Cours Droit Des Affrètements
Cours Droit Des Affrètements
Cours Droit Des Affrètements
le fret forfaitaire implique que le forfait est dû par l’affréteur par rapport à
la quantité chargée pour vu qu’elle ne dépasse pas celle qui l’ a annoncée ,
compte terme au besoin d’un marge de tolérance .
ce fret forfaitaire sera payable même en cas d’absence totale de chargement
(cargaison).
Il y a un débat concernant le fret payable (lumpsum freight ) , le droit Anglais a
donné la possibilité de faite appel à la théorie de la ‘ frustration ‘; le droit
Français a donné la possibilité de faire appel à la théorie de’ l’imprévision’ .
Il y a une monnaie qui est utilisé dans la majorité des cas c’est le dollar
américain .(l’étalon monétaire international) ,sauf parfois à adopter des
correctifs quand au fait de la conjoncture économique ou politique ,les
fluctuations sont importantes (CAF : currency adjustement factor ) .
Les modalités de paiement de fret sont négociées par les parties .
Le deuxième mode du paiement du fret est le mode ‘ on delivrey’ .
Voir dans ce sens la charte-partie " Nippon coal " : Article 2 et
la charte-partie "Gencon 76":Article 4 .
La mention "Gross terms" est une alternative pour les parties contractantes
puisque ces parties ont la possibilité de choisir entre la formule FIOS et la
formule Gross terms .
C- Le chargement et le déchargement :
Outre l’arrivée et l’envoi de la notice, le navire doit être sur tous les plans
prêt à décharger. Les readiness mentionnent généralement ce qui suit : « please
note that ship (…) is in every ready to commence loading/discharging a cargo of
(…) in accordance with the terms and conditions to the charter-party (…).
Ainsi, cet état d’aptitude peut se manifester sous plusieurs aspect.
- l’aptitude matérielle du navire est soulignée dans certaines
charte-parties pour commencer la réalisation des opérations de chargement et
déchargement.
- Nous pouvons remarquer aussi que cette aptitude matérielle du
navire doit être complétée par une attitude juridique qui se manifeste à travers
l’accomplissement des formalités douanières et portuaires et ensuite, à travers la
pratique lorsqu’elle est prévue par la charte-partie.
En France, et à côté des formalités douanières et fiscales imposées par la
loi, l’armateur doit se conformer aux usages du port où doivent se tenir les
opérations de manutention.
D’autre part, certaines chartes-parties au voyage, pour mentionner que le
navire est prêt pour débuter les opérations de manutention, précisent que le
temps de planche ne peut commencer à courir que lorsque le navire est en libre
pratique. La libre pratique étant un document sanitaire ou police délivré par les
autorités portuaires ou encore un document douanier attestant qu’il n’existe pas
d’obstacles à ce que le navire séjourne librement dans le port.
Selon les “voyage charterparty laytime interpretation rules 1993” dans leur
article 19 à la notice of readiness, « notice of readiness » (NOR) “ shall mean
the notice to charterers, shippers receivers or other person as required by the
charterparty that the vessel has arrived at the port or berth, as the case may be,
and is ready to load or discharge”.
C’est donc l’avis que le navire est prêt à charger ou à décharger.
La notice est envoyée à l’affréteur, chargeur, réceptionnaire ou tout autre
personne désignée à la charte-partie pour mentionner que le navire est arrivé au
port ou au poste et selon les cas qu’il est prêt à charger et à décharger.
Cependant, la notice of readiness ne doit pas être confondue avec le préavis
d’arrivée prévue ou ETA (expected time of arrival), qui n’indique à l’affréteur
qu’une date d’arrivée probable du navire et qui ne donne aucune garantie quant
à la mise à disposition effective du navire et qui n’est donné que pour permettre
à l’affréteur de prendre des dispositions utiles en vue d’opérer le navire après
réception de la NOR.
a-2.1 : la forme et le moment d’envoi de la notice of readiness.
Les charte-parties au voyage jouent un rôle important dans la détermination
de la forme de la notice of readiness. Elle peut avoir plusieurs forme : un
télégramme, une lettre postée, ou un télex.
Dans le droit du common law, la notice of readiness peut être présentée,
soit sous la forme d’un écrit ou oral note M.SCHOFIELD, qui observe que la
notice of readiness est exigée seulement au premier port de chargement.
Cependant la jurisprudence française a opté pour la remise de la notice of
readiness soit remise non seulement à tous les ports de chargement, mais
également à tous les ports de déchargement.
D’autre part, en ce qui concerne le moment de l’envoi de la notice of
readiness, selon M. ACHARD, il faut que le navire soit effectivement
disponible, mais aussi tenir compte des indications de la charte-partie au voyage
quant à la période de l’envoi qui sont généralement les heures d’ouvertures des
bureaux du port considéré.
a-2.2 : acceptation, refus ou contestation de la notice of readiness.
Par panneau/jour signifie que les staries doivent être calculées en divisant la
quantité de marchandises(A) par le résultat de la multiplication de la cadence
journalière convenue par panneau par le nombre de navire. Donc :
Staries (en jours)= Quantité de marchandises
Cadence journalière x nbre de panneaux
- la clause de grève :
Les « voyage charter party lay time interpretation rules, 1993 » définissent
la notion de « grève » comme une action concertée des travailleurs d’une
industrie entraînant un arrêt complet de leur travail qui se répercute directement
sur l’activité du navire. Le refus de travailler en heures supplémentaires, grève
perlée ou grève de zèle ou toute action similaire ne constituant pas un arrêt
complet, ne sera pas considéré comme une grève. Une grève aura ses
conséquences exclues lorsqu’elle sera finie.
D’autre part, les clauses de grève insérées dans les divers charte-parties au
voyage prévoient essentiellement que le temps perdu lors du chargement ou du
déchargement ne sera pas compté. Les grèves partielles ne doivent pas être
considérées comme cause de suspension des staries.
La grève ne peut suspendre les staries que si elle est totale.
c- les surestaries.
Contrairement aux staries, il existe une règle qui prévoit q’une fois
concernées, les surestaries ne peuvent pas être interrompues ; cette règle est
celle qui stipule que « une fois en surestaries, toujours en surestaries », « once
on demurrage, always on demurrage ».
On remarque donc le caractère sévère de cette règle pour l’affréteur,
puisque le cours des surestaries est interrompu et elles courent aussi bien les
jours ouvrables que les dimanches et jours fériés. Cela est la résultante de la
jurisprudence anglaise et américaine sur la question qui considère les surestaries
comme une faute de l’affréteur.
d- le dispatch-money.
1) la navigabilité du navire :
1° La réception du navire :
L’affréteur doit recevoir le navire au temps et au lieu fixé par le contrat. Cette
réception donne lieu à une visite contradictoire et à un procès verbal décrivant
le navire. ( Clause 13 BIMCHEMTIME)
2° Utilisation du navire :
L’affréteur va pouvoir utiliser le navire et l’exploiter commercialement à sa
convenance.
AFFRETEMENT D’ESPACE
THE BALTIC INTERNATIONAL MARITIME COUNCIL (BIMCO)
STANDARD SLOT CHARTER PARTY
CODE AME: “SLOTHIRE”
Dans les cases qui composent le recto de cette charte-partie, on a :
Dans les cases n°1 et 2, l’identité du courtier et le lieu et la date de la charte-
partie. Les cases n°3 et 4 contiennent les identités et adresses des armateurs et
les identités et adresses des affréteurs. Dans la case n°5 on a l’identité du navire
et la case n°6 le signe d’appel. La case n°7 contient la tranche horaire
allouée (indiquer le numéro d’équivalent vingt pieds) et la case n°8 contient le
poids alloué (indiquer le poids total maximum des conteneurs) ; la case n°9
indique le nombre de conteneurs liés à la machine de réfrigération du navire/la
puissance fournie ; la case n°10 indique l’itinéraire du navire et dans la case
n°11, le lieu et la date de commencement ; dans la case n°12 la conclusion
(indiquer la période de conclusion) et dans la case n°13 l’avis (indiquer la date
au plus tôt à laquelle la conclusion peut être donnée). Dans la case n°14, on
indique le port et la date, ou le plan horaire, et dans la case n°15 la tranche
horaire de location d’affrètement (FIOS) par voyage ; la case n°16 contient le
montant additionnel (par jour) payable pour chaque conteneur recevant une offre
de puissance à partir du navire, la case n°17, le lieu de payement, ainsi que le
bénéficiaire et le compte bancaire. Les cases n°18 et 19 contiennent
respectivement la dernière date de payement et le taux d’intérêt par année. Dans
la case n°20, l’autorité de règlement des revendications maximums des
affréteurs, l’ajustement de l’avarie commune dans la case n°21 et la commission
de courtage et le bénéficiaire dans la case n°22. Les cases n°23 et 24
contiennent la loi et l’arbitrage et le nombre de clauses additionnelles couvrant
les réserves spéciales.
Enfin les 2 parties (armateurs et affréteurs) signent au bas de la page.
Il est agrée à la date comme indiqué dans la cas n°2 entre la partie cité dans la
case n°3 (ci-après référée comme « armateurs ») du navire cité dans la case n°5
et avec un signe d’appel comme indiqué dans la case n°6, et la partie citée dans
la case n°4 (ci-après référée comme « affréteurs ») comme suit :
Définitions.
Dans cette rainure de la charte-partie, les mots suivants devront avoir les
significations qui leurs seront attribuées par le présent document.
« TEU » signifie Unité d’Equivalent Vingt Pieds.
« Slot » : l’espace nécessaire à bord du navire pour contenir un TEU.
« Conteneur » : tout conteneur standard ISO.
« Marchandises » : le tout ou la partie de cargaison reçue des affréteurs et
inclus tout conteneur non dû ou loué par les affréteurs.
« Sous- entrepreneur » devra inclure les sous-entrepreneurs directs ou indirects
et/ou leurs serviteurs et agents respectifs.
(f) En tout cas, les affréteurs devront être déchargés de tous les
engagements issus de cette charte-partie à moins que la requête soit apportée
dans les limites de 15 mois de l’événement de l’incident donnant source à la
responsabilité ou la date à laquelle les armateurs deviennent conscient de cette
événement.
Clause n°16 clause d’exemption mutuelle.
Clause n°17: le droit de gage.
Clause n°18 cotisations, taxes et charges.
Clause n°19 avarie commune.
Clause n°20 sauvetage.
Clause n°21 transport en pontée.
Clause n°22 sous-location.
Clause n°23 loi et arbitrage.
(voir d’autres chartes-parties).
CHAPITRE V :LE CONTRAT DE TONNAGE OU DE
VOLUME