Féeric - Les Lieux Magiques - L'ORIGINE EGYPTIENNE DES HEBREUX ET DE LEUR RELIGION
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Livre magistral développant un fil conducteur cohérent sur la trame égyptienne du monothéisme hébreu. C’est un passionnant puzzle caché à plusieurs niveaux d’interprétations
possibles.
A sa publication, le grand André CHOURAQUI (https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Chouraqui) (1917-2007) avait déclaré quelque chose comme : « Mais cela change quoi (à
notre religion) ? » Certes, mais les questions de fond ne manquent pas ensuite…
Le noeud gordien de l’affaire réside dans l’histoire des 18° et 19° Dynasties égyptiennes (-1580 / -1200) avec les générations des Pharaons :
Aménophis III, Aménophis IV (Akhénaton) et Néfertiti, Sémenkharé, Toutankhamon, AÏ, Horemheb (18° Dynastie),
Ramsès I (Paramessou), Séthi I, Ramsès II, Mérenptah (19° Dynastie).
Vers -1400, Akhénaton et Néfertiti créent les nouveaux culte solaire dédié à Aton et capitale royale Akhet-Aton, en opposition à celui rendu à Amon à Thèbes. Ce conflit religieux
couvait déjà entre Aménophis III, le père, et son fils Aménophis IV (Akhénaton). A la mort de ce dernier, son grand Vizir AÏ va jouer un rôle crucial en changeant le sens de l’histoire,
en particulier du monothéisme.
Le nouveau clergé repose sur les prêtres Yahouds monothéistes. Akhet-Aton est une ville de magnificence, de beauté et de richesses, mais le pays et le peuple sont délaissés. Le
clergé se mélange avec des princesses étrangères, prend progressivement le pouvoir, dans un environnement de plus en plus cosmopolite. Cette population deviendra la Tourbe
nombreuse (Erev Rav), générant une nouvelle langue, l’hébreu.
Au décès d’Akhénaton, AÏ restaure l’ancien culte à Amon pour redresser le pays, en éliminant le Prince héritier Sémenkharé qui recherchait un compromis religieux. Il s’appuie pour
cela sur ses fils ou neveux, et généraux, Horemheb (Aaron) et Paramessou (Moïse). Toutankhamon succède à Semenkharé.
Sous son règne, les Yahouds et les « Hébreux » sont chassés en -1344 avec leurs trésors spirituels et matériels, sous bonne escorte de l’armée, en Canaan, province égyptienne
peuplée d’Hapirous, dans une stratégie de repeuplement défensif. Ils prennent la route des forteresses du Sinaï, et sous le commandement de Josué (Séthi I), mènent une guerre
de conquêtes aux succès variables durant 40 ans (Exode) dans le pays de Moab.
AÏ est consacré Pharaon, ensuite Horemheb, et Paramessou devenu Ramsès I, puis, son fils Séthi I, et enfin Ramsès II, etc.
La langue hébraïque a une origine multiple, égyptienne et phénicienne, exprimant ses mythes fondateurs, basés sur la religion de Pharaon,
La pointe émergée de l’iceberg biblique est la déclaration : ANOKHI ADONAÏ ELOHEKHO - Je suis l’Eternel Ton Dieu (qui t’a fait sortir du pays d’Egypte), correspondant entre
autres au départ à :
ANI OHR AÏ : Je suis lumière de AÏ = le dieu RA, le Soleil : JE SUIS LE SOLEIL VIVANT = JE SUIS AKHENATON.
YHVH (YAHVE / Yod-Hé-Vav-Hé), au départ l’une des divinités (Jéhovah) de la Tribu des Madianites.
Bereshit Bara Elohim (Au Commencement, En-tête, dans le Principe) = RA est le Père qui est venu dans le Soleil Aton.
Pharaon est Celui qui porte le souffle (Hé) du Dieu unique solaire, YAHOU + Hé = YHVH, le « Lieu sacré » où réside son Roi, le dieu Soleil…
NB : Avram + Hé = Avraham.
Adonaï sefataï tiftah oufi yaguid téhilatekha - Seigneur, ouvre mes lèvres afin que ma bouche prononce tes louanges,
correspond de fait à la tradition d’ouverture de la bouche
réservée aux Pharaons pour le transfert du pouvoir par les dieux (cf. bas-relief représentant AÏ et Toutankhamon).
Akhénaton, Aménophis III, Semenkharé et Aï : tour à tour les figures d’Abraham, Isaac, Jacob et Laban.
Jacob devenant Israël : le face-à-face entre Aménophis III et son fils Akhénaton.
La fête de Kippour vient de Képérou (Scarabée), et la résurrection, le retour à Dieu, qui y sont attachés.
Sa Face ne pouvait être vue, protégée par l’Uréus royal : Serpent (lettre Lamed), Serpent et Vautour, symboles de la Haute et Basse Egypte, sur le masque funéraire de
Toutankhamon
= l’origine des mystérieux Téfilines.
Pectoral de pierres précieuses du masque funéraire royal = Pectoral du grand Prêtre de Jérusalem (Ourim et Toumim).
Son épouse MAAT, le principe de vérité, deviendra EMET, l’un des Noms de l’Eternel.
La caste des Yahouds représente les héritiers de la tradition égyptienne cachée dans la future religion hébraïque, et son Cartouche du Lion devenu le signe de la Tribu de Yéhouda
(Juda) des Yéhoudim.
Moïse - Moses : de la tribu de Lévi (Lion). Son beau-père Ythro n’est que la représentation de AÏ.
Moïse et Aaaron = Paramessou et Horemheb, de la famille de AÏ, et ses Généraux, nommés Pharaon chacun en leur temps. Le premier deviendra Ramsès I.
Moïse : Dieu l’a enfanté : Etre de lumière. Chaque année l’inondation du Nil ramène l’enfant divin pour le renouvellement.
Serpent et Bâton de Pharaon et de Moïse : intermédiaires entre le monde d’en-haut et le monde d’en-bas = Oeil d’Horus et Seth. Bâton et parole : pouvoir royal et divin.
Horemheb = Horus = Hor.
Episode du Veau d’or. Avec Aaron-Horemheb, certains Yahouds donnent toutes leurs richesses, en retournant au culte ancien amonien en Canaan, mais en vain, sans retour
possible au paradis perdu, face au refus de Moïse-Paramessou. Aton laisse la place à AÏ, devenu Pharaon, comme nouveau dieu unique.
Aïe, mes aïeux ! Une vraie fable transgénérationnelle, pour de bon… Par la suite, ses deux Généraux-Pharaons de famille le rejetèrent et le refoulèrent. (cf. les Cartouches brisés
de sa tombe par Ramsès I°= les premières tables brisées de la Loi). Ainsi va la vie des dieux et des rois.
Exil à Canaan = Adam et Eve chassés du paradis terrestre. Eden = l’Egypte, du Nil à l’Euphrate.
Babel = Akhet-Aton, et sa langue en devenir, l’hébreu, pratiquée par l’Erev-Rav (la Tourbe nombreuse), devenue « sacrée » par la suite.
L’histoire égyptienne des Yahouds disparut, fut transformée dans la Torah devenue celle mésopotamienne des hébreux. Tout en gardant l’essence de la religion d’origine.
NB : il y aurait eu une première version de Torah de l’ancienne Egypte. De nombreuses analogies existent entre Torah et Hathor, la Vache sacrée surmontée du dieu-Soleil RA, pilier
des temples égyptiens.
10° plaie : mort du nouveau-né de Pharaon = mort ou assassinat de Sémenkharé, aîné d’Akhénaton ?
Traversée de la mer Rouge : prérogative de Pharaon (AÏ) de séparer les eaux pour laisser passer la lumière du soleil.
a. Genèse 1-20 : séparation des eaux d’en-haut et des eaux d’en-bas (Raqia Ha Shamayim)
= aussi la rupture entre Amon et Aton, l’Egypte et les Yahouds. Ancien monde /
monde nouveau.
Le calvaire du monothéisme d’Akhet-Aton sera évacué pour créer en antithèse le monothéisme hébreu. Etymologiquement, les Hébreux sont ceux qui sont « passés de l’autre côté
(du Fleuve) », à plus d’un titre, du Nil à l’Euphrate …
Le mythe d’Avram / Abraham le Mésopotamien, fuyant Nemrod (de fait Akhénaton se séparant d’Aménophis III) fut organisé pour sa propre épopée (Lekh Lekha).
Et les Prêtres Yahouds + Erev Rav = Hébreux peuplant Canaan avec le culte d’ATON / ADON - AÏ.
La déportation à Babylone nécessita la dissimulation de l’héritage de l’Egypte pour sauver la religion monothéiste originelle. D’où l’adaptation de la Méguilah Esther, Mordech-Aï,
etc.
Et les Hébreux toutes classes confondues, en nouvel exil après Canaan, devinrent l’antithèse, peuple de bergers, pour convenir à la nouvelle puissance tutélaire.
70, la Tribu de JACOB descendue en Egypte : les rois du Temple d’Abydos (les Pères, Abot), dont la liste amarnienne fut effacée.
Ils correspondent aussi à ceux qui reconnurent Aaron-Horemheb à l’épisode du Veau d’or, et qui pour honorer son couronnement à Thèbes, étaient retournés en Egypte,
accompagnés des 250 fils de Korah, et de Betsalel, afin de réaliser l’Arche, le Tabernacle, etc. les objets sacrés du Temple nomade. Mais cela ne changea pas le destin du peuple
hébreu installé définitivement en Canaan.
Quant à l’Arbre de la Connaissance du Jardin Eden, Daat de Thot, porteur du Bien (Hotep) et de ce qui deviendra le Mal (RA, après son exil).
Les Masaïs du Kenya seraient d’origine égyptienne, représentant une autre vague de cette déportation, porteurs de la culture de cette époque. Une tribu perdue d’Israël ?
Etc, etc. La cour n’est pas pleine. A vous maintenant de faire l’effort de lire ce livre, à condition de bien connaître la Bible. Vous serez heureux de cette belle conclusion :
« Pharaon avait le devoir d’assurer la paix entre les peuples, sur la terre d’Egypte. Le multiple était l’unique. L’unique était le multiple. (…)
Il y a spiritualité lorsque l’univers intérieur et l’univers extérieur sont en parfaite harmonie.
La spiritualité est un état de simplicité subtil, un état où la beauté du monde se révèle
d’instant en instant.
QUESTIONS
Bien entendu, face à une telle bombe interprétative, les objections et controverses ne manquent pas.
Et pourtant, cet authentique palimpseste égyptien transparait dans chaque liturgie juive refoulant Mitsraïm sur un mode incantatoire permanent. Les Téfilines tiennent plus au départ
de l’Egypte que de la ligature d’Isaac, etc.
Et la Kabbale juive n’est-elle pas pas structurellement le signe du secret égyptien même de cette religion ? En tous cas une étape majeure indispensable dans notre Route du Code.
Même si tout ceci serait vrai, la réalité peut être différente. Cela ne change rien à la fantastique créativité de la pensée du peuple juif entre Halakha (Loi) et Haggadah (récit
homilétique). Le culte solaire est une chose, dont l’interprétation discutable d’Akhénaton et de Néfertiti, le monothéisme patriarcal représente un autre monde.
Rappelons l’essentiel du judaïsme, à savoir que l’étude et les mitsvoth (observance des Commandements), la pratique quotidienne, le Shabbath, etc. l’emportent largement sur la
croyance pure.
« Dieu » reconnaîtra les siens…Dans les temps anciens, on disait que la religion juive venait d’Egypte, et que la religion chrétienne venait des Juifs. Nous retrouvons ce même
processus de refoulement et d’identification avec la religion judéo-chrétienne. « L’origine de la haine, c’est la haine de l’origine » disait à juste titre Daniel SIBONY. Idem ensuite
avec l’islam.
Un arbre en ceux se dessine alors dans l’histoire des hommes : celui de l’organisation tâtonnante et graduelle de sa Psyché depuis l’Egypte, la Mère des croyances religieuses
monothéistes. Là réside l’arbre originel de vie et de la connaissance, toujours en devenir.
Les religions utilisent un Canon qui se voudrait presqu’immuable pour fonctionner durablement. De fait elles ont créé et géré une partie du Surmoi collectif. Le spirituel, lui, est bien à
l’image de Dieu : il va et il vient librement.
« Dieu a besoin de l’homme pour exister » disait Abraham HESCHEL. La réciproque est encore plus vraie. La Science ouvre des horizons de conscience, et permettra même un
nouveau départ de l’Homme primordial au 3° millénaire, sans plus recourir aux mythes, mais à l'observation de l'univers.
En toile de fond du conflit territorial incessant israélo-philistin, à la lecture de cet ouvrage, l’enjeu prend une autre dimension. Histoires et secrets de familles et de tribus, lutte
d’égrégores, mais en final, qui est derrière quoi ? Israël et / ou l’Egypte ?
Nous reviendrons sur cette question avec l’autre livre de Roger SABBAH, Le Pharaon juif, qui reprend tout à zéro, et réévalue l’expérience d’Akhénaton comme dérive du socle
authentique de cette tradition.
Car Amon, Aton et AÏ, c’est-à-dire Pharaon et sa Lumière, restent incidemment inclus la religion juive. Pour la majorité des fidèles cela n’a aucune importance. Mais pour ceux qui
ont un certain degré d’âme et de vision spirituelle, leur vécu peut être bien différent.
Sur un mode mystérieux, les adeptes d’une Techouvah très éloignée de leur existence initiale pourront un jour croiser Pharaon et Mitsraïm dans leur introspection sans savoir
pourquoi. Ces livres pourront leur être une réponse. L’interdiction de « retourner en Egypte » ne s’appliquera alors pas à eux.
« Chaque égyptien a le devoir d’accomplir le KA du père, c’est-à-dire la puissance vitale que représente Pharaon. »
Cela m’est arrivé, et je pourrais en témoigner ; mais c’est une autre histoire.
© Eric LE NOUVEL
(Photos : Wikipédia) - VIDEO : Les secrets de la Bible : Moïse = Ramsès ? (Roger SABBAH) (https://www.youtube.com/watch?v=BoSNyosP5TQ)
© www.passion-egyptienne.fr
« Il est conseillé de voir le plan du temple de Louxor à l’effigie du Pharaon où le sanctuaire secret se trouve au coeur du cerveau.
Sa porte est située au niveau de la symphyse sphéno-basilaire et de la selle turcique qui contient l’hypophyse, alors que le sanctuaire utilisé pour les rituels se trouve au niveau du
coeur proprement dit. » (cf. Le Temple et l’homme, R.A SCHWALLER DE LUBICZ - Dervy),
cité dans L’Alphabet du corps humain de Jean-Pierre GIULIANI (Ed. Arkhana Vox, 1977).
(https://www.youtube.com/watch?v=BoSNyosP5TQ)