Boudouh Tarek Khelif Nader Ressel
Boudouh Tarek Khelif Nader Ressel
Boudouh Tarek Khelif Nader Ressel
MÉMOIRE DE MASTER
Sciences et Technologies
Electrotechnique
Machine électrique
Réf. : ……………………………..
Le : Septembre 2020
Jury :
Cachet et signature
Je dédie ce modeste travail à :
Ma chère mère.
Mon père, que Dieu ait pitié de lui.
Chère petite sœur (Rayenne)
Mon frère (Djallale) et sa petite fille (Mayar), Et ma chère sœur (Monia)
et ses filles (Nourhan, Nada et Iline)
Toute la famille BOUDOUH, parents et enfants.
Toute la famille de mon partenaire.
Tous ceux qui nous ont encouragés pour réaliser ce travail.
Tous mes amis et mes collègues.
Je dédie ce modeste travail à :
Ma chère mère.
Mon cher père.
Ma grand-mère.
Mes frères (Yasser, Houssem et Wail) et Ma sœur Nada et mon neveux
Elyane que j’aime beaucoup.
Toute la famille Khelif parents et enfants.
La mère de mon ami Amine Tourki que Dieu ait pitié d'elle.
Le père de mon binôme que Dieu bénisse son âme.
Tous ceux qui nous ont encouragés pour réaliser ce travail.
Tous mes amis et mes collègues.
Ce n'est pas facile d'arriver à accomplir notre travail sans aide ni conseils à cause des
problèmes rencontrés tant pratiques que théoriques.
Pour cela nous tenons tout d’abord à remercie Allah tout puissant qui nous a donné la
santé, le courage, la volonté et la patience pour terminer ce travail.
Finalement, nous passons un grand merci à tous nos camarades, nos amis et tous ceux
qui nous ont soutenu de prêt ou de loin à la réalisation de ce modeste mémoire.
Liste des tableaux
Figure (Ⅱ-11) : Formes d’ondes des tension (Vch, V(IGBT), VD) (V) ................................. 25
Figure (Ⅱ-12) : Formes d’ondes des courants (ich, i(IGBT), ID) (A) .................................... 26
Figure (Ⅱ-13) : Forme d’onde du courant de sortie ich (A) dans le régime transitoire et
permanent.................................................................................................................................26
Figure (Ⅱ-14) : Formes d’ondes des courants (A) et des tensions (V) dans le régime
permanent ............................................................................................................................ 27
Figure (Ⅱ-15) : Schéma d’un hacheur parallèle ..................................................................... 29
Figure (Ⅱ-16) : Interrupter K passant ................................................................................... 29
Figure (Ⅱ-17): Interrupter K ouverte ................................................................................... 30
Figure (Ⅱ-18) : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un hacheur parallèle ................. 31
Figure (Ⅱ-19) : Montage hacheur parallèle avec charge RL .................................................. 32
Figure (Ⅱ-20) : Formes d’ondes du courant IL (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
transitoire et permanent ........................................................................................................ 32
Figure (Ⅱ-21) : Formes d’ondes des courants (A) et des tensions (V) dans le régime
permanent ............................................................................................................................ 33
Figure (Ⅱ-22) : Schéma de bas d’un hacheur à stockage inductive ....................................... 34
Figure (Ⅱ-23) : Circuit équivalent pour K fermé .................................................................. 35
Figure (Ⅱ-24) : Circuit équivalent pour K ouvert ................................................................. 35
Figure (Ⅱ-25) : Les fromes d’ondes des principales grandeurs d’un hacheur à stockage
inductif ................................................................................................................................ 36
Figure (Ⅱ-26) : Montage hacheur à stockage inductif avec charge R ..................................... 37
Figure (Ⅱ-27) : Formes d’ondes du courant IL (A) et de tension Vch (V) dans le régime
transitoire et permanent ........................................................................................................ 38
Figure (Ⅱ-28) : Formes d’ondes des tensions (V) dans le régime permanent ......................... 38
Figure (Ⅱ-29) : Formes d’ondes des courant (A) dans le régime permanent .......................... 39
Figure (Ⅱ-30) : Schéma de bas d’un hacheur à stockage capacitive ...................................... 40
Figure (Ⅱ-31) : Circuit équivalent pour K fermé .................................................................. 41
Figure (Ⅱ-32) : Circuit équivalent pour K ouvert et D passant ................................................42
Figure (Ⅱ-33) : Formes d’ondes des courants (A) et des tensions ......................................... 43
Figure (Ⅱ-34) : Montage hacheur à stockage capacitif avec charge R ................................... 44
Figure (Ⅱ-35) : Formes d’ondes des courants (IL1 et IL2) (A) et de la tension Vch (V) dans le
régime transitoire et permanent ........................................................................................... 45
Figure (Ⅱ-36) : Formes d’ondes des tensions (V) dans le régime permanent ......................... 45
Figure (Ⅱ-37) : Formes d’ondes des courants (A) dans le régime permanent......................... 46
Liste des figures
Figure (Ⅲ-25) : Formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent ............................................................................................................................ 68
(A) : Anode
(K) : Cathode
iE : Courant de l’émetteur
icsat : Courant de collecteur dans le cas de saturation
W : Energie électromagnétique
(DRL) : Diode de roue libre
T: La période de hachage
T1, T2, T3, T4, Q : L’interrupteur de semi-conducteur
is : Courant de sortie
ie :Courant d’entré
iQ : Courant de l’interrupteur Q
L’étude présentée dans ce mémoire est consacrée à l’étude des différents montages hacheurs et
leurs applications. Les différentes configurations sont analysées théoriquement puis simulées
en utilisant le logiciel PSIM.
La deuxième partie de ce travail a été consacrée à l’application d’un hacheur quatre quadrants
pour contrôler un moteur à courant continu, en utilisant un régulateur PI pour la vitesse et un
réguler d’hystérésis pour le courant.
ملخص
الدراسة المقدمة في هذه المذكرة كرست في الجزء االول منها للدراسة النظریة لمفاتيح أشباه الموصالت التي تعتبر
.و في الجزء الثاني لدراسة المطبرات نظریا ثم باستخدام المحاكاة، العناصراالساسية المكونة للمطبرات
.اما الجزء الثاني من هذا العمل فقد خصص للتحكم في محرك تيار مستمر باستخدام مطبر عكوس في التيار و الجهد
Sommaire
Sommaire
Introduction Général
L’objectif de notre travail est l'étude des hacheurs réversibles et non réversibles en
détails et l’analyse par simulation du fonctionnement de chaque type pour valider cette étude
théorique et ainsi réaliser une application association hacheur-moteur.
Le deuxième chapitre sera consacré à l’étude théorique des hacheurs non réversibles
avec l’analyse par simulation de leur fonctionnement.
Le troisième chapitre sera consacré à l’étude théorique des hacheurs réversibles avec
l’analyse par simulation de leur fonctionnement.
Le quatrième chapitre est réservé à une application d’un hacheur quatre quadrants
associé au moteur à courant continu. La régulation de la vitesse est assurée par un régulateur
classique du type PI. La régulation du courant est assurée par un régulateur à hystérésis. Les
résultats de simulation seront effectués par le logiciel PSIM.
1
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
I.1/ Introduction :
L'Electronique de Puissance a pour vocation de maîtriser le transfert d'énergie entre une
source et une charge, en assurant une conversion à haut rendement. Pour cela, des semi-
conducteurs sont utilisés en interrupteurs, et associés à des composants passifs [1].
Dans un convertisseur, le choix d’un type de composant est basé sur sa commandabilité
à l’ouverture et à la fermeture, en tension ou en courant, et sa réversibilité. La réversibilité en
tension est l’aptitude à supporter des tensions directes et inverses à l’état bloqué, tandis qu’en
courant, il s’agit de l’aptitude à laisser passer des courants directs et inverses à l’état passant
[3].
En définitif les convertisseurs statiques ne sont que des composants électriques à base
de semi – conducteurs capables de notifier la tension ou la fréquence de l’onde électrique conne
ou l’habitude de distinguer deux sortes de tension [3] :
Redresseurs :
Destiné à alimenter une charge de type continu, qu’elle soit inductive ou capacitive à
partir d’une source alternative. La source est la plupart du temps, du type tension. Il est utilisé
par exemple pour : L’alimentation de moteur à courant continu [3].
Onduleurs :
Permet de délivrer des tensions et des courants alternatifs à partir d’une source d’énergie
électrique continue. C’est la fonction inverse d’un redresseur [3].
2
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
Gradateur :
Destiné à modifier un signal électrique dans le but de faire varier sa tension efficace de
sortie et de modifier ainsi la puissance dans la charge [3].
Hacheur :
Permet de modifier la valeur de la tension d’une source de tension continue avec un
rendement élevé. Les hacheurs de puissance sont utilisés pour la variation de vitesse du moteur
à courant continu. En plus faible puissance, ils sont un élément essentiel des alimentations à
découpage [3].
Les génératrices à courant continu, les sorties des redresseurs et des hacheurs (ou des
alimentations à découpage) [3] ....
3
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
- Les diodes : composants non commandables, où les états ON et OFF dépendent des
grandeurs électriques du circuit [5].
- Les thyristors : composants commandables à l’amorçage par un courant à la gâchette
[5], et au blocage par un circuit extérieur [30].
- Les interrupteurs entièrement commandables : À l’opposé de la diode, dont toutes
les commutations sont spontanées (commandable à l’amorçage ainsi qu’au blocage)
comme : IGBT, TRANSISTOR, MOSFET [5] ...
Suivant le nombre de segments, les interrupteurs peuvent être à deux, trois ou quatre
segments [4].
4
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
1. La commutation commandée.
2. La commutation spontanée [4].
5
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
Tension de seuil :
Correspond à la tension à partir de laquelle la diode commence à conduire quand elle
est polarisée dans le sens passant. Dit autrement et de manière sans doute plus juste : une diode
ne conduit que lorsque son anode est portée à un potentiel plus positif que sa cathode, et que la
différence de potentiel entre anode et cathode atteint la tension de seuil [22].
Diodes de redressement (lentes) : Ce sont des diodes lentes à pouvoir de coupure important,
destinées au redressement des tensions et courants de la fréquence du réseau EDF (50 Hz). C’est
ce type de diodes que l’on trouve dans les ponts de Graëtz sous forme intégrée.
Diodes rapides de puissance : Rapidité et pouvoir de coupure sont ici optimisé, au détriment
du prix, ces diodes sont destinées au redressement dans les alimentations à découpages où on
7
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
travaille à des fréquences allant de 20 kHz à 1 MHz ou plus et aussi ils sont utilisés pour les
onduleurs et les hacheurs [7].
I.4.4/ Le thyristor :
C’est un interrupteur à trois bornes qui possède en plus de l’anode (A) et de la cathode (K), une
gâchette (G)
8
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
I.4.4.2/ Fonctionnement :
Si la tension Vak dépasse la valeur de la tension d'amorçage (4 sur la caractéristique),
alors le thyristor se met à conduire (6 sur la caractéristique).
Si Vgk est positive, alors la valeur de la tension d'amorçage diminue : Vak doit être plus
faible pour que le thyristor conduise. En choisissant judicieusement Igk, on peut amorcer
facilement le thyristor.
Une fois que l'effet d'avalanche a eu lieu, le thyristor continue à conduire quelle que soit
la valeur du courant de gâchette jusqu'à ce que, soit :
La commutation d'un thyristor (le passage de l'état passant à l'état bloqué) Suivant la
nature de la tension anode - cathode, cette commutation peut se faire, soit de façon naturelle,
soit de façon forcée.
9
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
B- Applications :
Les deux principaux types de transistors permettent de répondre aux besoins de
l'électronique analogique et numérique mais aussi à ceux de l'électronique de puissance et haute
tension.
10
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
Figure (I-10) : Symbole des Transistor bipolaire BJT de type NPN et PNP
B- Application :
Le fonctionnement en tout-ou-rien est fréquemment utilisé pour piloter des charges
telles que :
Ampoules à incandescence, Diode électroluminescente ou DEL, bobine de relais [27].
On le trouve aussi dans les modules domotiques et de petits commerces tels que les
chargeurs, les connecteurs et les interfaces [8].
11
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
A- Fonctionnement :
Ce composant est commandé en tension par VGS (à l’opposé du BJT commandé par
son courant de base). Lorsque VGS est nul alors le courant de drain est nul, le composant est
ouvert. Lorsque VGS est supérieur à 10 V (en général les MOSFET de puissance sont
commandés en +15V), VDS est nulle, le composant est fermé [5].
B- Application :
Il trouve ses applications dans les circuits intégrés numériques, en particulier avec la
technologie CMOS, ainsi que dans l'électronique de puissance [26].
Présence dans des applications du domaine de télécommunication et de conversion à
faible puissance et haute fréquence [8].
L’IGBT :
Le transistor bipolaire à grille isolée (IGBT, de l'anglais Insulated Gate Bipolar
Transistor) est un interrupteur électronique unidirectionnel de puissance commandé par une
tension. G : Grille (Gate), C : Collecteur (Collector), E : Émetteur (Emitter) [31].
12
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
A- Fonctionnement :
Ce composant est commandé en tension. L’amorçage est identique à celui du MOSFET.
Lors de l’ouverture, "l’effet transistor" va ralentir le blocage. Les charges stockées s’éliminent
par recombinaison, ce qui a pour conséquence l’établissement d’un courant diminuant très
lentement. Il est appelé courant de "queue" et est responsable de l’essentiel des pertes par
commutation de l’IGBT [5].
B- Application :
Les applications usuelles de l’IGBT sont les onduleurs, redresseurs et hacheurs pour les
alimentations à découpage et la vitesse variable, mais aussi pour les FACTS [29].
I.4.5.2/ Le GTO :
Le thyristor GTO (Gate Turn Off) est une évolution du thyristor classique qui a la
propriété de pouvoir être bloqué à l'aide de la gâchette, contrairement aux thyristors classiques.
Ce symbole différent un peu du thyristor au niveau de la gâchette [25].
13
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
Remarque :
Certains GTO sont asymétriques et ne peuvent supporter une tension négative à l’état
bloqué d’où le tracé en traits interrompus de la branche négative [23]. Ses caractéristiques
statiques et dynamiques sont représentées à la figure (I-15) [4].
En pratique, c’est le thyristor GTO asymétrique qui est employé, et son emploi est
réservé aux domaines des très fortes puissances [4].
B- Gammes et usages
Les GTO symétriques : supportent la même tension dans les deux sens (Vak-max ≈
Vka-max), ils sont utilisés dans les onduleurs de tension, de la même façon que les IGBT
Les GTO asymétriques : les plus courants, ne supportent la tension que dans le sens
Vak, et doivent donc être utilisés avec une diode antiparallèle, Ils peuvent être utilisés
dans les onduleurs de courant, les contacteurs statiques, ext [24] ....
14
Chapitre Ⅰ Introduction sur les composants de puissance
I.6/ Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté d’une manière générale les différents types de
convertisseurs statiques, et puis Nous avons consacré sur le semi-conducteur de puissance qui
sont l’élément clé de la conversion d’énergie et leurs caractéristiques statiques et dynamiques,
applications et ainsi que leurs types.
Les interrupteurs de puissance sont conçus avec des matériaux semi-conducteur.
15
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Ⅱ.1/ Introduction
La variation de la vitesse du Mcc s’effectue généralement par la variation de tension
d’induit ou tension d’excitation. Pour cela, on utilise des convertisseurs statiques (hacheur)
[17]. On distingue deux types de convertisseurs DC-DC :
- Convertisseurs DC–DC non isolés : appelés hacheurs, qu’ils soient réversibles ou bien
non réversibles, le type réversible permet l’inversion du courant ou de la tension, par contre le
type non réversible permet le transfert de l’énergie électrique dans un sens unidirectionnel (de
la source vers la charge).
- Convertisseurs DC-DC isolés : appelés alimentations à découpage, qui correspondent
aux applications petites puissance de la conversion DC/DC. Ces alimentations comportent, au
sein des cellules de commutation, des transformateurs qui permettent d’assurer un isolement
galvanique, et d’élever ou abaisser les niveaux de tension et de courant [18].
Dans notre cas, nous nous intéressons aux convertisseurs DC-DC non isolés.
Ⅱ.2/ Généralité sur les hacheurs :
Les hacheurs sont les convertisseurs statiques continu-continu permettant de fabriquer
une source de tension continue variable à partir d’une source de tension continue fixe [15]. Ils
jouent le même rôle que les transformateurs en courant alternatif [12]. La figure 4-1 rappelle le
schéma de principe de le hacheur [15].
Ces convertisseurs permettent le contrôle du transfert d’énergie entre une source et une
charge qui est, soit de nature source de tension, soit de nature source de courant [12].
16
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Les hacheurs à liaison directe : Qui associent deux sources de nature différentes :
- hacheur série ou hacheur dévolteur (Buck).
- hacheur parallèle ou hacheur survolteur (Boost).
17
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Dans ce chapitre, on va consacrer à l’étude les hacheurs non réversibles en conduction continue
Ce nom est lié au fait que la tension moyenne de sortie Us est inférieure à celle de
l'entrée Ue, Il comporte un interrupteur à amorçage commandé (transistor, bipolaire, transistor
MOS ou IGBT…) et en série avec la source (Figure (Ⅱ-03)) et une diode de roue libre [11].
La source d’entrée est de type tension continue et la charge de sortie est de type source
de courant [16].
18
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Le rapport cyclique α :
Li2
La charge inductive accumule une énergie électromagnétique W = si Q est, passant.
2
Il serait dangereux de libérer brutalement cette énergie par l’ouverture de Q [12].
−dϕ
il en résulterait une surtension e = qui provoquerait des graves dommages. On
dt
évite cet inconvénient en utilisant une diode de roue libre (D RL) qui assure la continuité du
courant dans la charge si Q est ouvert [12].
Soit :
−t
E
i(t) = R Ae τ (Ⅱ-06)
20
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
L
avec : τ = R (Ⅱ-07)
E E
à t = 0 on a : i(0) = IMIN = R + A . A = IMIN − R (Ⅱ-08)
−t
E E
i(t) = R + (IMIN – R)e τ [12] (Ⅱ-09)
Soit :
−t
i(t) = Ae τ (Ⅱ-12)
−αt αt
à t = αT on a : i(αT ) = IMAX = A e τ A = IMAX e τ (Ⅱ-13)
Donc on trouve :
−(t−αt)
i(t) = IMAX e τ [12] (Ⅱ-14)
21
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Figure (Ⅱ-07) : les fromes d’ondes des grandeurs hacheur série (charge RL). [13]
La valeur moyenne :
La valeur moyenne de la tension de sortie est :
Umoy = αE (Ⅱ-15)
La valeur moyenne du courant de sortie est donnée par :
Is
Imoy = (Ⅱ-16)
α
Le hacheur série (Buck) est équivalent à courant continu abaisseur de tension et élévateur de
courant. [13]
22
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Si la résistance R est réduite la valeur de Ri(t) sera négligeable devant la tension Ec.
23
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
− Ec
i ( t) = (t − αT) + IMAX [12] (Ⅱ-22)
L
Figure (Ⅱ-09) : les fromes d’ondes des principales grandeurs hacheur série charge RLEc [13]
Ondulation du courant :
Il est important pour un hacheur d’apprécier l’importance de l’ondulation du courant :
On a:
E− Ec
IMAX = αT + IMIN (Ⅱ-23)
L
− Ec
IMIN = (T − αT) + IMAX (Ⅱ-24)
L
E E
∆I = IMAX − IMIN = Tα(1 − α) = α(1 − α) (Ⅱ-25)
L Lf
E
Cette ondulation est, maximale pour α = 0,5 ∆I = 4Lf [12] (Ⅱ-26)
Ⅱ.6.1.3/ Simulation :
24
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
On a pris R=12hom et L=0.05 H et VS= 30V et le rapport cyclique α=0.5 et la fréquence f=50HZ
finalement on a obtenu les résultats suivants :
Vch
80
40
0
V(IGBT)
100
80
60
40
20
0
VD
0
-40
-80
Figure (Ⅱ-11) : formes d’ondes des tension (Vch, V(IGBT), VD) (V)
25
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
ich
8
6
4
2
0
i(IGBT)
8
6
4
2
0
iD
8
6
4
2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08
Time (s)
Figure (Ⅱ-12) : formes d’ondes des courants (ich, i(IGBT), ID) (A)
B- Hacheur série avec charge RLE : (R=12hom ; L=0.05H ; E=30V ; f=2500Hz ; α=0.5)
I(ich)
1.5
0.5
Figure (Ⅱ-13) : forme d’onde du courant de sortie ich (A) dans le régime transitoire et
permanent
26
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Vch
80
40
0
V(IGBT)
100
80
60
40
20
0
VD
0
-40
-80
1.8
1.6
1.4
i(IGBT)
2
1.5
1
0.5
0
iD
2
1.5
1
0.5
0
0.061 0.062 0.063
Time (s)
Figure (Ⅱ-14) : formes d’ondes des courants (A) et des tensions (V) dans le régime
permanent
-Le courant dans l’interrupteur (IGBT) est le même courant d’entré qui vaut la valeur
du courant de charge ich durant l’intervalle [0 à αT], et pour le courant de diode D durant
l’intervalle [αT à T] prend la valeur du courant de charge ich , cela est dû à L'énergie
emmagasinée dans cette inductance ce qui permet de libérer cette énergie dans le circuit fermé
par cette diode
27
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
-Durant l’état passant la tension de sortie Vch est égale à la tension d’entrée Vs avec
(Vigbt = 0 et VD = -Vs), Durant l’état bloquée la tension de sortie est nulle avec (Vigbt = Vs
et VD = 0).
- lorsque la charge est RLE on remarque que le courant de charge possède deux régimes
transitoires et permanant.
Dans le régime permanant, Durant l’intervalle [0; αT] le courant i est croissant et
l’énergie stockée sous forme magnétique dans l’inductance augmente ; durant l’intervalle [αT;
T] i est décroissant et l’inductance se décharge.
- La valeur moyenne de la tension de sortie étant toujours inférieure à Vs, on a :
- la forme du courant ich a pris la forme parabole dans la charge RL et lisse dans la
charge RLE. L’équation du courant ich dans la charge RLE avant faire le lissage est :
−(t−αT)
Ec Ec
i(t) = (IMAX + )e τ − (Ⅱ-28)
R R
L
D’après cette équation on trouve que lorsque on augmente le taux (τ = R) soit en
augmentant L ou en diminuant R, la forme du courant de charge devient presque linéaire.
28
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Il est considéré comme une liaison directe entre une source de courant continu et un
récepteur de tension continue. Le récepteur proprement dit, constitué par la résistance R et le
condensateur de filtrage C monté en parallèle à ses bornes, a le comportement de source de
tension exigé par le convertisseur. Par contre, il faut placer une bobine d’inductance L en série
avec l’alimentation de tension Ue pour la transformer en une source de courant DC [10].
De 𝛂𝐓 à 𝐓:
L'interrupteur Q est ouvert, l'inductance se trouve alors en série avec le générateur. Sa
f.e.m s'additionne à celle du générateur (effet survolteur). Le courant traversant l'inductance
traverse ensuite la diode D, le condensateur C et la charge R. Il en résulte un transfert de
l'énergie accumulée dans l'inductance vers la capacité, qui va fixer la tension de sortie [16].
29
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Pendant cette phase, L’interrupteur Q est fermé et la diode D bloquée. Par conséquent :
UQ = 0 , VD = −Ec , iD = 0 , iQ = iL , VL = E (Ⅱ-29)
Soit :
E
iL(t) = L t + ILMIN (Ⅱ-31)
UQ = Ec , VD = 0 , iD = iL , iQ = 0 , VL = E − Ec (Ⅱ-32)
L’intensité du courant dans l’inductance iL(t) vérifie l’équation différentielle suivante :
diL(t)
E = Ec + L (Ⅱ-33)
dt
Soit :
E−Ec
iL(t ) = L
(t − αT) + ILMAX (Ⅱ-34)
Figure (Ⅱ-18) : Formes d’ondes des principales grandeurs d’un hacheur parallèle [13]
30
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
E
Ec = 1−α (Ⅱ-36)
i = (1 − a)iL (Ⅱ-37)
Le hacheur parallèle (survolteur) est équivalent à courant continu élévateur de tension
et abaisseur de courant Par ailleurs ; si on néglige les pertes dès l’inductance, on peut écrire que
les puissances d’entrées et de sorties sont égales soit [13] :
E E
donc : ∆iL = ILMAX − ILMIN = L αT = Lf α (Ⅱ-40)
Ⅱ.6.2.3/ Simulation :
31
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Vch
250
200
150
100
50
0
IL
40
30
20
10
Figure (Ⅱ-20) : formes d’ondes du courant IL (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
transitoire et permanent
32
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Vch
210
200
190
VK
200
100
0
VD
0
-100
-200
Vl
100
0
-100
IL
34
33
32
I(IGBT)
40
30
20
10
0
ID
40
30
20
10
0
0.041 0.042 0.043
Time (s)
Figure (Ⅱ-21) : formes d’ondes des courants (A) et des tensions (V) dans le régime
permanent
- on note que la tension de sortie et le courant dans l’inductance possèdent deux régimes
transitoire et permanent que le courant iL effectue un pic de valeur 38 A puis il s’établit à une
valeur moyenne de 33 A. pour la tension Vch effectue un pic de valeur 220 V. ensuite, elle
s’établit à une valeur moyenne de 200V.
33
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
34
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Dans l'état bloqué, l'interrupteur Q ouvert et la diode fermée. L'inductance est reliée à
la charge et à la capacité. Il en résulte un transfert de l'énergie accumulée dans l'inductance vers
la capacité et la charge [19].
Lorsque 𝟎 ≤ 𝐭 ≤ 𝛂𝐓 :
L’interrupteur Q fermé et la diode bloquée donc :
VQ = 0 , VD = − Vs + Ve = − V , VL = Ve , IC = − IS , IQ = IL , ID = 0 (Ⅱ-42)
Le courant iL(t) est :
Ve
iL(t) = t + iLm (Ⅱ-43)
L
35
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Lorsque 𝛂𝐓 ≤ 𝐭 ≤ 𝐓 :
L’interrupteur Q ouvert et la diode fermée Donc :
VD = −V = 0 , VQ = Ve + Vs , VL = −Vs , IC = ID − IS , IQ = 0 , ID = IL . (Ⅱ-45)
Le courant iL(t) est :
𝐕𝐬
iL(t) = iLM − (t − αT) (Ⅱ-46)
𝐋
Figure (Ⅱ-25) : les fromes d’ondes des principales grandeurs d’un hacheur à stockage
inductif [18]
Ce montage peut élever ou abaisser la tension d’entrée en agissant sur le rapport cyclique α.
36
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Ondulation du courant iL :
La valeur moyenne de la tension aux bornes de L est nulle (VL = 0) sur une période donc :
Ⅱ.7.1.3/ Simulation :
37
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
14
12
10
8
6
4
2
0
vch
120
100
80
60
40
20
0
-20
0 0.02 0.04 0.06 0.08
Time (s)
Figure (Ⅱ-27) : formes d’ondes du courant IL (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
transitoire et permanent
vL
100
50
0
-50
-100
-150
Vk
250
200
150
100
50
0
VD
0
-100
-200
Figure (Ⅱ-28) : formes d’ondes des tension (V) dans le régime permanent
38
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
IL
10.4
10
9.6
I(IGBT)
12
8
4
0
ID
12
8
4
0
IC
Figure (Ⅱ-29) : formes d’ondes des courants (A) dans le régime permanent
VL = Vs,
39
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Le condensateur C est utilisé pour transférer l’énergie entre la source de tension d’entrée
(Ue) et celle de sortie (Us). Pour cela, il est connecté alternativement à l’entrée ou à la sortie du
convertisseur grâce à l’interrupteur Q et à la diode D.
40
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
A travers cette phase de conduction, l’interrupteur Q est fermé. D’autre part, la diode D
est bloquée. Le schéma équivalent de cette phase est illustré par la figure (Ⅱ-31). Le
condensateur alimente le récepteur à courant i2 constant. La tension Uc décroit linéairement :
On a:
di2
Ue = Uc − Us = L2 (Ⅱ-56)
dt
Le courant de sortie i2 :
Ue
I2 = L2 t + I2m [10] (Ⅱ-58)
41
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
On a:
IC = i1 , i = i2 − iR , iQ = 0 , iD = iC + i2 = i1 + i2. (Ⅱ-59)
On en déduit, en désignant par I1M et I2M les valeurs maximales des courants i1 et i2
Respectivement pour t = αT
En régime établi, les tensions aux bornes de L1 et L2 sont nulles en valeur moyenne :
di1
UL1 = Ue − Uc = L1 (Ⅱ-60)
dt
di2
UL2 = −US = L2 (Ⅱ-61)
dt
Le courant de sortie i2 :
Us
i2(t) = I2M − (t − αT) [10] (Ⅱ-63)
L2
42
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Figure (Ⅱ-33) : Formes d’ondes des courants (A) et des tensions (V) [10]
I2 = iR (Ⅱ-65)
La conservation de la puissance entre l’entrée et la sortie du convertisseur donne,
puisqu’on néglige toutes les pertes dans celui-ci :
Ue. I1 = US . IR (Ⅱ-66)
D’où, compte tenu de (Ⅱ-66) :
Us α α
I1 = Ue IR = 1−α IR = 1−α I2 (Ⅱ-67)
43
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Ⅱ.7.2.2/ Simulation :
44
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
Vch
200
150
100
50
0
-50
IL1
20
10
0
IL2
12
8
4
0
Figure (Ⅱ-35) : formes d’ondes des courants (IL1 et IL2) (A) et de tension Vch (V) dans le
régime transitoire et permanent
Vigbt
200
100
VD
0
-100
-200
Vc1
204
202
200
198
196
0.15 0.151 0.152 0.153
Time (s)
Figure (Ⅱ-36) : formes d’ondes des tensions (V) dans le régime permanent
45
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
IL1
5.6
5.2
4.8
4.4
IL2
6.5
6
5.5
5
4.5
4
Ic2
1.5
1
0.5
0
-0.5
-1
Ic1
4
0
-4
-8
I(IGBT1)
12
8
4
0
ID
12
8
4
0
0.15 0.151 0.152 0.153
Time (s)
Figure (Ⅱ-37) : formes d’ondes des courants (A) dans le régime permanent
- dans ce type d’hacheur on remarque des grandeurs qui atteignent leur régime
permanent après un régime transitoire dû à l’effet résistif, inductif et capacitif du circuit, qui se
traduit par un retard de réponse avant d’atteindre ce régime permanent
- Les deux inductances L1 et L2 sont utilisées pour convertir respectivement la source
de tension d’entrée et la source de tension de sortie en sources de courant
46
Chapitre Ⅱ Les hacheurs non réversibles
-le condensateur C1 est utilisé pour transférer l’énergie entre la source de tension
d’entrée et celle de sortie.
-Les courantsIL1 et IL2 sont identiques, mais ils ne sont pas égaux en valeur
-Durant l’état passant, les courants IL1 et IL2 croît linéairement pour atteindre sa valeur
maximale à la fin de la première période, Une fois l'interrupteur ouvert, les deux courants
diminuent linéairement à leurs valeurs minimales, Cette augmentation et diminution constituent
des ondulations.
- ces courants dans les bobines L1 et L2 moins ondulés puisque le régime de conduction
est continu et qui dépend du choix des inductances et du rapport cyclique.
-les courants à travers les condensateurs C1 et C2 positifs et négatifs et qui varient selon
que ces condensateurs se déchargent ou se chargent suivant l’état de l’interrupteur K
-les courants à travers les interrupteurs (IGBT et diode) presque constants, à l'état
passant sont égales IL1+ IL2, et nuls à l'état off
-les tensions aux bornes des condensateurs qui atteignent des valeurs presque constantes
(faible ondulation) en régime permanent
Ⅱ.8/ Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté de façon générale les différents types des
hacheurs ‘non isolé’, puis nous avons dévolu à l’étude des hacheurs non réversible en mode
conduction continue avec présenter la simulation de chaque type sous logiciel PSIM pour
comparer ces résultats avec l’étude théorique.
Dans ce cas (Les hacheurs non réversibles), le transfert d’énergie s’effectue de la source
vers la charge, selon la topologie mise en œuvre, l'on est capable :
D’abaisser des niveaux de tension ou de courant continus,
D’élever des niveaux de tension ou de courant continus,
D’élever ou d'abaisser à choix des niveaux de tension ou de courant continus, selon la
valeur du rapport cyclique choisi.
47
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Ⅲ.1/ Introduction :
Les hacheurs réversibles sont des structures qui assurent une réversibilité en tension
et/ou en courant. Ainsi, il est possible d’inverser le sens de parcours de l’énergie. Ainsi, une
source peut devenir une charge et inversement. Ce type de comportement se rencontre
usuellement dans les systèmes d’entraînement électrique. Ainsi, un moteur en sortie d’un
hacheur représente une charge. Cependant, si on veut réaliser un freinage, le moteur va devenir
une génératrice, ce qui va entraîner un renvoi d’énergie à la source (mieux qu'un simple freinage
mécanique) [34].
Dans ce chapitre nous allons analyser le fonctionnement des hacheurs à quatre quadrants
avec les différentes possibilités pour ce fonctionnement.
48
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Commande alternée :
A) Fonctionnement en dévolteur :
Dans ce cas l’interrupteur K2 est constamment ouvert et on commande K1, la diode D2
joue le rôle d’une diode de roue libre, il s’agit d’un signe positif de la valeur moyenne du courant
is, la source fournie plus [35].
• Equations du circuit :
En négligeant R, nous avons :
ie = is (Ⅲ-0 2)
Ue−E
is(t) = t + Ismin , avec : Ismin = Is(t = 0) (Ⅲ-03)
L
ie = 0 (Ⅲ-05)
−E
is(t) = (t − αT) + Ismax , avec : Ismax = Is(t = αT) (Ⅲ-06)
L
49
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
• Valeur moyenne de Us :
1 T 1
Usmoy = T ∫0 Us(t)dt = T (Ue × αT) = αUe (Ⅲ-07)
On remarque que la valeur moyenne de Us est positive quel que soit la valeur de α.
Donc :
(1−α)Ue α(1−α)Ue
∆is = αT = (Ⅲ-09)
L Lf
B) Fonctionnement en survolteur :
Dans ce cas l’interrupteur T1 est constamment ouvert et on commande T2, la diode D1
joue le rôle d’une diode de récupération, il s’agit d’un signe négatif de la valeur moyenne du
courant is, donc la source continue E est génératrice de l’énergie [35].
• Equations du circuit :
−E
is(t) = t − Ismin , avec : Is(t = 0) = − Ismin (Ⅲ-12)
L
ie = is (Ⅲ-14)
Ue−E
is(t) = (t − αT) − Ismax , avec : Is(t = αT) = −Ismax (Ⅲ-15)
L
50
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
• Valeur moyenne de Us :
1 T 1
Usmoy = T ∫0 Us(t)dt = T (TUe − αTUe) = (1 − α)Ue (Ⅲ-16)
On remarque que la valeur moyenne de Us est positive quel que soit la valeur de α.
C’est le courant qui change de signe, donc on obtient les deux quadrants pour ce convertisseur :
• Formes d’ondes
Figure (Ⅲ-04) : Formes d’ondes des courants (A) et des tensions (V)
[35]
51
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Commande symétrique :
Le transistor T1 est commandé de 0 à αT et T2 est commandé de αT à T. On passe alors
d’un mode de fonctionnement à l’autre de façon automatique. Si la source fourni plus d’énergie
électrique que la charge qui accumule d’énergie cinétique alors le montage fonctionne en
hacheur série et T1 et D2 assure la conduction du courant. Si la source fournie moins d’énergie
électrique que la charge qui a accumulée d’énergie cinétique alors le montage fonctionne en
hacheur parallèle et T2 et D1 assure la conduction du courant [37].
Dans ce cas, La valeur moyenne de la tension de sortie est la même lorsque le courant
is est positif ou négatif : [37]
Ⅲ.2.1.2/ Simulation :
52
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Le montage que nous avons réalisé est à transistor npn et On a fait une commande symétrique
de T1 et T2 que : Le transistor T1 est commandé de 0 à αT et T2 est commandé de αT à T
On a pris : Vs = 100 V, L = 0.02 H, R = 12 Ω, fréquence = 2500 Hz, α = 0.75
Pour passer d’un fonctionnement dévolteur à un fonctionnement survolteur, il suffit de varier
la valeur de la f.c.é.m (V2).
Remarque :
‘Vch’ représente la tension aux bornes de la charge.
Vch
100
80
60
40
20
0
-20
ich
1.5
0.5
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Time (s)
Figure (Ⅲ-06) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
transitoire et permanent
53
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Vch
120
100
80
60
40
20
0
-20
ich
1.9
1.8
1.7
1.6
1.5
1.4
0.014 0.015 0.016 0.017 0.018
Time (s)
Figure (Ⅲ-07) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
Vch
100
80
60
40
20
0
-20
ich
-1
-1.2
-1.4
-1.6
-1.8
-2
Figure (Ⅲ-08) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
54
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
55
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
A) Equations du circuit :
Us = Ue , ie = is (Ⅲ-20)
En négligeant la résistance R :
dis
Ue = L +E (Ⅲ-21)
dt
Ue−E
is(t) = t + Ismin , avec : Ismin = is(t = 0) (Ⅲ-22)
L
56
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
• Pour 𝛂𝐓 ≤ 𝐭 < 𝐓 :
T1 et T2 sont ouverts, les deux diodes D1 et D2 doivent obligatoirement être passantes,
car on doit évacuer l'énergie magnétique emmagasinée dans l'inductance L. On obtient les
équations suivantes [35]:
−(Ue+E)
is(t) = (t − αT) + Ismax avec : Ismax = is(t = αT) (Ⅲ-25)
L
Figure (Ⅲ-10) : Formes d’ondes des courants (A) et des tensions (V) : Commande
symétrique [35]
• Valeur moyenne de us :
1 T
Usmoy = T ∫0 Us(t)dt = (2α − 1)Ue (Ⅲ-26)
57
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Si 0 < α < 0.5 → Usmoy < 0 : la machine fonctionne en génératrice (freinage par
récupération).
Avec le courant is toujours positif. Donc, on obtient les deux quadrants pour ce convertisseur :
Ismoy > 0 et Usmoy < 0 ou Usmoy > 0
Donc :
2(1−α)Ue 2α(1−α)Ue
∆is = αT = (Ⅲ-28)
L Lf
• En hacheur série :
Alors : Us = Ue et Is = Ie (Ⅲ-30)
• En hacheur parallèle :
De 𝟎 ≤ 𝐭 < 𝛂𝐓 : D1 et D2 sont fermés, T1 et T2 sont bloquées :
58
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Ⅲ.2.2.2/ Simulation :
A) Hacheur réversible en tension
La figure (Ⅲ-12) présente le schéma de simulation pour le Hacheur réversible en tension,
réalisé sous Psim :
Le montage que nous avons réalisé est à transistor npn et On a fait une commande
symétrique de T1 et T2 qu’ils sont commandés simultanément de 0 à αT.
On a pris : L = 0.02 H, R = 12 Ω, fréquence = 2500 Hz, Vs = 100 V
59
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Vch
100
50
-50
-100
-150
ich
10
Figure (Ⅲ-13) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
transitoire et permanent
Vch
100
50
-50
-100
-150
ich
9.5
8.5
7.5
7
0.02 0.021 0.022 0.023 0.024
Time (s)
Figure (Ⅲ-14) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
60
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Vch
100
50
-50
-100
-150
ich
8.4
8.2
7.8
7.6
7.4
Figure (Ⅲ-15) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
Pour le deuxième cas (α = 0.22 < 0.5) → Vch = -56 V < 0 alors la machine fonctionne
dans le quadrants 2 ce qui nous montre la figure (Ⅲ-15).
- l’ondulation du courant ich vaut 0.4 A, elle est inversement proportionnelle à la valeur
de l’inductance, ainsi qu’à la valeur de la fréquence de hachage de charge comme
précédemment.
61
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Figure (Ⅲ-16) : Structure du hacheur 4 quadrants [35] Figure (Ⅲ-17) : les 4 Quadrants [36]
Ce type de hacheur est souvent employé pour l’entrainement d’une machine à courant
continu dans les deux sens de rotation avec freinage par récupération (domaine de la traction
électrique à courant continu).
Us = Ue ; ie = is (Ⅲ-35)
62
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Avec :
Us = Ris + VL + E (Ⅲ-36)
En négligeant la résistance R,
Ue−E
is(t) = t + Ismin (Ⅲ-37)
L
Us = −Ue ; ie = is (Ⅲ-39)
Ue−E
is(t) = (t − αT) + Ismax , avec : ismax = is(t = αT) (Ⅲ-40)
L
On trouve:
B) Formes d’ondes :
La figure (Ⅲ-18) représente les formes d’ondes des grandeurs us (t) et is (t) pour le
Fonctionnement en modulation +Ue/-Ue :
63
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Figure (Ⅲ-18) : Formes d’ondes des tensions (V) et des courants (A) [35]
A) Quadrants de fonctionnement :
a) Quadrant 1 (Usmoy > 0 , Ismoy > 0) Dans ce cas la tension de sortie est positive, donc on
peut par exemple commander en permanence la fermeture de T4. Le courant est positif
(fonctionnement moteur) et on hache par T1.
b) Quadrant 2 (Usmoy > 0 , Ismoy < 0) Pour une tension de sortie positive, et un courant
négatif (fonctionnement en génératrice), on hache par T2 :
c) Quadrant 3 (Usmoy < 0 , Ismoy < 0) La tension de sortie est négative, donc on commande
en permanence la fermeture de T3. Le courant est négatif (fonctionnement moteur), on hache
par T2.
d) Quadrant 4 (Usmoy < 0 , Ismoy > 0) Pour une tension de sortie négative et un courant
positif (fonctionnement génératrice), on hache par T1 [35].
B) Formes d’ondes :
La figure (Ⅲ-19) représente les formes d’ondes des grandeurs us (t) et is (t) pour le
Fonctionnement en modulation +Ue/0/-Ue :
64
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Figure (Ⅲ-19) : Formes d’ondes des tensions (V) et des courants (A) [35]
Ⅲ.2.3.3/ Simulation :
A) Hacheur quatre quadrants
La figure (Ⅲ-20) présente le schéma de simulation pour le Hacheur quatre quadrant, réalisé
sous Psim :
Le montage que nous avons réalisé est à transistor npn, la commande est symétrique :
65
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Pour Vch positive et ich positif (𝐕𝐜𝐡 > 𝟎 𝐞𝐭 𝐢𝐜𝐡 > 𝟎) : α = 0.75, V2 = 10 V
Vch
150
100
50
0
-50
-100
-150
-200
ich
3.5
3
2.5
2
1.5
1
0.5
0
Figure (Ⅲ-21) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
transitoire et permanent
Vch
150
100
50
0
-50
-100
-150
-200
ich
3.4
3.3
3.2
3.1
Figure (Ⅲ-22) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
66
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
Vch
150
100
50
0
-50
-100
-150
-200
ich
-1.1
-1.2
-1.3
-1.4
0.12 0.122 0.124 0.126 0.128 0.13
Time (s)
Figure (Ⅲ-23) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
67
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
100
-100
-200
ich
-9.04
-9.06
-9.08
-9.1
-9.12
-9.14
-9.16
-9.18
-9.2
-9.22
-9.24
-9.26
0.12 0.122 0.124 0.126 0.128 0.13
Time (s)
Figure (Ⅲ-24) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
100
-100
-200
ich
0.92
0.9
0.88
0.86
0.84
0.82
0.8
0.78
0.76
0.74
0.12 0.122 0.124 0.126 0.128 0.13
Time (s)
Figure (Ⅲ-25) : formes d’ondes du courant ich (A) et de la tension Vch (V) dans le régime
permanent
68
Chapitre Ⅲ Les hacheurs réversibles
- Le courant ich peut être positif ou négatif, de même la tension Vch soit positive ou
négative selon le rapport cyclique :
Pour le cas 1 : on remarque (Vch > 0 et ich > 0) ce qui nous montre la figue (Ⅲ-22),
pendant [0, αT] le courant passe par T1 et T4 et pendant [α.T, T] il passe par D2 et D3 donc la
machine fonctionne dans le quadrant 1.
Pour le cas 2 : on remarque (Vch > 0 et ich < 0) ce qui nous montre la figue (Ⅲ-23),
pendant [0, αT] le courant passe par D1 et D4 et pendant [α.T, T] il passe par T2 et T3 donc la
machine fonctionne dans le quadrant 4.
Pour le cas 3 : on remarque (Vch < 0 et ich < 0) ce qui nous montre la figue (Ⅲ-24),
pendant [0, αT] le courant passe par D1 et D4 et pendant [α.T, T] il passe par T2 et T3 donc la
machine fonctionne dans le quadrant 3.
Pour le cas 4 : on remarque (Vch < 0 et ich > 0) ce qui nous montre la figue (Ⅲ-25),
pendant [0, αT] le courant passe par T1 et T4 et pendant [α.T, T] il passe par D2 et D3 donc la
machine fonctionne dans le quadrant 2.
Ⅲ.3/ Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons étudié les hacheurs réversibles en courant, en tension et en
courant et en tension. Par la suite nous avons analysé le fonctionnement du hacheur quatre
quadrants (en pont). Le choix d’un hacheur ou d‘un est basé sur le nombre de quadrants
nécessaires à l’entraînement d’une machine à courant continu avec deux possibilités de
commande (symétrique et alternée). Le Hacheur quatre quadrants permet à la machine à courant
continu de travailler dans les quatre quadrants du plan courant - tension (ou couple - vitesse).
Nous avons analysé par simulation le fonctionnement de chaque type des hacheurs
réversibles avec la commande symétrique des interrupteurs pour confirmer les études
théoriques que nous avons réalisé.
69
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
Ⅳ.1/ Introduction
Vu l’utilité des hacheurs réversibles pour l’entraînement électrique à vitesse variable
des machines à C.C. surtout dans le domaine de la traction électrique, On va réaliser une
commande du hacheur 4 quadrants alimentant une machine à C.C [35].
70
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
71
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
72
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
Avec :
- Fixer une bande appelée bande d’hystérésis dans laquelle le coutant peut évoluer.
L’atteinte du courant à l’une des limites provoque le changement du fonctionnement des
interrupteurs de telle manière que le courant ne dépasse pas cette limite et se dirige vers l’autre
[40].
73
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
Le moteur à courant continu est constitué principalement de stator, rotor, collecteur, et balais
[39].
74
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
● Equations électriques :
D’après le schéma électrique d’un MCC à excitation séparée (figure Ⅳ-07), on peut
déduire les expressions suivantes en régime permanent : [39]
Pour l’induit :
E = K𝛷ω (Ⅳ-02)
Le flux magnétique 𝛷 est constant donc La f.é.m. E est proportionnelle à la vitesse de rotation
du moteur.
Pour l’inducteur :
● Equation mécanique :
On déduit l’expression générale de la vitesse d'un moteur à courant continu : [39]
75
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
On remarque qu’on peut faire modifier la vitesse d’un moteur à courant continu en agissant sur
les trois paramètres suivants :
● Equations électriques :
dIind(t)
U = Rind. Iind(t) + Lind + E(t) (Ⅳ-06)
dt
dIex(t)
Uex = rex. Iex(t) + Lex (Ⅳ-07)
dt
● Equation mécanique :
D’après la loi fondamentale de la dynamique :
𝑑ω(t)
Cem(t) − Cr(t) = J + 𝑓ω (t) (Ⅳ-09)
𝑑𝑡
76
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
Ⅳ.5/ Le correcteur :
Le correcteur permet d’améliorer les caractéristiques de précision, stabilité et la rapidité
du système.
La synthèse d’un asservissement consiste à concevoir, à calculer et à réaliser le
correcteur pour satisfaire un cahier des charges contenant les performances désirées.
Les étapes de cette synthèse sont :
Avec :
kp1
τ1 = (Ⅳ-11)
ki1
Remarque :
77
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
La sortie du correcteur est Cem car la partie mécanique est la plus dominante et la
dynamique de la vitesse dépend de la constante de temps mécanique. On considère donc la
1
fonction de transfert de la machine comme une partie mécanique (𝐽P) en négligeant le
coefficient de frottement.
La fonction de transfert en boucle fermée du système de la figure (Ⅳ-08) est donnée par :
Ω(p) 1+τ1.p
= 𝐽 (Ⅳ-12)
Ωref(p) .p2 +τ1.p+1
ki1
2.𝛏
τ1 = ω (Ⅳ-14)
0
Avec :
ξ : Coefficient d’amortissement
ω02 : Fréquence propre d’oscillation.
Pour calculer ki1, la constante de temps associée au régulateur τ1 est choisie en fonction
de la constante de temps de l’induit qui caractérise la dynamique du couple. En augmentant la
bande passante du régulateur (c’est à dire en diminuant τ1), la rapidité de la réponse du système
peut être améliorée.
Finalement, la constante kp1 est donnée simplement par :
Pour τ1= 0.008(s), nous trouvons ki1= 6875 et kp1= 55, ce qui nous permet de simuler le
schéma bloc de la figure (Ⅳ-08).
Ⅳ.6/ Simulation :
La figure (Ⅳ-09) représente le schéma de simulation pour réguler la vitesse du MCC,
réalisé sous PSIM :
On a fait une commande symétrique des interrupteurs par le contrôle du courant par
hystérésis.
Le limiteur de courant est utilisé pour limiter la valeur du courant en cas de défaut
notamment de court-circuit et protéger le système, ses paramètres sont (2Cu= 39.48 Nm ; -
2Cu= -39.48 Nm) avec :
Pu
Cu = Avec : ω (rad/s), Pu (W), Cu (N.m) (Ⅳ-17)
ω
79
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
w wref
1200
1000
800
600
400
200
-200
0 0.5 1 1.5 2
Time (s)
Figure (Ⅳ-10) : Formes d’ondes de la vitesse w (tr/min) avec sa référence wref (tr/min)
60
40
20
-20
-40
0 0.5 1 1.5 2
Time (s)
80
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
ia iaref
40
20
-20
-40
0 0.5 1 1.5 2
Time (s)
Figure (Ⅳ-12) : Formes d’ondes du courant d’induit ia (A) avec sa référence iaref (A)
Vch
300
200
100
-100
-200
-300
0 0.5 1 1.5 2
Time (s)
81
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
5
4.5
4
3.5
3
2.5
signal1
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
signal1in
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
1.5 1.5005 1.501 1.5015 1.502
Time (s)
ia
4.5
3.5
Vch
300
200
100
0
-100
-200
-300
Figure (Ⅳ-15) : Formes d’ondes du courant d’induit ia (A) et de la tension de l’induit Vch
(V) en régime permanent
82
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
- On remarque que l’allure de la vitesse w est obtenue sans dépassement (l’absence des
oscillations) et elle stabilise très vite donc on a un réponse amortie critique puisque lors du
calcul des paramètres du correcteur PI on a choisi le coefficient d’amortissement (ξ =1).
- La figure (Ⅳ-14) montre que la fréquence de commutation des interrupteurs
(fréquence de hachage) est variable dans le temps, ainsi elle dépend en grande partie des
paramètres de la machine (ia ; Cem) et largeur de la bande fixe.
- le couple électromagnétique et le courant d’induit ont la même allure. C’est-à-dire que
le courant est l’image du couple.
- La vitesse et le couple sont positives alors dans ce cas la machine fonctionne dans le
quadrant 1 (W. Cem > 0).
La partie prochaine montre comment la machine fonctionne dans les quatre quadrants
en variant la référence de la vitesse wref :
Lorsque 0(s) < t < 2(s) wref = 1000 tr/min
83
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
84
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
Vch
600
400
200
0
-200
-400
-600
ia
40
20
-20
-40
0 1 2 3 4 5 6
Time (s)
Figure (Ⅳ-17) : Formes d’ondes de la tension de l’induit Vch (V) et du courant d’induit ia
(A)
w
1.5K
1K
0.5K
0K
-0.5K
-1K
-1.5K
Cem
60
40
20
0
-20
-40
-60
0 1 2 3 4 5 6
Time (s)
85
Chapitre Ⅳ Réglage de vitesse de la MCC
Pour 0 s < t < 2 s on remarque que la vitesse et le couple sont positives(W. Cem > 0)
donc la machine fonctionne en moteur dans le quadrant 1.
Pour 2 s < t < 2.3 s on remarque que le couple devient négatif mais la vitesse est toujours
positive (W. Cem < 0) donc la machine fonctionne en génératrice dans le quadrant 4.
Pour 2.3 s < t < 4 s on remarque que la vitesse et le couple sont négatives (W. Cem > 0)
donc la machine fonctionne en moteur dans le quadrant 3.
Pour 4 s < t < 4.3 s on remarque que la vitesse est négative par contre le couple est
devenu positif (W. Cem < 0) donc la machine fonctionne en génératrice dans le quadrant 2.
Pour 4.3 s < t < 6 s on remarque que la vitesse et le couple sont positives (W. Cem > 0)
donc la machine fonctionne en moteur dans le quadrant 1.
L’allure (Ⅳ-18) montre que le couple Cem prend la valeur 0 dans le régime permanent
parce que la machine est à vide.
Remarque :
Ⅳ.7/ Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté une application d’une régulation de vitesse d’une
machine à courant continu alimentée par un hacheur quatre quadrants.
La régulation de la vitesse repose sur un régulateur PI. La régulation du courant d’induit
est assurée par un régulateur à hystérésis. Les résultats de simulation montrent le
fonctionnement de la machine dans les quatre quadrants du plan courant-tension (couple–
vitesse) grâce à un hacheur réversible en courant et en tension. Pour avoir la possibilité de
renvoyer l’énergie vers le réseau, on doit remplacer le redresseur à diodes par un redresseur
réversible à thyristors
86
Conclusion Générale
Conclusion Générale :
L’étude présentée dans ce mémoire porte essentiellement sur les montages hacheurs et
ses applications qui font partie de la catégorie des convertisseurs statiques, on a commencé par
l’étude des interrupteurs à semi-conducteur qui sont les éléments clés de la conversion d’énergie
en interrompant ou non le transfert d’énergie entre les divers éléments du circuit, le choix d’un
type de composant est basé sur sa commandabilité à l’ouverture et à la fermeture, en tension ou
en courant, et sa réversibilité, chaque élément travaille dans un certain niveau de puissance.
D’autre part on a présenté aussi leurs caractéristiques statiques et dynamiques, types et leurs
applications.
Dans ce travail nous avons présenté aussi une comparaison entre les montages hacheurs
réversibles et non réversibles et l’analyse par simulation de chaque type sous le programme
PSIM. Cette étude nous a permis d’identifier deux types de convertisseurs :
Convertisseurs DC-DC non isolés appelés hacheurs qui sont l’axe de notre travail.
Convertisseurs DC-DC isolés appelés alimentations à découpage.
Dans cette étude nous avons analysé le principe de fonctionnement des hacheurs et leurs
utilisations, ainsi que la maitrise du programme PSIM destiné à ces types d’applications.
Pour les hacheurs non réversibles on distingue deux types : Les hacheurs à liaison
directe qui associent deux sources de nature différentes (hacheur série et parallèle) et les
hacheurs à liaison indirecte ou à accumulation ; qui associent deux sources de même nature :
hacheur à stockage inductif et capacitif.
L’utilité des hacheurs non réversibles est d’abaisser, d’élever, d’élever ou d'abaisser des
niveaux de tension ou de courant continus selon la valeur du rapport cyclique.
L’utilité des hacheurs réversibles est d’inverser le sens de parcours de l’énergie par la
réversibilité en courant ou en tension ou en courant et en tension permettant à la machine de
travailler dans les deux ou les quatre quadrants du plan courant-tension (couple-vitesse) avec
deux possibilités de commande (symétrique et alternée).
Finalement on a fait une application qui consiste à commander la vitesse d’un moteur à
courant continu en boucle alimenté par un hacheur quatre quadrants. Les interrupteurs sont
commandés symétriquement par la modulation par hystérésis. Les résultats de simulation
montrent clairement le fonctionnement dans les quatre quadrants ; mais le système n’est pas
réversible car le redresseur côté réseau est non réversible (redresseur à diodes).
87
Bibliographie
Bibliographie
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