble Populaire Nationale (APN).
Les impôts et taxes et leur taux sont prévus par la loi de finance.
L’impôt frappe les revenus des personnes :

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La puissance publique (Etat) réclame les impôts pour l’ensemble des personnes physiques ou
morales publiques ou privées (c’est-à-dire société commerciale étatique ou privée) en fonction
de la capacité contributive de chaque personne qu’elle soit de nationalité algérienne ou
étrangère (si elle travaille ou réalise des revenus en Algérie) en vertu du principe de la
territorialité de l’impôt, en vue de .concrétiser le principe de justice fiscale.
Pour la couverture des charges publiques :
les recettes fiscales sont destinées pour la couverture des dépenses publiques essentiellement
d’intérêt général subdivisé en dépenses d’équipement et de fonctionnement dans le cadre du
budget de l’Etat.
La classification des impôts et taxes :
Plusieurs classifications peuvent être envisagées vue la complexité des systèmes fiscaux en
fonction des différentes stratégies économiques et fiscales des gouvernements en fonction des
objectifs qu’ils poursuivent.
La classification économique :
Cette classification est fondée sur ta distinction entre l’origine de la richesse qui se
traduit :
- soit par la possession ou la transmission d’un capital ou d’un patrimoine ;
- soit par la perception d’un revenu lié au travail ou à la propriété.
Et ses emplois par la dépense soit du revenu, soit du capital lui même.
Elle permet de définir l’élément économique sur lequel la contribution est assise, c'est-à-dire
la matière imposable.
L’imposition du revenu
Le revenu est constitué par le total des sommes perçues par une personne pendant une année.
Il provient soit :
- du travail, exemple le salaire,
- du capital, exemple loyers et revenus fonciers,
- du bénéfice net réalisé dans une entreprise commerciale individuelle.
A ce titre, la réforme fiscale introduite en 1991 a institué un impôt sur le revenu global IRG, il
est annuel suivant un barème progressif, il est considéré comme un instrument de justice.
L’imposition de la dépense
Cette forme d’imposition frappe le revenu au niveau de son utilisation au moment de la
consommation des biens et services.
Il s’agit essentiellement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est un impôt général sur la
dépense et des différents droits indirects (tabacs, alcools, produits pétroliers, métaux précieux,
etc.)
L’imposition du capital
Il peut être permanent, exemple impôt foncier (impôt local perçu annuellement sur la
propriété foncière), c’est-à-dire propriétés bâties et non bâties.
- L’impôt sur la fortune ou le patrimoine ;
- Imposition dès plus values suite à une vente d’immeuble ;
- imposition des mutations et des successions (droits d’enregistrement)
La classification impôts directs, impôts indirects :
Cette classification administrative repose sur la spécialisation des services fiscaux.
Le critère essentiel est économique et concerne l’incidence de l’impôt :
L’impôt direct est supporté à titre définitif par le contribuable, alors que l’impôt indirect est
répercuté par l’intermédiaire des prix sur d’autres contribuables.
Sur le plan technique, l’impôt direct est permanent tandis que l’impôt indirect est intermittent
puisqu’il est fondé sur des événements économiques qui relèvent de l’activité et de l’initiative
des contribuables.
D’un point de vue juridique :
L’impôt direct est perçu par voie de rôle nominatif (document établi par l’administration au
nom de chaque contribuable), l’impôt indirect est perçu sans rôle.

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Cette classification a perdu de son intérêt vue l’institution de l’inspection unique introduite
par la réforme fiscale.
Les autres classifications
Impôts réels / impôts personnels :
L’impôt réel atteint un bien sans tenir compte de la situation personnelle de son détenteur
Exemple
TVA).
Par contre l’impôt personnel prend en considération l’ensemble de la situation économique,
financière et sociale du contribuable
Exemple :
IRG).
Impôt de répartition et impôt de quotité :
I ’impôt de quotité s’applique à toute la base imposable et comporte un tarif déterminé à
l’avance, le produit de l’impôt n’est pas connu à l’avance, il dépend des conditions
économiques.
Exemples :
IRG, TVA, IBS.
L’impôt de répartition concerne essentiellement les impôts locaux (taxe sur l’activité
professionnelle, taxe foncière, taxe d’assainissement et de déversement à l’égout) dont le
produit est réparti sur l’ensemble des collectivités locales (APC), (APW) pour alimenter leur
budget.

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Organisation de l’administration
fiscale
Toute activité économique est localisée dans un espace en fonction des circonscriptions
administratives.
A l’instar des autres administrations, le ministère des finances adopte une organisation
administrative et territoriale en fonction des exigences de son fonctionnement et des
contraintes territoriales imposées par l’immensité de l’Algérie :
On y trouve une organisation territoriale régionalisée comme suit :
A l’échelle centrale
La DGI (direction générale des impôts) dépendant du ministère des finances exécute la
politique fiscale du gouvernement ; elle est dirigée par un directeur général.
A l’échelle régionale
Il existe 09 directions régionales à travers le territoire national ; la wilaya de Tizi-Ouzou
dépend de la DRI (direction régionale des impôts) de Blida.
A l’échelle Wilaya :
Il existe au niveau de chaque wilaya, une DIW (Direction des Impôts de Wilaya) chargée
d’appliquer la législation fiscale sur son territoire.
La DIW est dirigée par un directeur de Wilaya.
A l’échelle locale :
Il existe au niveau de chaque Daïra, deux structures fiscales :
a)- Inspection des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Réception des déclarations fiscales,
Contrôle de ces déclarations,
Etablissement des impôts et taxes,
Recensement des personnes et biens imposables.
Cette structure est dirigée par un chef d’inspection
b)- Recette des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Recouvrement des impôts et taxes
Poursuites à l’encontre des commerçants défaillants
Cette structure est dirigée par un receveur des impôts.
Une nouvelle organisation de l’administration fiscale est en cours ; il est prévu en effet la
création des structures fiscales suivantes :
Direction des grandes entreprises (DGE) :
Elle regroupe toutes les entreprises (individuelles et sociétés) dont le chiffre d’affaires est
supérieur à 100.000.000,00 ; elle est également chargée du suivi des sociétés étrangères ; cette
structure implantée à Alger est opérationnelle depuis 2006.
Centre des impôts (CDI) :
Cette structure prendra en charge les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du réel (Structure opérationnelle).
Centre de proximité des impôts (CPI) :
Cette structure se chargera de suivre les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du forfait (petits commerçants et artisans) ainsi que de la taxe foncière et
d’assainissement (Structure partiellement opérationnelle).

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Les sources du droit fiscal :
Sont au nombre de quatre.
La loi :
Seule véritable source du droit fiscal, elle est consacrée comme telle par la constitution
Les textes réglementaires :
Constituent une source puisqu'ils précisent les modalités d'application des dispositions
législatives ; Dans leur commentaire dans la rubrique des dispositions légales, ils abordent
souvent des points non-traités par la loi.
La jurisprudence :
Dans le règlement du contentieux fiscal, le juge est amené à interpréter la loi fiscale. Ces
interprétations en tant que telles font jurisprudence et sont source du droit fiscal.
En effet l'administration fiscale prend en compte le plus souvent au niveau de ses textes les
interprétations données par le juge.
La doctrine fiscale:
C’est l’ensemble des opinions formulées, des commentaires, des directives, ou prise de
position individuelles par les auteurs et commentateurs à propos des textes législatifs ou
réglementaires et des décisions jurisprudentielles de ce fait elle constitue une source du droit
fiscal en ce qu'elle influence l'orientation du législateur ou l'interprétation de l'administration
fiscale et du juge.
Législation fiscale algérienne
Loi fiscale :
Les lois fiscales sont prises à l'initiative de l'exécutif sous forme de projet de loi ou des
députés sous forme de proposition de loi ;
Dans les faits, l'initiative appartient au gouvernement, en raison de la complexité de la matière
;
Les lois fiscales sont prises sous forme de codes ; elles sont promulguées par le Chef de l'Etat
et publiées au Journal Officiel.
Application de la loi fiscale dans le temps :
- les lois fiscales s'appliquent immédiatement :
- Elles ne sont pas rétroactives ;
Application de la loi fiscale dans l'espace.
Elle soulève le :
- problème de la double imposition ;
- problème de l'évasion fiscale internationale (paradis fiscaux) ;
Loi de finance :
Elles sont prévues par l'article 2 de la loi n° 84-17 du 07 Juillet 1984 relative aux lois de
finances.
la loi de finances de l'année (initiale) :
Le projet de loi de finances est élaboré par l'administration fiscale ;
- elle constitue le moyen juridique utilisé pour procéder à des modifications aux différents
codes fiscaux ou instituer de nouveaux impôts et taxes au sein et en dehors des codes fiscaux ;
- le dépôt du projet de loi de finances par le Gouvernement auprès de l'APN doit intervenir
au plus tard le 30 septembre de l'année précédent l'exercice en cause.
La loi de finances complémentaire :
Il est fait recours à ce support juridique généralement pour procéder à des réajustements
budgétaires ou pour prendre des mesures urgentes.
Décrets / arrêtés / instructions interministérielles :

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A cet égard on distingue le "décret", acte pris par le Président de la République et l'"arrêté"
qui est pris par les ministres, les Préfets, les sous-préfets et par les maires en fonction des
attributions que leur confèrent la Constitution et les Lois
Circulaires et instructions du ministre des finances
Règles d’un bon système fiscal
Règle de la justice :
Selon cette règle la contribution de chaque sujet doit être proportionnelle à ses facultés
contributives ;
Ce principe doit être complété par le principe de l'universalité qui tend à éliminer les
privilèges de certaines personnes et classes ;
Ce principe d'égalité doit être complété également par le principe d'uniformité de l'impôt qui
implique une contribution uniforme, les citoyens étant égaux devant les charges publiques.
Règle de la fixité et de la certitude :
La taxe imposée à chaque citoyen doit être certaine et non arbitraire ;
- le temps du paiement ;
- le mode du paiement ;
- la quotité à payer.
Cette règle vise à éviter l'arbitraire de l'administration ;
Elle tend également, à sauvegarder les intérêts du Trésor, en stabilisant les recettes fiscales ;
Elle a aussi pour objet d'éviter les changements fréquents de la législation pour ne pas
perturber l'administration fiscale et le contribuable.
Règle de commodité :
Toute contribution doit être levée à l'époque et suivant le mode qui paraissent les plus
convenables pour le contribuable et assurer au Trésor des rentrées tout en évitant au
contribuable des charges et sacrifices démesurés.
Règle d’économie
Toute contribution doit être établie de manière à faire sortir des bourses du peuple le moins
possible au delà de ce qu'elle fait entrer dans le trésor de l'Etat ;
L'administration fiscale doit adopter un système fiscal qui n'occasionne pas des dépenses
supérieures à ce qu'il procure à l'Etat ;
Limitation des frais de perception de l'impôt et de contrôle.
Prélèvements obligatoires
Impôts :
Prestation pécuniaire requise des contribuables d’après leurs facultés contributives par voie
d’autorité de manière définitive et sans contrepartie directe, en vue de la réalisation des
objectifs de la puissance publique.
C’est un acte de puissance publique;
Il opère un prélèvement sur la propriété;
Il est perçu dans un but d’intérêt général.
Taxes :
Prestation pécuniaire due dés lors que le service est mis à la disposition du redevable, son
montant n’est pas proportionnel à la valeur du service rendu (droits d’inscriptions dans les
universités).
Taxes parafiscales :
Prestation pécuniaire perçu dans un intérêt économique ou social au profit d ’une personne
morale publique autre que l’État. (cotisation à la chambre de commerce)
Droits de douanes :
Contribution pécuniaire sur une marchandise lors de son passage à la frontière.
Redevances :
Prestation pécuniaire en contre partie d’une prestation de service fournie, son produit est
affecté au service prestataire, elle n’est due que par les usagers effectifs, et que le service
bénéficie exclusivement aux redevables du prélèvement obligatoire exigé.
Cotisations sociales :

13
Les apports des personnes protégées ou de leurs employeurs à des institutions octroyant
des prestations sociales, en vue d’acquérir et de maintenir le droit à ces prestations.
Les fonctions de l’impôt
La fonction financière :
d’un point de vue historique c’est la première fonction de l’impôt.
Ce dernier a été créé afin de couvrir les charges publiques.
Pour ce faire il doit être :
Productif :
Être payé par le plus grand nombre de contribuables.
Etre stable :
Ce qui permet aux contribuables l’acceptation de le payer.
Etre élastique :
Il doit pouvoir être augmenté sans susciter de trop vives réactions.
La fonction économique :
L’impôt dans le domaine économique peut être utilisé pour divers actions dans le cadre
de la politique fiscale :
La régulation conjoncturelle :
En période d’inflation l’impôt peut permettre une action anti-inflationniste en épongeant
l’excédent du pouvoir d’achat qui fait augmenter les prix.
Par l’incitation à l’épargne et l’incitation à l’investissement en capitaux mobiliers.
L’action structurelle :
Incitations fiscale favorisant l’implantation d’entreprises dans certaines régions ….
Les interventions fiscales sectorielles :
Exemple dans le secteur agricole.
La fonction sociale :
Le capitalisme a engendré des inégalités qu’il convient de corriger, le premier objectif social
étant la redistribution des revenus, c’est la théorie du réformisme fiscal.
Cette théorie repose sur deux techniques :
La progressivité de l’impôt :
Permet de frapper moins lourdement les plus démunis.
La personnalisation de l’impôt :
Va permettre de tenir compte de la situation du contribuable notamment de ses charges
familiales.
La redistribution des revenus se matérialise à travers les subventions, la couverture sociale,
construction de logements sociaux,….
Les classifications de l’impôt
La classification administrative
Les impôts de l ’État = budget de l’Etat
Les impôts locaux; = budget des collectivités locales
La classification économique :
L’impôt sur le revenu, frappe la richesse en voie d’acquisition ;
L’impôt sur la dépense, frappe la consommation;
L’impôt sur le capital, frappe la richesse acquise (ou patrimoine).
Les classifications techniques
Impôt direct et impôt indirect;
Les impôts directs sont payés et supportés par la même personne, le redevable.
Les impôts indirects sont payés par le redevable mais supportés par le contribuable.
Impôt spécifique et impôt ad-valorem
Impôt spécifique: un poids, un volume, une surface de matière imposable multiplié par une
somme forfaitaire.
Impôt ad-valorem: application d’un pourcentage (%) à la base imposable.
Impôt analytique et impôt synthétique;
Impôt analytique:

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Assis sur les éléments d’un patrimoine ou sur une opération isolée ou sur une catégorie unique
de revenu;
Impôt synthétique:
Consiste à appréhender un ensemble d’opérations ou de revenus et à taxer cet ensemble.
Impôt de répartition et impôt de quotité;
Impôt de répartition:
Le montant est fixé à l’avance par le législateur puis réparti ensuite entre les contribuables, le
taux de l’impôt se dégage après la répartition (fiscalité locale).
Impôt de quotité:
Définir initialement un taux d’impôt qui sera ensuite appliqué à la matière imposable, le
montant par contribuable et le montant global ne sont connus qu’à la fin de l’année.
Impôt progressif et impôt proportionnel.
L’impôt proportionnel :
Est celui dont le taux demeure constant quelle que soit la quantité de la matière imposable ;
L’impôt progressif :
est celui dont le tarif s'élève à mesure que croit la quantité de la matière imposable, il y 'a
deux progressivité :
La classification sociale
L’impôt personnel
Est un impôt organisé de manière à tenir compte de la situation particulière (familiale,…) du
contribuable.
C'est un impôt subjectif.
L’impôt réel
Frappe les choses et ne s'intéresse qu'à la matière imposable.
C'est un impôt objectif ;

15
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L’assiette de l’impôt
L’assiette de l’impôt
Asseoir l’impôt consiste a déterminer les bases d’imposition (exemple : salaire de pose
constitue l’assiette pour déterminer le montant de l’impôt sur les salaires IRG, le résultat
fiscal permet le calcul du montant de l’impôt a payer en matière de l’IBS.
La liquidation fiscale :
Liquider un impôt consiste a déterminer le montant a payer par le contribuable.
Exemple au moment du dépôt du bilan fiscal, une société doit au préalable procéder a la
liquidation fiscale, cela signifie ainsi :
- Détermination du montant de l’impôt IBS exigible
- Soustraire les acomptes verses par la société en matière d’IBS
- La liquidation est l’acte de régulariser le montant restant a payer (montant de l’IBS exigible
- montant des acomptes verses) le solde est a déclarer par voie de G50 et dont copie sera
jointe en même temps que le dépôt du bilan fiscal.
La procédure d’imposition
La détermination de l’assiette de l’impôt :
- L’assiette de l’impôt désigne la somme retenue pour définir la base de calcul d’un impôt ou
d’une taxe. En d’autres termes c’est sur qui repose l’impôt elle est déterminée par la recherche
de la matière imposable et l’évaluation de cette matière.
- La matière imposable est l’élément économique sur lequel l’impôt prend sa source cet
élément peut être un bien, un produit, un revenu, un capital ou une personne.
C’est le champ d’application de l’impôt.
Deux méthodes pour déterminer la matière imposable :
La déclaration d’existence ou le recensement.
La liquidation :
C’est l’opération qui conduit à déterminer l’impôt exigible.
Elle consiste à appliquer à la base imposable ou assiette, le taux ou le tarif de l’impôt pour en
déterminer le montant.
La liquidation peut se faire par trois parties :
Par l’administration fiscale :
Après le dépôt de la déclaration par le contribuable l'administration procède à la liquidation
(le calcul de l’impôt)
Par le contribuable :
C'est généralement en matière de taxes sur le chiffre d'affaires (TAP) que la liquidation de
l'impôt est confiée au contribuable lui même.
Par un tiers :
Elle est prévue par la loi sous forme de retenue à la source. L'impôt est ensuite reversé au
Trésor. Exemple la TVA.
Le recouvrement :
Est l’opération de perception de l’impôt, la collecte des prélèvements obligatoires peut se
faire à l’amiable (payement dans les délais) ou de force (redressement,…).
Si vous êtes une personne physique, morale, particulier ou professionnel vous êtes
soumis à l’un ou plusieurs de ces impôts et taxes :
01) - L’impôt forfaitaire unique.
02) - L’impôt sur le revenu global.
03) - La taxe sur l’activité professionnelle
04) - La Taxe sur la Valeur Ajoutée
05) - L’impôt sur le bénéfice de la société
06) - Régime fiscal applicable aux entreprises étrangères

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07) - Régime fiscal applicable aux groupes de société
08) - Régime fiscal applicable aux groupements
09) - La Taxe Foncière
10) - La taxe d’assainissement
11) - La taxe d’habitation
12) - L’impôt sur le patrimoine
13) - Taxe sur les activités polluantes et dangereuses pour l’environnement
14) - Taxe sur les pneus neufs
15) - Droits de garantie
16) - Taxe de domiciliation bancaire
17) - redevance de l’utilisation des ressources en eau
18) - Taxe sur le blé dur importé
19) - Taxe annuelle sur les véhicules catégorie VP
20) - La taxe sur les produits pétroliers
21) - Taxe spécifique sur les sacs en plastique
22) - La TIC
23) - Taxe additionnelle
25) - Taxe sur les carburants
26) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets industriels spécieux et/ou dangereux
27) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques
28) - Taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles
29) - Taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle sur les
quantités émises dépassant les valeurs limites
30) – La taxe sur les d’importation des boissons gazeuses.
31) - La Taxe sanitaire sur les Viandes (TSV)
32) - Taxe à la charge des opérateurs de téléphonie mobile
33) - Taxe à la charge des importateurs et grossistes de médicaments (revente en l’état)
34) - Redevance à la charge des importateurs et producteurs d’appareils de reprographie
35) - Taxes de formation professionnelle et d’apprentissage
36) - Contribution à la charge des concessionnaires de véhicule auto
37) - Taxe parafiscale (TPF)
38) - Taxe de séjour
39) - Taxe de publicité
40) - Taxe unique sur les spectacles
41) - Redevance sur les appareils de reprographie
43) - Les mutations à titre onéreux
44) - Les mutations à titre gratuit
45) - Partages et échanges
46) - Les sociétés
47) - Actes relatifs à la dissolution et au partage des sociétés
48) - Les mutations d’usufruits et de la nue propriété
49) - Timbre de quittance
51) - Vignette auto
52) - Taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes
53) - Redevance pétrolière
54) - Taxe sur le revenu pétrolier (TRP)
55) - Impôt complémentaire sur le revenu (ICR)
56) - Taxe sur les profits exceptionnels (TPE)
57) - Taxe superficiaire
58) - Taxe de crédit d’émission
59) - Taxe sur l’utilisation d’eau
60) - Taxe de torchage

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61) - Droit de transfert
62) - Droits de timbre
63) - Droits d’enregistrement
64) - Droits indirects
65) - Taxe d’efficacité énergétique
66) - Etc……………………………………..

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AUTRES IMPOTS
(1)
Revenus agricoles
A) - DEFINITION DES REVENUS AGRICOLES :
Article 35
Sont considérés comme revenus agricoles ceux réalisés dans les activités agricoles et
d’élevage.
Constituent également des revenus agricoles les profits issus des activités avicoles, apicoles,
ostréicoles, mytilicoles, cuniculicoles ainsi que l’exploitation des champignonnières en
galeries souterraines.
Toutefois, les revenus des activités avicoles et cuniculicoles ne peuvent être retenus comme
revenus agricoles, que :
- lorsque ces activités sont exercées par l’agriculteur dans son exploitation;
- et lorsqu’elles n’ont pas un caractère industriel.
Dans le cas où ces conditions ne sont pas remplies, les revenus des activités avicoles et
cuniculicoles relèvent des dispositions de l’article 12−5.
L’activité ayant un caractère industriel sera définie, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.
Article 36
Modifié par les articles 8 de la loi de finances complémentaire 1992, 6 de la loi de
finances 1999 et 6 de la loi de finances 2011.
Sont exonérés de l’impôt sur le revenu global, les revenus issus des cultures de céréales, de
légumes secs et de dattes.
Par ailleurs, les revenus résultants des activités agricoles et d’élevage exercées dans les terres
nouvellement mises en valeur et dans les zones de montagne qui seront définies par voie
réglementaire sont exonérés de l’impôt sur le revenu pendant une durée de dix ans (10)
respectivement à compter de la date de leur attribution et celle de leur début d’activité.
Bénéficient également d’une exonération permanente au titre de l’impôt sur le revenu global
les revenus issus des activités portant sur le lait cru destiné à la consommation en l’état.
Définition
Activité agricole
Est considérée comme activité agricole :
- Toute exploitation de biens ruraux procurant des revenus;
- Tout profit résultant, pour l'exploitant, de la vente ou de la consommation des produits de
l'agriculture y compris les revenus provenant de la production forestière;
- Toute exploitation de champignonnières en galeries souterraines.
Activité d'élevage
Il s'agit de l'élevage des animaux de toutes espèces notamment ovine, bovine, caprine,
cameline, équine.
Sont également considérées comme activité d'élevage, les activités avicoles, apicoles,
ostréicoles, mytilicoles et cuniculicoles.
Les activités avicoles et cuniculicoles ne sont considérées comme des activités d'élevage
qu'à la double condition:
- qu'elles soient exercées par l'agriculteur lui même dans son exploitation;

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- qu'elles ne revêtent pas un caractère industriel.
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, ces revenus relèvent de la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux.
Quels sont les revenus exonérés?
Exonération permanente :
Bénéficient d'une exonération permanente de l'IRG, les revenus issus des cultures de céréales,
de légumes secs et des dattes.
Exonération temporaire :
Bénéficient d'une exonération de l'IRG pendant une durée de 10 ans :
- Les revenus tirés des activités agricoles et d'élevage exercées dans les terres nouvellement
mises en valeur et ce à compter de la date d'utilisation desdites terres;
- Les revenus tirés des activités agricoles et d'élevage exercées dans les zones de montagne, et
ce à compter de la date du début de l'activité.
Qui doit souscrire de la déclaration G n° 15 ?
La déclaration spéciale des revenus agricoles modèle Série G15 doit être souscrite par les
agriculteurs, éleveurs et membres des exploitations agricoles collectives.
Cette déclaration doit être également produite par les agriculteurs et éleveurs
bénéficiant d'une exonération au titre de l'IRG, à savoir :
- Les agriculteurs qui tirent des revenus issus des cultures de céréales et de légumes secs
(exonération permanente).
- Les agriculteurs et éleveurs qui exercent leur activité dans les terres nouvellement mises en
valeur (exonération pendant une durée de dix (10) ans et ce, à compter de la date d'attribution
desdites terres).
- Les agriculteurs et éleveurs exerçant dans les zones de montagne (exonération pendant une
durée de (10) ans et ce à, compter de la date du début de l'activité).
Délai de souscription de la déclaration G n°15
Vous devez souscrire votre déclaration des revenus agricoles avant le 1er avril de chaque
année.
Lieu de dépôt de la déclaration G n °15
La déclaration spéciale des revenus agricoles - série G15 doit être adressée à l'inspection des
impôts du lieu de l'exploitation agricole ou de l'exercice de l'activité de l'élevage.
Comment est déterminée la base imposable des revenus agricoles ?
La base d'imposition est établie en fonction des paramètres ci-après :
- nature des cultures:
- superficies, complantées;
- rendement moyen.
(Tarif moyen à l'hectare - charge à l'hectare) x superficie
Exemple d'application
Soit un exploitant agricole possédant des cultures situées dans la zone A

Nature des cultures Superficie


- Blé tendre 60
- Pomme de terre 40
- Poivrons 30
- Haricot vert 20
- Tomate 10

Les tarifs et charges applicables à l'hectare au titre de l'année 1994 sont fixés à titre
indicatif comme suit :

ZONE A TARIF MIN TARIF MAX TARIF MOY CHARGES


- Blé tendre 10.50 5.000 12.250 8.560

20
- Pomme de terre 50.800 75.020 62.910 49.560
- Poivrons 320.000 710.000 515.000 343.200
- Haricot 21.600 63.500 42.550 31.540
- Tomates 215.000 60.800 442.900 315.300

Détermination de la base d'imposition :

Nature des Tarif Charges(2) Superficie(3) Base d'imposition [(1)-


cultures Moy.(1) (2)]*3
- Blé tendre 12.250 8.560 60 ha 221.400
- Pomme de terre 62.910 49.560 40 ha 534.000
- Poivrons 515.000 343.200 5.154.000
- Haricot 42.550 31.540 20 ha 220.200
- Tomates 442.900 315.300 10 ha 1.276.000

Base d'imposition globale = 7.405.600


- Les revenus tirés de l'élevage des espèces bovine, ovine et caprine doivent correspondre au
croit desdites espèces.
La base d'imposition de ces revenus est obtenue en multipliant le produit de la valeur vénale
moyenne fixée par ledit arrêté par le nombre de bêtes par espèce auquel est appliqué un
abattement de 60%.
La base imposable est obtenue par la formule suivante :
(Valeur vénale moyenne - Abattement ) x Nombre de bêtes par espèce
- Les revenus tirés des activités ostréicoles, avicoles, mytilicoles et des produits d'exploitation
en champignonnières sont déterminés en fonction du nombre et des quantités réalisées.
- Les revenus tirés de l'activité apicole sont déterminés en fonction du nombre de ruches.
- La base imposable des revenus provenant des activités ostréicoles, avicoles, mytilicoles, des
produits d'exploitation en champignonnières et des revenus apicoles est égale à la différence
entre les tarifs et les charges applicables à chaque unité ou quantité considérée tels que fixés
par l'arrêté mentionné ci-dessus.
Exemple d'application:
Soit un éleveur possédant :
- 120 vaches laitières de race locale;
- 100 béliers de race locale;
- 50 taureaux reproducteurs de race importée.
La valeur vénale moyenne, pour chaque bête, est fixée à titre indicatif comme suit :

Race importée Race locale


Valeur vénale moyenne Valeur vénale moyenne
- Vache laitière - 42.500
- Béliers - 11.500
- Taureau reproducteur 75.660 -

Détermination de la base d'imposition

Valeur Abattement VVM après Nombre Base


vénale (VVM x abattement de bêtes d'imposition
moyenne 60%) (2) (1)-(2)=(3) (4) (3) x (4)
(VVM) (1)
- Vache 42.500 25.500 17.000 120 2.040.000

21
laitière
- Béliers 11.500 6.900 4.600 100 460.000
- Taureau 75.660 45.396 30.264 50 1.513.200
reproducteur

Base d'imposition globale = 4.013.200.00

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(2)
Taxe d’efficacité énergétique
Article 70 de la loi de finances pour 2017
Il est institué, une taxe d’efficacité énergétique, applicable aux produits importés ou fabriqués
localement fonctionnant à l’électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, dont la
consommation dépasse les normes d’efficacité énergétique prévues par la réglementation en
vigueur.
Cette taxe est exigible au dédouanement pour les produits importés ainsi qu’à la sortie usine
pour les produits fabriqués localement.
Les indications relatives aux caractéristiques énergétiques ainsi qu’à la classe énergétique
d’appartenance doivent êtres mentionnées, par les importateurs et les fabricants locaux, sur
les étiquettes et apposées sur les appareils et leurs emballages.
Les exigences d’indications et d’étiquetages énergétiques sont celles prévues par la
réglementation en vigueur.
La taxe d’efficacité énergétique s’applique aux produits fonctionnant à l’électricité et soumis
aux règles spécifiques d’efficacité, de classification et d’étiquetage énergétiques. Cette taxe
est applicable, par classe énergétique, selon le barème progressif ci-après:

Taux de la taxe d’efficacité énergétique par


classe énergétique
A++, A+ et A B C
5% 20 % 30 %

Taux de la taxe d’efficacité énergétique par classe énergétique


A++, A+ et A B C D E F G
5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

La taxe d’efficacité énergétique fixée selon le barème suscité est appliquée aux produits
énumérés ci-dessous :

Catégories Position/ Désignation des produits


d’appareils sous
prévues par position du
voie tarif
réglementaire douanier
- Ex 84.15 *Machines et appareils pour le conditionnement de l'air
Climatiseurs, comprenant un ventilateur à moteur et des dispositifs propres à
à usage modifier la température et l'humidité, y compris ceux dans
domestique lesquels le degré hygrométrique n'est pas réglable séparément
(climatiseurs, leurs unités intérieures extérieures, présentées
isolément), à l’exception des :
- Collections destinées aux industries de montage et les
collections dites CKD ;
- Unités d’une capacité excédant 24000 BTU/h) ;

23
- Ex 84.18 *Réfrigérateurs, congélateurs-conservateurs et autres matériel,
Réfrigérateur machines et appareils pour la production du froid, à
s, équipement électrique ou autre; pompes à chaleur autres que
congélateurs les machines et appareils pour le conditionnement de l'air du
et appareils n° 84.15, à l’exception des :
combinés - Collections destinées aux industries de montage et les
(Réfrigérateu collections dites CKD ;
rs - - Combinaisons de réfrigérateurs et de congélateurs-
congélateurs), conservateurs, munis de portes extérieures séparées, dont la
à usage capacité de stockage excédant 650 L ;
domestique - Meubles congélateurs-conservateurs du type coffre, dont la
capacité de stockage excédant 800 L ;
- Meubles congélateurs-conservateurs du type armoire, d'une
capacité excédant 900 L ;
- Autres meubles pour la conservation et l’exposition de
produits, incorporant un équipement pour la production de
froid.
- Lampes à Ex 8539.2 *Autres lampes et tubes à incandescence, à l'exclusion de ceux
incandescence à rayons ultraviolets ou infrarouges, à l’exception des :
et 8539.31 - Unités d’une tension excédant 100 V ;
fluorescentes, - Unités d’une puissance excédant 100 watts ;
à usage - Unités d’une longueur excédant 120 cm ;
domestiques - Lampes à réflecteur.

Article71 de la loi de finances pour 2017


A l’appui de leur déclaration, les importateurs et les fabricants locaux sont tenus de présenter
un document délivré par les services habilités et attestant de la classe énergétique
d’appartenance de leurs produits.
Le contrôle d’efficacité énergétique est assuré par des organismes et/ou des laboratoires
agréés, chargés de la certification et de l’homologation.
Toute infraction relative aux règles d’étiquetage des rendements énergétiques entraine
l’application de la taxe au taux correspondant à la classe « G » fixé à 60% et expose les
contrevenants au paiement d’une amende égale à deux fois la valeur du produit importé ou
de celle du produit fabriqué localement.
Les modalités d’application des dispositions de cet article seront fixées par arrêté
interministériel».

Article 72 de la loi de finances pour 2017


Les produits fonctionnant à l’électricité soumis aux règles spécifiques d’efficacité énergétique
et ne disposant pas de réglementation relative à la classification et à l’étiquetage énergétiques
sont soumis à la taxe d’efficacité énergétique fixée au taux de 45%. La taxe d’efficacité
énergétique au taux de 45% est applicable aux produits suivants :

Catégories Positions/ Sous Désignation des produits


d’appareils positions du
prévues par voie tarif douanier
réglementaire
- Appareils de Ex 8516.10 *Chauffe-eau et thermoplongeurs électriques, à l’exception des :
production et de - Collections destinées aux industries de montage et les
stockage de l’eau collections dites CKD ;
chaude, à usage - Unités d'une capacité excédant 80 L.
domestique Ex 8403.10 *Chaudières à l’exception des : collections destinées aux industries de

24
montage et les collections dites CKD.
Ex 84.50 *Machines à laver le linge, même avec dispositif de séchage, à
- Machines à l’exception des :
laver le linge, les - collections destinées aux industries de montage et les collections
sèche-linge et les dites CKD ;
appareils -parties ;
combinés (lavage - unités d'une capacité unitaire exprimée en poids de linge sec
–séchage), à usage excédant 10 kg.
domestique 8451.2 *Machines à sécher, à l’exception :
- collections destinées aux industries de montage et les collections
dites CKD ;
-parties ;
-de celles d'une capacité unitaire exprimée en poids de linge sec
excédant 10kg.
-Machines à laver 8422.11 *Machines à laver la vaisselle à l’exception des :
la vaisselle, à -collections destinées aux industries de montage et les collections
usage dites CKD ;
domestiques -parties.

- Fours, à usage 8516.50.00.00 *Fours à micro-ondes.


domestique
8516.60 *Autres fours; cuisinières, réchauds (y compris les tables de cuisson),
grils et rôtissoires.
- Fers à repasser, Ex *Fers à repasser électriques.
à usage 8516.40.00.00
domestique
- Appareils audio- Ex 85.27 *Appareils récepteurs pour la radiodiffusion, même combinés, sous
visuels une même enveloppe, à un appareil d’enregistrement ou de
(Appareils reproduction du son ou à un appareil d’horlogerie, à l’exception des :
récepteurs pour collections destinées aux industries de montage et les collections dites
la radiodiffusion CKD et ceux du type utilisé dans les véhicules automobiles.
et appareils Ex 8528.7 *Appareils récepteurs de télévision, même incorporant un appareil
récepteurs de récepteur de radiodiffusion ou un appareil d’enregistrement ou de
télévision), à reproduction du son ou des images, à l’exception des : collections
usage domestique destinées aux industries de montage et les collections dites CKD.
Appareils de 8516.2 *Appareils électriques pour le chauffage des locaux, du sol ou pour
chauffage usages similaires.
électriques, à
usage domestique

Article 73 de la loi de finances pour 2017


La taxe d’efficacité énergétique est intégrée dans la base imposable à la TVA.
Les règles d’assiette, de liquidation, de recouvrement et de contentieux applicable à la taxe
sur la valeur ajoutée sont étendues à la taxe d’efficacité énergétique.
Les opérations portant sur les produits destinés à l’exportation sont exonérées de la taxe
d’efficacité énergétique.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 90% au Budget de l’Etat ;
- 10% au compte d’affectation spéciale n°302-131 intitulé « Fonds national pour la maitrise
de l'Énergie et pour les Energies renouvelables et de la cogénération -ligne 2 : maîtrise de
l’énergie ».
Les modalités d’application des dispositions relatives à la taxe d’efficacité énergétique seront
fixées, en tant que de besoin, par arrêté interministériel. ».

25
Remarque :
La politique de transition énergétique constitue un enjeu majeur pour les pouvoirs publics. En
vue d’orienter la demande vers un modèle de consommation rationnelle d’énergie, l’Etat a
mis en place, à partir de 1999, un dispositif légal et réglementaire pour une meilleure
efficacité dans les actions d’économie d’énergie, de développement des énergies
renouvelables et de réduction des impacts énergétiques sur l’environnement.
La politique d’efficacité énergétique en Algérie est encadrée par les dispositions de la loi 99-
09 du 28 juillet 1999 relative à la maitrise de l’énergie.
L’art 29 de cette loi prévoit l’institution d’un fonds national pour la maîtrise de l'énergie et
l’art 30 prévoit les sources de financement de ce fonds alimenté, notamment par des taxes sur
les appareils énergivores.
Par ailleurs, les dispositions de l’art 41 de la même loi prévoient que les appareils, dont la
consommation énergétique est excessive par rapport aux normes d’efficacité énergétique,
sont soumis à une taxation.
Le cadre réglementaire de cette loi prévoit des règles spécifiques d’efficacité énergétique
applicables aux appareils domestiques fonctionnant à l’énergie électrique.
La consommation d’énergie a évolué, ces dernières années, de 6,29% pour l’électricité et
8,48% pour le gaz. Le nombre d’abonnés au premier trimestre 2016 est de 8.559.354 millions
de clients pour l’électricité en évolution de 4,6% par rapport au T1/2015; et de 4.703.866
clients pour le gaz en évolution de 8% par rapport au T1/2015. Le niveau de consommation
actuelle dépasse les 133 000 MTH pour le gaz et les 55 000 GWH pour l’électricité.
L’utilisation de l’électricité par les ménages représente 54% de la consommation énergétique.
Elle provient principalement de l’utilisation des appareils électroménagers, électriques et
électroniques ; ce qui induit une augmentation de l’utilisation du gaz dans le fonctionnement
des centrales électriques.
Nonobstant le réajustement introduit en 2016, les prix réglementés de l’électricité et du gaz ne
couvrent même pas leurs coûts de revient et sont loin des prix de l’énergie pratiqués à
l’international ; ce qui favorise le gaspillage et la surconsommation.
L’instauration de normes d’efficacité énergétique en vue d’interdire l’importation et la
fabrication de produits à faible efficacité énergétique (mauvais rendement) doit s’inscrire dans
une réforme structurelle à long terme en vue d’une politique effective de transition
énergétique.
En attendant l’aboutissement de cette politique de normalisation énergétique, la fiscalité
intervient en tant qu’instrument de régulation socio économique à travers l’instauration de
taxes spécifiques impactant le prix en vue d’influencer le comportement des agents
économiques et des ménages.
Elle vise la protection de l’environnement, la préservation des ressources naturelles et
l’efficacité énergétique ; dans le cadre d’une politique de développement durable.
Ainsi, par la règle de « pollueur-payeur », la politique fiscale contribue à l’externalisation des
effets énergétiques négatifs et incite les usagers à consommer les biens les plus économes en
énergie.
En exécution des instructions de Monsieur le Premier Ministre, des séances de travail se sont
tenues au niveau du ministère des finances avec la participation des représentants des
départements ministériels concernés (industrie, énergie et commerce) pour l’introduction d’un
dispositif législatif de taxation des produits énergivores.
Cette proposition de mesure, comportant quatre (04) articles, prévoit l’institution d’une "Taxe
d’Efficacité Energétique-TEE" applicable aux appareils consommateurs d’énergie
électrique, dès lors que son ancrage juridique est déjà prévu dans le cadre légal de maîtrise de
l’énergie (loi n° 99-09 du 28 juillet 1999).
A travers ce nouveau dispositif fiscal, l’objectif principal visé consiste en la recherche de
l’efficacité pour une transition énergétique à long terme. Le principal intérêt de ce dispositif
est d'inciter le consommateur à rationaliser sa consommation énergétique à travers
l’acquisition d’appareil à consommation électrique modérée.

26
En plus de la rationalisation de la consommation énergétique, la présente mesure vise
diverses finalités, dont notamment (i) la protection de l’environnement, (ii) la réduction des
importations des produits énergivores, (iii) la réduction des subventions énergétiques, (iv) le
financement efficace des actions de performance énergétique et (v) l’amélioration de la
qualité des produits et leur compétitivité. Cette mesure incitera les importateurs à s’orienter
vers des produits performants en matière énergétique et encouragera les fabricants à investir
dans l’amélioration de la performance de leurs produits pour qu’ils soient compétitifs.
Cette taxe s’appliquera selon un barème progressif (de 30% à 60%) aux produits qui
possèdent une réglementation sur les seuils de consommation (étiquetage) et qui présentent
des caractéristiques énergétiques non performantes (classes : B à G).Les produits relevant de
la catégorie la plus performante (classe A) seront soumis à un taux réduit de TEE fixé à 05%.
Les autres produits fonctionnant à l’électricité, soumis aux règles spécifiques d’efficacité
énergétique et ne disposant pas de réglementation relative à la classification et à l’étiquetage
énergétiques seront soumis à la taxe d’efficacité énergétique fixée au taux de 45%. A la
publication des textes relatifs aux règles de classification et d’étiquetage énergétiques
applicables à ces produits, la taxation uniforme de 45% sera substituée par la taxation sur la
base du barème progressif applicable en fonction de la classe énergétique. Ce dispositif de
taxation ne se limitera pas aux produits utilisant de l’électricité ; il sera élargi aux autres biens
fonctionnant au gaz et au carburant.
Par ailleurs, il est à préciser que l’application de cette taxation ne posera pas de problème
dans l’application de l’accord de libre échange avec l’UE en raison de l’existence de ce type
de taxe dans la majorité des pays de l’OCDE et de son application sans discrimination entre
les produits importés et fabriqués localement .
Sur la base des données statistiques relatives aux importations de 2015 et en application d’un
taux moyen de TEE à 35%, l’impact budgétaire approximatif de cette nouvelle mesure est
estimé à 10,7 Mrds DA (9,2 Mrds DA en TEE et 1,5 Mrds DA en TVA).
Autrement
Mesures destinées a l’amélioration du recouvrement, à l’élargissement de l’assiette
fiscale et à la
rationalisation des dépenses budgétaires
Institution d’une taxe d’efficacité énergétique, applicable aux produits importés ou fabriqués
localement fonctionnant à l’électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, dont la
consommation dépasse les normes d’efficacité énergétique prévues par la réglementation en
vigueur
Cette taxe est applicable aux produits importés ou fabriqués localement fonctionnant :
- à l’électricité,
- aux gaz,
- aux produits pétroliers.
Dont la consommation dépasse les normes d’efficacité énergétique prévues par la
réglementation en vigueur.
Elle est exigible :
- au dédouanement pour les produits importés
- à la sortie usine pour les produits fabriqués localement.
Les indications relatives aux caractéristiques énergétiques ainsi qu’à la classe énergétique
d’appartenance doivent être mentionnées, par les importateurs et les fabricants locaux, sur les
étiquettes et apposées sur les appareils et leurs emballages

27
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(3)
Taxe sur les activités polluantes
ou dangereuses pour l'environnement
Article 117 de de la loi n°91-25 du 11 joumada al thania 1412 correspondant au 18
décembre 1991 portant loi de finances pour 1992
Il est institué une taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l'environnement.
La définition de ces activités est précisée par voie règlementaire.
Le taux de base de la taxe annuelle est fixé comme suit:
- 3.000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à déclaration
telle que prévue par le décret n° 88-19 du 26juillet 1988 relatif aux installations classées et
fixant leur nomenclature;
- 30.000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation telle que prévue par le décret n° 88-19 du 26 juillet 1988 relatif aux installations
classées et fixant leur nomenclature.
Pour les installations n'employant pas plus de deux personnes les taux de base sont réduits à
750 DA pour les installations classées, soumises à déclaration et à 6.000 DA pour les
installations classées soumises à autorisation.
Un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 6 est indexé à chacune de ces activités en
fonction de sa nature et de son importance.
Le montant de la taxe à percevoir au titre de chacune de ces activités est égal au produit du
taux de base et du coefficient multiplicateur.
Le coefficient multiplicateur pour chacune des activités polluantes ou dangereuses est fixé par
voie règlementaire.
Une pénalité dont le taux est fixé au double du montant de la taxe est appliquée à l'exploitant
de l'installation qui au vu de la détermination du taux de la taxe et de sa mise à recouvrement,
ne donne pas les renseignements nécessaires ou fournit des informations fausses.
Le recouvrement de la taxe est effectué par le receveur des contributions diverses de la wilaya
sur la base du recensement des installations concernées fourni par les services chargés de la
protection de l'environnement.
Le taux de la taxe est majoré de 10 % lorsque le paiement des sommes correspondantes n'est
pas effectué dans les délais impartis.
Article 61 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 117 de la loi n°91-25 du 11 joumada al thania 1412
correspondant au 18 décembre 1991 portant loi de finances pour 1992 sont modifiées
complétées et rédigées comme suit :
Article 117
Il est institué une taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l’environnement … …
… (le reste sans changement jusqu’à) … … … :
Le montant de la taxe annuelle est fixé comme suit :
- 180.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Ministre chargé de l’environnement telle que prévue par la réglementation en
vigueur applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement,
notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31
mai 2006 définissant la règlementation applicable aux établissements classés pour la
protection de l’environnement.
- 135.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Wali territorialement compétent telle que prévue par la réglementation en

28
vigueur applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement
notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai
2006 définissant la règlementation applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.
- 30.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Président de l’Assemblée Populaire Communale territorialement compétent
telle que prévue par la réglementation en vigueur applicable aux établissements classés pour
la protection de l’environnement notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El
Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006 définissant la règlementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l’environnement.
- 13.500 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
déclaration telle que prévue par la réglementation en vigueur applicable aux établissements
classés pour la protection de l’environnement notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4
Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006 définissant la règlementation applicable
aux établissements classés pour la protection de l’environnement.
Pour les installations n’employant pas plus de deux personnes le montant de la taxe de
base est fixé comme suit :
- 34.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Ministre chargé de
l’environnement.
- 25.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Wali territorialement
compétent.
- 4.500 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Président de
l’Assemblée Populaire Communale territorialement compétent.
- 3.000 DA, pour les installations classées soumises à déclaration.
Un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 10 est indexé à chacune de ces activités … …
… … (le reste sans changement jusqu’à) … … … :
Les installations de récupération des huiles … … … (le reste sans changement jusqu’à) …
… … : sont exemptées de la taxe sur les activités polluantes.
Le montant de la taxe à percevoir au titre de chacune de ces activités est égal au produit du
montant de base et du coefficient multiplicateur.
Le coefficient multiplicateur pour chacune des activités polluantes ou dangereuses est fixé par
voie réglementaire.
Une pénalité dont le montant est fixé au double du montant de la taxe est appliquée à
l’exploitant de l’installation qui au vu de la détermination du montant de la taxe et de sa mise
à recouvrement ne donne pas les renseignements nécessaires ou fournit des informations
fausses.
Le recouvrement de la taxe est effectué par le receveur des impôts territorialement compétent
sur la base du recensement des installations concernées fourni par les services chargés de la
protection de l’environnement.
Le montant de la taxe est majoré de 10% lorsque le paiement des sommes correspondantes
n’est pas effectué dans les délais impartis.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 33 % au Budget de l’Etat ;
- 67 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral. ».
Nouvelle rédaction
Article 117
Il est institué une taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l'environnement.
La définition de ces activités est précisée par voie règlementaire.
Le montant de la taxe annuelle est fixé comme suit :
- 180.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Ministre chargé de l’environnement telle que prévue par la réglementation en
vigueur applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement,
notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31

29
mai 2006 définissant la règlementation applicable aux établissements classés pour la
protection de l’environnement.
- 135.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Wali territorialement compétent telle que prévue par la réglementation en
vigueur applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement
notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai
2006 définissant la règlementation applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.
- 30.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Président de l’Assemblée Populaire Communale territorialement compétent
telle que prévue par la réglementation en vigueur applicable aux établissements classés pour
la protection de l’environnement notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El
Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006 définissant la règlementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l’environnement.
- 13.500 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
déclaration telle que prévue par la réglementation en vigueur applicable aux établissements
classés pour la protection de l’environnement notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4
Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006 définissant la règlementation applicable
aux établissements classés pour la protection de l’environnement.
Pour les installations n’employant pas plus de deux personnes le montant de la taxe de
base est fixé comme suit :
- 34.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Ministre chargé de
l’environnement.
- 25.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Wali territorialement
compétent.
- 4.500 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Président de
l’Assemblée Populaire Communale territorialement compétent.
- 3.000 DA, pour les installations classées soumises à déclaration.
Un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 6 est indexé à chacune de ces activités en
fonction de sa nature et de son importance.
Le montant de la taxe à percevoir au titre de chacune de ces activités est égal au produit du
taux de base et du coefficient multiplicateur.
Le coefficient multiplicateur pour chacune des activités polluantes ou dangereuses est fixé par
voie règlementaire.
Une pénalité dont le taux est fixé au double du montant de la taxe est appliquée à l'exploitant
de l'installation qui au vu de la détermination du taux de la taxe et de sa mise à recouvrement,
ne donne pas les renseignements nécessaires ou fournit des informations fausses.
Le recouvrement de la taxe est effectué par le receveur des contributions diverses de la wilaya
sur la base du recensement des installations concernées fourni par les services chargés de la
protection de l'environnement.
Le taux de la taxe est majoré de 10 % lorsque le paiement des sommes correspondantes n'est
pas effectué dans les délais impartis.
Une pénalité dont le montant est fixé au double du montant de la taxe est appliquée à
l’exploitant de l’installation qui au vu de la détermination du montant de la taxe et de sa mise
à recouvrement ne donne pas les renseignements nécessaires ou fournit des informations
fausses.
Le recouvrement de la taxe est effectué par le receveur des impôts territorialement compétent
sur la base du recensement des installations concernées fourni par les services chargés de la
protection de l’environnement.
Le montant de la taxe est majoré de 10% lorsque le paiement des sommes correspondantes
n’est pas effectué dans les délais impartis.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 33 % au Budget de l’Etat ;
- 67 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.

30
31
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(4)
Taxe d'incitation au déstockage
Article 203 de la loi n°01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22 décembre 2001
portant loi de finances pour 2002
Il est institué une taxe d'incitation au déstockage qui est fixée à 10.500 DA par tonne stockée
de déchets industriels spéciaux et/ou dangereux.
Les revenus de cette taxe sont affectés comme suit:
- 10 % au profit des communes;
- 15 % au profit du Trésor public;
- 75 % au profit du fonds national pour l'environnement et la dépollution (FEDEP).
Un moratoire de trois (3) ans de réalisation des installations d'élimination desdits déchets sera
accordé à partir de la date de lancement du projet d'installation d'élimination.
Article 62 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 203 de la loi n°01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22
décembre 2001 portant loi de finances pour 2002 sont modifiées complétées et rédigées
comme suit :
Article 203
Il est institué une taxe d’incitation au déstockage qui est fixée à 16.500 DA par tonne stockée
de déchets industriels spéciaux et/ou dangereux.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 48 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 36 % au Budget de l’Etat.
- 16 % aux Communes.
… … … (le reste sans changement) … … … ».
Nouvelle rédaction
Article 203
Il est institué une taxe d’incitation au déstockage qui est fixée à 16.500 DA par tonne stockée
de déchets industriels spéciaux et/ou dangereux.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 48 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 36 % au Budget de l’Etat.
- 16 % aux Communes.
Un moratoire de trois (3) ans de réalisation des installations d'élimination desdits déchets sera
accordé à partir de la date de lancement du projet d'installation d'élimination.

32
---------------oo00oo----------------
(5)
Taxe sur véhicules immatriculés
dans la catégorie des voitures
particulières (VP),
Autres taxe sur véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de
moins de cinq (5) années d’âge, figurant dans le bilan des sociétés, ou pris en
location..........................................................Barème
Article 60 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 26 de l’ordonnance n° 10-01 du 16 Ramadhan 1431
correspondant au 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 26
Les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de moins de cinq
(05) années d’âge figurant dans le bilan des sociétés établies en Algérie, quelque soit leur
régime d’imposition, sont soumises à une taxe annuelle dont le montant est fixé comme suit :

Valeur du véhicule à l’acquisition Tarif de la taxe


Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 350.000 DA.
Plus de 6.000.000 DA 600.000 DA.

Sont également soumis à la taxe sur les véhicules des sociétés, les véhicules pris en location
par ces mêmes sociétés durant une période cumulée égale ou supérieure à trois (03) mois au
cours d’un exercice fiscal.
Dans ce cas, le montant de la taxe est fixé par référence au prix d’acquisition du véhicule,
comme suit :

Valeur du véhicule à l’acquisition Tarif de la taxe


Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 250.000 DA.
Plus de 6.000.000 DA 500.000 DA.

La taxe n'est toutefois pas applicable aux véhicules destinés exclusivement soit à la vente, soit
à la location soit à l'exécution d'un service de transport à la disposition du public, lorsque ces
opérations correspondent à l'activité normale de la société propriétaire.
La taxe n'est pas déductible pour l'établissement de l'impôt et elle doit être déclarée, en même
temps que la déclaration annuelle de revenus ou de bénéfice.
La taxe est acquittée à l’occasion du :
- règlement du solde de liquidation de l’impôt sur le bénéfice des sociétés ;
- règlement du solde de liquidation de l’impôt sur le revenu global ;
- règlement annuel ou du dernier trimestre au titre de l’impôt forfaitaire unique.
Le défaut de déclaration et de paiement de la taxe dans un délai de trente (30) jours à partir de
la mise en demeure, par pli recommandé avec avis de réception, entraine l‘application d‘une
amende d‘un montant de deux fois la taxe due. ».
Remarque

33
L’article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010 a institué une obligation pour les
entreprises de payer une taxe sur les véhicules, acquis ou loués pour une période cumulée
égale ou supérieure à trois mois, immatriculés dans la catégorie des voitures particulières.
Cette obligation a été instituée uniquement à l’encontre des sociétés passibles de l’impôt sur
les bénéfices des sociétés.
Or, la loi de finances pour 2015 a relevé le seuil d’éligibilité à l’Impôt Forfaitaire Unique pour
soumettre à ce régime, les sociétés qui ont une activité industrielle, commerciale, artisanale
ou de profession non commerciale dont le chiffre d‘affaires annuel n‘excède pas trente
millions de dinars (30.000.000 DA).
Par ailleurs, les tranches de prix d’acquisition des véhicules prévues par l’article 26 suscité ne
répondent plus à la réalité économique où le marché de l’automobile a connu une hausse
exponentielle.
A cet égard, la présente proposition de mesure prévoit :
- d’étendre l’application de la taxe à l’ensemble des sociétés qui acquièrent ou louent dés
véhicules et ce, quelque soit leur régime d’imposition ;
- d’actualiser les tranches de prix d’acquisition des véhicules ainsi que les tarifs applicables à
chaque tranche et ce, quelque soit le mode d’acquisition (achat ou location).
Enfin, pour s’assurer du respect de l’obligation, la présente proposition introduit une amende,
de deux fois le prix de la taxe, pour défaut de déclaration ou de paiement de la taxe et ce, 30
jours après une mise en demeure transmise par les services fiscaux à la société défaillante
vis-à-vis de ses obligations.

34
---------------oo00oo----------------
(6)
CIRCULAIRE N° 05 /MF/DG1/DLRF/LFC10

Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises


Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.

Objet : Taxe sur les transactions des véhicules neufs.


Référence :- Article 13 de l'ordonnance n° 10-01 du 26 août, portant loi de finances
complémentaire pour 2010 ;
- Article 147sexiès du code du timbre.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites au niveau des dispositions de l'article 147sexiès du code du timbre par l'article 13
de la loi de finances complémentaire pour 2010.
I)- REAMENAGEMENT DU CHAMP D'APPLICATION ET DU TARIF DE LA
TAXE SUR
LES TRANSACTIONS DES VEHICULES NEUFS APPLICABLE AUX ENGINS
ROULANTS NEUFS :
Les dispositions de l'article 13 de la loi de finances complémentaire pour 2010 ont modifié
celles de l'article 147sexiès du code du timbre, à l'effet de réaménager d'application et le tarif
de la taxe sur les transactions des véhicules neufs engins roulants.
1)- EXTENSION DU CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE :
A titre de rappel, les engins roulant étaient avant la promulgation de la loi de finances
complémentaire pour 2010, soumis à la taxe sur les transactions des véhicules neufs au même
titre que les camions.
En effet, les engins roulants étaient inclus dans la même catégorie des véhicules regroupant
les camions et dont le tarif était fixé selon le tonnage de ces véhicules exprimé en poids total
en charge.
Les dispositions de l'article 13 de cette loi de finances ont excluent de cette catégorie de
véhicules (les camions), les engins roulants pour les soumettre dans une catégorie regroupant
uniquement ces engins.
Par ailleurs, ce même article a modifié les dispositions de l'article 147sexiès, à l'effet d'étendre
l'application de la taxe susvisée aux remorques, semi-remorques, ainsi que tout autre engin
situé dans l'une des trois catégories énumérées dans le tableau des tarifs ci dessous.
2)- REAMENAGEMENT DES TARIFS DE LA TAXE SUR LES ENGINS ROULANTS
:
Désormais, avec ce réaménagement introduit par l'article 13 susvisé, les nouveaux tarifs
applicables aux engins roulants se présentent comme suit :
Caractéristiques
1er Catégorie :
Pompes centrifuges, groupes moto- pompes ou stations de pompages mobiles, groupes moto -
compresseurs mobiles, groupes électrogènes mobiles, groupes convertisseurs ou
transformateurs mobiles, postes mobiles de soudures, soudeuses mobiles, dumpers,
bétonnières.
Tarif :300.000 DA

2ème catégorie :

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Sonnettes avec mouton blocs et treuils à moteur, sonnettes à vapeur complétées sur galets
derricks moutons blocs, ou à déclic, moutons à vapeur, moteur, mouton diesel, marteaux
trépider, batteur ou arracheurs, grues automotrices, grues derricks sapines ou pylônes
transporteurs mobiles, postes d'enrobages à froid, citernes, mobiles pour transport de liant,
répandoirs, finisseurs générateurs de vapeur, bacs de chauffage pou liants, tonnes ondeuses et
arroseuses, gravillonneuses et sableurs, chargeurs de sableurs, balayeuses mécaniques, chasse-
neige, rouleaux compresseurs, remorques, roulettes, tambours cylindriques, pompes à béton,
régleurs, vibro- finisseurs, brouettes à béton motorisées.
Tarif : 500.000 DA
3ème catégorie :
Pelles mécaniques, scrapers à câbles ou hydrauliques, excavateurs tracteurs spéciaux sur
chenilles, scrapers sur pneus, tracteurs sur pneus, charrues, élévatrices à moteurs auxiliaires,
scrapers - chargeurs, tombereaux sur chenilles, rooter défonceuses à câble, niveleuses
automotrices, niveleuses tractées, rouleaux compacteurs pulvérisateurs de sols, matériels
d'extraction et de chargement des déblais, leaders, ditchers.
Tarif ; 700.000 DA
NB :
Pour les camions, les tarifs de la taxe demeurent inchangés.
IL EXTENSION DE L'APPLICATION DE LA TAXE SUR LES TRANSACTIONS
DES
VEHICULES NEUFS AUX VEHICULES DE TRANSPORTS DE PERSONNES, AINSI
QU'AUX MOTOCYCLES ET CYCLOMOTEURS :
Avant l'intervention de loi de finances complémentaire pour 2010, l'application de la taxe sur
les transactions des véhicules neufs était limitée aux seuls véhicules de tourisme et utilitaires,
ainsi que les camions et engins roulants, importés ou acquis localement.
L'article 13 de la loi de finances complémentaire pour'2010 a modifié les dispositions de
l'article 147sexiès du code du timbre à l'effet d'étendre l'application de cette taxe aux
véhicules de transports de personnes, ainsi qu'aux motocycles et cyclomoteurs.
1)- TARIF DE LA TAXE :
Le tarif de la taxe sur les transactions de véhicules automobiles, perçu à la première mise en
circulation des véhicules de transports de personnes, ainsi que les motocycles et
cyclomoteurs, est fixé comme suit :
A)- Véhicules de transport de personnes :
- supérieur à neuf (09) places et inférieurs ou égal à vingt (20) places : .150.000 DA ;
- supérieur à vingt (20) places et inférieurs ou égal à trente (30) places : .200.000 DA ;
- supérieur à trente (30) places : 300.000 DA.
B)- Motocyclettes et cyclomoteurs, soumis à immatriculation :
- d'une cylindrée excédant 250 cm3 mais n'excédant pas 500 cm3 : 50.000 DA ;
- d'une cylindrée excédant 500 cm3 mais n'excédant pas 800 cm3 : 80.000 DA ;
- d'une cylindrée excédant 800 cm3 : 100.000 DA.
2)- MODALITES DE PERCEPTION DE LA TAXE :
La taxe est prélevée par le concessionnaire ou le vendeur, lors de la cession du véhicule de
transports de personnes, motocycles ou cyclomoteurs destiné à une première mise en
circulation.
Le concessionnaire ou le vendeur est tenu de reverser le montant du droit acquitté par
l'acquéreur comme en matière de droit de timbre.
En cas d'acquisition auprès du concessionnaire par un revendeur, la taxe est due dans les
mêmes conditions.
A l'importation, la taxe est acquittée par les usagers, préalable dédouanement, auprès de la
recette des impôts du lieu de situation du bureau en charge des formalités.
3)- AFFECTATION DU PRODUIT DE LA TAXE :
Le produit de la taxe prélevée sur les transactions de véhicules neufs, est affecté au compte n°
302-125 intitulé « Fonds spécial pour le développement des transports publics ».

36
III. EXCLUSION DU CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE SUR LES
VEHICULES NEUFS
L'article 13 de la loi de finances complémentaire pour 2010 a complété les dispositions de
l'article 147sexiès à l'effet d'exclure certains matériels roulants du champ d'application de la
taxe sur les transactions des véhicules neufs, il s'agit notamment des :
- Tracteurs à usage exclusivement agricole ;
- Chariots de types utilisés dans les usines, les entrepôts, les ports, les aéroports pour le
transport, sur de courtes distances, de charges diverses (marchandises, conteneurs) ou pour la
traction dans les gares, de petites remorques et qui ne peuvent circuler sur la route ou autres
voies publiques ;
- Véhicules non automobiles à une ou plusieurs roues, conçus soit pour être remorqués par
d'autres véhicules tels que les remorques pour habitation ou le camping de type caravane, soit
pour être tirés ou poussés à la main ;
- Tous matériels roulants non soumis à immatriculation.
IV)- VEHICULES ET MATERIELS PRODUITS LOCALEMENT :
Aux termes de l'article 147sexiès sus visé, la taxe sur les transactions de véhicules neufs est
perçue, lors de la première mise en circulation, des véhicules neufs importés ou acquis
localement.
A ce titre, i l y a lieu de préciser que l'acquisition sur le marché local d'un véhicule neuf
s'entend par toute acquisition effectuée auprès d'un fabriquant, d'un concessionnaire ou d'un
revendeur de véhicules ou matériels importés, ainsi que ceux fabriqué localement.
Toutefois, s'agissant des véhicules ou matériels roulants fabriqués localement soumis à la taxe
dont il s’agit, les investisseurs peuvent prétendre au bénéfice d'exemptions ou réductions,
pour une période qui ne peut excéder cinq (05) années, de tous droits, impôts ou taxes,
grevant leurs produits, y compris la taxe sur les transactions de véhicules neufs et ce, en vertu
des dispositions de l'article 61 de la loi de finances complémentaire pour 2009, sur demande
adressée au Conseil National de l'Investissement..
Cet avantage est consenti pour les biens produits par les investissements cadre des activités
industrielles naissantes telles que définies par le texte (Ministère chargé de l'Investissement).
V)- DATE D'EFFET :
Les présentes prescriptions prennent effet à compter du 07 septembre 2010.
Ces nouvelles dispositions s'appliquent sur les factures établies à compter du 07 septembre
2010. Toutefois, elles ne s'appliquent pas lorsque l'acquéreur s'est acquitté de l'intégralité du
montant de l'acquisition avant le 07 septembre 2010 et ce, même si la facture a été délivrée
après cette date.
Enfin, ces nouvelles dispositions ne s'appliquent pas aux investisseurs éligibles aux dispositifs
ANDI, ANSEJ et CNAC ayant déposé leurs dossiers d'acquisition avant le 07 septembre
2010.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

37
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(7)
Taxe d’inscription au registre de
l'artisanat et des métiers
CIRCULAIRE N° 15/MF/DGI/DLF/LF04

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts;
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de l’IGSF.

Objet : - Taxes spéciales.


Référence : -Articles 33 et 53 de la loi n° 03-22 du 28 Décembre 2003 portant loi de
finances pour 2004;
-Article 105 de l'ordonnance n° 95-27 du 30 décembre 1995 portant loi de finances pour
1996.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites aux dispositions de l'article 105 de la loi de finances pour 1996 par
celles de l'article 33 de la loi de finances pour 2004 ainsi que les dispositions de l'article 53 de
cette loi.
I)- Taxe d’inscription au registre de l'artisanat et des métiers :
L’article 33 de la loi de finances pour 2004 a modifié les dispositions de l’article 105 de la loi
de finances pour 1996 pour réduire de 1000 à 500 DA, le montant de la taxe d’inscription
pour l’obtention de la carte professionnelle d’artisan.
En conséquence, les tarifs de la taxe se présentent désormais comme suit:
- 500 DA pour les artisans ;
-1500 DA pour les coopératives artisanales ;
-2000 DA pour les entreprises d’artisanat et des métiers.
Hormis celles relatives aux tarifs, les prescriptions de la circulaire n° 17/MDB/DGI/DLF/LF
96 du 02 Avril 1996 conservent toute leur validité.
II)- Taxe spécifique sur les sacs en plastique:
L’article 53 de la loi de finances pour 2004 a institué une taxe spécifique sur sacs en
plastique.
Elle s’applique aux produits en cause qu'ils soient importés ou produits localement.
La taxe est calculée à raison de 10,50 DA par kilogramme et est affectée au compte
d'affectation spéciale n° 302-065 intitulés "Fonds national pour l'environnement et la
dépollution".
Les modalités de mise en oeuvre de cette taxe feront l'objet de commentaires spécifiques dès
l'adoption du texte réglementaire y relatif.

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39
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(8)
Contribution à la charge des
concessionnaires de véhicule auto
Contribution des concessionnaires........................1 %.
Contribution à la charge des concessionnaires de véhicule auto
Il est institué au profit du « Fonds spécial pour le développement des transports publics », une
contribution à la charge des concessionnaires des véhicules automobiles.
Le taux de cette contribution est fixé à 1 % du chiffre d’affaires.
La contribution est acquittée au titre de chaque mois auprès de la recette des impôts
territorialement compétente dans les vingt premiers jours du mois suivant.

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et la Réglementation Fiscales

N°09/MF/DGI/DLRF/LFC08
Circulaire à
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

INSTITUTION D’UNE CONTRIBUTION A LA CHARGE DES


CONCESSIONNAIRES DE VEHICULES AUTOMOBILES :
L’article 28 de la loi de finances complémentaire pour 2008 a institué une contribution à la
charge des concessionnaires de véhicules automobiles.
1)- LE TAUX DE LA CONTRIBUTION :
Le taux de la contribution est fixé à 1 % du chiffre d’affaires hors taxes.
2)- LE CARACTERE DEDUCTIBLE DE LA CONTRIBUTION :
La contribution de 1% est déductible du bénéfice imposable.
3)- ASSIETTE DE LA CONTRIBUTION :
La contribution est calculée sur le chiffre d'affaires hors taxes du mois considéré.
4)- PERIODE DE PAIEMENT :
La contribution est acquittée au titre de chaque mois, auprès de la recette des impôts
territorialement compétente, dans les mêmes conditions que les impôts et taxes perçus au
comptant.
En effet, la contribution est versée dans les vingt (20) premiers jours du mois qui suit celui de
la réalisation du chiffre d'affaires objet de la contribution.
Le versement s'effectue au moyen de la déclaration série G n°50 tenant lieu de bordereau avis
de versement.
5)- AFFECTATION DU PRODUIT DE LA CONTRIBUTION :

40
Le produit de la contribution, est affecté au compte n° 302-125 intitulé « Fonds spécial pour
le développement des transports publics ».

41
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(9)
Compte provisionnel mensuel de
l'IRG ou de l'IBS au titre
de la location de salles
ou aires, ainsi que l'organisation de
fêtes foraines
CIRCULAIRE N° 10/MF/DGI/DLF/LF 02

A
Messieurs les Directeurs des impôts
En communication à
Messieurs les Directeurs Régionaux
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de Services Fiscaux (IGSF)

Objet :-Institution d'un compte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS au titre de la


location de salles ou aires, ainsi que l'organisation de fêtes foraines
Références ; -Article 15 de la loi n° 01-21 du 22 Décembre 2001 portant loi de finances pour
2002.
- Article 371ter du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de préciser les modalités d'application des dispositions de
l'article 15 de la loi de finances pour 2002 relatives à la création au sein du CID d'une section
6 intitulée " dispositions diverses spéciales" et comprenant l'article 371ter qui institue un
acompte provisionnel mensuel et matière d'IRG et d’IBS.
I)- Institution d'un acompte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS:
L' article 15 de la loi de finances pour 2002 a créé au sein du titre I de la cinquième partie du
code des impôts directs et taxes assimilées, une section 6 intitulée "dispositions spéciales" et
comprenant l'article 371 ter dont le dispositions instituent un acompte provisionnel mensuel
de l'IRG ou de l'IBS , selon le cas, au titre des locations pour célébration de fêtes ou
l'organisation de rencontres, séminaires, meetings, de salles ou aires, à l'exclusion de celles
situées dans les établissements à vocation touristique ou hôtelière.
Il est noté, par ailleurs, que les recettes procurées par l'organisation de fêtes foraines donnent
lieu également au paiement de cet acompte.
II)- Montant de l'acompte:
Le montant de l'acompte à verser est égal à 10% du montant brut des recettes réalisées au
courant du mois.
Le montant total des acomptes versés , durant un exercice est pris en charge pour le calcul de
l'IRG ou de l'IBS selon le cas dû par les contribuables concerné au titre de la même année.
A)- Exemple de calcul en matière d'IRG:
Soit un contribuable possédant une salle qu'il loue pour la célébration des fêtes de mariage.
1)-Calcul de l'acompte:

42
Le montant des recettes réalisées au titre su mois de janvier de l'année 2002 s'élève à 20.000
DA.
L'acompte provisionnel mensuel de l'IRG= 20.000x 10% =2.000 DA qui sera acquitté avant le
20 février 2002 auprès de la recette des impôts du lieu de situation de la salle.
2)- Déductibilité des acomptes:
Le montant déductible est le montant total des acomptes versés durant l'ensemble des mois de
l'année.
IRG dû = Montant de l'IRG dû par le contribuable au titre de l'ensemble des revenus (y
compris les revenus provenant des locations ayant donné lieu au paiement des acomptes)
- La somme des acomptes versés au titre e l'année considérée.
B)- Exemple de l'acompte:
Soit une entreprise relevant de l'IBS qui possède une aire qu'elle loue pour l'organisation de
meetings.
1)- Calcul de l'acompte:
Cette entreprise a réalisé 120.000 DA de recettes au titre de la location de cette aire durant le
mois de janvier 2002.
Le montant de l'acompte provisionnel mensuel de l'IBS est égal à : 120.000 x 10%
=12.000 DA qui sera acquitté avant le 20 février 2002 auprès de la recette des impôts du lieu
de situation de l'aire.
2)- Déductibilité de l'acompte:
Le montant déductible est le montant total des acomptes versés durant l'ensemble des mois de
l'année.
IBS dû = montant de l'IBS dû par l'entreprise ( compte tenu de ses revenus provenant des
locations ayant donné lieu au paiement des acomptes)
- La somme des acomptes versés au titre de l'année considérée.
III)- Cas d'excédent du montant des acomptes sur l'impôt dû:
Dans le cas où le montant des acomptes versés au cours d'une année donnée excède le
montant de l'impôt dû, au titre de cette année, l'excédant peut donner lieu:
- Soit à un report sur l'exercice suivant;
- Soit à un remboursement.
Les règles régissant l'excédent des acomptes provisionnels telles que prévues par la législation
fiscale en vigueur s'appliquent également aux acomptes ainsi institués .
IV)- Date et lieu de l'acquittement de l'acompte:
L'acompte provisionnel mensuel de l'IRG ou de l'IBS est acquitté auprès de la recette des
impôts du lieu de situation de la salle, de l'aire ou de la foire pour les fêtes foraines dans les
vingt premiers jours du mois qui suit celui au courant duquel ont été réalisées les recettes.
V)- Date d'effet:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er Janvier 2002.
Elles s'appliquent aux recettes réalisées au cours du mois de Janvier 2002 et suivants.

43
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(10)
DECLARATION DES
ENTREPRISES ETRANGERES
N’AYANT PAS D’INSTALLATION
PROFESSIONNELLE
PERMANENTE EN ALGERIE.
Déclaration d’existence
Nature de l’impôt
IRG ou IBS selon le cas (art 183 du CDITA).
Lieu de dépôt de la déclaration
Inspection des impôts du lieu d’imposition ou DGE.
Date limite de dépôt de la déclaration
Dans les trente (30) jours du début de l’activité
Imprimé à utiliser
Série G n° 8.
Personnes devant souscrire la déclaration
- Entreprises étrangères (personnes physiques ou morales) n’ayant pas d’installation
professionnelle permanente en Algérie.
Documents à joindre à la déclaration
- Un exemplaire du contrat par lettre recommandée avec accusé de réception ;
- Tout avenant ou modification au contrat principal doit être porté à la connaissance de
l’inspecteur des impôts dans les dix (10) jours de son établissement.
Déclaration des entreprises étrangères n’ayant pas d’installation professionnelle
permanente en Algérie
Déclaration d’existence

Nature de l’impôt IRG et IBS selon le cas


Lieu de dépôt de Direction des grandes entreprises (DGE) ou Inspection des
la déclaration impôts du lieu d’imposition.
Date limite de Dans les trente (30) jours de début de l’activité
dépôt de la
déclaration
Imprimé à utiliser Série G n° 8
Personnes devant Entreprises étrangères (personnes physiques ou morales)
souscrire la n’ayant pas d’installation professionnelle permanente en
déclaration Algérie
Documents à -un exemplaire du contrat par lettre recommandée avec
joindre à la accusé
déclaration -tout avenant ou modification ou contrat principal doit être
porté à la connaissance de l’inspecteur des impôts dans les
dix (10 ) jours de son établissement.

44
PENALITES D’ASSIETTE
Fausse déclaration
1)- Insuffisance de déclaration :
Majoration de 10 % lorsque le montant des droits éludés est inférieur ou égal à 50.000 DA.
Majoration de 15% lorsque le montant des droits éludés est supérieur à 50.000 DA et inférieur
ou égal à 200.000 DA.
Majoration de 25% lorsque le montant des droits éludés est supérieur à 200.000 DA (art 193
du CIDTA).
2)- Manœuvres frauduleuses :
Majoration correspondant au taux de dissimulation observé par le contribuable
Ce taux correspond à la proportion des droits dissimulés par rapport aux droits dus au titre du
même exercice.
Cette majoration ne saurait être inférieure à 50 %.
Majoration de 100% lorsqu’aucun droit n’a été versé.
Majoration de 100% lorsque les droits éludés concernent des droits devant être collectés par
voie de retenue à la source.
Dans le cas échéant, les pénalités pour insuffisance et les pénalités pour manœuvres
frauduleuses peuvent faire objet d’un cumul. (Art 193- 2ème et 3ème du CIDTA).
Article 193
Modifié par les articles 17 de la loi de finances 1996, 10 de la loi de finances 2000, 38 de
la loi de finances 2001, 6 de la loi de finances 2002, 12 de la loi de finances 2006 et 8 de la
loi de finances 2012.
2)- En cas de manœuvres frauduleuses, une majoration correspondant au taux de
dissimulation observé par le contribuable, est applicable.
Ce taux correspond à la proportion des droits dissimulés par rapport aux droits dus au titre du
même exercice.
Cette majoration ne saurait être inférieure à 50 %. Lorsqu’aucun droit n’a été versé, le taux
applicable est arrêté à 100%.
Le taux de 100% est également appliqué lorsque les droits éludés concernent des droits devant
être collectés par voie de retenue à la source.115
Sont notamment considérées comme manœuvres frauduleuses:
a)- La dissimulation ou la tentative de dissimulation par toute personne, des sommes ou
produits auxquels s’appliquent la taxe sur la valeur ajoutée dont elle est redevable et, plus
particulièrement, les ventes sans facture;
b)- La production de pièces fausses ou inexactes à l’appui de demandes tendant à obtenir, soit
le dégrèvement, la remise, la décharge ou la restitution de la taxe sur la valeur ajoutée, soit le
bénéfice d’avantages fiscaux en faveur de certaines catégories de redevables.
c)- Le fait d’avoir sciemment omis de passer ou de faire passer des écritures ou d’avoir passé
ou fait passer des écritures inexactes ou fictives, au livres journal et au livre d’inventaire
prévus par les articles 9 et 10 du code de commerce ou dans les documents qui en tiennent
lieu.
Cette disposition n’est applicable que pour les irrégularités concernant des exercices dont les
écritures ont été arrêtées;
d)- Le fait pour un contribuable d’organiser son insolvabilité ou de mettre obstacle par
d’autres manœuvres au recouvrement de tout impôt ou taxe dont il est redevable;
e)- Tout acte, manœuvre ou comportement impliquant l’intention manifeste d’éluder ou de
retarder le paiement de tout ou partie du montant des impôts et taxes tel qu’il ressort des
déclarations déposées.
f)- Le fait de se livrer à une activité informelle, est définie comme telle, toute activité non
enregistrée et /ou dépourvue de comptabilité formelle écrite, exercée à titre d’emploi principal
ou secondaire.
3)- Les majorations prévues au premier paragraphe du présent article se cumulent, le cas
échéant, avec celles prévues à l’article 192 (premier et deuxième alinéa).

45
PAIEMENT DES IMPOTS ET TAXES DUS PAR LES CONTRIBUABLES
RELEVANT DE LA DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES
1)- IMPOT SUR LES BENEFICES DES SOCIETES (IBS)
Revenus imposables
Tout revenu généré par l’activité de l’entreprise.
Modalités de paiement
Régime des acomptes provisionnels (article 164 du CPF)
Délai de paiement
-1er acompte 20 mars ;
-2éme acompte 20 juin ;
- 3éme acompte 20 novembre ;
-solde de liquidation : au plus tard le jour de la remise de la déclaration prévue à l’article 151
du CIDTA.
Lieu de paiement
Structure chargée des grandes entreprises (article 160 du CPF)
Imprimés à utiliser
Série G n° 50 (acomptes provisionnels)
Série G n° 4 bis (solde de liquidation)
Remarque :
- Le verso de la déclaration série G n° 4 bis tient lieu de bordereau avis de versement du solde
de liquidation.
- Lorsque l’entreprise a bénéficié d’une prorogation de délai de dépôt de la déclaration
annuelle série G n° 4bis en vertu des dispositions de l’article 151 - 2 du code des impôts
directs et taxes assimilées, le délai de règlement du solde de liquidation est reporté d’autant.
2)- IMPOT SUR LES BENEFICES MINIERS
L’impôt sur les bénéfices miniers est recouvré dans les mêmes conditions que l’impôt sur les
bénéfices des sociétés (article 174 du CPF).
3)- TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
La taxe sur la valeur ajoutée est payée mensuellement auprès des services de la structure
chargée des grandes entreprises pour l’ensemble des entités constituant l’entreprise et ce,
conformément aux dispositions de l’article 76 - 1 du codes des taxes sur le chiffre d’affaires
(article 165 du CPF).
4)- TAXE SUR L’ACTIVITE PROFESSIONNELLE (TAP)
La TAP doit être payée mensuellement auprès des services de la structure chargée des grandes
entreprises pour l’ensemble des entités constituant l’entreprise (article 166 du CPF)
Cependant, et à titre transitoire, le paiement de la TAP continuera à se faire auprès des
recettes des impôts d’implantation de chaque entreprise, unité, établissement ou chantier
(article 175 du CPF)
Important :
Lorsque l’entreprise exerce l’option pour le régime des acomptes provisionnels en matière de
taxe sur la valeur ajoutée et de taxe sur l’activité professionnelle dans les conditions fixées par
les articles 102 à 104 du code des taxes sur le chiffre d’affaires et 362 à 364 du code des
impôts directs et taxes assimilées, le solde de liquidation des deux taxes doit être réglé au plus
tard le 20 du mois suivant la clôture de l’exercice.
Le délai de règlement du solde de liquidation de la taxe sur l’activité professionnelle et de la
taxe sur la valeur ajoutée pour les entreprises de transport, banques et assurances, est fixé dans
les 20 premiers jours qui suivent le délai de souscription de la déclaration G n° 4 prévue à
l’article 151 du code des impôts directs et taxe assimilées (article 167 du CPF)
5)- IMPOTS SUR LE REVENU GLOBAL / SALAIRES (ARTICLES 168 ET 169 DU
CPF)
L’impôt sur le revenu global / salaires doit être payé auprès des services de la structure
chargée des grandes entreprises quelque soit le lieu de mandatement des revenus imposables.

46
Toutefois, lorsque le mandatement des salaires est effectué au niveau des unités, les
entreprises sont tenues de produire, à l’occasion du paiement des dits - impôts un état
mentionnant pour chaque entité
- le numéro d’identification fiscale (NIF) des entités ;
- la désignation ;
- l’adresse, la commune et la wilaya d’implantation ;
- le chiffre d’affaires imposable du mois et les droits y résultant ;
- le total des rubriques précédentes.

PAIEMENT DES IMPOTS ET TAXES DUS PAR LES ENTREPRISES


ETRANGERES
I)- ENTREPRISES ETRANGERES AYANT UNE INSTALLATION
PROFESSIONNELLE PERMANENTE EN ALGERIE
Impôts dus
Paiement de l’impôt
1)- Impôt sur le revenu global dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux pour
les entreprises industrielles et les sociétés de personnes.
2)- Impôt sur les bénéfices des sociétés pour les sociétés de capitaux.
3)- Taxes sur la valeur ajoutée.
4)- Taxe sur l’activité professionnelle.
5)- Taxe foncière au titre des propriétés bâties et non bâties affectées à l’exploitation de
l’activité de l’entreprise
Régime de droit commun applicable aux entreprises de droit algérien
II)- ENTREPRISES ETRANGERES N’AYANT PAS UNE INSTALLATION
PROFESSIONNELLE PERMANENTE EN ALGERIE
1)- ENTREPRISES ETRANGERES INTERVENANT DANS LE CADRE D’UN
MARCHE DE PRESTATION DE SERVICES :
a)- Impôt sur les bénéfices des sociétés :
Taux de la retenue à la source
Revenus réalisés par des entreprises qui déploient temporairement en Algérie une
activité dans le cadre d’un marché de prestation de services :
24%
Revenus versés par des débiteurs établis en Algérie à des entreprises étrangères au titre
:
- Des sommes payées en rémunération de prestations de toute nature fournies ou utilisées en
Algérie.
- Des produits perçus par les inventeurs au titre, soit de la concession de licence
d’exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou concession de marque de fabrique,
procédé ou formule de fabrication.
- Des sommes versées aux sociétés étrangères de transport maritime, sauf celles visées par
une convention ou accord fiscal international conclu entre l’Algérie et le pays d’origine de ces
sociétés, pour éviter réciproquement la double imposition 24%.
Délai de paiement
Dans les 20 premiers jours qui suivent le mois au titre duquel ont été opérées les retenues
(article 159 -1er du CIDTA).
Lieu de paiement
Caisse du receveur des impôts du siège ou domicile des personnes sociétés organismes ou
associations qui effectuent le paiement des sommes imposables.
Imprimé à utiliser
Série G n° 50
Remarque :

47
La retenue à la source relative à l’IBS, opérée sur les revenus des entreprises étrangères
n’ayant pas d’installation professionnelle permanente en Algérie couvre la taxe sur l’activité
professionnelle et la taxe sur la valeur ajoutée (article 156 - 2ème du CIDTA).
b)- Impôt sur le revenu global (article 33 du CIDTA)
Taux de la retenue à la source
* revenus versés par des débiteurs établis en Algérie à des bénéficiaires ayant leur domicile
fiscal hors d’Algérie au titre :
* des sommes versées en rémunération d’une activité déployée en
Algérie dans l’exercice d’une profession non commerciale ou revenu assimilé tel que prévu
par l’article 22 - 1 du CIDTA.
* les produits de droits d’auteurs, perçus par les écrivains compositeurs et par leurs héritiers
ou légataires.
* les produits perçus par les inventeurs au titre soit de la concession de la licence
d’exploitation de leurs brevets, soit la cession ou concession de marques de fabrique ,procédés
ou formules de fabrication.
* les sommes payées en rémunération des prestations de toute nature fournies ou utilisées en
Algérie. 24 % (libératoire d’impôts)
Délai de paiement
Dans les 20 premiers jours qui suivent le mois au titre duquel le paiement des retenues a été
effectué (article 110 du CIDTA).
Lieu de paiement
Caisse du receveur des impôts d’où relève le débiteur (article 110 du CIDTA)
Imprimé à utiliser
Série G n° 50
Remarque :
La retenue à la source opérée au titre de l’IRG couvre la taxe sur l’activité professionnelle et
la taxe sur la valeur ajoutée (article 33 du CIDTA).
Entreprises étrangères intervenant dans le cadre d’un marché de travaux immobiliers
Les entreprises étrangères qui réalisent des travaux immobiliers temporairement en Algérie
relèvent du régime de droit commun.
Toutefois, un régime d’acomptes est réservé à ces entreprises au titre de paiement de l’IBS et
de l’IRG différent de celui des acomptes provisionnels du régime général.
Par ailleurs, les entreprises étrangères dont les revenus sont de source algérienne ne sont pas
concernées par ce régime.
Régime des acomptes applicable aux entreprises étrangères :
Montant de l’acompte
0,5 % du montant global du marché (crédit d’impôt).
Délai de paiement
Dans les 20 premiers jours de chaque mois au titre des paiements perçus pendant le mois
précédent.
Lieu de paiement
Caisse du receveur des impôts territorialement compétent.
Remarque :
Pour les travaux immobiliers l’impôt dû à raison des sommes qui n’ont pas encore été
encaissées est exigible à la réception définitive.
Il doit être versé immédiatement à la caisse du receveur.

48
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(11)
Taxe annuelle d’habitation
Décret exécutif n° 16-160 du 23 Chaâbane 1437 correspondant au 30 mai 2016 fixant les
modalités d’application de la taxe annuelle d’habitation.
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des finances,
Vu la Constitution, notamment ses articles 99-4° et 143 (alinéa 2) ;
Vu la loi n° 02-11 du 20 Chaoual1423 correspondant au 24 décembre 2002 portant loi de
finances pour 2003, notamment son article 67 ;
Vu l’ordonnance n° 15-01 du 7 Chaoual 1436 correspondant au 23 juillet 2015 portant
loi de finances complémentaire pour 2015, notamment son article 41;
Vu la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015
portant loi de finances pour 2016, notamment son article 37 ;
Vu le décret présidentiel n° 15-125 du 25 Rajab 1436 correspondant au 14 mai 2015
modifié, portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 05-305 du 15 Rajab 1426 correspondant au 20 août 2005 fixant
les modalités de fonctionnement du compte d’affectation spéciale n° 302-114 intitulé «
Fonds spécial de réhabilitation du parc immobilier des communes de la wilaya » ;
Décrète :
Article 1er
En application des dispositions de l’article 67 de loi de finances pour 2003, modifiées et
complétées, le présent décret a pour objet de fixer les modalités d’application de la taxe
annuelle d’habitation.
Article 2
La taxe annuelle d’habitation ci-après dénommée « la taxe » est due par toute personne qui
dispose ou qui a la jouissance d’un local, à usage d’habitation ou professionnel situé dans
toutes les communes, à quelque titre que ce soit, propriétaire, locataire ou occupant à titre
gratuit.
Article 3
Le montant annuel de la taxe d’habitation est fixé comme suit :
- 300 DA pour les locaux à usage d’habitation situés dans toutes les communes de la région, à
l’exception des communes chefs-lieux de daïras ;
- 600 DA pour les locaux à usage d’habitation situés dans l’ensemble des communes des
wilayas d’Alger, de
Annaba, de Constantine et d’Oran ainsi que pour toutes les communes chefs-lieux de daïras
du territoire national ;
- 1.200 DA pour les locaux à usage professionnel situés dans toutes les communes, à
l’exception des communes chefs-lieux de daïras ;
- 2.400 DA pour les locaux à usage professionnel situés dans l’ensemble des communes des
wilayas d’Alger, de Annaba, de Constantine et d’Oran ainsi que pour toutes les communes
chefs-lieux de daïras du territoire national.
Article 4
Le prélèvement de cette taxe est effectué par les sociétés concessionnaires de distribution de
l’électricité et du gaz sur les quittances d’électricité et du gaz, selon la périodicité des
paiements.
Article 5

49
Les sommes prélevées doivent faire l’objet d’un reversement auprès des recettes des impôts
territorialement compétentes, par les sociétés concessionnaires, susvisées, avant le 20 du mois
qui suit le mois, le bimestre ou le trimestre selon la périodicité, au courant duquel s’est opérée
la collecte.
Article 6
Le produit de cette taxe est affecté au compte d’affectation spéciale n° 302-114 intitulé «
Fonds spécial de réhabilitation du parc immobilier des communes de la wilaya ».
Article 7
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 23 Chaâbane 1437 correspondant au 30 mai 2016.

50
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(12)
Taxe pour usage des appareils de
radiodiffusion, de télévision et leurs
accessoires
Il est perçu suivant les modalités déterminées par les articles ci-dessous une taxe pour
usage des appareils de radiodiffusion, de télévision et leurs accessoires comportant :
1)- Un droit fixe a la charge de chaque abonne domestique des sociétés concessionnaires
de distributions de l’électricité et du gaz fixé comme suit:
- vingt-cinq dinars (25 DA.) lorsque la consommation de courant électrique facturée est
supérieure a 70 KWH et inferieure ou égale a 190 KWH ;
- cinquante dinars (50 DA.) lorsque la consommation de courant électrique facturée est
supérieure a 190 KWH et inferieure ou égale a 390 KWH ;
- cent dinars (100 DA.) lorsque la consommation de courant électrique facturée est supérieure
a 390 KWH.
2)- Un droit spécifique sur les produits désignes ci-après : TARIFS
A) - Appareils de radiodiffusion combines ou non combines :
- dont le prix est inferieur ou égal a 1000 DA 50 DA l’unité
- dont le prix varie entre 1000 et 3000 DA 100 DA l’unité
- dont le prix varie entre 3001 et 10.000DA 300 DA l’unité
- dont le prix est supérieur a 10.000 DA 500 DA l’unité
B)- Appareils récepteurs de télédiffusion combines ou non combines :
- dont le prix est inferieur a 15.000 DA 200 DA l’unité
- dont le prix varie entre 15 000 et 35.000 DA 300 DA l’unité
- dont le prix est supérieur a 35.000 DA 1000 DA l’unité
C) - Appareils de démodulation, de décryptage et de décodage :
- dont le prix est inferieur a 8.000 DA 300 DA l’unité
- dont le prix varie entre 8.000 et 30.000 DA 500 DA l’unité
- dont le prix est supérieur a 30.000 DA 1000 DA l’unité
Par ―prix ―, il est entendu :
- a l’importation : la valeur en douane;
- a l’intérieur : le prix de sortie usine.
3)- Un droit de 20 % perçu sur les piles électriques (valeur toutes taxes comprises).

51
---------------oo00oo----------------
(13)
Droit d’essai
Essai au toucheau :
- Platine : 12 DA par déca grammage
- or : 6 DA par déca grammage ou fraction de déca grammage.
- Argent : Jusqu’à 400 grammes, 4 DA par Hectogramme ; au dessus de 400 grammes,
- 1600 DA par 2 kg ou fraction de Kg.
Essai à la coupelle :
- Platine : 150 DA par opération.
- or : 100 DA par opération.
Essai par voie humide :
- Argent : 20 DA par opération.
Pour les ouvrages présentés en lots provenant de la même fonte, il peut être fait un essai à la
coupelle par 120 grammes de platine ou d’or et un essai par voie humide par 2 Kg ou fraction
de 2 kg argent.

52
---------------oo00oo----------------
(14)
Droit de circulation
Champ d’application
Produits concernés :
Alcools, vins
Personnes concernées (assujettis) :
Marchands en gros entrepositaires (MGE).
Base imposable
Alcool :
Quantité exprimée en alcool pur par hectolitre mise à la consommation.
Vins :
Quantité exprimée en volume (hectolitre) mise à la consommation.
Le tarif du droit de circulation sur les alcools, prévu à l’article 2 du présent code, est fixé
comme suit :
DESIGNATION DES PRODUITS TARIF DU DROIT
DE
CIRCULATION
PAR
HECTOLITRE
D.ALCOOL PUR
1)- Produit à base d’alcool ayant un caractère exclusivement médicamenteux et impropre à la
consommation de bouche, figurant sur la liste établie par voie
réglementaire.......................................................................................... (sans changement)
2)- Produits de parfumerie et de toilette………………………………. (sans changement)
3) Alcools utilisés à la préparation de vins mousseux et de vins doux naturels bénéficiant du
régime fiscal des vins.............................................................
1760
4)- Apéritifs à base de vins, vermouths, vins de liqueur et assimilés, vins doux et naturels
soumis au régime fiscal de l’alcool, des vins de liqueur d’origine étrangère bénéficiant d.une
appellation d’origine ou contrôlée o règlementée et crème de cassis
..................................................................... 77.000
5)- Whiskies et apéritifs à base d.alcool tels que bitters, amers, goudrons,
anis ................................................................................................................ 110.000
6)- Rhums et produits autres que ceux visés aux numéros 1) à 5) .........................77.000
Le tarif du droit de circulation sur les vins est fixé à huit mille huit cent (8.800 DA)
l’hectolitre ».

53
---------------oo00oo----------------
(15)
Droit de garantie
Champ d’application
Produits concernés :
Ouvrages en or, argent et platine.
Base imposable:
Garantie :
Quantité exprimée en poids (hectogramme) vendue.
Remarque :
Les montants de la TVA acquittés au titre de l’acquisition de l’or ou de l’argent sont
imputables sur le montant du droit de garantie.
Taux d’imposition :
Droit de garantie :
- ouvrages en or : 8.000 DA/hg
- ouvrage en platine : 20.000 DA/hg
- ouvrages en argent : 150 DA/hg

54
---------------oo00oo----------------
(16)
Droit de transfert
Droit de transfert :
Tout transfert de droits est soumis à un droit, non déductible, de 1 % de la valeur de la
transaction.

Article 31 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005


relative aux hydrocarbures.
La personne constituant le contractant ou les personnes regroupées en " contractant " peuvent,
individuellement ou conjointement, transférer tout ou partie de leurs droits et obligations dans
le contrat entre elles ou à toute autre personne.
Ce transfert, pour être valable, doit être préalablement approuvé par l'agence nationale pour la
valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) et concrétisé par un avenant à ce
contrat qui est approuvé conformément aux dispositions de l'article 30 ci-dessus.
Dans tous les cas, l'agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures
(ALNAFT) donne un droit de préemption à SONATRACH - S.P.A qui doit l'exercer dans un
délai n'excédant pas 90 jours à compter de la date de notification de ce transfert par ALNAFT.
Tout transfert est soumis au paiement au Trésor public, par la ou les personnes cédantes, d'un
droit non déductible, dont le montant est égal à un pour cent (1 %) de la valeur de la
transaction.
Le mode de calcul et de liquidation de ce droit est précisé par voie réglementaire.
Le ministre chargé des hydrocarbures peut, sur rapport motivé et circonstancié, déroger à ces
dispositions pour des motifs d'intérêt général dans le cadre de la politique en matière
d'hydrocarbures.

55
---------------oo00oo----------------
(17)
La fiscalité écologique
La politique de fiscalisation environnementale basée sur le principe du « pollueur payeur » a
touché les activités à fort taux de pollution à travers la mise en place d’un système fiscal
opérationnel.
La taxe sur les activités polluantes et dangereuse pour l ‘environnement :
Cette taxe s’applique aux activités dont la liste est annexée au décret exécutif N° 98-339 du
03 novembre 1998 ;
Les activités polluantes ou dangereuses pour l’environnement sont classées en deux
catégories :
Les activités soumises à une déclaration préalable avant la mise en service du président de
l’APC territorialement compétent.
Les activités soumises à une autorisation préalable soit du ministre chargé de
l’environnement, soit du wali territorialement compétent, soit du président de l’APC
territorialement compétent.
Le montant unitaire de la taxe est fixé selon les dispositions de l’article 54 de la loi n°
99-11 du 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000 ; est comme suit :

Tableau N° 01

LES ACTIVITE MONTANT


SOUMISE A : < deux employés ≥ deux
employés
Déclaration 9 000 DA 2 000 DA
L’autorisation du 20 000 DA 3 000 DA
président de l’APC
L’autorisation du wali 90 000 DA 18 000 DA
territorialement 120 000 DA
compétent 24 000 DA
L’autorisation du
ministre chargé de
l’environnement

Le montant de cette taxe est déterminé en multipliant les montants susvisés par un
coefficient multiplicateur compris entre 1 et 10 en fonction de la nature et de l’importance de
l’activité ainsi que du type et de la quantité des déchets générés par cette activité. La
répartition du coefficient multiplicateur est opérée selon les modalités fixées aux articles 4, 5
et 6 du décret exécutif n° 09-336 du 20 octobre 2009 (tableau n°02).
Le produit de cette taxe est affecté dans son intégralité au Fonds National pour
l’Environnement et la Dépollution.
Tableau N° 02

critères coefficient
multiplicateur
déclaration 1
Nature et autorisation du président d’APC 2
importance autorisation du wali 3
autorisation du ministre 4

56
type de déchets dangereux pour l’environnement, irritant, corrosif. 1
explosible, comburant, inflammable 2
nocif, toxique, cancérogène, infectieux, toxique vis-à-vis de 3
la reproduction, mutagène
quantité de
déchets <100 et inférieur ou égal à 1000 t/an 2
<1000 et inférieur ou égal à 5000 t/an 2.5
< 5000 t/an 3

La taxe sur les produits pétroliers :


La taxe sur les produits pétroliers s’applique sur les produits pétroliers ou assimilés,
importés ou obtenus en Algérie, notamment en usine exercée, selon les taux ci-après :

N° du Tarif Désignation des produits Montant


Douanier (DA/HL)
Ex.27-10 Essence super 1,00
Ex.27-10 Essence normal 1,00
Ex.27-10 Essence sans plomb 1,00
Ex.27-10 Gasoil 1,00
Ex.27-11 GPL/C 1,00

Les règles d'assiette, de liquidation, de recouvrement et de contentieux applicables à la TVA


sont étendues à la taxe sur les produits pétroliers (TPP).
Le produit de cette taxe est versé dans son intégralité au profit du budget de l’Etat.
La taxe sur les carburants :
La taxe sur les carburant s’applique sur l’essence super/normal avec plomb et sur le
gasoil.
Le tarif de cette taxe est fixé comme suit :

0.10 DA/L
Essence normal/super avec plomb
Gasoil 0.30 DA/L

Cette taxe est prélevée et reversée comme en matière de taxe sur les produits pétroliers.
Le produit de la taxe sur les carburants est affecté à raison de :
50% au fonds national routier et autoroutier ;
50% au fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).
La taxe sur les pneus neufs :
Cette taxe s’applique sur les pneus neufs importés et/ou produits localement, dont Le
montant est fixé comme suit :
10 DA par pneu destine aux véhicules lourds ;
5 DA par pneu destine aux véhicules légers.
Les revenus de la taxe sur les pneus neufs sont affectés comme suit :
10% au profit du fonds national du patrimoine culturel ;
40% au profit des communes ;
50% au profit du Fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).
La taxe sur les huiles lubrifiants et préparations lubrifiantes :
C’est une taxe qui s’applique sur les huiles lubrifiantes et préparation lubrifiantes importés ou
fabriqués sur le territoire national, et dont l'utilisation génère des huiles usagées.
Cette taxe est fixée à 12.500 DA par tonne.
Les revenus de cette taxe sont affectes comme suit :
50% au profit des communes ;
50% au profit du Fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).

57
Les taxes d’incitation au déstockage des déchets :
Déstockage des déchets industriels :
La taxe d’incitation au déstockage est fixée à 10.500 DA par tonne stockée de déchets
industriels spéciaux et/ou dangereux.
Les revenus de cette taxe sont affectes comme suit :
25% au profit des communes ;
75% au profit du fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).
Déstockage des déchets liés aux activités se soins des hôpitaux et cliniques :
Cette taxe à un taux de référence de 24.000 DA/T. le tonnage concerné est arrêté en fonction
des capacités et types de soin de chaque établissement concerné ou par mesure directe.
Le produit de cette taxe est affecte comme suit :
25% au profit des communes ;
75% au profit du fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).
Les taxes complémentaires :
Il est institué deux taxes complémentaires :
La taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles et la taxe complémentaire Sur la
pollution atmosphérique d’origine industrielle ; sont basées sur le volume ou la quantité
rejetés et la charge de pollution générée par l’activité en dépassement des valeurs limites.
Ces taxes sont déterminées en référence au taux de base annuel fixée par voie réglementaire
(voir tableau n°01) et un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5 en fonction du taux de
dépassement des valeurs limites.
Le produit de ces taxes est affecté comme suit :
Les eaux usées industrielles :
50% au profit des communes ;
50% au profit du fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).
La pollution atmosphérique d’origine industrielle :
25% au profit des communes ;
50% au profit du fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).
Taxe d’assainissement :
C’est une taxe annuelle d'enlèvement des ordures ménagères appliqué sur toutes les propriétés
bâties au nom des propriétaires ou usufruitiers, elle est à la charge du locataire qui peut être
recherché conjointement et solidairement avec le propriétaire pour son paiement.
Le montant de la taxe est fixé comme suit :
TAXE D’ASSAINISSEMENT
Taxe d’enlèvement des ordures ménagères
Il est établi au profit des communes dans lesquelles fonctionne un service d‘enlèvement des
ordures ménagères, une taxe annuelle d‘enlèvement des ordures ménagères sur toutes les
propriétés bâties.
La taxe d‘enlèvement des ordures ménagères est établie annuellement au nom des
propriétaires ou usufruitiers.
La taxe est à la charge du locataire qui peut être recherché conjointement et solidairement
avec le propriétaire pour son paiement.
Le montant de la taxe est fixé comme suit :
- Entre 1.000 DA et 1.500 DA par local à usage d’habitation ;
- Entre 3.000 DA et 12.000 DA par local à usage professionnel, commercial, artisanal ou
assimilé ;
- Entre 8.000 DA et 23.000 DA par terrain aménagé pour camping et caravanes ;
- Entre 20.000 DA et 130.000 DA par local, à usage industriel, commercial, artisanal ou
assimilé produisant des quantités de déchets supérieures à celles des catégories ci-dessus;
Les tarifs applicables dans chaque commune sont déterminés par arrêté du président sur
délibération de l‘assemblée populaire communale et après avis de l‘autorité de tutelle.
Nonobstant toutes dispositions contraires, les assemblées populaires communales sont
chargées, dans un délai maximum de trois (03) ans à compter du 1er janvier 2002, de la

58
liquidation du recouvrement et du contentieux de la taxe d‘enlèvement des ordures
ménagères.
Les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent article sont précisées par voie
réglementaire.
Dans les communes pratiquant le tri sélectif, il sera remboursé jusqu‘à concurrence de 15 %
du montant de la taxe d‘enlèvement des ordures ménagères prévue par les dispositions de
l‘article 263 ter du présent code à chaque ménage qui remettra au niveau de l‘installation de
traitement prévue, des déchets compostables et ou recyclables.
Les modalités de mise en œuvre de ces dispositions sont définies par un arrêté
interministériel.
Exemptions
Sont exemptées de la taxe d‘enlèvement des ordures ménagères, les propriétés bâties qui ne
bénéficient pas des services d‘enlèvement des ordures ménagères.

59
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(18
Fiscalité écologique
Pour une fiscalité écologique incitative
Les pouvoirs publics accordent une grande importance à la protection de l’environnement.
Différents leviers existent pour combattre les dégradations et nuisances environnementales et
assurer le développement durable dont celui lié à l’institution de mesures économiques
comprenant en particulier l’éco-fiscalité.
Les exigences liées au développement socio-économique et à la nouvelle donne écologique
mondiale sont telles qu’elles ont requis un engagement des pouvoirs publics à travers la mise
en oeuvre de plusieurs actions visant l’instauration graduelle d’une fiscalité écologique basée
sur le principe du «pollueur payeur».
Cette fiscalité génère un double dividende à la fois environnemental et socio-économique
- d’abord, la diminution concomitante des rejets des activités polluantes et dangereuses et des
taxes grevant certains équipements protégeant l’environnement et le financement des coûts de
traitement et de gestion des déchets et de la pollution du sol et de l’air ;
- ensuite, la résolution, même partielle, du problème de financement des infrastructures
routières et des activités de soins médicaux par l’affectation d’une part des recettes de cette
écotaxe.
La diversité des prélèvements reflète les finalités économiques qui sont complémentaires
en :
- incitant les entreprises à protéger l’environnement en modifiant leurs comportements vis à
vis de la nature.
Il s’agit principalement de la taxe sur les activités polluantes et dangereuses pour
l’environnement dont l’intégralité de son produit est affectée au Fonds national pour
l’environnement et la dépollution ;
- affectant le prélèvement du produit de la fiscalité écologique au budget général de l’Etat,
engendrant un impact environnemental positif dont notamment la taxe sur les produits
pétroliers et la taxe intérieure de consommation ;
- instituant des mesures fiscales tendant à la protection de l’environnement, en incitant à la
consommation d’énergies propres non polluantes par la mise à disposition d’équipements
destinés au GPL/carburant, les climatiseurs fonctionnant par absorption au gaz naturel et au
propane et aux équipements accessoires destinés au GPL/C et du GNC/C.
Cependant, la fiscalité écologique ne doit pas être synonyme de pénalisation mais, à l’inverse,
d’incitation intelligente afin de faire évoluer les comportements des chefs d’entreprise par
l’octroi d’un prix au droit d’accès à une ressource, à un service ou à un bien collectif d’origine
naturelle.
Ce nouveau numéro de la lettre de la DGI nous renseigne sur l’évolution des différentes
mesures prises par la législation fiscale algérienne en matière écologique ou ce qui est
communément appelé éco-fiscalité.
Il nous permet également de faire valoir ses avantages dans la mesure où elles sont des
instruments d’incitation à la fois pour les consommateurs et les producteurs afin de les amener
à adopter des comportements en faveur d’une utilisation «éco-efficace» des ressources ; elles
sont des indicateurs forts et révélateurs pour une priorisation des actions favorables à
l’environnement et elles sont, surtout, de nature à susciter des réactions auprès de tous en vue
d’atteindre l’objectif, certes idéal, du «non pollueur non payeur» recherché par certains pays
qui sont favorables au renforcement de l’éco-fiscalité.

60
Les taxes relatives à l’écologie
Les taxes écologiques ont été instituées pour permettre de mieux appliquer le principe du
« pollueur payeur ».
En effet, elles conduisent à mobiliser les ressources nécessaires pour financer les dommages
causés à l’environnement par une activité polluante.
1) - LA TAXE SUR LES ACTIVITES POLLUANTES ET DANGEREUSES POUR
L’ENVIRONNEMENT
Cette taxe s’applique aux activités dont la liste est fixée par voie réglementaire.
Les activités polluantes ou dangereuses pour l’Environnement sont classées en deux
catégories :
- les activités soumises à une déclaration préalable du président de l’APC territorialement
compétent avant la mise en service ;
- les activités soumises à une autorisation préalable soit du ministre chargé de
l’Environnement, soit du wali territorialement compétent, soit du président de l’APC
territorialement compétent.
Le tarif de base annuel de cette taxe est fixé comme suit :
- 9 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à déclaration
;
- 20 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du président de l’APC ;
- 90 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du wali territorialement compétent ;
- 120 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du ministre chargé de l’Environnement.
Pour les installations n’employant pas plus de deux personnes, les tarifs de base sont
réduits à :
- 2 000 DA pour les installations classées soumises à déclaration ;
- 3 000 DA pour les installations classées soumises à autorisation du président de l’APC ;
- 18 000 DA pour les installations classées soumises à autorisation du wali ;
- 24 000 DA pour les installations classées soumises à autorisation du ministre chargé de
l’Environnement.
Le montant de cette taxe est déterminé en multipliant les montants susvisés par un coefficient
multiplicateur compris entre 1 et 10, en fonction de la nature et de l’importance de l’activité
ainsi que du type et de la quantité de rejets et de déchets générés.
Le produit de cette taxe est affecté dans son intégralité au Fonds National pour
l’Environnement et la
Dépollution.
2)- LES TAXES RELATIVES A LA POLLUTION ATMOSPHERIQU
La taxe sur les carburants :
La taxe sur les carburants s’applique sur l’essence avec plomb «super/normal» et sur le
gasoil ; son tarif est fixé comme suit :
Essence avec plomb «Normal et Super» 0,10 DA/L
Gasoil 0,30 DA/L
Elle est collectée et versée par voie de rôle au Receveur des Impôts territorialement compétent
par l’entreprise Naftal, sur la base des quantités livrées dans les mêmes conditions qu’en
matière de Taxe sur les Produits Pétroliers (TPP).
Le produit de cette taxe est affecté à raison de :
-50% au compte d’affectation spéciale n° 302-100 intitulé Fonds national routier et
autoroutier
- 50% au compte d’affectation spéciale n° 302-065 intitulé Fonds national pour
l’environnement et la dépollution.

61
La taxe sur les produits pétroliers :
La Taxe sur les produits pétroliers (TPP) s’applique aux produits pétroliers ou
assimilés, importés ou obtenus en Algérie, notamment en usine exercée, selon les tarifs
ci-après :

N° du tarif douanier Désignation des produits Montant DA/HL

Ex.27-10 Essence super 900,00


Ex.27-10 Essence normal 800,00
Ex.27-10 Essence sans plomb 900,00
Ex.27-10 Gasoil 200,00
Ex.27-11 GPL/C …(Sans changement)…

Les règles d’assiette et de liquidation applicables à la TVA sont étendues à la TPP.


Le produit de cette taxe est versé dans son intégralité au profit du budget de l’Etat.
La taxe spécifique sur les sacs en plastique importés et/ou produits localement :
Le produit de cette taxe est destiné au financement du système public (ECO-JEM) mis en
place en vertu de la loi n° 01-19 du 12/12/2001, ayant trait au recyclage et à la valorisation
des déchets d’emballages en plastique qui sont d’une faible biodégradabilité.
Le montant de la taxe est calculé à raison de 10,50 DA/kg sur les emballages en plastique
importés ou produits localement.
Il est affecté au Fonds national pour l’environnement et de la dépollution.
La taxe sur les pneus neufs ou importés et/ou produits localement :
Le montant de cette taxe est fixé comme suit :
- 750 DA par pneu destiné aux véhicules lourds ;
- 450 DA par pneu destiné aux véhicules légers.
Les revenus de cette taxe sont affectés comme suit :
- 35 % au profit des communes ;
- 35 % au profit du budget de l.Etat ;
- 30 % au profit du fonds spécial de solidarité nationale.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire ».
La taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes :
Le produit de cette taxe est destiné à couvrir le financement des actions de promotion et
d’encouragement d’investissements pour la mise en place de points de collecte, de
récupération, d’élimination et/ou de régénération des huiles usagées.
Ainsi, les revenus de cette taxe sont répartis comme suit :
- 35 % au profit des communes ;
- 15 % au profit du Trésor public ;
- 50 % au profit du FEDEP.
3)- LES TAXES D’INCITATION AU DESTOCKAGE DES DECHETS
INDUSTRIELS,
TOXIQUES ET DANGEREUX
La taxe d’incitation au déstockage des déchets industriels spéciaux et/ou dangereux :
Cette taxe est fixée à 10 500 DA par tonne de déchets industriels stockés.
La répartition du produit de cette taxe s’effectue comme suit :
- 10 % au profit des communes ;
- 15 % au profit du Trésor public ;
- 75 % au profit du FEDEP.
La taxe d’incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques
Le montant de cette taxe est fixé à 24 000 DA par tonne de déchets stockés.
Le produit de la taxe est affecté comme suit :

62
- 10 % au profit des communes
- 15 % au profit du Trésor public ;
- 75 % au profit du FEDEP.
4)- LES TAXES COMPLEMENTAIRES
La taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles :
La taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles est calculée sur le volume rejeté et la
charge de pollution générée par l’activité en dépassement des valeurs limites telles que fixées
par la réglementation en vigueur.
Les tarifs de cette taxe sont déterminés en référence au taux de base annuel et à un coefficient
multiplicateur compris entre 1 et 5, en fonction du taux de dépassement des valeurs limites.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 50 % au profit du FEDEP ;
- 20 % au profit du budget de l’Etat ;
- 30 % au profit des communes.
La taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle sur les
quantités émises dépassant les valeurs limites :
Cette taxe s’applique au titre des quantités émises dépassant les valeurs limites telles que
fixées par la réglementation en vigueur.
Le montant de la taxe est fixé par référence au tarif de la taxe sur l’activité polluante ou
dangereuse pour l’environnement.
Ce tarif est multiplié par un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5 aux tarifs de base
qui varient entre 2 000 DA et 120 000 DA, selon le degré de pollution des activités.
Le produit de la taxe est affecté comme suit :
- 10 % au profit des communes ;
- 15 % au profit du Trésor public ;
- 75 % au profit du FEDEP.
5)- LES TAXES SUR LES PRODUITS TABAGIQUES
La Taxe intérieure de consommation (TIC) :
La Taxe intérieure de consommation (TIC) s’applique aux tabacs et cigarettes, suivant
les tarifs fixés comme suit :

Produits Tarifs
I- Bières … … … (sans changement)… … ...
Produits tabagiques et allumettes Part fixe (DA/Kg) Taux proportionnel
(sur la valeur du
produit)
1– Cigarettes :
a) de tabacs bruns. 1.040 10 %
b) de tabacs blonds. 1.760 10 %
2– Cigares. 2.470 10 %
3- Tabacs à fumer (y compris à narguilé). … (sans changement) 10 %

4- Tabacs à priser et à mâcher. … (sans changement) 10 %

6- Allumettes et briquets. … … … (sans changement)… … ...

Les règles d’assiette, de liquidation et de recouvrement applicables à la TVA sont étendues à


la TIC.

63
Cette taxe est affectée à raison de :
- 98 % au profit du Trésor public ;
- 2 % au compte d’affectation spéciale n° 302-084, intitulé «Fonds spécial pour la promotion
des exportations.»
La taxe additionnelle :
Il est crée une taxe additionnelle sur les produits tabagiques mis a la consommation en
Algérie, dont le tarif est fixe a 9 DA par paquet, bourse ou boite.
La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est recouvrée dans les mêmes conditions que
la taxe intérieure de consommation.
Le produit de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques est reparti comme suit:
- 6 DA au profit du Fonds pour les urgences et les activités de soins médicaux;
- 1 DA au profit du Fonds de la solidarité nationales;
- 2 DA au profit du compte d’affectation spéciale n° 302-133 intitule : Fonds national de
sécurité sociale.
Les modalités d’application de cette disposition sont fixées par voie réglementaire.
Cette taxe est collectée, déclarée et versée par les fabricants selon les mêmes règles et dans les
mêmes conditions que celles prévues en matière de TVA.
6)- LA TAXE D’ENLEVEMENT DES ORDURES MENAGERES
Il est établi au profit des communes dans lesquelles fonctionne un service d'enlèvement des
ordures ménagères, une taxe annuelle d'enlèvement des ordures ménagères sur toutes les
propriétés bâties.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères est établie annuellement au nom des
propriétaires ou usufruitiers.
La taxe est à la charge du locataire qui peut être recherché conjointement et solidairement
avec le propriétaire pour son paiement.
Le montant de la taxe est fixé comme suit :
- Entre 1.000 DA et 1.500 DA par local à usage d’habitation ;
- Entre 3.000 DA et 12.000 DA par local à usage professionnel, commercial, artisanal ou
assimilé ;
- Entre 8.000 DA et 23.000 DA par terrain aménagé pour camping et caravanes ;
- Entre 20.000 DA et 130.000 DA par local, à usage industriel, commercial, artisanal ou
assimilé produisant des quantités de déchets supérieures à celles des catégories ci-dessus;
Les tarifs applicables dans chaque commune sont déterminés par arrêté du président sur
délibération de l'assemblée populaire communale et après avis de l'autorité de tutelle.
Nonobstant toutes dispositions contraires, les assemblées populaires communales sont
chargées, dans un délai maximum de trois (03) ans à compter du 1er janvier 2002, de la
liquidation du recouvrement et du contentieux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
Les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent article sont précisées par voie
réglementaire.
Dans les communes pratiquant le tri sélectif, il sera remboursé jusqu'à concurrence de 15 %
du montant de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères prévue par les dispositions de
l'article 263 ter du présent code à chaque ménage qui remettra au niveau de l'installation de
traitement prévue, des déchets composables et ou recyclables.
Les modalités de mise en œuvre de ces dispositions sont définies par un arrêté
interministériel.
Mesures fiscales incitatives tendant à la protection de l’environnement Réduction du
taux de la TVA de 19 % à 9 % pour les équipements destinés au GPL/carburant à
savoir :
Les récipients comportant des dispositifs de commande, de réglage ou de mesure destinés au
GPL/carburant et gaz naturel/carburant ; les pompes pour la distribution du GPL ; les
équipements de conversion au GPL/carburant et au gaz naturel/ carburant.

64
Réduction du taux de la TVA de 19 % à 9 % pour les climatiseurs fonctionnant par
absorption au gaz naturel et au propane.
Réduction du taux de la TVA de 19 % à 9 % applicable aux équipements et accessoires
destinés au GPL/C et du GNC/C :
Ces équipements accessoires sont :
Les camions-citernes spécifiques au transport de GPL/C ;
- Les bouteilles de stockage GPL/C ;
- Les compteurs pour pompes GPL/C, volucompteur GPL/C, cuves ;
- Les équipements de conversion en GPL/C, GNC/C.
Réduction du taux de la TVA de 19% à 9 % applicable pour le gaz de pétrole liquéfié
sous forme de GPL/C.
Le Protocole de Kyoto, accord international portant sur la réduction des émissions des
principaux gaz à effet de serre, adopté lors de la conférence de Kyoto (Japon) en décembre
1997 par les parties signataires de la convention de Rio (ou Convention-cadre des Nations
unies sur les changements climatiques), il vise
à concrétiser l'objectif principal, à savoir « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre
dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du
système climatique
Soumis à la ratification par au minimum 55 pays industrialisés représentant ensemble 55 %
des émissions de gaz à effet de serre, il entre en vigueur en février 2005.Le Protocole de
Kyoto a pour but de réduire les émissions de 6 gaz à effet de serre.
Il prévoit que cette réduction soit, pour l'ensemble des pays industrialisés, à l'horizon
2008/2012, de 5,2 % par rapport aux niveaux de 1990 ou de 1995, selon les gaz concernés.
L'Algérie en tant que membre à part entière de la convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques adoptée par les Nations unies en 1992, a ratifié le Protocole de
Kyoto en date du 28 avril 2004.

65
---------------oo00oo----------------
(19)
Impôt complémentaire sur le revenu (ICR) :
- Chaque personne participant au contrat est soumise à un ICR calculé au taux de 30 %
- Consolidation de l’ensemble des activités prévue par la loi (voie réglementaire).
- Application du taux réduit de 15 % pour le calcul de l’ICR pour la consolidation avec les
activités de l’aval et les activités d’électricité et du gaz. (Voie réglementaire)
- La RP et la TRP sont déductibles de l’ICR.
- L’ICR est payé au plus tard le jour de l’expiration du délai de dépôt de la déclaration
annuelle. (31/03/N +1) (Voie réglementaire)

Un impôt complémentaire sur le résultat (ICR) payable annuellement au Trésor public ;


- un impôt foncier sur les biens autres que les biens d’exploitation tels que fixés par la
réglementation fiscale générale.
Les contractants seraient exemptés pour leurs activités de recherche et/ou
d’exploitation:
- de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) portant sur les biens et services afférents aux activités
de recherche et/ou d’exploitation ;
- de la taxe sur l’activité professionnelle ;
- des droits, taxes, redevances de douane, sur les importations de biens d’équipement,
matières et produits destinés à être affectés et utilisés pour les activités de recherche et/ou
d’exploitation des gisements d’hydrocarbures ;
- de tout impôt actuel ou futur ou taxe actuelle ou future autre que ceux visés par certaines
dispositions de la loi, frappant les résultats d’exploitation et établis au profit de l’Etat, des
collectivités publiques et de toute personne morale de droit public.
La procédure organique d'adoption de cet avant-projet par les institutions algériennes est en
cours, des modifications substantielles pourraient y être apportées.
---------------oo00oo----------------
Vu le décret exécutif n° 96-214 du 28 Moharram 1417 correspondant au 15 juin 1996 fixant
les attributions du ministre de l’énergie et des mines ;
Décrète :
Article 1er
En application des articles 88 et 96 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au
28 avril 2005, modifiée et complétée, relative aux hydrocarbures, le présent décret a pour
objet de fixer :
1)- Modifié par l’article 2 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
La liste des activités pouvant bénéficier de la consolidation des résultats,
Remarque
Au lieu de
1)- la liste des activités pouvant bénéficier du régime de la consolidation,
2)-les modalités de mise en ouvre de la consolidation des résultats de l’ensemble des activités
d’une
personne en Algérie, objet de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28
avril 2005, susvisée, et de la loi n° 02-01 du 5 février 2002, susvisée,
3.)- les modalités de mise ouvre du taux réduit de l.impôt complémentaire sur le résultat
(I.C.R).

66
Article 2
Modifié par l’article 3 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau article
Chaque personne participant à un contrat de recherche et/ou d’exploitation peut consolider, en
vue du calcul de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R), les résultats de l’ensemble de
ses activités en Algérie objet de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au
28 avril 2005, susvisée.
La liste des activités dont les résultats sont susceptibles d’être consolidés est la suivante :
L’ancien article
Le paragraphe suivant a été redéfini et remplacé.
La liste des activités régies par la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant
au 28 avril
2005, susvisée, susceptibles d’être consolidées par une personne participant au contrat
de recherche et d’exploitation ou au contrat d’exploitation, est la suivante)
1)- les activités régies par ledit contrat,
2)- les activités de transport des hydrocarbures ou des produits pétroliers par canalisation,
3)- les activités de raffinage des hydrocarbures,
4)- les activités de traitement et de façonnage des hydrocarbures incluant également le gaz
naturel transformé en produits pétroliers (GTL),
5)- les activités de transformation pétrochimique,
6)- les activités de stockage des hydrocarbures ou de produits pétroliers,
7)- les activités de distribution des produits pétroliers pour la vente en gros ou en détail,
8)- les activités de production d’éthanol synthétique ou d’autres formes de fuels synthétiques,
9)- les activités de séparation et de traitement des gaz industriels incluant l’hélium et le CO2,
10)- les activités de commercialisation des produits pétroliers, des produits de
transformation, les gaz industriels et les fuels synthétiques.
Article 3
Modifié par l’article 4 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau article
Conformément aux dispositions de l’article 96 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée, la personne participant à un contrat de recherche
et/ou d’exploitation est autorisée à consolider ses résultats issus des activités énumérées à
l’article 2 ci-dessus, et ses résultats issus des activités objet de la loi n° 02-01 du 22 Dhou El
Kaâda 1422 correspondant au 5 février 2002 relative à l’électricité et à la distribution du gaz
par canalisations ».
L’ancien article
Conformément aux dispositions de l’article 88 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée, chaque personne participant au contrat peut
consolider, en vue du calcul de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R), les résultats de
l’ensemble de ses activités en Algérie, objet de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée.
Conformément aux dispositions de l’article 96 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée, une personne est autorisée à consolider ses résultats
issus des activités énumérées à l’article 2 ci-dessus, ainsi que les résultats des ses activités
objet de la loi n° 02-01 du 22 Dhou El Kaada 1422 correspondant au 5 février 2002, susvisée.
Article 4
Modifié par l’article 5 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau article
La personne qui opte pour la consolidation des résultats des activités doit, au préalable,
établir, conformément à la législation et à la réglementation algérienne en vigueur en matière

67
comptable, un compte de résultats distinct pour chacune des activités citées à l’article 3 ci-
dessus.
Un compte de résultats doit être établi pour tout périmètre d’exploitation objet de contrats,
autres que ceux visés à l’article 4 de la loi n° 13-01 du 19 Rabie Ethani 1434 correspondant au
20 février 2013, modifiant et complétant la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005 relative aux hydrocarbures.
La personne doit notifier, par écrit, l’option pour la consolidation des résultats aux services
fiscaux compétents, en précisant la liste des activités et des périmètres d’exploitation objet de
la consolidation ».
L’ancien article
La personne qui opte pour la consolidation doit au préalable déterminer, conformément aux
principes comptables généralement admis en Algérie et conformément à la réglementation
fiscale en vigueur, un compte de résultats distinct pour chacune de ses activités pour
lesquelles la consolidation des résultats est admise selon les termes de l’article 3 ci-dessus.
Le compte de résultats est valable pour l’année calendaire.
Article 5
Modifié par l’article 6 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau article
Pour chaque taux applicable aux résultats obtenus selon l’article 4 ci-dessus, au titre de
l’impôt complémentaire sur le résultat (ICR) ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés
(lBS), la personne ayant opté pour la consolidation procède à l’addition des résultats soumis
audit taux.
La somme obtenue constitue le résultat consolidé au titre du même taux de l’impôt
complémentaire sur le résultat (ICR) ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (lBS).
Ne sont pas pris en compte les résultats des activités bénéficiant des dispositions de
l’ordonnance n°01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001,
susvisée, ou bénéficiant d’autres régimes dérogatoires concernant l’impôt sur les bénéfices
des sociétés (lBS) ».
L’ancien article
Sur la base des résultats obtenus selon l’article 4 ci-dessus, la personne détermine le montant
consolidé défini ci-après comme (C1), pour une année calendaire donnée, par l’addition des
résultats de toutes ses activités assujetties au régime du droit commun en vigueur, telles que
mentionnées dans les points 2 à 10. de l’article 2 ci-dessus, et ses activités objet de la loi n°
02-01 du 22 Dhou El Kaada 1422 correspondant au 5 février 2002, susvisée, à condition de ne
pas inclure dans ce calcul les revenus et déductions soumis au régime de l’agence nationale de
développement de l’investissement (ANDI) ou à d’autres régimes dérogatoires concernant
l’impôt sur le bénéfice des sociétés (I.B.S).
Remarque
C1 signifie le montant consolidé qui est déterminé après l’établissement d’un compte de
résultat distinct pour chacune des activités pour lesquelles la consolidation est admise et par
l’addition des résultats de toutes activités assujettis au droit commun et ces activités objet de
la loi n°02-01 relative à l’électricité et la distribution de gaz par canalisations
C2 signifie le résultat consolidé qui est déterminé, pour l’ensemble des activités amant de la
personne participant aux contrats de recherche et d’exploitation ou aux contrats
d’exploitation.
Article 6
Modifié par l’article 7 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau article
La somme des résultats consolidés au titre du même taux de l’impôt complémentaire sur le
résultat (ICR) ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (lBS), déterminés conformément à
l’article 5 ci-dessus, constitue le résultat consolidé imposable de ladite personne ».
Ancien article

68
Un résultat consolidé, défini ci-après comme (C2), est déterminé, pour la même année
calendaire, pour l’ensemble des activités amont de la personne participant aux contrats de
recherche et d’exploitation ou aux contrats d’exploitation.
Article 7
Modifié par l’article 8 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau
Chaque personne participant à un contrat pour la recherche et/ou l’exploitation des
hydrocarbures, qui investit également dans les activités énumérées aux points 2 à 10 de
l’article 2 ci-dessus et/ou dans celles objet de la loi n° 02-01 du 22 Dhou El Kaâda 1422
correspondant au 5 février 2002, susvisée, peut bénéficier, conformément à l’article 88 de la
loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée, du taux
réduit de l’impôt complémentaire sur le résultat (ICR), dans les conditions suivantes :
- obtention de (des) l’autorisation (s) pour la réalisation de l’investissement délivrée (s), selon
le cas, par l’autorité de régulation des hydrocarbures ou par la commission de régulation de
l’électricité et le
gaz (CREG) ;
- obtention d’une attestation d’éligibilité au bénéfice du taux réduit de l’impôt
complémentaire sur le résultat (ICR) délivrée par l’administration fiscale ».
L’ancien article
Le résultat consolidé imposable au taux réduit de l’impôt complémentaire sur le résultat
(I.C.R) de la dite personne, pour la même année calendaire, pour l’ensemble de ses activités
en Algérie pouvant être consolidées, est égal à la somme de C1 et C2 et est défini ci-après
comme le résultat consolidé imposable à l.impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R).
Article 8
Modifié par l’article 9 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau article
La personne sollicitant le bénéfice du taux réduit de l’impôt complémentaire sur le résultat
(ICR) doit, au préalable, introduire une demande d’éligibilité auprès de l’administration
fiscale.
La demande d’éligibilité doit être accompagnée d’un dossier contenant, notamment, l’ (les)
autorisation (s) requise (s), conformément à l’article 7 ci-dessus, ainsi que la liste et les
montants des investissements spécifiques proposés liés aux activités citées aux points 2 à 10
de l’article 2 du présent décret et/ou aux activités objet de la loi n° 02-01 du 22 Dhou El
Kaâda 1422 correspondant au 5 février 2002 relative à l’électricité et à la distribution du gaz
par canalisations.
Le montant desdits investissements ne doit pas inclure les intérêts et les frais généraux
correspondant aux frais de la société mère.
L’administration fiscale dispose d’un délai de (3) mois, à compter de la date de la réception de
la demande, pour instruire le dossier et délivrer l’attestation d’éligibilité.
Une copie de ladite attestation d’éligibilité est transmise à l’agence nationale pour la
valorisation des ressources en hydrocarbures « ALNAFT » ».
Ancien article
Chaque personne participant au contrat pour la recherche et l’exploitation ou au contrat
d’exploitation dans le cadre des dispositions prévues à l’article 23 ou celles prévues à l’article
105 de la loi n° 05-07 du
19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée, et ayant également investi
dans les activités de l’aval des hydrocarbures et/ou dans celles objet de la loi n° 02-01 du 22
Dhou El Kaada 1422 correspondant au 5 février 2002, susvisée, peut bénéficier du taux réduit
de l.impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R), fixé à 15%, selon les conditions suivantes :
- ne sont éligibles que les investissements encourus après la date de publication de la loi n°
05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée,

69
- pour ouvrir droit à cet avantage, chaque personne concernée par le taux réduit doit obtenir
un accord préalable écrit de l’agence nationale pour la valorisation des ressources en
hydrocarbures « ALNAFT » relatif aux investissements spécifiques proposés, aussi bien sur la
nature du projet que sur le montant correspondant, avant le lancement de la réalisation de
l’investissement,
- le montant des investissements demandés ne doit en aucun cas inclure les intérêts et les frais
généraux,
- l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures « ALNAFT » doit,
après vérification, fournir à la personne concernée et au ministère des finances une attestation
portant sur la nature et le montant des investissements qualifiés de ladite personne,
l’échéancier des investissements ainsi que le montant des résultats correspondants pouvant
être soumis au taux réduit défini ci-après montant soumis au taux réduit.
Article 9
Modifié par l’article 10 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau article
Les investissements, relatifs aux activités énumérées aux points 2 à 10 de l’article 2 du
présent décret et/ou aux activités objet de la loi n° 02-01 du 22 Dhou El Kaâda 1422
correspondant au 5 février 2002 relative à l’électricité et à la distribution du gaz par
canalisation, entrepris par la personne mentionnée dans l’article 8 ci-dessus, à titre
d’actionnaire de la société qui réalise les investissements, sont considérés, à hauteur de la
participation de ladite personne au capital de ladite société, comme investissements éligibles
au taux réduit de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R).
Ancien article
Les investissements relatifs aux activités qualifiées, entrepris par les personnes mentionnées
dans l’article 8 ci-dessus, à titre d’actionnaires de la société, sont considérés comme
investissements éligibles au taux réduit de l.impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R), sous
réserve que l’investissement soit réalisé par lesdites personnes, au titre du capital, au profit de
ladite société, ainsi que la satisfaction aux conditions spécifiques prévues à l’article 8 ci-
dessus.
Article 10
Modifié par l’article 11 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveu article
Le taux réduit de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R), prévu à l’article 88 de la loi
n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée, est applicable
au résultat consolidé imposable dans la limite du montant soumis au taux réduit.
Il est entendu par montant soumis au taux réduit, au titre d’une année civile donnée, le double
du montant de (des) l’investissement (s) éligible (s) et, réalisés durant ladite année civile,
auquel s’ajoute, le cas échéant, tout autre montant soumis au taux réduit non utilisé et reporté
à partir des années civiles précédentes.
Pour l’application du taux réduit de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R), la
personne doit :
- tenir une comptabilité régulière ;
- mentionner distinctement dans sa déclaration annuelle, au titre de l’impôt complémentaire
sur le résultat
(I.C.R), le montant soumis au taux réduit tel que défini ci-dessus ;
- produire, en même temps que la déclaration annuelle ci-dessus, un état détaillé des
investissements réalisés durant l’année civile concernée, en précisant leur nature, la date de
leur entrée dans l’actif et leur coût de revient ».
L’ancien article
Les personnes participant aux investissements éligibles, selon les dispositions de l’article 8 ci-
dessus, bénéficient du taux réduit fixé à 15% du résultat consolidé imposable, à concurrence

70
d’une limite représentant deux (2) fois le montant de l’investissement éligible attesté par
l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures « ALNAFT ».
Pour chaque personne et pour chaque année calendaire, le montant soumis au taux réduit est
la somme des résultats soumis au taux réduit attestés par l’agence nationale pour la
valorisation des ressources en hydrocarbures « ALNAFT » au titre des différents
investissement éligibles que ladite personne a réalisés durant l’année calendaire concernée, en
plus de tout autre montant du montant soumis au taux réduit non utilisé et reporté à partir
d’une période précédente.
Article 11
Modifié par l’article 12 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Nouveau
L’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) est déterminé annuellement comme suit :
1)- Dans le cas où le résultat consolidé imposable d’un exercice a une valeur négative ou
nulle, la personne n’est pas astreinte au paiement de l’impôt complémentaire sur le résultat
(I.C.R) pour ledit exercice.
2)- Dans le cas où le résultat consolidé imposable est positif et que la personne n’a pas
épuisé son montant soumis au taux réduit :
A) - appliquer le taux réduit prévu à l’article 88 de la loi n°05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée, au résultat consolidé imposable de cette personne
jusqu’à la limite du montant soumis au taux réduit.
B)- dans le cas où les résultats consolidés, tels que définis à l’article 5 ci-dessus, sont tous
positifs :
- appliquer le taux de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) ou de l’impôt sur les
bénéfices des sociétés (lBS) immédiatement supérieur au taux réduit prévu à l’article 88 de la
loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée, au montant
restant du résultat consolidé imposable jusqu’au montant du résultat consolidé relatif audit
taux ;
- appliquer le taux de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) ou de l’impôt sur les
bénéfices des sociétés (lBS) immédiatement supérieur au taux précédent au montant restant
du résultat consolidé imposable jusqu’au montant du résultat consolidé relatif audit taux, et
ainsi de suite jusqu’à épuisement du résultat consolidé imposable.
C) - Dans le cas où l’un des résultats consolidés, tels que déterminés à l’article 5 ci-dessus, est
négatif ou nul, procéder selon les étapes décrites au point (B) ci-dessus, en ne tenant pas
compte du taux relatif au montant dudit résultat consolidé négatif ou nul.
3)- Si le résultat consolidé imposable est positif et que cette personne ne dispose pas d’un
montant soumis au taux réduit :
A)- dans le cas où les résultats consolidés, tels que déterminés à l’article 5 ci-dessus, sont
tous positifs :
- appliquer le taux de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) ou de l’impôt sur les
bénéfices des sociétés (lBS) immédiatement supérieur au taux réduit prévu à l’article 88 de la
loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée, au montant
du résultat consolidé imposable jusqu’au montant du résultat consolidé relatif audit taux ;
- appliquer le taux de l’impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) ou de l’impôt sur les
bénéfices des sociétés (lBS) immédiatement supérieur au taux précédent au montant restant
du résultat consolidé imposable jusqu’au montant du résultat consolidé relatif audit taux, et
ainsi de suite jusqu’à épuisement du résultat consolidé imposable.
B) - dans le cas où l’un des résultats consolidés, tels que déterminés à l’article 5 ci-dessus, est
négatif ou nul, procéder selon les étapes décrites au point (A) ci-dessus, en ne tenant pas
compte du taux relatif au montant dudit résultat consolidé négatif ou nul ».
l’ancien article
L.impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) est calculé selon les méthodes
généralement admises en vigueur durant l’exercice, comme suit :

71
1)- si le résultat consolidé imposable d’un exercice a une valeur négative ou nulle, la personne
n’est pas astreinte au paiement de l.impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) pour ledit
exercice,
2)- si le résultat consolidé imposable est positif, et que la personne n’a pas épuisé son
montant soumis au taux réduit :
A) - appliquer le taux réduit de 15% au résultat consolidé imposable de cette personne jusqu’à
la limite de son montant soumis au taux réduit,
B) - si C1 et C2 sont tous les deux positifs, appliquer le taux de l.impôt complémentaire sur le
résultat (I.C.R), selon le régime du droit commun en vigueur, au montant restant du résultat
consolidé imposable jusqu’au montant total de C1 puis, appliquer le taux de 30% au montant
restant du résultat consolidé imposable après déduction du montant imposé à 15% et de celui
imposé au taux du droit commun,
C) - si C1 est positif mais que C2 est négatif ou égal à zéro, appliquer le taux de l.impôt
complémentaire sur le résultat (I.C.R), selon le régime du droit commun en vigueur, au
montant restant du résultat consolidé imposable après déduction du montant imposé à 15%,
D) - si C2 est positif mais que C1 est négatif ou égal à zéro, appliquer le taux de l.impôt
complémentaire sur le résultat (I.C.R) de 30% au montant restant du résultat consolidé
imposable après déduction du montant imposé à 15%,
3)- si le résultat consolidé imposable est positif, et que cette personne ne dispose pas d’un
montant soumis au taux réduit :
A) - si C1 et C2 sont tous deux positifs, appliquer le taux de l.impôt complémentaire sur le
résultat (I.C.R), selon le régime du droit commun en vigueur, au montant total de C1, puis
appliquer le taux de 30% au montant total de C2,
B) - si C1 est positif mais que C2 est négatif ou égal à zéro, appliquer le taux de l.impôt
complémentaire sur le résultat (I.C.R), selon le régime du droit commun en vigueur, à la
totalité du résultat consolidé imposable,
C) - si C2 est positif mais que C1 est négatif ou égal à zéro, appliquer l.impôt complémentaire
sur du résultat (I.C.R), au taux de 30% à la totalité de résultat consolidé imposable.
Article 12
Le ministre des finances ainsi que l’agence nationale pour la valorisation des ressources en
hydrocarbures « ALNAFT », sont tenus, chacun en ce qui le concerne, de veiller à
l’application des dispositions du présent décret.
Article 12bis .
Modifié par l’article 13 du Décret exécutif n° 15-282 du 20 Moharram 1437
correspondant au 3 novembre 2015
Les modalités d’application du présent décret sont précisées, en tant que de besoin, par un
arrêté du ministre des finances ».

Article 13
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 24 Dhou El Hidja 1428 correspondant au 2 janvier 2008.
---------------oo00oo----------------
Décret exécutif n° 07-131 du 19 Rabie Ethani 1428 correspondant au 7 mai 2007 fixant
les modalités de calcul de l'impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre de l'énergie et des mines,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, modifiée et
complétée, relative aux hydrocarbures, notamment son article 95 ;
Vu le décret présidentiel n° 06-175 du 26 Rabie Ethani 1427 correspondant au 24 mai
2006 portant nomination du Chef du Gouvernement ;

72
Vu le décret présidentiel n° 06-176 du 27 Rabie Ethani 1427 correspondant au 25 mai
2006 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 07-127 du 17 Rabie Ethani 1428 correspondant au 5 mai 2007
relatif à la délimitation et la classification du domaine minier en zones et à la définition
des périmètres de prospection, de recherche et d'exploitation ;
Décrète :
Article 1er:
En application de l'article 95 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au
28 avril 2005, modifiée et complétée, relative aux hydrocarbures, le présent décret a pour
objet de fixer les modalités de calcul de l'impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Article 2:
L'impôt complémentaire sur le résultat (ICR) s'applique aux résultats réalisés par chaque
personne participant à un ou plusieurs contrats de recherche et d'exploitation ou à un ou
plusieurs contrats d'exploitation.
Article 3:
Le calcul de l'impôt complémentaire sur le résultat (ICR) s'effectue conformément aux
dispositions de l'article 88 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28
avril 2005, susvisée, sous réserve des dispositions spécifiques prévues par ladite loi, se
rapportant aux :
1) - Charges déductibles
- le montant de la redevance ;
- le montant de la taxe sur le revenu pétrolier ;
- les dotations aux amortissements, conformément à la législation en vigueur et dans la limite
des taux d'amortissement prévus en annexe à la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée ;
- les provisions pour faire face aux coûts d'abandon et/ou de restauration conformément à
l'article 82 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005,
susvisée;
- pour le contrat parallèle, la part de la production revenant à l'associé étranger au titre de sa
rémunération ainsi que l'impôt sur cette rémunération conformément à l'article 102 de la loi n°
05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée.
2) - Charges non-déductibles
- le droit sur la cession d'intérêts prévu par l'article 31 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel
1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée ;- le bonus versé à la signature du contrat
prévu par l'article 33 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril
2005, susvisée ;
- la taxe spécifique sur le torchage prévue par l'article 52 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El
Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée,
- la taxe spécifique liée à l'utilisation de l.eau potable ou propre à l'irrigation pour la
récupération assistée prévue par l'article 53 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée ;
- la taxe superficiaire prévue par l'article 84 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426
correspondant au 28 avril 2005, susvisée ;
- la taxe sur les profits exceptionnels réalisés par les associés étrangers de SONATRACH en
application de l'article 101 bis de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au
28 avril 2005, susvisée.
Article 4:
L'impôt complémentaire sur le résultat (ICR) est payé annuellement au plus tard le jour de
l'expiration du délai fixé pour le dépôt de la déclaration annuelle des résultats de l'exercice
conformément aux dispositions des articles 83 et 95 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel
1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée.

73
En cas de retard dans le paiement, les sommes dues sont majorées de un pour mille (1%0) par
jour de retard, conformément aux dispositions de l'article 95 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El
Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005, susvisée.
Article 5:
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 19 Rabie Ethani 1428 correspondant au 7 mai 2007.

74
---------------oo00oo----------------
(20)
IMPOT SUR
LE PATRIMOINE
Champ d’application
Sont soumises à l‘impôt sur le patrimoine :
1)- Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en Algérie, à raison de leurs bien situés
en Algérie ou hors d‘Algérie.
2)- Les personnes physiques n‘ayant pas leur domicile fiscal en Algérie à raison de leurs biens
situés en Algérie.
Les conditions d‘assujettissement sont appréciées au 1er janvier de chaque année.
Assiette de l’impôt
L‘assiette de l‘impôt sur le patrimoine est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de
l‘année, de l‘ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant aux personnes
visées à l‘article 274 ci-dessus.
La femme mariée fait l‘objet d‘une imposition distincte sur l‘ensemble des biens, droits et
valeurs constituant son patrimoine.
1)- Sont assujettis à déclaration, les éléments du patrimoine ci-après:
- les biens immobiliers bâtis et non bâtis ;
- les droits réels immobiliers ;
- les biens mobiliers, tels que :
- les véhicules automobiles particuliers d‘une cylindrée supérieure à 2.000 cm3 (Essence) et
de 2.200 cm3 (Gaz oïl) ;
- les motocycles d‘une cylindrée supérieure à 250 cm3;
- les yachts et les bateaux de plaisance;
- les avions de tourisme ;
- les chevaux de course ;
- les objets d‘art et les tableaux de valeur estimés à plus de 500.000 DA.
2)- Ne sont pas assujettis obligatoirement à déclaration, les éléments du patrimoine ci-
dessous
- les meubles meublants ;
- les bijoux et pierreries, or et métaux précieux ;
- les autres meubles corporels dont notamment :
- les créances, dépôts et cautionnements ;
- les contrats d‘assurances en cas de décès ;
- les rentes viagères.
Les biens ou droits grevés d‘un usufruit, d‘un droit d‘habitation ou d‘un droit d‘usage accordé
à titre personnel sont compris dans le patrimoine de l‘usufruitier ou du titulaire du droit pour
leur valeur en pleine propriété.
Toutefois, les biens grevés de l‘usufruit ou du droit d‘usage ou d‘habitation sont compris
respectivement dans les patrimoines de l‘usufruitier et du nu-propriétaire suivant les
dispositions fixées par l‘article 53 du code de l‘enregistrement et à condition :
1)- Que la constitution de l‘usufruit résulte de la vente d‘un bien dont le vendeur s‘est réservé
l‘usufruit;
2)- Que le démembrement de la propriété résulte de la vente d‘un bien dont le vendeur s‘est
réservé l‘usufruit, le droit d‘usage ou l‘habitation et que l‘acquéreur ne soit pas l‘une des
personnes visées à l‘article 44 du code de l‘enregistrement;

75
3)- Que l‘usufruit, le droit d‘usage ou d‘habitation ait été réservé par le donateur d‘un bien
ayant fait l‘objet d‘un don ou lèg à l‘Etat, aux wilayas, aux communes, aux établissements
publics à caractère administratif, établissements hospitaliers et aux associations de
bienfaisance.
Biens exonérés
La valeur de capitalisation des rentes viagères constituées dans le cadre d‘une activité
professionnelle auprès d‘organismes institutionnels moyennant le versement de primes
périodiques et régulièrement échelonnées pendant une durée d‘au moins quinze ans et dont
l‘entrée en jouissance est subordonnée à la cessation de l‘activité professionnelle à raison de
laquelle les primes ont été versées, n‘est pas comprise dans l‘assiette de l‘impôt.
Les rentes ou indemnités perçues en réparation de dommages corporels sont exclues du
patrimoine des personnes bénéficiaires.
Les biens professionnels ne sont pas pris en compte pour l‘assiette de l‘impôt.
Sont considérés comme des biens professionnels :
- Les biens nécessaires à l‘exercice d‘une profession industrielle, commerciale, artisanale,
agricole ou libérale ;
- Les parts et actions de sociétés.
- Ne sont pas considérés comme des biens professionnels, les parts ou actions de société
ayant pour activité principale la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier.
Évaluation des biens
Les immeubles quelle que soit leur nature, sont estimés d.après leur valeur vénale réelle,
déterminée par une commission interministérielle composée des représentants des services du
ministère chargé de l’intérieur et des collectivités locales, du ministère chargé des finances et
du ministère chargé de l’habitat.
La création, la composition et le fonctionnement de la commission interministérielle précitée,
sont fixés par arrêté interministériel.
La base d‘évaluation des biens meubles est celle résultant de la déclaration détaillée et
estimative des parties conformément aux dispositions de l‘article 32 du code de
l‘enregistrement.
En cas de contestation dans l’évaluation des biens imposables, la commission
interministérielle visée à l’article 281 bis, est saisie pour avis ».
Dettes déductibles
Les dettes grevant le patrimoine des contribuables viennent en déduction pour la
détermination de la base imposable.
Sont notamment déductibles en ce qui concerne les biens immobiliers, les emprunts
contractés auprès des institutions financières pour la construction ou l‘acquisition desdits
biens immobiliers dans la limite d‘un montant égal au capital restant dû au 1er janvier de
l‘année d‘imposition, augmenté des intérêts échus et non payés et des intérêts courus à cette
date.
En outre sont également déductibles les dettes hypothécaires, à l‘exception de celles visées à
l‘article 42 du code de l‘enregistrement.
Pour les biens mobiliers, les dettes déductibles sont celles prévues par les articles 36 à 46 du
code de l‘enregistrement en matière de mutation par décès.
Les dettes admises en déduction doivent êtres dûment justifiés et détaillées dans la déclaration
à souscrire au titre de l‘impôt sur le patrimoine.
Calcul de l’impôt
Le tarif de l‘impôt sur le patrimoine est fixé comme suit :
FRACTION DE LA VALEUR
Le tarif de l’impôt sur le patrimoine est fixé comme suit : FRACTION DE LA VALEUR
TAXABLE DU PATRIMOINE EN DINARS TAUX Droits
Inférieure à 100.000.000 DA 0% 0.00
De 100.000.000 à 150.000.000 DA 0,5 % 250 000.00
De 150.000.001 à 250.000.000 DA 0,75 % 750 000.00
De 250.000.001 à 350.000.000 DA 1% 1 000 000.00

76
De 350.000.001 à 450.000.000 DA 1,25 % 1 250 000.00
Supérieure à 450.000.000 DA 1,75 %
Exemple
Mr X Possède une villa à Hydra d’une superficie de 3 000 m², bâtis sur une assise de 1500,00
R+1, construite en 2008, estimé à 500 000 000.00
Calcule des droits
Base imposable = 500 000 000.00
500 000 000.00 – 450 000 000.00 = 50 000 000.00 X 1.75% = 875 000.00
Total à payer = 250 000.00 + 750 000 000.00 + 1 000 000.00 + 1 250 000.00 + 875 000.00
= 4 125 000.00 chaque année
Si on procède à la réévaluation de bien suivant les tarifs en vigueur
Bâtis = 1 500.00 X 2 = 3 000.00 X 200 000.00 m² = 600 000 000.00
Non bâtis = 1 500.00 X 100 000.00 m² = 150 000 000.00
Base imposable = 750 000 000.00
Calcul des droits
750 000 000.00 – 450 000 000.00 = 300 000 000.00 X 1.75% = 5 250 000.00
Total des droits = 250 000.00 + 750 000 000.00 + 1 000 000.00 + 1 250 000.00 +
5 250 000.00 = 8 500 000.00
La réévaluation de bien se fait conformément à la note 812
Les redevables qui, à raison des biens situés hors d‘Algérie, ont acquitté un impôt équivalant à
l‘impôt sur le patrimoine peuvent imputer cet impôt sur celui exigible en Algérie au titre des
mêmes biens.
Obligations des redevables
Les redevables doivent souscrire tous les quatre (04) ans, au plus tard le 31
Mars de la quatrième année, une déclaration de leurs biens auprès de l‘inspection des impôts
de leur domicile.
La déclaration visée à l‘article précédent doit être souscrite pour la première fois au plus tard
le 31 Mai :
− De l‘année 1995 pour les contribuables quelle que soit la valeur nette de leur patrimoine, à
l‘exception des contribuables disposant exclusivement de revenus salariaux.
La date de souscription de la déclaration visée ci-dessus par les contribuables disposant de
revenus salariaux, est fixée par loi de finances
En cas de décès du redevable, le délai de déclaration visé à l‘article précédent est porté à six
mois, à compter de la date du décès.
Les personnes possédant des biens en Algérie sans y avoir leur domicile fiscal ainsi que les
agents de l‘Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger,
peuvent être invités par l‘administration fiscale à désigner, dans un délai de soixante jours à
compter de la réception de la demande qui leur est faite, un représentant en Algérie autorisé à
recevoir les communications relatives à l‘assiette, au recouvrement et au contentieux de
l‘impôt.
Sanctions
Le défaut de souscription de la déclaration de l‘impôt sur le patrimoine donne lieu à une
taxation d‘office.
La procédure de taxation d‘office n‘est applicable que si le contribuable n‘a pas régularisé
dans les trente (30) jours de la notification d‘une première mise en demeure.
Toutefois, le délai de régularisation est porté à soixante jours dans le cas où les biens
imposables résultent d‘une succession.
Dispositions diverse
Sous réserve des dispositions particulières le concernant, l‘impôt sur le patrimoine est soumis
aux règles de contrôle, de sanction, de recouvrement, de contentieux et de prescription
applicables en matière d‘impôts directs et taxes assimilées.
La répartition de l‘impôt sur le patrimoine est fixée comme suit :
− 60 %, au budget de l‘Etat ;
− 20 %, aux budgets communaux ;

77
− 20 %, au compte d‘affectation spéciale n° 302−050 intitulé «Fonds National du Logement».

78
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(21)
Impôt sur
le revenu global (IRG)
Champ d’application
Personnes imposables
- personnes physiques
- membres de sociétés de personnes
- associés de sociétés civiles professionnelles
- membres de sociétés en participation indéfiniment et solidairement responsables
- membres de sociétés civiles soumises au même régime que les sociétés en nom collectif.
Revenus imposables
- bénéfices professionnels
- revenus agricoles
- revenus locatifs
- revenus des capitaux mobiliers
- traitements et salaires
- plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis visées à l’article 77
Base imposable
Somme globale des revenus nets catégoriels à l’exclusion des revenus locatifs, des
dividendes distribués moins les charges déductibles suivantes :
- intérêts des emprunts et des dettes contractées à titre professionnel ainsi que ceux contractés
au titre de l’acquisition ou la construction de logement
- pensions alimentaires
- cotisations d’assurances vieillesses et d’assurances sociales souscrites à titre personnel
- police d’assurance contractée par le propriétaire bailleur.
Remarque :
Abattements
- Les époux qui optent pour une imposition commune bénéficient d’un abattement de 10%
applicable à leur revenu global imposable.
- Les personnes qui souscrivent volontairement un contrat d’assurance de personnes
(individuel ou collectif), d’une durée minimale de huit (08) ans, bénéficient au titre de l’IRG
d’un abattement égal à 2 % du montant de la prime nette versée dans la limite de 20.000DA.
Taux d’imposition
Barème progressif annuel de l’IRG
Fraction du revenu imposable Taux %
N’excédant pas 120 000 0%
120 001 à 360 000 20 %
360 001 à 1 440 000 30 %
Supérieure à 1 440 000 35 %
Taux des retenues à la source
Revenus des capitaux mobiliers :

79
- les revenus distribués aux personnes physiques résidentes sont soumis à une retenue à la
source libératoire de 15 % ;
- les produits de bons de caisse anonyme sont soumis à une retenue à la source au taux de
50%.
Cette retenue revêt un caractère libératoire.
- les revenus des créances, dépôts et cautionnements sont soumis à une retenue à la source au
taux de 10% ;
- les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets d’épargne ou les comptes
d’épargne des particuliers :
- 1% libératoire de l’IRG pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000 DA.
- 10% pour la fraction du revenu supérieure à 50.000 DA.
- les bénéfices répartis entre les personnes physiques et les personnes morales non résidentes
en Algérie sont soumis à une retenue à la source au taux de 15 % libératoire d’impôt.

80
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(22)
Taxe de 0,5% sur le résultat annuel
net des opérateurs titulaires
d’autorisations de fournisseurs
d’accès internet.
Article 75 de la loi de finances pour 2018
Il est institué une taxe de 0,5% sur le résultat annuel net des opérateurs titulaires
d’autorisations de fournisseurs d’accès internet.
Ladite contribution est versée à l’autorité de Régulation de la Poste et des
télécommunications, au plus tard à la fin du premier semestre de l’année suivante.
Le produit de cette contribution est réservé par l’autorité de Régulation de la Poste et des
Télécommunications, au compte d’affection spéciale n° 302-128, intitulé «Fonds
d’Appropriation des usages et du développement des Technologie de l’information et de la
communication et du Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques »

81
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(23)
Institution d’une taxe annuelle sur les
véhicules de tourisme des sociétés
Article 26 de la LFC 2010
Pour dissuader les pratiques de détournement des avantages consentis aux sociétés et utilisés à
des fins privées, la loi de finance complémentaire pour 2010 a institué une taxe annuelle sur
les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de moins de cinq
(05) années d’âge et d’une certaine valeur, figurant dans le bilan des sociétés, ou pris en
location par ces mêmes sociétés durant une période cumulée égale ou supérieure à trois (03)
mois au cours d’un exercice fiscal.
Les tarifs de cette taxe sont fixés comme suit :
Valeur du véhicule à l’acquisition Tarif de la taxe
Entre 2.500.000 DA et 5.000.000 DA 300.000 DA
Plus de 5.000.000 DA 500.000 DA
Cette taxe n’est pas applicable aux véhicules destinés exclusivement à la vente, à la location,
ou au transport du public, lorsque ces opérations entrent dans le cadre de l’activité normale de
la société propriétaire.
Elle n’est pas déductible pour l’établissement de l’impôt et doit être acquittée à l’occasion du
règlement du solde de liquidation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.

Article 60 de la loi de finances pour 2018


Les dispositions de l’article 26 de l’ordonnance n° 10-01 du 16 Ramadhan 1431
correspondant au 26 août 2010 portant loi de finances complémentaire pour 2010, sont
modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 26
Les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de moins de cinq
(05) années d’âge figurant dans le bilan des sociétés établies en Algérie, quelque soit leur
régime d’imposition, sont soumises à une taxe annuelle dont le montant est fixé comme suit :

Valeur du véhicule à l’acquisition Tarif de la taxe


Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 350.000 DA.
Plus de 6.000.000 DA 600.000 DA.

Sont également soumis à la taxe sur les véhicules des sociétés, les véhicules pris en location
par ces mêmes sociétés durant une période cumulée égale ou supérieure à trois (03) mois au
cours d’un exercice fiscal.
Dans ce cas, le montant de la taxe est fixé par référence au prix d’acquisition du véhicule,
comme suit :

Valeur du véhicule à l’acquisition Tarif de la taxe


Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 250.000 DA.
Plus de 6.000.000 DA 500.000 DA.

La taxe n'est toutefois pas applicable aux véhicules destinés exclusivement soit à la vente, soit
à la location soit à l'exécution d'un service de transport à la disposition du public, lorsque ces
opérations correspondent à l'activité normale de la société propriétaire.

82
La taxe n'est pas déductible pour l'établissement de l'impôt et elle doit être déclarée, en même
temps que la déclaration annuelle de revenus ou de bénéfice.
La taxe est acquittée à l’occasion du :
- règlement du solde de liquidation de l’impôt sur le bénéfice des sociétés ;
- règlement du solde de liquidation de l’impôt sur le revenu global ;
- règlement annuel ou du dernier trimestre au titre de l’impôt forfaitaire unique.
Le défaut de déclaration et de paiement de la taxe dans un délai de trente (30) jours à partir de
la mise en demeure, par pli recommandé avec avis de réception, entraine l‘application d‘une
amende d‘un montant de deux fois la taxe due. ».
Remarque
L’article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010 a institué une obligation pour les
entreprises de payer une taxe sur les véhicules, acquis ou loués pour une période cumulée
égale ou supérieure à trois mois, immatriculés dans la catégorie des voitures particulières.
Cette obligation a été instituée uniquement à l’encontre des sociétés passibles de l’impôt sur
les bénéfices des sociétés.
Or, la loi de finances pour 2015 a relevé le seuil d’éligibilité à l’Impôt Forfaitaire Unique pour
soumettre à ce régime, les sociétés qui ont une activité industrielle, commerciale, artisanale
ou de profession non commerciale dont le chiffre d‘affaires annuel n‘excède pas trente
millions de dinars (30.000.000 DA).
Par ailleurs, les tranches de prix d’acquisition des véhicules prévues par l’article 26 suscité ne
répondent plus à la réalité économique où le marché de l’automobile a connu une hausse
exponentielle.
A cet égard, la présente proposition de mesure prévoit :
- d’étendre l’application de la taxe à l’ensemble des sociétés qui acquièrent ou louent dés
véhicules et ce, quelque soit leur régime d’imposition ;
- d’actualiser les tranches de prix d’acquisition des véhicules ainsi que les tarifs applicables à
chaque tranche et ce, quelque soit le mode d’acquisition (achat ou location).
Enfin, pour s’assurer du respect de l’obligation, la présente proposition introduit une amende,
de deux fois le prix de la taxe, pour défaut de déclaration ou de paiement de la taxe et ce, 30
jours après une mise en demeure transmise par les services fiscaux à la société défaillante
vis-à-vis de ses obligations.

83
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(24)
Taxes de sauvegarde de
l'environnement
CIRCULAIRE N°18/MF/MDB/DGI/DLF/LF02

Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya


En communications à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts;
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.

Objet : -Institution de taxes de sauvegarde de l'environnement.


Référence ;-Articles 202, 203,204 et 205 de la loi n°01-21 du 07 Choual 1422 correspondant
au 22décembre 2001 portant loi de finances pour 2002.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, le contenu des
articles 202, 203, 204 et 205 de la loi de finances pour 2002.
I)- Institution d'une taxe d'incitation au stockage :
L'article 203 de la loi de finances pour 2002 a institué une taxe d'incitation au déstockage. Son
tarif est fixé à 10.500 DA par tonne stocké de déchets industriels spéciaux et/ou dangereux.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit:
-10% au profit des communes;
-15% au profit du trésor public;
-75% au profit du fonds national de l'environnement et de la dépollution (FEDEP).
Il est précisé qu'un moratoire de trois (03) ans de réalisation des installations d'élimination
desdits déchets sera accordé à partir de la date de lancement du projet d'installation
d'élimination.
II)- Institution d'une taxe d'incitation sur les déchets liés aux activités de soins des
hôpitaux et cliniques:
L'article 204 de la loi de finances pour 2002 a institué une taxe d'incitation sur les déchets liés
aux activités de soin des hôpitaux et cliniques.
Son tarif est fixé à 24.000 DA/t. Le tonnage concerné est arrêté en fonction des capacités et
types de soins de chaque établissement concerné ou par mesure directe.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit:
- 10 % au profit des communes;
- 15 % au profit du trésor public;
- 75 % au profit du fonds national de l'environnement et de la dépollution (FEDEP).
Il est prévu également l'octroi d'un moratoire de trois (03) ans aux hôpitaux et cliniques pour
se doter ou pour disposer d'équipements d'incinération appropriés.
III)- Institution d'une taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d'origine
industrielle:

84
L'article 205 de la loi de finances pour 2002 a institué une taxe complémentaire sur la
pollution atmosphérique d'origine industrielle sur les quantités émises dépassant les valeurs
limites.
Son tarif est fixé par référence au taux de base annuelle de la taxe sur les activités polluantes
fixé par l'article 54 de la loi de finances pour 2000 et par l'affectation d'un coefficient
multiplicateur compris entre 1 et 5, en fonction du taux de dépassement des valeurs limites.
Le produit de la taxe est affecté comme suit:
- 10% au profit des communes;
- 15% au profit du trésor public;
- 75% au profit du fonds national de l'environnement et de la dépollution (FEDEP).
IV)- Relèvement du tarif de la taxe sur les activités polluantes par l'affectation d'un
coefficient multiplicateur:
L'article 202 de la loi de finances 2002 a complété l'article 117 de la loi de finances pour
1992, relatif à la taxe sur les activités polluantes, pour énoncer qu'un coefficient
multiplicateur compris entre 1 et 10 est indexé chacune de ces activités en fonction de sa
nature, de son importance et du type et de la quantité de rejets et de déchets générés.
Remarque:
Il est signalé aux services que les modalités de mise en oeuvre de ces taxes relatives à
l'environnement sont définies de manière plus ample par le circulaire interministériel n° 01/SP
du 08 mai 2002

85
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(25)
Taxe sur l’activité de distribution en
gros recharges électroniques de
crédits de télécommunications
Article 72 de la loi de finances pour 2018
Il est institué une taxe sur l’activité des distributeurs en gros des recharges électroniques
de crédits téléphoniques, exerçant cette activité en tant que chef de file.
Le taux de la taxe sur l’activité de distribution en gros recharges électroniques de crédits de
télécommunications est fixé à 0,5 % des prélèvements de crédits de télécommunication
effectués chez les opérateurs de télécommunications.
Ladite taxe est collectée par les opérateurs de téléphonie mobile lors de charge prélèvement,
et fera l’objet de versement à l’Autorité de Régulation de la Poste et de Télécommunication.
L’Autorité de régulation de la Poste et de Télécommunication procède régulièrement au
reversement des montants versés par les opérateurs de télécommunication au compte
d’affectation spéciale n° 302-128, intitulé «Fonds d’Appropriation des usages et du
développement des Technologie de l’information et de la communication et du
Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques», ligne 1.
Les modalités d’application de cette disposition sont fixées par voie réglementaire

86
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(26)
La taxe de publicité
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale
Circulaire N° 09/MF/DGI/DLRF/LFC10
du 5 mai 2011

Objet : la taxe de publicité


Référence : l’article 63 de l’ordonnance n°10-01 du 26 août 2010, portant loi de finances
complémentaire pour 2010 relative à la taxe de publicité

En application l’article 63 de l’ordonnance n°10-01 du 26 août 2010, portant loi de finances


complémentaire pour 2010 relative à la taxe de publicité
Article 1er
Il est institué par l’article 63 de la loi de finances complémentaire pour 2010, une taxe de
publicité applicable au chiffre d’affaires réalisé dans le cadre de toute activité ou travaux
publicitaires.
Article 2.
La taxe est applicable à toute personne qui réalise des recettes issues des activités ou de
travaux publicitaires, qu’ils soient exercés à titre principal ou accessoire.
Aussi, sont considérés comme travaux publicitaires, la réalisation de supports et de messages
ainsi que leur diffusion.
Article 3.
Activités concernées par la taxe :
A)- Au titre de la conception et de la réalisation de supports et messages :
- Conception, production, édition et réalisation de supports et messages publicitaires tels que :
affiches, enseignes, panneaux, prospectus et dépliants ;
- Conception, production et réalisation de messages et spots publicitaires ;
- Conception et réalisation d’études sur les produits et la promotion publicitaire ;
- Conception et réalisation de campagnes publicitaires.
B)- Au titre de la diffusion publicitaire :
- La diffusion publicitaire englobe la diffusion de messages et de spots publicitaires au public.
Article 4.
Les personnes concernées par la taxe sont:
- Les agences de communication publicitaire ;
- Les médias audiovisuels, notamment les chaînes de télévision et de radiodiffusion ;
- Les publications périodiques (journaux et revues) qui consacrent des espaces à la publicité ;
- Les autres vecteurs de publicité commerciale (opérateurs de téléphonie, sites web…).

Article 5.
La taxe de publicité est assise sur le chiffre d’affaires mensuel réalisé dans le cadre de
l’activité publicitaire définie précédemment.

87
Le montant de la taxe afférent au paiement pendant un mois déterminé doit être acquitté, par
voie de déclaration série n° G50, auprès de la recette des impôts territorialement compétente,
dans les vingt (20) premiers jours du mois suivant.
La taxe de publicité doit apparaître sur la facture et ne peut être admise en déduction du
résultat imposable.
Elle n’intègre pas l’assiette de la TVA.
Article 6.
Le taux de la taxe est fixé à 1% du chiffre d’affaires mensuel.
Article 7.
Ne sont pas soumises à la taxe de publicité :
- La diffusion de la publicité institutionnelle de l’administration publique ;
- La diffusion de messages de communication sociale qui a pour but la vulgarisation et la
communication de conseil et informations dans le cadre notamment de campagnes d’intérêt
général.
Article 8.
Le produit de la taxe est versé au compte d’affectation spéciale n°302-014 intitulé fonds de
développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographiques.
Article 9.
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 07 septembre 2010.

88
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(27)
La taxe de séjour
Article 59 loi de finances complémentaire 2008
Il est institué une taxe de séjour au profit des communes».
Article 61
Les communes peuvent par délibération voter la taxe de séjour à percevoir pour
alimenter leur budget conformément aux dispositions de la loi relative à la commune».
Article 63
Le tarif de cette taxe est établi par personne et par journée de séjour.
Elle ne peut être inférieure à cinquante (50) dinars par personne et par jour ni supérieure à
soixante (60) dinars sans excéder cent (100) dinars par famille.
Toutefois, pour les établissements hôteliers classés trois étoiles et plus, le tarif de la taxe de
séjour est établi par personne et par journée de séjour comme suit :
- 200 DA pour les hôtels trois étoiles;
- 400 DA pour les hôtels quatre étoiles;
- 600 DA pour les hôtels cinq étoiles».
Sont exemptées de la taxe de séjour :
Les personnes bénéficiant de prise en charge des caisses de sécurité sociale».
La taxe est perçue par l'intermédiaire des logeurs, hôteliers et propriétaires de locaux utilisés
pour le logement des curistes ou touristes séjournant dans la commune, et versée par eux et
sous leur responsabilité auprès du trésorier communal.

89
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(28)
La Taxe sanitaire sur les Viandes
(TSV)
Est soumis à une taxe au profit des communes dans les formes et suivant les modalités
déterminées par les articles suivants, l’abattage des animaux ci-après désignés :
- Equidés : Chevaux et juments, mulets, mules et baudets, ânes et ânesses, baudets-étalons.
- Camelins : Chameaux, chamelles, chamelons.
- Bovidés : Boeufs et taureaux, vaches, veaux, bouvillons, taurillons et génisses.
- Ovidés : Béliers et moutons, brebis et agneaux gris, agneaux de lait.
- Caprins : Boucs et chèvres, chevreaux
La taxe est due par le propriétaire de la viande au moment de l’abattage.
Si ce propriétaire n’est pas un commerçant et fait effectuer l’abattage par un commerçant, ce
dernier est solidairement responsable, avec le propriétaire du paiement de la taxe.
La taxe est assise sur le poids de la viande nette des animaux abattus.
Toutefois, lorsque l’abattage a été ordonné pour cause de maladie, par un vétérinaire sanitaire,
la taxe n’est due que sur la viande affectée à la consommation humaine ou animale.
Pour les bovidés autres que les veaux, la viande nette s’entende de l’ensemble des quatre
quartiers, c’est-à-dire de la totalité de l’animal une fois dépouillée, défalcation faite des abats
et des issues, les rognons restent seuls en place enveloppés de leur graisse adhérente. Pour le
veau, la viande nette se compose des quatre quartiers de l’animal entier, défalcation faite des
abats et des issues, les rognons étant laissés en places enveloppées de leur graisse adhérente.
Pour le mouton, la viande nette s’entend des quatre quartiers, défalcation faite des issues, et
de tous les abats y compris les rognons.
Dans tous les cas, la tête sera sectionnée au niveau de l’articulation de l’occiput et de la
première vertèbre cervicale.
La section sera effectuée suivant une coupe droite perpendiculaire au grand axe des vertèbres
cervicales.
Dans les abattoirs où le pesage des animaux avant l’abattage est seul possible, le poids net
devant servir de base au calcul de la taxe est déterminé en appliquant au poids vif les
pourcentages suivants :
− 50 %, pour les ovidés, équidés et camelins ;
− 50 %, pour les bœufs et taureaux ;
− 55 %, pour les veaux.
Dans les localités où il n’existe pas d’abattoirs ou de moyens de pesage, le poids net
imposable est déterminé d’après les poids moyens suivants.
− Bovidés autres que les veaux : ....................120 kg ;
− Veaux : ......................................................... 44 kg ;
− Ovidés et caprins : ........................................12 kg ;
− Equidés autres que les ânes : ......................110 kg ;
− Anes : ........................................................... 30 kg ;
− Camelins : ................................................. .110 kg ;

Le tarif de la taxe est fixé ainsi qu’il suit


- Viandes fraîches, frigorifiées, cuites, salées ou travaillées, provenant des animaux ci-après :
- Equidés, camelins, caprins, ovidés, bovidés 10.00/KILO

90
-1,50 DA de ce tarif est affecté au fonds d’affectation spéciale n° 302-070 «Fonds de
protection zoo sanitaire».
La perception de la taxe est obligatoire pour toutes les communes

91
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(29)
La Taxe sur les huiles lubrifiants et
préparations lubrifiantes
Article 66 de la loi de finances pour 2018
Rehaussement de la Taxe sur les huiles lubrifiants et préparations lubrifiantes ;
Les dispositions de l’article 61 de la Loi n° 05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426
correspondant au 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006, modifiées, sont
modifiées complétées et rédigées comme suit :
Article 61
Il est institué une taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes fixée à 18.750 DA
par tonne, importés ou fabriqués sur le territoire national, et dont l'utilisation génère des huiles
usagées.
Les revenus de cette taxe sont affectés comme suit :
- 34% au profit des communes pour les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes
fabriqués sur le territoire national, et au profit de la Caisse de Solidarité et de Garantie des
Collectivités Locales, pour les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes importés.
- 34% au profit du Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 32 % au budget de l’Etat.
A titre transitoire, le produit de cette taxe prélevée par les services des douanes et non versé
au profit des communes sera versé à la Caisse de solidarité et de Garantie des Collectivités
Locales qui se charge de la répartition entre les communes concernées.
Les modalités d’application … … … (le reste sans changement) … … … ».
LA TAXE SUR LES HUILES ET LUBRIFIANTS :
Cette taxe a été instituée par L’article 61 de la loi de finances pour 2006 sur les huiles,
lubrifiants et préparations lubrifiantes importés ou fabriqués sur le territoire national et dont
l’utilisation génère des huiles usagées.
Son tarif qui était fixé au départ à 12.500 DA par tonne.
La liste des produits soumis à cette taxe est annexée au décret exécutif N° 07-118 du 21 Avril
2007 fixant les modalités de prélèvement et de reversement de la taxe sur les huiles,
lubrifiants et préparations lubrifiantes importés et/ou produits localement (J.O N° 26 du 22
Avril 2007) pris en application de l’article 61 de la loi de finances pour 2006.
L’article 5 du décret sus cité précise que cette taxe n’est pas à inclure dans l’assiette de la
TVA.
Le décret
Décret exécutif n°07-118 du 3 Rabie Ethani 1428 correspondant au 21 avril 2007 fixant les
modalités de prélèvement et de reversement de la taxe sur les huiles, lubrifiants et
préparations lubrifiantes, importés ou fabriqués localement.
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre des finances,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes ;
Vu la loi n°84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances ;
Vu la loi n°90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finances pour 1991, notamment son
article 65 ;

92
Vu la loi n°05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426 correspondant au 31 décembre 2005 portant loi
de finances pour 2006, notamment son article 61 ;
Vu le décret présidentiel n°06-175 du 26 Rabie Ethani 1427 correspondant au 24 mai 2006
portant nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°06-176 du 27 Rabie Ethani 1427 correspondant au 25 mai 2006
portant nomination des membres du Gouvernement ;
Décrété :
Article 1er
Le présent décret a pour objet de fixer les modalités de prélèvement et de reversement de la
taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes, importés ou fabriqués localement et
dont l’utilisation génère des huiles usagées, instituée par l’article 61 de la loi n°05-16 du 29
Dhou El Kaada 1426 correspondant au 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006.
Article 2
Les produits assujettis ‡ la taxe sont ceux fixés par la liste annexée au présent décret, à
l’exclusion des graisses.
Article 3
La taxe est prélevée :
- pour les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes fabriqués sur le territoire national, à la
sortie usine, par les fabricants de ces produits ;
- à l’importation, par les services des douanes sur la valeur CAF des quantités importées.
Article 4
Le tarif et l’affectation du produit de la taxe en cause sont déterminés conformément aux
dispositions de l’article 61 de la loi n°05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426 correspondant au 31
décembre 2005, susvisée.
Article 5
Nonobstant les dispositions des articles 15 et 19 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, la
taxe n’est pas comprise dans l’assiette de calcul de la TVA.
La taxe, qui est liquidée par les fabricants suivant le tarif légal visé à l’article 4 ci-dessus, doit
apparaitre de façon distincte sur les factures Etablies par ces derniers au profit des
distributeurs.
Article 6
Les fabricants, redevables de la taxe, sont tenus de remettre, dans les vingt (20) premiers jours
qui suivent le mois de la collecte, au receveur des impôts compètent, un relevé indiquant les
quantités de produits livrées à la distribution et de reverser, en même temps, le montant total
recouvré.
Article 7
Le présent décret sera publié au Journal officielle la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 3 Rabie Ethani 1428 correspondant au 21 avril 2007.

ANNEXE

NUMERO DE LA SOUS- DESIGNATION DES


POSITION TARIFAIRE PRODUITS

93
Mazout de graissage.
2710.19.36 B
Huile de laminage destinée à la sidérurgie, huile
2710.19.37 C isolante pour transformateurs, disjoncteurs et
contacteurs.
Autres, y compris les huiles de graissage et lubrifiants.
2710.19.39 E
Mazout de graissage.
2710.19.46 M
Autres, y compris les huiles de graissage et lubrifiants.
2710.19.49 R

94
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(30)
La TRP
Pour les besoins de la TRP, on utilise les taux suivants :
TRP = TX [(QR x PR) – charges déductibles]
PV = Valeur cumulée de la production
NB : la nature des investissements est définie par voie réglementaire.
La TRP est payée avant le 25 de chaque mois en 12 acomptes provisoires. (Voie
réglementaire)
Avant la détermination de l’ICR, la liquidation de la TRP se fait en 31/03/N+1.

Article 86 de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 28 avril 2005


relative aux hydrocarbures.
La taxe sur le revenu pétrolier (T.R.P) est payée mensuellement par l'opérateur.
Ce revenu pétrolier est égal à la valeur de la production annuelle des hydrocarbures de chaque
périmètre d’exploitation, calculée conformément à l’article 91 ci-dessous, moins les
déductions autorisées annuellement.
La valeur cumulée de la production, depuis la mise en exploitation des hydrocarbures (P.V),
est égale au produit des quantités d'hydrocarbures provenant du périmètre d'exploitation
passibles de la redevance conformément à l'article 26 de la présente loi, par le prix utilisé pour
le calcul de la redevance.
Les déductions autorisées se composent des éléments suivants :
- la redevance ;
- les tranches annuelles d'investissement de développement en appliquant les règles de l'Uplift
définies à l'article 87 ci-dessous.
Ces investissements doivent concerner uniquement le périmètre d'exploitation et doivent être
approuvés dans les budgets annuels ;
- les tranches annuelles d'investissement de recherche en appliquant les règles de l'Uplift
définies à l'article 87 ci-dessous et le cas échéant ;
- les provisions pour faire face aux coûts d'abandon et/ou de restauration conformément à
l'article 82 ci-dessus ;
- les frais de formation aux activités régies par la présente loi des ressources humaines
nationales ;
- le coût d'achat du gaz pour la récupération assistée.
La nature des investissements à prendre en considération est définie par voie réglementaire.
Ces investissements ne doivent en aucun cas inclure les intérêts et les frais généraux.
L'agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) s'assure
que l'opérateur, tel que défini à l'article 29 de la présente loi, s'est acquitté de la taxe sur le
revenu pétrolier conformément aux dispositions de l'article 55 de la présente loi.
La T.R.P est une charge déductible de la base fiscale pour les besoins du calcul de l'I.C.R.
Article 87.
Pour les besoins du calcul de la T.R.P, on utilise les taux fixés dans le tableau suivant :

Premier
P.V. exprimée en 109 DA Seuil S1 70
telle que définie

95
à l’article 86 ci-dessus

Deuxième 385
Seuil S2

Premier
Niveau 30%
Taux de TRP

Deuxième 70%
Niveau

La T.R.P est calculée en appliquant les taux ci-dessus au revenu pétrolier défini à l'article 86
ci-dessus.
Les seuils S1 et S2 figurant dans le tableau ci-dessus et dans la formule ci-dessous sont
actualisés suivant la formule suivante :
Taux de change moyen à la vente du dollar des Etats
Unis d'Amérique en dinars, du mois calendaire précédant chaque paiement, publié par la
Banque d'Algérie, divisé par soixante dix (70) et multiplié par le montant de chaque seuil
figurant dans le tableau ci-dessus.
Lorsque la P.V est inférieure ou égale au seuil S1, la T.R.P est calculée en utilisant le taux
relatif au premier niveau.
Lorsque la P.V est supérieure au seuil S2, la T.R.P est calculée en utilisant le taux relatif au
deuxième niveau.
Lorsque la P.V est supérieure au seuil S1, et inférieure ou égale au seuil S2, on utilise la
formule suivante pour le calcul du taux de la taxe sur le revenu pétrolier :

40
Pourcentage (%) TRP = ————— (PV - S1) + 30
S2 - S1

Les tranches annuelles d'investissement de recherche et de développement à l'exception


de celles concernant la récupération assistée, bénéficient d'un Uplift fixé comme suit :
Zone A) Taux d'Uplift quinze pour cent (15 %).
et
Zone B) Tranche annuelle d'investissement : vingt pour cent (20 %) correspondant à une
durée de cinq (5) ans
Zone C) Taux d'Uplift vingt (20 %) pour cent.
et
Zone D) Tranche annuelle d'investissement : douze virgule cinq pour cent (12,5 %)
correspondant à une durée de huit (8) ans
Dans toutes les zones une tranche annuelle d'investissement de vingt pour cent (20 %) ,
correspondant à une durée de cinq (5) ans et un taux d'Uplift de vingt pour cent (20%) sont
appliqués pour les investissements de récupération assistée.
Le coût d'achat du gaz pour assurer les opérations de réinjection de gaz et de cyclage, les frais
de formation des ressources humaines nationales et le cas échéant, les coûts d'abandon sont
déductibles pour les besoins du calcul de la T.R.P sans bénéficier d'un Uplift.
Article 88

96
Chaque personne participant au contrat est soumise à un I.C.R calculé au taux de l'impôt sur
le bénéfice des sociétés (I.B.S) selon les termes et conditions en vigueur à la date du paiement
et les taux d'amortissement prévus en annexe de la présente loi.
A cet effet, chaque personne peut consolider les résultats de l'ensemble de ses activités en
Algérie, objet de la présente loi.
La liste de ces activités est définie par voie réglementaire.
Chaque personne, investissant dans les activités, objet de la loi relative à l'électricité et la
distribution du gaz par canalisation susvisée, peut bénéficier du taux réduit de l'I.B.S en
vigueur, pour le calcul de l'I.C.R.
Les modalités de mise en oeuvre du taux réduit prévu au présent article sont fixées par voie
réglementaire.
Article 89.
Les activités de recherche et/ou d'exploitation régies par la présente loi sont exemptées :
- de la taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A) portant sur les biens et services afférents aux
activités de recherche et/ou d'exploitation,
- de la taxe sur l'activité professionnelle (T.A.P),
- des droits, taxes et redevances de douanes, sur les importations de biens d'équipement,
matières et produits destinés à être affectés et utilisés exclusivement pour les activités de
recherche et/ou d'exploitation des gisements d'hydrocarbures,
- de tout autre impôt, droit ou taxe non visés aux articles 31, 52, 53 et 67 ci-dessus et au
présent titre, frappant les résultats d'exploitation et établis au profit de l'Etat, des collectivités
territoriales et de toute personne morale de droit public.
Les biens d'équipement, services, matières et produits visés dans cet article sont ceux servant
exclusivement à ces activités et figurant sur une liste établie par voie réglementaire.
Article 90.
Les prix de base utilisés pour le calcul de la redevance, des impôts, droits et taxes, visés à
l'article 91 ci-dessous, sont les moyennes du mois calendaire précédant le mois pour
lequel les paiements sont dus:
a)- des prix FOB publiés par une revue spécialisée incontestable, pour le pétrole, les GPL, le
butane et le propane, produits en Algérie.
b)- des prix FOB publiés par une revue spécialisée incontestable, ou en l'absence de
publication, des prix notifiés par l'agence nationale pour la valorisation des ressources en
hydrocarbures (ALNAFT), pour le condensât produit en Algérie.
Les dites revues sont précisées dans le contrat.
A défaut de publication disponible pour l'un des produits définis ci-dessus, l'agence nationale
pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) notifie les prix à appliquer
qu'elle détermine, par calcul à rebours à partir des prix disponibles dudit produit aux points de
livraison les plus proches, ou par toute autre méthode déterminée par l'agence nationale pour
la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).
Cependant pour les besoins du marché national, le prix de base utilisé pour les hydrocarbures
liquides et les produits pétroliers est le prix en vigueur durant l'année civile considérée
conformément aux dispositions des articles 8 et 9 de la présente loi.
Pour le gaz, le prix de base utilisé pour le calcul de la redevance, des impôts, droits et
taxes, est le prix défini comme suit :
Dans le cas d'un contrat de vente du gaz à l'exportation :
- le prix figurant au contrat, si ce prix est supérieur ou égal au prix de référence défini à
l'article 61 ci-dessus, dans le cas contraire le prix de base est égal au prix de référence.
Dans le cas d'un contrat de vente de gaz au marché national :
- le prix de vente du gaz appliqué sur le marché national est le prix en vigueur durant l'année
civile considérée, conformément aux dispositions des articles 8 et 10 de la présente loi au
point de livraison ex-gazoduc.
- Dans le cas d'achat de gaz pour les besoins de la récupération assistée, le prix de base est le
prix librement négocié entre le vendeur et l'acheteur.

97
Lorsque les prix de base sont exprimés en dollars des Etats-Unis d'Amérique, on utilise pour
leur conversion en dinars algériens, le taux de change moyen à la vente du mois auquel ils se
réfèrent, publié par la Banque d'Algérie.
Les taux de conversion en b.e.p sont notifiés par ALNAFT.
Article 91
La valeur de la production des hydrocarbures extraits du ou des gisement(s) inclus dans le
périmètre d'exploitation est égale au produit des quantités d'hydrocarbures passibles de la
redevance par les prix de base, définis à l'article 90 ci-dessus, moins le tarif de transport par
canalisation entre le point de mesure et le port algérien de chargement, ou la frontière
algérienne d'exportation et le cas échéant, entre le point de mesure et le point de vente en
Algérie.
Pour le cas particulier du gaz vendu sous forme liquéfié et du GPL vendu sous forme de
butane et de propane, il est déduit aussi un coût de façonnage calculé en tenant compte
uniquement des investissements. Les tranches annuelles d'investissement bénéficient d'un
Uplift fixé comme suit :
- taux Uplift vingt pour cent (20 %) ,
- tranche annuelle d'investissement: dix pour cent (10 %) correspondant à une durée de dix
(10) ans.
Article 92.
Les versements de la redevance sont effectués mensuellement, avant le 10 du mois qui suit
celui de la production, à l'agence nationale pour la valorisation des ressources en
hydrocarbures (ALNAFT).
En cas de retard de paiement, les sommes dues sont majorées de un pour mille (1‰) par jour
de retard.
Article 93.
La durée de l'exercice ne peut excéder douze (12) mois.
Si cette durée est de douze (12) mois, l'exercice doit coïncider avec l'année civile.
Si elle est inférieure à douze (12) mois, l'exercice doit être compris dans la même année
civile.
Article 94.
La T.R.P d'un exercice est payée en douze (12) règlements provisoires valant acomptes sur la
taxe due au titre de cet exercice.
Les modalités de calcul des montants des règlements mensuels provisoires sont définies par
voie réglementaire.
Les acomptes sont versés sans avertissement avant le 25 du mois qui suit celui au titre duquel
ils sont dus.
Avant la détermination de l'I.C.R, la liquidation de la taxe sur le revenu pétrolier est faite par
l'opérateur et son montant versé par lui, après déduction des acomptes déjà réglés, au plus tard
le jour de l'expiration du délai fixé pour la remise de la déclaration annuelle des résultats de
l'exercice.
En cas de retard de paiement, les sommes dues sont majorées de un pour mille (1‰) par jour
de retard.
Article 95.
L'impôt complémentaire sur le résultat est payé au plus tard le jour de l'expiration du délai
fixé pour le dépôt de la déclaration annuelle des résultats de l'exercice.
Les modalités de calcul du montant de l'impôt complémentaire sur le résultat sont définies par
voie réglementaire.
En cas de retard dans le paiement, les sommes dues sont majorées de un pour mille (1‰) par
jour de retard.

98
99
---------------oo00oo----------------
Taxe la catégorie des voitures
particulières (VP),
(31)
Article 26 de la loi de finances commentaires pour 2010
Les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de moins de cinq
années d’âge, figurant dans le bilan des sociétés, ou pris en location par ces mêmes
sociétés durant une période cumulée égale ou supérieure à trois mois au cours d’un
exercice fiscal, par les sociétés établies en Algérie, sont soumis à une taxe annuelle dont le
montant est fixé comme suit :
Valeur du véhicule à l’acquisition :
- entre 2.500.000 et 5.000.000 DA : 300.000 DA
- plus de 5.000.000 DA : 500.000 DA
La taxe n’est toutefois pas applicable aux véhicules destinés exclusivement soit à la vente, soit
à la location, soit à l’exécution d’un service de transport à la disposition du public, lorsque ces
opérations correspondent à l’activité normale de la société propriétaire.
La taxe n’est pas déductible pour l’établissement de l’impôt.
La taxe est acquittée à l’occasion du règlement du solde de liquidation de l’impôt sur les
bénéfices des sociétés.
Exemple 1
L’analyse des pièces des dépenses –location de voiture- a fait ressortir qu’une location de
véhicule luxe – PASSAT – a fait l’objet d’une déduction à tort pour une durée cumulée
supérieure à trois mois au cours d l’exercice 2010 contrairement aux disposition de l’article
26 de l’ordonnance n°10-01 du 26/08/2010 portant loi de finance complémentaire pour 2010,
prix de véhicule 3 100 000.00.

Facture véhicule durée Montant de


location TVA
23/KT le 17/03/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
29/KT le 18/04/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
40/KT le 16/05/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
71/KT le 15/08/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
58/KT le 11/07/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
69/KT le 09/08/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500

Exemple 2
L’analyse des pièces des dépenses –location de voiture- a fait ressortir qu’une location de
véhicule luxe – PASSAT – a fait l’objet d’une déduction à tort pour une durée cumulée
supérieure à trois mois au cours d l’exercice 2010 contrairement aux disposition de l’article
26 de l’ordonnance n°10-01 du 26/08/2010 portant loi de finance complémentaire pour 2010,
prix de véhicule 2 600 000.00.

Facture véhicule durée Montant de


location TVA
23/KT le 17/06/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
29/KT le 18/07/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
40/KT le 16/08/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500

100
71/KT le 15/09/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
58/KT le 11/10/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
69/KT le 09/11/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500

Exemple 3
L’analyse des pièces des dépenses –location de voiture- a fait ressortir qu’une location de
véhicule luxe – PASSAT – a fait l’objet d’une déduction à tort pour une durée cumulée
supérieure à trois mois au cours d l’exercice 2014 contrairement aux disposition de l’article
26 de l’ordonnance n°10-01 du 26/08/2010 portant loi de finance complémentaire pour 2010,
prix de véhicule 2 400 000.00.

Facture véhicule durée Montant de


location TVA
23/KT le 17/06/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
29/KT le 18/07/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
40/KT le 16/08/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
71/KT le 15/09/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
58/KT le 11/10/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
69/KT le 09/11/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500

Analyser les 3 cas, soumis ou pas à la taxe annuelle sur les véhicules immatriculés dans la
catégorie des voitures particulières (VP) ?
Réponse
Exemple 1
Suivant ce tableau les dates des factures de location sont antérieures à la date de la
promulgation de cette taxe, donc ne peut être appliqué avec un effet rétroactifs, ainsi la
régularisation n’a pas raison d’être, malgré que la facture d’achat de cette « passât » est
supérieur à 2 500 000.00

Exemple 2
Suivant ce tableau les dates des factures de location sont antérieures à la date de la
promulgation de cette taxe, au titre de :

Facture véhicule durée Montant de


location TVA
23/KT le 17/06/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
29/KT le 18/07/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
40/KT le 16/08/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500

Donc ne peut être appliqué avec un effet rétroactifs, ainsi la régularisation n’a pas raison
d’être, malgré que la facture d’achat de cette « passât » est supérieur à 2 500 000.00
Mais elle est du

Facture véhicule durée Montant de


location TVA
71/KT le 15/09/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
58/KT le 11/10/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
69/KT le 09/11/2010 PASSAT 30 jours 150.000 25.500

101
Suivant ce tableau les dates des factures de location sont postérieur à la date de la
promulgation de cette taxe, donc elle est appliqué des lors que la facture d’achat de cette
« passât » est supérieur à 2 500 000.00

Exemple 3

Facture véhicule durée Montant de


location TVA
23/KT le 17/06/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
29/KT le 18/07/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
40/KT le 16/08/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
71/KT le 15/09/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
58/KT le 11/10/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500
69/KT le 09/11/2014 PASSAT 30 jours 150.000 25.500

Suivant ce tableau les dates des factures de location sont postérieur à la date de la
promulgation de cette taxe, mais, la facture d’achat de cette « passât » est inférieure à
2 500 000.00, donc ne peut être appliqué.

102
---------------oo00oo----------------
(32)
Taxe de 40 DA par kilogramme, sur
les sacs en plastique importés et/ou
produits localement.
Article 67 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 53 de la Loi n°03-22 du 4 Dhou El Kaada 1424
correspondant au 28 décembre 2003 portant loi de finances pour 2004 sont
modifiées complétées et rédigées comme suit :
Article 53
Il est institué une taxe de 40 DA par kilogramme, sur les sacs en plastique importés et/ou
produits localement.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 27 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 73 % au budget de l’Etat. ».
Les modalités d'application des dispositions du présent article sont précisées par voie
règlementaire.
Remarque
Les présentes mesures s’inscrivent dans le cadre de l’éco fiscalité, ayant pour objectif le
double dividende, à la fois environnemental et socio-économique, de veiller à la protection de
l’environnement et la santé du citoyen en incitant les entreprises exerçant une activité
polluante à adopter un comportement protecteur de la nature.
Au-delà de ces buts environnementaux, ces mesures assurent un renforcement des ressources
fiscales ordinaires du budget de l’Etat et la sauvegarde des intérêts du Trésor Public, à travers
l’actualisation du montant de certaines taxes environnementales et l’affectation du produit du
rehaussement des montants de celles-ci au budget de l’Etat et ce, afin d’assurer une meilleure
protection de l’environnement et sauvegarder le capital naturel pour les générations futures.
Ces mesures consistent en :
- L’augmentation et l’actualisation du montant de la taxe sur les activités polluantes ou
dangereuses pour l’environnement ;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de la taxe d’incitation au déstockage des
déchets industriels;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de la taxe d’incitation au déstockage des
déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et cliniques;
- L’actualisation du montant de la taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique
d’origine industrielle;
- L’actualisation du montant de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles ;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de base de la taxe spécifique sur les sacs en
plastiques importés et/ou produits localement ;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de base de la taxe sur les huiles lubrifiants et
les préparations lubrifiantes ;
Et par ailleurs, l’affectation du produit du rehaussement des montants de ces taxes au budget
de l’Etat.

103
---------------oo00oo----------------
(33)
Les surestaries
Les surestaries sont des sommes payées à l'armateur si le délai du temps prévu pour le
déchargement du navire est dépassé.
En Algérie ces surestaries sont imputées à l'importateur.
Certains comptables les considèrent comme des pénalités et donc non déductibles fiscalement.
D'autres considèrent ces surestaries comme des indemnités imputées à tort à l'importateur
puisqu'il n'y est pour rien dans ce retard, mais les comptabilisent comme des charges
d'exploitation ou les incluent dans le cout de revient des achats.
L'administration fiscale, bien sur, les considèrent comme des pénalités de retard et donc non
déductible..
Les surestaries et autres indemnités à verser, par exemple, en cas de dépassement du nombre
de jours stipulés pour le chargement ou le déchargement d'un navire sont traitées
différemment selon que le retard est connu ou non au moment du dédouanement.
Ainsi, les surestaries relatives à des retards ayant eu lieu avant l'arrivée des marchandises au
lieu d'introduction dans le territoire douanier de la Communauté font partie des frais de
transport et sont à incorporer dans la valeur en douane des marchandises.
Dans ce cas, les surestaries ne constituent donc pas des frais accessoires.
Les surestaries relatives à des retards ayant eu lieu après cette arrivée ne sont pas à incorporer
dans la valeur en douane des marchandises si elles sont distinctes du prix payé ou à payer.
Elles doivent cependant, si elles interviennent entre le premier lieu d’introduction des biens
dans le territoire douanier et le premier lieu de destination ou de rupture de charge ou de
destination dans la Communauté, être comprises dans la base d'imposition de la TVA à
l'importation en tant que frais accessoires.
Il en va de même lorsque ces surestaries interviennent avant la mise à la consommation de
biens placés sous un régime suspensif.
En tant que frais accessoires, les surestaries dues en raison d'un retard intervenu après
l'opération de dédouanement bénéficient de la tolérance
En tout état de cause, lorsque les surestaries se rapportent à une prestation de services
exonérée conformément aux dispositions ex. : dépassement du délai d'utilisation prévu pour la
location d'un conteneur), elles n'ont pas à être intégrées à la base d'imposition à l'importation.
Ne sont pas déductibles les sanctions pécuniaires et pénalités de toute nature mises à la charge
des contrevenants à des obligations légales.
Ce principe général de non-déductibilité vise non seulement les pénalités d'assiette et de
recouvrement des impôts, les amendes pénales et les pénalités infligées en cas d'infraction au
droit de la concurrence mais également les pénalités fiscales, qui sanctionnent le défaut de
production de certains documents (tableau des provisions, relevé des frais généraux, etc.), les
majorations et pénalités de retard sur les déclarations et le recouvrement des cotisations
sociales ainsi que les sanctions infligées par les autorités administratives indépendantes..
En revanche, les pénalités contractuelles, telles que celles infligées dans le cadre de relations
commerciales, sont déductibles.
D’après cette note

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts

104
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale
Sous Direction des Normes et Procédures

N° 275MF/DGI/DRLF/SD1/2013
Alger, le 07 avril 2013

Note
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Messieurs les directeurs régionaux
En communication
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts De Wilaya
Messieurs et Messieurs les chefs des centres des impôts

Objet : Application de la taxe de domiciliation bancaire sur le fret maritime et les frais de
surestaries.
Référence : - Article 6f de la loi de finances complémentaire pour 2009,
Ordonnance n° 76-S0 du 23 octobre I976 portant rode maritime, modifié et complété.

La pressante note a pour objet de clarifier aux services fiscaux les modalités d'application de
la
taxe de domiciliation bancaire sur le fret maritime et les frais de surestaries.
Il est rappelé, à ce titre, que les dispositions de l’article 63 de la loi de finances
complémentaire pour 2009 ont institué une taxe de domiciliation bancaire su:r les opération
d’importation de service
Applicable sur le montant de la domiciliation, dont le taux est fixé à 3 %.
I)- Définition :
Le fret maritime :
il représente la rémunération payée par le chargeur {ou le propriétaire de la marchandise au
transporteur, en l'occurrence l’affréteur ou l'armateur, en vertu d'un contrat de transport de
marchandises tendant à acheminer des marchandises d’un port à un autre.
Les frais de surestaries:
Ils représentants les sommes payées en contrepartie de l'immobilisation soit des navires soit
des cargaisons
Le compte d’escale
Le compte d’escale est un document établi par le consignataire de navire por le compte de
l’armateur étranger
Ce compte retrace les recettes collectées et les dépenses engagées à l’occasion de l’escale
d’un navire étranger dans un port algérien.
Il)- Regime fiscal applicable :
Au plan fiscal seul le fret maritime est considéré comme étant payé en cotre partie d’une
opération d’importation de services
Les frais de surestarie née représentent en effet que des pénalités et ne peuvent, par voix de
conséquence, être assimilés à une opération d’importation de services.
III)- Fait générateur et reversement du montant de la taxe de domiciliation bancaire :
La domiciliation bancaire des factures ou du contrat de transport, par le propriétaire des
marchandises, constitue le fais générateur pour le reversement des montant relatifs à la taxe de
domiciliation bancaires

105
Cependant, compte tenu que c’est le compte d’escale, tenu par le consignataire, qui fait l’objet
de domiciliation en vu de transfert de son solde positif, la taxe de domiciliation bancaire ne
serra due qu’à ce moment.
En d’autre terme, la domiciliation de compte d’escale constitue comme fait générateur de la
taxe de domiciliation bancaire de 3 %.
Lors de la domiciliation bancaire de compte d’escale par le consignataire, ce dernier doit
calculer le montant de la taxe exigible par application de taux de la taxe fixé à 3 % sur le
montant total du fret collecté.
Il est précisé, à cet égard, qu’en égard au fait que c’est le propriétaire de la marchandise qui
est regardé in fine comme importateur de service, le consignataire peut répercuter le montant
de cette taxe sur le propriétaire de la marchandise lors de la facturation du montant de fret.
Veuillez assurer la diffusion de la présente note et me rendre destinataire de difficultés
éventuelles rencontrées lors de son application

Notre déduction
i)- Ils représentants les sommes payées en contrepartie de l'immobilisation soit des navires
soit des cargaisons
ii)- Il est précisé, à cet égard, qu’en égard au fait que c’est le propriétaire de la marchandise
qui est regardé in fine comme importateur de service, le consignataire peut répercuter le
montant de cette taxe sur le propriétaire de la marchandise lors de la facturation du montant
de fret.
iii)- les surestaries dues dans le cadre de relation commerciale demeurent déductibles dès lors
qu’elles ne sanctionnent pas des manquements à des obligations légales.

106
---------------oo00oo----------------
Les véhicules immatriculés dans la
catégorie des voitures particulières
(VP),
(34)
Les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), de moins de cinq
(05) années d’âge figurant dans le bilan des sociétés établies en Algérie, quelque soit leur
régime d’imposition, sont soumises à une taxe annuelle dont le montant est fixé comme suit :

Valeur du véhicule à l’acquisition Tarif de la taxe


Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 350.000 DA.
Plus de 6.000.000 DA 600.000 DA.

Sont également soumis à la taxe sur les véhicules des sociétés, les véhicules pris en location
par ces mêmes sociétés durant une période cumulée égale ou supérieure à trois (03) mois au
cours d’un exercice fiscal.
Dans ce cas, le montant de la taxe est fixé par référence au prix d’acquisition du
véhicule, comme suit :

Valeur du véhicule à l’acquisition Tarif de la taxe


Entre 3.500.000 DA et 6.000.000 DA 250.000 DA.
Plus de 6.000.000 DA 500.000 DA.

La taxe n'est toutefois pas applicable aux véhicules destinés exclusivement soit à la vente, soit
à la location soit à l'exécution d'un service de transport à la disposition du public, lorsque ces
opérations correspondent à l'activité normale de la société propriétaire.
La taxe n'est pas déductible pour l'établissement de l'impôt et elle doit être déclarée, en même
temps que la déclaration annuelle de revenus ou de bénéfice.
La taxe est acquittée à l’occasion du :
- règlement du solde de liquidation de l’impôt sur le bénéfice des sociétés ;
- règlement du solde de liquidation de l’impôt sur le revenu global ;
- règlement annuel ou du dernier trimestre au titre de l’impôt forfaitaire unique.

Le défaut de déclaration et de paiement de la taxe dans un délai de trente (30) jours à partir de
la mise en demeure, par pli recommandé avec avis de réception, entraine l‘application d‘une
amende d‘un montant de deux fois la taxe due.
Remarque
L’article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010 a institué une obligation pour les
entreprises de payer une taxe sur les véhicules, acquis ou loués pour une période cumulée
égale ou supérieure à trois mois, immatriculés dans la catégorie des voitures particulières.
Cette obligation a été instituée uniquement à l’encontre des sociétés passibles de l’impôt sur
les bénéfices des sociétés.
Or, la loi de finances pour 2015 a relevé le seuil d’éligibilité à l’Impôt Forfaitaire Unique pour
soumettre à ce régime, les sociétés qui ont une activité industrielle, commerciale, artisanale
ou de profession non commerciale dont le chiffre d‘affaires annuel n‘excède pas trente
millions de dinars (30.000.000 DA).

107
Par ailleurs, les tranches de prix d’acquisition des véhicules prévues par l’article 26 suscité ne
répondent plus à la réalité économique où le marché de l’automobile a connu une hausse
exponentielle.
A cet égard, la présente proposition de mesure prévoit :
- d’étendre l’application de la taxe à l’ensemble des sociétés qui acquièrent ou louent dés
véhicules et ce, quelque soit leur régime d’imposition ;
- d’actualiser les tranches de prix d’acquisition des véhicules ainsi que les tarifs applicables à
chaque tranche et ce, quelque soit le mode d’acquisition (achat ou location).
Enfin, pour s’assurer du respect de l’obligation, la présente proposition introduit une amende,
de deux fois le prix de la taxe, pour défaut de déclaration ou de paiement de la taxe et ce, 30
jours après une mise en demeure transmise par les services fiscaux à la société défaillante
vis-à-vis de ses obligations.

108
---------------oo00oo----------------
(35)
Réservation de 1% des postes de
travail pour les personnes
handicapées
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

objet : Réservation de 1% des postes de travail pour les personnes handicapées

Article 1er.
Le présent décret a pour objet de fixer les modalités inhérentes à la réservation des postes de
travail, la détermination de la contribution financière et l'octroi de subventions pour
l’aménagement et
l’équipement des postes de travail pour les personnes handicapées dont la qualité de
travailleur est reconnue, en application des dispositions des articles 27 et 28 de la loi n° 02-09
du 25 Safar 1423 correspondant au 8 mai 2002 relative ‡ la protection et à la promotion des
personnes
handicapées.
Article 2.
Tout employeur doit consacrer au moins 1% de ses postes de travail aux personnes
handicapées dont la qualité de travailleur est reconnue, conformément aux dispositions de
article 27 de la loi n° 02-09 du 25 Safar 1423 correspondant au 8 mai 2002, susvisée.
Article 3.
Le nombre de postes de travail à réserver par tout employeur aux travailleurs handicapes est
déterminé
sur la base du nombre total des personnels rémunérés, arrêté au 31 décembre de l’année
Écoulée, auquel est appliquée la proportion de 1%, arrondi ‡ l’unité inférieure.
Article 4.
Dans le cas l'employeur ne réserve pas de postes de travail en faveur des personnes
handicapées, il
est tenu de s'acquitter d'une contribution financière annuelle dont la valeur est Égale au
produit du nombre de postes de travail à réserver, détermine conformément aux dispositions
de l'article 3 ci-dessus, par le montant annuel du salaire national minimum garanti.
Toutefois, l'employeur dont le nombre total de travailleurs est supérieur ‡ vingt (20) et
inférieur à cent
(100) est tenu de s'acquitter d'une contribution annuelle égale aux deux tiers (2/3) du montant
annuel du salaire national minimum garanti.
Article 5.
La contribution financière doit Être versée dans le compte d'affectation spéciale n° 302-069,
intitule
´ fonds spécial de solidarité nationale ª, conformément à la législation et la réglementation en
vigueur.
Article 6.
A la fin de chaque exercice, l'employeur est tenu de transmettre ‡ la direction de wilaya

109
chargée de
l'emploi et ‡ la direction de wilaya chargée de l'action sociale, territorialement compétentes,
une liste détaillée des personnes handicapées employées et/ou l'avis de virement de la
contribution financière versée au fonds cité à l'article 5 ci-dessus.
Article 7.
L'employeur qui procédé à l’aménagement et l’équipement de postes de travail pour le
recrutement des
personnes handicapées peut, outre les mesures d'encouragement prévues par la législation en
vigueur,
bénéficier de subventions dans le cadre de conventions passées par l'Etat, les collectivités
territoriales et les organismes de sécurité sociale, conformément aux dispositions de l'article
28 de la loi n° 02-09 du 25 Safar 1423 correspondant au 8 mai 2002, susvisée.
Article 8.
Les subventions prévues par les dispositions du présent décret sont allouées à l'employeur
pour
procéder à :
l’aménagement de l'environnement de travail, de maniéré à faciliter l’accès au travail sous
toutes ses
formes ;
l'adaptation des postes de travail ;
L’installation de nouveaux Équipements spécifiques ;
La formation spécifique.
Article 9.
L’aménagement et l’équipement des postes de travail, prévus à l'article 7 ci-dessus, doivent
être en
rapport avec le handicap du travailleur et réalises en coordination avec le médecin du travail.
Article 10.
Le bénéfice des subventions, prévues par les dispositions du présent décret, sont
subordonnées au dépôt par l'employeur, d'un dossier techno-financier auprès de la direction de
wilaya chargée de l'action sociale, territorialement compétente.
La composition et les modalités de traitement du dossier techno-financier, prévu ‡ l’alinéa ci-
dessus, sont fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de la solidarité nationale, du ministre
des finances et du ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale.
Article 11.
Les subventions, prévues par les dispositions du présent décret, ne couvrent pas les frais liés
aux
obligations légales de l'employeur en matière d’amélioration des conditions de travail et de
prévention
des risques professionnels.
Article 12.
Les employeurs sont tenus de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité
et la santé
physique et mentale des travailleurs handicapés dans le but de faciliter leur insertion
professionnelle et leur maintien dans leur poste de travail.
Article 13
Les subventions, prévues par les dispositions du présent décret, seront prises en charge, dans
le cadre du fonds spécial de solidarité nationale, conformément ‡ la législation et la
réglementation en vigueur.
Le contrôle de l'application des dispositions du présent décret est exercé par tous les corps
d'inspection
et de contrôle ainsi que des administrations concernées, notamment l'inspection du travail,
conformément aux attributions respectives qui leurs sont dévolues par la législation et la
réglementation en vigueur.
Article 15.

110
Les modalités d'application des dispositions du présent décret seront précisées, en tant que de
besoin,
par arrêté conjoint du ministre chargé de la solidarité nationale et du ou des ministres
concernés.
Article 16.
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.

111
---------------oo00oo----------------
(36)
Prélèvement de 2%, à la source, sur
les sommes perçues par les
entreprises étrangères n’ayant pas en
Algérie d’installation professionnelles
permanente
Article 76 de la loi de finances pour 2018
Il est institué un prélèvement de 2%, à la source, sur les sommes perçues par les entreprises
étrangères n’ayant pas en Algérie d’installation professionnelles permanente, pour toute
opération réalisée à l’importation des biens et services destinés à l’établissement et
l’exploitation de réseaux de télécommunication fixe, mobile et satellitaire.
Le produit de ce prélèvement est versé au compte d’affectation spéciale n° 302-128, intitulé
«Fonds d’Appropriation des usages et du développement des Technologie de l’information et
de la communication et du Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques ».
Remarque
La présente mesure porte le réaménagement du « Fonds d’Appropriation des Usages et du
Développement des Technologies de l’Information et de la Communication » (FAUDTIC),
crée par les dispositions de l’article 58 de la loi n° 08-21 du 30 décembre 2008, portant loi de
finances pour 2009.
L’amendement proposé consiste au changement de la dénomination du FAUDTIC qui
s’intitulera désormais «Fonds d’Appropriation des usages et du développement des
Technologie de l’information et de la communication et du Réaménagement du Spectre des
Fréquences Radioélectriques ».
Cette démarche s’accorde avec les nouvelles missions du ministre, qui lui ont été confiées
suite à la promulgation du décret présidentiel n° 17-180 du 25 mai 2017 portant nomination
des membres du gouvernement.
En effet, ledit CAS sera scindé en deux lignes :
1)- Une ligne intitulée « Appropriation des Usages et du Développement des TIC » qui va
hériter le solde de l’actuel CAS avec diversification de ses ressources et simplification de ses
mécanismes de fonctionnement ;
2)- Une deuxième ligne appelée « Réaménagement du Spectre des Fréquences
Radioélectriques » qui prendra en charge notamment le financement des opérations de
libération et/ou de réaménagement du spectre des fréquences radioélectriques.
1)- Appropriation des Usages et du Développement des TIC :
Cette première ligne fait référence à des modifications sur le fonds actuel (FAUDTIC), visant
essentiellement à consolider ce qui a été déjà réalisé en matière d’appropriation et d’usage des
TIC.
A ce titre, les propositions portent sur les deux (02) volets suivant :
- Les modalités de fonctionnement et de suivi des projets inscrits au titre du compte
d’affectation spéciale FAUDTIC ;
- La diversification des ressources du compte d’affectation spéciale en question.
S’agissant des modalités de fonctionnement et de suivi des projets inscrits au titre du compte
d’affectation spéciale FAUDTIC : l’amendement proposé accordera aux bénéficiaires

112
(organismes et entreprises publics), un nouveau mécanisme, leur ouvrant une voie pratique
pour concrétiser leur projet et son exécution financière, sur la base d’une convention entre le
ministère chargé des technologies de l’information et de la communication et la partie
bénéficière du financement, précisant notamment les modalité de mise en œuvre, d’exécution
et de suivi des actions éligibles au financement du fonds, le montant du financement accordé,
les modalités de son transfert ainsi que les droits et obligations des parties.
S’agissant de la diversification des ressources financières de cette ligne du fonds, la
proposition envisage l’élargissement des contributions de ce fonds à d’autres opérateurs
exerçant dans le domaine des télécommunications qui est considéré comme un secteur porteur
et de très haute valeur ajoutée et ce, pour faire bénéficier les organismes éligibles au
financement du «Fonds d’Appropriation des usages et du développement des Technologie de
l’information et de la communication et du Réaménagement du Spectre des Fréquences
Radioélectriques » davantage de projets en matière d’appropriation et d’usage des TIC,
notamment avec les nouvelles missions dévolues au ministère chargé des TIC.
En effet, le déploiement du réseau de télécommunications est assuré actuellement par un
nombre très restreint d’opérateurs étrangers, n’ayant pas d’installation professionnelle
permanente en Algérie, qui disposent d’un plan de charge estimé à plusieurs milliards de
dinars annuellement pour des opérations d’importation des biens et des services, dont le cycle
de vie est très court.
Par ailleurs, les distributeurs de recharges électroniques de crédits de télécommunication
(mobile, internet..) sont également à mentionner où l’examen de leur activité a fait ressortir
que plus de 260 Mrds de DA sont généré par an. Le but escompté à travers l’imposition de
cette activité est, d’une part, de consolider les ressources financières dudit CAS et d’inciter
les opérateurs de téléphonie mobile à investir dans la distribution en réduisant ainsi le
recours à des Distributeurs Masters détenteurs d’un réseau virtuel, par lequel transitent des
milliards de dinar sans le moindre effort d’investissement ou de création d’emploi.
De surcroit, il a été proposé de reverser au profit du «Fonds d’Appropriation des usages et du
développement des Technologie de l’information et de la communication et du
Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques » (ligne 1) d’une partie de
l’ordre de 5% des montants financiers excédentaires résultant des redevances encaissés de
l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunication (ARPT) et non utilisées pour
les besoins de son fonctionnement et des missions qui lui sont dévolues.
Cette proposition nécessite de facto la modification de l’article 46 de la loi de finances
complémentaires pour l’année 2015 relatif au reversement au budget de l’Etat des montants
financiers excédentaires résultant des redevances encaissés par l’Autorité de Régulation de la
Poste et des Télécommunication (ARPT) et non utilisées pour les besoins de son
fonctionnement et des missions qui lui sont dévolues.
Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques
Cette deuxième ligne vient répondre à la problématique de la gestion du spectre et de ses
retombées sur les équipements et les réseaux déployés.
En effet, l’examen de l’occupation du spectre au niveau national a permis de conclure la
nécessité d’établir une feuille de route devant se traduire par un réaménagement du spectre
maitrisé pour dégager les ressources requises, surtout au haut débit sans fil, en fonction des
besoins immédiats et de leurs évolutions. L’Algérie ainsi ne saurait faire exception en termes
d’évolutions des besoins en fréquences additionnelles pour le haut débit sans fil, d’autant plus
que les taux de pénétration du haut débit mobile, moins d’une année après le lancement des
services de la 4G, sont très élevés par rapport au statistiques relevées au niveau des pays de la
région.
Il est à noter également que les assignations de fréquences aux trois opérateurs mobiles 3G, à
raison de 2x15.MHz chacun, rapportent annuellement 2,7 milliards de DA sous forme de
redevance. Ces revenus passent à 4.5 milliards DA avec trois licences 4G à raison de
2x10.MHz par opérateur. L’occupation de nouvelles bandes libérées dans les basses
fréquences pourrait être monnayée pour plusieurs milliards DA. Aussi, il est préconisé que les

113
futures assignations, notamment dans les fréquences basses, se fassent avec des droits d’accès
plus élevés et des redevances encore mieux revalorisées.
En conclusion, l’allocation de du spectre au niveau national n’est plus adaptée aux nouvelles
recommandations de l’Union Internationale des Télécommunications relatives aux réseaux
sans fil à base des technologies du haut et très haut débit (3G, 3G+, LTE, 4G/LTE Advanced,
WIFI nouvelles générations, Technologie 5G). Un réaménagement au niveau national s’avère
donc nécessaire et même des affectations partagées selon les régions du pays peuvent être
aussi envisagées.
Le « déplacement », communément appelé « redéploiement du spectre » ou « réaménagement
du spectre » est une pratique qui a pour but de procurer des avantages techniques,
économiques et sociaux.
Le réaménagement du spectre est un outil de gestion du spectre, qui peut servir à satisfaire de
nouvelles demandes du marché, à améliorer l’efficacité de l’utilisation du spectre ou à
répondre à des changements d’attribution de fréquences au plan international.
Toutefois, les principaux problèmes ayant trait au redéploiement réglementaire du spectre
sont liées aux frais et aux inconvénients en découlant, notamment l’acquisition de nouveaux
équipements ainsi que la consistance des équipements utilisés, la durée de leur amortissement
et le pourcentage des équipements pouvant être réutilisés.
Pour surmonter lesdites contraintes d’ordre financer, la création d’une nouvelle ligne dans le
«Fonds d’Appropriation des usages et du développement des Technologie de l’information et
de la communication et du Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques » est
envisagé l’effet de compenser les investissements des utilisateurs du spectre qui auraient
consentis à libérer une ou plusieurs bandes de fréquences et d’offrir un certain nombre de
possibilités de mise en œuvre du réaménagement du spectre dans un délai plus court.
Le «Fonds d’Appropriation des usages et du développement des Technologie de l’information
et de la communication et du Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques »
prévoit également des nouvelles ressources qui nécessitent au plan juridique la proposition
des articles portant création desdites ressources (5 articles).
A ce titre, et dans un souci de mettre en place un mécanisme efficace de recoupement et de
recouvrement, la perception de la majorité de ses taxes est confiée au régulateur des
télécommunications (ARPT) compte tenu de ses moyens juridiques de contrôle envers les
opérateurs de télécommunications.
Par ailleurs, et pour permettre la mise en place de la stratégie du numérique tracée par les
pouvoir publics, il est proposé la prorogation du fonctionnement du «Fonds d’Appropriation
des usages et du développement des Technologie de l’information et de la communication et
du Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques » jusqu’au 31 décembre
2024.

114
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(37)
Prélèvement sur les recettes des jeux
à gains et divertissement
Prélèvement sur les recettes des jeux à gains et divertissement.............................40 %
Article 57 de la LF 2006
Il est institué, au profit du budget de l’Etat, un prélèvement sur les recettes des jeux à gains et
de divertissement, y compris des jeux par téléphone ou par messagerie, quel que soit
l’établissement qui les réalise.
Le prélèvement est dû par toute personne physique ou morale exploitant sur le territoire
national, à titre principal ou accessoire, les jeux qui, sous quelque dénomination que ce soit,
sont fondés sur l’espérance d’un gain en nature ou en argent susceptible d’être acquis par la
voie du sort ou d’une autre façon.
Le prélèvement est opéré à raison de 40 % sur le montant des recettes et reversé dans les vingt
premiers jours du mois suivant à la recette des impôts territorialement compétente.
Le défaut de prélèvement ou de reversement entraîne l’application d’une amende de 25%.
Sont exclus du champ d’application du prélèvement, les paris organisés par le pari sportif
algérien au titre des pronostics sur les résultats sportifs ainsi que ceux organisés par la société
des courses hippiques et du pari mutuel.
Les modalités d’application du présent article sont précisées, en tant que de besoin, par voie
réglementaire.

115
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(38)
Produits perçus par les inventeurs au
titre soit de la concession de licence
d’exploitation de leurs brevets, soit de
la cession ou concession de marques
de fabrique, procédés ou formules de
fabrication
Produits perçus par les inventeurs au titre soit de la concession de licence d’exploitation de
leurs brevets, soit de la cession ou concession de marques de fabrique, procédés ou formules
de fabrication............................24 %
Modalités de calcul de la retenue :
La retenue à la source de l’IRG ou de l’IBS est calculée sur le montant brut du
chiffre d’affaires encaissé qui peut être réduit selon le cas de 60 % dans le cas des loyers
perçus
en vertu d’un contrat de crédit-bail international ou de 80 % dans celui de contrats portant sur
l’utilisation de logiciels informatiques.
Deux cas de figures se présentent:
Cas des factures reprenant le montant brut de chiffre d’affaires :
Dans ce cas, la retenue à la source est calculée par application du taux légal de 24%, sur
le montant total de la facture ou sur le montant réduit de 60% ou de 80%.
A ce titre, la facture devra clairement faire apparaître :
- Le montant brut,
- Le montant de l’abattement correspondant à la réduction de 60% ou de 80 %,
- Le montant de l’impôt retenu,
- Le montant net payable.
A partir de 01/01/2017, cette catégorie est soumise à la TVA.

116
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(39)
Les taxes de la formation
professionnelle et d’apprentissage
Qui doit payer les taxes de la formation professionnelle?
Tous les organismes employeurs à l'exclusion des administrations publiques et des institutions
à caractère administratif
Quel est le montant des taxes?
Les articles 79 et 80 de la loi n°06-24 du 26/12/2006, portant loi de finances pour 2007,font
obligation aux organismes employeurs de consacrer :
- 1 % de la masse salariale annuelle au titre de la formation professionnelle continue
- 1 % de la masse salariale annuelle au titre de la formation professionnelle par apprentissage.
Où sont domiciliées les taxes
Compte d'affectation spéciale n° 302-091 intitulé « Fonds de Promotion de l'Apprentissage et
de la Formation Professionnelle Continue ».
Comment sont calculées les taxes de la formation professionnelle ?
Les taxes ci dessus visées sont dues lorsque les employeurs n'ont pas consacré un montant au
moins égal à 1 % de leur masse salariale annuelle aux actions de formation professionnelle
continue et un montant au moins égal à 1 % de leur masse salariale annuelle aux actions de
formation professionnelle par apprentissage .
Le montant de l'effort de formation consenti par les employeurs au titre de la formation
professionnelle continue et au titre de la formation professionnelle par apprentissage est
déduit du montant des taxes à payer
Qui évalue l'effort de formation?
Seules les directions de la formation professionnelle de Wilaya - DFP- par le biais des
Commissions Spécialisées de Wilaya - CSW- créées à cet effet, !sont habilitées à évaluer
l'effort de formation des assujettis. ( décret n°98-149 du 13 mai 1998)
Comment est évalué l'effort de formation ?
L'effort de formation est évalué sur la base d'un dossier composé de l'ensemble des pièces
justificatives (arrêté du 27 septembre 1999 ) transmis à la DFP où est implantée l'entreprise.
Les entreprises ayant fourni un effort supérieur à 1% de la masse salariale globale ou n'ayant
fourni aucun effort (entreprises n'ayant déposé aucun dossier au niveau de la CSW) sont
également tenues de fournir les pièces justificatives.
Après étude du dossier par la commission, une attestation justifiant l'effort fourni, signée par
M. le directeur de la formation professionnelle et dans laquelle figurent le taux proposé pour
le recouvrement, est délivrée à l'entreprise pour servir au paiement des taxes de la formation
professionnelle au niveau de la recette des contributions de sa circonscription.
La non présentation de cette attestation lors du dépôt du G n° 50 aux périodes fixées ci-
dessous, entraîne le recouvrement des taxes au taux plein
Le montant de la taxe doit être reporté sur la rubrique « Impôts et Taxes non repris ci-dessus»
du formulaire de déclaration G n° 50.
Quelles sont les périodes de paiement?
Avant le 20 janvier de chaque année pour le 2ème semestre de l'année N-1 .
Avant le 20 juillet pour le 1er semestre de l'année en cours
Important !
Le non respect des délais d'acquittement des taxes conduit à des pénalités calculées sur le
montant à verser au titre des deux taxes.
Où va le produit des taxes ?

117
Le produit des taxes est restitué aux entreprises assujetties sous forme d'actions de formation
et d'actions de développement des deux modes de formation professionnelle que sont la
formation continue et l'apprentissage à travers le Fonds National de Développement de
l'Apprentissage et de la Formation Continue F.N.A.C
Est-ce que tous les artisans sont concernés par l'obligation de consacrer un effort en matière
d'apprentissage et de formation continue ?
Oui, cependant les organismes employeurs dont l'effectif est inférieur à 20 travailleurs ne sont
concernés que par l'apprentissage, en application de la réglementation en vigueur.
En pratique, comment et par qui est déterminé l'effort en matière d'apprentissage et de
formation continue ?
En application des dispositions de l'arrêté ministériel du 27 septembre 1999 et de la
circulaire ministérielle n°12 du 20 décembre 1999, les modalités de détermination des
quotités dues par les organismes employeurs au titre de la taxe de formation
professionnelle continue et de la taxe d'apprentissage sont fixées comme suit
- En matière de formation continue
Organismes employeurs de 20 salariés et plus.
Les frais engagés par l'organisme employeur devant être pris en considération durant la
période sont les suivants : factures de prestations pour la formation continue établies par un
établissement public de formation ou par un organisme formateur agréé, frais d'ingénierie de
formation (diagnostic de la ressource humaine, élaboration du plan de formation).
- En matière de formation par apprentissage
Les quotités sont arrêtées sur la base des critères suivants :
- le quota réglementaire arrêté pour l'apprentissage
- le ou les établissements ayant validé les contrats d'apprentissage
- la part du taux de la masse salariale utilisée pour la réalisation des actions d'apprentissage
programmées, rapportée au taux devant être consacré à l'apprentissage (c'est-à-dire, un
montant équivalent à 1% de la masse salariale semestrielle)
- les frais engagés par l'organisme employeur durant la période, devant être pris en
considération sont les suivants : rémunération des maîtres d'apprentissage en sus de leur
fonction principale, présalaires versés aux apprentis par l'employeur, autres frais liés aux
activités pédagogiques à raison de 10% par rapport à l'équivalent du montant réglementaire à
consacrer.
Comment les organismes employeurs doivent- ils justifier leur effort en matière
d'apprentissage et de formation continue ?
En ce qui concerne l'apprentissage, deux catégories d'organismes employeurs peuvent être
distingués : ceux ayant un effectif de moins de 20 salariés et ceux dont l'effectif en est
supérieur.
Pour la première catégorie d'employeurs (moins de 20 salariés), l'effort est évalué
proportionnellement à l'effectif d'apprentis devant être accueilli conformément aux
dispositions de la loi relative à l'apprentissage modifiée et complétée (voir questions et
réponses suivantes).
L'évaluation de l'effort consenti relatif à la deuxième catégorie d'employeurs (plus de 20
salariés), est calculée sur la base du montant légal, à savoir 1% de sa masse salariale.
Pour la formation continue, seuls les organismes employeurs de 20 salariés et plus, sont tenus
de consacrer un effort d'un montant équivalent à 1% de leur masse salariale, à ce mode de
formation.
Quel est le calendrier de dépôt des demandes et de retrait des attestations justifiant
l'effort de formation professionnelle ?
Le calendrier de dépôt des demandes et des retraits des attestations justifiant l'effort de
formation professionnelle est fixé comme suit :
Dépôt des demandes :
Semestre I du 30 juin jusqu’au 31 juillet de l'année en cours
Semestre II du 31 décembre jusqu’au 31 janvier de l'année N+1

118
Retrait des attestations :
Semestre I du 11 au 19 juillet de l'année en cours
Semestre II du 11 au 19 janvier de l'année N+1
Comment est effectué l'examen des demandes d'attestations justifiant l'effort de
formation professionnelle ?
Pour cette mission, le directeur de la formation professionnelle, territorialement compétent,
est assisté d'une commission spécialisée de wilaya (CSW), créée à cet effet, représentant les
principaux acteurs locaux concernés.
La CSW qui est présidée par le directeur de wilaya, est chargée d'étudier les demandes
d'attestation, émanant des employeurs, d'émettre un avis sur la base du dossier technique
préparé par le secrétaire de séance de cette commission (appelé le chargé de mission), et de
proposer le taux de la taxe de formation professionnelle continue et d'apprentissage à
recouvrer, conformément aux modalités précisées ci-dessus.
Qui délivre les attestations justifiant l'effort de formation professionnelle continue et par
apprentissage ?
Conformément aux dispositions réglementaires citées ci-dessus, les attestations sont délivrées
par la direction de la formation professionnelle de wilaya, territorialement compétente, en
double exemplaires, aux organismes employeurs qui en font la demande, selon le calendrier
donné ci-dessus.
Quel est l'effectif légal d'apprentis devant être accueilli par les organismes employeurs
concernés?
En application de l'article 19 de la loi relative à l'apprentissage modifiée et complétée, les
organismes employeurs sont tenus d'accueillir des apprentis proportionnellement à leur
effectif de salariés employés, selon les répartitions suivantes :
De 1 à 5 travailleurs au moins 1 apprenti
De 6 à 20 travailleurs au moins 2 apprentis
De 21 à 40 travailleurs au moins 4 apprentis
De 41 à 100 travailleurs au moins 5 apprentis
Au-delà de 100 travailleurs jusqu'à 1.000 travailleurs, les organismes employeurs sont tenus
d'accueillir au moins 1 apprenti pour chaque tranche de 20 travailleurs.
Au-delà de 1.000 travailleurs, les organismes employeurs sont tenus d'accueillir des apprentis
dans une proportion d'au moins 3% de l'ensemble de leur effectif.
Quelle est la définition légale de l'artisan ou de l'organisme employeur?
L'article 7 de la loi n°81/07 du 27 juin 1981 modifiée et complétée dispose : « par
organisme employeur, est entendu au sens de la présente loi :
- toute personne physique ou morale exerçant une activité artisanale
- toute unité ou entreprise de production, de commercialisation ou de prestations de services,
quelles que soient sa taille et sa nature juridique (...)
Quel est le dossier à fournir pour demander les attestations justifiant l'effort de
formation professionnelle continue et par apprentissage ?
Les organismes employeurs, tels que définis ci-dessus, sont tenus de présenter
semestriellement un dossier auprès de la DFP de rattachement comportant les pièces
suivantes :
- Plan annuel de formation ; contrats d'apprentissage validés par les établissements de
formation
- Pièces justificatives comptables des prestations réalisées en matière d'apprentissage et de
formation continue, conformément à la réglementation en vigueur (factures délivrées par les
établissements prestataires, fiches de présalaires des apprentis et autres pièces justificatives)
- Canevas réglementaires à retirer auprès de la DFP de rattachement, sur lesquels sont
reportés les renseignements demandés, au titre des deux modes de formation professionnelle.
Quels sont les avantages offerts par le FNAC aux organismes employeurs en règle vis-à-
vis des taxes de la formation professionnelle ?

119
Au-delà des avantages, ces organismes employeurs peuvent se maintenir sur le plan
économique et pourraient être compétitifs sur le marché, grâce à une politique et une stratégie
qui prennent en compte le volet formation de leur ressource humaine.
De son côté, le FNAC apporte à ces organismes employeurs un soutien financier, pour la prise
en charge de toute une panoplie de produits dans les deux modes de formation.
En effet, le FNAC peut financer :
A)- en matière d'apprentissage :
- la formation technico-pédagogique des maîtres d'apprentissage
- la reproduction d'outils technico-pédagogiques à mettre à la disposition des employeurs
- les actions de promotion et de développement de l'apprentissage
- les études techniques et prospectives pour le développement de l'apprentissage
- les programmes en direction des populations en difficultés, des femmes rurales et des jeunes
en quête de formation et d'insertion dans la vie active.
B)- En matière de formation continue :
- Programmes Collectifs de Formation Continue(PCFC) proposé par le Fonds
- Programmes spécifiques de promotion et de développement de la formation continue
- Etudes techniques et prospectives pour le développement de la formation continue
Quelles sont les obligations de l'organisme employeur en matière d'apprentissage ?
L'article 19 de la loi relative à l'apprentissage modifiée et complétée dispose : «
l'organisme employeur est tenu :
-de veiller à la réalisation d'un apprentissage progressif permettant l'acquisition de la
qualification, objet du contrat
- d'employer l'apprenti dans des travaux ou services liés à la qualification professionnelle
prévue par le contrat
- de prévenir la commission communale de l'apprentissage, dans les cas de nature à motiver
son intervention
- de prévenir le tuteur légal en cas d'absences répétées, d'accidents ou de tout autre fait de
nature à motiver son intervention
Il est civilement responsable de l'apprenti pendant les heures de présence, au sein de
l'entreprise, pour exercer l'apprentissage.
A combien est fixé le présalaire des apprentis ?
Conformément à la réglementation en vigueur, la détermination des présalaires des
apprentis pendant leur cursus de formation est fixée comme suit :
Premier semestre :
15% du salaire national minimum garanti (SNMG), à la charge de l'Etat
Deuxième semestre :
15% du salaire national minimum garanti (SNMG),à la charge de l'Etat, si la formation est
supérieure à 24 mois
- 30% du SNMG à la charge de l'employeur, si la formation est inférieure à 24 mois
Troisième et quatrième semestre :
50% du SNMG, à la charge de l'employeur
Cinquième semestre :
60% du SNMG, à la charge de l'employeur
Sixième semestre :
80% du SNMG, à la charge de l'employeur
Le salaire national minimum garanti (SNMG), mentionné ci-dessus est fixé à 15 000 DA, en
application du décret présidentiel n°09-416 du 16 décembre 2009 et applicable à partir du 1er
janvier 2010.
Est-ce que les maîtres d'apprentissage peuvent participer, en qualité de formateurs, à la
formation théorique et technologique complémentaire (FTTC) dispensée dans un
établissement de formation professionnelle?

120
Oui. En contrepartie de cette participation, ces maîtres d'apprentissage qui seront recrutés en
qualité de vacataires par l'établissement de formation concerné, à titre d'occupation
accessoire, percevront une indemnité réglementaire.
Est-il possible de recruter des apprentis lorsqu'une entreprise possède des unités ou des
chantiers situés très loin du siège ?
La procédure réglementaire prévoit l'accord notifié de l'inspection du travail, d'une part et
d'autre part, la possibilité d'hébergement des apprentis.
Est-il possible de réaliser la FTTC dans les structures de formation de l'entreprise ?
Oui, mais en accord avec l'établissement de formation professionnelle concerné qui devra
parrainer la formation durant tout le cursus scolaire, et qui est seul habilité à délivrer les
diplômes y afférents.
Sur quelle base est calculée la quotité légale à consentir dans le cadre de l'effort de
formation d'un artisan ?
La taxe applicable aux artisans travaillant pour leur propre compte est calculée par les
services chargés du recouvrement et constitue un forfait en application de la législation fiscale
en vigueur. Faute d'avoir des travailleurs salariés et donc une base salariale représentant
l'assiette de calcul, une réglementation spécifique leur est applicable. Les services de
l'Administration Fiscale territorialement compétents peuvent être consultés pour de plus
amples informations.
Quelle est la conduite à tenir lorsque l'entreprise ne peut pas recruter des apprentis, du
fait que les spécialités demandées ne figurent pas sur la nomenclature sectorielle
(conducteurs d'engins en BTP, travaux de bitumage) ?
Effectuer des démarches auprès de la DFP de rattachement, à l'effet d'étudier la question qui
relève des prérogatives de cette dernière, à savoir l'élaboration de la carte de la formation
professionnelle en vue d'une intégration possible de nouvelles spécialités, en adéquation avec
les besoins substantiels et réels de la wilaya concernée.
Peut-on faire obligation aux entreprises d'accueillir des apprentis ?
Les employeurs qui n'encadrent pas d'apprentis, selon les dispositions de la législation et de la
réglementation en vigueur doivent s'acquitter de la taxe d'apprentissage comme mentionné ci-
dessus.
Est-ce que le FNAC finance l'achat de la matière d'œuvre qu'utilisent les apprentis,
pendant leur apprentissage au niveau des organismes employeurs ?
Au titre de la rubrique "autres frais", il est possible de consacrer 10% du montant légal
pouvant être réservé à l'apprentissage et à d'autres dépenses éventuelles (frais de restauration,
de transport).
Cette rubrique de dépenses est d'ailleurs prévue dans le canevas réglementaire réservé à cet
effet et les frais encourus sont comptabilisés dans l'évaluation de l'effort de formation par
apprentissage..
Le FNAC ne peut prendre en charge que les dépenses éligibles, en application des
dispositions de l'arrêté interministériel n°135 du 23 juin 2002 en vigueur, à savoir :
- Dépenses liées aux études, recherches et évaluations ;
- Dépenses liées à la formation, au perfectionnement et à la reconversion de la ressource
humaine ;
- Dépenses liées à l'assistance technique, pédagogique et documentation liée à l'apprentissage.

121
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(40)
Redevance pétrolière
Redevance pétrolière :
- Sur les quantités d’hydrocarbures extraites à partir de chaque périmètre d’exploitation,
décomptées de celles
- Consommées, perdues ou réinjectées.
- La RP est acquittée mensuellement, avant le 10 du mois qui suit celui de la production, au
niveau d’ALNAFT.
En cas de retard  majoration de 1 ‰ par jour.
La redevance
La redevance est un vieil impôt pétrolier.
Elle est assise sur la production.
Elle est donc due dès lors qu’il existe une production extraite du gisement.
C’est précisément son intérêt puisqu’elle ne dépend pas des bénéfices et de la gestion du
contractant.
La redevance est portée, sur le plan comptable, au débit du compte d’exploitation du
contractant, diminuant ainsi le montant de ses résultats et donc de l’impôt sur les résultats.
L’article 41 de la loi du 19 août 1986 fixe à 20 % le taux de la redevance applicable à la
valeur de la production déterminée par voie règlementaire sur la base des prix du marché
international.
La loi 05-07 élargit le spectre des taux variables retenus selon, non seulement les zones qui
sont désormais A, B, C, D et non plus A et B, mais également selon les niveaux de production
par jour. Les taux de la redevance varient ainsi de 5,5 à 23 %.
Ces transformations peuvent être analysées comme des assouplissements permettant d’adapter
la redevance à la qualité des périmètres et aux niveaux de production.
La réforme dans ce domaine a consisté à donner plus d’ampleur à celle engagée en 1986 dans
le contexte plus contraignant d’une économie étatisée que le parti unique, qui dominait
l’Assemblée nationale, ne voulait pas assouplir.
La redevance déterminée mensuellement est versée par l’opérateur à l’agence ALNAFT qui
doit la reverser dans les 24 heures au Trésor public.
On peut se demander, en l’absence de précisions dans la loi, pourquoi ce détour par ALNAFT
du versement de la redevance au Trésor ?
Sans doute, le gouvernement pense-t-il que l’Agence peut mieux vérifier l’accomplissement
de l’obligation des contractants.
L’Agence de valorisation, au passage, prélève 0,5 % de la redevance pour alimenter son
budget et celui de l’Agence de régulation sur la base d’une répartition décidée par le ministre
de l’Énergie.

122
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(41)
Redevance sur les céréales
Redevance sur les céréales....................................Barème
Il est institué, au profit des chambres d’agriculture, une redevance applicable aux
produits suivants
- ...... (Sans changement) ...........
- raisins de cuve ..........10 DA/QL
. ...... (sans changement) ...................
1)-Pour les produits issus de la production nationale, la redevance est prélevée par :
- les organismes collecteurs pour les céréales et légumes secs ;
- les organismes transformateurs pour le raisin de cuve, après la collecte.
2)- Pour les produits issus des importations :
- céréales et légumes secs,
- tourteaux et autres résidus solides (TDA n° 23-04 à 23- 06),
La redevance est acquittée auprès de la recette des impôts territorialement compétente, par les
importateurs, avant tout dédouanement de la marchandise.
La redevance est reversée au compte de la chambre nationale de l’agriculture ouvert auprès du
Trésor.
Les modalités d’application du présent article sont précisées par arrêté conjoint du ministre
chargé des finances et du ministre chargé de l’agriculture.

123
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(42)
Régime Fiscal applicable aux activités
minières.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale

N° 751 MF/DGI/DLF.EFD
Alger, le 18 Décembre 2004

Circulaire
A
Messieurs et Mesdames les Directeurs des Impôts des Wilayas
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Régime Fiscal applicable aux activités minières.


Référence :
- Loi n°01-10 du 03 juillet 2001 portant loi minière
- Décret présidentiel n°03- 85 du 1er Mars 2003 portant modèle de la convention minière.
- Décret exécutif n° 02- 469 du 24 décembre 2002 relatif à l’activité minière de ramassage, de
collecte et/ou de récolte.
- Décret exécutif n°02-470 du 24 décembre 2002 portant modalités d’application des
dispositions relatives aux autorisations d’exploitation des carrières et sablières.
- Décret exécutif n°02 – 471 du 24 décembre 2002 fixant la répartition des revenus de la
redevance d’extraction et de la taxe superficiaire, entre le Fonds du Patrimoine Public Minier
et le Fonds Commun des Collectivités Locales, au profit des communes.
- Décret exécutif n° 02-472 du 24 Décembre 2002 fixant les critères des réductions
applicables à la redevance d’extraction.
- Décret exécutif n°03 – 256 du 22 juillet 2003 relatif aux équipements spécifiques exemptés
de la TVA et des droits, taxes et redevances de douanes.
- Arrêté interministériel du 29 avril 2003 portant application de l’article 155 de la loi minière
fixant les modalités de paiement de tous droits, redevances ou pénalités.
La présente circulaire a pour objet de commenter d’une part, les dispositions de la loi n° 01-
10 du 03 juillet 2001, portant Loi Minière définissant les activités minières et leurs modalités
d’exercices, et d’autre part, définir le régime fiscal spécifique applicable aux dites activités.
I)- Champ d’application de la loi minière :
Aux termes des dispositions des articles1et 2 de la loi n° 01-10 du 03 Juillet 2003 portant

124
Loi Minière, relèvent du champ d’application de la loi minière, les activités d’infrastructure
géologique, de recherche et d’exploitation des substances minérales fossiles découvertes ou
non découvertes, situées dans l’espace terrestre du sol et du sous – sol ou dans les espaces
maritimes relevant de la souveraineté de l’Etat algérien ou de la juridiction algérienne.
Par ailleurs, en sont expressément exclus, les eaux, les gisements d’hydrocarbures liquides ou
gazeux et les schistes combustibles pétrolifères, qui sont soumis aux dispositions législatives
qui leurs sont spécifiques.
A)- PRINCIPALES ACTIVITES MINIERES :
a)- La recherche minière :
Conformément aux dispositions de l’article 13 de la Loi Minière, la recherche minière
regroupe d’une part, les travaux de prospection et d’autre part, les travaux d’exploration.
b)- Exploitation des substances minérales :
Aux termes des dispositions de l’article 16 de la Loi Minière, l’activité d’exploitation porte
sur les travaux préparatoires de développement des opérations d’extraction et /ou de
concentration des substances, ainsi que leur valorisation.
Il est signalé, que la valorisation couvre uniquement les opérations de premières
transformations des substances minérales extraites. Par conséquent, toute autre transformation
industrielle supplémentaire ne fait pas partie des activités minières.
c)- Les activités de ramassage et d’exploitation des carrières et sablières :
Les articles 21 et 22 de la Loi Minière ont défini respectivement les activités de ramassage et
d’exploitation des carrières et sablières comme suit :
1)- L’activité de ramassage :
L’activité de ramassage consiste à s’approprier des substances minérales se trouvant en l’état
à la surface du sol.
2)- L’activité d’exploitation des carrières et sablières :
L’activité d’exploitation des carrières et sablières consiste en l’enlèvement de matériaux ne
contenant aucune substance minérale valorisable et se trouvant à l’état naturel sous forme de
dépôt meuble destinés à des fins de construction, d’empierrement et d’amendement des sols.
B)- DESIGNATION DES TITRES MINIERS ET AUTORISATIONS RELATIFS A
L’EXERCICE DES ACTIVITES MINIERES :
Conformément aux dispositions des articles 94, 102, 116, 119,124 et 127 de la Loi minière,
les activités minières sont des actes de commerce, exercées exclusivement par des personnes
physiques ou morales de droit privé, titulaires de titres miniers ou d’autorisations. Ces titres et
autorisations peuvent être désignés sous les formes suivantes :
a)- La recherche minière :
- Une autorisation de prospection délivrée à toute personne morale de droit privé qui en
exprime la demande ;
- Un permis d’exploration minière délivré à toute personne morale justifiant des capacités
techniques et financières appropriées.
b)- L’exploitation minière :
- La concession est accordée par décret exécutif à toute personne morale titulaire d’un permis
d’exploration qui a fait une découverte ou bien par l’adjudicataire retenu.
- L e permis d’exploitation de petite et moyenne exploitation minière est accordé à toute
personne morale titulaire d’un permis d’exploration qui a découvert un gisement et qui désire
entreprendre une exploitation sous ce statut ou bien par l’adjudicataire retenu.
- L’autorisation d’exploitation minière artisanale accordée selon le cas à des personnes
morales ou physiques.
La priorité est donnée :
- en 1er au titulaire d’un permis d’exploration ;
- en 2ème au titulaire d’une autorisation de prospection,
- et enfin à l’adjudicataire.
D’EXPLOITATION DES CARRIERES ET SABLIERES NE CONSTITUANT PAS
DES TITRES MINIERS :

125
En vertu des dispositions de l’article 8 de la Loi Minière, les autorisations de ramassage,
d’exploitation des carrières et sablières ne constituent pas des titres miniers.
Et conformément aux dispositions des articles 131 et 132 de la loi citée ci-dessus, deux types
d’autorisations sont prévus :
a)- Autorisation de récolte et/ou de ramassage des substances minérales :
Elle est délivrée à des personnes morales de droit algérien ou à des personnes physiques de
nationalité algérienne par l’Agence Nationale du Patrimoine Minier (ANPM).
b)- Autorisation d’exploitation des carrières et sablières :
Elle est délivrée à des personnes morales ou physiques par l’Agence Nationale du Patrimoine
Minier après avis du wali territorialement compétent.
D)- ENTREPRISES EXCLUES DU CHAMPS D’APPLICATION DE LA LOI
MINIERE
Sont exclus du champ d’application des dispositions de la loi Minière , les opérateurs dont
l’activité principale ou accessoire , consiste à exécuter les travaux de prospection,
d’exploration et d’exploitation pour le compte de tiers .Il s’ensuit que seuls les opérateurs
détenant un titre ou une autorisation miniers sont éligibles au régime de ladite loi.
E)- CONDITIONS D’EXERCICE DES ACTIVITES MINIERES
Aux termes des dispositions de l’article 78 de la loi minière , pour l’attribution d’un titre
minier l’investisseur doit au préalable remplir les conditions suivantes selon le cas :
a)- Pour l’autorisation de prospection et le permis d’exploration :
Etre une société commerciale de droit algérien ou étranger régulièrement constituée et
immatriculée dans son pays d’origine.
b) Pour la concession minière et le permis d’exploitation de petite ou moyenne
exploitation minière :
Etre une société commerciale de droit algérien régulièrement constituée.
c)- Pour l’autorisation d’exploitation minière artisanale :
Etre inscrit au registre de commerce.
II) – REGIME D’IMPOSITION DES ACTIVITES MINIERES
Le régime fiscal édicté par la loi n° 01-10 du 03 juillet 2001 portant loi Minière et les textes
pris pour son application, définit les dispositions relatives aux taux d’impositions, à l’assiette,
à la liquidation et au recouvrement des impôts, droits et taxes ayant trait aux activités
minières du début de la recherche jusqu'à l’exploitation.
Il est précisé, à cet égard, que les principes d’imposition applicables aux activités minières
sont ceux prévus, d’une part, par le régime spécifique de la Loi Minière, et d’autre part, ceux
édictés par la législation fiscale du droit commun.
Aussi, en vertu des dispositions fiscales de la Loi Minière, les activités minières sont
soumises aux prélèvements spécifiques suivants :
1)- Le Droit d’établissement d’acte ;
2)- La Taxe superficiaire ;
3)- La Redevance d’extraction ;
4)- La Redevance de ramassage ;
5)- L’Impôt sur le Bénéfice Minier (IBM)
Il s’agit ce faisant, de tenir compte de la distinction entre les impôts et taxes se rapportant aux
activités minières exercées sur la base des tires miniers, de ceux se rapportant aux
autorisations ne constituant pas des titres miniers.
A)- IMPOTS ET TAXES SE RAPPORTANT AUX ACTIVITES MINIERES
EXERCEES SUR LA BASE DES TITRES MINIERS
1)- Droit d’établissement d’acte :
Aux termes des dispositions de l’article 156 de la Loi Minière, le droit d’établissement d’acte
est perçu à l’occasion de l’établissement, de la modification et du renouvellement des titres et
des autorisations, selon le barème prévu à l’annexe I de la Loi Minière.
En vertu de l’article 1er de l’arrêté interministériel portant application de l’article 155 de la
Loi Minière, les droits sont payables auprès de la recette des impôts du ressort où se situe-la
structure de l’Agence Nationale du Patrimoine Minier qui a émis l’ordre de perception.

126
Le produit des droits d’établissement d’actes est versé au compte d’affectation spéciale N°
302-015 intitulés « Fonds du Patrimoine Public Minier ».
2) – Taxe superficiaire
a)- déclaration et paiement de la taxe superficiaire :
Perçue sur la base du barème II annexé à la Loi Minière , la taxe superficiaire est payable
auprès du receveur des impôts du ressort où se situe la structure de l’Agence Nationale du
Patrimoine Minier (ANPM) qui a émis l’ordre de perception.
Il convient de signaler, que le paiement de cette taxe s’effectue au moment de la délivrance du
titre minier ou de son renouvellement au prorata du nombre de mois pleins qui restent à
courir.
Pour les exercices ultérieurs, le paiement de la taxe doit être effectué en début de chaque
année, au plus tard le 31 Mars ( cf. Articles 157 et 158 de la Loi Minière ).
b)- Répartition du produit de la taxe superficiaire :
Conformément aux dispositions de l’article 2 du décret exécutif n° 02-471 du 24 Décembre
2002 cités en référence, le produit de la taxe superficiaire est réparti comme suit :
- 50 % au Fonds du Patrimoine Public Minier;
-50 % au Fonds Commun des Collectivités Locales, au profit des communes.
En somme, il ressort des développements précédents , que les opérations d’assiette ,
relatives aux droits et taxes prévus par les articles 156 et 157 de la Loi Minière, sont
confiées à l’Agence Nationale du Patrimoine Minier. En conséquence, les services fiscaux
ne sont concernés que par les opérations de recouvrement.
3)- La redevance d’extraction :
a)- Assiette :
La redevance d’extraction prévue par les dispositions de l’article 159 de la Loi Minière est
liée à la notion d’extraction et basée sur la valeur du produit minier marchand.
La redevance est établie sur la base des quantités des substances minérales extraites des
gisements terrestres ou maritimes mentionnées et décomptées après les opérations de
traitement au champ minier.
Ainsi, sont exclues de l’assiette de la redevance, les quantités des substances minérales
extraites, utilisées à l’occasion des travaux pour la réalisation de lots destinés à des essais
minéralogiques.
Il est précisé, à cet égard, que les quantités de substances minérales exclues du calcul de
l’assiette doivent faire l’objet d’une déclaration préalable à l’Agence Nationale du
Patrimoine Minier et les opérations en question ne doivent pas revêtir un caractère
commercial.
b)- Taux de la redevance :
Les taux de la redevance d’extraction pour les substances minérales extraites des gisements
sont établis sur la base du barème prévu à l’annexe III de La Loi Minière.
c)- Abattements de la redevance d’extraction :
Conformément aux dispositions de l’article 161 de La Loi Minière et au décret exécutif n°02-
472 du 24 Décembre 2002 fixant les critères des réductions applicables à la redevance
d’extraction, des abattements peuvent être accordés sur le montant de la redevance
d’extraction aux titulaires des permis et autorisations suivants :
1)- Permis d’exploitation de petite ou moyenne mine
Un abattement de 30% de plein droit est accordé sur le montant de la redevance d’extraction.
En outre, et en application de l’article 11 du décret sus visé, le titulaire d’un permis
d’exploitation de petite ou moyenne exploitation minière peut bénéficier d’une réduction
complémentaire de 20% de la redevance.
A cet effet, aux termes de l’article 12 du décret susmentionné, les réductions de la redevance
d’extraction, redevable par le titulaire du permis d’exploitation de petite ou moyenne mine
sont accordées en considération des critères suivants :
- L’effort de recherche mesuré par le niveau des investissements en prospection et exploration
minières ;
- Le type de production, apprécié en fonction des besoins du marché national ;

127
- Les techniques utilisées, appréciées selon le degré de réduction des impacts sur
l’environnement qu’elles induisent ;
- L’isolement du site d’exploitation, par rapport aux voies d’accès et aux réseaux
d’approvisionnement en électricité.
Eu égard aux critères de réductions à retenir, les taux maximums de ces réductions sont fixés
par l’article 13 du décret visé ci-dessus comme suit :
- Au titre de l’effort de recherche ……………………………….. 5%
- Au titre du type de production ………………………………….5%
- Au titre des techniques utilisées ………………………………. 5%
- Au titre de l’isolement du site d’exploitation ………………….5%
Il peut être, ainsi, accordé une réduction sur le montant de la redevance d’extraction d’un taux
maximum de 20%.
Celle-ci est cumulable avec l’abattement de 30% dans bénéficie de plein droit, l’activité
d’exploitation de petite ou moyenne mine conformément à l’article 161 de la Loi Minière.
2)- Autorisation d’exploitation artisanale
Les titulaires d’une autorisation d’exploitation artisanale bénéficient au titre de la redevance
d’extraction d’un abattement de 50 %. (Cf. art 161 alinéa 2 de la Loi Minière)
3)- Titre minier de concession minière
En application des dispositions de l’article 4 du décret n° 02-472 du 24 Décembre 2002,
fixant les critères des réductions applicables à la redevance d’extraction, les taux maximum de
réduction sont fixés comme suit :
- Effort de recherche minière ………………………………….5%
-Effort d’exploitation minière ………………………………..5%
- Type de production …………………………………………10%
-Techniques utilisées ………………………………………..10%
- Eloignement du site d’exploitation ……..………………….10%
- Isolement du site d’exploitation ….…………………..……10%
N.B : En définitive, la réduction de la redevance d’extraction minière ne saurait être
supérieure à 50%.
Il est signalé, à cet égard, que les opérations d’assiette relatives à la détermination de
cette redevance sont confiées à l’Agence Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier.
En conséquence, les services fiscaux ne sont concernés que par les opérations de
recouvrement.
d)- Déclaration et paiement de la redevance :
En application des dispositions de l’article 8 de l’arrêté interministériel portant application de
l’article 155 de la Loi Minière, la redevance est acquittée auprès du receveur des impôts du
lieu de situation de l’exploitation minière, sur la base d’une déclaration spontanée établie par
l’exploitant minier, sur un formulaire mis à sa disposition par les structures de l’Agence
Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier (ANGCM).
Il est précisé, à cet égard, que la déclaration et le paiement de la redevance doivent être
accomplis au plus tard le 31 Mars de l’année suivant l’exercice clos.
e)- Répartition des produits de la redevance d’extraction
En vertu des dispositions de l’article 3 du décret exécutif n°02 – 471 du 24 décembre 2002
cité en référence, le produit de la redevance d’extraction est réparti comme suit :
- 80%, au Fonds du Patrimoine Public Minier ;
- 20 % , au Fonds Commun des Collectivités Locales, au profit des communes.
B)- IMPOTS ET TAXES SE RAPPORTANT AUX AUTORISATIONS MINIERES NE
CONSTITUANT PAS DES TITRES MINIERS.
a)- Les activités minières de ramassage de collecte et/ou de récolte :
1)- Droit d’établissement d’acte :
Suivant les prescriptions de l’article 156 de la Loi Minière, le droit d’établissement d’acte est
perçu, à l’occasion de la demande d’autorisation, selon le barème fixé à l’annexe I de ladite
loi.

128
Ces droits sont payables auprès du receveur des impôts du ressort où se situe la structure de
l’Agence Nationale du Patrimoine Minier qui a émis l’ordre de perception.
Le produit de ces droits est affecté en totalité au compte d’affectation spéciale n°302- 015
intitulé « Fonds du Patrimoine Public Minier »
2)- La redevance de ramassage
Elle est perçue annuellement, selon un tarif fixé par la loi de finances.
A cet égard, il est précisé, que le tarif actuellement en vigueur est celui fixé par l’article 92 de
Loi de finances pour 2003.
NB : A défaut de modification de ce tarif par la loi de finances annuelle, il est fait
application du dernier tarif en vigueur.
2.1)- Déclaration et paiement de la redevance de ramassage :
En application des dispositions de l’article 23 du décret exécutif n° 02 – 469 du 24 Décembre
2002 relatifs à l’activité minière de ramassage, de collecte et/ou de récolte, le recouvrement
de la redevance en cause s’effectue par versement d’acomptes provisionnels trimestriels,
calculés sur la base du volume de ramassage, de collecte et/ou de récolte prévisionnel figurant
au dossier de demande de l’autorisation.
Les délais impartis pour le versement de chaque acompte provisionnel trimestriel sont
déterminés sur la base de la date de délivrance de l’autorisation constituant l’échéance de
référence, pour l’échelonnement des acomptes provisionnels trimestriels à payer au titre d’un
exercice d’imposition.
Autrement dit, l’absence des dispositions légales fixant les échéances de paiement desdits
acomptes, le délai trimestriel commence à courir à partir de la date effective de la délivrance
de l’autorisation.
A titre d’exemple soit une autorisation de ramassage délivrée le 16/02/2003. Les échéances de
versement des acomptes provisionnels sont fixées comme suit :
- Pour le premier acompte le 16/05/2003 ;
- Pour le deuxième acompte le 16/08/2003 ;
- Pour le troisième acompte le 16/11/2003.
Pour ce qui est de la période allant du 17/11/2003 au 31/12/2003, les droits correspondants à
cette période, sont pris en compte dans le solde de liquidation.
Il est précisé, que le paiement de la redevance d’effectue auprès du receveur des impôts du
lieu de situation de l’exploitation minière sur la base d’un formulaire fourni par l’Agence
Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier (ANGCM).
2-2)- Modalité de détermination de la base de calcul des acomptes provisionnels :
Le montant prévisionnel de la redevance de ramassage est le produit de la quantité
d’enlèvement prévue par l’autorisation de ramassage et de la moyenne des valeurs du produit
marchand de l’exercice précédent, selon le taux de la redevance fixé par le loi de finances.
2-3)- Apurement du solde de liquidation de la redevance :
Deux situations peuvent se présenter pour le solde éventuel du montant de la redevance
résultant de la différence entre le montant de la redevance versée sur la base du volume de
ramassage, de collecte et/ou de récolte prévisionnel , figurant au dossier de demande
d’autorisation, et le montant de la redevance à apurer sur la base de la déclaration spontanée
du titulaire de l’autorisation de ramassage, de collecte et/ou de récolte et à l’échéance de
l’autorisation.
1er cas :
Remboursement du trop- perçu qui représente la différence entre la quantité réellement
ramassée et la quantité prévisionnelle prévue initialement à la délivrance de l’autorisation.
2ème cas :
Paiement du reliquat de la redevance et ce, sur la base d’un titre de perception établi par
l’Agence Nationale du Patrimoine Minier pour l’apurement du reliquat représentant la
différence positive entre la quantité réellement enlevée et la quantité prévisionnelle prévue
initialement au moment de la délivrance de l’autorisation.
2-4)- Répartition du produit de la redevance de ramassage :
Le produit de la redevance de ramassage est réparti comme suit :

129
- 80% au Fonds du Patrimoine Public Minier ;
-20% au Fonds Commun des Collectivités Locales.
b)- Les activités minières d’exploitation de carrière et sablières :
1)- Droit d’établissement d’acte :
Suivant les dispositions de l’article 132 de la loi Minière, les activités minières sont passibles
d’un droit d’établissement d’acte, fixé par loi de finances. Aussi, en application des
dispositions de l’article 91 de la loi de finances pour 2003, ce montant est fixé à 20.000 DA
/hectare/an.
Ces droits sont payables au plus tard le 31 janvier auprès du receveur des Impôts du ressort où
se situe la structure de l’Agence Nationale du Patrimoine Minier.
Le Produit de ces droits est affecté au compte d’affectation spéciale N°302-105 intitulé «
Fonds du Patrimoine Public Minier »
2)- La taxe superficiaire :
Conformément aux dispositions de l’article 132 de la Loi Minière, il est perçu annuellement,
une taxe superficiaire dont le montant est fixé par loi de finances. Pour l’exercice 2003,
l’article 91 de la loi de finances a fixé le montant de ladite taxe à 24.000.
Si la durée de l’autorisation d’exploitation est inférieure à une année, le montant est fixé au
prorata des mois de sa validité.
Cette taxe est payable auprès du receveur des impôts du ressort où se situe la structure de
l’Agence Nationale du patrimoine Minier (ANPM), à l’occasion de la délivrance de
l’autorisation d’exploitation et pour les années ultérieures au plus tard le 31 janvier.
N.B : Pour la première et la dernière année d’exercice, si la durée d’exploitation est
inférieure à une année, le montant est fixé au prorata de la durée de validité de
l’autorisation.
3)- La redevance d’extraction :
En application des dispositions de l’article 25 du décret exécutif n°02-470 du 24 Décembre
2002, portant modalités d’application des dispositions relatives aux autorisations
d’exploitation des carrières et sablières, le montant de la redevance d’extraction est calculé
sur la quantité à enlever, prévue dans l’autorisation, par la moyenne de la valeur des produits
marchands analogues de l’exercice précédent, et aux taux du barème fixé à l’annexe III de la
Loi Minière correspondant aux substances minérales non métalliques pour matériaux de
construction.
Il est à noter, que la valeur des produits marchands est fixée par arrêté du Ministre chargé des
Mines.
3.1)- Déclaration de la redevance d’extraction :
Conformément aux dispositions de l’article 8 de l’arrêté interministériel du 29 Avril 2003
portant application de l’article 155 de la Loi Minière, et fixant les modalités de paiement de
tous droits, redevances ou pénalités, la redevance est acquittée auprès du receveur des impôts
du lieu de situation de l’exploitation minière, sur la base d’une déclaration spontanée établie
par l’exploitant minier sur un formulaire mis à sa disposition par les structures de l’Agence
Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier.
Il est précisé, que cette déclaration doit être faite au plus tard le 31 mars de l’année suivant
l’exercice clos.
3.2)- Modalités de paiement de la redevance d’extraction :
Le paiement de la redevance d’extraction s’effectue par le versement d’acomptes
provisionnels trimestriels, calculés sur la base du programme prévisionnel de prélèvement
figurant au dossier de la demande d’autorisation.
Les délais impartis pour le versement de chaque acompte provisionnel trimestriel au titre d’un
exercice, sont déterminés sur la base de la date de la délivrance de l’autorisation constituant
l’échéance de référence pour l’échelonnement des acomptes provisionnels trimestriels à payer
au titre de l’exercice d’imposition.
N.B : La détermination des échéances de paiement des acomptes provisionnels obéit aux
mêmes règles que celles énoncées supra au titre de la redevance de ramassage.

130
3.3)- Apurement du solde de liquidation de la redevance :
A ce stade, deux situations sont à considérer pour le solde éventuel du montant de la
redevance résultant de la différence entre le montant de la redevance versée sur la base du
programme prévisionnel de prélèvement, figurant au dossier des demandes initiale
d’autorisation, et le montant de la redevance à apurer sur la base de la déclaration spontanée
du titulaire de l’autorisation d’exploitation de carrières et sablières.
1er cas :
Remboursement du trop perçu qui représente la différence négative entre la quantité
réellement enlevée et la quantité prévisionnelle prévue initialement au moment de la
délivrance de l’autorisation dans le cas de la cessation d’activité, ou à l’imputation du trop
perçu aux versements à venir si l’activité se poursuivait.
2ème cas :
Paiement du reliquat de la redevance qui représente la différence positive entre la quantité
réellement enlevée et la quantité prévisionnelle, prévue initialement au moment de la
délivrance de l’autorisation.
3.4) - Récupération du produit de la taxe superficiaire :
Conformément aux dispositions de l’article 2 du décret exécutif n°02-471 du 24 décembre
2002 cité en référence, le produit de la taxe superficiaire est réparti comme suit :
- 50%, au Fonds du Patrimoine Public Minier.
-50%, au Fonds Commun des Collectivités Locales, au profit des communes.
C)- DISPOSITIONS FISCALES COMMUNES APPLICABLES AUX DIFFERENTES
ACTIVITES MINIERES :
1)- Impôt sur le Bénéficie Minier (IBM) :
En application des dispositions de l’article 163 de la Loi Minière, les entreprises
d’exploitation minière telles qu’énumérées à l’article 7 de ladite loi, sont soumises à l’IBM
lequel est assis, liquidé et recouvré dans les mêmes conditions que l’IBS.
Il y’a lieu de préciser, que concernant les personnes physiques et société de personnes qui
exercent une activité minière, elles demeurent, en matière de revenu, et à défaut d’option pour
le régime d’imposition à l’IBM, soumise à l’Impôt sur le Revenu Global (IRG) dans la
catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). (Cf. art. 155 al. 2 de la Loi
Minière).
Le taux de l’IBM est fixé à 33% et réparti comme suit :
- 30% au profit du Budget de l’Etat ;
- 3 % au profit du Fonds Commun des Collectivités Locales.
NB : Actuellement le taux est de 23% à l’IBS et l’IBM est abrogé.
2)- Exonération en matière d’impôts directs :
Les exploitations minières sont exemptées pour les activités de prospection, d’exploitation et
d’exploration minière et pour les activités de ramassage et d’exploitation de carrières et
sablières de :
- La taxe sur l’activité professionnelle ;
- La taxe foncière sur les propriété constituées ou immeubles construits sur le périmètre
minier attribué.
3) Modalité de détermination du résultat de l’exercice :
Le bénéfice imposable est établi sous déduction de toutes les charges d’exploitation, les
amortissements, les provisions fiscalement déductibles, les déductions pour réinvestissement
et les pertes admises.
3-1)- Les charges admises en déduction :
Les charges d’exploitation sont toutes les dépenses encourues après la date du début de
production et comprenant notamment :
- Les de relevés et d’études géologiques et des prestations connexes liées aux opérations ;
- Les frais d’extraction, de stockage, de traitement, de transport, d’exploitation et de vente ;
- Les frais remise en état des terrains et remblais et généralement toutes les installations
utilisées dans les opérations ;

131
- Les frais généraux et administratifs à l’exception de ceux refacturés aux sociétés affiliées et
les commissions et honoraires professionnels et de gestion encourues à l’intérieur comme à
l’étranger en rapport aves les opérations pourvu que ces montants correspondent à des
prestations réellement effectuées ;
- Les intérêts payés sur des prêts utilisés exclusivement pour le financement des opérations de
recherches et d’exploitation ;
-Le droit d’établissement d’acte, taxe superficiaire et les redevances d’extraction et de
ramassage, impôts et taxes professionnels ;
- Les loyers versés dans le cas où l’occupation du terrain par le titulaire d’un titre minier se
fait par voie de bail.
Aussi, en matière de charges, la Loi Minière prévoit certaines règles dérogatoires
Les amortissements :
Tous les frais immobilisés et frais d’établissements sont susceptibles d’être amortis.
Le montant de l’amortissement de ces frais est calculé par application du taux prévu à
l’annexe IV de la Loi Minière.
Les frais de prospection et d’exploration sont admis à l’amortissement sous réserve que leurs
montants soient validés par l’Agence Nationale du Patrimoine Minier.
Dans le cas d’une acquisition d’un titre minier auprès d’un titulaire, le prix d’acquisition est
amorti par le nouveau titulaire dans les mêmes conditions que s’il avait lui-même réalisé les
travaux de recherches.
Il s’agit d’un mode d’amortissement spécifique à l’activité minière (CF annexe 4 de la loi
Minière).
Provisions pour reconstitution des gisements :
Le titulaire est autorisé à constituer une provision réglementée dont le montant ne peut
excéder 1% du chiffre d’affaires annuel hors taxe.
Ce montant doit être utilisé pour financer les travaux de recherche dans un délai de trois (03)
ans sous peine d’être réintégré aux résultats.
Provision pour remise en l’état des lieux :
Le titulaire est tenu de constituer annuellement une provision pour remise en l’état des lieux
dont le montant est fixé à 0.5 % du chiffre d’affaires hors taxes.
Cette provision doit être placée dans un compte de consignation « compte séquestre-
productifs d’intérêts » ouvert auprès du trésor au nom de l’entreprise.
Report déficitaire :
Les entreprises (personnes morales ou physiques) minières sont autorisées au report du déficit
sur les dix (10) exercices suivants.
4)- Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) :
(CF. Circulaire N°911 MF /DGI/DOF/SDOF/B2 du 14 Avril 2004)
5)- Obligations fiscales :
L’entreprise (personne morale ou physique) détentrice d’un titre minier ou d’une autorisation
visée au titre B de la présente circulaire, est tenue de souscrire une déclaration d’existence
dans les conditions prévues par l’article 183 du code des impôts direct et taxes
assimilées(CID).
6)- Obligations comptables :
Les livres comptables doivent être tenus conformément aux prescriptions des articles
9 à 11 du code du commerce et suivant les modalités d’application prévues par le SCF
En application des dispositions des articles 166 et 167 de la Loi Minière, les
Entreprises soumises à l’IBM doivent :
- Tenir une comptabilité séparée des trois (03) activités de prospection, d’exploration et
d’exploitation minières ;
- Tenir une comptabilité séparée de leurs activités autres que minières ;
- Enfin, le bilan comptable annuel de l’entreprise est présenté sous la forme consolidée.
D)- OCTROI D’UNE DECISION D’ASSIMILATION :
Pour être éligible au régime fiscal spécifique prévu par la Loi Minière, les entreprises
soumises à l’ancien dispositif législatif et réglementaire régissant les activités minières,

132
doivent présenter aux services fiscaux une décision d’assimilation délivrée par les services de
l’Agence Nationale du
Toutefois, pour prétendre au bénéfice du régime d’exemption de TVA sur l’acquisition des
équipements spécifiques, ces entreprises doivent présenter à l’appui de la décision
d’assimilation un titre minier.
A ce titre, l’attention des services est attirée sur le cas des contribuables n’ayant pas produit
les documents suscités, il y’a lieu d’appliquer le régime fiscal édicté par la loi minière, sans
pour autant accorder le régime d’exonération de TVA.
N.B : La décision d’assimilation est matérialisée par une décision administrative du
Ministre
Chargé des Mines ou de l’autorité ayant délégation de signature.
E)- Le cumul des avantages fiscaux :
(cf. Circulaire n° 911 MF/DGI/DOF/SDOF/B2 du 14 Avril 2004)
F)- Sanctions Fiscales :
En cas de retard de paiement ou de défaut et insuffisances de déclaration, il est fait application
des sanctions (pénalités et amendes) prévues par la législation du droit commun.
Toutefois, au titre des redevances d’extraction ou de ramassage, l’article 162 de la Loi
Minière, dispose que toute fausse déclaration, constatée par les agents de l’Agence Nationale
de la Géologie et du Contrôle Minier, donne lieu à l’application d’une pénalité égale à 50 %
du montant de la redevance éludée.
MESURES TRANSITOIRES
En application de l’article 237 de la loi Minière, les dispositions fiscales développées.
Ci-dessus sont applicables à compter du 01 janvier 2003.
A cet effet, le rappel des droits au titre de l’exercice 2003, ne devrait pas faire l’objet
d’application de pénalités d’assiette et de recouvrement.

133
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(43)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 13/MF/DGI/DLF/LF 02

A
Messieurs les Directeurs des impôts
En communication à
Messieurs les Directeurs Régionaux
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de Services Fiscaux (IGSF)

Objet ;- Application du taux réduit de 7% de la TVA à certains produits et services;


- Relèvement des tarifs de la TIC ;
- Abrogation des dispositions de l'article 28 quater du code des TCA relatives à la
détermination de la taxe imposable à la taxe sur les produits pétroliers;
Références : -Articles 26,29 et 30 de la loi n° 01-21 du 22 Décembre 2001 portant loi de
finances pour 2002.
- Articles 23, 25 et 28 du code des TCA.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services les modifications
introduites par les articles 28 et 29 de la loi de finances pour 2002 au niveau respectivement
des articles 23 et 25 du code des TCA et l'abrogation des dispositions de l'article 28 quater du
même code par l'article 30 de ladite loi de finances.
Application du taux réduit de 7% aux biens et services ci- dessous:
L'article 28 de la loi de finances pour 2002 a complété les dispositions des l'article 23 du
code des TCA par un:
- alinéa 19 qui assujetti les prestations de formation fournies par les établissements de
formation agréés par l'État au taux réduit de 7% de la TVA au lieu du taux de 17%.
Par " établissements de formation agréé par l'État", il est entendu les établissements publics de
formation créés à cet effet par décrets exécutifs, lorsque leur activité relève du champ
d'application de la TVA et les établissements privés de formation agréés dans le cadre des
dispositions du décret exécutif n° 01-419 du 20 décembre 2001 fixant les conditions de
création , d'ouverture et de contrôle des établissements privés de formation professionnelle.
- alinéa 20 qui soumet au taux réduit de 7% de la TVA les matelas anti-escarres de la position
tarifaire n° 34-26-90-00 au lieu du taux de 17%.
Il est précisé que dans les deux cas le taux réduit de 7% s'applique avec droit à déduction.
En ce qui concerne les prestations de formation, il s'applique à tous les encaissements reçus à
compter du 1er janvier 2002 même en vertu de contrats conclus antérieurement à cette date.
Pour ce qui est des opérations de vente de matelas anti-escarres visés par les dispositions de
l'alinéa 20 précité, le taux réduit de 7 %de la TVA s'applique également à compter de cette
date.
Date d'effet:
L'ensemble de ces dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2002.

134
135
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(44)
Revenus des entreprises étrangères
de transport maritime
Revenus des entreprises étrangères de transport maritime.....10 %
Les bénéfices réalisés par les entreprises de navigation maritime ou aérienne établies à
l’étranger et provenant de l’exploitation de navires ou d’aéronefs étrangers, sont exonérés
d’impôt à condition qu’une exemption réciproque et équivalente soit accordée aux entreprises
algériennes de même nature.
Les modalités de l’exemption et les impôts compris dans l’exonération sont fixés, pour
chaque pays, par une convention ou un accord bilatéral.

136
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(45)
la taxe intérieure de consommation
(TIC)
Sont également soumis à la taxe intérieure de consommation (TIC), les produits et biens
ci après

N° du Tarif Désignation des produits Taux


douanier
Ex Chapitre 3 Saumon 30%
(…..Sans changement …..)
Ex 89.03 Yacht et autres bateaux de plaisance 30%
0801.32.00.00 Noix de cajou sans coques 30%

0802.12.10.00 - - - Amendes sans coques amères 30%


0802.12.20.00 - - - Amendes sans coques douces 30%
0806.20.10.00 - - - Raisin de Corinthe 30%
0806.20.20.00 - - - Sultanine 30%
0806.20.90.00 - - - Autres 30%
0813.20.00.00 - Pruneaux 30%
0904.11.00.00 - - Poivre non broyé ni pulvérisé 30%

1704.90.10.00 - - - Bonbons (y compris ceux contenant de l'extrait de malt) 30%


1704.90.20.00 - - - Pastilles pour la gorge et bonbons contre la toux 30%
1704.90.30.00 - - - Caramels 30%
1704.90.40.00 - - - Massepain 30%
1704.90.50.00 - - - Préparation dite Chocolat blanc 30%
1704.90.60.00 - - - Extrait de réglisse sous toutes ses formes 30%
1704.90.70.00 - - - Dragées et sucreries similaires dragéifiées 30%
1704.90.80.00 - - - Halwat turque 30%
1704.90.91.00 - - - - Pâtes de fondant préparées avec du saccharose 30%
1704.90.92.00 - - - - Pâtes de nougat 30%
1704.90.93.00 - - - - Pâte d'amande 30%
1704.90.99.00 - - - - Autres 30%
2101.12.10.00 - - - Préparations à base d'extraits, essences ou concentrés ou 30%
à base de café (Liquides)
2101.12.90.00 - - - Autres préparations à base d'extraits, essences ou 30%
concentrés ou à base de café
8517.62.91.00 - - - - Modulateurs-démodulateurs (Modems) 30%
8517.62.92.00 - - - - Décodeurs numériques 30%
8517.62.93.00 - - - - Multiplexeurs numériques et remultiplexeurs 30%

137
8517.62.99.00 - - - - Autres 30%
8531.10.11.00 - - - - Détecteur de fumé à batterie 30%
8531.10.12.00 - - - - Autres détecteur de fumé 30%
8531.10.19.00 - - - - Autres appareils avertisseurs d'incendie 30%
8531.10.20.00 - - - Avertisseurs électriques, pour la protection contre le vol 30%
8531.10.99.00 - - - Autres 30%
8471.49.10.00 - - - Comportant uniquement une centrale de traitement, un 30%
clavier, une souris et un moniteur
8471.49.20.00 - - - Autres, avec imprimante ou scanner 30%
8471.49.90.00 - - - Autres 30 %

138
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(46
Taxe additionnelle fixée
à 5 % du droit de circulation
sur les alcools
Article 69 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de article 48 du la loi 11-16 du 28 décembre 2011 portant loi de finances
pour 2012 est modifiée et rédigées comme suit :
Article 48
Il est institué une taxe additionnelle fixée à 5 % du droit de circulation sur les alcools et les
vins, applicable aux produits désignés au 3, 4, 5 et 6 du tableau prévu à l’article 47 et de
l’article 176 du code des impôts indirects.
Le produit de cette taxe issue des produits désignés au 3, 4, 5 et 6 du tableau prévu à l’article
47 du code des impôts indirects est affecté au compte d’affectation spéciale n° 302-138,
intitulé « Fonds de lutte contre le cancer
Le produit de cette taxe issue des produits prévu à l’article 176 du code des impôts indirects
est affecté au budget d’état.
Remarque
La taxe additionnelle sur les alcools, applicable aux produits désignés au 3,4,5 et 6 du tableau
prévu à l’article 47, est due sur les droit issus de boissons alcoolisées mises a la
consommation.
Il est constaté que dés l’institution de la présente taxe, une omission d’imposition est relevée
et qui consiste en l’écartement des droits de circulation sur les vins du champ d’application,
les vins qui sont eux même aussi des boissons alcoolisés.
De ce fait, il est proposé d’élargir le champ d’application de la présente taxe pour contenir les
droits de circulation sur les vins (DCV)
Le produit de la taxe est reparti comme suit :
- Produit de la taxe de 5% sur DCA est affecté au compte d’affectation spéciale n° 302-138,
intitulé « Fonds de lutte contre le cancer » ;
- Produit de la taxe de 5% sur DCV est affecté au compte budget de l’Etat.
Art. 47 du CII
Modifie par les articles 111 de la loi de finances pour 1988, 96 de la loi de finances pour
1996, et 6 de la loi de finances complémentaire 1996, 4 de la loi de finances
complémentaire pour 2007.
Le tarif du droit de circulation sur les alcools prévu a l’article 2 du présent code, est fixe
comme suit :
1)- Produit a base d’alcool ayant un caractère exclusivement médicamenteux et impropre à la
consommation de bouche, figurant sur liste établie par voie réglementaire 50 DA
2)- Produits de parfumerie et de toilette 1.000 DA
3)- Alcools utilises a la préparation de vins mousseux et de vins doux naturels bénéficiant du
régime fiscal des vins 1.600 DA
4)- Apéritifs a base de vins, vermouths, vins de liqueur et assimiles, vins doux naturels soumis
au régime fiscal de l’alcool, des vins de liqueur d’origine étrangère bénéficiant d’une
appellation d’origine ou contrôlée ou réglementée et crème de cassis 70.000 DA
5)- Whiskies et apéritifs a base d’alcools tels que bitters, amers, goudrons, anis 100.000 DA
6)- Rhums et produits autres que ceux vises aux numéros 1) a 5) ci-dessus. 70.000 DA

139
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(47)
Taxe additionnelle
sur les alcools
Taxe additionnelle sur les alcools............................. 5 % DCA
Article 48 du CII
Il est institue une taxe additionnelle fixée a 5% du droit de circulation sur les alcools,
applicable aux produits désignes au 3, 4, 5 et 6 du tableau prévu a l’article 47 du code des
impôts indirects.
Le produit de cette taxe est affecte au compte d’affectation spéciale n° 302-138, intitule «
Fonds de lutte contre le cancer «.

140
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(48)
Taxe additionnelle sur les produits
tabagiques
Taxe additionnelle sur les produits tabagiques..............11 DA/P.B.B
Il est crée une taxe additionnelle sur les produits tabagiques mis a la consommation en
Algérie, dont le tarif est fixe a 11 DA par paquet, bourse ou boite.
La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est recouvrée dans les mêmes conditions que
la taxe intérieure de consommation.

141
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(49)
La taxe d’habitation
Il est institué une taxe annuelle d’habitation due pour tous les locaux à usage d’habitation ou
professionnel.
Le montant annuel de la taxe d’habitation est fixé à raison de :
- 1 300,00 les locaux à usage d’habitation
- 1.200,00 les locaux à usage professionnel
Situés dans toutes les communes,
Exception faite de celles mentionnées dans le point 2 ci-dessous ;
2 600.00 pour les locaux à usage d’habitation
2.400.00 pour les locaux à usage professionnel
Respectivement pour les locaux à usage d’habitation et à usage professionnel pour les
communes chefs-lieux de daïras, ainsi que l’ensemble des communes des wilayas d’Alger,
d’Annaba, de Constantine et d’Oran.
Le prélèvement de cette taxe est effectué par l’entreprise « SONELGAZ » sur les quittances
d’électricité et de gaz, selon la périodicité des paiements.
Le produit de cette taxe est affecté au fonds chargé de la réhabilitation du parc immobilier

142
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(50)
Taxe annuelle pour tous opérateurs
économique algériens inscrits au
registre de commerce
Taxe annuelle pour tous opérateurs économique algériens inscrits au registre de
commerce...............200/500/1 000 DA
Article 18 LFC 2006
Les dispositions de l'article 51 de la loi n° 2000-06 du 27 Ramadhan 1421 correspondant
au 23 décembre 2000 portant loi de finances pour 2001 sont modifiées et rédigées comme
suit:
Article 51
Il est institué, au profit des chambres de commerce et d'industrie et de la chambre algérienne
de commerce et d'industrie, une taxe annuelle payable par tous les opérateurs économiques
algériens (personnes physiques et personnes morales) inscrits au registre du commerce.
Le montant annuel de la taxe est fixé à raison de:
- 200 DA par an pour les personnes physiques relevant du régime du forfait;
- 500 DA par an pour les autres personnes physiques;
- 1.000 DA par an pour les personnes morales.
La taxe est recouvrée comme en matière d'impôts directs.
Les modalités de versement et d'affectation du produit de cette taxe sont fixées par voie
réglementaire.

143
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(51)
Taxe applicable aux chargements
prépayés
Article 70 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l'article 32 de l'ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab 1430
correspondant au 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009 sont
modifies et rédigées comme suit:
Article 32
Il est institué une taxe applicable aux chargements prépayés.
Elle est due mensuellement par les opérateurs de téléphonie mobile quel que soit le mode de
rechargement.
Le taux de la taxe est fixé à 5 %. Il s'applique sur le montant du rechargement au titre du
mois.
Le produit est versé par les opérateurs concernés au receveur des impôts territorialement
compétent dans les vingt (20) premiers jours du mois suivant.
Le produit de la taxe sur le montant de rechargement est réparti comme suit :
- 98% au profit du budget de l'Etat;
- 01% au profit de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales;
- 01% au profit du Fonds spécial de solidarité nationale. ».
Remarque
Avant l'intervention de l'article 76 de la loi de finances pour 2017, le produit de la taxe
applicable aux chargements prépayés due sur les opérateurs de téléphonie mobile, est,
jusqu’au 31/12/2016, affecté entièrement (100%) au budget de l’Etat.
Or, les nouvelles dispositions de l’article 76 suscité, prévoient l’affectation de 2%du
produit de la taxe à raison de :
- 35% au budget de l’Etat,
- 35% à la commune,
- Et 30% au fonds de solidarité nationale.
Selon la nouvelle rédaction, le budget de l’Etat bénéficiera, en plus des 98 % du produit de la
taxe, de 35% sur les 2% du produit lui-même, soit : 0,7% du produit global et de ce fait la
répartition définitive du produit sera comme suit :
- 98,7% (98 + 0,7) au budget de l’Etat,
- 0,7% à la commune,
- 0,6% au fonds de solidarité.
Aussi, nonobstant les quotes-parts infimes revenant aux bénéficiaires, résultant de cette
répartition, la désignation, une deuxième fois, du budget de l’Etat comme bénéficiaire laisse
croire qu’il y a une erreur dans la rédaction de l’article du fait que le budget de l'Etat est déjà
bénéficiaire de 98% du produit de cette la taxe.
Par ailleurs, les clés de répartition résultant de la modification introduites par l'article 76 de la
loi de finances pour 2017, rendent difficiles et complexes le paramétrage du système
d’information notamment en ce qui concerne la désignation des communes bénéficiaires du
produit de la taxe en l'absence des coefficients de répartition de ce dernier.
A cet effet, l’affectation de 1% au profit de la caisse de solidarité et de garantie des
collectivités locales, organe habilité, demeure la solution préférée.

144
De ce qui précède, la modification de cet article s’impose pour rectifier cette lacune et de
donner le sens exact de la mesure.

145
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(52)
Taxe complémentaire sur
la pollution atmosphérique d’origine
industrielle
Article 64 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 205 de la loi n°01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22
décembre 2001 portant loi de finances pour 2002 sont modifiées complétées et rédigées
comme suit :
Article 205
Il est institué une taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle
sur les quantités émises dépassant les valeurs limites.
Cette taxe est déterminée en référence au montant de base annuelle fixé par les dispositions de
l’article 117 de la loi n°91-25 du 18 décembre 1991 portant loi de finances pour 1992
modifiées complétées, et un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, en fonction du
taux de dépassement des valeurs limites.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 50 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 33 % au Budget de l’Etat.
- 17 % aux Communes. ».

146
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(53
Taxe complémentaire sur les eaux
usées industrielles, basée sur le
volume rejeté et la charge de
pollution
Article 65 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 94 de la loi n°02-11 du 20 Chaoual 1423 correspondant
au 24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003 sont modifiées complétées et
rédigées comme suit :
Article 94
Il est institué une taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles, basée sur le volume
rejeté et la charge de pollution générée par l’activité en dépassement des valeurs limites telles
que fixées par la réglementation en vigueur.
Cette taxe est déterminée en référence au montant de base annuelle fixé par les dispositions de
l’article 117 de la loi n°91-25 du 18 décembre 1991 portant loi de finances pour 1992
modifiées complétées, et un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, en fonction du
taux de dépassement des valeurs limites.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 34% au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 16% au « Fonds national de l’eau » ;
- 34% aux communes ;
- 16% au budget de l’Etat.
Article 54
Les dispositions de l'article 117, alinéas 3, 4 et 5 de la loi n° 91-25 du 18 Décembre 1991
portant loi de finances pour 1992 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit:
Article 117
Il est institué une taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l'environnement:
La définition de ces activités est précisée par voie réglementaire.
Le taux de la taxe annuelle est fixée comme suit:
- 120.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Ministre chargé de l'environnement telle que prévue par le décret exécutif n°
98-339 du 3 novembre 1998 définissant la réglementation applicable aux installations classées
et fixant leur nomenclature.
- 90.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Wali territorialement compétent telle que prévue par le décret exécutif n° 98-
339 du 3 novembre 1998 définissant la réglementation applicable aux installations classées et
fixant leur nomenclature.
- 20.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du président de l'Assemblée Populaire Communale territorialement compétent
telle que prévue par le décret exécutif n° 98-339 du 3 novembre 1998 définissant la
réglementation applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature.
- 9.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
déclaration telle que prévue par le décret exécutif n° 98-339 du 3 novembre 1998 définissant
la réglementation applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature.

147
Pour les installations n'employant pas plus de deux personnes les taux de base sont
réduits à :
- 24.000 DA pour les installations classées soumises à autorisation du ministre chargé de
l'environnement;
- 18.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du wali;
- 3.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du président de l'assemblé
populaire communale.
- 2.000 DA, pour les installations classées soumises à déclaration.
Un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, en fonction du taux de dépassement des
valeurs limites.

148
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(54)
Taxe d’assainissement
Champ d’application
La taxe d’assainissement s’applique dans les Communes dans lesquelles fonctionne un service
d’enlèvement des ordures ménagères.
Elle est à la charge du locataire qui peut-être recherché conjointement et solidairement avec le
propriétaire pour son paiement.
Taux d’imposition
Le montant de la taxe est fixé comme suit :
- entre 1000 DA et 1.500 DA par local à usage d’habitation ;
- entre 3.000 DA et 12.000 DA par local à usage professionnel, commercial, artisanal ou
assimilé ;
- entre 8.000 DA et 23.000 DA par terrain aménagé pour camping et caravanes ;
- entre 20.000 DA et 130.000 DA par local à usage industriel, commercial, artisanal ou
assimilé produisant des quantités de déchets à celles des catégories ci-dessus.
Les tarifs applicables dans chaque commune sont déterminés par arrêté du président sur
délibération de l’Assemblé Populaire Communale et après avis de l’autorité de tutelle.
Dans les communes pratiquant le tri sélectif, il sera remboursé à chaque ménage jusqu’à
concurrence de 15% du montant de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
Les propriétés qui ne bénéficient pas des services d’enlèvement des ordures ménagères sont
exemptées de la taxe d’assainissement.

149
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(55)
Taxe d’incitation au déstockage
Article 62 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 203 de la loi n°01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22
décembre 2001 portant loi de finances pour 2002 sont modifiées complétées et rédigées
comme suit :
Article 203
Il est institué une taxe d’incitation au déstockage qui est fixée à 16.500 DA par tonne stockée
de déchets industriels spéciaux et/ou dangereux.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 48 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 36 % au Budget de l’Etat.
- 16 % aux Communes.
Un moratoire de trois (3) ans de réalisation des installations d'élimination desdits déchets sera
accordé à partir de la date de lancement du projet d'installation d'élimination.

150
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(56)
La taxe d’assainissement
TAXE D’ASSAINISSEMENT
Taxe d’enlèvement des ordures ménagères
Il est établi au profit des communes dans lesquelles fonctionne un service d‘enlèvement des
ordures ménagères, une taxe annuelle d‘enlèvement des ordures ménagères sur toutes les
propriétés bâties.
La taxe d‘enlèvement des ordures ménagères est établie annuellement au nom des
propriétaires ou usufruitiers.
La taxe est à la charge du locataire qui peut être recherché conjointement et solidairement
avec le propriétaire pour son paiement.

Le montant de la taxe est fixé comme suit :


- Entre 1.000 DA et 1.500 DA par local à usage d’habitation ;
- Entre 3.000 DA et 12.000 DA par local à usage professionnel, commercial, artisanal ou
assimilé ;
- Entre 8.000 DA et 23.000 DA par terrain aménagé pour camping et caravanes ;
- Entre 20.000 DA et 130.000 DA par local, à usage industriel, commercial, artisanal ou
assimilé produisant des quantités de déchets supérieures à celles des catégories ci-dessus;
Les tarifs applicables dans chaque commune sont déterminés par arrêté du président sur
délibération de l‘assemblée populaire communale et après avis de l‘autorité de tutelle.
Nonobstant toutes dispositions contraires, les assemblées populaires communales sont
chargées, dans un délai maximum de trois (03) ans à compter du 1er janvier 2002, de la
liquidation du recouvrement et du contentieux de la taxe d‘enlèvement des ordures
ménagères.
Les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent article sont précisées par voie
réglementaire.
Dans les communes pratiquant le tri sélectif, il sera remboursé jusqu‘à concurrence de 15 %
du montant de la taxe d‘enlèvement des ordures ménagères prévue par les dispositions de
l‘article 263 ter du présent code à chaque ménage qui remettra au niveau de l‘installation de
traitement prévue, des déchets compostables et ou recyclables.
Les modalités de mise en œuvre de ces dispositions sont définies par un arrêté
interministériel.
Exemptions
Sont exemptées de la taxe d‘enlèvement des ordures ménagères, les propriétés bâties qui ne
bénéficient pas des services d‘enlèvement des ordures ménagères.
Réclamations
Les réclamations sont introduites dans les formes et délais comme en matière de taxe foncière.
REPARTITION DU PRODUIT DES IMPOSITIONS DIRECTES LOCALES
Sont perçus au profit des collectivités locales, les impôts directs visés à la présente partie.
La répartition entre la commune, la wilaya et le fonds commun des collectivités locales du
produit de ces impôts est fixée par la loi de finances.

151
---------------oo00oo----------------
(57)
Taxe de 0,5 % sur le chiffre d’affaire
annuel de l’Autorité de Régulation de
la Poste et de Télécommunication
Article 73 de la loi de finances pour 2018
Il est institué une taxe de 0,5 % sur le chiffre d’affaire annuel de l’Autorité de
Régulation de la Poste et de Télécommunication.
Le produit de cette contribution est versé, au plus à la fin du premier semestre de l’année
suivante, par l’Autorité de Régulation de la Poste et de Télécommunication, au compte
d’affectation spéciale n° 302-128, intitulé «Fonds d’Appropriation des usages et du
développement des Technologie de l’information et de la communication et du
Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques», ligne 2.

152
---------------oo00oo----------------
(58)
Taxe de crédit d’émission
Toute utilisation, transfert ou cession de crédit d’émission de gaz à l’effet de serre donne lieu
au paiement d’une taxe spécifique correspondant au crédit.

153
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(59)
Taxe de formation professionnelle
continue et taxe d’apprentissage :
Modalités de recouvrement et de
contrôle.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances Direction Générale des Impôts


Direction de la Législation Fiscale
N° 156 MF/DGI/DLF
Alger le, 29 avril 2000

Note – Circulaire
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de l’IGSF

Objet : Taxe de formation professionnelle continue et taxe d’apprentissage : Modalités


de recouvrement et de contrôle.
Référence : - Articles 55 et 56 de la loi n° 97-02 du 31 décembre 1997 portant loi de
finances
pour1998
- Décret exécutif N°98-149 du 13 mai 1998 fixant les conditions et modalités
d’application des articles 55 et 56 de la loi N°97-02 du 31 décembre 1997 portant loi de
finances pour 1998 , relatifs respectivement à la taxe de formation professionnelle
continue et à la taxe d’apprentissage.
- Arrêt du 27 septembre 1999 fixant les modalités de détermination des quotités dues au
titre de la taxe de formation professionnelle continue et de la taxe d’apprentissage et le
modèle d’attestation y afférent.

La présente notre –circulaire a pour projet d’instruire les services fiscaux sur les modalités de
recouvrement et de contrôle de la taxe de formation professionnelle continue et de la taxe
d’apprentissage.
a)- Economie de l’article 55 de la loi de finance pour 1998 :
Les dispositions de l’article 55 de la loi de finances pour 1998, modifiant celles de l’article 54
de la loi de finances pour 1991, traitent de la taxe de formation professionnelle continue.
1)- Champ d’application : Sont soumis à la taxe, les organismes employeurs.
Le décret exécutif N°98-149 du 13 mai 1998 précise qu’il y lieu d’entendre par « organismes
employeurs », ceux prévus par le décret n°82-298 et le décret n°82-299 du 4 septembre 1982.
En sont expressément exclus, les institution et administrations publiques.

154
Il est précisé à cet égard, que la taxe n’obéit pas aux règles d’exonération édictées par la
législation en vigueur, elle reste due même si l’employeur bénéficie de l’exonération des
autres impôts et taxes.
2)- Assiette de la taxe :
L’assiette de la taxe est constituée par la masse salariale annuelle.
3)- Taux :
Le taux maximum de la taxe est fixé à 0,5%.Toutefois, il n’est fait application que de celui
résultant de la différence entre ce taux et celui réellement consenti à l’effort de formation
professionnelle continue
L’appréciation de l’effort de la formation professionnelle est fonction du volume horaire
consacré par catégorie socioprofessionnelle.
En pratique, le taux applicable est déterminé par les directions de l’emploi et de la formation
professionnelle de wilaya qui délivrent des attestations en double exemplaires aux organismes
employeurs au fin d’imposition au titre du semestre précédent.
Le modèle d’attestation est joint en annexe.
Le redevable de la taxe doit remettre un exemplaire de l’attestation à la recette des impôts
pour en justifier le montant à payer.
A défaut de production de l’attestation, la taxe est perçue au taux plein.
4)- Non déductibilité de la taxe : la taxe de formation professionnelle continue n’est pas
déductible de l’assiette de l’impôt sur le revenu global ou de l’impôt sur les bénéfices des
sociétés.
5)- Recouvrement de la taxe : la taxe de formation professionnelle est recouvrée comme en
matière de Versement Forfaitaire.
II)- Economie de l’article 56 de la loi de finances pour 1998 :
Les dispositions de l’article 56 de la loi de finances pour 1998 traitent de la taxe
d’apprentissage.
1)- Champ d’application :
Sont soumis à la taxe, les organismes employeurs. Le décret exécutif n°98- 149 du 13 mai
1998 précise qu’il ya lieu d’entendre par « organismes employeurs », ceux prévus par la loi
n°81-07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, relative à l’apprentissage.
En sont expressément exclus, les institutions et administrations publiques.
Il est précisé à cet égard, que la taxe n’obéit pas aux règles d’exonération édictées par la
législation en vigueur.
Elle reste due même si l’employeur bénéficie de l’exonération des autres impôts et taxes.
2)- Assiette de la taxe :
L’assiette de la taxe est constituée par la masse salariale annuelle brute.
3)- Taux :
Le taux maximum de la taxe est fixé à 0,5%.
Toute fois, il n’est fait application que de celui résultant de la différence entre ce taux et celui
réellement consenti à l’effort d’apprentissage.
En pratique, le taux applicable est déterminé par les directions de l’emploi et de la formation
professionnelle de wilaya qui délivrent des attestations en double exemplaires aux organismes
employeurs à la fin d’imposition au titre du semestre précédent. Le modèle d’attestation est
joint en annexe.
Le redevable de la taxe doit remettre un exemplaire de l’attestation à la recette des impôts
pour en justifier le montant à payer.
A défaut de production de l’attestation, la taxe est perçue au taux plein.
4)- Non déductibilité de la taxe :
La taxe d’apprentissage n’est pas déductible de l’assiette de l’impôt sur le revenu global ou de
l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
5)- Recouvrement de la taxe :
La taxe d’apprentissage est recouvrée comme en matière de Versement
Forfaitaire.
III)- Modalités de recouvrement :

155
En vertu des dispositions des articles 55 et 56 de la loi de finances pour 1998, la taxe de
formation professionnelle continue et la taxe d’apprentissage sont recouvrées come en matière
de
Versement forfaitaire.
1)- Période de paiement :
Les taux suscités sont acquittées dans les vingt premiers jours du premier mois du semestre au
titre du semestre précédent.
A titre d’exemple, la taxe de formation professionnelle continue et la taxe d’apprentissage
dues au titre de la période allant du 1er juillet au 31 décembre 1999, sont acquittées au plus
tard le 20 janvier 2000, alors que celles se rapportant à la période allant du 1er janvier au 30
juin 2000, elles doivent être payées avant le 20 juillet 2000.
2)-Imprimé à utiliser : Les taxes sont acquittées sur la base de la déclaration mensuelle (série
G N°50) au même titre que le versement forfaitaire.
3)- Recouvrement des Taxes dues au titre des périodes antérieures au 1er juillet 1999 :
l’article 12 du décret exécutif n°98-149 du 13 mai 1998 susvisée, prévoit le versement
intégral des montants des taxes correspondant au 1er semestre de la mise en oeuvre, sous
réserve de régularisation au titre du semestre suivant.
Aussi, il y a lieu de retenir le principe du paiement des taxes au taux plein, pour la période
allant du 1er janvier 1998 au 30 juin 1999. Le paiement devant intervenir au plus tard le 20
mars 2000.
Annexe 1
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère du Travail, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle
Secrétariat d’Etat à La Formation Professionnelle
Direction de l’emploi et de La Formation Professionnelle
de la wilaya de ……..
Attestation Justifiant L’effort de Formation Professionnelle Continue
_ Vu la demande formulée par …………………………………en date du …………………..
_ Vu le procès verbal de la commission spécialisée chargée de l’examen des demandes de
détermination du taux de la taxe de la formation professionnelle continue.
Le Directeur de l’emploi et de la formation professionnelle, atteste que le taux de la taxe de
formation professionnelle continue au titre de la période du …………………au
……………..est
de…………………. (en chiffres et en lettres).
Cette attestation est délivrés en double exemplaires pour servir et valoir ce que de droit.
Fait à ……………………le………. ……
Cachet et Signature
Annexe 2
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère du Travail, de la Protection Sociale et de la
Formation Professionnelle
Secrétariat d’Etat à la Formation Professionnelle
Direction de l’emploi et de la Formation Professionnelle
de la wilaya de ………….
Attestation justifiant l’effort de formation par apprentissage
_ Vu la demande formulée par…………………………………en date du ………………….
_ Vu le procès verbale de la commission spécialisée chargée de l’examen des demandes de
détermination du taux de la taxe d’apprentissage.
Le Directeur de l’emploi et de la formation professionnelle, atteste que le taux de la taxe
d’apprentissage au titre de la période du …………………au ……………..est
de………………….
(en chiffres et en lettres).
Cette attestation est délivrés en double exemplaires pour servir et valoir ce que de droit.
Fait à ……………………le………. ……

156
Cachet et Signature

157
---------------oo00oo----------------
(60)
Taxe de torchage
Taxe spécifique, non déductible, de 8.000 DA par millier de normaux mètres cubes (Nm3).
Torchage :
Opération consistant à brûler à l'atmosphère le gaz naturel.
Article 52.
Le torchage du gaz est prohibé.
Cependant, et exceptionnellement pour des durées limitées qui ne peuvent excéder 90 jours,
l'agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) peut
accorder une autorisation de torchage à la demande de l'opérateur.
L'opérateur sollicitant cette exception doit s'acquitter d'une taxe spécifique payable au Trésor
public, non déductible, de huit mille (8000) DA par millier de normaux mètres cubes (Nm3)
sans préjudice de l'application de l'article 109 ci-dessous.
L'agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) se charge
du contrôle des quantités torchées et s'assure du paiement par l'opérateur de cette taxe. Cette
taxe est actualisée suivant la formule suivante :
- taux de change moyen à la vente du dollar des Etats-Unis d'Amérique en dinars, du mois
calendaire précédant chaque paiement, publié par la Banque d'Algérie divisé par quatre-vingts
(80) DA et, multiplié par le montant de la taxe fixée ci-dessus.
L'actualisation de cette taxe spécifique est appliquée au premier (1er) janvier de chaque
année.
Article 53
Au cas où le plan de développement, proposé par le contractant et agréé par l'agence nationale
pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), prévoit l'utilisation d'eau
potable ou d'eau propre à l'irrigation pour assurer une récupération assistée, une taxe
spécifique non déductible doit être acquittée par l'opérateur pour rester en conformité avec la
législation en vigueur.
Cette taxe spécifique, payable annuellement au Trésor public, est fixée à quatre vingts (80)
DA par mètre cube utilisé.
L'agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) se charge
du contrôle des quantités utilisées et s'assure du paiement par l'opérateur de cette taxe.
Cette taxe est actualisée suivant la formule suivante :
- taux de change moyen à la vente du dollar des Etats-Unis d'Amérique en dinars, du mois
calendaire précédant chaque paiement, publié par la Banque d'Algérie, divisé par quatre
vingts (80) DA et multiplié par le montant de la taxe fixée ci-dessus.
L'actualisation de cette taxe spécifique est appliquée au premier (1er) janvier de chaque année

158
---------------oo00oo----------------
(61)
Taxe d'incitation sur les déchets liés
aux activités de soin des hôpitaux et
cliniques
Article 63 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 204 de la loi n°01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22
décembre 2001 portant loi de finances pour 2002 sont modifiées complétées et rédigées
comme suit :
Article 204
Il est institué une taxe d'incitation sur les déchets liés aux activités de soin des hôpitaux et
cliniques à un taux de référence de 30.000 DA/tonne.
Le tonnage concerné est arrêté en fonction des capacités et types de soins de chaque
établissement concerné ou par mesure directe.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 60 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 20 % au Budget de l’Etat.
- 20 % aux communes.
Un moratoire de trois (3) ans est accordé aux hôpitaux et cliniques pour se doter ou pour
disposer d'équipements d'incinération appropriés.

159
---------------oo00oo----------------
(62)
Taxe forfaitaire libératoire au taux de
3 % applicable sur les opérations de
vente des produits tabagiques
réalisées par les revendeurs en détail
de tabac.
Article 68 de la loi de finances pour 2018
Il est institué une taxe forfaitaire libératoire au taux de 3 % applicable sur les
opérations de vente des produits tabagiques réalisées par les revendeurs en détail de
tabac.
Cette taxe est prélevée par les producteurs de tabac au titre de chaque opération et elle est
reversée mensuellement au receveur des impôts territorialement compétent dans les vingt
premiers jours du mois suivant le prélèvement.
Le montant de cette taxe forfaitaire n’intègre pas le chiffre d’affaires soumis à l’Impôt
Forfaitaire Unique.
Remarque
Cette mesure vise à soumettre les ventes réalisées par les revendeurs en détail de tabac,
soumis à l’Impôt Forfaitaire Unique, à une retenue à la source au taux de 3% libératoire
d’impôts.
La retenue est opérée mensuellement par les producteurs de tabac et est reversée à la recette
des contributions diverses territorialement compétente.
Cette méthode pratique de prélèvement ne permet pas uniquement de réaliser une plus grande
transparence, elle permet aussi un meilleur suivi de collecte des informations liées à
l’établissement de l’assiette fiscale et un recouvrement rapide et efficace de l’impôt dû.
Aussi, cette méthode permettra également au personnel de l’administration fiscale de
combattre efficacement le marché parallèle de tabac où y existent des produits de contrebande
et de mauvaise qualité.
Enfin, il n’est un secret pour personne que le marché parallèle de tabac, qui est un désastre
économique et un fléau social qui touche la santé et le bien être du consommateur, permet aux
fraudeurs et falsificateurs de réaliser d’énormes revenus et peut se confondre avec des
activités criminelles à l’échelle internationale.

160
---------------oo00oo----------------
(63)
Taxe Intérieure de Consommation
(TIC)
Champ d’application
- cigares
- tabacs à priser et à mâcher
- cigarettes
- tabacs à fumer
- allumettes et briquets.
Base imposable
La part fixe est assise sur le poids net de tabac contenu dans le produit fini.
Le taux proportionnel est assis sur le prix de vente hors taxe.
Pour les produits constitués partiellement du tabac, la TIC est applicable sur la totalité du
produit.
Pour les cigarettes et produits à fumer ne contenant pas de tabac, seul le taux proportionnel est
applicable sur le prix des produits hors taxes.
Pour les allumettes et briquets, la TIC due est assise sur le prix de sortie d’usine.
A l’importation, elle est applicable sur la valeur en douane.
Taux d’imposition
Produits tabagiques et allumettes Part fixe DA/kg
Taux proportionnel (sur la valeur du produit)
Il est institué une taxe intérieure de consommation composée d’une part fixe et d’un
taux proportionnel applicable aux produits suivants et selon les tarifs ci-après :

Produits Tarifs
I- Bières (sans changement)
II- Produits tabagiques et allumettes Part fixe Taux proportionnel
(DA/Kg) (sur la valeur du
produit)
1– Cigarettes :
a) de tabacs bruns. 1.640 10%
b) de tabacs blonds. 2.250 10%
2– Cigares. 2.600 10%
3- Tabacs à fumer (y compris à narguilé). 682 10%
4- Tabacs à priser et à mâcher. 781 10%
6- Allumettes et briquets. 20%

161
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(64)
La TPF

162
163
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(65)
Taxe spécifique sur les sacs en
plastiques importés et/ou produits
localement
Article 67 de la loi de finances pour 2018
Rehaussement de la Taxe spécifique sur les sacs en plastiques importés et/ou produits
localement
Les dispositions de l’article 53 de la Loi n°03-22 du 4 Dhou El Kaada 1424
correspondant au 28 décembre 2003 portant loi de finances pour 2004 sont
modifiées complétées et rédigées comme suit :
Article 53
Il est institué une taxe de 40 DA par kilogramme, sur les sacs en plastique importés et/ou
produits localement.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 27 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 73 % au budget de l’Etat. ».
Les modalités d'application des dispositions du présent article sont précisées par voie
règlementaire.
Remarque
Les présentes mesures s’inscrivent dans le cadre de l’éco fiscalité, ayant pour objectif le
double dividende, à la fois environnemental et socio-économique, de veiller à la protection de
l’environnement et la santé du citoyen en incitant les entreprises exerçant une activité
polluante à adopter un comportement protecteur de la nature.
Au-delà de ces buts environnementaux, ces mesures assurent un renforcement des ressources
fiscales ordinaires du budget de l’Etat et la sauvegarde des intérêts du Trésor Public, à travers
l’actualisation du montant de certaines taxes environnementales et l’affectation du produit du
rehaussement des montants de celles-ci au budget de l’Etat et ce, afin d’assurer une meilleure
protection de l’environnement et sauvegarder le capital naturel pour les générations futures.
Ces mesures consistent en :
- L’augmentation et l’actualisation du montant de la taxe sur les activités polluantes ou
dangereuses pour l’environnement ;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de la taxe d’incitation au déstockage des
déchets industriels;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de la taxe d’incitation au déstockage des
déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et cliniques;
- L’actualisation du montant de la taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique
d’origine industrielle;
- L’actualisation du montant de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles ;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de base de la taxe spécifique sur les sacs en
plastiques importés et/ou produits localement ;
- L’augmentation et l’actualisation du montant de base de la taxe sur les huiles lubrifiants et
les préparations lubrifiantes ;
Et par ailleurs, l’affectation du produit du rehaussement des montants de ces taxes au budget
de l’Etat.
Nota benne
Article 53 de la loi de finance pour 2004

164
Il est institué une taxe de 10,50 DA par kilogramme, sur les sacs en plastique importés et/ou
produits localement.
Le produit de la taxe est affecté au compte d'affectation spéciale n° 302-065 intitulé "Fonds
national pour l'environnement et la dépollution".
Les modalités d'application des dispositions du présent article sont précisées par voie
réglementaire.
Le décret
Décret exécutif n°09-87 du 21 Safar 1430 correspondant au 17 février 2009 relatif à la taxe
sur les sacs plastiques importés et/ou produits localement.
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’aménagement du territoire, de l’environnement et du tourisme,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-3°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes ;
Vu la loi n°84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances ;
Vu la loi n°90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finances pour 1991, notamment son
article 65 ;
Vu la loi n°01-19 du 27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001 relative ‡ la
gestion, au contrôle et à l’Elimination des déchets ;
Vu la loi n°03-22 du 4 Dhou El Kaada 1424 correspondant au 28 décembre 2003 portant loi
de finances pour 2004, notamment son article 53 ;
Vu le décret présidentiel n°08-365 du 17 Dhou El Kaada 1429 correspondant au 15 novembre
2008 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret présidentiel n°08-366 du 17 Dhou El Kaada 1429 correspondant au 15 novembre
2008 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n°02-372 du 6 Ramadhan 1423 correspondant au 11 novembre 2002
relatif aux déchets d’emballages ;
Vu le décret exécutif n°04-199 du Aouel Joumada Ethania 1425 correspondant au 19 juillet
2004 fixant les modalités de création, d’organisation, de fonctionnement et de financement du
système public de traitement des déchets d’emballages ;
Vu le décret exécutif n°06-237 du 8 Joumada Ethania 1427 correspondant au 4 juillet 2006
modifiant et complétant le décret exécutif n°98-147 du 16 Moharram 1419 correspondant au
13 mai 1998, modifié et complète, fixant les modalités de fonctionnement du compte
d’affectation spéciale n°302-065 intitulé Fonds national pour l’environnement et la
dépollution ;
Après approbation du Président de la République ;
Décrète :
Article 1er
Le présent décret a pour objet de déterminer les modalités d’application des dispositions de
l’article 53 de la loi n°03-22 du 4 Dhou El Kaada 1424 correspondant au 28 décembre 2003
susvisée.
Article 2
Conformément à l’article 53 de la loi n°03-22 du 4 Dhou El Kaada 1424 correspondant au
28 décembre 2003 susvisée, le tarif de la taxe est fixé à 10,5 DA par kilogramme sur les sacs
en plastique importés et/ou fabriqués localement.
Article 3
Au titre de I’article 2 ci-dessus, sont assujettis à cette taxe les sacs en plastique importés et/ou
produits localement, définis comme tout emballage de matière plastique fabriqué à partir de
polyéthylène basse ou haute densité et de polypropylène destiné à l’emballage et au
conditionnement de produits de consommation.
Article 4
La taxe sur les sacs en plastique est prélevée :
- sur la production nationale par les services des contributions au moment de la sortie du
produit fini de l’usine et destiné au circuit de commercialisation ;

165
- à l’importation par les services de l’administration des douanes au moment de l’admission
du produit fini sur le territoire national.
Article 5
Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 21 Safar 1430 correspondant au 17 février 2009.

166
---------------oo00oo----------------
(66)
Taxe superficiaire :
Payable annuellement sur la base de la superficie du périmètre.
Article 83.
Le régime fiscal applicable aux activités de recherche et/ou d'exploitation défini par les
dispositions de la présente loi, consiste en :
- une taxe superficiaire non déductible payable annuellement au Trésor public,
- une redevance payable mensuellement à l'agence nationale pour la valorisation des
ressources en hydrocarbures (ALNAFT) telle que définie aux articles 25 et 26 ci-dessus,
- une taxe sur le revenu pétrolier (T.R.P) payable mensuellement au Trésor public,
- un impôt complémentaire sur le résultat (I.C.R) payable annuellement au Trésor public,
- un impôt foncier sur les biens autres que les biens d'exploitation, tel que fixé par la
législation et la réglementation fiscale générale en vigueur,
- ainsi que les droits et taxes prévus dans les articles 31, 52, 53 et 67 de la présente loi.
Article 84.
La taxe superficiaire est payable annuellement en dinars algériens (DA) ou en dollars des
Etats-Unis d'Amérique au taux de change à l'achat du dollar des Etats-Unis d'Amérique fixé
par la Banque d'Algérie le jour du paiement, par l'opérateur tel que défini à l'article 29 ci-
dessus, dès la mise en vigueur du contrat et conformément aux dispositions de l'article 55 de
la présente loi.
Cette taxe est calculée sur la base de la superficie du périmètre à la date d'échéance de chaque
paiement.
Le montant en DA de la taxe superficiaire par kilomètre carré (km2) est fixé comme suit
:

ANNEE PERIODE DE PERIODE


PERIODE DE RECHERCHE RETENTION D’EXPLOITATION
1à3 4à5 6à7 DEFINIE ARTICLE 42
INCLUS +
PERIODE
EXCEPTIONNELLE
DEFINIE ARTICLE 37
ZONE

ZONE A 4 000 6 000 8 000 400 000 16 000

ZONE B 4 800 8 000 12 000 560 000 24 000

ZONE C 6 000 10 000 14 000 720 000 28 000

167
ZONE D 8 000 12 000 16 000 800 000 32 000

Ces montants sont actualisés suivant la formule suivante :


Taux de change moyen à la vente du dollar des Etats
Unis d'Amérique en dinars, du mois calendaire précédant chaque paiement, publié par la
Banque d'Algérie, divisé par quatre vingts (80) et, multiplié par le montant de la taxe fixé ci-
dessus.
L'indexation est appliquée le premier janvier de chaque année, au montant de la taxe due.
ALNAFT s'assure que la taxe est payée au Trésor public.

168
---------------oo00oo----------------
(67)
Taxe sur l’utilisation d’eau :
Taxe spécifique payable annuellement à raison de 80 DA par mètre cube utilisé.
Article 53
Au cas où le plan de développement, proposé par le contractant et agréé par l'agence nationale
pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), prévoit l'utilisation d'eau
potable ou d'eau propre à l'irrigation pour assurer une récupération assistée, une taxe
spécifique non déductible doit être acquittée par l'opérateur pour rester en conformité avec la
législation en vigueur.
Cette taxe spécifique, payable annuellement au Trésor public, est fixée à quatre vingts (80)
DA par mètre cube utilisé.
L'agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) se charge
du contrôle des quantités utilisées et s'assure du paiement par l'opérateur de cette taxe.

169
---------------oo00oo----------------
(68)
Taxe sur la vente d’Electricité
et du gaz
Taxe sur la vente d’Electricité et du gaz...............Barème
1)- Un droit fixe a la charge de chaque abonne domestique des sociétés concessionnaires
de distributions de l’électricité et du gaz fixé comme suit:
- vingt-cinq dinars (25 DA.) lorsque la consommation de courant électrique facturée est
supérieure a 70 KWH et inferieure ou égale a 190 KWH ;
- cinquante dinars (50 DA.) lorsque la consommation de courant électrique facturée est
supérieure a 190 KWH et inferieure ou égale a 390 KWH ;
- cent dinars (100 DA.) lorsque la consommation de courant électrique facturée est supérieure
a 390 KWH.

170
---------------oo00oo----------------
(69)
Taxe sur les activités polluantes
et dangereuses pour l’environnement
Cette taxe s’applique aux activités dont la liste est annexée au décret exécutif N° 98-339 du
03 novembre 1998 ;
Les activités polluantes ou dangereuses pour l’environnement sont classées en deux
catégories :
Les activités soumises à une déclaration préalable avant la mise en service du président de
l’APC territorialement compétent.
Les activités soumises à une autorisation préalable soit du ministre chargé de
l’environnement, soit du wali territorialement compétent, soit du président de l’APC
territorialement compétent.
Le montant unitaire de la taxe est fixé selon les dispositions de l’article 54 de la loi n° 99-11
du 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000 ; est comme suit :

LES ACTIVITE SOUMISE A :


- Déclaration
- L’autorisation du président de l’APC
- L’autorisation du wali territorialement compétent
- L’autorisation du ministre chargé de l’environnement
I inferieur à deux employés
- Déclaration 9 000 DA
- L’autorisation du président de l’APC 20 000 DA
- L’autorisation du wali territorialement compétent 90 000 DA
- L’autorisation du ministre chargé de l’environnement 120 000 DA
Supérieur à deux employés
- Déclaration 2 000 DA
- L’autorisation du président de l’APC 3 000 DA
- L’autorisation du wali territorialement compétent 18 000 DA
- L’autorisation du ministre chargé de l’environnement 24 000 DA

Le montant de cette taxe est déterminé en multipliant les montants susvisés par un
coefficient multiplicateur compris entre 1 et 10 en fonction de la nature et de l’importance de
l’activité ainsi que du type et de la quantité des déchets générés par cette activité.
La répartition du coefficient multiplicateur est opérée selon les modalités fixées aux articles 4,
5 et 6 du décret exécutif n° 09-336 du 20 octobre 2009 (tableau n°02).
Le produit de cette taxe est affecté dans son intégralité au Fonds National pour
l’Environnement et la Dépollution.

Critères
Nature et importance coefficient multiplicateur
-Déclaration 1
-Autorisation du président d’APC 2
-Autorisation du wali 3
-Autorisation du ministre 4

171
Type de déchets coefficient multiplicateur
-Dangereux pour l’environnement, irritant, corrosif. 1
-Explosible, comburant, inflammable 2
-Nocif, toxique, cancérogène, infectieux, 3
Toxique vis-à-vis de la reproduction, mutagène

Quantité de déchets coefficient multiplicateur


>100 et inférieur ou égal à 1000 t/an 2
>1000 et inférieur ou égal à 5000 t/an 2.5
> 5000 t/an 3

172
---------------oo00oo----------------
(70)
Taxe sur le carburant
Taxe sur le carburant...............................................Barème
La taxe sur les carburants :
La taxe sur les carburant s’applique sur l’essence super/normal avec plomb et sur le gasoil.
Le tarif de cette taxe est fixé comme suit :

0.10 DA/L
Essence normal/super avec plomb
Gasoil 0.30 DA/L

Cette taxe est prélevée et reversée comme en matière de taxe sur les produits pétroliers.
Le produit de la taxe sur les carburants est affecté à raison de :
1)- 50% au fonds national routier et autoroutier ;
2)- 50% au fonds national pour l’environnement et de la dépollution (FEDEP).

173
---------------oo00oo----------------
(71)
Taxe sur le chiffre d’affaire des
entreprises de production et
d’importation de boissons gazeuses
Taxe sur le chiffre d’affaire des entreprises de production et d’importation de boissons
gazeuses....................................0.5 %
Loi n° 11–16 du 28 décembre 2011 portant loi de finances pour 2012
Article 74
Il est institué une taxe de 0,5 % sur le chiffre d’affaires des entreprises de production et
d’importation des boissons gazeuses.
Elle est versée au compte d’affectation spéciale n° 302-138, intitule : ≪ Fonds de lutte contre
le cancer ».
Les modalités d’application du présent article sont fixées, en tant que de besoin, par arrêté
conjoint du ministre des finances et du ministre charge de la sante.

174
---------------oo00oo----------------
(72)
Taxe sur le chiffre d’affaires
des opérations de téléphonie mobile
Taxe sur le chiffre d’affaires des opérations de téléphonie mobile...............1 %
Loi n° 11–16 du 28 décembre 2011 portant loi de finances pour 2012
Article 73
L’article 85 de l’ordonnance n° 09-01 du 29 Rajab 1430 correspondant au 22 juillet 2009
portant loi de finances complémentaire pour 2009 est modifie et rédigé comme suit :
Article 85
Il est institué une taxe de 1 % sur le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphonie mobile.
Le produit de cette taxe sur le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphonie mobile est réparti
comme suit :
- 0,5 % au profit du Fonds national pour la promotion et le développement des arts et des
lettres ;
- 0,5 % au profit du compte d’affectation spéciale n° 302-138 intitule ≪ Fonds de lutte contre
le cancer ».
Les modalités d’application des dispositions du présent article sont fixées, en tant que de
besoin, par arrêté conjoint du ministre des finances et du ministre du secteur concerné.

175
---------------oo00oo----------------
(73)
Taxe sur le contrôle technique des
véhicules
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et la
Réglementation Fiscales

N° 73/ MF/DGI/DLRF/ SDLR.


Alger, le 02 février2010

Monsieur le Directeur Général de


L’établissement National de Contrôle Technique
Automobile
Route nationale n°5 Rouiba Alger

Objet : Taxe sur le contrôle technique des véhicules


En vue de la mise en oeuvre des dispositions de l’article 19 de la loi de finances pour
2010, qui ont étendu l’application du droit de timbre relatif au contrôle technique des
véhicules, à la contre visite, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que les agences de
contrôle technique agréées par le Ministère des Transports, sont autorisés à effectuer un
prélèvement sur état au titre de ce droit de timbre, lors de chaque présentation du véhicule au
contrôle technique périodique ou à la contre visite
L’acquittement de ce montant de droit de timbre par les propriétaires des véhicules se fait sans
l’opposition d’un timbre sur le procès verbal ou la facture.
Cependant, le montant de droit de timbre y afférent, doit apparaitre distinctement sur le procès
verbal de réception du véhicule au contrôle technique ou sur la facture.
Les agences de contrôle technique sont tenues de réserver auprès de la recette des impôts
territorialement compétente, le montant du droit acquitté pat les propriétaires de véhicules
comme en matière de droit de timbre, au moyen de la déclaration série G n°50, tenant lieu de
bordereau avis de versement.
La présente correspondance constitue une autorisation de l’Administration Fiscale pour ces
agences en vue de prélèvement et du reversement du montant de l’impôt dont il s’agit.
Enfin, l’ENACTA est tenue de transmettre à l’Administration Fiscale un état annuel retraçant
les montants des prélèvements et des reversements effectués à l’occasion des opérations de
contrôle technique et de contre visite réalisées par toutes les agences chargées de cette
mission.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de ma parfaite considération

176
177
---------------oo00oo----------------
(74)
Taxe sur le revenu pétrolier
(TRP)
Taxe sur le revenu pétrolier (TRP) :
Ce revenu est égal à la valeur de la production annuelle des hydrocarbures de chaque
périmètre, moins les déductions autorisées.

178
---------------oo00oo----------------
(75)
Taxe sur les activités polluantes
ou dangereuses pour l’environnement
Article 61 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 117 de la loi n°91-25 du 11 joumada al thania 1412
correspondant au 18 décembre 1991 portant loi de finances pour 1992 sont modifiées
complétées et rédigées comme suit :
Article 117
Il est institué une taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l’environnement … …
… (le reste sans changement jusqu’à) … … … :
Le montant de la taxe annuelle est fixé comme suit :
- 180.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Ministre chargé de l’environnement telle que prévue par la réglementation en
vigueur applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement,
notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31
mai 2006 définissant la règlementation applicable aux établissements classés pour la
protection de l’environnement.
- 135.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Wali territorialement compétent telle que prévue par la réglementation en
vigueur applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement
notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai
2006 définissant la règlementation applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement.
- 30.000 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Président de l’Assemblée Populaire Communale territorialement compétent
telle que prévue par la réglementation en vigueur applicable aux établissements classés pour
la protection de l’environnement notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El
Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006 définissant la règlementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l’environnement.
- 13.500 DA, pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
déclaration telle que prévue par la réglementation en vigueur applicable aux établissements
classés pour la protection de l’environnement notamment, le décret exécutif n° 06-198 du 4
Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006 définissant la règlementation applicable
aux établissements classés pour la protection de l’environnement.
Pour les installations n’employant pas plus de deux personnes le montant de la taxe de
base est fixé comme suit :
- 34.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Ministre chargé de
l’environnement.
- 25.000 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Wali territorialement
compétent.
- 4.500 DA, pour les installations classées soumises à autorisation du Président de
l’Assemblée Populaire Communale territorialement compétent.
- 3.000 DA, pour les installations classées soumises à déclaration.
Un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 10 est indexé à chacune de ces activités … …
… … (le reste sans changement jusqu’à) … … … :

179
Les installations de récupération des huiles … … … (le reste sans changement jusqu’à) …
… … : sont exemptées de la taxe sur les activités polluantes.
Le montant de la taxe à percevoir au titre de chacune de ces activités est égal au produit du
montant de base et du coefficient multiplicateur.
Le coefficient multiplicateur pour chacune des activités polluantes ou dangereuses est fixé par
voie réglementaire.
Une pénalité dont le montant est fixé au double du montant de la taxe est appliquée à
l’exploitant de l’installation qui au vu de la détermination du montant de la taxe et de sa mise
à recouvrement ne donne pas les renseignements nécessaires ou fournit des informations
fausses.
Le recouvrement de la taxe est effectué par le receveur des impôts territorialement compétent
sur la base du recensement des installations concernées fourni par les services chargés de la
protection de l’environnement.
Le montant de la taxe est majoré de 10% lorsque le paiement des sommes correspondantes
n’est pas effectué dans les délais impartis.
Le produit de cette taxe est affecté comme suit :
- 33 % au Budget de l’Etat ;
- 67 % au Fonds National de l’Environnement et du Littoral. ».

180
---------------oo00oo----------------
(76)
Taxe sur les bénéfices net des
importateurs et les distributeurs en
gros de médicaments
Taxe sur les bénéfices net des importateurs et les distributeurs en gros de
médicaments......................5 %
Institution d’un prélèvement de 5%, assis sur le bénéfice net des importateurs et des
distributeurs en gros des médicaments importés pour la revente en l’état
Article 33 LF 2019
Dans le même souci de contribuer au financement de la sécurité sociale, la loi de finances
pour 2010 a institué en faveur du « Fonds National de Sécurité Sociale » un prélèvement de
5%, assis sur le bénéfice net des importateurs et des distributeurs en gros des médicaments
importés pour la revente en l’état.

181
---------------oo00oo----------------
(77)
Taxe sur les huiles, lubrifiants et
préparations lubrifiantes
Taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes.................................1 250 DA
tonne
Article 66 de la loi de finances pour 2018
Les dispositions de l’article 61 de la Loi n° 05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426
correspondant au 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006, modifiées, sont
modifiées complétées et rédigées comme suit :
Article 61
Il est institué une taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes fixée à 18.750 DA
par tonne, importés ou fabriqués sur le territoire national, et dont l'utilisation génère des huiles
usagées.
Les revenus de cette taxe sont affectés comme suit :
- 34% au profit des communes pour les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes
fabriqués sur le territoire national, et au profit de la Caisse de Solidarité et de Garantie des
Collectivités Locales, pour les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes importés.
- 34% au profit du Fonds National de l’Environnement et du Littoral.
- 32 % au budget de l’Etat.
A titre transitoire, le produit de cette taxe prélevée par les services des douanes et non versé
au profit des communes sera versé à la Caisse de solidarité et de Garantie des Collectivités
Locales qui se charge de la répartition entre les communes concernées.

182
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(78)
Taxe sur les pneus neufs importés
et/ou produits localement.
Taxe sur les pneus neufs ou importés....................750 lourds 450 légers l’unité
Les dispositions de l’article 60 de la loi n° 05-16 du 29 Dhou El Kaada 1426
correspondant au 31 décembre 2005 portant loi de finances pour 2006, modifiées et
complétées, sont modifiées et complétées comme suit :
Article -60 :
Il est institué une taxe sur les pneus neufs importés et/ou produits localement.
Le montant de cette taxe est fixé comme suit :
- 750 DA par pneu destiné aux véhicules lourds ;
- 450 DA par pneu destiné aux véhicules légers.
Les revenus de cette taxe sont affectés comme suit :
-35 % au profit des communes ;
-35% au profit du budget de l.Etat ;
-30% au profit du fonds spécial de solidarité nationale.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire ».
Remarque
Conscients du fait que les ressources mobilisables à partir du budget de l’Etat ne peuvent, à
elles seules, financer les différents chantiers nécessaires pour l’amélioration des conditions de
sécurité routière, de nombreux pays, ont adopté des méthodes novatrices pour garantir
l’autofinancement de leurs politiques de sécurité routière, en diversifiant les sources de
financement sans pour autant recourir aux budgets de leurs Etats.
Dans ce cadre et en vue de donner un bref aperçu sur les investissements nécessaires pour une
bonne redynamisation du dispositif de prévention et de sécurité routières dans notre pays, , il
y’a lieu de faire référence à :
- L’acquisition et le développement d’un système automatisé de sanctions, à travers la mise en
place d’un parc de radars de contrôle de vitesse fixes et de radars de franchissement de feux
rouges.
Par ailleurs, il convient de souligner que ce système automatisé de sanctions ne doit pas être
considéré comme un luxe, du fait que l’infraction liée à l’excès de vitesse dans notre pays
tient toujours le haut du tableau des causes d’accidents corporels de la circulation routière,
avec un taux moyen de près de 27% du nombre global des sinistres enregistrés.
Dans ce contexte, les efforts déployés par les services de sécurité en matière de multiplication
des opérations de contrôle n’ont pu aboutir à un inversement de la tendance, en raison de
l’étendue du territoire et du manque de moyens humains et matériels capables de garantir une
surveillance, en continue, du réseau routier, d’où la nécessité de recourir au déploiement de
dispositifs de contrôle fixes sur les axes accidentogènes, ce qui permettra le redéploiement des
services de sécurité.
- La modernisation du système de formation et d’évaluation des candidats au permis de
conduire, à travers l’introduction du système multimédia qui évitera l’intervention humaine
dans les résultats des examens théoriques et élèvera ainsi le niveau de connaissances des
postulants pour cette capacité.
- La modernisation du système d’information de la sécurité routière, englobant toutes les
bases de données automatisées de collecte des données (accidentalité, assurances, prise en
charge sanitaire des victimes, etc.), situation qui permettra une meilleure compréhension du

183
phénomène et constituera un outil incontournable pour la proposition de mesures capables
d’infléchir les indicateurs de l’insécurité routière, en fonction des réalités du terrain.
- La multiplication et l’amélioration de la qualité des campagnes de prévention et de sécurité
routières, dont l’incidence financière liée à la réalisation de supports est très onéreuse,
notamment si elles sont exécutées conformément aux standards adoptés dans les pays
développés (Spots télévisuels, radiophoniques, réseaux sociaux, affichage, etc.).
- Le financement des travaux de recherche dans le domaine de l’accidentalité, en recourant à
l’expertise nationale et étrangère.
Tous ces aspects, qui sont cités à titre indicatif uniquement, s’intègrent dans les projections du
Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, en vue de réduire la facture de
l’insécurité routière qui, pour rappel, se solde annuellement par une moyenne de 4.000 morts,
des dizaines de milliers de blessés, dont une majorité aura besoin d’une prise en charge à vie,
ainsi que des pertes économiques se chiffrant à près 100 milliards de dinars, selon la dernière
étude de référence réalisée par le laboratoire «transport et logistique » de l’université de
Batna.
La réalisation de ces chantiers sus-évoqués fera nécessairement appel à des dépenses
difficilement supportables par le trésor public mais qui au demeurant s’avèrent nécessaires
pour endiguer le phénomène de l’insécurité routière.
Cette réalité a d’ailleurs été très vite appréhendée par les pouvoirs publics, en témoigne les
conclusions de la réunion du gouvernement du 11 mai 2016, notamment celles ayant
sanctionné l’exposé de Monsieur le Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales, se
rapportant au permis de conduire et à la carte d’immatriculation électroniques.
Cette instruction gouvernementale, du 11 mai 2016, constitue un ancrage pour la mise en
œuvre de la proposition émise par le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales,
portant sur la l’affectation d’une quote-part 15% du produit de la taxe sur les pneus neufs
importés et/ou produits localement au profit du Centre National de la Sécurité Routière.
Désormais, la répartition du produit de cette taxe sera comme suit :
. 35 % au profit des communes ;
. 35% au profit du budget de l.Etat ;
. 30% au profit du fonds spécial de solidarité nationale.

184
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(79
Taxe sur les Produits Pétroliers TPP
Taxe sur les Produits Pétroliers TPP
Champ d’application
- essence ;
- gasoil ;
- gaz de pétrole liquéfié (GPL carburant).
Base imposable
Valeur des produits imposables expédiés à la consommation.
Cette taxe est appliquée aux produits énumérés ci-dessous et selon les tarifs ci-après :

N° DU TARIF DESIGNATION DES MONTANT (DA/HL)


DOUANIER PRODUITS
Ex.27-10 Essence super 1400,00
Ex.27-10 Essence normal 1300,00
Ex.27-10 Essence sans plomb 1400,00
Ex.27-10 Gas-oil 400,00
Ex.27-11 GPL/C 1.00

Remarque
Compte tenu de leurs prix bas et réglementés, la consommation des carburants ne cesse de
s’accroître ; induisant ainsi une surconsommation énergétique continue.
La consommation globale des carburants dépasse les 14 millions de tonnes (4,3 millions de
tonnes d’essences et 9,7 millions de tonnes de gasoil).
Une part de la consommation est importée (23%, soit 3,2 Millions de tonnes).
Comparativement aux prix appliqués à l’international, l’Algérie est classée parmi les pays
pétroliers qui pratiquent des tarifs des carburants les plus bas et ce, nonobstant les
réajustements de prix introduits en 2016 et en 2017.
Dans le contexte actuel de chute des prix du pétrole, l’Algérie à l’instar des autres pays
exportateurs d’hydrocarbures est confrontée à d’importants déséquilibres extérieurs et à de
conséquents déficits budgétaires, d’où la nécessité de réformer les prix de l’énergie qui aura
pour conséquence l’amélioration des recettes et la réduction des subventions budgétaires
implicites et explicites y afférentes.
Dans un objectif de rationalisation de la consommation énergétique, l’Algérie a introduit, à
compter du 01 janvier 2016, une réforme en matière de tarification des carburants à travers le
réajustement des marges et la révision des taxes (TPP et TVA) en vue d’aboutir, à moyen
terme, à des prix économiques.
Cette démarche graduelle de réajustement des prix des produits pétroliers vise divers
objectifs. Il s’agit de :
- Rationaliser la consommation de carburants;
- Réduite les importations de carburants ;
- Augmenter les recettes fiscales ;
- Diminuer les subventions budgétaires ;
- Préserver l’environnement ;

185
- Protéger la santé publique ;
- Contenir le phénomène de la contre bande transfrontalière.
Dans ce cadre, la TPP constitue un outil efficace de réajustement des prix des carburants en
fonction des impacts socio-économiques et budgétaires attendus.
A cet effet, il est proposé, pour l’année 2018,

186
---------------oo00oo----------------
(80)
Taxe sur les profits exceptionnels
Taxe sur les profits exceptionnels :
Taxe non déductible sur la part de production revenant aux associés étrangers lorsque la
moyenne mensuelle des prix du brent > à 30 $. Son taux est fixé à 5 % MIN et 50 % MAX.
c’est Sonatrach qui s’acquitte de cette taxe en déduction de la quantité. (Voie réglementaire,
Décret Exécutif n° 06-440 du 02/12/06 – J.O n° 78).
- la taxe sur les profits exceptionnels réalisés par les associés étrangers de SONATRACH en
application de l'article 101 bis de la loi n° 05-07 du 19 Rabie El Aouel 1426 correspondant au
28 avril 2005, susvisée.

187
---------------oo00oo----------------
(81)
Taxe sur les sucres servant à la
préparation d’apéritifs à base de vin
et produits assimilables
Taxe sur les sucres servant à la préparation d’apéritifs à base de vin et produits
assimilables...................................140 DA/100 Kg
La taxe sur les sucres et glucoses utilisés à la préparation des apéritifs à base de vin ou de
produits similaires est exigible au moment même de l'emploi.
Elle est acquittée mensuellement par les assujettis dans les mêmes conditions que le droit de
circulation sur les alcools.

188
---------------oo00oo----------------
(82)
Taxe sur les transactions des
véhicules neufs.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 05 /MF/DG1/DLRF/LFC10

A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.

Objet : Taxe sur les transactions des véhicules neufs.


Référence :- Article 13 de l'ordonnance n° 10-01 du 26 août, portant loi de finances
complémentaire pour 2010 ;
- Article 147sexiès du code du timbre.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites au niveau des dispositions de l'article 147sexiès du code du timbre par l'article 13
de la loi de finances complémentaire pour 2010.
I)- REAMENAGEMENT DU CHAMP D'APPLICATION ET DU TARIF DE LA
TAXE SUR
LES TRANSACTIONS DES VEHICULES NEUFS APPLICABLE AUX ENGINS
ROULANTS NEUFS :
Les dispositions de l'article 13 de la loi de finances complémentaire pour 2010 ont modifié
celles de l'article 147sexiès du code du timbre, à l'effet de réaménager d'application et le tarif
de la taxe sur les transactions des véhicules neufs engins roulants.
1)- EXTENSION DU CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE :
A titre de rappel, les engins roulant étaient avant la promulgation de la loi de finances
complémentaire pour 2010, soumis à la taxe sur les transactions des véhicules neufs au même
titre que les camions.
En effet, les engins roulants étaient inclus dans la même catégorie des véhicules regroupant
les camions et dont le tarif était fixé selon le tonnage de ces véhicules exprimé en poids total
en charge.
Les dispositions de l'article 13 de cette loi de finances ont excluent de cette catégorie de
véhicules (les camions), les engins roulants pour les soumettre dans une catégorie regroupant
uniquement ces engins.
Par ailleurs, ce même article a modifié les dispositions de l'article 147sexiès, à l'effet d'étendre

189
l'application de la taxe susvisée aux remorques, semi-remorques, ainsi que tout autre engin
situé dans l'une des trois catégories énumérées dans le tableau des tarifs ci dessous.
2)- REAMENAGEMENT DES TARIFS DE LA TAXE SUR LES ENGINS ROULANTS
:
Désormais, avec ce réaménagement introduit par l'article 13 susvisé, les nouveaux tarifs
applicables aux engins roulants se présentent comme suit :
Caractéristiques
1er Catégorie :
Pompes centrifuges, groupes moto- pompes ou stations de pompages mobiles, groupes moto -
compresseurs mobiles, groupes électrogènes mobiles, groupes convertisseurs ou
transformateurs mobiles, postes mobiles de soudures, soudeuses mobiles, dumpers,
bétonnières.
Tarif : 300.000 DA
2ème catégorie :
Sonnettes avec mouton blocs et treuils à moteur, sonnettes à vapeur complétées sur galets
derricks moutons blocs, ou à déclic, moutons à vapeur, moteur, mouton diesel, marteaux
trépider, batteur ou arracheurs, grues automotrices, grues derricks sapines ou pylônes
transporteurs mobiles, postes d'enrobages à froid, citernes, mobiles pour transport de liant,
répandoirs, finisseurs générateurs de vapeur, bacs de chauffage pou liants, tonnes ondeuses et
arroseuses, gravillonneuses et sableurs, chargeurs de sableurs, balayeuses mécaniques, chasse-
neige, rouleaux compresseurs, remorques, roulettes, tambours cylindriques, pompes à béton,
régleurs, vibro- finisseurs, brouettes à béton motorisées.
Tarif : 500.000 DA
3ème catégorie :
Pelles mécaniques, scrapers à câbles ou hydrauliques, excavateurs tracteurs spéciaux sur
chenilles, scrapers sur pneus, tracteurs sur pneus, charrues, élévatrices à moteurs auxiliaires,
scrapers - chargeurs, tombereaux sur chenilles, rooter défonceuses à câble, niveleuses
automotrices, niveleuses tractées, rouleaux compacteurs pulvérisateurs de sols, matériels
d'extraction et de chargement des déblais, leaders, ditchers.
Tarif ; 700.000 DA
NB :
Pour les camions, les tarifs de la taxe demeurent inchangés.
IL EXTENSION DE L'APPLICATION DE LA TAXE SUR LES TRANSACTIONS
DES
VEHICULES NEUFS AUX VEHICULES DE TRANSPORTS DE PERSONNES, AINSI
QU'AUX MOTOCYCLES ET CYCLOMOTEURS :
Avant l'intervention de loi de finances complémentaire pour 2010, l'application de la taxe sur
les transactions des véhicules neufs était limitée aux seuls véhicules de tourisme et utilitaires,
ainsi que les camions et engins roulants, importés ou acquis localement.
L'article 13 de la loi de finances complémentaire pour'2010 a modifié les dispositions de
l'article 147sexiès du code du timbre à l'effet d'étendre l'application de cette taxe aux
véhicules de transports de personnes, ainsi qu'aux motocycles et cyclomoteurs.
1)- TARIF DE LA TAXE :
Le tarif de la taxe sur les transactions de véhicules automobiles, perçu à la première mise en
circulation des véhicules de transports de personnes, ainsi que les motocycles et
cyclomoteurs, est fixé comme suit :
A)- Véhicules de transport de personnes :
- supérieur à neuf (09) places et inférieurs ou égal à vingt (20) places : .150.000 DA ;
- supérieur à vingt (20) places et inférieurs ou égal à trente (30) places : .200.000 DA ;
- supérieur à trente (30) places : 300.000 DA.
B)- Motocyclettes et cyclomoteurs, soumis à immatriculation :
- d'une cylindrée excédant 250 cm3 mais n'excédant pas 500 cm3 : 50.000 DA ;
- d'une cylindrée excédant 500 cm3 mais n'excédant pas 800 cm3 : 80.000 DA ;

190
- d'une cylindrée excédant 800 cm3 : 100.000 DA.
2)- MODALITES DE PERCEPTION DE LA TAXE :
La taxe est prélevée par le concessionnaire ou le vendeur, lors de la cession du véhicule de
transports de personnes, motocycles ou cyclomoteurs destiné à une première mise en
circulation.
Le concessionnaire ou le vendeur est tenu de reverser le montant du droit acquitté par
l'acquéreur comme en matière de droit de timbre.
En cas d'acquisition auprès du concessionnaire par un revendeur, la taxe est due dans les
mêmes conditions.
A l'importation, la taxe est acquittée par les usagers, préalable dédouanement, auprès de la
recette des impôts du lieu de situation du bureau en charge des formalités.
3)- AFFECTATION DU PRODUIT DE LA TAXE :
Le produit de la taxe prélevée sur les transactions de véhicules neufs, est affecté au compte n°
302-125 intitulé « Fonds spécial pour le développement des transports publics ».
III)- EXCLUSION DU CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE SUR LES
VEHICULES NEUFS
L'article 13 de la loi de finances complémentaire pour 2010 a complété les dispositions
de l'article 147sexiès à l'effet d'exclure certains matériels roulants du champ
d'application de la taxe sur les transactions des véhicules neufs, il s'agit notamment des :
- Tracteurs à usage exclusivement agricole ;
- Chariots de types utilisés dans les usines, les entrepôts, les ports, les aéroports pour le
transport, sur de courtes distances, de charges diverses (marchandises, conteneurs) ou pour la
traction dans les gares, de petites remorques et qui ne peuvent circuler sur la route ou autres
voies publiques ;
- Véhicules non automobiles à une ou plusieurs roues, conçus soit pour être remorqués par
d'autres véhicules tels que les remorques pour habitation ou le camping de type caravane, soit
pour être tirés ou poussés à la main ;
- Tous matériels roulants non soumis à immatriculation.
IV)- VEHICULES ET MATERIELS PRODUITS LOCALEMENT :
Aux termes de l'article 147sexiès sus visé, la taxe sur les transactions de véhicules neufs est
perçue, lors de la première mise en circulation, des véhicules neufs importés ou acquis
localement.
A ce titre, i l y a lieu de préciser que l'acquisition sur le marché local d'un véhicule neuf
s'entend par toute acquisition effectuée auprès d'un fabriquant, d'un concessionnaire ou d'un
revendeur de véhicules ou matériels importés, ainsi que ceux fabriqué localement.
Toutefois, s'agissant des véhicules ou matériels roulants fabriqués localement soumis à la taxe
dont il s’agit, les investisseurs peuvent prétendre au bénéfice d'exemptions ou réductions,
pour une période qui ne peut excéder cinq (05) années, de tous droits, impôts ou taxes,
grevant leurs produits, y compris la taxe sur les transactions de véhicules neufs et ce, en vertu
des dispositions de l'article 61 de la loi de finances complémentaire pour 2009, sur demande
adressée au Conseil National de l'Investissement..
Cet avantage est consenti pour les biens produits par les investissements cadre des activités
industrielles naissantes telles que définies par le texte (Ministère chargé de l'Investissement).
V)- DATE D'EFFET :
Les présentes prescriptions prennent effet à compter du 07 septembre 2010.
Ces nouvelles dispositions s'appliquent sur les factures établies à compter du 07 septembre
2010. Toutefois, elles ne s'appliquent pas lorsque l'acquéreur s'est acquitté de l'intégralité du
montant de l'acquisition avant le 07 septembre 2010 et ce, même si la facture a été délivrée
après cette date.
Enfin, ces nouvelles dispositions ne s'appliquent pas aux investisseurs éligibles aux dispositifs
ANDI, ANSEJ et CNAC ayant déposé leurs dossiers d'acquisition avant le 07 septembre
2010.

191
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

192
---------------oo00oo----------------
(83)
TARIF DE LA TAXE SUR
LES TRANSACTIONS DES
VEHICULES NEUFS APPLICABLE
AUX ENGINS ROULANTS NEUFS
TARIF DE LA TAXE SUR
LES TRANSACTIONS DES VEHICULES NEUFS APPLICABLE AUX ENGINS
ROULANTS NEUFS :
Les dispositions de l'article 13 de la loi de finances complémentaire pour 2010 ont modifié
celles de l'article 147sexiès du code du timbre, à l'effet de réaménager d'application et le tarif
de la taxe sur les transactions des véhicules neufs engins roulants.
1)- EXTENSION DU CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE :
A titre de rappel, les engins roulant étaient avant la promulgation de la loi de finances
complémentaire pour 2010, soumis à la taxe sur les transactions des véhicules neufs au même
titre que les camions.
En effet, les engins roulants étaient inclus dans la même catégorie des véhicules regroupant
les camions et dont le tarif était fixé selon le tonnage de ces véhicules exprimé en poids total
en charge.
Les dispositions de l'article 13 de cette loi de finances ont excluent de cette catégorie de
véhicules (les camions), les engins roulants pour les soumettre dans une catégorie regroupant
uniquement ces engins.
Par ailleurs, ce même article a modifié les dispositions de l'article 147sexiès, à l'effet d'étendre
l'application de la taxe susvisée aux remorques, semi-remorques, ainsi que tout autre engin
situé dans l'une des trois catégories énumérées dans le tableau des tarifs ci dessous.
2)- REAMENAGEMENT DES TARIFS DE LA TAXE SUR LES ENGINS ROULANTS
:
Désormais, avec ce réaménagement introduit par l'article 13 susvisé, les nouveaux tarifs
applicables aux engins roulants se présentent comme suit :
Caractéristiques
1er Catégorie :
Pompes centrifuges, groupes moto- pompes ou stations de pompages mobiles, groupes moto -
compresseurs mobiles, groupes électrogènes mobiles, groupes convertisseurs ou
transformateurs mobiles, postes mobiles de soudures, soudeuses mobiles, dumpers,
bétonnières.
Tarif : 300.000 DA
2ème catégorie :
Sonnettes avec mouton blocs et treuils à moteur, sonnettes à vapeur complétées sur galets
derricks moutons blocs, ou à déclic, moutons à vapeur, moteur, mouton diesel, marteaux
trépider, batteur ou arracheurs, grues automotrices, grues derricks sapines ou pylônes

193
transporteurs mobiles, postes d'enrobages à froid, citernes, mobiles pour transport de liant,
répandoirs, finisseurs générateurs de vapeur, bacs de chauffage pou liants, tonnes ondeuses et
arroseuses, gravillonneuses et sableurs, chargeurs de sableurs, balayeuses mécaniques, chasse-
neige, rouleaux compresseurs, remorques, roulettes, tambours cylindriques, pompes à béton,
régleurs, vibro- finisseurs, brouettes à béton motorisées.
Tarif : 500.000 DA
3ème catégorie :
Pelles mécaniques, scrapers à câbles ou hydrauliques, excavateurs tracteurs spéciaux sur
chenilles, scrapers sur pneus, tracteurs sur pneus, charrues, élévatrices à moteurs auxiliaires,
scrapers - chargeurs, tombereaux sur chenilles, rooter défonceuses à câble, niveleuses
automotrices, niveleuses tractées, rouleaux compacteurs pulvérisateurs de sols, matériels
d'extraction et de chargement des déblais, leaders, ditchers.
Tarif ; 700.000 DA
NB :
Pour les camions, les tarifs de la taxe demeurent inchangés.
IL EXTENSION DE L'APPLICATION DE LA TAXE SUR LES TRANSACTIONS
DES
VEHICULES NEUFS AUX VEHICULES DE TRANSPORTS DE PERSONNES, AINSI
QU'AUX MOTOCYCLES ET CYCLOMOTEURS :
Avant l'intervention de loi de finances complémentaire pour 2010, l'application de la taxe sur
les transactions des véhicules neufs était limitée aux seuls véhicules de tourisme et utilitaires,
ainsi que les camions et engins roulants, importés ou acquis localement.
L'article 13 de la loi de finances complémentaire pour'2010 a modifié les dispositions de
l'article 147sexiès du code du timbre à l'effet d'étendre l'application de cette taxe aux
véhicules de transports de personnes, ainsi qu'aux motocycles et cyclomoteurs.
1)- TARIF DE LA TAXE :
Le tarif de la taxe sur les transactions de véhicules automobiles, perçu à la première mise en
circulation des véhicules de transports de personnes, ainsi que les motocycles et
cyclomoteurs, est fixé comme suit :
A)- Véhicules de transport de personnes :
- supérieur à neuf (09) places et inférieurs ou égal à vingt (20) places : .150.000 DA ;
- supérieur à vingt (20) places et inférieurs ou égal à trente (30) places : .200.000 DA ;
- supérieur à trente (30) places : 300.000 DA.
B)- Motocyclettes et cyclomoteurs, soumis à immatriculation :
- d'une cylindrée excédant 250 cm3 mais n'excédant pas 500 cm3 : 50.000 DA ;
- d'une cylindrée excédant 500 cm3 mais n'excédant pas 800 cm3 : 80.000 DA ;
- d'une cylindrée excédant 800 cm3 : 100.000 DA.
2)- MODALITES DE PERCEPTION DE LA TAXE :
La taxe est prélevée par le concessionnaire ou le vendeur, lors de la cession du véhicule de
transports de personnes, motocycles ou cyclomoteurs destiné à une première mise en
circulation.
Le concessionnaire ou le vendeur est tenu de reverser le montant du droit acquitté par
l'acquéreur comme en matière de droit de timbre.
En cas d'acquisition auprès du concessionnaire par un revendeur, la taxe est due dans les
mêmes conditions.
A l'importation, la taxe est acquittée par les usagers, préalable dédouanement, auprès de la
recette des impôts du lieu de situation du bureau en charge des formalités.
3)- AFFECTATION DU PRODUIT DE LA TAXE :
Le produit de la taxe prélevée sur les transactions de véhicules neufs, est affecté au compte n°
302-125 intitulé « Fonds spécial pour le développement des transports publics ».
III)- EXCLUSION DU CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE SUR LES
VEHICULES NEUFS
L'article 13 de la loi de finances complémentaire pour 2010 a complété les dispositions

194
de l'article 147sexiès à l'effet d'exclure certains matériels roulants du champ
d'application de la taxe sur les transactions des véhicules neufs, il s'agit notamment des :
- Tracteurs à usage exclusivement agricole ;
- Chariots de types utilisés dans les usines, les entrepôts, les ports, les aéroports pour le
transport, sur de courtes distances, de charges diverses (marchandises, conteneurs) ou pour la
traction dans les gares, de petites remorques et qui ne peuvent circuler sur la route ou autres
voies publiques ;
- Véhicules non automobiles à une ou plusieurs roues, conçus soit pour être remorqués par
d'autres véhicules tels que les remorques pour habitation ou le camping de type caravane, soit
pour être tirés ou poussés à la main ;
- Tous matériels roulants non soumis à immatriculation.
IV)- VEHICULES ET MATERIELS PRODUITS LOCALEMENT :
Aux termes de l'article 147sexiès sus visé, la taxe sur les transactions de véhicules neufs est
perçue, lors de la première mise en circulation, des véhicules neufs importés ou acquis
localement.
A ce titre, i l y a lieu de préciser que l'acquisition sur le marché local d'un véhicule neuf
s'entend par toute acquisition effectuée auprès d'un fabriquant, d'un concessionnaire ou d'un
revendeur de véhicules ou matériels importés, ainsi que ceux fabriqué localement.
Toutefois, s'agissant des véhicules ou matériels roulants fabriqués localement soumis à la taxe
dont il s’agit, les investisseurs peuvent prétendre au bénéfice d'exemptions ou réductions,
pour une période qui ne peut excéder cinq (05) années, de tous droits, impôts ou taxes,
grevant leurs produits, y compris la taxe sur les transactions de véhicules neufs et ce, en vertu
des dispositions de l'article 61 de la loi de finances complémentaire pour 2009, sur demande
adressée au Conseil National de l'Investissement..
Cet avantage est consenti pour les biens produits par les investissements cadre des activités
industrielles naissantes telles que définies par le texte (Ministère chargé de l'Investissement).
Ces nouvelles dispositions s'appliquent sur les factures établies à compter du 07 septembre
2010. Toutefois, elles ne s'appliquent pas lorsque l'acquéreur s'est acquitté de l'intégralité du
montant de l'acquisition avant le 07 septembre 2010 et ce, même si la facture a été délivrée
après cette date.
Enfin, ces nouvelles dispositions ne s'appliquent pas aux investisseurs éligibles aux dispositifs
ANDI, ANSEJ et CNAC ayant déposé leurs dossiers d'acquisition avant le 07 septembre
2010.

195
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(84)
Taxes écologiques
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Circulaire interministérielle du 08 mai 2002

Objet : Taxes écologiques.

La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services concernés les dispositions
de l'article 117 de la loi n° 91-25 du 18 décembre 1991 portant loi de finances pour 1992 ,
modifié et complété par les dispositions de l'article 54 de la loi n°99-11 du 23 décembre 1999,
portant loi de finances pour 2000 ainsi que des articles 12,38,202,203,204 et 205 de la loi
n°01-21 du 22 décembre 2001 portant loi de finances pour 2002.
I)- Taxe sur les activités polluantes et dangereuses pour l'environnement:
La taxe annuelle sur les activités polluantes ou dangereuses pour l'environnement est régie par
l'article 117 de la loi n° 91-95 du 18 décembre 1991, modifié et complété par l'article 54 de la
loi n°99-11 du 23 décembre 1999 portant loi de finances pour 2000 et par l'article 202 de la
loi n°01-21 du 22 décembre 2001 portant loi de finances pour 2002.
Cette taxe s'applique aux activités dont la liste est annexée au décret exécutif n°98-339 du 03
novembre 1998 définissant la réglementation applicable aux installations classées et fixant
leur nomenclature.
Les activités polluantes ou dangereuses pour l'environnement sont classées en deux
catégories :
- Les activités soumises à une déclaration préalable avant la mise en service du président de
l'assemblée populaire territorialement compétent;
- Les activités soumises à une autorisation préalable soit du ministre chargé de
l'environnement , soit du Wali territorialement compétent, soit du président de l'Assemblée
Populaire Communale territorialement compétent;
Le taux de base annuel de la taxe est fixé à:
- 9000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à déclaration
telle que prévue par le décret exécutif n°98-339 du 03 novembre 1998 sus - visé ;
- 20.000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du président d'Assemblée Populaire Communale telle que prévue par le décret
exécutif n°98-339 du 03 novembre 1998 sus - visé ;
- 90.000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Wali territorialement compétent telle que prévue par le décret exécutif n°98-
339 du 03 novembre 1998 sus - visé ;
- 120.000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Ministre chargé de l'Environnement telle que prévue par le décret exécutif
n°98-339 du 03 novembre 1998 sus - visé .

196
Pour les installations n'employant pas plus de deux personnes les taux de base sont
réduits à:
- 2.000 DA pour les installations classées , soumises à déclaration ;
- 3.000 DA pour les installations classées , soumises à autorisation du président d'Assemblée
Populaire Communale ;
- 18.000 DA pour les installations classées, soumises à autorisation du Wali ;
- 24.000 DA pour les installations classées , soumises à autorisation du Ministre chargé de
l'Environnement .
Ces montants sont multipliés par un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 10 en
fonction de la nature et de l'importance de l'activité ainsi que du type et de la quantité de rejets
et de déchets générés, conformément à la réglementation en vigueur.
Le montant de la taxe est versé dans une intégralité au Fonds National pour l'Environnement
et la dépollution.
II)- Taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d'origine industrielle sur les
quantités émises dépassant les valeurs limites:
La taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique est régie par les dispositions de
l'article 205 de la loi de fiances pour 2002 et par référence aux dispositions relatives à la taxe
sur les activités polluantes et dangereuses pour l'environnement.
Cette taxe s'applique au titre des quantités émises dépassant les valeurs limites telles que
fixées par la réglementation en vigueur.
Le montant de la taxe est fixé par référence au tarif de la taxe sur les activités polluantes ou
dangereuses pour l'environnement.
Ce tarif est multiplié par un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5 en fonction du taux
de dépassement des valeurs limites.
Une circulaire du Ministère de l'Environnement précisera aux services concernés par la
liquidation de la taxe, le mode d'application du coefficient.
Le produit de la taxe est affecté comme suit:
- 75% au profit du Fonds National pour l'Environnement et de Dépollution (FEDEP);
- 15% au profit du Trésor Public;
- 10% au profit des communes.
III)- Taxe d'incitation au déstockage des déchets industriels spéciaux et/ou dangereux:
La taxe d'incitation au déstockage des déchets industriels spéciaux et ou dangereux est régie
par les dispositions de l'article 203 de la loi de finances pour 2002.
Le montant de la taxe est fixé à 10.500 DA par tonne de déchets stockés.
Cet article prévoit qu'un moratoire de trois (03) années sera accordé à partir de la date de
lancement du projet d'installation d'élimination.
Le produit de la taxe est affecté comme suit:
- 75% au profit du Fonds National pour l'Environnement et de Dépollution (FEDEP);
- 15% au profit du Trésor Public;
- 10% au profit des communes.
Une circulaire du Ministère de l'Environnement précisera les modalités d'établissement de
l'assiette de cette taxe.
IV)- Taxe d'incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques:
La taxe d'incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques est régie par les dispositions de l'article 204 de la loi de finances pour 2002.
Le montant est fixé à 24.000 DA par tonne de déchets stockés.
Le tonnage est fixé soit en fonction des capacités et types de soins de l'établissement concerné
soit par mesure directe.
Cet article prévoit qu'un moratoire de trois (03) années est accordé aux hôpitaux et cliniques
pour se doter ou ses disposer d'équipements d'incinération appropriés.
A ce titre cette taxe s'appliquer à compter du 1er janvier 2005.

197
Le produit de la taxe est affecté comme suit:
- 75% au profit du Fonds National pour l'Environnement et de Dépollution (FEDEP);
- 15% au profit du Trésor Public;
- 10% au profit des communes.
Une circulaire du Ministère de l'Environnement précisera les modalités d'établissement de
l'assiette de cette taxe.
V)- Taxe sur les carburants :
La taxe sur les carburants est régie par les dispositions de l'article 38 de la loi de finances pour
2002.
Le montant de la taxe est fixé à un (1) DA par litre d'essence "super" et "normal" avec plomb.
Cette taxe est prélevée et réservée comme en matière de taxe sur les produits pétroliers.
Le produit de la taxe sur les carburants est affecté à raison de :
- 50 % au Fonds National routier et autoroutier;
- 50 % au Fonds National pour l'Environnement et de la dépollution (FEDEP).
La circulaire n° 17/MF/DGI/DLF/LF 2002 émanent du Ministère des Finances précise les
modalités de recouvrement de cette taxe.
Déclaration d'existence:
La déclaration et l'autorisation d'activités polluantes ou dangereuses telles que prévues par les
articles 2 et 3 du décret n° 98-339 du 03 novembre 1998 susvisé valent déclaration
d'existence.
Toute activité polluante ou dangereuse dont la déclaration ou autorisation n'ont pas été
effectuées et qui a donné lieu à un Procès Verbal de l'administration chargée de
l'environnement fait objet d'une notification au gérant de l'activité, de paiement de la taxe
auprès du receveur des impôts territorialement compétent.
Ce dernier en est informé par la transmission d'un complément au " recensement annuel".
La taxe est due au titre de la première année d'activité quelle que soit la date à laquelle a
débuté celle-ci.
Recensement des installations classées:
Le recensement des installations classées est effectué par les inspecteurs de l'environnement
de wilaya.
Il est mis annuellement et transmis à la direction des impôts territorialement compétente avant
le 1er avril de chaque année.
Lors du 1er recensement et pour toute activité nouvellement installée ; l'administration
chargée de l'environnement adresse avant le 1er mai à l'exploitant de celle-ci une notification
de recensement.
Les assujettis disposent de 15 jours à dater de la réception de la notification pour contester les
informations qui y sont portées auprès de l'administration chargée de l’environnement.
Paiement de la taxe:
La détermination de l'assiette de la taxe est assurée par les services de l'administration de
l'environnement et le recouvrement par les services de l'administration des impôts.
La direction des impôts de wilaya établit des états matrices au plus tard le 30 septembre sur la
base des informations déterminant l'assiette et le montant fournies par les services de
l'inspection de l'environnement de wilaya au plus tard le 30 avril.
Ces informations comportent les indications ci-après:
- nom et raison sociale de l'installation;
- adresse exacte;
- coefficient multiplicateur applicable à l'activité.
Le paiement de ces taxes obéit aux règles de paiement des impôts dus par voie de rôle.
Le recouvrement est effectué par le receveur des impôts territorialement compétent.
Cession d'activité:
En cas de cessation d’activité, la taxe est due par l'année quelle que soit la date de cessation.
Les assujettis doivent déclarer dans les 45 jours à l'administration chargée de l'environnement

198
la cessation d'activité.
Dans le cas où cette activité a cessé, la taxe est due au titre de la dernière année, quelle que
soit la date à laquelle celle-ci a cessé.
Si le délai est dépassé et que la nouvelle année civile est entamée, la taxe est due pour la
nouvelle année.
Contentieux :
Les recours émanent des assujettis sont adressés aux services de l'administration fiscale.
Dans le cas où le recours porte sur la détermination de l'assiette des taxes, les services des
impôts doivent le transmettre aux services de l'administration de l'environnement pour prise
en charge.
Dans le cas où le recours porte sur des erreurs matérielles, celui-ci est pris en charge par les
services des impôts.
Statistiques:
Les statistiques sont tenues et fournies par a direction des impôts de wilaya, pour chacune des
taxes aux services de l'environnement de wilaya.
La situation est arrêtée au 31 décembre de chaque année.

199
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(85)
Taxes parafiscales
Les dispositions de l’article 111 de la loi n° 02-11 du 20 Chaoual 1423 correspondant au
24 décembre 2002 portant loi de finances pour 2003, modifiées, sont modifiées et
rédigées comme suit :
Article 111
Les tarifs des taxes perçues par l’institut national algérien de la propriété industrielle au titre
de la protection des marques de fabrique et de commerce, de dessins et modèles, sont fixés
comme suit :

Code Nature des taxes Tarif unitaire en


DA
746-01 à … … … (sans changement) … … … sans changement
746-14
746-15 Taxe indépendante pour la demande de protection à 10.000
l’internationale après acquittement de la redevance due
au profit de l’Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle.
747-00 Taxes de dépôt … … … (sans changement) … … … sans changement
747-01 Taxe par dessin ou modèle 1.000
747-02 à … … … (sans changement) … … … sans changement
747-06
747-07 Taxe d’inscription de toute nature y compris la 800
correction d’erreur matérielle
747-08 à … … … (sans changement) … … … sans changement
747-09
747-11 Taxe d’examen de recours 1.000
748-00 Taxe de dépôt d’enregistrement ou de renouvellement 5.000
d’une appellation ou indication d’origine.
748-01 Taxe de renouvellement d’une appellation ou 5.000
indication d’origine.
748-02 Taxe indépendante pour la demande de protection à 3.000
l’internationale après acquittement de la redevance due
au profit de l’Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle
748-03 Taxe de délivrance d’une copie officielle d’une 500
demande d'enregistrement
748-04 Taxe de délivrance d’une copie d’un extrait de toute 200
pièce constituant le dossier de la demande par page
748-05 Taxe de recherche d’antériorité par appellation ou 400
indication

200
748-06 taxe d’inscription de toute nature par appellation ou 1.000
indication d’origine enregistrée
748-07 Taxe de renonciation par appellation ou indication 400
d’origine

TAXES RELATIVES AUX BREVETS :

Code Nature des taxes Tarif Unitaire en


DA
762-01 à 762- … … … (sans changement) … … … sans changement
34
762-35 Taxe indépendante pour la demande de protection à 10.000
l’internationale après acquittement de la redevance
due au profit de l’Organisation Mondiale de la
Propriété Intellectuelle

Remarque

1). Augmentation des tarifs et changement de l’appellation de certaines taxes


parafiscales relatives aux marques de fabrique, de commerce ou de services :
- La protection des dessins et modèles comme résultat d’une activité intellectuelle a pour
objectif, entre autres, de réduire la contrefaçon qui peut être un frein pour l’innovation et la
création.
A cet effet, il est souhaité d’augmenter de 400 DA à 1.000 DA, le tarif de la taxe de dépôt par
dessins ou modèle pour la rendre plus significative.
- Tout acte touchant aux dessins ou modèles enregistrés au niveau de l’INAPI doit être inscrit
sur le registre des dessins et modèles.
Des erreurs matérielles relatives aux déclarations faites par les déposants ne sont remarquées
qu’à la suite du dépôt de demandes d’inscription d’actes relatifs aux dessins ou modèles
enregistrés et nécessitent une correction sur le registre des dessins et modèles.
De ce fait, il est souhaité de modifier la rédaction de la taxe (code 747-07), comme suit :
« Taxe d’inscription de toute nature y compris la correction d’erreur matérielle » au lieu de :
« Taxe d’inscription de toute nature ».
- Le recours formulé par les déposants après notification de rejet nécessite un réexamen de la
demande qui cause des frais supplémentaires à l’INAPI et un effort équivalent à l’examen
d’un nouveau dépôt.
Actuellement, les demandes de recours sont traitées sans payement de taxe, malgré la
réception d’un nombre important de demandes.
De ce fait, il est souhaité d’ajouter la taxe d’examen de recours (code 747-11) dont le tarif est
fixé à 1.000 DA.
2). Modification d’une taxe relative aux marques (Taxe de demande de protection à
l’international) :
Dans le cadre de l'arrangement de Madrid relatif à l'enregistrement international des marques
auquel a adhéré l'Algérie en 1972 et au protocole de Madrid après sa ratification par Monsieur
le Président de la République en décembre 2013,
Les opérateurs économiques nationaux peuvent, désormais, utiliser le système international
pour étendre la protection de leur titre à l’international, cette démarche nécessite un payement
de redevances en devise en application des clauses de l’arrangement et du protocole de
Madrid.
L’INAPI accepte de percevoir le montant due en monnaie nationale au profit de l’organisation
mondiale de la propriété intellectuelle, moyennant l’acquittement d’une taxe de traitement du
dossier et de payement du montant due au titre de la protection à l’international des droits de
propriété industrielle sans le recours aux procédures de transfert d’argent en devise.

201
Cela facilitera les démarches entreprises par les opérateurs économiques, les institutions de
recherches et les inventeurs auprès de leurs banques domiciliataires.
Le payement des redevances dues au profit de l’Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle de protection, se fait à travers le compte courant de l’INAPI auprès de l’OMPI
sous le numéro 37121.
3). Modification d’une taxe relative aux Appellations d’origine :
Actuellement les taxes parafiscales perçues par l’institut au titre de protection des appellations
d’origines sont fixées par la loi de finances pour 1997, il y a lieu d’établir des nouvelles taxes
incluant les indications géographiques dans le processus de protection.
Aussi une taxe destinée à couvrir les frais de préparation et d’expédition de la demande, est
prévue à cet effet.
4). Introduction d’une nouvelle taxe relative aux brevets (Taxe de demande de
protection à l’international) :
Dans le cadre de la convention internationale relative à l'enregistrement international des
brevets, à laquelle a adhéré l'Algérie en 2000, les institutions de recherche, les opérateurs
économiques et les chercheurs, utilisent le système mondial pour étendre la protection de leur
titre à l’international, cette démarche nécessite un payement des redevances en devise en
application des clauses du système PCT.
L’INAPI accepte de percevoir le montant dû en monnaie nationale au profit de l’organisation
mondiale de la propriété intellectuelle, moyennant l’acquittement d’une taxe de traitement du
dossier et de payement du montant dû au titre de la protection à l’international des droits de
propriété industrielle sans le recours aux procédures de transfert d’argent.
Cela facilitera les démarches entreprises par les opérateurs économiques, les institutions de
recherches et les inventeurs auprès de leurs banques domiciliataires.
Le payement des redevances dues au profit de l’Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle de protection, se fait à travers le compte courant de l’INAPI auprès de l’OMPI
sous le numéro 37121.

202
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(86)
TAXA parafiscales
Loi de finances pour 2001
Article 51
Il est institué au profit de la chambre algérienne de commerce et d'industrie et des
chambres de commerce et d'industrie une taxe parafiscale à la charge des contribuables
soumis à l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux, selon le régime du bénéfice réel, ou de l'impôt sur les bénéfices des
sociétés, dont les montants sont fixés comme suit:
- dont le chiffre d'affaires n'excède pas 3.000,000 DA : 300 DA
- dont le chiffre d'affaires est compris entre 3.000.000 DA et 5.000.000 DA : 400 DA
- dont le chiffre d'affaires est compris entre 5.000.000 DA et 7.000.000 DA : 600 DA
- dont le chiffre d'affaires est compris entre 7.000.000 DA et 10.000.000 DA: 1.000 DA
- dont le chiffre d'affaires excède 10.000.000 DA 1.500 DA.
La taxe est recouvrée comme en matière d'impôts directs.
Les modalités de versement et d'affectation de la taxe sont fixées par voie règlementaire.
Loi de finances complémentaire pour 2006
Article 18
Les dispositions de l'article 51 de la loi n° 2000-06 du 27 Ramadhan 1421 correspondant
au 23 décembre 2000 portant loi de finances pour 2001 sont modifiées et rédigées comme
suit:
Article 51
Il est institué, au profit des chambres de commerce et d'industrie et de la chambre algérienne
de commerce et d'industrie, une taxe annuelle payable par tous les opérateurs économiques
algériens (personnes physiques et personnes morales) inscrits au registre du commerce.
Le montant annuel de la taxe est fixé à raison de:
- 200 DA par an pour les personnes physiques relevant du régime du forfait;
- 500 DA par an pour les autres personnes physiques;
- 1.000 DA par an pour les personnes morales.
La taxe est recouvrée comme en matière d'impôts directs.
Les modalités de versement et d'affectation du produit de cette taxe sont fixées par voie
réglementaire".
Remarque
Pour l’IRG, celle-ci figure sur la matrice taxée, donc à la réception de rôle général (carton
marron), elle figure sur la case TPF = 500.00
Pour les personnes morales, TPF 1 000.00, ils doivent la liquider en même temps que le solde
de l’IBS, par voie de G n° 50.

203
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(87)
Taxes spéciales.

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N° 15/MF/DGI/DLF/LF04

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts;
Messieurs les Inspecteurs Régionaux de l’IGSF.

Objet : - Taxes spéciales.


Référence : -Articles 33 et 53 de la loi n° 03-22 du 28 Décembre 2003 portant loi de
finances pour 2004;
-Article 105 de l'ordonnance n° 95-27 du 30 décembre 1995 portant loi de finances pour
1996.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites aux dispositions de l'article 105 de la loi de finances pour 1996 par
celles de l'article 33 de la loi de finances pour 2004 ainsi que les dispositions de l'article 53 de
cette loi.
I)- Taxe d’inscription au registre de l'artisanat et des métiers :
L’article 33 de la loi de finances pour 2004 a modifié les dispositions de l’article 105 de la loi
de finances pour 1996 pour réduire de 1000 à 500 DA, le montant de la taxe d’inscription
pour l’obtention de la carte professionnelle d’artisan.
En conséquence, les tarifs de la taxe se présentent désormais comme suit:
- 500 DA pour les artisans ;
- 1500 DA pour les coopératives artisanales ;
- 2000 DA pour les entreprises d’artisanat et des métiers.
Hormis celles relatives aux tarifs, les prescriptions de la circulaire n° 17/MDB/DGI/DLF/LF
96 du 02 Avril 1996 conservent toute leur validité.
II)- Taxe spécifique sur les sacs en plastique:
L’article 53 de la loi de finances pour 2004 a institué une taxe spécifique sur sacs en
plastique.
Elle s’applique aux produits en cause qu'ils soient importés ou produits localement.
La taxe est calculée à raison de 10,50 DA par kilogramme et est affectée au compte
d'affectation spéciale n° 302-065 intitulés "Fonds national pour l'environnement et la
dépollution".

204
Les modalités de mise en oeuvre de cette taxe feront l'objet de commentaires spécifiques dès
l'adoption du texte réglementaire y relatif.

205
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(88)
Taxe de 0,5% sur le chiffre d’affaires
des opérateurs titulaires de licences
pour l’établissement et l’exploitation
de réseaux mobile de
télécommunications ouverts au
public.
Article 74 de la loi de finances pour 2018
Il est institué une taxe de 0,5% sur le chiffre d’affaires des opérateurs titulaires de
licences pour l’établissement et l’exploitation de réseaux mobile de télécommunications
ouverts au public.
Cette contribution est payée pour l’ensemble des opérateurs du secteur des
télécommunications en Algérie, dans le respect des principes d’égalité entre opérateurs et sans
discrimination.
Ladite contribution est versée à l’Autorité de Régulation de la Poste et des
télécommunications, au plus tard à la fin du premier semestre de l’année suivante.
Le produit de cette contribution est reversé par l’Autorité de Régulation de la Poste et des
télécommunications, au compte d’affectation spéciale n° 302-128, intitulé « Fonds
d’Appropriation des usages et du développement des Technologie de l’information et de la
communication et du Réaménagement du Spectre des Fréquences Radioélectriques »

206
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(89)

Vignette automobiles
ll est institué une vignette sur les véhicules automobiles immatriculés en Algérie.
Cette vignette est mise à la charge de toute personne physique ou morale propriétaire du
véhicule imposable.

Le tarif de la vignette est déterminé à partir de l'année de sa mise en circulation,


conformément au barème ci-après :

DESIGNATION DES VEHICULES MONTANT DE LA VIGNETTE


EN DA
Véhicules de moins Véhicules de plus
Véhicules utilitaires et d'exploitation : de 5 ans d'âge de 5 ans d'âge

- Jusqu'à 2,5 tonnes à l'exception des 5.000 2.000


Véhicules aménagés en véhicules
utilitaire
- Plus de 2,5 tonnes et jusqu'à 5,5 tonnes
-Plus de 5,5 tonnes 10.000 4.000
Véhicule de transport des voyageurs 15.000 7.000
1 - Véhicule aménagé pour le transport
des personnes:
- moins de 9 sièges 4.000 2.000
2 - Minibus de 9 à 27 sièges 6.000 3.000
3 - Minibus de 28 à 61 sièges 10.000 5.000
4 - Autobus de plus de 62 sièges 15.000 7.000

Véhicule de tourisme et véhicules Véhicules de Véhicules Véhicules Véhicules de


aménagés en utilitaire d'une moins de 3 ans compris entre compris entre plus de 10 ans
puissance de: d’âge 3 ans et 6 ans 6 et 10 ans d'âge
d'âge d'âge
- jusqu'à 6 CV............. 1.500 1.000 700 300
- De 7 à 9 CV.......... 3.000 2.000 1.500 1.000
- De 10 CV et plus .......... 8.000 4.000 3.000 2.000

Le paiement est effectué auprès des receveurs des impôts et des receveurs des postes et donne
lieu à la délivrance d'une vignette autocollante.
Les organismes chargés de la vente de la vignette bénéficient d'une commission dont le
montant et les modalités d'attribution sont précisées par voie réglementaire.

207
Sont exemptés de la vignette:
- les véhicules à immatriculation spéciale appartenant à l'Etat et aux collectivités locales ;
- les véhicules dont les propriétaires bénéficient de privilégies diplomatiques ou consulaires ;
- les ambulances ;
- les véhicules équipés de matériel sanitaire;
- les véhicules équipés de matériel d'incendie;
- les véhicules équipés destinés aux handicapés.
- les véhicules équipés d’une carburation au GPL/C.
Le paiement du montant de la vignette automobile s'effectue du 1er au 31 Mars de chaque
année.
La période de recouvrement normale de la vignette peut être prolongée sur décision du
Ministre chargé des Finances.
Pour les véhicules acquis en cours d'année, l'acquittement des vignettes s'effectue lors de la
délivrance de la carte d'immatriculation dans un délai n'excédant pas trente jours.
A l'expiration de la période normale d'acquittement, le paiement spontané de la vignette donne
lieu à une majoration de 50%.
Cette majoration est portée à 100% si l'infraction est constatée par les agents habilités visés à
l'article 307 ci-après.
En cas de destruction, de perte ou de vol de la vignette, un duplicata peut être délivré par
l'organisme émetteur contre le paiement d'une taxe de 200 DA.
Sont chargés de constater et de relever les infractions en la matière, les fonctionnaires dûment
commissionnés des administrations des impôts et des douanes ainsi que les personnes des
services de sécurité.
Le défaut d'apposition de la vignette sur le pare- brise entraine le retrait immédiat de la carte
d'immatriculation automobile contre un récépissé d'autorisation provisoire de circuler valable
sept (07) jours.
La carte d'immatriculation n'est restituée au contrevenant, que sur justification du paiement de
la vignette et de la majoration, ou dans le cas de non apposition sur le pare- brise, d'une
amende fiscale égale à 50% du montant de la vignette.
Le produit de la vignette est affecté à raison de :
80% au "Fonds Commun des Collectivités Locales" ;
20% au budget de l'Etat.

208
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215
Le ministère des Finances rappelle à l’ordre les compagnies d’assurance

La Commission de supervision des assurances (CSS) du ministère des Finances a adressé,


dimanche 13 novembre, un courrier aux compagnies d’assurance pour leur rappeler les
conditions de nomination des administrateurs et des cadres dirigeants.
« Il y a lieu de rappeler qu’au sens des dispositions réglementaires, la nomination des
administrateurs et des dirigeants principaux des sociétés d’assurance agréées et des
succursales des sociétés d’assurance étrangères est soumise à l’autorisation de la Commission
de Supervision des Assurances et ce, préalablement à leur entrée en activité », écrit la CSS
dans le courrier dont nous détenons une copie. La nomination des cadres dirigeants et des
administrateurs des compagnies d’assurance répond à des conditions fixées par un décret
exécutif d’août 1996.
Cette commission note « que certaines demandes sont introduites après l’entrée en activité des
administrateurs et des cadres dirigeants, concernés ». Elle met en garde les assureurs : « En
conséquence et au risque d’un rejet par la commission, les demandes d’autorisation doivent
être soumises à la Commission de supervision des assurances préalablement à l’entrée en
activité des administrateurs et des cadres dirigeants’ concernés. »

Société d'assurance
I. Références législatives et réglementaires :
Dispositions liées aux conditions d’agrément :
Ordonnance n°95/07 du 25 /01/1995 relative aux assurances modifiée et complétée par la Loi
06-04 du 20 février 2006, titre II, chapitre II, articles 215 à 223.
Décret exécutif n°95-344 du 30/10/1995, modifié et complété par le décret exécutif n°09-375
du 16/11/ 2009 relatif au capital social minimum des sociétés d’assurances. JO n° 67 du
19/11/ 2009.
Décret exécutif n° 96-267 du 03/08/1996, modifié et complété par le décret exécutif n°07-152
du 22 mai 2007, fixant les conditions et modalités d'octroi d'agrément de sociétés d'assurances
et/ou de réassurance. JO n°35 du 23/05/2007.
Autres Dispositions :

LIVRE III titre I articles 203 à 208 et titre II articles 224 à 250 de l’ordonnance n° 95/07 du
25 /01/1995 relative aux assurances modifiée et complétée. JO n° 13 du 08/03/1995.

216
Décret exécutif n° 95/342 relatifs aux engagements réglementés. J.O. n°65 du 31octobre
1995.
Décret exécutif n°95/343 du 30 octobre 1995 relatif à la marge de solvabilité des sociétés
d'assurances. J.O. n° 65 du 31 octobre 1995.
Décret exécutif n°96/47 du 17 janvier 1996 relatif à la tarification des risques en matière
d’assurance. J.O. n° 5 du 21 janvier 1996.
Décret exécutif n° 98/312 du 30 septembre 1998 modifiant le décret n° 95/409 du 9 décembre
1995 relatif à la cession obligatoire en réassurance. J.O. n° 74 du 5 octobre 1998.
Décret exécutif n° 02/293 du 10 septembre 2002 modifiant et complétant le décret exécutif n°
95/338 relatif à l’établissement et à la codification des opérations d’assurance. J.O. n° 61 du
11 septembre 2002.
Décret exécutif n°07-138 du 19 mai 2007 fixant les missions, l’organisation et le
fonctionnement de la centrale des risques notamment son art 4 relatif à la déclaration que
doivent soumettre les sociétés d’assurance à la centrale des risques sur les contrats qu’elles
émettent. JO n°33 du 20/05/2007.
Décret exécutif n°07-153 du 22 mai 2007 Fixant les modalités et conditions de distribution
des produits d’assurance par les banques, établissements financiers et assimilés et autres
réseaux de distribution. JO n°35 du 23/05/2007.
Arrêté du 22 juillet 1996 fixant la liste et les formes des documents à transmettre par les
sociétés d’assurance et/ou de réassurance à l’administration de contrôle.
Arrêté du 23 juillet 1996 fixant la liste et les formes des livres et registres à tenir par les
sociétés d’assurance et/ou de réassurance et les intermédiaires d’assurance.
Arrêté du 02 octobre 1996 fixant les proportions minimum à affecter à chaque type de
placements effectués par les sociétés d’assurance et/ou de réassurance.
Arrêté du 06 Août 2007 Fixant la forme et la périodicité des déclarations à transmettre par les
sociétés d’assurance à la centrale des risques. JO n°59 du 23/09/2007.
Arrêté du 06 Août 2007 : Application des dispositions de l’article 2 du décret exécutif n°07-
153 du 22 mai 2007 fixant les produits d’assurance pouvant être distribués par les banques,
établissements financiers et assimilés ainsi que les niveaux maximum de la commission de
distribution.
II)- Constitution de la société d'assurance et/ou de réassurance et conditions d'agrément
:
Pour demander l'agrément pour l'exercice des opérations d'assurance, il faut :
- Constituer une société de droit algérien, soit sous la forme de société par action (SPA), soit
sous celle de société à forme mutuelle (article 215 de l'ordonnance 95/07 modifiée et
complétée).
- Que la société à forme mutuelle ait un objet non commercial (disposition de l’article 215 bis
de l'ordonnance 95/07 modifiée et complétée).
- Que la société opte pour la souscription d’opérations relavant soit des assurances de
personnes, soit des assurances de dommages (articles 203, 204 et 204 bis de l'ordonnance
95/07 modifiée et complétée).
- Que l'objet de la société soit réservé exclusivement à la pratique des opérations d'assurances
à l'exclusion de toute autre activité commerciale (article 9 du décret 96-267).
- Que les dirigeants principaux de la société soient d'une bonne moralité et justifient d'une
qualification professionnelle établie.
- Que le capital social minimum des sociétés d’assurance et/ou de réassurance soit,
compte non tenu des apports en nature (Art. 2. du décret exécutif n°09/375) soit fixé à :
- Un (1) milliard de dinars, pour les sociétés par actions exerçant les opérations d’assurances
de personnes et de capitalisation ;
- Deux (2) milliards de dinars, pour les sociétés par actions exerçant les opérations
d’assurances de dommages ;

217
- Cinq (5) milliards de dinars, pour les sociétés par actions exerçant exclusivement les
opérations de réassurance.
- Que le fonds d’établissement pour les sociétés à forme mutuelle (Art. 3. du décret exécutif
n°09/375) soit fixé à:
- Six cent (600) millions de dinars, pour les sociétés à forme mutuelle exerçant les opérations
d’assurances de personnes et de capitalisation ;
- Un (1) milliard de dinars, pour les sociétés à forme mutuelle exerçant les opérations
d’assurances de dommages.
- Que ce capital social soit libéré totalement et en numéraire à la souscription (Art.4. du
décret exécutif n°09/375).
III)- Constitution du dossier d'agrément (article 6 du DE 96-267 modifié et complété par
le DE n° 07-152 du 22 mai 2007) :
Le dossier d'agrément à adresser au Ministre des Finances, doit comprendre :
01)- La demande indiquant l'opération ou les opérations d'assurance que la société se propose
de pratiquer.
02)- Le procès-verbal de l'assemblée générale constitutive.
03)- Une copie de l'acte constitutif de la société.
04)- Un document constatant la libération du capital.
05)- Un exemplaire des statuts.
06)- La liste des dirigeants principaux et des administrateurs avec nom, prénom, domicile,
nationalité, date et lieu de naissance accompagnée des documents justifiant des qualifications
professionnelles suivantes :
a)- pour les administrateurs :
Justifier d’un diplôme universitaire et d’une expérience professionnelle minimale de cinq (5)
années dans les domaines économique, financier, commercial ou juridique.
b)- pour les dirigeants principaux, justifier de l’une des capacités suivantes :
- Un diplôme universitaire et une expérience professionnelle minimale de dix (10) années
dans les domaines économique, financier, commercial ou juridique ;
- Un diplôme universitaire et une expérience professionnelle minimale de huit (8) années en
matière d’assurance ;
- Un diplôme de post-graduation en assurance et une expérience professionnelle minimale de
cinq (5) années en matière d’assurance.
c)- pour les dirigeants principaux suivants :
Le directeur général et, au moins, une personne parmi celles ayant le rang le plus élevé au sein
de la société d’assurance et/ou de réassurance.
Le dirigeant principal de la succursale de la société d’assurance étrangère et son adjoint.
- La lettre d’engagement dont le modèle est joint en annexe du DE 07-152.
La nomination des administrateurs et des dirigeants principaux des sociétés d’assurance
agréées et des succursales des sociétés d’assurance étrangères agréées est soumise à
l’autorisation expresse de la commission de supervision des assurances.
07)- Un extrait du casier judiciaire n° 3 de chacun des fondateurs, administrateurs et des
dirigeants principaux de la société.
08)- Un exemplaire des polices et imprimés destinés à être distribués au public ou à être
publiés, pour chacune des opérations faisant l'objet de la demande d'agrément.
09)- Un exemplaire des tarifs pour chacune des opérations faisant l'objet de la demande
d'agrément.
10)- Un plan prévisionnel pour les trois premiers exercices sociaux, comprenant les
documents suivants :
10-1)- pour les trois premiers exercices sociaux :
- Les prévisions relatives aux frais de gestion autres que les frais d'installation, notamment
les frais généraux et les commissions d'intermédiaires ;
- Les prévisions relatives aux e primes ou cotisations et aux sinistres ;

218
- La situation prévisionnelle de trésorerie ;
- Les prévisions relatives aux moyens financiers destinés à la couverture des engagements ;
- Les prévisions relatives à la marge de solvabilité que la société doit posséder conformément
à la réglementation en vigueur.
10-2)- Les principes directeurs que la société se propose de suivre en matière de
réassurance, notamment :
- Le niveau de rétention de risques en adéquation avec ses capacités financières ;
- Le plan de réassurance ;
- La liste et la qualité des réassureurs avec lesquels elle compte établir des relations d’affaires.
IV)- L'avis de la commission d'agrément du CNA :
Le dossier d'agrément doit requérir l'avis de la commission d'agrément instituée au sein du
Conseil National des Assurances. Conformément à l'article 218 de l'ordonnance 95-07
modifiée et complétée, l'agrément est accordé ou refusé sur la base des éléments du dossier
permettant d'apprécier les conditions de faisabilité et de solvabilité de la société.
La commission d'agrément fonde sa décision non seulement au regard des conditions de
forme telles qu'elles sont édictées par la réglementation en vigueur mais, en outre, sur le souci
de protection des assurés d'une part, et de pérennité de l'entreprise d'assurance et/ou de
réassurance, d'autre part (article 17 de son règlement intérieur).
V)- L'arrêté portant agrément délivré par le Ministre des finances :
L'agrément est délivré par arrêté du Ministre chargé des finances après avis du Conseil
National des Assurances et publié au journal officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire.
L'arrêté portant agrément doit indiquer l'opération ou les opérations d'assurances que la
société est habilitée à pratiquer.
Le refus d’agrément doit faire l’objet d’une décision du ministre chargé des finances dûment
motivée et notifiée au demandeur. Cette décision est susceptible d’un recours devant le
Conseil d’Etat conformément à la législation en vigueur.

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(95)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

219
Le Directeur Général
N° 337/MF/DGI/2016
Alger le,09 Mai 2016

Circulaire
à
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

OBJET : Modalités de mise en oeuvre des dispositions de l’arrêté n°007 du 04 février


2016 fixant les modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or,
d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés et l'activité de récupération et de
recyclage des métaux précieux
REFERENCES : - Article 23 de la loi de finances pour 2014 ;
- Article 359 du code des impôts indirects ;
- Décret exécutif n °15-169 du 23 juin 2015 fixant les modalités d’agrément pour
l’exercice de l’activité d’importation d’or, d’argent et de platine brut, mi-ouvrés ou
ouvrés et l’activité de récupération de métaux précieux.
- Arrêté n°007 du 04 février 2016 fixant les modalités d'agrément pour l'exercice de
l'activité d'importation d'or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés et
l'activité de récupération et de recyclage des métaux précieux.
Pièces JOINTES :
-Modèles d’agréments ;
- Modèle de fiche récapitulative ;
- Modèle d’attestation de conformité ;
- Modèle de décision négative de non-conformité ;
- Modèle de notification de rejet de la demande d’agrément.
La présente circulaire a pour objet de déterminer les modalités d’application des dispositions
de l’article 23 de la loi de finances pour 2014 et les procédures de mise en oeuvre du décret et
arrêté visés en référence.
I)- Rappel des dispositions de l’article 23 de la loi de finances pour 2014.
Les dispositions de l’article 23 de la loi de finances pour 2014, ont modifié celles de
l’article 359 du code des impôts indirects à l’effet de :
- subordonner l’exercice des activités d’importation d’or, d’argent, de platine bruts, ouvrés ou
mi ouvrés aux seules personnes morales.
- fixer le seuil du capital social pour l’exercice de l’activité d’importation dont il s’agit à un
minimum de 200 millions de dinars algériens.
- limiter l’importation des ouvrages en métaux précieux aux seuls bijoux de luxe dont la
valeur en douane est égale au moins à 2,5 fois le prix de vente appliqué sur le marché
intérieur durant le semestre précédent.
- Assujettir les opérations d’importation des bijoux de luxe à la TVA.
Quant aux modalités pratiques d’exercice des opérations d’importation de l’or, d’argent et de
platine ouvrés ou mi-ouvré, ainsi que l’activité de récupération des métaux précieux, elles
sont fixées par deux textes règlementaires.
Il s’agit :

220
- du décret exécutif n °15-169 du 23 juin 2015 fixant les modalités d’agrément pour l’exercice
de l’activité d’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés et l’activité
de récupération et de recyclage de métaux précieux ;
- et l’arrêté n°007 du 04 février 2016 pris en application de l’article 9 dudit décret et fixant les
modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or, d’argent et de platine
bruts, mi-ouvrés ou ouvrés et l'activité de récupération et de recyclage des métaux précieux.
II)- L’agrément :
L’agrément constitue une autorisation préalable délivrée par le Directeur des Impôts de
Wilaya, à tout postulant remplissant les prescriptions du cahier des charges prévu au décret
n°15-169 du 23 Juin 2015 cité en objet.
Aussi, trois types d’agréments sont délivrés par le Directeur des Impôts territorialement
compétent, au titre de :
- L’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés ;
- L’importation d’ouvrages d’or, d’argent et de platine ;
- La récupération et recyclage de métaux précieux.
L’exercice effectif de l’activité reste subordonné, en sus à l’agrément, à l’immatriculation au
registre de commerce et à l’attribution du numéro d’identification fiscale (NIF).
III)- Eligibilité à l’agrément :
Ne peuvent prétendre à l’agrément en qualité d’importateur d’or, d’argent et platine bruts,
ouvrés et mi-ouvrés que les personnes morales constituées en sociétés dont le capital social
est égal ou supérieur à 200 millions de dinars.
Néanmoins, cette condition n’est pas exigée pour l’exercice de l’activité de récupérateur et de
recycleur des métaux précieux qui peut être exercée par toute personne physique ou morale.
Aussi, pour ouvrir droit à l’agrément en qualité d’importateur d’or, d’argent et de platines
bruts ouvrés ou mi ouvrés et en qualité de récupérateur et recycleur des métaux précieux, le
postulant ne doit pas être inscrit au fichier national des fraudeurs.
IV)- Procédures de délivrance de l’agrément :
1)- Souscription au cahier des charges :
Le postulant à l’agrément peut télécharger le cahier des charges sur le site web de la
Direction Générale des Impôts (www.mfdgi.gov.dz) ou le retirer, auprès de la Direction des
Impôts de Wilaya (Sous Direction des Opérations Fiscales) territorialement compétente.
Le cahier des charges doit être souscrit en double exemplaires selon les modèles prévus à
l’arrêté visé en objet.
La souscription au cahier des charges est accompagnée d’un dossier de demande d’agrément,
selon les modèles joints en annexe, déposés auprès de la Direction des Impôts de Wilaya,
contre la délivrance d’une fiche récapitulative, des documents fournis ou manquants selon le
modèle ci-joint en annexe.
Il est signalé que les importateurs déjà agréés dans le cadre du dispositif en vigueur au
31 décembre 2014, doivent souscrire à un nouveau cahier des charges et doivent déposer
un nouveau dossier d’agrément pour se conformer au nouveau dispositif.
2)- Instruction du dossier de demande d’agrément :
La souscription au cahier des charges doit être accompagnée d’un dossier composé
des pièces suivantes :
- Une demande manuscrite indiquant la nature de l’agrément sollicité ;
- Une déclaration relative à l’activité projetée indiquant notamment :
- Le domaine d’activité ;
- La localisation ;
- Les emplois à créer ;
- La technologie utilisée ;
- Le plan et les équipements du laboratoire de contrôle accessible aux agents spécialisés de
l’administration fiscale ;

221
- Les conditions de préservation de l’environnement, notamment les installations destinées au
traitement et à l’élimination des effluents, rejets et déchets liés aux différentes opérations de
traitements de l’or, de l’argent et du platine ;
- L’autorisation de la protection civile pour ce qui est de l’entreposage de produits dangereux
et réactifs chimiques nuisibles et des normes de sécurité relatives à l’émanation des fumées de
gaz ;
- La copie conforme du titre de propriété du local devant abriter l’activité, ou le cas échéant,
une copie du contrat de location établi à cet effet ;
- L’attestation justifiant l’expérience professionnelle (quinze années) dans le domaine de la
transformation et l’affinage de l’or, de l’argent et du platine ;
- La certification de qualité à l’international (ISO) permettant de garantir la conformité des
ouvrages de luxe commercialisés ;
- Une copie conforme des statuts, s’il s’agit d’une personne morale ;
- Un extrait d’acte de naissance, s’il s’agit d’une personne physique.
Dans le cas où le dossier s’avère incomplet, le postulant dispose d’un délai de soixante douze
(72) heures pour procéder au dépôt du complément dudit dossier.
Une fiche récapitulative des documents fournis est automatiquement délivrée par les services
fiscaux territorialement compétents.
Le service doit impérativement reprendre dans le tableau les pièces manquantes.
3)- Enquête de conformité :
Lorsque le dossier est accepté, une enquête de conformité aux prescriptions prévues au cahier
des charges souscrit par le postulant est diligentée par le chef de l’inspection garantie «
enquêtes et contrôle » territorialement compétent.
A l’issue de l’enquête, lorsque le chef d’inspection constate la conformité effective au cahier
des charges et aux formalités y afférentes, une attestation de conformité est alors adressée au
Directeur des Impôts de Wilaya et dont le modèle est joint en annexe.
Dans le cas où l’enquête révèle le non respect des engagements souscrits et des conditions
prévues par le cahier des charges, un rapport défavorable annoté de la mention « décision
négative de non-conformité, dont modèle ci-joint est établi en double exemplaire.
Un exemplaire dudit rapport est remis ou envoyé au postulant l’invitant à se conformer à ses
obligations dans un délai de dix (10) jours.
A défaut le dossier est rejeté.
4)- L’octroi de l’agrément :
Lorsque le dossier de demande d’agrément est considéré techniquement recevable, la décision
d’agrément est délivrée par le Directeur des impôts de wilaya, selon les modèles joints en
annexe dans un délai n’excédant pas trente (30) jours, à compter de la date du dépôt du
dossier.
5)- Refus de l’agrément :
Le refus de la demande d’agrément est prononcé dans les cas suivants :
- Le postulant ne remplit pas les conditions requises par la réglementation en vigueur ;
- Le postulant a déjà fait l’objet d’un retrait définitif d’agrément pour non respect des
engagements souscrits.
La décision de refus doit être notifiée par le Directeur des Impôts de Wilaya au postulant à
l’agrément, selon le modèle joint en annexe.
V)- Retrait de l’agrément :
L’agrément doit être retirée par le Directeur des impôts de wilaya dans le cas où :
- Les conditions prévues au cahier des charges ne sont plus respectées.
- Des manquements aux règles régissant l’activité d’importation de métaux précieux et
l’activité de récupération et de recyclage de ces métaux ont été constatées.
Lorsqu’il est constaté des manquements de la part de l’importateur agréé et du récupérateur
recycleur agréé, l’agrément est systématiquement retiré et la radiation de la liste des
personnes exerçant toute activité liée à la bijouterie est prononcée.

222
En d’autres termes, l’importateur agréé ne pourra plus exercer une activité ayant un lien avec
le commerce de métaux précieux.
IV)- Mesures de services :
Les services fiscaux doivent s’assurer, préalablement, à toute demande d’attestation de
domiciliation bancaire que les matières et produits devant être importés, sont ceux visés par la
législation et règlementation en vigueur.
S’agissant des produits visés à l’article 4 du décret exécutif n°15- 169 du 23 juin 2015 fixant
les modalités d’agrément pour l’exercice de l’activité d’or, d’argent et de platine brut mi-
ouvrés ou ouvrés et le recyclage de métaux précieux,
il y a lieu d’entendre pour :
- L’or, l’argent et le platine bruts ; les métaux sous forme de lingots, grenailles, pépites et
autres, relevant des positions tarifaires 71.06, 71.08et 71.09
- L’or, l’argent et le platine mi-ouvrés ; les produits utilisés dans le secteur de la bijouterie
sous forme de feuilles, plaques laminées ou chaines relevant des positions tarifaires 71.10 et
71.11.
Par ailleurs,
Il est demandé aux services fiscaux d’accorder une attention particulière au contenu des
engagements et obligations incombant à l’importateur et au récupérateur recycleur de
métaux précieux, prévus par les cahiers des charges, notamment :
- la production de fiches techniques, mentionnant la nature, le nombre, le poids, la valeur et
les titres correspondant à ces matières ou produits ;
- l’identification de ses clients qui ne peuvent être que des personnes ayant la qualité de
fabricant ou d’artisan bijoutier en communiquant aux services fiscaux, la nature et le
poids des métaux précieux vendus, le prix de vente hors taxes et le montant de la TVA
collectée.
- L’obligation de la réalisation des opérations de vente au moyen de paiement bancaire
(virement bancaire, remise de chèques ou d’autres moyens scripturaux).
Les services doivent également s’assurer avant la délivrance d’un quelconque agrément, que
le postulant ne soit pas inscrit au fichier national des fraudeurs.
Enfin, Il est rappelé qu’en cas d’infractions aux dispositions législatives et règlementaires en
vigueur liées à l’activité et de non respect des engagements souscrits, l’agrément est
automatiquement retiré et l’importateur sera radié de la liste des personnes exerçant toute
activité liée à la bijouterie.
Veuillez assurer une large diffusion de la présente note et me faire part en tant
opportun, des éventuelles difficultés rencontrées lors de sa mise en oeuvre.
Le Directeur Général des Impôts
Monsieur Abderrahmane RAOUYA

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA DE….

223
S / DIRECTION DES OPERATIONS FISCALES
FICHE RECAPITULATIVE
(Article 4 de l’arrêté du 7 Février 2016 fixant les modalités d’application des dispositions du
décret exécutif n°15-169 du 23 Juin 2015)
NOM :
PRENOM :
RAISON SOCIALE :
AGISSANT EN QUALITE DE :
SIEGE SOCIAL OU ADRESSE :
NATURE DE L’AGREMENT DEMANDE :
- IMPORTATION D’OR, D’ARGENT ET DE PLATINE BRUTS ET MI OUVRES
- RECUPERATION ET RECYCLAGE DES METAUX PRECIEUX
- IMPORTATION D’OUVRAGES D’OR, D’ARGENT ET DE PLATINE DE LUXE
Le Demandeur a fourni les documents suivants : (1)
- Le cahier des charges portant signature du postulant précédée de la mention « lu et approuvé
»;
- Une demande manuscrite indiquant la nature de l’agrément sollicité ;
- Une déclaration relative à l’activité projetée ;
- L’autorisation de la protection civile pour ce qui est l’entreposage de produits dangereux et
réactifs chimiques nuisibles, et des normes de sécurité relative à l’émanation des fumées de
gaz ;
- Copie du titre de propriété ou copie du contrat de location ;
- L’attestation justifiant l’expérience professionnelle dans le domaine de la transformation et
de l’affinage de l’or, de l’argent et du platine ;
- La certification de qualité à l’international (ISO) permettant de garantir la conformité des
ouvrages de luxe commercialisés ;
- Copie des statuts s’il s’agit d’une personne morale ;
- Un extrait d’acte de naissance pour les personnes physiques.
(1) : Cocher les cases correspondantes.
Votre dossier est incomplet. Les documents suivants sont manquants :
Documents commentaires
Accusé de réception :
Visa de la Direction des Impôts date :…. /…. /……
Signature du demandeur
Informations :
Pour tout dossier incomplet, le demandeur dispose d’un délai de soixante douze (72) heures
pour procéder au dépôt du complément des documents manquants. Le non respect du délai
imparti entraine pour le postulant le rejet de toute demande d’agrément.

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MI NISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA
DE……
INSPECTION DE LA GARANTIE ENQUETES
ET CONTROLE DE ………
ATTESTATION DE CONFORMITE
(Article 5 de l’arrêté du 4 Février 2016 fixant les modalités de mise en œuvre des dispositions
du décret exécutif n° 15-169 du 23 Juin 2015)
Le Chef d’inspection de la garantie « enquêtes et contrôle » de ………………..
- Vu les documents fournis à l’appui de la demande d’agrément ;

224
- Vu l’enquête de conformité établie en date du ……………………………………(1);
- Vu l’accomplissement des prescriptions prévues au cahier des charges, dument constaté par
les agents de l’administration fiscale.
Atteste que :
Nom : ……………………………………………………………………………………………
Prénom (s) : ………………………………..................................................................................
Raison sociale : …………………………………………………………………………………
Agissant en qualité de : ………………………………………………………………………..
Siege social ou adresse : ……………………………………………………………………….
Sollicitant l’agrément en qualité de : …………………………………………………………
Répond aux engagements souscrits et aux conditions exigées pour ouvrir droit à
l’agrément sollicité.
Signature
Le Chef d’Inspection
(1) Joindre un exemplaire du PV de constat.

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DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DITRECTION DES IMPOTS DE WILAYA DE…
NOTIFICATION DE REJET DE LA DEMANDE D’AGREMENT
Le Directeur des Impôts de Wilaya de :
…………………………………………………………………
- Vu les documents fournis à l’appui de la demande d’agrément ;
- Vu le non respect des procédures de délais prévus ;
- Vu le non respect des engagements souscrits et des prescriptions prévues au cahier des
charges.
Atteste que :
Nom
:…………………………………………………………………………………………………
……….
Prénom(s)
:…………………………………………………………………………………………………

Raison sociale
:………………………………………………………………………………………………
Agissant en qualité de
:…………………………………………………………………………………….
Siege social ou adresse
:……………………………………………………………………………………
Sollicitant l’agrément en qualité de :
- IMPORTATION D’OR, D’ARGENT ET DE PLATINE BRUTS ET MI OUVRES
- RECUPERATION ET RECYCLAGE DES METAUX PRECIEUX
- IMPORTATION D’OUVRAGES D’OR, D’ARGENT ET DE PLATINE DE LUXE
Ne peut ouvrir droit à l’agrément demandé.
- Motif du rejet :
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………
…………………………………………………………………………………………………
…………...

225
A…………………….le…………………………
Le Directeur des Impôts de Wilaya

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DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WLAYA
DE :………………………………………..
INSPECTION DE LA GARANTIE ENQUETES
ET CONTROLE DE ……………………
DECISION NEGATIVE DE NON CONFORMITE
(Article 6 de l’arrêté du 4 Février 2016 fixant les modalités de mise en œuvre des dispositions
du décret exécutif n° 15-169 du 23 Juin 2015)
Le Chef d’inspection de la garantie « enquêtes et contrôle » de ………………..
- Vu les documents fournis à l’appui de la demande d’agrément ;
- Vu l’enquête de non conformité établie en date du ……………………………………(1) ;
- Vu le non respect des engagements souscrits et des prescriptions prévues au cahier des
charges, dûment constatés par les agents de l’administration fiscale.
Atteste que :
Nom : ……………………………………………………………………………………………
Prénom (s) : ……………………………..................................................................................
Raison sociale : …………………………………………………………………………………
Agissant en qualité de : ……………………………………………………………………..
Siege social ou adresse : ……………………………………………………………………….
Sollicitant l’agrément en qualité de : ………………………………………………………
Ne remplit pas les conditions exigées pour ouvrir droit à l’agrément sollicité.
En conséquence, vous disposez d’un délai de dix (10) jours pour vous conformer aux
obligations prévues au cahier des charges et aux formalités y afférentes.
Le non respect du délai imparti entraine le rejet de votre agrément.
Signature
Le Chef d’Inspection
(1) : Joindre un exemplaire du PV de constat.

ANNEXE I
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DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA DE_
AGREMENT(1)
- (Article 359 du code des impôts indirects)
- (Décret exécutif n°15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant au 23 Juin 201544.fixant les
modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or, d’argent et de platine
bruts, mi ouvrés ou ouvrés, et l'activité de récupération et de recyclage des métaux précieux)
IMPORTATION D'OR, D’ARGENT ET DE PLATINE BRUTS ET MI OUVRES
N°.................................................................... du.......................................................
Le directeur des impôts de wilaya :
- Vu la demande introduite par
Nom:.............................................................
Prénom:..........................................................
Dénomination sociale:..................................................
au capital de4444

226
Agissant en qualité de:..........................................
Siège social ou adresse:.........................................
- Sollicite l'agrément d'importation d'or, d'argent et de platines brut et mi ouvrés ;
- Vu les justifications fournies par celui-ci à l'appui de cette demande et après souscription au
cahier des charges fixé par le décret exécutif° 15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant au
23 Juin 2015 fixant les modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or,
d'argent et de platine bruts, mi ouvrés ou ouvrés, et l'activité de récupération et de recyclage
des métaux précieux ;
Le postulant est agréé en qualité d'importateur d'or, d’argent et de platine brut et mi ouvrés.
Alger, le......................................
Signature

ANNEXE II

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DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA DE_..
AGREMENT(2)
- (Article 359 du code des impôts indirects)
- (Décret exécutif n°15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant au 23 Juin 2015 fixant les
modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or, d’argent et de platine
bruts, mi ouvrés ou ouvrés, et l'activité de récupération et de recyclage des métaux précieux)
RECUPERATION ET RECYCLAGE DES METAUX PRECIEUX
N°........................................................... du...................................................................
Le directeur des impôts de wilaya :
- Vu la demande introduite par:
Nom:.............................................................
Prénom:..........................................................
Dénomination sociale:..................................................
Agissant en qualité de:..........................................
Siège social ou adresse:.........................................
- Sollicite l'agrément de récupération et de recyclage de métaux précieux;
- Vu les justifications fournies par celui-ci à l'appui de cette demande et après souscription au
cahier des charges fixé par le décret exécutif n°15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant au
23 Juin 2015 fixant les modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or,
d'argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés et l'activité de récupération et de recyclage
des métaux précieux;
"Le postulant est agréé en qualité de récupérateur et recycleur des métaux précieux".
Alger, le......................................
Signature

ANNEXE III
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DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA DE4
AGREMENT(3)
- (Article 359 du code des impôts indirects)

227
- (Décret exécutif n°15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant au 23 Juin 2015 fixant les
modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or, d’argent et de platine
bruts, mi ouvrés ou ouvrés, et l'activité de récupération et de recyclage des métaux précieux)
IMPORTATION D’OUVRAGES D’OR, D’ARGENT ET DE PLATINE DE LUXE
N°.................................................................... du.......................................................
Le directeur des impôts de wilaya de :
- Vu la demande introduite par:
Nom:.............................................................
Prénom (s):..........................................................
Dénomination sociale:..................................................
au capital de4444
Agissant en qualité de:..........................................
Siège social ou adresse:.........................................
- Sollicite: l'agrément d'importation de bijoux de luxe
- Vu les justifications fournies par celui-ci à l'appui de cette demande et après souscription au
cahier des charges fixé par le décret exécutif° n° 15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant
au 23 Juin 2015 fixant les modalités d'agrément pour l'exercice de l'activité d'importation d'or,
d'argent et de platine bruts, mi ouvrés ou ouvrés, et l'activité de récupération et de recyclage
des métaux précieux;
Le postulant est agréé en qualité d'importateur d’ouvrages d’or, d’argent et de platine de luxe.
Alger, le......................................
Signature

Les références

Article 23 de la loi de finances pour 2014


Les dispositions de I’article 359 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées
comme suit : ´
Article 359 du CII
Modifié par les articles 35 de la loi de finances pour 2001 et 53 de la loi de finances
2003. Modifie par les articles 35 de la loi de finances pour 2001, 53 de la loi de finances
2003, 37 de la loi de finances 2005 et 23 de la loi de finances 2014.
Les fabricants et les marchands d’or, d’argent et de platine ouvres ou non ouvres, doivent
tenir un registre cote et paraphe par l’administration fiscale sur lequel il inscrivent la nature, le
nombre, le poids et le titre des matières des ouvrages d’or, d’argent ou de platine qu’ils
achètent ou vendent, avec les noms et demeures de ceux a qui ils les ont achetés.
Les assujettis doivent acheter chez des personnes connues d’eux ou ayant des répondants
connus d’eux.
Ces dispositions sont applicables :
1)- aux agents d’exécution et organismes de crédit agrées effectuant même
occasionnellement, des ventes ou adjudications de matières d’or, d’argent ou de platine
ouvrées ou non ouvrées;
2)- aux intermédiaires, ouvriers en chambre, sertisseurs, polisseurs, et d’une manière générale,
a toutes personnes qui détiennent des matières de l’espèce pour l’exercice de leur profession;
3)- Modifié par l’article 23 de la loi de finances 2014.
Aux personnes dument agréées par l’administration fiscale, dont l’activité consiste, soit en
l’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvres ou ouvres, soit en la récupération et
le recyclage de métaux précieux.
L’agrément est délivre après souscription d’un cahier des charges.
Pour les activités d’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi- ouvres ou ouvres,
l’agrément n’est délivre qu’aux seules personnes morales ayant au minimum un capital social
de 200 millions de dinars.

228
Pour ces mêmes personnes, l’importation des ouvrages ouvres finis ne peut concerner que les
bijoux de luxe.
Sont considères bijoux de luxe, les ouvrages d’or, d’argent et de platine dont le prix déclaré
auprès de la douane est égal au moins a 2,5 fois le prix applique sur le marche intérieur durant
le semestre précédent.
Une décision du directeur général des impôts définit les réglés de fixation des prix applicables
durant cette période.
Le non-respect des engagements du cahier de charges entrainerait immédiatement le retrait de
l’agrément ainsi que la radiation de la liste des personnes exerçant toute activité liée a la
bijouterie.
Les modalités d’application des dispositions du présent article sont précisées par voie
réglementaire.
Les personnes ou organismes vises au présent article doivent inscrire sur leur registre, qui doit
être présente a l’autorité publique a toute réquisition, toutes leurs réceptions ou livraisons de
matières d’or, d’argent ou de platine ouvrées ou non ouvrées, même si elles ne sont pas
consécutives a des achats ou a des ventes.
Décret exécutif n °15-169 du 23 juin 2015 fixant les modalités d’agrément pour
l’exercice de l’activité d’importation d’or, d’argent et de platine brut, mi-ouvrés ou
ouvrés et l’activité de récupération de métaux précieux.
Décret exécutif n° 15-169 du 6 Ramadhan 1436 correspondant au 23 juin 2015 fixant les
modalités d’agrément pour l’exercice de l’activité d’importation d’or, d’argent et de
platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés et l’activité de récupération et de recyclage des
métaux précieux.
Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre des finances,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-3° et 125 (alinéa 2) ;
Vu l’ordonnance n° 75-59 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code du
commerce ;
Vu l’ordonnance n° 76-104 du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, portant code des
impôts indirects notamment son article 359 ;
Vu la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des douanes ;
Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances ;
Vu la loi n° 90-22 du 18 aout 1990, modifiée et complétée, relative au registre de
commerce ;
Vu l’ordonnance n° 96-22 du 23 Safar 1417 correspondant au 9 Juillet 1996, modifiée et
complétée, relative ‡ la répression de l’infraction ‡ la législation et ‡ la règlementation
des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’Etranger ;
Vu la loi n° 03-10 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative
‡ la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable ;
Vu l’ordonnance n° 03-11 du 27 Joumada Ethania 1424 correspondant au 26 ao˚t 2003
relative à la monnaie et au crédit ;
Vu la loi n° 04-08 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondant au 14 aout 2004 relative
aux conditions d'exercice des activités commerciales, notamment son article 25 ;
Vu la loi n° 05-01 du 27 Dhou El Hidja 1425 correspondant au 6 février 2005, modifiée
et complétée, relative ‡ la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme ;
Vu la loi n° 09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009 relative à la
protection du consommateur et ‡ la répression des fraudes ; Vu la loi n° 13-08 du 27
Safar 1435 correspondant au 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014,
notamment son article 23 ;

229
Vu le décret présidentiel n° 15-125 du 25 Rajab 1436 correspondant au 14 mai 2015
portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 04-190 du 22 Joumada El Oula 1425 correspondant au 10 juillet
2004 fixant les modalités d’agrément et de souscription du cahier des charges, pour
l’exercice de l’activité d’importation d’or et d’argent ouvrés ou non ouvrés, et l’activité
de récupération et de recyclage des métaux précieux ; Après approbation du Président
de la République ;
Décrète :
Article 1er.
En application des dispositions de l’article 359 du code des impôts indirects, modifiées et
complétées, le présent décret a pour objet de fixer les modalités d’agrément pour l’exercice de
l’activité d’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés, et l’activité de
récupération et de recyclage des métaux précieux.
Article 2.
Ne peuvent être agréées en qualité d’importateur d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés
ou ouvrés, conformément à l’article 359 du code des impôts indirects, que les personnes
morales dont le capital social à la constitution de la société est Egal au minimum à 200
millions de dinars.
Article 3
L’agrément en qualité de récupérateur et de recycleur de métaux précieux est réservé aux
personnes physiques et aux personnes morales régulièrement inscrites au registre de
commerce.
Article 4.
On entend par or, argent et platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés au sens du présent décret, les
métaux précieux, relevant des positions tarifaires -71.06, -71.08, -71.09, -71.10, et-71.11, à
l’exception de la poudre, des déchets de débris de métaux précieux et des plaqués de métaux
précieux sur métaux communs. Article 5.
L’importation des ouvrages d’or, d’argent et de platine ne peut concerner que les bijoux de
luxe dont la valeur déclarée en douane est égale, au moins, à 2.5 fois le prix de vente appliqué
sur le marché intérieur durant le semestre précèdent.
Les règles de fixation des prix applicables aux bijoux de luxe, au titre de chaque semestre,
sont définies par décision du directeur général des impôts.
Article 6.
L’exercice de l’activité d’importation d’or, d’argent et de platine bruts, mi-ouvrés ou ouvrés,
de récupération et de recyclage des métaux précieux, est subordonné à la souscription par le
postulant à un cahier des charges suivant les prescriptions des modèles joints en annexe du
pressent décret :
Annexe 1 : importateur d’or, d’argent et de platine bruts et mi-ouvrés ;
Annexe 2 : importateur d’ouvrages d’or, d’argent et de platine de luxe ;
Annexe 3 : récupérateur et recycleur de métaux précieux.
Article 7.
La souscription au cahier des charges, dument constatée par les services fiscaux compétents,
ouvre droit au postulant à un agrément en qualité d’importateur d’or, d’argent et de platine
bruts, mi-ouvrés ou ouvrés, de recycleur et de récupérateur de métaux précieux, délivré par le
directeur des impôts de wilaya dans un délai de trente (30) jours.
Article 8.

230
Le non-respect des engagements du cahier de charges entrainerait immédiatement le retrait de
l’agrément ainsi que la radiation de la liste des personnes exerçant toute activité liée à la
bijouterie.
Article 9.
Les modalités d’application du pressent décret seront fixées par arrêté du ministre des
finances.
Article 10.
Sont abrogées les dispositions du décret exécutif n° 04-190 du 22 Joumada El Oula 1425
correspondant au 10 juillet 2004, susvisé.
Article 11.
Le pressent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire. Fait à Alger, le 6 Ramadhan 1436 correspondant au 23 juin 2015.

---------------oo00oo----------------
(96)
La fiscalité applicable aux
Associations
Introduction
Aux termes des dispositions de l’article 2 de la loi 12-06 relative aux associations,
l’association est définie comme étant un regroupement de personnes physiques et/ou de
personnes morales sur une base contractuelle à durée déterminée ou à durée indéterminée.
En vue de poursuivre le but pour lequel elle a été créée, l’association dispose de ressources
constituées essentiellement de cotisations des adhérents, de dons et legs.

231
Mais l’association peut avoir d’autres revenus notamment ceux liés à l’exercice de son
activité. Ces derniers peuvent atteindre des proportions importantes.
Quoi qu’il en soit, l’association doit, impérativement, utiliser la variété des ressources dont
elle dispose dans le financement des actions à but non lucratif déterminées par ses statuts.
Les excédents de recettes qu’elle dégage en fin d’année doivent être réaffectés à la
concrétisation des mêmes actions ou restitués, le cas échéant, aux adhérents en fonction du
niveau de leur cotisation.
L’association peut être gérée par un personnel salarié ou bénévole.
Ainsi, des salaires ou indemnités peuvent être allouées à ce dernier.
Telle que décrite, l’association est une entité juridique appelée à intervenir dans la sphère
économique en tant qu’acteur social. Elle se livre très souvent, à l’acquisition de biens ou de
droits comme elle peut s’en dessaisir pour les besoins de son activité ou pour le financement
de ses projets.
Aussi, le volet fiscal constitue pour elle une préoccupation importante en ce qu’il lui fixe les
limites de son intervention au risque d’être considérée comme un sujet fiscal à part entière.
Le présent bulletin a justement pour objet de fournir des précisions sur le régime fiscal des
associations.
Qu’est ce qu’une association ?
L’article 2 de la loi 12-06 relative aux associations définit l'association comme étant «un
regroupement de personnes physiques et/ou de personnes morales sur une base contractuelle à
durée déterminée ou à durée indéterminée ».
Ces personnes mettent en commun, bénévolement et dans un but non lucratif, leurs
connaissances et leurs moyens pour promouvoir et encourager les activités dans les domaines,
notamment, professionnel, social, scientifique, religieux, éducatif, culturel, sportif,
environnemental, caritatif et humanitaire.
Régime fiscal des associations :
Dans la mesure où elles ne poursuivent pas de but lucratif, les associations, telles que définies
par la loi 12-06 susvisée, bénéficient d’un certain nombre d’exonérations. Celles-ci varient en
fonction des opérations qu’elles réalisent.
Exonération en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :
Les associations à caractère humanitaires notamment le Croissant Rouge Algérien, bénéficient
de l’exonération de la TVA au titre des marchandises qui leur sont expédiées sous forme de
dons, à la condition que ces marchandises soient destinées à être distribuées gratuitement à
des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou
utilisées à des fins humanitaires (art.9-11 du CTCA) :
Compte tenu du caractère sensible entourant cette opération, les associations bénéficiaires de
dons doivent, avant leur acceptation, requérir l’accord des services habilités du Ministère de
l’intérieur. L’accord est donné par la remise d’une attestation justifiant l’acceptation.
Cette attestation ainsi que celle justifiant le caractère humanitaire du don, délivrée par les
mêmes services, dont le modèle est joint en annexe « I » conformément aux dispositions de
l’article 03 du décret exécutif n°04-191 du 10 juillet 2004 visé en références, sera remise, lors
de chaque demande d’exonération, aux services fiscaux territorialement compétents qui
délivreront, au vu de ces documents, une attestation d’exonération, dont le modèle est joint en
annexe « II » et qui sera présentée aux bureaux des douanes compétents en vue de la mise à la
consommation des marchandises reçues.
A l’exception de cette exonération, les associations sont assujetties à la taxe sur la valeur
ajoutée (TVA) lorsqu’ elles réalisent des opérations soumises à cette taxe.
C’est ce qui est énoncé avec vigueur par les dispositions de l’article 1er du code des taxes sur
le chiffre d’affaires qui prévoient que la TVA « s’applique quels que soit le statut juridique
des personnes qui interviennent pour la réalisation des opérations imposables ou leur situation
au regard de tous autres impôts et quelle que soit la forme de leurs interventions ».
3 Il est important de signaler que la réglementation en vigueur confère le caractère d’utilité
publique à deux associations nationales en l’occurrence :

232
-Le croissant rouge algérien (Décret 62-524 du 06 Septembre 1962, JO N°14 du 14
Septembre 1962, modifié par le Décret exécutif 98-319 du 06 Octobre 1998 , JO N°75 du 07
Octobre 1998).
- Les Scouts musulmans algériens (Décret Présidentiel 03-217 du 19 Mai 2003, JO N°35 du
25 Mai 2003 portant reconnaissance du caractère d'utilité publique à l'association nationale
dénommée "Scouts musulmans algériens.
En matière d’enregistrement :
Exemption des droits de mutations à titre onéreux :
Sont exemptés des droits de mutations à titre onéreux les actes constatant :
les acquisitions faites par les associations culturelles et par les associations reconnues d'utilité
publique ayant pour objet l'assistance, la bienfaisance ou l'hygiène sociale, au titre des biens
immeubles nécessaires au fonctionnement de leurs services ou de leurs œuvres sociales
(art.258-2 du CE) ; les legs dont la valeur n'excède pas un million de dinars (1.000.000 DA)
opérés au bénéfice des associations à but philanthropique déclarées d'utilité publique par les
personnes physiques résidentes.
Ces legs doivent être déclarés à l'administration fiscale (art. 304 bis du CE).
Exemption des droits d’enregistrement :
Bénéficient de l’exemption des droits d’enregistrement, tous les actes, certificats et autres
pièces intéressant les associations et organisations d'étudiants et de jeunesse reconnues
d'utilité publique (art. 287 du CE).
Ainsi, les associations dépourvues du caractère d’utilité publique ou dont l’objectif n’est pas
culturel, pour le bénéfice de l’exemption des droits de mutations à titre onéreux sus citée,
demeurent assujetties à la fiscalité de l’enregistrement dans les conditions de droit commun et
ce, pour tous les actes ou mutations qui les concernent. Elles sont, donc, soumises aux divers
droits d’acte ou de mutation de propriété, d'usufruit ou de jouissance de biens meubles et
immeubles soit entre vifs, soit par décès.
Dispense en matière de droit de timbre :
Certaines exonérations sont également prévues en matière de droit de timbre.
Il en est ainsi :
- des constructions réalisées par les associations d’utilité publique et les associations à
caractère humanitaire qui sont exonérées de la taxe spéciale sur les permis immobiliers (Art
55-VI de la loi de finances pour 2000).
- des embarcations Immatriculées au nom des associations sportives ainsi que celles destinées
à l’entretien et à l’exploitation des ports qui sont exemptées de la taxe annuelle pour la
possession de yachts ou bateau de plaisance (Art. 147 Septiès A du CT). 3
Cas particulier des associations sportives :
Les associations sportives sont régies par l’ordonnance n°95-09 du 25/02/1995 définissant les
activités sportives.
De ce fait, elles sont soumises :
À la TVA : et ce, à raison :
- des produits bruts des manifestations et compétitions sportives ;
- des recettes provenant de l’exploitation ou de la location des biens propres ou concédés :
- des recettes provenant de la publicité.
Toutefois, les manifestations sportives, lorsqu’elles sont organisées dans le cadre des
mouvements nationaux et internationaux d’entraide, sont exonérées de la TVA,
conformément aux dispositions de l’article 9 alinéa 12 du code des taxes sur le chiffre
d’affaires.
Au droit de timbre :
Sur la billetterie vendue à l’occasion des manifestations et compétitions sportives, et ce,
suivant le barème prévu à l’article 100 du code du timbre.
À la taxe foncière :
A raison des biens immobiliers vis-à-vis desquels l’association est soit propriétaire ou
usufruitière.

233
À la retenue à la source au titre de l’IRG/salaires :
A raison des salaires, primes et indemnités, visés aux articles 66 et 67-4 du CIDTA, servis aux
joueurs, encadrements techniques et dirigeants salariés.
Obligations déclaratives :
Obligation de déclaration des retenues à la source :
Les associations sont tenues de déclarer les retenues à la source :
Au titre des sommes payées aux entreprises étrangères :
Les associations qui procèdent au paiement de sommes imposables sont tenues d'effectuer sur
ces dernières, au moment où elles sont payées aux entreprises étrangères, la retenue à la
source de l'impôt sur les bénéfices des sociétés.
Les droits doivent être acquittés, dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois au titre
duquel ont été opérées les retenues, à la caisse du receveur des impôts du siège ou domicile
des associations qui effectuent les paiements des sommes imposables (art. 159-1 du CIDTA).
Chaque versement est accompagné d'un bordereau avis de versement en double exemplaire,
daté et signé par la partie versante.
Le bordereau avis de versement fourni par l'administration doit notamment indiquer,
- la désignation, l'adresse de l'organisme algérien, cocontractant;
- la raison sociale, l'adresse du siège social et le lieu de réalisation des travaux ou des
prestations effectuées par l'entreprise étrangère en Algérie;
- le numéro d'identification fiscale de l'entreprise étrangère;
- le mois au cours duquel les retenues ont été opérées;
- les numéros des reçus délivrés à l'appui desdites retenues;
- la nature des travaux ou des prestations rendues;
- le montant brut total des paiements mensuels effectués et le montant total des retenues
correspondantes.
Au titre des retenues à la source de l’IRG/salaires :
Les associations qui versent des salaires, indemnités ou autres rémunérations doivent opérer,
mensuellement ou trimestriellement, selon le cas, la retenue à la source de l’IRG, catégorie
traitements et salaires. Le montant de cette retenue doit être versé dans les vingt (20) premiers
jours qui suivent le mois ou le trimestre, à la caisse du receveur des impôts.
Chaque versement est accompagné d'un bordereau avis de versement daté et signé par la
partie versante et sur lequel les indications suivantes doivent êtres portées :
- période au cours de laquelle les retenues ont été faites ;
- désignation, adresse, profession, numéro de téléphone, numéro et libellé du compte courant
postal ou du compte courant bancaire, numéro d'identification à l'article principal de l'impôt
de l'employeur ou du débirentier;
- numéro de la fiche d'identité fiscale ;
- montant des salaires qui ont donné lieu à la retenue. (Art.129 CID).
Obligation de déclaration des encaissements et des versements :
Les associations qui procèdent à l'encaissement et au versement de droits d'auteur ou
d'inventeur sont tenues de déclarer dans les conditions prévues à l'article 176 du CIDTA, le
montant des sommes qu'elles versent à leurs membres ou à leurs mandants. (Art. 177-1 du
CIDTA) ;
Obligation de déclaration des références des comptes ouverts dans le cadre des activités
des associations :
Dans le cas où elles disposerait de revenus, notamment ceux générés par l’exercice d’une
activité à caractère commercial, les associations doivent les déclarer, et en même temps porter
à la connaissance de l’administration fiscale, les références des comptes ouverts utilisés dans
le cadre de ces activités et ce, dans un délai de deux (2) mois à compter de la date d’ouverture,
d’utilisation ou de clôture par elles de ces comptes à l’étranger.
Chaque compte doit faire l’objet d’une déclaration distincte.
Le défaut de déclaration des comptes est sanctionné d’une amende fiscale de 500.000 DA par
compte non déclaré (Art. 182 bis du CIDTA).
Obligation d’oblitération pour les associations organisant des opérations de quête :

234
Les associations constituées conformément à la loi relative aux associations qui organisent
des opérations de quête régulièrement autorisées doivent soumettre à l'oblitération du
receveur des impôts de la circonscription concernée les carnets des reçus utilisés pour ces
opérations.
Tout manquement à cette obligation est sanctionné par une amende fiscale de 5.000 DA (Art.
286 du CIDTA).

---------------oo00oo----------------
(97)
Loi n°16-09 du 29 Chaoual 1437 correspondant au 3 août 2016 relative à la promotion
de l’investissement.
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 43, 136, 138, 140 et 144 ;
Vu l’ordonnance n°75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code civil ;
Vu l’ordonnance n°75-59 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code de
commerce ;
Vu l’ordonnance n°01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001,
modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement ;

235
Vu l’ordonnance n°01-04 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001,
modifiée et complétée, relative à l’organisation, à la gestion et à la privatisation des
entreprises publiques économiques
Vu l’ordonnance n°03-11 du 27 Joumada Ethania 1424 correspondant au 26 août 2003,
modifiée et complétée, relative à la monnaie et au crédit ;
Vu l’ordonnance n°08-04 du Aouel Ramadhan 1429 correspondant au 1er septembre 2008,
modifiée et complétée, fixant les conditions et modalités de concession des terrains relevant
du domaine privé de l’Etat destinés à la réalisation de projets d’investissement ;
Vu la loi n°08-09 du 18 Safar 1429 correspondant au 25 février 2008 portant code de
procédure civile et administrative ;
Vu la loi n°11-10 du 20 Rajab 1432 correspondant au 22 juin 2011 relative à la commune ;
Vu la loi n°12-07 du 28 Rabie El Aouel 1433 correspondant au 21 février 2012 relative à la
wilaya ;
Vu la loi n°13-08 du 27 Safar 1435 correspondant au
30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014 ;
Vu la loi n°15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015 portant loi
de finances pour 2016 ;
Après avis du Conseil d’Etat ;
Après adoption par le Parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE 1er
CHAMP D.APPLICATION
Article 1er.
La présente loi a pour objet de fixer le régime applicable aux investissements nationaux et
étrangers réalisés dans les activités économiques de production de biens et de services.
Article 2
Il est entendu par investissement, au sens de la présente loi :
1)- Les acquisitions d’actifs entrant dans le cadre de création d’activités nouvelles,
d’extension de capacités de production et/ou de réhabilitation ;
2)- Les participations dans le capital d’une société.
Article 3
Les investissements visés par les dispositions de la présente loi sont réalisés dans le respect
des lois et règlements en vigueur, notamment ceux relatifs à la protection de l’environnement,
aux activités et professions réglementées et, d.une manière générale, à l’exercice des activités
économiques.
Article 4
Pour le bénéfice des avantages prévus par les dispositions de la présente loi, les
investissements doivent faire, préalablement à leur réalisation, l’objet d’un enregistrement
auprès de l’agence nationale de développement de l’investissement visée à l’article 26 ci-
dessous.
Les modalités d’enregistrement des investissements sont fixées par voie réglementaire.
CHAPITRE 2
LES AVANTAGES
Section 1
Dispositions générales
Article 5
Bénéficient des dispositions du présent chapitre, les investissements de création, d’extension
de capacités de production et/ou de réhabilitation portant sur des activités et des biens ne
faisant pas l’objet d’exclusion des avantages.
Les listes des activités des biens et services exclus des avantages ci-dessous désignées par
l’expression .listes négatives. Sont fixées par voie réglementaire.
En cas d’exercice d’une activité mixte ou de plusieurs activités, seules celles éligibles,
ouvrent droit aux avantages de la présente loi.

236
Le bénéficiaire, tient, à cet effet, une comptabilité permettant d’isoler les chiffres
correspondant aux activités éligibles.
Les types d’investissements cités à l’alinéa 1er ci-dessus, les modalités d’application des
avantages aux investissements d’extension de capacité de production et/ou de réhabilitation
ainsi que les montants seuils exigés aux investissements autres que de création, pour l.accès
aux avantages, sont fixés par voie réglementaire.
Article 6
Sont considérés comme investissements, au sens de l’article 2 ci-dessus, et éligibles aux
avantages, les biens, y compris rénovés, constituant des apports extérieurs en nature entrant
dans le cadre d’opérations de délocalisation d’activités à partir de l’étranger.
Les biens visés à l’alinéa 1er ci-dessus, sont dédouanés en dispense des formalités du
commerce extérieur et de sont également considérés comme investissements éligibles aux
avantages, les biens faisant l’objet d.une levée d’option d’achat, par le crédit preneur, dans le
cadre du leasing international à la condition que ces biens soient introduits, sur le territoire
national, à l’état neuf.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 7
Les avantages prévus par la présente loi, comprennent :
- les avantages communs à tous les investissements éligibles ;
- les avantages supplémentaires au profit des activités privilégiées et/ou créatrices d’emplois ;
- les avantages exceptionnels au profit des investissements présentant un intérêt particulier
pour l’économie nationale.
Article 8
Nonobstant les dispositions de l’ordonnance N°08-04 du Aouel Ramadhan 1429
correspondant au 1er septembre 2008, modifiée et complétée, susvisée, et sous réserve des
dispositions particulières applicables aux investissements visés aux articles 14 et 17 ci-
dessous, les investissements enregistrés conformément aux dispositions de l’article 4 ci-
dessus, ne figurant pas sur les listes négatives, bénéficient de plein droit et de manière
automatique, des avantages de réalisation prévus par la présente loi.
L’enregistrement est matérialisé par une attestation, délivrée séance tenante, autorisant
l’investisseur de se prévaloir, auprès de toutes les administrations et tous les organismes
concernés, des avantages auxquels il ouvre droit, conformément aux dispositions de l’article 4
ci-dessus.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 9
La consommation effective des avantages de réalisation relative à l’investissement
enregistré est soumise :
- à l’immatriculation au registre de commerce ;
- à la possession du numéro d’identification fiscale ;
- au régime réel d’imposition.
Les modalités d’application du présent article sont, en tant que de besoin, fixées par voie
réglementaire.
Article 10
Le bénéfice des avantages d’exploitation prévus par la présente loi a lieu sur la base d’un
procès-verbal de constat d’entrée en exploitation établi, à la diligence de l’investisseur, par les
services fiscaux territorialement compétents.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 11
Tout investisseur s’estimant lésé, au titre du bénéfice des avantages, par une administration ou
un organisme chargé de la mise en oeuvre de la présente loi ou faisant l’objet d’une procédure
de retrait ou de déchéance engagée en application des dispositions de l’article 34 ci-dessous,
dispose d’un droit de recours exercé auprès d’une commission dont la composition,

237
l’organisation et le fonctionnement sont fixés par voie réglementaire, sans préjudice de son
droit de recours auprès de la juridiction compétente.
Section 2
Les avantages communs aux investissements éligibles
Article 12
Outre les incitations fiscales, parafiscales et douanières prévues par le droit commun, les
investissements concernés par les avantages définis à l’article 2 ci-dessus, bénéficient :
1)- Au titre de la phase de réalisation :
Tel que visé à l’article 20 ci-dessous, des avantages suivants :
a)- exonération de droits de douane pour les biens importés et entrant directement dans la
réalisation de l’investissement ;
b)- franchise de la TVA pour les biens et services importés ou acquis localement entrant
directement dans la réalisation de l’investissement ;
c)- exemption du droit de mutation à titre onéreux et de la taxe de publicité foncière, pour
toutes les acquisitions immobilières effectuées dans le cadre de l’investissement concerné ;
d)- exemption des droits d’enregistrement, de la taxe de publicité foncière, ainsi que de la
rémunération domaniale portant sur les concessions des biens immobiliers bâtis et non bâtis
destinés à la réalisation de projets d’investissement.
Ces avantages s’appliquent pour la durée minimale de la concession consentie ;
e)- abattement de 90 % sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les services
des domaines pendant la période de réalisation de l’investissement ;
f)- exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le cadre de
l’investissement, pour une période de dix (10) ans, à compter de la date d’acquisition ;
g)- exonération des droits d’enregistrement frappant les actes constitutifs de sociétés et les
augmentations de capital.
2)- Au titre de la phase d’exploitation :
Après constat d’entrée en exploitation établi sur la base d’un procès-verbal, par les
services fiscaux à la diligence de l’investisseur, pour une durée de trois (3) ans, des
avantages suivants :
a)- exonération de l.impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) ;
b)- exonération de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) ;
c)- abattement de 50 % sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les services
des domaines, domiciliation bancaire.
Article 13.
Les investissements réalisés dans les localités dont la liste est fixée par voie réglementaire,
relevant du Sud et des Hauts-Plateaux ainsi que dans toute autre zone dont le développement
nécessite une contribution particulière de l’Etat, bénéficient de :
1)- Au titre de la phase de réalisation :
Outre les avantages visés au paragraphe 1, alinéas a, b, c, d, f et g de l’article 12 ci-dessus :
a)- la prise en charge partielle ou totale par l’Etat, après évaluation par l’agence des dépenses
au titre des travaux d’infrastructures nécessaires à la réalisation de l’investissement ;
Les modalités d’application de l’alinéa (a) ci-dessus, sont fixées par voie réglementaire.
b)- la réduction du montant de la redevance locative annuelle fixée par les services des
domaines au titre de la concession de terrains pour la réalisation de projets
d’investissements :
- au dinar symbolique le mètre carré (m2) pendant une période de dix (10) années et 50 % du
montant de la redevance domaniale au-delà de cette période pour les investissements
implantés dans les localités relevant des Hauts-Plateaux et des autres zones dont le
développement nécessite une contribution particulière de l.Etat ;
- au dinar symbolique le mètre carré (m2) pendant une période de quinze (15) années et 50 %
du montant de la redevance domaniale au-delà de cette période pour les projets
d’investissements implantés dans les wilayas du Grand Sud.
2)- Au titre de la phase d’exploitation :

238
Des avantages prévus au paragraphe 2, alinéas a et b de l’article 12 ci-dessus, pour une durée
de dix (10) années à compter de la date d’entrée en phase d’exploitation fixée par procès-
verbal de constat établi par les services fiscaux, à la diligence de l’investisseur.
Article 14
Nonobstant les dispositions de l’article 8 ci-dessus, l’octroi des avantages aux investissements
dont le montant est égal ou supérieur à cinq milliards de dinars (5.000.000.000 DA) est
soumis à l’accord préalable du conseil national de l’investissement visé à l’article 18 de
l’ordonnance n°01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001,
modifiée et complétée, susvisée.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Section 3
Les avantages supplémentaires au profit des activités privilégiées et/ou créatrices
d’emplois
Article 15
Les avantages définis aux articles 12 et 13 ci-dessus, ne sont pas exclusifs des incitations
fiscales et financières particulières instituées par la législation en vigueur, en faveur des
activités touristiques, des activités industrielles et des activités agricoles.
La coexistence d’avantages de même nature institués par la législation en vigueur, avec ceux
prévus par la présente loi ne donne pas lieu à application cumulative
des avantages considérés.
Dans cette situation, l’investisseur bénéficie de l’incitation la plus avantageuse.
Article 16
La durée des avantages d’exploitation consentis au profit des investissements réalisés en
dehors des zones visées à l’article 13 ci-dessus, est portée de trois (3) à cinq (5) ans lorsqu.ils
donnent lieu à la création de plus de cent (100) emplois permanents durant la période allant de
la date d’enregistrement de l’investissement à l’achèvement de la première année de la phase
d’exploitation, au plus tard.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Section 4
Avantages exceptionnels au profit des investissements présentant un intérêt particulier
pour l’économie nationale
Article 17
Bénéficient des avantages exceptionnels établis par voie de convention négociée entre
l’investisseur et l’agence agissant pour le compte de l’Etat, les investissements présentant un
intérêt particulier pour l’économie nationale.
La convention est conclue par l’agence, après approbation du conseil national de
l’investissement.
Les critères de qualification des investissements visés à l’alinéa 1 ci-dessus, ainsi que le
contenu et les procédures de traitement du dossier de demande de bénéfice des avantages
exceptionnels sont fixés par voie réglementaire.
Article 18
1)- Les avantages exceptionnels visés à l’article 17 ci-dessus, peuvent porter :
a)- sur un allongement de la durée des avantages d’exploitation visée à l’article 12 ci-dessus,
pour une période pouvant aller jusqu’à dix (10) ans ;
b)- sur l’octroi, conformément à la législation en vigueur, des exonérations ou réduction de
droits de douanes, impôts, taxes et toutes autres impositions à caractère fiscal, de subventions,
aides ou soutiens financiers, ainsi que toutes facilités susceptibles d’être consenties, au titre de
la réalisation pour la durée convenue, en application des dispositions de l’article 20 ci-
dessous.
2)- Le conseil national de l’investissement est habilité à consentir, selon des modalités fixées
par voie réglementaire et pour une période qui ne peut excéder cinq (5) années, des
exemptions ou réductions des droits, impôts et taxes y compris la taxe sur la valeur ajoutée
appliquée aux prix des biens produits entrant dans le cadre des activités industrielles
naissantes.

239
Conformément aux modalités fixées aux articles 43 et suivants du code des taxes sur le chiffre
d’affaires, bénéficient du régime d’achats en franchise, les biens et matières entrant dans la
production des biens bénéficiant de l’exemption de la taxe sur la valeur ajoutée, selon les
dispositions du paragraphe ci-dessus.
3)- Les avantages de réalisation prévus au présent article, peuvent, après accord du conseil
national de l’investissement, selon les modalités et conditions fixées par voie réglementaire,
être transférés aux contractants de l’investisseur bénéficiaire, chargés de la réalisation de
l’investissement, pour le compte de ce dernier.
Les modalités de fixation du niveau et de la nature des avantages prévus au présent article
sont déterminées sur la base d.une grille d’évaluation fixée par voie réglementaire.
Article 19
Les avantages visés à l’article 18 ci-dessus, s’ajoutent à ceux susceptibles d’être obtenus, au
titre des articles 12, 13, 15 et 16 ci-dessus, dans les conditions prévues à l’article 8 ci-dessus.
CHAPITRE 3
DELAI DE REALISATION
Article 20
Les investissements visés aux articles 1 et 2 ci-dessus, doivent être réalisés dans un délai
préalablement convenu avec l’agence.
Le délai de réalisation commence à courir à compter de la date de l’enregistrement prévue à
l’article 4 ci-dessus ; il est porté sur l’attestation d’enregistrement visée à l’article 8 ci-dessus.
Le délai de réalisation peut être prorogé conformément aux modalités fixées par voie
réglementaire.
CHAPITRE 4
GARANTIES ACCORDEES AUX
INVESTISSEMENTS
Article 21
Sous réserve des conventions bilatérales, régionales et multilatérales signées par l’Etat
algérien, les
personnes physiques et morales étrangères reçoivent un traitement juste et équitable au regard
des droits et obligations attachés à leurs investissements.
Article 22
Les effets des révisions ou des abrogations portant sur la présente loi, susceptibles
d’intervenir à l’avenir ne s’appliquent pas à l’investissement réalisé sous l’empire de cette loi,
à moins que l’investisseur ne le demande expressément.
Article 23
Outre les règles régissant l’expropriation, les investissements réalisés ne peuvent, sauf dans
les cas prévus par la législation en vigueur, faire l’objet de réquisition par voie administrative.
La réquisition et l’expropriation donnent lieu à une indemnisation juste et équitable.
Article 24
Tout différend né entre l’investisseur étranger et l’Etat algérien, résultant du fait de
l’investisseur ou d’une mesure prise par l’Etat algérien à l’encontre de celui-ci, sera soumis
aux juridictions algériennes territorialement compétentes, sauf conventions bilatérales ou
multilatérales conclues par l’Etat algérien, relatives à la conciliation et à l’arbitrage ou accord
avec l’investisseur stipulant une clause compromissoire permettant aux parties de convenir
d’un compromis par arbitrage ad-hoc.
Article 25
Les investissements réalisés à partir d’apports en capital sous forme de numéraires, importés
par le canal bancaire et libellés dans une monnaie librement convertible régulièrement cotée
par la Banque d’Algérie et cédées à cette dernière, dont le montant est égal ou supérieur à des
seuils minima, déterminés en fonction du coût global du projet selon des modalités fixées par
voie réglementaire, bénéficient de la garantie de transfert du capital investi et des revenus qui
en découlent.

240
Les réinvestissements en capital des bénéfices et dividendes déclarés transférables
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, sont admis comme apports
extérieurs.
La garantie de transfert ainsi que les seuils minima visés à l’alinéa 1 ci-dessus, s’appliquent
aux apports en nature réalisés sous les formes prévues par la législation en vigueur, à
condition qu.ils soient d’origine externe et qu’ils fassent l’objet d.une évaluation,
conformément aux règles et procédures régissant la constitution des sociétés.
La garantie de transfert prévue à l’alinéa 1er ci-dessus, porte également sur les produits réels
nets de la cession et de la liquidation des investissements d’origine étrangère, même si leur
montant est supérieur au capital initialement investi.
CHAPITRE 5
LES ORGANES DE L’INVESTISSEMENT
Article 26
L’agence nationale de développement de l’investissement, dénommée, par abréviation
ANDI, créée par l’article 6 de l’ordonnance n°01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422
correspondant au 20 août 2001, modifiée et complétée, ci-dessus visée, est un
établissement public administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière, chargé, en coordination avec les administrations et organismes concernés :
- de l’enregistrement des investissements ;
- de la promotion des investissements en Algérie et à l’étranger ;
- de la promotion des opportunités et potentialités territoriales ;
- de la facilitation de la pratique des affaires, du suivi de la constitution des sociétés et de la
réalisation des
projets ;
- de l’assistance, de l’aide et de l’accompagnement des investisseurs ;
- de l’information et de la sensibilisation des milieux d’affaires ;
- de la qualification des projets visés à l’article 17 ci-dessus, leur évaluation et l’établissement
de la convention d’investissement à soumettre à l’approbation du conseil national de
l’investissement ;
- de la contribution à la gestion, conformément à la législation en vigueur, des dépenses de
soutien à l’investissement ;
- de la gestion du portefeuille de projets antérieurs à la présente loi ainsi que ceux visés à
l’article 14 ci-dessus.
L’organisation et le fonctionnement de l’agence sont fixés par voie réglementaire.
L’agence perçoit au titre du traitement des dossiers d’investissement, tant par ses propres
services que par les centres de gestion visés ci-dessous, une redevance dont le montant et les
modalités de perception sont fixés par voie réglementaire.
Article 27
Il est créé auprès de l’agence, quatre (4) centres abritant l(ensemble des services
habilités à fournir les prestations nécessaires à la création des entreprises, à leur soutien,
à leur développement ainsi qu.à la réalisation des projets :
- le centre de gestion des avantages chargé de gérer, à l’exclusion de ceux confiés à l’agence,
les avantages et incitations divers mis en place, au profit de l’investissement, par la législation
en vigueur ;
- le centre d’accomplissement des formalités chargé de fournir les prestations liées aux
formalités constitutives des entreprises et à la réalisation des projets ;
- le centre de soutien à la création des entreprises chargé d’aider et de soutenir la création et le
développement des entreprises ;
- le centre de promotion territoriale chargé d’assurer la promotion des opportunités et
potentialités locales.
Les décisions des membres de ces centres sont opposables aux administrations dont ils
relèvent.

241
Les attributions, l’organisation et le fonctionnement de ces centres sont fixés par voie
réglementaire.
CHAPITRE 6
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 28
Outre les avantages prévus par les dispositions de la présente loi, les investissements peuvent
bénéficier d’aides et d’appuis prévus par le compte d’affectation spéciale n°302-124 intitulé «
Fonds national de la mise à niveau des PME, d’appui à l’investissement et de promotion de la
compétitivité industrielle ».
Article 29
Les actifs composant le capital technique, acquis, sous avantages, pour les besoins de
l’exercice de l’activité sur lequel porte l’investissement enregistré, peuvent faire l’objet de
cession, sous réserve
D’autorisation délivrée, selon le cas, par l’agence ou le centre de gestion des avantages
territorialement compétent.
Le repreneur s’engage auprès de la structure concernée, citée à l’alinéa ci-dessus, à honorer
toutes les obligations prises par l’investisseur initial et ayant permis de bénéficier desdits
avantages, faute de quoi, ces avantages sont retirés.
Toutefois, et sous réserve de remboursement, selon le cas, de tout ou partie des avantages
consommés, ne sont soumises qu’à déclaration auprès de l’agence ou du centre de gestion
territorialement compétent, les cessions d’actifs isolés.
Toute cession sans déclaration ou autorisation est considérée comme détournement de
destination privilégiée et passible des sanctions prévues, pour les cas d’espèce, par les
législations douanière et fiscale.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 30
Nonobstant les dispositions de l’article 29 ci-dessus, l’Etat dispose d’un droit de préemption
sur toutes les cessions d’actions ou de parts sociales réalisées par ou au profit d’étrangers.
Les modalités d’exercice du droit de préemption sont fixées par voie réglementaire.
Article 31
Constitue une cession indirecte de société de droit algérien, la cession à hauteur de 10% ou
plus, des actions ou parts sociales d’entreprise étrangère détenant des participations dans la
première citée.
La cession indirecte de société de droit algérien ayant bénéficié d’avantages ou de facilités
lors de son implantation, donne lieu à l’information du conseil des participations de l’Etat.
Le pourcentage cité ci-dessus, concerne la cession en une seule ou plusieurs opérations
cumulées au profit d’un même acquéreur.
Le non-respect de la formalité citée à l’alinéa 2 ci-dessus, ou l’objection motivée formulée par
le conseil des participations de l’Etat, dans un délai d’un (1) mois à compter de la réception de
l’information relative à la cession, confère à l’Etat un droit de préemption portant sur une
proportion du capital social correspondant à celle du capital objet de cession à l’étranger, sans
dépasser la part du cessionnaire dans le capital social de la société de droit algérien.
Les modalités d’exercice du droit de préemption sont fixées par voie réglementaire.
Article 32
Les investissements bénéficiant des avantages octroyés en vertu de la présente loi, font l’objet
d’un suivi durant leur période d’exonération.
Le suivi exercé par l’agence se réalise par un accompagnement et une assistance aux
investisseurs ainsi que par la collecte d’informations statistiques diverses sur l’avancement du
projet.
L’investisseur est tenu de fournir à l’agence toutes les informations requises pour
l’accomplissement, par cette dernière, de la tâche de suivi qui lui est confiée.
Les modalités de collecte des informations sur l’avancement des projets, les obligations à la
charge des investisseurs au titre de la tâche de suivi ainsi que les sanctions pour défaillance

242
aux obligations souscrites en contrepartie des avantages accordés, sont précisées par voie
réglementaire.
Article 33
Au titre du suivi, les administrations et organismes concernés par la mise en oeuvre du
dispositif d’incitations prévu par la présente loi, sont chargés de veiller, conformément à leurs
attributions et pendant la durée légale d’amortissement des biens acquis sous régime fiscal
privilégié, au respect, par l’investisseur, de ses obligations au titre des avantages accordés.
Nonobstant les dispositions de l’alinéa ci-dessus, et à l’exclusion des terrains concédés du
domaine privé de l’Etat qui obéissent à leurs propres règles, les assiettes foncières et
constructions acquises sous régime fiscal privilégié, font l’objet du même suivi pour une
durée correspondant à la période d’amortissement la plus longue retenue pour les autres biens.
Les biens importés ou acquis localement, sous le régime fiscal privilégié prévu par la présente
loi, doivent être, sauf levée d’incessibilité, conservés par l’investisseur pendant une durée
fixée par voie réglementaire.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 34
En cas de non-respect des obligations découlant de l’application de la présente loi ou des
engagements pris par l’investisseur, tous les avantages sont retirés, sans préjudice des
sanctions prévues par la législation en vigueur.
Les investissements tombant sous le coup de l’alinéa ci-dessus, font l’objet, selon le cas,
d.une décision de retrait des avantages ou d.une procédure de déchéance.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
CHAPITRE 7
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 35
Sont maintenus les droits acquis par l’investisseur en ce qui concerne les avantages et autres
droits dont il bénéficie, en vertu des législations antérieures à la présente loi, instituant des
mesures d’encouragement aux investissements.
Les investissements, bénéficiant des avantages prévus par les lois relatives à la promotion et
au développement de l’investissement antérieures à la présente loi, ainsi que l’ensemble des
textes subséquents, demeurent régis par les lois sous l’empire desquelles ils ont été déclarés,
jusqu’à expiration de la durée desdits avantages.
Article 36
En attendant la mise en place des centres visés à l’article 27 ci-dessus, les dispositions de la
présente loi ainsi que les effets induits par la période de transition sont pris en charge par le
guichet unique décentralisé de l’agence créé par l’ordonnance n°01-03 du Aouel Joumada
Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001, susvisée, modifiée et complétée, relative au
développement de l’investissement.
Article 37
Sont abrogées les dispositions de l’ordonnance n°01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422
correspondant au 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de
l’investissement, à l’exception des dispositions des articles 6, 18 et 22.
Est également abrogé l’article 55 de la loi n°13-08 du 27 Safar 1435 correspondant au 30
décembre 2013 portant loi de finances pour 2014.
Article 38.
Sans préjudice des dispositions de l’article 35 ci-dessus, les textes réglementaires de
l’ordonnance N°01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 août 2001,
modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement, demeurent en vigueur
jusqu’à la promulgation des textes réglementaires d’application prévus par la présente loi.
Article 39
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 29 Chaoual 1437 correspondant au 3 août 2016.

243
---------------oo00oo----------------
(98)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction des opérations fiscales
Et de recouvrement

244
N°23/MF/DGI/DOF/SDR
Alger, le 24/02/2001

A
Monsieur le directeur des impôts
De la wilaya de Guelma

Objet : Délivrance aux conseillers fiscaux des extraits


De rôle de leurs mondant
P-jointes (2)

Par lettre du 04/12/2000 dont ci-joint copie, le sieur MEBARKI salah conseiller fiscal a saisi
l’administration centrale pour signaler le refus de receveur de Guelma 8 mai 1945 de lui
délivrer l’extrait de rôle de l’un de ces mandants en dépit de la présentation d’une procuration
notariée dont copie est jointe en annexe.
Aussi, en attendant que vous vérifiez le bien- fondé de cette affaire, je vous précise que
l’article 574 du code civil prévoie que le mandataire peu agir au nom du mandant dans la
limite des actes spécifiés dans la procuration.
A cet effet, du moment que la procuration présenté par le dit conseiller fiscal l’autorise à agir
pour le compte de son mandant auprès des services fiscaux, il y’a lieu d’instruire vos services
à l’effet d’accepter sans hésitation les procurations présentés.

---------------oo00oo----------------
(99)
REPUBLIQUE ALGÉRIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Direction générale des impôts Caisse Nationale de sécurité


sociale
DGI CASNOS

245
Communiqué

La direction Générale des impôts et la caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés
informent les contribuables est assujettis exerçant une activité pour leur propre compte que les
cotisations de sécurité sociale sont intégrées dans les charges déductibles d'impôt et de ce fait,
ne peuvent constituer une
Source de redressement fiscal.
Les comptables, comptables agrées et conseillers fiscaux sont appelés à faire usage de cet te
disposition dans l’élaboration des bilans et les conseils et orientations données dans le cadre
des missions qui leurs ont d évolues.
L'assiette de cotisation annuellement déclarée constitue la base calcul des prestations (retraite
invalidité, capital décès) .
L'élévation de l'assiette de cotisation permet l'amélioration du niveau de prestations sociales
notamment les droits contributifs en matière de retraite.
Elle constitue la base de calcul des cotisations de sécurité sociale source de financement et
d'équilibre du système de sécurité sociale par la garantie de la couverture des dépenses par les
recettes.

---------------oo00oo----------------
(100)
République Algérienne Démocratique et populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction régionale des impôts de Chlef
Direction des impôts de wilaya de Chlef
Sous direction des opérations fiscale
N°227/DIW/SDOF

246
Chlef, le 01/02/2018

Le directeur des impôts de la Wilaya de Chlef


Messieurs les chefs d’inspections des impôts
En collaboration avec
Le sous directeur des opérations fiscales
Le sous directeur de control fiscal

Objet : assiette de l’impôt : suivis particulier de certaines activités

Dans le cadre d’une meilleur maitrise de rendement de l’impôt et de la lute contre la fraude et
l’évasion fiscal, il vous est demandé un contrôle rigoureux et un suivi permanant de certaines
activités citées ci-dessous « listing non exhaustif ».
- Agences immobilières
- Agences d’assurances
- Salles des fêtes
- Laboratoires d’analyse
- Clubs sportifs
- Cybercafés
- Producteurs d’agrumes et tomates (cf. livraison SarlCAT EX, ENAGUC)
- Activités agricoles notamment dans le cadre ANDI-CNAC-ANSEJ-ANGEM
- Fêtes foraines
- Transport de voyageurs (taxieur et autres)
- Bijoutiers
Un état statistique retraçant le nombre d’assujettis et les bases retenues me sera adressé.
D’autre part et en ce qui concerne les professions libérales, il vous est demandé de ne plus
tolérer leurs suivi dans le cadre de l’IFU sauf cas exceptionnels à ce titre une étude
comparative par profession (notaires, avocats, médecins, spécialistes et dentistes, vétérinaires,
comptables agrées, et conseillers fiscaux).
Un état faisant ressortir le nombres de contribuables suivis à l’IFU et ceux relevant de régime
réel avec moyennes des base et de droits retenus par les services pour chaque régime
d’imposition et par activités doit être effectuée et transmise à mes services (SDOF) chaque
semestre.
Enfin, pour les inspections de Sidi Meroune tenes et sidi AKKacha devrait prendre en charge
les activités estivales exercées sur le litoral de la wilaya.

247
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(101)

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale
Sous Direction des Normes et Procédures

N° 275MF/DGI/DRLF/SD1/2013
Alger, le 07 avril 2013

248
Note
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Messieurs les directeurs régionaux
En communication
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts De Wilaya
Messieurs et Messieurs les chefs des centres des impôts

Objet : Application de la taxe de domiciliation bancaire sur le fret maritime et les frais de
surestaries.
Référence : - Article 6f de la loi de finances complémentaire pour 2009,
Ordonnance n° 76-S0 du 23 octobre I976 portant rode maritime, modifié et complété.

La pressante note a pour objet de clarifier aux services fiscaux les modalités d'application de
la
taxe de domiciliation bancaire sur le fret maritime et les frais de surestaries.
Il est rappelé, à ce titre, que les dispositions de l’article 63 de la loi de finances
complémentaire pour 2009 ont institué une taxe de domiciliation bancaire su:r les opération
d’importation de service
Applicable sur le montant de la domiciliation, dont le taux est fixé à 3 %.
I)- Définition :
Le fret maritime :
il représente la rémunération payée par le chargeur {ou le propriétaire de la marchandise au
transporteur, en l'occurrence l’affréteur ou l'armateur, en vertu d'un contrat de transport de
marchandises tendant à acheminer des marchandises d’un port à un autre.
Les frais de surestaries:
Ils représentants les sommes payées en contrepartie de l'immobilisation soit des navires soit
des cargaisons
Le compte d’escale
Le compte d’escale est un document établi par le consignataire de navire por le compte de
l’armateur étranger
Ce compte retrace les recettes collectées et les dépenses engagées à l’occasion de l’escale
d’un navire étranger dans un port algérien.
Il)- Regime fiscal applicable :
Au plan fiscal seul le fret maritime est considéré comme étant payé en cotre partie d’une
opération d’importation de services
Les frais de surestarie nee représentent en effet que des pénalités et ne peuvent, par voix de
conséquence, être assimilés à une opération d’importation de services.
III)- Fait générateur et reversement du montant de la taxe de domiciliation bancaire :
La domiciliation bancaire des factures ou du contrat de transport, par le propriétaire des
marchandises, constitue le fais générateur pour le reversement des montant relatifs à la taxe de
domiciliation bancaires
Cependant, compte tenu que c’est le compte d’escale, tenu par le consignataire, qui fait l’objet
de domiciliation en vu de transfert de son solde positif, la taxe de domiciliation bancaire ne
serra due qu’à ce moment.
En d’autre terme, la domiciliation de compte d’escale constitue comme fait générateur de la
taxe de domiciliation bancaire de 3 %.

249
Lors de la domiciliation bancaire de compte d’escale par le consignataire, ce dernier doit
calculer le montant de la taxe exigible par application de taux de la taxe fixé à 3 % sur le
montant total du fret collecté.
Il est précisé, a cet égard, qu’en égard au fait que c’est le propriétaire de la marchandise qui
est regardé in fine comme importateur de service, le consignataire peut répercuter le montant
de cette taxe sur le propriétaire de la marchandise lors de la facturation du montant de fret.
Veuillez assurer la diffusion de la présente note et me rendre destinataire de difficultés
éventuelles rencontrées lors de son application

---------------oo00oo----------------
(102
03/01/2016

Objet : Régime fiscal applicable aux dons


Référence : Article 169-1 du CIDTA).

I)- Définition des dons :


Le don est considéré comme étant le transfert, à titre gratuit, à autrui (donataire) d'un bien ou
d'un droit.
Ce transfert doit intervenir du vivant de la personne qui consent le don (le donateur).

250
II) -Principes généraux :
Comme dans tout contrat, le don ou encore, la donation, suppose la capacité juridique du
donateur et du donataire et leurs consentements réciproques (Art 206 du code de la famille).
Lorsqu’il porte sur des biens ayant le caractère de meuble, le don peut être « manuel ».
Il peut alors faire l’objet d’une simple transmission matérielle.
Il en va autrement lorsqu’il s’agit de biens immeubles ou de droits réels immobiliers qui ne
peuvent être transférés que par voie d’actes authentiques tels que définis à l’article 324 du
code civil.
Intervenant à titre de libéralité, le don qui peut être effectué en nature ou en numéraire est
souvent consenti par des personnes morales au profit d’autres personnes physiques ou
morales.
Le législateur fiscal, en guise d’encouragement aux activités des établissements, organismes
et associations à vocation humanitaire, accorde des avantages fiscaux sous forme
d’exonérations et d’allégements au profit des dépenses engagées au titre des dons et
libéralités.
III)- Traitement fiscal des dons :
1)-En matière d’impôts directs :
a). Conditions de déductibilité des dons :
Pour être admis en déduction, les dons doivent être consentis en espèces ou en nature au profit
des établissements et associations à vocation humanitaire, lorsqu'ils ne dépassent pas un
montant annuel de 1 000.000 DA; (art 169-1 du CIDTA).
Le présent bulletin d’information fiscale a pour objet d’apporter des éclaircissements
concernant le régime fiscal applicable aux dons, considérés comme source de financement
importante des activités associatives et groupements similaires pour la réalisation de leurs
missions sociales courantes.
b)- Dons éligibles à la réduction d’impôt :
Les sommes correspondant à des dons et versements effectués par les contribuables
domiciliés en Algérie au profit de certains organismes (organismes d'intérêt général,
associations reconnues d'utilité publique) bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu.
(Art 18 de LFC2001).
Cette réduction concerne uniquement l’impôt sur le revenu global (IRG).
b-1)- Organismes concernés :
La réduction dont il s’agit est accordée lorsque ces dons et versements sont consentis :
- aux fondations ou associations reconnues d'utilité publique ;
- aux œuvres ou organismes d’intérêt général ayant un caractère éducatif, scientifique,
humanitaire, sportif, pédagogique, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine
artistique, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture.
b-2)- Montant de la réduction :
Le montant de la réduction est fixé à hauteur de 40% de la valeur des dons et versements sans
que cela n’excède 5% du revenu imposable.
2)- En matière de TVA :
Aux termes des dispositions de l’article 9-11 du code des taxes sur le chiffres d’affaires
(CTCA), les marchandises expédiées, a titre de dons, au Croissant Rouge Algérien et aux
associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu’elles sont destinées à être distribuées
gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être
secourues, ou utilisées à des fins humanitaires ainsi que les dons adressés sous toutes formes
aux institutions publiques sont exonérées de la TVA.

251
Pour prétendre au bénéfice de cet avantage, les associations en cause doivent se faire délivrer
auprès des services concernés du ministère de l’intérieur et des collectivités locales une
attestation, justifiant le caractère humanitaire du don.
Cette attestation doit être accompagnée de l’accord de réception du don en question (Décret
exécutif N°04/191 du 10 juillet 2004 fixant les modalités d’application des dispositions de
l’article 9/11 du code des taxes sur le chiffre d’affaires).
L’attestation est remise lors de chaque demande d’exonération, aux services fiscaux
territorialement compétents qui délivreront, au vu de ce document, une attestation
d’exonération, qui sera présentée aux bureaux des douanes compétents en vue de la mise à la
consommation des marchandises reçues.
1)- Il est important de signaler que la réglementation en vigueur confère le caractère
d’utilité publique à deux associations nationales en l’occurrence :
-Le croissant rouge algérien (Décret 62-524 du 06 Septembre 1962, JO N°14 du 14
Septembre 1962, modifié par le Décret exécutif 98-319 du 06 Octobre 1998, JO N°75 du 07
Octobre 1998).
- Les Scouts musulmans algériens (Décret Présidentiel 03-217 du 19 Mai 2003, JO N°35 du
25 Mai 2003 portant reconnaissance du caractère d’utilité publique à l’association nationale
dénommée « Scouts musulmans algériens.
S’agissant des institutions publiques, celles-ci doivent, pour la mise en application de
l’exonération sus-indiquée, solliciter, auprès des services fiscaux dont elles relèvent, une
attestation d’exonération qui sera présentée au bureau des douanes compétent en vue de la
mise à la consommation des marchandises objet du don.
L’utilisation des dons, à des fins autres que celles prévues ci-dessus, entraîne l’application
immédiate de la TVA sans préjudice des pénalités visées aux articles 116 à 139 du code des
taxes sur le chiffre d’affaires et de toute conséquence de droit pouvant résulter d’un tel
détournement.
L’attestation justifiant le caractère humanitaire du don doit comporter la liste, l’origine et la
valeur des marchandises reçues.
Il est rappelé, enfin, que la taxe sur la valeur ajoutée ayant grevé les produits et services
offerts à titre de dons et libéralités, est exclue du droit à déduction, et ce, en application des
dispositions de l’article 41-5 du CTCA.
3)- En matière d’enregistrement :
Les dispositions de l’article 240 du code de l’enregistrement exonèrent des droits de
mutation à titre gratuit les dons :
- faits aux organismes de jeunesse et d'éducation populaire reconnus d'utilité publique et
subventionnés par l'Etat ;
de sommes d'argent ou d'immeubles faits aux établissements pourvus de la personnalité civile
autres que ceux visés à l'article 301 du code de l’enregistrement, avec obligation pour les
bénéficiaires, de consacrer ces libéralités à l'achat d'œuvres d'art, de monuments ou d'objets
ayant un caractère historique, de livres, d'imprimés ou de manuscrits, destinés à figurer dans
une collection publique, ou à l'entretien d'une collection publique ;
- faits aux établissements publics ou d'utilité publique, dont les ressources sont exclusivement
affectées à des œuvres scientifiques à caractère désintéressé ;
- faits aux associations culturelles ;
- consentis aux organismes et aux établissements publics ou d'utilité publique dont les
ressources sont exclusivement affectées à des oeuvres culturelles ou artistiques à caractère
désintéressé et sont agréés, par le ministre chargé des finances ;

252
Bénéficient également de l’exonération des droits de mutation à titre gratuit, les dons :
- d'œuvres d'art, de monuments ou d'objets ayant un caractère historique, de livres, d'imprimés
ou de manuscrits, faits aux établissements pourvus de la personnalité civile, autres que ceux
visés à l’article 301 du code de l’enregistrement, à la condition que ces œuvres et objets soient
destinés à figurer dans une collection publique (Art 303 du CE) ;
- faits aux établissements publics charitables, autres que ceux visés à l’article 301 du code de
l’enregistrement, aux sociétés de secours mutuels et à toutes autres sociétés reconnues d'utilité
publique dont les ressources sont affectées à des oeuvres d'assistance (Art 239 du CE) ;
- faits aux établissements publics ou d'utilité publique, autres que ceux visés à l’article 301 du
code de l’enregistrement, aux sociétés particulières ou autres groupements régulièrement
constitués en tant qu'ils sont affectés par la volonté expresse du donateur ou du testateur à
l'érection de stèles ou monuments édifiés en souvenir de la guerre de libération nationale ou à
la gloire de nos armées (Art 304 du CE).
Ouvrent droit également au bénéfice de l’exonération des droits d’enregistrement, les
acquéreurs, donataires, héritiers ou légataires, d'une œuvre d'art de livres anciens, manuscrits,
objets de collection ou de documents de haute valeur artistique ou historique du patrimoine
national, lorsqu'ils en font don à l'Etat (art.38 de LFC 2009).
4)- Les dons bénéficiant de l’exonération de tous droits et taxes :
a)- Les dons étrangers:
Les opérations de réalisation des infrastructures, d’équipements et des logements au profit de
l’Etat et financés par des dons externes sont exonérées de tous droits et taxes (art. 14 LFC
2006).
Les dons octroyés à l’Algérie par les gouvernements étrangers et les organismes
internationaux sont gérés selon les dispositions contenues dans les conventions et protocoles
d’accords les régissant.
Une instruction du ministre chargé des finances précise, pour chaque cas, les modalités de
comptabilisation des opérations liées à ces dons. (Article 78 LF 2006).
b)- Les marchandises importées par les fédérations nationales des sports à titre de dons :
Les marchandises importées par les fédérations nationales des sports sous réserve que ces
marchandises soient en relation avec la discipline sportive principale déployée par la
fédération bénéficiaire, sont exonérées de tous droits et taxes et dispensées des formalités du
contrôle du commerce extérieur et des changes (article 142 LF 1996).
Modalités d’octroi de l’exonération :
L’octroi de l’exonération des droits et taxes en faveur des fédérations nationales sportives
figurant sur la liste jointe en annexe de l’arrêté interministériel du 21 décembre 1996 fixant
les modalités d’octroi de l’exonération des droits et taxes en ce qui concerne les marchandises
importées à titre de dons, est soumis au visa préalable du ministère de la jeunesse et des
sports, et à l’autorisation expresse du ministère de l’intérieur et des collectivités locales.
L’autorisation doit comporter la liste et l’origine des marchandises ainsi que leurs valeurs
respectives.
Le dédouanement des marchandises importées à titre de dons par les fédérations nationales
sportives susvisées est réalisé sur présentation au bureau des douanes compétent, de
l’attestation d’exonération de TVA délivrée, à cet effet, par les services fiscaux compétents et
de l’autorisation d’acceptation du don remise par le ministère de l’intérieur et des collectivités
locales. (Arrêté interministériel du 21 décembre 1996, J.O n° 34/1997, fixant les modalités
d’octroi de l’exonération des droits et taxes en ce qui concerne les marchandises importées à

253
titre de dons en application des dispositions de l’article 142 de la loi de finances pour 1996
ainsi que la liste des fédérations nationales sportives susceptibles d’en bénéficier.).
Le nouveau cadre juridique des associations est régi par la loi 12-06 du 12 janvier 2012
relative aux associations. Les associations constituées sous l’empire de l’ancienne loi 90-31
du 4 décembre 1990, doivent se conformer à cette nouvelle loi dans un délai de deux (2) ans
(Art 70 de la loi 12-06 sus citée)
c)- Les marchandises et véhicules importés à titre de dons par les associations ou œuvres
à caractère humanitaire :
Les marchandises y compris les véhicules importés à titre de dons par les associations ou
œuvres à caractère humanitaire, lorsque ces marchandises sont destinées à être distribuées
gratuitement ou utilisées à des fins humanitaires, sont exonérées de tous droits et taxes.
Modalités d’octroi de l’exonération :
L’exonération est accordée aux associations à but non lucratif dûment enregistrées
conformément à la loi en vigueur sur les associations et dont l'objet statutaire consiste à
apporter un soutien matériel et moral aux populations les plus vulnérables de nature à
améliorer leurs conditions d'existence, d'alléger leur souffrance et de contribuer à leur bien
être et à leur développement.
Le bénéfice de cette exonération est subordonné à la condition de distribution gratuite et
l’utilisation à des fins humanitaires des marchandises et des véhicules importés à titre de dons.
Toute autre utilisation constatée par les services compétents entraînera le paiement de
l'ensemble des droits dus sans préjudice des poursuites judiciaires et de l’application des
sanctions pénales prévues en ce domaine.
Les associations à caractère humanitaire doivent, lors de chaque opération de don provenant
de l’étranger, requérir l’accord des services habilités du ministère de l'intérieur et des
collectivités locales qui leur délivreront, à cet égard, une autorisation expresse, leur
permettant d'accepter les dons qui doit être jointe aux documents devant être produits auprès
de l'administration des douanes
Dans le cas où les marchandises sont d'origine locale, ces associations doivent attester, au
bénéfice du donateur, de la réception du don en cause.
Il en est visé, à ce titre, un bordereau en double exemplaire justifiant cette réception et
comportant la liste, l'origine et la valeur des marchandises reçues.
Un exemplaire de ce bordereau est joint à la déclaration sur le chiffre d'affaires destinée à
l'administration fiscale.
d)- Exonération des dons et legs relatifs aux biens culturels : (art.65 LF 2011).
Les dons et legs d’œuvres d’art, de livres anciens, de manuscrits, d’objets de collection ou de
documents de haute valeur artistique ou historique du patrimoine culturel, effectués par une
personne physique ou morale, au profit des musées, des bibliothèques publiques et des
institutions en charge des manuscrits et archives, sont exonérés des droits et taxes à la double
condition :
- que l’institution bénéficiaire accepte le don ou le legs après avis conforme de la commission
chargée de l’acquisition des biens culturels ;
- que la commission chargée de l’acquisition des biens culturels se prononce sur l’éligibilité
du bien et sur la valeur monétaire, au jour du legs ou de la donation.
A ce titre, la valeur du bien telle qu’arrêtée par la commission chargée de l’acquisition des
biens culturels, constituera, pour le donateur, un crédit qu’il pourra faire valoir sur ses
impositions dus des exercices ultérieurs.

254
Ce crédit d’impôt, qui doit être imputé jusqu’à son épuisement total sur les impositions futurs
dues ne pourra, en aucun cas, donner lieu à remboursement.

---------------oo00oo----------------
(103)
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Direction générale des impôts DGI
Caisse Nationale de sécurité sociale CASNOS
**********************Communiqué**************************
La direction Générale des impôts et la caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés
informent les contribuables est assujettis exerçant une activité pour leur propre compte que les
cotisations de sécurité sociale sont intégrées dans les charges déductibles d'impôt et de ce fait,
ne peuvent constituer une
Source de redressement fiscal.
Les comptables, comptables agrées et conseillers fiscaux sont appelés à faire usage de cet te
disposition dans l’élaboration des bilans et les conseils et orientations données dans le cadre
des missions qui leurs ont d évolues.
L'assiette de cotisation annuellement déclarée constitue la base calcul des prestations (retraite

255
invalidité, capital décès) .
L'élévation de l'assiette de cotisation permet l'amélioration du niveau de prestations sociales
notamment les droits contributifs en matière de retraite.
Elle constitue la base de calcul des cotisations de sécurité sociale source de financement et
d'équilibre du système de sécurité sociale par la garantie de la couverture des dépenses par les
recettes.
**********************Communiqué**************************
Remarque 1
Comme charge à déduire de la déclaration catégorielle G n° 4 et G °11 elle ne remplie pas les
conditions ci après :
a)- D'une manière générale, les charges doivent être liées à l'entreprise et être engagées dans
son intérêt
Ainsi les dépenses personnelles n'ont pas un caractère déductible (impôts personnels, loyers
d'une habitation privée, etc. )
Les dépenses revêtant un caractère mixte doivent être ventilées entre la part professionnelle
qui est déductible, et la part personnelle (ex: dépenses d'entretien d'un véhicule utilisé pour
l'entreprise et à des fins privées).
Et la CASNOS est une charge personnel, elle est déduite dans la déclaration Globale G n°1
conformément à l'article 85 du CIDTA qui dispose que:
L’impôt sur le revenu global est établi d’après le montant total du revenu net annuel dont
dispose chaque contribuable.
Ce revenu net est déterminé eu égard aux capitaux que possède le contribuable, aux
professions qu’il exerce, aux traitements, salaires, pensions et rentes viagères qu’il perçoit,
ainsi qu’aux bénéfices de toutes opérations lucratives auxquelles il se livre, sous déduction
des charges ci-après :
1)- abrogé.
2)- des intérêts des emprunts et dettes contractés à titre professionnel ainsi que ceux
contractés au titre de l’acquisition ou de la construction de logements, à la charge du
contribuable ;
3)- les cotisations d’assurances vieillesse et d’assurances sociales versées par le contribuable à
titre personnel ;
4)- les pensions alimentaires ;
5)- la police d’assurance contractée par le propriétaire bailleur.
NB : cet article n'a pas été modifié depuis: 2003
**********************Communiqué**************************
Remarque 2
Le communiquer dit :
Les comptables, comptables agrées et conseillers fiscaux sont appelés à faire usage de cet te
disposition dans l’élaboration des bilans et les conseils et orientations données dans le cadre
des missions qui leurs ont dévolues.
Mention de """ conseillers fiscaux """ sont appelés à faire usage de cet te disposition dans
l’élaboration des bilans !!!!!!
Ce n'est pas notre sujet, mais oui il peut établir les déclarations fiscales et ce conformément à
l'article 2 de l'ordonnance n° 71-81 du 29/12/1971:
Il peut notamment être appelé à établir des déclarations fiscales, à vérifier les avertissements,
à rédiger et à présenter en qualité de mandataire, des réclamations auprès des administrations
fiscales
**********************Communiqué**************************
Remarque 3
Déduire la CASNOS de la déclaration catégorielle est égal à dire que les 9 % cotisation
CNAS l'est aussi.

256
---------------oo00oo----------------
(104)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Arrêté interministériel du Aouel Joumada Ethania 1437 correspondant au 10 mars 2016


portant création du bulletin officiel du ministère des finances.
Le Premier ministre,
Le ministre des finances, Vu le décret présidentiel n° 15-125 du 25 Rajab 1436
correspondant au 14 mai 2015, modifié, portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995
fixant les attributions du ministre des finances ;
Vu le décret exécutif n° 95-132 du 13 Dhou El Hidja 1415 correspondant au 13 mai 1995
relatif à la création des bulletins officiels des institutions et administrations publiques ;
Vu le décret exécutif n° 14-193 du 5 Ramadhan 1435 correspondant au 3 juillet 2014

257
fixant les attributions du directeur général de la fonction publique et de la réforme
administrative ;
Arrêtent :
Article 1er.
En application des dispositions de l'article 3 du décret exécutif n° 95-132 du 13 Dhou El Hidja
1415 correspondant au 13 mai 1995, susvisé, il est créé un bulletin officiel du ministère des
finances.
Article 2.
Le bulletin officiel, prévu à l'article 1er ci-dessus, est commun à l'ensemble des structures et
organes de l'administration centrale, des services extérieurs et des Etablissements et
organismes publics à caractère administratif relevant du ministère des finances.
Article 3
Conformément aux dispositions de l'article 2 du décret exécutif n° 95-132 du 13 Dhou El
Hidja 1415 correspondant au 13 mai 1995, susvisé, le bulletin officiel doit comporter
notamment :
- Les références et, le cas Echéant, le contenu de l'ensemble des textes à caractère législatif ou
règlementaire ainsi que les circulaires et instructions concernant le ministère des finances ;
- Les décisions individuelles se rapportant à la gestion de la carrière des fonctionnaires et
agents publics de l'Etat relevant de l'administration des finances, ainsi que celles relatives aux
catégories de personnels dont la publication ne relève pas
Article 4.
Le bulletin officiel fait l'objet d'une publication semestrielle en langue arabe avec une
traduction en langue française.
Article 5.
Le bulletin officiel du ministère des finances revît la forme d'un recueil dont le format et les
caractéristiques techniques sont précisées par décision du ministre chargé des finances.
Article 6
Un exemplaire du bulletin officiel est transmis obligatoirement aux services centraux de
l'autorité chargée de la fonction publique et aux inspections de la fonction publique des
wilayas.
Article 7.
Les crédits nécessaires à l'Edition du bulletin officiel, prévu à l'article 1er ci-dessus, sont
imputés au budget de fonctionnement du ministère des finances.
Article 8.
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le Aouel Joumada Ethania 1437 correspondant au 10 mars 2016.

258
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(105)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
BULLETIN D’INFORMATION FISCALE

N° 01 / DGI / DRPC / 2012

Objet : Fiscalité applicable aux Associations


Références :- Loi 12-06 du 12 janvier 2012 relative aux associations.
-Décret exécutif n°04-191 du 10 juillet 2004 fixant les modalités d’application des
dispositions de l’article 9-11 du code des taxes sur le chiffre d’affaires modifiées par l’article
41 de la loi de finances pour 2003 relative aux conditions d’octroi de l’exonération de la taxe
sur la valeur ajoutée(TVA) en faveur des marchandises expédiées, à titre de don, au Croissant

259
rouge algérien, aux associations ou œuvres à caractère humanitaire ainsi qu’aux dons
consentis, sous toutes les formes, aux institutions publiques.
- code des impôts directs et taxes assimilées.
- code des taxes sur le chiffre d’affaires.
- code de l’enregistrement.
- code du timbre.

Introduction
Aux termes des dispositions de l’article 2 de la loi 12-06 relative aux associations

L’association est définie comme étant un regroupement de personnes physiques et/ou de


personnes morales sur une base contractuelle à durée déterminée ou à durée indéterminée.
En vue de poursuivre le but pour lequel elle a été créée, l’association dispose de ressources
constituées essentiellement de cotisations des adhérents, de dons et legs.
Mais l’association peut avoir d’autres revenus notamment ceux liés à l’exercice de son
activité.
Ces derniers peuvent atteindre des proportions importantes.
Quoi qu’il en soit, l’association doit, impérativement, utiliser la variété des ressources dont
elle dispose dans le financement des actions à but non lucratif déterminées par ses statuts.
Les excédents de recettes qu’elle dégage en fin d’année doivent être réaffectés à la
concrétisation des mêmes actions ou restitués, le cas échéant, aux adhérents en fonction du
niveau de leur cotisation.
L’association peut être gérée par un personnel salarié ou bénévole.
Ainsi, des salaires ou indemnités peuvent être allouées à ce dernier.
Telle que décrite, l’association est une entité juridique appelée à intervenir dans la sphère
économique en tant qu’acteur social.
Elle se livre très souvent, à l’acquisition de biens ou de droits comme elle peut s’en dessaisir
pour les besoins de son activité ou pour le financement de ses projets.
Aussi, le volet fiscal constitue pour elle une préoccupation importante en ce qu’il lui fixe les
limites de son intervention au risque d’être considérée comme un sujet fiscal à part entière.
Le présent bulletin a justement pour objet de fournir des précisions sur le régime fiscal des
associations.
Le nouveau cadre juridique des associations est régi par la loi 12-06 du 12 janvier 2012
relative aux associations. Les associations constituées sous l’empire de l’ancienne loi 90-31
du 4 décembre1990, doivent se conformer à cette nouvelle loi dans un délai de deux
ans (Art 70 de la loi 12-06 sus citée)
I)- Qu’est ce qu’une association?
L’article 2 de la loi 12-06 relative aux associations définit l'association comme étant «un
regroupement de personnes physiques et/ou de personnes morales sur une base contractuelle à
durée déterminée ou à durée indéterminée ».
Ces personnes mettent en commun, bénévolement et dans un but non lucratif, leurs
connaissances et leurs moyens pour promouvoir et encourager les activités dans les domaines,
notamment, professionnel, social, scientifique, religieux, éducatif, culturel, sportif,
environnemental, caritatif et humanitaire.

II) -Régime fiscal des associations:


Dans la mesure où elles ne poursuivent pas de but lucratif, les associations, telles que définies
par la loi 12-06 susvisée, bénéficient d’un certain nombre d’exonérations. Celles-ci varient en
fonction des opérations qu’elles réalisent.

a)- Exonération en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA):


Les associations à caractère humanitaires notamment le Croissant Rouge Algérien, bénéficient
de l’exonération de la TVA au titre des marchandises qui leur sont expédiées sous forme de
dons, à la condition que ces marchandises soient destinées à être distribuées gratuitement à

260
des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou
utilisées à des fins humanitaires (art.9-11 du CTCA) :
Compte tenu du caractère sensible entourant cette opération, les associations bénéficiaires de
dons doivent, avant leur acceptation, requérir l’accord des services habilités du Ministère de
l’intérieur.
L’accord est donné par la remise d’une attestation justifiant l’acceptation.
Cette attestation ainsi que celle justifiant le caractère humanitaire du don, délivrée par les
mêmes services, dont le modèle est joint en annexe « I » conformément aux dispositions de
l’article 03 du décret exécutif n°04-191 du 10 juillet 2004 visé en références, sera remise, lors
de chaque demande d’exonération, aux services fiscaux territorialement compétents qui
délivreront, au vu de ces documents, une attestation d’exonération, dont le modèle est joint en
annexe « II » et qui sera présentée aux bureaux des douanes compétents en vue de la mise à la
consommation des marchandises reçues.
A l’exception de cette exonération, les associations sont assujetties à la taxe sur la valeur
ajoutée (TVA) lorsqu’ elles réalisent des opérations soumises à cette taxe.
C’est ce qui est énoncé avec vigueur par les dispositions de l’article 1er du code des taxes sur
le chiffre d’affaires qui prévoient que la TVA « s’applique quels que soit le statut juridique
des personnes qui interviennent pour la réalisation des opérations imposables ou leur situation
au regard de tous autres impôts et quelle que soit la forme de leurs interventions ».
Dans le cas où l’association joue le rôle d’intermédiaire entre le donateur et le donataire dans
l’opération de don,
La facture établie par le donateur doit porter la mention suivante : « …pour le compte de ….
(Indication du nom du donataire), à titre de don, réglée par l’association … (indication du
nom de l’association)…. ».

b)- En matière d’enregistrement:


b-1)- Exemption des droits de mutations à titre onéreux :
Sont exemptés des droits de mutations à titre onéreux les actes constatant :
- les acquisitions faites par les associations culturelles et par les associations reconnues
d'utilité publique ayant pour objet l'assistance, la bienfaisance ou l'hygiène sociale, au titre
des biens immeubles nécessaires au fonctionnement de leurs services ou de leurs œuvres
sociales (art.258-2 du CE) ;
- les legs dont la valeur n'excède pas un million de dinars (1.000.000 DA) opérés au bénéfice
des associations à but philanthropique déclarées d'utilité publique par les personnes
physiques résidentes.
Ces legs doivent être déclarés à l'administration fiscale (art. 304 bis du CE).

b-2)- Exemption des droits d’enregistrement :


Bénéficient de l’exemption des droits d’enregistrement, tous les actes, certificats et autres
pièces intéressant les associations et organisations d'étudiants et de jeunesse reconnues
d'utilité publique (art. 287 du CE).
Ainsi, les associations dépourvues du caractère d’utilité publique ou dont l’objectif n’est pas
culturel, pour le bénéfice de l’exemption des droits de mutations à titre onéreux sus citée,
demeurent assujetties à la fiscalité de l’enregistrement dans les conditions de droit commun et
ce, pour tous les actes ou mutations qui les concernent.
Elles sont, donc, soumises aux divers droits d’acte ou de mutation de propriété, d'usufruit ou
de jouissance de biens meubles et immeubles soit entre vifs, soit par décès.

c)- Dispense en matière de droit de timbre:


Certaines exonérations sont également prévues en matière de droit de timbre.
Il en est ainsi :
- des constructions réalisées par les associations d'utilité publique et les associations à
caractère humanitaire qui sont exonérées de la taxe spéciale sur les permis immobiliers (Art
55-VI de la loi de finances pour 2000).

261
- des embarcations Immatriculées au nom des associations sportives ainsi que celles destinées
à l'entretien et à l'exploitation des ports qui sont exemptées de la taxe annuelle pour la
possession de yachts ou bateau de plaisance (Art. 147septiès A du CT).
Il est important de signaler que la réglementation en vigueur confère le caractère d’utilité
publique à deux associations nationales en l’occurrence :
- Le croissant rouge algérien (Décret 62-524 du 06 Septembre 1962, JO N°14 du 14
Septembre 1962, modifié par le Décret exécutif 98-319 du 06 Octobre 1998, JO N°75 du 07
Octobre 1998).
- Les Scouts musulmans algériens (Décret Présidentiel 03-217 du 19Mai 2003, JO N°35 du 25
Mai 2003 portant reconnaissance du caractère d'utilité publique à l'association nationale
dénommée "Scouts musulmans algériens.
d) Cas particulier des associations sportives:
Les associations sportives sont régies par l’ordonnance n°95-09 du 25/02/1995 définissant les
activités sportives.

De ce fait, elles sont soumises :


1)- à la TVA : et ce, à raison :
- des produits bruts des manifestations et compétitions sportives ;
- des recettes provenant de l’exploitation ou de la location des biens propres ou concédés :
- des recettes provenant de la publicité.
Toutefois, les manifestations sportives, lorsqu’elles sont organisées dans le cadre des
mouvements nationaux et internationaux d’entraide, sont exonérées de la TVA,
conformément aux dispositions de l’article 9 alinéa 12 du code des taxes sur le chiffre
d’affaires.

2)- au droit de timbre:


Sur la billetterie vendue à l’occasion des manifestations et compétitions sportives, et ce,
suivant le barème prévu à l’article 100 du code du timbre.
3)- à la taxe foncière:
A raison des biens immobiliers vis-à-vis desquels l’association est soit propriétaire ou
usufruitière.

4)- à la retenue à la source au titre de l’IRG/salaires:


A raison des salaires, primes et indemnités, visés aux articles 66 et 67-4 du CIDTA, servis aux
joueurs, encadrements techniques et dirigeants salariés.

III)- Obligations déclaratives:


a)- Obligation de déclaration des retenues à la source:
Les associations sont tenues de déclarer les retenues à la source :

a-1)- au titre des sommes payées aux entreprises étrangères:


Les associations qui procèdent au paiement de sommes imposables sont tenues d'effectuer sur
ces dernières, au moment où elles sont payées aux entreprises étrangères,
la retenue à la source de l'impôt sur les bénéfices des sociétés.
Les droits doivent être acquittés, dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois au titre
duquel ont été opérées les retenues, à la caisse du receveur des impôts du siège ou domicile
des associations qui effectuent les paiements des sommes imposables (art.
159-1 du CIDTA).
Chaque versement est accompagné d'un bordereau avis de versement en double exemplaire,
daté et signé par la partie versante.
Le bordereau avis de versement fourni par l'administration doit notamment indiquer,
- la désignation, l'adresse de l'organisme algérien, cocontractant;
- la raison sociale, l'adresse du siège socialet le lieu de réalisation des travaux ou des
prestations effectuées par l'entreprise étrangère en Algérie;

262
- le numéro d'identification fiscale de l'entreprise étrangère;
- le mois au cours duquel les retenues ont été opérées;
- les numéros des reçus délivrés à l'appui desdites retenues;
- la nature des travaux ou des prestations rendues;
- le montant brut total des paiements mensuels effectués et le montant total des retenues
correspondantes.

2-) au titre des retenues à la source de l’IRG/salaires:


Les associations qui versent des salaires, indemnités ou autres rémunérations doivent opérer,
mensuellement ou trimestriellement, selon le cas, la retenue à la source de l’IRG, catégorie
traitements et salaires.
Le montant de cette retenue doit être versé dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le
mois ou le trimestre, à la caisse du receveur des impôts.
Chaque versement est accompagné d'un bordereau avis de versement daté et signé par la
partie versante et sur lequel les indications suivantes doivent êtres portées :
- période au cours de laquelle les retenues ont été faites ;
- désignation, adresse, profession, numéro de téléphone, numéro et libellé du compte courant
postal ou du compte courant bancaire, numéro d'identification à l'article principal de l'impôt
de l'employeur ou du débirentier;
- numéro de la fiche d'identité fiscale ;
- montant des salaires qui ont donné lieu à la retenue. (Art.129 CID).
b)- obligation de déclaration des encaissements et des versements :
Les associations qui procèdent à l'encaissement et au versement de droits d'auteur ou
d'inventeur sont tenues de déclarer dans les conditions prévues à l'article 176 du
CIDTA, le montant des sommes qu'elles versent à leurs membres ou à leurs mandants.
(Art. 177-1 du CIDTA) ;

c)- obligation de déclaration des références des comptes ouverts dans le cadre des
activités des associations :
Dans le cas où elles disposeraient de revenus, notamment ceux générés par l’exercice d’une
activité à caractère commercial, les associations doivent les déclarer, et en même temps porter
à la connaissance de l’administration fiscale, les références des comptes ouverts utilisés dans
le cadre de ces activités et ce, dans un délai de deux (2) mois à compter de la date d’ouverture,
d’utilisation ou de clôture par elles de ces comptes à l’étranger. Chaque compte doit faire
l’objet d’une déclaration distincte.
Le défaut de déclaration des comptes est sanctionné d’une amende fiscale de 500.000 DA par
compte non déclaré (Art. 182 bis du CIDTA).

d)- Obligation d’oblitération pour les associations organisant des opérations de quête :
Les associations constituées conformément à la loi relative aux associations qui organisent
des opérations de quête régulièrement autorisées doivent soumettre à l'oblitération du
receveur des impôts de la circonscription concernée les carnets des reçus utilisés pour ces
opérations.
Tout manquement à cette obligation est sanctionné par une amende fiscale de 5.000 DA (Art.
286 du CIDTA).

263
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(106)

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et la Réglementation Fiscales
N°02/MF/DGI/DLRF/LF08

Circulaire à
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

264
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Objet Référence

Objet : Mesures relatives au leasing.


Référence : - Articles 4, 10, 11 et 14 de la loi n° 07-12 du 30
décembre 2007, portant loi de finances pour 2008 ;
- Articles 77, 173 et 174-1 du code des impôts directs et taxes assimilées ;
- Article 258 du code de l’enregistrement ;
- Article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services les dispositions des
articles 4, 10, 11 et 14 de la loi de finances pour 2008 qui ont introduit des dispositions
nouvelles en matière de leasing au niveau, respectivement, des articles 77, 173 et 174 du code
des impôts directs et taxes assimilées, de l’article 258 du code de l’enregistrement et de
l’article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires.
I)- EN MATIERE D’IMPOTS DIRECTS :
A)- Exonération des plus-values de cession d’immeubles bâtis ou non bâtis, réalisées
dans le cadre d’opérations de leasing de type lease-back :
L’article 4 de la loi de finance pour 2008 a complété les dispositions de l’article 77 du code
des impôts directs et taxes assimilées pour énoncer que, les plus values réalisées lors de la
cession d’un immeuble bâti ou non bâti par le crédit preneur dans le cadre d’un contrat de
leasing de type lease-back ne sont pas soumises à l’imposition au titre de l’IRG.
Il est noté que juridiquement, le contrat de leasing de type lease-back s’analyse comme
un contrat comportant une double opération concrétisée par deux contrats conclu
simultanément :
- un contrat de cession d’un bien mobilier ou immobilier par l’entreprise (l’utilisateur) au
profit de la société leasing ;
- et un contrat de crédit-bail (leasing) par lequel la société de leasing (crédit-bailleur)
rétrocède ledit bien mobilier ou immobilier à l’entreprise cédante (crédit-preneur) avec
promesse unilatérale de vente au profit de cette dernière.
Par ailleurs, et au sens de l’article 8 de l’ordonnance n° 96-09 du 10 Janvier 1996, la
notion de:
- Crédit-bailleur, s’entend de la partie au contrat de crédit-bail qui en vertu des clauses de ce
contrat donne en location, moyennant loyer et pour une durée ferme à l’autre partie audit
contrat (le crédit-preneur), des biens immobiliers à l’usage professionnel qu’elle a achetés ou
qui ont été construits pour son compte avec possibilité pour le crédit-preneur , au plus tard, à
l’expiration du bail d’accéder à la propriété de tout ou partie des biens loués .
- Crédit-preneur, s’entend de la partie au contrat de crédit-bail bénéficiant de l’opération de
location décrite ci-dessus dans le cadre de définition de la notion de crédit-bail.
B)- Exonération des plus values de cession des éléments de l’actif immobilisé, réalisées
dans le cadre d’opérations de leasing de type lease-back :
L’article 10 de la loi de finance pour 2008 a complété les dispositions de l’article 173 du code
des impôts directs et taxes assimilées pour exonérer de l’impôt (IRG/BIC ou IBS selon le
cas), les plus value de cession des éléments de l’actif immobilisé réalisées dans le cadre des
opérations de leasing de type lease-back.
Cette exonération concerne :
- Les plus values, réalisées lors de la cession d’un élément de l’actif par le crédit-preneur au
profit du crédit-bailleur au titre du transfert dans le cadre d’un contrat de vente ;
- Les plus values, réalisées lors de la rétrocession d’un élément de l’actif par le crédit bailleur
au profit du crédit preneur au titre du transfert de propriété à ce dernier, dans le cadre d’un
contrat de crédit-bail.
C)- Alignement de l’amortissement fiscal des biens acquis dans le cadre du crédit bail
sur l’amortissement financier :

265
L’article 11 de la loi de finances pour 2008 a complété les dispositions de l’article 174-1 du
code des impôts directs et taxes assimilées par des dispositions autorisant les banques, les
établissements financiers et les sociétés pratiquant des opérations de crédit-bail à aligner
l’amortissement fiscal des biens acquis dans le cadre du crédit bail sur l’amortissement
financier du crédit.
En vertu de ces nouvelles dispositions et, pour le cas d’espèce, la durée et les annuités de
l’amortissement fiscal sont similaires à celles prévalant en matière d’amortissement financier
du crédit.
Compte tenu du fait que, conformément aux énonciations de l’article 15 l’ordonnance n° 96-
09 précitée, les loyers sont déterminés selon un mode dégressif ou linéaire, l’amortissement
fiscal s’effectue par alignement, de manière dégressive ou linéaire.
Par ailleurs, l’article 15 de l’ordonnance précitée énonce le principe de paiement des loyers
selon une périodicité convenue entre les parties au contrat de crédit bail.
Aussi, lorsque les loyers sont payables selon une périodicité autre qu’annuelle, l’annuité de
l’amortissement fiscal est égale à la somme des échéances loyers perçus durant l’année
considérée.
Il est précisé toutefois, qu’en conformité avec l’amortissement financier, l’amortissement
fiscal est pratiqué limitativement sur la partie « principal du loyer » correspondant au montant
de l’investissement, autrement dit, du prix d’achat du bien loué.
Il ne saurait donc comprendre, la marge correspondante aux profits et intérêts rémunérant le
risque du crédit.
Il est enfin rappelé que :
- d’une part, le recours par les banques, les établissements financiers et les sociétés pratiquant
le leasing à ce mode d’amortissement découle d’une autorisation légale.
Il est donc simplement facultatif et ne constitue aucunement une obligation.
- d’autre part, il s’applique aux biens acquis à compter du 1er Janvier 2008. En application
des textes régissant la comptabilité, la méthode d’amortissement pratiquée sur les biens acquis
antérieurement au 1er Janvier 2008 demeure inchangée.
II)- EN MATIERE DE DROITS D’ENREGISTREMENT :
L’article 14 de la loi de finances pour 2008 a complété les dispositions de l’article 258 du
code de l’enregistrement par un paragraphe 9 dont les dispositions exemptent des droits
d’enregistrement, les mutations de biens d’équipement ou d’immeubles professionnels
rétrocédés par le crédit bailleur au profit du crédit- preneur lors de la levée d’option d’achat
par ce dernier au titre de la rétrocession.
Il est souligné que cette rétrocession, s’opère dans le cadre d’un contrat de crédit-bail de type
lease-back qui implique que dans un premier temps, le bien a été cédé par le crédit-preneur au
crédit bailleur.
III)- EN MATIERE DE TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE :
L’article 17 de la loi de finances pour 2008 a complété l’article 9 du code des taxes sur le
chiffre d’affaires par un paragraphe 23 dont les dispositions exonèrent de la TVA, les
opérations d’acquisition effectuées par les banques et les établissements financiers dans le
cadre des opérations de crédit-bail.
Sont compris parmi les équipements dont l’acquisition en franchise de TVA est autorisée, les
véhicules de tourisme et de transport de personnes acquis dans le cadre d’un contrat de crédit
bail.
En sont, par contre, exclues de l’exonération de la TVA, les acquisitions effectuées pour les
banques et établissements financiers pour leur propre besoin.
S’agissant des modalités de mise en oeuvre de l’exonération en cause, deux cas doivent
être envisagés :
- le premier, les banques et les établissements financiers louent à des crédits preneurs
titulaires de décisions d’octroi d’avantages ANDI, leur accordant la franchise de TVA sur les
équipements, dans cette hypothèse, les loyers sont exonérés de la TVA et les factures
correspondantes sont établies en hors TVA ;

266
- le second, les banques et les établissements financiers louent à des crédits preneurs titulaires
de décisions d’octroi d’avantages, ne comportant pas cependant, la franchise de TVA des
équipements, dans cette hypothèse, l’assujettissement à la TVA s’opère sur la totalité des
loyers, et les factures correspondantes doivent être établies TVA comprise.
Modalité pratique :
En application des dispositions de l’article 47 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, les
acquisitions en franchise de TVA s’effectuent sur remise pour le bénéficiaire au fournisseur
ou, à l’importation, au service des douanes, d’une attestation modèle F n° 21, visée par les
services des impôts territorialement compétents.
Les banques et les établissements financiers qui pratiquent les opérations de leasing, sont
autorisés, à titre exceptionnel dans le cadre de leurs investissements réalisé en matière de
leasing, à produire les attestations de franchise sur carnet à souches délivré et visé par les
services des impôts territorialement compétents.
Ils sont tenus, en outre, de produire aux services fiscaux compétents, sur rapports magnétiques
et suivant une périodicité mensuelle, des listings permettant d’identifier leurs fournisseurs et
comportant des indications sur le chiffre d’affaires réalisé ainsi que la liste des équipements et
matériels acquis en franchise de TVA.
Cas particulier de l’achat par anticipation de l’équipement par le crédit preneur :
Lorsque le crédit preneur exerce la faculté qui lui est accordée par loi (ordonnance n° 96-09
du 10 janvier, article16), en sollicitant l’achat par anticipation du bien loué, la TVA devient
normalement exigible. Elle est dés lors, assise sur le prix de cession conformément aux
dispositions de l’article 15 du code des taxes sur le chiffre d’affaires.
De même qu’elle devient exigible dans les mêmes conditions, dans l’hypothèse où les parties
au contrat du crédit bail décident d’un commun accord, de la cession du bien objet du contrat
avant l’expiration de la période irrévocable fixée dans le contrat.
Exercice du droit à déduction par le crédit bailleur :
Il est signalé que les restrictions prévues par l’article 41 du code des taxes sur le chiffre
d’affaires en matière d’exercice du droit à déduction, ne trouvent pas à s’appliquer au crédit
bailleur.
Celui-ci peut en effet, dans le cas où il acquiert en TVA des équipements pour lesquels le
droit à déduction est limité, déduire la TVA ayant grevé ces dits équipements.
IV)- RAPPEL DES PRINCIPALES DISPOSITIONS REGISSANT AU PLAN FISCAL
LE CREDIT BAIL INTRODUITES PAR LES LOIS DE FINANCES ANTERIEURES
A CELLE DE 2008 :
Pour l’imposition des opérations de crédit bail, les services mettront en oeuvre, outre les
dispositions y relatives ainsi introduites par la loi de finances pour 2008, toutes les mesures y
afférentes introduites antérieurement par d’autres lois de finances, ci-après rappelées.
1)- En matière d’impôts directs :
1)- Précision par les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 1996 que :
- c’est le crédit bailleur (l’établissement de crédit bail) en tant que détenteur du droit de
propriété qui est titulaire du droit de pratiquer l’amortissement ;
- corrélativement, le crédit preneur dispose du droit de déductibilité des loyers versés au crédit
bailleur du bénéfice imposable.
2)- Enonciation par l’article 113 de la loi de finances pour 1996 que les gains de change
latents générés, dans le cadre d’opérations de crédit bail international, par les flux financiers
opérés, dans une devise considérée ou constatée en fin d’exercice sur les créances et dettes
libellées en devises sont inclus dans le bénéfice imposable.
3)- Autorisation par l’article 2 de la loi de finances pour 2001 qui a modifié les dispositions de
l’article 141 du CIDTA, des banques et des établissements financiers et des sociétés de crédit
bail à pratiquer l’amortissement linéaire ou dégressif des actifs immobilisés, sur une période
égale à la durée du contrat de crédit bail.

267
4)- Exclusion, par l’article 5 de la loi de finances complémentaire pour 2001 qui a complété
les dispositions de l’article 220 du CIDTA, de la base imposable à la TAP, de la partie du
loyer correspondant au remboursement du montant du crédit bail.
Seule la partie rémunérant l’investissement et les services fournis par le crédit bailleur intègre
ladite base imposable.
2)- En Matière de droit d’enregistrement :
Dispense de la taxe de publicité foncière, des actes relatifs aux acquisitions immobilières
faites par les banques et les établissements financiers régis par la loi relative à la monnaie et
au crédit dans le cadre d’un leasing immobilier ou tout autre crédit immobilier assimilé
destiné au financement d’investissement effectué par des opérateurs économiques pour usage
commercial, agricole ou pour l’exercice de professions libérales (article 58 de la loi de
finances pour 1996, complétant l’article 58 du code de l’enregistrement).
3)- Mesures diverses :
- Assimilation des importations et ou d’exportation d’équipements sous forme de leasing à
des opérations de paiement différent, devant en conséquence, obéir aux conditions de
domiciliation et de paiement applicables à ces opérations (article136 de la loi de finances pour
1994).
- Bénéfice du régime douanier de l’admission temporaire pour les équipements importés sous
la forme de leasing pendant la durée du crédit bail qui ne peut excéder cinq (05) années
(article 135 de la loi de finances pour 1994).
4)- Avantages fiscaux :
Substitution de l’ordonnance n° 01-03 du 30 août 2001, relative au développement de
l’investissement, au décret législatif n° 93-12 du 05 octobre 1993, relatif au développement de
l’investissement abrogé, comme référence pour l’octroi des avantages fiscaux et douaniers au
profit des équipements entrant dans le cadre de la réalisation des investissements envisagés,
sous l’empire de ladite ordonnance, lorsqu’ils sont acquis par un crédit bailleur dans le cadre
de contrat de leasing financier conclu avec un promoteur bénéficiant des avantages fiscaux.
V)- DATE D’EFFET :
L’ensemble de ces mesures entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2008.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part, sous le timbre de la présente circulaire, des difficultés éventuellement rencontrées.

268
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(107)
République Algérienne Démocratique et populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction des opérations
Fiscales et de recouvrement
Note n° 1567/MF/DGI/DOFR/2017
Alger, le 12/11/2017

A
Monsieur le directeur des grandes entreprises
Madame et messieurs les directeurs régionaux des impôts
En communication à
Mesdames et messieurs les directeur des wilayas

269
Objet : assistance des services extérieurs en matière d’assiette et de recouvrement

La présente note a pour objet de préciser aux services fiscaux, les modalités de traitement de
cas soulevés et qui portent sur les points ci-après :
- Echéanciers de paiement octroyés avant la loi de finances pour 2017
- Excédent de versement IBS
- IFU- facturation de la TVA
- IFU commercialisation du lait pasteurisé

1)- Echéanciers de paiements octroyés avant la loi de finances pour 2017


Certaines directions des impôts de wilaya ont soulevés des interrogations au sort à réserver
aux calendriers de paiement octroyés avant l’intervention de la loi de finances pour 2017
(article 60) étant préciser dans le cas de la réception du public, des contribuables ont fait état
de l’annulation de leurs calendriers de paiements accordés avant 2017, et l’engagement à leurs
encontre des (ATD), alors que d’autres contribuables ont fait l’objet d’un nouveau calendrier
de paiement dans le cadre du dispositif de la loi de finances pour 2017.
Aussi est-il précisé que les calendriers de paiement souscrits antérieurement à la loi de
finances pour 2017 demeurent valables jusqu’à l’apurement de la dette échelonnée.
En effet, la souscription d’un calendrier de paiement constitue un engagement de
l’administration qui doit être scrupuleusement respecté.
Toute annulation de calendrier accordé ne peut intervenir qu’en cas de non respect par le
contribuable des termes de ce calendrier.
Dans ce cas, le receveur des impôts a toute la latitude réglementaire de relancer l’action de
recouvrement après avoir mis en demeure le contribuable défaillant pou régularisé sa
situation.
S’agissant des calendriers de paiement accordés avant la loi de finances pour 2017 et dont les
bénéficiaires ont respectés leurs engagements de paiement, ces derniers ne peuvent en aucun
cas faire l’objet d’annulation ou de révision de leurs calendrier, il appartient aux receveurs des
impôts ayant annulés et relancé les poursuites à l’encontre des redevables en question de les
rétablir dans leurs droits.

2)- Excédent de versement IBS


Des sociétés accusant des déficits répétitifs engendrent des difficultés de trésoreries ont fait
état de demandes de restitutions des excédents de versement IBS formulées auprès des
receveurs des impôts pour lesquelles les directeurs ont émets un avis défavorables considérant
que cet excédent non imputable ne peuvent faire l’objet de remboursement.
Le traitement des EV-IBS est défini par les dispositions de l’article 356 du CIDTA, aux
termes du quelles il est précisé que la liquidation de solde de l’IBS est opéré par le
contribuable lui-même et que dans lequel celui-ci est supérieur à l’impôt du, la différence
donne lieu à un excédent de versement qui peut être imputé sur les prochains AC-IBS (alinéa
6).
D’autre part, les dispositions de l’alinéa 5 de cet article prévoient la dispense de versement
des acomptes IBS lorsque le résultat du dernier exercice clos est non imposable alors que
l’exercice précédent à donné lieu à imposition.
Aussi, dans le cas ou le bénéfice de cet avantage n’a pas été sollicité, le contribuable peut
obtenir le remboursement de cet acompte.
La lecture combiné des dispositions des alinéas 5 et 6 de cet article fait ressortir deux
possibilités de traitement des EV-IBS, à savoir l’imputation sur les futures acomptes et le cas
échéant la restitution des montants non imputables.

270
Toutes fois le traitement des demandes de remboursement des EV-IBS doit s’opérer par voix
contentieuse, à l’effet de valider le montant à restitué, lequel donnera lieu à l’établissement
d’un certificat d’annulation et son emploi par le receveur des impôts.
3)- IFU- facturation de la TVA
L’administration centrale a été saisie par certains contribuables faisant l’objet de redressement
en matière de TVA facturée par des contribuables relevant de régime de l’IFU (non assujetti à
la TVA) .
En effet, les services fiscaux ont procédé à la réintégration de la TVA déduite sur leurs G 50
au motif que celle-ci n’ouvre pas droit à déduction et ce conformément aux dispositions de
l’article 64 du CTCA.
D’autre part, la direction des impôts d’el Bayedh a soulevé le cas des contribuables IFU
exerçant dans le cadre des projets « Alger la blanche » initié par lr Ministère de la solidarité
nationale, de la famille et de la condition de la femme dont l’agence de développement
sociale (ADS) leur exige de facturer la TVA sur les travaux qu’ils réalisent.
A ce titre, il est précisé que conformément aux dispositions de l’article 64 du CTCA les
contribuables qui relèvent du régime de l’impôt forfaitaire unique ne peuvent pas
mentionner la TVA sur leurs factures sous prétexte de ce voir appliqués les sanctions prévus
par l’article 114 du même code, d’autre part toute personne qui mentionne cette taxe sur une
facture qu’elle est ou non la qualité d’assujetti à la TVA en est personnellement responsable.
En effet, la TVA collecté à tord est du par le fournisseur IFU des lors qu’il la facturé.
De ce qui précède, il est nécessaire d e procéder à la régularisation de la situation fiscale des
contribuables suivi au régime de l’IFU qui a facturé la TVA, a l’effet de leurs réclamé la taxe
collectée à tord auprès de leurs clients et assortie de l’amende fiscale prévue par les
dispositions de l’article 114 du CTCA.
Pa ailleurs, en application des dispositions combinées des articles 29 et 64 du CTCA le
redevable (client) peut prétendre au droit à déduction de la taxe ayant grevé ces achats dés
lors que la TVA a été portée sur sa facture d’achat établi par son fournisseurs IFU.
En autre, le critère fondé de la déduction opérée par le client doit être recherché dans le
respect des conditions générales des déductions prévues par les articles 29 est suivant et 41 du
CTCA.
- Abandonner les régularisations entreprises à l’encontre des contribuables ayant procéder des
déductions de la TVA facturé indument par les fournisseurs IFU.
- Rappeler la TVA collecté à tord par les fournisseurs IFU avec application des pénalités y
afférentes.
4)- IFU commercialisation du lait pasteurisé
Certaines directions des impôts de wilaya ont soulevé la situation fiscale des contribuables
suivis à l’IFU exerçant l’activité de commercialisation du lait pasteurisé dont la marge
bénéficiaire est réglementée, laquelle est fixée à 0.90 DA/litre (ventes en gros et ventes au
détail) (cf DE 16-65 du 16 février 2016).
Il est repris, à titre indicatif, l’exemple ci-après qui illustre la situation réelle de ces
contribuables qui commercialisent exclusivement ce produit.
Achat 100 000 litres au prix unitaire réglementé de 23.20 DA/ litre (grossiste distributeur
24.10) (détaillant).
Le prix de vente aux consommateurs est fixé à 25.00 litre.

Grossistes détaillant
Achats réalisés 100 000 x 23.20 = 2 320 000.00 (1) 100 000.00 x 24.10 = 2 410 000.00 (1)
Ventes réalisées CA 100 000 x 24.10 = 2 410 000.00 (2) 100 000.00 x 25.00 = 2 500 000.00 (2)
Marge réalisée (2-1) 90 000.00 90 000.00
IFU due 2 410 000.00 x 5 % = 120 500.00 2 500 000.00 x 5 % = 125 000.00
Perte supportée 90 000.00 – 120 500.00 = - 30 500 90 000.00 – 125 000.00 = - 35 000.00

Il ressort de cet exemple que l’application de l’IFU au prix de vente du produit, dégage une
imposition supérieur à la marge bénéficiaire réalisé.

271
Cette situation pénalise fortement les contribuables exerçant exclusivement cette activité,
étant précisé que les dépenses d’exploitation (transport, carburant, frais de personnel ….)
engagées ne peuvent êtres incorporées dans le prix de revient de produit.
Il est signalé, à ce titre, que ce cas n’est pas constaté pour les contribuables commercialisant
en sus de lait pasteurisé, d’autres produits générant des gains supérieurs à l’impôt dû.
Pour remédier à cette situation et on se fondant sur le principe d’équité fiscale, il a été décidé
de soumettre ces contribuables qui commercialisent exclusivement ce produit dont le prix
réglementé, à une taxation à la marge à l’instar des activités dont le chiffre d’affaires est
constitué par une commission.
Compte tenu de ce qui précède les contribuables concernés seront désormais soumis à l’IFU
sur la base de la marge réalisée au titre de la vente de ce produit.
Il signalé que l’impôt dû par ces contribuables ne peut en aucun cas être inferieur au
minimum d’imposition de 10 000.00 / exercice, conformément aux dispositions de l’article
365 bis du CIDTA.

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(108)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

COMMUNIQUE
RELATIF A LA DISSOCIATION DE L’ACTE DE DECLARATION
A CELUI DU PAIEMENT D L’IMPOT
(Déclarations Mensuelles et Déclaration Annuelle relative à l’IBS)

Le Ministère des Finances informe l’ensemble des contribuables que dans le cadre des
mesures de simplification et d’allégement des procédures fiscales, les dispositions des la
loi de finances pour 2016, ont :

272
- accordé une possibilité aux contribuables de déposer leurs déclarations mensuelles des
différents impôts et taxes sans que le paiement des droits dus ne soit concomitant (art.17 et 56
LF 2016);
Imprimé Échéance
Déclaration mensuelle G n°50 Au plus tard le 20 du mois suivant
Paiement des droits G n°50 Au plus tard le 20 du mois suivant
- prévu une dissociation de l’acte de liquidation du solde de l’impôt sur les bénéfices des
sociétés (IBS) de la procédure de déclaration annuelle de cet impôt (art.6 LF 2016).
Imprimé Échéance
Déclaration annuelle IBS (Année N) G n°4 Au plus tard le 30 avril de l’Année N+1
Paiement du solde de liquidation de l’IBS G n°50 Au plus tard le 30 avril de l’Année N+1
Toutefois et conformément aux dispositions des articles 17 et 56 de la loi de finances 2016,
lorsque le paiement des impôts et taxes exigibles dépasse les délais requis, des pénalités de
retard de paiement prévues par la législation en vigueur sont applicables, décomptées à
compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
Il convient de préciser que ces mesures de simplification ont été dictées par le souci de les
faire adapter aux exigences opérationnelles contenues dans le nouveau système d’information
de la Direction Générale des Impôts.
Article 17 LF 2016
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement :
Dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre de la déclaration mensuelle
effectuée par le biais de l’imprimé série G n° 50.
Les dispositions de l’article 76 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont modifiées et
rédigées comme suit :
Art. 76 du CTCA
1)- modifie par les articles 62 de la loi de finances 1995, 83 de la loi de finances 1996 et
30 de la loi de finances 2001, modifié par l’article 17 de la loi de finance pour 2016
Toute personne effectuant des opérations passibles de la taxe sur la valeur ajoutée est tenue de
remettre ou faire parvenir, dans les vingt (20) jours qui suivent le mois civil au receveur des
impôts du ressort duquel est situé son siège ou son principal établissement, un relevé
indiquant, le montant des affaires réalisées pour l’ensemble de ses opérations taxables.
Le paiement de l’impôt exigible, devant être effectué dans les délais ci-dessus, peut ne pas
être concomitant à la date du dépôt de la déclaration.
Dans le cas des paiements dépassant les délais requis, des pénalités de retard de paiement
prévues à l’article 402 du code des impôts directs et taxes assimilées sont applicables,
décomptées à compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
2)- Toutefois, les redevables ne disposant pas d'une gestion comptable centralisée sont
autorisés à déposer un relevé de chiffre d'affaires, pour chacune de leurs unités, auprès du
receveur des contributions diverses territorialement compétent et ce, selon les délais et les
formes fixés au paragraphe 1 du présent article.
3)- modifie par l’article 47 de la loi de finances 2003.
Les redevables relevant de la gestion des centres des impôts sont tenus de remettre ou de faire
parvenir dans les délais requis, auprès du centre des impôts du ressort duquel est situé leur
siège ou leur principal établissement, un relevé indiquant le montant des affaires réalisées et
d'acquitter en même temps la taxe exigible d'après ce relevé.
4)- Lorsque le délai de dépôt de la déclaration expire un jour de congé légal, l'échéance

273
est reportée au premier jour ouvrable qui suit.
Nouveauté
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement c'est-à-dire dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre
de la déclaration mensuelle effectuée par le billet de l’imprimé G n°50.
L’expression (et d'acquitter en même temps l'impôt exigible d'après ce relevé.) a été supprimé
Article 56 LF 2016
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement :
Dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre de la déclaration mensuelle
effectuée par le biais de l’imprimé série « G n°50 ».
Les déclarations mensuelles des différents impôts et taxes peuvent être déposées sans que le
paiement des droits dus ne soit concomitant.
Dans le cas où le paiement des impôts et taxes exigibles dépasse les délais requis, des
pénalités de retard de paiement prévues par la législation en vigueur sont applicables,
décomptées à compter de la date à laquelle elles auraient dû être acquittées.
Nouveauté
Assouplissement de la procédure du paiement au comptant des impôts et taxes effectués
mensuellement c'est-à-dire dissocier l’acte de déclaration de celui du paiement dans le cadre
de la déclaration mensuelle effectuée par le billet de l’imprimé G n°50.

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(109)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES FINANCES
----------
Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation et de la Réglementation Fiscales

COMMUNICATION AU GRAND PUBLIC RELATIVE AUX PRINCIPALES


MESURES FISCALES DE LA LOI DE FINANCES POUR 2018

La Direction Générale des Impôts porte à la connaissance du public, les principales mesures à
caractère fiscal contenues dans la loi de finances pour l’année 2018.
I)- Mesures relatives à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :
A)- Exonération de la TVA :
La loi de finances pour 2018 a accordé le bénéfice de l’exonération de la TVA aux :
Opérations de vente portant sur certains matières et produits destinés à l’alimentation des
bétails, désignés ci-après :
- L’orge (de la position tarifaire 10-03),
- Le maïs (de la position tarifaire 10-05),

274
- Le son (de la position tarifaire 23-02),
- Les résidus d'amidonnerie et résidus similaires (de la position tarifaire 23-03),
- Les préparations des types utilisés pour l'alimentation des animaux (de la position tarifaire
23-09),
-Intrants visés à l'article 39 de la loi de finances pour 2001, servant à la fabrication des
dispositifs médicaux (tels que les bandelettes réactives destinées à mesurer la glycémie).
Cette exonération concerne la TVA et les droits de douane.
B)- Limitation du bénéfice de l’exonération de la TVA :
Aux livraisons de biens destinés à l‘avitaillement des navires nationaux et étrangers armés en
cabotage international et des aéronefs des compagnies de navigation aérienne assurant des
parcours internationaux.
Ainsi, il s’en suit que
Les prestations de services effectuées pour les besoins directs des navires et aéronefs ci-
dessus cités et de leur cargaison :
- Prestations de services effectuées pour les besoins directs des navires et de leur cargaison :
remorquage, pilotage, amarrage, pilotines, fourniture d’eau, garbage, déballastage, des
navires, saisissage, mouillage, balayage quai, courtage, consignation du navire, commission
de recrutement de fret, téléphone à bord, expertise maritime et visites, redevances portuaires,
entretien du navire, transbordement des marchandises, utilisation des gares maritimes,
embarquement et débarquement, location de conteneurs, opérations de pompage, assurance
avaries/navires;
- Prestations de services effectuées pour les besoins directs des aéronefs et des transports
internationaux réalisés par ceux-ci : atterrissage et décollage ; prestations techniques liées à
l’arrivée, au stationnement et au départ des aéronefs; réparation, nettoyage et entretien des
aéronefs et des matériels et équipements de bord ; utilisation des installations aéroportuaires
pour la réception des passagers et des marchandises; usage des installations destinées à
l’avitaillement des aéronefs; stationnement, amarrage et abri des aéronefs ; embarquement et
débarquement des passagers et leurs bagages; chargement et déchargement des aéronefs.
Sont désormais soumises à la TVA au taux normal de 19% à compter du 1er janvier 2018.
II)- Mesures relatives à la taxe intérieure de consommation (TIC) :
Les tarifs de la taxe intérieure de consommation (TIC), applicable à certains produits, sont
revus à la hausse, comme suit :
- Augmentation de la partie fixe de la TIC sur les tabacs (tabac blond, brun et cigares).
Le montant de la TIC passe ainsi pour :
- Le tabac brun : de 1240 DA/KG à 1640 DA/KG ;
- Le tabac blond : de 1.760 DA/KG à 2.250 DA/KG ;
- Les cigares : de 2.470 DA/KG à 2.600 DA/KG ;
Pour le tabac à priser ou à mâcher (chemma), la TIC reste sans changement.
S’agissant du taux proportionnel, ce dernier demeure maintenu à 10% pour la partie variable.
- Elargissement de champ d’application de la TIC (au taux de 30%), à d’autres produits,
comme suit :
N° du Tarif douanier Désignation des produits Taux
0801.32.00.00 Noix de cajou sans coques 30%
0802.12.10.00 - - - Amendes sans coques amères 30%
0802.12.20.00 - - - Amendes sans coques douces 30%
0806.20.10.00 - - - Raisin de Corinthe 30%
0806.20.20.00 - - - Sultanine 30%
0806.20.90.00 - - - Autres 30%
0813.20.00.00 - Pruneaux 30%
0904.11.00.00- - Poivre non broyé ni pulvérisé 30%
1704.90.10.00 - - - Bonbons (y compris ceux contenant de l'extrait de malt) 30%
1704.90.20.00 - - - Pastilles pour la gorge et bonbons contre la toux 30%
1704.90.30.00 - - - Caramels 30%
1704.90.40.00 - - - Massepain 30%

275
1704.90.50.00 - - - Préparation dite Chocolat blanc 30%
1704.90.60.00 - - - Extrait de réglisse sous toutes ses formes 30%
1704.90.70.00 - - - Dragées et sucreries similaires dragéifiées 30%
1704.90.80.00 - - - Halwat turque 30%
1704.90.91.00 - - - - Pâtes de fondant préparées avec du saccharose 30%
1704.90.92.00 - - - - Pâtes de nougat 30%
1704.90.93.00 - - - - Pâte d'amande 30%
1704.90.99.00 - - - - Autres 30%
2101.12.10.00- - - Préparations à base d'extraits, essences ou concentrés ou à base de café
(Liquides) 30%
2101.12.90.00 - - - Autres préparations à base d'extraits, essences ou concentrés ou à base de
café 30%
8517.62.91.00 - - - - Modulateurs-démodulateurs (Modems) 30%
8517.62.92.00 - - - - Décodeurs numériques 30%
8517.62.93.00 - - - - Multiplexeurs numériques et remultiplexeurs 30%
8517.62.99.00 - - - - Autres 30%
8531.10.11.00 - - - - Détecteur de fumé à batterie 30%
8531.10.12.00 - - - - Autres détecteur de fumé 30%
8531.10.19.00 - - - - Autres appareils avertisseurs d'incendie 30%
8531.10.20.00 - - - Avertisseurs électriques, pour la protection contre le vol 30%
8531.10.99.00 - - - Autres 30%
8471.49.10.00 - - - Comportant uniquement une centrale de traitement, un clavier, une souris
et un moniteur 30%
8471.49.20.00 - - - Autres, avec imprimante ou scanner 30%
8471.49.90.00 - - - Autres 30 %
III)- Mesure relative à la Taxe sur les Produits Pétroliers (TPP) :
La taxe sur les produits pétroliers a été relevée à la hausse pour les carburants de :
- 5 DA/Litre pour les trois catégories d’essence (normal, super et sans plomb) ;
- 2 DA/Litre pour le gasoil.
Pour le GPL/C, le tarif de la TPP demeure inchangé.
IV)- Institution d’une taxe libératoire d’impôts sur les ventes de produits tabagiques :
Les opérations de vente des produits tabagiques réalisées par les revendeurs en détail de tabac,
sont soumises à une retenue à la source au taux de 3 % libératoire d’impôts.
Cette retenue est opérée au titre de chaque opération par les producteurs et/ou les distributeurs
agrées de tabac et est reversée mensuellement à la recette des impôts territorialement
compétente, dans les vingt premiers jours du mois suivant le prélèvement.
Cette imposition dispense les débitants de tabacs du paiement l’IFU, sur le chiffre d’affaires
relatif à la vente de tabacs.
Dans le cas où, des tabacs de contrebande ou de contrefaçon sont saisis, le débitant perd le
bénéfice de cette dispense.
V)- Ajustement des montants et tarifs de certaines taxes environnementales :
S’inscrivant dans le cadre de l’éco-fiscalité, les montants de certaines taxes ont été actualisés,
dans un but à la fois environnemental et socio-économique. Il s’agit de la:
- Taxe sur les activités polluantes ou dangereuses ;
- Taxe d’incitation ou déstockage des déchets industriels ;
- Taxe d’incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques ;
- Taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle ;
- Taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles ;
- Taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes ;
- Taxe spécifique sur les sacs en plastique importés et/ou produits localement.
VI)- Fiscalité immobilière :

276
A)- Exclusion de l’IRG des plus-values de cessions réalisées lors de la cession des
logements collectifs constituant l‘unique propriété et l‘habitation principale détenus plus
de dix (10) ans :
La loi de finances pour 2018, a exclu de l’impôt sur le revenu global, les plus-values issues de
la cession des logements collectifs constituant l‘unique propriété et l‘habitation principale
dont la durée de possession excède dix (10) ans.
En d’autres termes, l’exonération accordée au titre des biens possédés plus de dix (10) ans, ne
concerne désormais, que ceux constituant l‘unique propriété et l‘habitation principale.
B)- Relèvement du montant devant être libéré obligatoirement à la vue et entre les mains
du notaire, du (1/5) à la moitié (1/2) du prix de la transaction, pour tous les actes
notariés soumis à cette obligation (article 256 du code de l’enregistrement).
C)- Ajustement de tarifs de certaines Taxes locales :
La loi de finances pour 2018, a ajusté les tarifs de la :
- La taxe spéciale sur les actes d’urbanisme et tout autre permis et certificats y afférents »,
précédemment appelée « taxe spéciale sur les permis immobiliers »,
- La taxe sur les affiches et plaques professionnelles.
VII)- Mesures relatives à la simplification des procédures et à la modernisation de
l’Administration Fiscale :
Dans le cadre de la dématérialisation et de la modernisation de la Direction Générale des
Impôts, la loi de finances pour 2018 a apporté des simplifications aux procédures fiscales, à
savoir :
1)- La suppression de la formalité du visa exigé sur les attestations de franchise de la
TVA téléchargeable par voie électronique.
Les attestations d’achats en franchise téléchargeables concerne en effet, la série F n° 20, série
F n° 21, série F n° 21 bis et série F n° 22.
Toutefois, la loi de finances pour 2018, a prévu une période transitoire durant laquelle les
services fiscaux continueront à délivrer les attestations sous format papier et ce, jusqu’à la
mise en place et la généralisation de cette procédure électronique.
2)- L’obligation pour les entreprises relevant de la direction des grandes entreprises, de
souscrire leurs déclarations fiscales et le paiement par voie électronique dans les délais et
conditions fixés par la législation fiscale en vigueur.
VIII)- Mesure relative à l’abus de droit fiscal :
La loi de finances pour 2018 a mis en place une procédure de remises en causes des actes
qualifiés par l’administration fiscale d’actes constitutifs d’un abus de droit, à travers :
- La définition des actes d’abus de droit ;
- L’extension de son application, en plus du contrôle, à l’ensemble des situations constitutives
d’abus de droit (tels que les actes portant sur l’assiette, la liquidation et le paiement de tout
impôt, droit, taxe et redevance).
Par ailleurs, et en vue de renforcement des garanties des contribuables, il est prévu :
- d’exclure les actes ayant fait l’objet d’un rescrit fiscal, de la procédure d’abus de droit;
- L’institution d’un comité d’examen des actes d’abus de droit fiscal pour statuer, à la
demande du contribuable ou de l’administration fiscale, sur les qualifications de certains actes
comme étant constitutifs ou non d’abus de droit fiscal.

277
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(110)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 275MF/DGI/DRLF/SD1/2013
Alger, le 07 avril 2013

Note
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises

278
Messieurs les directeurs régionaux
En communication
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts De Wilaya
Messieurs et Messieurs les chefs des centres des impôts

Objet : Application de la taxe de domiciliation bancaire sur le fret maritime et les frais
de surestaries.
Référence : - Article 6f de la loi de finances complémentaire pour 2009,
Ordonnance n° 76-S0 du 23 octobre I976 portant rode maritime, modifié et complété.
La pressante note a pour objet de clarifier aux services fiscaux les modalités d'application de
la
taxe de domiciliation bancaire sur le fret maritime et les frais de surestaries.
Il est rappelé, à ce titre, que les dispositions de l’article 63 de la loi de finances
complémentaire pour 2009 ont institué une taxe de domiciliation bancaire su:r les opération
d’importation de service
Applicable sur le montant de la domiciliation, dont le taux est fixé à 3 %.
I)- Définition :
Le fret maritime :
il représente la rémunération payée par le chargeur {ou le propriétaire de la marchandise au
transporteur, en l'occurrence l’affréteur ou l'armateur, en vertu d'un contrat de transport de
marchandises tendant à acheminer des marchandises d’un port à un autre.
Les frais de surestaries:
Ils représentants les sommes payées en contrepartie de l'immobilisation soit des navires soit
des cargaisons
Le compte d’escale
Le compte d’escale est un document établi par le consignataire de navire por le compte de
l’armateur étranger
Ce compte retrace les recettes collectées et les dépenses engagées à l’occasion de l’escale
d’un navire étranger dans un port algérien.
Il)- Regime fiscal applicable :
Au plan fiscal seul le fret maritime est considéré comme étant payé en cotre partie d’une
opération d’importation de services
Les frais de surestarie nee représentent en effet que des pénalités et ne peuvent, par voix de
conséquence, être assimilés à une opération d’importation de services.
III)- Fait générateur et reversement du montant de la taxe de domiciliation bancaire :
La domiciliation bancaire des factures ou du contrat de transport, par le propriétaire des
marchandises, constitue le fais générateur pour le reversement des montant relatifs à la taxe de
domiciliation bancaires
Cependant, compte tenu que c’est le compte d’escale, tenu par le consignataire, qui fait l’objet
de domiciliation en vu de transfert de son solde positif, la taxe de domiciliation bancaire ne
serra due qu’à ce moment.
En d’autre terme, la domiciliation de compte d’escale constitue comme fait générateur de la
taxe de domiciliation bancaire de 3 %.
Lors de la domiciliation bancaire de compte d’escale par le consignataire, ce dernier doit
calculer le montant de la taxe exigible par application de taux de la taxe fixé à 3 % sur le
montant total du fret collecté.
Il est précisé, a cet égard, qu’en égard au fait que c’est le propriétaire de la marchandise qui
est regardé in fine comme importateur de service, le consignataire peut répercuter le montant
de cette taxe sur le propriétaire de la marchandise lors de la facturation du montant de fret.

279
Veuillez assurer la diffusion de la présente note et me rendre destinataire de difficultés
éventuelles rencontrées lors de son application

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(111)
Indemnité de congé annuel

Le terme «indemnité» désigne un élément d’une rémunération ou d’un salaire, destiné à


compenser une augmentation du coût de la vie ou à rembourser une dépense imputable à
l’exercice de la profession (prime);
IL désigne également des sommes allouées pour le dédommagement d’un préjudice
(indemnité de licenciement) ou des rémunérations liées à certaines fonctions (indemnités
allouées à des personnes élues).
Indemnité de congé annuel.
Le congé annuel est défini comme un droit, d’aucune prescription, reconnu à tout travailleur
de bénéficier d’un repos rémunéré.
Le congé est calculé à raison de 2 jours et demi par mois de travail sans que la durée globale
ne puisse excéder 30 jours calendaires par année de travail, ce qui nécessite un calcul

280
rigoureux en cas de fractionnement pour se maintenir dans cette limite de 30 jours
calendaires.
Un congé supplémentaire ne pouvant être inférieur à 10 jours par année de travail est accordé
au travailleur exerçant dans les wilayas du sud.
La durée du congé principal peut être augmentée pour les travailleurs occupés à des travaux
particulièrement pénibles ou dangereux impliquant des contraintes particulières aux plans
physiques ou nerveux.
L’indemnité de congé annuel est égale au produit d’un douzième de la rémunération perçue
par le travailleur au cours d’une période de référence fixée par la loi du 1er juillet de l’année N
au 30 juin de l’année N+1.
En règle générale, cette rémunération est assise sur l’assiette SS c'est-à-dire sur le salaire de
base, les primes et indemnités soumises à cotisation à la sécurité sociale.

Le montant de celle ci est calculé comme suit :

Assiette ICA = ICA x Nombre de jours calendaires accordés


12 mois Nombre de Jours calendaire dus

Exemple pratique :
Soit un salarié qui perçoit une rémunération annuelle de 180000 DA ;
Il ouvre droit à 30 jours calendaires de congé et en demande 15 jours.
Son indemnité est calculée comme suit :

180000 = 15000 « 15 = 7500 DA


12 30

Repos et congés:
Le travailleur salarié, a le droit à deux journées entières de repos par semaine, lorsque pour
des raisons de production le repos peut être différé alors le travailleur a le droit à deux jours
de repos compensateurs.
Le travailleur a le droit aussi à un congé annuel rémunéré par l'employeur, le droit au congé
annuel repose sur le travail effectué au cours d'une période annuelle de référence qui s'étend
du 1er juillet de l'année précède au 30 juin de l'année du congé.
En ce qui concerne, les travailleurs nouvellement recrutés, le point de départ de la période de
référence est la date de recrutement, l'indemnité afférente au congé annuel, est égal au
douzième de la rémunération total perçue par le travailleur au cours de l'année de référence du
congé ou au titre de l'année précédent le congé.
L'indemnité de congé relative aux travailleurs du secteur de bâtiments, est payée par une
caisse spécifique (CACOBATPH), après une cotisation de 12.21% du salaire de poste
mensuel.
De ce qui précède que déduisez vous de ces deux notes ?

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(112)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale
N° 589/MF/DGI/DLRF/SDI/2013
Alger, le 17/07/2013

282
Monsieur le directeur des grandes entreprises
Messieurs les directeurs régionaux
En communication à mesdames et messieurs
Les directeurs des impôts de wilaya
Les chefs des centres des impôts

Objet : IRG/salaires-indemnité de congé annuel.


Référence : Article 104 du CIDTA

L’administration fiscale a été saisie par de nombreux courriers visant à clarifier davantage le
mode d’imposition en matière d’IRG/salaires au titre d’indemnité de congé annuel versé aux
travailleurs des entreprises relevant de secteur économique et ce conformément aux
dispositions de la loi 90-11 du 21 avril 1990, modifié et complétée, relative aux relations de
travail.
Je vous précise à cet égard, que conformément aux dispositions de l’article 46 de la loi 90-
11précité, il s’agit d’une rémunération versée au titre d’une période de travail d’un moi, qui
s’analyse comme étant un salaire de cette période (01 mois).
A ce titre, l’indemnité en question est soumise à l’IRG dans la catégorie des traitements et
salaires par application du barème prévu par les dispositions de l’article 104 du CIDTA.
Par conséquent, la retenue à la source au taux de 10 % prévue par le même article, ne se
trouve pas à s’appliquer.
Toute prescription contraire au contenu de la présente note est rapportée

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(113)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale

N° 460/MF/DGI/DLRF/SDI/2013
Alger, le 26/08/2011

Monsieur le délégué générale de l’association


Professionnelle des banques et des établissements

283
Financière (ABEF)
03 chemins romains, val d’hydra Alger

Objet : indemnité de congé annuel.


Référence : votre envoi n° 454/2011 du 22/08/2011

Par envoi visé en référence, vous demandez qu’il vous soit confirmé que l’indemnité de congé
annuel servi par les banques et établissements financiers suivant le système salariale en
vigueur conformément à l’article 52 de la loi 90/11 relative aux relations de travail au sein des
banques et établissements financiers est soumise à une retenue à la source de 10 % au titre de
l’impôts sur le revenu global.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaitre qu’en application des dispositions des
articles 67-4 et 104 du CIDTA, les primes de rendement, gratifications ou autres, d’une
périodicité aitre que mensuelle, habituellement servies par les employeurs sont soumises à la
retenue à la source de l’impôt sur le revenu global au taux de 10 %, sans application
d’abattement.
De ce fait, il vous est conformé que l’indemnité en question est soumise à la retenue à la
source de l’impôt sur le revenu global au taux de 10 %.
Veuillez agrée, Monsieur le délégué général, l’expression de ma parfaites considération.

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale

Alger, le 08/02/2018

CIRCULAIRE n°01/ MF/DGI/DLRF/LF18


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.

En communication à:
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.

Objet: Plus-values de cession à titre onéreux d'immeubles bâtis et non bâtis.


Référence : - Article 3 de la loi no 17-11d. u 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27
décembre 2017, portant loi de finances pour 2018;
- Article 79 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites par l'article 23 de la loi de finances pour 2018, au niveau des dispositions de
l'article 79 du code des impôts directs et taxes assimilées.
I)- Economie de la mesure :
Les dispositions de l'article 3 de la loi de finances pour 2018, ont modifié et complété les
dispositions de l'article 79 du code des impôts directs et taxes assimilées, à l'effet d'introduire
une modification sur le régime d'imposition des plus-values réalisées à l'occasion de la
cession à titre onéreux, par les particuliers, d'un immeuble bâti ou non bâti.
Cette modification consiste en l'exclusion des logements collectifs constituant l'unique
propriété et l'habitation principale détenus plus de dix (10) ans, de l'imposition à I'IRG au titre
de la plus-value réalisée lors de la cession de ces biens.
Pour les besoins de l'application de ces dispositions, il est entendu par logement collectif, tout
logement situé dans un immeuble collectif à usage d'habitation.
Circulaire No 0l /MF/DGI/DLRF/LF18, (t/2)
Est-il précisé, à cet égard, que les particuliers possédant deux logements collectifs ou plus, ne
sont pas concernés par cette exclusion en cas de cession de l'un de ces logements collectif.
Concernant la date à prendre en considération pour la computation de la période de dix (10)
ans, il y a lieu de se référer aux prescriptions de la note n° 597/ MF / DGI/ DLRF/ SD1/.
2017d u 12 juin 2017.
II)- les exclusions de champ d’application de la mesure

295
L'Impôt sur le revenu global, demeure applicable aux plus- values dégagées de la cession
des biens suivants :
i)- Les logements collectifs détenus pendant une période égale ou inférieure à dix (10) ans;
ii)- Les maisons individuelles ainsi que les villas même composées de plusieurs niveaux ou
appartements et ce, quelque soit la durée de leur détention;
iii)- Les immeubles non bâtis (terrains), quelque soit la durée de leur détention.
III)- date d’effet
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2018.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
faire part des difficultés éventuellement rencontrées lors de son application.

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(120)
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère des finances


Direction générale des impôts
Direction de la législation
Et de la réglementation fiscale

Alger, le 08/02/2018

CIRCULAIRE n°02/ MF/DGI/DLRF/LF18


A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.

En communication à:
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.

Obéit: Exclusion de certaines opérations génératrices de devises de l'exonération en matière


de l'Impôt sur le Bénéfice des Sociétés (IBS).
Réf. : - Article 6 de la loi no 17-1'1d,u 8 Rabie Ethani L439 correspondant au.2
décembre2017, portant loi de finances pour 20L8;
- Article 256 du code de l'enregistrement.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites par l'article 6 de la loi de finances pour 201.8a u niveau de l’article
138 du code des impôts directs et taxes assimilées.
1)- Rappel des anciennes dispositions
L'alinéa 5 de l’article 138 du CIDTA prévoyait l'octroi d'une exonération permanente en
matière d'IBS pour les opérations génératrices de devises notamment, celles portant sur
l'exportation de biens et de services.
Par ailleurs, ledit alinéa a prévu l’exclusion, de cette exonération, les bénéfices réalisés dans
le cadre des transports terrestres maritimes, aériens, l es réassurances et les banques.
Pour les activités minières, elles étaient soumises à une fiscalité propre avec application de
IIBM au taux de 33 % sous l’égide de la loi no 01-10, modifiée et complétée, portant la loi
minière.
La loi no 14-05 du VL février 201.4poftarrt loi minière, a basculé les activités en question
vers le régime de droit commun.
Jusqu'au 37/12/2017,'ces activités étaient soumises à l’IBS avec possibilité de bénéfice de
l'exonération en matière de cet impôt en cas de réalisation d'opération d'exportations
génératrices de devises.
2)- Economies de la mesure
Les dispositions de l'article 06 de la loi de finances pour 2018 ont modifié celles de l'article
138-5 à l'effet de supprimer certaines activités du bénéfice de l'exonération en matière d'IBS
quand bien même qu’elles réalisent des opérations génératrices de devises.
Il s'agit des activités conduites par :

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i)- les opérateurs de téléphonie mobile;
ii)- les titulaires d'autorisation d'établissement et d'exploitation de service de transfert de la sur
Internet Protocole (IP) ;
iii)- les entreprises intervenant en amont ou en aval dans le domaine minier par rapport aux
3)- définition des termes
i)- Par opérations d'exportation des produits miniers en l'état brut ou après transformation.
ii)- Par exportation de services, il est entendu les prestations de services réalisées en Algérie
et destinées à une utilisation dans un pays étranger par un bénéficiaire se trouvant soit dans ce
même pays étranger, soit dans un autre pays étranger.
Par conséquent, ne saurait être regardée comme une exportation, la prestation de services
rendue et exploité en Algérie au profit d'un preneur situé dans un pays étranger quand bien
même cette prestation de service et rémunérée en devises.
iii)- Par opérateurs de téléphonie mobile, il est entendu les opérateurs détenteurs d'une licence
d'exploitation d'un réseau de télécommunication.
Une copie de cette licence est disponible dans le dossier fiscal du contribuable.
La liste actualisée de ces prestataires est disponible sur le site web de l'Autorité de Régulation
de la Poste et des Télécommunications (A RPT) à l’adresse suivante: www.arpt.dz.
iv)- Par titulaire d'autorisation d'établissement et d'exploitation de service de transfert de la
voix sur IP (internet), il est entendu les entreprises soumises au régime de l’autorisation et qui
fournissent et exploitent un réseau de Voix sur Internet Protocole (VOIP) et les services
associés.
Une copie de cette autorisation est disponible dans le dossier fiscal du contribuable.
La liste actualisée de ces prestataires est disponible sur le site web de I'ARPT à l'adresse
suivante: .arpt.dz.
v)- Par entreprises intervenant en amont et en aval dans le domaine minier, il est entendu les
entreprises intervenant dans le cadre des activités d'infrastructure géologique, de prospection
d'exploration et d'exploitation des substances minérales ou fossiles telles que définies aux
articles 15 à 22 de la loi n" 14-05 ût 25 février 201.4,portant loi minière ainsi que les
entreprises intervenant dans le cadre de la transformation industrielle des produits miniers.
4)- Modalités de bénéfice de l’exonération pour les opérations d’exportation génératrice
des de devises.
Les dispositions de l'article 138-5 du CIDTA précisent que l’exonération en matière d'IBS,
pour les opérations d'exportation de biens et de services, est octroyée selon un prorata du
chiffre d'affaires réalisé en devises.
I1 en résulte que le bénéfice exonéré est obtenu en multipliant le bénéfice fiscal imposable par
le taux d'exonération ainsi calculé.
Exemple L’application:
Considérant qu'une entreprise de prestation de services a réalisé un bénéfice imposable de
l'ordre de 1000.000 DA durant l'année 2018.
Cette même entreprise a réalisé un chiffre d'affaires global de 75.000.000 DA dont
25.000.000 DA à l'exportation.
Le calcul de l'exonération en matière d'IBS du chiffre d'affaires issu de l'exportation s'opère
comme suit:
a)- calcul du prorata d'exonération :
Prorata = Chiffre d'affaires exportation 25.000.000 / Chiffre d'affaires global 75.000.000
= 33,33%
b)- calcul du bénéfice exonéré:
Bénéfice exonéré = 1 000.000x 33,33% = 333.300D A
Bénéfice imposable = 1000.000- 333.300= 666.700DA
Remarque:
i)- pour bénéficier des dispositions de l’article susmentionné, l'entreprise concernée doit
présenter un document délivré par la banque domiciliataire de l’opération d'exportation
justifiant le rapatriement des devises issues de l'opération d'exportation.

298
ii)- le document justifiant le rapatriement des devises doit être joint à la déclaration annuelle
des résultats, à savoir le 30 avril de l'année suivant celle de réalisation des opérations
d'exportation pour justifier la part des bénéfices exonérée de l’IBS.
Cependant, en cas de retard de rapatriement des devises, le contribuable pourra demander le
report du dépôt du document en question ultérieurement.
5)- Date d’effet
Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 1e' janvier 2018.
Elles sont applicables aux bénéfices réalisés au titre de l'année 2017 à déclarer en 20L8.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

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Enfin,
Si vous contactez les services fiscaux pour demander un conseil ou un avis, vous recevrez
généralement un bon accueil.
Pour autant, les agents des impôts ne sont pas toujours d'un niveau technique suffisant pour
répondre correctement aux questions posées.
Il nous arrive souvent de rencontrer des clients qui ont pris des positions erronées et sont
pourtant convaincus de leur bon droit, suite au mauvais conseil oral donné par un agent des
impôts.
En effet, le rôle d'un agent des impôts n'est pas de connaître la fiscalité dans son ensemble, ce
qui est en fait impossible, même pour un fiscaliste de très haut niveau.
La fiscalité, c'est effroyablement complexe.
Il faut des années d'expérience pour devenir un bon fiscaliste.
A ce titre, plus ont vieillis, plus je deviens compétent et plus ont se rends compte de l'étendue
de notre incompétence.
Le fiscaliste est comme l'astrophysicien.
Plus il met à jour des secrets de l'univers, plus il se rend compte de l'étendue infinie des
mystères restant à élucider.
Il est impossible de répondre sérieusement à une question fiscale un peu compliquée sans
faire une étude de la documentation.
On précise souvent à nos clients que seule une consultation écrite permet de répondre
sérieusement à leurs questions.
Cela étant, si un agent des impôts répond à une de vos questions et que cette réponse vous
plaît, il faut lui faire confirmer par écrit ou au moins faire un compte rendu de la question et
de sa réponse et lui envoyer par courrier avec accusé de réception pour se ménager un moyen
de preuve de l'existence de cette réponse.
En pratique, le meilleur moyen d'avoir une réponse sérieuse (et opposable) de l'administration
fiscale est de faire une question écrite sous la forme d'un rescrit.
Elle sera traitée par un agent des impôts spécialement chargé de répondre aux questions et qui
a généralement toute la compétence nécessaire.

MEDANI RACHID

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