DPG Résumé Et Illustraton..
DPG Résumé Et Illustraton..
DPG Résumé Et Illustraton..
DPG01
- DÉTERMINATION DES POINTS CLÉS :
INFRACTION = VIOLATION DE LA LOI.
Les éléments constitutifs.
- MOTIVATION :
Futurs gendarmes, vous allez dans quelques mois faire respecter les Lois de la République
malgache. Cette noble mission vous oblige à découvrir le droit pénal général qui est la matière qui
détermine les actes punissables (INFRACTIONS) dans notre pays, les sanctions et les règles
applicables à tous ces actes. En effet, comment prétendre devenir «SOLDAT DE LA LOI» sans
connaissances juridiques ? Nous allons donc étudier ensemble les bases du droit fixées par le code
pénal et notre cours d’aujourd’hui portera sur la première notion, à savoir qu’est ce qu’une
infraction ?»
II – Définition.
I – GÉNÉRALITÉS
Au fil des temps, dans chaque pays, l’évolution des civilisations, des situations politiques,
économiques ou philosophiques, a tenté de donner une définition de l’infraction. A Madagascar, la
conception actuelle inspirée de la notion classique française ne définit pas juridiquement l’infraction.
En effet, l’article 1er du code pénal indique : «l’infraction que les lois punissent de peine de
police est une CONTRAVENTION, l’infraction que les lois punissent de peines correctionnelles est un
DÉLIT et l’infraction que les lois punissent d’une peine infamante est un CRIME».
II – DÉFINITIONS
L’infraction est un fait prévu et puni par la Loi pouvant être imputé à son auteur,
C’est à dire faire ce que la loi interdit,
Ex : le vol (délit de commission)
Ou ne pas faire ce que la loi ordonne,
Ex : ne pas porter secours à une personne en péril (délit d’omission)
C’est de cette définition que découlent les éléments constitutifs.
III – ELEMENTS CONSTITUTIFS
Une infraction suppose 3 éléments constitutifs généraux :
- Élément légal
Violation de la loi :
(Faire ce que la loi interdit)
- Élément matériel
Un fait matériel positif :
(Commission) ou NEGATIF (omission)
- Élément moral
Une faute volontaire :
(Intentionnelle) ou résultant d’une IMPRUDENCE ou d’une NÉGLIGENCE.
Nous venons donc d’étudier ce qu’est une infraction, comment elle est définie dans le droit
malgache et quelles sont les trois conditions (éléments constitutifs) qui doivent être rassemblés pour
qu’elle puisse être reconnue par un tribunal et punie.
Selon sa gravité, elle entraînera des peines plus ou moins importantes qui seront prononcées par
des tribunaux différents.
Responsabilité pénale
(Imputabilité – culpabilité)
CONDAMNATION
I – GENERALITES
Pour que l’auteur d’une infraction soit puni, il faut que celui-ci soit responsable de son acte.
De ce fait, il faut que le délinquant soit doué d’intelligence, c’est à dire qu’il sache discerner le bien
du mal et qu’il ait commis une faute intentionnelle ou non. La responsabilité pénale suppose donc
que le délinquant ait commis une faute (culpabilité) et que cette faute puisse lui être imputée
(imputabilité).
II – DEFINITION
- La culpabilité :
C’est le résultat de la commission d’une faute dont une personne est reconnue être
l’auteur.
- L’imputabilité :
C’est la possibilité de mettre la faute au compte de celui qui l’a commise.
- La responsabilité :
C’est le fait pour une personne de répondre des conséquences de ses actes.
Même si le complice n’a pas accompli les actes matériels du délit, il est aussi responsable
pénalement comme l’auteur principal.
42 – La responsabilité pénale du fait d’autrui :
En principe, une personne peut être responsable civilement du fait d’autrui mais ne peut
l’être pénalement.
43 – La responsabilité pénale de la personne morale :
Qu’est ce qu’une personne morale ? C’est un groupe de personne physique à qui la loi
reconnaît une existence juridique. De ce fait, elle est civilement responsable mais ne devrait pas
l’être pénalement. En cas d’infraction commise par une personne morale, la loi lui inflige une
peine pécuniaire ou une mesure de sûreté (fermeture de l’établissement ou interdiction
d’exercer de profession). Seuls les représentants physiques d’une personne morale pourront être
poursuivis dans le cas de fraude fiscale ou d’infractions à la législation des changes.
Lorsque les éléments constitutifs d’une infraction sont réunis, le délinquant est déclaré
responsable pénalement si :
R: C’est le fait pour une personne de répondre des conséquences de ses actes.
EXEMPLE :
Un gendarme, en service est agressé par des malfaiteurs dont l’un lui donne plusieurs coups
de couteau. Le militaire se saisit de son arme, fait feu et tue l’agresseur.
Dans les faits, le gendarme a commis un meurtre, crime prévu et réprimé par les articles 235
et 304 du code pénal et encoure les travaux forcés à perpétuité.
Dans cette seconde leçon de droit pénal général, nous avons étudié les éléments de la
responsabilité pénale qui je le rappelle ne peut exister que si un homme a vraiment commis une
faute en toute connaissance de cause.
La reconnaissance par les tribunaux de cette responsabilité veut dire que l’auteur se voit
reprocher avec raison l’infraction et par voie de conséquence se voit appliquer une peine prévue
par la loi.
Selon sa gravité, elle entraînera des peines plus ou moins importantes qui seront prononcées
par des tribunaux différents.
LA TENTATIVE ET LA COMPLICITE
DPG03
- DÉTERMINATION DES POINTS CLÉS :
1) Les conditions de la tentative et les cas assimilés.
2) La distinction entre :
- MOTIVATION :
Vous savez maintenant que l’objet de la police judiciaire revêt essentiellement deux missions :
Dans le premier cas, l’acte a été commis mais il existe des situations où il n’a pas été exécuté
complètement ou bien le résultat recherché par l’auteur n’a pas été atteint. On dit qu’il a une
tentative.
Dans le second cas, lorsqu’il y a plusieurs participants dans la commission d’une infraction, il
faudra rechercher et découvrir ceux qui ont concouru directement à l’action, ou à titre accessoire,
à l’action : ce sont les complices.
Les agents de la police judiciaire que vous serez bientôt ne doivent rien ignorer de ces deux
cas, afin de ne pas confondre dans vos procédures la nature exacte de l’infraction et de déterminer
le rôle de chacun dans son exécution.
A – LA TENTATIVE PUNISSABLE.
I – Les conditions juridiques,
IV – Répression de la tentative.
B – LA COMPLICITÉ.
I – Définition,
2) Délit impossible
Le but est irréalisable car le résultat escompté ne pouvait pas être obtenu.
Exemple : un individu tire sur un autre le croyant encore en vie.
3) Délit formel
L’infraction existe dès qu’il y a commencement d’exécution.
Exemple : un individu administre du poison à une personne, pris de remords, il la soigne et la
sauve. Il sera poursuivi pour empoisonnement par l’article 301 du code pénal.
IV – REPRESSION DE LA TENTATIVE
Tentative de crime : toujours punissable.
Tentative de délit : punissable sauf cas exceptionnel prévu par la loi.
Tentative de contravention : non punissable.
Toute tentative de crime ou de délit est punie de la même peine que l’infraction
consommée.
B – LA COMPLICITE
I – DEFINITION
C’est le fait d’inciter ou d’aider une personne à commettre une infraction.
II – DISTINCTION ENTRE
1) Coauteur :
C’est celui qui effectue en concert avec l’auteur les actes matériels de l’infraction. Il
participe directement.
2) Complice :
C’est celui qui, sans commettre un acte constitutif de l’infraction, participe par fourniture
des moyens prévus par l’article 60 du code pénal.
3) Receleur :
Le recel qu’il soit de chose (art. 460 et 461), de cadavre (art. 359), de malfaiteurs (art.267)
ou de criminels contre la sûreté de l’Etat (art 61) est toujours une infraction distincte.
Nous venons d’étudier deux types d’infractions particulières déterminées par le législateur
pour ne pas être confondues à l’infraction principale.
Sur le terrain dans des enquêtes qui vous paraîtront délicates, leur connaissance vous
permettra de déterminer la responsabilité des différents délinquants.
En effet, il est indispensable de distinguer celui qui tente de commettre un crime ou un délit
de l’auteur principal – du coauteur ou du complice voire le receleur, et vous éviterez d’intervertir leur
rôle et transmettrez des procédures parfaitement légales au parquet.
Ainsi le travail des magistrats sera simplifié car ils n’auront pas à corriger les erreurs commises
pendant l’enquête et de ce fait ils reporteront leur confiance sur votre travail.
LA RECIDIVE ET LE CASIER JUDICIAIRE
DPG03
- DÉTERMINATION DES POINTS CLÉS:
1) La récidive : une infraction séparée par une condamnation définitive
antérieure à une nouvelle infraction.
- MOTIVATION :
Le Législateur a conçu la peine infligée aux délinquants comme étant l’expression de la
réparation morale envers la société et la victime, et utilitaire face au renouvellement des actes.
C’est ainsi que le délinquant qui ne tient pas compte de la 1 ère condamnation et qui
transgresse une 2ème fois la Loi doit être condamné plus sévèrement car il se trouve en état de
récidive.
Pour appliquer ce principe et la Loi, à partir de cet élément, il est évident que la juridiction de
jugement doit être exactement renseignée sur le passé pénal de l’individu qui lui est présenté.
C’est principalement pour apporter cette preuve de la récidive que l’on a créé le casier
judiciaire.
En conséquence, il est indispensable que vous en teniez compte de ces deux titres afin de
savoir plus sur leur utilité dans l’exercice de la Police Judiciaire. C’est l’objet de notre cours
d’aujourd’hui.
- Présentation du plan de la séance:
I – LA RÉCIDIVE.
11 – Définition.
12 – Conditions de la récidive.
II – LE CASIER JUDICIAIRE.
21 – Le bulletin n° 01.
22 – Le bulletin n° 02.
23 – Le bulletin n° 03.
I – LA RECIDIVE
11 – Définition :
État d’une personne ayant été condamnée définitivement une 1ère fois pour un crime, un
délit ou une contravention, reconnue coupable d’un 2ème crime, ou délit ou une contravention.
1ère condition :
Une première condamnation définitive.
2ème condition :
Une seconde infraction indépendante ou non de la première et qui doit avoir été commise
dans un délai de 5 ans pour les délits et de 1 an pour les contraventions après la première
condamnation.
13 – Les effets de la récidive :
a) La récidive aggravation :
Elévation des taux de la peine. La récidive entraîne une aggravation de la peine qui
s’applique aux récidivistes considérés comme amendables.
b) La récidive relégation :
A la peine principale s’ajoute une peine complémentaire. La récidive entraîne l’application
d’une peine dont l’objet est l’élimination du récidiviste incorrigible : la relégation.
II – LE CASIER JUDICIAIRE
C’est la preuve de la récidive. Toutes les condamnations d’un individu sont centralisées au
Greffe du Tribunal de Première Instance de son lieu de naissance et inscrites dans des fiches mobiles
dites «BULLETINS».
21 – Le bulletin n° 01 :
Il est tenu au Greffe du Tribunal de Première Instance. Toutes les condamnations y sont
inscrites.
22 – Le bulletin n° 02 :
C’est le relevé des bulletins n°01 de la même personne et est délivré exclusivement :
Aux autorités judiciaires ;
Aux autorités militaires saisies d’une demande d’engagement,
Aux autorités administratives chargées de la mise à jour de la liste électorale.
NB : Lorsqu’il n’existe pas de bulletin n°01 au casier judiciaire, le bulletin n°02 porte la mention
« NEANT ».
23 – Le bulletin n°03 :
C’est le relevé des condamnations à des peines privatives de liberté prononcées
contre une même personne pour crime ou délit.
Il peut être réclamé par la personne qu’il concerne, il ne doit en aucun cas être
délivré à un tiers.
S’il est vierge, il est rayé d’une barre transversale, mais ne porte jamais la mention
« NEANT ».
Nous venons d’étudier ensemble la récidive et le casier judiciaire qui permettent aux
autorités judiciaires d’appliquer la peine contre un accusé et de prendre des décisions sur son
propre sort. Ces deux notions vous seront très utiles et vous devrez les connaître parfaitement, surtout
lorsque vous serez sur le terrain.
En effet, dès qu’un individu a commis une infraction, votre premier devoir est de vous
renseigner sur son passé (cf. fiche de renseignements détenue dans votre Unité). Cette situation doit
être insérée dans votre procédure et portée à la connaissance de l’autorité judiciaire.
Enfin n’hésitez pas à réprimer le faux et les manœuvres de toutes natures relatifs au casier
judiciaire.
DPG05
- DÉTERMINATION DES POINTS CLÉS :
ÉTUDE D’UN CAS CONCRET
A – Généralités.
B – Organisation de la séance.
1ère PARTIE
I– Révision.
1) La tentative punissable.
2) La complicité.
II – Constitution des groupes en 06 EG avec désignation du rapporteur.
III – Projection du premier thème.
IV – Projection du deuxième thème.
V – Plan du devoir.
VI – Temps de réflexion.
2ère PARTIE
I– Chaque rapporteur vient au tableau pour répondre aux deux thèmes.
II – Projection des deux transparents contenant les bonnes réponses.
A – GÉNÉRALITÉS
L’étude d’un cas concret est un procédé qui permet aux personnes appelées d’étudier une
affaire quelconque en faisant acquérir aux membres du groupe toutes les qualités intellectuelles et
morales indispensables à l’exercice de la Police Judiciaire. Il a pour but de proposer un ensemble de
solutions aux différents problèmes posés par l’animateur.
B – ORGANISATION DE LA SÉANCE
1 è r e P A R TIE
1) Révision sur :
a) La tentative punissable :
- Les éléments constitutifs.
- Les éléments juridiques.
b) La complicité :
- Intérêt de la distinction entre coauteur – complice et receleur.
a) Les tables sont disposées en rond. Les participants sont divisés en groupe de six EG.
b) Chaque groupe doit être homogène sur le plan intellectuel.
c) Chaque groupe désigne un rapporteur.
a) Les faits :
- De quoi s’agit-il ?
- Quelles sont les infractions à relever ? (Précisez la nature de l’infraction et sa
qualification).
b) Les personnages:
- Quels sont les personnages qui participent à l’action ?
c) Quel est le rôle de chacun de ces personnages ? (Préciser les faits reprochés).
6) Temps de réflexion
2 è m e P A RT IE
LES FAITS
ROLAND est cocu. Il décide de tuer son chef d’atelier. Il le surprend à la sortie de sa maison. Il
empoigne son couteau. Une voiture surgit et il s’enfuit. La victime le rattrape et le reconnaît.
Il y a une tentative d’assassinat.
C’est un crime.
Avec préméditation ou guet-apens.
UNE TENTATIVE D’ASSASSINAT
Il y a trois conditions :
COMMENCEMENT D’EXÉCUTION
La pensée criminelle : la résolution de mettre fin à la vie de son rival hante
son esprit car il est cocu par excellence.
La phase préparatoire : ROLAND prend des dispositions qui pourront lui
servir à accomplir son acte telles qu’emporter avec lui
son couteau «commando» et le fait de déverrouiller la
porte de l’ancienne cave en cas de besoin.
La phase d’exécution : le fait de se précipiter sur son rival en brandissant le
couteau montre que son acte tend directement et
immédiatement à la réalisation du crime.
ABSENCE DE DÉSISTEMENT VOLONTAIRE
ROLAND a fait tout ce qui est en son pouvoir pour réussir. Rien ne
l’arrête plus dans son entreprise. Il va au devant de sa cible.
Malheureusement, un fait inattendu suspend son acte : les feux de la
voiture qui l’éblouissent.
L’acte en question est ici suspendu par un facteur externe qui ne
dépend pas de sa volonté.
ABSENCE DE RÉSULTAT NUISIBLE
Son rival n’est pas mort ni blessé car ROLAND n’a pas obtenu le résultat qu’il
escomptait.
CONCLUSION
REPONSE A LA 2e THEME
LES FAITS
Il y a un VOL
Les circonstances :
La nuit,
Par effraction, par escalade,
Emploi d’instruments servant à faciliter l’acte.
LES PERSONNAGES DANS LE TEXTE
Le médecin est la victime.
RASOA, femme de ménage.
JACQUES, amant de RASOA.
«FACE D’ANGE» et «LE GOUROU» sont les amis de JACQUES.
BLAISE est le propriétaire de l’échelle.
FABIEN est un acheteur de bijoux.
PHILIPPE est un ami de «LE GOUROU».
LES RÔLES DE CHACUN DES PERSONNAGES DANS L’ACTION ET LES FAITS À LEUR
REPROCHER
RASOA : la femme de ménage et maîtresse de JACQUES est UNE COMPLICE par le fait de
fournir des renseignements précis en vue de la commission de l’infraction et sachant qu’ils serviront à la
commettre (Art 60 Al 1 du C.P.)
JACQUES est l’AUTEUR PRINCIPAL: c’est le CHEF,
FACE D’ANGE est le COAUTEUR : c’est lui qui s’est introduit avec JACQUES à l’intérieur et a
participé au cambriolage du coffre. Il encoure la même peine que JACQUES.
LE GOUROU est considéré comme UN COMPLICE, il a fait le guet, donc il a assisté, voire aider ses
deux amis pour faciliter leur entreprise. (Art 460 et 461 du CP).
BLAISE est UN COMPLICE par le fait de fournir un moyen (échelle) sachant parfaitement qu’elle
est destinée à commettre un vol.
FABIEN est UN RECELEUR (recel des choses) : il sait la provenance des bijoux volés et les achète.
(Art 460 et 461 du CP)
PHILIPPE est UN RECELEUR (recel de malfaiteurs) : il sait que LE GOUROU est un récidiviste notoire
et recherché. Il lui donne un lieu de retraite (art 267 et 61 du CP).
La MAITRESSE de FACE D’ANGE est UNE RECELEUSE : le législateur n’a pas précisé le cas de « en
connaissance de cause ou non ». L’article 460 du CP est catégorique sur ce point (recel de choses).
CONCLUSION
Il y a UN VOL QUALIFIE
C’est un CRIME
Il appartient au Tribunal de trancher sur le sort de chacun. Soit par le truchement des
circonstances atténuantes (cas de la maîtresse de FACE D’ANGE), des circonstances aggravantes
(cas de LE GOUROU, la femme de ménage, PHILIPPE, etc. …)
Q : Quel est le rôle de JACQUES dans cette affaire ? Justifier votre réponse.
R: Jacques est un receleur.
C’est un receleur de malfaiteurs puisqu’il fournit habituellement le lieu de réunion chaque fois
qu’un «coup» sera monté.
Nous venons de procéder à l’étude de deux cas concrets différents que vous retrouverez
certainement sur le terrain. Elle constitue un guide de travail pour vous permettre de dénouer un
problème qui vous est posé. Il est indispensable que vous soyez méthodiques pour réussir vos futures
enquêtes donc il vous appartiendra de l’exploiter, de l’améliorer et de l’utiliser au cours de vos
prochaines actions sur le terrain.
CONDAMNATION
Ou
2) PREUVES = d’un accusé
INNOCENCE
3) La preuve conditionne :
- MOTIVATION :
Dans la phase de Police Judiciaire, l’enquêteur doit toujours rechercher les preuves
matérialisant les infractions commises et les rassembler dans ses procédures.
Celles-ci seront ensuite protées à la connaissance des Magistrats qui les apprécieront et qui
leur permettront de se forger leur INTIME CONVICTION afin de prendre les décisions qu’ils jugeront les
plus adaptées.
Les APJ que vous serez bientôt doivent parfaitement connaître les différents modes de
preuves qui existent et qui sont reconnus par le législateur afin de les rechercher, de les rassembler et
de les remettre à la disposition des Juges dans les conditions légales.
I – GÉNÉRALITÉS
La preuve est la pièce maîtresse de la procédure. En effet elle joue un rôle essentiel sur la
condamnation des coupables ou l’innocence d’un prévenu ou d’un accusé.
En conséquence, il est nécessaire de rechercher et d’examiner à fond les différents indices
pour prouver la culpabilité de l’auteur d’une infraction.
INFRACTION
R:
L’aveu,
R: Empreintes – Traces.
- MOTIVATION :
À l’occasion de DPG 01 et DPG 02, nous avons étudié ce qu’était l’infraction et la
responsabilité de l’auteur. D’autre part, en APJ vous avez appris que l’exercice de la Police
Judiciaire, donc le travail des Gendarmes APJ et OPJ, consistait dans la constatation des infractions
dans le rassemblement des preuves et dans la recherche des auteurs.
C’est en appliquant à la lettre les termes du Code de Procédure Pénale (art 123) que VOUS
FUTURS ENQUÊTEURS apporterez la preuve des infractions aux Magistrats.
MAIS EN EST-IL TOUJOURS AINSI ? L’AUTEUR D’UNE INFRACTION EST-IL TOUJOURS RESPONSABLE
ET PUNISSABLE ?
Et bien non. En effet le Législateur a prévu plusieurs cas dans lesquels l’auteur ne sera pas
condamné. Parmi ces cas le Code Pénal prévoit 2 circonstances précises et définies par la Loi, à
savoir :
- l’ordre de la Loi et le commandement de l’autorité légitime,
- la légitime défense, et la jurisprudence quant à elle en impose 2 autres qui sont :
- l’état de nécessité,
- le consentement de la victime.
Ce sont ces cas particuliers puisqu’ils vont exclure l’auteur de la peine normalement
encourue que nous allons étudier aujourd’hui
A – Définition.
a) Définition :
Il n’y a ni crime ni délit lorsque l’homicide, les blessures et les coups étaient ordonnés
par la Loi et commandés par l’autorité légitime. Art 327 du CP.
b) Conditions :
Dans certains cas l’ordre de la Loi suffit à lui tout seul.
Exemple : un passant arrêt sur la voie publique l’auteur d’un vol. Il ne commet pas le
crime d’arrestation illégale prévu par l’article 341 du CP car ce passant agit en
conformité avec l’art 143 du CPPM qui prévoit que toute personne n’a qualité pour
appréhender l’auteur d’un délit flagrant.
Dans d’autres cas la Loi exige son ordre mais aussi l’intervention de l’autorité
l ég i t i m e.
Exemple : un peloton de Gendarmes reçoit l’ordre de charger une foule. Il le fait et
blesse plusieurs manifestants. Les infractions commises ne sont pas punissables car les
Gendarmes ont reçu un ordre donné par l’autorité légitime.
2) Légitime défense :
a) Définition :
Il n’y a ni crime ni délit lorsque l’homicide, les blessures et les coups commandés par la
nécessité actuelle de la légitime défense de soi-même ou d’autrui.
b) Champ d’application :
La légitime défense s’applique à toutes les infractions concernant un danger encouru
par une personne physique. En effet, l’art 328 prévoit la légitime défense de soi-même ou
d’autrui.
c) Conditions de la légitime défense :
Pour qu’il y ait légitime défense il faut :
Que l’agression soit injuste.
Exemple : un gendarme ouvre le feu sur un malfaiteur armé qui lui tire dessus pour
s’enfuir.
Que la défense soit d’une nécessité actuelle.
Il faut que celui qui réagit (le Gendarme) soit menacé d’un mal imminent (le
malfaiteur lui tire dessus).
Que cette défense soit proportionnée à l’attaque.
Dans notre exemple le gendarme utilise son arme contre un malfaiteur lui-même
armé. Il n’en serait pas ainsi, si le malfaiteur n’était pas armé.
d) Cas particuliers :
Quatre (04) cas particuliers sont assimilés à la légitime défense et prévus par l’art 329
du Code Pénal.
Que l’homicide, les coups ou les blessures aient été commis en repoussant une agression
nocturne contre une maison habitée.
Dans ce cas la légitime défense suppose la réunion de 3 conditions :
escalade ou effraction,
maison ou appartement habité ou dépendances,
pendant la nuit.
Que la ou les infractions aient été commises en repoussant de jour tout vol commis avec
effraction, violences, en bande ou avec armes.
3) État de nécessité :
a) Définition :
C’est l’état d’une personne qui pour éviter un danger grave et immédiat commet une
infraction.
Ce fait justificatif a été imposé par la jurisprudence pour assurer l’impunité des
personnes qui ne peuvent en être dispensé autrement.
Exemple :
Une mère de famille démunie de toute ressource qui vole du pain pour nourrir ses
enfants.
Un médecin accoucheur qui sacrifie la vie d’un nouveau-né pour sauver celle de
l’accouchée.
b) Conditions :
Qu’il n’y ait pas d’autre moyen possible,
Que l’intérêt à sauver soit supérieur à l’intérêt sacrifié,
Que la situation dans laquelle se trouve la personne ne résulte pas d’une faute
p ré a l a b l e .
4) Consentement de la victime :
Exception :
Pour que la jurisprudence accepte la notion de consentement de la victime, il faut
que cette victime ait le droit de disposer de sont bien ou de sa personne. C’est pourquoi la
mutilation volontaire par un militaire est réprimée par l’art 166 du CJSN et que l’homicide
commis sur sa demande sur une personne souffrant d’une maladie incurable (euthanasie) est
également poursuivi comme meurtre ou assassinat.
DPG08
- DÉTERMINATION DES POINTS CLÉS :
INFRACTION
ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS
CARACTÉRISANT LA
RESPONSABILITÉ DE L’AUTEUR +
CAS D’EXONÉRATION DE LA
RESPONSABILITÉ PÉNALE DE L’AUTEUR
- MOTIVATION :
Dans notre séance précédente, nous avons étudié les faits justificatifs qui sont donc des
circonstances exceptionnelles qui vont permettre à un criminel de ne pas subir de peine, en deux
mots de ne pas être condamné.
À cette occasion nous avons insisté sur le fait que le criminel avait agi en toute connaissance
de cause. En est-il toujours ainsi ?
Non !
En effet il y a des cas où notre criminel commet des faits dans des circonstances où son esprit
n’est pas normal. Il en est ainsi pour les aliénés ou pour les personnes subissant des forces extérieures
auxquelles elles ne peuvent résister.
Il s’agit de la démence et de la contrainte légalement prévue par le CP auxquelles vient
s’ajouter le cas particulier des actes commis par des enfants de moins de 13 ans.
Nous allons donc étudier ces 03 cas particuliers qui sont appelés cas d’exonération de la
responsabilité pénale.
I – Généralités.
II – Définition.
III – Énumération des cas d’exonération de la responsabilité pénale.
IV – Conséquence.
V – Démence :
- Définition.
- Différentes sortes.
- États voisins.
VI – Contraintes.
- Définition.
- Différentes sortes.
- États voisins.
VII – Minorité pénale.
I – GÉNÉRALITÉS
Si au moment de la commission de l’infraction l’auteur est sous l’influence de circonstances
qui suppriment son intelligence ou sa liberté, il ne peut pas être responsable pénalement de son
acte. Il est alors couvert par une cause d’exonération pénale.
II – DÉFINITION
Ce sont des circonstances qui supprimant l’intelligence ou la liberté, empêchent d’imputer
une infraction à son auteur.
III – ÉNUMÉRATION
DÉMENCE – CONTRAINTE – MINORITÉ PÉNALE.
IV – CONSÉQUENCE
Les cas d’exonération de la responsabilité pénale :
* excluent la culpabilité mais ne rendent l’acte ni licite ni conforme au droit,
* ne suppriment l’infraction qu’à l’égard des individus qui en bénéficient, (in personam)
* le dément reste civilement responsable de son acte.
V – DÉMONCE
1) Définition :
La démence est une forme d’aliénation mentale et plus particulièrement toutes les maladies de
l’intelligence.
N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte de la démence au moment des
faits (art 64 du CP).
On distingue :
- l’état de démence proprement dite,
- les états voisins de la démence.
a) l’état de démence proprement dite :
État d’origine congénitale :
Idiotie : développement intellectuel incomplet,
Crétinisme : développement intellectuel incomplet,
Imbécillité : développement de certaines facultés, mais défaut total de jugement et
d’équilibre.
État résultant d’une maladie :
Paralysie générale de l’intelligence : plus aucune faculté intellectuelle.
b) les états voisins de la démence :
Troubles psychiques :
Folie partielle ou spécialisée : non systématisée (l’ensemble des facultés intellectuelles
paraît intact, mais une idée fixe vient par moment provoquer une impulsion
irraisonnée).
État délirant :
L’individu passe des périodes d’aliénation mentales séparées par des périodes de
pleine de lucidité (SCHIZOPHRÉNIE).
Névroses psychoses :
Cas de :
- la kleptomanie (vol),
- la pyromanie (feu),
- l’hystérie (déséquilibre du système nerveux créant un état d’obsession).
Troubles neurologiques :
Cas de crise :
- d’épilepsie (perte de mémoire et de conscience),
- de somnambulisme (état de léthargie inconsciente).
Ex : CATALEPSIE.
3) Conditions :
Pour qu’elle soit une cause de non culpabilité, la démence doit réunir DEUX CONDITIONS. Il
faut :
- qu’elle soit complète,
- qu’elle se soit manifestée au moment de l’acte.
L’appréciation de l’état de démence doit se faire en considération du moment précis
où l’action délictueuse a été commise.
VI – CONTRAINTE
1) Définition :
3) Conditions :
Être irrésistible :
Ex : cas d’un voyageur qui, sous l’effet d’une grande fatigue, …
… s’endort dans le train et dépasse la station pour laquelle son billet était valable.
Ne doit pas être le résultat d’une faute antérieure de la personne contrainte :
Ex : commettre un acte punissable par incident.
Nous venons d’étudier un chapitre important dans le droit pénal général car la reconnaissance
des faits justificatifs ou des causes de non imputabilité, situent la justice malgache donc notre pays,
au rang des états de droit qui cherchent les conditions dans lesquels les criminels ont agi, pour les
reconnaître responsables ou non de leurs actes. Enfin et toujours dans l’esprit de la personnalisation
de la peine, le législateur a fixé des circonstances qui vont permettre aux juges d’aggraver ou
d’atténuer la peine prononcée à l’encontre de tous les délinquants dont la responsabilité pénale est
reconnue.
DPG09
- DÉTERMINATION DES POINTS CLÉS :
Réunion de plusieurs
INFRACTION À L’ÉTAT SIMPLE
éléments constitutifs
ÉLÉVATION DE ABAISSEMENT DE
LA PEINE LA PEINE
- MOTIVATION :
À l’occasion des précédents cours nous avons étudié les conditions dans lesquelles un
délinquant était déclaré pénalement responsable de l’acte qu’il avait commis.
Dernièrement nous avons appris que parfois l’infraction commise pouvait être justifiée
(légitime défense) ou que le délinquant pouvait bénéficier d’une exemption de peine.
À ces différentes conditions reconnues par le droit et inscrites dans la législation malgache
viennent également s’ajouter d’autres circonstances qualifiées aggravantes quand les faits ont été
commis avec des actes particulièrement graves et dont l’existence entraînera une aggravation de
la peine, ou de circonstances atténuantes qui, quand elles sont reconnues, entraîneront
contrairement aux précédentes une diminution de la peine encourue.
Nous allons donc étudier aujourd’hui l’ensemble de ces circonstances car dans l’avenir vous
serez amenés à traiter des affaires judiciaires dans lesquelles le ou les délinquants, auront commis des
actes qui vous permettront de qualifier précisément les infractions et de renseigner les Magistrats et
les Tribunaux sur les circonstances ou conditions particulières de la commission du délit ou du crime.
Les circonstances aggravantes sont des circonstances prévues par la Loi, qui
accompagnent l’infraction entraînent une aggravation de peine.
Circonstances aggravantes :
Vol commis dans un lieu habité = maison (art 382/3 du CP).
Vol commis de nuit (art 382/1 du CP).
Vol commis par deux malfaiteurs (art 382/2 du CP).
2) Caractères :
4) Caractéristiques :
Ce sont des circonstances laissées à l’appréciation des juges et qui diminuent le taux de la
peine dans les limites fixées par la loi.
Les circonstances atténuantes peuvent résulter de ce que le délinquant :
- a commis son action dans des conditions qui la font apparaître comme moins immorale ou
moins dangereuse,
- présente des antécédents favorables (délinquant primaire),
- a reçu une mauvaise éducation et en a souffert,
- a fait des efforts pour réparer le préjudice causé,
- a exprimé des remords.
2) Caractéristiques :
Elles sont :
JUDICIAIRES :
Laissées à l’appréciation des juges.
PERSONNELLES :
Accordées seulement à un individu nommément désigné.
- Les circonstances atténuantes réduisent seulement la peine, ne suppriment ni l’infraction
commise, ni la culpabilité.
- Elles sont applicables à tous les crimes, délits et contraventions (sauf le cas où la Loi en
dispose autrement).
- Tout délinquant peut en bénéficier (primaire comme récidiviste).
3) Exceptions :
Délits pour lesquels, il est interdit aux Juges d’accorder des circonstances atténuantes :
- Vol de bœufs,
- Soustraction commise par des dépositaires publics (art 169 à 171 du CP.
- Recel des produits de l’infraction citée ci-dessus.
- Rébellion (art 209 à 219 du CP).
4) Effets :
EN MATIERE CRIMINELLE :
Peine de mort : travaux forcés à temps ou à perpétuité (art 463/1a du CP).
Travaux forcés à perpétuité ou travaux forcés à temps : 5 années de travaux forcés à temps (art
463/1b du CP).
Autres peines criminelles : 3 ans d’emprisonnement (art 463/1c du CP).
EN MATIERE CORRECTIONNELLE :
Toutes peines d’emprisonnement : moitié du minimum légal prévu.
Exemple : Individu pouvant être condamné à une peine de 2 à 10 ans pour faux en
écriture publique (art 147 al-5 du CP) sera condamné à la moitié du minimum prévu c’est à dire
à 1 ans d’emprisonnement.
EN MATIERE CONVENTIONNELLE :
Toutes peines de police : abaissement jusqu’à 100 Fmg d’amende (art 463/3 du CP).
Nous venons d’étudier les circonstances aggravantes et les circonstances atténuantes qui
sont donc des faits ou des circonstances qui surviennent lors de la commission d’u acte délictueux.
Ces circonstances peuvent entraîner un changement de qualification de l’infraction et
élever ou atténuer la peine qui sera prononcée. Il vous appartiendra en tant que gendarme
enquêteur de faire ressortir ces circonstances afin d’éclairer les Magistrats et les tribunaux qui seront
chargés de prononcer les jugements faisant suite à vos procédures.
LES CIRCONSTANCES AGGRAVANTES ET ATTENUANTES
(Cas concrets)
DPG10
I - DÉTERMINATION DES POINTS CLÉS :
Les faits (infractions initiales).
Les personnages dans les textes.
Les circonstances qui accompagnent l’acte principal.
- MOTIVATION :
Dans notre précédente leçon, nous avons étudier les différentes circonstances qui
accompagnent les infractions, et vous savez maintenant que si les circonstances atténuantes sont
des évènements annexes appréciés par les juges, les circonstances aggravantes quant à elles sont
des faits inscrits dans le Code Pénal et que c’est aux enquêteurs de les déterminer dès le début de
l’enquête afin de qualifier correctement les infractions commises et surtout permettre aux tribunaux
de juger les criminels en rapport avec leurs crimes.
Quand je dis les enquêteurs, je veux dire vous futurs gendarmes car dans quelques temps
vous serez en unité et c’est vous qui mènerez les enquêtes, certes sous l’autorité des OPJ, mais
rapidement car vous devrez mettre en application l’instruction dont vous bénéficiez aujourd’hui.
C’est pourquoi nous allons étudier deux cas concrets qui vont vous permettre de découvrir
ces différentes circonstances.
RANDRIA et RANAIVO sont amis de longue date. RANDRIA est un voleur chevronné, RANAIVO
n’a jamais été condamné.
Ils décident de cambrioler le magasin de Monsieur RAKOTOMANANA employeur de
RANAIVO.
Ils pénètrent de nuit par effraction dans le local et dérobent le contenu de la caisse, à savoir
300 000 fmg. Surpris par le gardien, ils s’enfuient avec le butin mais RANDRIA fait usage d’une
matraque pour l’assommer et le blesser grièvement.
Interpellés, RANDRIA reconnaît les faits et explique qu’il a décidé de voler son employeur car
ce dernier ne lui a pas versé de salaire (100 000 fmg) depuis plusieurs mois. Il ignorait que RANDRIA
possédait une matraque.
QUESTIONS
INFRACTION INITIALE
RANAIVO
Vol (Art 379 du CP)
RANDRIA
CIRCONSTANCES AGGRAVANTES
RANAIVO
1) Acte commis la nuit (art 382/1 du CP).
2) Acte commis par deux personnes (art 382/2 du CP).
3) Acte commis avec effraction (art 382/3 du CP).
4) Acte commis au préjudice EMPLOYEUR (art 386/2 CP).
RANDRIA
Idem ci-dessus sauf n°4.
Acte commis avec violence (art 382/4 du CP).
Récidive (art 56 al-3 et art 58 du CP).
RANDRIA NEANT
THEME N° 2
JACQUELINE employée de VICTOR rencontre chez son amie PAULETTE, les nommés
AVITO, RAFILA et ATRIKA, trois brigands qui ont leur cachette chez cette femme.
JACQUELINE employée de victor rencontre chez
Elle indique aux trois hommes la possibilité de voler les bijoux de France, la femme de VICTOR,
dans la maison où elle travaille.
Les trois hommes volent un véhicule automobile et se rendent la nuit à la maison de VICTOR
où ils fracturent les volets et la fenêtre et pénètrent dans la maison. Ils s’emparent des bijoux.
Réveillé, VICTOR se saisit de son fusil et fait irruption dans la pièce où se trouvent les trois hommes. Il
ouvre le feu et abat AVITO. RAFILA et ATRIKA s’enfuient et se réfugient chez PAULETTE où ils
partagent le butin avec celle-ci et JACQUELINE.
QUESTIONS
1) Quelle est la nature des infractions commises par AVITO, RAFILA, ATRIKA,
JACQUELINE, PAULETTE et VICTOR ?
2) Quelles sont les circonstances aggravantes et atténuantes qui existent et pour
quels individus ?
INFRACTION INITIALE
AVITO
1) Association des malfaiteurs (art 265 et 266 du CP).
2) Vol de véhicule (art 379 et 401 du CP).
3) Vol de bijoux (art 379 et 401 du CP).
RAZAFY
Idem ci-dessus.
ATRIKA
Idem ci-dessus.
JACQUELINE
1) Complicité de vol de bijoux (art 59 et 60 du CP).
2) Recel d’objets volés (art 460 et 461 du CP).
INFRACTION INITIALE
PAULETTE
1) Recel de malfaiteurs (art 61 du CP).
2) Recel d’objets volés (art 460 et 461 du CP).
VICTOR
1) Meurtre (art 295 et 305 du CP).
AVITO
1) Acte commis la nuit (art 382/1 du CP).
2) Acte commis par trois personnes (art 382/2 du CP).
3) Acte commis avec effraction (art 382/3 du CP).
4) Acte commis dans une maison (art 382/4 du CP).
5) Acte commis avec l’aide d’u véhicule (art 382/5 du CP).
JACQUELINE Néant
PAULETTE Néant
VICTOR néant
AVITO Néant
Mention : AVITO étant décédé pendant les faits, aucune poursuite judiciaire ne peut être
engagée.
RAZAFY Néant
ATRIKA Néant
JACQUELINE Néant
PAULETTE Néant
Mention : Aucune circonstance atténuante ne peut être accordée d’après le thème mais
les juges pourront en retenir en raison des antécédents et du comportement de chaque
individu.