FR ITN TP203 Education Chretienne
FR ITN TP203 Education Chretienne
FR ITN TP203 Education Chretienne
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TP 203 Education chrétienne
Niveau Certificat / Diplôme
Programme
Description du cours
Ce cours familiarise les élèves avec les principes, les philosophies, les
objectifs, les méthodes et l’importance de l’éducation chrétienne. L’Ecole du
Dimanche sera le centre de la pratique de l’éducation chrétienne dans l’église
locale.
Contenu du cours
Récit
Objectifs du programme
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CP 5 = Capacité à planifier et diriger des services (cultes) d’adoration.
5. Faire preuve d’une capacité à enseigner efficacement sur des sujets liés
aux croyances chrétiennes et à la vie chrétienne. (CN 8, CP 1, CP 4, CP 5, CX
2)
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Les sessions suivantes ainsi que les exercices de ce cours sont articulés
autour des pourcentages suivant des quatre C:
• Contenu 25%
• Compétence 40%
• Caractère 25%
• Contexte 10%
Ressources du cours
Exigences du cours
Evaluation du cours
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Travail de groupe 20% (200 points)
Leçon d’école du dimanche 20% (200 points)
Présentation orale 20% (200 points)
Planification du cours
Ce cours peut être dispensé selon un mode intensif ou semi intensif. Les
sessions sont une suite de lectures et de réflexions exigées pour les devoirs. Il
est important de rendre les devoirs à la date exigée. Certains devoirs pourront
être remis après la session finale en fonction du niveau de difficulté.
Un effort raisonnable sera déployé pour assister chaque élève. Tout élève qui
présentera un handicap, des difficultés d’apprentissage ou autres difficultés
qui l’empêcheraient de répondre correctement aux exigences du cours devra
prendre rendez-vous avec le moniteur le plus vite possible pour voir quels
arrangements spéciaux peuvent être pris. Tout élève qui rencontrera des
difficultés dans la compréhension des devoirs, des lectures, ou autres
difficultés d’apprentissage devra en parler au moniteur pour voir ce qu’il y a
lieu de faire pour l’aider.
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Directives pour les activités de travail en groupe
Des recherches en matière d’éducation ont montré que les activités
d’apprentissage partagé, telles que les projets à réaliser en petits groupes,
augmentent la capacité de l’élève à acquérir et à retenir les connaissances,
afin de les mettre en pratique en dehors de l’environnement scolaire. Ces
activités de groupe permettent aux élèves de développer des compétences en
matière de réflexion critique, telles que l’analyse, l’évaluation et la synthèse.
Donner aux élèves des projets à réaliser en groupe, c’est les aider à :
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Session 1 : Principes de la formation chrétienne
1. Education formelle
L’éducation formelle, c’est ce que nous faisons ici, à travers l’école et les
leçons. Nous avons des enseignants et des programmes, ainsi que des
supports didactiques écrits. Nous apprenons des choses avec cette
méthode. Vous avez appris, avec cette méthode, ce que cela signifie d’être
Africain.
2. Education informelle
L’éducation informelle n’est pas dispensée dans une salle de classe, mais
elle reste néanmoins intentionnelle. Combien d’entre vous ont des
compétences ? Est-ce qu’on apprend à faire du vélo à l’école ? Non. On
apprend avec quelqu’un ; on observe ; on essaye. On pratique, on
commet des erreurs, mais on apprend à conduire. C’est intentionnel. Ce
type d’éducation se pratique entre parents et enfants à travers les activités
communes à la maison. Les parents donnent des conseils, apportent les
corrections nécessaires, et les enfants acquièrent ainsi des compétences.
Sujets de débat :
Demandez à un élève de donner son nom de famille. Par exemple :
« Touré ». Demandez-lui : « Comment as-tu appris à être un Touré ? » (Bon
nombre des choses qu’il ou elle aura apprises ne seront pas intentionnelles.
Ce sera certainement une éducation non formelle ou informelle. Le genre de
choses que l’on apprend simplement en vivant en communauté et en
observant les autres.)
3. Formation
La formation, c’est ce qui se passe quand nous vivons ensemble. C’est
pratiquement ce qui se produit naturellement. Vos parents ne vous on pas
appris de manière formelle à être un membre de la famille ; mais en
vivant avec eux vous l’avez appris quand même.
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l’Eglise se rassemble, nous devenons de plus en plus chrétiens. Sommes-nous
formés à l’image de Christ ou selon une autre image ? Cela dépend de la
communauté.
La connaissance « savoir »
Cette partie comprend des sujets ou contenus tels que : l’Evangile de Marc,
l’histoire de l’Eglise, les principes de l’évangélisation, les passages bibliques
pour l’étude biblique.
L’attitude « être »
Cette partie comprend : la manière dont on approche l’apprentissage ; le
caractère, l’engagement et l’effort ; la profondeur spirituelle de la vie de
prière ou la capacité à écouter et conseiller les autres avec la sagesse de
Dieu. Le caractère est souvent défini ainsi : c’est ce que l’on fait quand
personne ne nous regarde. Dans la formation chrétienne, on peut dire que
c’est la manière dont une personne étudie la Bible, la ferveur avec laquelle
elle prie ou l’attachement qu’elle met à faire ses devoirs demandés en classe.
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Le comportement « faire »
Cette partie comprend les tâches liées à l’apprentissage, telles que : la
pratique, les devoirs, l’utilisation de la voie romaine pour l’évangélisation,
l’organisation d’une étude biblique ou d’une réunion du conseil.
Tous les cours entrepris en vue d’une ordination couvrent quatre éléments
appelés les quatre C: contenu, compétence, caractère et contexte. Ils
correspondent aux domaines d’apprentissage :
contenu – connaissance
Compétence – comportement
Caractère – attitude
Le quatrième C, c’est le contexte, qui renvoie à l’endroit ou à la communauté
dans laquelle nous apprenons, nous enseignons ou nous exerçons notre
ministère.
Principe de l’évaluation :
L’évaluation fait un état des lieux ce qui a été accompli. Elle a lieu pendant le
processus de formation (évaluation formative) et lors de la conclusion
(évaluation sommative).
L’évaluation formative répond à la question : « où en sommes-nous ? »
L’évaluation sommative répond à la question : « qu’avons-nous appris ? »
Dans 1 Jean 2.12-14, on peut lire un passage sur l’évolution spirituelle des
enfants, des jeunes et des adultes à travers le cycle de la formation.
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Les enfants en Christ ont besoin de lait spirituel, mais les plus mûrs ont
besoin d’une nourriture spirituelle plus substantielle.
Certains utilisent ces versets pour expliquer pourquoi ils ne donnent pas aux
nouveaux convertis des responsabilités.
Sujets de débat :
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Session 2 : Les huit modes de formation
Définition de la formation : processus intentionnel utilisé pour élever des
enfants dans une communauté de foi chrétienne et pour former des adultes
qui intègrent la communauté de foi chrétienne pour la première fois.
Quels sont les rituels spécifiques à votre famille d’église ? Pourquoi suivez-
vous ces traditions ? Que penserait un nouveau venu de ces traditions ?
Quel en est le sens ? Que disent ces rituels à propos de vous ? Ex.:
chanter « alléluia » à la fin du service en se tenant la main pour former un
cercle, cette attitude dit quelque chose à propos de l’église. Que dit-elle ?
2. L’environnement
Notre environnement nous modèle.
Climat émotionnel
Quelle atmosphère règne dans l’église? Comment se sentent les petits
enfants quand ils viennent à l’église ? Pensent-ils que c’est un endroit où
ils sont les bienvenus et où ils sont aimés ? A quoi ressemble l’atmosphère
de l’église ? Est-elle émotionnellement chaleureuse ou froide ? Tous ces
éléments participent à former notre compréhension de ce que cela signifie
d’être chrétien.
Aménagement de l’espace
Que dit l’aménagement de la pièce à propos de la philosophie d’éducation
dans la classe ? Observez la manière dont cette pièce a été aménagée.
Nous sommes tous autour de la table (ou autre aménagement). Nous
sommes ensemble. Nous pourrions être en rangs en face du professeur ou
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en cercle. Quelques fois, l’espace est aménagé de sorte que le message
soit le suivant : les élèves doivent écouter et écrire et le professeur doit
parler, parce le professeur est sensé savoir quelque chose que les élèves
ne savent pas et les élèves doivent apprendre cette chose. En d’autres
occasions, l’aménagement est tel que le message perçu est que le
professeur et les élèves ont tous une contribution à apporter.
3. L’heure
Notre respect de l’heure nous forme.
Le jour de l’adoration
Quel jour allez-vous à l’église ? Pourquoi?
Les premiers chrétiens, qui étaient des Juifs, allaient à la synagogue le
jour du Sabbat et célébraient la résurrection le dimanche. Je ne dis pas
que vous ne pouvez pas adorer Dieu les autres jours, mais ce jour du
dimanche forme notre compréhension de ce que cela signifie d’être
chrétien. C’est la résurrection qui nous donne la vie.
Le calendrier chrétien
Le calendrier chrétien commence avec l’Avent. C’est la manière dont
l’histoire de l’Evangile est racontée tout au long de l’année. Nous
attendons la venue de Christ afin qu’Il naisse en nous encore et encore
chaque année. A Noël, nous célébrons Dieu qui est venu en Christ. Nous
commençons à comprendre de plus en plus de choses sur l’incarnation.
Nous enseignons l’histoire à travers nos célébrations. Que comprennent
mes enfants sur la fête de noël grâce à la manière dont nous la
célébrons ? Que comprendraient-ils dans votre église ?
Le carême est un temps pour préparer et sonder mon propre cœur alors
que je marche avec Jésus vers Jérusalem. Je pense à ma propre foi et je
me prépare à aller avec Jésus vers la Croix. Je pense au prix. Utiliser cette
chronologie du calendrier chrétien m’aide à comprendre le sens de
l’Evangile. Pendant la semaine sainte, nous revivons la Croix et la
Résurrection. Nous mourons puis nous vivons. C’est cela être converti. La
manière dont nous célébrons cela dans nos églises et dans nos foyers aide
nos enfants à comprendre l’Evangile.
La Pentecôte devrait être importante dans nos églises parce que c’est le
don du Saint-Esprit, qui est très important dans nos vies, dans notre
théologie et dans le sens que nous donnons à l’Eglise du Nazaréen.
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En vivant selon le calendrier chrétien, nous sommes modelés par
l’Evangile. Il devient progressivement, d’année en année, une partie
croissante de la structure de notre vie.
4. La vie en communauté
Les activités que nous menons ou celles que nous ne faisons pas
ensemble, pendant nos loisirs, nous forment également.
5. La discipline
Certains groupes mettent l’accent sur plusieurs éléments qui les forment
(ex. : les Orthodoxes mettent l’accent sur les actions, les Coréens mettent
l’accent sur la prière).
6. L’interaction sociale
Les méthodes de communication nous forment.
Quel est le message transmis lorsqu’un professeur se tient debout et qu’il
donne le cours d’une voix solennelle ? Quelle est la différence lorsqu’un
professeur s’assoit et discute sur un ton normal avec les élèves ? Quelles
sont les règles concernant l’interaction avec les personnes qui
représentent l’autorité ?
La Bible dit que ceux qui occupent une position d’autorité dans l’Eglise ne
doivent pas agir avec autorité ; ils devraient plutôt agir en serviteurs.
7. Les personnages-modèles
Nos personnages-modèles nous forment.
Qui sont nos héros ? Qui sont les personnes que nous regardons et que
nous tentons d’imiter ? Qui est honoré dans notre église? Les personnes
qui sont publiquement honorées sont-elles les personnes qui sont le plus à
l’image de Christ? Si vous pouvez répondre à ces questions, je peux vous
dire quel est votre système de valeur.
Sujets de débat :
8. La Langue
Quels mots sont utilisés encore et encore dans notre église ? Quels sont
les mots que vous avez entendus répétés plusieurs fois dans cette classe à
propos de la formation chrétienne? Qu’est-ce que cela vous indique à
propos des valeurs du moniteur ?
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Résumé
Dans la communauté de foi chrétienne, nous devons avoir une attitude
intentionnelle dans tout ce que nous faisons dans ces huit domaines. Les
trois modes d’enseignement pour « être » chrétien (éducation formelle,
éducation informelle et formation) sont nécessaires.
Les trois niveaux sont nécessaires pour réellement apprendre ce que cela
signifie d’être chrétien. Nous avons besoin de l’instruction formelle comme
l’école du dimanche et l’étude biblique. Nous avons aussi besoin de
l’éducation informelle comme l’adoration ou le travail en commun.
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Session 3 : Modes de développement des individus
Théorie développementale
Les êtres humains grandissent tout au long de leur vie. A chaque étape de
leur vie, ils ont des besoins différents et des capacités différentes. Des
recherches ont permis de structurer l’étude de la vie des humains. C’est ce
qu’on appelle la théorie développementale.
La tendance à l’organisation
A mesure que les mots, les idées et les expériences arrivent dans nos vies,
nous tentons de les organiser en une sorte de structure organisationnelle.
La tendance à l’adaptation
Nous avons tendance à nous adapter et à donner un sens à notre
environnement en explorant à travers les processus d’assimilation et de
catégorisation.
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• La catégorisation (une autre manière de nous adapter est de créer
de nouvelles catégories lorsqu’il n’existe aucune catégorie dans laquelle
intégrer une nouvelle information)
Après avoir inséré la balle, le pneu et le couvercle dans la catégorie des
cercles, nous détaillons un peu plus ces objets et nous les mettons dans
différentes catégories : La balle dans la catégorie du sport, le pneu dans la
catégorie des voitures, le couvercle dans la catégorie des objets servants à
couvrir. De même, quand nous parlons à une personne de Jésus en tant
que Dieu et que cette personne n’a pas dans ses représentations mentales
une catégorie pour un Dieu transcendant, aimant. Dans ce cas, pour leur
parler de Jésus, il faudra créer une nouvelle catégorie, une nouvelle
manière de penser Dieu.
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au réel, expériences
concrètes.
Opérations formelles Commence à l’âge de Les opérations logiques
11 ou 12 ans mènent à des situations
hypothétiques ;
Capable de passer de la
résolution d’un problème
à la présentation d’un
problème ;
Erik Erikson pense que les individus se développent à travers des stades. A
chaque stade survient une crise ou un tournant majeur. La réponse à la crise
mène à des conséquences positives (vertus) ou négatives (vices).
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Vieillesse (65 Intégrité par opposition à Sagesse Mépris des
ans à la mort) désespoir autres
Dans les théories de Piaget et Erikson, il est important de se rappeler que les acquis
positifs ou les déficits enregistrés dans les premiers stades sont emportés dans les
stades suivants de la vie. Par exemple, si la confiance n’est pas obtenue pendant le
stade nourrisson, cela peut rester un problème toute la vie de l’individu et influer sur
la manière dont la personne va gérer les futures crises. C’est valable pour chaque
stade du processus développemental.
Sujet de débat:
Activité :
Utilisez les théories développementales de Piaget et Erikson pour vous aider
dans les projets établis en fonction des tranches d’âge.
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Session 4 : Mode d’apprentissage des individus
Cette section a été adaptée à partir de www.learning-theories.com
Le comportementalisme
Le comportementalisme (behaviorisme) est une vision du monde qui
fonctionne selon un principe de « stimulus-réponse ». Cette philosophie
suppose que le sujet est essentiellement passif, qu’il répond aux stimuli de
l’environnement. Le sujet commence à partir de zéro (tabula rasa) et son
comportement se forme à travers un renforcement positif ou négatif, dans
l’espoir de causer un comportement ou une compréhension délibérée. Par
contre, la punition (positive et négative) diminue la possibilité que le
comportement délibéré se reproduise. Le positif indique l’application d’un
stimulus ; le négatif, le refus d’un stimulus. L’apprentissage est défini comme
un changement dans le comportement du sujet. De nombreux travaux des
(premiers) comportementalistes étaient réalisés avec des animaux (ex : les
chiens de Pavlov) et généralisés aux humains.
John B. Watson, Ivan Pavlov, B.F. Skinner et E. L. Thorndike ont été des
propagateurs de cette vision.
Le cognitivisme
La révolution cognitiviste a remplacé le comportementalisme dans les années
1960 en tant que paradigme dominant. Le cognitivisme se base
fondamentalement sur les activités mentales intérieures – il est valable et
nécessaire d’ouvrir l’esprit humain pour comprendre comment les humains
apprennent. La connaissance peut être considérée comme un schéma ou une
construction mentale. L’apprentissage est défini comme un changement dans
le schéma du sujet obtenu grâce à un niveau supérieur de réflexion, de
mémoire et de résolution des problèmes.
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En résumé : le paradigme cognitiviste défend essentiellement l’idée selon
laquelle l’esprit devrait être ouvert et compris. Le sujet apprenant est vu
comme un processeur qui traite l’information (comme le fait un ordinateur
ou une machine).
MEMOIRE — ce qui nous aide à nous rappeler de ce qui attire notre attention,
y compris : les images mentales, l’organisation cognitive et la répétition
symbolique et motrice.
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Bandura croyait au « déterminisme réciproque », c’est-à-dire : le monde
et le comportement d’une personne agissent l’un sur l’autre ; alors que le
comportementalisme stipule essentiellement que l’environnement de l’individu
est à l’origine de son comportement. Il étudiait l’agressivité chez les
adolescents et il a trouvé cette explication trop simpliste ; il a donc suggéré
que le comportement influe également sur l’environnement. Plus tard,
Bandura en est venu à considérer la personnalité en tant qu’interaction
entre trois composantes : l’environnement, le comportement et les procédés
psychologiques de l’individu (la capacité de l’individu à contenir et
communiquer des images dans l’esprit et dans le langage).
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résoudre le problème de manière indépendante. Selon Vygotsky,
l’apprentissage a lieu dans cette zone.
Sujets de débat:
D’après vous, pourquoi le « déterminisme réciproque » est-il important pour
enseigner aux autres la sainteté?
Communautés de pratique
Résumé : Etienne Wenger résume ainsi les Communautés de Pratique (CdP) :
« groupes de personnes qui partagent une préoccupation ou une passion
pour une chose qu’elles font et qui apprennent comment l’améliorer grâce à
une interaction régulière » L’apprentissage qui a lieu ainsi n’est pas
nécessairement intentionnel. Trois composantes sont nécessaires pour
constituer une CdP : (1) le domaine, (2) la communauté et (3) la pratique.
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Les Communautés de Pratiques peuvent être définies, d’une part, comme un
processus d’apprentissage social qui a lieu quand des personnes ayant un
intérêt commun pour un sujet ou un domaine collaborent pendant
une période étendue, partageant des idées et des stratégies,
déterminant des solutions et construisant des innovations. Wenger
donne une définition simple de ce processus : « Les Communautés de
Pratique sont des groupes de personnes qui partagent une préoccupation ou
une passion pour une chose qu’elles font et qui apprennent comment
l’améliorer grâce à une interaction régulière ». Remarquez que cela permet,
mais ne nécessite pas forcément, l’intentionnalité. L’apprentissage peut être,
et il est souvent, un résultat accidentel qui accompagne les processus
sociaux.
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Les communautés développent leur pratique à travers une variété de
méthodes, y compris : la résolution de problèmes, les demandes
d’information, la recherche d’expériences différentes, la réutilisation d’actifs,
la coordination et la synergie, la discussion de développement, la visite des
autres membres, la cartographie de la connaissance et l’identification des
décalages.
Pour Etienne Wenger, l’apprentissage est crucial pour l’identité humaine. Une
première approche consiste à considérer l’apprentissage comme une
participation sociale – c’est-à-dire, l’individu en tant que participant actif
dans les pratiques d’une communauté sociale et dans la construction de son
identité à travers cette communauté. Les membres partagent continuellement
leur identité en s’engageant et en contribuant aux pratiques de leurs
communautés. La motivation de devenir un participant plus central dans une
communauté de pratique peut être un puissant stimulant pour
l’apprentissage. Les élèves auront le désir de développer des compétences
(ex : des compétences en lecture et en écriture) si les personnes qu’ils
admirent ont les mêmes compétences. C’est-à-dire qu’ils veulent rejoindre le
« club de lecture et d’écriture » et qu’ils vont tout mettre en œuvre pour
devenir membres.
Sujet de débat :
Décrivez des exemples de Communautés de Pratique dans votre
communauté.
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L’apprentissage expérientiel (Kolb)
Résumé : théorie cyclique de l’apprentissage en quatre étapes, la théorie
d’apprentissage expérientiel de Kolb est une perspective holistique qui
combine l’expérience, la perception, la cognition et le comportement.
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Pour plus d’informations, voir :
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Session 5 : Développer un programme d’études
pour l’école du dimanche
Le programme d’études est l’organisation des objectifs et des activités
d’apprentissage que nous utilisons pour l’enseignement et l’apprentissage.
2. Le programme implicite :
—La culture de l’environnement éducatif socialise les élèves à ses
valeurs. Le programme implicite c’est ce que l’école enseigne du fait même de
sa nature (structure organisationnelle, règles, bâtiments, méthodes
d’enseignement). L’enseignement peut y être :
a. intentionnel, mais non spécifié ; ex: bâtir une communauté ;
b. non intentionnel, positif ; ex: les élèves apprennent la ponctualité
ou les remises de diplômes sont retardées ;
c. non intentionnel, négatif ; ex: l’école enseigne un comportement
complaisant, la rivalité ou la dépendance par rapport à la
récompense ; ou encore, les élèves apprennent à détester des
sujets à cause de la manière dont ils leur sont enseignés.
3. Le programme NUL :
—ce que l’école n’enseigne PAS. Cela peut être intentionnel ou non
intentionnel, mais cela affecte les élèves ; ex: l’école n’enseigne que sa
propre méthode ou sa propre tradition théologique.
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Etablir des objectifs :
Information
Formation
Transformation
• Faire ce que nous faisons à cause de ce que nous sommes : vivre une
vie de sainteté
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Les trois objectifs sont nécessaires : l’information, la formation et la
transformation. L’apprentissage mène à l’information, l’éducation mène à la
formation et la formation de disciple mène à la transformation.
Dans l’espace ci-dessous, écrivez comment vous pouvez être mieux informés,
mieux formés et transformés en tant que pasteur, élève, époux(se), parent et
ami.
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Afin de mieux évaluer le programme, il convient de se rappeler les principes
suivants qui jettent les bases de ce qu’il est important d’apprendre et
d’enseigner :
5. Les élèves doivent interagir les uns avec les autres pour un
apprentissage efficace.
Créez cinq questions basées sur les principes précédents qui vous permettront
d’évaluer le programme. Ex.: En quoi l’utilisation de ce programme vous
aidera à vivre intentionnellement en chrétiens ? Comment ce matériel nous
aide-t-il à nous engager activement dans la vérité ? Quels sont les liens entre
les matériels d’apprentissage et notre contexte ?
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Session 6 : Méthodes d’enseignement
Quelles méthodes utilisez-vous pour enseigner ?
Si j’essayais de vous enseigner à réparer une voiture, être dans cette pièce ne
serait pas une bonne méthode. Sortons, trouvons une voiture et regardons le
moteur. Nous allons le manipuler, nommer ses différentes parties, le
démonter et apprendre à le remonter.
• AUX ELEVES
• A L’OBJECTIF
• AU CONTEXTE
Si vous voulez que vos élèves pensent à leur vie, quelle méthode pouvez-vous
utiliser pour les impliquer? Partageons quelques exemples et quelques idées.
Exemple 2 : Donnez à chaque élève deux cartons, un dans chaque main. Sur
l’un des cartons, on peut lire : « d’accord » ; sur l’autre : « pas d’accord ».
Choisissez des expressions populaires tirées de la culture ou des Ecritures.
Sans leur préciser la provenance de ces expressions, lisez les expressions une
à une et demandez-leur de réagir en disant s’ils sont d’accord ou pas
d’accord. « Je compte jusqu’à trois et pour répondre, vous soulevez un des
deux cartons ». Ils doivent répondre par l’un ou l’autre. Quelques fois, ils ne
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seront pas d’accord les uns avec les autres. Mais plutôt que de dire qui a
raison et qui a tort, faites des recherches et découvrez pourquoi untel a
raison et un autre a tort. Puis, après avoir lu toutes les expressions, vous
pouvez dire : « Je me demande si Dieu a quelque chose à dire à ce propos ?
Ouvrons notre Bible et cherchons. » Vous pouvez leur faire lire le passage et
les laisser décider si Dieu est d’accord ou pas avec l’expression. Si Dieu est
d’accord, que devrions-nous faire ?
En tant qu’éducateurs chrétiens, notre tâche est de les aider à équilibrer leur
vie avec la vérité biblique.
Lisez
Lisez le passage biblique au moins trois fois avant de l’étudier.
Etudiez
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Décidez de la longueur du texte de l’étude biblique (Choisissez le
passage de Jean 3.1-8, et non pas tout le chapitre)
Familiarisez-vous avec le contexte juste avant et juste après le
passage biblique (Que s’est-il passé dans Jean 2 et le reste de Jean 3?)
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Préparez
1) Accroche (amenez les élèves dans le sujet)
2) Lecture (entrez dans la Bible pour l’étude)
3) Relation (reliez ce que vous trouvez dans la Bible à la vie réelle)
4) Action (appliquez dans la vie qui a été appris)
Accroche
Voici des activités qui amènent les élèves à entrer dans le processus
d’apprentissage, tout comme un pêcheur attire le poisson dans ses filets.
Sentez-vous libres de créer des exemples à partir de votre propre contexte.
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Elles devraient également retenir l’attention, être enthousiastes et
apporter un contexte au sujet. Pas plus de cinq minutes.
Lecture
Utilisez les résultats de la pré-étude pour préparer les questions pour l’étude
biblique.
Méthode de Q & R
Préparez un minimum de cinq questions sur le passage biblique (utilisez les
astuces présentées dans Comment poser les questions)
Jeu de rôles
Distribuer les rôles à chacun et demandez-leur de lire ou de mettre en scène
les textes. Après la représentation, posez deux ou trois questions pour aider à
comprendre ce que le passage dit sur Dieu.
Relation
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Exemples de questions :
• Comment ce passage nous aide-t-il à nous rapprocher de Dieu?
• Qu’est-ce que ce passage nous incite à faire pour Dieu et pour les
autres?
• Comment ce passage aide-t-il les autres à mieux connaître Dieu?
• Quelle différence ce verset ou ce passage apporte-t-il dans le monde
d’aujourd’hui?
• Quelle différence ce verset ou ce passage apporte-t-il dans ma vie?
Action
Une fois l’étude biblique terminée, la manière pour appliquer dans la vie ce
qui a été appris ne fait que commencer. Demandez-vous : « Qu’est-ce que je
veux que les élèves retiennent de cette session? » C’est le quatrième
élément—ACTION—du processus.
Sujet de débat :
Comparez ces quatre étapes d’étude biblique (Accroche, Lecture, Relation,
Action) aux paradigmes éducatifs étudiés plus tôt.
Soyez un leader
• Arrivez 15 minutes à l’avance
d’apprentissage
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• Commencez par attirer l’attention (si vous avez le trac
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Questions inversées – « Jim, comment répondrais-tu à ta propre
question? » ou « D’après toi, quelle est la réponse? »
A faire . . .
Prévoir les questions (les écrire).
Posez les questions de manière équitable.
Utilisez des questions directes pour centrer l’étude.
Utilisez des questions faciles au début.
Ne pas faire . . .
Ne bâclez pas le travail.
Ne posez pas les questions à une ou deux personnes seulement.
N’utilisez pas les questions pour punir.
Ne commencez pas par les questions difficiles.
Evitez les questions dirigées ou qui appellent une réponse par oui/non.
N’abusez pas des questions « oui/non ».
Utilisation de l’humour
A faire… A ne pas faire . . .
1. Maîtrisez votre histoire. Ne bâclez pas l’histoire.
2. Mettez en scène votre histoire. Evitez la monotonie.
3. Faites clair et simple. Ne la pimentez pas.
4. Evitez de heurter les sensibilités. Ne choisissez pas de sujets délicats.
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5. Misez sur la compréhension. Ne soyez pas grossier ou insensible.
6. Impliquez tout le monde. Ne rabaissez (n’excluez) personne.
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Révisez les étapes : Accroche, Lecture, Relation, Action
• Accroche — suscitez l’intérêt des élèves en utilisant des exemples ou des
situations de la vie réelle.
• Lecture — regardez ce que dit la Parole de Dieu.
• Recherchez des applications possibles de la Bible dans nos vie, comme cela
est décrit dans la partie « Relation ».
• Action — Qu’allez-vous faire? Réponse ou engagement.
L’importance de l’accroche
L’étape de l’accroche apporte les informations dans la vie de vos élèves.
L’étape de la lecture apporte les principes bibliques. L’étape de la relation, qui
peut prendre la forme d’une simple question, est comme une série de paliers
qui permettent de soupeser et de comparer ce qui est vrai dans nos vies et ce
qui est enseigné dans les Ecritures ; et cela nous permet de rechercher des
applications possibles. Si votre étape d’accroche était un simple gadget
introductif sans consistance ou si elle n’a pas incité les élèves à penser à leur
vie et à la décrire, il n’y aura rien à mettre en balance avec la Bible, et le reste
de la leçon va piétiner. Le but de la pêche c’est d’appâter…et de relâcher le
poisson. Assurez-vous que vos accroches retiennent vos élèves puis les
impulsent dans l’activité d’apprentissage.
1. Il s’agit d’une étape de « vie ». Les élèves décrivent leur vie sur le
THÉME de la leçon.
2. Les élèves devraient être ACTIFS : réfléchir, décrire, considérer, etc.
3. Essayez de centrer cette étape sur les besoins ressentis par les élèves.
5. Partez d’éléments neutres pour aller progressivement vers des choses plus
déstabilisantes.
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Activité pour passer à l’action :
Accroches sur l’honnêteté
En vous basant sur les principes précités, laquelle des « accroches » suivantes
est la plus appropriée pour une leçon sur l’honnêteté?
Relevez le défi de créer une bonne « accroche » pour une leçon sur
l’honnêteté.
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Onze idées d’accroches (sur des milliers de possibilités)
1. Chaque élève choisit dans une liste un objet qui décrit sa vie en fonction
du thème de la leçon. Ils vont devoir partager leurs réponses avec le groupe
et donner leurs raisons. Par exemple, la leçon sur « grandir en Christ ».
Choisissez un animal dans une liste : escargot, faucon, léopard, pingouin,
éléphant, etc. Quelqu’un peut dire : « A propos de grandir en Christ, je me
sens comme un ours parce que j’ai hiberné pendant un bon moment ». Ou :
« En ce qui concerne le fait de grandir en Christ, je me sens comme un
escargot parce que j’ai l’impression que mes progrès sont si lents ».
2. Sketch inachevé—Terminez l’histoire. Que feriez-vous dans cette situation?
3. Art abstrait—Faites un dessin ou une peinture abstraite pour montrer
comment vous réagissez au thème, puis expliquez au groupe.
4. Jeu télévisé avec des questions préparées et centrées sur le thème de la
leçon.
5. Débat.
6. Aller à la réponse—Accrochez un signe sur chaque mur avec un des mots
suivants : « quelques fois, toujours, jamais, habituellement ». Puis faites une
déclaration et demandez aux élèves de se diriger vers « le mur » qui
correspond à leur réponse. Commencez avec des déclarations neutres et allez
progressivement vers celles qui vont au coeur de la leçon. Par exemple, dans
une leçon sur la solitude : (1) Je mange. (2) Je sèche les cours. (3) J’ai de
bonnes notes (5s). (4) J’étais populaire à l’école. (5) J’ai du mal à me faire
des amis. (6) Je pense que j’ai assez d’amis. (7) Je me sens seul/e. (8) Je
pense que si j’étais différent/e, plus de gens m’aimeraient. (9) Je suis
déprimé/ée quand je me sens seul/e. (10) Je me demande en qui je peux
avoir confiance pour partager mes problèmes. (11) J’aime être seul/e.
7. Etude de cas—jeu de rôles (ex: un conseil d’église ou un jury, composé de
membres de votre classe, doit prendre une décision). Explorez les critères sur
lesquels ils fondent leur décision.
8. Questions anonymes—Demandez aux élèves d’écrire les réponses aux
questions de manière anonyme sur de petits bouts de papier. Collectez les
papiers et lisez-les au groupe.
9. La rubrique conseil—Lisez un problème envoyé à un auteur de rubrique
conseil d’un journal. Demandez à chaque élève d’écrire le conseil qu’il ou elle
donnerait pour gérer ce problème. Collectez les réponses et lisez-les au
groupe.
10. Faites passer un entretien à deux ou trois élèves sur la manière dont ils
géreraient une situation particulière. Vous pouvez demander aux autres
élèves interrogés d’aller dans le couloir afin qu’ils n’entendent pas les
réponses des uns et des autres.
11. Un pas en arrière—Demandez aux élèves de se tenir en ligne en face de la
salle. Ils devront laisser deux ou trois mètres d’espace derrière eux. Faites
des déclarations comme au numéro 6 précédent. Si la déclaration est vraie
pour la personne, il ou elle doit reculer d’un pas.
42
Activité pour passer à l’action :
43
Session 7 : L’organisation de la formation
chrétienne dans l’Eglise du Nazaréen
L’école du dimanche est une des manières d’organiser l’éducation
chrétienne. Elle ne s’adresse pas seulement aux enfants ou aux
jeunes mais à tous les chrétiens.
44
heures. Pendant la semaine, de nombreuses églises offrent d’autres
opportunités de prier ensemble et de s’encourager les uns les autres.
Combien de fois les croyants se rassemblent-ils pour lire et étudier la Bible?
Pas assez souvent. En étudiant la Bible, nous pouvons en apprendre plus sur
Dieu et sur la manière dont Il a apporté le don du salut dans le monde. Tout
ce qu’il faut, c’est une heure par semaine avant ou après l’adoration du
dimanche.
Sujet de débat :
Il vous faudra choisir une réponse aux questions suivantes à partir des
possibilités de réponses présentées par le professeur. Tenez vous debout du
côté de la pièce correspondant à la réponse que vous avez choisie. Soyez
prêts personnellement et en tant que groupe à défendre et expliquer votre
réponse.
Une heure par semaine, est-ce suffisant pour une bonne étude biblique?
« À l’étude de la Bible »
La Bible est un don de Dieu pour nous aider à en apprendre plus sur
Lui et sur la manière de Le suivre quotidiennement. De plus, de nombreux
chrétiens n’ont pas une connaissance de base de ce qu’ils croient sur Dieu. La
Bible nous aide à apprendre ce que nous croyons. Les chrétiens étudient la
Bible afin de mieux connaître le Dieu de la Bible. En fait, Dieu nous enseigne
à travers la Bible.
L’Evangile de Matthieu présente un des meilleurs exemples de session
d’enseignement de l’histoire. « ..ses disciples [de Jésus] s’approchèrent de lui,
puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna et dit . . .» (Matthieu 5.1-2). Puis
Jésus a enseigné ses disciples sur les bénédictions de la vie avec Dieu (les
45
Béatitudes dans Mt. 5.1-10), comment prier Dieu (le Notre Père dans Mt. 6.9-
13), comment répondre aux péchés sociaux comme le meurtre et l’adultère,
comment gérer les problèmes universels comme la gourmandise et la colère.
L’école du dimanche est un bon endroit pour commencer à étudier et à
apprendre la Parole de Dieu. Etudier la Bible nous permet de savoir comment
Dieu œuvre dans nos vies aujourd’hui, comme Il l’a fait dans la vie d’autres
personnes il y a très longtemps.
46
Sujet de débat :
Posez la question :
Quelles sont les principales similarités et différences entre un sermon et une
étude biblique?
Après avoir accordé du temps aux élèves pour répondre, demandez-leur quels
sujets, histoires, parties de la Bible (ex : le sermon sur la montagne)
occasionneraient de bonnes études bibliques pour l’école du dimanche?
Sujets de débat :
Pourquoi est-il important pour les chrétiens de se rassembler en petits
groupes en dehors des services d’adoration habituels?
47
professeurs guident par leurs mots, mais surtout par leurs actions. Ce sont
des exemples pour la vie sainte. Les moniteurs de l’école du dimanche
préparent les leaders de l’église de demain.
Sujets de débat :
Décrivez toutes les caractéristiques qui selon vous sont nécessaires pour être
un moniteur de l’école du dimanche ou un leader d’étude biblique.
48
Une vision qui va au-delà du présent
Un mode de vie caractérisé par l’intégrité
Prendre des risques quand les autres reculent
Faire preuve d’une patience équivalente aux pressions liées au
travail
Une gentillesse qui rassemble
(Johnston et Toler, Redécouvrir l’école du dimanche, 2000, p. 52)
49
spéciaux. Plus important, les non croyants sont invités à ces évènements.
Leurs noms sont enregistrés et ils sont suivis par les moniteurs de l’école du
dimanche et par des volontaires.
50
sur cette liste peut être beaucoup plus grand que le nombre de membres de
l’église.
L’église locale est censée fournir un suivi lorsque certaines personnes
sont absentes ou ne viennent que sporadiquement. C’est un des nombreux
moyens dont dispose l’église locale pour s’occuper des autres.
51
Session 8 : Avoir un impact sur la communauté
CENTRE
CONGRÉ-
GATION
MONDE
52
Le monde inclut tous ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ.
53
Christ, en sacrifice et que nous ne développons pas la prochaine génération
de disciples.
54
Appendice 1
55
1) Pourquoi l’école du dimanche?
L’école du dimanche, c’est une heure par semaine consacrée à l’étude de la Bible
avec d’autres chrétiens, sous la direction d’un moniteur laïc fidèle.
« l’étude de la Bible »
La Bible est un don de Dieu pour nous aider à en apprendre plus sur Lui et sur la
manière de Le suivre quotidiennement. De plus, de nombreux chrétiens n’ont pas une
connaissance de base de ce qu’ils croient sur Dieu. La Bible nous aide à apprendre ce que
nous croyons. Les chrétiens étudient la Bible afin de mieux connaître le Dieu de la Bible. En
fait, Dieu nous enseigne à travers la Bible.
L’Evangile de Matthieu présente un des meilleurs exemples de session
d’enseignement de l’histoire. « ..ses disciples [de Jésus] s’approchèrent de lui, puis, ayant
ouvert la bouche, il les enseigna et dit . . .» (Matthieu 5.1-2). Puis Jésus a enseigné ses
disciples sur les bénédictions de la vie avec Dieu (les Béatitudes dans Mt. 5.1-10),
comment prier Dieu (le Notre Père dans Mt. 6.9-13), comment répondre aux péchés
sociaux comme le meurtre et l’adultère, comment gérer les problèmes universels comme la
gourmandise et la colère.
L’école du dimanche est un bon endroit pour commencer à étudier et à apprendre la
Parole de Dieu. Etudier la Bible nous permet de savoir comment Dieu œuvre dans nos vies
aujourd’hui, comme Il l’a fait dans la vie de d’autres personnes il y a très longtemps.
Après avoir sauvé les Israélites de l’esclavage en Egypte, Dieu les a mis au défi :
N’oubliez pas ce que Dieu a fait pour vous et souvenez-vous de la manière dont vous
devriez vivre pour Lui! Dieu dit à Son peuple :
« 4 Ecoute, Israël! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. 5 Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu,
de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force. 6 Et ces commandements, que je te
donne aujourd’hui, seront dans ton coeur. 7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en
parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et
quand tu te lèveras. » (Deut. 6.4-7)
Depuis lors, l’école du dimanche est devenue un moyen d’atteindre ceux qui sont
perdus, de faire des disciples, de s’occuper les uns des autres et de faire grandir l’église
« à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Eph. 4.13).
Atteindre pour Christ et l’église le plus grand nombre de personnes qui ne fréquentent pas
régulièrement une église, en les amenant dans la communion de l’église, leur enseignant la
EGLISE DU NAZAREEN © MARS 2010 / 57
Parole de Dieu efficacement et les amenant au salut ; en enseignant les doctrines de la foi
chrétienne et en développant un caractère, des attitudes et des habitudes à la
ressemblance de Christ ; en aidant à établir des foyers chrétiens ; en préparant les
croyants à devenir membres de l’église et en les équipant pour des ministères chrétiens
adaptés. (Manuel 145.2)
Un surintendant de l’école du dimanche devrait inculquer ces mêmes qualités aux leaders
et enseignants afin qu’ils les développent.
Jésus a parcouru les villes et les villages, enseignant dans les synagogues,
prêchant la bonne nouvelle du royaume et soignant toutes les maladies. (Mt.
9.35)
Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien aimé et fidèle
dans le Seigneur; il vous rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle
est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les églises. (1 Co. 4.17)
Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles; il doit, au
contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner,
doué de patience. (2 Th. 2.24)
Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous
enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que j’ai dit. (Jean 14.26)
Les Ecritures sont pleines d’exemples de ceux qui ont enseigné les grandes choses
de Dieu. L’apôtre Paul a enseigné à toute une église à Corinthe (Actes 18.11) et à
Timothée, un jeune apprenti-pasteur (2 Th 2.24). Jésus a enseigné comme un maître (Mt
5.1-2; 9.35) et le Saint-Esprit continue à nous enseigner encore aujourd’hui (Jean 14.26).
Lorsque l’on choisi des moniteurs pour l’école du dimanche, les plus qualifiés pour
enseigner sont ceux qui ont été appelés par Dieu à le faire. Ils possèdent un don, comme
nous le lisons dans Romains 12.7, mais ils sont aussi désireux d’apprendre et de grandir en
tant qu’enseignant. Ceux qui enseignent ont plus de responsabilités que de privilèges.
« Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à
enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement » (Jacques 3.1). Les
enseignants ont la tâche d’enseigner la bonne doctrine en utilisant les méthodes les plus
efficaces. Si ce n’est pas le cas, le Conseil des Ministères de l’école du dimanche et le
surintendant de l’école du dimanche ou le pasteur devraient leur demander de quitter le
ministère de l’enseignement et de laisser la tâche à d’autres personnes. Le plus grand
privilège pour un enseignant c’est de savoir qu’il ou elle peut changer une vie pour
l’éternité en présentant l’histoire de Jésus Christ aux élèves avec un cœur ouvert et un
esprit ouvert.
EGLISE DU NAZAREEN © MARS 2010 / 60
Le rôle et la responsabilité d’un enseignant sont mieux expliqués par l’apôtre Paul
quand il décrit la tâche de Timothée à l’église de Corinthe : «…il vous rappellera quelles
sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les
églises » (1 Co. 4.17).
(Bowman, www.chronologicalbiblestorying.com)
Parmi les autres méthodes, il y a celle du débat sur une histoire ou un passage
biblique. Le débat aide à poser de bonnes questions. Les questions par OUI/NON trouvent
rapidement des réponses. On les appelle des questions fermées. Les meilleures questions,
cependant, sont celles qui sont ouvertes et qui commencent par: qui, que, où, quand,
pourquoi ou comment.
Le processus d’étude de la Bible à travers des discussions de groupe commence
avec les faits que l’on retrouve dans le passage biblique après une simple lecture.
Demandez aux élèves d’identifier qui est concerné dans ce passage. Exemple : « A qui Paul
écrit-il dans la lettre aux Ephésiens? Bien sûr, il s’agit des Ephésiens, qui sont "saints" et
"fidèles à Jésus-Christ" »
Les élèves peuvent également identifier des mots clés ou des évènements dans le
passage. Exemple : « Qu’arrive-t-il au fils prodigue quand il quitte la maison ? » « De
combien de manières différentes le mot amour est-il décrit dans 1 Corinthiens 13? ».
Les élèves peuvent identifier d’autres faits sur le lieu où se déroule l’histoire et sur
l’époque; Exemple : « Où allait Saul/Paul quand il a rencontré le Seigneur ressuscité dans
Actes 9? » « Que faisait Saul/Paul juste avant sa rencontre avec Jésus? Qu’a-t-il-fait après
cela? »
La deuxième étape consiste à demander « pourquoi » ou « comment ». Exemple :
« Pourquoi Saul a-t-il changé son nom en Paul? » « Pourquoi Moïse a-t-il hésité à suivre
l’appel de Dieu dans Exode chapitre 3 ? » « En quoi la réponse d’Esaïe à l’appel de Dieu
dans Esaïe chapitre 6 influence-t-elle notre manière de répondre à la présence de Dieu
aujourd’hui ? »
La tâche de l’étude biblique et du débat est de découvrir ce que la Bible signifiait
dans l’ancien monde et aussi comment elle s’applique à nous aujourd’hui. Les leaders bien
préparés pour leur étude biblique ou débat poseront des questions ouvertes et s’assureront
que les élèves ont une opportunité de participer.
Certaines méthodes fonctionnent mieux avec les enfants, telles que l’utilisation
d’images pour illustrer les histoires bibliques ou la mise en scène des histoires en donnant
un rôle différent à chaque élève. Les dessins sur le sable, l’utilisation d’objets, les fresques
et les représentations dramatiques sont quelques exemples d’activités qui animent les
EGLISE DU NAZAREEN © MARS 2010 / 62
études bibliques. Chaque moniteur peut inclure un instant pendant lequel les élèves
peuvent s’entraîner à mémoriser les versets clés tirés de l’histoire ou du passage biblique.
Les élèves peuvent être encouragés pendant la semaine par les versets des Ecritures qu’ils
ont appris.
L’histoire du début des temps bibliques apporte une réponse aux plus
grandes questions de la vie.
1. L’histoire d’Adam (Genèse 1-2.25 Genèse 3)
2. Caïn et Abel (Genèses 4)
3. Dieu envoie un déluge (Genèse 5.28-9.28)
4. La tour de Babel (Genèse 11)
Ces histoires peuvent être racontées, discutées et enseignées plusieurs fois avec un
angle différent à chaque fois. De l’Avent, quatre dimanches avant Noël, au dimanche de
Pâques, les 15 histoires de Jésus peuvent être enseignées chaque année. Les autres
histoires de la Bible peuvent être réparties tout au long de l’année avec des études
particulières des psaumes, proverbes et paraboles de Jésus, et des études des lettres de
Paul. Connaître l’histoire de base de la Bible devrait aider les croyants de tous âges à
atteindre l’objectif de mieux connaître Dieu et de Le suivre avec plus d’obéissance.
Les jeunes églises ont besoin d’une fondation solide dans les croyances de la foi
chrétienne et dans la compréhension de la Parole de Dieu. L’apôtre Paul a trouvé
nécessaire de rester 18 mois avec une jeune église, « enseignant parmi les Corinthiens la
parole de Dieu » (Actes 18.11). Les églises qui fondent d’autres églises devraient aider les
nouveaux convertis et les jeunes congrégations à se rencontrer pour la formation des
disciples et l’étude biblique. L’école du dimanche est une méthode pratique pour renforcer
les jeunes églises.
Le lancement d’une classe d’école du dimanche pour adulte peut être la graine
servant à implanter une nouvelle église. Une fois que la classe a atteint un nombre
suffisant d’élèves, les rencontres peuvent être organisées dans un autre endroit tel que la
cellule d’implantation d’une nouvelle église. La salle de classe de l’école du dimanche et les
responsabilités de leadership, d’enseignement, d’attention et de croissance en font un
terrain d’entraînement pour de futurs pasteurs et futurs leaders.
L’enseignement est l’une des responsabilités les plus importantes d’un pasteur. Il
indique le processus d’apprentissage de la bonne doctrine et du bon mode de vie aux
membres de l’église locale. Enseigner dans une école du dimanche peut aider les jeunes
leaders à apprendre comment s’occuper des autres et s’aimer les uns les autres comme
EGLISE DU NAZAREEN © MARS 2010 / 65
Christ nous a aimés. Les pasteurs peuvent mettre les leaders émergents dans le rôle de
moniteur d’école du dimanche. Avant longtemps, les nouvelles compétences de leadership
peuvent être utilisées dans une nouvelle église ou une autre congrégation.
L’école du dimanche d’une église locale s’adresse à toutes les classes d’âge, de la
naissance à la vieillesse. Chacun peut apprendre des leçons tirées de la Parole de Dieu
sans limite d’âge. Chacun/e peut se sentir bienvenu/e dans l’église quand il y a une école
du dimanche active et bien structurée.
Note de l’éditeur – Ces idées ont été proposées pour les jeunes en général.
L’enseignement devrait s’adapter à la culture. Ce qui est acceptable dans une culture/un
pays peut être offensant dans un autre cadre. Utilisez-les avec prudence.
B. Le nœud humain – faites un cercle, joignez-vous les mains, votre main gauche
avec la main droite d’un autre, avec la personne en face de vous (et non avec la
personne à côté de vous et ne joignez pas les deux mains avec la même
personne). L’objectif est de vous démêler – en formant un cercle (sans lâcher les
mains).
C. Secouer le panier de fruits – Chacun s’assoit sur une chaise, le tout forme un
cercle. Attribuez à chacun le nom d’un fruit, 4 fruits en tout. Une personne au
milieu du cercle dit le nom d’un fruit – les personnes portant le nom de ce fruit
doivent changer de place les unes avec les autres pendant que la personne du
milieu essaye de s’asseoir sur une des chaises vides ; et la personne qui ne
trouve pas de place reste alors au milieu. Quand la personne du milieu dit :
« secouer le panier de fruits », tout le monde doit changer de place.
D. Test de coordination des applaudissements – Les jeunes doivent taper des mains
quand le leader croise les bras. Ils ont perdu lorsqu’ils tapent des mains quand
ils ne doivent pas le faire ou lorsqu’ils ne le font pas quand il faut.
F. Electricité – deux équipes s’assoient face à face. Les membres des équipes se
tiennent la main. La première personne de chaque ligne regarde le leader lancer
une pièce. Si la pièce tombe sur le côté face, la première personne doit presser
la main de la personne qui suit, cette personne à son tour fait de même avec la
personne suivante et ainsi de suite. Quand la dernière personne de la ligne sent
la pression sur sa main, elle doit attraper un objet placé au bout de la ligne. La
première équipe qui complète tout le « circuit » et attrape l’objet, a gagné. La
personne à la fin de la ligne de l’équipe qui a gagné va se placer au début de la
ligne. Le jeu est terminé quand une équipe a effectué une rotation complète.
EGLISE DU NAZAREEN © MARS 2010 / 68
(Quand une équipe se lance alors qu’elle n’aurait pas dû et qu’elle attrape l’objet,
elle doit se tourner dans la direction opposée – donc la première personne va à
la fin de la ligne. De plus, ne permettez pas aux membres de l’équipe de
regarder le début de la ligne pour voir les autres se presser la main. Tout le
monde doit regarder la fin de la ligne.)
G. Attention à ta chaise – tout le monde s’assoit sur une chaise et le tout forme un
cercle. Une personne est « le loup » et doit se tenir au milieu du cercle en
laissant une chaise vide dans le cercle. La personne au centre dit « à droite » ou
« à gauche » et la personne qui a la chaise vide à sa droite ou à sa gauche s’y
assoit et les autres à sa suite. Le but est que cette personne s’assoie sur la
chaise vide avant que la personne à côté de la chaise ne s’en empare. Les
personnes assises sur les chaises doivent empêcher la personne du milieu de
s’asseoir sur la chaise vide en bougeant vers la chaise vide. Si la personne du
milieu parvient à s’asseoir sur la chaise vide, la personne qui se trouve à sa
gauche ou à sa droite devient alors « le loup ».
I. Clin d’œil – les filles s’assoient en cercle et les garçons s’installent de la manière
suivante : un garçon derrière chaque fille. Un des garçons a une chaise vide
devant lui. Le but est que le garçon fasse un clin d’œil à une fille et que cette
fille essaye d’aller s’asseoir sur sa chaise avant que le garçon derrière elle ne
puisse l’atteindre et la toucher. Les garçons ne peuvent pas regarder celui qui
fait le clin d’œil, ils ne peuvent que regarder la fille qui est devant eux et essayer
de l’attraper quand elle bouge.
J. Elimination par poignée de main – une personne est choisie à l’avance pour être
« le loup ». Puis, tout le monde doit se mélanger, serrer la main des autres et
se présenter. « Le loup » élimine les autres du jeu en leur pressant la main trois
fois rapidement. La personne qui a reçu les trois pressions, doit alors serrer la
main de trois autres personnes puis annoncer qu’elles sont toutes éliminées du
jeu. Le but pour « le loup » est d’éliminer tout le monde avant que quelqu’un ne
le démasque. Quand une personne a reçu les 3 pressions, elle ne peut pas dire
qui est « le loup ». Ceux qui désignent à tort une personne comme étant « le
loup » seront éliminés.
O. Des corbeaux et des grues – se joue un peu comme Gorille, Arme, Femme. Deux
équipes s’alignent au centre, une des équipes représente les corbeaux et l’autre
équipe représente les grues. On compte jusqu’à trois, le leader dit :
« corbeaux » ou « grues ». L’équipe qui a été ainsi appelée doit se lancer à la
poursuite des membres de l’autre équipe avant qu’ils n’arrivent dans leur camp.
Chaque personne capturée rejoint l’équipe gagnante. Puis les équipes se
remettent en ligne et tout recommence. Le jeu est terminé quand une équipe
capture tous les membres de l’autre équipe.
P. Comptez-les !– Deux personnes se tiennent face à face, avec les mains dans le
dos. On compte jusqu’à trois, elles doivent ramener leurs mains devant elles, en
levant un certain nombre de doigts. Le but est d’être le premier à dire le nombre
de doigts levé par l’autre. Le mieux c’est de le jouer en trois parties. Les
gagnants de chaque partie s’affrontent et les perdants s’assoient. Continuez à
jouer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un seul gagnant.
EGLISE DU NAZAREEN © MARS 2010 / 70
Q. Les sardines – Cache-cache à l’envers. Une personne est choisie comme « le
loup » et doit aller se cacher. Tout le monde doit alors chercher la personne qui
s’est cachée. Quand un joueur la trouve, il se cache avec elle. La dernière
personne a trouver « le loup » et tous les autres qui sont cachés avec lui,
devient alors « le loup » pour le jeu suivant.
Nom de l’élève :
Lieu :
Instructeur :
________________/ 1000
Signé ___________________________
Date ___________________________
Rapport de cours
TP 203 Christian Education
Nom de l’élève :
Lieu :
Instructeur :
________________/ 1000
Signé ___________________________
Date ___________________________
Chaque élève commence le cours avec 10 points. Les absences et les cours manqués réduiront la
note finale.
Présence Total
# Nom CNI
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
Institut Théologique Nazaréen