03/10/2012

Introduction aux
télécommunications
INDP1 – Année 2012-2013

Sami Tabbane (Sup’Com)

1

Plan du module
(3 h) Historique et évolution des réseaux et services de
télécommunications. Introduction aux différentes notions de
télécommunications de base et terminologie, les acteurs du secteur
des télécommunications.
(3 h) Panorama des réseaux de télécommunications (des PANs aux
WANs, mobiles et fixes, terrestres et satellites, locaux et globaux,
…) - Organisation et architecture des réseaux téléphonique,
cellulaires, … et évolution vers les NGN/IMS
(6 h) Chaîne de transmission
(3 h) Commutation et signalisation dans les réseaux de
télécommunications.
(3 h) Notions de base sur le télétrafic et la planification de réseau.

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Sommaire
I. Historique et évolution des réseaux
et services de télécommunications.
II. Introduction aux différentes notions
de télécommunications de base et
terminologie.
III. Acteurs du secteur des
télécommunications
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I. Historique et
évolution des réseaux
et services de
télécommunications
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Historique des télécommunications (1)

Fin du XVIIIème siècle : débuts des
télécommunications (télégraphe optique de
Chappe).

Historique des télécommunications (2)

1830 : Télégraphe
électrique
(P. Shilling).
Alphabet télégraphique de
S. Morse.

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Historique des télécommunications (3)

1865 : UIT (CCITT).
1866 : Premier câble télégraphique
transatlantique.
Fin des années 1870 : Premières
liaisons internationales.
1876 (10 Mars, Boston) : Brevet sur
le téléphone par Graham Bell.

Historique des télécommunications (4)

1887 : Ondes radioélectriques (H.

Hertz).
1892 : Système de commutation (A.
Strowger) avec opératrices.
1892 : Radiodiffusion (W. Crooker).
1896 : TSF (Marconi).

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Historique (5)
Système de Marconi (1901)

Historique des télécommunications (6)

1900 : Bobines d’induction (Pupin).
1901 : Première liaison radio Europe - Etats-
Unis.
1904 : Terme « Télécommunications » introduit
par E. Estaunié.
1919-1930 :
Automatisation
de la commutation
(relais électro-
magnétiques).
10

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Historique des Télécommunications (7)

1951 : Premier FH.
1963 : Commutateur Crossbar.

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Historique des télécommunications (8)

1966 : Première liaison numérique MIC.
1970 : Autocommutateur temporel Platon.
1970 : Fibres optiques (Corning Glass).
1971 : Premiers microprocesseurs.
1973 : Réseau cellulaire analogique AMPS.
1978 : Premiers réseaux X25.
1980 : Diversification des réseaux et des services.
1988 : RNIS.
1991 : GSM.
1995 : WWW.
2001 : UMTS.
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Loi de Moore
Gordon Moore en 1965 a établi la loi suivante:
La densité de transistors sur les circuits intégrés double tous les
18 mois.
L’évolution de la technologie des télécommunications est
fortement liée à celle de l’informatique qui est elle-même liée à la
loi de Moore.
Loi de Moore : 10% des systèmes (purement digital)
No-Moore : 90% restants : Analog, RF, capteurs…
Pb. Intégration des passifs…
Nouvelle filière : intégration de systèmes complexes, Assemblage de puces
hétérogènes 3D
• Sur carte, puis au niveau wafer (multi-chip module)
• Dans un même boitier : System in Package (SiP)
• Assemblage dans un substrat multi-fonctions : System-on-Package (SoP)
L’ensemble de cette filière permet aujourd’hui un taux d’intégration bien
plus rapide que celui prédit par la loi de Moore elle-même
13

Emergence des réseaux

1970-80 : 3 types de réseaux dans une

entreprise.
Aucun ne transporte d’images ou de
vidéo.
Réseau informatique,
Réseau bureautique,
Réseau téléphonique.
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Réseau Informatique

• Relie plusieurs terminaux à des mini-ordinateurs

puis à une machine centrale où s’exécutent tous
les programmes (gestion, paie, factures, bons de
commande, stocks, …).
• Structure centralisée calquée sur l’organisation
de l’entreprise.
• Matériels homogènes et propriétaire. 15

Réseau bureautique

• Micro-ordinateurs semblables
reliés en réseau local pour le
partage de ressources
communes (imprimantes,
mémoires, …).
• Les informations circulent sur
le réseau local
indépendamment de celles du
réseau informatique.
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Réseau Téléphonique
• Administré par une autre direction que celle
de l’informatique.
• Infrastructure totalement séparée.

Réseau téléphonique public

PBX

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Normalisation
Début 1980 : Progrès technologiques
Emergence du modèle OSI (Open
System Interconnection),
Apparition d’infrastructures de
télécommunications numériques à
haut débit,
Développement des services.
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Nécessité d’un modèle standard

• Très grande variété de produits offerts par les
constructeurs (DecNet, AppleTalk, Token Ring, …)
Incompatibilité entre les équipements.
Normalisation des interfaces.
- 1976 : Définition du modèle OSI : Modèle conceptuel
structuré en 7 couches permettant de construire une
architecture de réseaux entre machines hétérogènes.
? ?

X Y Z 19

II. Introduction aux

différentes notions de
base et terminologie

20

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Grands domaines des réseaux

de télécommunications

1950-60 : Transmission.
1960-70 : Commutation.
> 1970-80 : Multiservices.

21

Supports de transmission dans

le RTC
Faisceau herzien
14

Fibre optique
Coaxial
Centres
de paires
transit téléphoniques
Autocommutateur
Fibre optique Autocommutateur
paires
Fibre optique
téléphoniques

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11
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Principe d’un réseau de

télécommunications
Liaison simple entre 2
points uniques.
Liaison entre 3 points.
Liaison entre n points.
Commutation.
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Topologie de réseaux (1)

•LIAISONS POINT-A-POINT
– liaison unique et directe entre 2 nœuds du réseau
– en étoile
N1 N2
– arborescente

N1
N2 N3

N2 N3
N1

N4 N5
N4 N5 N6

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Topologie de réseaux (2)

•LIAISONS MULTI-POINT
– un nœud est relié à plusieurs autre nœuds par une
liaison unique et commune
– en BUS
– en ANNEAU N2
N1 N3

N1 N2 N3 Nx

N4 Nx
N5

Topologie de réseaux (3)

•LIAISONS MAILLEES
– les nœuds sont interconnectés entre eux par de
multiples liaisons différentes
– c'est une configuration multi-points
– c'est la configuration type des réseaux de
Télécommunications
N1

N2 N3

N4 N5 N6

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A. Information et Signaux
Exemple simple d’une communication.
Signal analogique = Grandeur physique
variant en fonction du temps.
Signal numérique = Suite de nombres
repérant des symboles.
Communication des messages numériques :
nécessite un intermédiaire analogique :
Modulation.
27

Nature des informations

transmises
- Parole humaine / Voix,
- Son Hi-Fi,
- Données alphanumériques, textes et autres
données structurées en un ensemble de caractères,
- Images fixes, avec ou sans structure,
retraitables ou non à la réception,
Images animées en couleur (TV par exemple).

28

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Signaux Analogiques (1)

• Services analogiques : Voix, audio et TV.
• Fréquences : Voix : 300 – 3 400 Hz, TV sur
câble : 54 – 750 MHz.
• Largeur de bande : bande de fréquences occupée
par le service (borne supérieure – borne
inférieure).
• Voix : 400 – 3 400 = 3 000 Hz.

• Problèmes : Bruit et atténuations. 29

Signaux analogiques (2)

Se propagent dans les lignes téléphoniques
comme des ondes électromagnétiques.
Grandeur principale : Fréquence.
Problèmes :
- Perte de propagation.
- Bruit.

30

15
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Signaux numériques
Avantages :
- vitesses plus élevées,
- meilleure qualité vocale,
- moins d’erreurs,
- équipements périphériques moins complexes.

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Numérisation

1. Correction d’erreurs : améliore la qualité du

signal alors qu’il est impossible d’améliorer la
qualité d’un signal analogique quand il est
distordu,
2. Compression : par utilisation de traitement du
signal, utilisation de moins de bande passante,
3. Coût : traitement du signal peu coûteux (loi de
Moore).
32

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Théorie de l’information
Claude Shannon (1948 – 2001) : Modèle
d’un processus de communication.
Les 3 fonctions du codage :
- Codage source,
- Codage canal,
- Cryptographie.

33

Modèle général d’un système

de communication

34

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Numérisation d’un signal

2 opérations de base
(codage source) :
Echantillonnage,

Quantification.
35

Échantillonnage

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Chaîne de transmission numérique

Source Signal
Voix, Codage Codage
texte, Chiffrement
source canal
données,
image, 01101001
vidéo, … Modulation

Canal
Récepteur Signal
Voix, Démodulation
texte,
données, Décodage Décodage
image, 01101001 source Déchiffrement
canal 37
vidéo, …

B. Modulation et Codage

2 fonctions qui adaptent le signal

à transmettre au canal de
transmission à utiliser.
Caractérisation d’un canal de
transmission.

38

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Modulations analogiques
Principe : Modification de l’amplitude A0
(AM), la phase ϕ0 ou la fréquence f0 (FM)
de :
p(t) = A0 sin (2πf0t + ϕ0)
en fonction du signal modulant s(t) à
transmettre.
p(t) a une largeur de bande supérieure ou
égale à s(t).
39

Modulations numériques

A chaque mot binaire on associe

un symbole qui représente une
amplitude, une phase ou une
fréquence.
Ce symbole est choisi parmi M
symboles possibles.
40

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Exemple des modulations utilisées

en IEEE 802.16

Modulation Modulation Modulation Modulation

PSK (Phase BPSK (Binary QPSK QAM
Shift Keying) Phase Shift (Quadrature (Quadrature
Keying) Phase Shift Amplitude
Keying) Modulation)
41

Codage
Codage détecteur et correcteur d’erreurs :
Améliore le taux d’erreur sur les bits.
Introduit une redondance sur les éléments
d’information.
Distance de Hamming : Nombre de
positions entres deux codes distincts.
Meilleurs codes : ceux dont la distance de
Hamming est maximale.
42

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Le code binaire
de Hamming et Shannon (1948)
16 mots de 7 lettres autorisés
0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1
0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0
0 0 1 1 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0
0 1 0 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 0
0 1 0 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0
0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 0 0 1
0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1

Deux mots distincts ont au moins trois lettres différentes.

Distance de Hamming
Richard W. Hamming (1915-
(1915-1998)
1998)

• La distance de Hamming de deux mots est le

nombre de lettres différentes.
• Un code permettant de détecter n erreurs est un
code dont la distance de Hamming entre deux
mots distincts est au moins n+1.
• Un code permettant de corriger n erreurs est un
code dont la distance de Hamming minimale est
au moins 2n+1.

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Classes de codes

• Codes cycliques en blocs.

• Codes convolutifs.
Décodage le plus courant :
Viterbi.

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Bande étroite/Large bande

Large bande ⌦ Services

nécessitant une capacité de
transmission importante.
Bande étroite ⌦ Services
nécessitant une faible capacité de
transmission.
46

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Compression, multiplexage et
duplexage
Compression : Permet de transmettre plus d’information
en retirant les blancs et les images redondantes, et en
utilisant des abréviations pour les lettres les plus
fréquentes.
Multiplexage : Combinaison de plusieurs trafic provenant
de multiples téléphones ou équipements de données, sur
une seule ligne ou un seul canal.
Multiplexage fréquentiel,
Multiplexage temporel.
Duplexage (au niveau transmission ou au niveau service) :
Half duplex,
Full duplex 47

C. Réseaux et Services
- Réseau général et services de base -
RTC (Réseau Téléphonique Commuté) : Réseau
général, support des services de base.

48

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Réseau téléphonique commuté

Signalisation
Enregistreur
Traducteur
Intelligence des => A A
C
Commande
C
Taxation
services Supervision Faisceau de circuits
C C
(couches hautes ISO) E RCX E support hiérarchie PDH
S S base MIC TN1 à 2 Mbit/s
30 IT voies - IT 0 synchro - IT 16 SIG
Analogique
300 - 3400 Hz

U U
R R
A A
=>1 communication
par ligne physique CAA
=> services voix et données Commutateur à autonomie Transport
analogiques d ’acheminement flux media
plus
Signalisation

49

Structure du RTC
Poste
Téléphonique
Ligne
Téléphonique

Commutateur
de transit

commutateur
Faisceaux
de circuits

50

25
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Réseau Local et Dorsal

Réseau local

Backbone

51

RTC interconnecté à l’international

Satellite

Centre de
transit
international

Liaison
terrestre ou
Soumarine
52

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Notion de protocole (1)

Protocoles :
• Relient des machines
• Toutes les communications sur un réseau
sous gouvernées par des protocoles
• Les protocoles définissent le format, l’ordre
des messages émis et reçus entre les entités
réseaux, ainsi que les réactions à ces
messages
53

Notion de protocole (2)

INFORMATIONS ECHANGEES SUR UN RESEAU

• Signalisation :
informations échangées par les différents organes du réseau
(entre eux ou avec l’équipement de l’utilisateur)
Techniques :
- impulsions (par ouverture de ligne),
- fréquences vocales (touches codées par 2 fréquences),
- canal numérique spécifique à 16 kbit/s (RNIS).

• Transmission de la signalisation : Protocole

CCITT n°7
• par voie (in band),
• par réseau sémaphore indépendant (out of band).
54

27
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Notion de protocole (3)

55

Signalisation (1)
Signaux requis pour la gestion des connexions : Ensemble de
messages de service échangés entre les commutateurs de réseau ou
entre les commutateurs et les équipements des utilisateurs, qui sont
nécessaires à l’établissement et à la gestion des communications.

établissement communication rupture

contrôle

Deux systèmes de signalisation :

• Voie par voie
• Sémaphore. 56

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Signalisation (2)
• Signalisation bande de base

57

Signalisation MF
Commutateur A Circuit de Commutateur B
Joncteurs
conversation Joncteurs

Réseau de Réseau de
connexion Envoyeurs Envoyeurs connexion
Récepteurs Récepteurs
MF MF

Unité de Unité de
commande commande

58

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DTMF

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Principe de la signalisation par canal sémaphore

Circuit de
conversation

Réseau de Réseau de
connexion connexion

Liaison de
Unité de Envoyeurs
Récepteurs
transmission Envoyeurs
Récepteurs
Unité de
de données
commande MF MF commande
Canal
Commutateur A sémaphore Commutateur B

60

30
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Signalisation (3)
• Signalisation hors-bande (sémaphore) :
Ne s’effectue pas sur le même canal de communication que la
conversation.
Permet :
– Le transport d’une quantité de données plus
importantes et à des débits plus élevés;
– Une signalisation à tout moment pendant toute la
durée de l’appel, et pas seulement lors des phases
d’établissement et de libération de l’appel ;
– Possibilité de dialoguer avec le réseau ou le
correspondant sans établir de canal téléphonique. 61

Réseau Sémaphore
Liens de signalisation:
Réseau

Liens de communication:
Voies de parole/data

62

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Signalisation sémaphore
Il existe plusieurs modes de signalisation hors-bande :
• Modeassocié :
• pas d’échange de
signalisation entre deux
commutateurs non reliés.

• Mode quasi-associé :

• Mode non associé : signalisation autorisant n’importe quel nœud

du réseau à échanger de la signalisation avec tout autre nœud
supportant SS7. 63

Signalisation SS7
• Séparation logique signalisation /
transmission des informations usagers
(voix sur un réseau téléphonique).
• Réseau de transmission : informations
usager,
• Réseau sémaphore : la signalisation.
• Les deux réseaux peuvent se partager les
mêmes supports physiques de
transmission.
64

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Points de Signalisation
• PS : Point Sémaphore : centraux téléphoniques qui génèrent et
interprètent les messages de signalisation.
• Réseau SS7 défini à partir de 3 types de points de signalisation.
– SSP (Service Switching Point) ou CAS (Commutateur d’Accès Service)
– STP (Signal Transfer Point) ou PTS (Point de Transfert Sémaphore)
– SCP (Service Control Point) ou PCS-R (Point de Contrôle Service Réseau)

65

Architecture SS7

SSP

66

33
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Avantages de SS7
• Transfert de signalisation pure indépendamment de
l’établissement d’un circuit.
• Réduction des délais de transfert de la signalisation
grâce à la transmission numérique.
• Possibilité de réserver les circuits pour un appel
seulement lorsque l’appelé est réellement joignable (test
préalable).

Inconvénients de SS7
• La rupture d’un canal sémaphore entraîne
l’impossibilité d’établir un ensemble de
communications. 67

Commutation

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34
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Commutation (1)
Assure un aiguillage dans l’espace puis dans
le temps.
2 types de commutateurs :
- Commutateurs d’abonnés (Classe 5) :
raccordement des utilisateurs du réseau,
- Commutateurs de transit (Classe 4) :
interconnexion de circuits.

69

Commutation (2)

• Systèmes rotatifs à relais

électromagnétiques,
• Matrices de points de connexion
(Crossbar),
• Commutation temporelle
(numérique).
70

35
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Commutation (3)

• Commutation de circuits

• Commutation de messages

• Commutation de paquets

• Commutation de cellules
71

Commutation manuelle

72

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Commutation (4)
• Commutation temporelle : Technique numérique
consistant à transformer le signal, après échantillonnage,
sous forme de bits, tout en affectant à la communication
un intervalle de temps.

European PCM frame 125 µ s

32 time slots x 8 bits x 8000 Hz = 2048 kbit/s

frame synchronization slot
Signaling
or traffic
traffic PDH E-1 frame
73

Commutation de Circuits
• Circuit physique bidirectionnel construit
entre l’émetteur et le récepteur.
• Construit avant toute transmission
d ’information.
• Dure tant qu’un des abonnés n’a pas
interrompu la connexion. Pendant les
silences la liaison est inutilisée.
• Exemple : réseau téléphone (RTC).
74

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Commutation de Circuits
Un circuit

75

Commutation de Messages
• Message = Suite d’informations formant un tout
pour l’expéditeur et le destinataire (fichier,
secteur, ligne tapée sur un terminal…).
• Pas de limite à la taille des messages.
• Le nœud N ne peut envoyer le message au nœud
N+1 tant qu’il n’a pas reçu complètement et
correctement ce message de la part du nœud N-1.

76

38
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Commutation de Messages
• Transmission du message dynamique au travers
du réseau (pas de circuit fixé à l’avance).
Contrôle de Flux pour que le nœud N ne sature
pas la mémoire du nœud N+1 en lui
transmettant trop de messages.
Techniques de Routage pour le choix du
nœud suivant. 77

Commutation de Messages
Nœud 1
Erreur Retransmission
Nœud 2

Nœud 3 temps

• La transmission de gros messages comme des

fichiers, entraîne :
– des mémoires intermédiaires importantes,
– des risques d’erreur qui augmentent avec le
volume.
78

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Commutation de Paquets

• Message est divisé en PAQUETS de longueur

maximum fixée.
• Paquets envoyés indépendamment les uns des autres :
– soit sur le même circuit virtuel (X25). Un paquet d’appel
"marque" un circuit au travers du réseau. Les nœuds sélectionnés le long
du circuit réservent les ressources (buffers et files d'attentes). Le transport
utilise le numéro du CV et non l'adresse du destinataire.
– soit sur des liaisons différentes : mode datagramme.
• Message reconstitué à l’arrivée.

79

Commutation de Paquets

80

40
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Commutation de Paquets

81

Commutation de Paquets
• Transmission de l’information numérisée sous la forme
de blocs de longueur normalisée (128 octets par ex.).
Chaque paquet contient l’adresse du destinataire.

82

41
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Commutation de Paquets
• Erreur => seul le paquet erroné est retransmis
(et non le message entier).
• Si les paquets prennent des routes distinctes, en
cas de perte d’un paquet, le plus souvent la
reprise est faite sur la totalité du message.
Nœud 1
Erreur Retransmission
Nœud 2

Nœud 3

Nœud 4
83

Commutation de Cellules

• Technique de commutation appelée ATM (Asynchronous

Transfer Mode).
• Cas particulier de la commutation de paquets pour les réseaux à
large bande.
• Tous les paquets, nommés ici cellules, ont une longueur fixe de 53
octets.
En-tête Informations

5 octets 48 octets 84

42
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Commutation de Cellules
• Avantages :
– la commutation de paquet (identification explicite de la voie de
communication),
– la commutation de circuit avec une affectation dynamique de la
bande passante (cf. multiplexage) en fonction du service
demandé (voix, vidéo, etc.)
• Vitesses normalisées (25, 155 et 650 Mbs)

85

Commutation de Cellules
Services :
• Constant Bit Rate (CBR)
• Real-time and non-real-time Variable Bit Rate (rt-VBR nrt-VBR)
• Unspecified Bit Rate (UBR)
• Available Bit Rate (ABR)

Circuit CO-data, user-

Real-time network signaling CL-data,
Application Emulation,
VBR Non-real-time
CBR nrt-VBR

nrt-VRB, UBR,
Traffic Profile CBR rt-VBR ABR, UBR
ABR

Connection Conection Conection-

Mode Oriented less
86

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Commutation de Cellules
Constant Bit Rate
• Applications temps réel (audio et vidéo)
• Contraintes de largeur de bande constante
• Faible tolérance au délai
Real Time Variable Bit Rate
• Applications temps réel avec un trafic sporadique
• Pas de bande passante pré-réservée
Non-Real-Time Variable Bit Rate
• Contraintes moins fortes
• Adapté aux services data
Unspecified Bit Rate
• Applications non temps réel sans guarantie de délai
• Les applications système doivent gérer les pertes de paquets et délais (service best effort)
Available Bit Rate:
• Débits des sources pouvant varier mais contraintes de guaranties de services : faible perte
de paquets mais délais possibles
• Peut définir une largeur de bande minimale 87

Commutation de Trames
• Technique de commutation appelée RELAIS DE
TRAME ou FRAME RELAY.
• Simplification de la commutation de paquets X25
qui du fait de son ancienneté impose de
nombreuses sécurités. Frame Relay prend en
compte les nouvelles techniques et nouveaux
supports pour simplifier le transport de
l'information.

88

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Réseau Intelligent
Principe : Séparation de la commutation et de la
logique de services

89

Les réseaux intelligents

PCS : Point de Commande
• Il comporte des équipements de Services
spécifiques SGS GSG : Système de Gestion
CE de Services
CE : Centre
• Interconnectés aux Commutateurs PCS d’Enregistrement
d'Accès aux Services par un réseau
sémaphore Le PCS interrogé par
le CAS fournit le N°
RSQA : Réseau Sémaphore Quasi-
traduit et supervise
Associé
ensuite l’appel

Appel vers
0800 PQ MCDU CT/CAS CT RTC
CAA CAA
PI
RTC : Réseau Téléphonique Commuté
• Complété par des CAA : Commutateur à Autonomie d'Acheminement
Périphériques Intelligents CT : Commutateur de Transit
CAS : Commutateur d’Accès aux Services
raccordés au RTC
• Le RI s'appuie sur Appel de
l'architecture du Réseau l’installation
Téléphonique Commuté terminale

45
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Evolution du RI au NGN

services services

contrôle d’appel contrôle d’appel

ressources ressources

Convergence
Réseaux “légataires” Promesses du NGN/IMS
Services dépendants de l’accès Contrôle de session indépendant de l’accès
Contrôle de session unifié ; Profil utilisateur
Différent profiles d’usagers
Différents contrôles de session
NGN Plate-formes de services unifiées ; QoS
Logique de service intégrée (enfouie) OPEX réduit, Création de service plus rapide
OPEX élevé & mise en place des service lentes Services convergents et plus riches

Applications
Voix Voix IP

Application …

Contrôle de session
Session … Cœur IMS

Support
T
D
T
D
I
P
… Transport IP
M M
PDSN AC GGSN BAS
Access …
92
Mobile Fixe Internet CDMA WiFi/WiMax GPRS/UMTS xDSL/LAN

46
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Architecture IMS
Services Location/Security
Home

IMS HSS
Connectivity

Core FIXED MOBILE

Access
xDSL WiMAX WLAN GERAN WCDMA
User

93

Exemple d’architecture pour les services

Presence,, PTT et IM
Presence

94

47
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III. Acteurs du secteur

des
télécommunications

95

Principaux acteurs (1)

Constructeurs
- Infrastructure réseau/radio
- Terminaux.
Opérateurs
- Publics/Privés
Installateurs (sous-traitants)
- Déploiement d’équipements
- Maintenance
Sociétés d’ingénierie
- Planification / Optimisation
- Audits qualité
- Recherche de sites 96

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Principaux acteurs (2)

Régulation
- Attribution des licences
- Définition des services de télécommunications
- Gestion des ressources rares
Administrateurs
- Attribution des fréquences
- Homologation
Normalisation
- Définition des fonctions des systèmes
- Définition d'interfaces normalisées
Distributeurs et Fournisseurs de services
- Subvention des terminaux 97

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