L Appreil Reproducteur de L Homme
L Appreil Reproducteur de L Homme
L Appreil Reproducteur de L Homme
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Sommaire
• Anatomie et Physiologie de l’appareil reproducteur de l’homme
• Anatomie et Physiologie de l’appareil reproducteur de la femme
• Comportement sexuel des mammifères
• Développment et différenciation de l’appareil reproducteur de
l’homme et de la femme
• Fécondation
• Notions d’embryologie
• Prise en charge de la grossesse
• Maîtrise de la reproduction
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L’appreil reproducteur de l’homme
3
Anatomie de l’appareil reproducteur de l’homme
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Organes génitaux externes
Coupe du pénis
2-Le scrotum
C’ est un sac de peau plus ou moins plissée, généralement plus pigmentée que
La peau du corps (plus foncée), couvert de poils. Le scrotum se divise en deux
compartiments, les bourses contenant chacune un testicule, lieu de production
des spermatozoïdes
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Organes génitaux internes
Vésicules séminales
prostate
Glandes de Cowper
Ils sont composés par :les testicules , les épididymes, les canaux déférents, l’urètre, les glandes
(vésicules séminales, prostate, glandes de Cowper).
1-les testicules (cf. diapositive suivant)
2-l’épididyme: C’est un renflement qui prend naissance au sommet du testicule et qui se termine
dans un autre canal : le canal déférent.
L’épididyme est le lieu où mûrissent les spermatozoïdes (acquisition de leur mobilité et de leur
capacité fécondant), où ils se renouvellent naturellement et où ils sont détruits s’il n’y a pas de
rapports sexuels.
3-le canal déférent: Long de 45 cm environ, prolonge celui de l’épididyme et assure le transit des
spermatozoïdes jusqu ‘à l’urètre.
4-l’urètre: C’est le canal unique où se jette les 2 canaux déférents. Cette partie terminale,
commune au système urinaire et au système génital, achemine selon les circonstances, l’urine ou
le sperme à l’extérieur de l’organisme.
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Les testicules
II.1- Anatomie
Pendant la vie foetale, les testicules sont localisés dans l’abdomen. Avant la naissance ou
immédiatement après, ils quittent leur position pour descendre dans les bourses car la
température du corps est trop élevée pour permettre la production de spermatozoïdes. La
localisation du scrotum donne une température entre 34 et 35 degrés.
Des pantalons trop isolants (comme les pantalons de ski produisant une température trop élevée)
ou trop serrés (jeans), ainsi que l'exposition prolongée à une source de chaleur (batterie
d'ordinateur portable par exemple) sont une cause fréquente de stérilité transitoire.
Chaque testicule est composé de 200 à 300 lobules testiculaires séparés par une cloison
conjonctive et chaque lobule comprend 1 à 4 tubes séminifères, il y a donc environ 500 tubes
séminifères par testicule.
Les tubes séminifères font environ 70 cm de long pour 350 µm de diamètre. Ils sont entourés d'un
tissu conjonctif contenant des cellules de Leydig sécrétant la testostérone.
Les tubes séminifères se rejoignent deux par deux et confluent dans un tube droit qui débouche
dans un réseau de canaux nommé rete testis. Celui-ci se jettent l épididyme.
Deux types de cellules occupent la paroi des tubes séminifères :
-les cellules de Sertoli grandes et coniques forment l'épithélium.
-les cellules germinales: La multiplication des cellules souches se fait à la périphérie des tubes
séminifères. En remontant vers la lumière du tube séminifère, les cellules filles maturent
progressivement et se transforment en spermatozoïdes une fois arrivées dans la lumière.
II.2- Fonctions
Les fonctions des testicules est:
-La sécrétion d’hormones androgènes
-La spermatogenèse
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Coupe de testicule
Lumière du
tube séminifère
Tissu
interstitiel
Lignée germinale
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Tissu interstitiel des testicules
Les cellules de Leydig sont situées dans les testicules, entourées de capillaires sanguins.
Elles produisent et sécrètent environ 95 % de la testostérone chez l'homme.
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Rappel sur la méiose
III-La spermatogenèse
III.1- Rappel sur la méiose
La méïose est une division cellulaire qui, en alternance avec la fécondation, joue un rôle essentiel
pour la reproduction sexuée, car elle est à l'origine des gamètes.
La méïose se produit uniquement dans les cellules germinales : elle permet d'obtenir des
gamètes haploïdes à partir de cellules diploïdes.
La méïose est constituée d'un ensemble de deux divisions successives d'une cellule diploïde. Au
cours de la première de ces divisions, des échanges se produisent entre les chromatides de deux
chromosomes homologues, ce sont les crossing-over. Le résultat est l'apparition d'associations
nouvelles entre les allèles des gènes portés par les chromosomes impliqués dans ces échanges.
Un autre phénomène permet également la production d'associations nouvelles entre les allèles
d'origine maternelle ou paternelle, c'est la répartition aléatoire des chromosomes d'origine
maternelle ou paternelle vers l'un ou l'autre pôle de la cellule au cours de l'anaphase de chacune
des divisions de la méïose.
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Spermatogénèse
1-Spermatogonie
2-Spermatocyte I
3-Spermatocyte II
4-Spermatides
5-Spermatozoide
6-Cellule de Sertoli
III.2-Définition de la spermatogénèse
La spermatogenèse est le processus de production des spermatozoïdes, qui a lieu dans les
tubes séminifères des testicules. Elle englobe les phénomènes qui, des spermatogonies, cellule
souches diploïdes (2n chromosomes), aboutissent aux spermatozoïdes, gamètes mâles
haploïdes (n chromosomes).
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Déroulement de la spermatogénèse
III.4-Etapes de la spermatogenèse
La spermatogenèse peut être répartie en deux étapes successives:
- la première étape comprend les cellules allant de la spermatogonie au spermatocyte secondaire inclus:
elle est appelée spermatogenèse.
i-Etapes de la spermatogénèse
A. Phase de multiplication :
Elle intéresse les spermatogonies qui sont des cellules souches diploïdes et elle est
caractérisée par une succession de mitoses qui va aboutir à la formation de spermatocytes I,
également diploïdes. Les spermatogonies:
- Ils sont observés à la périphérie des tubes séminifères.
- Ils ont une forme ovoïde et sont de petite taille (10 à 15 um).
B. Phase de croissance :
Les spermatocytes I subissent une phase de croissance cytoplasmique qui les transforment en grandes
cellules qui sont des cellules diploïdes à noyau arrondi.
C. Phase de maturation :
Les spermatocytes I subissent la méiose, c’est à dire 2 divisions successives qui vont entraîner la
réduction de moitié du nombre de chromosomes et de la quantité d’ADN
i-Première division de méiose ou division réductionnelle :
Les spermatocytes I (2n chromosomes, 2q ADN) doublent leur quantité d’ADN (4q ADN) puis subissent
cette première division qui est longue (22 jours), et qui va aboutir à la formation de 2 spermatocytes II.
Ces cellules sont:
• De petite taille (10 à 12 pm) à n chromosomes (cellules haploïdes) mais à 2q ADN.
• Ne contenant qu’un seul chromosome sexuel (X ou Y).
ii-2ème division de méiose ou division équationnelle :
Très rapide (moins de 48 heures), elle explique le fait que le stade spermatocyte II soit très rarement
observé.
Elle aboutit, à partir d’un spermatocyte II à. 2 spermatides qui sont des cellules:
• Légèrement allongées, haploïdes et de petite taille.
• S’observant vers l’intérieur du tube séminifère.
•
En résumé, la méiose produit deux grandes populations de spermatides (à X ou à Y) et crée une très
grande diversité génétique par la répartition au hasard des chromosomes
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Spermiogénèse
ii- la spermiogenèse
Cette phase ne comporte pas de division cellulaire mais seulement des transformations
nucléaires et cytoplasmiques des spermatides.
Elle aboutit à la formation de cellules spécialisées dans la reproduction : les spermatozoïdes.
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Spermatozoide et sperme
sperme
spermatozoide
Spermatozoide Sperme
III.5-Le spermatozoide
Chez l'humain, le spermatozoïde a une mobilité est assurée par un flagelle. Lors de
l'éjaculation,allant de 2 à 6ml de sperme, on retrouve 50 à 200 millions de spermatozoïdes par ml
de sperme.
Le spermatozoïde est caractérisé par un minimum de cytoplasme et l'ADN le plus densément
compacté connu chez les eucaryotes. La tête (que l'on confond facilement avec le noyau), est
recouverte de l'acrosome, membrane riche en enzymes importante lors de la fécondation.
III.6- Le sperme
Le sperme est un fluide organique animal expulsé du corps lors de l'éjaculation contenant les
spermatozoïdes. Ce liquide physiologique est composé, chez l'homme, par le liquide prostatique,
le liquide de vésicules séminales ainsi que le liquide sécrété par les glandes de Cowper . Le
sperme contient de nombreux éléments nourriciers pour le spermatozoïde (fructose).
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Spermogramme
III.7- Le spermogramme
Le spermogramme représente l'examen de première intention à réaliser chez l'homme en cas
d'hypofertilité du couple.
Différents paramètres vont alors être étudiés:
A-la viscosité
B-Le volume: Le volume de l'éjaculat doit normalement être compris entre 2 et 6 ml.
C-Le pH: (ou degré d'acidité du sperme): entre 7,2 et 8
D- La numération des spermatozoïdes: Le nombre de spermatozoïdes, est normalement de 20
à 200 millions par millilitre et supérieur à 40 millions par éjaculat.
E-La proportion de spermatozoïdes vivants: Elle doit être de 75% minimum.
F-La mobilité
G-Le pourcentage de formes normales: Le pourcentage de spermatozoïdes de forme normale
doit être au moins de 30%.
15
QCM
16
Hormones de la spermatogénèse
A-Rôles de la FSH et LH
La FSH agit directement sur les spermatogonies et les cellules de Sertoli pour accélérer la
spermatogenèse (par assimilation augmentée de testostérone).
La LH, quant à elle, augmente la production de testostérone qui agit également sur les
spermatogonies (et permet en particulier la différenciation finale) et sur les cellules de Sertoli.
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Fonctions endocrines de testicules
Augmentation de la
masse osseuse
Augmentation de la
masse musculaire
Différenciation des
Dévéloppement de canaux de wolff
la pilosité
B- la testostérone
B.1- Structure
La testostérone est une hormone stéroïde (synthétisée à partir du cholestérol), du groupe
des androgènes. Comme la plupart des hormones, la testostérone est amenée aux tissus cibles
par le sang, dans lequel elle est liée à une protéine plasmatique de transport spécifique, la sex
hormone binding globulin (SHBG).
B.2-Rôles de la testostérone
Les rôles de la testostérone sont:
A-Développement de l'embryon: Entre la 9e et la 10e semaine, il y a une augmentation
importante de la production et sécrétion de testostérone par le testicule. Ces pics de sécrétion la
testostérone favorise la différenciation des canaux de Wolff en voies génitales mâles (épididyme,
prostate, canal déférent…)
B-Apparition et développement des caractères sexuels primaire et secondaires: À la
naissance, les organes génitaux (les gonades) sont différenciés, mais ne sont pas fonctionnels.
Des transformations morphologiques ainsi que la mise en fonction des glandes sexuelles
s'effectuent à la puberté.
À la puberté (plus ou moins tôt selon les individus, mais globalement entre 12 et 16 ans), les
caractères sexuels secondaires se développent :
- Accroissement de la taille des testicules et du pénis (caractères sexuels primaires)
- Pilosité générale
- Stimulation de la synthèse des protéines (Accroissement de la masse musculaire et osseuse)
- maturation des spermatozoïdes
C-Chez l’adulte: la testostérone maintient les caractères sexuels secondaires
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Caractéristiques de la sécrétion de la testostérone
Homéostat = ensemble des organes et des mécanismes qui interviennent dans la régulation
d’une constante biologique. C’est un système qui réalise l’homéostasie (= maintien d’une
constante biologique).
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QCM
La testostérone est:
A- détectée en permanence par les cellules tetsiculaires
B- corrigé en cas de variation par le complexe hypothalamo-
hypophysaire
C- contrôlée par une hormone hypophysaire
D-détectée en permanence par le complexe hypothalamo-
hypophysaire
E-indirectement contrôlée par la GnRH
F- une constante physiologique tout au long de la vie de
l’homme
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Homéostasie de la testostérone-
exemple d’un Servomécanisme
Dans certains cas, la valeur de référence du paramètre biologique peut-être modifiée. Dans
le cas du contrôle du taux sanguin de testostérone, c’est le cas à la puberté chez l’homme
(augmentation du taux sanguin de testostérone), ou encore chez les cervidés et les ovins, il y a
une augmentation du taux sanguin de testostérone en automne permettant ainsi la reproduction et
la naissance des petits au printemps.
21
QCM
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Homéostasie de la testostéronémie
La FSH stimule les cellules de Sertoli, c’est à dire qu’elle stimule la spermatogenèse.
La LH stimule les cellules de Leydig, c’est à dire qu’elle stimule la production de testostérone.
La FSH et la LH sont caractérisées par une sécrétion pulsatile.
L’hypothalamus est une structure nerveuse, située à la base du cerveau, près de l’hypophyse.
Lorsque les neurones de l’hypothalamus sont activés, ils libèrent une neurohormone, appelée
gonadolibérine, la GnRH (=Gonadotrophin Releasing Hormone).
La GnRH présente une sécrétion pulsatile.
La GnRH parcourt un court trajet dans le sang, dans la tige hypophysaire, qui relie l’hypothalamus
à l’hypophyse. La GnRH stimule la sécrétion de FSH et de LH par les cellules de l’hypophyse.
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Schéma bilan
24
L’appreil reproducteur de la femme
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Anatomie de l’appareil reproducteur de la femme
Trompe utérine
(oviducte)
Ovaire
Endomètre Corps de
(muqueuse l’utérus
utérine)
Col de Myomètre
l’utérus (Muscle
utérin)
Glaire
cervicale
Vagin
A-Les ovaires :
L'ovaire représente la glande génitale féminine. Il en existe 2 (un de chaque côté) situés dans la
cavité pelvienne. Cette glande a 2 fonctions distinctes:
- La formation des cellules reproductrices de la femme, les ovules (ovogénèse)
- La synthèse des hormones sexuelles féminines (œstrogène, progestérone )
C- L'utérus:
L'utérus, organe situé au milieu de la cavité pelvienne, est constitué de deux couches:
- le myomètre)
- l'endomètre) qui présente des variations d'épaisseur et de composition cycliques en réponse
aux variations des taux des hormones sexuelles sécrétées par l'ovaire.
Les fonctions de l'utérus sont multiples:
- il assure le transport des spermatozoïdes du vagin vers les trompes
- il est le siège de la nidation, l'embryon s'implantant dans l'épaisseur de son endomètre vers la fin
de la première semaine du développement de l'œuf fécondé.
- pendant toute la durée de la grossesse, il protège l'embryon et lui fournit le matériel nécessaire à
son développement. Son volume s'adaptant au fur et à mesure à la croissance continue du fœtus.
- en fin de grossesse, ses contractions assurent l'expulsion du fœtus et du placenta.
A la fin du cycle ovarien, s'il n'y a pas eu fécondation et nidation, sa paroi interne (l'endomètre) va
être éliminée sous l'effet de la chute brutale des hormones sexuelles. Cela occasionne des
saignements (les règles).
D-Le vagin:
Le vagin est l'organe de copulation dans lequel seront déposés les spermatozoïdes au cours du
rapport sexuel.
Le vagin représente également la filière que le bébé devra franchir lors de l'accouchement… il est
donc très extensible! 26
Les ovaires
Zone corticale
Zone médullaire
27
Fonction exocrine des ovaires-Ovogénèse (1)
2-Accroissement: débute dans le follicule primordial et s’achève dans le follicule mûr. Au 7ème mois du
développement, les ovogonies sont des cellules arrondies, d'un diamètre de 20 µm environ, qui cessent de
proliférer par mitose. Les ovogonies entrent en phase S, répliquent leur ADN nucléaire, puis s'engagent
dans une phase dite de pré-meiose, correspondant à la prophase de 1ère division de méïose. Les cellules
entrent dans une phase d'accroissement lent (petit accroissement), leur aspect se modifie, on ne parle plus
alors d'ovogonies mais d'ovocytes I. Les ovocytes I bloqués en prophase de première division de méïose,
constituent une "réserve" de cellules sexuelles qui n'est pas renouvelée. Ils demeurent dans cet état trés
particulier jusqu'au début de la phase de maturation,c'est à dire, suivant les cas, de 10 à 12 ans au moins
(de la fin de la vie foetale à la puberté),une cinquantaine d'années au plus (de la fin de la vie foetale à la
ménopause).
3-Maturation: A la puberté et au début de chaque cycle ovarien un groupe d'une quinzaine d'ovocytes I
s'engage dans une phase d'accroissement rapide. En général un seul d'entre eux parvient toutefois au
terme de cette évolution, atteignant en moins de 14 jours (au milieu du cycle) un diamètre de 130µm à 140
µm. Cet ovocyte est alors prêt à subir la maturation (méiose). En définitive au cours de la vie de la femme
moins de 500 cellules sexuelles en moyenne parviennent au terme de leur maturation, c'est à dire jusqu'à
l'ovulation. Toutes les autres dégénèrent; c'est ainsi qu'après la ménopause on ne trouve plus du tout de
cellules de la lignée germinale dans les ovaires.
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Fonction exocrine des ovaires-Ovogénèse (2)
C'est donc en général un seul ovocyte I à chaque cycle de 28 jours qui parvient au stade de la
maturation, soit en moyenne 400 à 500 ovocytes I au cours de toute la vie d'une femme, entre la puberté
et la ménopause.
La maturation est caractérisée par la poursuite de la méiose:
A-Première division de méïose
L'ovocyte I qui a complété son accroissement est alors en mesure de reprendre le cours de sa première
division de méïose, bloquée en prophase. L'ovocyte I se divise et donne naissance à 2 cellules filles
morphologiquement trés différentes :
-Un ovocyte de second ordre (ovocyte II) haploide (n chromosomes bichromatidiens), grosse cellule qui
conserve toutes les réserves accumulées dans le cytoplasme.
-Un premier globule polaire haploide (n chromosomes bichromatidiens),petite cellule dépourvue de
réserves et destinée à dégénérer.
Après la ponte ovulaire, l'ovocyte II se localise dans la partie haute du tractus génital de
la mère (ampoule), il demeure fécondable pendant environ 24 heures. S'il est activé par un
spermatozoide l'ovocyte II reprend son processus de division et donne naissance à 2 cellules
filles :
-Un ovotide, grosse cellule haploide (n chromosomes monochromatidiens) qui conserve la totalité des
réserves. C'est le véritable gamète femelle.
-Un deuxième globule polaire, petite cellule haploïde (n chromosomes monochromatidiens), qui a valeur
de gamète sur le plan nucléaire, mais qui ne possède pas de réserves cytoplasmiques et va dégénérer.
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Spermatogénèse et ovogénèse
Spermatogenèse Ovogenèse
Période foetale
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Evolution folliculaire-Folliculogénèse
C-Follicules secondaires: Par la suite, l'ovocyte I accumule des réserves et accroit son volume,
son diamètre passant de 40 µm à 90 µm en moyenne.
Les cellules folliculaires qui entourent l'ovocyte I continuent à se multiplier activement.
Elles forment d'abord une ou deux assises cellulaires d'aspect régulier autour de l'ovocyte (la
corona radiata), puis d'autres couches cellulaires, plus périphériques et moins régulières, qui
forment un volumineux massif, la granulosa. L'ovocyte I synthétise la zone pellucide qui est
séparé de la face externe de sa membrane plasmique par l’espace périvitellin. A ce point de son
évolution, le follicule est un follicule secondaire, dont le diamètre est d'environ 4 mm. Il est
emballé par deux enveloppes périphériques formées par des cellules du conjonctif ovarien: la
thèque interne vascularisée, dont les cellules ont une activité sécrétoire, et la thèque externe
fibreuse.
Jusqu'à la puberté la croissance folliculaire ne dépasse pas ce stade; et les follicules
secondaires dégénèrent.
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Evolution folliculaire-Folliculogénèse
E-Follicule de de Graaf
Un ou deux follicules seulement poursuivent leur croissance au delà de la première semaine du
cycle, et se transforment en follicules de de Graaf durant la deuxième semaine de la phase
folliculaire.
Au sein du follicule de de Graaf, l'ovocyte I qui s'est chargé de réserves atteint son volume
maximal (de 130 µm à 140 µm de diamètre). Il est entouré par une zone pellucide qui s'épaissit
encore (20 à 30 µm d'épaisseur). C'est à ce stade que se produit la reprise de la méïose dans
l'ovocyte I qui était bloqué
À la première division de méïose. L'ovocyte I achève sa première division de meiose; le premier
globule polaire est émis et reste collé contre l'ovocyte II, sous la zone pellucide.
La deuxième division de meiose commence aussitôt dans l'ovocyte II, et s'interrompt en
métaphase II.
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Fonction endocrine des ovaires
b- la progestérone n’est sécrétée, par les cellules lutéales du corps jaune, qu’au cours de la seconde phase
du cycle (phase lutéale). Son taux sanguin est plus élevé que celui des oestrogènes (100 fois plus).
Rôle de la progestérone
- stimulation de l'endomètre: les glandes muqueuses deviennent contournées et sécrètent du glycogène, les
artérioles se spiralisent congestion),
- Au niveau du col utérin, elle supprime la glaire cervicale induite par les estrogènes.
-Au niveau des trompes, elle pourrait ralentir le transit de l'oeuf.
-Au niveau du myomètre, elle a une action antagoniste vis-à-vis des estrogènes se traduisant par une
diminution de la contractilité utérine.
- stimulation des acini mammaires (glandes qui fabriquent le lait),
- augmentation légère de la température interne.
Les progestagènes ne sont véritablement actifs que si les tissus-cibles ont été sensibilisés à l'action
des oestrogènes: les deux catégories d'hormones agissent en synergie.
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Régulation hormonale du cycle menstruel
Système hypothalamo-hypophysaire
34
Cycle ovarien
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Cycle utérin
Glandes en tube
Lait utérin
5mm
Vaisseaux sanguins
spiralés
1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 12 13 14 15 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
C-Cycle de l’utérus
Le cycle mestruel ou utérin est constitué d’une série de transformations cycliques, subies chaque mois (en
l’absence de fécondation) par l’endomètre, en réponse aux modifications des sécrétions hormonales.
Le cycle utérin est totalement déterminé par le cycle ovarien.
La paroi utérine comprend le myomètre (= muscle utérin) et l’endomètre (= muqueuse utérine).
L’endomètre subit des modifications dans le but de se préparer à la nidation.
On distingue plusieurs phases dans le cycle utérin :
i-phase menstruelle : jours 1 à 5. Les taux des hormones ovariennes sont au plus bas. Le taux de FSH
commence à augmenter. La couche superficielle de l’endomètre se détache, se desquame,
provoquant des saignements : ce sont les règles ou menstruations qui durent entre trois à cinq jours.
ii-phase proliférative : jours 6 à 14. L’endomètre se reconstitue sous l’influence d’un taux élevé
d’oestrogènes. Les glandes prolifèrent (on parle de glandes chorioniques en tube), les artères
deviennent nombreuses, l’endomètre atteint 4 mm d’épaisseur.
iii-Phase sécrétoire : jours 15 à 28. La progestérone complète l’action des oestrogènes. Les glandes
deviennent sinueuses, les artères se spiralisent. Des glandes à glycogène se localisent à la limite
entre l’endomètre et le myomètre. L’endomètre atteint 5 mm d’épaisseur. La muqueuse a un aspect
de dentelle utérine.
S’il n’y a pas fécondation, le corps jaune régresse et les taux d’hormones chutent, entraînant la
desquamation de l’endomètre dans les premiers jours du cycle suivant.
En ce qui concerne le myomètre
· pendant la phase folliculaire, le muscle utérin se contracte avec une certaine rythmicité, celle-ci
s’observe au début de la phase lutéale et faciliterait la progression des spermatozoïdes.
· Durant la phase lutéinique, la progestérone inhibe des contractions du myomètre : on parle du silence
utérin. Celui-ci est nécessaire à la gestation.
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Contrôle hormonal du cycle ovarien
GnRh
Pic LH (FSH))
Œstrogène
Progestérone
(Œstrogène)
sélectionné
folliculaire
Ovulation
Lutéale
1. 2. 3’. 4. 5. 6. 7. 8. 9.
Libération Croissance
GnRh Rétro- Transform Rétrocontrô Disparition
de LH et folliculaire contrôle Ovulation le négatif du C.jaune,
libéré Pic de ation du
FSH. (recrutem positif d’un (progestéro rétrocontrô
par l’HT LH, ovocyte 2, follicule
ent) opéré par le ne) le négatif
pic décharge bloqué en ovulant en 8’.Si cesse,
3.Rétro- métaphase
d’œstrogène ovulante corps fécondation reprise d’un
contrôle (2 jours 2 C.jaune nouveau
négatif avant
jaune (LH) reste cycle.
œstrogène l’ovulation)
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Régulation hormonale de la phase folliculaire
Hypothalamus
Hypothalamus
GN-RH
Ovaires
Ovaires
Développement
Oestrogènes
de quelques
follicules
Utérus
Utérus
39
Régulation hormonale de l’ovulation
"Pic" de LH
La brusque hausse
de la LH au 14e
jour provoque
l'ovulation
40
Régulation hormonale de la phase lutéale
Hypothalamus
Hypothalamus
Phase lutéale
(post-ovulatoire) GN-RH
Hypophyse
Hypophyse
Hormones sécrétées par le corps
jaune:
LH FSH
Inhibition
• Poursuite de la
prolifération de
l'endomètre utérin
Ovaires
Ovaires
• Sécrétion de l'endomètre (corps
(corps jaune)
jaune)
(liquide riche en
glycogène)
• Inhibition de la sécrétion
Oestrogènes Progestérone
de GN-RH par
l'hypothalamus
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En cas d’absence de fécondation
S'il n'y a pas eu fécondation de l'ovule :
Oestrogènes et progestérone
Dégénérescence de l'endomètre
qui s'était développé
= pertes menstruelles
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En cas de fécondation
Placenta
Placenta
HCG
Corps
Corps jaune
jaune
Oestrogènes Progestérone
Échantillon d'urine
Stimule Inhibe
l'endomètre l'hypothalamus HCG Contrôle
utérin (GN-RH)
Test de grossesse = détection de la
présence de HCG dans l'urine de la mère
Dans le cas où l’ovule est fécondé, le corps jaune persiste pendant une partie de la gestation
(pendant 3 à 4 mois) ; il sera ensuite relayé par le placenta. On lui donne le nom de corps jaune
de gestation ou corps jaune gestatif.
Son activité est maintenue par une gonadotrophine est produite très tôt par le trophoblaste: il
s’agit de l’hCG ( hormon Chorionic Gonadotrophin) sécrétée dès la première semaine après
l’implantation du blastocyste. L’hCG a une structure et une action voisines de la LH hypophysaire.
Le corps jaune répond à la stimulation par l’hCGen sécrétant des quantités croissantes
d’oestrogènes et de progestérone.
L’hCG est détectable dans le sang dès le 9ème jour après la fécondation. Sa concentration
augmente rapidement et double toutes les 48 heures pour atteindre un maximum entre la 10ème
et la 12ème semaine de grossesse.
Le principe du test de grossesse est de détecter, dans l’urine, l’hormone hCG. En effet, comme
toute hormone, l’hCG est dégradée dans l’organisme puis éliminée dans les urines.
L’importante sensibilité des tests les plus récents permet de détecter cette hormone dans les
urines 2 à 3 jours avant la date supposée des règles.
43
Hormones du cycle menstruel fécond
Au bout de 3 à 4 mois, le corps jaune disparaît et laisse la place au placenta qui sécrète alors
50 fois plus d’oestrogènes et 10 fois plus de progestérone que le corps jaune qu’il remplace.
Les oestrogènes permettent :
-une augmentation de la vascularisation de la muqueuse utérine;
-une augmentation de la musculature de l’utérus;
-une hypertrophie des glandes mammaires.
La progestérone permet :
- l’inhibition des contractions utérines → silence utérin;
-la préparation de la sécrétion lactique.
44
Contrôle hormonal du cycle de la glaire cervicale et de l’utérus
Organisation de l’utérus et Organisation de l’utérus et Organisation de l’utérus et
du col utérin. du col utérin. du col utérin.
Phase préovulatoire Phase ovulatoire Phase postovulatoire
45
Vue générale du contrôle hormonal du cycle menstruel
46
Comportement sexuel des mammifères
47
Facteurs influençant le comportement sexuel
Remarques :
-- pour l’espèce humaine, les hormones sexuelles interviennent mais d’autres agents
comme l’environnement socioculturel et un ensemble de facteurs psychologiques
(affectifs, moraux, …) sont déterminant. L’homme est capable de maitriser sa procréation. Son
comportement sexuel est partiellement dissocié de son activité hormonale.
48
La fécondation
49
Définition de la fécondation
I- Définition:
La fécondation correspond a la rencontre du gamète mâle (spermatozoide) et du gamète
femelle (ovule). Elle correspond a la reunion dans la cellule oeuf (resultat de la rencontre des
genes d'origine paternelle et des genes d'origine maternelle). La fecondation conduit a la
diploïdie.
50
Etapes de la fécondation
51
Etapes de la fécondation
c-Reconnaissance spécifique :
le spermatozoide et l'ovocyte se reconnaissent comme compatibles, de la même espèce. Cette
reconnaissance est effectuee entre les proteines composant la zone pellucide (enveloppant
l'ovocyte pendant sa maturation) et des récepteurs presents sur la membrane du spermatozoide.
Il se produit alors une reaction acrosomique (liberation des enzymes de l'acrosome). Grâce a ces
enzymes, il y a digestion partielle de la membrane pellucide, ce qui permet au spermatozoide de
la traverser et de venir au contact de la membrane de l'ovocyte..
Chez l'humain et autres mammifères a fécondation interne, il n'y a a priori pas de problème de
reconnaissance, deux espèces différentes ne s'accouplant que rarement ensemble. Les
expériences ont tout de même montre qu'une fécondation entre deux especes différentes n‘était
pas possible, du fait de la difference des génomes entre les espèces. Ce mécanisme de
reconnaissance specifique est surtout utile pour les animaux a fecondation externe, comme
certains poissons ou batraciens : la femelle pond ses oeufs dans le milieu, et le male vient y
deposer son sperme.
d-Fusion du spermatozoïde et de l'ovocyte : afin de garder une quantité 2n de matériel
génétique chez le zygote, un seul spermatozoide doit feconder l'ovocyte : c'est la monospermie.
Cette monospermie est permise grace au reveil ovocytaire qu'entraine la fusion des gametes;
ainsi les granules corticaux (lysosomes synthetises durant la croissance de l'ovocyte) vont etre
exocytes et leurs contenus enzymatiques modifieront les glycoproteines de la zone pellucide qui
deviendra "impermeable" a d'autres spermatozoides.
e-Reprise de la méiose pour l'ovocyte : celui-ci etait bloque en metapahse II avant la
fecondation.
Il finit donc sa deuxième division de meiose et expulse son deuxième globule polaire. Une fois
cette étape terminée, on trouve dans l'ovocyte deux noyaux, appeles pronuclei : la pronucléus
femelle et le pronucléus mâle (provenant du spermatozoide). On peut alors parler d'ovule et non
plus d'ovocyte.
f-Amphimixie ou caryogamie et déclenchement du développement embryonnaire : il s'agit
de la fusion des
deux pronuclei.
2.5- Mécanismes empêchant la polyspermie (entrée de plusieurs spermatozoïdes dans un
ovocyte.)
- Blocage précoce de la polyspermie: Dépolarisation membranaire par l'entree de Na+ puis par la sortie
d'ions H+ entrainant une augmentation du pH hyaloplasmique ovocytaire.
- Blocage tardif de la polyspermie. par une augmentation rapide du taux d'ions Ca2+
cytosolique. Cette augmentation provoque l’exocytose de nombreux granules
corticaux (on parle de dégranulation). Ces granules sont des vesicules logees
sous la membrane de l’ovocyte, et contenant des enzymes. La liberation de ces
enzymes modifie la zone pellucide. 52
Notions sur le dévéloppement embryonnaire
Globule polaire
Zona pellucida
Morula
Stade 8 cellules
(16 cellules ou +)
Blastocèle
Blastocyste (précoce)
Trophoblaste
54
Contrôle de la procréation
55
Contraception non hormonale
56
Contraception hormonale
57
Le
Le mode
mode d’action
d’action des
des pilules
pilules combinées
combinées
Pilule combinées :
1’ Œstrogène + progestérone
2
Faible développement de la muqueuse utérine
3
Utérus Glaire cervicale imperméable aux
spermatozoïdes
1.4- Classification
Les pilules fortement dosées entraînent une augmentation du taux sanguin d'oestrogènes et de
progestérone, hormones de synthèse qui agissent par rétro-contrôle négatif sur l'hypophyse.
Chez la femme qui suit ce traitement, le taux d'hormones naturelles est constant, il n'y a pas de
pics, un taux nul de progestérone et un faible taux d'oestrogènes, de FSH et de LH, ce qui se
solde par un non-développement des follicules et l'absence d'ovulation. Il n'y a alors pas de
fécondation possible.
L'endomètre, ou muqueuse utérine, est atrophié par le manque d'hormones qui habituellement
favorisent sa reconstruction. L'utérus ne peut alors plus servir à une éventuelle nidation. De plus
la glaire cervicale reste abondante et empêche donc le passage des spermatozoïdes.
Les pilules minidosées permettent à l'hypophyse de secréter des doses plus ou moins normales
de gonadostimulines, y compris le pic de LH. L'ovulation se produit donc normalement. Ce type
de traitement agit au niveau de l'utérus en rendant la glaire du col moins perméable aux
spermatozoïdes, et en "désynchronisant" le développement de l'endomètre ce qui rend impossible
la nidation de l'oeuf même s'il y a eu fécondation.
I.2-Les pilules progestatives ou micropilules:
- Elle épaissit la glaire cervicale, c'est-à-dire qu'elle empêche le passage des spermatozoïdes.
- Elle réduit l'épaisseur de l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) (effet abortif).
-Elle a une action très faible sur l'ovulation,.
I.3- L’implant hormonal: L'implant hormonal est un moyen de contraception féminin. C'est un
bâtonnet fin d'environ 4cm de long sur 2mm de diamètre que l'on implante dans la partie interne
du bras de la patiente (dans le bras gauche si la patiente est droitière et vice versa).
L'implantation est un acte chirurgical qui doit être pratiqué par un médecin ou une sage-femme. Il
est actif au bout de 24 h. La durée maximale de son action est de trois ans.
58
Pilule du lendemain
59
Le RU 486 ou pilule contragestive ou mifépristone
60
Stérilité et infécondité
61
Le traitement de l'infertilité:
la procréation médicalement assistée
CAUSES MASCULINES:
- Mobilité insuffisante des spermatozoïdes(asthénozoospermie)
- Spermatozoïdes anormaux (tératozoospermie si >70%)
- Absence de spermatozoïdes (azoospermie)
- Densité insuffisante de sprematozoïdes (oligospermie si < 20.106/mL)
- Présence d'anticorps anti-spermatozoïdes
CAUSES FEMININES
-Troubles de l'ovulation
- Anomalie des trompes
- Prolifération anormale de l'endomètre (endométriose)
- Anomalies de l'utérus
- Anomalies du col de l'utérus
- Hypersécrétion de prolactine (hormone de la lactation)
62
LES TECHNIQUES D'ASSISTANCE MEDICALE A LA
PROCREATION (AMP)
ICSI
63
LES TECHNIQUES D'ASSISTANCE MEDICALE A LA
PROCREATION (AMP)
Trompe utérine
bouchée
Utérus
Stimulation
hormonale
Ovaire Follicule (Injection de HCG)
Endomètre
Ponction des
5 follicules
2 (ovocytes) par
cœlioscopie
Transfert de un
ou plusieurs
embryons dans
l’utérus
Vagin
Mise en culture
des ovocytes et
des spermatozoïdes
Embryons
(4 cellules 48 h)
4 3
Fécondation in
vitro et mitoses
64
Bioéthique de la PMA
65
Suivi de la grossesse
66
Début de la grossesse
67
Suivi de la grossesse: Amniocentèse et échographie
Echographie
Amniocentèse
- L’échographie
68
Du sexe génétique au sexe
phénotypique
69
Détermination du sexe génétique
c
I. Sexe génétique
I.1- Détermination génétique du sexe
Tout corps humain contient 23 paires de chromosomes, portant les gènes, dans le noyau de
chaque cellule. Ce baggage génétique provient en partie de la mère (23 chromosomes) et du père
(23 chromosomes). La 23ème paire est différente selon le sexe : Les femmes héritent d'un
chromosome X de chaque parent ; tandis que les hommes ont un chromosome Y provenant du
père et un chromosome X de la mère. Les femmes sont donc XX et les hommes XY.
Or, on sait que chez certaines espèces animales (la drosophile, par exemple), le sexe est
déterminé par le nombre de chromosomes X (plus précisémment, par le rapport entre le nombre
de chromosomes X et le nombre d'autosomes). Il est donc alors possible de supposer un tel
mode de contrôle génétique du sexe : le nombre de chromosome de X déterminerait le sexe.
Toutefois, cette première hypothèse est contredite par l'observation d'anomalies chromosiques
touchant les chromosomes sexuels : les anomalies hétérosomales.
70
Détermination du sexe génétique
Est-ce un garçon ou une fille ?
2 chromosomes X
C'est elle !
Pas de Y
Le déterminisme du sexe d’un individu est exclusivement génétique. Dans l’espèce humaine,
les cellules somatiques mâles comportent 2n = 44 autosomes + XY, les cellules somatiques
femelles 2n = 44 autosomes + XX. Ce déterminisme est réalisé au moment de la
fécondation.
71
Les anomalies hétérosomales
Femelles Mâles
Stériles XO: absence d'un YO: absence du chromosome X. Cette anomalie est
chromosome X. Le létale.
syndrôme de Türner touche XXY: présence d'un chromosome X surnuméraire. Le
environ une naissance sur syndôme de Klinefeter représente environ une naissance
2500 avec un avortement sur 700.
précoce dans 99% des cas. XXYY,XXXY, XXXXY ou XXX/XY: présence de
chromosomes surnuméraires. Ce pseudo-Klinefelter est
une anomalie très rare.
Fertiles XXX: présence d'un XYY: présence d'un chr.Y surnuméraire. 1/500
chromosome X naissances. Sujet normal.
surnuméraire. 1/500
naissances. Sujet normal
72
Passage du sexe génétique ou sexe gonadique
c 1- Appareil génital
Gonades indifférenciées Indifférencié
Rein
Gonades identiques
indifférenciées
Voies génitales
doubles, Wolf et Müller
Organes génitaux
externes indifférenciés
73
Passage du sexe génétique ou sexe gonadique
Tubercule génital
Pli uro-génital
Renflement labio-scrotal
Anus
74
Différenciation du gonade indifférencié en testicules
Le cas des individus intersexués (présentant une inversion sexuelle)
75
Les inversions sexuelles
76
Le gène SRY
77
Le gène SRY & son domaine HMG
La détermination du sexe gonadique dépend donc de la présence du gène Sry. Chez les individus
de sexe masculin, la protéine issue de l'expression de Sry agirait en déclenchant une cascade
d'autres gènes. La protéine Sry possède un domaine HMG (High Mobility Group), permettant à
cette protéine de se fixer sur l'ADN.
La protéine Sry est composée de 204 acides aminés. Sa fixation sur l'ADN bicaténaire induit une
courbure de celui-ci de 70°à 80°. Cette courbure de l'AD N, suite à la fixation de Sry, aurait pour
conséquence de permettre le rapprochement et l'intéraction des facteurs de transcription
contrôlant la différenciation des gonades. Ceci permettrait donc de déclencher l'expression de
gènes menant à la formation du testicule, et des autres structures génitales masculines.
Le gène Sry est retrouvé chez tous les Mammifères, où il semble toujours jouer ce rôle de
déterminant masculin.
Malgré les nombreuses différences entre les trois séquences de l'homme, du gorille et de la
souris, une partie présente le plus d'homologie entre les trois espèces.Elle correspond en fait à la
séquence de la boîte HMG. Même s'il prend différentes formes en terme de longueur, tous les
mammifères possèdent ce gène.
78
Du sexe gonadique au sexe phénotypique
La génisse présente aussi des cellules sanguines provenant de son jumeau mâle.
L'examen du placenta montre que certains vaisseaux sanguins ont fusionné (anastomoses entre
les circulations sanguines des 2 foetus).
N.B. Dans le cas de gestation gémellaire avec un mâle et une femelle, on n'observe jamais de
féminisation d'embryon mâle.
Comment on peut expliquer ces résultats?
- Les conduits génitaux ne sont pas développés correctement, le tractus génital féminin est
atrophié et la rencontre des gamètes est impossible. Les ovaires n'ont pas un développement
normal et ne contiennent pas de gamètes femelles. L'animal est donc stérile.
- L'appareil génital est masculinisé (ébauches de tractus génital mâle).
- On observe des anastomoses entre les vaisseaux sanguins de chacun des 2 embryons. Des
sécrétions mâles sont passées de l'embryon mâle vers l'embryon femelle. Ceci est confirmé par
la présence, dans le sang de la génisse free-martin, de cellules sanguines en provenance de son
frère.
- Ces sécrétions auraient masculinisé l'appareil génital de l'embryon femelle lors de sa mise en
place dans l'utérus.
- Il s'agirait de molécules déversées dans le sang, agissant à distance sur le développement
des organes génitaux (organes cibles) ; ces molécules sont fabriquées par l'embryon mâle : il
s'agirait donc d'hormones mâles sécrétées par le testicule embryonnaire. 79
Du sexe gonadique au sexe phénotypique
JOST a étudié chez le lapin, l'action des gonades sur la différenciation du tractus génital au cours
du développement embryonnaire. En castrant des embryons en place dans l'utérus au
moment où les glandes génitales sont indifférenciées, les embryons ont poursuivi leur
développement et ont tous acquis des voies génitales de type de celles représentées sur le
schéma ci-contre, quel que soit leur sexe chromosomique (XX ou XY).
La castration d'un embryon, avant la différenciation de son appareil génital, donne naissance à un
animal de sexe phénotypique femelle et ce, quels que soient ses gonosomes ou
chromosomes sexuels (donc son sexe chromosomique).
- La différenciation du sexe phénotypique mâle est sous la dépendance de la gonade mâle
(testicule). Par contre, la différenciation femelle ne nécessite pas la présence d'une gonade.
On dit que le sexe femelle est le sexe constitutif ou sexe "par défaut".
- Seul, le testicule paraît capable d'orienter la différenciation sexuelle de l'appareil génital.
80
Du sexe gonadique au sexe phénotypique
JOST a greffé à des embryons femelles de lapines âgées de 20 jours, un testicule foetal de
même âge à proximité d'un des ovaires. Le schéma de gauche ci-contre montre l'état des voies
génitales 8 jours après l'intervention.
Il a, par ailleurs, implantéun cristal d'une substance hormonale extraite des testicules, la
testostérone, àproximitéd'un des ovaires d'embryon femelle de lapine âgéde 20 jours. Le schéma
de droite ci-contre montre l'état des voies génitales 8 jours après le traitement.
A gauche (femelle sur laquelle on a greffé, à l'âge de 20 jours, un testicule d'un mâle du même
âge), le canal de Wolff se développe du côté du greffon et le canal de Müller régresse, du même
côté.
A droite, un cristal de propionate de testostérone est implanté à la même place que le greffon: les
canaux de Wolff sont développés mais les canaux de Müller n'ont pas régressé. Cette expérience
confirme les déductions faites dans le § 5.1 (Free-martin: le testicule stimule la masculinisation
par voie sanguine).
Le testicule foetal est bien indispensable à la masculinisation de l'appareil génital: il exerce
deux sortes d'action pendant la différenciation de l'appareil génital:
d'une part, il provoque la disparition des canaux de Müller,
d'autre part, il est responsable du développement des voies mâles et la masculinisation du
sinus urogénital et des organes génitaux externes.
Les expériences précédentes prouvent que ces actions sont contrôlées par deux substances
différentes:
l'une est la testostérone, indispensable à l'apparition du tractus mâle mais qui ne suffit pas à
faire régresser les conduits génitaux femelles
l'autre, un "facteur anti-Müllérien".
81
Du sexe gonadique au sexe phénotypique
DEUX HORMONES MASCULINISANTES:
Hormone anti-Mullérienne (AMH)
La testostérone
Gonade Gonade
indifférenciée indifférenciée
Cellules de Cellules de
Sertoli Leydig 3. Différenciation hormonale de
l’appareil génital Pas de
AMH Testostérone. Pas d’AMH testostérone
Développement des
Régression des Développement des Régression des canaux
canaux de Wolf en canaux de Müller en utérus,
Canaux de Müller de Wolf
voies masculines oviducte, vagin.
B-La testostérone:
Les cellules de Leydig, extérieures aux cordons séminifères, sécrètent, dès la sixième semaine,
des quantités croissantes de testostérone, dont le taux atteint un maximum dans le sang foetal
au début du deuxième trimestre, période essentielle de la masculinisation. Cette hormone est
produite à partir du cholestérol (hormone stéroïde).
82
Avec testostérone Sans testostérone
83
Du sexe gonadique au sexe phénotypique
Action de la testostérone
84
Du sexe gonadique au sexe phénotypique
Gonades
indifférenciées
Rein
Canal de Wolf
Uretère
Cloaque Canal de
Zone génitale Müller
externe non
différenciée
XY Appareil génital XX
indifférencié
85
Modèle de détermination du sexe chez les Mammifères
86
La puberté
V-La puberté
"Le passage de l'état d'enfant à celui d'adulte se caractérise par une série de transformations
d'ordre physique, sexuel et psycho-affectif. La puberté correspond à la maturation des organes
génitaux (caractères sexuels primaires) et l'apparition de particularités spécifiques au sexe
(caractères sexuels secondaires).
Ces transformations mettent plusieurs années à s'accomplir. L'âge du début des modifications
morphologiques et la vitesse de passage d'un stade de développement au suivant varient
beaucoup d'un enfant à l'autre..."
87
La puberté
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