TD Paro
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Examen clinique :
Il est nécessaire de précéder le traitement par l’établissement d’un diagnostic basé sur les
donnés subjectifs et objectifs reculés lors de l’examen clinique qui est une étape primordiale
du bilan parodontal et qui va nous permettre de définir les étiologies directement en
rapport avec les différents symptômes observés pour ainsi déceler des sujets à risque et
réaliser le diagnostic sémiologique qui nous permettra par la suite avec l’aide des examens
complémentaires de mettre en œuvre un plan de traitement adapté . cet examen doit être
rigoureux avec une analyse logique et précise tout au long des différentes étapes que sont :
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4- étapes de l’anamnèse :
Motif de consultation : la cause essentielle de la consultation ou la raison principale ayant amener le
patient a consulter et demander un traitement il peut être :
esthétique : récessions , colorations dentaires , les diastèmes , présence du tartre , forme et volume
gingivale …
fonctionnel :
douleurs : siège , intensité , circonstance d’appariation , rythme , fréquence , moment
gingivorragies : spontanées / provoquées
mauvaise haleine
mauvais gout
mobilité dentaire
prurit gingival
Histoire de la maladie : récit chronologique du problème ou on insiste sur La date d’apparition des
1er signes et la duré de leurs évolution
R ! Si le traitement n’implique pas toujours une urgence il est important que le praticien évalue l problème
essentiel et essaye de satisfaire le malade par un information correcte sur la nature du problème sur la raison
pour laquelle il ne peut être réglé immédiatement lors de la visite
L’évaluation de l’état générale du patient dans le cadre de l’examen Paro à pour but d’attirer
l’attention du praticien sur les points suivants :
détecter des affections générales qui pourraient modifier la réaction des tissus
Paro aux facteurs locaux (diabètes , troubles endocriniens ..)
les problèmes généraux qui peuvent modifier le traitement à effectuer (
hyperglycémie …
rechercher certains conditions générales qui présentant une contre indication
immédiate ou médiate de à tout acte chirurgicale (hémopathies, femme enceinte,
maladie cardiovasculaires.. )
déterminer la présence de certaines maladies générales responsables des
parodontolyses
les maladies contagieuses susceptibles de mettre en danger la santé du praticien
ou de l’équipe dentaire (sida, hépatite , tuberculose … )
evaluer les facteurs de risques : génétique , stress , tabac ( depuis quand ? combien
de cigarette par jour ?)
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b) La palpation :
1- les ATM : palpation bi digitale de la région auriculaire ( index sur le conduit auditif externe 1 cm du
tragus et on demande au patient d’ouvrir et de fermer la bouche plusieurs fois ) à la recherche :
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3-les muscles :
Comment palper ?
1- le masséter : palpation bi digitale des masséters partie ( supérieure moyenne
et basse ) puis on demande au patient d’ouvrir et de fermer la bouche pour
évaluer la tonicité et la présence ou l’absence de douleurs musculaires
2- le temporal : dans le cas de sensibilité de l’un des faisceaux , la région
intéressée est palpée individuellement , une pression effectuée par un seul
doit , on demande au patient de serrer et de desserrer
R ! faut as que le patient soit migraineux sinon on aura de fausses
résultats
3- Le ptérygoïdien interne : le praticien devant le patient ,une palpation bi
digitale au niveau de l’insertion basse ( il pince dans la région sous angulo
mandibulaire)
4- Le ptérygoïdien latérale : on ne peut le palper qu’en endobuccale ( doits
derrière la dernière molaire sup )
Quoi noter ?
Les douleurs : localisées/ irradies/projetées /spontanées
Contracture et tonicité : hypo/hypertonicité
Volume : hypertrophie uni/bilatérale ,symétrique / non ,due à une
hyperactivité musculaire
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Methode detaillée :
Temporal :
On procède à une palpation bilatérale au niveau de son insertion basse puis on passe
sous la région sous angulo-mandibulaire.
Le praticien se place devant le patient avec la tête très légèrement
penchée vers l’avant.
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L’usure dentaire peut être totalement physiologique, le seul cas où il n y a pas d’abrasion c’est quand il n y a
pas de contact dentaire en présence d’une béance antérieure donc il faudrait voir les dents postérieures
sachant que durant cet examen les premières dents à observer sont les canines car ce sont les premières dents
à s’user par leur pointe canine, puis vient le bord libre des incisives, ensuite quand l’abrasion est très
importante elle atteint le secteur prémolo-molaire.
Si les surfaces palatines des incisives supérieures sont complètement abrasées, automatiquement les surfaces
vestibulaires des incisives inférieures le sont également, et ce genre de dents qui ont une sensibilité assez
importante est traitée par coronoplastie, parfois par coronoplastie totale car si les dents antérieures sont
comme ça même les cuspides des molaires et des prémolaires sont touchés. (Forme sévère de bruxisme) Chez
un adulte jeune, c’est très pathologique, tandis que chez un sujet âgé d’environ 80 ans, c’est tout à fait normal.
0 Pas d’abrasion
1 Abrasion au niveau de l’email
2 Abrasion au niveau de l’email avec apparition des ilots dentinaires
3 Abrasion au niveau de l’email avec l’apparition d’une surface dentinaire
4 Abrasion importante ou la pulpe est vue par transparence
5 Mise à nu de la pulpe
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Le déplacement dentaire secondaire issu de la lyse osseuse ou d’une extraction dentaire est
fréquemment observé dans le sens horizontale sur les dents (nouveaux diastèmes) et dents le
sens axiale (égression, ces déplacements sont différenciés de ceux de la pulsion linguale et du
trauma occlusale en absence de parodontolyse d’où l’intérêt d’obtenir des précisions sur la date
d’apparition des diastèmes ainsi que leur évaluation
(Trauma occlusal : une dent s’adapte aux forces excessives puis il vient où elle ne peut plus les
tolérer et elle se déplace).
Migration distale = Pathologique
Migration mésiale = Physiologique : A ne pas confondre avec le chevauchement, car au cours du
chevauchement, c’est les dents qui ont fait leur éruption de la sorte, il n y a pas eu de migration.
Généralement soit c’est une dent volumineuse sur une petite arcade (manque d’espace DDM)
soit les extractions précoces des dents de lait qui font que la dent permanente a perdu son
espace.
Il y a certains enfants qui ont toujours leur centrale de lait, et leur centrale permanente derrière
qui a fait son éruption, dans ce cas là on enlève les dents de lait et on demande à l’enfant de
pousser les centrales permanentes avec sa langue.
Les migrations qui nous embêtent sont es migrations qui se font de manière spontanée sans
aucune origine. Parmi les motifs de consultation des patients il y a l’apparition des diastèmes, et
surtout s’il a déjà observé cela dans sa famille.
4-mobilité pathologique :
« la mobilité est dite pathologique lorsqu’elle excède les limites des valeurs de mobilité normale »
Avec la sonde exploratrice on faisant passer la pointe de la sonde autour du collet sans toucher
la gencive. Si le malade réagit, il s’agit bien d’une sensibilité réelle dû à une forme particulière de
la jonction émail-cément où il y a une petite mise à nu dentinaire.
Généralement c’est une variation clinique très gênante et peut faire parti du motif de
consultation.
On peut aussi faire le test par le froid mais il n’est pas très significatif car c’est un test qu’on fait
pour rechercher la vitalité pulpaire.
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2) L’hygienne buccale :
On note la présence de plaque , débits , materia alba , tartre , pigmentations
On donne notre appréciation clinique, puis on la confirme par les indices parodontaux.
- Si on voit que la gencive est haute, surface lisse et brillante, on dit que l’hygiène bucco-dentaire
est insuffisante.
- Si on voit que l’inflammation est présente, présence de débris, les dents sont rugueuses, surfaces
brillantes on dit que l’hygiène est inexistante.
indice simplifié d’hygiène buccale de Green et Vermillion: l’OHL-S (oral hygiène index simplifié )
Le principe de l’OHI-S consiste à additionner les scores , à les diviser par le nombre de surfaces examinées et à combiner
l’indice de tartre à l’indice de débris
0 Pas de plaque
1 Mince film de plaque au contact de la gencive marginale visible seulement apres exploration à la sonde
2 Accumulation modérée de plaque au contact de la gencive marginale visible à l’œil nu , pas de plaque dans
les espaces INTER-DENTAIRES
3 Grande Accumulation de plaque au contact de la gencive marginale avec presence de plaque dans les
espaces INTER-DENTAIRES
Il existe d’autres indices comme l’indice de O’leary qui utilise une substance révélatrice (rose fushia), il est
déconseillé car une fois utilisé, on ne pourra pas faire l’examen de la gencive puisqu’elle va se colorer et
on ne pourra donc pas apprécier sa couleur naturelle.
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1- l’orifice buccal et les levres : ( recherche des indentations , kystes , tumeurs , lésions …)
- Ils constituent le premier temps d’examen lorsque le patient entrouvre les lèvres. On distingue
plusieurs types de muqueuses qui constituent l’environnement de la cavité buccale : le palais, le
voile du palais, les joues, les lèvres, la langue, le plancher buccal.
-
2- muqueuse linguale :
- l’ examen peut être facilité en tractant la langue avec deux doigts après avoir entourer sa pointe d’une
compresse l’inspection permet d’apprécier plusieurs paramètres : la forme ,le volume ,l’aspect,
indentations, la position ( haute/basse) , la situation par rapport aux dents et au pharynx
- la langue est ensuite étudiée au cours de ses différentes fonctions, déglutition et phonation en notant sa
position , sa mobilité et le rôle du frein ( dont la brièveté peut entrainer une « ankyloglossie » avec
impossibilité d’élévation ou de pro traction linguale )
- On demande au patient de faire sortir sa langue pour apprécier sa mobilité à droite et à gauche, en haut,
en bas. On apprécie aussi le volume s’il est normal, si le patient arrive à mettre la pointe de la langue au
palais sans perdre l’amplitude d’ouverture ; si le patient perd son amplitude d’ouverture, il y a un
problème (volume, insertion, frein lingual…).
- Elle peut notamment être évocatrice de maladie générale notamment le diabète avec une langue sèche,
dépaillée…
- Il y a 3 signes cliniques évoquant un AVC qui va survenir parmi eux l’impossibilité d’articulation avec sa
langue (sensation de langue lourde), si on arrive à traiter ce malade dans les 6 heures qui suivent, il peut
ne pas avoir de séquelles.
- Parfois, il y a des langues déformées latéralement d’un côté, ce qui est tout à fait normal si le malade a
des endentements parce que la muqueuse essaye de combler ce vide là. En effet, c’est l’arcade dentaire
qui modèle l’aspect de la langue, s’il y a des irrégularités sans avoir d’endentements, ce n’est pas normal
et il faudra chercher l’origine.
4- Plancher buccal : observer les osteas des canaux de Wharton rechercher les tuméfactions et les
induration , les néoplasie et les aphtes
la glande sublinguale qui apparait totalement colorée en jaune verdâtre peut évoquer une
atteinte virale.
Les particules des aliments durs arrivent parfois à obstruer le canal de Wharton causant une
tuméfaction qui peut être à l’origine d’une élévation de la langue du patient, le test à faire est un
peu douloureux surtout s’il y a un aphte ; on demande au malade d’essayer de supporter un peu
de sel très fin où il va y avoir une surproduction de liquide salivaire et à ce moment là, il y aura
une éjection du corps étranger
5- freins et brides : une insertion pathologique est un facteur étiologique important dans la
rétention de plaque , les récessions parodontales…
faut faire le test de CHAPUT pour déterminer l’action réelle sur le parodonte : il serra positif lorsqu’on tirant le
frein il tire avec lui la papille ,avec blanchiment de la gencive
6- la région pharyngienne : (voile , ,les piliers du voile ,les sillions glosso-épiglottiques et les
amygdales )
les amygdales qui peuvent être volumineuses et cryptées chez des personnes qui font des
angines à répétition parce qu’il y a des petits trous, et dans ces trous il y a l’alimentation qui
rentre et qui forme le caséum pouvant donner une infection
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4) l’examen du parodonte :
a) Parodonte superficiel :
Le piqueté en peau d’orange d’une gencive saine est dû au fait que la membrane qui sépare l’épithélium et le
chorion présente des digitations et des invaginations, à différencier de la structure vasculo-nerveuse qui donne un
aspect criblé (c’est pour ça qu’on parle de la lame criblé ou lame cribliforme de l’os alvéolaire).
S’il y a une rougeur, la texture est automatiquement lisse et brillante et la consistance est molle.
Il ne faut pas penser que lorsque la gencive marginale est malade qu’automatiquement la gencive
attachée est malade, on peut avoir une gencive marginale enflammée et une gencive attachée saine.
La progression de l’inflammation est verticale, elle commence au sommet donc la première unité
gingivale est touchée (papillaire ou marginale) et elle peut s’arrêter là. Si l’extension va apicalement vers
le bas ; automatiquement la gencive attachée va être touchée et le premier élément qui représente
cette atteinte est la perte du piqueté en peau d’orange.
Parfois, on remarque sur la gencive des tâches brunâtres, ce n’est pas pathologique. On peut retrouver
des gencives de couleur violacée, bleutée chez des personnes qui ont des tatouages.
Si on n’arrive pas à bien apprécier le volume, on dit que le contour est plus au moins régulier.
Divers systèmes d’indices ont été mis au point pour faciliter les descriptions de l’état clinique de la gencive et
de déterminer le degré d’inflammation , parmi les indices les plus utilisés :
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la profondeur de la poche et la perte d’attache , qui à la fois nous donne une idée sur la gravité
des poches provoquées par la maladie parodentale mais va également il nous servie de guide
et de repère thérapeutique lors des phases de réévaluation et de maintenance
2-Que sonder ?
3-Saignement : une sonde Paro à extrémité mousse est introduite jusqu’au fond de la poche
et déplacée doucement le long de la surface de la dent si cette manœuvre provoque un
saignement de la zone apicale de la poche , le site examiné est considéré comme enflammé
la sonde pour scorer le saignement. On n’utilise pas la sonde à deux temps différés, mais au moment du sondage du parodonte
profond, nous allons scorer le saignement si on l’observe et la profondeur de la poche en même temps. C’est un examen qui
regroupe deux éléments en un seul temps, et tout cela est pour le confort du patient.
L’examen se fait à l’aide d’une sonde parodontale graduée introduite dans la poche parodontal ou le sulcus gingival. L’indice
s’échelonne de 0 à 5.
4-quand sonder :
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5-Comment sonder ?
L’examen se fait en insérant la sonde le long de la racine en gardant son contacte dans le
sillon gingivale , le plus parallèle possible au grand axe de la dent des qu’une résistance
élastique se perçoit nettement , la pression s’arrête , on commence par la surface distale de la
dent la plus postérieure de l’arcade sup/inf et on déplace la sonde mésialement le long des
faces V , P , M et D de chaque dent et on note 3 mensurations du coté V ( DV, CV, MV)
et 3 du coté linguale (DL ,CL ,ML)
R !: Si au moment de sonder, on s’aperçoit qu’il y a un exsudat purulent, on ne sonde pas les autres
secteurs avec la même sonde. Soit on reprend une autre sonde, soit on arrête car il y a un risque de
contamination
il peut être évalué au moyen d’une sonde graduée et exprimé par la distance en mm qui sépare la
JEC du fond de la poche
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Classe La lésion ne s’étend pas au-delà de la ligne muccogingivale Réversible avec trt
thérapeutique car
01
c’est juste un
Classe La lésion attient la ligne muccogingivale inflammation
02
Classe La lésion attient ou dépasse la ligne muccogingivale + perte des Nécessite une
03 papilles ID et de l’os sous jacent chirurgie car
l’atteinte est
Classe La lésion dépasse la ligne muccogingivale + perte des papilles ID et de profonde
04 l’os sous jacent
La classe I et la classe II des récessions de Miller sont des récessions gingivales aucun diagnostic de
parodontite n’est posé, par contre dans la classe III et la classe IV le diagnostic d’une parodontite est
possible parce qu’il y a une atteinte osseuse interproximale.
R !: Lorsqu’on a des récessions gingivales avec perte de papilles interproximales, on n’est plus dans le
cas de maladie gingivale superficielle ; ça peut être une maladie profonde.
La classification d’Armitage a facilité les choses, dès lors qu’on a une récession de classe 3 ou 4 ; on
parlera de parodontite (majoritairement des parodontites chroniques).
R !: Majoritairement du côté lingual, on a tellement de défauts à cause du tartre qui peut refouler la
gencive vers le bas et celle-ci ne reprendra pas sa position initiale même à la suite d’une
thérapeutique (elle peut gagner quelques mm seulement sans arriver au collet).
R !Il y a des récessions qui peuvent être provoquées par des brides et des freins assez importants dont
la localisation est proche de la gencive marginale.
8- suppuration : pour déterminer la presence de pus dans la poche parodentale on applique le bout de
l’idex sur la gencive marginale et on exerce une pression avec un mouvement retatif vers la couronne
La penetration de la plaque bacterienne dans ces zones rend le contrôle plus difficile
plus le tronc radiculaire est haut , moins le risque de mise à nu de l’espace inter-
radiculaire est important
l’exploration se fait à l’aide de la sonde ne NABERS N° 1 ou 2
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5) L’haleine :, selon Sanz 58% des patients consultent pour l’halitose , selon CHARON il s’agit
d’un signe d’activité de la maladie parodontale
L’haleine C’est l’air qui sort des poumons lors de l’expiration. On peut penser que si l’on a une haleine
c’est qu’elle est systématiquement mauvaise, or que non, chacun de nous a une haleine. Dans la fiche
clinique lorsque le patient ne dispose pas d’une mauvaise haleine on dira qu’il y a une absence d’haleine
fétide.
Il faut distinguer l’haleine fétide (mauvaise haleine) et l’halitose qui est plus grave.
Autres causes :
Un diabète non equilibré (type 02+++)
L’émotion , l’anxiété et l’excitation nerveuse
Chez les personnes âgées il n’est pas rare que l’halène soit spontanément désagréable
tabac
6) L’examen de salive :
Salive
Plan qualitatif plan quantitatif
Le ptyalisme la xérostomie
L’examen de quantité de salive doit porter sur l’étude du flux salivaire (par stimulation manuelle des
glandes et évaluation avec test au sucre et du PH salivaire ( par une bandelette de PH)
Ptyalisme : provoqué par des affections ou médicaments et peut être le signe de certaines maladies
xérostomie : données de sécheresse buccale, accompagné avec un érythème et des fissurations (lèvres ,
joues , langue) on a l’impression que la muqueuse se déchire
La salive est très importance à étudier car elle a son rôle dans la cavité buccale, elle peut être à l’origine de
la formation du tartre qui est de la plaque bactérienne minéralisée et calcifiée. La plaque bactérienne
mature se forme au bout de 14 à 15 jours et est formé de 30 assises, et c’est à partir de là qu’elle
commence à se minéraliser et à se calcifier pour aboutir à la formation de tartre. Elle puise ses éléments
minéraux du fluide gingival.
Chez les adolescents surtout en période de 14, 15 ans, nous observons la formation d’une coloration noire
sur les faces palatines plus majoritairement appelé le Black stens. Cette coloration est moins nocive que le
tarte, et serait dû à une interaction entre certaines bactéries avec l’alimentation et certains composants
salivaires.
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V. Examen occlusale :
A l’etat statique :
faut rechercher les prématurités qui sont des contactes occlusaux exagérés se produisant avant
la PIM lors du mouvement de fermiture et qui seront évités par une deviation reflexe du chemin
de fermiture cet examen se fera à l’aide du papier articulé ou de la cire calibrée en PIM
INTRA-ARCADE :
INTER-ARCADE :
A l’etat dynamique :
faut rechercher les interférences : qui sont des contactes occlusaux traumatiques se produisant
lors d’un mouvement de propulsion ou de latéralité ,l’idéal c’est d’avoir l’examen des moulages
et de proceder à l’enregistrement de l’occlusion sur articulateur semi-adaptable
donc on doit examiner simultanément la propulsion , la latéralité et le chemin de fermeture
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Différentes topographies :
douleurs irradiées : prés du muscle
appellée aussi douleurs primitives localisées
elles sont souvent réduites à une simple gêne, une tension ou une fatigue
Elles sont plus diffuses que des douleurs articulaires, ce sont des douleurs où on n’arrive
pas à donner le point de départ
Elles peuvent être unilatérales ou bilatérales touchant un ou plusieurs muscles (en partie
ou en totalité).
Touche un ou plusieurs muscles ( en partie / en totalité )
Au début : douleurs uniquement ressenties panant ou juste après les mouvements
mandibulaires
Puis apparaissent au repos , augmentation progressive lors des mouvement
Une limitation de leur amplitude
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(R! les douleurs musculaires sont projetées et les douleurs osseuses sont localisés)
Zone gâchette : Atteinte histologique des fibres nerveuses musculaires notamment la terminaison nerveuse,
caractérisée par la présence de petites zones hyper irritables dans le corps musculaire, réveillées par
compression, douleurs projetées à distance du muscle avec une topographie spécifique pour chaque muscle.
Diagnostic differanciel :
Manifestations alvéole-dentaires : les patients souffrant de DCM peuvent avoir apparaitre des :
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Avantages et intérêts :
détecter les dents absentes , incluses , surnuméraires ainsi que les variations
anatomiques des dents , dentomes , mésiodens …
mise en évidence des différents éléments anatomiques : desmodente lamina dura fore
et longueur des racines … ( impossible a évaluer cliniquement)
évaluer au niveau de l’os alvéolaire ainsi que l’étendue et le type de résorption
osseuse ( alveolyse horizontale / verticale )
mise en évidence de quelques compressions tartriques ( forme de perles en radio)
ainsi que les restaurations débordantes opaques
évaluation intra radiculaire , intra osseuse
mise en évidence des caries
évaluation de la réussite du traitement paro à moyen et long terme par réalisation de
bilan radiologique à intervalles réguliers
très utile pour le diagnostic différentiel
Quand on traite une maladie parodontale profonde chirurgicalement, le sondage est
strictement proscrit car il y a un risque de léser la nouvelle attache qui s’est formé.
Donc le moyen pour apprécier le gain d’attache pendant la phase de maintenance,
c’est l’examen radiologique. (4 à 6 mois, voire une année apres )
Il existe certains cas de syndrome du septum avec des séquestres osseux à l’intérieur
qui engendrent des douleurs très vives. Pour délimiter la position de ce séquestre, on
est obligés de prendre une radiographie, dès qu’on enlève le séquestre, le patient est
soulagé.
inconvinients et limites :
exposition du patient aux rayons
les lésions paro débutantes n’apparaissent pas aussitôt sur la radio
renseignement sur la qualité d’os résiduel et non pa perdu
la radio ne serra que le reflet de l’état des structures minéralisées du paro , elle
montrera que la conséquence de la maladie au niveau de ces structures minéralisés
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I. Radio intraorale :
1) la retro aveolaire :
la plus utilisé en Med dent
elle donne une projection réelle de la dent
son intérêt réside dans les détails qu’elle offert : excellente définition des images , des
couronnes , racines .du parodonte ainsi que l’apex et du peri apex
l’ensemble de la bouche peut être obtenu avec 12-18 clichés radio
peut être remplacée par la RVG
2) Radio numériques (RVG) :
il s’agit d’appareils radio couplés à un traitement informatique , cette Tech présente de grandes
avantages par rapports aux tech conventionnels :
une réduction importante du temps d’exposition et donc une diminution de la dose de
rayonnements
une élimination des manipulations utilisant des produits chimiques (absence de développent
chimique
la visualisation instantanée ou ultrarapide des images prises
la possibilité de travailler des images ( taille constante ….
Le stockage dans le dossier
Les éléments cliniques qu’on peut déterminer à partir d’un cliché radiographique :
- L’âge du patient. (On peut déterminer l’âge du patient à partir d’un cliché radio
grâce à l’édification radiculaire, mais surtout l’apex qui peut être fermé ou ouvert. La
fermeture de l’apex se fait de deux à trois ans après la mise en place de la dent sur
l’arcade, on ne peut pas donner l’âge précis du patient, mais on peut délimiter
l’intervalle d’âge. )
- Mastication unilatérale : où on observe une partie qui est fonctionnelle et une partie
qui est non fonctionnelle. De manière générale les organes non fonctionnels
finissent par s’atrophier, la racine non fonctionnelle devient fine et effilée.
- Migrations pathologiques : Distalisation des dents conduit à l’apparition de
nouveaux espaces.
- Abrasion dentaire : elle détermine l’abrasion dentaire de manière très délicate,
surtout postérieurement parce que l’anatomie des dents est lisible contrairement
aux dents antérieures qui dans les anciennes panoramiques y avait l’interposition du
rachis, mais actuellement les panoramiques numériques, on arrive mieux à faire la
lecture de la partie antérieure.
- Les dents surchargées.
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L’interprétation radiologique :
Etat des bases osseuses des axillaires : présence de fur cations , tumeurs , kystes
…
Etat des ATM : rapport condyle-cavité glénoïde, fracture …
Formule dentaire : dents présentes , absentes , incluses , agénésie , …
Forme des couronnes : présence de caries , abrasions , fractures , fêlures
dysplasie , volume de la chambre pulpaire , obturations prothèses..
Rapport des dents entre elles : contactes serrés, absents
Migration pathologique : primaire ou secondaire
Position des dents par rapport au plan d’occlusion : égression , ingression
rapport couronne-racine : normale / augmenté
les racines : forme effilées, coudées, pluri radiculaires, fusionnés, édification
radiculaire complète / incomplète, état des canaux, traitement endo ..
etat des tissus paro profonds :
cément : résorption , hypercéentose , largeur de l’espace desmodentale ,
la lamina dura continue, régulière, épaisse, absente
os alvéolaire : en cas de lyse : fore ( régulière irrégulière angulaire en
cuvette … ) profondeur ( superficielle profonde , terminale )
trabécules osseuses : normales , nid d’abeille , lâches , denses ..
R !Les racines effilées sont dues à une hypofonction, où on a l’impression que la couronne est
énorme, généralement ce genre d’anomalies est suivi d’une destruction osseuse.
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B. Exploration biologique :
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1- Examen microbiologiques :
examens microscopiques :
antibiogramme : est une technique de labo visant la sensibilité d’une souche bactérienne
vis-à-vis d’un ou plusieurs ATB supposés ou connus , le principe consiste à placer la culture de
bactéries en présences du ou des ATB et à observer les conséquences sur le développent et la
survie de celle si on peut par exemple lacer plusieurs pastilles imbibés d’ATB sur une souche
bactérienne déposée dans une boite de petri , il existe 3 types d’interprétation selon le
diamètre du cercle qui entoure le disque d’ATB : souche ou bactérie sensible , intermédiaire
ou résistante ( résistance= risque de septicémie )
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2- Examen sanguin :un certain nombre d’affections peuvent se traduire par des
transformations d’un ou plusieurs constituants du sang et /ou des troubles hématologiques ,
le médecin dentiste demande généralement le bilan suivant :
1- FNS : consiste à comploter les éléments figurés du sang à savoir : GB( leucocyte) , GR(
hématies) , plaquettes sanguines , Il comporte 2 types d’analyses :
l’un est quantitatif et décrit le nombre d’éléments figurées
l’autre est morphologique ( qualitatif et décrit l’aspect des différents cellules
2- bilan d’hémostase :
Exploration de l’hémostase primaire :
TS : cet examen consiste à pratiquer une incision superficielle soit au lobe de l’oreille soit à l’avant bras et à
mesurer le temps nécessaire à l’arrêt du saignent , les valeurs normales dépendent de la technique utilisée : 2-
4 min : avec la Tech de Duck à l’oreille , 2-4 : avec la Tech d’Ivy 3 points à l’avant bras , 4-8 avec la Tech d’Ivy
incision à l’avant bas
Ce bilan est très important en pratique dentaire pour étudier le saignement du malade, est-ce qu’il est
dans l’intervalle ou pas… Si on trouve le temps de saignement qui est normal et au moment de l’acte
ça saigne beaucoup, ce n’est pas normal et il faudra étudier l’hémostase secondaire.
4- VS : La VS elle seule ne peut pas nous donner une appréciation générale du volume
sanguin ; on a la première heure, et la deuxième heure.
Si la première heure c’est moins ou bien le double de la deuxième heure : c’est la limite, il
n y a pas de soucis.
Si la deuxième heure est le triple de la première heure ou bien c’est une valeur avec trois
chiffres là ce n’est pas normal, et on est obligés de voir d’autres paramètres c'est-à-dire soit
une infection d’ordre général, soit une inflammation…
R !On ne peut pas entamer une chirurgie parodontale sans faire d’examen sanguin. Le bilan
sanguin n’est pas un bilan spécifique mais standard. (NFS, TS, Hémostase…)
3- Examen anapth :
Si l’indication d’un examen anatomopathologique d’une lésion au niveau papillaire se pose, il ne
faut pas se limiter à la papille uniquement, mais il faut étendre le prélèvement un peu plus loin au
niveau du tissu sain pour pouvoir faire la différence.
Il y a certaines lésions dès qu’on les touche on provoque le déclenchement de la pathologie, quand on
voit ça et qu’on se trouve dans l’obligation de faire une biopsie ; on fera une biopsie exérèse c'est-à-
dire qu’on fait un examen anatomopathologique en même temps que la thérapeutique.
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4- Examen métabolique :
Glycémie :
une glycémie : +1.26 g/l témoigne d’un diabète sucré
1-1.26 : le diabète est probable
De cela l’OS considère comme diabétique tout patient ayant à 2 dosages successifs une
glycémie à jeun :
La prise en charge d’un patient sain et d’un patient diabétique n’est pas la même ; surtout
pour le patient diabétique de type 2 (non insulinodépendant). Le type 1 est un diabète
découvert soit à la naissance ou à la petite enfance ou l’adolescence, le patient à tout
moment peut faire un malaise et généralement suit un traitement par des injections
d’insuline ; par contre le traitement du type 2 consiste soit à des antidiabétiques oraux
(comprimés) soit une bithérapie : des comprimés et une injection d’insuline le soir.
Un patient diabétique équilibré qui présente une légère inflammation de la gencive est
considéré comme un sujet tout à fait normal, sain ; aucune prémédication n’est nécessaire.
Par contre, même si le patient est équilibré et présente une importante inflammation avec
une très mauvaise hygiène bucco-dentaire, la prise en charge diffère en raison du risque de
bactériémie qu’il présente.
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5- Examen sérologie :
1-sérologie virale :
Sida : les manifestations buccodentaires du sida sont nombreuses
Test ELISA : test préventif , demandé quand on soupçonne le SIDA , seul n’est
pas suffisant
Test WESTERN BLOT : test spécifique qui complète le test ELISA c’est un test
de confirmation
Hépatite :
- Inflammation du foie lié à une infection virale
- Les sérologies spécifiques permettent d’identifier l’Ag en cause :
HBs (HEPATITE B)
HBc (hépatite c ) : l’hépatite C a été détecté chez des patients qui abusaient des
médicaments comme le paracétamol qui est hépatotoxique, les antidépresseurs à prise
prolongée également et chez des patients qui prenaient des boissons gazeuses.
R ! Après la prise en charge d’un patient présentant une pathologie virale, le lieu doit être
décontaminé et mis hors d’usage pendant 48 heures.
2-sérologie bactérienne :
TBC : la maladie infectieuse contagieuse due à une bactérie : BK , Le diagnostic idéal se
repose sur la mise en évidence du BK
Syphilis : maladie infectieuse due à une bactérie : tréponème pallidum
C. Photographies cliniques :
Elles sont très utiles pour enregistrer l’apparence clinique des dents. Elles sont beaucoup plus
explicites pour le patient, car elles renseignent de l’apparence clinique des dents avant et après
le traitement.
L’aspect définitif après les thérapeutiques parodontales ne peut être obtenu qu’après 4 à 6 mois.
Elles sont utilisées pour motiver le patient à garder le même résultat obtenu après la
thérapeutique.
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R ! : La dent possède une mémoire morphologique, c’est pour ça que quand le meulage sélectif n’est pas fait
suivants des étapes précises, il peut y avoir une récidive où la dent reprend sa position initiale. Les cliniciens
pensaient qu’en dévitalisant la dent, peut être que la dent ne pourra plus bouger, mais il y a eu des cas où
une dent dévitalisée a retrouvé sa position initiale.
Les dents ont un rapport de 2/4, mais les dents qui n’ont pas ce rapport là sont vouées à la chute avec le
temps car elles reçoivent des charges qui dépassent leurs capacités. Donc on meule la dent pour la faire
rentrer dans le même rapport, et puisqu’on a cette idée que la dent peut récidiver et reprendre sa position, le
praticien consolide sa thérapeutique par un système de contention pendant un certain temps pour que la dent
s’habitue à cette nouvelle position
L’analyse occlusale sur modèle facilite l’observation des contacts dento-dentaires qu’en bouche où le
praticien se trouve gêné par :
• Les tissus mous qui limitent le champ de vision. (la langue…)
• La salive qui perturbe le marquage des points.
• Le système neuromusculaire du patient qui ne réalise pas toujours les mêmes mouvements.
En outre, les moulages donnent une vue des relations cuspidiennes linguales et palatines. Ils sont
importants parce qu’ils témoignent de l’état de la denture avant qu’elle ne soit transformé par le
traitement, ils servent aussi de « démonstration » au cours des entretiens avec le patient et sont employés
comme témoins lors de la comparaison de la denture avant et après le traitement et comme référence au
cours des visites de contrôle.
R ! : Il existe des patients très réticents, les moulages nous permettent de faire un bon examen clinique
chez des patients difficiles (stress, peur…), ils sont utilisés aussi pour la motivation du malade.
L’empreinte ne reproduit pas que les dents, mais aussi la gencive (récessions gingivales, gencive
œdémateuse), les freins, les brides…
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Diagnostic :
1. Diagnostic étiologique :
C’est le diagnostic qui determine la cause de la maladie ( triade de
WESKI) :
1- Facteurs locaux :
Directs :
-Déclenchant : biofilme
-Favorisant : tabac , manque d’hygienne , DDM…
Indirectes : fonctionnels ex : respiration buccale Mastication
unilatérale ,
2- Facteurs généraux : diabète leucémie …
3- Facteurs constitutionnels : hérédité , âge , sexe , stress ……
2. Diagnostic differentiel
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II. Parodontites :
1. La parodontite chronique :
Elle est caractérisée par un rapport direct avec les dépôts de plaque et facteurs iatrogènes ou de
rétention, d’évolution lente, avec des périodes d’inactivité et de régression, et avec une sévérité et
une distribution variable des pertes d’attache.
Cette forme de parodontites est fréquente chez les adultes mais peut apparaitre à n’importe quel
âge, chez les enfants et les adolescents, en dentition temporaire comme en dentition permanente.
Il y a deux formes :
2. La parodontite agressive :
2.1. Définition :
La parodontite agressive comprend les formes de parodontites caractérisées par une perte d’attache
et une destruction osseuse rapide, une agrégation familiale des cas, et des patients cliniquement
sains à l’exception de la présence de la maladie.
Caractéristiques constantes
Caractéristiques secondaires
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Établi de façon globale par rapport à la denture dans son entièreté ou de façon unitaire.
Le pronostic est établi à différents termes :
. Défavorable : Si notre thérapeutique ne permet pas une récupération complète des dents
atteintes.
. Réservé : C’est lorsque le malade peut ne pas répondre à notre traitement soit par sa non
coopération ou en cas de récidives…
. Mauvais : Le malade perdra ses dents quel que soit le traitement envisagé.
Facteurs généraux, tabac : C’est la notion du terrain sur lequel se développe la maladie
parodontale. Un sujet atteint d’une maladie d’ordre général, se défend mal contre l’atteinte
parodontale qui se développe dans ce cas sur un organisme affaibli par opposition au sujet
présentant un bon état général.
Profil psychologique : Le stress agit sur les réactions immunitaires et donc influence sur
l’évolution de la maladie parodontale.
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Les gingivites : Elles sont d’un bon pronostic, car c’est un stade de maladie parodontale encore
réversible, à condition d’une élimination complète des irritants locaux, et une bonne coopération
du malade.
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- Si le malade présente une dent avec une mobilité très accentuée associée à une inflammation
très importante, le pronostic peut être bon parce que le degré de mobilité peut se réduire
après la disparition de l’inflammation.
- Si nous avons un cas de gingivite chez un patient fumeur, le pronostic ne peut pas être apprécié
car cela dépendra du patient. Il y a des moments où on peut apprécier le pronostic qu’après
avoir vu le comportement du malade.
- Le pronostic dans certains cas dépendra de la motivation du malade, même devant une
atteinte superficielle.
- Généralement devant les cas de gingivites associées à un irritant direct et que ce sont des
lésions tout a fait réversibles, le pronostic est bon. Par contre devant les cas de parodontolyse
importante, associée à une mobilité importante ; le pronostic peut être soit à court terme ou
réservé.
- Dans la poche parodontale avec une atteinte sous forme de cratère, le pronostic est mauvais,
parce qu’il y a l’indication de l’extraction à cause de la perte du support osseux. Par contre, dans
une lésion à trois parois osseuses où une seule paroi osseuse est présente, le pronostic peut
être très bon, il suffit de titiller l’os pour provoquer la régénération sinon faire une greffe
osseuse.
Dans la lésion à deux parois osseuses, également le pronostic peut être bon tout dépend
le comportement du patient.
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Motivation à l’hygiène :
Face à une gingivite induite par la plaque, on doit motiver le patient à se brosser les dents et
lui expliquer l’origine de sa maladie et cela en procédant à la mise en évidence de la plaque
bactérienne par les révélateurs de plaque notamment la Fuchsine qui colore les bactéries en
rose fuchsia. Ensuite, on lui apprend une technique de brossage adéquate, et pour prouver
l’efficacité du brossage ; on refait l’opération de la coloration à la fuchsine sur les dents
brossées qui ne vont plus retenir la coloration.
Révélateur de plaque Fuchsine : on badigeonne les surfaces dentaires avec la fuchsine puis on
demande au patient de se rincer, pendant ce temps il y a des bactéries qui vont retenir cette
coloration et apparaître en rose.
Les bactéries de la plaque sont des bactéries qui reviennent 2h après un brossage parfait, donc
éliminer ces bactéries n’est pas juste mais on doit
les désorganiser pour ne pas laisser le temps à cette plaque de libérer ses toxines. La plaque est
mature au bout de 9 à 14 jours (30 assises), le brossage doit se faire après chaque ingestion
d’aliments et idéalement durer 7 à 10 minutes, 3 minutes ne suffisent pas.
Détartrage : Fait partie du plan de traitement initial et qui consiste à enlever l’irritant local qui
est le tartre.
- 48h après le détartrage, le patient voit déjà la différence (l’inflammation se réduit, confort
buccal…), ce qui est une forme de motivation.
- S’il y a des récessions, on fait un surfaçage radiculaire.
- Convaincre le patient tabagique à arrêter le tabac chiqué ou le tabac à fumer est une
obligation déontologique. On considère un patient comme fumeur quand il fume 4 cigarettes
par jour.
Maintenance : Ensuite il y a la maintenance où le malade se présente une à deux fois par an
pour faire des contrôles et voir s’il y a eu récidive ou pas…
Réévaluation : Si on a diagnostiqué une parodontolyse, le traitement initial ne suffit pas ; on
ajoute à ça une réévaluation. Cette réévaluation se base sur deux éléments qui sont la
motivation à l’hygiène et la disparition des phénomènes inflammatoires (diminution de l’indice
de saignement) qui évoque que le patient est vraiment motivé. Puis on passe à la phase
suivante qui est la phase correctrice.
B. Phase chirurgicale : Si le malade n’est pas motivé, on ne passe pas à la phase chirurgicale.
ou phase correctrice et généralement c’est une phase chirurgicale. La thérapeutique
chirurgicale dépend du degré d’atteinte :
Si on est devant des poches peu profondes (inférieure à 6mm) on a une thérapie qui est un
simple curetage parodontal.
Si on est devant des poches supérieures à 6mm, on a une thérapie beaucoup plus difficile qui
est la chirurgie à lambeau
Si on est devant une gingivite avec des fausses poches, le traitement est chirurgicale et consiste à la
réduction de la gencive par une gingivectomie à biseau externe si elle est profonde, si elle est peu
profonde on fait une gingivectomie à biseau interne, et cela dépend de la hauteur de la gencive attachée.
Si on a des récessions parodontales, on réalise des
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Antisepsie : Opération au résultat momentané permettant au niveau des tissus vivants dans la
limite de leur tolérance d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus en
fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes
présents au moment de l’opération.
La stérilisation :
destruction des germes, des microbes que contient une plaie, une cavité , une
substance , un instrument chirurgicale , un matériel de pansement , un champ
opératoire
procédé qui rend un produit stérile qui permet de conserve cet état pendant la période
d’un temps précise
opération permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes sur un milieu inerte
contaminé, le résultat de cette opération est l’état de stérilité
Les antiseptiques : se sont des produits que l’on utilise pour la désinfection des tissus vivants
(peau, plaies, muqueuses)
- catégorie critique : concerne tout matériel / dispositif médicale qui au cours de son
utilisation pénètre dans les tissus ou les cavités stériles ( âpres effraction muqueuse /
osseuse ou dans le système vasculaire du malade , ces instruments sont classés à haut
risque de transmission d’infection et seront à usage unique / stérilisés âpres chaque
usage ( davier élévateur , syndesmotome , instrument à détartrage )
- catégorie non critique : désinfection de bas niveau , les dispositifs sans contact
directe avec la cavité buccale ou en contact avec la peau saine ce qui nécessite une
désinfection de bas niveau à visée bactéricide et fongicide ( cuillère doseuse pour
ciment de scellement
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Rinçage
Rinçage
Séchage conditionnent
Stérilisation
Stockage
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La prémédication :
C’est l’administration de médicament visant à préparer les malades à des soins et des examens , en
médecine dentaire , come dans toute autre discipline médicale , la prémédication peut s’avérer
quelque fois nécessaire , elle peut se justifier par :
1) le diabète : pathologie générale qui peut être mise en place par l’examen end buccale
érythème, sécheresse buccale, longue pâteuse , C’est une maladie chronique définie par l’
élévation permanente du taux de sucre dans le sang accompagnée de présence de sucre
dans les urines , elle est considérée comme une maladie vasculaire vue les complications
qu’il peut entrainer sur le plan des artères et des veines
Types de diabètes :
diabète de type 01 : De cause immunogénétique , Tarissent (long terme) de la
sécrétion d’insuline : chez les sujet jeunes avec un mode d’installation brutale
diabète de type 02 : maladie lente , fortuite , se déclare après 40 ans due au
Dysfonctionnent du pancréas , à partir de 1.26 g/l le malade est considéré comme
diabétique
Autres types de diabète :
- diabète MODY : avant 30 ans
- diabète mitochondriale ( 4-5 cas dans le monde )
- diabète induit par les produits chimiques, médicaments (corticothérapie à long
terme)
- diabète lié à la malnutrition
- diabète gestationnel
- diabète insipide : trouble du métabolisme de l’eau
- diabète rénale (taux de sucre dans le sang normale mais il y’a une glycosurie)
Traitement :
Régime : il est la base du traitement
Hypoglycemiants
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Le protocole :
Avis du médecin traitant
Glycémie du jour pour le type 1
Betalactamine : amoxicilline :
dose de charge : 2g 1/2h avant
dose d’entretient : 2g/j pendant 1 semaine
En cas d’allergie : macrolide érythromycine 1g 2h avant , clindamycine 600g 1h avant +
pendant une semaine
Congenitale Aquise
Non cyanogène : Cardiopathie valvulaire
- Insuffisance mitrale
- stense de isthme de l’aorte
- PCA
- retressisseent mitrale
- CIA - maladie mitrale
- Stenose de l’artére pulmonaire - Insuffisance aortique
- communication inter- aorto- - Polyvalvulopathie
pulonaire rythme :
- Tachy/ bradycardie
- Hypertension artérielle
Cyanogène :
- Cardiopathie ischémique
- Trilogie de fallot - Infarctus du myocarde
- Tétralogie de fallot - Angine de poitrine
- Coronarite
Cardiopathie inflammatoire
Maladie thromboembolique
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Clinique d’osler :
Chez ce malade souvent atteint préalablement de valvulopathie , ou voit
apparaitre avec ou sans cause apparente une fièvre , le diagnostic est posé
d’âpres :
- fièvre
- augmentation de la fibrine
- hémoculture positive : streptocoque
- RAA : germes dans les articulations
- notion de porte d’entrée : 2-6 semaines avant : abcès , détartrages , exo avortement
, foyers latents
manifestations buccales :
- petit pétéchie (rouge fushia + pourpre)
- signes pas spécifique , non pathognomoniques :
- TP : le jour de l’intervention
- INR : peut changer par température
- D’un point de vu parodentique :
- le détartrage c’est l’acte le plus septique de la cavité buccale d’où nécessairement se faire
sous antibiothérapie
- l’existence de poches et de mobilité est encore en fonction : du risque , de la date et de
l’importance de l’alveolyse
Remarque : les AINS sont à proscrire en post opératoire , les tétracyclines et les
sulfamides
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Les tranquillisants :
Définition de l’anxiété : anxiété , angoisse , panique , peur , phobie , les termes
utilisés pour décrire un état anxieux : survenue d’un danger réel ou imaginaire
Les benzodiapines :
- atarax : hydroxizine (DCI) : il a une action sédative sur la tension émotionnelle
et l’anxiété
- Atarax comprimé 25 mg : 1 cp la veille puis 2 cp 2h avant l’intervention chez
l’adulte
- Atarax Sirop : 1 càc la veille puis 2 càc 2h avant l’acte chez l’enfant
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L’anesthesie :
Introduction :
avant toute intervention chirurgicale sur un malade on doit procéder à une anesthésie qui consiste à
supprimer temporairement la sensation de douleur au niveau de la zone opératoire ,doit avoir une action
entièrement réversible
Définition : un anesthésique local est : une substance Med qui bloque la conduction de l’influx nerveux
sans entraine :
- la perte de la conscience
- ni de la sensibilité générale
Structure chimique : un anesthésique local est une molécule amphiphile donc il est constitué :
Ces deux pôles sont relié par une chaine carboné simple appelée chaine intermédiaire ,Suivant la nature
de la liaison entre le pole lipophile et la chaine interidiere seront conditionnés la faille de l’anesthésique
local d’une part et d’autre part les métabolises de la molécule d’anesthésique locale
Classes d’anesthésie :
-amino ester
-amino amide : ex :
- lidocaine ( linsul, xylocaine )
- mipivacaine( scandicaine )
- articaine ( septanest )
métabolisme hépatique : ( on diminue la dose si y’a une insuffisance hépatique )
Utilisation clinique presque exclusive
la lidocaine , la xylocaine : présente un double intérêt :
- d’abord comme AL mais aussi comme anti-arythmique
- considéré come substance de référence parmi les amino-amides
- sa duré d’action est d’1H à 1h30
- elle est présentée en solution de 0.5-2%
Le devenir des AL : leurs pharmacocinétique s’opère selon les mêmes étapes que pour tout med qui sont :
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Le but des VC :
Contre indication :
Etat physio :
1. grossesse allaitement : pas de contre indication aux doses usuelles
2. Chez l’enfant :
contre indiqué les 6 premiers mois
par rapport à l’adulte , il faut diviser les doses par 3 si le poids est -15kg et sur 2 si
le poids (15 - 40 )
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Instrumentation en parodentologie :
Instruments d’exploration clinique :
Le miroir :
- Vision indirecte
- Écartement des téguments ( tourné face de la face interne des joues )
- Réflexion de lumière
On peut y trouver plusieurs diamètres avec ou sans magnification
La sonde exploratrice :
La sonde parodontale :
- Elles sont caractérisées par une pointe mousse et une graduation millimétrique variable
- Les sondes parodontales sont utilisées pour mesurer la profondeur des poches/sulcus, évaluer les
atteintes de furcation (sonde de NABERS) , détecter les dépôts sous gingivaux et évaluer
l’anatomie radiculaire.
Le sondage :
- Insertion douce en gardant contact le long de la racine dans l’axe de la dent, la sonde est stoppée
par le fond du sillon gingivo-dentaire ou un spirule de tartre. (Pression du sondage 25 à 75 g)
Les précelles : R ! le test de mobilité est realisé à la precelle pas aux doits ..
Instruyments manuels :
- Le détartreur est utilisé pour éliminer le tartre supra, juxta ou légèrement infra gingival. Du fait de
sa forme, il serait difficile d’insérer profondément la lame sous la gencive sans blesser les tissus
gingivaux environnants.
- Il possède deux arêtes coupantes sur les côtés de la lame qui se rejoignent pour former une pointe.
La surface faciale est plate ou incurvée. En coupe, la lame a une forme triangulaire avec deux
arêtes tranchantes. La surface faciale fait un angle de 90° avec le corps (bras) inférieur
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Curette :
- La curette est l’instrument classique du débridement sous gingival . Elle va permettre d’éliminer le
tartre sous gingival et de réaliser le surfaçage radiculaire.
- La curette est plus fine que les détartreurs et surtout ne possède aucune pointe ou partie aiguisée si
ce n’est les bords coupants de sa lame.
- Son extrémité est arrondie
- Les curettes permettent donc un meilleur accès au poches parodontales avec un traumatisme
minime des tissus mous.
- Les curettes peuvent bien entendu également être utilisées pour le détartrage juxta gingival et sous
gingival.
- Utilisé en sous gingivale et en inter dentaire
- Deux faces lisses et deux bords tranchants
• L’angle entre la face faciale et le dernier segment du corps de la curette universelle est de 90°
• un manche épais
• elles sont des instruments dits : area specific (instrument spécifique pour chaque région/zone)
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Ciseau parodontale :pour l’élimination rapide des concrétions tartriques supra gingivales volumumineuses
de la zone retro-incisive inf .. l’instrument est introduit dans l’espace inter-dentaire par abord vestibulaire
et détache le tartre
L’affutage : par la Pierre d’affuter pour bien limer les instruments
Bistouri de BIRCLAND : pour la gingivectomie
la position du travail :
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Ecrit par : TLALES NAHLA