Rapport de Mon Stage3
Rapport de Mon Stage3
Rapport de Mon Stage3
Sous le thème :
La gestion du risque : Généralités ,
analyse , démarche et étude de cas pratique
de la Banque populaire centre sud.
Encadré par :
M.El aoufi Rachid
Remerciement :
Je tiens tout particulièrement à remercier mes maitres de stages M.Rachid
Elaoufi , M.Bouchehoua pour leur accueil chaleureux , ainsi que M.Directeur
du centre d’affaire Centre sud A.Largo de m’avoir accepter en tant que
stagiaire au sein de son organisation.
D’une manière général , je remercie tout ceux qui ont collaboré de prés ou de
loin au bon acheminement de cette formation et à l’élaboration de ce travail ,
en l’occurrence de M.oudji youssef et surtout M.Rachid el aoufi.
Table des matières
Remerciement ……………………………………………………………………………..02
Sommaire ……………………………………………………………………………..03
Introduction ……………………………………………………………………………..02
Conclusion …….……………………………………………………………………
Annexes
BIBLIO/Webographie
Introduction :
Suite aux exigences des grandes écoles de commerce, qui se basent sur une pédagogie
alternant la théorie et la pratique, 8 mois de stages sont réputées obligatoires tout au long
du cursus des trois années au sein de l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration
des Entreprises ISCAE.
J’ai choisi de passer mon stage au sein d’un établissement financier et plus précisément la
Banque Populaire, dans la mesure où la Banque Populaire est une grande société bien
structurée dont la contribution au développement du secteur bancaire marocain d’une part
et le tissu économique d’autre part est très significative.
Le présent travail, fruit d’un mois d’expérience professionnelle, sera traité au niveau de
deux parties principales :
La première partie fera l’objet d’une présentation générale de la Banque Populaire à travers
son historique, son organisation et le fonctionnement de la fonction gestion des risques.
Le comité directeur est organe suprême de l’institution, le comité directeur est constitué de :
L’organe central du groupe est la Banque Centrale Populaire qui en illustre la dimension
capitalistique contrairement aux banques populaires régionale qui prennent une dimension
coopérative.
1
Dahir n° 1-00-70 du 19 rejeb 1421 (17 octobre 2000) portant promulgation de la loi n° 12-96 portant réforme du
Crédit populaire du Maroc.
D’autre part, cette entité est propriétaire de 51% du capital total des 11 Banques Populaires
Régionales. Elle coordonne la politique financière du groupe et assure le refinancement des
banques populaires régionales en cas de besoin. Elle gère leurs excédents de trésorerie ainsi que
les services d’intérêt commun pour le compte de ses organismes. Sa mission se résume comme
suit :
Les banques populaires régionales sont organisées sous une forme coopérative à capital
variable, à directoire et à conseil de surveillance. Leur mode d’organisation unique au sein du
système bancaire leur permet d’approcher différemment leurs clients, puisque ces derniers se
trouvent également être les détenteurs du capital 3, formant ainsi ce qu’on appelle « le
sociétariat4 ».
Les activités des BPR se font selon les orientations stratégiques du groupe, à savoir :
La banque citoyenne ;
Par ces orientations, elle a été tout naturellement amenée à contribuer au rôle moteur
du groupe dans l’amélioration du taux de bancarisation du pays et dans la collecte de l’épargne
afin de promouvoir l’économie nationale, mettant l’accent sur la coopération financière entre
BCP et BPR.
2
Dahir n° 1-00-70 du 19 rejeb 1421 (17 octobre 2000) portant promulgation de la loi n° 12-96 portant réforme du
Crédit populaire du Maroc.
3
Détention des parts sociales de la banque populaire
4
Voir index
Principaux indicateurs des dix Banques Populaires Régionales au 31/12/2010 5
Nombr
Banques Dépôt de Nombr
Emploi Fonds Bénéfice Effect e
Populaires la Capital e de
s propres Net if d'agen
Régionales clientèle GAB
ce
Marrakech -
13784 14563 1161 210 121 637 90 161
Béni Mellal
Nador - Al
20410 22750 2608 237 161 505 72 71
Hoceima
Rabat - Kénitra 19342 29163 1303 466 134 1002 155 168
Tanger -
1375 14705 1341 222 164 617 85 88
Tétouan
5
http://www.gbp.ma/Gouvernance/Pages/BanquesPopulairesRegionales.aspx
A. 2 : Structure organisationnelle et mission de la Banque Populaire
Centre Sud (BPCS) :
La Banque Populaire Régionale centre sud (BPCS) est l’une des 11 institutions qui
constituent la base du réseau Crédit Populaire du Maroc. Ce regroupement de banques reste
fidèle à son esprit d’entreprise, en accompagnant les entreprises petites et moyennes,
industrielles ou de services même artisanales. Il accord des crédits à court, moyen et long terme
à différents segments de clients : Particuliers, Professionnels, Marocains Résidents à l’Etranger
et aux entreprises.
A.2.2.Missions de la BPCS :
Le centre d’affaires de la banque populaire centre sud ; organe d’accueil de mon stage ,
est rattaché hiérarchiquement à la Direction Marché de l’Entreprise et de l’International, qui est
aussi reliée hiérarchiquement au président du directoire de la banque populaire régionale.
6
Fiche des principaux indicateurs 2010.
A.3.1. Structure du centre d’affaires :
7
Organigramme du centre d’affaire, ANNEXE 2
D’assurer un service de proximité, de qualité et une prise en charge optimale de la
relation ;
Centre d’affaire type A : grande structure, avec un total des engagements de 2
Milliards de dhs et plus, et avec un nombre d’entreprises domiciliées allant jusqu’à
500 entreprises ;
Centre d’affaires type B : Structure moyenne, avec un total des engagements entre
environ 750 millions dhs et 2 Milliards de dhs, le nombre des entreprises
domiciliées est compris entre 100 et 200 entreprises .
Centre d’affaire type C : structure légère, avec un total des engagements au
dessous de 750 millions de dhs ; le nombre des entreprises domiciliées est compris
entre 30 et 100.
Le schéma suivant récapitule les différents types de crédit offerts aux entreprises au niveau du
centre d’affaires :
Crédit par
encaissement
Crédit à
court terme
Crédit par
signature
Crédits aux
entreprises
Crédit à moyen
terme
Crédit à moyen
terme
rédit à
long terme
On distingue généralement les crédits à court terme (crédit de fonctionnement), et les crédits à
moyen terme (crédit d’investissement).
Avance sur marché nantis : crédit destiné à relaye l’encaissement des créances
administratives au titres de l’exécution des marchés publics, nantis en faveur de la
banque.
Escompte caisse marocaine des marchés : destiné aux entreprises qui disposent
des créances sur l’administration qu’elles désirent mobiliser afin de pouvoir
financer l’exécution du marché.
Crédit FOPEP : crédit destiné à ceux qui désir investir dans le secteur de
l’enseignement ou de formation privée.
Fonds national de mise à niveau (FOMAN) : Son objet est de faire face à une forte
compétition internationale et améliorer le niveau de compétitivité.
Pack REGENERE : crédit destiné aux entreprises surendettées dans leur processus
de mise à niveau.
Crédit bail : pour ce type de financement c’est la filiale CHAABI Leasing qui propose
un financement des projets mobiliers adapté sur une durée de 10 ans ou plus, et
assure le préfinancement intégral de l’investissement jusqu’à achèvement des
constructions, en permettant d’en devenir le propriétaire à l’issue de la période
locative.
Capital investissement CHAABI MOUSAHAMA : filiale du groupe banque populaire
ayant pour objet le financement des entreprises par une prise de participation
minoritaire dans le capital.
Crédit moyen et long terme : crédit octroyer pour ceux qui désir investir pour créer
ou moderniser leurs entreprises, peut aller jusqu’à 70% du coût total
d’investissement en cas de création, et 80% en cas d’extension.
• Économiser les ressources : le temps, l’actif, le revenu, les biens et les personnes sont
toutes d’importantes ressources que l’on peut économiser en réduisant au minimum les
sinistres.
• Protéger l’environnement.
Une bonne gestion du risque n’est pas nécessairement coûteuse ou fastidieuse. Elle peut
consister simplement à répondre aux trois questions suivantes :
2. Que ferons-nous pour prévenir les dommages et réagir à un sinistre ou à des pertes?
Un sinistre peut parvenir des trois classifications des catégories de risques , reconnu par le
comité de bale II ( voir annexe 2 ) :
3/Risque crédit : autrement dit risque de la contrepartie. Ce risque est déjà pris en compte
dans le ratio Cooke, Il correspond au refus ou à l'incapacité d'un débiteur de remplir ou
d'assurer à temps les obligations financières contractuelles envers ses créances .Nous allons
détailler ce volet dans la partie II.
Une gestion efficace du risque n’élimine pas complètement le risque. Cependant, elle montre à
l’assureur que votre entreprise/organisme se soucie de la réduction et de la prévention des
sinistres, de sorte qu’elle représente un meilleur risque à assurer .
Il existe en fait deux classes de sûretés : Premièrement, les sûretés réelles sont des biens,
mobiliers ou immobiliers, qui sot affectés en garantie d'une créance (les gages pour les biens
mobiliers, et les hypothèques pour les biens immobilier). Deuxièmement, les sûretés personnels
sont l'engagement d'une ou de plusieurs personnes qui promettent de désintéresser le banquier
en cas de défaut de l'emprunteur (les cautions qui sont des engagements d’ordre général et les
avals qui sont des engagements ciblés sur un crédit particulier).
Il est a noter enfin que toutes les techniques que l’ont vient de citer 8permettent de réduire le
risque crédit en le vendant. Cependant celui n’est possible que si le risque du crédit existe à priori
dans le bilan des banques. Par ailleurs le client est souvent au courant de sa contrepartie
cherche à diminuer le risque de crédit initialement, ce qui n'est pas sans poser de difficultés
commerciales.
Comment adapter une approche méthodique pour limiter ou prévenir si possible le risque
opérationnel ? où est-ce qu’on est des fluctuations indéterminées du marché monétaire ?
La définition du taux d’intérêt donné par la revue de « la stabilité financière » en janvier , juin
2005 c’est « Le risque encouru en cas de variation de ce taux , du fait de l’ensemble des
opérations bilan et hors-bilan ; à l’exception le cas échéant des opérations soumises aux risques
de marché ».
Pour prévenir les risques des mutations incontrôlable des taux d’intérêt , de nouvelles
normes comptable IAS9 peuvent avoir un impact sur la gestion actif-passif ( GAP) ou Assets
Liabilities Management( ALM) en anglais.
Par ailleurs , le cadre réglementaire évolue (loi autorisant la rémunération des dépôts à vie ,
taux d’épargne réglementé) , pour donner le schéma général suivant :
>Identification et mesure du risque : les positions de liquidité , en matière des taux de changes
fournissent une mesure de l’exposition de la banque aux différents risques. Cette mesure
s’applique à un horizon temporel déterminé en synchronisation avec la gestion budgétaire.
> les prévisions des taux de changes et taux d’intérêt : Différentes hypothèses sur les
8
*une approche révolutionnaire et moderne (IRB Simple et IRB complexe) renforcent ces techniques .
Voir les accords de Bâle, I Bâle II.
9
Règlement 1606/2002/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 juillet 2002 sur l'application des
normes comptables internationales
évolutions futurs des taux d’intérêt et de change sont effectués. Ces hypothèse peuvent refléter
des évolutions très défavorables afin de tester la fragilité de la banque.
>les simulations : les portions et les prix sont calculés , on peut calculer la marge d’intérêt
prévisionnelle selon les différentes hypothèses envisages. Dans le cas du scénario le plus
adverse, le montant estimé des pertes est comparés aux fonds propres de la banque.
> les décisions : Alors que les trois précédentes étapes revêtent un caractère un peu mécanique,
le choix de la bonne stratégie fera la différence car il s’agit de choisir parmi toutes les
simulations, non seulement la plus réaliste mais aussi celle qui engendra la rentabilité la plus
élevé pour un niveau des risque donné et celle qui est le plus en adéquation avec les options
stratégique de la banque.
Deux méthodes sont particulièrement connues pour l’analyse des risques opérationnel:
la méthode de l’arbre des causes et la méthode ALARM (basée sur le modèle de Reason).
La méthode de l'Arbre des Causes consiste à analyser et à représenter les causes ayant
contribué à l'occurrence d'une défaillance en se basant généralement sur des retours
d'expérience.
L'arbre des causes est plutôt une méthode pour organiser les informations recueillies à
propos d'une défaillance et donc l'analyser, qu'un guide pour recueillir les informations.
Le caractère ordonné de la représentation en arbre peut attirer l'attention sur un trou
dans les informations.
L'arbre des causes se focalise généralement sur la représentation de l'ensemble des
combinaisons de causes d'un scénario de défaillance particulier afin d'expliquer la
défaillance qui est apparue (contrairement à l'arbre de défaillance qui vise à rechercher
l'ensemble des scénarios pouvant conduire à une défaillance). Les différences existant
entre les trois arbres les plus couramment utilisés (arbre de défaillance, arbre des causes
et arbre d'événement) sont détaillées dans la page suivante.
Distinction entre les méthodes des Arbres de Défaillance, des Causes et d'Evénement
Ces trois méthodes ont en commun de représenter la logique d'un système sous forme
arborescente. Cependant ces méthodes répondent à des besoins différents et ne contiennent
pas les mêmes informations.
La figure en dessus schématise les principales distinctions que l'on peut faire, du point de vue
des objectifs attendus, entre ces trois méthodes.
Ces faits sont liés entre eux par des traits qui expriment la relation de cause à effet. Ces
traits prennent deux formes :
La liste exhaustive des méthode de risque a postériori :
médicaux et techniques
pour une structure
donnée. Il devra donc être périodiquement revu afin de vérifier si le contexte et la
perception du risque n’ont pas évolué.
• Les gestionnaires de risque proposent souvent des échelles à cinq niveaux avec :
- une échelle de gravité dont les trois premiers niveaux correspondent à la bonne
réalisation de la mission (du retard jusqu’à la réalisation partielle), les niveaux 4 et 5
correspondant à la mise en péril de la sécurité des biens ou des personnes (de manière
réversible ou irréversible) ou à l’échec complet de la mission ;
- une échelle de vraisemblance correspondant à la probabilité de survenue d’un
événement, où doit intervenir, à défaut de données statistiques probabilistes, la
perception par les acteurs de la possibilité de survenue d’un événement redouté
(exemple « jamais vu », « vu une fois dans ma carrière », « vu au moins dans un autre
établissement », « survient dans cet établissement »).
• Dans des structures débutantes en matière de gestion des risques, des échelles plus
simples à quatre niveaux peuvent être utilisées à condition de définir de façon précise à
quoi correspond le niveau de gravité de chaque niveau.
Il est parfois plus simple de s’intéresser de manière systématique aux événements
graves qui peuvent pénaliser les patients et de traiter les événements bénins récurrents
par le biais d’enquêtes un jour donné ou d’indicateurs de processus.
Il reste évident que la phase la plus difficile sera celle de l’obtention du consensus autour
du diagramme de criticité ou d’échelles de gravité avec une équipe multi professionnelle
où les représentions de la gravité des conséquences et de leur impact sont différentes
( banquier, directeurs, techniciens…)
Ceci dit, l'action et la performance de cette direction doivent être mesurables et contrôlables.
La Direction des Engagements et Risques peut constituer une source d'information précieuse
pour la prise de décisions stratégiques à différents niveaux de la hiérarchie. Une telle direction
est supposée disposer des moyens suffisants d'intervention garantissant son efficacité.
La mission du Pôle Engagements et Risques est de parvenir à la maîtrise des risques de crédit, de
marché et opérationnel en contribuant activement à :
· La mise en place d'un système de contrôle des risques liés aux crédits, aux marchés et
opérationnels
Le Département Normes et Outils qui a pour mission de définir les normes et les outils
permettant la mise en application concrète de la politique des risques ainsi que la
participation à la surveillance des risques de crédit, de marché et opérationnels.
Le Département Politique et Gestion des Risques qui a pour mission la maîtrise globale du
risque par l'étude de la composition du portefeuille de crédits en fonction des critères de
risques et à la définition et à la révision des processus de suivi et de maîtrise des risques.
FundQuest s'est doté d’un outil propriétaire de contrôle des risques qui vise à
contrôler les risques ex-ante des portefeuilles. Une vérification ex-post des
indicateurs de risques est effectuée au niveau du portefeuille et des
différents fonds sous-jacents utilisés.
En outre, nous effectuons le contrôle de risque via portefeuilles modèles à travers à la fois la
sélection des gérants et l'allocation d'actifs.
FundQuest a mis en place un dispositif de contrôle interne des risques par la création d'une
équipe de Risk Managers. Ceux-ci se coordonnent avec le département « Global Risk
Management » de BNP Paribas, via les équipes «risk management » de BNP Paribas Investment
Partners.
Ces personnes sont en charge de la surveillance des risques qualitatifs et quantitatifs des
portefeuilles ainsi que du respect des ratios réglementaires (ratio de diversification, ratio
d’engagement, ratio d’emprise, etc).
Ces contrôles sont enfin complétés par des missions régulières de l’audit du groupe BNP Paribas.
Notre équipe indépendante, de due diligence opérationnelle analyse les contrôles de risque de
sociétés de gestion, les risques opérationnels et les risques des activités. L'équipe peut mettre
leur veto aux nouvelles sociétés de gestion ou celles dans lesquelles nous avons déjà investi,
résultant de leur désélection ou des rachats. »
Conclusion de la partie :
Malgré les outils d’analyse en perpétuel évolution , l’entreprise ne peut pas cerner les sinistres
incontrôlable par l’etre humaine ;nous avons vue, à travers ce benchmarking avec les autres
établissements de crédits que la notion du risque différent d’un établissement à autre, et que
en effet ,la fonction gestion efficace du risque n’élimine pas complètement le risque.
Cependant, elle montre à l’assureur que votre entreprise/organisme se soucie de la réduction et
de la prévention des sinistres, de sorte qu’elle représente un meilleur risque à assurer
Partie II : Analyse de la démarche
d’évaluation des risques lors d’étude
d’une demande
de crédit
La BP offre son service de crédit aux personnes physiques ou morales remplissant les conditions
requises en vue d'être sociétaire ou client pour pouvoir bénéficier du crédit. Tout membre de BP
a le droit de présenter sa demande de crédit et de recevoir une réponse à celle-ci, qu'elle soit
positive ou négative, dans un délai raisonnable.
Pour que le membre emprunteur bénéficie pleinement du crédit sollicité, le montant à octroyer
doit être adéquat et opportun. Ici le mot adéquat veut dire que les fonds accordés doivent être
suffisants pour couvrir tous les besoins de financement du projet. La banque doit aussi donner
sa décision sur une demande de crédit dans un délai raisonnable et effectuer les décaissements
au moment opportun. Par exemple, un agriculteur qui attend un déblocage de fonds pour
acheter des récoltes et que l'argent n'arrive pas au moment opportun, il ne peut acheter les
cultures à temps et par conséquent il ne pourra pas rembourser le crédit.
La banque populaire reçoit des demandes de crédit pour financer les objets suivants:
- Construction et habitat
Soulignons aussi que les avances sur salaires doivent être classées parmi les objets définis ci-
dessus, cela veut dire que l'emprunteur doit spécifier l'objet de financement de cette avance sur
salaire et l'agent de crédit le classifie selon son objet. La banque octroie des avances aux
fonctionnaires équivalant à 8 fois le salaire net et remboursables en 24 mois.
L'agent de crédit analyse toutes les informations apportées par le sociétaire pour déterminer si
le risque du crédit est acceptable et ensuite faire une recommandation aux niveaux de décision.
S'il faut avoir des renseignements additionnels ou s'il manque des données, il doit d'abord
demander au sociétaire avant de continuer le processus.
A partir des états financiers et de la vérification des données apportées par l'emprunteur,
l'agent de crédit détermine la capacité de remboursement du sociétaire. Les sujets à évaluer
sont :
- Les recettes ou revenus de toute nature (salaire, location, intérêts, et tout profit tiré d'une
affaire).
- Toutes les dépenses familiales (nourriture, éducation, location, transport, soins médicaux,
service public, impôt et taxes, etc.)
Le bénéfice net, c'est-à-dire la différence entre les revenus d'une part et l'addition de toutes les
dépenses et le remboursement de dettes d'autre part, doit être suffisant pour amortir les
tranches du nouveau crédit et en plus laisser un certain solde en faveur de l'emprunteur. S'il n'y
a pas l'excédent, l'emprunteur n'a pas la capacité de rembourser.
4. Délais de grâce
La banque établit un délai de grâce pour le remboursement du capital au cas où il est justifié par
son cash flow. Dans un aucun cas, le délai ne doit pas dépasser 12 mois. Durant cette période,
l'emprunteur doit rembourser les intérêts.
Le niveau maximal d'endettement direct ou indirect que la banque peut accorder à un sociétaire
est équivalent de 25% de fonds propres de la banque et inférieur ou égal à 2.5% du montant
total des dépôts. Toutefois, une banque qui gère bien son portefeuille des crédits peut élever
son plafond individuel après accord de l'union
Cependant, le montant est limité par l'objet de crédit, la disponibilité de fonds et la capacité de
remboursement de l'emprunteur. Pour les banques populaires ayant des fonds négatifs ou nuls,
elles gardent le plafond individuel en vigueur. L'augmentation de celui-ci sera étudiée par
l'union et la banque.
6. Remboursement de crédits
7.Remboursements anticipés
Les paiements anticipés sont permis, sans pénalisation, pour un crédit unique ou un crédit à
mensualité constante.
Si un débiteur veut effectuer le paiement anticipé d'un crédit à échéance unique, l'agent de
recouvrement calcule les intérêts sur l'encours effectif restant que le débiteur désire liquider à
la date de ce remboursement. Il ajoute ces intérêts au principal à rembourser et le débiteur
verse le montant sur son compte pour que l'opération se réalise. Il met à jour la fiche du crédit
et passera les pièces justificatives à la comptabilité de la banque 48(*).
8. Garanties
Chaque crédit doit être couvert par une garantie. Pour les crédits sur salaire, la garantie est le
salaire lui-même, mais pour les autres crédits, il doit être d'autres choses pour couvrir ce
crédit49(*). On peut citer par exemple:
- Signature du membre: elle est utilisée quand l'emprunteur démontre de l'intégrité morale,
une solvabilité économique, des bons antécédents de crédits et une capacité de
remboursement adéquate.
- Garantie solidaire: elle est constituée d'une garantie mise en commun. C'est-à-dire que si la
banque octroie un crédit à un groupe de sociétaires, chaque membre garantit individuellement
le total du crédit et pas seulement sa part.
- Garantie en espèces: Il s'agit de la garantie réelle la plus sûre et sans aucun risque.
L'emprunteur donne ou verse à la banque un certain montant d'argent que celle-ci pourra
utiliser pour supprimer la dette en cas de non remboursement.
Un service de crédit n'est pas un processus limité à recevoir, étudier et délibérer sur les
demandes de crédits, ainsi qu'à décaisser les fonds de la banque. Un bon service de crédit et le
succès d'un établissement financier dépendent d'un pourcentage élevé de recouvrement du
capital prêté et l'encaissement des intérêts et commissions y relatives .
De ce fait, le crédit doit être remboursé par le débiteur à temps pour pouvoir éviter tout le
retard de remboursement. Cependant, le retard est une réalité vécue dans un établissement
financier qui accepte un certain niveau de risque. En conséquence, le taux de retard doit être au
maximum 5% du portefeuille des crédits.
CRÉDIT D'INVESTISSEMENT
(CRÉATION)
Bénéficiaire : STE JAWHARA
Forme àJuridique
Garanties prendre : : SARL à associé unique
Notre relation Mr. W nous approche pour la mise en place d’un crédit de financement
destiné à l’acquisition d’un local, son aménagement, et son équipement, dédié à la
commercialisation du matériel et fourniture électrique, une activité pour laquelle l’entrepreneur
justifie d’une longue expérience puisqu’il gère deux quinquelleries à Casablanca et Khouribga,
dont une partie du chiffre d’affaire est domicilié sur son compte personnel tenu chez notre
Banque.
Le local à acquérir présent un bon emplacement, étant au milieu d’une zone en pleine
mutation, le promoteur table sur un chiffre d’affaire de quelque 5 million de dhs, qu’on juge
réalisable à hauteur de 50 % pour la première année.
Coté risque, nous estimons que les garanties proposées en sus de la caution personnelle
du gérant eu égard à la surface patrimoniale dont il dispose couvre largement notre
concours.
I. IDENTITE DE L'AFFAIRE
Dénomination : STE. Y
Forme juridique : SARL AU
Capital social : 10 mdh.
Siège social / Adresse : 98, Q.I. Hay ARSALANE, Bd. HASSAN ALAOUI.
Casablanca.
Activité (s) : commercialisation de matériel et fourniture
électrique.
Immeubles :
Matériel : liste des principaux équipements en propriété et celle du matériel pris en leasing, état du
matériel - charges éventuelles - Investissements réalisés sur les 3 derniers exercices.
Effectifs employés :
- Personnel de direction :
- Employés administratifs :
- Technicien :
- Ouvriers :
-Total :
DONNEES TECHNIQUES
& COMMERCIALES ACTUELLES
- Divers 10 %
Principaux fournisseurs % CA Modalités de règlement
Divers 5%
I. Profil Client :
Cotation :
Client depuis :
Incidents de paiement :
Tenue des engagements et respect des échéances.
Incidents SCIP.
M. W
7836.21111.7215489 000 3
NOUVELLE RELATION
I- Objet du programme :
Montant
Frais préliminaires 80
ACUISITION local 900
Aménagement 150
Equipement 30
BFR 50
TOTAL 1 210
Arrondi à 1 200
Montant %
CAPITAL 10 0.80%
AUTOFINANCEMENT 350 29.20%
CMT 840 70.00%
_________1 ______
200
TOTAL 100%
_
IV Planning de réalisation :
3 mois après le déblocage du crédit.
Local :
Il s’agit d’un magasin au RDC d’un immeuble :
Les aménagements :
Les aménagements à réaliser concernent les travaux de décoration, elles sont estimées à 158 mdh (HT).selon devis
du 10/11/2007
Matériel à acquérir:
Effectif à recruter :
- Gérant : 01
- Agent comptoir : 01
- Commercial : 01
- caissière : 01
Total : 04
ETUDE TECHNIQUE
Il s’agit d’un local commercial caractérisé par son emplacement prés d’une
zone qui connaît une mutation au niveau des BTP, le promoteur bénéficie
d’une grande expérience dans le domaine dans le sens où il exploite deux
caillequeneries à Casablanca et à Khouribga dont une partie de leur CA est
domicilié sur son compte personnel ce qui justifié le volume de son
mouvement confié qui est de 1.125 mdh pour l’année 2006 et 1.815 mdh
pour l’année en cours .Outre , le promoteur tiens des relations privilégiées
avec la Sté . INGELEC, son principal fournisseur, avec laquelle il est en phase
de négociation de contrats.
EXPLOITATION PREVISIONNELLE DETAILLEE
1/ Chiffre d’affaires :
La relation compte réaliser un chiffre d’affaires, à la 1ière année, de 15 mdh par jours, soit
5 400 mdh/1an, et ce sur la base des contrats en cours de négociations.
Par mesure de prudence, nous estimons que ce chiffre est réalisable à hauteur de 50%,
avec maintien du même taux d’évolution annuel.
A1 A2 A3 A4 A5
- Chiffre d'affaires 2 700 2 970 3 267 3 594 3 954
2/ Achats :
Les achats représenteront 60% du CA.
A1 A2 A3 A4 A5
- Montants achats 1 620 1 782 1 960 2 156 2 372
3/ Charges d’exploitation
A1 A2 A3 A4 A5
3.1 Frais de personnel 150 150 158 158 166
3.5 Amortissements
(en mDH)
A1 A2 A3 A4 A5
Charges d'exploitation
6. Frais Financiers 46 41 34 26 16
A. Besoins A1 A2 A3 A4 A5
B. Ressources A1 A2 A3 A4 A5
4. Autofinancement
360
. Capital
. C/C associés
. Prélèvement / FDR
5. CMT ou CLT sollicité 840
6. Autres
7. Cash flow 439 495 549 625 699
- Téléphone :
- .
- N° CIN : Q 132687
140.000,00 Néant
02 Voitures Renaut Kango
Casablanca 200.000,00 Néant
FDC, RC N°85263
Etabli le.
CANEVAS D'ESTIMATION DU
BIEN DONNE EN GARANTIE
Adresse exacte du bien : 98, Q.I. Hay ARSALANE, BVD. Bd. Hassan
ALAOUI. CASABLANCA.
Affectation : A acquérir par la STE
NEANT