Diversification Du Portefeuille
Diversification Du Portefeuille
Diversification Du Portefeuille
PORTEFEUILLE
- Benaouicha Asmae
- Bennani Karima
- Hassani Nawal
Introduction
1 - Définition
Conclusion
Introduction
1 - Définition :
Les fluctuations du prix des actions d'une société peuvent provenir soit de
l'évolution du marché dans son ensemble, soit d'une information spécifique à
l'entreprise et indépendante du marché. Cette dernière source de risque peut être
substantielle, mais elle a l'avantage de pouvoir être éliminée dans un portefeuille
bien construit. La diversification repose sur le fait qu'un choc sur une société qui
n'affecte pas les autres titres est dilué dans la masse du portefeuille.
D'un point de vue théorique : il est démontré qu'une très bonne diversification
de portefeuille est assurée à partir d'une vingtaine de valeurs, et qu'en fin de
compte, il n'apporte quasiment rien d'en rajouter tellement au-delà.
Cette découverte repose sur le fait que les risques spécifiques de chaque titre se
compensent et finissent par disparaître complètement à partir d'un certain
nombre de titres. Le seul risque qui subsiste pour ce type de portefeuilles, dits
portefeuilles bien diversifiés, est la combinaison des risques systématiques des
différents titres.
Risque et diversification
La difficulté est alors de garantir que la fonction d'utilité estimée sera bien
strictement concave. En effet si par malheur l'estimation numérique des grandeurs
(en particulier de la matrice de covariance ) produit une fonction non-strictement
concave alors l'investisseur risque (il s'agit ici d'un risque numérique !) de sous-
estimer le risque financier !!
La diversification géographique :
Le développement et l'internationalisation des marchés financiers permettent
la constitution de portefeuilles géographiquement diversifiés. Et ce, d'autant plus
que la réorganisation des nouvelles technologies et le développement de
l'information financière rendent la diversification internationale de plus en plus
facile à réaliser. Ainsi, l'investisseur profitera de la croissance de l'économie, quel
que soit le continent ou le pays où elle se manifeste avec le plus de vigueur.
On pourrait, par exemple, choisir d'investir 40% aux États-Unis, 30% en Europe et
20% au Japon.
Conclusion: :
La diversification n'est bien sûr d'aucun secours si tous les titres
s'effondrent ensemble. L'histoire nous prouve que les krachs sont possibles, mais
leur apparition est trop rare pour correspondre à une régularité statistique
quantifiable. Les études les plus récentes des cours boursiers exhibent néanmoins
une fâcheuse régularité : les prix des actions ont tendance à chuter ensemble dans
les marchés baissiers. La diversification ne fonctionne donc bien qu'en période
calme. Elle ne peut pas gérer les crises majeures.