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PROTECTION DE L’INSTALLATION

1. Introduction :

Toute installation électrique doit être protégée contre des risques de


défaillance externe ou interne. Pour cela, elle doit comprendre des disjoncteurs
qui sont des appareils mécaniques de connexion capables d’établir, de
supporter et d’interrompre un courant dans un circuit électrique, afin de :

 Limiter les conséquences d’un défaut au seul circuIt concernéi


 Obtenir une meilleure fiabilité.
 Faciliter les recherches d’un défaut.
 Permettre les opérations d’entretiens sur le circuit sans couper toute
l’installation

En outre, le disjoncteur doit :

 Protéger la canalisation contre toutes les surintensités jusqu’au courant de


court- circuit.
 Assurer la protection des personnes contre les contacts indirects.

2- La protection des personnes :

La protection des personnes contre les dangers du courant électrique, qu’on doit
réaliser conformément aux normes NFC 12.100 et NFC 15.100, est une
protection contre :

Les contacts directs.

Les contacts indirects.

1.1. La protection contre les contacts directs :

Cette protection consiste à prendre les mesures destinées à protéger les


personnes contre les dangers d’un contact avec les parties actives des matériels
électriques :

 L’emploi de très basses tensions de sécurité, en limitant la tension à 24V,


surtout dans les parties humides de l’installation (salles d’eau).
 L’isolation des parties actives, en disposant une isolation fonctionnelle
autour de ces parties (revêtement isolant extérieur d’un câble).
 L’emploi de barrières en enveloppes, qui s’opposent à tout contact
(armoires, coffrets de manœuvres et tableaux).
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1.2. La protection contre les contacts indirects :

Cette protection consiste à prendre toutes les mesures destinées à protéger les
personnes contre les dangers pouvant résulter d’un contact avec des masses
mises accidentellement sous tension par suite d’un défaut (défaillance de
l’isolation). On peut subdiviser les mesures de protection contre les contacts
indirects :

 Mesures de protection n’entrainant pas la coupure automatique de


l’alimentation (mesures passives).
 Mesures de protection entrainant la coupure automatique de l’alimentation
(mesures actives), en utilisant la protection différentielle, qui est destinée
à empêcher le maintien d’une tension de contact, lors d’un défaut
d’isolement.

3- La protection du matériel électrique :

Toute installation électrique est prévue pour une tension et une intensité donnée,
mais elle peut être le siège de perturbations accidentelles que l’on peut
empêcher. Les perturbations sur une installation électrique se produisent par :

 Les surintensités : surcharges ou court-circuit.


 Les surtensions ou baisses de tension.
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2.1. Les surintensités :

Elle consiste à disposer à l’origine du circuit, un appareil unipolaire ou


multipolaire dont le but est d’interrompre le courant lorsque celui-ci dépasse
une certaine valeur, les surintensités peuvent être causé, soit par :

a) Les surcharges :

 Les surcharges normales : Elles se produisent lors du démarrage des


moteurs, elles sont passagères et peu dangereuses.
 Les surcharges anormales : ces surcharges surviennent lorsque les
équipements installés sont trop puissants pour les lignes d’alimentation,
ou bien quand le travail demandé à une machine est trop important.

Type de protection : Pour les surcharges, on utilise des disjoncteurs thermiques


temporisés, qui peuvent supporter le démarrage des moteurs.

b) Les courts-circuits :

C’est l’élévation brutale du courant absorbé par le circuit due à un contact entre
deux conducteurs de polarité différente.

Type de protection : Pour les courts-circuits, on utilise soit :

 Des fusibles lorsque le pouvoir de coupure est important


 Des disjoncteurs magnétiques dans les autres cas.

2.2. Les surtensions :

Les surtensions peuvent être d’origines :

 Extérieures provoquées par l’électricité atmosphérique (coup de foudre),


on utilise les parafoudres comme moyen de protection.
 Intérieures provoquées dans le cas de coupures à vide des lignes de
grandes longueurs ou de transformations à vide. La sur tension peut
atteindre 1 million de volt en quelque micro seconde.

2.3. Les sous tension :

Les basses de tension peuvent aller jusqu’à manque de tension et perturbe


donc la bonne marche des machines. Un arrêt de tension suivi d’un routeur
imprévue de ceci peut provoquer des accidents.
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4- Réglage et calibrage des disjoncteurs :

Pour une protection satisfaisante des installations, les disjoncteurs doivent


être bien calibrés pour réaliser une protection efficace. Et pour cela ils doivent
répondre à trois conditions :

 Le courant de réglage Ir doit être supérieur au courant d’emploi Ib :

Ir ≥ Ib

 Le courant de réglage Ir doit être inférieur au courant admissible


Iz que supporte le câble :

Ir ≤ Iz

 Son pouvoir de coupure Pdc doit être supérieur ou égale au


courant de court- circuit Icc :

Pdc ≥ Icc

5- Calcul du courant de réglage :

Pour éliminer le risque d’ouverture du circuit dans le cas d’un


fonctionnement à pleine charge, une marge de sécurité est prise en
considération pour le calcul du courant de réglage. Cette marge peut aller de 20
% à 50 % du courant nominal afin d’éviter le risque d’ouverture du circuit sauf
en cas de défaut. Dans notre projet on a pris 20 % de marge. D’où, le
courant de réglage est donné par la formule suivante :

Ir = 1.20 In

Avec :

Ir : courant de réglage.

In : courant nominal du récepteur.

Soit : En monophasé .

In = P / U cos φ
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En triphasé . .

In = P / √ 3 .U. cos φ

Exemple de calcul:

On prend comme exemple l’armoire ECL/PC/VC alimentant CD SDF 1


du 1 er étage de puissance totale de 21.10 27KW.

On a : In = P / √ 3 .U. cos φ (circuit triphasé)

D’ou: In = 21102.7 /√ 3 (380 x 0.87) = 48.31 A. On a:

Ir = 1.20 In D’où:

Ir = 1.20 x 48.31 = 57.98A.

Donc on va choisir un disjoncteur de calibre 63 A.

 Les résultats de calcul sont donnés dans l’annexe.

5- Application au projet :

Choix des disjoncteurs :

 Pour les départs de ventilos convecteurs et les prises de courants,


on a choisi des disjoncteurs magnétothermiques.
 Pour l’éclairage on a choisi des disjoncteurs magnétiques.
 Pour les tableaux de distribution de chaque étage, on a choisi des
disjoncteurs magnéto-thermiques-différentiels.
 le TGBT on a choisi un disjoncteur magnétothermique différentiel.

Notion de sélectivité

La continuité de distribution de l’énergie dans une installation est liée


directement à la sélectivité. Donc, cet élément doit être pris en considération lors
de la conception de toute installation électrique afin de garantir aux utilisateurs
une meilleure disponibilité de l’énergie. Cette importance devient une obligation
dans les installations qui alimentent des processus industriels de fabrication.
Une installation non sélective est exposée aux risques suivants :

 Rupture de circuits non concernée par le défaut.


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 Rupture de l’activité avec perte de production.


 Risque d’endommager l’outil de production.

Définition de la sélectivité :

C’est la coordination des dispositifs de protection de telle sorte qu’un défaut


survenant en un point quelconque du réseau soit éliminé par le disjoncteur placé
immédiatement en amont du défaut.

Les types de sélectivité :

La sélectivité peut être totale ou partielle.

La sélectivité totale : L’ouverture du circuit pour toutes les valeurs du défaut


depuis la surcharge jusqu’au court-circuit se fait par le disjoncteur aval, et Le
disjoncteur amont reste fermé. Par exemple en cas de défaut

En aval de B compris entre 30 et 300 m. A seul B se déclenche. Donc la


sélectivité est totale dans ce cas.

La sélectivité partielle : L’ouverture du circuit aval se fait pour une valeur de


défaut inférieur à Icc du disjoncteur aval. Au- delà de cette valeur les
disjoncteurs amont et aval ouvrent le circuit ensembles. Cette valeur est appelée
« limite de sélectivité ».

Les techniques de sélectivité :

Il existe plusieurs techniques de sélectivité :

 La sélectivité Ampère - métrique.


 La sélectivité chronométrique
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 La sélectivité différentielle.

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