Séminaire Risque Électrique
Séminaire Risque Électrique
Séminaire Risque Électrique
Sommaire
1- Introduction …………………………………………………..4
2- Généralités sur les risques électrique……………………4
2-1-Définition……………………………………………………….4
2-2-Historique……………………………………………………….4
2-3-Modélisation…………………………………………………….5
2-4-La normalisation…………………………………………………5
2-5-Statistiques des accidents électrique………………………….5-10
3-Principes généraux à connaître…………………………….10
3-1-Formation de l’électricité statique et dynamique…………….....10
3-2-Qu’est ce qu’un arc électrique…………………………………11
3-3-qu’est ce qu’un court-circuit……………………………………..11
4-Accidents d’origine électrique……………………………….11
4-1-Les électrisations et les électrocutions…………………………... 11
4-2-Condition de survenue d’une électrisation……………………11-12
4-3-Dommage corporels dus à l’électricité……………………………12
4-4-Les effets du courant électrique sur l’organisme……………...12-14
4-5-Les incendies d’origine électrique……………………………..14-15
5-Prévention des accidents d’origine électrique……………..15
5-1-Mode de contact……………………………………………….15-16
5-2-Protection contre les chocs électriques…………………………16-20
5-3-Protection contre les contacts indirects…………………………20-22
5-4-Tension limite de sécurité………………………………………….22
5-5-Caractéristiques du risque électrique……………………………….23
6-Les dispositifs de protection différentielles………………23-26
7-Les différents schémas des liaisons à la terre………………26
7-1-Les régimes de neutre…………………………………………...26-28
7-2-Les règles communes à tous les régimes………………………...28-32
7-3-Schéma TT……………………………………………………….32-34
7-4-Dispossitif différentiel……………………………………………34-36
7-5-Schéma TN………………………………………………………..36-39
7-6-Schéma IT…………………………………………………………39-41
7-7-Cas du départ éloigné……………………………………………........42
7-8-Tensions dangereuses……………………………………………..42-44
7-9-Dangers résultant d’un contact indirect……………………………44-47
8-Les perturbations électromagnétiques…………………………..47
8-1-Effets de la foudre sur les installations électriques………………...47-50
8-2-Modes de propagation des surtensions……………………………..50-51
8-3-Protection contre les surtensions……………………………………51-54
8-4-Les éléments de protection contre les surtensions…………………..55-58
8-5-Installation des parafoudres…………………………………………59-60
9-Mesures de sécurité pour le matériel électrique…………………….60
9-1-Classe de matériel électrique…………………………………………...60
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Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
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Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
1-Introduction
Tout salarié est amené à travailler avec du matériel électrique .Ce qui implique que toute
entreprise peut être confrontée à un accident d’origine électrique .
Dans les faits, on observe peu d’accidents du travail d’origine électrique, étant donné la
réglementation et les normes en vigueur ; mais ceux qui ont lieu sont en général lourds de
conséquences .
Connaître et appliquer les principes de base de la sécurité électrique permettra à chaque
salarié de limiter les risques dans son entreprise .
La participation de chacun est nécessaire pour promouvoir la sécurité du travail et réduire au
minimum les risques ainsi que les conséquences possibles des accidents . Il est également
important pour la sécurité qu’il existe une communication et une coopération satisfaisantes
entre concepteurs , exécutants et utilisateurs .
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2-1- Définition
L’électrisation désigne l’ensemble des manifestations physiopathologiques liées à l’action du
courant électrique sur le corps humain, alors que le terme plus couramment employé
d’électrocution correspond à un décès par électrisation. Pour qu’une électrisation se produise,
il faut que deux points du corps humain soient soumis à une différence de potentiel .
Elle résulte soit d’un contact direct avec un conducteur, soit d’un contact indirect par
l’intermédiaire d’une masse mise sous tension par défaut d’isolement .
De l’approche de personne au voisinage de parties actives, particulièrement dans la catégorie
haute tension .
D’une isolation ne convenant pas dans les conditions d’utilisation prévues.
Du rayonnement thermique ou phénomènes tels que la projection de particules en fusion et les
effets chimiques dus à des courts-circuits, surcharges, ect…
De phénomènes électrostatiques, tels que le contact d’une personne avec des parties chargées.
Il peut également occasionner des chutes de personnes(ou d’objets lâchés par ces personnes),
dues à l’effet de surprise provoqué par ces chocs électriques .
2-2-Historique
Des accidents liés à l’électricité naturelle sont observés depuis l’Antiquité .La foudre en est la
forme la plus connue et aussi la plus dangereuse .Certains animaux peuvent aussi produire de
l’électricité : c’est le cas du gymnote, poisson osseux muni de deux appareils électriques, qui
produit des décharges suffisantes pour paralyser les poissons dont il se nourrit.
A partir de 1650, l’invention de différentes machines électrostatiques donna lieux aux
premiers accidents liés à l’électricité produite par l’homme .En 1774, une décharge électrique
appliquée sur un jeune homme en état de mort apparente a été suivie d’une ventilation
spontanée .Les découvertes se sont rapidement succédées au cours du 19 e siècle, posant les
fondements des connaissances actuelles à propos de l’électricité .En 1879 survint le premier
accident du travail mortel par électrisation avec un courant alternatif de 250V chez un
machiniste de théâtre .En 1890 eut lieu la première exécution par chaise électrique.
Les accidents électriques se sont multipliés avec le développement de l’utilisation domestique
et industrielle de l’électricité au 20e siècle.
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2-4-La normalisation
En 1969, la commission électrotechnique internationale décida d’établir les seuils d’apparition
de danger en fonction des divers paramètres qui agissent en interdépendance(en particulier le
courant et le temps avec la charge q=it ), afin notamment de permettre aux différents comités
d’études de fixer avec précision les règles de sécurité que devaient respecter les matériels et
installation électriques. Il s’agissait, en particulier, de déterminer les conditions de protection
qui devaient permettre aux dispositifs à courant différentiel résiduel d’assurer une protection
contre les contacts directs en cas de défaillance des autres mesures de protection .
Il existe trois normalisations en électricité :
- la CEI : internationale
- le CENELEC : européen
- l’UTE : en France
Les principales normes française de réalisation sont :
- la C 15100 : installations électriques
- la C 13100 :postes de livraison
- le C 13200 : installations a haute tension
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particuliers, ne sont pas connues avec suffisamment de précisions, et peuvent également faire
l’objet d’interprétations diverses .
Le nombre des accidents de travail d’origine électrique est passé de 3600 avant 1970 à moins
de 900 en 1998 .Il en va de même des accidents graves dont le nombre recule de 361 en 1970
à1998.Cette tendance traduit une plus large maîtrise du risque, mais les analyses de sévérités
sont là pour en rappeler la particulière gravité .
En 1998, on comptait896 accidents d’origine électrique .Les salariés les plus touchés
appartenaient aux comités techniques nationaux du bâtiment et travaux publics(30,6%), de la
métallurgie(20,2%).Les accidents se produisent surtout lors de travaux sur des installations
fixes basse tension(22,9%), au cours de l’utilisation de machines-outils portatives, d’appareils
de soudure électrique(6,3%).Les interventions sur ou au voisinage du réseau concernent les
lignes aériennes(2,3%), les postes de transformation(1,3%), les canalisations enterrées(1%) .
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Le nombre des accidents d’origine électrique a été divisé par 4 depuis les années 70 .
AT- arrêt : accidents du travail avec arrêt .
AT-IP : accidents ayant entraîné une incapacité permanente.
Jours IT : journées perdues par incapacité temporaire.
Taux IP : somme des taux d’incapacité permanente.
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3091 : non précisé, 3902 : non classé ci-dessous, 3903 : installations fixes basse tension
(ycompris les machines), 3904 :ponts roulants(trolley et appareils de commandes),
3909 : poste de transformation, côté BT, 3910 : poste de transformation ,côté HT ,
3911 : lignes aériennes BT, 3912 : lignes aériennes HT, 3913 : canalisation enterrées .
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Un plus du tiers des lésions sont de localisations multiples .Les yeux , les membres
supérieurs, les mains restent des zones à risque important .
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Les principaux facteurs ayant entraîné l’accident sont un mode opératoire inapproprié ou
dangereux (31%), la méconnaissance des risques(30%), l’application incomplète des
procédures(15%), une formation insuffisante(12%), l’état du matériel(12%), l’état du
sol(11%) .
Lorsque les travaux sont réalisés en présence de tension, les intervenants doivent disposer
d’équipement de protection individuelles, utiliser un outillage isolé, respecter les distances de
sécurité par la mise en place d’obstacles fixes .De plus ce personnel doit posséder une
habilitation et avoir reçu une formation aux travaux d’ordre électrique .Enfin les vérifications
réglementaires des installations provisoires doivent êtres effectuées. La conformité du
matériel portatif, des mises à la terre et la présence d’un dispositif sensible de coupure tel un
disjoncteur différentiel 30mA, doivent être contrôlées .
En frottant l’un contre l’autre deux matériaux isolants, on contraint une partie des électrons de
l’un à quitter leurs atomes et à s’accumuler à la surface de l’autre .Les atomes ayant cédé des
électrons sont chargés positivement, et ceux qui ont accepté sont chargé négativement .
Ces charges demeureront momentanément sur la surface des corps(de quelques secondes à
plusieurs mois selon les matériaux et les conditions environnementales).Ces charges
électriques constituent ce que l’on appelle de l’électricité statique .La quantité d’électricité
formée est en général très faible .Plus un corps est conducteur, moins il est propice à une telle
accumulation de charges .
L’électricité dynamique est constituée par un flux d’électrons libres circulant dans une seule
direction .Pour créer un tel flux, il faut utiliser un matériau conducteur relié à ses extrémités à
un générateur(pile, dynamo, accumulateur, alternateur).
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a)- mauvais état des isolants : dégâts mécanique, ou usure(60% des cas ) ;
c)- recherche du prix le plus bas sans souci de conformité : le choix d’un prix
compétitif se fait parfois au détriment de la qualité ;
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- non respect des distances de garde par rapport aux ouvrages électriques ;
d)- inadaptation aux usages : il faut éviter d’utiliser une installation pour une destination
non prévue à l’origine .
L’électrisation peut se produire par contact direct(avec une partie active) ou indirect(avec une
masse mise accidentellement sous tension ).Le courant ne passe que si le circuit est fermé
c'est-à-dire s’il y a :
- soit deux points de contact avec des pièces sous tension ,
- soit un point de contact avec une pièce sous tension et un autre avec la terre .
a)-Les brûlures électrothermiques ( brûlures vraies ) sont visibles au niveau des points
d’entrée et de sortie du courant. Elles possèdent des caractères très spécifiques et de grand
intérêt médico légal ( zone de nécrose blanchâtre ou marbrée ne saignant pas ) .Leur
mécanisme s’explique par une émission de chaleur par effet joule .Leur aspect clinique
dépend de la durée d’exposition au passage du courant et de la résistance cutanée .L’étendue
des lésions dépend du trajet du courant estimé par la position de ses points d’entrée et de
sortie .
Les masses musculaires et les trajets vasculo nerveux ( zones de moindre résistance ) sont
particulièrement exposés .
c)Les brûlures par arc électrique se produisent avec les courants de haute tension et en
l’absence de contact direct avec le conducteur électrique .Il existe une distance d’amorçage
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qui , lorsqu’elle est franchie, place la victime dans la même situation que si elle touchait le
conducteur .
c)-L’arrêt respiratoire survient par inhibition des centres nerveux situés sur le trajet du
courant .Ce mécanisme est également responsable de la survenue de troubles de la conscience
et troubles neuro-végétatifs sans détresse respiratoire associée .Pour provoquer une détresse
respiratoire, de fortes intensités ( de l’ordre de 2A ) sont nécessaires .Les accidents électriques
sont en outre responsables de phénomènes d’ischemie myocardique par atteinte coronaire ou
par thromboses distales .Des infarctus asymptotiques ainsi que des atteintes myocardiques
directes sont possibles(effet joule, perturbations électrophysiologiques) ainsi que des troubles
du rythme et de la conduction .
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b)- La surintensité par surcharge : une intensité supérieure à ce que peut supporter un
circuit ;
- Le court-circuit ;
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a)-Contacts directs :C’est le contact d’une personne avec les parties actives des matériels
ou des installations .
Ces parties actives peuvent êtres :
- des conducteurs(conducteur neutre y compris ),
- des parties de matériel susceptibles d’être sous tension en service normal (bornes, armatures,
leviers, ect..).
b)-Contacts indirects .
C’ est le contact d’une personne avec des masses mises accidentellement sous tension .
La masse est une partie conductrice susceptible d’être touchée et normalement isolée des
parties actives, mais pouvant être mise accidentellement sous tension (par un défaut
d’isolement).
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a)-Eloignement
L’éloignement doit être suffisant pour prévenir le risque d’accident par contact direct ou
rapprochement à l’aide d’objets que les travailleurs manipulent ou transportent.
Les distances doivent être compatible avec le matériel manutentionné .La distance
d’éloignement doit être de 2,5m augmentée de la longueur des objets conducteurs ( outils ,
échelles) pouvant être manipulés dans les locaux , et 7,9m sous des tensions de 750kV.
b)-Obstacles
La protection doit être assurée compte tenu des contraintes auxquelles sont soumis les
obstacles par leurs :
- nature ,
- étendue ,
- disposition ,
- stabilité .
Inaccessibilité des parties actives .
Il n’est pas possible pour des raisons :
- de coût de fabrication ,
- d’échanges thermiques d’air ambiant,
- d’entretien,
d’isoler systématiquement toutes les parties actives d’un matériel ou d’une installation .
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c)-Isolation
L’isolation doit être adaptée à la tension de l’installation et conserver à l’usage ses propriétés,
eu égard aux risques de détériorations auxquelles elle peut être exposée (protection des
conducteurs et câbles ), (On peut également rajouter une isolation sur des câbles nus ).
L’isolation des parties actives : Celles-ci doivent être totalement recouvertes d’un isolant qui
ne peut être enlevé que par destruction .
d)-Canalisations souples :
Elles doivent être raccordées aux appareils mobiles de façon à exclure :
- toute flexion nuisible de l’isolant à l’entrée de l’appareil,
- tout effort de traction ou de tension sur les conducteurs, leur point de connexion.
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e)-Canalisations enterrées :
Les canalisations enterrées sont signalées par un dispositif avertisseur ( grillage ) placé au
minimum à 10 cm au dessus .Elles doivent être convenablement écartées de toutes
canalisation enterrées et doivent être pourvues de marques d’identification ; le parcours au sol
doit être matériellement repéré ( entrées des bâtiments, changement de direction ) .
Le tracé doit être relevé sur un plan de masse de l’établissement .Ces dispositions sont
applicables quel que soit le domaine de tension .
g)-Appareils d’éclairages :
Les douilles à vis doivent être d’un modèle évitant la possibilité de contact avec une partie
active du culot ou de la douille pendant l’introduction ou l’enlèvement d’une lampe .
Le remplacement des lampes doit se faire par une personne habilité .
i)-Installations de soudage :
Certaines installations mobiles telles que les dispositifs de soudage à l’arc peuvent également
présenter des risques particuliers de chocs électriques. Pendant une interruption de travail, en
déposant le porte-électrode sur une partie métallique, on risque de s’électriser ou d’électriser
une autre personne .
a)-Utilisation de la TBTS
La très basse tension de sécurité(TBTS) s’utilise lorsque le risque est très élevé( piscines,
salles de bain, ect..).Cette tension doit être inférieure à 50V.
Cette mesure consiste à alimenter des circuits sous très basse tension fournie par un
transformateur de sécurité. Trois conditions doivent être respectées :
aucune partie active du réseau TBTS ne doit être relié à la terre .
les masses des matériels TBTS ne doivent être relié ni à la terre , ni à des masses
d’autres circuits, ni à des éléments conducteurs .
les parties actives des circuits TBTS et des circuits alimentés en tension plus élevée
doivent présenter entre eux un niveau d’isolement au moins équivalent à celle
existant entre enroulement primaire et secondaire du transformateur de sécurité
(double isolation ) .
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D’autres mesures sont également recommandées pour la protection contre les contacts
directs :
n’autoriser l’accès du local ou l’utilisation du matériel qu’à des personnes habilitées.
Utiliser un dispositif à courant différentiel résiduel haute sensibilité DDR(In≤ 30mA)
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5-3-3- Protection par l’emploi d’une très basse tension de sécurité (TBTS ) ou de
protction(BTTP).
Valeurs maximales de la tension en TBTS( à l’intérieur des locaux ) :
5-3-4- Par une double isolation ou une isolation renforcée : protection contre les contacts
indirects sans coupure automatique de l’alimentation .
La protection contre les risques de contacts indirect dans les installations alimentées par du
courant alternatif quelque soit le régime du neutre peut être réalisé :
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La norme C15-100 présente une classification des différentes locaux .Selon le type de local,
elle définit deux types de tension de sécurité ( 25 et 50V) .Ces tensions dites non dangereuses
écoulent dans le corps humain un courant inférieur à 30mA.Le danger du courant électrique
étant fonction de sa durée de passage, il a été établi un tableau donnant le temps de coupure
maximal du dispositif de protection en fonction de la tension de défaut .
5-5-Caractéristiques du risque :
La valeur de tension dangereuse est obtenue en multipliant la résistance minimale du corps
humain par la valeur d’intensité considérée comme dangereuse .
- Résistance minimale du corps humain : 1000
- Intensité dangereuse pour l’homme en courant alternatif : 0,025A
- Intensité dangereuse pour l’homme en courant continu : 0,06 A
En courant alternatif(50hz ) est dangereuse toute tension supérieure à : 25V
En courant continu, est dangereuse toute tension supérieure à : 60V.
Ul = 50 V Ul = 25 V
Tension de Temps maxi Tension de Temps maxi de
contact (V) de coupure (s) contact (V) coupure (s)
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< 50 - < 25 -
50 5 25 5
75 0,6 50 0,48
90 0,45 75 0,3
120 0,34 90 0,25
150 0,27 110 0,18
220 0,17 150 0,12
280 0,12 230 0,05
350 0,08 280 0,02
500 0,04
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On utilise du matériel dit double isolement dans lequel l’isolation du matériel électrique à été
doublée .Aucune partie conductrice du matériel double isolation ne doit être raccordée à un
conducteur de protection .
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Les schémas de liaison à la terre consiste à définir les principes distribution assurant une
protection contre les contacts indirects par une coupure automatique de l’alimentation.
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Les normes françaises NFC 13100 et NFC 13200 prévoient ( tout en rappelant l’appellation
utilisée pour le régime du neutre ) une troisième lettre désignant la situation des masses du
poste de livraison :
N Lorsque les masses du poste sont reliées à la prise de terre du neutre( dont la résistance est
désignée par : RPB ) mais ne sont pas reliées aux masses de l’installation électrique à basse
tension (BT) .
R Lorsque les masses du poste sont reliées à la fois à la prise de terre du conducteur neutre à
celle des masses de l’installation à basse tension .Dans ce cas, la résistance de la prise de terre
commune est désignée par RPBA .
S Lorsque les masses du poste ne sont reliées ni au conducteur neutre , ni aux masses de
l’installation BT , mais à une prise de terre particulière dont la résistance est désignée par RP.
Six schémas sont considérés dans les normes précitées
Les trois régimes du neutre présentent en commun cinq règles importantes , à savoir :
Liaison des masses de l’installation à un conducteur de protection (PE ).Ce dernier
peut être relié soit à une prise de terre ( schémas IT et TT ) soit au conducteur neutre
( schéma TN) ,
Liaison des éléments conducteurs simultanément accessibles à un conducteur
d’équipotentialité . Ce dernier est relié au conducteur principal de protection ,
Masses simultanément accessibles reliées à la même prise de terre ou à un ensemble
de prises de terre interconnectées ,
Coupure automatique de l’alimentation en énergie électrique de tout ou partie de
l’ouvrage électrique par un dispositif de protection approprié .Celui-ci doit éviter , en
cas de défaut d’isolement entre un conducteur de phase et la masse, l’apparition d’une
tension de contact supérieure à la tension limite conventionnelle de sécurité , c’est-à-
dire d’un risque d’effet physiopathologique dangereux pour une personne ,
Subdivision correcte des installations afin de faciliter la localisation des défauts
d’isolement .
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La mise à la terre à des fins de sécurité électrique ne doit jamais être confondue avec une
mise à la terre fonctionnelle c’est-à-dire dont la fonction est de mettre des matériels au
potentiel de la terre pour assurer leur fonctionnement .
Le gel, la sécheresse augment la résistivité des terrains et leur effet peut se faire sentir jusqu’à
plus de 2m de profondeur .En conséquence on doit établir les prises de terre de préférence
dans les fonds de fouilles des bâtiments ou dans les caves et de toute façon en des endroits
abrités de la sécheresse et du gel .
Les prises de terre doivent être tenues à distance des dépôts ou infiltrations pouvant les
corroder .Elles ne doivent jamais être constituées de pièces métalliques plongées dans l’eau ni
établies dans des pièces ou des rivières ( médiocre conductivité de l’eau, danger pour les
personnes entrant en contact avec l’eau au moment d’un défaut ).
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peuvent être nus ou isolés .Dans ce dernier cas , ils doivent être repérés par la
double coloration vert et jaune .Aucun appareillage électrique tel que fusible ,
interrupteur, disjoncteur ou dispositif de coupure ne doit être intercalé dans les
conducteurs de protection .Les connexions de conducteur de protection sur le
conducteur principal de protection doivent être réalisées individuellement ( et non
en montage série ) de manière qu’en cas de rupture ou séparation volontaire
(démontage d’un matériel )la liaison à la terre des autres masses ou éléments
conducteurs ne soit interrompue .
La section des conducteurs de protection ne doit pas être inférieure à celle
préconisées selon la norme NF C 15-100
Des liaisons équipotentielles : de telles liaison ont pour but d’éviter l’apparition
d’une différence de potentiel dangereux entre divers éléments conducteurs
( canalisation de chauffage , d’eau , de gaz , pièces métallique accessibles de
construction..) .Lorsque de tels éléments conducteurs proviennent de l’extérieur d’un
bâtiment, ils doivent impérativement être reliés le plus prés possible de leur
pénétration dans ce bâtiment .Les conducteurs d’équipotentialité principale doivent
avoir une section au moins égale à la moitié de celle du plus grand conducteur de
protection de l’installation avec un minimum de 6mm2.S’ils sont en cuivre, leur
section peut être limitée à 25mm2.
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7-3- Schéma TT
C’est le régime de neutre le plus couramment utilisé, il est simple à installer et à étudier ,
présent surtout dans le domaine domestique .
C’est le régime utilisé pour distribuer le courant basse tension aux particuliers.
La protection du réseau s’effectue par un disjoncteur différentiel communément
appelé DDR. La coupure a lieu au premier défaut lorsque le courant de fuite est
supérieur à la valeur du dispositif de protection .
Actuellement ce courant de défaut est fixé à 30 milli-ampères(30mA), valeur
nécessaire à la sécurité des personnes .
Toutes les masses proches doivent obligatoirement être interconnectées(liaison
équipotentielle ).
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La protection contre les chocs indirects est assurée par coupure de l’alimentation lors de
l’apparition du premier défaut d’isolement .Selon le principe développé ci-dessous :
Lors de l’apparition du défaut d’isolement, un courant s’écoule au travers du sol .Ce courant
de fuite est détecté par le dispositif différentiel qui entraîne la coupure de l’alimentation .
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Remarque
Pour que ce dispositif soit efficace, il faut que deux conditions soient réunies :
Liaison équipotentielle des masses à la terre .
Utilisation d’un dispositif différentiel en amont de l’installation .
La réalisation de la prise de terre des masses doit conditionner la valeur limite de la résistance
de prise de terre .
La sensibilité réelle des dispositifs DDR sera choisie pour qu’en aucun cas le potentiel des
masses ne puisse être porté à un potentiel dangereux . Or , par application de la loi d’Ohm la
sensibilité du dispositif utilisé est fonction de la valeur maximale de la prise de terre des
masses ( ou de l’ensemble de prises de terre interconnectées ) .
Nous avons donc : UL= R.ΔI où
UL= tension limite conventionnelle en volts .
R= résistance maximale de la prise de terre en ohms .
ΔI= sensibilité réelle du dispositif diférentiel résiduel .
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La valeur maximum de la résistance prise de terre des masses RA< UL/ ΔIn
La figure ci-dessous donne les variations de la résistance R en fonction de la sensibilité réelle
du dispositif DDR pour les tensions UL= 25V ( locaux ou emplacement mouillés ) et 50V
( autre locaux ) .Par ailleurs, il convient de tenir compte du risque permanent d’incendie qui
existe en cas de courant de fuite égal ou supérieur à 300mA .
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c)-Sélectivité verticale
Remarque :
Le temps limite de non-réponse d’un dispositif DDR est le temps maximal pendant
lequel on peut appliquer un courant différentiel de valeur susceptible de faire
fonctionner ce dispositif sans provoquer son fonctionnement .
Le temps de fonctionnement total d’un dispositif DDR est le temps écoulé entre
l’instant où un courant différentiel de fonctionnement est appliqué et l’instant où le
courant est définitivement interrompu .
7-5-Schéma TN
La mise au point neutre (schéma TN ) consiste à relier les masses au conducteur neutre
dans des conditions telles qu’un défaut d’isolement devient un court-circuit entre phase –
neutre , entraînant le fonctionnement du dispositif de protection placé immédiatement en
amont du défaut .
Pour cela, le point neutre de l’alimentation ( exceptionnellement un autre point de
l’alimentation ) est relié directement à la terre et toutes les masses de l’installation BT sont
reliées au point neutre par des conducteurs de protection .
Ce type de protection peut être réalisé de deux façons :
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Dans le schéma TN-C , un courant circule en permanence, non seulement dans le conducteur
de protection PEN mais également , en égard à l’équipotentialité exigée, dans l’ensemble des
masses et éléments conducteurs des bâtiments .Des échauffements localisés peuvent se
produirent et engendrer des incendies .C’est pourquoi , le schéma TN-C est interdit dans les
locaux classés à risque d’incendie ou d’explosion .
Dans le schéma TN-C , la coupure en cas de défaut d’isolement ne peut être assurée que par
des dispositifs de protection contre les surintensités .
Nota :
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C’est le schéma TN-S ( figure ci-dessous ) .Dans ce schéma , la coupure doit intéresser
tous les conducteurs actifs ( neutre compris ) et peut être réalisé soit par des dispositifs
contre les surintensités ou des dispositifs de coupure à courant résiduel .
Pour des raisons de résistance mécanique , le schéma TNS s’impose dans les
canalisations mobiles et les circuits dont les conducteurs ont une section inférieure à
10mm2 en cuivre ou 16mm2 en aluminium .
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Dans les locaux classés à risque d’incendie ou explosion , le schéma TN-S n’est
autorisé, en égard au défaut éventuel d’isolement impédant , que combiné avec
l’installation d’un dispositif de protection à courant différentiel résiduel(DDR ) ayant
une sensibilité maximale de 300mA.
Ces deux schémas peuvent d’ailleurs être utilisés dans une même installation mais le
schéma TN-C ne doit en aucun cas être disposé en aval du schéma TN-S .Il s’agit alors
du schéma TN-C-S.
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7-6- Schéma IT
Dans le schéma IT, le conducteur neutre est , soit non relié à la terre ( cas du neutre isolé), soit
relié à la terre par l’intermédiaire d’une impédance Z ou au mieux d’une bobine de
compensation Xn ( cas du neutre impédant ) .
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Contrairement à ce que nous pourrions penser a priori , ces deux schémas ( neutre isolé et
neutre impédant ) sont identiques car le neutre isolé n’est en fait jamais totalement
isolé :nous avons toujours une impédance de fuite non négligeable .
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Selon le cas, le neutre est distribué ou non distribué .Afin d’éliminer le risque de défaut
d’isolement HT/ BT , un limiteur de surtension doit être inséré entre le point neutre et la terre.
Ce schéma permet la coupure en cas de premier défaut d’isolement et nécessite de ce fait une
surveillance continue de l’isolement de l’installation par un contrôleur permanent d’isolement
CPI .Ce contrôleur doit être installé sur le circuit secondaire du transformateur HT /BT en
amant du premier dispositif de coupure , de préférence entre le point neutre et la terre ( fig 7 ,
fig 8 ) c’est-à-dire en parallèle sur le parasurtenseur ( et l’impédance dans le cas du neutre
impédant ).Le rôle du contrôleur permanent d’isolement est d’une part de surveiller
l’isolement par rapport à la terre de tous les conducteurs actifs , d’autre part de signaler toute
baisse du niveau d’isolement en dessous d’un seuil préfixé .Ce seuil de détection est réglé à
une valeur légèrement inférieure au niveau global d’isolement de l’installation BT de façon
que l’apparition ultérieur d’un nouveau défaut ne puisse porter les masses à un potentiel
supérieur à la tension limite conventionnelle de sécurité .
En cas de défaut d’isolement, un transfert d’alarme lumineux et / ou sonore doit être disposé
de façon à être perçue par une ou plusieurs personnes averties de la signification de cette
alarme .Cette surveillance permanente de l’isolement nécessite le recours à un service
d’entretien permettant l’élimination rapide des défauts .
La coupure sélective au deuxième défaut susceptible de détériorer le matériel et de porter les
masses à un potentiel dangereux sera respectivement assurée par les dispositifs de coupure
( fusibles- disjoncteurs )et par l’interconnexion générale des masses et des éléments
conducteurs .
Dans le cas d’un départ éloigné ( bâtiment séparé par exemple ) , la protection dans les
schémas TT et IT sera assurée par une prise de terre particulière ( ou ensemble de prises de
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terre interconnectées ) sur laquelle sont raccordées les masses de ce départ éloigné associé à
un dispositif de protection à courant différentiel résiduel(DDR ).
La figure ci-dessous montre le schéma d’un disjoncteur différentiel (DDR ) bipolaire .
En fonctionnement normal , le courant qui traverse un bobinage, traverse en sens inverse le
second bobinage du dispositif de protection et la résultante des flux engendrés est nulle .
En cas de défaut, le courant Id engendre un déséquilibre dans la seconde bobine qui par effet
de self , crée un courant dans le bobinage du déclencheur, ce qui actionne ce dernier ( si
l’intensité du courant de défaut atteint ou passe le seuil de réglage ) .
7-8-
Tensions dangereuses
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Une harmonisation entre les textes réglementaire et normatif s’avère souhaitable, d’autant
plus que l’arrêté du 15 décembre rend d’application obligatoire, entre autres les dispositions
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de la section, la norme NF C 15.00 d’où est tiré le tableau ci-dessus .Cependant, nous
constatons qu’en pratique, la détermination de la tension de contact s’avère très aléatoire .
Par simplification, nous utilisons les valeurs du temps de coupure maximale fournies par la
norme NF C 15.100 en fonction de la tension d’alimentation figurant sur les deux tableaux ci-
dessous .
Soit un ouvrage électrique alimenté en courant alternatif triphasé 220/380 V présentant les
caractéristiques suivantes :
- Prises de terre intentionnelles :
1. du neutre Rn =1 Ohm
2. des masses Rm=10 Ohms
- Résistance électrique du corps humain :
1. Rh = 1000 Ohms .
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Défaut franc : En cas de défaut franc, nous avons une résistance équivalent :
Id = 220 / 11 = 20 Ampères
Um = Rm Id = 10 20 = 200 V
Un = Rn Id = 1 20 = 20V
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7-9-2- Cas d’un défaut franc avec un être humain (Schéma TT)
Id = 220 / 11 = 20A
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Re = Rm + Rn +Z = 10 + 1 + 1000 = 1011
Dans le cas de deux défaut affectant deux phases différents , nous aurons affaire
à un court-circuit qui devra être éliminé par les dispositifs de protection habituels
contre les surintensités ( fusibles, relais et déclencheurs , disjoncteurs ) .
8-Perturbations électromagnétiques
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Le courant de foudre est un phénomène électrique haute fréquence qui va provoquer en plus
des effets d’induction et de surtension, les mêmes effets que tout autre courant basse
fréquence .
Les impulsions de courant générées vont se propager sur les lignes .Elles seront amorties par
la longueur des lignes et les transformateurs .Une observation statistique réalisée en France
montre que 91% des surtensions chez un abonné BT ne dépassent pas 4 kV et 98% 6 kV.
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Un coup de foudre frappant le sol engendre la circulation d’un courant se propageant dans le
sol suivant une loi dépendant de la nature du sol et de la prise de terre .Une différence de
tension apparaît entre deux points du sol ( tension de pas ) provoquant la montée en potentiel
des équipements par les prises de terre .
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En plus des mesures prises lors de la construction du matériel, caractérisées notamment par la
tension de tenue aux chocs électriques, deux types de protection permettant de supprimer ou
de limiter les surtensions .
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8-3-1-Protections primaires
Elles permettent de capter, de conduire et d’écouler le coup de foudre vers le sol .Il existe
trois type de protections primaires :
Le paratonnerre
Les fils tendus
La cage de faraday .
a) Le paratonnerre
Il se compose d’une tige placée au dessus du bâtiment ou l’installation à protéger .Cette
tige est reliée à la terre par un ou plusieurs feuillards de cuivre .La réalisation de la prise
de terre en patte d’oie être particulièrement soignée .
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Ce système est utilisé pour des installations sensibles, il consiste à multiplier les feuillards
à l’extérieur de l’installation de façon symétrique .L’effet résulte d’une meilleure
équipotentialité tendant à obtenir un champ électromagnétique nul à l’intérieur de
l’enceinte .
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a)- Schéma TT ou IT
Les prises de terre du neutre et des masses d’utilisations sont différentes et peuvent êtres
séparés par une distance importante .Il y a donc un risque que des prises de terre soient
soumises à un fort potentiel dû à la foudre, et crée un déséquilibre des tensions provoquant
des claquages par surtension( amorçage phase-neutre ) .
Solution :pour réduire les perturbations internes, quel que soit le STL , une installation de
haut niveau kéronique nécessite une protection par parafoudre .En schéma TT et TN-S, une
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- Classe 1 : Appareil disposant d’une mesure de sécurité supplémentaire Mise à la terre .
Identification par symbole : mise à la terre .
- Classe2 : Appareil disposant d’une double isolation sécurité : double isolation ou isolation
renforcée .
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Les degrés de protection procurés par les enveloppes de matériels électriques de tension
assignée inférieure ou égale à 72,5 kV sont définies par les normes NF EN60529 et NF EN
50102. Pour symboliser le degré de protection d’une enveloppe, il est fait usage des lettres IP
(international protection ) suivies de 2 chiffres et de une ou plusieurs lettres .
Plus un chiffre du code IP est grand , meilleure est la protection .
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9-4- Précautions
concernant les fils et les
prises électrique
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Ecran facial anti-UV pour la protection contre les arcs électriques et les courts-circuits
conforme à la norme NF EN 166,
Protèges-bras isolants conformes à la norme NF EN 60984 .
Le degré de protection d’un EPI et le domaine de tension pour lequel il est conçu est
souvent signalé par une classe .Chaque type d’équipement de protection individuelle peut
avoir des classes différentes :par exemple existe 6 classes de gants isolants .
Les outils aussi doivent être isolés et isolants . Les outils isolés à main en basse
tension doivent être conformes à la norme NF EN 60900.Pour les travaux sous tension au
–dessus de 1000V, ces outils doivent être d’un modèle agrée par le comité des travaux
sous tension .
Pour favoriser une mise en œuvre efficace des mesures législatives ou réglementaires en
vigueur, il recommandé aux chefs d’entreprises des industries du bâtiment et des travaux
publics dont le personnel relève en totalité ou en partie du régime général de la sécurité,
d’appliquer les règles suivantes .
a)- Préparation
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d)-
Instructions à l’encadrement
Une seule personne-le chargé de consignation -doit être responsable de l’exécution des
opérations visées .S’il s’agit d’une intervention simple, il peut s’agir de l’exécutant .
L’encadrement devra s’assurer que le personnel intervenant possède les compétences
nécessaire pour l’intervention prévue .
L’encadrement assurera la coordination des équipes en cas de changement de poste ou
d’opérateurs .
e)- Formation et vérification des compétences des opérateurs
- Les différents intervenants doivent avoir reçu la formation et l’information adéquates au
travail à effectuer .
- Si nécessaire, le personnel devra avoir une qualification ou une habilitation spécifique .
- Lorsqu’il fait appel à du personnel intérimaire , s’assurer que celui-ci a reçu la formation
renforcée nécessaire à l’accomplissement des tâches qui lui sont confiées .
- Lorsque du personnel d’une entreprise extérieure doit intervenir, s’assurer que le plan de
prévention a prévu l’accueil et l’information des intervenants par le responsable du site
avant d’effectuer toute intervention .
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Les moyens de prévention peuvent être inventoriés en fonction des principales causes.
Causes Remèdes
Installation défectueuse. Amélioration du niveau de qualification des intervenants par
formation professionnelle( stages, cours, ect )
Matériel défectueux . Retour aux constructeurs des informations sur les anomalies
rencontrées sur le matériel .Optimisation des normes .Marque
de qualité obligatoire .
Matériel inadaptés . Retour aux constructeurs des informations sur les anomalies
rencontrées sur le matériel .Formation des intervenants pour
utilisation de matériel bien adapté .
Non qualification de Information des personnes : ne pas intervenir sur des
l’opérateur installations électrique si l’on n’est pas compétent ou si l’on
n’est pas certain d’avoir le niveau de compétence nécessaire
au type d’intervention ,
Mauvaise organisation du Amélioration du niveau de formation des intervenants et
travail ( due la plupart du respect des procédures réglementaires .
temps à la rapidité Mesures diverses :
d’exécution exigée ) - utilisation de gants isolants suffisamment fins pour ne pas
gêner les mouvements ,
- amélioration des systèmes de verrouillage,
- mise hors tension automatique du matériel lorsqu’une
personne s’approche trop prés d’une pièce nue sous tension .
Ignorance du risque Formation générale lors de l’embauche ou, pour les non
électriciens ( mieux à l’école ) .
Fausse manœuvre ( due Respect des procédures de travail et des vérifications finales .
souvent à la connaissance
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insuffisante des
installations et à
l’inattention )
Une intervention est une opération d’ordre électrique de courte durée réalisée sur une
installation, un équipement ou une machine .La notion d’intervention est limitée à la basse
tension, c'est-à-dire jusqu’à une tension de 1000V.La publication UTE C18-510 qui
précise les normes et la réglementation dans ce domaine définit 3 types d’intervention en
présence de tension :
Les interventions de dépannage ,
Les interventions de connexions ou de déconnexions ,
Les interventions de remplacement de fusibles, lampes…
Une intervention ne peut être effectuée que par un électricien habilité .
Avant toute intervention, l’électricien doit se procurer les documents relatifs à l’ouvrage
concerné .Selon la norme NF EN 60204-1 , un dossier en français doit accompagner chaque
machine .
Lors de l’ouverture d’une armoire électrique présentant des pièces actives nues sous tension
accessible, il faut installer un balisage de sécurité à ou moins un mètre de l’ouverture .
Ce balisage ne doit pas être franchi par inadvertance .Les seules commandes autorisées pour
le personnel de production non habilité sont celles qui sont prévues à l’extérieur des tableaux
et armoires électriques .
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Les travaux effectués hors tension sont les seuls présentant une sécurité totale vis-à-vis du
risque électrique, à condition que l’on soit sûr que toute tension est effectivement supprimée
et qu’elle le reste .Pour cela, il faut appliquer la procédure de consignation .
Consigner une installation électrique c’est :
Séparer cette installation de toute source de tension ,
Interdire toute remise sous tension en condamnant les appareils de séparations en
position ouverte ,
Identifier ,
Vérifier ,
Effectuer ,
Toute consignation doit être signalée par une pancarte bien visible .
Lorsque la distance de travail avec des pièces nues sous tension est inférieur à 30cm, les
travaux sont dits au voisinage .Dans ce cas , des mesures de protection particulières
doivent être prises pour éviter les conséquences d’un contact accidentel avec une pièce
sous tension .Plusieurs méthodes peuvent être mises en œuvre :
Interposer des obstacles efficaces entre l’opérateur et les pièces nues sous tension,
Isoler les pièces nues sous tension ,
Considérer ces travaux comme sous tension et en respecter la procédure ,
Confier les travaux à un personnel habilité disposant de l’outillage et de
l’équipement de protection individuelle nécessaires .
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Remarque
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b)-Les brûlures
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Les courbes ci-contre, issues de la norme CEI 479, illustrent la relation et déterminent
quatre zones .
Zone1 : Le courant de choc est inférieur au seuil de perception ( Ic <0,5mA ). Il n’y a pas de
perception du passage du courant dans le corps : aucun risque .
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Zone 2 : Le courant est perçu sans réaction de la personne : habituellement, aucun effet
physiologique dangereux .
Zone3 : Le courant provoque une réaction : la personne ne peut plus lâcher l’appareil en
défaut .Le courant doit être coupé par un tiers afin de mettre la personne hors de danger :
habituellement sans dommage organique, mais probabilité de contraction musculaires et
difficultés respiratoires .
Zone4 : En plus des effets de la zone 3 , la fibrillation ventriculaire augment de 5% des cas
pour la courbe C2 , 50% des cas pour la courbe C3 , et plus de 50% au-delà de cette dernière
courbe, d’où des effets pathophysiologiques importants tels qu’arrêt du cœur, arrêt de la
respiration, brûlures graves .
T em p s d e co n ta ct (s)
1
0 ,5 U L = 50 V
0,1
0 ,0 5
U L = 25 V
0 ,0 1
T e n sio n
10 2 5 50 10 0 500 d e c o n ta ct (V )
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Ces tensions, non dangereuses dans des environnements précis, définissent des courbes où les
risques sont contrôlés en fonction du temps de passage du courant dans le corps .
Pour des risques plus importants des alimentations en très basse tension de sécurité(TBTS)
peuvent être requises :12V pour les endroits immergés, 25 ou 50V pour les locaux humides ou
secs .Les courbes ci-dessus illustrent la relation t= f (UC ) .
R k
5 1 P eau sè c h e
1
2 P eau hum id e
4 3 P eau m ou illé e
4 P eau im m ergée
3
2
2
1 3
0 4
2550 250 U c (V )
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- Cependant, ceci ne résout pas complètement le problème en ce sens qu’il est essentiel que
les utilisateurs soient conscients qu’une des clés de ce problème est l’obtention d’un contact
correct entre l’équipement et la terre .
S’assurer que les opérateurs et les responsables soient avisés et entraînés pour
travailler en présence de produits inflammables .
S’assurer qu’ils ont bien assimilé les caractéristiques et les dangers des produits
inflammables et le principe du contrôle de l’électricité statique .
S’assurer que les opérateurs sont bien équipés de chaussures antistatiques capables
d’éliminer l’électricité statique ainsi que les vêtements en fibres naturelles .
S’assurer que la surface utilisée pour la manipulation des produits convient pour toute
opérations de transfert, décantation ou mélange de produits inflammables .
S’assurer que tous les équipements électriques sont conçus et certifiés pour une
utilisation dans une atmosphère déflagrante .
S’assurer que les chariots élévateurs et autre véhicules utilisés dans les voies de
communication sont protégés selon les normes en vigueur .
S’assurer que les panneaux défense de fumer ainsi ceux mentionnant les dangers
sont bien en place .
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Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
Partout ou cela est possible, transférer les liquides inflammables par des tuyauteries
reliant directement le stockage au point d’utilisation .
S’assurer que les planchers conducteurs ne sont pas recouverts d’une couche
isolante parasite .
S’assurer que l’ensemble des systèmes et accessoires ( pince, câbles, ect..) sont
maintenus en bon état de fonctionnement .
S’assurer que les intervenants extérieurs sont munis d’un permis de travail ou
d’un permis de feu pour la zone considérée .
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Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
Un accident dû à une seule cause est exceptionnel .Le plus souvent, plusieurs facteurs de
risques interviennent avant que l’accident ne se produise .Selon les statistiques d’organismes
de sécurité nationaux, les principaux facteurs de risques dans un environnement de travail
sont les suivants :
Facteur de risques
Etat physique ( stress, maladie, ect…)
Imprudence, inconscience
Inexpérience ou manque de formation
Manque d’information
Psychologie( réaction émotionnelles, problèmes extra-professionnels, ect…).
b)- La tâche
Travail mal préparé
Mauvaise coordination
Attitude non professionnelle
c)- Le matériel
Absence de prise en compte de la sécurité au stade de la conception
Dégradation, utilisation non adéquate
d)-Le milieu
Ambiances physiques (bruit, mauvais éclairage, chaleur, ect…)
Ambiances sociales ( relation avec les collègues, relations avec la hiérarchie, ect…)
Le facteur humain doit toujours être pris en considération pour deux raisons :
- l’homme est la principale cause de risque,
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Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
Dans environ 85% des sinistres, l’homme était directement ou indirectement la cause de
l’incendie .Empêcher qu’un incendie ne survienne, c’est donc préserver votre outil de
production et vous éviter des coûts importants .
Enfin, l’application d’un programme actif de prévention ne nécessite pas en général
d’investissements financiers importants .Des mesures simples et peu coûteuses constituent la
base d’une gestion efficace de la prévention dans votre entreprise .
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La direction doit être fortement impliquée dans la mise en place d’une politique active de
prévention .Cette condition est impérative pour assurer l’efficacité des actions engagées et
l’adhésion de tout le personnel aux objectifs de prévention .
Les ingénieurs du département prévention vous conseillerons, lors de leur visite dans votre
établissement, sur les points qui nécessitent des efforts particuliers .Il pourrons aussi vous
fournir d’autres documents plus spécifiques adaptés à un problème particulier .
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L’ordre et propreté
a) isoler les équipements électriques des activités ou des charges combustibles dans des
locaux en matériaux incombustibles ,
b) vérifier l’absence de combustibles prés des équipements électriques ou dans les locaux
spécifiques .
c) éviter les installations électriques provisoires ou les installer correctement et les retirer dés
que possible ,
d) protéger les lampes halogènes à mercure de plus de 400W situées au-dessus des stockages
pour éviter les chutes de morceaux incandescents sur les stockages .
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Le rôle du responsable
Désigner un responsable habilité à délivrer les permis de feu ( responsable sécurité,
responsable maintenance ..) .Cette personne devra vérifier que toutes les précautions ont
été prises avant les travaux et principalement :
a) balayage de la zone concernée ,
b) évacuation de tous les matériaux combustibles si cela est possible ou protection des
couvertures ignifugées ou des plaques métalliques ,
c) mise en place des extincteurs portatifs .
La formation du personnel
Former le personnel amené à effectuer ce type de travaux aux mesures de prévention et à
l’usage du permis de feu .Ce personnel doit procéder avant chaque travail à des vérifications
de l’état du matériel ( vannes , régulateurs, tuyaux souples ..) .
La surveillance du chantier
Organiser la surveillance du chantier pendant les travaux .Une personne contrôlera les
projections incandescence et leurs points de chute .Cette personne doit être formée à
l’utilisation des moyens de secours .
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Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
Interdire de fumer sur l’ensemble d’un site n’est pas toujours la meilleure solution . Cette
mesure conduit bien souvent à l’effet inverse de celui recherché .Les fumeurs fument en
cachette, entraînant des situations dangereuses et difficiles à contrôler .Pour éliminer cette
source potentielle d’incendie, il est préférable de limiter l’usage de la cigarette à des lieux où
les conditions de sécurité le permettent et où une surveillance est possible .
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La signalisation
Signaler les différents secteurs de l’établissement fumeurs et non fumeurs par des
Panneaux indicateurs suffisamment visibles .
L’information du personnel
Expliquer à l’ensemble du personnel les raisons qui ont amené à interdire de fumer dans
certaines zones et les sensibiliser aux risques potentiels d’incendie .
Les sanctions
Prévoir des sanctions en cas de non-respect de l’interdiction dans les zones
Dangereuses .
a)-
89
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La sélection du personnel
La sélection rigoureuse des nouveaux embauchés en fonction du poste à pouvoir ,
La formation du personnel
La création d’une équipe d’intervention bien entraînée pour chaque équipe de travail ,
La propreté
Le maintien de la propreté et du rangement au meilleur niveau possible ,
La protection incendie
Le cadenassage des vannes de contrôle de la protection incendie voire leur supervision
électrique avec report d’alarme par liaison auto-surveillée.
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Le matériel de sécurité
Utiliser des matériel de sécurité adaptés : bidons de sécurité, poubelles de sécurité pour
récupérer les chiffons sales, robinet à fermeture automatique , mise à la terre de fûts….
L’équipement électrique
Equiper les zones d’utilisation de liquides inflammables d’appareillages électriques
adaptés( protection des luminaires, moteurs , chariots élévateurs…) .
91
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La vérification de conformité
Toute installation ou modification d’une installation existante doit faire l’objet d’une
réception de conformité au référentiel technique et d’un contrôle de performance .
Cette réception doit être accompagnée d’un dossier et d’une formation des utilisateurs .
La maintenance préventive
Cette opération comprend plusieurs types d’intervention qui font appel à des compétences
différentes .
Il est essentiel que ces opérations soient systématiquement planifiées et consignées à
l’aide de formulaires standardisés.
L’inspection est du ressort de l’exploitant lui-même ou d’une entreprise extérieure devant
posséder les moyens et qualification nécessaires .
Les opérations consignées, doivent tendre à contrôler la capacité de l’équipement à
accomplir sa fonction de protection .
92
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Le dossier de vérification doit permettre l’identification des opérations ainsi que des
intervenants .
La révision
La révision est du ressort d’un installateur qualifié .
Le délai dépend de la nature de l’équipement .
La révision est sanctionnée par une éventuelle maintenance corrective .
La maintenance corrective
La maintenance corrective est du ressort exclusif d’un installeur qualifié .
Un rapport détaillé décrivant les opérations effectuées doit être établi par
L’installateur .
a)-Quelles
mesures
prendre ?
Des
inspections
régulières et
systématiques
sont un
élément indispensable pour garantir l’efficacité de votre politique de prévention et
pour mettre en évidence les points qui nécessitent des efforts particuliers .
93
Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
Une fréquence mensuelle des inspections est souhaitable afin de prendre au plus tôt les
actions correctives qui s’imposent .
Le responsable
Désigner une personne chargée d’effectuer ces inspections .
Cette personne doit avoir une connaissance parfaite de l’établissement et des risques
spécifiques et doit être indépendante des secteurs qu’elle contrôle .
94
Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
En première intervention
Constituer l’équipe de première intervention .
L’ensemble du personnel devrait avoir une formation de base aux notions de sécurité
incendie et l’utilisation des moyens de secours .
Un incendie peut survenir en tous point de l’établissement et il est important de pouvoir
compter sur un personnel formé dans chaque zone .
En seconde intervention
Constituer l’équipe de seconde intervention .Cette équipe doit comporter un minimum de 4
personnes .
L’équipe comprendra :
a) un chef d’équipe ,
b) des équipiers chargés de mettre en œuvre les moyens de lutte contre
l’incendie(extincteurs, lances à eau ..)
c) un responsable des énergies / fluides, qui procède aux coupures des énergies ( gaz,
électricité …)dans le secteur incriminé,
d) un responsable de vanne, qui doit se rendre à la vanne contrôlant l’alimentation en
eau du site ou sur pour s’assurer qu’elle est ouverte ,
e) un responsable de pompe, qui doit se rendre au groupe motopompe et vérifier qu’il
démarre correctement .
L’équipe de seconde intervention doit être disponible pendant toutes les périodes
d’activité de l’établissement . Il faut donc désigner des suppléants en cas de congés ou
d’absence d’un titulaire .
La formation
Organiser des séances de formation de ces équipes :
a) une séance par an pour l’équipe de première intervention ,
b) une séance tous les 3mois pour l’équipe de seconde intervention .
Les consignes
Elaborer les consignes en cas de début d’incendie dans l’entreprise :
a) appel de l’équipe de seconde intervention,
b) alerte des sapeurs pompiers ,
c) consignes spécifiques pour certains secteurs .
95
Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
Lorsque des installations de protection incendie sont mise hors service pour cause
d’entretien, de panne ou de travaux d’aménagement dans certains secteurs, l’entreprise n’est
plus protégée pendant toute la durée l’arrêt de ces installations .
Les dangers d’incendie dans ces zones pas ou mal protégées deviennent plus importants si
aucune mesure n’est prise pour réduire ces risques pendant les périodes d’arrêt des
installations de protection .
Les
mesures à
prendre
Si les
mesures hors
service des installations sont dans certains cas indispensables , il tenter d’en limiter la durée et
l’étendue .Ceci demande souvent une planification rigoureuse des opérations d’entretien ou de
modification des installations de protection .
La surveillance des secteurs non protégés devra être également renforcée pendant toute la
durée de l’interruption .
Enfin, le rétablissement des installations devra être effectué dés la fin des travaux de manière
à retrouver dans les meilleurs délais un niveau de protection adéquat .
Pour organiser un suivi des arrêts des installations de protection incendie, les éléments
doivent être appliqués :
Désigner une personne chargée de suivre les arrêts d’installations et de vérifier que
toutes les précautions sont prises avant chaque interruption .
Un formulaire destiné à l’information du département prévention en cas de mise hors
service des installations de protection peut vous être envoyé .
En cas d’arrêt prévu pour entretien ou modifications, planifier les travaux pour réduire
ou minimum la durée et l’étendue de l’interruption .
En pratique, ne pas interrompre plusieurs secteurs à la fois et si les travaux doivent
durer plusieurs jours remettre l’installation en service chaque soir .
En cas de panne ou d’incident, les interventions doivent démarrer au plus tôt pour
limiter la durée de l’arrêt également .
Prévoir des procédures de remise en service et de vérification des installations dés la
fin des travaux .
16- Conclusion
96
Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
La mise en œuvre de matériel destinés à la protection des personnes contre les contacts
directs ou indirects sur des réseaux comportant des circuits cc s’avère effectivement plus
délicate qu’il n’y apparaît au premier bord .
Il convient donc d’être très attentif aux différentes configurations pouvant être installées ou
pouvant apparaître en cours d’exploitation, par exemple lors d’un défaut .
C’est pourquoi l’emploi de matériel accompagnés d’une documentation sérieuse et l’aide
de spécialistes ou d’installateurs professionnels apportent souvent une réponse complète et
sûre pour un besoin défini dans une configuration donnée .
Le meilleur choix, avec un seul SLT est rare, il convient donc , dans beaucoup de cas de
mettre en œuvre plusieurs SLT dans une même installation .Le but des schémas SLT est
l’optimisation de la sûreté des installations électriques exposés à certaines perturbation s .
Bibliographie
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Séminaire : Risques électriques IAP –CU SKIKDA
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